- il y a 7 semaines
Ce lundi 1er septembre, Antoine Larigaudrie a reçu Gustav Sonden, cofondateur de Colbr, Matthias Baccino, directeur Europe Trade Republic, Jean-Louis Cussac, trader pour compte propre chez Perceval Finance Conseil, Marie-Christine Sonkin, rédacteur en chef Patrimoine Les Echos, Julien Nebenzahl, responsable des solutions d'épargne chez eToro, et Benjamin Pedrini, cofondateur d'Epsor, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00BFM Business, tout pour investir, Antoine Larigauderie.
00:09Bonjour et soyez les bienvenus, tout pour investir, TPI reprend aux affaires.
00:15Vous êtes dans tout pour investir, l'émission au service de votre argent, de votre patrimoine, de votre capital.
00:20L'émission qui vous aide à devenir de meilleurs investisseurs, à enrichir votre culture économique,
00:24nouvelle saison, nouveaux souffles, nouveaux horaires, également à 11h midi.
00:28Tout pour arbitrer comme il faut vos investissements, juste avant l'heure du déjeuner.
00:32On est en direct, comme d'habitude, à la radio, à la télé, sur le web, en podcast.
00:36Alors, quatre grandes dominantes dans cette nouvelle formule.
00:39Déjà, un tableau de bord complet de la tendance des différents marchés qui nous intéressent,
00:43qui vous intéressent pour prendre les bonnes décisions.
00:45Autant dire que cette rentrée est propice à vraiment suivre, comme du lait sur le feu, la situation.
00:51Déchiffrage, bien sûr, on va continuer à décrypter l'actualité économique et financière du moment.
00:55Ça, on ne lâche pas avec nos meilleurs experts qui restent sur le pont tous les jours.
00:58Aujourd'hui, c'est Gustave Sanden de Colbert et Mathias Baccino de Trade Republic, qui seront avec nous.
01:03Vous les connaissez bien.
01:05Arbitrage technique aussi pour vous aider à prendre les bonnes décisions.
01:08Si vous êtes positionné sur le marché actions, on sera avec Jean-Louis Cussac de Perceval tout à l'heure.
01:12Et puis, une deuxième demi-heure très riche.
01:14L'actualité de votre patrimoine, de votre boîte à outils complète pour évaluer et dynamiser vos placements.
01:19Dans cette rentrée avec nous aujourd'hui, Marie-Christine Sonquin des Echos, qui va être avec nous.
01:24Placement à suivre, comment réagir concrètement aux dynamiques de marché.
01:27On verra ça tout à l'heure avec Julien Lebenzal d'Itoraux, un spécialiste en finance comportementale.
01:33Vous avez l'habitude de l'entendre aussi.
01:35Et enfin, votre coffre-fort, vos actifs, vos placements de long terme, votre petit trésor à vous.
01:40On va s'en occuper de différentes manières tout au long de la saison.
01:42Vous faites peut-être découvrir aussi des réserves de valeur à la cave, au grenier, que vous ne soupçonniez même pas.
01:48Et parmi elles encore, le potentiel de votre épargne salariale, de vos plans d'épargne retraite d'entreprise.
01:53En fin d'émission, pour en parler, on sera avec Benjamin Pedrini, cofondateur d'Epsor.
01:58Vous êtes bien sûr toujours au centre du jeu.
02:00Vous pouvez nous joindre par mail direct à bfmbusiness.fr ou nous envoyer un SMS au 732 16.
02:07Vous tapez le mot-clé « business » suivi de votre message.
02:10Un petit mot de l'actualité économique du jour, économie géopolitique.
02:14Il y a beaucoup de choses à suivre aujourd'hui.
02:16Xi Jinping, Vladimir Poutine et Narendra Modi se sont réunis ce matin à l'initiative du président chinois.
02:22Ils accueillent à Tianjin le sommet de l'organisation de coopération de Shanghai.
02:27Rendez-vous déjà réussi pour Pékin.
02:29Vladimir Poutine et Xi Jinping s'empruntent à l'Occident.
02:31Le président chinois pourfend une mentalité de guerre froide et des actes d'intimidation ce matin
02:37quand son homologue russe accuse à nouveau les occidentaux d'avoir provoqué la guerre en Ukraine.
02:42François Bayrou ne baisse pas les bras avec son budget.
02:44À huit jours du vote de confiance, il veut alerter sur les conséquences de sa chute
02:48pointant le laxisme budgétaire à venir en cas de changement de gouvernement.
02:51Le premier ministre qui vise notamment le contre-budget qui a été présenté par le parti socialiste ce week-end.
02:56Les socialistes qui proposent 21,7 milliards d'euros d'efforts.
03:01Et de son côté, le MEDEF fait 35 propositions budgétaires travaillées avec les économistes.
03:06L'alerte de Christine Lagarde, la patronne de la BCE, ce matin sur la situation politique en France.
03:11Tous les risques de chute de gouvernement en zone euro sont préoccupants, dit-elle.
03:14Elle affirme en même temps que le système bancaire français est bien capitalisé
03:17et que ce n'est pas une source de risque.
03:20Enfin, les débats budgétaires, ça se passe mal aussi en Allemagne.
03:23Il n'y aura pas de hausse d'impôts, promet le chancelier Friedrich Merz ce week-end.
03:28Malgré un déficit budgétaire croissant, ses partenaires sociaux-démocrates ont appelé ces derniers jours
03:32à davantage de recettes fiscales, ce qui est contraire au contrat de coalition,
03:37rappelle le chancelier conservateur.
03:40Allez tout de suite, le tableau de bord de votre journée sur les marchés.
03:44Et votre tableau de bord, évidemment, il va commencer par un chiffre qui nous préoccupe
03:55depuis de longues semaines, mais singulièrement depuis deux semaines.
04:00Bien sûr, c'est le niveau de la dette française à dix ans.
04:04La dette française à dix ans qui atteint un plus haut depuis mai dernier.
04:08Alors, on se souvient qu'on avait eu un plus haut à 3,63.
04:10Là, on en est quand même plus très loin. On a largement crevé les 3,5%.
04:153,53, on a même eu un plus haut niveau à 3,55 un petit peu plus tôt ce matin.
04:21Mais évidemment, l'agitation politique en France ne fait qu'accroître la pression sur notre dette
04:26et notamment le service de cette dette qui est de plus en plus pesant
04:29et qui est l'enjeu de toutes les discussions politiques du moment et tous les désaccords du moment.
04:34Du côté du CAC 40, on commence cette séance quand même sur une tendance positive,
04:39un plus zéro de 33%, mais enfin, il n'y a pas de quoi pavoiser.
04:42On sort de 3,3% de baisse hebdomadaire, avec là aussi une forte pression
04:48qui s'est exercée en début de semaine à cause de cette instabilité politique
04:51qui a secoué énormément de secteurs, que ce soit le BTP, le contracting, les banques aussi.
04:55Précisément, tous les titres et tous les secteurs qui ont le plus grimpé ces derniers mois
04:59ont subi des prises de profit.
05:01Le CAC 40, qui a signé une contre-performance assez marquée
05:04par rapport à ces homologues européens, les indices du côté de l'Europe
05:08ont largement fait mieux la semaine dernière.
05:10Mais là, tout le monde est sur un pied d'égalité.
05:12Le Rostox 50 gagne 0,28%, plus 0,43% pour le DAX à Francfort.
05:17La tendance en Asie, elle aussi, était intéressante ce matin
05:20parce que le Nikkei à Tokyo a continué à la baisse.
05:22On a clôturé sur un repli d'1,2% et c'est vrai que la tendance est vraiment baissière
05:26sur les marchés japonais depuis quelques semaines.
05:29Mais ça se passe mieux en Chine, avec notamment une très belle performance
05:32des indices liés à la technologie, puisque un nouveau champion de l'IA
05:37est en train vraiment de signer un gros coup.
05:39C'est Alibaba, qui a publié de très bons chiffres en fin de semaine dernière
05:43et puis qui, surtout, a fait montre de beaucoup de détermination
05:46sur ses investissements dans l'IA, dans la data et même le hardware
05:50avec une carte graphique censée concurrencer les gros, gros projets d'NVIDIA
05:55et notamment sa puce Blackwell.
05:57Deux autres chiffres qu'il faut absolument que vous ayez en tête aujourd'hui.
06:00On a de nouveaux records sur les métaux précieux, sur l'once d'or fin.
06:05On était à 3 557 dollars ce matin sur l'or, avec un plus haut historique aussi
06:10sur l'argent qui est en train de suivre le sillage.
06:13Eh oui, avec, et on va beaucoup en reparler, toutes les incertitudes
06:16autour du fonctionnement de la Fed, de la réserve fédérale américaine
06:19et au vu des derniers indicateurs économiques américains,
06:23et on va en reparler dans le décryptage dans quelques minutes,
06:25qu'il y a des chiffres de l'emploi qui vont être très, très attendus
06:28en fin de semaine du côté des États-Unis.
06:30L'incertitude domine.
06:32On voit l'euro-dollar qui se fortifie au-delà de l'an 17,
06:35mais alors surtout cette défiance de court terme vis-à-vis du dollar
06:38profite aux métaux précieux.
06:40Et il est clair que l'or et l'argent,
06:42ces nouveaux plus hauts historiques, encore une fois signés ce matin,
06:45ne sont absolument pas innocents.
06:47Et à noter notamment, et c'est un chiffre très important
06:50qu'on va commenter aussi ces prochaines minutes,
06:52que les encours en or des grandes banques centrales
06:56surpassent les niveaux d'encours en bon du trésor américain
07:00qui était pourtant l'actif de réserve par excellence.
07:03Les courbes se recroisent pour la première fois depuis mai 1995.
07:06Et autant dire que c'est extrêmement important.
07:08Toute cette actualité, évidemment, on va la décrypter
07:11dans quelques instants avec nos invités.
07:16Tout pour investir, le déchiffrage.
07:20On déchiffre, bien entendu, avec nos experts du jour.
07:24Pour commencer cette nouvelle saison de TPI,
07:26je suis très content de retrouver deux habitués des plateaux,
07:30Gustave Sanden de Colbert.
07:31Bonjour.
07:32Merci d'être avec nous.
07:33Et Mathias Macchino de Trade Republic.
07:36Ravi.
07:36Ravi de commencer cette nouvelle saison avec vous.
07:40Alors, il y a un sujet, vous, qui a retenu votre attention.
07:43On en parlait il y a quelques minutes dans le tableau de bord.
07:45C'est la performance du marché actions chinois.
07:48Et on a quand même une semaine qui s'est terminée
07:51par un coup d'éclat d'un cadre de la côte chinoise
07:55qui est connu depuis bien longtemps,
07:56mais qui a voulu marquer le coup du côté
07:58des segments de croissance du moment.
07:59Le cloud, l'infrastructure, l'IA, Alibaba
08:03et peut-être le nouveau boss de la tech mondiale
08:07en cette rentrée.
08:08Gustave Sanden, quel est votre avis là-dessus ?
08:11Oui, alors Alibaba, c'est aussi un peu un contre-exemple
08:14par rapport au marché chinois,
08:15parce que c'est le CSI qui a effectivement
08:16très, très bien marché ces deux, trois derniers mois,
08:19alors que c'était plutôt Hong Kong
08:20qui portait la croissance depuis le début de l'année.
08:23Mais c'est vrai qu'on a eu des big tech américaines
08:25qui sont effectivement revenus sur le devant de la scène,
08:27qui plus que jamais sont concentrés dans le S&P 500.
08:31Et ça y est, on voit effectivement ces big tech chinoises
08:33qui retrouvent la faveur des investisseurs.
08:35Alibaba en premier lieu, maintenant, faut-il encore
08:38qu'ils nous expliquent comment ils vont sourcer
08:39les puces nécessaires aussi au développement
08:42de leur IA respective, parce que c'est aussi
08:45un sujet de tension de cette rentrée,
08:48avec notamment les puces H2 qui sont dans le viseur
08:50du gouvernement chinois et qui pourraient quand même
08:53freiner les ardeurs des investisseurs,
08:54mais effectivement, très positivement surpris
08:56par Alibaba.
08:57Le principal ennemi de la Chine, c'est la Chine elle-même.
09:02C'est-à-dire qu'ils ont effectivement un potentiel
09:04de développement technologique qui est considérable.
09:07On parle d'IA, on parle de cloud,
09:08mais il y a aussi l'IA, entre guillemets,
09:11à mon avis, de demain, qui est la robotique,
09:14qui est énorme en Chine.
09:16Ils ont une avance considérable dans le secteur robotique aussi.
09:18C'est-à-dire qu'on a l'impression de quelque chose à ce niveau.
09:21C'est-à-dire que, globalement, les Américains
09:24et les cadors américains de la high-tech
09:26sont toujours prêts à annoncer et à lancer les dynamiques.
09:30Mais le vrai boulot, il est fait en Chine.
09:32Et à bas bruit parfois.
09:34C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les seuls capables
09:35de concurrencer Optimus de Tesla,
09:38ce sont les Chinois de Poudou, concrètement.
09:39Et le problème, c'est que la Chine, malgré tout,
09:43et on en parle assez peu parce que les données économiques
09:45sont peu fiables et peu nombreuses,
09:48mais la réalité, c'est que la Chine
09:50souffre de problèmes structurels très importants,
09:53du surendettement de ses entreprises,
09:55d'un secteur de l'immobilier en crise durable,
09:57du vieillissement de la population
09:59et d'une croissance potentielle qui baisse malgré tout.
10:03Donc, l'enjeu de la Chine, c'est d'être capable
10:08de projeter la Chine dans une nouvelle phase de croissance
10:11adaptée à ses propres faiblesses.
10:14Et là, on note que le culte de la personnalité
10:16du président chinois, Xi Jinping,
10:19qui avait été instauré il y a une dizaine d'années,
10:22est en recul.
10:23Donc, on assiste peut-être à une évolution
10:26de la gouvernance en Chine,
10:28ce qui pourrait être positif pour les marchés actions chinois,
10:30évidemment, mais il y a des gros problèmes structurels
10:33à régler malgré tout.
10:34Donc, ne nous laissons pas aveugler
10:36juste par une performance mensuelle,
10:38même s'il faut saluer cette performance du mois d'août.
10:40C'est quand même assez incroyable,
10:41parce que c'est Alibaba qui mène la danse.
10:44Précisément, Alibaba, qui a été fondé par Jack Ma,
10:46qui a dû subir des mois et des mois de mise à l'écart,
10:49justement, parce qu'il nuisait au culte
10:51de la personnalité institutionnelle qu'il y avait...
10:54Et il revient petit à petit, d'ailleurs,
10:56sur le devant de la scène.
10:57En Monsieur Tech ?
10:58Incroyable.
10:59C'est assez incroyable.
11:00Il a sûrement compris le message.
11:02Mais en tout cas, ce qu'il faut aussi relever de cette croissance,
11:05c'est qu'elle est essentiellement driveée
11:07par les investisseurs chinois eux-mêmes.
11:08Ça reste quand même un marché très domestique,
11:10en tout cas pour le CSI.
11:12Et ce qu'on peut voir,
11:13et qu'il faut peut-être regarder avec vigilance,
11:15c'est notamment les positions de trading de marge
11:18qui sont quand même très, très élevées.
11:20On rappelle ce que c'est,
11:21c'est le trading à effet de levier.
11:23C'est-à-dire, je mise 100 et on place 1000 pour moi.
11:26Parce qu'il y a déjà eu des vagues,
11:28disons, d'hypercroissance sur les indices chinois,
11:30notamment en 2015.
11:31Et ce même indicateur était alors à 2,2 trillions
11:34à ce moment-là.
11:36Là, on est à 2,1.
11:37On parle en devise locale.
11:382,1.
11:39Donc, on n'est pas très éloigné.
11:40On voit effectivement que du fait de l'écartement
11:44des investisseurs chinois de l'immobilier,
11:45du fait de la pression sur les taux,
11:47ils ont plus de 50 alternatives pour placer leur épargne.
11:50Donc, ils vont effectivement sur les marchés actions.
11:52Mais attention à ce que la petite ne soit pas démesurée.
11:55Alors, un événement qu'on attend tous,
11:58mais alors, on l'attend tous les mois,
12:00les chiffres américains sur l'emploi
12:03qui seront publiés en fin de semaine.
12:06On les attend vraiment d'autant plus
12:08que ça va être les premiers, on va dire,
12:10revus et corrigés par Donald Trump.
12:13Puisque la personne qui était responsable
12:15de la compilation de ces statistiques
12:16a été virée après les derniers chiffres mensuels
12:19qui ne donnaient pas satisfaction à Donald Trump.
12:21Alors, on a même appris à l'occasion
12:22que désormais, ils vont être calculés
12:24et indexés sur la blockchain.
12:27C'est une volonté de Donald Trump.
12:30Bon, en gros, qu'est-ce qu'on attend ?
12:34Parce que là, c'est un petit peu,
12:35tout peut arriver, c'est expect et unexpected.
12:37On attend 75 000 créations d'emplois.
12:40Déjà, on attend un plus, en gros, un léger plus.
12:45Et clairement, je souhaite aux successeurs,
12:47du coup, de la personne qui vient de se faire limogé,
12:49de ne pas trop se tromper.
12:51Effectivement, ce qui avait été invoqué quand même,
12:53c'est que les chiffres auraient été faux ou tronqués.
12:56On n'a pas a priori la preuve de ça,
12:57mais en tout cas, c'était ce qu'il avait invoqué au mois d'août.
13:00Donc là, je pense que ça fait partie
13:01des chiffres aussi très populistes quand même.
13:03La création d'emplois pour n'importe quel démagogue,
13:06c'est très, très important pour beaucoup de politiques en général.
13:09Mais donc, il faut absolument montrer des signaux positifs
13:13sans non plus s'enflammer,
13:14parce que qui dit une sur-création d'emplois
13:16dit aussi potentiellement de la pression sur l'inflation.
13:20Et ça, clairement, c'est un autre gros, gros objectif,
13:23et je suis sûr qu'on va y revenir aujourd'hui,
13:24de Donald Trump, c'est effectivement d'enclencher enfin
13:27cette baisse des taux qu'il appelle de ses vœux pieux
13:29depuis maintenant le début de son mandat.
13:32C'est la dernière étape.
13:33Ce chiffre des créations d'emplois,
13:36c'est vraiment, il y aura le CPI un peu plus tard,
13:39mais c'est le dernier grand chiffre
13:42qu'on attend pour enfin confirmer
13:44une très probable baisse des taux
13:46le 16 ou le 17 septembre.
13:50Donc c'est un chiffre qui est d'autant plus important actuellement.
13:54Il n'est pas exclu,
13:56c'est un scénario que je trouve intéressant de mentionner,
13:58que ces chiffres de l'emploi soient corrects,
14:01que du coup, la Fed baisse ses taux,
14:05et que les impacts négatifs de l'explosion des droits de douane
14:09et sur l'emploi américain et sur le consommateur
14:12et sur l'inflation arrivent un peu plus tard.
14:14Auquel cas, on aurait une Fed qui aurait été poussée
14:18à baisser les taux pour soutenir la relance économique américaine
14:22trop tôt.
14:23Et là, alors qu'on l'attend depuis très longtemps,
14:26ça pourrait faire encore plus mal
14:28parce que la Fed pourrait être obligée
14:29de remonter les taux en urgence
14:30et ce qui serait évidemment très négatif
14:32pour les marchés actions.
14:33Oui, mais justement, au milieu de tout ça,
14:36il y a quand même quelque chose
14:37qui est très très intriguant,
14:38ça fait partie des Trumponomics,
14:39mais en gros, on a un président américain
14:43qui veut des chiffres de l'emploi X,
14:45qui veut un niveau de taux X,
14:48donc qui instille de la pression politique
14:50à la fois sur ses statisticiens,
14:51sur ses institutions qui calculent les chiffres
14:55tous les mois,
14:56sur la réserve fédérale américaine
14:57parce qu'on voit qu'il n'arrête pas
14:58d'attiser les dissensions entre gouverneurs.
15:01Au milieu de tout ça, la vérité, elle est où ?
15:03Parce qu'il faut le rappeler,
15:06Mathias, c'est vous qui mettez le doigt dessus,
15:09septembre, c'est un mois toujours compliqué
15:11pour l'économie américaine
15:13parce qu'il y a ces chiffres,
15:15mais aussi parce que tendanciellement
15:17sur le marché actions,
15:17c'est un mois décisif.
15:18Est-ce que vous ne pensez pas que là,
15:20on s'est mis tous les ingrédients de côté
15:21pour peut-être deux, trois soucis ?
15:24Si la fête baisse ses taux en milieu de mois,
15:26il n'y a pas de raison de penser.
15:29On peut toujours avoir le phénomène
15:31de j'ai acheté la rumeur, je vends la nouvelle,
15:33mais si la fête baisse ses taux,
15:35il y a quand même des raisons de penser
15:36que ce serait positif pour les marchés actions,
15:39même si effectivement, septembre,
15:40avec son moins 0,83% en moyenne
15:44depuis les années 50 sur le S&P 500,
15:47est le pire mois statistiquement en bourse
15:49pour plein de raisons qui tiennent à la rentrée,
15:51à la fin de la période estivale, etc.
15:52Mais pas que.
15:54Et donc, il y a statistiquement un mois de septembre négatif,
15:56effectivement.
15:58D'ailleurs, étant donné qu'on est sur des plus hauts un peu partout,
16:01une respiration ne serait pas complètement illégitime.
16:05Gustave Sandan, un commentaire à ce sujet ?
16:07Peut-être des lendemains difficiles sur les marchés américains ?
16:09Restons bien, bien vigilants.
16:11Le consensus aujourd'hui, c'est effectivement
16:1289% des analyses pensent qu'il va y avoir cette baisse de taux.
16:15Elle est désormais dans les prix.
16:17Et là, pour le coup, tout écartement,
16:19c'est-à-dire toute baisse inférieure
16:20ou tout questionnement de cette baisse,
16:23là, pourrait être effectivement très, très négatif.
16:25Maintenant, si on enclenche cette tendance,
16:28que les chiffres de l'emploi ne s'emballent pas,
16:29parce que les bons chiffres,
16:31par rapport à cet objectif d'inflation,
16:32c'est aussi des chiffres qui ne s'emballent pas à la hausse,
16:36eh bien, il y a beaucoup de raisons de croire
16:38qu'effectivement, le rallye se poursuive.
16:41Gustave, un chiffre qui nous a vraiment marqué
16:44dans BFM Bourse avec Guillaume Somré
16:46la semaine dernière,
16:48il y a désormais 4 370 ETF sur le marché américain.
16:53Il y a plus d'ETF que d'actions au nominal.
16:58C'est un chiffre totalement dingue.
16:59Alors, c'est vrai qu'on peut interpréter ça
17:01comme une sorte de surpuissance de la gestion passive,
17:05mais au milieu de tout ça,
17:07est-ce que ce n'est pas le symbole d'autre chose ?
17:10Si, et ça pose question, en fait.
17:12Effectivement, se dire ça, c'est abusant, ça questionne.
17:17Maintenant, si vous voulez tout savoir,
17:19il y a aussi plus de fonds de gestion actifs que d'actions.
17:22En fait, traditionnellement,
17:23il y a plus de solutions pour investir que de sous-jacents.
17:26Mais effectivement, c'est un nouveau cap.
17:28L'ETF, quand on en parle comme ça rapidement,
17:30en fait, on pense tout de suite ETF indiciel.
17:32Et effectivement, c'est l'usage principal.
17:34L'ETF indiciel est très peu coûteux,
17:36quoiqu'on peut encore effectivement optimiser
17:39en scannant bien ces ETF.
17:40Mais il y a d'autres typologies d'ETF.
17:42Aujourd'hui, même sur des MIM coins,
17:45sur des stratégies...
17:46La gestion active.
17:47Voilà, exactement.
17:48Des smart bétas.
17:49Oui, on n'oublie pas les ETF actifs,
17:53dont on parle beaucoup de quelques mois.
17:54Typiquement, un ETF actif ou un smart bétas,
17:57du rebalancement du portefeuille,
17:58généralement, c'est supérieur à 100%.
18:00De par ses frais de transaction,
18:02venir à être aussi coûteux
18:04qu'un fonds de gestion active.
18:06Ce que ça dit, en fait,
18:07cette sophistication et ce cumul
18:10des enveloppes ETF,
18:11c'est un, quand on parle d'ETF,
18:12précisons bien de quoi on parle.
18:14Est-ce qu'on parle d'ETF indiciel
18:15ou pas d'ETF indiciel ?
18:16Et si vous allez sur des stratégies
18:17un peu plus sophistiquées,
18:18posez-vous les bonnes questions.
18:20Parce que du coup,
18:21vous devenez à nouveau,
18:22ou vous rendez à nouveau compétitif
18:23la gestion active plus traditionnelle
18:25qui, parfois, finalement,
18:26surperforme son indiciel.
18:29Tiens, en termes de gestion,
18:31le meilleur fonds souverain du monde,
18:34vous l'avez nommé,
18:36c'est le fonds souverain de Nouvelle-Zélande.
18:39Alors, ce n'est pas intergalactique
18:40non plus comme en cours,
18:42mais attention,
18:44eux, ils sont archi-positifs sur l'Europe.
18:46Ils regardent ça très près.
18:48Alors que tout le monde a plutôt tendance
18:50à privilégier les actions américaines.
18:51Bon, il y a quelques mouvements
18:52de moyen terme,
18:54mais toujours,
18:54ça semble être le train majoritaire.
18:58Eux, ils sont positifs sur l'Europe.
19:00C'est quoi leurs arguments ?
19:01Je me suis dit que j'allais démarrer
19:02la rentrée positivement.
19:03J'ai trouvé cet exemple.
19:05Le NZ Superfund,
19:07donc c'est le fonds Nouveau-Zélandais,
19:10qui, effectivement,
19:11parle en cours intergalactique,
19:13mais a décidé, effectivement,
19:14de surpondérer l'Europe
19:17par rapport aux États-Unis,
19:18ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
19:20Puis, j'ai découvert par la même occasion
19:21que c'était le meilleur au monde
19:22en termes de performance
19:22sur 10 ans, sur 20 ans.
19:24Voilà, c'est en termes de performance.
19:25Et c'est un peu un fonds
19:26Mathias Bacchino, si vous voulez.
19:27C'est très méthodique.
19:29Donc, vous avez un indice sous-jacent
19:32qui est à 75%, en fait,
19:33le MSCI All Countries.
19:35Donc, vous voyez qu'ils sont
19:35assez disciplinés.
19:365% de l'action Nouveau-Zélandais,
19:38enfin, locale, domestique,
19:40et effectivement,
19:4120% d'obligations.
19:43Et ils ont le droit
19:43à un écartement léger, tactique.
19:45Et typiquement,
19:46quand on dit plus 2 ou moins 3, 5,
19:47c'est effectivement,
19:48par rapport à l'indice de référence,
19:50quel est notre droit à l'écartement ?
19:51Et là, aujourd'hui,
19:52ils ont un léger écartement.
19:53Ça ne veut pas dire
19:54qu'ils vendent complètement
19:55aux États-Unis.
19:55Oui, c'est vrai.
19:56Mais un léger écartement
19:57par rapport à l'indice de référence
19:58sur lequel ils vont, effectivement,
20:00surpondérer l'Europe,
20:01ce qui est plutôt une bonne nouvelle,
20:02je trouve,
20:02vont s'être rentrés
20:03au moment d'un euro-bashing
20:05déjà revenu à la mode
20:06le 1er septembre.
20:08Alors, Mathias,
20:09je fais confiance
20:09à votre sens de la méthode.
20:10Est-ce que c'est un signe positif,
20:12enfin, un petit peu,
20:13pour nos actions européennes ?
20:14On rappelle que le CAC 40
20:15n'a rien fait cet été.
20:17En gros,
20:18on était entre considérations
20:20autour de la défense,
20:22du luxe, etc.
20:23Et au milieu de tout ça,
20:24on n'a pas fait grand-chose.
20:25Le CAC 40 est très clairement pénalisé
20:27par l'instabilité politique
20:29et économique du pays.
20:30Oui, on s'en parlait de ça, évidemment.
20:31Ça, c'est énorme.
20:32L'impact est considérable.
20:33Depuis un an,
20:34il est en perte
20:35alors que les autres indices
20:36sont en hausse.
20:37L'indice Eurostock 600
20:38est en hausse
20:39de plus de 8%
20:40depuis le début de l'année,
20:41ce qui n'est pas du tout ridicule
20:43par rapport aux indices américains.
20:44Non, mais c'est un support de placement
20:45qui est relativement standard.
20:47Oui, complètement.
20:47Et les perspectives de développement
20:49en dehors de la France,
20:50je pense évidemment
20:51au plan de relance allemand,
20:52mais pas que.
20:53Je pense à la bonne santé italienne aussi,
20:54plutôt la bonne santé espagnole aussi.
20:56Donc, il y a des capacités,
20:58effectivement, en Europe.
20:59Et le retour de la thématique
21:00de la souveraineté européenne
21:02est favorable, en théorie,
21:04au marché actions européen.
21:05Parce qu'un continent
21:07qui se veut davantage souverain
21:09est un continent
21:10qui doit développer ses entreprises,
21:11les différents secteurs d'activité.
21:13Le plus évident,
21:14c'est la défense,
21:15mais pas que.
21:16Il y a aussi l'énergie,
21:17il y a aussi l'IA,
21:18il y a aussi le cloud,
21:19il y a plein de secteurs
21:20où l'Europe peut et doit
21:23développer son économie.
21:25Donc, c'est une fois
21:27la sortie du cycle de baisse des taux
21:30passée,
21:32si la croissance est là,
21:34effectivement,
21:35ça serait logique
21:36que l'Europe rattrape un peu.
21:37Parce que les marchés européens
21:39sont toujours en retard
21:40par rapport aux marchés américains.
21:41Gustave Sanden,
21:42ça peut être justement
21:42l'occasion de s'en rire.
21:43C'est là que j'allais y venir,
21:44en fait.
21:45C'est effectivement le retard,
21:47il se voit dans les prix.
21:48Oui, bien sûr.
21:48Parfois, on parle juste
21:49de capitalisation,
21:50on oublie les méthodes
21:51de valorisation
21:52et les multiples
21:53et c'est justement
21:54ce qu'invoque
21:54la direction des investissements
21:56de ce super fonds,
21:57c'est son nom.
21:58On est autour de 16 fois
21:59en Europe
22:00sur les pires ratios
22:02contre près de 30 fois
22:04aux Etats-Unis.
22:05Donc, il y a un gros retard
22:05et d'ailleurs,
22:06si on regarde finalement
22:07la première séquence
22:08de cette année,
22:09ce premier semestre notamment,
22:10ce qui a bien marché,
22:11c'est ce qui était perçu
22:12comme pas cher,
22:12c'est-à-dire la Chine,
22:14l'Europe.
22:15Et là, on voit qu'effectivement,
22:16certains grands gérants
22:17comme celui-ci,
22:17même si à l'échelle
22:18des Etats pétroliers,
22:20ça reste tout petit,
22:22adoptent finalement
22:23ce pragmatisme
22:23et effectivement,
22:24sur les sociétés rentables
22:25de dividendes,
22:26quand vous avez un horizon
22:27de 10 ans,
22:27ce qui est l'horizon
22:28qu'ils invoquent,
22:29l'Europe est plutôt attractive.
22:31Et puis, il reste surtout
22:32aussi des questions
22:32de valorisation.
22:34Les marchés américains
22:35n'ont jamais été autant
22:36survalorisés,
22:38disent les traders.
22:39Donc, ça peut peut-être
22:40justement être aussi
22:41une occasion.
22:42Et de souveraineté aussi.
22:43Où est-ce que vous investissez
22:44dans un monde
22:45avec des Etats-Unis
22:46ultra-interventionnistes
22:48ou ultra-équivalents ?
22:53Quelles sont vos alternatives ?
22:54Quelles sont les alternatives
22:54pour les banques,
22:55par exemple ?
22:56Et typiquement,
22:57les banques européennes
22:57ont aussi, je pense,
22:58bien profité de cet effet macro
23:00sur le premier semestre.
23:00On est sur un point pivot, là.
23:01On se pose la question
23:03de savoir si vous continuez
23:04à être actif sur les banques
23:05ou pas.
23:05On se posera la question
23:06tout au long de la semaine.
23:07Mais c'est vrai
23:08qu'on a des gains phénoménaux
23:09en Société Générale
23:10qui doublent de cours
23:11depuis le début de l'année.
23:13En tout cas, passionnant.
23:14Merci beaucoup
23:14d'avoir déchiffré
23:15l'actu économique
23:16du moment avec nous.
23:17Mathias Baccino,
23:18Trade Republic,
23:19et Gustave Sanden de Colbert.
23:20Et puis, on se retrouvera
23:22tout au long de cette saison
23:23qui commence donc
23:24de manière passionnante.
23:25Allez tout de suite,
23:25les arbitrages de marché.
23:32Les arbitrages avec Jean-Louis Cussac
23:34de Perceval Finance Conseil.
23:36Bonjour Jean-Louis
23:37et très heureux de vous retrouver
23:38pour cette nouvelle saison.
23:40On va commencer par un point,
23:42un petit plan de trading
23:42sur le CAC 40.
23:44On a vu une semaine
23:46qui a quand même été compliquée.
23:47On l'a terminé pas trop mal
23:49mais on reste sur un gain,
23:50sur une perte hebdomadaire
23:51de 3,3%.
23:53Là, on a l'air de vouloir
23:55se réveiller en légèrement
23:55et rehaussent.
23:56Mais enfin, globalement,
23:57il faut rappeler
23:57qu'il n'y aura pas de cotation
24:00du côté de Wall Street
24:01ces jours fériés.
24:02Donc, les volumes
24:02vont rester maigres
24:03de manière générale
24:04du côté de Paris.
24:07Oui, il n'y a aucun volume.
24:08On est à 330 millions.
24:10À cette heure-là,
24:10on pourrait être au milliard.
24:12Mais bon, ces derniers temps,
24:14évidemment,
24:14on était habitués
24:15à moins d'activités
24:17parce que les marchés
24:18sont toujours
24:19dans des situations
24:21d'attente permanente.
24:23attentes, maintenant,
24:26avec la politique
24:27que va faire la France,
24:30que va faire le gouvernement,
24:32qu'est-ce qui va devenir.
24:33Aux États-Unis, maintenant,
24:35vient se rajouter
24:36le revers judiciaire
24:39pour l'administration Trump
24:41puisqu'on ne sait pas si...
24:43Au 14 octobre,
24:44ça va durer comme ça,
24:45mais on ne sait pas
24:46si les taxes
24:46vont pouvoir être maintenues.
24:48Oui, mais bon,
24:50il y a quand même
24:51une incertitude partout.
24:54Partout, c'est l'incertitude.
24:56Et en effet,
24:56les prix des actions américaines
24:58sont très élevés.
24:59Et quand vous écoutez
25:00parler un peu de l'Europe,
25:02mais il y a beaucoup
25:04d'investisseurs
25:05qui considèrent
25:06que l'Europe
25:07offre des perspectives
25:08peut-être meilleures
25:09et surtout moins de risques
25:12que les États-Unis
25:13parce que tout tient à l'IA.
25:15On a vu un peu
25:16la semaine dernière
25:16les perspectives de l'IA
25:18sont bonnes, bien évidemment,
25:19mais parfois,
25:20elles font un petit peu peur.
25:21Du coup,
25:22les marchés reviennent
25:23vite en arrière.
25:24On a eu un exemple
25:26début août.
25:27Bon, là, pour l'instant,
25:30ça fait 4 mois
25:32que le CAC 40
25:33tourne autour
25:34de 7 750.
25:364 mois.
25:38Au-dessus, en-dessous,
25:39au-dessus, en-dessous
25:39et là, on est au milieu.
25:40On est à 7 750.
25:43Bon, c'est cette phase
25:44d'attente
25:44qui est assez extraordinaire.
25:46L'idée, c'est plutôt...
25:48Puisqu'on a une attente
25:49qui est quand même positive.
25:51Vous disiez tout à l'heure
25:52que le CAC 40
25:54n'a rien fait en août.
25:55Moi, je trouve
25:56que c'est un miracle
25:56avec toutes les menaces,
25:59tous les problèmes.
26:01Vous allez me dire,
26:03Antoine,
26:03le CAC 40
26:04n'est pas l'économie française.
26:05On est d'accord
26:06avec ça, bien évidemment,
26:07mais tout de même,
26:09on aurait pu mettre
26:10un genou à terre
26:11et on ne l'a pas fait.
26:11Donc, les investisseurs
26:12se disent
26:14qu'on finira
26:15par régler les problèmes,
26:16la raison reprendra
26:17le dessus, etc.
26:19Donc, on peut garder
26:20un billet d'acheteur.
26:22En tout cas,
26:22moi, c'est ce que je fais.
26:23Ce matin,
26:24je me suis placé
26:25trop bas au début,
26:267 680.
26:28Vous voyez,
26:28donc vraiment,
26:29je m'étais dit
26:30comme il y a un manque
26:31de densité potentielle,
26:32peut-être qu'on ira faire
26:33un petit trou d'air.
26:34Alors, je commençais
26:35à 7 730.
26:36On est revenu
26:36sur ce niveau.
26:38C'est un petit niveau
26:40où on peut commencer
26:40à acheter.
26:42Mais sur tous mes achats,
26:44globalement,
26:45et depuis un moment déjà,
26:47je suis couvert
26:48par des poutres.
26:49Alors, à l'époque,
26:50la vol n'était pas très chère.
26:51Elle a augmenté
26:51un petit peu.
26:52Là, on est autour
26:53de 16 sur septembre.
26:56Ça montre quoi ?
26:57Qu'il n'y a pas
26:57de complaisance.
26:58Les gens,
26:59personne n'est naïf.
27:00Donc, 16,
27:01c'est pas mal.
27:02On pourrait être au-dessus,
27:03mais c'est bien déjà.
27:04Et on est à 16 sur décembre aussi.
27:06Donc, il y a des couvertures
27:08quand même long terme
27:08qui sont prises
27:10par les investisseurs,
27:11les gérants.
27:12Donc, voilà,
27:13on a toujours ce biais
27:14plutôt acheteur.
27:15L'idée principale,
27:17c'est d'acheter
27:17des trous d'air.
27:19Et avec cette phase
27:20d'hésitation,
27:21le piège,
27:22c'est qu'on a toujours
27:24l'occasion,
27:25à un moment donné,
27:26de ressortir positif.
27:28Jean-Louis,
27:29il nous reste
27:29vraiment 30 secondes.
27:30Est-ce qu'il y a
27:31un actif,
27:32un secteur
27:33que vous regardez
27:33en priorité
27:34sur lequel il se passe
27:35des mouvements
27:35un peu inhabituels ?
27:37Alors,
27:39inhabituel non,
27:40mais c'est vrai
27:40qu'en ce moment,
27:41c'est le secteur
27:42des biotech.
27:42Depuis l'affaire
27:43Abivax fin juillet,
27:45le secteur est pas mal.
27:46Là, aujourd'hui,
27:47c'est Abbé Science,
27:48par exemple.
27:48Et moi,
27:49je ne touche pas
27:49aux biotech.
27:50Franchement,
27:50je ne recommande pas
27:51de le faire,
27:52mais on peut toujours,
27:54si on spécule,
27:55si on va vite,
27:56elle envoie un signal
27:57d'achat volume.
27:58Si vous voulez,
27:58il y a un ramassage
28:00fort ce matin,
28:01donc un volume
28:03en forte augmentation
28:04sur la valeur.
28:06Et c'est vrai
28:06qu'il y a des nouvelles,
28:09globalement,
28:10sur pas mal de biotech,
28:11plutôt positives.
28:12On le voit sur Transgène
28:13aussi qui décolle.
28:15Donc, le secteur
28:16de la biotech aujourd'hui
28:16est recherché.
28:18Et pour le reste,
28:20en effet,
28:20les investisseurs
28:21sont plutôt
28:22dans la phase attente.
28:23Merci Jean-Louis Cussac
28:25pour ce petit plan
28:26de trading
28:27parfait pour la journée.
28:28Restez avec nous,
28:29deuxième demi-heure
28:30de l'émission.
28:31Dans un instant,
28:32on va notamment parler
28:33de l'actualité
28:34de votre patrimoine
28:35avec Marie-Christine Sonquin,
28:37des échos,
28:38qui sera avec moi tout de suite.
28:45BFM Business,
28:46tout pour investir.
28:47Antoine Larigauderie.
28:48TPI,
28:49deuxième demi-heure.
28:50Et après le plan
28:52de trading,
28:52après le tableau de bord,
28:54après le déchiffrage,
28:56on va ouvrir
28:56la boîte à outils
28:57de vos investissements
28:59avec Marie-Christine Sonquin
29:00des échos aujourd'hui.
29:01Bonjour Marie-Christine.
29:02Bonjour.
29:02Très heureux de vous avoir
29:03pour cette nouvelle saison.
29:05On va peut-être commencer,
29:06on va un petit peu
29:07brasser l'actualité patrimoniale
29:09de cette rentrée
29:10parce que c'est quand même
29:11une période cruciale.
29:12On a des arbitrages
29:13à faire ou pas.
29:14Justement,
29:15qu'est-ce qu'on fait ?
29:16Est-ce qu'on bouge quelque chose ?
29:18Est-ce qu'on garde
29:19les choses comme ça ?
29:20Il y a deux, trois impondérables
29:21quand même dans l'actualité
29:22économique du jour
29:23qui nous font dire
29:24qu'il y a peut-être
29:24des arbitrages à faire
29:25et en particulier
29:26ce qui se passe autour du livret A.
29:28Quand même,
29:28on est tombé à 1,7% de rendement
29:30au sein de toute la palette
29:33qu'on a autour de nous
29:34pour investir.
29:35Est-ce que ça reste
29:36un placement intéressant ?
29:37C'est vrai,
29:38cette baisse du taux du livret A,
29:40d'autant plus que c'était
29:40la deuxième baisse
29:42en peu de temps.
29:43C'est quand même
29:43la mauvaise nouvelle de l'été
29:45parce que le livret A,
29:46c'est quand même
29:46un peu le placement chouchou
29:48préféré des Français.
29:49On dit beaucoup.
29:50Tout le monde,
29:51plus ou moins,
29:52un livret A.
29:53Tout le monde a un livret A
29:54pour soi,
29:54pour ses enfants.
29:55C'est vrai que de voir
29:57quand même assez brutalement
29:59le rendement du livret A
30:01ramené à 1,7%,
30:02on se dit
30:03est-ce qu'il ne faut pas
30:03que j'arbitre ?
30:04Est-ce qu'il faut que je garde
30:05mon livret A ?
30:06Ce qu'il faut,
30:07c'est d'abord replacer
30:07les choses dans leur contexte
30:09parce que le livret A,
30:10c'est fait quand même
30:10pour protéger
30:11l'épargnant d'une chose,
30:13c'est de l'inflation.
30:14Donc à partir du moment
30:15où vous avez une inflation
30:16qui a quand même réduit
30:17de façon drastique,
30:20on peut se dire
30:21que déjà,
30:22le livret A,
30:22il fait le job.
30:23Si vous avez une inflation
30:24autour de 1%
30:25et un rendement
30:26du livret A,
30:281,7%,
30:28le livret
30:30fait son job,
30:31d'autant plus
30:32qu'il ne faut pas oublier
30:32que 1,
30:33c'est un placement sûr,
30:352,
30:35c'est un placement liquide
30:36et 3,
30:37c'est un placement
30:38qui est totalement défiscalisé.
30:40Vous n'avez ni impôts
30:42ni prélèvements sociaux
30:43sur le livret A.
30:45Maintenant,
30:45est-ce qu'il faut
30:45tout attendre du livret A ?
30:47Est-ce qu'il faut
30:47continuer à bourrer
30:48ces livrets A au plafond
30:5022 950 euros ?
30:53Si on est une famille,
30:54par exemple,
30:55de 4,
30:56ça fait 4 fois
30:57cette somme-là,
30:58c'est peut-être
30:59quand même beaucoup,
31:00il y a peut-être
31:01d'autres choses à faire
31:02pour diversifier son épargne,
31:04accéder à des placements
31:05plus rentables.
31:06Mais le livret A,
31:07il faut absolument
31:08avoir quelques liquidités
31:09sur le livret A
31:11pour prévoir
31:13des impondérables,
31:14un coup dur,
31:15changer sa voiture.
31:17Le fisc
31:18qui vous tape dessus.
31:19Exactement.
31:20Ou prévoir
31:20ses prochaines vacances
31:21pour être quand même
31:22un petit peu plus optimiste.
31:23Donc le livret A,
31:24c'est une poche
31:25qu'il faut garder
31:25et bien sûr,
31:27il faut voir aussi
31:28si ce n'est pas le moment
31:29d'écrémer un petit peu
31:31ce livret A.
31:32Si on a trop d'argent
31:33sur le livret A,
31:35on peut peut-être
31:35enlever un petit peu
31:36d'argent de ce livret
31:37pour le mettre
31:38sur des placements
31:39qui peuvent être
31:40plus rentables
31:41à long terme,
31:42des placements
31:42qui eux sont destinés
31:44par exemple
31:44à réaliser un projet
31:46sur le long terme
31:47ou par exemple
31:48à financer sa retraite.
31:49Alors je vous vois venir,
31:51en gros,
31:52l'arbitrage de cette rentrée,
31:54c'est livret A.
31:54Est-ce qu'on n'en enlève
31:55pas un petit peu
31:56pour mettre du côté
31:57de l'assurance vie ?
31:58On rappelle l'assurance vie,
31:59c'est une enveloppe fiscale,
32:00mais on peut mettre
32:01tout un tas de supports dessus,
32:02des actions,
32:03de l'immobilier,
32:04différentes choses.
32:06Est-ce que, voilà,
32:06ce n'est pas l'opportunité,
32:08cette rentrée,
32:09de faire les choses bien
32:11et de pouvoir arbitrer
32:12entre les deux formes
32:13de placement ?
32:13Le livret à l'assurance vie,
32:15c'est un peu
32:16les deux concurrents éternels,
32:18surtout si on se place
32:19sur la partie garantie
32:21de l'assurance vie,
32:22cette partie qui est garantie
32:24non pas par l'État
32:24mais par l'assureur,
32:26qu'on appelle
32:26les fonds en euros.
32:27Alors les fonds en euros,
32:28on a eu les résultats
32:29assez récemment
32:30pour ce qui était
32:32de l'année dernière,
32:332024,
32:34puisqu'on a toujours
32:34les résultats
32:35avec un an de décalage.
32:37En moyenne,
32:38je dis bien en moyenne,
32:39ça rapporte du 2,63%.
32:41Alors du 2,63%,
32:43qui ne sont pas nettes
32:43d'impôts.
32:44Alors l'assurance vie,
32:46certes,
32:47ça bénéficie
32:48d'une fiscalité
32:49qui est très avantageuse
32:50si vous gardez
32:50votre contrat
32:51au moins 8 ans,
32:52mais ce n'est pas
32:53totalement défiscalisé
32:55et surtout,
32:56de toute façon,
32:57ce n'est jamais exonéré
32:58de ces fameux
32:59prélèvements sociaux
33:00de 17,2%.
33:01Donc si déjà
33:02vous ôtez
33:03ces 17,2%
33:05de votre rendement
33:07net de frais
33:08de l'assurance vie,
33:09si vous avez
33:10une moyenne
33:10aux environs
33:11de 2,63%,
33:12ça reste au-dessus
33:13des 2%,
33:14mais ce n'est pas
33:15non plus incroyable.
33:17Après,
33:17vous avez
33:18certains contrats
33:19qui vous permettent
33:19d'avoir un rendement
33:20bien supérieur
33:21et alors souvent,
33:22ce rendement,
33:23il est conditionné
33:25à des tas de choses,
33:26notamment à ce que
33:27vous détenez
33:27parallèlement
33:28en unité de compte.
33:29C'est-à-dire
33:30soit en action,
33:31soit en part de SCI
33:33ou de SCPI,
33:34soit en fonds obligataires,
33:36en ETF
33:37ou que sais-je.
33:39Il faut faire
33:40une concession
33:41au niveau
33:41exposition au risque.
33:43Il faut bien examiner
33:44les résultats
33:46des contrats
33:47et puis bien examiner
33:48aussi les frais
33:48qui vous sont prélevés
33:49parce que parfois,
33:50on peut avoir
33:51des choses
33:52extrêmement déceptives
33:53sur les unités
33:54de compte
33:54parce qu'il y a
33:55des frais de gestion
33:56qui se superposent,
33:57les frais de gestion
33:58du contrat
33:58plus les frais
33:59de gestion
34:01du fonds lui-même,
34:03plus éventuellement
34:03des frais d'arbitrage,
34:05plus éventuellement
34:05des frais de gestion
34:06sous mandat.
34:07Ce qui fait que
34:08pour arriver à faire
34:09ne serait-ce que
34:10les 2,63 ou 64%
34:13du fonds en euros,
34:14il faut vraiment
34:15énormément
34:16superformer
34:17ce rendement
34:18pour arriver
34:19au même résultat.
34:19Ce qui n'est pas donné
34:20à tout le monde.
34:20Il faut faire quand même
34:21très attention.
34:23L'assurance-vie,
34:24c'est formidable.
34:25Il y a énormément
34:26de possibilités.
34:27Vous pouvez mettre
34:27tout un tas d'actifs
34:28dans l'assurance-vie.
34:29Vous pouvez diversifier
34:30votre portefeuille.
34:31Vous pouvez faire ça
34:32avec finesse.
34:33Mais encore une fois,
34:35attention à bien
34:36comparer les contrats,
34:37les rendements,
34:38les unités de compte
34:40qui vous sont proposées
34:41et surtout les frais
34:43qui sont assortis
34:44à la gestion du contrat
34:45et qui sont attachés
34:47à ces différentes
34:47unités de compte.
34:48Avec toujours
34:49les critères principaux
34:51d'investissement
34:52de l'investisseur particulier,
34:53à savoir la disponibilité,
34:55la liquidité,
34:55etc.
34:56Alors l'assurance-vie,
34:57c'est vrai que
34:58c'est un placement
35:01qui est liquide.
35:02On dit toujours
35:03qu'il faut le conserver
35:048 ans.
35:04Certes,
35:058 ans,
35:05c'est pour bénéficier
35:06de la fiscalité
35:07la plus favorable.
35:08Ce n'est pas parce que
35:09vous souscrivez demain matin
35:10un contrat d'assurance-vie
35:11que vous ne pouvez pas
35:12retirer vos fonds
35:13la semaine suivante.
35:14Il y a toujours
35:14la possibilité
35:15et puis les questions
35:15de retrait,
35:16de fiscalité,
35:18etc.
35:18On l'a vu
35:21depuis le début
35:23de cette émission
35:24de ce Tout pour investir,
35:25il y a quand même
35:26beaucoup de questions
35:27qui se posent
35:27autour de la tendance
35:28sur les marchés
35:29actions américains.
35:31Pas tellement
35:31au niveau de la dynamique
35:32parce qu'on voit très bien
35:33que c'est toujours plus haut,
35:34mais il est question
35:35de valorisation.
35:37Du côté des marchés
35:37européens,
35:38c'est plus compliqué,
35:39enfin un petit peu
35:40plus compliqué,
35:41particulièrement du côté
35:42de la France,
35:43du fait de la pondération
35:44des indices,
35:45du fait des incertitudes
35:46politiques,
35:46bien sûr,
35:47et puis du fait
35:48qu'il y a certains secteurs
35:49qui sont très très représentés
35:50encore une fois.
35:53Comment on se protège,
35:54comment on protège
35:55notre portefeuille
35:57si on est exposé
35:58aux actions
35:59de différentes manières
36:00face à ce marché
36:02qui manque quand même
36:03singulièrement
36:04de visibilité ?
36:05C'est vrai que les épargnants
36:06qui ont un portefeuille
36:07boursier,
36:08ils sont quand même
36:08un peu dans un état
36:09d'angoisse.
36:10On a eu pas mal
36:11d'angoisse cet été
36:12parce qu'en général
36:12les étés sont
36:13relativement agités.
36:14Bon finalement,
36:15ça a été plutôt calme.
36:16Ça s'est passé mal
36:17passé que ça.
36:18Mais on a eu quand même
36:18la surprise Bayrou
36:20à la rentrée.
36:21Ça a quand même
36:21pas mal agité
36:22les marchés
36:23de la semaine dernière
36:24avec des pertes
36:25de plus de 3%.
36:27Donc ça a pu renforcer
36:28les craintes
36:28des investisseurs.
36:30C'est sûr que
36:30d'ici la fin de l'année,
36:32on ne s'attend pas forcément
36:33à un rallye haussier,
36:34on s'attend plutôt
36:35à de la volatilité.
36:37Alors,
36:37que faire face
36:38à ces incertitudes ?
36:40Est-ce qu'il faut faire
36:41des arbitrages
36:42dans son portefeuille ?
36:43Moi,
36:43je dirais qu'il faut
36:44surtout être prudent.
36:45Première chose,
36:46vérifier que son portefeuille
36:47est bien diversifié.
36:49Il y a eu des effets
36:50de mode
36:51dont certains ont pu
36:52certes profiter.
36:53Le luxe,
36:54la tech.
36:55Voilà,
36:55mais faire ces arbitrages
36:57à posteriori
36:58à partir
36:59de ces effets de mode,
37:01il y a eu
37:01l'effet
37:02cette magnifique,
37:03vous avez eu
37:04même avant le luxe
37:06qui a énormément
37:07grimpé.
37:08les banques
37:09qui ont profité
37:11de la hausse
37:11des taux.
37:12Vous avez eu
37:13un engouement
37:14formidable
37:15sur les valeurs
37:16de défense.
37:17Tout le monde
37:17s'est mis
37:17à monter
37:18des produits
37:19spécifiques
37:20sur ces valeurs
37:22de défense.
37:23Aujourd'hui,
37:23quand il y a
37:25des craintes
37:26de la volatilité,
37:27qu'est-ce qu'on fait ?
37:27On a tendance
37:28à arbitrer
37:29sur les valeurs
37:31qui ont le plus
37:31profité
37:32des engouements
37:33dans les semaines
37:33précédentes.
37:34Par exemple,
37:35aux banques
37:36ou aux valeurs
37:37de défense,
37:37on a pu assister
37:38à des prises
37:39de bénéfices.
37:40Et singulièrement,
37:41ce qui était
37:41absolument hallucinant
37:44la semaine dernière,
37:44c'est que justement,
37:46les valeurs
37:46les plus réactives
37:47aux pressions politiques
37:49et à l'incertitude
37:49politique,
37:50c'était celles
37:50qui avaient tous
37:51le plus grimpé
37:52depuis le début
37:53de l'année.
37:53Que ce soit
37:54les banques,
37:54que ce soit
37:54le contracting aussi,
37:57les veolia,
37:57etc.,
37:58le bâtiment.
37:58Bien sûr.
37:59Et du coup,
37:59on se retrouve
38:00un petit peu paumé.
38:01Ça s'appelle
38:01des prises de bénéfices.
38:02On se dit,
38:03voilà,
38:03j'ai été là
38:04au bon moment,
38:04j'ai su investir
38:05au bon moment.
38:07L'avenir est extrêmement
38:08incertain,
38:09notamment en France.
38:11Je prends mes bénéfices
38:12tant que j'ai des bénéfices
38:13et puis après,
38:15je verrai ce qui se passe.
38:16Pour un épargnant,
38:18un investisseur particulier,
38:19je pense qu'il ne faut pas
38:20trop bouger aujourd'hui,
38:22ni se précipiter
38:23pour vraiment retirer
38:25son argent
38:25parce qu'on peut aussi
38:26avoir de bonnes surprises.
38:28Les investisseurs
38:29sont toujours relativement
38:30imprévisibles.
38:30Imaginez par exemple
38:31que la baisse
38:32des taux de la Fed
38:33soit plus vigoureuse,
38:35plus longue que prévue.
38:37Les investisseurs
38:37peuvent être repris
38:38d'un enthousiasme immodéré.
38:41Et là,
38:41on se dit,
38:41oh là là,
38:42pourquoi est-ce que j'ai arbitré ?
38:45Pourquoi est-ce que justement
38:47j'ai vendu
38:48alors que j'aurais pu profiter
38:49d'une reprise,
38:52d'une hausse des indices ?
38:55Donc,
38:55il ne faut pas se précipiter.
38:56Il faut continuer
38:57son petit bonhomme de chemin
38:59avec des valeurs
39:00bien diversifiés
39:01aussi bien sur le plan sectoriel
39:03que sur le plan international
39:04et puis essayer
39:05de placer régulièrement
39:07de l'argent
39:07de temps en temps,
39:09effectivement,
39:10quand on est un peu plus
39:11porté sur la gestion
39:14personnelle de son portefeuille,
39:15bien voir sur quelle valeur
39:17il semble raisonnable
39:18lorsqu'on a atteint
39:19certains seuils
39:20de prendre quelques bénéfices.
39:22Mais faire des arbitrages
39:23violents
39:24dans des périodes
39:25de grosses incertitudes
39:26aussi bien internationales
39:28que nationales,
39:28c'est vraiment
39:30ce qu'il ne faut pas faire.
39:31D'accord.
39:32Donc,
39:32vous conseillez là
39:33vraiment de rester tranquille
39:34sur le marché actions,
39:35pas trop paniquer
39:37face aux incertitudes
39:39du moment
39:40et si on peut,
39:41DCA,
39:42c'est-à-dire
39:42versement régulier.
39:43Oui,
39:43versement régulier.
39:45Et puis parallèlement,
39:46quelles sont les alternatives
39:47aussi ?
39:48Parce que certes,
39:49le marché obligataire
39:50peut être tentant,
39:51mais vous avez vu
39:52en ce moment-là,
39:53le comportement
39:55de l'OAT
39:56est 10 ans
39:57qui est extrêmement tendu.
39:59Et on n'oublie pas,
39:59plus le rendement est tendu,
40:01plus ça veut dire
40:01que votre obligation
40:02va le perdre de la pelle.
40:02Voilà,
40:03donc on n'est pas
40:03à l'abri
40:05de pertes en capital
40:07relativement substantielles.
40:08Donc là,
40:09des arbitrages
40:09sur le segment obligataire
40:11ne sont pas forcément
40:12les plus pertinents,
40:13en tout cas
40:14pour protéger
40:15votre patrimoine.
40:16Donc,
40:17gardez un équilibre
40:19entre les deux,
40:20sachant évidemment
40:20que sur le segment obligataire,
40:22vous avez les coupons aussi
40:23qui sont distribués régulièrement
40:25et que ça,
40:26c'est vrai que c'est une protection,
40:29mais le marché obligataire
40:30n'est absolument pas
40:31à l'abri
40:31d'une forte volatilité.
40:33Oui,
40:33mais on la craignait d'ailleurs
40:34pour cet été,
40:35elle n'a pas eu lieu,
40:35mais enfin bon,
40:37il reste quand même
40:38septembre à écluser
40:39et on a vu...
40:39L'année n'est pas terminée.
40:40Voilà,
40:40on a vu que c'était quand même
40:41une période compliquée.
40:42Marie-Christine Sonquin,
40:43merci d'avoir été avec nous.
40:45Marie-Christine Sonquin,
40:46des échos
40:47qu'on va retrouver
40:48sur l'ensemble
40:49de cette nouvelle saison
40:50de TPI
40:52une petite pub
40:54et puis on retrouve
40:54Julien Lebenzal
40:55pour faire un peu
40:56de finances comportementales.
40:57A tout de suite.
41:03Placement à suivre,
41:04bien sûr,
41:05sur les marchés.
41:07Alors,
41:07les placements,
41:08d'accord,
41:08mais comment les suivre ?
41:10Ça,
41:10c'est aussi la question,
41:11précisément,
41:12cette rentrée
41:12avec tant de questions politiques,
41:13géopolitiques,
41:14monétaires.
41:15On va en parler
41:16avec Julien Lebenzal,
41:17dittoraux spécialistes
41:18maison de la finance comportementale.
41:20Bonjour Julien.
41:21Bonjour Antoine.
41:23Alors,
41:23on a juste une énorme question
41:25qui se pose.
41:26On a coutume de dire
41:28qu'un des piliers inébranlables
41:30de la santé des marchés financiers,
41:31ça reste quand même la Fed.
41:33Le Fed,
41:34disent certains,
41:34parce qu'il est question
41:35du Federal Reserve System.
41:37Donc voilà,
41:38cette espèce
41:39de clé de voûte
41:40du système financier mondial.
41:43Et là,
41:44pour la première fois,
41:45sans doute,
41:46en termes d'intensité
41:46dans l'histoire des États-Unis,
41:48on a un président Trump
41:50qui n'en finit pas
41:50de faire pression
41:51sur les orientations
41:53de politique monétaire
41:54et en plus
41:55de jouer les dissensions
41:56au sein du Conseil
41:57qui la décide.
42:00Ça,
42:00ça doit faire peur
42:01à l'investisseur,
42:02ça devrait faire peur
42:03à l'investisseur.
42:04Est-ce que c'est bien
42:05pris en compte
42:05par le marché ?
42:06Quel est votre avis
42:07là-dessus, Julien ?
42:09Oui,
42:10alors ça fait,
42:11ça suscite
42:12une perturbation
42:13sur les marchés financiers.
42:14Il y a une raison,
42:17il y a une première raison
42:18à ça,
42:18et justement
42:18d'un point de vue
42:19comportemental,
42:21c'est que si on part
42:22du principe
42:23que la Banque centrale,
42:24elle va décider
42:25de manière indépendante,
42:26en fait,
42:27l'indépendance,
42:28ça forme ce qu'on pourrait
42:29appeler un halo,
42:30c'est-à-dire une zone
42:32de compétence
42:32qui est estimée
42:33par les investisseurs
42:35et qui nous permet
42:36de nous décharger
42:37de la difficulté
42:38de la décision
42:39de politique monétaire.
42:41Ce point-là
42:42est vraiment très important
42:43dans l'esprit
42:44de tous les investisseurs,
42:46cette indépendance,
42:47c'est une vérité
42:48heuristique,
42:48c'est une simplification.
42:51Ce sujet
42:51de la difficulté
42:52de la politique monétaire
42:53est traité par des experts
42:54et pas par un nous,
42:55et c'est tant mieux.
42:57Donc,
42:57à partir du moment
42:58où on remet en cause
42:59cette indépendance,
43:00on remet en cause
43:01finalement
43:01cette forme de tranquillité,
43:03cette organisation
43:04sereine
43:05pour les marchés.
43:07Maintenant,
43:07il y a un deuxième volet
43:08à prendre en compte là-dessus,
43:09c'est
43:09quelle est justement
43:11la réalité
43:12de cette indépendance.
43:14La première chose
43:15qu'il faut rappeler,
43:16c'est que les banques centrales
43:17ont été créées
43:18dans l'intérêt
43:19à la fois
43:19des banques elles-mêmes
43:21et des États.
43:22Donc,
43:22il y a toujours deux forces
43:23qui contribuent
43:25à l'activité
43:26de la banque centrale
43:26et qu'être indépendant
43:28dans l'étau
43:29de ces deux forces,
43:30ça n'est absolument pas
43:31une évidence.
43:32Ensuite,
43:33les banques centrales
43:34ont en général
43:35des organes de direction
43:36qui sont nommés
43:37et peuvent être nommés
43:39par le pouvoir politique,
43:40mais dans le temps,
43:40ils étaient nommés
43:41par des conseils
43:42de banquiers aussi,
43:43si on prend l'histoire
43:44des banques centrales,
43:46et que le fait
43:46qu'on nomme
43:47en fait
43:47cet ensemble
43:49de décideurs,
43:50c'est déjà
43:50une action
43:51non indépendante,
43:52c'est déjà
43:53une action politique
43:54qu'en soi.
43:55Et puis,
43:55il y a le troisième volet
43:56qu'on connaît bien,
43:56qui est souvent
43:57l'objet des discussions
43:58maintenant,
43:59c'est celui
44:00des objectifs.
44:01Quand les banques centrales
44:01ont un objectif
44:02à la fois,
44:03par exemple,
44:04d'emploi
44:04et de stabilité monétaire
44:06ou d'inflation,
44:07dans quel sens
44:08vont-elles prendre
44:09les choses ?
44:10Pour des choses
44:10vraiment très simplement,
44:13si on décide
44:13de laisser
44:14le plein emploi
44:15maximal
44:16pendant une grande
44:16période de croissance,
44:18on s'expose
44:18à de l'inflation.
44:20Et s'il y a de l'inflation
44:21qui est impactée
44:21par ça,
44:22on va dire
44:23les rentiers,
44:24pour simplifier,
44:25mais en fait
44:25les compagnies d'assurance,
44:27mais aussi les fonds de pension,
44:28c'est-à-dire
44:28tout un ensemble de choses
44:30qui définissent
44:30la sécurité
44:31de notre futur.
44:32Et les banques centrales
44:33doivent jouer là-dessus,
44:34doivent jouer
44:34entre le bien-être
44:35d'une population
44:36dans son état immédiat
44:38et le futur.
44:40Donc on voit bien
44:41qu'avec tous ces points-là
44:44que je ramasse,
44:45dire qu'une banque centrale
44:46est réellement indépendante
44:48n'est pas non plus évident.
44:50Donc,
44:51premier point,
44:52ça nous rassure,
44:53nous,
44:53de savoir qu'elle est indépendante,
44:54mais en fait,
44:54elle ne l'est pas.
44:55Donc en fait,
44:56à la fin de tout ça,
44:57où est le problème ?
44:58Le problème,
44:59c'est qu'à partir du moment
45:00où on a une force politique,
45:04ici,
45:04c'est Donald Trump
45:05en ce moment,
45:06on a une force politique
45:07qui veut mettre
45:09la politique monétaire
45:10à son service.
45:11Ça peut être
45:12un service d'intérêt privé,
45:13ça arrive,
45:14parfois,
45:14derrière le populisme
45:15se cachent des intérêts privés,
45:16ça peut être
45:17un intérêt général,
45:18mais éventuellement idéologique.
45:20Et on l'a en ce moment,
45:22puisque la politique américaine,
45:23c'est vraiment
45:23le choix d'un repli sur soi.
45:25Le problématique
45:27du repli sur soi,
45:28c'est qu'est-ce qui va se passer
45:29sur ma dette ?
45:30Parce que le centre de tout
45:32est la dette maintenant.
45:34La dette,
45:34c'est un véhicule financier
45:37qui est acheté
45:37notamment
45:38par les créanciers
45:39des Etats-Unis,
45:39par ceux qui détiennent
45:40des dollars.
45:41Et donc,
45:42si on fait baisser
45:43le dollar d'un côté,
45:44on monte les tarifs douaniers
45:45de l'autre,
45:46et puis,
45:47on abaisse des impôts,
45:49eh bien,
45:49on va se situer
45:50dans une nouvelle distribution
45:52des acquéreurs de la dette.
45:53Il nous reste une minute.
45:54Et ça,
45:54c'est un vrai...
45:55Il nous reste une minute,
45:58Julien Levenzel.
45:59Est-ce que vous pensez
46:00que l'expression de ça,
46:01ce n'est pas ces records
46:03auxquels on assiste là,
46:04en ce moment,
46:05sur l'or,
46:07sur l'argent,
46:08et sur le fait
46:08que les encours totaux
46:09des grandes banques centrales
46:10à travers le monde
46:11sont en train de repasser
46:12très largement
46:13avec l'or en numéro 1
46:14et la dette américaine
46:16en numéro 2,
46:16et que les courbes se croisent
46:17pour la première fois
46:18depuis 1995 ?
46:20J'avais tout à fait raison.
46:22C'est vraiment
46:22la conclusion que je tire.
46:24c'est qu'il y a
46:26une modification
46:27de la politique américaine.
46:29Ça se traduit
46:29dans la vision de la dette
46:31et la gestion de la dette.
46:32Et ça veut dire
46:33qu'il y a une incertitude
46:34qui est extraordinairement élevée
46:35et qui ne peut avoir
46:37de débouchés
46:37que dans des refuges
46:38de type
46:38or,
46:39argent,
46:40mais aussi,
46:41puisque c'est récent,
46:41actifs numériques.
46:42Merci Julien Lebenzal
46:45pour ces explications.
46:46Toujours très très clair,
46:48Julien Lebenzal,
46:49ditoro spécialiste
46:50de la finance comportementale.
46:51Donc, en gros,
46:52on garde son calme,
46:54mais attention,
46:54il y a quelques expressions
46:55sur les marchés
46:55qui montrent que ça ne pourrait
46:57pas rester aussi calme que ça.
46:59Merci Julien Lebenzal.
47:00A une prochaine fois
47:01pour un point
47:01de finance comportementale
47:03et dans une seconde,
47:05on ouvre le coffre-fort
47:07de cette émission.
47:07Le coffre-fort,
47:14il y a vos petits trésors,
47:15les actifs en tout genre
47:16qu'on garde sous le coude,
47:17sous le matelas
47:17pour le long terme.
47:18On va les explorer littéralement
47:20de la cave au grenier
47:21tout au long de la saison,
47:22sous toute leur forme.
47:23Et aujourd'hui,
47:25on va parler de quelque chose
47:26qui est dans le coffre-fort,
47:28mais qui devrait en sortir
47:29de temps en temps
47:30parce qu'on a besoin d'arbitrer,
47:32on a besoin d'avoir
47:33une vision claire.
47:34Je veux parler
47:34de vos encours
47:35en termes d'épargne.
47:37d'entreprise
47:38et d'épargne-retraite
47:40d'entreprise.
47:41Et pour en parler,
47:42on est avec
47:42Benjamin Pedrini d'EPSOR.
47:43Bonjour.
47:44Bonjour Antoine.
47:45Alors pourquoi la rentrée
47:46est spécifiquement
47:47un moment clé
47:48pour parler de ces questions-là ?
47:50La rentrée est un moment clé
47:52pour faire le point
47:53sur son épargne.
47:53On en a parlé aujourd'hui.
47:55Ce sera peu de thématique.
47:56Quel que soit le sujet,
47:59mais l'épargne salariale,
48:00c'est justement quelque chose
48:01qui concerne
48:02une grande partie des Français.
48:05On rappelle,
48:05on a un peu plus de 12 millions
48:06de Français
48:07qui ont de l'épargne salariale.
48:09Et sur cette dernière partie
48:11de l'année,
48:11on va dire,
48:12c'est le moment
48:12de faire le point
48:13sur ces investissements.
48:15Est-ce qu'à la fois,
48:16ils correspondent toujours
48:18à ces projets de vie,
48:21à ce qu'on anticipe
48:22pour la suite ?
48:24Est-ce qu'on est bien investi
48:25ou pas ?
48:25On voit trop souvent
48:26des salariés
48:29qui ont une majorité
48:30de leur épargne salariale
48:31placée par exemple
48:32sur des actifs monétaires.
48:33Et ça,
48:34c'est quelque chose
48:34auquel,
48:35quand on est dans un investissement
48:36de long terme,
48:37il faut se reposer la question
48:39de est-ce que c'est vraiment intéressant
48:40d'être placé
48:42sur ce type
48:43d'investissement.
48:44C'est le moment
48:45de faire le point là-dessus.
48:46Et c'est le moment surtout,
48:46en cette fin d'année,
48:47de faire le point
48:48sur deux sujets.
48:50On a deux éléments
48:51sur l'épargne retraite
48:52d'entreprise
48:52et sur l'épargne salariale
48:55qui sont vraiment liés
48:56à l'année civile.
48:57Et donc,
48:57il nous reste quelques mois
48:58pour les optimiser.
49:00Et il y a des choix
49:01d'optimisation à faire
49:02en cette fin d'année.
49:03C'est notamment
49:03sur l'épargne salariale
49:05l'abondement
49:06que peut proposer l'entreprise.
49:08Pour rappel,
49:09l'abondement,
49:10c'est une somme
49:10que l'entreprise
49:11va verser
49:12en complément
49:13de vos placements
49:15dans un plafond
49:16qui est déterminé
49:17entreprise par entreprise.
49:19Et là-dessus,
49:19on a un peu plus
49:20de 3 millions
49:21de salariés français
49:22qui ont accès
49:23à de l'abondement
49:23via leur entreprise.
49:25Et donc,
49:25c'est le moment
49:26de faire le point
49:26en cette fin d'année
49:27sur est-ce que
49:28je suis allé chercher
49:29le maximum
49:30de mon abondement
49:31ou pas ?
49:32Est-ce qu'il me reste
49:32un complément d'épargne
49:34que mon entreprise
49:35va me donner ?
49:36Et dans ce cas-là,
49:37est-ce que je vais faire
49:38un versement
49:38d'ici la fin de l'année
49:39pour aller récupérer
49:40cette somme-là ?
49:42Et l'autre élément,
49:43c'est sur l'épargne retraite,
49:45le fait que l'on puisse
49:45défiscaliser
49:46via son épargne retraite.
49:47Et ça,
49:47c'est un sujet aussi
49:48à avoir en tête
49:49avant la fin de l'année.
49:50Et avec comme critère,
49:51évidemment,
49:51j'imagine
49:52la disponibilité,
49:54la liquidité,
49:55encore une fois,
49:55qui reste le critère
49:56numéro 1,
49:57même pour les salariés.
49:58C'est le critère
49:59numéro 1.
49:59Alors,
49:59pour rappel,
50:00effectivement,
50:01sur l'épargne salariale,
50:03on est sur une épargne
50:04qui est bloquée
50:05sur un horizon
50:06de 5 ans
50:07avec des cas
50:08de déblocage
50:09anticipés
50:10qui existent,
50:10qui sont assez nombreux,
50:11qui répondent
50:12à tout un cas
50:13d'éléments de la vie
50:14où on pourrait avoir
50:15besoin de liquidité.
50:17Et sur l'épargne retraite,
50:18évidemment,
50:19là,
50:19on est sur un placement
50:20à horizon plus long terme.
50:22Mais quand je parle
50:23de versement défiscalisé
50:24sur un plan
50:25d'épargne retraite,
50:25justement,
50:26il est dans une logique
50:27d'économiser
50:29à un instant T,
50:30à aujourd'hui,
50:31sur les impôts
50:31qu'on va payer
50:32l'année prochaine
50:33au titre des revenus
50:352025,
50:35et de se constituer
50:38un matelas d'épargne,
50:39un coffre-fort,
50:40justement,
50:40encore plus conséquent
50:41pour sa retraite.
50:44Et donc,
50:44du coup,
50:44c'est une économie
50:45aujourd'hui
50:45pour un gain futur
50:48en préparation
50:48de sa retraite.
50:49Alors,
50:49il nous reste deux minutes.
50:51Est-ce qu'on peut
50:52un petit peu évaluer
50:53les cas de figure
50:53pour, justement,
50:54les arbitrages à faire
50:55précisément
50:56sur l'épargne retraite
50:58d'entreprise ?
50:59Sur l'épargne retraite
51:01d'entreprise,
51:02aujourd'hui,
51:02il faut vraiment
51:03se poser la question
51:04de son horizon
51:06d'investissement.
51:08Aujourd'hui,
51:09si j'ai un plan
51:09d'épargne retraite,
51:11quel âge j'ai
51:13et à quel horizon
51:14j'envisage
51:15ma retraite
51:17pour savoir
51:18si, effectivement,
51:19les investissements
51:20qu'on va faire
51:21à l'intérieur
51:22de ce plan
51:22d'épargne retraite
51:23sont bien orientés
51:25et surtout,
51:26on parle
51:27d'agitation
51:29sur les marchés,
51:30d'incertitude
51:31en cette fin d'année.
51:33Le vrai sujet
51:33sur un plan
51:34d'épargne retraite,
51:35c'est de ne pas,
51:36on va dire,
51:38succomber
51:38à cette excitation
51:39pour aller
51:40faire des choix
51:41actifs
51:42et arbitrer
51:43les placements
51:44qu'on avait
51:45sélectionnés.
51:47On rappelle
51:48que l'épargne retraite,
51:49c'est un investissement
51:50de long terme,
51:51effectivement,
51:52à 10, 15, 20, 30 ans
51:54en fonction
51:55de son horizon
51:56en retraite.
51:57Pour rappel,
51:57le CAC 40,
51:58sur les 20 dernières années,
51:59il a subi
52:00de nombreuses crises
52:00et pour autant,
52:01sur les 20 dernières années,
52:02il fait plus 80%.
52:03Donc, en fait,
52:04il faut garder
52:05le cap
52:05que l'on s'est fixé
52:06sur son épargne retraite
52:07et ne pas agir
52:09de façon hâtive
52:10quand bien même
52:10il y a une incertitude
52:11dans cette fin d'année.
52:12Voilà, c'est ce que
52:13j'allais vous dire
52:13parce que le reproche
52:14qu'on fait souvent aux gens,
52:15c'est de ne pas assez
52:16s'occuper de leur épargne
52:17retraite et de leur épargne
52:18salariale,
52:18de les mettre au coffre-fort
52:19parce que de temps en temps,
52:21il faut les sortir.
52:22Il ne faut pas les sortir
52:23n'importe quand non plus
52:24et faire n'importe quoi.
52:25Il ne faut pas les sortir
52:26n'importe quand
52:26et faire n'importe quoi.
52:27Il faut effectivement
52:28les laisser de côté
52:29et les laisser vivre,
52:30justement,
52:31ne pas s'en inquiéter
52:33dès lors qu'on a fait
52:35des choix
52:36qui sont pertinents
52:37à un instant donné
52:38par rapport à un horizon
52:40d'investissement.
52:41Et c'est effectivement
52:43se reposer la question
52:44de temps en temps,
52:46à minima une fois par an,
52:47de est-ce que
52:48ces choix sont les bons ?
52:50L'épargne retraite,
52:51je rappelle qu'elle peut
52:52être débloquée
52:53pour acheter
52:55sa résidence principale.
52:56Si c'est un projet
52:58que l'on a pour 2026,
53:00eh bien effectivement,
53:01on peut se poser la question
53:02de faire des choix
53:04de sécurisation
53:05d'une partie
53:06de son épargne retraite
53:07dès cette rentrée,
53:09justement liée
53:10à ce contexte
53:11d'incertitude,
53:11parce qu'on envisage
53:12de le débloquer
53:13très prochainement
53:13l'année prochaine.
53:14En revanche,
53:14si on envisage
53:15de débloquer
53:16son épargne retraite
53:17à horizon de 10 ans,
53:18il n'y a pas
53:19de choix d'arbitrage
53:21hâtif à faire
53:22en cette rentrée.
53:23Merci, merci beaucoup
53:25Benjamin Pedrini
53:26d'Epsor d'avoir été
53:27très concret encore une fois
53:29sur ces questions
53:29d'épargne salariale
53:30et d'épargne retraite
53:32d'entreprise.
53:33C'est la fin
53:33de ce premier épisode
53:35de TPI Nouvelle Saison.
53:37N'oubliez pas
53:37de nous poser
53:38toutes vos questions
53:39que vous vous posez
53:40sur l'investissement,
53:41l'épargne,
53:42direct à bfmbusiness.fr
53:44ou un SMS au 73216,
53:47vous tapez le mot-clé
53:48business,
53:49suivi de votre message.
53:50Que serait un capital
53:53et un épargne
53:55sans immobilier ?
53:57Dans une seconde,
53:58Marie-Cœur de Roy
53:58réponse à toutes vos questions.
54:00Les experts de l'IMO,
54:01c'est tout de suite
54:01sur BFM Business.
54:02Moi, je vous retrouve demain.
54:03Au revoir.
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