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  • il y a 1 jour
Ce mercredi 8 octobre, Antoine Larigaudrie a reçu Laurent Grassin, directeur des médias de Boursorama, et Géraldine Métifeux, associée gérante chez Alter Egale, Antoine Fraysse-Soulier, responsable de l'analyse des marchés chez eToro, Valentine Roulin, manager chez Arsene, Jean-Baptiste de Pascal, directeur général délégué de Inter Invest, et Florian Boursier, directeur général adjoint en charge de la stratégie de La France Mutualiste, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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00:00BFM Business, tout pour investir, Antoine Larigauderie.
00:07Bienvenue dans ce nouveau numéro de tout pour investir, votre émission, l'émission qui parle de votre patrimoine, de vos investissements, de vos petits trésors de guerre.
00:16Vous nous retrouvez bien entendu en direct à la radio, à la télé, sur le web et en podcast.
00:22Alors petite accalmie sur les marchés en ce moment avec l'intervention de Sébastien Lecornu ce matin au terme des 24 premières heures de négociations tous azimuts.
00:30On semble, on semble, pour le moment pouvoir écarter la piste de la dissolution de l'Assemblée.
00:36Quelques points d'accord commencent à émerger en vue d'un budget avant la fin de l'année.
00:42C'est ce qu'il nous dit, le CAC 40 remonte, on est au-dessus des 8000 points ce matin, ça se détend un petit peu sur les taux d'intérêt.
00:48Mais bon, tout peut arriver, c'est 24 prochaines heures. En attendant, on va décrypter tout ça ainsi que l'actualité économique du moment avec nos invités ce matin.
00:56Géraldine Métifeux d'Alter Egal et Laurent Grassin de Boursorama.
01:00On parlera intelligence artificielle, on parlera Japon, on parlera même crypto.
01:04Et puis au milieu de ces marchés turbulents, toujours utile d'avoir un bon petit plan de trading CAC 40 si vous êtes investis en actions.
01:09Ce sera avec Antoine Fraisse-Soulier d'Itoraux tout à l'heure.
01:12Votre petit trésor de guerre, vos investissements, on en prend soin au jour le jour dans tes pays avec pas mal de sujets très intéressants ce matin.
01:19Alors déjà un petit coup d'œil sur l'immobilier locatif façon Airbnb, hôtellerie également.
01:24Un petit coup d'œil sur ce marché particulier alors que le marché immobilier de manière générale est quand même assez déprimé.
01:31Perspective cadre fiscal et réglementaire de l'investissement Airbnb et hôtellerie.
01:34Focus intéressant tout à l'heure avec Valentin Roulin du cabinet Arsène.
01:38Focus sur le secteur de la défense en bourse.
01:40Alors en quête d'un second souffle, on a eu un début d'année de Tony Truant.
01:43Là on attend que ça se précise, peut-être un moment décisif pour réinvestir.
01:47On s'y consacrera tout à l'heure avec Jean-Baptiste Pascal d'Interinvest.
01:51Enfin la quadrature du cercle.
01:53Comment conjuguer épargne défensive, disponibilité et rendement attractif ?
01:58C'est quand même pas facile, facile surtout dans les circonstances actuelles.
02:02On va peut-être avoir des éléments de réponse du côté des mutualistes.
02:05On sera avec Florent Boursier de la France Mutualiste tout à l'heure avec quelques pistes intéressantes.
02:10Vos questions, vous nous les posez par mail direct à bfmbusiness.fr.
02:14Vous nous envoyez un SMS au 732 16, vous tapez le mot-clé business, suivez votre message.
02:18Vous pouvez me joindre directement sur Twitter, sur X.
02:22Le reste de l'actualité du jour, je vous en parlais.
02:24Des signes d'apaisement dans le cadre de ces 48 heures décisives pour tenter de stabiliser un peu le cadre politique du pays.
02:30Sébastien Lecornu, Premier ministre démissionnaire, assure qu'au terme du début des négociations,
02:35avec l'ensemble de ces interlocuteurs, on a peut-être quelques pistes,
02:38quelques signaux d'apaisement de nature à sécuriser un nouveau budget avant la fin de l'année,
02:42ce qui écarterait pour le moment la perspective de la nécessité d'une dissolution.
02:46Alors aucun commentaire en revanche sur une éventuelle mise à l'écart de la réforme des retraites.
02:50Il en a été question hier.
02:51Tout ça sera éclairci et commenté.
02:53Après la rencontre avec Emmanuel Macron prévue ce soir,
02:57au terme des discussions qui vont continuer toute la journée,
02:59Sébastien Lecornu qui se réexprimera ce soir à 20 heures,
03:03a noté que le Premier ministre a précisé qu'aucun des ministres nommés du dernier gouvernement désormais des missionnaires
03:09ne bénéficierait des traitements et avantages en nature liés à leurs fonctions.
03:13Au chapitre des entreprises, pas mal d'actualité dans le secteur auto.
03:17Elon Musk en parlait depuis des années.
03:18Mais alors c'est le pétard mouillé.
03:20Hier il a finalement présenté les nouvelles versions grand public de Tesla
03:24et en fait il s'agit de déclinaison low cost du modèle Y et du modèle 3.
03:30Tesla qui a clairement tout fait pour baisser les coûts.
03:33Ce n'est pas la révolution qu'on attendait,
03:35surtout pas un nouveau modèle vraiment franchement plus abordable
03:38sur lequel on spéculait depuis des mois.
03:40Le titre Tesla était en baisse de 4,5% en clôture à Wall Street.
03:43Il est en train de se refaire quand même un petit peu dans les transactions hors marché.
03:47Et puis dans le secteur en France, c'est Ampère, la filière électrique de Renault,
03:50qui confirme ses objectifs de réduction de coût.
03:53Moins 40% d'ici à 2028 pour sa prochaine génération de véhicules.
03:57Ce sera notamment grâce à son tout nouveau laboratoire d'innovation
04:00qui a été inauguré hier dans l'Essonne.
04:02Tout de suite, on passe au tableau de bord de vos marchés.
04:05Donc je vous le disais, des marchés qui vont un petit peu mieux,
04:13un climat un petit peu plus apaisé du côté des marchés actions.
04:16Et on le voit notamment à Paris avec un CAC 40 qui a repris le chemin de la hausse
04:20à plus 0,65%.
04:21On repasse au-dessus des 8000 points, 8 026 points.
04:26Notez que ce sont les valeurs industrielles, cycliques,
04:28les valeurs qui ont subi pas mal de dégagements ces dernières semaines
04:31et notamment le secteur bancaire qui a vraiment pris de plein fouet
04:35toutes les incertitudes politiques du moment.
04:37Toutes ces valeurs sont en train de se refaire une petite santé.
04:39Du côté de l'Eurostox 50, on est en hausse un petit peu moins franche,
04:43plus 0,33%.
04:44À l'unisson d'ailleurs avec le DAX à Francfort qui prend 0,38%.
04:48Du côté de Paris, la plus forte hausse, elle est signée par ArcelorMittal
04:51qui gagne 3,14% à 34,17€.
04:55Je vous le disais, les valeurs financières qui ont été vendues ces dernières séances
04:58reprennent de la hauteur et c'est le cas notamment de la Société Générale
05:01qui gagne quasiment 2% à 54,36%.
05:03On a AXA également, plus 1,56% à 39,75€.
05:07Puis toutes les valeurs réactives à la commande publique,
05:11notamment le bâtiment, la construction.
05:12Il y a Vinci qui gagne 1,6% à 117,45€.
05:16Concessions également, tout ce secteur-là.
05:18Tout ça est en train de se reprendre.
05:19On voit aussi Veolia qui prend 1,3% à 28,81€.
05:23En baisse, on a Renault et Stellantis qui sont à peu pris
05:26dans toutes ces annonces autour de Tesla qui a vraiment déçu.
05:30Hier, on attendait vraiment un nouveau modèle, plus abordable,
05:33une petite berline, enfin quelque chose de citadin pour coller aux besoins du moment.
05:38Il n'en a rien été.
05:38Vous avez entendu, Elon Musk a juste annoncé des versions à bas coût de modèles existants.
05:44Donc du coup, le titre Tesla s'est un petit peu dégonflé.
05:46Renault perd 2,1% en ce moment à 35,40€.
05:51Stellantis moins 1,2% à 9,32€.
05:53On réagit aussi à pas mal de chiffres en provenance du premium allemand.
05:56BMW qui a fait un profit warning.
05:58Mercedes qui a émis des chiffres et des prévisions plutôt Mossad encore.
06:03Tout ça pèse un petit peu sur le secteur.
06:05Un coup d'œil du côté de l'obligataire.
06:07Alors ça, c'est important.
06:08Après les signaux de détente dans les discussions politiques du moment,
06:11on assiste à une franche détente sur le taux 10 ans français.
06:15On est à 3,52%.
06:17On était 10 points de base plus haut il y a 24 heures.
06:20Donc là, la détente est sensible.
06:23Le spread avec l'Italie d'ailleurs est réduit à 2 points de base.
06:26On est à 3,50 sur le 10 ans italien et on est à 2,69 sur le 10 ans allemand.
06:31Et puis l'or, on va quand même vous en donner des nouvelles.
06:34C'est un record par heure quasiment.
06:35Mais on est bien bien au-delà des 4 000 dollars maintenant.
06:38Le niveau symbolique autour duquel on s'est installé.
06:404 059 dollars en ce moment.
06:43A noter le pétrole aussi qui reprend un petit peu de hauteur.
06:47On est à 66,02 dollars pour le baril de Brent de Mer du Nord.
06:51Allez, tout de suite, on décrypte l'actualité économique du jour.
06:56Tout pour investir, le déchiffrage.
06:58Bon, et ils n'y échapperont pas.
07:03Géraldine Métifeux d'Alter Egal, bonjour.
07:05Bonjour Antoine.
07:06Merci d'être en direct avec nous, Laurent Grassin de Borsorama.
07:08Bonjour.
07:09On n'y échappera pas, voilà, ces derniers jours, chaque déchiffrage commençait par un petit commentaire sur le bazar politique du moment.
07:17Donc là, on a Sébastien Lecornu qui nous dit, on a peut-être un petit peu de lumière au bout du tunnel.
07:22On a peut-être quelques points d'accord en vue d'un budget avant la fin de l'année.
07:28La dissolution, a priori, pour l'instant, on écarte le scénario.
07:33Bon, tout peut encore changer.
07:34Il s'exprime aux 20h ce soir, peut-être même avant d'aller voir Emmanuel Macron pour lui rendre compte du résultat de ces discussions.
07:44Bref, on reste dans un bazar absolument insensé et au micro, on enchaîne les intervenants qui nous disent, écoutez, là, vraiment, on ne sait plus quoi faire.
07:52On craint vraiment une crise économique en France désormais.
07:55Donc là, il est plus qu'urgent d'agir.
07:58Oui, sauf que ici, c'est tout pour investir.
08:00Et du côté de l'investisseur particulier, nous, on se dit qu'au final, cet immobilisme, même si c'est un flou assez prononcé,
08:09on voit que la conséquence directe, c'est que finalement, le CAC 40, après une réaction un peu épidermique,
08:14encore contrebalancée dans la séance de lundi, finalement, continue à vivre sa vie de son côté.
08:19Et si on tire le trait de se dire, finalement, est-ce que ça pourrait être préjudiciable pour les valeurs cotées en bourse ?
08:25On fait une espèce de calcul en se disant, on pourrait d'emblée placer les bancaires, les financières, c'est quoi ?
08:3110%, un peu plus de 10% de la capitalisation de l'indice.
08:33On pourrait rajouter de la distribution avec Carrefour.
08:36On pourrait rajouter des foncières.
08:38Alors, Nexity, c'est chaud, ouais.
08:39Voilà, on pourrait rajouter tout ce qui...
08:41Mais au final, on arrive à un tiers du CAC 40.
08:44Et à côté de ça, on sait, on le dit souvent, on partage cette statistique,
08:47que plus de 70% des revenus des entreprises du CAC 40 est maintenant à l'international.
08:52Et que par ailleurs, au sein de l'indice, on a des secteurs qui vont bien, le luxe va mieux,
08:57les cours ont commencé à rebondir, la défense, on n'en parle pas.
09:00Donc, pour le moment, ce brouillard ne pénalise pas, en tout cas, les investissements et en tout cas l'indice français.
09:06Et la défense, d'ailleurs, on en parlera avec Jean-Baptiste de Pascal tout à l'heure, d'Interinvest.
09:10Est-ce que, finalement, ce secteur qui cherche un second souffle après un très beau début d'année,
09:16est-ce que ce n'est pas justement une opportunité, là, en ce moment,
09:18en attendant qu'il y ait à nouveau du vent dans les voiles, de se positionner dès maintenant ?
09:22Géraldine Métifeux, vous savez, moi, c'est un terme que j'aime beaucoup dans cette émission,
09:26c'est la boîte à outils.
09:27Si on a une boîte à outils pour un petit peu bricoler notre ingénierie patrimoniale,
09:33vous, c'est plus du côté constitutionnel que vos questions tournent autour de ce qui se passe.
09:41Pour le coup, on voit nos clients en ce moment, c'est les points trimestriels et ainsi de suite.
09:43Donc, très clairement, ils sont agités, pour l'essentiel, ils sont quand même stressés par ce qui se passe.
09:48Et moi, je rejoins votre discours, Laurent.
09:49D'abord, je ne peux que le constater que le CAC 40 est relativement indifférent à tout ce qui se passe.
09:52Mais si je puis me permettre, le Nasdaq est indifférent à ce qui se passe et les craintes sur l'IA.
09:57Sauf que les marchés actions sont relativement sourds à tous les problèmes en général.
10:00Donc, effectivement, le CAC 40 est comme tout le monde, enfin, est comme tous les indices boursiers.
10:03Après, nous, ce qui va aussi nous intéresser, c'est cette fameuse loi de finances.
10:07Parce qu'il faut bien savoir à un moment ou à un autre comment on va être mangé.
10:10Alors, les entrepreneurs pour l'IS, la CVAE, dont on a beaucoup parlé, et ainsi de suite, et ainsi de suite,
10:15ou les apprentis qu'on va embaucher, comment on va pouvoir...
10:18Est-ce qu'il y a des aides ? Est-ce qu'il n'y a pas d'aide ?
10:19Combien ça coûte ? Sur quelles charges sociales on se fonde ? Et ainsi de suite.
10:22Et donc, moi, ce que je constate...
10:23Moi, je suis ravie d'entendre Antoine...
10:25C'est vrai qu'il faut écouter quasiment minute par minute en ce moment.
10:28Donc, malheureusement, je n'ai pas toujours le temps de le faire.
10:30Mais je suis ravie d'entendre que notre Premier ministre, éphémère ou pas,
10:34du coup, va nous indiquer qu'il y aura peut-être une loi de finances.
10:37Mais le délai, c'est 13 octobre, puisqu'il y a ces fameux 70 jours constitutionnels
10:40pour pouvoir faire étudier le projet de loi de finances par les deux chambres.
10:45Donc, c'est 13 octobre.
10:46Donc, il ne faudrait pas désagérer, c'est lundi.
10:48Donc, bon, pourquoi pas ?
10:49Mais s'il n'y a pas de budget le 13 octobre,
10:52ça veut dire qu'on va repasser par cette fameuse loi spéciale
10:55de l'article 40 de mémoire de la Constitution.
10:57C'est une petite révision globale du droit constitutionnel.
11:00Et ça veut dire qu'elle doit, elle, être adoptée avant le 19 décembre.
11:04Je ne vais pas en tête tous les calendriers,
11:05mais c'est 35 jours pour la dissolution, pour des nouvelles élections.
11:09Enfin, ça va être très touchy, quand même.
11:10Mais cette loi spéciale, elle présente un avantage quand même
11:15pour les finances publiques, c'est qu'on gèle les dépenses.
11:17Donc, en fait, on ne reflate pas, c'est balle neuf.
11:20Donc, c'est presque aussi une bonne nouvelle, finalement.
11:23Ça peut être une bonne nouvelle, parce que je pense qu'une partie du PIB
11:25de 25 pour la France est du fait que pendant trois mois,
11:27on a un peu gélé les dépenses.
11:29Donc, ça peut être une bonne nouvelle.
11:30La mauvaise nouvelle, sauf si ça n'est encore active après,
11:33c'est que, bien sûr, les recettes aussi.
11:35Donc, en fait, vos impôts mécaniquement augmentent naturellement.
11:38Ça, c'est un point.
11:39Et puis après, il y a quand même un petit point que je voulais souligner
11:41sur le côté sympa, parce qu'il n'y a pas beaucoup de bonnes nouvelles.
11:43Mais c'est le déficit commercial de la France qui s'est encore réduit.
11:47Ça a été publié, je crois, cette semaine ou la semaine dernière.
11:49Je ne sais plus.
11:50La semaine dernière, merci.
11:51Et il se porte désormais à 5,8 milliards d'euros.
11:56Et on a augmenté nos exportations de 300 millions.
11:58Non, mais attends, il faut quand même le dire.
12:01Parce que le budget de l'Italie, c'est super.
12:03Mais enfin, il faut qu'il y ait dit qu'ils sont quand même ultra flats en croissance.
12:05Enfin, voilà.
12:06Et je ne parle même pas de l'Allemagne.
12:07Donc, prenons un peu de hauteur.
12:09Bon, on va reprendre un petit peu de hauteur, parce qu'il y a eu aussi des grosses dynamiques
12:14qui animent le marché actions.
12:15C'est toute la vague, il y a.
12:17Laurent Grassin, on est reparti sur des chiffres de croissance assez fous.
12:23Mais alors, et on le dit depuis quelque temps, sur une espèce d'écosystème en circuit fermé
12:27qui pose question.
12:31En gros, je ne vais pas jouer les cassandres.
12:33Je ne vais pas vous parler de bulles toutes les 5 minutes.
12:35Mais là, quand même, on assiste à quelque chose depuis la fin de l'été
12:39qui est quand même un petit peu préoccupant.
12:44On résume sur maintenant, à chaque fois qu'un contrat est annoncé,
12:47c'est une progression à deux chiffres des sociétés concernées.
12:50On a eu Nebus avec Microsoft, c'est plus 49%.
12:52On a eu Oracle, plus 36%.
12:54Oracle, ce n'était pas la valeur oubliée qui était sous-valorisée.
12:57Tout d'un coup, les investisseurs s'est revenu dessus en se disant
12:59« Oh là là, voilà ! »
13:00On a AMD qui annonce son contrat avec OpenAI.
13:03C'est quoi ? Plus 23%.
13:04Derrière, on a des relèvements de recommandations d'analystes.
13:08Le titre a encore grimpé hier.
13:11On a Nvidia qui est au PINAC,
13:14qui représente aujourd'hui 4 500 milliards de dollars de capitalisation.
13:18OpenAI a 500 milliards.
13:20Les chiffres donnent le tournis.
13:22Il y a une accélération.
13:23Et vous l'avez dit, Antoine, cette impression de circuit fermé.
13:25Je me souscris un contrat, tu m'en souscris un autre.
13:28Tiens, t'as vu.
13:28Moi, ça commence à vraiment me préoccuper.
13:32On le disait, Nasdaq et S&P 500 qui battent record sur record,
13:36c'est presque comme l'or, jour après jour.
13:38Le tout, alors qu'il y a énormément d'inquiétude.
13:42Ça m'inquiète.
13:43Oui, effectivement.
13:45Géraldine Métifeux, aussi, votre sentiment là-dessus ?
13:47Oui, je le partage assez, d'autant que...
13:50Beaucoup disent, il y a énormément de secteurs industriels
13:54ces dernières décennies aussi,
13:55qui se sont alimentés aussi en investissant
13:58dans leur gisement de matières premières,
14:01en faisant une sorte de circuit pas très ouvert
14:05pour pouvoir assurer leur débouché
14:07et en même temps leurs ressources.
14:13Mais là, c'est à un échelon tellement galactique
14:15que ça déséquilibre tout.
14:17Stratosphérique, on parle de 3 400 milliards d'euros
14:20pour l'AD de la France,
14:21on parle de 4 500 milliards de capitalisation,
14:23il faut mettre les choses à l'égal.
14:24On parle d'un état, d'une via,
14:25d'une boîte qui fait 1 380% de performance en 3 ans.
14:29Moi, je n'ai rien compte,
14:30mais ça me paraît quand même un peu beaucoup.
14:31Et ce que je vous disais, Antoine,
14:33c'est que quand on discute avec des personnes
14:34qui travaillent dans l'IA,
14:35ils s'aperçoivent quand même que les débouchés prévus,
14:39je veux dire, les débouchés business, commerciaux,
14:41ils ne sont pas déjà au rendez-vous.
14:42Alors, on n'est pas sur l'échec complet du méta,
14:44je ne vous dis pas ça du tout, bien sûr,
14:45mais je crois qu'on a mis un peu la charrue avant les bœufs.
14:47Et pour être très sincère,
14:48pour les gens qui sont un peu vieux comme moi,
14:50ça rappelle quand même plus la bûle infirmité.
14:53C'est vrai que l'actualité,
14:54on se rappelle les années 30 pour la politique,
14:56depuis le XXe siècle,
14:57qui n'est pas la meilleure période.
14:58Les droits de douane, c'est en gros 1945.
15:01Et sur la bourse, ça me rappelle les années 2000.
15:03En fait, il n'y a rien qui me donne envie d'y aller.
15:06Je trouve qu'en ce moment, c'est compliqué.
15:08Et on est pris, Antoine, pardon, dans ce truc,
15:10c'est justement, soit j'y vais pas
15:12et je loupe les principaux moteurs de performance,
15:14qui sont sur 4-5 valeurs,
15:17en me disant, finalement, jusqu'ici tout va bien.
15:20Alors là, ce n'est pas la chute qui compte,
15:21mais c'est plutôt la montée.
15:22Mais une des caractéristiques qu'on rentre en bulle,
15:27c'est qu'on n'en parle plus.
15:27Et là, on n'en parle plus.
15:28Ces débats sur la rentabilité des investissements de l'IA,
15:31on n'en parle plus à l'heure actuelle.
15:32Alors qu'au début de l'année,
15:34est-ce que tout ça va se traduire dans les comptes de résultats,
15:36dans les bénéfices de rentabilité des entreprises à court terme ?
15:39Une partie, oui, à très court terme.
15:41Une partie sera sans doute beaucoup plus lointaine.
15:44On peut faire le parallèle avec la défense,
15:46c'est exactement ça.
15:46Au début, on a dit, formidable,
15:49il y a un besoin de défense en Europe.
15:50Et après, on s'est dit, oui,
15:50mais quand est-ce que ça se traduit dans les carnets de commandes ?
15:52Donc, jusqu'ici, tout va bien.
15:55Écoutez, on va espérer.
15:57Jusqu'ici, Open AI n'est pas coté non plus.
15:59Donc, c'est plutôt une bonne chose.
16:01Mais déjà, 500 milliards de capi.
16:03Et des chiffres astronomiques de cramage de trésorerie.
16:08Oui, mais de cramage de trésorerie.
16:10Voilà, de valorisation.
16:11Mais la valorisation,
16:11sur d'un côté,
16:13c'est pas comme si on n'avait pas vu toute la French Tech
16:14valoir, dévaloir, revaloir.
16:16Bon, un problème qu'aura jamais, sans doute,
16:19Nvidia ou Open AI dans l'immédiat,
16:21c'est le problème de la faillite.
16:22On a vu que, du côté des Etats-Unis,
16:25les indicateurs commençaient à devenir un petit peu embêtants
16:28à ce niveau-là.
16:29Vous, vous nous dites, Géraldine Métifeux,
16:30en France, on a des bonnes nouvelles.
16:32On a des entreprises qui ont tendance à s'en sortir.
16:37Et il n'y aura peut-être pas la vague de difficultés financières
16:41auxquelles on pouvait s'attendre il y a encore quelques mois.
16:43Alors, mon point d'entrée là-dessus,
16:44c'est sur les PGE en particulier.
16:46Vous vous souvenez, c'est prêt, garantie d'Etat,
16:48offert, proposé en 2020,
16:51avec des échéances.
16:52Enfin, offert, parce que franchement,
16:53avec des taux à 0,50, les gars, c'était quand même offert.
16:54Oui.
16:55Mais avec des échéances, pour l'essentiel,
16:57qui sont mai 26.
16:58Et on s'aperçoit que, d'abord,
17:00sur les 145 milliards qui ont été prêtés initialement,
17:02il ne reste plus qu'un peu plus de 20 milliards
17:03qui doivent être remboursés,
17:05ce qui est-à-dire quand même relativement peu.
17:07Et que, une majorité des entreprises,
17:10TPE, PME,
17:11et quand je dis une majorité,
17:12c'est 76 %,
17:13ont été déjà remboursés.
17:15Donc, effectivement,
17:16on n'a pas trop d'inquiétude là-dessus.
17:17Alors, bien sûr, Médiature Crédit regarde quand même
17:19ce chiffre de défaillance
17:20qui est de 69 000 pour l'année.
17:23Attendu pour 2020.
17:24Comment ?
17:24Oui, exactement.
17:24Attendu pour 2020.
17:26Qui est un chiffre, à priori, record.
17:27Mais souvenez-vous qu'on part d'une base présente
17:30qui était extrêmement faible.
17:30Donc, il faut toujours revoir aussi ces bases 100.
17:32Les bases de comparaison.
17:33Et globalement, on attend,
17:35à l'heure actuelle,
17:35la Banque de France comptabilise
17:377 milliards d'euros de créances douteuses
17:39au sein des PGE.
17:40C'est quand même relativement faible
17:42pour un atterrissage global
17:44à 5,5 milliards d'appels de garantie
17:47qui nous amène à 3-7% potentiellement
17:51d'appels de garantie.
17:52Et plus globalement, sur l'année,
17:54on attend effectivement un niveau de perte
17:57qui serait, ou en tout cas de perte de provisions
17:59et qui serait réellement perdu
18:00aux alentours des 2,5% des crédits proposés.
18:04Oui, ça reste un taux.
18:06Sur l'épaisseur du trait.
18:06Quand on se souvient, en 2022,
18:09à quel point les banques avaient posé
18:10des provisions pour risques considérables
18:12qui ne se sont pas révélées,
18:14je pense qu'on a encore un peu de marge
18:15et ça tombe bien pour elles
18:15parce qu'effectivement, avec ce qui se passe en France
18:18et en Europe, elles risquent d'être un peu chahutées.
18:19Oui, c'est sûr qu'il y a un indicateur
18:21qui est très net,
18:22c'est quand le wording créance douteuse
18:24commence à revenir
18:25pour près non performant.
18:26Provision pour créance.
18:27Voilà, comment ça réapparaît dans les dépêches.
18:30Bon, pour l'instant, ce n'est pas trop le cas.
18:32Je voulais revenir avec vous sur...
18:34Là aussi, c'est une bonne nouvelle
18:35qui nous intéresse depuis quelques jours.
18:37C'est la bourse de Tokyo.
18:39C'est une bourse qui va bien mieux,
18:42qui gagne 7% en quelques jours,
18:45en 4 jours,
18:47et qui s'enthousiasme pour l'arrivée
18:49d'une nouvelle première ministre.
18:51Déjà, une première ministre au Japon.
18:54Enfin, on ne se rend pas compte
18:55de la révolution totale à ce niveau-là.
18:58Et puis, qui a des idées très arrêtées,
19:00qui semblent être totalement décaires
19:02et qui semblent vouloir un peu dépoussiérer
19:05déjà le monde politique japonais
19:08et en plus l'économie japonaise.
19:10Alors, avec face claire, face sombre,
19:12on ne va pas se leurrer,
19:13mais c'est quelque chose d'intéressant
19:15et qui enthousiasme la communauté financière.
19:17Alors, en tout cas, c'est vrai
19:18qu'il y a eu une réaction du Nikkei très forte
19:19quand elle était élue à la tête du PLD,
19:22le Parti libéral japonais.
19:24Sanae Takahashi, de son nom-prénom,
19:2664 ans,
19:27qui, effectivement, est arrivé un petit peu à la surprise
19:29puisqu'on attendait sans doute
19:30le fils de l'ancien Premier ministre,
19:32Junichiro Koizumi.
19:34Finalement, c'est elle qui est sortie.
19:35Elle devrait devenir Premier ministre,
19:37je crois que c'est le 15 octobre,
19:38que ça va se faire.
19:39Et, effectivement, vous l'avez dit,
19:40avec un programme qui pourrait aller,
19:43j'ai vu dans la presse,
19:44être un espèce d'Abenomics 2.0
19:46avec plutôt de la relance budgétaire,
19:49plutôt de dire qu'il faut y aller,
19:50il faut doper,
19:51quitte à être sans doute moins exigeante
19:53sur la rigueur monétaire,
19:55à remettre en cause peut-être
19:56les relèvements de taux
19:57qu'est en train de faire la Banque du Japon.
19:59En tout cas,
20:01avec un volontarisme sur ce sujet-là,
20:03c'est rigolo,
20:06parce qu'on la compare souvent
20:07à Margaret Thatcher,
20:08justement,
20:08elle est une ancienne batteuse de métal,
20:10donc ça vous donne un peu le personnage.
20:11Vous savez qu'il y a un point commun
20:13avec Junichiro Koizumi,
20:14c'est l'amour du hard rock.
20:17Voilà.
20:17Ça, c'est...
20:18C'est des fous de hard, oui.
20:19Et en tout cas,
20:20ça nous dit que peut-être,
20:22effectivement,
20:23une politique volontariste
20:25pourrait faire du bien
20:26aux entreprises japonaises.
20:27Attention quand même,
20:28si en tant qu'investisseur,
20:29on se dit,
20:29tiens, pourquoi pas remettre
20:31une petite bille
20:31ou une petite carte
20:32sur la bourge japonaise ?
20:34Il y a quand même le Yen
20:35qui, lui,
20:35est terriblement sous pression.
20:36Qui est un vrai problème
20:37en lui-même.
20:38On est carré à 177 Yen
20:40pour 1 euro.
20:41Je crois que c'est
20:41un record historique.
20:43Donc, si vous voulez
20:43aller là-dessus,
20:44peut-être avoir des ETF edgés,
20:46en tout cas,
20:46pour se couvrir de ce risque-là,
20:47mais se dire,
20:48pourquoi pas,
20:48finalement,
20:49en fin d'année,
20:49petit rallye japonais
20:50avec l'arrivée
20:52de cette responsable politique.
20:53Ça vous plaît,
20:54Gérardine Métifeux,
20:55sort de renouveau japonais
20:56au féminin en plus ?
20:58Au féminin,
20:58d'extrême droite.
21:00Également.
21:01C'est vrai que c'est
21:01une conservatrice.
21:03La Chine n'est pas
21:04super ravie.
21:05Pourtant,
21:06ils sont hyper libéraux.
21:07Je ne comprends pas.
21:08Mais les abédoniques,
21:09en même temps,
21:09ça avait laissé
21:10de certains mauvais souvenirs.
21:11C'est assez contrasté,
21:12en réalité.
21:13Les deux faces de la pièce.
21:15Après,
21:15je rappellerai juste
21:16que les indices yaponais
21:17sont très techs.
21:18Donc,
21:18si on craint,
21:19si on reboucle
21:20avec l'investation
21:20tout à l'heure
21:21sur l'IA,
21:21etc.,
21:22est-ce que c'est le moment
21:23pour aller sur...
21:24Ils sont très techs,
21:25mais il y a aussi
21:25de l'industrie au Japon.
21:27Je ne dis pas le contraire.
21:28L'industrie qui est pénalisée
21:29par les droits de doigts ?
21:30Oui,
21:31si.
21:32Avec un Yen
21:34qui se dévalue beaucoup.
21:36Voilà.
21:36Ça peut se discuter.
21:40Ça peut se discuter.
21:41On a fait un petit
21:41très pro-Japon,
21:42donc peut-être qu'on a loupé.
21:43Mais c'est peut-être
21:44le traumatisme
21:44des années 90.
21:46On va y retourner
21:47au bout d'un moment.
21:47On va suivre ça,
21:48en tout cas.
21:49Laurent Grassin,
21:49pour Sorama.
21:50Merci d'avoir été avec nous.
21:52Géraldine Métifel,
21:52terre égale.
21:53Merci d'avoir été avec nous.
21:55Il y a une foule
21:55d'autres sujets.
21:56On en parlera une autre fois.
21:58J'en doute pas.
21:58Merci d'avoir été avec nous
21:59pour déchiffrer cette actualité
22:01très intéressante.
22:02Tout de suite,
22:02les arbitrages.
22:05Tout pour investir.
22:07Arbitrage.
22:09Avec Antoine Fraisse-Soulier
22:10dit au rond.
22:11Bonjour Antoine.
22:13Bonjour Antoine.
22:14Alors,
22:15je ne m'y attendais pas
22:16à celle-là.
22:16C'est vrai que ça fait drôle.
22:19Oui,
22:19le CAC 40
22:20qui reprend
22:20un petit peu d'altitude
22:22et qui reprend
22:22les 8000 points.
22:23Bon,
22:23des signes d'apaisement
22:24à court terme.
22:26Sébastien Lecornu,
22:27on le rappelle,
22:28pour l'instant,
22:29semble trouver
22:30des points d'accord
22:31avec la classe politique
22:33qui défile dans son bureau
22:34pour au moins sécuriser
22:36l'idée d'un budget
22:37avant la fin de l'année.
22:38Ça nous écarte
22:39pour le moment
22:40la possibilité
22:41d'une dissolution
22:42à très court terme.
22:43Donc,
22:44le CAC 40
22:44reprend de la hauteur.
22:45Ça se tasse un petit peu
22:46sur les taux d'intérêt.
22:48Malgré tout,
22:48on ne bouge pas trop
22:49des bornes
22:49de ces derniers jours
22:50et on a un marché
22:51qui reste extrêmement calme.
22:53Oui,
22:54effectivement.
22:54Alors,
22:55là,
22:55on réintègre
22:56les 8000 points.
22:57On avait cassé
22:58ce niveau hier.
22:59Mais c'est vrai
23:00que les investisseurs
23:00continuent d'ignorer
23:02toutes les nouvelles négatives,
23:03notamment les nouvelles
23:04négatives politiques
23:06en France,
23:07de la France.
23:08Il faut rappeler
23:08quand même
23:08qu'il y a une dégradation
23:10des finances publiques,
23:11un abaissement
23:12de la note souveraine
23:13de la France
23:13par les agences
23:14de notation.
23:15et malgré cela,
23:17on voit que
23:18les marchés
23:19ignorent finalement
23:20tous ces risques.
23:22Ce qu'on regarde,
23:23c'est le spread
23:24OAT-Bound,
23:27entre les taux
23:27à 10 ans
23:28allemands
23:28et français.
23:29Ce spread
23:30est en train
23:30de baisser
23:31puisque le taux
23:32français à 10 ans
23:33d'ailleurs
23:33est à 3,52.
23:35Donc,
23:35on était à 3,58,
23:363,59 hier.
23:37Donc,
23:37on voit
23:38que déjà,
23:39il y a une accalmie
23:39à ce niveau-là.
23:41Et c'est dû au fait
23:43aussi que quand on regarde
23:44à l'intérieur de la cote,
23:45eh bien,
23:46on a des secteurs
23:47qui sont très résilients.
23:49Premier secteur résilient,
23:50c'est le luxe.
23:52Quand on regarde
23:52LVMH,
23:53par exemple,
23:53LVMH prend 7%
23:55en une semaine.
23:57Donc,
23:58première pondération
23:59du CAC 40.
24:00Donc,
24:00ça,
24:01ça explique aussi
24:01qu'il y a cette résilience
24:03de l'indice parisien.
24:05D'ailleurs,
24:05quand on regarde
24:05les plus fortes pondérations
24:06du CAC,
24:07on a Airbus,
24:09par exemple,
24:10quatrième pondération
24:10du CAC
24:11qui enchaîne
24:12les plus hauts historiques.
24:13Schneider Electric aussi
24:15qui est au plus haut
24:16depuis huit mois.
24:18Donc,
24:18on voit en fait
24:19que finalement,
24:20les mastodontes,
24:21on va dire,
24:22de la cote parisienne
24:22tiennent l'indice
24:24et on a donc
24:26ce CAC 40
24:27qui,
24:27eh bien,
24:28donc,
24:29est au contact
24:30des 8000 points.
24:31Alors,
24:31effectivement,
24:32on avait touché
24:33vendredi,
24:34on avait quasiment
24:35touché
24:36les 8100 points.
24:37Derrière,
24:38on est allé retaper
24:38les 7900.
24:39donc,
24:40on a quand même
24:40aussi une certaine
24:41volatilité
24:42dans l'indice
24:43mais le biais reste
24:46toujours positif,
24:48on va dire,
24:48sur le CAC 40
24:49à défaut d'avoir
24:50de nouvelles annonces
24:52qui pourraient être
24:52très négatives.
24:53Alors,
24:54un signal
24:54qui nous intéresse
24:55depuis quand même
24:56quelques heures,
24:57c'est le fait
24:57que Wall Street
24:58commence à caler
24:59et qu'il y a peut-être
25:00là un fond de sauce
25:02autour de l'IA,
25:03autour d'une éventuelle
25:04surévaluation totale
25:07des multiples
25:08de valorisation.
25:10Quel est le signal
25:11technique
25:12qui sera vraiment
25:12à suivre
25:13dans les prochaines heures
25:14pour un petit peu
25:15tâter le pouls
25:15de Wall Street,
25:16Antoine ?
25:17Oui,
25:17alors,
25:17effectivement,
25:19hier,
25:19Wall Street
25:20a terminé en baisse
25:21après 7 séances
25:22de hausses consécutives
25:24quand même,
25:25donc rattrapées
25:26un peu par le vertige
25:27de ses propres sommets,
25:28on va dire,
25:30donc des doutes
25:31qui ont commencé
25:32à arriver
25:32sur les perspectives
25:33de rentabilité
25:34de l'intelligence
25:35artificielle.
25:36c'est Oracle
25:37qui a servi
25:38de signal d'alarme,
25:39Oracle donc baissé
25:40jusqu'à 7%
25:41en séance
25:41et finalement
25:42a réduit ses pertes
25:43à finir
25:44à moins 2,5.
25:45Donc c'est selon
25:46un média américain
25:48qui rapporte
25:50que finalement
25:51le marché
25:52est beaucoup moins,
25:55la rentabilité
25:55est beaucoup moindre
25:56probablement
25:57sur l'intelligence
25:59artificielle
25:59puisque,
26:00par exemple,
26:01sur Oracle,
26:02alors qu'il y a
26:03potentiellement
26:04900 millions
26:05de dollars
26:05de revenus,
26:07ça n'engendrerait
26:08qu'une marge
26:08de 70%
26:09est-il pris
26:10n'est-ce pas ?
26:10Après,
26:11il y a une prise
26:11de bénéfice
26:12avec des valorisations
26:15qui sont quand même
26:16très élevées
26:16pour les valeurs
26:19technologiques
26:20en général,
26:21notamment celles
26:22liées à l'IA,
26:23mais effectivement,
26:24étant donné
26:25qu'on a
26:25un Nasdaq 100
26:27qui est aux alentours
26:28des 25 000 points
26:29et un S&P 500
26:31qui est aux alentours
26:31des 6 700
26:32et 7 750,
26:34on vole quand même
26:35très très haut
26:36et par conséquent,
26:38on va quand même
26:39surveiller
26:43ces niveaux techniques
26:45qui sont quand même
26:46très élevés.
26:47Quand on regarde
26:48les projections
26:49au début d'année
26:49au 1er janvier
26:50de 2025,
26:52on est largement
26:53au-dessus
26:53de ces prévisions.
26:55On n'anticipe pas
26:55un S&P 500
26:58à 6 700 points,
26:59c'est vraiment
27:00des niveaux
27:00qui sont quand même
27:01très élevés.
27:02Oui, effectivement,
27:03on voit la courbe
27:04pendant que vous parlez,
27:06ça reste quand même
27:07extrêmement impressionnant.
27:08Merci beaucoup
27:09pour ces éléments
27:10de tendance
27:10Antoine Fressoulier
27:11d'Itorau.
27:12Restez avec nous,
27:13deuxième demi-heure
27:14de tout pour investir
27:14dans quelques secondes.
27:17On scrutera
27:18plusieurs types
27:19de dynamiques
27:20d'investissement
27:20qui peuvent être
27:21intéressantes.
27:23Investir dans l'immobilier
27:24façon Airbnb
27:24ou dans l'hôtellerie,
27:26ça c'est avec
27:27Valentin Roulin
27:27du cabinet Arsène.
27:29Investir dans la Défense
27:30aussi,
27:30qui est en quête
27:31d'un second souffle
27:32avec Jean-Baptiste
27:33de Pascal d'Interinvest.
27:34Et puis,
27:35essayer de conjuguer
27:36au mieux
27:36disponibilité,
27:37liquidité,
27:39conservatisme
27:40en termes d'épargne,
27:42mais aussi en demand.
27:43Et c'est peut-être
27:43possible grâce
27:44aux mutualistes.
27:45On les recevra
27:46en fin d'émission.
27:47A tout de suite.
27:48Tout pour investir,
27:50la boîte à outils.
27:52C'est l'heure
27:53d'ouvrir la boîte à outils
27:54de votre patrimoine.
27:55On va parler
27:56de l'immobilier,
27:57et ce n'est pas faute
27:58de recevoir des intervenants
27:59qui nous disent
27:59que le marché
28:00est vraiment
28:01très très compliqué,
28:02mais il y a peut-être
28:04une opportunité
28:05sur certains types
28:06de placements immobiliers.
28:08On va en parler
28:08avec Valentin Roulin
28:09du cabinet Arsène.
28:11Bonjour.
28:11Bonjour.
28:12Merci d'être là
28:12avec nous en direct.
28:13Alors,
28:14l'Airbnb,
28:15la location meublée
28:17courte durée.
28:18Alors,
28:18on en a beaucoup parlé,
28:19bon,
28:20avec un regard
28:20assez critique
28:21ces derniers temps.
28:22maintenant,
28:23j'aimerais qu'on parle
28:24vraiment du cadre
28:25réglementaire,
28:26du cadre fiscal,
28:28parce qu'il y a des opportunités
28:29à ne pas manquer
28:30si on veut
28:30investir dans l'immobilier
28:32et échapper
28:34à la déprime totale
28:35du marché.
28:36Parce que là,
28:36il est question de rendement,
28:37il est question de financement,
28:38d'auto-financement
28:39du bien immobilier,
28:41et c'est intéressant.
28:42Alors,
28:42déjà,
28:42quels sont les principaux
28:43enjeux fiscaux ?
28:45Alors,
28:45c'est un sujet,
28:46effectivement,
28:46d'actualité,
28:47dans le sens où
28:48il y a eu de nombreuses
28:48réflexions qui ont été
28:50engagées ces dernières années,
28:51et puis des réformes
28:52qui ont vu le jour,
28:53la plus récente étant celle
28:54de la loi de finances
28:55pour 2025,
28:56meublée,
28:58donc ces modifiés
28:58du régime dont on entend
29:01beaucoup parler,
29:01qui est également
29:02le régime du micro-BIC.
29:04L'un des principes,
29:05si on revient un petit peu
29:06d'un temps en arrière
29:07en matière d'imposition
29:08de l'allocation meublée,
29:10c'est qu'en fait,
29:11vous rentrez dans un régime
29:12de revenus commerciaux.
29:13Oui.
29:13C'est ce qui fait la distinction
29:15avec le revenu foncier.
29:17Quand vous louez
29:17des biens nus,
29:19vous êtes dans la catégorie
29:20des revenus fonciers.
29:21Le fait de meubler
29:22vous fait passer
29:23dans une autre égologie
29:24qui est celle-ci.
29:24L'activité économique
29:25en tant que telle.
29:27Exactement.
29:27Donc le principe reste
29:28celui de l'imposition au barème
29:29de l'impôt sur le revenu.
29:31En revanche,
29:32la subtilité,
29:33c'est les effets
29:34liés au régime des micros.
29:36Le régime du micro,
29:37c'est un régime
29:38qui vous permet,
29:39en dessous de certains seuils,
29:40de bénéficier
29:41d'un abattement
29:41forfaitaire de charges.
29:43D'accord.
29:44Pour ce qui est du courte durée,
29:46on a donc un nouveau régime
29:47micro-BIC
29:47qui n'est plus le même
29:48que celui de la longue durée.
29:50Et ce nouveau régime,
29:52il prévoit un abattement
29:53forfaitaire de 30% de charges
29:54quand le revenu
29:55ne dépasse pas
29:56les 15 000 euros
29:57annuels.
29:58Voilà.
29:59Donc là,
30:00effectivement,
30:00on est très précis.
30:02Ce marché-là,
30:04en particulier,
30:05qui est quand même,
30:05encore une fois,
30:06très spécifique
30:06parce qu'il est question
30:07vraiment de financer
30:09le bien acquis
30:10avec vraiment
30:12de l'argent
30:13qui tourne,
30:14est-ce que
30:15c'est quelque chose
30:16qui est un petit peu
30:17un des rescapés
30:18du marché de l'immobilier
30:19de manière générale ?
30:20Est-ce que vous sentez
30:21qu'il y a,
30:23on va dire,
30:25un attrait justement
30:26pour ce système
30:26d'autofinancement ?
30:28Alors,
30:28en effet,
30:29ça pourrait être
30:30un des points
30:31un peu
30:32de spécificité
30:33de ce type
30:34d'activité
30:34de location
30:36courte durée.
30:36La question principale
30:38d'un point de vue fiscal,
30:39c'est aussi
30:40les effets
30:41très spécifiques
30:42dans lesquels
30:42on rentre
30:43à partir du moment
30:44où on exploite
30:44en meublé.
30:46Et là,
30:46on le voit bien,
30:47au-delà du régime
30:47d'imposition sur le revenu,
30:49on commence à rentrer
30:51à la frontière
30:52de l'activité
30:53parfois hôtelière
30:54ou dite para-hôtelière
30:55au service
30:57qu'on va proposer
30:57en plus de la mise
30:59à disposition du bien.
31:00Et là,
31:00en matière de TVA,
31:01il y a des implications
31:02également
31:03qu'il faut bien garder
31:04à l'esprit.
31:05Passer,
31:05parce que le principe
31:06de l'allocation
31:07reste celui
31:08de l'exonération
31:09de la TVA.
31:10En revanche,
31:11dès lors que vous proposez
31:12un certain nombre
31:13de services
31:14et dans certaines conditions,
31:16vous passez
31:17dans un assujettissement
31:18à la TVA.
31:19Et là,
31:20d'un point de vue économique,
31:21également,
31:22ce type d'investissement
31:23est relativement différent
31:25de celui qu'on pourrait faire
31:26sur de la location nue.
31:27Alors,
31:28justement,
31:28on va peut-être parler
31:29de cette opportunité
31:31peut-être d'investir
31:32dans le secteur hôtelier.
31:34Là,
31:34pour le coup,
31:35se dire
31:35je ne suis plus Airbnb,
31:36je vais faire hôtel.
31:38Exactement.
31:39Comment ça se passe ?
31:40Et voilà,
31:42from scratch,
31:43comment on se débrouille
31:45pour monter son activité
31:46et quel est le cadre
31:47réglementaire précis ?
31:49Alors,
31:49il y a différents,
31:50c'est assez particulier
31:51le secteur hôtelier
31:52d'un point de vue fiscal,
31:54encore une fois.
31:55vous avez une multitude
31:56de typologies
31:58d'investisseurs
31:59et de typologies
32:00d'investissement.
32:02Encore une fois,
32:03on le voit
32:03en fonction
32:04du type de bien
32:06qu'on propose
32:07et de la prépondérance
32:08aussi
32:09des services
32:10qu'on y ajoute.
32:12On passe
32:13de l'activité purement
32:14dite patrimoniale,
32:16donc locative,
32:17bien qu'encore une fois,
32:18sur le Airbnb,
32:19on voit bien
32:19qu'on est dans
32:19la même typologie
32:20d'activité.
32:22En revanche,
32:23à partir du moment
32:24où vos services
32:25deviennent significatifs,
32:27vous rentrez vraiment
32:28dans une catégorie
32:28fiscale
32:30d'activité
32:31dite commerciale
32:33beaucoup plus
32:34que patrimoniale
32:35et ça,
32:36c'est un certain
32:36nombre d'applications
32:37en matière
32:38de régimes fiscaux,
32:40notamment
32:41l'éligibilité
32:42à des exonérations
32:43d'IFI
32:43qui ne s'appliquent pas
32:45par nature
32:45à l'activité locative.
32:48D'accord,
32:48donc ça,
32:48c'est intéressant déjà.
32:49Ça, c'est intéressant,
32:50tout à fait.
32:51Le pacte d'Utreil,
32:52également,
32:52qui permet
32:53des exonérations
32:54partielles
32:54en matière
32:54de transmission,
32:57on rentre
32:58dans un mécanisme
33:00qui peut fonctionner
33:01avec l'activité
33:02purement hôtelière
33:03et puis également
33:05tout ce qui va être lié
33:06au réinvestissement
33:07éligible
33:07de l'article
33:09150-0-BTR
33:10dans les opérations
33:11d'apport-cession
33:12parce qu'encore une fois,
33:13le sous-jacent
33:14a une nature
33:15beaucoup plus
33:16économique
33:17et commercial
33:18au sens fiscal.
33:19Voilà,
33:20qui va s'ajouter
33:20aux biens
33:21en lui-même,
33:22aux fonciers.
33:23Exactement,
33:23à la pure mise
33:24à disposition.
33:25Et est-ce que,
33:26de manière générale,
33:27dans le contexte actuel,
33:28encore une fois,
33:28du marché immobilier
33:30qui est déprimé,
33:31est-ce que vous sentez
33:31un attrait
33:32des investisseurs
33:33pour se dire
33:34je vais acheter un bien
33:35tout de suite,
33:36je vais en faire
33:37un APNB
33:38ou tout de suite,
33:38je vais en faire
33:39une activité hôtelière ?
33:40Est-ce que c'est
33:41une dynamique
33:41qui prend forme
33:42pour un petit peu
33:44valoriser
33:45un patrimoine
33:46qui, pour l'instant,
33:47est compliquée
33:48à évaluer
33:50sur le marché
33:51ou est-ce que
33:52c'est toujours
33:52une part de clientèle
33:53très précise
33:54et qui est habituée
33:56justement à ces cadres
33:56qu'il faut connaître ?
33:58Exactement,
33:59c'est vrai que c'est
34:00une dynamique
34:00quand même
34:00qu'on voit
34:01prendre forme.
34:02D'accord.
34:03La difficulté,
34:04c'est qu'il y a
34:04les contraintes
34:04juridiques et réglementaires
34:06dont vous parliez
34:06qui sont quand même
34:07aujourd'hui
34:08assez significatives
34:10et puis,
34:11d'un point de vue fiscal,
34:13mais ça,
34:13on le voit aussi
34:14sur plein d'autres
34:15typologies d'investissement,
34:16on a quand même
34:17une complexité
34:18des régimes
34:18et un sujet aussi
34:19de sécurité juridique
34:22au sens d'anticipation
34:23de ce que va être
34:24le régime fiscal
34:26et encore une fois,
34:28l'allocation meublée
34:29courte durée
34:29a fait l'objet
34:30de beaucoup
34:30de changements
34:32ces dernières années
34:33et puis,
34:34on sait que
34:35ce n'est probablement
34:36pas terminé
34:36parce que ça fait aussi
34:37encore l'objet
34:38de nombreuses réflexions.
34:41Effectivement.
34:42Donc,
34:43à voir toujours
34:44les trois conseils de base,
34:45voir votre notaire,
34:46voire votre avocat
34:47puis écouter tes pays
34:48accessoirement,
34:50ça aide tout pour investir.
34:51Merci d'avoir été avec nous
34:51Valentine Roulin
34:52du cabinet Arsène
34:54et on vous retrouvera
34:56sans doute
34:56très vite
34:57pour d'autres
34:58boîtes à outils
34:59de ce type-là,
35:00toujours très utiles
35:01et très demandées.
35:02Tout de suite,
35:02on passe au secteur
35:03de la défense.
35:04Nous, on change
35:11complètement de sujet
35:12mais on parlait
35:14de l'immobilier
35:14qui guettait
35:15quand même
35:15un second souffle
35:16mais c'est un petit peu
35:17le cas du secteur
35:17de la défense aussi
35:18notamment
35:19quand il est coté
35:20en bourse
35:20on a senti vraiment
35:21une très forte hausse
35:22en début d'année
35:23avec des annonces
35:24de dépenses
35:24d'investissement
35:25très significatives
35:26notamment du côté
35:27de l'Europe
35:28avec des plans
35:29d'investissement.
35:30maintenant
35:31on sent
35:32qu'on est
35:33un petit peu
35:34qu'on a du mal
35:37à trouver
35:37un second souffle.
35:38On en parle avec
35:39Jean-Baptiste de Pascal
35:39d'Interinvest.
35:40Bonjour.
35:41Bonjour Antoine.
35:42Alors
35:42on reste sur un secteur
35:45qui est très conservateur
35:46on va dire
35:47qui est un petit peu
35:48à l'abri des crises
35:49des tempêtes du moment
35:50de la politique
35:50en même temps
35:51très dépendant
35:52de la dépense publique
35:53et avec des dynamiques
35:56de croissance
35:56qu'on n'avait pas vu
35:57depuis des décennies.
35:58Donc
35:58c'est quoi un peu
36:00votre sentiment
36:01en ce moment
36:01sur ce secteur ?
36:02Effectivement
36:03c'est un secteur
36:03qu'on a même
36:05un petit peu oublié
36:06pendant une décennie
36:08parce qu'on l'a
36:08mais c'est de côté.
36:10On se rappellera
36:10qu'il n'y a pas si longtemps
36:12un responsable
36:14un grand général
36:15qui s'occupait directement
36:16de la défense
36:17auprès de l'Elysée
36:18était parti
36:19parce que justement
36:19les investissements
36:20dans le secteur de la défense
36:21ne contenaient pas
36:22et ce n'était pas vraiment
36:24le sens de l'histoire
36:25on ne cherchait pas
36:26à se renforcer
36:27sur la défense.
36:27On a découvert
36:29tous
36:29j'ai l'impression
36:30d'un coup
36:30avec l'élection
36:31de Donald Trump
36:32en gros
36:33que finalement
36:34les Américains
36:35n'étaient pas forcément
36:35nos amis
36:36pour la défense
36:37et que
36:37les Chinois a priori
36:39non plus
36:40les Russes non plus
36:41et que finalement
36:41l'Europe
36:41devait se débrouiller
36:43tout seul
36:43et on l'a découvert
36:45ça nous est tombé dessus
36:46alors qu'on avait décidé
36:47un peu de mettre
36:47la défense
36:48en second plan.
36:49Donc là effectivement
36:50en bas de combat
36:51on le remet
36:52sur le de fond de la scène
36:53mais effectivement
36:55la défense
36:55vous l'avez dit
36:56Antoine
36:56c'est le temps long
36:57donc ça ne se remet pas
36:59en route
37:00en une seule minute
37:02parce que
37:03il faut que les budgets
37:04soient votés
37:05effectivement
37:05qu'ils soient ensuite
37:06distribués
37:06mais que ce soit
37:07surtout commandé
37:08parce que
37:08il y a quand même
37:09de la commande
37:10qui doit ensuite
37:11se matérialiser
37:12dans toutes les entreprises
37:13du secteur.
37:13Alors en plus
37:16on va dire
37:17ça va de la
37:18toute petite entreprise
37:20aux géants mondiaux
37:22le secteur de la défense
37:24et on voit que
37:24le profil
37:25de ces entreprises
37:26a eu un impact
37:28assez massif
37:28du côté de la bourse
37:30déjà en capitalisant
37:33en recapitalisant
37:34très très fort
37:35les grosses entreprises
37:35du secteur
37:36mais aussi
37:36en reformatant
37:38totalement le tissu
37:39des PME en France
37:40parce que
37:40comme vous disiez
37:41on découvre des trucs
37:43bah oui
37:43on a des très très bons
37:45acteurs de la défense
37:45en France
37:46je pense à Exail
37:47je pense à
37:48tout un tas
37:49d'entreprises
37:50les Exosens etc
37:51qui ont complètement
37:52changé de dimension
37:53et là
37:54on se retrouve
37:54avec quelque chose
37:56qui a été de nature
37:57transformatrice
37:58en début d'année
37:59et là
37:59bon
38:00effectivement
38:01c'est le temps long
38:02il y a peut-être aussi
38:03des prises de profit
38:03est-ce que vous pensez
38:04que la dynamique
38:05peut se poursuivre
38:06en attendant
38:07que se précisent
38:08des intentions
38:09d'investissement
38:09de commande etc
38:10alors effectivement
38:12quand on parle
38:12et quand on anime
38:14le sujet de la défense
38:15on a tendance
38:15à parler un peu
38:16des gros groupes
38:17on voit aussi
38:17notre Big Ford
38:18et Thales, Safran
38:19Airbus etc
38:21qui prennent un peu
38:21le devant de la scène
38:22et qu'on voit
38:23qui sont mis en lumière
38:24en gros
38:24on parle des montants
38:25qui ont été investis
38:2624 sur les ETF défense
38:27ça on fait simple
38:28on vise personne
38:29c'est à peu près
38:29un milliard
38:30sur le S1 2025
38:32donc juste un an plus tard
38:33c'est 6 milliards
38:34donc effectivement
38:35le secteur
38:36on l'a vu
38:37mais on parle
38:38de tout ce qui est coté
38:39et il y a
38:41en France
38:42on a une liste
38:43entre guillemets
38:44des entreprises
38:44qui sont dans le secteur
38:45de la défense
38:45c'est la BITD
38:46c'est la base industrielle
38:48technologique de défense
38:49cette base
38:50elle est constituée
38:51de 4000 PME
38:524000 PME
38:53juste en France
38:54d'ailleurs 1000
38:55qui sont considérés
38:56comme stratégiques
38:57pour notre défense
38:57mais ça veut dire
38:58que ce secteur là
38:59il est porté effectivement
39:00par des grands groupes
39:01mais aussi par
39:02beaucoup beaucoup
39:03de PME
39:03on estime même
39:04que c'est 80%
39:05de PME
39:07qui fabriquent
39:09et qui sont essentiels
39:10pour le secteur
39:10de la défense
39:11donc eux
39:12ils n'ont pas encore
39:13bénéficié
39:14de ces systèmes
39:15et en plus
39:15c'est des systèmes
39:16qui sont plus lents
39:17parce que ces PME
39:18elles doivent se réorganiser
39:19peut-être se réindustrialiser
39:21peut-être se rapprocher
39:22et se regrouper
39:24et se consolider
39:24et c'est là
39:25où ce sera peut-être pas
39:26le côté
39:27qui va amener ça
39:28mais peut-être plutôt
39:29le non-côté
39:29donc le private equity
39:31parce que quand on parle
39:32de temps long
39:33de réorganisation
39:34ces PME
39:35beaucoup sont familiales
39:37et bien il va y avoir
39:38une transformation
39:38et qui va s'amorcer
39:39dans le temps
39:40et qui ne peut pas
39:41s'amorcer tout de suite
39:42notamment parce qu'ils n'ont pas
39:43forcément les capitaux
39:44tout de suite pour se transformer
39:45mais alors justement
39:46j'allais vous dire
39:46si c'est des entreprises
39:48qui ont besoin
39:48de passer par des transformations
39:50quand même structurelles
39:51très importantes
39:52est-ce que ce n'est pas
39:53justement l'occasion
39:54de regarder
39:55ce qu'il est possible
39:56de faire du côté
39:56de l'investissement
39:57dans le non-côté
39:58à destination
39:58du secteur de la défense
40:00qui sera peut-être
40:00une dynamique de développement
40:02un peu supérieure
40:03à ce qu'on peut voir
40:04dans le côté
40:05chez les très gros acteurs
40:06vous avez raison Stéphane
40:07Antoine
40:07parce que c'est exactement
40:09les critères
40:11qu'on regarde
40:11dans le non-côté
40:12parce que quand vous avez
40:13du temps long
40:13quand vous avez
40:14de la visibilité
40:15parce qu'on sait
40:16que la tendance
40:16sur la défense
40:18on a compris
40:18que maintenant
40:19il va falloir le faire
40:20et les plans ont été votés
40:21pour longtemps
40:22c'est des plans
40:23le plan européen
40:24Riarme Europe
40:25c'est 800 milliards
40:26mais c'est jusqu'en 2030
40:27on a lancé ça
40:28en France
40:28c'est 400 milliards
40:29jusqu'en 2030 aussi
40:30donc on a lancé ça
40:31sur le temps long
40:32donc on a de la visibilité
40:33dans le temps long
40:33on sait que c'est stratégique
40:35donc ça ne devrait pas
40:35être laissé de côté
40:36quelles que soient
40:37les politiques publiques
40:38et on a
40:39en France
40:40une qualité
40:41un savoir-faire
40:43qui est reconnu
40:44donc on a
40:44trois éléments
40:45qui sont très forts
40:46en disant
40:46de la compétence
40:47de la visibilité
40:47et de l'argent
40:49et donc des moyens
40:49et donc effectivement
40:50c'est là où
40:51le private equity
40:52va pouvoir répondre à ça
40:53et se dire
40:54c'est peut-être
40:54à ce moment-là
40:55qu'il faut venir
40:56sur ce secteur-là
40:57parce que ça va répondre
40:58à ces trois problématiques
40:59et ça va donner
41:00une bonne visibilité
41:01pour les gérants
41:02J'allais dire ça aussi
41:03parce que le diable
41:05est toujours dans les détails
41:06mais si on regarde
41:08les grosses sociétés
41:09qui alors
41:09elles vont être
41:11vraiment alimentées
41:12par les très gros
41:12programmes d'investissement
41:13et notamment européens
41:14je pense notamment
41:15à Dassault Aviation
41:17qui n'est pas fichu
41:19de s'entendre
41:19avec ses partenaires
41:20allemands
41:22pour construire
41:23le chasseur du futur
41:24le SCAF
41:24etc
41:25est-ce que vous pensez
41:26qu'un des ennemis
41:27justement contre lequel
41:29il va falloir lutter
41:30quand on est un grand groupe
41:31de défense
41:32c'est ces dissensions européennes
41:35qui sont vraiment agaçantes
41:37des fois
41:37parce qu'on a l'impression
41:38que l'argent ne demande
41:39qu'à affluer
41:40et il y a des blocages
41:42comme ça
41:42de temps en temps
41:43de société à société
41:44effectivement
41:45mais c'est vrai
41:46pour la défense
41:46c'est ça
41:47pour beaucoup de secteurs
41:48en Europe
41:48on est d'accord
41:49là c'est juste stratégique
41:50de façon plus resserrée
41:53notamment sur des sujets
41:55importants
41:56mais derrière
41:57ces grands groupes
41:58il faut aussi qu'on y arrive
41:59au rang 2
42:00parce que pour fabriquer
42:01un Rafale
42:02il y a aussi derrière
42:03énormément de PME
42:05qui vont contribuer
42:06bien sûr
42:06dont certaines
42:07qui sont majoritairement
42:08en France
42:09mais d'autres aussi
42:09en Allemagne
42:10et donc de toute façon
42:11techniquement on n'a pas le choix
42:13parce qu'il faut qu'on s'entende
42:14puisqu'on n'a pas encore
42:16tous la compétence
42:16pour fabriquer
42:17l'avion ici
42:18uniquement avec nos PME
42:19en France
42:20donc de toute façon
42:21matériellement
42:22on va devoir s'entendre
42:23après effectivement
42:24il faut qu'au niveau
42:25des grands groupes
42:27il y ait plus de fluidité
42:27et ça en général
42:28c'est aussi
42:29il y a beaucoup de politique
42:29c'est-à-dire qu'il faut
42:30que nos politiques
42:32internationales
42:34soient plus claires
42:34pour que ça donne
42:35de la lisibilité
42:36à tout le monde
42:36mais on va dire
42:37que finalement
42:38la finalité
42:38on la connaît déjà
42:39on n'a pas le choix
42:40donc dès lors
42:41que l'objectif
42:42il est déjà
42:43c'est comme s'il était atteint
42:44puisque de toute façon
42:45on ne se pose pas la question
42:46on va tous être tirés
42:47de toute façon
42:48pour y arriver
42:48avant le choix
42:49et si vous auriez
42:52si vous aviez
42:53quelques conseils à donner
42:53si on veut s'intéresser
42:55au secteur de la défense
42:56pour investir
42:58bien regarder les PME
43:00parce que ça
43:01ça constitue
43:02le tissu principal
43:03vous le disiez
43:04à 80%
43:05et puis
43:07avoir une optique
43:08peut-être un petit peu
43:09européenne
43:10pan-européenne presque
43:11alors européenne
43:13oui
43:13après on risque
43:14d'être quand même
43:15un peu reciblé
43:15sur la France
43:16parce que je vous disais
43:16on en a beaucoup en France
43:17donc ça sera peut-être
43:18des fonds qui seront peut-être
43:19plus orientés vers la France
43:20je pense notamment
43:21l'Allemagne aussi
43:21oui la France et l'Allemagne
43:22on est peut-être
43:23les deux plus avancés
43:24sur cette technologie-là
43:25et sur cette compétence
43:29après moi je pense que
43:30sur le privé
43:31écoutique
43:31c'est vrai sur la défense
43:32c'est sur Boto
43:33moi je privilégie la boîte
43:34des fonds
43:34parce que c'est difficile
43:36de trouver la bonne pépite
43:37il vaut mieux être réparti
43:39sur plusieurs
43:39puisque ça va vous donner
43:41un panier de 10-15 boîtes
43:42et ce sera peut-être
43:43plus évident
43:44parce qu'on peut-être
43:44qu'une va se tromper
43:46si on est réparti
43:47sur un panier
43:48un peu plus large
43:49ce sera peut-être
43:49plus efficient
43:50et avec une vision
43:51plus long terme
43:52donc moi je préférerais
43:53plutôt des investissements
43:54au travers de fonds
43:55qui font une sélection
43:56de 10-15
43:56et dans une logique
43:58un peu large aussi
43:59puisque la défense
44:01ce n'est pas que l'armement
44:02je pense par exemple
44:03au secteur de la cyber
44:04la cybersécurité
44:06c'est hyper important
44:06et ça fait partie
44:08de la stratégie
44:09de défense au global
44:09Merci beaucoup
44:11Jean-Baptiste de Pascal
44:11Interinvest
44:12en plus on avait
44:13une optique vraiment
44:13globale sur ce secteur
44:15de la défense
44:16dont on attend
44:16le second souffle
44:18et à regarder
44:18peut-être par le biais
44:19des PME
44:21qui sont
44:21quand même
44:23dans le domaine
44:23de l'excellence
44:24en France
44:24à ce niveau-là
44:25merci d'avoir été
44:26avec nous
44:26une petite pause
44:27et dans quelques instants
44:29on va parler placement
44:30et peut-être
44:31les mutualistes
44:32qui ont trouvé
44:32la quadrature du cercle
44:33peut-être
44:35vers des placements
44:36à la fois liquides
44:37conservateurs
44:38mais qui apportent du rendement
44:40on sera avec
44:40la France Mutualiste
44:41dans quelques secondes
44:42à tout de suite
44:42TPI
44:45TPI
44:47tout pour investir
44:48l'événement
44:48c'est le 20 novembre prochain
44:50et c'est le rendez-vous
44:51qui fera fructifier
44:52votre patrimoine
44:53on vous le rappelle
44:54des conférences
44:55des tables rondes
44:56il y aura des émissions spéciales
44:57et tous les grands intervenants
44:58de la place
44:59pour rafraîchir
45:01votre portefeuille
45:02vous donner des idées
45:03d'investissement
45:03et au milieu de ce contexte
45:05je suis avec
45:06Florent Boursier
45:06la France Mutualiste
45:07bonjour
45:08bonjour Antoine
45:08alors c'est vrai
45:09qu'on est au milieu
45:10d'une conjoncture
45:11
45:12et les baromètres
45:13de l'épargne
45:14nous le montrent
45:14on a des investisseurs
45:15qui sont de plus en plus soucieux
45:17critère numéro un
45:18quand on place son argent
45:20c'est disponibilité
45:21en même temps
45:23prendre pas trop de risques
45:24mais en même temps
45:25je veux du rendement
45:26quadrature du cercle
45:27bon
45:28déjà
45:30est-ce que vous confirmez
45:31cette volonté
45:32chez les épargnants
45:33en ce moment
45:34d'être prêt
45:35à capitaliser
45:37et à se dire
45:38bon bah
45:39écoutez c'est pas grave
45:39si ça fait pas trop de rendement
45:41au moins
45:41l'argent est à l'abri
45:42est-ce que vous sentez ça
45:43en ce moment
45:44chez la clientèle privée
45:45alors ce qui est sûr
45:46c'est qu'aujourd'hui
45:47on est dans une période
45:48d'incertitude générale
45:49que ce soit politique
45:50ou économique
45:50on le voit
45:51avec un taux d'endettement
45:54de la France
45:54qui est à 110% du PIB
45:56une croissance faible
45:57et tout ça
45:58ça génère
45:59chez les épargnants
46:00et bien une fragilité
46:01et une précaution
46:02on sait très bien
46:03qu'en temps d'incertitude
46:04les épargnants
46:05les français
46:06ont tendance
46:07à beaucoup épargner
46:07aujourd'hui
46:08on a un taux d'épargne
46:09qui est historiquement
46:10haut
46:10on est à plus de 18%
46:11on est plus haut
46:12qu'au moment du Covid
46:13tout à fait
46:13et donc la recherche
46:15des épargnants
46:16c'est un arbitrage
46:18entre de la sécurité
46:19et du rendement
46:20donc oui
46:21il faut faire
46:22il faut faire la part
46:23des choses
46:23simplement
46:23bon bah
46:24effectivement
46:25prendre moins de risques
46:26c'est avoir forcément
46:28moins de rendement
46:29mais
46:29il y a des solutions
46:31de temps en temps
46:31qui permettent
46:32de pouvoir avoir
46:34un petit peu de rendement
46:34en tout cas
46:35des rendements supérieurs
46:36à la moyenne
46:36tout en gardant
46:38une sécurité maximale
46:39c'est exactement
46:40donc nous ce qu'on veut
46:41faire à la France Mutualiste
46:43avec notre assurance vie
46:44qui propose
46:46à la fois
46:46un rendement attractif
46:48et une sécurité
46:49à travers le fonds en euros
46:50donc c'est un capital
46:51garanti
46:52et c'est tout l'objet
46:53du partenariat
46:54qu'on lance avec
46:55meilleur taux placement
46:56aujourd'hui
46:58d'accord
46:58donc vous êtes
46:59c'est vrai que ça peut
47:00paraître étonnant
47:01du point de vue profil
47:02parce que c'est vraiment
47:02une structure très
47:03conservatrice
47:04j'allais dire
47:04mais avec
47:05tout ce que ça a de positif
47:07et puis
47:08les nouveaux acteurs
47:09finalement
47:09de l'épargne
47:11qui permettent
47:12de ventiler
47:13un petit peu
47:14justement
47:14cette volonté
47:16de performance
47:16tout à fait
47:18donc
47:18si vous voulez
47:19je vais revenir
47:20en quelques mots
47:21sur la France Mutualiste
47:22donc nous la France Mutualiste
47:23on est une mutuelle
47:24d'épargne
47:24on a 130 ans d'existence
47:25et on est engagé
47:28depuis
47:281891
47:30dans une volonté
47:32de solidarité
47:33et de responsabilité
47:34donc ça
47:35c'est vraiment
47:35le fil conducteur
47:36de notre histoire
47:37depuis 1925
47:38on distribue
47:39la RMC
47:40alors c'est pas la radio
47:41c'est la retraite
47:42mutualiste du combattant
47:43qui avait été instaurée
47:44par la loi de 1923
47:45dans le but
47:46d'apporter une réparation
47:47morale et matérielle
47:49aux anciens combattants
47:49c'est de là qu'on tire
47:50en fait notre affinitaire
47:51d'anciens combattants
47:52et enfin
47:53en 2024
47:55pardon
47:55on s'est rapproché
47:57du groupe
47:57Malakoff Humanis
47:58donc maintenant
47:58on est l'entité
47:59d'épargne individuelle
48:01du groupe
48:01Malakoff Humanis
48:03c'est vrai
48:04qu'il y a eu
48:05pas mal de regroupements
48:05donc c'est bien
48:06de retracer un petit peu
48:07l'histoire
48:08et parlez-nous
48:10de ce partenariat
48:11avec Meilleur Taux Placement
48:12c'est intéressant
48:13ça fait partie
48:14des derniers entrants
48:15justement
48:15vous vous étiez
48:16les premiers entrants
48:17en termes d'épargne
48:18eux c'est les derniers entrants
48:19avec justement
48:21cette logique
48:22de comparer
48:23et de pouvoir
48:24choisir
48:26les meilleurs taux
48:26d'arbitrer
48:27comment ça s'est passé
48:29c'est passé naturellement
48:30vous vous êtes dit
48:30on va faire appel
48:31à ces nouveaux acteurs
48:32alors
48:33comment ça s'est passé
48:34en fait c'est très simple
48:35c'est deux DG
48:36qui se sont rencontrés
48:36le directeur général
48:38de Meilleur Taux
48:39et Isabelle Le Botte
48:40la directrice générale
48:41de la France Mutualiste
48:42et au bout de quelques minutes
48:43ils se sont rendus compte
48:44en fait qu'ils avaient
48:44des objectifs
48:45très complémentaires
48:46d'un côté
48:46pour Meilleur Taux Placement
48:48c'est avoir la meilleure offre
48:49à proposer à leurs clients
48:50et côté de la France Mutualiste
48:52c'est nous diversifier
48:54sur des nouveaux canaux
48:54de distribution
48:55pour pouvoir en fait
48:57rajeunir
48:57notre base d'adhérents
49:00et élargir
49:01les cercles
49:02de conquêtes
49:03de clientèle
49:04à une population
49:04plus jeune
49:05et qui est différente
49:07de notre affinitaire
49:08d'anciens combattants
49:09historiques
49:09et donc
49:10le résultat de tout ça
49:11c'est des fonds en euros
49:12qui ont des performances
49:13et qui peuvent
49:15paraître étonnantes
49:16dans le contexte actuel
49:17le résultat de tout ça
49:18c'est un produit
49:19qu'on lance
49:19avec Meilleur Taux Placement
49:20qui va s'appeler
49:21Meilleur Taux Essentiel Vie
49:23il est disponible
49:24sur la plateforme
49:25sur le site internet
49:26de Meilleur Taux Placement
49:27alors ce produit
49:29il a une caractéristique
49:30principale
49:31c'est qu'il propose
49:32un taux boosté
49:33à hauteur
49:34de 5%
49:35enfin qui vise
49:36les 5%
49:36je vais revenir dessus
49:37sur la part
49:38du fonds en euros
49:39donc le capital
49:40garanti
49:40donc comment ça se passe
49:42on garantit
49:431,4% de boost
49:46en complément
49:46qui vient s'additionner
49:47au taux
49:48que va s'avérer
49:49sur le fonds en euros
49:50la France Mutualiste
49:51donc on a servi
49:51un taux de 3,60%
49:53sur notre fonds en euros
49:54en 2024
49:54on ajoute les 1,4%
49:56on est à 5%
49:575%
49:58pour vous illustrer
50:00ce que ça représente
50:01c'est près de 3 fois
50:02le taux du livret A
50:04totalement oui
50:05et c'est 2 fois
50:05le taux moyen
50:07servi par le marché
50:07en assurance vie
50:09mais ça c'est grâce
50:10justement
50:10avec votre partenariat
50:12que vous pouvez arbitrer
50:13pour obtenir
50:14les meilleurs rendements
50:14sur ce type précis de fonds
50:17alors comment on fait
50:18pour servir
50:19ces taux de rendement
50:20en fait nous
50:20on a un fonds en euros
50:21qui est très diversifié
50:22qui est très ancien
50:24puisqu'il date
50:25je l'ai dit tout à l'heure
50:26de 1925
50:27et c'est les fonds
50:27qui marchent le mieux
50:28ceux qui sont les plus anciens
50:29exactement
50:30donc on a une poche immobilière
50:32en fait
50:32qui est assez atypique
50:33sur le marché
50:34qui représente
50:34entre 17 et 18%
50:36et cette poche immobilière
50:38c'est à 85%
50:39du résidentiel parisien
50:41d'accord
50:41à titre d'exemple
50:42dans Paris
50:42à côté des Invalides
50:43on a deux rues
50:44la rue Psycarie
50:46et la rue Granier
50:48où on détient
50:49quasiment la totalité
50:50de la rue
50:50c'est des immeubles
50:51qu'on a construits
50:52nous-mêmes
50:52dans les années 30
50:53donc c'est vraiment
50:54des plus-values latentes
50:56très importantes
50:57en plus c'est loué
50:58donc ça permet
50:59un rendement
50:59pour nous assurer
51:01et donc effectivement
51:02des rendements
51:03quand même bien supérieurs
51:04à la normale
51:05des produits
51:07à la moyenne
51:07des produits
51:08écoutez merci beaucoup
51:09Florent Boursier
51:09de la France Mutualis
51:11merci d'avoir parlé
51:12avec nous
51:12de ces solutions innovantes
51:13je vous laisse
51:15avec Erwan Maurice
51:17pour les experts
51:18de Limoges
51:18je vous retrouve
51:19avec Guillaume Somrère
51:20tout à l'heure
51:20à 15h30
51:21pour BFM Bourse
51:21à tout à l'heure
51:22tout pour investir
51:25l'événement
51:26sur BFM Business

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