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Ce jeudi 6 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Marion Chapel-Massot, dirigeante de DeCarion, Wilfrid Galand, directeur général adjoint chez Montpensier Arbevel, Andréa Tueni, sales trader chez Saxo Banque, Marie-Christine Sonkin, rédactrice en chef Patrimoine Les Echos, Éric Lewin, stratégiste actions chez Bourse Direct, et Dominique Collot, directrice marketing et communication chez Suravenir, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00Soyez les bienvenus, bienvenue à toutes et tous pour cette nouvelle édition de
00:13Tout pour investir, votre TPI sur BFM Business, l'émission qui vous aide à devenir de meilleurs
00:19investisseurs. Nous sommes en direct à la radio, à la télé, sur le web bien entendu vous retrouvez
00:24toutes les chroniques de l'émission en podcast et puis je vous rappelle bien entendu vous nous
00:29retrouvez en événement spécial le 20 novembre prochain plus que quelques jours et on prépare
00:35ça activement bien entendu le rendez vous TPI l'événement qui aura lieu au pavillon d'Armenonville.
00:41Tous nos intervenants, tous les intervenants que vous avez l'habitude d'écouter qui seront réunis
00:46pour vous faire comprendre un petit peu mieux le monde économique en plein mouvement et on va y
00:49revenir et puis toutes les solutions tous les horizons d'épargne d'investissement comment les protéger
00:54tout ça bien entendu lors d'une journée spéciale à laquelle on travaille en ce moment d'arrache-pied alors
01:01l'actualité du jour elle est dominée quand même par de nouvelles fracassantes dans le domaine de
01:07l'intelligence artificielle ce driver de l'économie mondiale. On a alors tout d'abord Jensen Wang le
01:13patron d'NVIDIA, le spécialiste des cartes graphiques qui sont un petit peu les rouages de
01:17cette révolution qui nous dit de toute manière faut pas se leurrer la Chine va gagner la course de
01:21vitesse concernant l'intelligence artificielle. Il l'a dit hier lors d'une interview donc ce qui
01:27laisse les Etats-Unis comme challenger finalement dans cette course où on avait vraiment l'impression
01:31que c'était l'acteur en tête de ligne. Et puis cette nouvelle révélée par l'agence Bloomberg,
01:38on y reviendra en détail bien entendu tout à l'heure, cette nouvelle assez fracassante,
01:43OpenAI chercherait à obtenir des garanties de crédit du trésor américain pour ses investissements.
01:51Alors ça paraît tout à fait baroque étant donné qu'on est déjà dans un système de financement un peu
01:56en circuit fermé les uns investissant chez les autres, commandant chez les troisièmes qui
02:00réinvestissent etc. Au milieu de tout ça on a OpenAI qui est une machine certes à architecturer si on
02:07peut dire l'intelligence artificielle mais qui est aussi un puissant fond de cash. Et là on a quand
02:13même OpenAI qui visiblement est sur le sentier de la guerre pour faire garantir ses crédits.
02:17Bon ça pose vraiment des questions, on essaiera d'y répondre avec Wilfried Galland de Montpensierre
02:24Beuvel qui sera avec nous dans quelques instants. On essaiera de voir quel impact ça a au quotidien sur
02:28vos finances, sur vos solutions de patrimoine au milieu de ce monde qui est en train de bouger à une vitesse
02:33absolument dingue parce que il y a cette révolution là qui pose beaucoup de questions puis il y a au
02:37quotidien qu'est ce qu'on fait en termes de patrimoine alors qu'on n'a aucun horizon en termes budgétaires,
02:43en termes fiscales etc. Donc Marion Chapelle-Masseau sera là avec nous, elle dirige De Carillon, elle sera
02:49là avec nous pour nous donner son sentiment à vis-à-vis de la clientèle, de vous, des téléspectateurs qui
02:55vous posez des milliards de questions. L'actualité du patrimoine elle sera aussi avec Marie-Christine
02:59Sonquin tout à l'heure, rédacteur en chef patrimoine des Echos, on essaiera un petit
03:04peu de démêler les chevaux actuels. C'est jeudi, c'est Small & Mid Cap, vous allez retrouver Eric
03:10Lewin de Bourse Directe. Et puis, tiens, sujet très intéressant, l'investissement au féminin. Quelle
03:18caractéristique, quelle dynamique, étude très très intéressante à ce sujet de suravenir et on sera en
03:25direct avec sa directrice marketing et communication Dominique Collot tout à l'heure en fin d'émission.
03:30Pour nous poser vos questions, bien entendu, email à l'adresse directe à bfmbusiness.fr. Vous pouvez nous
03:36envoyer des sms aussi, 7 32 16 ou taper le mot clé business suivi de votre message. Et puis, vous pouvez me
03:41joindre sur Twitter, sur X et me poser vos questions directement. J'essaierai d'y répondre en cours d'émission.
03:47Le reste de l'actualité du jour. Alors, je vous en parlais. Est-ce qu'on n'est pas sur une forme de
03:52coup de tonnerre au milieu de toutes les inquiétudes du moment au sujet de l'écosystème de financement,
03:56de l'intelligence artificielle ? L'agence Bloomberg révèle qu'OpenAI, le super géant, demande rien de moins
04:02qu'une garantie du trésor américain sur ses lignes de crédit afin de sécuriser ses futurs
04:07investissements. Alors, que se passe-t-il ? Est-ce qu'il y a une faille ou un souci structurel dans ce système
04:11de financement qui inquiétait ces dernières semaines par son côté cercle fermé autour des hyperscalers,
04:16que ce soit Microsoft, Nvidia, Google, etc. En tout cas, la nouvelle devrait faire réagir Wall Street
04:20et ne pas améliorer le sentiment de surchauffe qu'on note quand même sur les marchés ces derniers jours.
04:27Aux Etats-Unis, on est toujours empêtrés quand même dans le shutdown le plus long de l'histoire.
04:30Ça y est, le record est battu. Il coûte 15 milliards de dollars chaque semaine à l'économie américaine,
04:34selon Bloomberg. Et dans ce contexte, ça se complique, notamment dans les aéroports du pays.
04:39Faute d'éguisir du ciel, le ministre des Transports prédit un chaos généralisé.
04:43Le soft opening de la COP30, aujourd'hui, ça se passe au Brésil, dans la ville de Belém,
04:47porte d'entrée de l'Amazonie en présence d'une cinquantaine de chefs d'État,
04:50des dirigeants qui viennent avant l'ouverture officielle de la conférence lundi prochain,
04:54notamment pour des raisons logistiques.
04:55Sur le fond, le président Lula espère sauver la coopération internationale
04:59au dixième anniversaire des accords de Paris.
05:01L'organisation de la COP qui affirme que les outils sont prêts, justement,
05:05pour financer les pays vulnérables à hauteur de 1 300 milliards de dollars par an.
05:08Objectif adopté l'an dernier, qu'il s'agit de concrétiser au cours de cette édition.
05:13Beaucoup de résultats ce matin.
05:14Arcelor Mittal, avec ses résultats du troisième trimestre,
05:17bénéfice opérationnel d'un milliard et demi de dollars.
05:19Au-dessus des attentes, le groupe se dit optimiste pour 2026.
05:23Legrand, de son côté, poursuit sur sa lancée avec les data centers,
05:26annonçant un bénéfice net en hausse de 7% depuis le début de l'année à presque 900 millions d'euros.
05:29Le groupe voit par ailleurs quelques signaux un peu plus positifs dans le bâtiment en France,
05:33mais les perspectives de croissance n'enchantent pas le marché.
05:36Le titre est en forte baisse ce matin, forte baisse aussi pour Air France-KLM,
05:40avec des chiffres en ligne avec les attentes.
05:42Le groupe qui subit la pression sur les rendements de ces cabinets couverts des Etats-Unis
05:46et également pas mal de pression du côté des conflits sociaux
05:50et de leur gestion sur le pôle KLM de l'entreprise.
05:54Allez, tout de suite, on passe au tableau de bord de vos marchés.
05:56Le menu de l'actualité est particulièrement copieux,
06:07mais au milieu de tout ça, on a des marchés qui se tiennent à peu près bien.
06:11Le CAC 40 a terminé quasiment à l'équilibre hier,
06:14mettant fin à une série de six baisses consécutives.
06:16Donc on a soufflé un petit peu, mais là, la baisse reprend.
06:19Elle reste modérée, moins 0,47% à 8 036 points.
06:22Notez d'ailleurs que la tech s'en sort beaucoup mieux.
06:24On est à plus 0,5 sur l'Euronext Tech Leaders.
06:27Et voilà, qu'on est sur des marchés toujours sur le fil du rasoir
06:29avec un sentiment de pression toujours assez net,
06:32même s'il ne se traduit pas par des dégagements massifs sur les indices, en tout cas.
06:36Mais on voit par exemple que l'Eurostock 50 perd 0,1%,
06:38moins 0,2% pour le DAX à Francfort.
06:40On a Madrid qui est en hausse, plus 0,11%.
06:42Et alors, des réactions très marquées à toutes les publications de résultats dont je vous parlais.
06:47Le Grand en particulier.
06:48Alors là, grosse déception sur les perspectives de croissance du groupe.
06:51Il faut dire, là aussi, qu'il y a un différentiel assez marqué
06:54avec toute la croissance engrangée par le groupe en bourse ces derniers mois.
06:59Mais là, la sanction est sévèrement 10,6%.
07:01On est à 131,60€.
07:03Et c'est évidemment la plus forte baisse du CAC 40.
07:07Forte baisse aussi pour Air France KLM.
07:09On vous en parlait de la pression sur le groupe
07:11qui a publié des chiffres tout juste en ligne avec les attentes.
07:14Et le titre est sanctionné de 13,7%.
07:17On est à 10,14€.
07:19Mauvaise pioche aussi pour SES, l'opérateur satellite qui publiait ses résultats.
07:23Et là aussi, moins 12,15€ à 5,64€.
07:25Encore une fois, il ne faut pas oublier,
07:26cette série de titres avait signé de très belles performances boursières ces dernières semaines.
07:30Donc, il y a aussi la prise de profit, mais aussi de la déception
07:33parce que le marché devient de plus en plus exigeant
07:35en termes de perspectives et de croissance.
07:38ArcelorMittal, en revanche, brille.
07:40Plus 5,7%.
07:41On est à 34,33€.
07:43Et c'est le leader du CAC 40.
07:45On a également, je vous le disais, une bonne performance de la tech
07:47avec STMicro qui gagne 2% à 21,11€.
07:49Et puis sinon, si le secteur sur lequel il fallait miser en début de semaine,
07:54c'était l'automobile.
07:55On a eu une série de bonnes nouvelles quand même avec Toyota qui relève ses prévisions.
07:58C'était hier.
07:59BMW qui a rassuré aussi alors que c'est un groupe qui a particulièrement souffert ces derniers mois.
08:05On a Stelantis qui continue sur son bonhomme de chemin.
08:08On est en hausse d'1,28% à 8,92€ après déjà une sérieuse performance hier.
08:12Donc ça se passe plutôt bien.
08:14Et puis Amundi gagne quasiment 4% à 66,85€
08:17avec l'annonce de l'introduction en bourse d'un de ses fonds d'arbitrage.
08:22Le CAC 40 donc en baisse de 0,47% à 8 036 points.
08:25Un petit coup d'œil sur l'euro-dollar qui s'est redressé.
08:27C'était un peu l'événement de la séance d'hier.
08:29On a un euro-dollar qui est tombé au plus bas depuis juillet sous 1,15.
08:32Là, on revient légèrement au-dessus à 1,15,13.
08:35Un petit coup d'œil sur les taux d'intérêt, sur l'obligataire.
08:383,45 sur le 10 en français, ça ne bouge pas trop.
08:40Ça grimpe un petit peu côté américain à 4,14%.
08:44A noter, tient d'ailleurs, que la volatilité est remontée un petit peu par rapport à hier soir.
08:48Le VIX est remonté à 18 points du côté de Wall Street.
08:52Et puis les valeurs sûres, les matières premières précieuses.
08:56L'or, 4 019 dollars l'once.
08:5848,40 dollars pour l'once d'argent.
09:01Allez, tout de suite, on déchiffre l'actualité, la riche actualité économique du jour.
09:05Tout pour investir, le déchiffrage.
09:12Avec deux grands magnétous.
09:14Grand magnétous du patrimoine.
09:17Marion Chapelle-Masseau de Carillon, bonjour.
09:20Bonjour, merci d'être là.
09:21Grand magnétous de la macro, des marchés, du climat de marché.
09:25Wilfried Galland, de Montpensier, Arbevel.
09:28Alors, on va peut-être ouvrir avec ça, je le disais tout à l'heure, avec ces interrogations.
09:35L'IA est devenue monstrueuse dans l'économie mondiale, je crois qu'on peut le dire.
09:40Et bien évidemment, son système de financement n'est pas sans poser quand même deux, trois questions,
09:44avec son côté circuit fermé entre deux, trois hyperscalers qui s'échangent les centaines ou les milliers de milliards de dollars comme ça,
09:51comme une crêpe à la chandeleur.
09:52Et puis d'un coup, on a deux nouvelles, deux grains de sable dans l'engrenage.
09:56Déjà, Jensen Wang, le patron d'Nvidia hier, qui douche un peu tout le monde en disant
10:01« De toute manière, c'est peine perdue, les Chinois vont nous rattraper et vont nous dépasser dans la course à l'IA. »
10:05Il ne faut pas se faire d'illusions à ce niveau-là.
10:07Alors qu'on avait jusqu'à présent, dans tout le climat de marché à Wall Street, l'impression que l'Amérique était en tête de ligne là-dessus.
10:14Là déjà, il douche un petit peu tout le monde.
10:15Et puis ce matin, ces révélations de Bloomberg, qui me tombent vraiment des mains, très personnellement,
10:20on a OpenAI qui cherche à faire garantir sa dette, ses crédits, en vue d'investir,
10:27en vue de vraiment construire l'infrastructure IA à travers le monde, d'en être le grand architecte,
10:31qui veut faire garantir tout ça par le trésor américain, par le contribuable américain.
10:36Wilfried Galland, est-ce que ça vous tombe des mains aussi, de la même manière que moi ?
10:41Est-ce que vous y voyez une confirmation de cette atmosphère de surchauffe ?
10:46Ou est-ce que vous y voyez un côté peut-être potentiellement inquiétant ?
10:51Finalement, ni l'un ni l'autre.
10:56Sur NVIDIA et sur les déclarations de Jensen Wang, je pense qu'il faut les remettre dans leur contexte,
11:01il a expliqué pourquoi dans ses déclarations.
11:04Dans ses déclarations, il explique qu'en fait le sujet, c'est l'énergie.
11:07Le sujet, c'est que les Chinois arrivent à subventionner massivement l'énergie
11:12pour faire descendre le prix, justement, des tests de data center.
11:16Et donc, son point, c'est, faites-moi baisser le coût de l'énergie aux Etats-Unis
11:21de façon à ce que je puisse vendre plus de puces.
11:24Son deuxième point, c'est, ça ne sert à rien que vous me fassiez des restrictions
11:29à l'exportation vers la Chine, puisque plus vous faites de restrictions,
11:33plus vous développez l'écosystème chinois.
11:34Donc, c'est en fait moins un avertissement.
11:37Je pense que c'est moins un avertissement qu'un coup de pression
11:39vis-à-vis du régulateur américain et vis-à-vis des autorités américaines
11:43pour dire, ne vous endormez pas.
11:45Il a également précisé au début de son propos
11:47qu'il avait encore quelques nanosecondes d'avance.
11:50Voilà, donc bon.
11:50Et ça fait tout.
11:51Voilà, et dans ce milieu, c'est un peu comme dans le trading à haute fréquence,
11:55ça fait tout.
11:57Ensuite, effectivement, on a le sujet d'Open AI.
12:00Ça, c'est un sujet qui est un petit peu différent.
12:02Et là, effectivement, on est dans une déclaration
12:07qui, effectivement, est un peu à l'envers de ce qu'on attend en général
12:11de patrons de la tech, puisqu'ils nous disent
12:13« j'ai besoin du contribuable américain pour être sûr
12:17que mes activités seront effectivement garanties ».
12:23Ça montre, je pense, à la fois la course en avant
12:28et, d'une certaine manière, la ligne de crête sur laquelle est Open AI.
12:32C'est-à-dire que tout le monde parle d'Open AI,
12:33et tout le monde utilise Open AI.
12:34Donc, c'est effectivement un énorme succès d'utilisateurs.
12:39Aujourd'hui, c'est un énorme point d'interrogation financier.
12:44Quand on entend des niveaux de valorisation,
12:46quand on entend, vous l'avez entendu comme moi,
12:48l'objectif d'avoir 1 000 milliards de valorisation,
12:51de capitalisation d'Open AI,
12:53si jamais ils s'introduisent en bourse,
12:55là, on ferait exploser les ratios de ne pas l'entir.
12:59Donc, effectivement, on a un véritable sujet
13:02sur comment est-ce qu'on développe un écosystème
13:04entre la nécessité d'avoir une énergie pas chère,
13:07ça, c'est John Tsang-Wang,
13:08je mets de côté effectivement les côtés exportation des puces,
13:11et la nécessité également d'avoir
13:13une course toujours plus rapide,
13:16financée par des capitaux toujours plus élevés,
13:18et qu'à un moment donné,
13:19les capitaux toujours plus élevés
13:21doivent être garantis d'une certaine manière
13:22par une puissance supérieure.
13:24Alors, certains disent que c'est la banque centrale,
13:25d'autres, c'est effectivement le trésor américain.
13:28Ça montre en tout cas que la course est rapide.
13:32Pour l'instant, sur la plupart des valeurs cotées,
13:34moi, je ne suis pas inquiet.
13:36En revanche, effectivement, dans le non-coté
13:37et Open AI et du non-coté,
13:39les ratios de valorisation,
13:40là, effectivement, là, je rejoins totalement.
13:43Il y a des signaux quand même
13:44qui sont un petit peu inquiétants
13:45sur ce qu'on veut effectivement avoir
13:46par rapport à ce qui est aujourd'hui délivré.
13:49Mais je n'oublie pas que j'ai fait partie également
13:50de ceux qui étaient un peu sceptiques
13:52à l'entrée en bourse de Google,
13:53en disant que finalement,
13:54ils n'arrivent pas à monétiser.
13:55C'est certes un super moteur de recherche,
13:56mais enfin, comment est-ce qu'ils arriveront
13:57à valoriser tout ça ?
13:59À 60 dollars, c'est quand même très cher.
14:00On sait ce qu'il en a été à la fin.
14:02Oui, maintenant, c'est une question intéressante
14:05parce qu'on a aussi affaire à un modèle économique.
14:07Et là, on parle de l'acteur central
14:09qui est un véritable tournoir à trésorerie.
14:13C'est l'acteur.
14:15Open AI et Nvidia sont les deux pôles d'attraction
14:19autour duquel tournent, en fait,
14:20les espèces de planètes
14:22de l'intelligence artificielle
14:24et d'un écosystème
14:28qui, pour certains,
14:29ont des très gros revenus
14:31parce qu'ils louent
14:32leurs capacités informatiques
14:33et pour d'autres,
14:35c'est un petit peu moins clair.
14:36Donc là, effectivement,
14:37on avance en marchant.
14:39Pour l'instant, en tout cas,
14:41les résultats sont au rendez-vous quand même.
14:44Quand on publie,
14:45les publications des résultats,
14:46tous, même y compris,
14:48je mentionnais Palantir, Meta,
14:49ceux qui ont un peu souffert en bourse.
14:50Il y a du sonant, du trébuchant.
14:52Voilà.
14:52Mais voilà, le cash est là
14:55et les promesses des grands sont tenues.
14:58Ça me paraît encore plutôt rassurant.
14:59Ce qui est déjà un premier pas,
15:01c'est Wall Street Journal
15:02qui écrivait ça.
15:05En gros, c'est comme si Open AI
15:06voulait privatiser ses profits
15:08et faire garantir ses dettes
15:11par le contribuable américain.
15:13On a connu ça dans les banques.
15:14Voilà, c'est ça.
15:15Elles étaient en crise.
15:17Et le secteur automobile américain,
15:19même chose,
15:20il était en crise.
15:21Bon, bref, c'est beaucoup de questions.
15:23Mais alors, justement,
15:24Marion Chapelle-Masso,
15:25parce que là, on est dans l'infiniment grand,
15:28dans notre quotidien.
15:29Nous, quand on veut gérer notre patrimoine
15:30et qu'on fait confiance à des entreprises
15:32pour dégager des profits,
15:34des dynamiques de croissance, etc.,
15:35comme ça,
15:36qu'on est sur de telles failles telluriques
15:38qui sont en train de bouger,
15:40la clientèle se pose de plus en plus de questions,
15:43finalement, de savoir si,
15:45est-ce qu'on attend ?
15:46Est-ce qu'on attend que les choses
15:48temporisent un petit peu pour se lancer ?
15:50En plus, à notre tout petit niveau quotidien,
15:53en France, à côté de ça,
15:54on est incapable de faire un budget,
15:56on ne sait pas où on va,
15:57point de vue fiscalité.
15:58Je suppose que vous devez avoir
15:59des tas de questions en ce moment.
16:01Oui, le téléphone sonne beaucoup,
16:02en ce moment.
16:02on constate deux grandes inquiétudes
16:06qui sont liées d'une part
16:08à ces marchés globalement
16:11hauts, chers,
16:12quels que soient les secteurs et les zones,
16:15avec principalement une inquiétude
16:18liée à la bullia,
16:19parce qu'eux aussi,
16:20on en parle beaucoup,
16:21il faut le dire,
16:22les valorisations,
16:24les sets magnifiques, etc.,
16:25cette concentration sur la tech US.
16:28Et puis,
16:30d'autre part,
16:31évidemment,
16:31l'instabilité fiscale
16:32qui,
16:34tous les jours,
16:35on a un nouvel amendement.
16:37Un impôt par jour ?
16:38Voir deux !
16:39Absolument,
16:40un impôt par jour,
16:42une fiscalisation
16:43maintenant des fonds euros.
16:46Le dernier truc,
16:47c'est l'augmentation de la CSG
16:48quand on libère de l'assurance-vie.
16:50Absolument,
16:50absolument,
16:51avec une augmentation du taux en plus,
16:54qui donc touche quand même
16:56pas mal d'épargnants,
16:57parce que la CSG...
16:58Tout le monde,
16:59tout le monde,
16:59vous, moi,
17:00nos auditeurs.
17:01Absolument,
17:01c'est pas...
17:02Et puis,
17:02on n'a pas beaucoup
17:03de biais d'optimisation non plus
17:04sur cet impôt,
17:06donc il est direct.
17:08Voilà,
17:09donc,
17:09on a vraiment
17:11ces deux questions,
17:13ces deux grosses problématiques,
17:15donc d'une part,
17:15on a quand même du cash,
17:16parce qu'on a de l'épargne,
17:18parce que dans des périodes comme ça,
17:20où on constate un fort attentisme,
17:22on a le réflexe humain
17:26et d'épargner au cas où,
17:29et puis parce qu'on ne sait pas,
17:30donc quand on ne sait pas,
17:31on ne fait pas,
17:32et donc,
17:33on a du cash,
17:35et on se dit,
17:36est-ce qu'on attend ?
17:38Est-ce qu'on y va ?
17:39Sur les marchés,
17:41en fait,
17:42si on attend,
17:42on attend,
17:43et bien cette année,
17:44on n'avait pas une si mauvaise année.
17:46Si depuis janvier,
17:47on attend,
17:47et bien,
17:48c'était pas forcément
17:50le bon calcul.
17:51Donc,
17:52c'est toujours pareil,
17:53la question,
17:54c'est se dire,
17:54oui,
17:54mais est-ce qu'on sort de la tech US,
17:56on se met sur autre chose,
17:57d'accord,
17:57sur autre chose,
17:57mais sur quoi ?
17:58Parce que,
17:59bon,
17:59il y a quand même une grosse partie
18:01des profits
18:02qui sont tirés de ce secteur-là,
18:04donc,
18:05je crois que,
18:06fondamentalement,
18:07aujourd'hui,
18:08on ne doit pas sortir
18:09intégralement de la tech,
18:12on a encore un peu de vent,
18:14enfin,
18:15moi,
18:16personnellement,
18:16je ne vois pas la bulle
18:17tout de suite,
18:18voilà,
18:19parce qu'en face des valorisations,
18:20j'ai des profits
18:21et j'ai de la croissance.
18:25Pour le coup,
18:26vous êtes parfaitement d'accord,
18:27il en reste sous la pédale.
18:29J'adore les débats comme ça,
18:31où on peut être d'accord
18:32pour des motifs
18:33parfois différents.
18:33ce qui compte,
18:37c'est deux choses,
18:38c'est la valorisation
18:40et la croissance des profits.
18:42Quand vous regardez NVIDIA,
18:43vous avez en gros
18:4330 fois les profits
18:45et 30% de croissance.
18:47Donc,
18:47si vous divisez l'un par l'autre,
18:48en gros,
18:48vous avez un ratio
18:49profit sur croissance de 1.
18:53Tant qu'on reste là-dessus,
18:54ce n'est pas inquiétant.
18:55Le sujet,
18:55c'est évidemment
18:56tant qu'on reste là-dessus.
18:59Et donc,
19:00toute la question est là.
19:01C'est effectivement,
19:02est-ce qu'on va rester
19:03sur ces motifs-là ?
19:04Mais là où j'enjoins
19:05totalement Marion,
19:06c'est,
19:07vous connaissez une de mes phrases
19:08favorites,
19:08mon cher Antoine,
19:09depuis le temps,
19:09sur les marchés,
19:10sur les marchés,
19:11le monde se divise
19:11en deux catégories,
19:12les optimistes et les pessimistes.
19:13Les pessimistes font de l'audience
19:14et les optimistes font de l'argent.
19:16C'est ça.
19:17On ne s'interdit pas,
19:18évidemment,
19:18de faire les deux.
19:19Oui.
19:20Mais ce qui est important,
19:21c'est effectivement de se dire
19:22que tant que les résultats
19:24d'entreprises sont là,
19:25tant que les profits sont là,
19:28les marchés cette année,
19:29elle ne s'est pas faite
19:29sur des valorisations supplémentaires.
19:32Elle s'est faite
19:32sur la progression des profits.
19:34Donc,
19:34c'est plutôt rassurant,
19:35c'est plutôt relativement sain.
19:36Avant,
19:37on pouvait se poser des questions.
19:38Aujourd'hui,
19:38on a été plutôt relativement raisonnable,
19:41en fait,
19:41dans la progression de valeurs.
19:43Je mets de côté,
19:44il y a toujours des exubérances
19:45sur des secteurs,
19:47des valeurs particulières
19:48qui sont adorées,
19:49des investisseurs particuliers américains,
19:51tout spécialement.
19:52Mais pour le reste,
19:53en fait,
19:53on a été raisonnable.
19:56En tout cas,
19:56on a de vraies raisons
19:58d'avoir ces niveaux aujourd'hui
20:00de valorisation,
20:01mais il faut que les promesses
20:02soient remplies.
20:03Absolument.
20:04Et bon,
20:04on le rappelle,
20:05ne rien faire et rester statique,
20:07c'est aussi une position de marché,
20:08c'est aussi un trade,
20:09c'est aussi une position.
20:11Marion Chapelle-Masso,
20:13on a commencé cette saison
20:14de Tout pour investir
20:15à la rentrée,
20:16il n'y avait que deux mots.
20:18Or,
20:19Luxembourg.
20:20Voilà,
20:21on ne voyait que ça.
20:22Bon,
20:23là aussi,
20:24on est sur une forme
20:25de temporisation,
20:26l'épargnant a compris
20:27qu'on n'allait pas
20:28non plus
20:28les triper totalement,
20:31qu'il n'était pas question de ça.
20:32Est-ce que vous sentez quand même
20:33une forme de retour
20:34à un calme relatif
20:36en se disant,
20:37on va attendre que ça se tasse
20:38là,
20:39quelques mois,
20:39jusqu'à la fin de l'année
20:40et ensuite,
20:41prendre les décisions ?
20:42Est-ce que ce n'est pas le moment
20:43de faire le point
20:44avant d'agir
20:45plutôt que de se précipiter ?
20:47Oui,
20:48alors,
20:50on ne se précipite jamais,
20:52je crois,
20:53en matière patrimoniale.
20:54Ça,
20:55c'est un grand principe
20:56de base,
20:57quoi qu'il en soit.
21:00Bon,
21:01je ne peux pas vraiment dire
21:03que les choses
21:04se soient calmées
21:05parce qu'avec
21:06l'ERSAT d'ISF
21:08qui fait son comeback,
21:10autant vous dire
21:10que
21:11beaucoup se posent
21:14la question encore
21:15pour ceux qui n'y sont pas
21:16du Luxembourg
21:17et aussi
21:18de sortir des fonds euros.
21:21Sortir des fonds euros
21:21pour deux raisons.
21:23La première,
21:24c'est que,
21:24bon,
21:24elle finance quand même
21:25une grande partie
21:26de la dette française
21:26qui n'est pas à son beau fixe.
21:28Et puis,
21:28d'autre part,
21:29parce que
21:30pour la sécurité financière
21:33aussi
21:34de leurs avoirs.
21:37Donc,
21:37ces deux points
21:38sont encore d'actualité.
21:39Je ne peux pas
21:39vous dire le contraire.
21:41Après,
21:42j'appelle toujours
21:43dans ces moments
21:44d'instabilité fiscale
21:46où,
21:47effectivement,
21:48on l'a dit,
21:48même si le budget
21:49est voté,
21:51on ne sait,
21:52il doit encore passer
21:53au Sénat,
21:53voire en commission
21:54disparitaire.
21:56Et donc,
21:56pour l'instant,
21:58ok,
21:58il y a une taxe
22:00tous les jours,
22:00mais on ne sait pas
22:01où on va aller.
22:02Et donc,
22:03encore une fois,
22:04dans ce climat-là,
22:06j'invite à la prudence
22:09dans les stratégies
22:10de contournement
22:11de tel ou tel
22:12amendement,
22:12parce que là,
22:14d'abord...
22:14Là, on n'en a pas fini
22:14et puis,
22:15on ne va pas suivre
22:16le but par but.
22:17Non.
22:18Dans quelques semaines,
22:19il y a certaines choses
22:19dont on ne parlera plus.
22:20Non, non, non.
22:21Le multiplexe.
22:22C'est ça.
22:22Il faut avoir une vision
22:23beaucoup plus long terme
22:25et puis,
22:28on sera toujours à temps
22:29de prendre les décisions
22:30en fonction des lois,
22:34d'arbitrer vers de l'épargne
22:37peut-être plus...
22:38sur des valeurs plus productives
22:40comme le souhaite le gouvernement
22:42pour sortir des fonds euros
22:45si toutefois,
22:45il y avait une taxe supplémentaire,
22:47par exemple,
22:48ou d'aller au Luxembourg
22:49pour éviter la loi Sapin.
22:52En tout cas,
22:53la boîte à outils,
22:53elle est là,
22:54elle est toujours là
22:55et vous la retrouvez
22:55tous les jours
22:56pour investir.
22:57À 11h30,
22:58aujourd'hui,
22:58on sera avec Marie-Christine Stronquin,
23:00rédactrice en chef patrimoine
23:01des Echos.
23:03Merci d'avoir été là
23:04pour commenter encore une fois
23:05cette actualité pesante,
23:08mais stimulante
23:08et je retiens
23:10qu'on en sort
23:11avec un léger optimisme,
23:13prudent,
23:14toujours.
23:15De l'optimisme prudent.
23:16Voilà,
23:16de l'optimisme prudent.
23:17Merci beaucoup
23:18Wilfried Galland,
23:20Montpensier Arbevel
23:20et Marion Chapelle-Masseau
23:22de Carillon.
23:23Merci d'avoir été
23:23avec nous.
23:24Tout de suite,
23:25on passe aux arbitrages.
23:29Tout pour investir,
23:30arbitrage.
23:33Andrea Twini
23:33de Saxo Bank
23:35pour votre plan de trading
23:36personnalisé du jour.
23:37Bonjour Andrea.
23:38Un CAC 40
23:39qui reste quand même
23:40sur une petite pente
23:41baissière,
23:42malgré la petite accalmie d'hier.
23:43Là,
23:43on est reparti à la baisse.
23:45Maintenant,
23:45bon,
23:45rien de dramatique.
23:46On reste au-delà
23:47des 8000 points.
23:48Quelle borne haute et basse
23:50vous surveillez pour aujourd'hui ?
23:51Oui,
23:54c'est vrai qu'hier,
23:55on a stoppé l'hémorragie,
23:56mais globalement,
23:56on reste sur un enchaînement
23:57de séances baissières
23:58sur le CAC,
23:59même si le mouvement
23:59n'est pas violent.
24:00C'est-à-dire,
24:00on n'a pas cassé
24:02typiquement une zone d'alerte
24:03qui est assez importante.
24:047 940,
24:05c'est un point d'attention
24:06qui est très fort sur le CAC.
24:08On est venu le tester
24:09en début de semaine
24:09et c'est vrai qu'on a résisté
24:11sur ce niveau-là
24:12et on a eu une capacité
24:13derrière à rebondir maintenant
24:14pour avoir du mieux
24:15sur le CAC.
24:16Il faudrait à minima
24:17repasser au-dessus
24:18des 8090,
24:198100 points,
24:20voire 8170
24:21pour aller chercher
24:22derrière la borne haute,
24:24on va dire,
24:25du CAC vers 8259
24:26qui est un ancien plafond de verre
24:27qu'on a réellement
24:28eu du mal à franchir
24:29pendant plusieurs séances.
24:30On l'a testé
24:31à plusieurs reprises,
24:31on a eu du mal à le franchir.
24:32Ce matin, on est un petit peu lesté
24:34par la performance de Legrand.
24:35A l'inverse,
24:36on a Arcelor qui fait un petit peu mieux
24:37mais on reste quand même
24:38dans une dynamique
24:39qui est un petit peu poussive.
24:40Sur les marchés américains,
24:41on voit des mouvements
24:41qui sont aussi un petit peu
24:42plus violents.
24:43On n'a pas de tendance claire,
24:44on a beaucoup plus
24:45d'évolution erratique
24:46sur les indices américains.
24:48Donc là non plus,
24:48on n'a pas vraiment le support
24:50et le soutien des indices américains.
24:51Donc c'est ce qui laisse
24:53un petit peu le CAC
24:54en retrait pour le moment.
24:55Mais encore une fois,
24:55tant qu'on préserve
24:56cette zone 7 940,
24:58on a quand même encore
24:59une capacité à potentiellement
25:00pouvoir repartir de l'avant.
25:02Même si encore une fois,
25:03c'est un peu plus poussif.
25:04Les catalyseurs manquent
25:05et on sent qu'il y a ce carburant
25:06qui manque sur le CAC.
25:08Mais malgré cet enchaînement
25:09de séances baissières,
25:10quasiment 10 séances baissières
25:11sur le CAC d'affilée,
25:13on a réussi à préserver ce niveau
25:14et ça, c'est peut-être
25:15le seul point positif
25:16qu'on peut retenir aujourd'hui.
25:17On voit qu'il y a
25:18de grosses réactions parfois
25:19sur les résultats d'entreprise.
25:21On a parlé de Legrand
25:22qui perd 9,6%.
25:23On a parlé d'Air France-KLM
25:24qui perd 12,5%.
25:2612,8% pour SES.
25:29On a ArcelorMittal
25:31qui se tient bien,
25:32plus 5%.
25:32Donc on voit toujours
25:33des mouvements assez violents.
25:34Est-ce qu'au milieu de tout ça,
25:35il y a une action,
25:37il y a un actif
25:37ou un mouvement technique
25:39qui retient votre attention
25:40plus particulièrement ?
25:44Un mouvement technique ?
25:46C'est vrai qu'en ce moment,
25:47on parle beaucoup des actions.
25:48On a parlé beaucoup de la tech
25:49et on peut y revenir aussi
25:50d'ailleurs un petit peu
25:50parce que c'est un point
25:52qui est assez important
25:53sur la tech.
25:53On voit qu'il y a
25:54une compression
25:56des valorisations.
25:57On a parlé potentiellement
25:58d'éclatement d'une bulle.
25:58Il n'y a pas encore
25:59des signaux d'éclatement de bulle.
26:00Il y a plus vraiment
26:01une compression
26:01des valorisations
26:03et les prochains mouvements
26:04sur la tech
26:04qui vont dépendre
26:05de catalyseurs
26:06comme les dépenses,
26:08la stabilisation des taux.
26:10Ça, ça va vraiment être
26:11des points d'attention importants
26:13et puis aussi le dollar.
26:14Donc on pourra parler
26:15derrière après du dollar.
26:16C'est vraiment trois points
26:17très importants
26:18qui vont déterminer
26:18les prochains mouvements
26:19sur la tech.
26:20Aujourd'hui,
26:21si on regarde le Nasdaq,
26:22on se traite à peu près
26:2326, 27 fois
26:25les bénéfices futurs.
26:26Donc c'est très largement
26:27au-dessus
26:28de la moyenne long terme
26:29qui, elle,
26:29se situe à 20 fois.
26:31Donc on est très largement
26:32au-dessus.
26:33Et si on regarde
26:33sur les cinq dernières années,
26:34l'average,
26:34il est à 22.
26:35Donc là aussi,
26:36on est quand même
26:36très largement au-dessus.
26:37Mais on a encore
26:38des gros noms de la tech,
26:40des grosses caps.
26:40Je pense par exemple
26:41à Amazon,
26:42voire même Nvidia
26:43qui, eux,
26:44se traitent encore
26:44sur des niveaux de valorisation.
26:45Si on regarde
26:46les bénéfices futurs
26:47qui ne sont pas excessifs.
26:48Alors à l'opposé,
26:49on a Oracle et Broadcom,
26:50par exemple,
26:50qui se traitent, eux,
26:51sur des niveaux de valorisation
26:52qui peuvent paraître
26:52excessifs aujourd'hui.
26:54Donc il faudra voir
26:54ces prochains mouvements
26:55de la tech.
26:55Mais on a vu,
26:56quand on voit hier
26:57l'intérêt qu'on a eu
26:57sur ces valeurs de la tech,
26:59on voit qu'on n'est pas du tout
27:00sur un éclatement de bulles
27:00et qu'on a encore
27:01de l'intérêt acheteur,
27:02mais un intérêt
27:03qui va être beaucoup plus sélectif
27:04sur certaines valeurs.
27:05Et donc on parlait aussi
27:06dans les catalyseurs
27:07de justement la stabilisation
27:08et peut-être le mouvement
27:09qu'on peut avoir
27:09à revenir sur le dollar.
27:10On voit qu'il y a eu
27:11un mouvement très fort,
27:12le dollar qui est revenu
27:13très fort depuis
27:13mi-septembre à peu près.
27:15On a encore quand même
27:16un biais baissier aujourd'hui
27:17sur cette paire euro-dollar
27:18et une capacité du coup
27:19à revenir sur un niveau
27:21de 1,14.
27:22Et ça, c'est vraiment
27:22l'enjeu aujourd'hui.
27:23Est-ce qu'on arrive
27:24à rallier certains niveaux,
27:25déjà repasser au-dessus
27:26de l'ancien support
27:27qui se situe autour
27:28des 1,1540,
27:29c'est une zone 1,1540,
27:301,1560 ?
27:31Est-ce qu'on arrive
27:31à repasser au-dessus
27:32de cette zone,
27:32à réenclencher
27:33une dynamique positive ?
27:34Ou à l'inverse,
27:35est-ce qu'on va recasser
27:36ces 1,15 ?
27:36C'est un seuil psychologique
27:37et aller chercher le support
27:39à 1,14 ?
27:40Et donc, ce qui provoquerait
27:40encore un renforcement
27:41du dollar.
27:42Et ça, ça peut être du coup
27:43un frein pour ces valeurs
27:44de la tech,
27:44un catalyseur qui peut être
27:46un biais négatif
27:47pour les valeurs de la tech
27:48qui vont être encore une fois
27:49le pivot ou en tout cas
27:51l'élément très important
27:52à surveiller sur les marchés
27:53américains et sur la tendance
27:54pour cette fin d'année.
27:55Effectivement,
27:56on voit la courbe
27:56sur un an
27:58et on est effectivement
27:59peut-être à un moment
28:00très important.
28:01Merci beaucoup
28:01Andrea Tueni
28:02de Saxo Bank.
28:04Restez avec nous
28:04une petite pub
28:06on ouvre la boîte à outils
28:07bien sûr
28:07avec Marie-Christine Sonquin
28:09des Echos
28:10qui sera avec nous
28:11justement pour y voir
28:12un peu clair
28:12au milieu de la tempête
28:14fiscale et budgétaire
28:15et puis la tempête
28:16de marché
28:16tout court.
28:17A tout de suite.
28:19Tout pour investir
28:20la boîte à outils.
28:22Ah oui, c'est votre rubrique
28:23préférée, la boîte à outils.
28:24On l'ouvre,
28:24on regarde les meilleurs outils
28:26et on fait appel
28:27aux meilleurs spécialistes
28:28en termes de patrimoine.
28:30Marie-Christine Sonquin
28:31des Echos.
28:31Bonjour.
28:32Bonjour Antoine.
28:32Merci d'être avec nous
28:33en direct.
28:34Et c'est vrai,
28:34on le disait
28:35il y a quelques secondes
28:36avant d'ouvrir le micro.
28:37Ce n'est quand même pas courant
28:38de terminer une année 2025
28:40où on est sur le fil,
28:43c'est-à-dire qu'on est
28:43à la fois extrêmement nerveux.
28:46Ça ne se lit pas forcément
28:47sur les indicateurs
28:48fondamentaux
28:50de volatilité des marchés,
28:52mais on est à la fois
28:53très nerveux
28:54et euphorique
28:56parce qu'on reste
28:57sur des dynamiques
28:58de hausse
28:59sur la plupart des marchés,
29:00pas sur tous,
29:00mais sur la plupart
29:01des marchés qui comptent.
29:02Donc, ce n'est pas
29:03commode à gérer
29:04un patrimoine
29:05au milieu de tout ça.
29:06Non, non, c'est très difficile
29:07à gérer quand on a
29:07un investisseur.
29:08On voit bien qu'il y a
29:10beaucoup de marchés
29:10qui ont franchi des records
29:11et eu des seuils
29:12et que plus on monte,
29:14plus on est près
29:15d'une phase de correction
29:17voire de retournement.
29:19Donc, on regarde
29:20certaines valeurs,
29:21certains secteurs
29:22qui ont énormément monté,
29:23énormément performé.
29:25Et maintenant,
29:26dès qu'il y a des nouvelles
29:27qui sont un petit peu
29:28moins bonnes,
29:28on se dit
29:29« Ah, la Fed va arrêter
29:30de baisser ses taux.
29:31Ah, il y a peut-être
29:32une bulle sur l'IA. »
29:34On se dit
29:34« Est-ce que ce n'est pas
29:35le moment de prendre
29:36des bénéfices ? »
29:37Et de ce fait,
29:38dès qu'il y a
29:39quelque chose
29:40d'un peu moins bien,
29:41on se dit
29:41« Bon, allez,
29:42j'ai gagné beaucoup d'argent
29:44sur telle valeur
29:45ou tel secteur. »
29:46Et donc, ça déclenche
29:47une prise de bénéfices.
29:49De là à dire
29:49qu'il y a vraiment,
29:50par exemple,
29:51une bulle sur l'IA
29:52et que ça va être
29:53totalement catastrophique,
29:55je n'irai pas jusque-là.
29:56Mais il y a quand même
29:56des signaux
29:57qui peuvent réellement
29:58inquiéter les investisseurs,
30:00ne serait-ce que celui
30:02de voir que les hausses
30:03ont été quand même
30:04extrêmement concentrées,
30:06que ce soit d'ailleurs
30:06aux États-Unis
30:07ou en Europe,
30:08ça a été quand même
30:09extrêmement concentré
30:10sur certains secteurs
30:11et certaines valeurs.
30:12Bien entendu.
30:13La tech d'un côté
30:13pour les États-Unis,
30:15en Europe,
30:16ça a été essentiellement
30:18le secteur de la défense
30:19et le secteur de la finance
30:20qui ont extrêmement
30:21bien performé.
30:22Donc, est-ce que
30:23ces secteurs
30:24qui ont vraiment été
30:26très privilégiés
30:28par les investisseurs ?
30:29Est-ce que ce n'est pas
30:29un peu l'arbre
30:30qui cache la forêt ?
30:31Parce que sinon,
30:31la croissance aux États-Unis,
30:32en dehors de ce secteur
30:33de la tech
30:34qui vraiment recouvre tout,
30:38est-ce que c'est
30:38si formidable que ça ?
30:39Donc, quand même,
30:40les investisseurs
30:40se posent légitimement
30:42des questions.
30:43Au milieu de tout ça,
30:44c'est vrai qu'on a la chance
30:45dans cette émission
30:45de pouvoir un peu sortir
30:46la tête du sceau
30:47des simples marchés boursiers.
30:49On peut se diversifier.
30:50Il y a des tas
30:50de solutions pour ça.
30:51Ça reste quand même
30:52un des facteurs maîtres
30:53quand vous gérez
30:54votre patrimoine.
30:56Là, on approche
30:57de la fin de l'année.
30:59Qu'est-ce que vous conseilleriez
31:00comme bonne ventilation
31:02en termes de diversification ?
31:04Alors, c'est quand même
31:05une question extrêmement difficile.
31:06La question, c'est de savoir
31:07est-ce qu'il faut sortir
31:10aujourd'hui des secteurs
31:12qui ont été les plus performants ?
31:14Sortir, je dirais,
31:15probablement pas.
31:17S'alléger en étant sélectif
31:19et en regardant, par exemple,
31:20à l'intérieur d'un même secteur,
31:22par exemple, à l'intérieur
31:23de la tech,
31:23est-ce que je ne prends pas
31:24certains bénéfices
31:25sur les valeurs
31:26qui ont le plus monté
31:27pour me repositionner
31:29sur celles qui ont été
31:31un petit peu moins bien
31:32traitées par la cote ?
31:33Pourquoi pas ?
31:34C'est des choses
31:35qu'on peut faire
31:36si on se situe, par exemple,
31:37au niveau européen.
31:38On voit que le secteur bancaire,
31:40il a été particulièrement privilégié.
31:42C'est là-dessus
31:43qu'on a réalisé vraiment
31:45d'excellentes performances
31:47sur cinq ans.
31:48On voit que, par exemple,
31:50la BNP Paribas
31:51a quand même subi
31:52une correction.
31:52Est-ce que ce n'est pas
31:53le moment de se repositionner
31:54de certaines valeurs ?
31:55Je n'ai pas l'habitude
31:56de citer des valeurs
31:58à l'antenne,
32:00mais on peut se dire
32:01que c'est le moment
32:03de prendre des bénéfices
32:05tout en ne quittant pas
32:06ces secteurs
32:07qui ont encore
32:07très probablement
32:09un gros potentiel,
32:10que ce soit la tech
32:11ou les financiers,
32:12mais en se repositionnant
32:14et en essayant
32:15de se diversifier.
32:17Et puis, pourquoi pas aussi
32:18essayer de diversifier
32:19davantage son portefeuille
32:22en allant sur des secteurs
32:23qui ont été un petit peu
32:24plus délaissés,
32:25comme la santé
32:27ou la consommation ?
32:29Enfin, ne pas rester
32:30trop concentré
32:31sur les mêmes valeurs,
32:33sur les mêmes indices.
32:34C'est peut-être
32:35le moment d'être
32:36un petit peu prudent
32:37à partir du moment
32:39où il y a toujours
32:40un potentiel,
32:42mais où on est quand même
32:43dans des phases
32:43d'inquiétude
32:44et de prise de bénéfices.
32:45Alors, pour se diversifier,
32:47il y a aussi une bonne solution
32:48qui reste les ETF.
32:51Et est-ce qu'il y a
32:52des bonnes recettes
32:54et des bons indicateurs
32:55à suivre
32:56quand on veut, par exemple,
32:57en intégrer un
32:57dans son PEA ?
32:59Alors, il faut regarder
33:01quelles ont été
33:01les performances.
33:03C'est d'ailleurs là-dessus
33:04que se font
33:05les investisseurs
33:06et les professionnels.
33:07Mais attention
33:08à ne pas se focaliser
33:10uniquement sur
33:11les premiers de la classe.
33:12Parce que les premiers
33:13ETF de la classe,
33:14qu'est-ce que c'est
33:15par exemple
33:15pour les ETF
33:17et les jubles au PEA ?
33:18Ce sont ceux
33:19qui étaient investis
33:19sur les bancaires.
33:22Les fonds passifs
33:23qui ont été investis
33:24sur les bancaires,
33:25ils ont fait
33:25des performances
33:26extraordinaires.
33:27Est-ce qu'il faut
33:28rester uniquement
33:29sur ces fonds-là ?
33:31Moi, je serais plutôt
33:32pour une diversification.
33:36Est-ce qu'il faut
33:36vraiment se diversifier
33:37en dehors de l'Europe,
33:39dans le cadre du PEA ?
33:40Parce que c'est possible,
33:41notamment via les ETF
33:42synthétiques
33:43qui échangent
33:44des paniers de valeurs
33:46contre les performances
33:47d'autres paniers de valeurs.
33:48Donc, même en restant
33:49dans le cadre du PEA,
33:50vous avez des ETF
33:52qui peuvent refléter
33:54les performances
33:54d'autres marchés
33:55qui deviennent
33:56éligibles au PEA
33:57grâce à ces swaps.
34:00Peut-être pas forcément
34:01maintenant, aujourd'hui,
34:03vu que c'est peut-être
34:05le moment
34:06d'être un petit peu
34:07plus investi sur l'Europe
34:08et un peu moins
34:09sur les États-Unis.
34:10Mais c'est une idée
34:11à retenir quand même
34:13sur le temps long
34:14quand on veut,
34:15dans le cadre
34:16de son PEA,
34:17ne pas uniquement
34:18être focalisé
34:18sur les valeurs européennes.
34:20C'est des idées
34:20qu'on peut retenir.
34:21Et puis,
34:22dans un marché
34:23qui reste très mouvant,
34:26même si les indicateurs
34:26de volatilité
34:27ne sont pas si élevés
34:28que ça,
34:30la solution,
34:31ça peut être aussi
34:32d'opter pour des fonds
34:33qu'on appelle
34:33long-short,
34:34c'est-à-dire
34:34avec des stratégies
34:36achavantes.
34:37Absolument.
34:37Dans des périodes
34:38de volatilité,
34:39on peut diversifier
34:40une partie
34:40de son portefeuille
34:41sur ses fonds.
34:43Alors,
34:43qu'est-ce que c'est
34:43que les fonds long-short ?
34:44Ce sont des fonds
34:45qui investissent,
34:46comme les gérants classiques,
34:48sur la partie dite longue
34:49et qui investissent
34:51parallèlement
34:52sur des produits dérivés
34:53pour la partie short,
34:55ce qui permet
34:55d'amortir les chocs
34:57en cas de baisse
34:58des marchés.
34:59Donc,
34:59ça peut être vraiment
35:00une stratégie intéressante
35:02quand on entre
35:02dans une période
35:03de volatilité.
35:04Alors,
35:05après,
35:05dans la gamme
35:06de ces fonds long-short,
35:08vous avez vraiment
35:09une infinité
35:10de politiques
35:11qui peuvent être suivies.
35:13Donc,
35:14vous avez
35:14des fonds long-short
35:15qui sont ce qu'on appelle
35:16market neutral,
35:17c'est-à-dire que vous avez
35:18à peu près la même position
35:19en long et en short.
35:21Alors là,
35:21comment est-ce qu'on fait
35:22des bénéfices ?
35:23C'est souvent,
35:24d'ailleurs,
35:24en jouant sur les devises
35:26qu'on fait des bénéfices
35:26parce que vous avez
35:27les deux balances
35:29qui se compensent.
35:31Mais sinon,
35:31en général,
35:32on peut dire
35:32que très souvent,
35:34les gérants
35:35ont une position longue
35:36qui est un peu plus élevée
35:37que la position short
35:39mais qui vous permet
35:41quand même
35:41d'amortir
35:43les chocs
35:44en cas
35:44de baisse
35:46des marchés.
35:47Donc,
35:47on regarde
35:47la différence
35:49entre ce que vous avez
35:50en position longue
35:51et ce que vous avez
35:52en position short
35:53et ça vous donne
35:54un indicateur
35:56de l'amortisseur
35:57que vous pouvez avoir
35:59en cas
35:59de baisse des marchés.
36:02A contrario,
36:02en cas de hausse
36:03des marchés,
36:04bien sûr,
36:04si vous avez
36:05une position nette
36:07de 40%,
36:09eh bien,
36:10en cas de baisse
36:10des marchés
36:12de 10%,
36:12vous allez baisser
36:13de seulement 4%,
36:14mais inversement,
36:16en période de hausse
36:16des marchés,
36:17si ça monte
36:18de 10%,
36:19vous allez vous monter
36:20simplement
36:21de 4%.
36:22Donc,
36:23vous avez
36:23beaucoup de possibilités
36:26qui sont proposées
36:27par ces gestions
36:29et puis,
36:30il faut voir aussi
36:30comment les gestionnaires
36:32choisissent de shorter
36:33les marchés.
36:34Il y en a certains
36:35qui vont choisir
36:36de shorter une valeur
36:37en particulier
36:37ou quelques valeurs
36:38en particulier
36:39parce qu'ils se sont dit
36:40vraiment là,
36:40ils sont en difficulté.
36:42Je pense que vraiment,
36:44je suis sûre
36:45qu'elles vont aller
36:46au tapis.
36:48Vous en avez d'autres
36:48qui vont choisir
36:49au contraire
36:50de shorter
36:50plutôt un panier
36:51de valeurs
36:52ou des indices.
36:53Donc,
36:54vous avez vraiment
36:54beaucoup de stratégies
36:56de gestion
36:57et c'est une classe
37:00d'actifs
37:00assez intéressante
37:01parce qu'on peut
37:01vraiment se faufiler
37:03pour saisir
37:04des anomalies,
37:06profiter de certaines valeurs
37:07qui sont mal positionnées
37:08pour justement
37:09prendre des positions.
37:10Et qui contient
37:11elle-même
37:11sa propre protection.
37:12C'est vrai que c'est
37:13intéressant.
37:14Marie-Christine Sonquin,
37:15des Echos,
37:16merci d'avoir été avec nous
37:17bien sûr
37:17pour commenter
37:18cette actualité patrimoniale
37:19de fin d'année.
37:20Tout de suite,
37:21les small et mid-cap.
37:23Tout pour investir.
37:26Le placement à suivre.
37:28Et nous sommes avec
37:29Eric Léwin de Bourse Direct.
37:31Bonjour Eric.
37:32Bonjour mon cher Antoine.
37:33Bonjour mon cher Eric.
37:34Alors,
37:34un petit coup d'œil
37:35sur les indices.
37:37On va dire qu'on est
37:38un peu à l'unisson
37:38du CAC 40.
37:40Globalement,
37:40on est sur une temporisation
37:41sur la semaine
37:42qui vient de s'écouler
37:42avec des baisses
37:43d'un et demi,
37:432% sur le CAC small et mid-
37:45et le CAC small.
37:47Est-ce que vous y voyez
37:48un changement structurel
37:49de tendance
37:50ou est-ce qu'on ne fait
37:51que vraiment se mettre
37:51au diapason de tout le reste ?
37:53On a le sentiment
37:54quand même
37:54que les gérants
37:55sont en panne de liquidité
37:56parce qu'il y a
37:57quelques bonnes nouvelles
37:58mais finalement
37:59dans les cours de bourse
38:00ça ne se voit pas vraiment.
38:02On a le sentiment
38:03également
38:03qu'on a le sentiment
38:04que les gérants
38:05expédient les affaires courantes
38:06avec un CAC small
38:07qui gagne 43%
38:08depuis le début d'année,
38:09un CAC mid
38:10qui gagne 10%.
38:11Alors il y a quand même
38:11eu quelques bonnes nouvelles.
38:13Viridien plus 55%.
38:14Vous savez,
38:14c'est l'ex-géophysique
38:15dans les prestations
38:17de services géosismiques.
38:18Alors spectaculaire amélioration
38:20sur le T3
38:21avec un débit d'un hausse
38:22de 70%,
38:23marge de 53%,
38:24plus 55% sur la semaine.
38:26Mais d'un autre côté,
38:27on a dans les semi-conducteurs
38:29un fondeur belge
38:30qui s'appelle XFAB
38:31qui a perdu 26%.
38:34Alors la marge du BIDA
38:34est très bien à 23,6%.
38:36Mais il y a des prises
38:37de commandes en baisse
38:38de 25%.
38:39Mais ce qu'on doit dire
38:40quand même
38:40sur ces publications,
38:41mon cher Antoine,
38:42c'est comme un petit peu
38:42sur le CAC 40.
38:44C'est quand même pas joli, joli
38:45avec bien évidemment
38:46des interrogations
38:47sur ce que nous font
38:48les députés,
38:48les sénateurs.
38:50Vous êtes une entreprise,
38:51une PME.
38:51Est-ce que vous avez envie
38:52d'investir dans les conditions
38:53actuelles ?
38:54Je ne suis pas sûr.
38:54Donc c'est vrai
38:54qu'il y a un attentisme
38:55et que les gérants
38:56n'ont pas envie non plus
38:57d'acheter des boîtes françaises
38:58en se disant
38:59on ne sait pas où on va.
39:00Donc c'est vraiment
39:01la prudence qui l'emporte.
39:02Évidemment,
39:03comme sur l'ensemble
39:04des marchés,
39:04on sent de la nervosité,
39:06pas trop de volatilité
39:07mais quand même
39:07de la nervosité,
39:08beaucoup de questions.
39:09Alors un des principaux
39:11catalyseurs quand même
39:11de ce marché des small limits
39:13depuis le début de l'année,
39:15ça reste les opérations financières.
39:16Et là, on en a une à regarder
39:17sur UV Germie
39:20que j'ai découvert
39:21à cette occasion.
39:21Qu'est-ce que c'est ?
39:22Expliquez-nous Eric.
39:23Alors UV Germie,
39:249 millions d'euros de capi.
39:25Alors on est dans le traitement
39:27des eaux usées,
39:28la purification de l'air.
39:30Petite société
39:30qui en bourse
39:31a connu un parcours
39:32cata
39:33puisque moins 70%
39:34en 5 ans.
39:34Du coup,
39:35la direction,
39:36voyant qu'il y avait
39:36peu de liquidités,
39:38qu'il ne se passait pas grand-chose,
39:39a décidé de faire une opra
39:40à 3,30€
39:42quand un dernier cours
39:42de clôture
39:43de 2,10€
39:44était mardi.
39:44La prime était de 57%
39:46par rapport aux cours
39:47de clôture.
39:48Mais cette opra
39:48est simplement
39:49sur 24,8%
39:51du capital.
39:52Ce qui veut dire
39:52que la direction,
39:53enfin la société,
39:54ne rachète pas
39:54l'ensemble des actions.
39:56Ce qui est intéressant,
39:56c'est que le PDG
39:57qui a 26,5%
39:58du capital,
39:59lui,
39:59il n'apporte pas ses titres.
40:01Alors quand un PDG
40:01n'apporte pas ses titres
40:02sur une autre
40:03ou une autre week de rachat,
40:05il croit quand même
40:05en sa société.
40:06Ça arrive souvent
40:07ce cas de figure-là ?
40:09Non, ça n'arrive pas souvent.
40:10C'est plutôt
40:11une bonne nouvelle.
40:12Alors donc,
40:12opération à 3,30€.
40:14Là, ça vaut 2,90€.
40:15Vous allez me dire
40:15mais attendez,
40:16comment c'est possible ?
40:17Comme il rachète
40:18simplement 24,8%
40:19du capital,
40:20le titre ne s'ajuste pas
40:22à 3,30€
40:22et il y a donc
40:23une décote.
40:24Ce qu'on peut dire quand même
40:24sur ce dossier,
40:25c'est que le S1
40:26a été médiocre
40:27avec moins 22%
40:28en termes de chiffre à faire.
40:29Alors que faut-il faire
40:30sur ce dossier
40:30pour ceux qui n'en ont pas ?
40:31Ne rien faire.
40:33Pour ceux qui en ont,
40:34moi j'apporterais quand même
40:35une partie
40:36de ma participation.
40:38Disons que si on a 100 titres,
40:39on en amène 50
40:40à 3,30€.
40:42Comme ça,
40:42on génère une petite plus-value
40:45si tant est qu'on est rentré
40:46en dessous des 3,30€.
40:47Pour le reste,
40:47on garde
40:48parce qu'encore une fois,
40:48un PDG
40:49qui ne vend pas ses titres,
40:51c'est plutôt
40:51une bonne nouvelle.
40:53Oui, effectivement.
40:54C'est vrai que ce n'est pas courant
40:55et puis l'opération
40:56est intéressante en tant que telle.
40:57Alors,
40:58le dernier titre
40:59dont vous vouliez parler,
41:00alors on le connaît,
41:01c'est LDLC.
41:02On est dans la distribution
41:04de matériel informatique.
41:05C'est vrai que c'est un parcours boursier
41:07ces dernières années
41:08qui n'a pas été folichon.
41:09Mais cette année,
41:10il se passe des choses
41:11et de bonnes choses
41:13et c'est à souligner.
41:14Oui, alors,
41:15qu'est-ce qu'on peut dire
41:16sur ce dossier ?
41:16C'est vrai que sur 5 ans,
41:17moins 62%,
41:18c'est cata,
41:19mais depuis le début de l'année,
41:19plus 64%,
41:20plus 14,5% sur la semaine.
41:23On est bien sûr
41:24sur le B2B,
41:25B2C
41:26avec également des magasins en physique,
41:27une capitre 90 millions d'euros.
41:29Le S1 est bon,
41:30c'est un exercice décalé,
41:31267 millions d'euros.
41:33Ça fait plus 8,6% en organique
41:35avec une accélération au T2
41:37plus 11,1%.
41:38Le B2C,
41:39c'est-à-dire la vente aux particuliers,
41:41ça fait plus 14,7%.
41:43C'est 72% du chiffre d'affaires.
41:44Et ce qu'on peut dire
41:45sur ce dossier,
41:46c'est qu'on devrait avoir
41:47une année assez correcte,
41:48un chiffre d'affaires
41:49autour de 570 millions d'euros.
41:51Alors,
41:51la marge opérationnelle courante,
41:53elle est à 1,5%.
41:54Vous allez me dire,
41:54non,
41:54mais ce n'est pas du tout rentable.
41:55Vous avez raison,
41:56mais dans ce secteur,
41:58dans ce secteur,
41:59et même quand vous regardez
42:00les comptes d'Amazon,
42:01où est-ce qu'Amazon
42:01gagne beaucoup d'argent ?
42:02Ce n'est pas sur le e-commerce,
42:04c'est sur le cloud.
42:05La problématique,
42:06c'est comme LDLC n'a pas de cloud,
42:07on est sur le e-commerce,
42:08on a une rentabilité
42:14ce genre de business model,
42:15sauf si vous avez
42:16des marques propres.
42:18Ce que j'ai envie de dire,
42:18c'est que ça vaut 15 fois 2026,
42:20en V sur EBITDA,
42:21ça vaut 6 fois.
42:22Je considère que le plus gros
42:23du parcours a été fait
42:24sur ce dossier
42:25depuis le début de l'année,
42:26puisqu'on est à plus 64%,
42:28et qu'il faudrait peut-être
42:29encore une nouvelle amélioration
42:31sur le S2,
42:32puisque là,
42:32il y a eu la publication d'A1,
42:33pour revenir sur ce dossier.
42:35Mais encore une fois,
42:36je vous l'ai dit,
42:36on l'a dit ce matin,
42:38il n'y a pas beaucoup
42:40de belles publications quand même,
42:42il n'y a pas de quoi
42:42s'enthousiasmer.
42:43Alors, il y a une Eurone ce matin,
42:44j'ai oublié d'en parler,
42:45qui fait plus 10,
42:46parce qu'ils relèvent
42:47leur prévision de croissance organique,
42:48mais du côté de l'Orline,
42:49qui fait l'augmentation de capital,
42:51on est passé entre moins 7,
42:52plus 2, moins 2,
42:53en fait.
42:54On sent vraiment
42:55que les gérants
42:56n'ont pas du tout,
42:57du tout envie
42:57de prendre des positions,
42:58et ça, c'est le problème
42:59le plus gênant en ce moment
43:00sur les marchés,
43:01mon cher Antoine.
43:02C'est ce qui explique
43:03cette atmosphère
43:05à la fois de nervosité,
43:06mais en même temps,
43:07d'un marché
43:07qui tient à peu près le coup,
43:09qui se tient,
43:09il n'y a pas de mouvement
43:09de dégagement massif,
43:10mais enfin,
43:11il n'y a pas trop
43:11de convictions non plus.
43:13Et alors,
43:13un petit coup d'œil
43:13sur la scorecard
43:14d'LDLC
43:15dont vous me parliez,
43:16effectivement,
43:16en 5 ans,
43:17ça perd un petit peu
43:18plus de 60%,
43:19mais depuis le 1er janvier,
43:20ça en gagne
43:21un petit peu plus de 60%.
43:22Donc, effectivement,
43:23il se passe quelque chose,
43:24c'est à regarder,
43:24c'est une dynamique intéressante.
43:26Merci beaucoup,
43:26Eric Lewin
43:27de Bourse Direct.
43:28Petite pause,
43:29après la pub,
43:29on se retrouve
43:30pour parler
43:33de l'enquête
43:34Suravenir,
43:35le grand mutualiste,
43:37sur les attentes
43:38des femmes
43:39en matière d'investissement.
43:40Très riche d'enseignement.
43:41Et on reçoit
43:42dans quelques minutes
43:43Dominique Collot
43:44qui est directrice marketing
43:45de Suravenir.
43:46A tout de suite.
43:48Tout pour investir
43:49l'événement
43:50sur BFM Business.
43:52Et oui,
43:52vous l'avez entendu,
43:53ce sera le 20 novembre
43:55prochain
43:56au pavillon
43:56d'Armenonville.
43:57Tous les spécialistes
43:58de la gestion,
44:00les assureurs,
44:00les grands banquiers,
44:01les plus grands économistes
44:02de la place
44:03qui seront avec nous
44:04pour décrypter
44:05un petit peu
44:05cet environnement
44:06toujours passionnant
44:08mais un petit peu
44:08complexe là,
44:09surtout en ce moment
44:10pour investir,
44:12pour épargner,
44:12pour sécuriser
44:13votre patrimoine.
44:14Allez,
44:14on va le dire,
44:15on va aller
44:16du trader front office
44:17au notaire
44:18pour bien vous expliquer
44:20comment protéger
44:20votre patrimoine.
44:21Dominique Collot
44:22est avec nous,
44:23directrice marketing
44:23et communication
44:24de Suravenir.
44:25Bonjour.
44:25Bonjour.
44:26Alors,
44:28très intéressante enquête
44:29que vous avez menée
44:30Suravenir
44:31sur l'investissement
44:32au féminin,
44:33comprendre les attentes
44:34des femmes
44:34en matière de finances.
44:36On est au-delà
44:36du cliché,
44:37on est au-delà
44:37du marketing,
44:38on est vraiment
44:39sur une étude précise.
44:41Est-ce que vous pouvez
44:42nous parler déjà
44:43de la démarche
44:43qui vous a guidée
44:44pour faire cette étude ?
44:45Oui,
44:46bien sûr,
44:46avec plaisir.
44:47Alors,
44:47Suravenir
44:48est une filiale
44:49à 100%
44:50d'un groupe mutualiste
44:51qui est le Crédit Mutuel Arkea
44:52et à ce titre,
44:54nous nous efforçons
44:55de proposer
44:55des offres inclusives,
44:58des offres qui répondent
44:59aux besoins
44:59de tous les clients.
45:01Suravenir
45:01distribue ses contrats
45:03à travers
45:03trois réseaux
45:04de distribution,
45:05des réseaux bancaires
45:07à travers
45:07les caisses
45:08de crédit mutuel
45:09de Bretagne
45:10et du Sud-Ouest,
45:11des réseaux
45:12de courtiers Internet
45:13et des CGP,
45:15des conseillers
45:15en gestion de patrimoine
45:16sous la marque
45:17Vie Plus.
45:19Et donc,
45:19à l'époque,
45:20on parle beaucoup
45:21d'éducation financière,
45:23nous avons voulu
45:23nous intéresser
45:24à savoir
45:25s'il y avait
45:25une disparité
45:26des genres,
45:27en tout cas,
45:27au niveau des attentes
45:28en matière d'épargne.
45:31Et c'est dans ce contexte
45:32que nous avons lancé
45:32cette étude
45:33Ipsos Digital
45:34et à travers laquelle
45:36nous avons eu
45:37des retours,
45:39des réponses,
45:39en tout cas,
45:40sur les attentes
45:40des hommes
45:42et aussi des femmes,
45:43bien sûr.
45:44Une enquête
45:45qui a été
45:46destinée
45:47aux 30-55 ans,
45:49CSP+,
45:50pour nous renseigner
45:53un peu sur ces attentes
45:54à partir du moment
45:55où 50%
45:56des clients
45:57de Sur Avenir
45:57sont des femmes.
45:58D'accord.
45:59Alors,
45:59qu'est-ce qui ressort
46:00exactement de cette étude ?
46:01Quels sont les faits marquants
46:03que vous retenez ?
46:04Alors,
46:05on a un point
46:06qui est extrêmement intéressant
46:07et le premier,
46:09c'est sur la légitimité.
46:11Alors,
46:11ce point-là
46:12est très intéressant
46:12parce que les femmes
46:14sont seulement 38%
46:16à se sentir légitimes
46:17à parler gestion de patrimoine,
46:20parler de leur propre patrimoine
46:22aussi,
46:23alors qu'elles sont
46:23toutes aussi concernées
46:26que les hommes
46:26et pour le mettre
46:28un peu en...
46:30vérifier un peu
46:31la proportion,
46:3238% des femmes
46:33contre 70% des hommes.
46:36Donc,
46:36ça,
46:36c'est vraiment
46:37le premier point
46:37qui est super intéressant.
46:38C'est une sorte
46:39de syndrome de l'imposteur.
46:40Un peu,
46:41parce que les femmes,
46:42en effet,
46:43estiment qu'elles n'ont pas
46:44les compétences suffisantes
46:45pour gérer un patrimoine.
46:48On a d'autres points
46:50qui étaient intéressants,
46:51qui étaient moins nets
46:53sur la différence
46:54hommes-femmes
46:54qui sont tout aussi intéressants.
46:56Elles sont 70%
46:57à vouloir...
46:5977% pardon,
47:00à vouloir compartimenter
47:02leur épargne.
47:03La compartimenter
47:05pour l'épargne,
47:06retraite,
47:07pour les enfants,
47:09pour un autre projet
47:11loisir,
47:12par exemple.
47:13Elles sont aussi
47:1468%
47:15à vouloir
47:17que leur épargne
47:21représente
47:22leur valeur.
47:23Donc,
47:23les valeurs,
47:23c'est l'intégration
47:25des critères ESG
47:25environnementaux,
47:27sociaux
47:27ou de gouvernance
47:28au sein de leur épargne.
47:29D'accord.
47:30Mais j'allais dire
47:31sur le compartiment...
47:34Enfin,
47:35le fait de compartimenter
47:37l'épargne,
47:37c'est quand même
47:38quelque chose de base,
47:39la diversification,
47:40vraiment pas mettre
47:41tous ses oeufs
47:42dans le même panier.
47:42Donc là,
47:43vraiment,
47:43pour le coup,
47:43s'il y a un certain nombre
47:44de l'imposteur,
47:46c'est bête
47:46parce qu'on est vraiment
47:47sur un des critères maîtres
47:48de la gestion
47:49de manière générale.
47:51Comment vous allez
47:52utiliser ces données,
47:53qui sont super intéressantes,
47:55pour élaborer
47:56un produit spécifique ?
47:57Alors,
47:58c'est ça qui est intéressant,
47:59c'est qu'au-delà de ça,
48:00et donc ce sujet
48:02sur la légitimité
48:02nous pousse aussi
48:03à apporter
48:04plus de pédagogie,
48:06notamment envers les femmes.
48:07Toujours dans le respect,
48:08puisque les femmes
48:09souhaitent mieux connaître,
48:11mieux apprendre,
48:13mais toujours dans le respect,
48:13et sans perdre le contrôle.
48:15C'est là que c'est aussi intéressant.
48:17Et en ce sens,
48:18nous allons pouvoir utiliser
48:19une offre
48:20que nous venons d'ailleurs
48:21juste de lancer,
48:22qui est un contrat
48:22multi-compartiment.
48:24Ce n'est pas un contrat
48:25affinitaire,
48:26c'est un contrat
48:27qui s'adresse
48:27et aux hommes
48:28et aux femmes,
48:29mais on voit bien là,
48:30pour répondre aux attentes
48:31des femmes,
48:31c'est l'idéal.
48:33Alors,
48:33elles vont pouvoir,
48:34au sein de ce contrat-là,
48:35compartimenter leur épargne.
48:37Alors,
48:38c'est au-delà
48:38de ne pas mettre
48:40tous ces oeufs
48:40dans le même panier,
48:41de la diversification.
48:43C'est bien
48:44de dédier
48:45une partie
48:46de l'épargne
48:47à la retraite,
48:48à l'éducation
48:49des enfants,
48:49de bien compartimenter
48:51et faire en sorte
48:51d'alléger aussi
48:52en partie
48:53la charge mentale.
48:54Oui,
48:55tout à fait.
48:55Voilà.
48:56C'est en ce sens
48:56que c'est intéressant.
48:58Donc,
48:58l'autre sujet,
49:00c'est que,
49:01pour répondre justement
49:02à ce besoin
49:02de contrôle,
49:03puisqu'on voit bien
49:04qu'il y a un besoin
49:04de pédagogie,
49:06mais il y a aussi
49:06un besoin de conserver
49:07le contrôle
49:08sur son épargne,
49:10on peut,
49:11au sein de ce contrat-là,
49:13soit continuer
49:13à gérer,
49:15à réaliser
49:15ses allocations
49:16comme on le souhaite
49:17à travers
49:18des modes de gestion
49:19qu'on appelle
49:19gestion libre.
49:20Donc,
49:21c'est le client
49:21qui choisit
49:22ses unités de compte
49:23et sa proportion
49:24de fonds en euros,
49:25par exemple.
49:26Mais,
49:27elles vont aussi
49:28pouvoir sélectionner
49:30au sein d'autres compartiments
49:31ce qu'on appelle
49:32un mandat d'arbitrage,
49:33c'est-à-dire
49:33qu'elles délèguent
49:34la possibilité
49:36de réallouer
49:37les allocations
49:38à une société
49:39de gestion,
49:40par exemple.
49:41D'accord.
49:41Voilà.
49:42Ok.
49:42Et un mot de la fin,
49:43quelle serait
49:44votre philosophie
49:45finalement
49:45pour expliquer
49:47cette connexion
49:47qu'il y a
49:48entre le constat
49:49que vous faites
49:50et ensuite
49:50l'élaboration
49:51des produits ?
49:52Alors,
49:53le constat
49:54ou le mot de la fin,
49:54en tout cas,
49:55ce que je voudrais dire,
49:56c'est qu'on se sent
49:58investi un peu
49:59d'une mission
49:59et puis on voit bien
50:00que toute la profession,
50:01que ce soit
50:01les assureurs
50:03ou les conseillers
50:03en gestion de patrimoine
50:04parce qu'on a parlé
50:05d'accompagnement,
50:06ont un vrai rôle sociétal
50:08à jouer
50:08dans cet environnement.
50:11Et voilà.
50:11Et à l'heure
50:11où on se pose
50:12des questions
50:12sur le SG,
50:14est-ce que ça sert
50:15à quelque chose ?
50:15Oui.
50:17Mais oui,
50:17évidemment,
50:18c'est évident
50:19et dans l'élaboration
50:19de ces produits
50:20et en fonction
50:21des constats
50:22que vous faites
50:22dans cette enquête,
50:23ça a tout à fait
50:24sa légitimité
50:25et c'est même
50:25un driver
50:26extrêmement puissant
50:27dans le monde
50:27de la gestion.
50:28Merci infiniment
50:29Dominique Collot,
50:30directrice marketing
50:31et communication
50:31chez Suravenir
50:33et on vous retrouve
50:33bien entendu
50:34le 20 novembre prochain
50:35dans TPI l'événement.
50:37Tout pour investir,
50:40l'événement
50:41sur BFM Business.
50:43Tout pour investir,
50:44c'est fini.
50:45Demain,
50:46vous retrouvez
50:46Christopher Dembic,
50:47ce sera TPI,
50:48la masterclass
50:49comme tous les vendredis.
50:51Moi,
50:51je vous retrouve donc lundi
50:53pour une prochaine édition
50:55de TPI tout court
50:56et d'ici là,
50:5715h30,
50:58je serai copilote
50:59de BFM Bourse
51:00avec Guillaume Sommerer.
51:02En attendant,
51:02Marie-Cœur de Rois
51:03vous présente
51:04les experts de l'IMO.
51:05A bientôt.
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