- il y a 6 semaines
Ce lundi 20 octobre, Antoine Larigaudrie a reçu IMatthias Baccino, directeur des marchés européens chez Trade Republic, Gustav Sondén, cofondateur de Colbr, Jean-Louis Cussac, trader pour compte propre chez Perceval Finance Conseil, Charles Dalarun, associé chez Arsene, Julien Nebenzahl, responsable des solutions d'épargne chez eToro, Stanislas Perrin, directeur général adjoint, direction omnicanal de La France Mutualiste, et Xavier Collot, managing director actifs cotés et hybrides chez Sienna IM, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de TPI, tout pour investir, votre émission, l'émission au service de votre capital, de vos investissements, de vos petits trésors en direct sur BFM Business, à la radio, à la télé, sur le web, évidemment à retrouver en podcast.
00:26Alors à croire que les marchés adorent les mauvaises nouvelles, la France dégradée par S&P, un secteur bancaire américain agité par les problèmes des établissements régionaux, on a BNP Paribas qui subit un très mauvais début de séance en ce moment, le titre perd 7%, on verra ça dans une seconde dans le tableau de bord, plantage massif visiblement sur le cloud Amazon AVS, ça n'empêche pas le marché d'être plutôt en bonne forme, le CAC 40 quasiment a changé à deux doigts de ses derniers records historiques,
00:55qu'on va commenter tout ça avec Mathias Bacchino de Trade Republic, Gustave Sanden de Colbert, arbitrage plan de trading du jour signé ce matin par Jean-Luc Hussac de Perceval pour être prêt à partir à la chasse au record peut-être,
01:08et puis un petit point finance comportementale dans ce contexte, c'est important, avec Julien Lebenzal d'Itorou.
01:13Et puis vos petits trésors, toujours au cœur de l'actualité, alors tax holding, les holdings patrimoniales au cœur des réflexions budgétaires du moment, pourquoi et comment ça va se passer,
01:22alors qu'en plus le Financial Times en remet une couche ce matin sur les grandes fortunes françaises tentées de plus en plus par le Luxembourg ou la Suisse pour protéger leur capitale,
01:31on est peut-être sur une deuxième vague après une pointe d'inquiétude à la rentrée, le holding familial, qu'est-ce qu'on en fait ?
01:37Toutes les réponses avec Charles Dallarin du cabinet, Arsène tout à l'heure. Et puis investir dans la défense, on en a déjà parlé en fin de semaine dernière,
01:45on va en remettre une courge parce que c'est important. Une grande thématique depuis le début d'année, les perspectives d'investissement européens bien sûr,
01:51on a BPI qui a lancé il y a quelques jours un fonds d'investissement private equity dans les PME françaises du secteur, c'est l'ébullition pour financer notre défense.
02:02Alors quel point on peut jouer là-dessus, le point complet sur ce secteur et les solutions d'investissement avec les spécialistes de la France,
02:07Mutualiste et Sienna IM en fin d'émission. Pour nous poser vos questions, toujours la même chose, vous avez l'habitude,
02:13direct à bfmbusiness.fr par mail, vous nous envoyez un SMS au 7 3216, vous tapez le mot clé business suivi de votre message
02:20ou vous nous envoyez un message directement sur Twitter, sur X, à Antoine Larigauderie, puis je répondrai à vos questions en cours d'émission.
02:27Le reste de l'actualité du jour. Alors, plantage massif du côté du cloud, Amazon ce matin, des milliers d'usagers,
02:34un rapport des bugs et des interruptions de services qui touchent directement Amazon et Amazon Prime Vidéo évidemment,
02:40mais aussi Coinbase, le site MarketWatch est planté aussi, sachez-le, et pas mal de phénomènes liés ou pas.
02:47On a des alertes plantages sur beaucoup de services ce matin, Reddit, Disney+, on a Snap, Ubisoft Connect, EA Games,
02:54Fortnite, même sur certains services Microsoft et chez des opérateurs télécoms américains comme AT&T, Verizon ou T-Mobile.
03:03Pas plus de précisions pour le moment sur l'origine de ces panneaux besoins.
03:06Vous pouvez suivre le compte DownDetector sur X, l'ancien Twitter, il est en pleine ébullition en ce moment.
03:11Il y a peut-être des réponses aux questions que vous vous posez ce matin, si certains des sites que vous consultez sont plantés.
03:15C'est donc un mouvement majeur aussi à signaler dans le secteur du luxe, Kering et L'Oréal qui annoncent la conclusion d'une alliance dans le domaine de la beauté et du bien-être.
03:24Officialisation juste avant publication de leur trimestrielle cette semaine, Kering qui concrètement avec cet accord va laisser les clés de sa division beauté à L'Oréal.
03:31Les deux groupes prévoient en plus un partenariat beauté avec la création d'une co-entreprise à 50-50 pour exploiter des opportunités entre luxe, bien-être et longévité.
03:40Dans l'ex-maison de Luca Demeo, chez Renault, on réfléchit à réintroduire les moteurs thermiques sur certains modèles jusqu'ici 100% électriques.
03:49C'est le journal Les Echos qui révèle l'information ce matin.
03:51La décision pourrait être finalisée lors du plan stratégique qui doit être présenté en mars prochain, avec notamment en ligne de mire les modèles Mégane et Scénic.
03:59Dans le secteur autotiaire, la publication de Forvia ce matin, l'équipementier affecté par les taux de change qui publie une baisse de 3,7% de ses ventes.
04:06Forvia qui évoque un impact possible de quelques dizaines de millions d'euros sur son chiffre d'affaires du dernier trimestre de l'année,
04:12en raison des arrêts temporaires de production dans plusieurs usines Stellantis en Europe.
04:16Mais le titre réagit mal, il perd en ce moment 5% à 10,13 euros.
04:20Le gouvernement prépare la suite du dossier retraite.
04:23Après l'annonce de la suspension de la réforme, une conférence doit être lancée ce week-end.
04:26Jean-Pierre Farandou, le nouveau ministre du Travail, a relancé l'idée d'un système de retraite à point.
04:31Il doit commencer à recevoir les partenaires sociaux cette semaine.
04:34Pas sûr que tout le monde soit prêt à revenir autour de la table.
04:36Selon nos informations, le MEDEF dit qu'il verra.
04:40En attendant, les partenaires sociaux n'ont pas réussi à s'accorder vendredi sur la revalorisation des pensions de l'Agirc-Arco.
04:47Les retraites complémentaires des salariés du privé seront donc gelées au 1er novembre.
04:51Les syndicats espéraient s'approcher du plafond d'un pour cent cette année.
04:53Mais le patronat proposait le niveau plancher à 0,2%.
04:57Tout de suite, votre tableau de bord.
05:02Je vous le disais, des marchés qui, globalement, se portent bien.
05:10Le CAC 40 est quasiment inchangé.
05:13En ce moment, on est en petite baisse.
05:14A moins 0,18% à 8159 points.
05:17Mais à noter qu'on sous-performe largement l'Eurostock 50 qui, lui, gagne 0,51%.
05:21Et le DAX à Francfort, quasiment 1% de hausse.
05:24Plus 0,92%.
05:26Alors, c'est un retour de balancier.
05:27C'est vrai que le CAC 40 n'a pas arrêté de surperformer les autres indices européens.
05:31Et surtout, au terme de la semaine dernière.
05:33Il y avait le secteur du luxe, notamment, qui était très, très actif.
05:36Puis plein d'autres qui ont bénéficié de bonnes publications trimestrielles.
05:40Donc, voilà.
05:40Retour de balancier à peu près logique pour le CAC 40.
05:43Cela dit, il y a quand même un cas particulier à signaler.
05:45C'est la très forte baisse de BNP Paribas.
05:48Qui perd 7% à 68,64 euros.
05:51En entraînant à la baisse aussi le Crédit Agricole.
05:54Qui perd 1,27% à 16,28 euros.
05:56Société Générale qui perd 1% à 53,06 euros.
05:59Alors, il ne faut pas oublier que tous ces titres du secteur bancaire
06:01ont signé une performance exceptionnelle.
06:03Depuis le début de l'année, Société Générale a plus que doublé de cours.
06:06Mais BNP Paribas semble pâtir d'une mauvaise nouvelle en provenance des États-Unis.
06:12Les autorités américaines ont reconnu le groupe comme financier du régime soudanais.
06:18Coupable d'exaction ces dernières semaines sur sa population.
06:22Et donc, BNP Paribas subit peut-être le contre-coup de cette nouvelle qui est parue ce week-end.
06:27Il faut dire que techniquement aussi, on a cassé un certain nombre de supports de long terme
06:31qui expliquent peut-être l'accélération de la baisse.
06:33A priori, c'est peut-être ce faisceau de mauvais facteurs qui entoure le titre BNP Paribas.
06:39Aujourd'hui, a signalé parmi les baisses du jour aussi des secteurs
06:43qui ont très très bien fonctionné la semaine dernière.
06:44Notamment le secteur des télécoms.
06:46Orange perd 0,9% à 14,20 euros.
06:48Et Bouygues, moins 0,9% à 40,90 euros.
06:50Là, a priori, ce sont des prises de profit.
06:52Il faut dire que ces performances exceptionnelles, là aussi sur ces dernières séances,
06:56étaient aussi à mettre au crédit des perspectives de regroupement
06:58dans le secteur télécom français.
07:00Ça faisait 25-30 ans qu'on attendait ça.
07:02Mais effectivement, on a Bouygues.
07:04Il y a des oranges qui seraient sur une reprise par appartement des CFR.
07:09Du côté des titres qui fonctionnent le mieux,
07:11Kering qui gagne 3,9% à 321,40 euros.
07:14Avec cette alliance, cette cession des produits de beauté à L'Oréal.
07:17L'Oréal qui, dans le même temps, gagne 0,44% à 392,35 euros.
07:22Et puis, à noter le secteur de la défense,
07:23on va en reparler longuement au cours de cette émission,
07:25notamment en fin de tranche avec des spécialistes mutualistes et de la gestion d'actifs
07:30pour savoir comment investir dans la défense,
07:33qui est quand même une dynamique de développement de long terme,
07:34par quels moyens, de manière très, très pratique.
07:37Thalès avance de 2,4% à 251,20 euros.
07:41Mais on a aussi Safran, dans le même ordre d'idée,
07:43qui gagne 1,9% à 302,60 euros.
07:46À noter la très forte hausse de Worldline,
07:48qui gagne 10,1% à 2,38 euros.
07:51Alors, pas mal d'aspects techniques.
07:52C'est un titre assez volatil.
07:54Enfin, très en forme aujourd'hui.
07:55Donc, un CAC en baisse de 0,18% à 8159 points.
08:00Et puis, un petit coup d'œil sur le marché obligataire.
08:02Ben oui, au milieu de tout ça, on l'a oublié ce week-end.
08:04Mais vendredi soir, S&P a abaissé notre note de crédit
08:08en se mettant au diapason de Fitch, d'ailleurs.
08:12Le 10 ans français ne réagit pas trop.
08:14On est à 3,39% de rendement.
08:17Quelques petits points de base de tension.
08:18Derrière le 10 ans italien, il y a quand même 3 points de base en dessous à 3,36.
08:23Mais enfin, le spread avec l'Allemagne reste à peu près constant.
08:26On est à 2,59 sur le 10 ans allemand.
08:29Un mot des métaux précieux,
08:32avec quelques petites prises de bénéfices autour de l'once d'or.
08:35Enfin, qui est quand même à 4 272 dollars.
08:39On ne reste quand même pas très loin des derniers records historiques.
08:42Et 50,80 dollars pour l'once d'argent.
08:44Allez, tout de suite, on déchiffre l'actualité économique du jour.
08:48Tout pour investir, le déchiffrage.
08:54C'est notre All-Star du début de semaine, Mathias Bakchino, de Trade Republic.
08:59Bonjour.
09:00Bonjour.
09:00Merci d'être là, Gustave Sandeno-Colbert.
09:02Merci beaucoup d'être là en direct.
09:05Bon, on le disait, finalement, le marché s'habitue aux mauvaises nouvelles.
09:09On a quand même un nombre assez incroyable de mauvaises nouvelles ce matin.
09:13Alors, entre la France qui est à nouveau dégradée,
09:15enfin bon, ça, tout le monde s'y attendait.
09:18Et je tweetais vendredi soir en apprenant ça.
09:21Vous allez voir qu'on va aller taper de nouveaux records historiques,
09:23que le 10 ans français va descendre sous les 3%.
09:26Vous allez voir, c'est merveilleux.
09:26On n'en est pas très loin.
09:28Mais finalement, le marché a l'air de s'habituer à tout.
09:31Donc voilà, S&P qui nous dégrade, Mathias Bakchino,
09:34une petite réaction éventuellement à ça ?
09:37Mon sentiment, c'est qu'on attendrait des conséquences de court terme
09:47de la situation budgétaire et économique de la France,
09:50alors que les vraies conséquences vont être à moyen et long terme.
09:53Donc, ce n'est pas étonnant qu'au moment où les tensions géopolitiques se détendent,
10:00au moment où le conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis
10:03pourrait avoir une issue favorable,
10:05au moment où la Fed baisse ses taux,
10:08ce n'est pas étonnant de voir des réactions positives sur les marchés de manière générale.
10:13En revanche, ce qui est très étonnant, effectivement,
10:15c'est de voir le niveau de complaisance envers la France,
10:18alors que les conséquences de moyen et long terme vont être effectivement très brutales,
10:23parce que ce qui est en train de se passer,
10:25c'est tout simplement la mise à l'arrêt de l'économie française,
10:27et sur laquelle on n'a pas vraiment de prise pour voir une relance de l'investissement,
10:35une relance de la croissance.
10:36La croissance potentielle dans notre pays est en train de baisser extrêmement rapidement,
10:41et ce n'est pas, a priori, parti pour s'améliorer.
10:43Donc, en revanche, effectivement, à court terme,
10:46ça n'a pas que peu d'impact sur les entreprises du CAC 40, par exemple,
10:50qui ont un chiffre d'affaires en France assez limité, effectivement.
10:52Donc, le gros enjeu pour moi, c'est qu'on ne soit pas aveugle
10:59sur les conséquences de moyen et long terme que la situation actuelle
11:03va avoir sur l'économie française.
11:05C'est sûr qu'à long terme, ce n'est pas bon du tout, du tout, du tout,
11:08ce qui est en train de se passer,
11:09et je suis vraiment étonné du niveau de complaisance actuel, effectivement.
11:12Oui, parce que c'est étonnant.
11:14C'est ce qu'on disait, quand on est une entreprise,
11:16mettons une grosse multinationale,
11:18on n'a peut-être pas vraiment envie d'investir en France en ce moment,
11:21on ne sait pas qui appeler globalement.
11:24Quand on est une grande fortune,
11:26on a vu ça à la rentrée.
11:28Il y avait des tas de questions, d'ailleurs, au sein même de cette émission,
11:30sur le Luxembourg, comment ça marche.
11:33Le Financial Times, qui nous remet un coup ce matin de pression
11:36sur les grandes fortunes françaises,
11:38regarde du côté du Luxembourg et de la Suisse.
11:40Il y a cette taxation dont on va parler sur les holdings familiales, etc.
11:44Ça aussi, c'est une menace.
11:47La finance patrimoniale, le fait de vouloir monter sa boîte,
11:52le fait que les investissements étrangers,
11:54les entreprises n'ont pas très envie de les faire,
11:56c'est par là que peut éventuellement tomber le grain de sable, Gustave ?
12:02Je pense que c'est ce qu'on peut appeler plutôt des signaux faibles.
12:05Donc, il faut être attentif à ça.
12:06C'est finalement, à l'échelle de l'économie française,
12:08qui reste quand même une grande économie,
12:10ça reste des montants anecdotiques,
12:12mais c'est vrai que de voir l'épargne des plus fortunés
12:16qui se dirigent ailleurs,
12:18et massivement ailleurs,
12:19ce n'est pas un super signal.
12:22Et typiquement, parmi les bénéficiaires,
12:24vous l'avez cité Antoine, il y a notamment le Luxembourg,
12:26on a plus 58% sur un an,
12:2813,8 milliards placés au Luxembourg.
12:31Oui, là il y a des chiffres qui ne mentent pas.
12:32Plus 58% sur un an.
12:34Plus 58% sur un an.
12:35Il se trouve que le grand intérêt du Luxembourg,
12:39c'est que c'est un peu une option, si vous voulez.
12:41C'est-à-dire que vous restez en France,
12:42vous disposez du même cadre fiscal que l'assurance vie française,
12:45mais vos capitaux ne sont plus là.
12:47Donc typiquement,
12:49personne ne peut venir se servir dans votre poche,
12:52et vous ne dépendez pas finalement d'un risque spécifique,
12:55ou d'un risque pays,
12:56qui impliquerait la France.
12:58Et le deuxième petit avantage,
13:00qu'on certainement bien compris,
13:01ces 13,8 milliards d'euros placés,
13:04c'est qu'en fait,
13:05cette assurance vie luxembourgeoise
13:06est transparente selon votre pays de résidence.
13:09Donc là, par exemple,
13:10vous habitez en France,
13:11vous avez donc cette fiscalité qui est la même
13:13que si vous aviez un contrat d'assurance vie français.
13:15Mais imaginons demain,
13:17vous décidez de déménager à Dubaï
13:18pour faire tout pour investir à Dubaï, Antoine.
13:21Et bien du coup,
13:22c'est la fiscalité dubaïotte qui s'appliquera.
13:25Et surprise,
13:26il n'y a pas d'impôt sur les plus-values là-bas.
13:28Curieux, n'est-ce pas ?
13:29Curieux, n'est-ce pas ?
13:30Mais voilà,
13:31c'est pour ça que je préférais parler d'options,
13:34puisque pour l'instant,
13:35ces contribuables, pour la plupart,
13:37sont toujours fiscalement domiciliés en France.
13:39Simplement,
13:40ils choisissent de déposer leurs actifs,
13:43tout en les déclarant et en toute légalité,
13:45à l'étranger.
13:46Et je pense que c'est plus des gens
13:48qui cherchent à se prémunir du risque extrême
13:50que des gens qui cherchent à échapper à l'impôt.
13:52Ça, c'est assez intéressant.
13:54Ça dit le niveau de crainte.
13:55On n'est pas dans l'optimisation fiscale.
13:57On a le même cadre fiscal
13:58que le cadre fiscal français sur l'assurance-vie.
14:00En revanche,
14:00on est dans le stress économique structurel.
14:04Et ça, ce n'est pas une meilleure nouvelle.
14:06Ouais.
14:07Effectivement.
14:07Le vrai sujet, in fine,
14:08c'est peut-être ce qu'on pourrait appeler
14:10le francocentrisme.
14:12C'est-à-dire qu'en France,
14:13c'est comme si, à l'heure actuelle,
14:15le monde extérieur n'existait pas.
14:17Il n'y a pas de concurrence fiscale entre pays,
14:19visiblement.
14:21Il n'y a pas de concurrence éducative entre pays,
14:23non plus, si on écoute la France.
14:25Il n'y a pas d'enjeu à réduire la complexité
14:30des normes immenses qui pèsent sur nos entreprises.
14:34Voilà.
14:34C'est comme si la France avait oublié
14:35que le monde était un environnement de concurrence,
14:38tout simplement,
14:39et qu'on avait arrêté d'essayer
14:41de tirer notre épingle du jeu
14:43de la situation mondiale.
14:46Alors que pourtant,
14:47les opportunités sont immenses.
14:51C'est-à-dire qu'à l'heure actuelle,
14:52des opportunités dans le monde pour la France,
14:54il y en a un paquet.
14:55Le secteur du luxe le démontre,
14:56mais il y en a d'autres.
14:57Je veux dire, il y a plein d'autres secteurs d'activité
14:59dans lesquels on aurait une carte à jouer
15:00complètement dingue.
15:01Et on en est encore à vouloir,
15:03j'écoutais ça,
15:04parce que c'est la foire aux idées,
15:05maintenant au budget,
15:06de surtaxer les yachts,
15:08mais comme si les yachts
15:09étaient fiscalisés en France.
15:11Et puis comme si, surtout,
15:12ça pouvait avoir un impact.
15:13Ça n'a pas d'impact, je veux dire rien.
15:15Ça n'a juste pas d'impact.
15:16Juste alimenter ces signaux faibles
15:19qui font que,
15:20là, vu ce que vous me dites
15:22sur les plus 58 au Luxembourg,
15:23c'est quand même un chiffre
15:25qui met le bourbon.
15:27Et c'est encore un signal faible.
15:29Alors, est-ce qu'on peut peut-être aussi
15:31expliquer cette sorte de complaisance,
15:33entre guillemets,
15:34ou peut-être pas de guillemets du tout,
15:36des marchés vis-à-vis de la France
15:37par le fait qu'on est toujours
15:39abreuvés de liquidités ?
15:40Moi, je regarde régulièrement
15:42les chiffres des masses monétaires,
15:44notamment la M2,
15:45bon, elle a tendance à baisser
15:47un tout petit peu,
15:48un tout petit peu ces temps-ci.
15:49Mais enfin, on reste sur des niveaux historiques,
15:51notamment du côté des États-Unis,
15:52mais c'est un petit peu partout pareil.
15:54Et on sent qu'en sourdine,
15:56les banques centrales,
15:57elles sont là,
15:57elles impriment du billet
15:59parce qu'elles craignent,
16:01elles semblent craindre
16:02que le marché se crispe un coup.
16:04et au vu de la tension
16:06du côté des valorisations,
16:08on a peur que ça se passe
16:09d'un coup
16:09et que ce soit extrême.
16:11Ouais, alors,
16:12sur le CAC 40 spécifiquement,
16:14le petit point
16:14qu'on pourrait ajouter,
16:16c'est qu'au premier semestre,
16:17ce qui marchait bien en Europe
16:18et notamment en France,
16:20c'était plutôt
16:20les valeurs domestiques
16:21avec un chiffre d'affaires domestique.
16:23Et là, en l'occurrence,
16:23ce qui explique peut-être
16:24le fait que le CAC 40
16:25se porte bien
16:26malgré toutes les déconvenues
16:28dont on vient de parler,
16:29c'est aussi que c'est plutôt
16:30des valeurs internationales,
16:32le luxe en tête
16:33et donc qui font
16:34une grosse partie
16:35de leur chiffre d'affaires
16:35à l'international
16:36qui portent la cote.
16:37Donc ça, je pense
16:38que c'est un élément de réponse.
16:39Ensuite, sur les liquidités,
16:40vous avez tout à fait raison
16:40et ça explique probablement
16:42les niveaux de valorisation
16:44d'un paquet d'actifs,
16:46actions en tête
16:47et effectivement,
16:49c'est plutôt l'héritage
16:50de la période Covid
16:51et de la période post-Covid
16:53de grande largesse budgétaire
16:55mais quand on parle
16:57de craque à venir,
16:59il faut aussi regarder
17:00quel est le niveau
17:01de la demande.
17:01C'est-à-dire,
17:01on peut contester l'offre
17:03mais quel est le niveau
17:03de la demande ?
17:04La demande,
17:04c'est aussi les liquidités
17:05et aujourd'hui,
17:06si on regarde un chiffre
17:08qui m'a par exemple
17:09interpellé,
17:10le niveau des fonds monétaires
17:12aux US,
17:13aujourd'hui,
17:147500 milliards de dollars,
17:16soit 1500 milliards de dollars
17:18de plus que la moyenne long terme.
17:19Donc on a encore
17:20des stocks qui sont colossaux
17:21alors même que ces fonds
17:23ne sont pas particulièrement attractifs,
17:24ils sont inférieurs
17:25au taux de la croissance nominale.
17:26Donc on a un paquet de réserves
17:29donc on peut effectivement
17:30questionner les niveaux
17:31de valorisation
17:32mais il reste un paquet
17:33de réserves.
17:34Et l'autre élément
17:35qui permet d'être aussi
17:35nuancé sur les niveaux
17:36de valorisation
17:37et d'un craque éventuel,
17:38c'est à quel point
17:39on en parle.
17:39Vous avez vu une bulle arriver
17:41au moment où on commente
17:42la bulle tous les jours ?
17:43Non, justement,
17:44il y a un problème de timing.
17:45Généralement,
17:45c'est un peu différent.
17:46Donc effectivement,
17:47vous avez un paquet
17:48de demandes
17:48et puis vous avez une forme
17:50de...
17:51Voilà,
17:51tous les observateurs
17:53en parlent,
17:53on le commente régulièrement
17:55et en premier lieu
17:56sur ce plateau.
17:56Je ne sais pas si vous vous souvenez
17:57du Shiller Ratio
17:58dont on avait parlé.
17:59Je vous ai dit
17:59des niveaux extrêmes,
18:00etc.
18:01C'est comme avant
18:02toutes les crises
18:02mais j'avais ajouté
18:03sauf que c'est le même niveau
18:04depuis 2018.
18:06Donc en fait...
18:07On en arrive à un marché
18:09qui est très difficile
18:10à observer
18:10parce que justement
18:11nos ratios habituels
18:12les PE,
18:13les machos,
18:13en gros,
18:14ça ne veut plus rien dire.
18:15On a un énorme truc
18:16qui s'appelle l'IA,
18:18la liquidité de marché
18:19qui est en train
18:20de tout rattraper.
18:22On a même une crise bancaire
18:23un petit peu complexe
18:25à gérer du côté des Etats-Unis
18:26qui passe complètement
18:27à l'attrape.
18:27Le shutdown aussi,
18:28on n'en parle plus.
18:30Enfin, en gros,
18:30on a l'impression
18:31d'un marché
18:31qui fonctionne sur lui-même.
18:33Moi, j'ai deux remarques.
18:34La première,
18:35c'est que j'ai rarement vu
18:36un flux d'informations
18:37aussi intense
18:38qu'actuellement.
18:39C'est-à-dire qu'actuellement,
18:40il se passe énormément de choses
18:43et effectivement,
18:45on est peut-être en train
18:46de rater
18:46certains impacts,
18:48certaines informations,
18:50certains signaux faibles,
18:51comme tu disais.
18:52Depuis 2007,
18:56maintenant que je fais ça,
18:58j'ai rarement vu
18:59un flux d'informations
18:59aussi complexe.
19:01J'ai rarement vu
19:02des actifs
19:03tous monter en même temps
19:04comme ça aussi.
19:07La première chose
19:08qu'il faut dire aux gens,
19:09c'est que c'est très,
19:10très compliqué en ce moment.
19:11C'est-à-dire qu'il y a
19:12des facteurs positifs,
19:14la Chine qui a l'air
19:15d'aller à peu près correctement,
19:17les Etats-Unis
19:17qui, contre toute attente,
19:19au moment de la baisse des taux,
19:20ne s'enfoncent pas
19:20dans la récession a priori.
19:23Donc, il y a beaucoup
19:24de signaux positifs,
19:26des risques aussi évidemment.
19:27Mais peut-être un indicateur
19:28qu'on peut donner,
19:29c'est mon deuxième point,
19:30c'est que si on s'intéresse
19:32à la réalité de l'économie
19:33et à la réalité
19:35du fait que les entreprises
19:36aillent bien,
19:37le segment qu'on peut peut-être
19:38observer dans les semaines
19:38et les mois qui viennent,
19:39c'est les small et mid-cap,
19:40les petites et moyennes valeurs.
19:42Qui ont déjà pas mal fonctionné
19:43depuis le début de l'année.
19:44Ça fait 4 ans qu'on attend
19:44qu'elles remontent,
19:455 ans bientôt.
19:47Ça fait 2 ans
19:48qu'on attend qu'elles remontent,
19:49qu'on attend qu'elles remontent,
19:50qu'on attend qu'elles remontent.
19:51Si à un moment donné,
19:52les petites et moyennes valeurs
19:53remontent et commencent
19:54à aller de mieux en mieux,
19:55ça pourrait être peut-être
19:56un indicateur que finalement,
19:57les fameux gains de productivité
19:58sont en train de se diffuser
19:59dans le reste de l'économie
20:01et que d'une bulle,
20:03on est peut-être en train
20:04de passer simplement
20:04à une nouvelle vague de croissance.
20:07Effectivement.
20:08Gustave, un dernier truc
20:10dont vous nous parliez.
20:12L'Europe en guerre
20:13avec elle-même.
20:15Ça, ça m'intéresse
20:15parce que là aussi,
20:17on a des indices
20:19qui vont bien,
20:19des entreprises
20:20qui vont quand même
20:20globalement très bien.
20:21On le voit en matière
20:23de résultats.
20:24Et puis,
20:24il y a cette espèce
20:25de ralentisseur inévitable
20:27qui est l'Europe elle-même
20:29qui des fois joue
20:30contre son camp
20:30et c'est le coup de gueule
20:33d'un très gros gestionnaire
20:34de fonds là-dessus.
20:35Je l'ai pris pour faire plaisir
20:36à Mathias
20:36parce que c'est son nouvel associé
20:38dans Trade Republic
20:39parce que c'est le CEO
20:39d'Apollo,
20:40Mark Rowan.
20:41Pas exactement associé
20:43mais en tout cas,
20:43c'est effectivement
20:44l'un des leaders
20:45du non-côté mondial
20:46qui a annoncé
20:50comme la plupart
20:52des géants américains
20:54KKR, Blackstone, Blackrock
20:55des montants d'investissement
20:57sur le non-côté européen
20:58qui sont absolument astronomiques
20:59et considèrent
21:00que le besoin en Europe
21:01est largement supérieur
21:03au besoin aux Etats-Unis.
21:05Pour autant,
21:07là,
21:07invité à une conférence
21:08en Europe,
21:09il disait
21:09en fait,
21:09vous,
21:09votre principal problème
21:10c'est vous-même,
21:11c'est-à-dire que
21:11vous légiférez
21:12contre vous-même
21:12tous les problèmes
21:13qu'on a aux Etats-Unis
21:14et ils sont nombreux,
21:15vous les avez
21:15mais en pire.
21:16C'était ça sa rhétorique.
21:18Je trouvais ça
21:18assez intéressant
21:19parce que son point de vue
21:20il est finalement constatatif,
21:22il n'a pas d'agenda particulier
21:24et effectivement,
21:25on le sait,
21:25on s'en rend compte,
21:26on a parlé ici
21:27mille fois
21:27de l'union
21:28des marchés de capitaux,
21:31de tout ce qu'on pourrait faire
21:32pour effectivement
21:32juste simplifier un petit peu.
21:34Tout le monde a envie
21:35d'investir en Europe,
21:36juste nous,
21:37on ne crée pas le cadre
21:37pour le faire
21:38et c'est un peu dommage.
21:38Il y en a eu une très bonne
21:39en fin de semaine,
21:40je ne sais pas si vous avez vu,
21:41c'est Frédéric Schmerz
21:42qui disait
21:43mais ce serait bien
21:44qu'on ait un marché européen
21:46à action
21:47vraiment unifié
21:48et Euronext
21:49qui a mis à communiquer
21:50en disant
21:50mais nous on est d'accord,
21:51il n'y a pas de souci.
21:53Bon,
21:53on n'a jamais pu mettre la main
21:55sur Deutsche Borse
21:56principalement
21:57pour des raisons de concurrence
21:59alors qu'on pourrait
22:00frapper fort là-dedans.
22:01Donc encore une preuve
22:02que l'Europe joue un petit peu
22:03contre son camp Mathias.
22:04de manière générale
22:05on s'est comporté
22:07comme les idiots utiles
22:08de la mondialisation.
22:10L'absence totale
22:11de réaction
22:11de notre part
22:12en tant qu'Européens
22:13à l'offensive
22:14extrêmement agressive
22:15de Donald Trump
22:16sur le dollar
22:17face à l'euro
22:18est un exemple.
22:19Je veux dire
22:20le fait que
22:21dans les dîners en ville
22:22nos intellectuels
22:24s'amusent
22:24de cette blague
22:26disant que
22:26les Etats-Unis
22:27ont les GAFA
22:28les Chinois
22:30ont les BATX
22:31et l'Europe
22:32a le RGPD.
22:33Voilà.
22:34C'est-à-dire que
22:34là où les Etats-Unis
22:36innovent
22:36la Chine copie
22:38et innove de plus en plus
22:39d'ailleurs.
22:40Et j'attire l'attention
22:40de nos téléspectateurs
22:41sur le secteur
22:42de la robotique en Asie
22:43qui à mon avis
22:44est la version
22:45hardware
22:47du phénomène
22:48IA software
22:49aux Etats-Unis
22:50qui à mon avis
22:51viendra d'Asie.
22:52Donc il y a
22:53des perspectives
22:54quand même énormes
22:54aussi côté Asie
22:56et en Europe
22:57nous on régule.
22:58Voilà.
22:58Alors on était
22:59effectivement
22:59le premier continent
23:00à avoir un élément
23:01de régulation
23:02de l'intelligence artificielle.
23:04C'est bien.
23:05Mais on n'a que
23:05un Mistral et IA
23:06du coup
23:06et un ASML.
23:08On n'en a pas 15
23:08comme aux Etats-Unis.
23:09Voilà.
23:10Donc c'est une évidence
23:12qui est en train
23:14de se diffuser
23:14quand même pas mal
23:15dans la société
23:16et je dirais
23:17que le mot-clé
23:18de cette nouvelle
23:20réalisation de l'Europe
23:21qu'on a un vrai problème
23:23tout simplement
23:23dans notre cadre
23:24c'est le mot
23:25bureaucratie
23:26qui est en train
23:27de s'imposer
23:28un peu partout
23:28comme un problème
23:29évident.
23:30Voilà.
23:31Après évidemment
23:31voir
23:32je note quand même
23:33un signal faible
23:34je note
23:36que j'ai entendu
23:37plusieurs politiques
23:38français
23:39ces deux dernières semaines
23:40changer
23:41radicalement
23:42de mode
23:43de discours.
23:44J'ai observé
23:45plusieurs politiques
23:46qui du jour au lendemain
23:47après 15 ans
23:48de langue de bois
23:49avaient un discours
23:50d'un coup
23:51très honnête
23:53très direct
23:54peut-être
23:55peut-être que
23:55c'est le signe
23:55d'une prise
23:56de conscience
23:56chez nos dirigeants.
23:58Un petit ras-le-bol
23:59général
23:59du côté de la situation
24:01budgétaire
24:01qui libère un petit peu
24:02la parole à ce niveau-là.
24:04Gustave Sandano-Colbert
24:05merci d'avoir été avec nous
24:06Mathias Bacchino
24:07Trade Republic
24:09merci d'avoir déchiffré
24:10cette actualité économique
24:11passionnante
24:12encore une fois
24:13avec nous ce matin.
24:14Tout de suite
24:14les arbitrages.
24:15Le plan de trading du jour
24:23avec Jean-Louis Cussac
24:24de Perceval
24:25bonjour Jean-Louis
24:27un CAC 40
24:29quasi inchangé
24:30moins 0,02%
24:32alors avec un gros poids
24:33un gros boulet au pied
24:35qui s'appelle
24:35BNP Paribas
24:36qui perd 7%
24:38là en ce moment
24:39on est à 69,70€
24:41c'est dommage
24:41on avait peut-être
24:42de quoi aller chercher
24:43le record
24:45absolu pour ce matin
24:46pour l'instant
24:46peine perdue
24:47on reste un petit peu
24:48en dessous
24:48et on sous-performe
24:50d'ailleurs le reste
24:50de l'Europe boursière
24:52donc pas évident
24:53pour le CAC 40 ce matin.
24:58C'est bon Antoine
24:58vous avez tout dit
25:00il n'y a pas plus que ça
25:01rajouté malheureusement
25:02non mais c'est vrai
25:04on avait bien commencé
25:05la séance
25:06et puis
25:07bon moi j'attends
25:08alors si vous voulez
25:09tendance de fond
25:10toujours haussière
25:10l'idée d'acheter
25:12n'est pas affirmée
25:13on cherche à acheter
25:14sur des retracements
25:15mais quand on voit
25:16partir à la baisse
25:17un secteur
25:19comme le secteur
25:19bancaire
25:20hypersensible
25:21avec justement
25:22des problèmes
25:23sur le crédit américain
25:24potentiel
25:24enfin pour l'instant
25:25c'est pas méchant
25:26et qu'on voit
25:29que ça part à la baisse
25:29on n'appuie pas
25:31sur le bouton
25:31on a du mal
25:32on attend un signal
25:33on attend quelque chose
25:34sinon au départ
25:35j'avais dans l'idée
25:36de commencer à acheter
25:37à 8 190€
25:38vous voyez
25:39donc c'était déjà
25:40un retracement
25:40assez important
25:41là on a perdu 1%
25:431% depuis l'ouverture
25:45c'est beaucoup
25:45et oui c'est BNP
25:48qui fait d'ailleurs
25:49le plus gros volume
25:50de la séance
25:51et globalement
25:52on a un volume
25:53qui est beaucoup plus élevé
25:54que les jours précédents
25:56à la même heure
25:57on est à plus de 800 millions
25:58mais bon
26:00l'idée c'était d'acheter
26:01éventuellement
26:01jusqu'à 8 115
26:02donc il y a de la marge
26:03si vous voulez
26:05l'idée même
26:06d'acheter
26:06pour la journée
26:07c'est à dire
26:08conserver un maximum
26:09de chances de rebondir
26:10d'ici 17h30
26:11bon ben on peut considérer
26:12que je suis à 8 115
26:13c'est pas dramatique
26:15et qu'on pourrait
26:15tenter des achats
26:16après évidemment
26:17c'est
26:18je suis
26:19je vois un écart-type
26:21j'y vais
26:22j'ai un signal technique
26:23je peux y aller plus fort
26:24etc
26:25mais l'ambiance générale
26:27reste toujours la même
26:28les investisseurs
26:30sont toujours prêts
26:31à regarder
26:32les choses du bon côté
26:33tous les catalyseurs potentiels
26:35qu'ils regardent
26:36ce sont des indicateurs
26:37favorables
26:38il n'y a rien
26:40d'exceptionnel
26:41on a la même chose
26:43que les jours précédents
26:44une hésitation
26:46des menaces
26:47qui viennent
26:48plomber l'ambiance
26:49pendant quelques heures
26:51et puis
26:51globalement
26:52ça a toujours fini
26:53par rebondir
26:54ces derniers temps
26:55donc tout le monde
26:57se dit que ça peut continuer
26:58et
26:59ce qui est à remarquer
27:00également ces derniers temps
27:01c'est qu'on a eu
27:02une progression
27:03des marchés
27:04mais avec une volatilité
27:06implicite
27:07qui est restée
27:07extrêmement élevée
27:09par rapport à la moyenne
27:10de ces dernières semaines
27:12on était autour
27:13de 15, 16, 17
27:15là on est à peu près
27:16à 15,5
27:16elle a remonté à 16
27:18vous voyez sur décembre
27:18avec la baisse
27:21depuis ce matin
27:22on a le luxe
27:24qui poursuit
27:24à la hausse
27:25bon un peu plus calmement
27:26mais tout va bien
27:27de ce côté là
27:28et puis
27:29l'idée c'est
27:30la rencontre
27:31entre Trump
27:32et puis les Chinois
27:33donc une guerre commerciale
27:35qui va s'apaiser un peu
27:36peut-être
27:37l'histoire du crédit
27:39aux Etats-Unis
27:40devrait se calmer également
27:41vous voyez
27:41donc on voit
27:42on est prêt à y aller
27:44mais c'est vrai que là
27:45BNP
27:45ça plombe l'ambiance
27:46elle a été même
27:47gelée temporairement
27:49à la baisse
27:49autour de 8%
27:51donc c'est vrai
27:52que c'est méchant
27:53et c'est toujours
27:54encore une fois
27:56inquiétant
27:57de voir
27:57ce secteur sensible
28:00partir à la baisse
28:01pour le reste
28:02il n'y a vraiment
28:03pas de changement
28:04bon mais on retient ça
28:05effectivement
28:06et puis BNP Paribas
28:07qui perd quand même
28:087,5%
28:0969,28 euros
28:11alors c'est vrai
28:12que le titre
28:12avait commencé
28:13en baisse
28:14mais sans plus
28:15la séance
28:16et puis ça s'est
28:17vraiment dégradé
28:17avec une accélération
28:19à la baisse
28:19due au craquage
28:21de certains supports
28:22techniques
28:22on le rappelle
28:23BNP Paribas
28:24qui est mis en cause
28:24par les autorités
28:25américaines
28:26pour financement
28:28de la junte
28:29militaire au pouvoir
28:30au Soudan
28:31BNP Paribas
28:32qui a fait appel
28:33de cette décision
28:34mais qui semble
28:35subir le contre-coup
28:36de tout ça
28:36étant donné que
28:37bien entendu
28:38pour les gérants
28:39qui ont des critères
28:39ESG etc
28:40ça doit avoir
28:41un impact
28:41assez radical
28:44donc moins 7,8%
28:46pour BNP Paribas
28:4769,06 euros
28:48merci Jean-Louis Cussac
28:49pour ces éclaircissements
28:50techniques
28:51on se retrouve
28:52juste après la pause
28:53on va parler
28:54vraiment actualité
28:55lourde
28:55et mettre les mains
28:57dans le cambouis
28:57faire du concret
28:58avec notamment
28:59Charles Dallarin
29:01d'Arsène
29:01qui va nous parler
29:02de la tax holding
29:03à laquelle pense
29:05le gouvernement
29:05dans son nouveau projet
29:07de budget
29:07à tout de suite
29:07tout pour investir
29:11la boîte à outils
29:13c'est la rubrique
29:14qu'on aime bien
29:15dans cette émission
29:15parce qu'on fait vraiment
29:16du concret
29:17du pratico pratique
29:18et on réagit
29:19à l'actualité
29:20mais justement
29:20sans surchauffer
29:23on va vraiment
29:24disséquer
29:24point par point
29:25des problèmes
29:26qui vont justement
29:28avoir un impact
29:29sur notre situation
29:29budgétaire
29:30mais aussi peut-être
29:31sur la gestion
29:32de votre patrimoine
29:33à savoir
29:33la tax holding
29:34dont on parle beaucoup
29:35du côté du gouvernement
29:37pour un petit peu
29:39alimenter
29:40les projets budgétaires
29:42donc c'est une forme
29:43de moment de vérité
29:44on est avec
29:45Charles Dallarin
29:46associé partenaire
29:47du cabinet
29:47Arsène
29:48bonjour
29:49bonjour Antoine
29:49alors cette tax holding
29:52elle touche
29:52ce qu'on appelle
29:53les holdings patrimoniales
29:55les holdings familiales
29:57bon
29:57quel va être
29:58son champ d'application
29:59alors c'est une taxe
30:03donc qui est dans
30:03le projet de la finance
30:04qui a été communiqué
30:05mardi dernier
30:06qui a vocation
30:08à toucher
30:08effectivement
30:09ce que vous disiez
30:10les holdings patrimoniales
30:11qui sont donc détenus
30:12par des contribuables
30:14personnes physiques
30:15en majorité
30:17et dont l'actif
30:20est notamment
30:22constitué
30:23d'actifs liquides
30:25donc
30:25notamment
30:27de trésorerie
30:28puisque c'est
30:29vous savez
30:30dans la droite ligne
30:32de ce qu'on a appelé
30:33à un temps donné
30:33le projet de taxe
30:34Zuckman
30:34la valeur
30:38sur laquelle
30:39cette taxe
30:41se focalise
30:41pour
30:43en opérer
30:45une imposition
30:46qui aujourd'hui
30:48n'existe pas
30:51au sens patrimonial
30:52du terme
30:53disons
30:53voilà
30:54donc là
30:55on parle
30:55véritablement
30:56d'actifs
30:57familiaux
30:59il n'y a pas
31:00de confusion
31:01possible
31:02avec des actifs
31:04d'entreprise
31:05non
31:07tout à fait
31:07c'est un point
31:08qui est très très
31:08important
31:09dans ce projet
31:10et c'est une bonne
31:12chose
31:12de notre point
31:14de vue
31:14que
31:15cette proposition
31:17soit lancée
31:18d'ores et déjà
31:19vous avez raison
31:20en intégrant
31:22une exclusion
31:24de l'assiette
31:25taxable
31:25des actifs
31:28professionnels
31:28c'est évidemment
31:30un point clé
31:31parce que
31:31la taxe Zutman
31:32elle
31:32dans les bouches
31:34qui en avaient été faites
31:35n'intégrait pas
31:37cette exclusion
31:37et donc
31:38elle emportait
31:39une taxation
31:39qui touchait
31:40100% du patrimoine
31:41aussi bien
31:42disons
31:43patrimonial
31:44qu'au sens patrimonial
31:47qu'au sens professionnel
31:48d'accord
31:48alors
31:49si on devait faire
31:50le portrait robot
31:51le profil type
31:52du
31:54du
31:55du contribuable
31:56qui serait redevable
31:57de cette
31:58de cette taxe
31:59sur les holdings
31:59familiales
32:00qu'est-ce qu'on
32:00pourrait en dire
32:01comment on pourrait
32:01le décrire
32:02alors on peut déjà
32:04dire que ce sont
32:04les personnes physiques
32:06qui ont leur résidence
32:08leur résidence
32:08fiscale en France
32:09à compter
32:12une taxe
32:13qui s'appliquerait
32:14à compter
32:15des exercices
32:15clos
32:16au 31 décembre
32:172025
32:18et donc
32:20qui sont
32:21actionnaires
32:22à plus de
32:2333,33%
32:25d'une société
32:26holding
32:26dont la valeur
32:28vénale
32:29la valeur de marché
32:30de l'ensemble
32:31des actifs
32:32est supérieure
32:32à 5 millions
32:33d'euros
32:33effectivement
32:35donc c'est
32:36assez précis
32:37cela dit
32:39quel impact
32:40est-ce que ça
32:41pourrait avoir
32:42sur le projet
32:42de budget
32:42sur l'économie
32:43en général
32:44c'est pas du tout
32:45la martingale
32:46on a en tête
32:48une sorte de flot
32:49d'argent
32:49qui serait planqué
32:50à droite à gauche
32:51dans des holdings
32:52à priori
32:53si cette taxe
32:54devait voir le jour
32:55quel serait
32:57son véritable impact
32:58selon vous
32:58il y a vraiment
32:59de quoi changer
33:00la donne
33:00ou d'imposer
33:01quelque chose
33:02de structurel
33:02ou est-ce que
33:03ce serait
33:04très ponctuel
33:05finalement
33:06alors
33:07c'est
33:08les mesures
33:10d'impact
33:10à ce sable
33:10compte tenu
33:11des conditions
33:11dans lesquelles
33:12le projet de loi
33:13a atterri
33:15elles sont
33:17relativement
33:18peu précises
33:19si on regarde
33:21les échanges
33:23qui ont été
33:23vous savez
33:23très nombreux
33:24sur à nouveau
33:25ce qui n'est plus
33:25d'actualité
33:26totalement
33:26mais ce qu'on appelle
33:28la taxe Zuckman
33:29pour le coup
33:31le rapport
33:33enfin
33:33les recettes
33:36liées à cette mesure
33:37budgétaire
33:37étaient très très dépendantes
33:38du point qu'on évoquait
33:39il y a un instant
33:40c'est-à-dire le fait
33:41de savoir
33:41si cette taxe
33:43elle englobait
33:43la sphère professionnelle
33:45ou pas des actifs
33:46détenus par les holdings
33:47c'était du simple
33:48au quadruple
33:48selon qu'elle intégrait
33:50cette composante
33:51ou pas
33:51et donc à partir
33:53du moment
33:53où ici
33:54je le disais
33:55on est face
33:55à une taxe
33:56qui d'emblée
33:56crée cette exclusion
33:58pour les actifs
33:59professionnels
33:59probablement
34:00que son rendement
34:01vous avez raison
34:01est relativement
34:03cantonné
34:03d'une part
34:04et d'autre part
34:05ce qu'il faut avoir
34:07en tête
34:07ce qui se joue
34:08et on le voit
34:09dans notre activité
34:10en tant qu'avocat
34:12fiscaliste
34:13ces derniers jours
34:14c'est un côté
34:15extrêmement
34:16cette fois-ci
34:17négatif
34:18de cette annonce
34:19sur les contribuables
34:21qui évidemment
34:23seraient ceux
34:23touchés en premier lieu
34:25par cette mesure-là
34:26et qui donc
34:28sont nombreux
34:30malheureusement
34:31à se poser
34:32depuis quelques semaines
34:33la question
34:35de la pérennité
34:36de leur présence
34:37en France
34:38Alors on va dire
34:40que l'impact
34:41a priori
34:42serait pas très important
34:44donnerait un mauvais signal
34:45mais après tout
34:47est-ce que c'est pas ça
34:47qui lui donne
34:48finalement plus de chances
34:50d'aboutir
34:51et de voir le jour
34:51à cette taxe
34:52sur les holdings ?
34:54Alors ce qui est certain
34:54vous avez raison
34:55c'est que c'est une mesure
34:56qui est éminemment politique
34:57elle s'inscrivait
34:59évidemment pas
35:00dans la trajectoire
35:01du président Macron
35:04puisque
35:04il est depuis
35:06maintenant
35:06huit ans
35:08au pouvoir
35:09et que ce projet
35:10là de taxation
35:11à 2%
35:12de la valeur patrimoniale
35:13elle n'intervient
35:15que dans les conditions
35:15politiques
35:16qu'on connaît
35:17actuellement
35:18les chances
35:21de succès
35:21elles sont
35:22d'abord
35:23évidemment
35:23premièrement
35:24liées à la volonté
35:26politique
35:27de faire en sorte
35:29que cette mesure
35:29voit le jour
35:30et je pense
35:31qu'aujourd'hui
35:31ces conditions
35:32elles sont réunies
35:33à l'Assemblée
35:34et deuxièmement
35:36ce qui est important
35:38pour nous
35:38en tant que juristes
35:40c'est
35:40la façon
35:42dont elle va être
35:43construite
35:44rédigée
35:45amendée
35:46au fur et à mesure
35:46des débats au Parlement
35:47et donc
35:48les chances
35:51la probabilité
35:52qu'elles passent
35:53le filtre
35:53du Conseil constitutionnel
35:55elles sont encore
35:57difficiles à estimer
35:58il y a des écueils
35:59qui sont certains
36:00mais c'est souvent
36:01le cas
36:02de projets
36:02qui sont à ce point
36:03politisés
36:04dans une première monture
36:06qui est tout ce qu'on a
36:07à disposition
36:07à date
36:08maintenant
36:10c'est une taxe
36:11qui existe
36:12dans d'autres pays
36:13l'Irlande et les Etats-Unis
36:14connaissent ce type
36:15d'imposition
36:16du patrimoine
36:16donc dans son principe
36:20c'est une taxe
36:21qui a des chances
36:21d'être créée
36:23à notre sens
36:24dans le cadre
36:26de ce projet
36:26de loi de finances
36:27pour 2026
36:27maintenant tout dépendra
36:29de la finesse
36:29avec laquelle
36:30elle va être rédigée
36:32dans les prochaines semaines
36:33Merci beaucoup
36:34Charles Dallarin
36:35associé partenaire
36:36du cabinet
36:37Arsène
36:37pour ces éclaircissements
36:38toujours techniques
36:39toujours
36:39vraiment
36:41les mains dans le cambouis
36:43j'aime bien cette expression
36:45parce qu'on passe
36:46au-delà de l'actualité
36:47immédiate
36:48et on voit vraiment
36:48l'impact
36:49que ça peut avoir
36:50sur la gestion
36:51de votre patrimoine
36:52merci d'avoir été avec nous
36:53ce matin
36:53dans tout pour investir
36:54et tout de suite
36:55on fait un peu
36:55de finances comportementales
36:57Avec Julien Nébenzal
37:05Ditoro
37:05bonjour Julien
37:07Bonjour Antoine
37:08Merci de commenter
37:09l'actualité
37:09avec nous
37:11et de gérer
37:12un petit peu
37:12les états d'esprit
37:14surchauffés
37:14des marchés
37:15parce qu'on voit
37:16qu'on a un marché
37:16extrêmement disparate
37:18aujourd'hui
37:18avec un CAC 40
37:20qui a eu tendance
37:20à surperformer
37:21les autres indices européens
37:22en fin de semaine dernière
37:24là c'est exactement
37:25le contraire
37:25on a en plus
37:26un poids
37:27sur l'indice
37:28qui s'appelle
37:28BNP Paribas
37:29alors là
37:30qui lâche vraiment
37:30quasiment 10%
37:32on est à moins de 9,5
37:3367,83 euros
37:35mis en cause
37:35par les autorités
37:36américaines
37:37vis-à-vis du Soudan
37:39du régime soudanais
37:40et puis
37:40des paliers techniques
37:42qui ont craqué
37:42un titre
37:43qui avait beaucoup
37:44gagné de terrain
37:44en début d'année
37:45et qui l'a subi
37:46des prises de profit
37:47avec peut-être
37:47des conséquences
37:48sur les intentions
37:50des investisseurs américains
37:51des investisseurs ESG
37:52bon
37:52le poids est peut-être
37:53un peu lourd
37:54parallèlement
37:56on a
37:56mais un flot de nouvelles
37:57absolument incroyables
37:58encore ce matin
37:59dans la guerre commerciale
38:01en termes géopolitiques
38:03on a
38:03tiens
38:04le cloud Amazon
38:05qui calanche complètement
38:06qui met en difficulté
38:07tout un tas d'opérateurs
38:08mais au milieu de tout ça
38:10un marché qui se tient
38:11on a beaucoup de liquidités
38:12encore disponibles
38:13et
38:13on le disait
38:14en début d'émission
38:15une certaine complaisance
38:16peut-être
38:17de la part de certains investisseurs
38:18quel est votre point de vue
38:19là-dessus ?
38:20vous n'avez pas parlé du lourd
38:21Antoine ?
38:22c'est vrai qu'on n'a pas parlé
38:23du lourd
38:23non plus
38:24le braquage du siècle
38:25je crois que ce matin
38:29il y avait une chose
38:30que les investisseurs
38:32attendaient
38:32c'était la conséquence
38:33de la dégradation
38:34de la note
38:35de l'état français
38:36avec la possibilité
38:39que ça se passe bien
38:39et finalement
38:40au début de séance
38:41ça s'est bien passé
38:41donc
38:42on est
38:44alors là
38:44on active
38:45une partie
38:46des biais comportementaux
38:47qui est assez classique
38:48on sait que la situation
38:49budgétaire de la France
38:50n'est pas bonne
38:51et qu'à tout moment
38:52il peut y avoir
38:53un problème majeur
38:54mais on ne sait pas
38:55par quel motif
38:58en fait
38:58ce problème va arriver
38:59donc ça
39:00tant les investisseurs privés
39:01que les investisseurs professionnels
39:02le savent très bien
39:03donc il peut y avoir
39:05sur toute annonce
39:06en fait
39:07une peur
39:07donc ça
39:08on est vraiment
39:08dans la partie rationnelle
39:09et c'est pour ça
39:11qu'il y a
39:11une forme d'anxiété
39:12maintenant
39:13ce qui s'est passé
39:14par rapport
39:16justement
39:16à l'organisation
39:16de S&P
39:17c'est quand même
39:18beaucoup plus
39:19vendre en fait
39:20la rumeur
39:22et acheter la nouvelle
39:22c'est à dire
39:23que c'est bien
39:24à l'été dernier
39:26après les élections européennes
39:27que la dissolution
39:29a été décidée
39:30et là
39:31tous les investisseurs
39:31ont très vite fait le calcul
39:32que la fragmentation
39:34du champ politique
39:36qui est la même en France
39:37que dans les autres pays
39:38d'Occident
39:38cette fragmentation
39:40pourrait aboutir
39:41à une absence de majorité
39:41donc à une impossibilité
39:43de réformer
39:43alors qu'à ce moment là
39:44on venait de voir
39:46que le déficit
39:46en fait
39:47n'était pas réellement contrôlé
39:48donc en fait
39:49tout le sujet
39:50a été diagnostiqué
39:51déjà il y a un bon moment
39:52et la France
39:53a sous-performé
39:54les indices européens
39:55pendant de nombreux mois
39:56il se trouve
39:57qu'à un an et demi
39:59des élections présidentielles
40:00une sorte de majorité
40:02en France
40:02qui est celle
40:03d'une non-dissolution
40:03c'est à peu près
40:04ce qui a été dit
40:04il y a deux semaines
40:05s'est mise en place
40:06donc c'est une majorité
40:07quand même
40:08même si elle n'a pas
40:09de sens en soi
40:09parce que la non-dissolution
40:11n'est pas une action politique
40:13mais une majorité
40:14s'est formée
40:15et puis la dégradation
40:16par S&P
40:18suit les autres dégradations
40:20antérieures
40:21et finalement
40:21est assez cohérent
40:22avec le comportement
40:23de ces acteurs
40:23donc en fait
40:25tous les gens
40:25qui avaient pu
40:26très logiquement
40:27se couvrir
40:28et sous-pondérer
40:28la France
40:29doivent revenir
40:30à une situation
40:31peut-être un peu plus neutre
40:32donc je ne sais pas
40:34s'il s'agit de complaisance
40:35là aujourd'hui
40:36je dirais plus
40:37qu'il s'agit
40:38d'une allocation
40:40qui vient d'être
40:40modifiée au cours
40:41des semaines passées
40:42notamment la semaine dernière
40:43légèrement
40:45en faveur de la France
40:46c'est-à-dire
40:46un peu moins
40:47en défaveur de la France
40:48le cas de BNP
40:50ce sont des événements
40:51qui se produisent
40:51depuis toujours
40:52on peut éventuellement
40:53le relier
40:54au cycle géopolitique
40:55et au repli sur soi
40:56et donc à la recherche
40:57de coupables
40:58etc
40:58la BNP
40:59faisant figure ici
41:01de coupables
41:03sur la partie
41:04sur ce qui se passe
41:05en Afrique
41:05mais la BNP
41:06a déjà eu ça
41:07d'autres banques
41:07ont déjà eu ce genre
41:08de choses
41:09donc il n'y a absolument
41:09rien de nouveau
41:10c'est juste
41:10d'une certaine manière
41:12un fait de marché
41:13qui vient
41:13modifier un petit peu
41:15la dynamique
41:16peut-être que ce matin
41:17on aurait pu voir
41:18mais la dynamique
41:19de ce matin
41:19il faut voir
41:20que le CAC 40
41:21était sur ses sommets
41:22historiques
41:22donc qu'il y ait
41:23une respiration
41:24et une pause
41:25sur les sommets historiques
41:26n'est pas un problème
41:27si on doit chercher
41:29quelque chose
41:30qui est du domaine
41:30pour se préoccuper
41:33un peu
41:33de la situation
41:34de la complaisance
41:35c'est d'abord
41:36est-ce que les investisseurs
41:37sont suffisamment protégés
41:38et on sait que depuis
41:40maintenant plusieurs semaines
41:41ça n'est pas le cas
41:42tant aux Etats-Unis
41:42qu'en Europe
41:43donc effectivement
41:44on est dans une situation
41:45fragile
41:45mais cette situation
41:46ne signifie pas en soi
41:48le jour où on la constate
41:49qu'il y a un sommet
41:50c'est-à-dire que le sommet
41:51va se former à un moment
41:52dans le cadre
41:53de cette situation
41:54mais pour ça
41:55il faut un élément déclencheur
41:56et aujourd'hui
41:56il n'est pas présent
41:57alors ce que je peux
41:58éventuellement dire
41:59peut-être parce que
42:01j'ai constaté ça
42:02la semaine dernière
42:02et je pense que
42:03c'est le début
42:04d'un changement
42:05peut-être qu'il va
42:06avoir des conséquences
42:08sur plusieurs mois
42:09c'est que les marchés
42:10obligataires ont une
42:11bien meilleure allure
42:12en ce moment
42:12ils sont orientés
42:15alors qu'ils ont baissé
42:16très régulièrement
42:17depuis les grandes hausses
42:18de taux d'il y a 3 ans
42:18ils semblent vouloir
42:20les marchés obligataires
42:21donc les taux longs
42:22ils semblent vouloir monter
42:23donc les taux longs baissés
42:24et ça, ça peut être
42:26le signe d'une réallocation
42:28du marché vers des produits
42:29qui rapportent en taux
42:31et qui sont un petit peu
42:32plus sûrs
42:33par rapport au marché
42:34d'action qui atteint
42:35des niveaux relativement
42:37compliqués en valorisation
42:38en tout cas pour l'analyse
42:39financière
42:39alors le fait qu'il y ait
42:41une amorce là
42:42d'achat d'obligations
42:44moi m'amène à penser
42:45qu'il peut y avoir
42:46dans les mois qui viennent
42:47un changement d'attitude
42:49par rapport notamment
42:49aux perspectives de croissance
42:51ou aux valorisations des actions
42:52à mon avis
42:53c'est un indice
42:53mais c'est tout
42:55ce qu'on peut dire aujourd'hui
42:55puisque encore une fois
42:57le fait qu'il y ait
42:58une confiance un peu forte
42:59dans le niveau des actions
43:00n'est pas en soi
43:02un élément déclencheur
43:03c'est juste un état requis
43:04pour qu'il y ait
43:05une correction significative
43:07sur les marchés d'action
43:08il faut qu'il y ait complaisance
43:09pour qu'il y ait
43:10correction significative
43:11mais il peut y avoir
43:12complaisance pendant
43:12plusieurs semaines
43:13effectivement
43:14et pour l'instant
43:15la correction
43:15elle semble
43:16vraiment minime
43:17moins 0,24
43:18pour le CAC 40
43:19mais évidemment
43:20ce poids de BNP Paribas
43:22qui recule
43:24de plus de 10%
43:24maintenant
43:25à moins de 10,3%
43:26à 67,16 euros
43:27et pas mal d'agitation
43:29et de points techniques
43:29importants
43:30qui animent
43:31le titre
43:32après des nouvelles
43:33fondamentales
43:33effectivement négatives
43:35et puis
43:35il faut ajouter
43:36des gains substantiels
43:37depuis le 1er janvier
43:37merci beaucoup
43:38Julien Lebenzal
43:39restez avec nous
43:40on fait une petite pause
43:41et ensuite
43:41comment investir
43:42dans la défense
43:43alors vous allez être gâtés
43:44on a deux intervenants
43:45un mutualiste
43:46et un gestionnaire de fonds
43:47comme ça
43:47on a une optique globale
43:49sur ces solutions
43:50d'investissement
43:51dans notre souveraineté
43:52comment investir
43:53dans notre défense
43:54restez à l'écoute
43:55de tout pour investir
43:56tout pour investir
43:58l'événement
43:59sur BFM Business
44:00et oui
44:01c'est le 20 novembre
44:02prochain au pavillon
44:03d'Armenonville
44:03les plus grands de la gestion
44:05les plus grands économistes
44:06nous bien sûr
44:07avec des émissions spéciales
44:08on sera là
44:09au coeur du sujet
44:10dans tout pour investir
44:11l'événement
44:12donc venez nombreux
44:14c'est vraiment
44:14le rendez-vous de référence
44:17pour faire fructifier
44:17votre patrimoine
44:18alors parmi
44:19les questions
44:20qui se posent
44:21depuis ce début d'année
44:21et notamment
44:22toutes les dynamiques
44:23de développement
44:23qui peuvent animer
44:25le marché
44:25on a évidemment
44:26tout l'investissement
44:27dans le secteur
44:27de la défense
44:28avec l'Europe
44:29qui s'est enfin bougé
44:30pour un petit peu
44:32renforcer notre souveraineté
44:33à ce niveau là
44:34et j'aimerais qu'on en parle
44:35aujourd'hui
44:35avec deux intervenants
44:36qui ont chacun
44:36une optique différente
44:37donc Stanislas Perrin
44:39de la France Mutualiste
44:40bonjour
44:41bonjour
44:42et Xavier Collot
44:43Sienna IM
44:44bonjour
44:45merci d'être avec nous
44:46tous les deux
44:46parce que je dois dire
44:47qu'avoir un acteur
44:49du monde mutualiste
44:50et un acteur
44:51de la gestion d'actifs
44:52c'est bien
44:52comme ça on a une optique
44:53un petit peu globale
44:54autour de ce secteur
44:56de la défense
44:57donc
44:58est-ce que vous pouvez
44:59nous partager un petit peu
45:00votre vision
45:01en ce moment
45:01chacun
45:02de ces problématiques
45:04de souveraineté
45:05on a vu que ça avait
45:06vraiment animé
45:07le marché action
45:08en début d'année
45:09ça avait même revitalisé
45:10complètement tout le segment
45:11des small et mid cap
45:12des pays France
45:13qui sort un produit
45:14pour investir
45:15dans le private equity
45:16quel est votre sentiment
45:19quel est le son de cloche
45:21vis-à-vis aussi
45:21de la clientèle
45:22qui s'intéresse
45:22évidemment à ce genre
45:23de placement
45:24on va commencer par
45:25le camp mutualiste
45:26on va dire
45:26avec Stanislas Perrin
45:27quel est votre sentiment
45:29à ce sujet
45:29alors
45:30juste quelques mots
45:31sur la France mutualiste
45:32parce que je ne suis pas certain
45:33que tous vos auditeurs
45:34nous connaissent
45:34et nous connaissent très bien
45:35c'est toujours utile
45:36on est une mutuelle
45:37centenaire
45:38solide
45:38et on est une mutuelle
45:39où on ne fait que
45:40et uniquement
45:41c'est pour ça qu'on est ensemble
45:42de l'épargne
45:43et de la retraite
45:44et on est animé
45:45par 170 conseillers
45:47qui sont répartis
45:48sur l'ensemble
45:48du territoire national
45:49pour répondre à votre question
45:51ce qui est extrêmement
45:52important pour nous
45:52c'est qu'on est une mutuelle
45:54assez proche
45:55du monde du combattant
45:55parce qu'on a un produit spécifique
45:57historiquement
45:58il faut rappeler
45:59que c'était pour financer
46:01justement
46:01un certain nombre
46:03de dépenses
46:04en faveur
46:05des anciens combattants
46:06mutilés de guerre
46:07etc
46:07exactement
46:08et notamment
46:08quand ils revenaient
46:09d'OPEX
46:10d'opérations extérieures
46:11ils avaient la possibilité
46:12de pouvoir bénéficier
46:13d'un produit
46:13qui s'appelle
46:14la retraite mutualiste
46:15du combattant
46:15qui existe toujours
46:16qui est un produit
46:18pour toutes les personnes
46:19qui partent à l'extérieur
46:20donc naturellement
46:21c'est un secteur
46:22qui vous intéresse
46:23la défense
46:23qui nous intéresse
46:24et surtout
46:25on est très proche
46:26c'est pour ça
46:27qu'on a lancé
46:27un produit
46:28en collaboration
46:29avec les équipes
46:30de Xavier Collot
46:31et donc de Siena IM
46:33donc aujourd'hui
46:34nous
46:35au mois de mars
46:36ce qu'on a fait
46:37c'est qu'on a interrogé
46:38l'intégralité
46:38de nos adhérents
46:40mais on a aussi
46:41interrogé un panel
46:42pour voir
46:43de français
46:43pour voir s'il y avait
46:44une différence
46:44entre nos adhérents
46:46notre monde historique
46:47et les français
46:48et cette enquête
46:50on l'a réalisé
46:50avec l'IFOP
46:52donc on a interrogé
46:53plus de 2000 personnes
46:55et les résultats
46:56sont extrêmement intéressants
46:57la question qu'on leur a posée
46:58c'est
46:58aujourd'hui
46:59est-ce que
47:00financer le monde
47:01de la défense
47:02est un problème
47:02pour vous
47:03ou pas
47:04rappelez-vous
47:05en mars
47:06de cette année
47:07c'était pas forcément
47:09une question
47:10qui était toujours
47:10très évidente
47:11pour les adhérents
47:13et pour
47:14les épargnants
47:15la réponse
47:17est assez claire
47:18je ne vais pas
47:19vous la détailler
47:19dans le détail
47:20pour ceux
47:21qui souhaiteraient
47:21en savoir un petit peu plus
47:22on peut vous l'envoyer
47:23puis aller sur notre site
47:24les résultats
47:25de cette enquête
47:25mais nous ce qu'on a voulu
47:27avant tout
47:27c'est répondre
47:30sur ces deux points
47:31et ces deux points
47:32c'est quoi ?
47:32c'est que 7 Français sur 10
47:34nous ont dit
47:34que le budget
47:36de la défense
47:36devait être une priorité
47:37pour la France
47:38donc 7 Français sur 10
47:40et ensuite
47:4175%
47:42des Français
47:43considèrent
47:44que
47:45la défense
47:47doit être
47:49un secteur
47:50qu'on doit développer
47:52en termes d'économie
47:53et qu'on doit développer
47:54également
47:54en termes d'emploi
47:56pour eux
47:56aujourd'hui
47:57c'est vraiment
47:58une stratégie
47:59économique
48:00qui est extrêmement importante
48:01alors Xavier Collot
48:03justement
48:03on a vu
48:04tout un tas
48:05de solutions
48:06d'investissement
48:06tout un tas de
48:07on va dire
48:08une sorte de marketing
48:09chez les grands gestionnaires
48:11pour pouvoir investir
48:11dans la défense
48:12etc
48:12donc la concurrence
48:14elle a émergé
48:16d'un coup
48:17vous comment vous sentez
48:19un petit peu le marché
48:20à ce niveau là
48:20est-ce qu'il y a un véritable
48:21combat
48:22j'allais dire
48:23pour pouvoir attirer
48:24les investissements
48:25ça se passe comment
48:26sur le terrain
48:27concurrence
48:28permet de stimuler le marché
48:29donc bien entendu
48:30c'est toujours bien
48:31d'avoir des offres concurrentes
48:32pour autant
48:33il faut se distinguer
48:34c'est ça
48:34c'est aussi pour ça
48:36que dans le savoir-faire
48:37de CNIM
48:37on gère 40 milliards
48:39d'actifs sous gestion
48:40une entreprise
48:41qui manipule
48:42les actifs cotés
48:42et non cotés
48:43nous avons trouvé
48:44une solution
48:45c'est financer
48:45finalement toute la filière
48:46industrielle
48:47du secteur
48:49amont de la défense
48:50qu'on appelle
48:50la BITD
48:51qui recouvre
48:524500 entreprises françaises
48:54souvent des très petites
48:55qui ont besoin
48:56de beaucoup de trésorerie
48:576000 à l'échelle européenne
48:58on ne peut pas oublier
48:59donc qui vont irriguer
49:00l'ensemble
49:01de l'économie des territoires
49:03j'insiste
49:03c'est important
49:04on parle de très petites entreprises
49:06et donc
49:07le fait de faire
49:09une solution d'investissement
49:11sous forme de dette
49:11est ce qu'on fait
49:12avec la France Mutualis
49:14c'est un fonds
49:15qui va permettre
49:15de financer
49:17les entreprises
49:18de petite taille
49:20en irriguant
49:21des capitaux
49:22pour permettre
49:23d'accélérer
49:24leur développement
49:24pour permettre
49:25de répondre
49:26à la commande publique
49:27qui est très en amont
49:29et qui sont
49:30je dirais
49:30des entreprises
49:31fournisseurs
49:32des grands industriels
49:33de la défense
49:33on a la chance
49:34en France
49:34d'avoir des grands
49:35industriels
49:36de la défense
49:36également en Europe
49:37mais ces industriels-là
49:39ils s'appuient
49:39sur un tissu économique
49:40de 10 000
49:41TPE, PME, ETI
49:43et donc
49:44le fait d'apporter
49:44du financement
49:45sous forme de dette
49:46permet
49:46d'aller financer
49:48rapidement
49:49parce que
49:49l'urgence
49:50c'est maintenant
49:50c'est pouvoir
49:51fabriquer
49:52avoir du stock
49:54augmenter sa cadence
49:56de production
49:57pouvoir stocker
49:58faire du stockage
49:59pouvoir recruter
50:00et donc
50:01forcément
50:01l'apport
50:02sous forme
50:03de dette privée
50:03permet d'apporter
50:04rapidement
50:05du besoin
50:06du fonds de roulement
50:06du CAPEX
50:07également
50:08et puis initier
50:09je dirais
50:10un cycle de production
50:11parce que
50:11ces entreprises-là
50:12elles ont besoin
50:13aujourd'hui
50:13d'avoir
50:14des capitaux
50:15pour accélérer
50:16leur développement
50:17et répondre aux besoins
50:18qui sont colossaux
50:19et nombreux en Europe
50:20voilà
50:20donc vous
50:21votre axe
50:22c'est
50:22la dette privée
50:24d'entreprise
50:25contrairement à BPI
50:26je prends cet exemple-là
50:27mais il y en a d'autres
50:28qui vont carrément
50:30faire un fonds
50:30de private equity
50:31je voulais juste
50:33il y a une question
50:34qui est très intéressante
50:35et qui rejoint
50:36justement
50:36ce sondage
50:37que vous avez fait
50:38auprès de la clientèle
50:40prête à investir
50:40c'est
50:41est-ce qu'on peut
50:43enfin
50:43pour une fois
50:44pour toutes
50:45considérer
50:46que la problématique
50:47de la défense
50:48c'est la souveraineté
50:49et que
50:50toutes ces problématiques
50:51c'est ESG
50:52à fond
50:53moi je vais répondre
50:56nous
50:56à la France mutualiste
50:57on a toujours considéré
50:58que la défense
50:59c'était ESG
50:59alors
51:00ce que je vous disais
51:01en introduction
51:01c'est lié à notre ADN
51:03en revanche
51:04il y a des règles
51:05à respecter
51:05c'est pas parce qu'on va
51:06dans le monde de la défense
51:07qu'on doit faire n'importe quoi
51:08il y a des thématiques
51:10où on n'ira pas
51:10comme les mines antipersonnelles
51:12tout ce qui est lié
51:12à des conventions internationales
51:14j'allais vous dire ça
51:14mais qui va encore
51:15je pense qu'il n'y a plus
51:16beaucoup de personnes
51:17mais c'est important
51:17de le rappeler quand même
51:18parce que la défense
51:20il n'y a pas que ça
51:20le point qui est extrêmement
51:23important
51:23dans toutes ces thématiques là
51:25c'est que
51:26il faut avoir
51:28de la gouvernance
51:28de la durabilité
51:29parce que finalement
51:30aujourd'hui
51:30préserver la liberté
51:31d'aujourd'hui
51:32préserver la souveraineté
51:34c'est aussi assurer
51:35la génération
51:36de demain
51:37c'est à dire
51:38lui assurer son avenir
51:39et je pense que
51:40c'est extrêmement important
51:41dans un monde
51:41qui va de plus en plus vite
51:42et dans un monde
51:43qui est quand même
51:44relativement violent
51:45même quand on voit
51:45ce qui s'est passé hier
51:46d'un point de vue international
51:47aux Etats-Unis
51:49et même en Russie
51:50il faut quand même
51:51aujourd'hui
51:51être souverain
51:53dans sa défense
51:54dans son alimentation
51:55dans sa santé
51:56dans toutes ces thématiques
51:57qui sont des thématiques
51:58extrêmement importantes
51:59pour un pays
52:00Dernière question
52:02Xavier Collot
52:03il nous reste 30 secondes
52:05du point de vue
52:06des valorisations
52:06des entreprises
52:07on a vu une très forte
52:08accélération
52:08au début d'année
52:09maintenant bon
52:09on sent qu'on a besoin
52:10d'un deuxième souffle
52:12d'un appel d'air
52:12quel est votre sentiment
52:14sur la fin d'année
52:15mettons sur les valeurs
52:16de la défense
52:17probablement qu'elles sont
52:17bien valorisées aujourd'hui
52:18au regard des enjeux
52:19et des carrières de commandes
52:21ça reste des valeurs
52:21de long terme
52:22qui ont beaucoup été appréciées
52:23bien entendu
52:24on voit bien en 2025
52:25pour autant
52:26diversification au long terme
52:27à mon avis
52:28c'est le maître mot
52:29autour de ces valeurs
52:30et donc ce fonds obligataire
52:31mis en commun
52:32par la France Mutualiste
52:33et Siena IM
52:35Stanislas Perrin
52:35Xavier Collot
52:36merci d'avoir été
52:37avec nous
52:38dans tout pour investir
52:39et on vous retrouve
52:39bien entendu
52:40le 20 novembre
52:41dans tout pour investir
52:42l'événement
52:43merci Antoine
52:44tout pour investir
52:46l'événement
52:47sur BFM Business
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52:50avec Marie Coeur de Roy
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52:53c'est tout de suite
52:53tout pour investir
52:57sur BFM Business
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