- il y a 2 jours
Ce lundi 6 octobre, Antoine Larigaudrie a reçu Gustav Sonden, cofondateur de Colbr, Matthias Baccino, directeur Europe de Trade Republic, Julien Nebenzahl, responsable des solutions d'épargne chez eToro, et Frédéric Stolar, directeur général d'Altaroc, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00Soyez les bienvenus dans cette nouvelle édition de Tout pour Investir,
00:13l'émission qui vous aide à prendre soin de votre patrimoine et devenir de meilleurs investisseurs.
00:19On est en direct à la radio, à la télé, sur le web et en podcast.
00:24Bon, alors au milieu de la tempête politique du moment, vous avez entendu Sébastien Lecornu,
00:29Premier ministre, qui a donc posé sa démission, qui a été acceptée.
00:34Vous l'avez entendu, les conditions n'étaient plus remplies pour que je puisse exercer mon mandat de Premier ministre.
00:39Sébastien Lecornu qui déplore les appétits partisans qui ont conduit à sa démission.
00:43Le résultat concret de tout cela, un Premier ministre qui dure 26 jours et un gouvernement qui est arrivé à peine à durer 15 heures,
00:50c'est une baisse marquée du CAC 40.
00:52Alors, il sabre une semaine de gains, mais on voit que sur les taux sur le marché obligataire,
00:58la situation se tend très largement et notamment une dette française qui arrive quasiment au plus haut de l'année à 3,59%.
01:05Et on voit l'écart de taux avec l'Allemagne qui revient sur des plus hauts qui datent de l'année dernière, après la dissolution.
01:13Et donc, du coup, de l'agitation.
01:15On va essayer de déchiffrer tout ça avec Gustave Sanden de Colbert et Mathias Baccino de Trade Republic.
01:20Essayer de voir où on va, de prendre les bonnes décisions, de ne pas s'affoler, de ne pas raisonner à l'emporte-pièce.
01:24C'est là qu'on prend les pires des décisions.
01:27Donc, essayer de décrypter, déchiffrer tout ça.
01:29Plan de trading complet aussi à retrouver qui sera utile aujourd'hui avec Jean-Louis Cussac de Perceval dans quelques minutes.
01:35Garder la tête froide, c'est aussi savoir se positionner au bon moment et avec les bons instruments.
01:39Et on a pile ce qu'il vous faut aujourd'hui avec Julien Lémezal, Ditoro, tout à l'heure spécialiste de la finance comportementale.
01:46Est-ce que l'usage des ETF, par exemple, peut vous prévenir contre la fébrilité des marchés ?
01:51Surtout en ce moment, toutes les réponses avec lui, tout à l'heure.
01:54Et puis, on va se mettre à l'abri des turbulences de marché en investissant, pourquoi pas, sur le non-coté.
01:59Toutes les bonnes recettes pour intégrer ça à votre portefeuille, c'est à retrouver dans notre boîte à outils.
02:04On sera avec Paul Moreno Blosville d'Opal Capital.
02:06Focus spécifique d'ailleurs sur le private equity.
02:09Ce sera enfin l'émission dans notre coffre-fort avec les spécialistes d'Alta Rock
02:13et toutes les bonnes opportunités à dénicher un vrai guide pas à pas.
02:18D'ici là, vous pouvez nous joindre par e-mail direct à bfmbusiness.fr.
02:22Vous envoyez un SMS au 732 16.
02:23Vous tapez le mot-clé business suivi de votre message.
02:26Puis, vous pouvez éventuellement aussi me poser vos questions directement sur Twitter.
02:31Le reste de l'actualité du jour, on l'a dit, la tempête politique se poursuit en France.
02:35Sébastien Lecornu, nommé Premier ministre, il y a 26 jours, a présenté sa démission à Emmanuel Macron,
02:39qu'il a accepté.
02:41Le nouveau gouvernement aura duré 15 heures, ce qui constitue un record absolu de brièveté.
02:46C'est un petit peu le flou en ce moment.
02:48La réaction des marchés, on l'a vu, le CAC 40 en baisse, moins 1,58%.
02:51Mais c'est surtout le secteur bancaire qui est en fort repli, notamment la Société Générale,
02:56qui baisse de 5%.
02:58Et puis, des tensions sur les taux français.
03:00On décortiquera bien sûr tout ça dans notre émission, dans quelques minutes.
03:05A tout juste une semaine du meeting patronal.
03:07La pression monte pour le MEDEF également.
03:09L'organisation patronale qui a été lâchée par la CPME et U2P,
03:12elle doit maintenant mobiliser ses troupes pour remplir Bercy.
03:15Et puis, l'actualité internationale n'a pas oublié.
03:17Et à la veille des deux ans du 7 octobre, c'est le début des négociations pour mettre fin à la guerre à Gaza.
03:22Les délégations du Hamas d'Israël et des Etats-Unis se retrouvent à Sharm el-Sheikh en Égypte
03:27pour négocier sur le plan de paix de Donald Trump
03:29et notamment la libération des otages et des détenus de chaque côté.
03:32Le président américain qui appelle tout le monde cette nuit à avancer très rapidement.
03:36Et puis, la Russie qui annonce ce matin l'interception de plus de 250 drones ukrainiens ces dernières heures
03:41et notamment une soixantaine dans le secteur de la mer Noire.
03:44C'était l'une des attaques parmi les plus massives de Kiev en trois ans et demi.
03:48Tout de suite, un coup d'œil sur votre tableau de bord.
03:57Donc, on le disait, le CAC 40 qui commence la journée sur une baisse marquée.
04:02On ne peut pas parler de panique non plus.
04:04Mais moins 1,6%.
04:06En ce moment, on redescend à 7953 points.
04:08En gros, on sabre une semaine de gains après une semaine qui aura été quand même très très positive.
04:13et on voit qu'on a un marché français qui sous-performe très singulièrement l'ensemble de l'Europe borsière.
04:20L'Eurostock 50, lui, ne perd que 0,46%.
04:22On a même un DAX à Francfort qui trouve le moyen d'être en hausse, plus 0,04%.
04:27Et du côté de Madrid, par exemple, on est sur une baisse très modérée.
04:30On est quasiment sur des points d'équilibre.
04:32Dans ce qui pèse à Paris, évidemment, c'est l'instabilité politique.
04:35Avec un secteur qui est en ligne de mire, mais comme à chaque fois, qui a un coup de grisou politique en France,
04:42c'est le secteur bancaire.
04:43Moins 5,2% pour la Société Générale à 53,76 euros.
04:47BNP Paribas, moins 4,4% à 64,57 euros.
04:50Crédit Agricole, moins 4,26 euros.
04:5216,20 euros.
04:53On a aussi le secteur de la Défense qui subit des dégagements.
04:55Thalès, moins 4,17% à 259,60 euros.
04:59Alors, l'une des valeurs les plus réactives aussi à ces turbulences politiques, c'est Next City.
05:04On va prendre des nouvelles de...
05:05Bah oui, c'est une des plus fortes baisses de l'indice large SBF 120.
05:09Le titre perd quasiment 9% à 9,87 euros.
05:12La plus forte baisse de l'indice, elle est pour Seb, mais il y avait aussi des chiffres plutôt négatifs à arbitrer.
05:17Le titre, oui, perd 20,3%.
05:20C'est sévère, à 52,65 euros.
05:22Il y a quelques titres qui arrivent à bien surnager, notamment Stellantis.
05:25Après une semaine de redressement, le titre poursuit à la hausse malgré ce climat très négatif.
05:30C'est vraiment à souligner.
05:31Stellantis qui gagne 1,14% à 9,11 euros.
05:34On a Euronext qui décide enfin à remonter après une intégration au CAC 40
05:39qui aurait été sanctionnée par une baisse assez longue.
05:41Euronext qui reprend 0,48% aujourd'hui à 124,90 euros.
05:46Et puis du côté de Total, on gagne 0,08% légère surperformance à 51,10 euros.
05:53Alors, un coup d'œil sur le marché obligataire parce que c'est lui qui a été le plus réactif
05:57à toute cette agitation de ces dernières heures avec une dette française
06:01qui est quasiment revenue à 3,6% de rendement.
06:05On est à 3,59 quasiment au plus haut de l'année.
06:08Et l'écart de taux avec l'Allemagne qui est à 2,72 revient sur les niveaux quasiment post-dissolution.
06:14Donc on sent à nouveau des points de tension alors que l'Italie, par exemple, est à 3,55.
06:194 points de base maintenant sous le rendement de notre propre dette.
06:23A noter aussi que l'euro a mal réagi ce matin en signant une baisse assez marquée par rapport au dollar.
06:28On est à 1,1665 en ce moment.
06:32Un coup d'œil sur l'or.
06:33On a bien passé le cap des 3,900 dollars.
06:38On est en route vers les 4,000.
06:403,969 à l'instant.
06:42Et à noter que l'once d'or fin se maintient sur ses plus hautes saisons.
06:4548,53 dollars pour l'once d'argent.
06:49Allez, le déchiffrage tout de suite.
06:59Mathias Bacino, d'Itoro, est avec nous.
07:01Bonjour Mathias.
07:02De très de République.
07:04Qu'est-ce que je raconte ?
07:05Ça va plus.
07:06De très de République.
07:08La matinée a été assez agitée.
07:10Ah oui, là c'est perturbé.
07:12Gustave Sanden de Colbert.
07:14Mathias Bacino, très de République.
07:17Je vous l'écrivais en préparant cette émission.
07:19Bon, on va passer en mode un petit peu spécial au secours.
07:24On exagère un petit peu.
07:27Globalement, on est à nouveau dans la turbulence maximale.
07:29Ça se sent sur les taux obligataires.
07:31Ça se sent même sur l'euro.
07:33Ça se sent sur le secteur bancaire.
07:34On est revenu à l'agitation qui prévalait à chaque coup de grisou
07:39en termes d'instabilité gouvernementale en France.
07:42Et c'est vrai que, bon, quand on a deux, trois sous de côté,
07:45quand on prend soin de son patrimoine,
07:46on n'est pas forcément très, très rassuré.
07:49Je vais vous poser une question bête et basique.
07:51Gustave, qu'est-ce qu'on peut dire ce matin ?
07:55La question est assez large.
07:57Oui.
07:57Ce que je peux vous dire, c'est que ça fait déjà, nous,
07:59plusieurs semaines, plusieurs mois,
08:01que ce que nous disent les clients,
08:02c'est comment je fais pour protéger mon patrimoine
08:05de la dette française et de l'insécurité réglementaire
08:08associée, justement, à ces gouvernements qui se succèdent.
08:13Donc, malheureusement, on est obligé de répondre à ces problématiques
08:15et à trouver des solutions.
08:17Je rappelle qu'on a le droit de détenir des comptes à l'étranger
08:18dès lors qu'on les déclare.
08:20Ça, c'est pour les risques de dépôt.
08:22Et c'est une première mesure qu'on peut faire
08:24si vraiment on est inquiet du système.
08:27Et il y a des gens qui ont vraiment cette inquiétude systémique.
08:30Et par ailleurs, on peut aussi détenir des contrats d'assurance-vie
08:33à l'étranger, comme au Luxembourg,
08:34ce qui est quelque chose qu'on fait, malheureusement,
08:36de plus en plus.
08:37Enfin, malheureusement, pour nos clients,
08:39parce qu'ils nous le demandent.
08:40Mais effectivement, on serait ravi que l'épargne soit fléchée
08:43vers l'économie française,
08:43l'épargne soit fléchée vers la dette française.
08:45C'est de moins en moins le cas.
08:47Quand on parle d'assurance-vie française,
08:48souvent, on fait l'amalgame, d'ailleurs.
08:49On confond l'assurance-vie et le fonds en euros.
08:51C'est deux choses très différentes.
08:52Le fonds en euros, en France,
08:54il finance essentiellement la dette française.
08:56Et ceux qui sont un tout petit peu avertis
08:57commencent à se dire
08:58« Est-ce que c'est vraiment là-dessus
09:01que je veux avoir toutes mes économies ? »
09:03Et donc, c'est effectivement des questions
09:05qui sont légitimes.
09:06Donc, nous, on n'est pas dans l'alarmisme.
09:08On est là pour servir des clients
09:09et on est plutôt là pour nuancer ces positions.
09:11Mais clairement, avec ce type d'annonce,
09:1312 heures pour un gouvernement,
09:15je pense que cette tendance
09:16va malheureusement s'accélérer.
09:1825 jours pour un Premier ministre.
09:19Et oui, à peu près 12 heures
09:21pour un nouveau gouvernement.
09:22Mathias Bacchino,
09:24c'est vrai que très concrètement,
09:25on parlait des sujets.
09:27Il reste quand même en filigrane de tout ça
09:31et malgré les bisbilles gouvernementales,
09:34ce Premier ministre qui démissionne, etc.,
09:36une atmosphère de volonté
09:39de taxer un peu plus les riches patrimoines.
09:44Est-ce que vous pensez que ces considérations
09:46vont perdurer après la période d'instabilité
09:49qui s'annonce là ?
09:50Les boucs émissaires sont toujours pratiques.
09:57Quand on est incapable d'agir,
09:58quand on n'a plus de solution,
10:00eh bien, on cherche un bouc émissaire
10:02pour canaliser l'émotion négative
10:04de la population.
10:05Et donc, le bouc émissaire
10:08de ces derniers temps,
10:09ça a été les entrepreneurs à succès.
10:11Ça a été le bouc émissaire de ces dernières semaines.
10:15Ça ne règle aucun problème.
10:16Aujourd'hui, ce qu'on voit,
10:17c'est que l'État,
10:18dont le rôle dans le système économique
10:20est de garantir la sécurité et la confiance
10:22dans le système économique,
10:24ce rôle-là n'est plus tenu.
10:26Et donc, on a une crise politique évidente
10:29qui est en train de se transformer
10:30en crise financière.
10:32Et ce matin,
10:34j'ai désormais une certitude plus forte
10:38que ça va se transformer en crise économique.
10:40Le cercle vicieux économique
10:43est enclenché ce matin,
10:44à savoir,
10:46baisse de la confiance,
10:47de manière générale,
10:48de l'ensemble des acteurs
10:49du système économique,
10:51les consommateurs,
10:52les entrepreneurs,
10:53les investisseurs.
10:54Cette baisse de confiance
10:55génère moins d'investissement
10:57dans l'économie française
10:58et moins d'investissement
10:59à une heure où le monde
11:01est en train d'adopter
11:02une vague technologique majeure
11:04de l'intelligence artificielle.
11:06C'est une catastrophe de long terme
11:08qu'on est en train de préparer
11:09du fait de cette absence d'investissement.
11:11Absence d'investissement
11:12qui va déclencher
11:13une hausse du chômage
11:14et donc une baisse de la consommation
11:16et donc une crise économique
11:18qui est en train de se préparer
11:20du fait de la crise politique en France.
11:23Donc, c'est un énorme problème.
11:24Moi, j'ai une pensée ce matin
11:25pour les salariés actionnaires
11:27de Engie, de Veolia, de Vinci,
11:30de toutes ces boîtes des bancaires
11:32qui souffrent
11:33alors que leur gestion
11:34n'y est pour rien.
11:36Elles souffrent uniquement
11:38de la perte de confiance
11:38dans la capacité de l'État français
11:40à assurer la stabilité économique.
11:42Donc, c'est évidemment
11:43une très mauvaise nouvelle
11:44et on ne peut que souhaiter
11:46un retour au calme.
11:48Est-ce que les patrimoines élevés
11:51vont continuer d'être
11:52un bouc émissaire dans cette période ?
11:54Bien sûr.
11:55Est-ce que ça peut régler
11:56les problèmes de la France ?
11:57Non.
11:57Certainement pas.
11:58Voilà.
11:58Donc, on est malheureusement
12:00dans une impasse
12:01et ça va forcément
12:01déclencher une crise économique.
12:04Je ne sais pas comment le dire
12:05autrement à ce stade.
12:06Alors même que d'autres pays d'Europe
12:07cartonnent.
12:09Je pense à l'Espagne, par exemple.
12:11Oui.
12:11Je pense à des pays d'Europe
12:12qui ont encore des marges de manœuvre
12:14comme l'Allemagne.
12:15Je pense à des pays
12:16dont les notes progressent
12:17comme l'Italie et l'Espagne
12:18ces dernières semaines.
12:20Et c'est vrai que la comparaison
12:21fait malheureusement
12:22beaucoup de peine.
12:23Gustave, pour abonder dans ce sens,
12:26on avait ce matin
12:27dans Good Morning Business
12:28le patron de Novartis France
12:29qui disait un truc
12:31qui fait froid dans le dos.
12:32Il disait
12:32nous, on a signé
12:34un investissement massif
12:35en France il y a deux ans.
12:37Là, dans le contexte actuel,
12:39on n'est même pas sûr
12:40qu'on le ferait.
12:42Je suis jeune entrepreneur,
12:44j'ai une idée de génie,
12:44je veux monter ma boîte.
12:46Là, maintenant,
12:47je ne vais rien faire.
12:49Je vais attendre que ça se tasse.
12:50Mais ça fait un an et demi
12:52qu'on attend que ça se tasse
12:53et ça ne se tasse toujours pas.
12:54Donc, est-ce qu'au milieu
12:56de tout ça,
12:57c'est vrai que Mathias
12:58nous parle d'une crise financière
13:00à venir,
13:01au bout de l'économie réelle,
13:03il y a des entreprises
13:03qui ont des business à monter,
13:05qui ont des investissements
13:05à faire
13:06et qui, là,
13:06sont totalement bloquées.
13:08Donc,
13:09est-ce que vous aussi,
13:11vous présentez
13:11les ferments
13:12de ce qui pourrait
13:13ressembler à une crise ?
13:14Je vous le dis,
13:14c'est un peu pire que ça
13:15puisque moi,
13:16c'est des épargnants
13:17lambda, entre guillemets,
13:18ou des personnes privées
13:19qui se posent des questions.
13:22Moi, j'ai des patrimoines
13:22à moins d'un million d'euros
13:23qui m'ont appelé
13:24et m'ont dit
13:24« Est-ce que vous faites
13:25de l'off-shoring ? »
13:27Ok.
13:28La perte de confiance est considérée.
13:29Est-ce que vous faites
13:30de l'off-shoring
13:30à moins d'un million d'euros ?
13:32C'est une histoire vraie.
13:33Mais oui,
13:34mais depuis le début...
13:35La question,
13:36c'est...
13:36Alors,
13:37on peut le traiter
13:37et encore une fois,
13:39ça peut être tout à fait légal
13:40et ce n'est pas grave,
13:41mais c'est des questions
13:41qu'on ne devrait pas se poser.
13:43C'est exactement ça.
13:44C'est des questions
13:44qu'on ne devrait certainement
13:45pas se poser.
13:46Encore une fois,
13:46on essaie de nuancer
13:47cette situation.
13:48Maintenant,
13:48le problème,
13:49c'est qu'on essaie
13:49d'expliquer rationnellement
13:50et financièrement
13:51une crise qui est une crise politique.
13:52Une crise politique
13:53assez simple.
13:55Il y a des élections
13:56qui sont faites.
13:57On peut contester
13:57le bien-fondé ou pas
13:58d'avoir mené ces élections.
14:00Les résultats,
14:00ils disent quelque chose
14:01au premier tour
14:02et au deuxième tour.
14:03D'ailleurs,
14:03des choses un peu différentes.
14:05Mais quel est
14:06le changement de gouvernement
14:07depuis ces fameuses élections ?
14:10Au premier tour,
14:11vous avez un parti
14:11qui se dégage
14:12à plus de 30 %.
14:13Il n'y a pas un membre
14:14de ce parti
14:15qui est représenté
14:15dans les gouvernements successifs
14:16depuis un an.
14:18Ensuite,
14:18on peut avoir une autre lecture,
14:19dire le deuxième tour
14:20finalement parle plus fort.
14:22Dans ces cas-là,
14:23il faudrait des membres
14:23de la France Insoumise
14:24et du Parti Socialiste.
14:25Il n'y a pas un membre
14:26de ces différents partis
14:27qui sont représentés.
14:29Il se trouve que
14:29la Ve République
14:30est un parti de majorité,
14:31enfin un système
14:32disons fait
14:32pour des majorités fortes.
14:34Mais cette structure-là
14:36aujourd'hui est dépassée.
14:37Et quand on regarde
14:38tous nos voisins européens,
14:39il n'y a pas
14:39un pays démocratique
14:41en Europe
14:41qui n'a pas,
14:42avec un parti
14:43qui fait 30 % ou plus
14:44au premier tour,
14:45qui n'a pas de représentants
14:46de ce parti
14:46dans son gouvernement.
14:47Ça n'existe pas.
14:48Donc là,
14:48en fait,
14:49on continue
14:49de refaire la même chose
14:50en disant
14:50est-ce que cette fois-ci
14:51en faisant la même chose,
14:52ça va marcher ?
14:53Surprise.
14:54C'est Einstein
14:55qui disait
14:56le début de la folie,
14:57c'est quand on recommence
14:58toujours la même expérience
14:59avec l'espoir
15:01que ça donne
15:01un résultat différent.
15:02On peut s'époumoner
15:03à parler des taux,
15:04des ratings.
15:05Mais la simplicité
15:07du diagnostic,
15:08c'est ça qui est affligeant.
15:09C'est la simplicité
15:10du diagnostic
15:10qui était quand même
15:11a priori l'intention.
15:12On veut clarifier
15:14l'opinion des Français,
15:16disait le Président.
15:17Elle a été clarifiée,
15:18l'opinion des Français.
15:19Et ce qu'elle est reflétée
15:20dans le gouvernement,
15:21pour l'instant,
15:21ce n'est pas le cas.
15:22Mathias ?
15:23La seule bonne nouvelle
15:24entre guillemets
15:25dans tout ça,
15:25c'est les gens.
15:27C'est-à-dire que
15:28j'ai eu la chance
15:28de donner plusieurs conférences
15:30ces derniers jours,
15:31ces dernières semaines
15:32et d'être à la rencontre
15:33de centaines de personnes
15:34de la classe moyenne,
15:36des jeunes,
15:36des moins jeunes.
15:38Et leur réaction
15:40face à ça,
15:41c'est de prendre
15:41les choses en main.
15:42Et ça,
15:43c'est quand même
15:44plutôt pas mal.
15:46On a coutume de dire,
15:47à tort,
15:47que la France est un pays
15:48où on attend tout de l'État,
15:50où les gens attendent
15:51qu'on s'occupe d'eux,
15:53etc.
15:54Ce n'est pas du tout
15:54ce à quoi moi,
15:55je suis confronté.
15:56D'accord.
15:57Moi, je suis confronté
15:57à des centaines
15:58de milliers de gens
15:59qui ont bien compris
16:01qu'il fallait se prendre en main
16:03et qui apprennent
16:05à évoluer
16:05dans ce monde
16:06plus complexe,
16:07plus difficile,
16:07plus incertain,
16:08et qui le font
16:09plutôt correctement.
16:10donc il y a quand même
16:12un impact positif
16:13à ça,
16:14c'est que les gens découvrent
16:16qu'ils peuvent faire
16:17pas mal de choses
16:17en fait par eux-mêmes
16:18pour se protéger,
16:20pour se développer,
16:21pour s'assurer
16:21un cadre de vie,
16:22un niveau de vie agréable.
16:24Et c'est ce qu'on peut
16:24espérer de cette période
16:26en attendant
16:26tant que la classe politique
16:30retrouve de l'efficacité
16:33tout simplement,
16:34un peu d'efficacité
16:35parce que là,
16:36ils sont en perte
16:37de prise,
16:38il n'y a plus de prise
16:39là sur le réel.
16:41Donc nous,
16:41ça veut dire
16:42que tout le système économique
16:43subit la situation,
16:46subit l'accélération
16:47du changement du monde.
16:49Et ça,
16:49c'est pas bon.
16:50C'est ça.
16:50Et ça nous ramène
16:53à des sujets
16:54qui font l'actualité.
16:57Une incertitude de plus
16:58sur l'échiquier,
16:59mais globalement,
17:00ça propulse aussi.
17:02L'once d'orfin
17:02à 4 000 dollars là,
17:03quasiment,
17:04on est à 3 967.
17:05Puis le bitcoin aussi.
17:07Le bitcoin,
17:08mine de rien,
17:08à bas bruit,
17:09a signé un nouveau record absolu.
17:11On est à 126 000 dollars.
17:12Donc on cherche
17:13de la réserve de valeur finalement.
17:16Est-ce que ça dit pas aussi,
17:19est-ce que c'est pas
17:20un petit peu signifiant
17:21sur l'état d'esprit
17:22des investisseurs
17:22qui sont en train
17:23de se dire
17:23bon,
17:25l'économie c'est risqué,
17:27le rendement,
17:28je suis pas tout à fait sûr
17:29de mon coût,
17:29mais au moins je veux mettre
17:30mes sous à l'abri.
17:32Est-ce que c'est pas
17:33un signe de plus
17:34qu'on a un mouvement
17:34de fond dans cette direction-là ?
17:37Si, tout à fait,
17:38d'autant plus que pour l'instant
17:39les flux institutionnels
17:40vers certaines valeurs refuge
17:43sont encore modérés.
17:45C'est-à-dire qu'on en parlait
17:46avant l'émission avec Mathias,
17:47il y a encore
17:47beaucoup de liquidités.
17:49Ces liquidités jusque-là
17:50justement sont celles
17:51qui soutenaient
17:51les actifs productifs,
17:53les actifs risqués,
17:54les actions,
17:55pour l'instant,
17:55ils étaient fléchés
17:56effectivement vers
17:58les grands indices
17:59et donc portaient
18:01l'économie mondiale
18:02et les principaux indices
18:03boursiers.
18:04Maintenant,
18:04on va voir
18:05si effectivement
18:06ça se maintient
18:07parce que si ces grands flux,
18:09si ces liquidités
18:09se déplacent,
18:10au même titre
18:10que certains particuliers
18:11se déplacent
18:12vers des actifs
18:13que vous qualifiez
18:14de refuges,
18:16sachant que le bitcoin
18:16est peut-être plus
18:17à débattre
18:18que d'or historiquement.
18:19Ça dépend des jours,
18:20c'est un actif risqué,
18:21refuge.
18:22On parle de réserve
18:23de valeur.
18:23Certains jours
18:24sont corrélés au Nasdaq
18:25et certains jours
18:25plus à l'once d'or.
18:28En tout cas,
18:29c'est les jours
18:29corrélés au Nasdaq
18:30qu'il faut regarder
18:30peut-être de près.
18:32Mais en tout cas,
18:33pour l'instant,
18:33les grands flux
18:34des investisseurs
18:35institutionnels
18:35ne sont pas dirigés
18:36vers ces actifs-là.
18:37Et donc,
18:38tant que ces flux
18:38sont dirigés
18:39vers l'économie réelle
18:41entre guillemets
18:41ou vers les marchés
18:42traditionnels,
18:43jusqu'ici,
18:43tout va bien.
18:44On a en fait
18:47une situation
18:48complètement paradoxale
18:50et qu'en plus,
18:50nous,
18:51vus de France,
18:52on va probablement
18:53voir un peu
18:53de manière biaisée
18:54par le pessimisme
18:55en France.
18:56Donc,
18:57au global,
18:57les investisseurs mondiaux
18:58et les marchés
18:59sont quand même
19:00en mode,
19:00comme on dit,
19:01risk on.
19:02C'est-à-dire que ça investit,
19:03on enchaîne les plus hauts,
19:0435 plus hauts
19:05depuis le début de l'année,
19:06sauf erreur de ma part
19:06sur les indices américains.
19:07Pas d'erreur,
19:08c'est ça.
19:08C'est un mode risk on.
19:10C'est-à-dire
19:10les investisseurs investissent,
19:12le narratif principal,
19:14c'est quand même
19:15l'amélioration
19:16des gains de productivité
19:17grâce à l'intelligence artificielle
19:18qui est en train
19:19d'être adoptée
19:19assez massivement
19:20dans l'économie.
19:21Donc,
19:22pour l'instant,
19:23la question
19:24que les épargnants
19:25peuvent se poser,
19:26c'est qu'est-ce qui peut
19:27refaire basculer le marché
19:28en mode risk off ?
19:31C'est-à-dire
19:31à quel moment
19:31les grands investisseurs
19:32vont prendre peur ?
19:34Et ça,
19:34pour moi,
19:35c'est directement lié
19:36à l'état de santé
19:38de l'économie américaine
19:39et du marché
19:39de l'emploi américain.
19:40Le problème,
19:41c'est qu'on a manqué
19:41de données la semaine dernière
19:43pour y voir plus clair aussi.
19:44Donc,
19:45l'absence de données
19:45liées au shutdown
19:46peut causer de la volatilité
19:48parce qu'on n'a pas
19:49la donnée
19:49qui nous permet de savoir
19:50si la Fed va ou non
19:51baisser ses taux
19:52fin octobre.
19:52Bien sûr.
19:53Donc,
19:53ce que moi,
19:54je vais regarder de très près,
19:56c'est vraiment l'évolution
19:57du marché de l'emploi
19:58aux États-Unis
19:59et bad news is good news,
20:01les mauvaises nouvelles
20:01sont des bonnes nouvelles.
20:02Tant que le marché
20:02de l'emploi américain,
20:03et c'est évidemment triste
20:04à dire,
20:05se dégrade,
20:06il y a des chances
20:07de penser que le marché
20:08risque on.
20:09Voilà.
20:09Si on veut donner
20:11de la clarté,
20:11moi,
20:11c'est l'indicateur
20:12que je vais regarder,
20:13c'est l'emploi américain.
20:14Gustave ?
20:15Oui,
20:15parce qu'en fait,
20:15la continuation
20:16de ce que dit Mathias,
20:17c'est juste les taux,
20:18en fait.
20:18Et tant que le marché
20:19se dégrade,
20:20on a la capacité
20:21de continuer
20:21à baisser les taux
20:22et donc à maintenir
20:24un certain niveau
20:24d'investissement.
20:25Et typiquement,
20:25si on fait le parallèle
20:26encore une fois
20:26avec la France,
20:27la situation
20:28qui est en train
20:28de se produire,
20:29c'est justement
20:29une pontification
20:30encore un peu plus forte
20:31de la courbe des taux,
20:33des taux longs
20:33qui sont de plus en plus
20:34élevés a priori,
20:36élevés dans l'absolu,
20:37mais aussi élevés
20:37en relatif
20:38par rapport à nos voisins.
20:39Ça,
20:39ça va continuer
20:40de sérieusement affaiblir
20:41la consommation domestique
20:43puisqu'en France,
20:44on est quand même
20:44un pays de propriétaires
20:45immobiliers,
20:45par exemple,
20:46un marché qui est
20:47en crise structurelle
20:49depuis déjà plusieurs années
20:50et dont les conditions
20:52vont continuer
20:53de se détailler.
20:55Donc,
20:55effectivement,
20:56ces dynamiques,
20:58il faut aussi
20:59les observer
20:59au regard
20:59de la dynamique
21:00des taux
21:00et pour le coup,
21:02il n'y a rien
21:02pour être optimiste
21:03de ce point de vue-là.
21:04Pour preuve,
21:05ce secteur bancaire
21:06qui signe
21:07les plus fortes baisses
21:07de la matinée,
21:08mais...
21:09Et pas oublier
21:10Nexity,
21:11parce que c'est vraiment
21:12la valeur symptomatique
21:14dès qu'il y a
21:14de l'agitation politique
21:15dans le pays
21:15et là,
21:16ça repère 9%.
21:17On avait la patronne
21:19de Nexity
21:19la semaine dernière
21:20qui nous disait
21:20mais investir dans l'immobilier,
21:22c'est plus rentable
21:23en ce moment,
21:23il n'y a aucune visibilité.
21:25Enfin,
21:25c'était assez fou
21:26ce qu'elle disait
21:26mais assez vrai aussi.
21:29Merci messieurs
21:29d'avoir réagi
21:30à cette actualité
21:31trépidante,
21:32Gustave Sanden
21:33de Colbert,
21:34Mathias Baccino
21:34de Trade Republic.
21:35Merci d'avoir été
21:36avec nous ce matin
21:37et on va tout de suite
21:38se pencher
21:38sur le cas du CAC 40
21:40avec Jean-Louis Cussac.
21:47Jean-Louis Cussac
21:48de Perceval.
21:49Bonjour Jean-Louis.
21:50Alors,
21:50c'est typiquement
21:51le genre de séance
21:52où il faut être
21:52attentif à la technique.
21:54Alors,
21:55on a vu
21:55qu'on avait
21:55un gros gap baissier
21:56avec l'annonce
21:56de la démission
21:58de Sébastien Lecornu.
22:00Les choses
22:02semblent se calmer
22:03un petit peu
22:03et on semble
22:04avoir trouvé
22:05un petit point
22:05d'équilibre
22:06là autour
22:07des 7 950.
22:08Est-ce que vous faites
22:09le même constat
22:10ou est-ce que vous sentez
22:12qu'il y a encore
22:12de la marge à la baisse
22:13là pour le moment ?
22:15En fait, Antoine,
22:19on retrouve
22:19les moments de stress
22:22qu'on a déjà
22:22connus
22:23à plusieurs reprises
22:24où on s'est aperçu
22:26qu'il n'y avait pas
22:28un fort relais
22:29après les premières
22:32ventes,
22:33on va dire,
22:34émotionnelles.
22:35Donc là,
22:36ce matin,
22:36c'est sûr
22:37qu'il y a eu
22:38un choc.
22:39La dynamique
22:41de la semaine dernière
22:42a été cassée
22:43et on a perdu 2,3%
22:44sur le plus haut
22:46de vendredi.
22:47C'est beaucoup.
22:47C'est beaucoup
22:48parce que ça remet en cause
22:50évidemment l'idée
22:50d'acheter immédiatement,
22:51de se dire
22:52c'est une opportunité,
22:53c'est pas sûr.
22:55Et puis évidemment,
22:56quand on regarde
22:58un petit peu
22:58la situation politique,
22:59c'est toujours la même.
23:00C'est-à-dire qu'il n'y a pas
23:01de visibilité,
23:02ça ne tient à rien.
23:03Moi, quand j'ai vu
23:03la liste des premiers ministres
23:05et qu'il n'y avait pas la suite,
23:06je me suis dit
23:06oh là là,
23:07il y a un truc qui ne va pas.
23:10Bon, sur le plan technique,
23:11il n'y a pas grand-chose à dire.
23:12On retrace.
23:13Non, l'idée d'acheter,
23:15pourquoi pas ?
23:15Alors après,
23:16il y a la fameuse liste
23:17avec Next City
23:18en premier,
23:19on va dire,
23:20des valeurs franco-françaises
23:23qui font beaucoup
23:23de chiffres d'affaires
23:24en France,
23:24etc.
23:25Aussi,
23:26il y a l'immobilier
23:27qui n'est pas en forme,
23:28mais il y a aussi
23:28les valeurs
23:29qui ont
23:30une hache d'affaires
23:32très ciblée
23:33sur la France,
23:34elles pâtissent
23:35davantage que les autres.
23:36Alors les bancaires,
23:37les financières
23:38reculent aussi violemment.
23:41Elles pèsent 11%
23:42du CAC
23:43les financières.
23:44Je mets AXA dedans.
23:46Donc c'est sûr
23:46que ce n'est pas bon.
23:49Mais je pense que
23:50sans se précipiter,
23:52on va plutôt aller
23:53entre guillemets
23:55à la chasse
23:55aux affaires,
23:57aux bonnes affaires,
23:58j'espère,
23:58mais c'est un niveau
24:00normalement d'achat
24:01sur repli
24:01qu'on a atteint ce matin.
24:03Et c'est là
24:03où en effet,
24:04il faut suivre
24:04les signaux techniques
24:06intra-dès.
24:07C'est-à-dire que
24:07tant que ça tombe,
24:09on s'abstient.
24:10À un moment donné,
24:11il y a une stabilisation
24:12et là,
24:13en l'occurrence,
24:13il y a eu un petit signal
24:14d'achat technique
24:14au-dessus de 7 940-45,
24:18en tout cas
24:18en ce qui me concerne.
24:19Et donc voilà,
24:20c'est un message
24:21un peu plus positif
24:22entre guillemets
24:22parce que c'est lourd
24:24quand même cette baisse.
24:25Ça casse pas mal
24:26de positions.
24:29Il y en a qui ont mis
24:30des stops
24:30qui se sont fait dégager.
24:32On dirait
24:33que ça sera moins fragile
24:35comme cela.
24:36et la volatilité implicite
24:38d'ailleurs,
24:39pour parler de fragilité,
24:40est tout de suite remontée
24:41vers 16,
24:4216,5 sur décembre.
24:44Donc voyez,
24:45elle était à 14.
24:46Il n'y avait pas
24:47de complaisance.
24:48La construction était solide.
24:49Il n'y a pas
24:49d'effet domino.
24:51Et donc,
24:52ces marchés,
24:53si vous voulez,
24:54restent
24:55comme ils ont été
24:57tous ces derniers mois,
24:59c'est-à-dire
24:59dans une capacité
25:01de rebondir,
25:02dans une forte résilience.
25:03résilience,
25:04il en faut manifestement
25:06davantage
25:06pour casser le moral.
25:08Donc,
25:09il n'y a pas grand-chose
25:10de précis là,
25:11tout de suite.
25:12Est-ce qu'il faut acheter ?
25:13Je ne sais pas.
25:14On peut attendre,
25:14on n'est pas pressé.
25:15Mais oui,
25:17l'idée d'acheter
25:18n'est pas remise en cause
25:19par la situation
25:20qui,
25:21en fait,
25:23n'est pas si différente
25:24des jours précédents.
25:25Donc,
25:27on retient
25:27du côté des 7 940,
25:29il y a peut-être
25:30un petit fond de sauce
25:32qui va nous aider.
25:33Les volumes d'échange
25:34sont quand même
25:35un peu plus élevés
25:35que la normale.
25:36On approche du milliard
25:37d'euros d'actions négociées.
25:39Jean-Louis,
25:40un dernier mot,
25:40il nous reste quelques secondes.
25:41Il y a un petit mouvement technique
25:43que vous suivez
25:44en particulier aujourd'hui ?
25:48Ah non,
25:48vous avez,
25:50il y a quoi ?
25:50Il y a 120 valeurs
25:51dans le groupe A,
25:52elles sont toutes en baisse
25:52sauf 6,
25:53c'est zéro quelque chose.
25:54Donc,
25:54il n'y a vraiment rien à.
25:55à faire de ce côté-là,
25:57les biotechs
25:57étaient toujours pas mal.
25:59Et pour revenir
25:59sur le niveau 7 740
26:01que vous citiez,
26:01Antoine,
26:02dont j'ai parlé,
26:04c'est quoi ?
26:05C'est le niveau moyen,
26:07c'est à peu près
26:07la moyenne
26:08de la zone
26:09dans laquelle,
26:10avant de sortir par le haut,
26:11le CAC 40,
26:12eh bien,
26:13a évolué autour
26:14depuis le 2 mai
26:15jusqu'à la semaine dernière.
26:17Vous voyez,
26:17donc ça pourrait,
26:18sur le plan technique,
26:20consister à former
26:21un support
26:22qui est au milieu
26:23de la zone d'évolution
26:24précédente.
26:25Bon,
26:25mais on va garder ça
26:26en tête,
26:26donc les 7 940.
26:28Merci Jean-Louis Cussac
26:30pour ses arbitrages.
26:31Jean-Louis Cussac
26:32de Perceval.
26:33Pause !
26:34Et puis,
26:34on va attaquer
26:35la deuxième demi-heure
26:36de ce TPI
26:37un petit peu chamboulé.
26:39On va justement
26:40essayer de se mettre
26:40à l'abri
26:41de la volatilité
26:42des marchés cotés
26:44pour se consacrer
26:45au non-coté.
26:46on va vers la démocratisation
26:48du non-coté
26:50au sein du portefeuille.
26:51On en parle tout de suite,
26:53là,
26:53dans quelques secondes,
26:54avec Paul Moreno,
26:55Blosville,
26:55Dopal Capital Partners.
26:57A tout de suite.
26:57Et autant vous dire
27:04que vous étiez attendu
27:06au tournant,
27:06Julia Libenzal,
27:07dit euro.
27:08Bonjour,
27:09spécialiste
27:09de la finance comportementale.
27:13Écoutez,
27:13on regarde l'évolution
27:14des marchés ce matin.
27:15On va dire
27:15qu'on limite la casse
27:16du côté de Paris.
27:17On perd,
27:18allez,
27:18on solde les gains
27:19d'une semaine
27:20où franchement,
27:21le CAC 40
27:22était dans de bonnes dispositions.
27:23On perd un demi pour cent.
27:25On sous-performe
27:26largement l'Europe boursière.
27:27On perd 1,46%,
27:29moins 0,37%
27:29pour l'euro stocks 50.
27:31Voilà,
27:32c'est les périodes
27:32où il faut garder
27:33la tête froide
27:34et faire un petit peu
27:36les comptes
27:36des attitudes
27:37à avoir sur les marchés.
27:39Vous qui êtes spécialiste
27:40de finance comportementale,
27:41là,
27:42cette agitation du moment
27:43qui paraît quand même
27:44assez modérée,
27:45assez compartimentée,
27:47comment vous l'interprétez
27:48et comment vous pourriez
27:50la commenter ?
27:52Alors,
27:54oui,
27:54elle est assez modérée
27:55la réaction aujourd'hui.
27:57Et je pense que ça appartient
27:59à la compréhension
28:01par les opérateurs
28:02du mouvement
28:03qu'il y a en France
28:05mais qu'on trouve
28:05en général en Occident
28:06de ces situations politiques
28:08qui sont nouvelles.
28:11En tout cas,
28:11qui depuis une quinzaine d'années,
28:13on peut remonter
28:13au Brexit anglais,
28:15à l'élection de Trump
28:16qui depuis une quinzaine
28:18d'années environ
28:19créent des situations
28:22inconnues jusque-là,
28:23en tout cas,
28:24qui n'appartiennent pas
28:24à notre génération.
28:26Alors,
28:26il y a une réponse
28:27à votre question
28:28mais le cadre
28:29de cette réponse,
28:30il faut le donner
28:30si on veut travailler ça
28:32par les comportements,
28:33par le cycle de la dette.
28:34Ce sont des choses
28:35qui ont été assez bien documentées
28:36et puis je recommande vivement
28:38d'écouter les vidéos
28:39de Ray Dalio là-dessus,
28:41l'ancien grand financier,
28:43enfin qui est toujours
28:43grand financier
28:44mais qui maintenant consacre
28:45du temps à la pédagogie
28:46et à la formation.
28:47Le cycle de la dette,
28:48il est bien connu.
28:49Il commence par une phase
28:50en général
28:50d'expansion économique
28:52pendant laquelle
28:53l'innovation se développe,
28:55la confiance est au rendez-vous
28:57et petit à petit,
28:58par l'effet financier,
29:00la dette progresse
29:01pour toujours investir plus
29:02et ça se passe
29:03globalement très bien
29:04jusqu'à un moment
29:05où la dette commence
29:06à être un peu élevée,
29:07le rendement qu'on appelle
29:08marginal de capital,
29:09c'est-à-dire l'unité
29:10de dette supplémentaire
29:11qu'on apporte,
29:13ce rendement baisse,
29:14c'est de moins en moins
29:15productif
29:15et puis la réponse
29:17qui est en général donnée
29:18par les systèmes capitalistes
29:20à ce moment-là,
29:20c'est encore plus de dette,
29:21c'est-à-dire on remet
29:22encore plus de dettes
29:23dans la machine
29:23pour obtenir
29:25une meilleure croissance
29:26ou une meilleure productivité.
29:27Mais ce qui se passe,
29:28la réalité,
29:29c'est toujours le cas,
29:30c'est l'inverse,
29:31c'est-à-dire que
29:31la productivité baisse,
29:33les investissements
29:34de l'État
29:34sont de moins en moins rentables,
29:37l'un des exemples
29:38les plus frappants
29:38dans les sociétés occidentales,
29:40c'est l'éducation,
29:41la santé aussi,
29:42il ne faut pas oublier
29:43que l'élection de Trump
29:43a été fondée en partie
29:45sur des conséquences
29:46sur la santé des Américains
29:48à partir des années 2010-2015
29:50et ce qui se passe
29:52à la fin,
29:52c'est une explosion
29:53véritablement de ce système.
29:55Mais tout ça
29:55pour parler
29:56de la situation actuelle,
29:58ce qui se passe
29:58dans ces cas-là,
29:59c'est que les sociétés
30:00réagissent par une recherche
30:02d'autres manières de faire,
30:04d'autres repères
30:05que le repère de la dette
30:06et ça aboutit
30:07à des polarisations.
30:08C'est des choses
30:09qu'on a connues
30:09dans le siècle passé,
30:11des polarisations politiques
30:12qui font qu'il n'y a plus
30:13véritablement de consensus.
30:14Donc ce qu'on est en train
30:15de voir aujourd'hui,
30:16c'est pour ça que j'en arrive
30:17véritablement à la question,
30:18ce qu'on est en train
30:19de voir aujourd'hui,
30:20ça appartient à un cycle
30:21de comportement,
30:22enfin à un cycle général
30:23autour de la dette
30:24qui est un comportement
30:25puisque le cycle,
30:25on parle bien d'un État
30:27pour arriver à un autre État,
30:29c'est ce principe
30:30et il s'agit donc bien
30:31de comportements successifs.
30:34À ce point-là,
30:35on peut ajouter,
30:35si on veut avoir
30:36un panorama complet,
30:38il y a un cycle géopolitique
30:39qui a été très documenté,
30:40qui a environ
30:41de 110 ans
30:42et qui est toujours
30:43de la même forme,
30:44c'est-à-dire l'ascension
30:45d'un pouvoir hégémonique,
30:47le fait que ce pouvoir
30:48dépense beaucoup,
30:49s'embête et devient finalement
30:50non pas en faillite
30:51mais approche
30:52d'une situation de faillite.
30:54Pour ce qui nous concerne,
30:55ce sont les USA
30:55qui petit à petit
30:56se retirent du jeu mondial,
30:58du jeu géopolitique.
31:00C'est exactement la définition
31:01qu'on a des USA
31:02depuis environ 15 ans.
31:04Et ce faisant,
31:05c'est un monde multipolaire
31:06qui à nouveau
31:07n'est pas consensuel,
31:08qui recherche une nouvelle
31:09forme d'organisation
31:10qui apparaît.
31:11Ce qui est très exactement
31:12ce qu'on vit.
31:13Donc, maintenant,
31:15pour répondre très précisément,
31:16le plus précisément possible
31:17à la question
31:18que vous posez Antoine,
31:19quand on est dans cette situation
31:21depuis un bon moment,
31:22on va y rester encore
31:23très longtemps,
31:25plusieurs années,
31:26c'est à peu près certain.
31:26Le temps de la résolution
31:28de la problématique
31:29de la dette
31:29et de la stabilisation géopolitique
31:31est un temps très long.
31:32Et ce qui compte
31:33dans ces cas-là,
31:34c'est toujours être
31:34extrêmement diversifié.
31:36Il n'y a absolument
31:37aucune autre réponse possible.
31:39et la diversification,
31:41c'est certes,
31:42on sait les actions
31:42et les obligations,
31:43bien sûr,
31:44mais ça peut être aussi
31:44de détenir un peu d'or,
31:46de détenir quelques actifs réels,
31:49des choses qui sont tangibles,
31:51de manière à avoir
31:51un patrimoine
31:52qui va pouvoir traverser
31:53cette période
31:54sans susciter
31:56chez l'investisseur
31:57le biais comportemental
31:59classique
32:00de la version perte,
32:01c'est-à-dire
32:01d'être trop investi
32:02quelque part
32:03à un moment
32:03où ça ne marche pas
32:04et de devoir réduire
32:05sa position
32:06au pire des moments.
32:07Donc,
32:07la diversification.
32:08Il nous reste deux minutes,
32:10Julien,
32:10est-ce que,
32:11par exemple,
32:12les ETF,
32:13les paniers indiciels
32:15ou les paniers sectoriels,
32:17peuvent nous aider
32:18justement à garder
32:18la tête un petit peu
32:19plus froide ?
32:22Alors,
32:22ça,
32:22c'est un sujet
32:23très vaste,
32:24il nous faudra
32:25un petit moment
32:25pour en parler,
32:26mais en résumé,
32:27les ETF apportent
32:29évidemment
32:29la diversification
32:30dont je parle.
32:31Donc,
32:32ça,
32:32c'est une très bonne chose.
32:33Ensuite,
32:34les frais
32:34qui sont à l'intérieur
32:35des ETF sont plus bas,
32:37ce qui permet
32:38une amélioration
32:38de la performance
32:39qui,
32:39là aussi,
32:40a un effet positif
32:41à long terme
32:41puisque la version perte
32:43va reculer.
32:44Maintenant,
32:45il faudrait prendre
32:46le temps d'en parler,
32:46mais il y a
32:47dans la construction
32:48des indices
32:49qui sont les sous-jacents
32:50des ETF,
32:51il y a ce qu'on appelle
32:52un effet de feedback.
32:54Cet effet de feedback,
32:55ça veut dire que
32:56les actions
32:57qui montent le plus
32:58dans un indice
32:59vont prendre
33:00de plus en plus
33:00d'importance
33:01et donc,
33:02ce qu'on appelle
33:02le FOMO,
33:03le Fear of Missing Out
33:04ou donc l'excès
33:06de confiance,
33:07en fait,
33:07est embarqué
33:08à l'intérieur
33:08de l'indice.
33:09Ce qui fait que
33:10quand on est dans
33:11des ETF,
33:11on n'est pas totalement
33:12déconnecté
33:13des biais de comportement
33:14puisqu'on participe
33:15au travers
33:16de notre investissement,
33:17on participe
33:18à l'extension
33:19du développement
33:19de valeur
33:21ou parfois
33:21à leur baisse
33:22très très forte
33:23puisqu'on réplique
33:24un indice
33:24qui lui-même
33:25s'auto-alimente
33:26par le comportement
33:27des investisseurs.
33:28Donc,
33:29ce n'est pas
33:29totalement déduit
33:30de biais
33:30mais enfin,
33:31les ETF,
33:32c'est déjà
33:32une très bonne
33:33marche vers la diversification.
33:35Oui,
33:35et ça peut participer
33:36à cette diversification
33:38surtout si on opère
33:39sur plusieurs types
33:40de produits.
33:42Exactement,
33:43on peut diversifier,
33:44les ETF diversifient
33:45en tant que tel
33:45et si on prend
33:46plusieurs ETF,
33:47on peut encore plus
33:48diversifier son risque
33:49donc ça répond
33:50à la problématique
33:51actuelle.
33:52Merci infiniment
33:53Julien Nebenzal
33:54dit taureau
33:55avec ses réponses
33:57très pertinentes
33:58sur les ETF
34:00et comment un petit peu
34:01gérer nos émotions
34:03sur le marché
34:04surtout dans des marchés
34:05comme celui d'aujourd'hui
34:06où on a un surcroît
34:07de volatilité
34:08et puis un sentiment
34:09de pessimisme ambiant.
34:10Les ETF peuvent être
34:11un instrument
34:12de diversification
34:13et peuvent être
34:14diversifiés eux-mêmes.
34:16Restez avec nous,
34:17dernière partie
34:18de l'émission
34:19dans quelques instants
34:20on va reparler
34:21du non-coté
34:22et particulièrement
34:23du private equity
34:24ça va être
34:25la fiche technique
34:26comment bien s'y mettre
34:27avec les spécialistes
34:28d'Alta Rock
34:29à tout de suite.
34:33Tout pour investir
34:33l'événement
34:34sur BFM Business
34:36Et nous sommes avec
34:38Frédéric Stollard
34:39d'Alta Rock
34:40bonjour
34:40Bonjour Antoine
34:41Alors c'est vrai
34:42qu'on a parlé
34:43un peu plus généralement
34:44des placements
34:44dans le non-coté
34:46un petit peu plus tôt
34:46dans cette émission
34:47il y a
34:48un actif
34:49qui saute aux yeux
34:50là en ce moment
34:50dans les dynamiques
34:51de développement
34:52du non-coté
34:52et particulièrement
34:54vis-à-vis du grand public
34:55et c'est votre sujet
34:56spécifiquement
34:57chez Alta Rock
34:58c'est le private equity
34:59et on va se poser
35:01la question
35:01tout bêtement
35:02de savoir
35:03comment commencer
35:04à placer
35:05dans le private equity
35:06et trouver
35:06les bons produits
35:08quel conseil
35:10vous pourriez donner
35:12on va peut-être
35:13commencer par
35:14tout simplement
35:15décrire ce que c'est
35:16le private equity
35:16comment ça marche
35:16comment ça marche
35:18déjà ça compte
35:18alors private equity
35:19ça veut dire
35:20c'est l'opposition
35:21à public equity
35:22parce que l'industrie
35:22a été inventée
35:23aux Etats-Unis
35:24public equity
35:24c'est le côté
35:25private equity
35:25c'est le non-coté
35:26ça consiste à investir
35:27au capital de sociétés
35:29non-cotés
35:29en majoritaire
35:30ou en minoritaire
35:31avec deux ambitions
35:31Antoine
35:32la première
35:33aider les sociétés
35:34qu'on accompagne
35:35à changer de braquet
35:35le fonds de private equity
35:37doit aider industriellement
35:38et opérationnellement
35:39la société accompagnée
35:40à changer de ligue
35:41si vous voulez
35:41et la deuxième ambition
35:43du fonds
35:43qui accompagne
35:44en private equity
35:44c'est qu'à 7 ans
35:45ou 8 ans
35:45il voudra vendre
35:46sa participation
35:47en espérant faire
35:47deux ou trois fois
35:48la mise
35:48en tout cas historiquement
35:49alors il y a deux
35:50différences principales
35:51entre le côté
35:52et le non-coté
35:53la durée
35:54et l'engagement
35:55la durée
35:56c'est important
35:57que les gens le comprennent
35:57un fonds de private equity
35:59il est investi en moyenne
36:00pendant 7 ans et demi
36:01aux côtés d'une société
36:02qui l'accompagne
36:03l'investisseur institutionnel
36:04qui vient à vos émissions
36:05il est investi en moyenne
36:075,5 semaines
36:08sur un investissement coté
36:10donc en termes de rotation
36:12et de durée d'engagement
36:12le private equity
36:13est beaucoup plus long
36:14c'est la durée
36:15des business plans
36:15la deuxième différence
36:16Antoine
36:17c'est l'engagement
36:18le fonds de private equity
36:19a une vocation active
36:20c'est ce qu'on appelle
36:21de la gestion engagée
36:22il va amener
36:23tout son écosystème
36:24de ressources
36:24pour aider la société investie
36:25à changer de ligue de braquets
36:27il amène expertise
36:28relations
36:30réseaux mondiaux
36:32pour être engagé
36:33il est au conseil d'administration
36:34il pilote beaucoup
36:35de décisions stratégiques
36:36ou copilote avec le management
36:37donc c'est durée et engagement
36:39et à la fin
36:39qu'est-ce que ça permet
36:40de faire Antoine ?
36:41de la surperformance
36:42en tout cas historiquement
36:43de la surperf
36:44par rapport au côté
36:45le côté
36:46les sources
36:47c'est pitchbook
36:47qui est l'institut de référence
36:48du non-côté mondial
36:50un des instituts
36:50sur les 20 ans passés
36:52Antoine
36:52le côté a livré
36:54à peu près 8% net
36:55le non-côté
36:57je compare moyenne à moyenne
36:5813,5
36:58550 bips d'écart
37:005,5%
37:01c'est très significatif
37:02parce que sur des poches longues
37:04et le private equity
37:05doit être long
37:06alors évidemment
37:07les rendements passés
37:08ne garantissent pas
37:08les rendements futurs
37:09mais pour quelqu'un
37:10qui se projette à 20 ans
37:118% par an pendant 20 ans
37:12ça fait 4 fois et demi
37:13la mise
37:1313,5% pendant 20 ans
37:15ça fait 12 fois et demi
37:16la mise
37:16des écarts de perf
37:17très importants
37:18si tant est qu'on soit prêt
37:19à cette durée
37:20et on cherche
37:22à accompagner
37:22les sociétés
37:23de l'économie réelle
37:24avec des fonds engagés
37:25voilà c'est ça en deux mots
37:26d'accord
37:27écoutez c'était clair
37:28c'était limpide
37:28alors comment vous expliquez
37:30d'ailleurs
37:30cette dynamique de développement
37:32du private equity
37:34alors que l'épargnant
37:36vous
37:36votre grande spécialité
37:38c'est de rendre accessible
37:39aux petits investisseurs
37:41le private equity
37:42qui était généralement
37:43on va dire
37:45la dynamique de développement
37:46de très gros fonds
37:47comment vous expliquez
37:50que le petit épargnant
37:51lui son premier critère
37:52mais vraiment
37:52dans toutes les enquêtes
37:53c'est la liquidité
37:55private equity
37:56c'est pas particulièrement liquide
37:57on le sait
37:57c'est quelque chose
37:58de bloqué
37:59pendant plusieurs années
38:00et qui donne du rendement
38:02mais voilà
38:02c'est pas forcément très
38:03comment vous expliquez
38:04cette dualité finalement
38:06moi je suis pas convaincu
38:07Antoine
38:07que l'investisseur privé
38:08son obsession
38:08soit la liquidité
38:09c'est intéressant
38:10la liquidité
38:10mais elle a un prix
38:11donc si on veut
38:12un produit très liquide
38:13on va accepter
38:14des rendements plus faibles
38:15c'est ça
38:15ce qui fait le succès
38:16en tout cas
38:16ce qui a fait
38:17le succès de l'Alteroc
38:18depuis 4 ans
38:19qu'on a lancé la plateforme
38:19on a quand même
38:20collecté 1,5 milliard
38:21on a à peu près
38:2110 000 clients privés
38:22c'est cette idée
38:23d'accompagner l'économie réelle
38:25d'accompagner des champions
38:26de toucher du doigt
38:28l'économie réelle
38:28qu'on accompagne
38:29d'accompagner des sociétés
38:30qu'on connaît
38:31des sociétés
38:31qui nous passionnent
38:33à travers des actionnaires
38:34professionnels
38:34très sophistiqués
38:35donc investir
38:36comme les institutionnels
38:37ça a passionné
38:38les clients privés
38:39en tout cas au démarrage
38:39d'Alteroc
38:40et il y a deux choses
38:41qui les intéressent
38:42les sociétés
38:43en hypercroissance
38:44qui auraient pu aller en bourse
38:45et qui ne sont pas
38:46allées en bourse
38:46je prends un exemple
38:47elles viennent souvent
38:48à vos émissions
38:51elles ne sont pas allées en bourse
38:52au début de leur histoire
38:53elles sont allées accompagnées
38:54par des fonds de private equity
38:55avec les fonds
38:56que nous investissons
38:58dans lesquels nous investissons
38:58le client privé
38:59peut rentrer au capital
39:00de ces sociétés
39:01donc on appelle ça
39:01les hypergrowers
39:02les sociétés en hypergrowth
39:03deuxième type de société
39:05qui intéresse le client privé
39:07les consolidateurs champions
39:08donc les sociétés
39:09qui étaient champions régionales
39:10qui sont devenues nationales
39:11européennes ou mondiaux
39:12donc dans le monde de la santé
39:14Général de Santé
39:15Vivalto
39:16Céva Santé Animal
39:17toutes les sociétés
39:18qui auraient pu scoter en bourse
39:19au départ de l'histoire
39:19qu'on choisit
39:20le private equity
39:21pour consolider les cliniques
39:22la pharmacie
39:24le dentaire
39:24la radiologie
39:25les laboratoires de santé animale
39:27donc c'est cette envie
39:27du client privé
39:28d'accompagner l'économie réelle
39:30de la toucher du doigt
39:31sur des durées longues
39:32pour aller chercher
39:33cet écart de performance
39:34et il est prêt
39:35à une certaine forme
39:35d'illiquidité
39:36Oui
39:36et d'ailleurs
39:37on en reparlera
39:39mais la mise en bourse
39:41est aussi une étape
39:42de la vie d'une entreprise
39:44à travers des cycles
39:45de private equity
39:46Elle vient de plus en plus tard Antoine
39:48ça c'est intéressant
39:49parce qu'autrefois
39:50la cotation en bourse
39:51c'était le graal absolu
39:52et on voulait la chercher tôt
39:53aujourd'hui
39:54le nouveau fonds de private equity
39:56à taille plus grande
39:57puis le nouveau fonds de private equity
39:58à taille plus grande
39:58et peut-être ultimement la bourse
40:00c'est le nouveau chemin
40:01donc la bourse vient
40:02beaucoup plus tard dans l'histoire
40:03Tout à fait
40:04Alors c'est vrai qu'en plus
40:06il y a quelques décennies
40:08quand on parlait de private equity
40:10on parlait de fonds géants
40:11des américains
40:12je parle des SINVEN
40:13des KKR
40:14des grosses structures comme ça
40:17qui avant tout
40:18faisaient de l'immobilier
40:19ils faisaient de l'immobilier LBO
40:21ils s'arrogeaient
40:22des énormes portefeuilles d'immobilier
40:24là maintenant
40:24on a de plus en plus
40:25de fonds de private equity
40:27et de gros fonds
40:28qui accompagnent des sociétés
40:29qui deviennent
40:30tellement performantes
40:32et tellement dynamiques
40:33qu'ensuite c'est la bourse
40:34et c'est des success stories
40:35et ça on peut en raconter
40:37quelques-unes
40:37Prenons les sociétés
40:39que j'ai mentionnées
40:40OVH
40:41Doctolib
40:42Backmarket
40:42on parle de sociétés
40:43qui valent
40:44plusieurs milliards d'euros
40:45qui se seraient introduits en bourse
40:48et qui là ont choisi
40:49c'est un choix délibéré
40:49de ces sociétés
40:50elles ont choisi
40:51de ne pas se coter en bourse
40:52pourquoi ?
40:53Parce que le private equity
40:54amène le capital
40:55que les marchés cotés apportent aussi
40:56mais il apporte aussi
40:57la valeur ajoutée
40:58il apporte la capacité
40:59de faire croître
41:00la société plus vite
41:02donc c'est ça
41:03l'élément majeur
41:04c'est que le private equity
41:05apporte cet élément
41:05de surperformance
41:06aux managers
41:08et c'est ça aussi
41:08qui intéresse
41:09le client privé
41:10Oui absolument
41:10et des sociétés
41:13comme Monclerc par exemple
41:14qui est un excellent
41:15accompagné très longtemps
41:17par des fonds
41:17de private equity
41:18Absolument
41:19c'est alors là
41:20si nous regarde
41:21Patrick Saillère
41:22bonjour
41:22qui aura été à l'origine
41:24de ça
41:24Open AI
41:25Open AI aujourd'hui
41:26en hypercroissance
41:27Open AI
41:28ne s'est pas introduit en bourse
41:29on parle de valorisation
41:30de 200 ou 300 milliards
41:31Open AI est aujourd'hui
41:33financé par des fonds
41:34de private equity
41:34et quelques stratégiques
41:35Et là
41:36ça peut aussi être une solution
41:38pour des entreprises
41:39qui travaillent sur des secteurs
41:40tellement novateurs
41:41que
41:41et c'est le cas d'Open AI
41:42on fait beaucoup de chiffres d'affaires
41:44on brûle aussi énormément de cash
41:46donc le private equity
41:47est aussi un creuset
41:49dans lequel on peut se permettre
41:50de se développer
41:51en n'étant pas tout à fait
41:53sur tous les moteurs de croissance
41:55qui permettraient d'être cotés en bourse
41:56et ensuite peut-être d'y accéder
41:58une fois que ce sera une opportunité
41:59Parce que la bourse
42:00a besoin d'une chose en bonne
42:01de lisibilité et de simplicité
42:02si je ne suis pas un objet gros
42:04simple à comprendre
42:05et à trajectoire de croissance lisible
42:07la bourse ne me valorisera pas bien
42:09pour des sociétés un peu plus petites
42:11on parle de sociétés
42:12qui valent encore
42:12quelques centaines de millions
42:13ou quelques milliards
42:14dont la trajectoire d'hypercroissance
42:16est dure à comprendre
42:16pour les marchés financiers
42:17le private equity
42:19est finalement
42:19le creuset idéal
42:21pour construire un champion
42:23avec des actionnaires engagés
42:24de vous à moi
42:25le travail que fait le fonds
42:26de private equity
42:27au capital d'une société
42:28c'est du délit d'initié
42:29parce qu'il connaît l'information
42:31il a accès à l'information
42:32donc sur un marché coté
42:33ça ne serait pas possible
42:34donc on prépare des champions
42:36on construit des champions
42:37c'est la raison d'être
42:38du private equity
42:39et c'est ce qui séduit
42:40les clients privés
42:41Alors vous avez cofondé
42:43Altarock en 2021
42:45donc vous
42:47personnellement
42:48vous êtes un gérant
42:48de fonds de fonds
42:49et c'est une des machines
42:51de guerre du private equity
42:52est-ce que vous pouvez
42:52nous expliquer pour terminer
42:53comment ça se passe
42:55un fonds de fonds
42:56comment ça se construit
42:56c'est très simple
42:57un fonds de fonds
42:58investit dans des fonds
42:59plutôt que d'investir
43:00dans des îles
43:00un fonds de fonds investit
43:01dans des fonds
43:01typiquement chez nous
43:02c'est 7 fonds
43:03donc quel est l'intérêt
43:04d'un fonds de fonds
43:05il y en a 3
43:05accès
43:06diversification
43:07simplicité
43:08accès parce que
43:09si je veux investir
43:10dans un fonds champion du monde
43:11parmi ceux que vous avez cité
43:13le ticket d'entrée
43:13pour les institutionnels
43:15il est minimum de 20-30 millions
43:16je veux 7 fonds
43:17ça fait 150-200 millions
43:18le client privé
43:19ne peut pas faire ça
43:20donc l'intérêt du portefeuille
43:22Altarock
43:22c'est que pour 100 000 euros
43:23décaissés sur 5 ans
43:24je peux accéder
43:25en termes d'accès
43:26à des gérants
43:27dans un portefeuille
43:28clé en main
43:28donc accès
43:29c'est première chose
43:30diversification
43:31Antoine
43:32c'est la deuxième chose
43:33j'ai accès à un portefeuille
43:34qui en transparence
43:35me permet d'avoir
43:36un investissement
43:36dans 450 sociétés finales
43:38donc j'ai cette diversification
43:40gérant secteur pays
43:41magnifique
43:41indispensable dans un portefeuille
43:42et le troisième sujet
43:44simplicité
43:45en un clic
43:46chez mon conseiller
43:47en gestion de patrimoine
43:47mon CGP
43:48ou mon banquier privé
43:49je sais investir
43:50comme les institutionnels
43:51avec un portefeuille
43:52packagé
43:52piloté
43:53et simple
43:53donc accès
43:54diversification
43:55simplicité
43:56ce sont les trois clés
43:57du succès des fonds de fonds
43:58bon
43:58on termine
44:00il nous reste quelques secondes
44:01tout ça c'est pas gratuit
44:02évidemment
44:02il y a quand même des frais
44:03oui
44:03en deux mots
44:052%
44:05ça coûte à peu près 2%
44:07pour faire tout ça
44:09on est 74 personnes
44:10chez Altarock
44:10on ne fait que ça
44:11alors vous allez me dire
44:112% c'est plus que la gestion
44:13typique cotée
44:13oui mais ce qu'il faut regarder
44:15on construit des portefeuilles
44:16on diligente des gérants
44:17on assiste à toute le réunion
44:18de reporting
44:19trimestriel, semestriel, annuel
44:20on change de gérant
44:21si c'est pas opportun
44:22on crée le middle
44:23le back, le front
44:24on éduque
44:24on répond aux questions
44:25on gère la conformité
44:26on a un call center
44:27qui répond à 3000 questions par mois
44:29de nos CGP
44:29et de nos banquiers privés
44:30donc tout ça c'est complexe
44:31ça coûte 2%
44:32c'est ultra transparent
44:33c'est extrêmement simple
44:34on explique toute notre structure de frais
44:35c'est que 2%
44:37et à la fin
44:38ce qui compte Antoine
44:38c'est est-ce que net de ces 2%
44:40je sais aller chercher
44:41une performance
44:42qui est supérieure
44:42à celle des marchés cotés
44:43parce qu'il faut bien
44:44que je sois rémunéré
44:44pour les liquidités
44:45et en tout cas historiquement
44:47la réponse est oui
44:47historiquement
44:48nos gérants historiques
44:50ont généré des performances
44:52absolument remarquables
44:53qui net de nos 2%
44:54sont encore très supérieures
44:55à celles des marchés cotés
44:56donc le private écoutis
44:57à un coup
44:58pour se bâtir
44:58ses portefeuilles clés en main
44:59ça coûte à peu près 2%
45:01de façon totalement
45:02transparisée et simple
45:02merci beaucoup Frédéric Stollard
45:05d'Altaroc
45:06le private equity
45:07au service
45:08de l'investisseur particulier
45:10ça reste une opportunité
45:11de diversification
45:12on se retrouve le jeudi
45:1420 novembre
45:15au pavillon d'Armenonville
45:16pour TPI
45:17l'événement
45:18auquel vous assisterez
45:19et puis on pourra
45:20parler encore
45:21très très longuement
45:22de ces dynamiques
45:23d'investissement
45:24merci d'avoir été
45:25à l'écoute
45:26de ce TPI
45:27un petit peu particulier
45:29à cause de l'agitation politique
45:30je vous retrouve à 15h30
45:31avec Guillaume Sommerer
45:32dans BFM Bourse
45:33et d'ici là
45:34vous retrouvez
45:34Marie Coeur de Roy
45:35les experts de l'IMO
45:36c'est tout de suite
45:37tout pour investir
45:39l'événement
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45:42tout pour investir
45:46sur BFM Business
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