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  • il y a 19 heures
Ce lundi 17 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Gustav Sondén, co-fondateur de Colbr, Matthias Baccino, directeur Europe Trade Republic, Jean-Louis Cussac, trader pour compte propre chez Perceval Finance Conseil, Ludovic Froment, notaire associé chez Bernot-Froment-Pujol, Julien Nebenzahl, responsable des solutions d'épargne chez eToro, et David Seksig, co-fondateur de Remake, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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00:00BFM Business, tout pour investir, Antoine Larigauderie.
00:09Et soyez les bienvenus, bonjour à toutes et tous dans cette nouvelle édition de tout pour investir, votre TPI sur BFM Business.
00:15On est en direct à la radio, à la télé, sur le web et bien évidemment vous pouvez retrouver l'ensemble des rubriques de l'émission en replay, en podcast.
00:23Alors peut-être encore un point de rupture, un point pivot sur les marchés ces prochains jours à l'approche des fêtes de fin d'année, ça nous manquait.
00:30La Fed, Nvidia qui publie cette semaine, la Chine, le Japon qui inquiète, les résultats d'entreprise, le Bitcoin qui tombe.
00:38Qu'est-ce qu'il faut retenir de l'actualité économique du moment ? Quels impacts sur vos investissements, sur vos arbitrages de fin d'année ?
00:44En un mot, qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien déjà en sa forme, on décrypte, on rentre dans le dur avec un déchiffrage complet ce matin.
00:50On commence la semaine comme d'habitude avec Gustave Sanden de Colbert et Mathias Baccino de Trade Republic.
00:55Plan de trading complet concocté par Jean-Louis Cussac de Perceval Finance qui sera avec nous tout à l'heure si vous êtes investi en actions et particulièrement sur le CAC 40.
01:04Au centre du jeu, vos investissements, votre patrimoine et encore une fois, comment le transmettre dans cette conjoncture qui incite toujours plus à la prudence et à trouver des solutions pour mettre à l'abri des générations futures.
01:16Alors beaucoup de réponses dans la boîte à outils du jour concernant les droits de succession, on suivra ça tout à l'heure.
01:21Puis toujours plus d'idées d'investissement pour élargir vos horizons.
01:26Alors apparemment c'est l'heure du réveil concernant l'investissement en actions en France.
01:29C'est ce que nous dira Julien Lebenzal d'Itoro tout à l'heure.
01:32Stade très intéressante de l'AMF qu'on va décortiquer ensemble.
01:35Et puis pourquoi ne pas aller chercher de la performance et du rendement du côté des fonds fermés.
01:41Qu'est-ce que c'est les fonds fermés ?
01:43Fiches techniques complètes, points complètes, toutes les bonnes idées tout à l'heure avec les experts de chez Remake qu'on retrouvera bien entendu lors de TPI l'événement.
01:51Manquez pas ça, c'est jeudi le 20 novembre prochain et on sera tous sur le pont au pavillon d'Armenonville avec tous nos spécialistes.
01:59Vous pouvez nous poser toutes vos questions par email direct à bfmbusiness.fr.
02:03de nous envoyer un SMS au 732 16 ou taper le mot-clé business suivi de votre message, vous avez l'habitude,
02:08ou me joindre directement sur Twitter, sur X, et puis je répondrai à vos questions.
02:13Le reste de l'actualité du jour.
02:14Le gouvernement ne veut donc pas de JD.com chez Fnac Darty.
02:17Ah non, le groupe chinois va entrer au capital de l'ancienne française car il vient de racheter son deuxième actionnaire, l'allemand S'économie.
02:24Mais selon nos informations, Bercy prépare déjà la riposte pour décorager JD.com d'aller plus loin.
02:29Dossier complet signé Mathieu Pechberti à retrouver sur notre site.
02:32Dans l'actualité du matin, le gouvernement annonce qu'il va attaquer Greybull en justice pour la faillite de Nova Scot.
02:38Le fonds britannique avait repris le sidérurgiste en 2024 et il n'a pas tenu ses engagements d'investissement.
02:43L'impunité s'est terminée, dit le ministre de l'économie, qui pointe chez Greybull un comportement de voyou.
02:49Et puis Paris-Berlin pourrait abandonner leur travail conjoint sur le SCAF, le futur avion de combat européen.
02:55C'est le Financial Times qui nous dit que les deux capitales discutent de cette hypothèse.
03:00Financial Times, toujours décrypter ça avec beaucoup, beaucoup de prudence.
03:06Visiblement, il est question de focaliser la coopération entre Paris et Berlin seulement sur un cloud militaire sur fond d'incessantes tensions entre industriels français et allemands.
03:16sur ce projet d'avion qui dure depuis des mois et des mois.
03:18Le projet de loi de fin de gestion ce soir à l'Assemblée, c'est le texte qui permet de boucler l'année en cours.
03:23Il s'agit de vérifier que tout a été bien exécuté sur le budget 2025.
03:26Et si la France est en passe de remplir son objectif de déficit à 5,4%,
03:31il y a ce problème qui se répète pour la troisième année consécutive,
03:34avec une TVA encaissée plus faible qu'anticipée.
03:36Et parmi les explications citées, peut-être l'effet petit colis chinois.
03:41Donald Trump est prêt à accélérer ses sanctions indirectes contre la Russie.
03:45Le président américain déclare soutenir le projet de loi du Sénat qui vise de sanction les partenaires de Moscou.
03:51Dans les faits, le texte l'autoriserait à imposer 500% de droits de douane aux pays qui achètent des énergies russes
03:56et qui ne soutiennent pas l'Ukraine, comme la Chine, l'Inde et l'Iran.
03:59Et sous l'effet des droits de douane américains, en attendant, c'est l'économie japonaise qui tombe dans le rouge au troisième trimestre.
04:04Selon les statistiques officielles, le PIB a reculé de 0,4% par rapport au trimestre précédent.
04:10C'est sa première contraction depuis un an et demi.
04:12On en reparlera en cours d'émission, mais à noter une tombée du Yen, les premiers signes d'un futur plan de soutien économique ce week-end.
04:18Le taux à 10 ans japonais aussi flambe à 10,7%.
04:21C'est son plus haut niveau depuis 2008.
04:25Allez, un coup d'œil sur le tableau de bord du jour sur vos marchés.
04:28On cherche gentiment sur les marchés ce matin.
04:38Rien de bien grave, le CAC 40 en repli.
04:40On est en baisse de 0,22% à 8152 points sur l'indice vedette de la Bourse de Paris.
04:47Il gère sous-performance de la tech.
04:49Leur Next Tech Leaders recule de 0,53%.
04:51Et puis à noter du côté des autres places européennes, des reculs.
04:54C'est le rouge qui domine, mais à plus ou moins grande échelle.
04:58Leur Next, l'euro Stoxx 50 recule de 0,45%.
05:01On a du moins 0,32% à Francfort et moins 0,5% du côté de l'Ibex à Madrid.
05:07Il y a un secteur qui se dégage ce matin.
05:09C'est celui de l'aviation et de la défense.
05:12Thales gagne 1,92% à 244 euros.
05:16On a Airbus, plus 1,38% à 209,35€.
05:19Et Safran, plus 0,99% à 307,40€.
05:22Deux actualités.
05:22Déjà la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron à Villakoubley.
05:27Les questions peut-être d'achat de Rafale.
05:30Dassault Aviation, d'ailleurs, gagne 4,01% à 285,20€.
05:35Puis on a aussi une perspective de commande massive,
05:39notamment d'Airbus, du côté des compagnies du Golfe.
05:42Donc Airbus qui avance d'1,36%.
05:45On est à 209,30€.
05:47La plus forte hausse du SBF 120, elle est pour Excel Technologies.
05:51On reste dans le domaine de la défense.
05:54Un plus 4,9%.
05:55On est à 83,30€.
05:57On a Exosense aussi, le spécialiste de la détection de l'optronique,
06:00qui gagne 1,7% à 46,55€.
06:03Alors les titres à la baisse, on a pas mal de prises de profit
06:05sur un secteur du luxe qui a signé de très belles performances sur la semaine passée.
06:09On a eu les bons résultats de Burberry.
06:10On a eu des avis d'analystes plutôt positifs.
06:14Et là, on prend des profits, ça se sent autour de Kering,
06:16qui recule d'1,7% à 315,15€.
06:18On a LVMH, moins 1,5% à 627,40€.
06:23Et puis également, la techno, on en parlait avec un Neuronext Tech Leaders
06:27en repli de 0,52%.
06:29STMicroelectronics recule d'1,18%.
06:31On est à 20,10€.
06:33On a également Dassault Systèmes, moins 0,7% à 23,81€.
06:36Et la plus forte baisse du SBF 120, elle est pour Worldline,
06:40qui recule de 5,5% à 1,75€.
06:42Prise de bénéfices aussi sur Alstom, qui recule d'1,8% à 23,27€.
06:46Le groupe avait signé de très belles performances en fin de semaine dernière.
06:50Avec ses bons résultats, ses bonnes perspectives.
06:52L'euro-dollar, lui, a raccroché 1,16 et n'en bouge plus.
06:55On est à 1,1603 sur la parité.
06:58Petit coup d'œil sur le Bitcoin.
06:59On se remet péniblement d'un nouveau coup de grisou ce week-end,
07:03qui a amené la monnaie électronique du côté des 94 000 $.
07:07On est remonté à 95, là, ce matin.
07:0895 543, très exactement.
07:12On a l'Ether, qui est à 3 195 $.
07:15Un coup d'œil sur les matières premières,
07:17avec l'or qui se maintient au-delà des 4 000.
07:19On est à 4 085.
07:20Et puis, le pétrole, 59,77$ pour le baril de brut léger américain.
07:26On a un Brent de Mer du Nord, qui est à 64 $ à suivre,
07:30parce qu'on sent qu'il y a un petit peu plus de volatilité,
07:33en ce moment, sur les cours du brut.
07:35Tout de suite, on déchiffre l'actualité du jour.
07:44Gustave Sanden de Colbert est avec nous.
07:46Bonjour, Gustave.
07:47Et Mathias Machino de Trade Republic.
07:49Merci d'être avec nous en direct ce matin.
07:52Peut-être un petit mot à brûle pour point, quand même,
07:54de ce qui a un peu inquiété le marché ce week-end.
07:57C'est toutes ces nouvelles en provenance du Japon,
07:59avec un plan de soutien de l'économie,
08:04des taux qui ont tendance à s'envoler.
08:06On est à 1,7%.
08:07On est au plus haut depuis 2008, si j'ai bonne mémoire.
08:11Alors, au plus haut depuis 2008,
08:12c'est vraiment le wording qui met le marché mal à l'aise.
08:17Gustave Sanden, est-ce que vous sentez qu'on se souvient de l'été,
08:20il y a un an et demi,
08:21où on avait eu un vaste mouvement de carry trade autour du Japon,
08:25qui avait inquiété tout le monde, qui avait fait plonger le marché.
08:27Est-ce que vous sentez qu'on est peut-être du côté d'un point pivot
08:31sur l'économie japonaise, sur la conjoncture au Japon ?
08:34Je ne sais pas vraiment.
08:36Ce que je sais, c'est que la nouvelle Première Ministre
08:38a peut-être envie de terminer un cycle qui semblait interminable
08:43de déflation, ou en tout cas de stagnation.
08:47Et pour elle, une hausse des taux, ça veut peut-être aussi dire
08:48une reprise de l'inflation,
08:50cette fois-ci une inflation un peu salutaire,
08:52c'est-à-dire que croissance des prix, croissance des salaires,
08:54ça peut arriver même au Japon,
08:56et ça faisait 30 ans qu'on cherchait que c'était terminé.
09:00Donc nous, Européens, et surtout dans le contexte actuel,
09:02quand on entend inflation, ça nous fait plutôt peur.
09:06Je pense que là, en l'occurrence,
09:08c'est peut-être en tout cas l'effet voulu
09:10par cette nouvelle Première Ministre,
09:12plus qu'un effet subi.
09:14Maintenant, il faudra quand même être attentif.
09:16Vous connaissez l'expression, l'inflation,
09:18c'est un peu comme un catch-up.
09:19Quand on secoue, on ne sait pas vraiment quand ça sort,
09:21et après, on ne sait pas comment ça va sortir.
09:23Donc il faut rester un petit peu attentif.
09:26Mais à mon avis, ça reste très raisonnable.
09:29On parle de 1,7, 1,8.
09:31On est quand même sur des niveaux
09:32qui sont, à l'échelle mondiale, extrêmement bas.
09:36Mathias Baccino, un petit mot peut-être sur le Japon ?
09:38Ce qui est sûr, c'est que c'est une économie
09:39assez unique dans le monde,
09:42parce que la manière avec laquelle ce pays
09:45s'est construit depuis 30 ans,
09:47d'un point de vue économique, est unique.
09:49Je crois qu'il y a très peu d'économies
09:50qui fonctionnent de la même manière.
09:52Et là, il y a eu plusieurs éléments un peu déterminants.
09:57Évidemment, le regain de tension élevé avec la Chine.
10:01Je crois que c'est ça qui fait peur pas mal au marché
10:04actuellement pour le Japon.
10:06Il y a eu un soutien extrêmement fort,
10:09affiché par Donald Trump il y a 10 jours
10:11à la nouvelle première ministre,
10:14avec un voyage, un deal, etc.
10:17Donc, on peut imaginer que le Japon bénéficie quand même
10:20du soutien de la première puissance mondiale
10:22et de la première économie du monde,
10:23de manière parfaitement assumée.
10:26Et effectivement, si la nouvelle première ministre
10:28essaye de changer le système économique japonais,
10:32ne serait-ce qu'un petit peu,
10:34ça va créer des secousses forcément.
10:36Donc, l'impact pour nous,
10:37il n'est pas tellement finalement dans l'évolution
10:40des marchés actions japonais,
10:42puisque les Français sont très très peu exposés
10:44aux marchés actions japonais,
10:45et que les marchés actions japonais représentent
10:47une part relativement faible,
10:48les portefeuilles mondiaux aussi des investisseurs.
10:50En revanche, effectivement, sur la devise,
10:52il peut y avoir des impacts importants.
10:55Bon, on avait vu ça le 5 août de mémoire 2024,
10:59si je ne dis pas de bêtises.
11:01Et pour l'anecdote,
11:03c'était l'une des journées les plus importantes
11:04en termes d'ouverture de compte
11:06pour Trade Republic en Europe,
11:08puisque les gens avaient vu ce dip là,
11:10pour ce qu'il était,
11:12c'est-à-dire à l'époque un dip.
11:14Donc, je ne suis pas inquiet de manière systémique.
11:17En revanche, je suis très curieux,
11:18du point de vue économique,
11:19de voir comment cette économie, si fermée,
11:23va réussir à changer de braquet
11:24face, effectivement, à ce phénomène de stagulation.
11:27Je rappelle que le Japon,
11:28c'est 230% d'aides publiques, de mémoire,
11:31détenus principalement par les Japonais,
11:33mais quand même.
11:34Gustave, vous vouliez réagir ?
11:36Non, non, je suis plutôt en ligne.
11:37Effectivement, le carry trade,
11:38c'était un petit peu plutôt un pari de devises
11:41et des vrais sur la devise.
11:44Là, on parle pour l'instant,
11:45en tout cas, d'autre chose, à mon sens.
11:47Oui, vraiment de fondamentaux économiques.
11:49Alors, on reste sur les devises,
11:50enfin, sur les devises,
11:51sur les cryptos.
11:52On a eu un bon coup de grisou
11:55en deux temps, en une semaine,
11:57sur le Bitcoin.
11:59Chaque week-end,
12:00c'est l'occasion quand même
12:02de venir tout vert
12:03en regardant son appli
12:04sur combien vaut le Bitcoin.
12:07Mais là, on sent des dégagements massifs.
12:09Et c'est la deuxième fois
12:10que je vois passer des dépêches
12:11sur BlackRock dégage
12:13un grand nombre de Bitcoins,
12:16les remets sur le marché.
12:17Est-ce qu'il y a quelque chose
12:19de cassé, là, cet automne,
12:21autour du Bitcoin ?
12:22On sent vraiment qu'il y a
12:22des mouvements de dégagement massifs.
12:24Alors, je sais bien que c'est très volatile,
12:25que ça peut repartir aussi sec.
12:27Maintenant, voilà,
12:29il semble y avoir une forme de bear market
12:31qui inquiète un peu certains investisseurs.
12:34On est à la porte d'un bear market.
12:36C'est-à-dire, on est sur le seuil, là.
12:38Oui, d'accord.
12:38Et il y a deux événements
12:40qui vont décider,
12:42je pense, dans les dix jours qui viennent,
12:44de savoir si on franchit le seuil,
12:46effectivement, du bear market.
12:47Ou si c'était une grosse,
12:49grosse respiration.
12:51Oui, parce que là, en gros,
12:53on revient au niveau zéro
12:54depuis le début de l'année.
12:55Il n'y a plus de bénéfices.
12:57Et alors, il faut rappeler quand même
12:58que c'était une hausse colossale,
12:59aussi, qui avait eu lieu.
13:01Donc là, il y a deux événements
13:03qui sont assez simples.
13:04L'absence de données macroéconomiques
13:06est aux États-Unis,
13:08publiée depuis plus de 50 jours.
13:10Et la Fed,
13:11qui a haussé le ton la semaine dernière,
13:13laissant entendre que peut-être,
13:14en décembre,
13:15elle ne baisserait pas les taux de 0,25.
13:18Eh bien, ça a créé une forme d'inquiétude,
13:21ce qui a déclenché une phase de prise de bénéfices
13:24sur la tech.
13:25Les actions tech ont perdu de l'ordre de 7%
13:28la semaine dernière aux États-Unis.
13:30Ce qui a aussi déclenché des investissements
13:32dans la tech,
13:32mais ça, c'est une autre histoire.
13:34Et forcément,
13:35avec les cryptos qui sont aujourd'hui
13:37très corrélées,
13:37malgré tout,
13:38au marché actions technologique américain,
13:39eh bien, ça a déclenché une phase de vente.
13:41Donc, il y a eu 2,5 milliards qui sont sortis
13:43des ETF Bitcoin aux États-Unis
13:45en quelques jours.
13:46Sans doute que ça a déclenché aussi
13:48chez les particuliers une forme de peur,
13:50et chez les institutionnels,
13:51la volonté de prendre des profits
13:52face à cet actif très volatile.
13:55Maintenant, si Nvidia, mercredi,
13:57publie de bons résultats
13:58et rassure le marché,
13:59et si la Fed finalement
14:00décide de baisser ses taux en décembre,
14:03je ne vois pas de facteur
14:04qui pourrait particulièrement
14:06tirer les cryptos à la baisse.
14:10Ensuite, je tiens à faire une différence
14:12pour le grand public
14:13entre le Bitcoin d'un côté
14:14et les autres.
14:15Voilà, il faut bien avoir en tête
14:17que la valeur donnée
14:19à ses actifs
14:20par ce que j'appelle
14:21la valeur de foule
14:22n'est pas la même.
14:24Et donc, il y a une acceptation
14:25et une institutionnalisation
14:27du Bitcoin
14:28et donc potentiellement
14:29des soutiens institutionnels
14:30qui rachèteraient à certains niveaux
14:32qu'on ne trouvera pas forcément
14:33sur toutes les autres cryptos.
14:34Donc, les particuliers
14:35doivent évidemment faire attention
14:37à ce que les cryptos
14:38et particulièrement
14:39les plus récentes,
14:40les plus spéculatives,
14:41ne représentent pas
14:42une part trop importante
14:43de leur portefeuille.
14:44C'est le problème
14:45avec tous ces actifs de rupture.
14:47Alors, rupture.
14:48Tiens, Berkshire Hathaway
14:50investit dans Google.
14:53Le truc de fou.
14:55C'est vrai qu'on en parlait
14:56justement avec cette passation
14:57de pouvoir très attendue
14:58de Warren Buffett.
14:59Là, ce sera son dernier acte
15:01en tant que grand superviseur
15:04de, je ne sais pas,
15:05une sorte de family office
15:07au niveau mondial.
15:09Mais voilà,
15:10il décide de prendre
15:11le contre-pied.
15:12On lui a toujours reproché
15:13de ne pas investir
15:14à temps dans la tech,
15:16de rester focalisé
15:18sur les valeurs
15:19traditionnelles américaines,
15:20sur les chemins de fer,
15:21sur Coca,
15:21sur etc.
15:22Bon, il s'était mis
15:23un peu à Apple.
15:24Et là, Alphabet.
15:26Donc, un investissement
15:28de 4,3 milliards.
15:30Est-ce qu'il est question
15:31de rattraper le train
15:33qui a beaucoup avancé
15:34ou de placer des pions ?
15:36Essayer de voir.
15:37En plus, le choix de Google
15:38n'est pas anodin non plus.
15:40Votre avis là-dessus, Gustave ?
15:41Je trouve ça effectivement
15:42très intéressant.
15:43Ça m'a beaucoup surpris.
15:45Ça fait quelques semaines
15:46que j'essaie de questionner
15:47une narrative de Bullia.
15:49Et d'un côté,
15:51on voit un investisseur
15:52hyper spéculatif
15:53qui est SoftBump,
15:54par exemple,
15:54qui va cristalliser des gains
15:56sur Nvidia.
15:57Et de l'autre,
15:58on voit un investisseur
15:58historiquement dit value
16:00plutôt là pour faire
16:01des bonnes affaires.
16:02C'est ça l'esprit de la value.
16:03On achète des fondamentaux
16:05qui se positionnent
16:06sur Google,
16:07alors même que tout le monde
16:09semble constater
16:10une Bullia.
16:11Je trouve ça très intéressant.
16:13Ce que ça dit
16:14et ce que ça oblige
16:15à regarder
16:17c'est les résultats
16:18des entreprises.
16:19Google,
16:20c'est un trimestre record
16:21de 100 milliards de dollars
16:22de revenus
16:23au trimestre passé.
16:24Là, on ne parle pas
16:25de spéculation,
16:26de Bulles,
16:27on parle de sonnantes
16:28très bûchantes.
16:29L'argent rentre bien.
16:30Les fondamentaux
16:31sont hyper bons.
16:32Et ces hyperscalers,
16:33il faut le rappeler,
16:34qui portent effectivement
16:34une grosse partie
16:35de la R&D IA,
16:36sont quand même
16:37des machines à cash.
16:39Chaque trimestre,
16:40trimestre après trimestre,
16:41ils dépassent les attentes
16:42et distribuent du cash.
16:43Et là encore,
16:44c'est ce point de différence
16:46qui me paraît essentiel
16:47à rappeler
16:47par rapport
16:48à la crise
16:48des années 2000.
16:49Au contraire,
16:49d'autres actifs
16:50qui existent
16:50dans notre marché actuel
16:51comme les cryptos,
16:52on vient d'en parler,
16:53qui ne produisent rien
16:53de facto,
16:55qui ont une utilité économique
16:57mais qui ne produisent pas
16:58de cash flow.
17:00Là, vous avez effectivement
17:01ces hyperscalers
17:02qui marchent très bien
17:02et a priori,
17:03c'est en tout cas
17:03l'analyse
17:04que fait Berkshire Hathaway.
17:06Ils considèrent
17:06que c'est certainement
17:08un point d'entrée intéressant.
17:08C'est quand même
17:09la dixième plus grosse position
17:10de leur portefeuille
17:10pour se le représenter.
17:12Maintenant,
17:12il faut rester nuancé.
17:14Vous avez cité Apple,
17:15c'est une position
17:15qu'ils ont nettement léger,
17:17même s'ils restent
17:17leur première position.
17:1960 milliards,
17:20c'est une bonne exposition.
17:21Donc,
17:22ça reste une exposition
17:23sérieuse.
17:24Mais effectivement,
17:25on voit ce portefeuille
17:26intégré de plus en plus
17:28de technologies.
17:28Peut-être que la technologie
17:29est de moins en moins
17:31en fait croissance
17:32et spéculative
17:32et de plus en plus value
17:33du point de vue
17:34des investisseurs historiques.
17:35Investissement value,
17:36c'est votre avis aussi, Mathias ?
17:38Ah, Warren Buffett
17:39ne fait que ça.
17:41Et il a clairement
17:42la même méthode
17:43encore aujourd'hui.
17:44Moi, j'ai deux remarques
17:45sur cet investissement.
17:47Le premier,
17:47c'est une information
17:48qui est passée relativement
17:49inaperçue, je trouve,
17:50auprès du grand public.
17:52C'est que la semaine dernière
17:53ou celle d'avant,
17:54je ne sais plus,
17:55Alphabet a annoncé
17:56avoir atteint
17:56une forme d'avantage quantique.
17:58Oui, tout à fait.
17:59Avec la carte graphique
18:01Willow.
18:02On ne le dit pas suffisamment,
18:05mais c'est une nouvelle
18:06qui est du même ordre
18:07qu'on lance
18:09ChatGPT en 2022.
18:10Pour moi,
18:14c'est une nouvelle
18:14énorme.
18:17C'est énorme,
18:18je veux dire.
18:18Et c'est la première entreprise
18:20à l'annoncer aussi,
18:21clairement.
18:22Le deuxième élément
18:24qui, à mon avis,
18:25est entré en ligne de compte,
18:26c'est que Warren Buffett
18:27a dû avoir,
18:27d'une manière
18:28ou d'une autre,
18:29une forme de réassurance
18:30de la part
18:31des autorités américaines
18:32quant au fait
18:32qu'un démantèlement
18:33d'Alphabet
18:34n'était pas au programme.
18:36parce que la vraie grosse...
18:38Pour moi,
18:38j'identifie deux grosses menaces
18:40pour les hyperscalers,
18:42deux éléments
18:42auxquels je suis très sensible.
18:44Le premier,
18:45ce serait si une technologie
18:46d'intelligence artificielle
18:47venait rendre obsolète
18:49les méga data centers
18:52qu'ils sont en train
18:53de construire aujourd'hui.
18:54Bien sûr.
18:54Si demain,
18:55dans les mois
18:56ou les années qui viennent,
18:57on se rend compte
18:58que les investissements
18:59qui viennent d'être faits là
19:00ne seront pas utiles
19:01parce qu'ils sont déjà obsolètes,
19:03ça pourrait être
19:04potentiellement une catastrophe.
19:05L'autre menace,
19:06elle est parfaitement claire,
19:07c'est le risque de monopole
19:08et donc de démantèlement
19:09de ces hyperscalers.
19:11Et il semblerait
19:12qu'à partir du moment
19:13où les hyperscalers
19:14ont accepté
19:15de jouer le jeu
19:16de Donald Trump
19:17à bien des égards,
19:18celui-ci apporte
19:19une forme de protection.
19:20Je n'imagine pas
19:21Warren Buffett
19:23investir dans Alphabet
19:24à ce point-là
19:25sans avoir
19:26une forme de réassurance
19:27quant au fait
19:28que dans les années qui viennent,
19:29un démantèlement
19:30n'était pas au programme.
19:31C'est-à-dire qu'il a investi
19:32dans Google,
19:33pas dans ChatGPT
19:35ni rien.
19:37Et Alphabet
19:37qui est très diversifié par ailleurs,
19:39il faut le rappeler quand même.
19:39Qui rentre les sous
19:41par la pub,
19:42par l'Internet
19:43en tant que tel, oui.
19:44C'est finalement
19:45ChatGPT
19:45qui permet peut-être ce deal
19:46puisque effectivement
19:47ça a relancé
19:48l'idée d'une concurrence
19:49sur les moteurs de recherche
19:51et notamment Google.
19:53Et ça,
19:53c'est assez intéressant.
19:54Effectivement,
19:55vous le disiez
19:55à très juste titre,
19:57l'administration Trump
19:59fait aussi tout
19:59pour faciliter
20:00des grosses consolidations,
20:01des gros deals.
20:02On le voit notamment
20:02dans les résultats
20:03de Goldman Sachs
20:04qui sont records
20:04sur les fusions acquisitions
20:05cette année,
20:06notamment sur les méga
20:07fusions acquisitions.
20:08Et donc,
20:10on a effectivement
20:11un cadre juridique
20:12et un cadre économique
20:14qui permet largement
20:15d'appréhender sereinement
20:17l'avenir de Google
20:17comme une entité
20:18à être sable.
20:20Pendant qu'en France,
20:21nos entrepreneurs
20:21n'osent plus bouger une oreille,
20:23mais ça,
20:24c'est un autre sujet malheureusement.
20:25Et on y revient
20:26assez souvent.
20:27Vous parliez
20:28des hyperscalers,
20:29il y en a quand même un
20:30qui va faire l'actualité
20:31cette semaine.
20:31C'est pas l'NVIDIA,
20:32le maître du monde,
20:33le spécialiste
20:34de la carte graphique,
20:35du GPU.
20:38Alors,
20:38pas de boule de cristal
20:40ni de choses comme ça.
20:43On va se pencher sur...
20:44Finalement,
20:44l'aspect le plus intéressant,
20:46c'est comme Google.
20:47C'est que les sous,
20:47ils rentrent.
20:48C'est que des cartes graphiques,
20:49on en vend à la pelle,
20:50qu'on en a besoin
20:51et qu'on a organisé
20:53tout un système
20:53alors un peu critiqué
20:54de circuits fermés,
20:56mais qui marche
20:57et qui profite à NVIDIA
20:58de manière sonnante
20:59et trébuchante.
21:00Donc là,
21:01on s'attend à ce que NVIDIA
21:02pulvérise le consensus.
21:05Ça va être difficile
21:06si jamais il y a
21:07un tout petit grain de sable
21:08dans l'engrenage.
21:09Oui,
21:10et en même temps,
21:11le titre vient plutôt
21:12de baisser
21:13la semaine dernière.
21:14Il a pris sa respiration.
21:15Donc,
21:16s'il était en train
21:17de monter à fond
21:18juste avant les résultats,
21:19je serais peut-être
21:19plus inquiet
21:20parce que c'est un peu
21:22ce qui s'est passé
21:22la dernière fois.
21:23Oui,
21:24c'est vrai.
21:25Là,
21:25bon,
21:26il y a deux choses.
21:27Le fait que l'action
21:27n'ait pas explosé
21:28ces derniers temps
21:28et le fait que le CEO
21:30et fondateur
21:31a fait une remarque
21:33lors de ses déplacements
21:35à Taïwan.
21:36Il y a dix jours,
21:37il était allé voir
21:38donc TSMC.
21:39Plein de copains à lui.
21:40Voilà.
21:41Et une entreprise essentielle
21:43sans TSMC,
21:43NVIDIA n'existe pas.
21:45Absolument.
21:45Et MSI
21:47et tous les sous-traitants
21:48de Taïwan.
21:49Et il a dit,
21:50c'est rare,
21:50je pense,
21:50qu'il fasse ça.
21:51En tout cas,
21:51moi,
21:51je ne l'avais pas vu
21:52faire ça souvent.
21:53Il a dit clairement
21:53à la presse
21:54que les ventes étaient bonnes.
21:55Voilà.
21:56Et que la demande
21:56était très forte
21:58pour Blackwell.
21:59Donc,
22:00a priori,
22:01on peut s'attendre
22:02à des résultats
22:03plutôt de bonne facture
22:04et s'il n'y a pas
22:05une forte hausse là
22:06dans les 48 heures
22:07qui viennent,
22:08peut-être,
22:09pour une fois,
22:09à une réaction positive.
22:12Moi,
22:12ce à quoi je vais être
22:12personnellement très attentif
22:14dans ses résultats,
22:15ce n'est pas tellement
22:15les chiffres globaux,
22:17ça va être la qualité
22:18de la diversification
22:19des sources de revenus.
22:20Tout à fait.
22:20C'est-à-dire qu'on attend
22:21de Nvidia à l'heure actuelle
22:23une seule chose,
22:24c'est qu'elle diversifie
22:26ses revenus.
22:27Parce que si elle ne le fait pas,
22:28elle aura du mal
22:29à rentabiliser
22:30de manière plus certaine
22:32les investissements
22:33énormes
22:33qu'ils sont en train de faire.
22:34Et donc,
22:35la manière avec laquelle
22:36ils vont être capables
22:37de diversifier leurs revenus
22:38dans les trimestres qui viennent,
22:39c'est ce qui,
22:40moi,
22:40en tant qu'investisseur long terme,
22:41va m'intéresser.
22:42Oui,
22:42et d'autant que les cartes graphiques,
22:44on en a besoin pour l'IA,
22:45oui,
22:45on en a besoin
22:45pour des tas d'autres applications,
22:47pour l'automobile,
22:47pour l'informatique grand public,
22:49etc.
22:50Gustave,
22:51votre avis
22:52sur ces résultats
22:53à venir d'NVT?
22:54Je me souscris à ça aussi.
22:56Et effectivement,
22:56ce que j'ai observé
22:57et ce qui m'anime,
22:58vous l'avez compris,
22:59c'est essayer de vérifier
23:00quelles étaient les attentes
23:02et quels sont
23:03ces résultats en relatif.
23:04C'est-à-dire,
23:05par rapport au trimestre précédent,
23:07encore une fois,
23:07on parle de bulles,
23:08et donc,
23:09est-ce qu'il y a une croissance
23:09des résultats ?
23:11Donc,
23:11ce qui attend du consensus,
23:12c'est plus 17,2
23:13par rapport au trimestre précédent.
23:15On parle quand même
23:16d'un ovni de croissance
23:17et de valorisation
23:17qui est plus 17,2
23:19et par rapport au même trimestre
23:20l'année dernière,
23:21on serait plus aux alentours
23:22de plus 50%.
23:23Ça,
23:23c'est le consensus.
23:24Voilà,
23:25c'est normal.
23:27Sur des sociétés
23:28de cette capitalisation,
23:29je trouve que c'est quand même
23:30assez extraordinaire.
23:31Il faut le rappeler,
23:32on ne parle pas que
23:33de valorisation,
23:33de capitalisation,
23:34on parle aussi
23:35de résultats financiers.
23:37Il va falloir le démontrer
23:38maintenant,
23:38effectivement,
23:39le point d'attention
23:40sera de regarder
23:41avec granularité
23:42la décomposition
23:43de ce résultat
23:44qui me paraît être
23:44le risque le plus important.
23:47Voilà,
23:47la concentration
23:48des clients de Nvidia
23:49est dingue.
23:50La proportion
23:51de leur chiffre d'affaires
23:52qu'ils font sur très peu
23:53de clients est énorme.
23:54Donc,
23:54c'est sûr que c'est un risque.
23:55La concentration toujours.
23:56Une forme de consanguinité
23:57dans ce secteur.
23:58Oui,
23:58ce fameux cercle fermé.
24:00Gustave Sanden de Colbert,
24:01merci d'avoir été avec nous.
24:02Mathias Baccino,
24:03Trade Republic.
24:04A une prochaine fois
24:05pour commenter
24:05l'actualité du jour.
24:07Tout de suite,
24:07les arbitrages de marché.
24:09On retrouve
24:14Jean-Louis Cussac
24:14de Perceval.
24:15Bonjour Jean-Louis.
24:16Bonjour.
24:17Bon,
24:18petit début de semaine
24:19pour le CAC 40
24:20moins 0,32%.
24:218143 points.
24:23Bon,
24:23globalement,
24:24on reste
24:24un peu plus
24:25d'une centaine de points
24:26de nos derniers records
24:27absolus.
24:28Et un sentiment
24:29un petit peu
24:29d'incertitude
24:30toujours sur le marché
24:31pour commencer la semaine.
24:32On n'a pas
24:32de grosses convictions.
24:33C'est le moins
24:34qu'on puisse dire.
24:36Et bon,
24:37il y a toujours
24:37les mêmes menaces.
24:38L'inflation qui est inquiète
24:39aux Etats-Unis,
24:40la Fed qui,
24:42on ne sait pas trop
24:43ce qui va nous sortir.
24:45Baisse de taux,
24:45pas de baisse de taux,
24:46on manque de statistiques.
24:47Bon, ça,
24:48vous en avez déjà parlé
24:48beaucoup.
24:49En plus,
24:50on aura certainement
24:51des statistiques partielles
24:52à certains moments.
24:54Alors,
24:54les indices,
24:54ils réagissent,
24:56les investisseurs aussi,
24:56des petits catalyseurs
24:58journaliers,
24:59pas plus que ça.
24:59C'est pour ça qu'on a
25:00des prises de profit
25:02parfois,
25:03comme ce matin
25:03où ça rebaisse
25:04par rapport à notamment
25:05l'ouverture même.
25:06Et puis,
25:06vous avez des phases
25:07d'appétit pour le risque.
25:08Alors,
25:08tout ça,
25:09ça succède au quotidien.
25:11Ce n'est pas très sain,
25:12mais c'est parce qu'en fait,
25:13les investisseurs,
25:15si vous voulez,
25:15manquent de conviction.
25:16Et puis,
25:16c'est vrai,
25:16ils attendent Nvidia
25:17le 19 novembre.
25:19Après la clôture,
25:20ça sera à l'événement.
25:21En attendant,
25:22on va avoir
25:23des boîtes
25:24de distribution
25:26comme Walmart,
25:27etc.
25:27Mais vraiment,
25:29c'est Nvidia
25:29qui retiendra l'attention.
25:32Il n'y a pas
25:32de message fort
25:34de ce que je vois
25:34du marché,
25:35des marchés.
25:37Partout,
25:38on sent que ça ne veut pas
25:39y aller,
25:39si vous voulez.
25:40Mais ça ne veut pas y aller
25:41parce qu'encore une fois,
25:42pas de conviction,
25:42pas d'idée forte.
25:45On a vu des valeurs
25:47qui redémarrent un petit peu,
25:48des redémarrages,
25:49on va dire,
25:50mais il n'y a pas
25:51de relais.
25:53C'est des valeurs
25:53que souvent,
25:54elles ont déçues
25:55depuis déjà plusieurs mois
25:56même,
25:57où elles sont en retard,
25:59comme je regardais
26:00Saint-Gobain tout à l'heure,
26:01ma mère liquide
26:02qui a rebaissé,
26:03elle avait sous-performé
26:05le marché
26:05ces derniers temps.
26:06Bon,
26:07il y a beaucoup
26:07de prudence.
26:08On voit
26:09Next City
26:09qui remonte,
26:11mais derrière,
26:11bon,
26:12ça s'arrête vite,
26:134-5%,
26:14puis ça se calme.
26:15Alors,
26:16l'idée d'acheter,
26:17elle est toujours présente
26:19par opportunité
26:20sur des mouvements de repli.
26:22Là,
26:22à l'instant,
26:228145 sur le futur,
26:25c'est un début
26:26de zone d'achat.
26:27Voilà.
26:27Moi,
26:28j'avais défini ce matin,
26:30c'est 8145,
26:318115,
26:32et c'était la zone
26:35sur laquelle je vais acheter.
26:36Alors,
26:37c'est vrai,
26:37quand je vois que c'est mou
26:38comme ça,
26:39vous vous rendez compte,
26:39on a échangé là
26:41370 millions.
26:44C'est rien,
26:45puis c'est des chiffres
26:45qu'on avait trois
26:46à 10h du matin.
26:47Alors,
26:48c'est vrai qu'on a des fixings
26:49qui représentent
26:50de plus en plus de volume,
26:52notamment le soir,
26:53mais c'est vrai que là,
26:54il y a quand même
26:54vraiment un manque
26:55d'intérêt manifeste,
26:57un manque d'idées,
26:59ou même des spéculateurs
27:00qui sont assez prudents,
27:02et c'est vrai que globalement,
27:03le signal,
27:04c'est la prudence,
27:04les indices sont quand même
27:06résilients,
27:06on voit que le marché américain,
27:08il dévisse,
27:09il remonte,
27:09il dévisse,
27:09il remonte.
27:11Voilà,
27:11on garde l'idée d'acheter.
27:14Bon,
27:14si vous voulez,
27:15on peut aussi acheter des calls,
27:16pourquoi pas,
27:17parce qu'on a une volatilité implicite
27:19sur les marchés européens
27:20et américains,
27:21ça va être à peu près
27:22un 15,7
27:23sur décembre.
27:26Donc,
27:27ce n'est pas donné,
27:28si vous voulez,
27:29ce n'est pas 11,
27:29mais en même temps,
27:30par rapport à tous les enjeux,
27:32par rapport à tout ce qu'on peut
27:33avoir comme menace
27:36ou comme satisfaction,
27:37d'ailleurs aussi,
27:38parce que ça peut tourner
27:39du bon côté,
27:40pourquoi pas,
27:41ce n'est pas si cher que ça,
27:43donc voilà,
27:44il n'y a pas de changement
27:45manifestement,
27:46vraiment fort,
27:47par rapport à ce qu'on a connu
27:48la semaine dernière,
27:49on est dans la continuité,
27:50avec aujourd'hui une absence
27:52d'indicateurs macro,
27:54micro,
27:55il n'y a pas grand-chose,
27:56ça va être assez calme,
27:57normalement,
27:58il y a beaucoup de discours,
28:00peut-être qu'il y aura des réactions
28:02au discours cet après-midi,
28:03on va voir ça.
28:03Donc on reste dans l'idée d'acheter
28:05avec prudence sur opportunité.
28:088 142 points pour le CAC 40,
28:10donc léger repli,
28:11moins 0,34%.
28:12Merci beaucoup Jean-Louis Cussac
28:14de Perceval pour ce plan
28:15de trading complet sur le CAC 40.
28:18Restez avec nous,
28:18petite page de pub
28:19et puis ensuite,
28:20la boîte à outils,
28:21votre rubrique préférée.
28:23On va parler des droits de succession
28:24aujourd'hui avec Maître Ludovic
28:27Fromand, notaire à Paris.
28:28A tout de suite.
28:30Tout pour investir,
28:32la boîte à outils.
28:34C'est la rubrique que vous attendez tous,
28:36la boîte à outils.
28:38Nous sommes avec Maître Ludovic Fromand,
28:40notaire à Paris.
28:41Bonjour.
28:42Bonjour.
28:43Alors, on va parler succession
28:45et notamment les abattements
28:47liés à la filiation.
28:49Ça va être véritablement
28:51le maître mot de cette rubrique.
28:54En attendant,
28:55on a commencé comme d'habitude
28:56le débat avant le générique,
28:59mais il y a un truc
28:59qu'il faut rappeler dans cette émission.
29:01pour ça,
29:02comme pour beaucoup d'autres choses.
29:04On ne construit pas
29:05une stratégie patrimoniale
29:06autour de la fiscalité.
29:09On a des objectifs, certes.
29:11On peut s'arranger
29:12avec la fiscalité
29:13de manière à ce que
29:13ça nous coûte
29:14le moins cher possible
29:15et que ça mette à l'abri
29:16ceux et celles
29:18qui sont l'objet
29:19de cette stratégie.
29:20Mais,
29:22voilà,
29:22on ne fait pas,
29:23on ne prend pas
29:24des décisions structurelles
29:25qui nous engagent
29:25sur plusieurs années
29:26en se disant
29:27« Eh oui,
29:27mais ça va me faire
29:28payer moins d'impôts ».
29:29On ne fait pas ça.
29:30On a déjà un objectif
29:31et ensuite,
29:32on étudie les choses.
29:34La fin,
29:35ce n'est pas les moyens.
29:35Ce n'est pas la même chose.
29:38Est-ce que,
29:39en termes de succession,
29:40on est dans la même optique ?
29:41Alors,
29:42complètement,
29:42la seule chose,
29:43c'est qu'une succession,
29:45ça se prépare.
29:46C'est ça.
29:46Et comme vous l'avez...
29:48Et très tôt,
29:48finalement.
29:49Oui,
29:50très tôt,
29:50mais pas trop tôt non plus.
29:52Parce qu'une succession,
29:54ça se prépare
29:54en transmettant déjà
29:55une partie de ses biens
29:57ou en prévoyant
29:59le partage de ses biens
30:00au moment de son propre décès.
30:03Et donc,
30:04il y a un temps pour tout.
30:06Il ne faut pas donner trop tôt
30:07parce que donner,
30:08c'est donner.
30:09Et une fois qu'on en l'a plus,
30:11on ne peut pas le récupérer.
30:13C'est quelque chose d'évident
30:14quand on le dit comme ça.
30:15Mais dans les faits,
30:17si on veut absolument
30:18donner le plus tôt possible
30:20pour payer le moins d'impôts
30:22parce que c'est ce qu'on peut entendre,
30:23cette stratégie,
30:24elle est dangereuse.
30:25Donc, généralement,
30:26les notaires
30:27qui sont en première ligne
30:28font un état des lieux
30:30avec leurs clients
30:30et essayent de déterminer
30:32quel est l'objectif réel du client
30:35parce que ça peut être
30:35un objectif sous-jacent.
30:38Comme vous l'avez dit,
30:39la fiscalité,
30:40c'est une chose,
30:41mais il ne faut surtout pas bâtir
30:42une stratégie sur une fiscalité.
30:45On voit bien aujourd'hui,
30:45on est le 17 novembre,
30:47quelle sera la loi fiscale
30:49du 18 novembre,
30:5019 novembre ?
30:51On a peut-être du mal
30:51à la déterminer.
30:53En revanche,
30:54une fois qu'on a déterminé
30:55une stratégie,
30:56ça ne nous empêche pas
30:56d'être astucieux
30:57pour effectivement avoir
30:59le moins de frottements fiscaux
31:01possibles
31:01dans le cadre
31:03de cette même transmission.
31:04Alors,
31:05étant donné qu'on parle
31:05des successions,
31:07est-ce qu'on pourrait commencer
31:08déjà par
31:09vraiment poser le cadre
31:11les frais de succession ?
31:12Qu'est-ce que c'est exactement ?
31:14À quel moment
31:15ils interviennent
31:15et de quelle manière
31:17on les gère ?
31:18Alors,
31:19lorsque l'on a une succession,
31:20on va parler des droits
31:21de succession,
31:22c'est l'impôt
31:24qui doit être acquitté
31:25au moment du décès.
31:28Alors,
31:28il est acquitté par qui ?
31:29Il est acquitté
31:30par ceux qui restent
31:30et ceux qui reçoivent.
31:33Donc,
31:33ça va dépendre
31:34de la qualité
31:35de celui qui reçoit.
31:37Première chose,
31:38par exemple,
31:38un conjoint
31:38ou un partenaire
31:39paxé en France
31:41est exonéré
31:41de droits de succession.
31:42Vous avez également,
31:45vous pouvez avoir
31:45des frères et sœurs
31:46qui vivent ensemble.
31:49Il y en a un des deux
31:50qui décède.
31:51Si l'autre n'est pas paxé,
31:52pas marié,
31:53qu'il est célibataire,
31:54qu'il habitait
31:54pendant cinq ans
31:55avec son frère
31:57ou sa sœur
31:58et qu'effectivement,
31:59il a plus de 50 ans
32:00ou une incapacité
32:02de travailler,
32:02ça fait beaucoup de si.
32:04Oui,
32:04mais il est exonéré.
32:04Mais il est exonéré.
32:07Vous avez les fondations,
32:08par exemple,
32:08tous les legs
32:09à des associations
32:11reconnues
32:12d'utilité publique
32:13sont exonérés également
32:14de droits de succession.
32:15Donc,
32:15vous avez déjà
32:16une première partie
32:17de ceux
32:19qui vont recevoir
32:20la succession,
32:21donc on parle
32:22d'héritiers
32:22ou de légataires,
32:24qui vont être exonérés
32:25du fait même
32:26de leur qualité.
32:27Ça,
32:27c'est une première catégorie
32:28qu'on peut déterminer.
32:31Ensuite,
32:32on fait un état
32:34du patrimoine
32:34au jour du décès
32:35et là,
32:36on va regarder
32:37effectivement
32:37tout d'abord
32:39quel type de bien
32:39on a.
32:40par exemple,
32:41une résidence principale
32:42bénéficie
32:43d'un abattement
32:44de 20%.
32:45Donc,
32:46ce qui veut dire
32:47qu'une maison,
32:48par exemple,
32:49qui était
32:49la résidence principale
32:51du défunt
32:51et de son conjoint,
32:54va bénéficier
32:55d'un abattement
32:55de 20%.
32:56Si elle fait 100 000 euros,
32:57elle ne sera plus taxée
32:58qu'à hauteur
32:59de 80 000 euros.
33:00Donc,
33:00ça,
33:01c'est déjà
33:02des biens
33:02qui peuvent éventuellement
33:03bénéficier
33:04d'un premier abattement,
33:06donc d'une décote
33:07sur leur valorisation
33:08quand on doit les passer
33:09à la moulinette
33:10de la taxe.
33:11On a les entreprises,
33:13on a ce qu'on appelle
33:14le pacte d'Utreil,
33:15qui,
33:16là aussi,
33:17ça s'organise,
33:19qui permet
33:19de bénéficier
33:20d'un abattement
33:21de 75%
33:23de la valeur du bien.
33:24On a également
33:25un autre abattement
33:26qui est le régime
33:28Monichon
33:28pour les bois
33:29et forêts,
33:29alors ça parle peut-être
33:30à quelques-uns
33:31de nos téléspectateurs,
33:33qui,
33:33lui aussi,
33:34permet de bénéficier
33:35de cet abattement
33:36de 75%.
33:37Donc vous avez un bien
33:37qui vaut 100 000 euros,
33:39vous ne le taxez plus
33:40qu'à concurrence
33:41de 25 000 euros,
33:42donc c'est quand même
33:43très important.
33:44Vous avez les monuments
33:45historiques,
33:46qui eux peuvent être,
33:48voilà,
33:48je ne vais pas vous faire
33:49la litanie
33:49parce qu'il y a beaucoup
33:50de régimes.
33:51Oui,
33:51mais c'est très intéressant
33:52et puis je vous conseille
33:53vraiment de réécouter
33:54en podcast,
33:55de prendre des notes,
33:56etc.,
33:56parce que vous êtes peut-être
33:57sujet à certaines
33:59de ces conditions
34:00sans même le savoir
34:01et ça,
34:02c'est intéressant,
34:03surtout quand on construit,
34:04encore une fois,
34:04une stratégie à long terme
34:06qui s'étale dans le temps.
34:07Ah ben ça,
34:08votre notaire sera
34:08complètement à même
34:09de vous le dire
34:10et de vous éclairer là-dessus.
34:11Donc,
34:12les monuments historiques,
34:13eux,
34:13peuvent être complètement
34:14exonérés de droit.
34:16Donc,
34:16on a ces biens
34:17qui bénéficient
34:18d'abattements.
34:20Au-delà de ça,
34:21une fois qu'on a
34:22regardé
34:24si on était
34:24complètement exonérés
34:26ou si le bien
34:27bénéficiait
34:27d'abattements,
34:28on a des abattements
34:30qui sont relatifs
34:31à la qualité
34:33de celui
34:33qui va recevoir.
34:34Donc,
34:35l'abattement
34:35le plus connu,
34:36c'est celui
34:36de 100 000 euros
34:37qui peuvent bénéficier
34:40chacun des enfants
34:41du défunt.
34:43Cet abattement,
34:44alors comment ça fonctionne
34:45déjà ?
34:46On va s'arrêter
34:46sur celui-ci.
34:47100 000 euros,
34:48c'est 100 000 euros
34:49sur 15 ans.
34:50En gros,
34:51sur une période
34:52de 15 ans,
34:53vous avez un crédit
34:54de 100 000 euros
34:56que vous pouvez transmettre
34:57à vos descendants
34:58ou vos ascendants.
34:59Ça marche dans les deux côtés,
35:00mais généralement,
35:01ça descend plus
35:01que ça ne remonte.
35:03Cet abattement
35:04de 100 000 euros,
35:06vous l'avez sur 15 ans.
35:07Donc,
35:07vous pouvez piocher dedans
35:08en une fois
35:09ou par petits bouts.
35:11Si vous piochez dedans
35:12en une fois,
35:13il sera régénéré
35:14dans 15 ans.
35:15Vous aurez un nouveau crédit
35:16qui va s'ouvrir
35:17de 100 000 euros
35:18au bout de 15 ans.
35:19Si vous piochez
35:20par petits bouts,
35:21à chaque petit bout,
35:23vous déclenchez
35:24pour ce petit bout
35:25un délai de 15 ans.
35:26Si vous utilisez
35:2820 000 euros
35:28qui sont transmis
35:30dans le cadre
35:31d'une donation
35:31à vos enfants,
35:33ces 20 000 euros
35:34se régénéreront
35:3615 ans plus tard.
35:37Mais il vous reste
35:3780 000 euros
35:38que vous pouvez toujours
35:39utiliser dans le premier
35:40délai de 15 ans
35:40si vous avez envie.
35:41Donc,
35:42ça,
35:42c'est quelque chose
35:43qu'il faut avoir en tête.
35:45Si on veut anticiper
35:46sa succession,
35:47il faut gérer
35:48effectivement
35:49ses abattements
35:50pour dire
35:51« bon,
35:51ben voilà,
35:51je vais transmettre
35:52une petite partie
35:53tout de suite
35:53puis dans 15 ans,
35:54je pourrais retransmettre
35:55une autre partie
35:56en franchise de droit. »
35:57Donc,
35:57ça,
35:57c'est quand même
35:58une grande souplesse.
36:00Donc,
36:00le premier abattement,
36:01celui dont on a parlé,
36:02c'est 100 000 euros
36:03en ligne directe
36:05pour les enfants.
36:06Ensuite,
36:07on a un abattement
36:08pour frères et sœurs,
36:09je vais vous dire
36:10exactement le montant,
36:11c'est 15 932 euros,
36:13c'est très précis.
36:14Pour neveux ou nièces,
36:15c'est 7 967 euros
36:17et pour les parents
36:19au-delà du quatrième degré,
36:20c'est 1594 euros
36:22d'abattement.
36:22Donc,
36:23si on veut effectivement
36:24léguer quelque chose
36:27à un tiers,
36:29il n'aura qu'un abattement
36:31de 1 900,
36:33enfin,
36:331594 euros.
36:34Voilà.
36:35Absolument.
36:36Ce n'est pas beaucoup.
36:37Ce n'est pas beaucoup,
36:37effectivement.
36:38On va devoir s'arrêter là.
36:40Il faudra que vous reveniez
36:41pour qu'on continue
36:42ces fiches techniques.
36:42C'est absolument passionnant.
36:43Encore une fois,
36:44podcast,
36:45vous réécoutez cette rubrique,
36:47tout vous est expliqué
36:47point par point
36:48et c'est quand même
36:49extrêmement précieux,
36:50surtout encore une fois
36:51quand on est dans une stratégie
36:52à long terme.
36:53Merci infiniment,
36:54Maître Ludovic Fromand,
36:55notaire à Paris,
36:56pour toutes ces explications.
36:57Suren, suren.
36:58C'est terre à Suren,
36:59mais ce n'est pas très loin.
36:59Suren, oui.
37:00Ce n'est pas grave.
37:01C'est bien noté.
37:03A bientôt, merci.
37:04Merci.
37:11Julien Ebbenzal,
37:12dit taureau,
37:12bonjour,
37:13merci d'être avec nous,
37:14Julien,
37:15comme tous les lundis.
37:17On voulait évoquer,
37:18alors avant de parler
37:19peut-être un petit peu
37:19finance comportementale,
37:20quand même,
37:21un rapport de l'AMF
37:22récent
37:23sur la fin de l'été
37:26qui nous explique
37:28que visiblement,
37:28l'investissement en actions
37:30en France,
37:31ça reprend
37:32et pas qu'un peu,
37:33c'est peut-être
37:33un point pivot.
37:36Oui,
37:37l'AMF
37:38nous proposait
37:40des rapports annuels
37:41depuis assez précis
37:44en 2022-2023.
37:46on est passé
37:47à une fréquence
37:48trimestrielle
37:49assez récemment,
37:50donc là,
37:50on a eu début novembre
37:51le troisième trimestre
37:53de l'investissement
37:54en France
37:54et on a pu voir
37:56qu'on avait
37:56800 000 investisseurs
37:59en actions,
38:01c'est-à-dire
38:01quelqu'un,
38:01des gens qui ont fait
38:02au moins une opération,
38:04une transaction
38:04en actions
38:05au troisième trimestre.
38:06C'est un chiffre
38:07qui est vraiment significatif.
38:09On n'est pas sur des sommets
38:12qui sont complètement aberrants,
38:14notamment par rapport
38:15aux sommets qu'on a connus
38:16avant la crise financière
38:17de 2008,
38:18mais on est vraiment
38:18sur des niveaux
38:19très, très élevés
38:20et avec notamment aussi
38:2211 millions de transactions
38:23sur les actions,
38:25ce qui,
38:25déjà 800 000 personnes
38:26qui font une transaction
38:27sur les actions,
38:28c'est beaucoup,
38:28mais alors 11 millions
38:29de transactions totales,
38:31ça signifie qu'il y a
38:31une activité qui est quand même
38:32assez soutenue.
38:34Maintenant,
38:34dans ce rapport,
38:35on a aussi un autre élément
38:36qui est intéressant,
38:37c'est la statistique
38:40sur les ETF,
38:41sur les Exchange Traded Funds.
38:43Donc là,
38:43on a 400 000 personnes
38:44qui ont traité
38:45au moins un ETF
38:46au cours du troisième trimestre
38:48et là,
38:49on est sur des records
38:50qui,
38:50sur la catégorie des ETF,
38:51sont des records
38:52véritablement historiques.
38:55Dans ces ETF,
38:56on a 1,7 million
38:57de transactions,
38:58ça fait environ
38:594 transactions
38:59en moyenne
39:01par personne
39:02qui ont fait
39:02une opération
39:02sur ETF.
39:04C'est un peu inférieur
39:04au marché d'action,
39:05c'est normal,
39:06puisqu'il s'agit
39:06de produits diversifiés.
39:08Mais enfin,
39:08ça veut dire aussi
39:09qu'il y a
39:09une activité
39:11derrière les ETF.
39:13Et alors,
39:13si on va encore plus
39:14dans le détail,
39:15à la fois pour les actions
39:16et pour les ETF,
39:18on s'aperçoit
39:18qu'on a 59 000
39:20nouvelles personnes
39:21sur les marchés d'action
39:21au troisième trimestre
39:22et 79 000
39:24sur les ETF.
39:26Ce dernier chiffre
39:26est relativement important
39:27à mon avis,
39:29c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
39:30la bourse attire,
39:31les marchés actions
39:32attire de plus en plus
39:33de personnes.
39:34Mais quand on regarde
39:35la manière
39:35dont ça se compose
39:36après,
39:37dont ça se traduit
39:38en investissement,
39:39les ETF sont devant
39:40les actions.
39:41Donc,
39:41c'est un produit
39:42qui est vraiment
39:42maintenant plébiscité
39:44de manière tout à fait
39:45évidente.
39:46Oui,
39:46d'autant,
39:47ça a commencé
39:48juste pendant le Covid
39:50et après,
39:51mais on a vu
39:52effectivement
39:52qu'énormément
39:53de Français
39:53et de manière croissante
39:55s'exposer au marché
39:55d'action,
39:56notamment via les applications,
39:57via les ETF,
39:58parce que c'est simple,
39:59c'est liquide
40:00et ce n'est pas trop compliqué.
40:01On passe à la finance
40:04comportementale,
40:05votre dada,
40:06Julien Nemenzal,
40:07et ce concept
40:08de croisement
40:09du biais de confiance.
40:12Qu'est-ce qui se passe ?
40:12Quel est le rapport
40:13avec la conjoncture
40:14sur les marchés ?
40:16Alors,
40:17le biais de confiance,
40:18déjà,
40:19ce que ça signifie,
40:20le biais de confiance,
40:22comme tous les biais
40:22comportementaux,
40:23je vous le rappelle
40:24à chaque fois,
40:24je pense que c'est nécessaire,
40:26les biais de comportement
40:27sont des choses
40:27qui nous traversent tous
40:28à des degrés divers,
40:31et la manière
40:32non pas de se prémunir,
40:34mais d'éviter les conséquences
40:35des biais comportementaux,
40:36parce que les conséquences
40:37sont assez souvent négatives,
40:39c'est surtout de les connaître,
40:40de les connaître
40:41pour savoir si on est en train
40:42de subir un biais en particulier.
40:44Donc,
40:44le biais d'exception de confiance,
40:45c'est le suivant,
40:46vous pouvez le prendre
40:48pour les marchés financiers,
40:49mais pour une activité sportive,
40:50les sportifs sont très,
40:51très familiers de ça,
40:53vous réussissez une opération
40:54correctement,
40:55puis une deuxième,
40:55puis une troisième,
40:56et pour vous,
40:57l'évidence,
40:57c'est que finalement,
40:58quand vous faites quelque chose,
40:59ça fonctionne.
41:01Il y a beaucoup de sportifs
41:02de haut niveau,
41:02je l'ai cité juste avant,
41:03qui font très attention à ça,
41:05quand ils ont,
41:06que ce soit des tennismans,
41:07des golfeurs,
41:07une succession de coups
41:09de très haut niveau,
41:10reprennent beaucoup d'humilité
41:12juste après,
41:12pour se souvenir que
41:13ça n'est pas un enchaînement
41:14de résultats positifs
41:15qui définit un état positif
41:17et un état d'excellence,
41:19mais qu'il faut revenir
41:20au point de départ à chaque fois.
41:21Alors,
41:21sur les marchés financiers,
41:23c'est assez simple,
41:24quand vous avez une tendance haussière
41:25et que vous achetez quelque chose,
41:26eh bien,
41:26vous avez une probabilité
41:27assez élevée
41:28d'avoir raison,
41:29c'est-à-dire
41:30de générer un profit.
41:32Et quand vous le faites
41:32une fois,
41:33deux fois,
41:33c'est plutôt agréable
41:34et la sensation de confiance
41:36se met à ce moment-là
41:37en place.
41:38Alors là,
41:38il y a deux,
41:39je pense,
41:39deux éléments
41:40qu'il faut tirer
41:41sur l'excès de confiance.
41:42Le premier,
41:43il est très récent,
41:44c'est le Liberation Day,
41:46puisqu'on a eu,
41:47au moment de l'annonce
41:49de Trump,
41:50on a eu une chute
41:51assez verticale
41:52des marchés actions
41:53et qui a été quasiment
41:54récupérée en deux mois.
41:56C'est-à-dire que
41:56quand on était fin juin,
41:58le problème
41:59du Liberation Day
42:00s'est passé début avril,
42:01quand on était fin juin,
42:02il n'y avait aucune perte
42:03sur les investissements
42:04antérieurs.
42:05Et ça,
42:05c'est quelque chose
42:06qui permet à toute personne
42:08ayant fait un investissement
42:09au cours du premier semestre
42:10de se situer
42:11dans une situation positive.
42:13Et après,
42:13le troisième trimestre
42:14et les chiffres justement
42:15dont on vient de parler
42:16apportent encore
42:18des éléments supplémentaires.
42:19Donc,
42:20il faut faire un petit peu
42:20attention
42:21de se dire qu'on a eu
42:22une période particulièrement
42:23exceptionnelle.
42:24Si vous regardez
42:24les parcours de Google
42:26ou de Microsoft,
42:27ils sont tout à fait atypiques.
42:28Ce qui s'est passé
42:29depuis trois mois
42:29est atypique
42:30et en dehors
42:31des normes habituelles
42:32de marché.
42:33Ne pas rentrer trop
42:35dans cet effet
42:36de confiance.
42:38C'est ce qu'on appelle
42:38d'overconfidence en anglais.
42:40Donc,
42:40on pourrait traduire
42:41par une surconfiance.
42:43Maintenant,
42:43ici encore un peu de temps,
42:44il y a un deuxième point
42:46qu'on peut regarder
42:46qui est beaucoup plus long
42:47et qui est lié
42:48à ce que vous disiez
42:49sur le Covid
42:49et l'arrivée
42:50notamment de nouveaux investisseurs
42:51des ETF.
42:52C'est que vous avez
42:53depuis le point bas
42:54du Covid,
42:54je schématise un point bas
42:56sur un marché financier,
42:57c'est quelque chose
42:57d'un peu abstrait,
42:58mais vous avez en gros
42:59un Nasdaq
43:00qui a été multiplié par 4,
43:01vous avez un DAX
43:02ou un S&P
43:03ou un CAC 40
43:04qui grosso modo
43:05multiplié par 3.
43:06Ce qui veut dire
43:07que les performances
43:08qui sont affichées
43:09sur les portefeuilles
43:09depuis que les gens
43:10s'y sont intéressés
43:11quand ils avaient du temps,
43:12justement pendant la pandémie,
43:13que tout était fermé,
43:14les marchés étaient ouverts,
43:15on pouvait ouvrir un compte,
43:17eh bien les performances
43:17sont significatives.
43:18Et alors là,
43:19l'effet de confiance
43:20il est beaucoup plus profond,
43:21il est beaucoup plus prégnant.
43:22C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
43:23on a une génération
43:24d'investisseurs
43:25qui, si on regarde
43:26les 5 années
43:26qui viennent de passer,
43:27n'ont pas connu
43:28véritablement autre chose
43:29qu'une hausse
43:31assez régulière,
43:32parfois exceptionnelle
43:33comme on vient de l'avoir,
43:35entrecoupée
43:35d'une correction ici
43:36ou d'une correction là
43:37pour des choses
43:38tout à fait d'ailleurs légitimes,
43:39la hausse de taux,
43:40la guerre en Europe,
43:41le Liberation Day,
43:42l'impact que peuvent avoir
43:43les tarifs douaniers,
43:45mais qui ne savent pas
43:46ce qu'est un marché
43:47qui ne procure pas
43:48ce rendement en permanence.
43:50Et donc aujourd'hui,
43:51il faut être simplement
43:52conscient de ça,
43:53c'est-à-dire ne pas se situer
43:54aujourd'hui
43:55dans une position,
43:56par exemple,
43:57avec du levier
43:58où on prend des risques
43:58très élevés
43:59parce qu'on est en plein
44:02dans ce sentiment
44:02de confiance
44:03et de surconfiance.
44:04Donc voilà,
44:05Liberation Day,
44:06le Covid,
44:07deux points d'ancrage
44:08véritablement
44:09pour comprendre
44:10que si on a
44:11des très beaux résultats,
44:12c'est tant mieux,
44:13mais qu'il faut rester
44:13dans un profil de risque
44:15qui nous correspond,
44:16c'est-à-dire la capacité
44:18d'assumer
44:18si les choses
44:19se passent mal,
44:21la baisse
44:22qui sera naturelle
44:24à ce moment-là
44:25quand ça se passe mal.
44:26Merci Julien Nebenzal,
44:27d'Itorot,
44:28d'avoir été très clair
44:29sur cette notion
44:32de biais de confiance.
44:34Juste un petit mot
44:35pour vous dire
44:36qu'Emmanuel Macron
44:37et Volodymyr Zelensky
44:39ont signé,
44:40sans doute,
44:41pour un achat
44:41d'une centaine
44:43de rafales
44:43jusqu'à 100 rafales,
44:45système de défense
44:46antiaérien
44:47et de drones,
44:48donc un contrat massif
44:49accordé à l'Ukraine.
44:52Dassault Aviation,
44:52d'ailleurs,
44:53gagne 6,3%
44:54à 291,60 €
44:56et on a Thalès
44:57qui signe
44:57la plus forte hausse
44:58du CAC 40
44:59à plus 2,8%.
45:01Restez avec nous,
45:02tout pour investir
45:03continue,
45:03une petite pub
45:04et puis TPI,
45:05l'événement,
45:06bien sûr,
45:06on va préparer ça
45:07avec peut-être
45:08une idée
45:08qui vous concerne,
45:10le retour
45:10des fonds fermés.
45:11On sera avec les spécialistes
45:12de Remake.
45:12A tout de suite.
45:14Tout pour investir
45:15l'événement
45:16sur BFM Business.
45:18Allez,
45:18plus que 3 dodos
45:19avant TPI,
45:20l'événement
45:21et on attend ça
45:22avec impatience,
45:22bien sûr,
45:23l'événement de référence
45:24pour la gestion
45:25de votre patrimoine,
45:26de la compréhension
45:27de l'économie.
45:28On sera évidemment
45:29en direct
45:29avec nos émissions spéciales,
45:31nos ateliers pratiques,
45:32nos tables rondes
45:33en direct du pavillon
45:34d'Armenonville.
45:35Ce sera jeudi prochain,
45:36le 20 TPI,
45:37l'événement
45:37à ne pas manquer
45:38et on le prépare
45:39avec nos spécialistes
45:40de maison,
45:41notamment David Sexig
45:42de Remake.
45:43Bonjour.
45:44Bonjour Antoine.
45:44Alors avec vous,
45:45on va s'intéresser
45:45aux fonds fermés.
45:48Alors j'en ai parlé
45:49un petit peu autour de moi,
45:50c'est vrai que c'est une classe
45:50d'actifs qui n'est pas
45:51forcément très très connue,
45:53mais qui comporte
45:55des opportunités
45:56d'investissement
45:57assez intéressantes.
45:58Est-ce qu'on peut en parler,
45:58rappeler un petit peu
45:59ce que c'est ?
46:00Alors bien sûr,
46:01on parle de fonds fermés
46:01immobiliers,
46:02puisqu'on s'adresse
46:03effectivement
46:04à des sujets
46:05de pierre-papier.
46:05Alors depuis effectivement
46:07les années 2010,
46:10on a revu apparaître
46:12sur le marché
46:13des SCPI
46:14dites à capital variable,
46:15c'est-à-dire des fonds
46:16qui permettaient
46:17de collecter
46:18en permanence
46:19pour pouvoir entrer,
46:20sortir,
46:21s'exposer
46:21à la classe d'actifs
46:22immobiliers
46:22en immobilier commercial,
46:24tout d'abord en France,
46:25et puis avec l'émergence
46:27de l'épargne
46:28qui s'est avérée
46:29être de plus en plus
46:30importante sur ces produits
46:31dans toute l'Europe.
46:32Et effectivement,
46:34on a de cette manière
46:35complètement oublié
46:36les fonds fermés
46:38qui étaient les anciennes
46:39SCPI à capital fixe,
46:40donc des produits
46:41qui n'étaient pas
46:42en mode de collecte
46:44permanente,
46:45mais juste qui s'ouvraient
46:45à un instant T
46:46et puis qui collectaient,
46:48rouvraient éventuellement
46:49une fenêtre
46:49dès qu'elles trouvaient
46:50un actif
46:50et puis collectaient
46:51de nouveau
46:52pour s'exposer
46:53de manière peut-être
46:55moins permanente,
46:56mais plus contrainte
46:57à des cycles immobiliers.
47:00Bien sûr.
47:01Aujourd'hui,
47:02effectivement,
47:02nous,
47:03on voit un retour
47:04sur ce type de produit,
47:05en tout cas,
47:06et on est convaincus
47:07de ce retour.
47:08Pourquoi ?
47:09Parce que,
47:10tout simplement,
47:10on s'aperçoit
47:11qu'avec la crise
47:13qu'on connaît
47:13depuis 2022,
47:14je rappelle,
47:15hausse des taux d'intérêt,
47:16hausse des taux d'intérêt
47:17extrêmement importante,
47:19cette hausse des taux d'intérêt
47:21a rebattu
47:22le marché de l'épargne
47:23et des produits financiers.
47:24Les CPI
47:25se sont retrouvés
47:26moins performantes
47:26que certains produits
47:27et donc des problématiques
47:29de liquidité
47:29puisque des clients
47:30qui ont arbitré
47:31leurs actifs,
47:35leurs actions,
47:36leurs parts sociales
47:36et puis,
47:37on parle quand même
47:38d'un marché
47:38de 90 milliards d'euros,
47:4090 milliards d'euros
47:42de SCPI,
47:43d'épargne investie
47:44en SCPI,
47:45on a 2 milliards d'euros
47:46à peu près
47:47de parts en attente
47:48de retrait,
47:48c'est-à-dire de parts
47:49non exécutées,
47:49liquides,
47:50mais ça concerne
47:51un stock
47:51qui correspond à 45 milliards d'euros.
47:53Donc,
47:53on a quand même
47:54la moitié du marché
47:54aujourd'hui
47:55en capital variable
47:56qui est bloquée.
47:57et si on fait le point,
47:59pourquoi on essaye
47:59de comprendre
48:00pourquoi on en est là
48:02et peut-être là
48:03où on a pêché
48:03collectivement
48:04dans la profession,
48:06c'est de s'interroger
48:07sur ces fameux fonds ouverts
48:09qui étaient peut-être,
48:11alors peut-être,
48:11on ne sera pas tous d'accord
48:12sur le diagnostic,
48:14mais peut-être
48:14pas assez diversifiés.
48:16Et donc,
48:17le manque de diversification,
48:18parce que la diversification,
48:19elle peut être géographique,
48:20ça,
48:21on la connaît tous,
48:21on peut investir à Londres,
48:22on peut investir à Madrid,
48:24mais elle peut être aussi typologique.
48:26On peut acheter du bureau,
48:27on peut acheter de l'entrepôt,
48:28on peut acheter du commerce.
48:29De l'immobilier commercial.
48:30Exactement.
48:31Et peut-être qu'au niveau géographique,
48:33la diversification a fonctionné,
48:35mais au niveau typologique,
48:35il y avait des fonds
48:36peut-être un peu trop concentrés,
48:38ce qui a entraîné
48:38des problèmes de performance.
48:41Pas assez de diversification,
48:43trop de difficultés
48:44avec la hausse des taux d'intérêt,
48:45difficultés qui ont entraîné
48:47des problématiques de liquidité.
48:48Mais alors,
48:49vous n'êtes pas le premier à le dire.
48:51Les intervenants
48:52qui s'occupent,
48:54notamment les gros investisseurs
48:56en matière de SCPI immobilière,
48:58nous disent que le marché reprend.
48:59Mais alors,
48:59il y a des choses
49:00extrêmement pointues,
49:02extrêmement locales,
49:04et avec une exigence
49:05de la clientèle sur,
49:06par exemple,
49:07je ne sais pas,
49:07j'avais une intervenante
49:08l'autre jour
49:08qui nous parlait
49:09d'SCPI centré sur l'outre-mer,
49:12avec des rendements
49:15et des perspectives
49:16vraiment très particulières.
49:17Et vous,
49:18vous avez l'air de vous intéresser
49:19au marché britannique.
49:20Alors ça,
49:20c'est intéressant.
49:21Alors absolument.
49:22Alors effectivement,
49:23le marché global
49:24des SCPI reprend,
49:25puisqu'on est à plus
49:25de 3 milliards d'euros
49:27de collecte
49:28au troisième trimestre,
49:30ce qui représente
49:30une hausse du marché
49:31de l'ordre de 33%.
49:3274% de cette collecte
49:35a été drainée
49:36par les fonds diversifiés.
49:38Donc ça,
49:38c'est intéressant,
49:38parce que ça veut dire
49:39que les associés ont compris,
49:41les investisseurs ont compris
49:42effectivement,
49:42que lorsqu'on était
49:43dans une logique
49:44d'aller chercher
49:45du rendement
49:45et du revenu complémentaire,
49:47il va les mettre
49:47dans un fonds diversifié.
49:49Seulement,
49:49en étant dans un fonds diversifié,
49:50on peut se priver
49:53du deuxième moteur
49:54de performance
49:54de l'immobilier
49:55qui est le gain en capital.
49:56Et pour aller chercher
49:57le gain en capital,
49:57il nous semble plus intéressant
49:58de faire des fonds thématiques,
50:00parce que quand on est
50:01dans un fonds thématique,
50:03à l'inverse
50:03d'un fonds diversifié,
50:04on peut se concentrer
50:06sur une thématique
50:07à un instant T,
50:07mais juste
50:08sur une période
50:09réduite de temps.
50:10Le fonds diversifié,
50:11ça permet aux gérants
50:12quantifier son allocation
50:13et toujours offrir finalement
50:14à l'investisseur
50:16la meilleure classe d'actifs
50:17du moment.
50:18Le fonds thématique,
50:19lui, répond à une croyance
50:20de la société de gestion
50:21qui propose à un instant T
50:23une thématique très précise.
50:24En l'occurrence,
50:25effectivement,
50:25chez Remake Asset Management,
50:26on propose
50:27un fonds investi au Duque.
50:30Je rappelle que Duque
50:31pèse à peu près
50:3150 milliards d'euros
50:32d'investissement
50:33en immobilier commercial
50:34sur un marché
50:36qui pèse 150,
50:37160 milliards d'euros.
50:38Donc, c'est un marché
50:39qui est très important,
50:41très dynamique.
50:41On a aussi
50:42et ça,
50:43c'est la force
50:44de la diversification géographique.
50:46On a aussi
50:47des écarts de performance
50:48qui sont plus importants.
50:49Les taux d'intérêt
50:49de la Banque d'Angleterre,
50:50la Banque de England
50:51sont supérieurs
50:52aux taux d'intérêt
50:53de la BCE,
50:53ce qui fait que
50:54les taux d'intérêt
50:54des immeubles
50:55sont eux aussi supérieurs.
50:56Bien sûr.
50:56Donc, on se retrouve
50:57finalement à s'exposer
50:58à un pays
50:59qui est très dynamique,
51:01qui propose
51:02des taux d'intérêt
51:03supérieurs
51:03sur des placements
51:04comparables en France.
51:05Et puis,
51:06ne gâchons pas notre plaisir,
51:07l'enfant fiscal
51:07étant en France,
51:08on a une fiscalité
51:09qui est plus douce
51:10lorsqu'on investit
51:11à l'étranger.
51:12Attention,
51:12la fiscalité
51:13ne doit pas être
51:14une raison
51:15pour s'exposer
51:16à une thématique.
51:17On doit croire
51:18à une thématique.
51:19La fiscalité,
51:20c'est toujours
51:20une cerise sur le gâteau,
51:21ni plus ni moins.
51:22Donc, n'y allez pas pour ça.
51:23On l'a bien dit,
51:24on l'a bien dit d'ailleurs,
51:25ne serait-ce que
51:26dans la boîte à outils
51:26tout à l'heure,
51:28ce n'est pas la fiscalité
51:29qui doit vous dire
51:30dans quoi investir.
51:32Ça n'empêche pas
51:32d'être astucieux,
51:33mais déjà,
51:34avoir un objectif,
51:35et la stratégie,
51:37en quelques mots
51:37pour terminer,
51:38dans les SCPI,
51:40c'est d'être thématique,
51:41c'est d'être pointu.
51:42Alors, en tout cas,
51:43sur ce type de produit,
51:44ça veut dire que
51:44si on veut être exposé
51:46dans le long terme
51:47et avoir des compléments
51:48de revenus,
51:48la SCPI classique diversifiée
51:49nous semble être
51:50une bonne opportunité
51:51parce qu'on va pouvoir
51:52lisser sa performance
51:53dans le temps
51:53grâce à un gérant
51:54qui va pouvoir bouger
51:55régulièrement son allocation.
51:56Si on veut rechercher
51:57le deuxième moteur
51:58de performance
51:58de l'immobilier
51:59qui est le gain en capital
52:01et non plus
52:02le revenu locatif,
52:03donc on va essayer
52:03de cumuler les deux,
52:04je dis bien essayez,
52:05on n'y arrive pas toujours,
52:05il faut être attention,
52:07mais à ce moment-là,
52:08il vaut mieux s'exposer,
52:09rentrer en mode commando
52:10dans un fonds
52:11qu'on retrouve d'ailleurs
52:12chez les institutionnels.
52:13Les institutionnels
52:14font des fonds thématiques,
52:15ils collectent
52:16pendant une période
52:16très restreinte,
52:17ils s'exposent à un marché,
52:18ils referment
52:19et surtout,
52:20ils liquident.
52:21Oui, voilà.
52:21Et il faut liquider.
52:22Et c'est pour ça
52:23que sur Remake UK 2025,
52:25qui est un millésime
52:26de sept ans,
52:27on s'engage
52:27à proposer la liquidisation
52:28du fonds à sept ans
52:29pour que les investisseurs
52:31puissent récupérer leur capital
52:32et on les perd des plus-values avec.
52:34Oui, c'est comme pour les actions.
52:35Tant qu'on n'a pas vendu,
52:36on n'a pas gagné.
52:37On n'a pas perdu,
52:38mais on n'a pas gagné non plus.
52:39David Sexig de Remake,
52:41merci beaucoup d'avoir été avec nous
52:41pour cette classe d'actifs
52:43qui intéresse toujours.
52:45Et n'oubliez pas,
52:45J-3 avant TPI,
52:47l'événement,
52:48on prépare ça activement.
52:50N'oubliez pas de vous inscrire
52:51si ce n'est pas déjà fait,
52:52l'événement de référence
52:53pour la gestion
52:54de votre patrimoine.
52:55Tout pour investir,
52:58l'événement sur BFM Business.
53:02TPI,
53:02Tout pour investir,
53:03c'est fini.
53:03Nouvelle édition demain,
53:05même heure.
53:06D'ici là,
53:06je vous laisse avec Marie Coeur de Roi.
53:08Tiens, on parle immobilier,
53:08on va rester dans l'immobilier
53:09avec les experts de l'IMO.
53:11Puis je vous retrouve à 15h30
53:12aux côtés de Guillaume Sommerer
53:13pour BFM Bourse.
53:14A tout à l'heure.
53:17Tout pour investir
53:18sur BFM Business.
53:19BFM Business.

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