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Le débrief de l'actu : Les patrons ont-ils raison de s'énerver ? - 21/11
BFM Business
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il y a 10 heures
Retrouvez le débrief de l'actu du vendredi 21 novembre dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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TV
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
BFM Business et RMC Live présentent la matinale de l'économie.
00:05
Good morning business.
00:08
Il est 8h43 sur BFM Business et sur RMC Live.
00:11
Marc Fiorentino vient de nous rejoindre.
00:13
Il est très en forme.
00:14
Avant d'entendre toutes vos analyses sur l'actualité de la semaine,
00:16
je donne cette information à Ubisoft qui annonce un décalage de ses résultats semestriels,
00:21
le temps d'un retraitement de ses comptes
00:24
et qui annonce une cotation à nouveau à partir de 10h.
00:27
Ça va être chahuté.
00:30
Quel parcours, cette entreprise, c'est vraiment incroyable.
00:34
Moi j'étais administrateur d'Ubisoft pendant 6 ans,
00:37
avant l'offensive Bolloré,
00:40
et je suis surpris de voir l'état de l'entreprise.
00:44
Aujourd'hui ?
00:45
Aujourd'hui, oui. Et peiné d'ailleurs.
00:47
On revient à l'actualité de la semaine.
00:49
Ces patrons qui sont énervés, qui sont critiqués par le gouvernement,
00:53
eux-mêmes de s'énerver comme s'ils ne reconnaissaient pas les efforts sur le budget,
00:57
s'ils n'étaient pas assez calmes.
00:59
Qu'est-ce que vous avez pensé des sorties de Sébastien Lecornu ?
01:02
Je pense qu'il y a plusieurs éléments.
01:04
D'abord, c'est un sujet très important.
01:05
C'est un sujet très important parce que déjà, je conteste le terme de patron.
01:09
C'est-à-dire que je pense qu'il faut arrêter.
01:11
Ça fait partie de ces termes comme la retraite par capitalisation,
01:14
la retraite par l'épargne, les patrons.
01:16
Non, on sait que c'est une connotation négative.
01:19
Est-ce qu'un dirigeant d'entreprise, de TPE, de PME, d'ETI, est un patron du CAC 40 ?
01:27
Absolument pas.
01:28
Ce sont des gens qui se lèvent le matin, qui ont des responsabilités,
01:32
qui doivent payer des salaires,
01:35
qui doivent assurer la continuité de leur entreprise,
01:39
qui sont confrontés à des difficultés.
01:41
Donc, je pense que le problème qu'on a,
01:43
qui est un problème qui est très propre à la France, d'ailleurs,
01:46
parce qu'aux États-Unis, par exemple,
01:47
tous les hommes politiques, et notamment les gouvernants,
01:50
sont des gens qui sont passés par l'économie réelle.
01:52
Donc, c'est quand même assez savoureux de voir que ceux
01:55
qui sont en train de dire qu'ils veulent taxer l'économie improductive
02:00
ne connaissent pas l'économie productive.
02:03
Ils sont eux-mêmes totalement improductifs.
02:05
Ils n'ont jamais créé de richesse.
02:06
Ils sont non seulement totalement improductifs,
02:09
ils sont contre-productifs.
02:11
Et en plus, ce qui est très amusant aussi,
02:13
c'est qu'ils n'investissent même pas.
02:15
Parce qu'ils veulent taxer la fortune improductive.
02:17
Mais quand vous regardez les portefeuilles et les patrimoines des ministres,
02:21
surtout, parce qu'évidemment, ça serait très mal vu en France,
02:24
ils n'ont pas d'action.
02:25
Donc, ils n'ont que ce qu'ils appellent de la fortune improductive.
02:29
Ils ont un peu d'immobilier, ils ont du cash.
02:31
Enfin, ils ont très peu d'argent.
02:33
Bon, ce n'est pas grave.
02:34
Mais ils n'investissent pas le peu qu'ils ont.
02:36
Ça ne me dérange pas qu'ils aient quoi que ce soit.
02:38
Ils n'investissent pas.
02:39
Donc, je pense qu'on a un problème de rupture.
02:42
C'est-à-dire qu'il y a une incompréhension.
02:43
C'est vrai que quand on a...
02:44
Prenons le Premier ministre.
02:45
Il n'a jamais travaillé en entreprise.
02:47
Bon, il a à peine fini ses études.
02:49
Derrière, il a tous les mois un salaire qui tombe,
02:54
une enveloppe pour des frais, dans toutes ses fonctions,
02:57
des facilités.
02:58
Il ne sait pas ce que c'est d'être à la fin du mois
03:01
et de se dire, non seulement, j'ai ma rémunération assurée,
03:05
mais j'ai surtout la rémunération de 3, 5, 10, 6...
03:08
Il ne faut pas avoir vécu tout pour se projeter à ça.
03:10
Ah non, alors là, je ne suis pas d'accord du tout.
03:12
Donc, il ne peut pas comprendre ?
03:14
C'est impossible de comprendre.
03:15
Il ne s'agit pas de faire vie ma vie.
03:17
On ne va pas leur demander d'aller passer un an dans une entreprise.
03:20
Mais ils n'ont aucun contact avec l'économie réelle.
03:23
Ils ne savent pas ce que c'est.
03:24
Le quotidien d'un dirigeant d'entreprise,
03:27
si on ne l'a pas vécu, j'ai envie de dire, au moins une semaine,
03:30
qu'ils aillent faire un stage en entreprise une semaine,
03:32
on demande aux gosses de 3e de faire un stage une semaine en entreprise.
03:36
Franchement, si un gosse de 3e fait une semaine de stage en entreprise,
03:41
nos politiques peuvent le faire aussi.
03:42
Vous voulez qu'on les prenne en observation ?
03:43
Et oui, et puis qu'ils n'arrivent pas avec leurs conseillers,
03:46
leurs équipes, la télévision, les médias,
03:49
et qu'ils comprennent...
03:50
Non, non, mais c'est très important.
03:51
Excusez-moi, je vais prendre deux secondes là-dessus.
03:53
Parce qu'ils comprennent ce qu'est l'avis d'un dirigeant d'entreprise,
03:56
pas d'un patron, comme cette terminologie...
04:00
Vous n'avez pas ce terme.
04:00
Mais non, parce que c'est la terminologie...
04:02
Un chef d'entreprise.
04:04
Non, mais c'est la terminologie avec laquelle on nous saoule depuis des années
04:07
dans ce dogmatisme socialiste, marxiste, égalitariste,
04:11
qui est insupportable.
04:13
Ce sont des dirigeants d'entreprise,
04:15
qui ne sont même pas des chefs d'entreprise.
04:17
Je n'aime pas le terme de chef d'entreprise.
04:19
Ce sont des dirigeants d'entreprise, des entrepreneurs,
04:21
qui se battent tous les jours pour assurer leurs résultats et les salaires.
04:27
Et qui n'ont pas, aujourd'hui...
04:28
Pourquoi on est en colère ?
04:29
Je me mets dedans, puisque je suis entrepreneur.
04:32
On est en colère parce qu'on n'a pas de visibilité.
04:34
C'est-à-dire, ce qu'on demande, nous, entrepreneurs, dirigeants d'entreprise,
04:37
c'est surtout pas qu'on nous fasse de cadeaux.
04:39
Et ça, il faut que les dirigeants d'entreprise soient clairs là-dessus.
04:41
Il faut qu'ils arrêtent de demander des aides à tout bout de champ quand il pleut,
04:45
quand le pétrole a augmenté, quand le pétrole a baissé,
04:47
quand il fait beau, quand il fait mauvais, quand il y a de la sécheresse.
04:50
Il faut qu'ils soient totalement autonomes.
04:52
D'ailleurs, pour une fois, l'idée d'Edouard Philippe n'était pas mauvaise.
04:55
C'est-à-dire, moins d'impôts, mais moins d'aides.
04:58
Mais surtout qu'on nous laisse tranquilles.
04:59
C'est-à-dire qu'on nous laisse bosser,
05:01
qu'on arrête de nous foutre des boulets à chaque fois aux pieds,
05:05
qui nous empêchent d'avancer.
05:06
Et moi, je salue tout ce que font les dirigeants d'entreprise en France
05:10
qui sont résilients, résistants,
05:13
qui continuent à produire de la croissance,
05:15
qui continuent à produire de la richesse
05:17
face à des gens qui sont des destructeurs de richesse
05:20
et qui ne connaissent pas l'économie productive.
05:22
Est-ce que là-dedans, vous trouvez que le MEDEF a une bonne stratégie ?
05:25
Oui, ils ont une bonne stratégie.
05:26
C'est-à-dire qu'il y a une stratégie qui consiste à dire
05:28
« enough is enough », ça suffit.
05:31
Il y a un moment où il faut arrêter
05:32
que les dirigeants d'entreprise soient en permanence les cibles.
05:37
Un dirigeant d'entreprise, c'est comme un retraité,
05:40
ce n'est pas forcément quelqu'un qui est riche.
05:42
Ce n'est pas forcément...
05:43
Il y a aujourd'hui, quand on regarde les artisans, les dirigeants,
05:46
les patrons de restaurants, les patrons de boîtes de retail,
05:51
mais ils sont dans des situations qui sont parfois...
05:53
Souvent, je dis parfois,
05:55
quand on voit l'explosion des défaillances d'entreprise,
05:58
ils sont dans la précarité, dans la difficulté.
06:01
Ils ne demandent pas à ce qu'on les aide.
06:03
Ils ne demandent absolument pas à ce qu'on les plaigne.
06:06
Ce n'est pas le sujet.
06:07
Ils demandent simplement pour une fois.
06:09
Je veux dire qu'on nous laisse tranquille.
06:10
C'est-à-dire qu'on nous laisse bosser,
06:12
qu'on arrête de nous mettre des boulets.
06:14
Les boulets réglementaires, français, européens,
06:18
l'image du patron dégueulasse,
06:21
derrière les problématiques de taxation,
06:25
de charges sociales.
06:26
Mais c'est juste, il faut comprendre.
06:27
Ils ne comprennent pas, puisqu'ils ne sont pas soumis à ça.
06:29
La vie d'un dirigeant d'entreprise en France,
06:32
c'est un enfer.
06:34
Bon, on passe à NVIDIA.
06:35
NVIDIA, publication, c'était hier,
06:39
stratosphérique, avec des perspectives encore
06:40
pour l'année prochaine importantes.
06:43
Le titre ouvre en hausse,
06:45
puis finit...
06:45
5% de hausse.
06:46
Oui, puis finit 3% baisse,
06:48
ce qui fait quand même un écart important,
06:49
avec des craintes sur des vrais contrats sonnants
06:53
et trébuchants, notamment sur OpenAI,
06:54
où c'est des promesses d'achat plutôt que des contrats.
06:56
Oui, alors c'est intéressant.
06:57
Juste pour donner une magnitude de...
07:00
Enfin, l'ampleur du phénomène,
07:01
la variation sur NVIDIA,
07:03
c'est la capitalisation de LVMH.
07:05
C'est-à-dire le 5% moins 3%.
07:07
En une journée, on a créé 3 quarts de LVMH
07:13
et on a perdu 100% de LVMH
07:14
en équivalent de capitalisation.
07:16
Le problème qu'on a aujourd'hui,
07:18
les Américains ont trouvé un très bon terme,
07:20
comme d'habitude,
07:20
c'est les high fatigue,
07:21
c'est-à-dire la lassitude vis-à-vis de l'IA.
07:24
C'est-à-dire cette IA dont il faut savoir quand même
07:27
qu'elle a alimenté la hausse des marchés.
07:29
Aujourd'hui, on se rend compte quand même
07:30
qu'il y a plein de signaux
07:31
qui sont des signaux négatifs.
07:34
Pour moi, il n'y a aucun doute
07:35
sur le fait qu'il y a une bulle de l'IA.
07:37
Il y a un doute sur quand elle va éclater,
07:39
on le sait, on ne sait jamais.
07:41
Mais il n'y a pas de doute sur le fait
07:42
qu'on ait une bulle de l'IA.
07:43
On a tous les signaux de la bulle de l'IA,
07:45
c'est-à-dire des surinvestissements,
07:47
des investissements incestueux,
07:49
« je t'achète ça, mais tu me rachètes ça ».
07:51
Maintenant, l'élément le plus inquiétant
07:53
pour les marchés,
07:54
c'est le fait que ces entreprises-là,
07:56
dont on se disait qu'elles avaient beaucoup de cash,
07:58
qu'elles en généraient beaucoup,
07:59
les résultats de l'IA sont spectaculaires,
08:02
sont quand même obligées aujourd'hui
08:04
de faire de la dette.
08:05
Et ça, je pense que c'est un signal
08:07
qui est un signal fort,
08:08
avec des montants qui sont colossaux.
08:10
Et puis surtout, il faut rappeler...
08:11
Mais elle dit, j'en ai pas besoin de cet argent-là.
08:13
Je le fais parce que les conditions de marché sont bonnes.
08:15
Non, ça, c'est pas vrai.
08:16
Les conditions de marché ne sont pas bonnes actuellement,
08:17
avec des taux d'intérêt aux États-Unis
08:18
qui sont relativement élevés
08:19
puisqu'il n'y a pas eu de baisse des taux d'intérêt à long terme.
08:20
Oui, mais ils empruntent moins cher que l'État américain.
08:22
Quand même, ils empruntent à des taux d'intérêt
08:24
qui sont autour de 4%.
08:25
C'est pas rien.
08:26
C'est quand même beaucoup d'argent
08:27
pour des 15 milliards, des 20 milliards.
08:29
Et puis surtout,
08:31
ce qu'on oublie de dire,
08:32
c'est qu'OpenAI, pour l'instant,
08:34
c'est un gouffre.
08:35
C'est-à-dire que c'est une boîte
08:36
qui perd une fortune tous les mois.
08:38
Alors, on pourrait dire,
08:39
ça a été le cas d'Amazon au démarrage.
08:42
Oui, c'est sûr qu'OpenAI va surmonter tout ça.
08:45
Et puis maintenant,
08:46
il y a cette notion de risque systémique.
08:48
C'est-à-dire que vous avez eu cette discussion
08:49
qu'a eu l'échange
08:51
qu'a eu le directeur financier
08:54
et le patron d'OpenAI.
08:55
Le directeur financier qui a dit
08:56
nous, on est too big to fail.
08:58
Et le patron, Sam Altman d'OpenAI,
09:00
qui a dit non mais attendez,
09:01
nous, on est une entreprise
09:02
et une entreprise,
09:03
si ça rate,
09:04
ça doit fermer.
09:05
Et quand ça rate, ça rate.
09:06
C'est ça le capitalisme.
09:08
Donc, je pense qu'aujourd'hui,
09:09
on est à un poids de rupture.
09:10
On se rend compte
09:11
qu'on est peut-être allé trop loin
09:12
sur l'IA en termes d'investissement
09:14
mais surtout en termes de valorisation.
09:16
Il n'y a pas de doute
09:17
sur le fait que l'IA
09:18
est la grande révolution industrielle
09:20
et qu'elle va produire
09:21
de la productivité.
09:24
Il y a un doute
09:25
sur tout cet argent
09:26
qui va s'évaporer.
09:27
Merci Marc.
09:27
C'était brillant
09:28
comme tous les vendredis.
09:29
Si vous adorez Marc Fiorentino,
09:31
rendez-vous ce soir 20h.
09:32
C'est votre argent en direct
09:33
ou ensuite en podcast
09:34
et en replay.
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