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  • il y a 2 jours
Wafaâ Amal, directrice générale de Prisme.ai et Stéphane Roder, président de AI Builders, étaient les invités de Frédéric Simottel dans Tech & Co, la quotidienne, spéciale "La Nuit de l'IA", ce mardi 18 novembre. Il s'est penché sur la diffusion de l’IA de façon maîtrisée dans les entreprises, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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Transcription
00:00Voilà, diffuser l'IA de façon maîtrisée, c'est ce qu'on va essayer de comprendre tout cela en entreprise,
00:10avec Wafa Amal, directrice générale de Prism AI, et puis Stéphane Rodeur, président de AI Builders,
00:14qui est venu, qui est resté avec nous.
00:17Alors, Prism AI, Wafa, c'est une méthode pour industrialiser, enfin je le résume à deux mots,
00:23qui est une méthode pour industrialiser l'utilisation de l'IA dans les entreprises.
00:30Alors, ça permet aux collaborateurs de, à la fois piloter, enfin déployer, piloter, maîtriser des services basés sur l'IA générative.
00:38On appelle ça le Self AI, si je rendez-vous, vous êtes une spécialiste, comment vous le définiriez mieux que ce que je viens de le faire ?
00:44Alors, déjà, Prism AI, c'est plutôt qu'une méthode, une solution plateforme,
00:49donc un logiciel qui va permettre aux grands comptes, donc les grandes entreprises qui souhaitent déployer à l'échelle l'IA générative,
00:56ça nous permet de les accompagner dans toutes leurs étapes de maturité sur le sujet.
01:00Shafika parlait de l'acculturation, donc on permet de faire cette étape.
01:04Ensuite, on va leur permettre de préparer la partie Self AI, on va en parler,
01:09et on les amène jusqu'à l'agentique IA, c'est-à-dire la possibilité de créer des agents autonomes.
01:14Le Self AI, pour moi, ça va au-delà de la possibilité de venir interagir avec un assistant généraliste,
01:23donc poser des questions comme on peut tous le connaître aujourd'hui.
01:26Ça va, pour moi, la définition, c'est de pouvoir donner à tout collaborateur et toute collaboratrice au sein d'une entreprise
01:32les moyens et les outils pour venir créer un agent ou un assistant IA vraiment spécifique
01:40qui va répondre à une problématique que je rencontre au quotidien dans la réalisation de mon métier.
01:45Et donc de pouvoir à la fois le créer, le superviser de telle sorte, à l'améliorer petit à petit
01:52dans une logique de perfectionnement continu, et de pouvoir le manager et de travailler avec au quotidien.
01:58Donc ça veut dire concrètement, je vais prendre notre exemple de journaliste, faire une revue de presse le matin.
02:03Là, je vais sur la plateforme, je remplis les champs, je voudrais une revue de presse,
02:06voilà un peu les sites sur lesquels il faut aller, voilà ce que j'attends, des résumés thématiques.
02:10C'est un peu ça, et elle va elle-même, enfin, ensuite, c'est l'outil que j'aurais développé qui va lui-même aller chercher tout ça.
02:16C'est ça tous les matins, en plus.
02:19Exactement. Je vais observer comment est-ce que j'exécute mon métier au quotidien.
02:23Quelles sont les étapes que je fais ?
02:25À partir du moment où on va avoir un pattern, donc des tâches répétitives ou d'une manière de faire qui est toujours la même,
02:31on va pouvoir transférer ça en instruction qu'on va donner à notre assistant ou à un autre agent,
02:36et ça nous permet, c'est ce qu'on appelle le prompting,
02:39et ça nous permet d'automatiser certaines tâches, ce qui permet à l'employé ou au collaborateur ou à la collaboratrice
02:45de venir se concentrer sur la valeur ajoutée, c'est-à-dire l'exploitation du résultat que l'assistant va préparer pour moi.
02:51Vous avez un cas très concret, je crois, chez Bouygues Télécom, c'est ça ?
02:53Alors, le cas de Bouygues Télécom, il est très très intéressant parce qu'ils ont compris très très vite
02:59que le train de l'IA était en marche et qu'il fallait le prendre.
03:03Et pour eux, il fallait le prendre avec l'ensemble des collaborateurs et des collaboratrices,
03:08qu'ils aient des compétences techniques ou pas, absolument tout le monde.
03:11Et donc, c'est là où ils nous ont appelés chez Prisma E, avec une mission,
03:15nous souhaitant une solution qui nous garantisse, on en parlait tout à l'heure,
03:18une adoption massive de l'IA par l'ensemble de mes collaborateurs,
03:22mais dans une logique de self-AI.
03:25Je veux que mes collaborateurs et collaboratrices puissent créer des agents et les manager.
03:28Et avec une contrainte, ils voulaient que ce soit chez eux, sur leur infrastructure
03:32et avec la possibilité d'avoir une maîtrise sur finalement cette gouvernance décentralisée
03:38puisqu'ils ouvraient à l'ensemble des collaborateurs.
03:40Ils voulaient du contrôle et de la maîtrise sur les usages, sur l'usage des données, etc.
03:45Et ça, c'était très ambitieux, très audacieux comme approche,
03:50mais ils se sont donné les moyens de réussir et d'en faire une réussite.
03:53Et depuis le 15 septembre, le self-AI est une réalité chez Bouygues Télécom
03:57puisqu'au bout de deux mois, il y a plus de 4000 utilisateurs enrôlés
04:01avec plus de 700 agents créés.
04:04Et sur les 700 agents créés, il y en a 44 qui ont été validés
04:09et qui ont été scalés.
04:11Oui, parce que c'est ça avant qu'il y ait une validation.
04:14Parce qu'on ferait tous, on partira tous dans tous les sens.
04:17Exactement. J'ai un agent qui fonctionne bien.
04:20Je suis satisfait de la manière dont il opère.
04:23Je lève la main, je dis mon agent, j'ai de bons retours.
04:25Je souhaite le proposer pour l'ensemble des collaborateurs.
04:28Donc, ça vient du métier au service des autres métiers de l'entreprise.
04:33Et donc, à partir de ce moment-là, ça rentre dans un circuit de validation
04:36et d'amélioration pour que ce soit aux normes de gouvernance.
04:39Et ensuite, c'est proposé à l'ensemble des collaborateurs.
04:41Donc, aujourd'hui, c'est une réalité.
04:43Il y a une forte adoption.
04:44Et c'est la preuve que le self-AI, avec une décentralisation finalement
04:48de la gouvernance et de la réalisation, est possible à partir du moment
04:52où on met les bons jalants, la formation et une gouvernance maîtrisée
04:57ou un contrôle maîtrisé centralisé.
04:59Stéphane, ce que l'on voit avec ces deux témoignages,
05:01celui de Shafika et celui de Wafa,
05:03c'est qu'il ne s'agisse pas juste d'appliquer l'IA au process aujourd'hui.
05:07On était à l'AIM à Marseille avec un grand événement
05:10organisé par la tribune des BFM Business la semaine dernière.
05:12On voit qu'aujourd'hui, les entreprises qui fonctionnent,
05:15c'est celles qui ont décidé de se transformer complètement,
05:18transformer leur process et pas juste appliquer l'IA
05:20à ce qu'elles font aujourd'hui.
05:22Exactement, Frédéric.
05:24On voit en fait une véritable accélération,
05:26une demande d'accélération qui vient des actions générales
05:30et une révolution extraordinaire.
05:32Je pense que c'est ça la vraie révolution,
05:34c'est qu'on soit capable maintenant de demander à tout un chacun
05:37de produire son IA.
05:40Et là, on arrive en fait dans une émergence qui passe du data office
05:44qui était capable de produire quelques cas d'usage par an
05:47à une émergence extraordinaire.
05:49Et donc, une autonomisation des métiers
05:52et une possibilité d'équiper l'ensemble de l'entreprise
05:56assez rapidement pour qu'elle gagne en productivité.
05:59Parce que finalement, le vrai challenge de l'IA,
06:01au-delà de tout ce qu'on peut dire,
06:03c'est gagner en productivité.
06:04Et avoir de nouvelles idées.
06:05Même si on reste créatif, ça nous apporte aussi de nouvelles idées.
06:07Tout à fait.
06:08Et donc, gagner finalement sur tous les pans de l'économie, du business.
06:13Mais juste faire ce parallèle avec le Shadow AI.
06:15Comment on l'évite justement ce Shadow AI ?
06:17On l'évite justement en mettant à disposition des collaborateurs.
06:23Le Shadow AI, je précise juste, c'est des collaborateurs
06:26qui utilisent l'IA un peu en dehors de la charte.
06:29Ça leur sert.
06:31Mais c'est en dehors des règles de l'entreprise.
06:34Oui, on a eu deux exemples.
06:35Avec Safika qui a dit que ça a tout de suite mis en place un Secure GPTI.
06:39Donc finalement, à donner un modèle à ses collaborateurs.
06:42Parce que finalement, aujourd'hui, tout le monde utilise des modèles de langage.
06:47Et la suite, c'est encore une fois d'équiper les collaborateurs.
06:51Les laisser s'équiper.
06:53Puisqu'on a la possibilité de le faire aujourd'hui.
06:55C'est mettre à la disposition, en fait, de tous les collaborateurs,
06:59des plateformes de CFCI avec en amont une formation.
07:03Et moi, je pense, une certification.
07:05Parce qu'on veut un niveau minimum.
07:08Il faut un niveau minimum.
07:10Sinon, ce temps passé à vérifier se fera après.
07:15Et on va perdre du temps.
07:16Tout dernier mot, Safa ?
07:18C'est juste par rapport à ce que je viens d'entendre.
07:20Sur la question de la formation, effectivement, c'est extrêmement important.
07:26Mais pour l'adoption, l'autre point, c'est de proposer des solutions
07:30qui ne vont pas devenir vite obsolètes.
07:31Parce que c'est une technologie qui va tellement vite.
07:34Si on a des solutions qui n'arrivent pas à suivre la vitesse de l'évolution
07:39des outils qui sont standards sur le marché, qu'on utilise à titre personnel,
07:42on va se retrouver avec des outils qui ne sont pas du tout adoptés
07:44et donc des usagers qui sont désengagés.
07:47Donc, c'est hyper important de choisir des solutions
07:49qui permettent de suivre cette cadence.
07:51Et c'est une de nos promesses qui nous permettent, chez PrismaE,
07:54de garantir l'adoption accélérée au sein des entreprises.
07:56On va faire mal.
07:56Merci beaucoup, directrice générale de PrismaE.
07:58Merci à Stéphane Rohdeur, président de EAB Hilders et Frédéric Simotel.
08:03On te retrouve très vite.
08:04Oui, on te retrouve.
08:05Bien sûr, dans Tech & Co.

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