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Ce lundi 17 novembre, Wilfrid Galand, directeur stratégiste chez Montpensier Arbevel, Alexandre Hezez, stratégiste indépendant et Antoine Larigaudrie, journaliste à BFM Business, se sont penchés sur l'achat de 100 Rafale à la France annoncé par l'Ukraine, l'espoir d'une baisse des taux de la Fed qui s'estompe, la pause qui se poursuit sur les marchés et les prochains résultats de Nvidia, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.
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00:00BFM Bourse, le club de la bourse.
00:03Nos experts du club, le club est ouvert ce soir.
00:06Ils viennent de nous rejoindre.
00:07Wilfried Galland, directeur stratégiste de Montpensier-Arbevel.
00:09Bonsoir Wilfried.
00:10Bonsoir Guillaume.
00:11Et Alexandre Aizé, bonsoir Alexandre.
00:13Ravi de vous retrouver également Alexandre, stratégiste indépendant.
00:16On va parler bien sûr de ce qui nous attend cette semaine.
00:18Il y aura Nvidia, la publication d'Nvidia.
00:20Il y aura les minutes de la Fed.
00:21La grande distribution aussi qui va publier ses résultats aux Etats-Unis.
00:24Un bel indicateur à venir cette semaine de l'état des consommateurs.
00:27Walmart publiera jeudi, Target, Lowe's.
00:29Ils seront nombreux les groupes de grande distribution.
00:31Demain aussi, Home Depot.
00:32Mais d'abord, ce contrat, alors pas encore un contrat,
00:36une lettre d'intention pour l'Ukraine.
00:38L'Ukraine compte acheter une centaine d'avions Rafale.
00:41Une centaine d'avions Rafale à horizon 10 ans.
00:43Le titre d'assaut aviation gagne un peu plus de 5% en ce moment.
00:47On va parler de qui finance quoi.
00:49D'abord géopolitique.
00:52Qu'est-ce que ça change ?
00:53Wilfried ?
00:54Déjà, c'est une reconnaissance quand même.
00:57importante de la qualité et de la capacité de Dassault Aviation
01:04à fournir l'intégralité de la chaîne de valeur d'un avion de combat.
01:11La France est le seul pays, à part évidemment les Etats-Unis et la Russie,
01:16mais à fournir l'intégralité d'un avion avec ses propres forces.
01:23Il n'y a rien dans le Rafale qui soit acheté à l'extérieur.
01:28Par exemple, 20-25% du Rafale, ce sont des produits Thales à l'intérieur.
01:31Et Thales gagne 2% aujourd'hui.
01:32Exactement.
01:33Tous les logiciels sont des logiciels français.
01:37C'est assez peu connu.
01:39Donc, il y a du point de vue de la chaîne de valeur de l'industrie de la défense en France,
01:44je trouve que c'est une belle reconnaissance.
01:46Après, c'est également un signal de la volonté de montrer que l'Europe existe, existe peut-être en dehors des Etats-Unis.
01:55On sait que le soutien américain à l'Ukraine a été compliqué, on va dire, un peu lisible.
02:01Il y a eu des hauts, des bas, des retours arrière.
02:04Enfin, pour un pays qui est en première ligne sur un front extrêmement compliqué, ça doit être très difficile à vivre.
02:13Et puis, le dernier élément, évidemment, c'est comment est-ce que tout ceci peut se nouer financièrement, se dénouer financièrement.
02:20Là, on n'en est pas encore là.
02:21Il y aura probablement des questions autour des avoirs russes.
02:23Est-ce qu'une partie des fruits, par exemple, de ces avoirs, va servir pour garantir cette énorme commande ?
02:29Comment est-ce que ça peut se passer ?
02:30En plus, dix ans, c'est long.
02:32Comment est-ce que ça va se faire dans le temps ?
02:34Mais je trouve que déjà, c'est un signal extrêmement positif pour toute la chaîne d'industrie de l'industrie de l'industrie de l'industrie de la défense en France,
02:39qui a moins profité quand même que d'autres, en particulier en Allemagne et en Italie,
02:43de la volonté de remettre la lumière sur ce secteur-là.
02:49Ce n'est pas ce qui a le plus profité, en tout cas en termes français.
02:52On a beaucoup plus parlé de Leonardo, on a plus parlé d'Aran Metal.
02:57C'est bien aujourd'hui de parler effectivement des secteurs français, de la défense.
03:02Oui, juste, est-ce qu'on ne doit pas craindre, parce qu'il y a la question du financement, du financement européen,
03:06que les Européens se disent, oh là là, tant d'argent pour acheter des produits 100% français, vous le disiez,
03:11et en plus une centaine de Rafale, tant d'argent juste pour la France, ça fait beaucoup quand même.
03:15Nous aussi, les Suédois, on a des avions, on fabrique des avions de combat, nous aussi.
03:18Les Allemands, on fabrique telle ou telle chose.
03:20Est-ce que là-dessus, il ne risque pas d'y avoir deux ou trois complications, pour le coup ?
03:22Parce que l'Ukraine va avoir besoin d'argent européen.
03:25C'est possible, ça paraît compliqué aujourd'hui, alors qu'on a beaucoup de discussions autour des capitaux européens
03:34qui financent les F-35 américains, qui sur un simple bouton peuvent arrêter de voler.
03:41Ça n'a pas l'air de gêner les Allemands, les Danois.
03:43Voilà, je pense que, en tout cas, on a des arguments à faire valoir.
03:48Qu'il y ait des discussions, il y aura probablement des discussions, mais il y a des arguments à faire valoir,
03:52surtout qu'aucun autre avion, je le répète, n'est indépendant de la chaîne de valeur américaine.
03:57Que ce soit, effectivement, les Suédois, ils achètent tous, soit des judiciaires américains, des judiciaires israéliens,
04:04il n'y a pas d'indépendance.
04:07Le seul avion qui est totalement fait dans un pays de l'Union européenne, c'est le rafale.
04:13Oui, enfin, on peut se demander aussi, on se met à la place des Ukrainiens,
04:15est-ce qu'ils ont... alors, peut-être préfèrerait-il être davantage dépendant des Français ?
04:20Est-ce que les Français ont... je ne sais pas si vous avez l'info, Antoine,
04:22ont les moyens, on, off, de décider d'interdire, d'empêcher un avion, par exemple, un rafale de décoller,
04:28parce que la technologie est française, et comme les Américains peuvent empêcher un F-35 de décoller,
04:32un Français peut empêcher un rafale de décoller ?
04:33À ma connaissance, non, parce que le rafale n'a pas cette vocation, comme là, le F-35,
04:37mais structurellement, depuis son cahier des charges, d'être archi-connecté, comme l'est le F-35.
04:42Le F-35, toutes les données de vol, elles vont chez Lockheed Martin.
04:45Exactement.
04:46Ils sont propriétaires, effectivement.
04:49À part les données de vol des F-35 israéliens.
04:52Ah oui, c'est bon à noter, ça.
04:54Oui, sujet très sensible, je l'ai fait géopolitiquement.
04:56Voilà, mais vous vous souvenez, il y avait plusieurs pays européens
04:59qui avaient décidé d'acheter des F-35, comme le Portugal et la Suisse,
05:02qui sont revenus sur leurs décisions, à cause de ces considérations,
05:06et qui ont préféré plutôt passer commande pour le rafale,
05:09qui, à l'heure actuelle, est un avion en plus qui est indépendant de cette forme de...
05:14Dans l'univers crypto, ils appellent ça un wallet.
05:16Les wallets indépendants qui vous rendent indépendants, c'est un peu la même chose.
05:18C'est le wallet de l'aviation.
05:20Au moins, vous n'avez pas de problème, vous donnez...
05:22On ne pousse pas la comparaison, là, Guillaume.
05:24Oui, je suis d'accord.
05:24Mais il y a des fans de crypto qui nous écoutent de plus en plus nombreux, d'ailleurs, dans BFM Bourse.
05:28Alexandre, votre regard sur cette lettre d'intention,
05:30on rappelle, on n'en est pas encore à la commande ferme,
05:32lettre d'intention pour une centaine de rafales.
05:33Non, c'est une lettre d'intention, effectivement.
05:35On a eu une lettre d'intention il y a quelques mois avec Sab en Suède.
05:39Donc, il y a une volonté quand même des Ukrainiens, aussi, de faire travailler les Européens.
05:43On voit que, de toute façon, le conflit ukrainien va être un conflit européen avant tout.
05:47Les États-Unis vont progressivement se libérer de cette charge.
05:50Et c'est intéressant.
05:52Après, le vrai sujet, évidemment, c'est sur 10 ans.
05:54Et on sait que les carnets de commandes sont déjà archi pleins.
05:57Il va falloir, sur les cadences, on est à peu près à 4 rafales par mois.
06:01Pas plus, limite.
06:03En tout cas, on était à 2 il y a encore 3 ans.
06:06On est passé à 3, on vise 4.
06:08Je veux dire, 100 de plus, ça fait beaucoup,
06:09sachant qu'il y a des commandes un peu de partout.
06:11Donc, c'est une très bonne nouvelle.
06:13Mais il va falloir mettre en face des infrastructures assez fortes,
06:16au niveau français, pour satisfaire toutes ces commandes.
06:19Dassault Aviation gagne 5% aujourd'hui.
06:21Thales qui équipe les rafales, donc Thales gagne 1,2%.
06:24Safran, vous nous disiez tout à l'heure, Antoine, aussi équipe le rafale Safran, gagne 0,5%.
06:28Dans un marché qui, alors, continue de s'interroger, de douter, peut-être.
06:32Nvidia publiera ses résultats après-demain.
06:35Il y a aussi des doutes sur la baisse de taux à venir de la réserve fédérale américaine.
06:37Vous êtes dans le camp de ceux qui n'y croient plus à la baisse de taux en décembre,
06:40ou vous y croyez encore, vous, à cette baisse de taux, Alexandre ?
06:41Alors, j'y croyais encore quelques semaines,
06:44et c'est vrai que je pense qu'elle va être repoussée.
06:46Je pense qu'il va en avoir une, de toutes les manières.
06:49La Fed n'a quasiment plus de chiffres actuellement.
06:52On va avoir une baisse de l'inflation, globalement, aux Etats-Unis, progressive,
06:57liée à une activité qui est l'activité immobilière,
07:02et notamment les loyers, qui commencent à décélérer.
07:05Et ça, c'est une forte composante.
07:07Et ce qui va aider, de toute manière, l'inflation, au-delà des droits de douane.
07:10Et on va avoir, certainement, début d'année prochaine, des baisses de taux.
07:14Peut-être que la Fed va passer celle-ci.
07:16Ce qui va être un mouvement, peut-être, de volatilité un peu plus fort sur les marchés,
07:21et un mouvement aussi de la part de Donald Trump, certainement.
07:25Ce que l'on voit, c'est que le vrai enjeu de la Fed,
07:27c'est que, comme on est dans une économie en cas,
07:30vraiment, où, grosso modo, l'inflation va se stabiliser, voire refluer,
07:38l'emploi n'est pas si mauvais que ça.
07:39Mais quand on regarde sous la vague, effectivement,
07:40il y a une grosse différenciation entre une partie des Américains qui sont riches
07:44et qui deviennent de plus en plus riches et qui vont bien,
07:46et qui consomment moins, quand même, puisque eux investissent et ne consomment pas.
07:49Et vous avez l'autre partie, et on va en parler notamment sur les résultats
07:54des entreprises de consommation, qui souffrent.
07:58Et oui, l'emploi est en train de se détériorer, la consommation aussi.
08:01Mais le mandat de la Fed, c'est l'inflation et l'emploi global.
08:05Ce n'est pas faire spécifiquement une action pour cette partie,
08:10la branche du cas qui est vers le bas,
08:12pour faire remonter, en tout cas, cette partie-là de la consommation ou de l'emploi.
08:18La consommation n'est pas dans le mandat de la Réserve fédérale américaine.
08:20L'inflation, oui.
08:21La consommation, en soi, non.
08:23C'est-à-dire que si l'Américain s'appauvrit,
08:24ce n'est pas le sujet de la Fed, en fait.
08:26C'est moins le sujet de la Fed.
08:27Et encore une fois, en moyenne, l'Américain reste riche,
08:30parce qu'il y a une partie quand même qui profite de cet engouement
08:33sur les marchés financiers et sur les marchés immobiliers.
08:36Donc, il va y avoir des dissensions.
08:39Bon, on a un changement de patron de Fed bientôt.
08:42Est-ce que si Bessenne prend le lead,
08:45on aura certainement des baisses de taux.
08:47Là, ça va complètement changer le paysage aux États-Unis.
08:50En 2026.
08:51Est-ce que pour décembre, vous êtes de ceux qui n'y croient plus à la baisse de taux, Wilfried ?
08:55Je pense qu'il faut suivre les anticipations qui sont dans les marchés, tout simplement.
08:59Il faut être très agnostique sur le sujet.
09:01La clé, c'est effectivement le marché du travail.
09:05Et comme le marché du travail, on a zéro visibilité,
09:08c'est difficile d'argumenter.
09:09On aura jeudi le rapport sur l'emploi du mois de septembre.
09:11Voilà, c'est ça.
09:12Et on sait qu'on n'aura pas le rapport sur l'emploi du mois d'octobre.
09:15Il ne sera jamais publié.
09:16Et celui du mois de novembre, il arrivera exactement au moment de la décision.
09:19Donc, effectivement, je crois le jour même.
09:21Je crois qu'il sera publié le jour même de la décision.
09:23C'est ce qui vient d'être annoncé.
09:24Donc, face à ce manque de données,
09:28on peut tout à fait comprendre que, dans le doute, abtiens-toi,
09:31et qu'on ait de moins en moins de volonté de poursuivre les baisses de taux.
09:37Après, ce qui est intéressant à voir, c'est que, pour l'économie américaine,
09:40si on voit la tendance et si on voit les données, certes parcellaires,
09:44mais qui sont publiées par certains indicateurs,
09:46comme le rapport ADP, par exemple, sur l'emploi privé,
09:50on voit bien qu'on est en train de ralentir fortement sur la partie emploi.
09:53Alors, c'est vrai qu'on a d'autres indicateurs.
09:55On a eu un indicateur sur l'Empire Manufacturing,
09:57sur la partie manufacturielle de l'État de New York,
10:00qui était très bon, qui est tombé aujourd'hui.
10:03Donc, c'est un petit peu contradictoire,
10:04mais on voit quand même que la partie emploi est en train de baisser.
10:07Or, la partie de l'emploi, c'est une partie importante du mandat de la Fed.
10:10Je pense qu'ils vont être dans une situation un petit peu complexe.
10:12On voit que, sur la Fed,
10:13on n'a plus vraiment de leadership qui soit totalement clair.
10:19Jérôme Powell, c'est plus le seul patron à la Fed.
10:23Il est en fin de mandat.
10:24On saura quand il lui succède, Jérôme Powell.
10:26Parce que le début du prochain mandat, c'est en mai,
10:28mais on connaîtra bien avant le nom du succès.
10:29Normalement, on le connaît au début janvier.
10:31En général, c'est toujours dans ces moments-là.
10:34On pensait qu'on allait le connaître avant
10:35pour des raisons, effectivement,
10:36de tensions entre la Fed et la Maison-Blanche.
10:39Finalement, on reste dans le même calendrier.
10:41Ce qui est intéressant de voir,
10:42c'est que l'impact de ces anticipations de baisse de taux
10:45est très important sur les marchés,
10:48parce que ce sont les actifs dites à longue duration,
10:51c'est-à-dire à ceux qui demandent le plus de temps
10:54pour concrétiser leur cash flow,
10:56qui tirent aujourd'hui le marché.
10:57Et donc, si vous repoussez,
11:00Alexandre a totalement raison de le dire,
11:01on va avoir ces baisses de taux,
11:03mais on peut peut-être les repousser de six mois
11:05par rapport au calendrier.
11:07Six mois, lorsque vous attendez impatiemment
11:10des cash flow qui seront peut-être un peu décalés,
11:12c'est très important.
11:14Et donc, vous avez des réactions de marché
11:16qui sont des réactions parfois un peu épidermiques,
11:18mais qui s'expliquent tout simplement
11:20par ces anticipations de taux.
11:21Est-ce que s'il n'y a pas de baisse de taux
11:22de la Fed au mois de décembre,
11:23on sera privé de rallye de fin d'année,
11:25privé de chocolat au mois de décembre ?
11:27Non, mais d'habitude, il y a toujours des chocolats
11:28en bourse en fin d'année.
11:29Pas de taux, pas de choco ?
11:30C'est comme on dit.
11:31Pas de taux, pas de choco.
11:34Pas de taux, pas de choco.
11:35On aura en tout cas...
11:36Oui, on essaie de trouver...
11:38Vous amusez bien avec vos enfants.
11:39Oui, oui, oui.
11:41Vous savez leur parler.
11:42Oui, exactement.
11:42Si vous saviez.
11:44Et donc, toute la question, en fait,
11:46c'est est-ce que le rallye va se déclencher
11:51après la Fed en disant de toute manière
11:55on va l'avoir, donc on ne l'a pas eu avant,
11:57donc la correction on l'aura peut-être juste avant,
12:00ou est-ce qu'on sera sur une espèce d'élan
12:03sans ce qu'on a aujourd'hui,
12:04sans véritablement de cap ?
12:06On a eu une belle année, il ne faut pas l'oublier,
12:08sur laquelle, je pense, beaucoup de gérants
12:09prennent leurs bénéfices.
12:11Ceux qui, en tout cas, ont suivi les indices,
12:13parce que ceux qui ont choisi les mauvaises valeurs,
12:16on en parlera, c'est quand même très compliqué.
12:18Il y a eu quand même des rotations très, très fortes.
12:22Une belle année, et donc, avant la fin de l'année,
12:25ne pas se surinvestir,
12:26ça paraît effectivement relativement de bon sens.
12:31Donc, on aura du mal, je pense,
12:33à avoir de l'élan avant la fin de l'année.
12:34C'est Sébastien Corchat qui nous accompagne régulièrement ici,
12:37qui dit, aux Etats-Unis, on est en plein KFC.
12:40Alors, le K, c'est quoi ?
12:41Le K, c'est l'économie en K,
12:42vous l'avez décrite l'un et l'autre.
12:43Le F, c'est la Fed,
12:44tout va dépendre de la Fed pour la suite.
12:46Et le C, c'est chicken out.
12:47Il faut vraiment que Donald Trump,
12:48sur certains droits de douane,
12:49qu'il renonce,
12:51et c'est ce qu'il a commencé à faire
12:52en annonçant en fin de semaine dernière
12:53l'allègement de certains droits de douane.
12:54Voilà, on est dans le KFC, c'est pas mal.
12:55C'est constillant comme appellation.
12:58Mais d'ailleurs,
13:02Donald Trump commence effectivement à ajuster.
13:04On verra les décisions de la Cour suprême.
13:07Mais il y a encore potentiellement de l'élan.
13:11Il a des cartes avec la dérégulation,
13:14l'échec qu'il va faire en début d'année.
13:16Il prend son temps.
13:17Il faut regarder aussi les marchés
13:18d'un point de vue vraiment financier.
13:19La croissance devrait repartir en 2026.
13:21La croissance devrait repartir.
13:22Et puis, il faut bien comprendre que Donald Trump,
13:24vous prenez les deux personnages les plus importants,
13:26même si c'est vrai que Jérôme Powell a perdu son leadership
13:30et que c'est plus véritablement le patron.
13:33Mais Jérôme Powell, lui,
13:34il ne veut pas être celui qui a créé la crise, quand même.
13:37Je pense intimement, c'est pour ça qu'il va commencer.
13:39Même s'il ne baisse pas les taux,
13:41il renverra la baisse des taux à la prochaine
13:44ou à la réunion d'après.
13:45Parce que de toute manière,
13:46il n'a pas envie d'être celui qui crée le krach boursier.
13:49Et puis de l'autre côté, Trump, son problème,
13:51lui, c'est les élections mi-mandat.
13:53Donc il ne veut pas de...
13:54Il veut que la croissance perdure.
13:56jusqu'aux élections mi-mandat
13:58pour essayer de gagner ses élections.
13:59On l'a vu, les dernières élections
14:00ont été quand même mauvaises pour lui.
14:02Et donc il doit reprendre la main absolument.
14:05En fait, le danger viendra peut-être particulièrement
14:07après les élections de mi-terme.
14:08Alors Donald Trump n'aura plus rien à perdre.
14:10Et après l'huile d'éluge.
14:11D'où le rétro-pédalage sur les dradouines.
14:14Exactement, sur la banane et les choses comme ça
14:15qui touchent l'américain moyen.
14:17Effectivement.
14:18Alors, est-ce qu'on est sur un changement de régime ?
14:20C'est une question qu'on peut se poser.
14:21Parce que les indices ont tendance à vivoter,
14:24voire à plutôt baisser depuis quelques jours.
14:25Mais alors là où il y a une vraie accélération baissière,
14:27c'est sur le Bitcoin.
14:28Alors on parlait de KFC il y a un instant.
14:30Il se trouve que ça n'a pas échappé à McDonald's,
14:31la chute du Bitcoin.
14:33Et alors que le marché de l'emploi pose beaucoup de questions,
14:35qu'il y a un manque de visibilité
14:36et que les cryptos chutent,
14:37eh bien McDo, McDo, Antoine, surgit.
14:39Pourquoi McDo ?
14:40En fait, il y a un vieux mème,
14:42comme on dit sur les réseaux sociaux,
14:44qui traîne depuis des semaines et des semaines.
14:46À chaque fois que le Bitcoin s'effondre
14:47ou signe une forte baisse,
14:50à chaque fois, il y a des petits malins qui disent
14:51« Eh, les crypto-investisseurs,
14:55allez chercher du boulot chez McDo,
14:56il y en a, c'est bon. »
14:57Ben McDo l'a fait.
14:58McDo vient de sortir cette pub
15:00« Hey, crypto-bros, we are hiring. »
15:03Eh, les copains des cryptos, venez, on embauche.
15:05Alors, cela dit, au-delà de la blague,
15:07ça arrive le même jour où McDonald's,
15:10signale quand même un nombre absolument record
15:13de demandes d'embauche chez eux.
15:15Preuve aussi, ça fait partie de ces signaux faibles
15:18qui s'accumulent,
15:19les défauts sur les cartes de paiement,
15:21les défauts sur les crédits auto,
15:24cette volonté de Donald Trump
15:26d'allonger les prêts hypothécaires à 50 ans.
15:30Et puis, il y a un nombre incroyable de signaux faibles
15:33qui montrent que les Américains ne s'en sortent pas.
15:35Le nombre record aussi d'Américains
15:37qui cumulent les emplois,
15:38deux, trois des fois.
15:40On est sur des records.
15:41Et là aussi, c'est des signaux faibles
15:42qui montrent, comme on le disait
15:44en première partie d'émission,
15:45que le principal problème de Trump,
15:47là, maintenant, ça va peut-être devenir
15:48le consommateur américain lui-même.
15:50Oui, oui, tout à fait.
15:51Et donc, McDo, qui voit bien les cryptos chuter,
15:5493 000 dollars aujourd'hui, Bitcoin,
15:55et qui appelle les déçus des cryptos
15:57à venir chercher du boulot chez McDo.
16:00Déçus de ceux qui ont plus de pognon.
16:01On vient de voir la pub, c'est sérieux.
16:04Pour ceux qui nous suivent à la radio,
16:05on est aussi en télé,
16:06vous retrouverez des images, effectivement,
16:08sur nos replays et, bien sûr,
16:10notre application BFM Business.
16:11C'est cette économie en cas qu'on est en train de décrire.
16:13On y verra peut-être plus clair
16:14avec des publications dans la grande distribution
16:15cette semaine aux Etats-Unis.
16:17Walmart, notamment, publiera jeudi.
16:19Dès demain, on aura Home Depot,
16:21Lowe's, Target aussi cette semaine.
16:22Voilà, ça va être une forme de baromètre intéressant.
16:25Effectivement, ça va être une forme de baromètre
16:27sur le consommateur américain.
16:29McDo, déjà, avec ses publications,
16:31a donné quand même une bonne vue d'ensemble,
16:33avec, finalement, des Américains un peu plus riches
16:35qui vont à McDo,
16:36et les Américains, les plus pauvres,
16:40en fait, qui n'y vont plus, en tout cas.
16:41Donc, il y a une rotation qui se fait chez McDo
16:43qui va, évidemment, à mon avis,
16:45se voir largement dans le secteur de la distribution.
16:49On poursuit nos échanges.
16:50On est à 12 minutes de la clôture.
16:5217h23.
16:53Et le CAC 40 reste en repli.
16:55Accélère même un peu à la baisse.
16:56Moins 0,6%.
16:578 119 points.
16:58Lanterne rouge.
16:59ST Microelectronics, moins 3.
17:00Stellantis.
17:01Kering, aussi, secteur de luxe,
17:02qui avait bien remonté ces dernières semaines.
17:04Kering repère 2% ce soir.
17:06À la hausse, Bouygues.
17:07Tiens, Bouygues gagne 1,8%.
17:08Engie, plus 1,2.
17:09Et puis, le secteur de la défense
17:10avec cette lettre d'intention de l'Ukraine
17:12pour une centaine de rafales.
17:14Alors ça, on verra comment tout ça est financé.
17:16Il y a une vraie question là-dessus.
17:17Ce n'est pas encore une commande ferme.
17:19Dassault Aviation, en tout cas,
17:19quand même en profite, bien sûr.
17:20Plus 5%.
17:21On a aussi Thalès à plus 5%.
17:22On en parle donc ce soir
17:23avec Alexandre Eze et Wilfried Galland.
17:25Est-ce qu'on est sur un changement de régime
17:27dans les marchés ?
17:28Depuis quelques jours,
17:29alors peut-être pas aujourd'hui,
17:30mais ces derniers jours,
17:31l'Europe faisait un peu mieux que Wall Street.
17:33On a vu à Wall Street
17:34le Dow Jones faire mieux que le Nasdaq.
17:36Le luxe aussi revenir depuis quelques semaines.
17:38Est-ce qu'on est sur un changement de régime ?
17:40Puis on a aussi là les cryptos qui s'effondrent pour le coup.
17:42Wilfried ?
17:43Je pense qu'on est sur une vraie pause.
17:46On a besoin de digérer
17:47tous les catalyseurs
17:49qui ont été achetés fébrilement
17:51ces dernières semaines et ces derniers mois.
17:55J'entendais un analyse de Wall Street
17:57qui avait cette expression que je trouve remarquable.
18:00Il disait en fait,
18:01le marché est rempli
18:03d'investisseurs pessimistes
18:05complètement investis.
18:06Full invested bears.
18:07C'est-à-dire qu'en fait,
18:10et quand vous êtes profondément inquiet
18:13mais que vous restez dans le marché,
18:15en fait, vous n'avez pas envie de rajouter du risque.
18:17Vous êtes plutôt en train, effectivement,
18:18de prendre des profits dès que c'est possible,
18:21de rajouter un petit peu de cash
18:22quand c'est nécessaire,
18:23sans nécessairement avoir, effectivement,
18:26comme objectif de diminuer fortement le risque.
18:28Et on est dans cette phase-là.
18:29C'est-à-dire qu'on a, effectivement,
18:30eu énormément de bonnes nouvelles.
18:32On a acheté beaucoup de promesses.
18:34Maintenant, on voit,
18:35Antoine le disait,
18:36des signaux faibles
18:36qui alertent sur la consommation,
18:39qui alertent sur l'emploi également.
18:41On voit qu'on a des éléments
18:44qui mettent un petit peu la puce à l'oreille
18:45sur ces fameux data centers
18:48qui sont là
18:49mais qui ne sont pas connectés encore au réseau
18:50parce qu'il y a un manque d'électricité
18:52aux Etats-Unis.
18:53Donc, le jour où l'électricité arrivera,
18:55est-ce que ça va avoir un impact
18:56ou pas sur le prix global de l'électricité ?
18:59Est-ce qu'on va avoir des effets en chaîne ?
19:01Donc, tout ceci,
19:02il y a beaucoup d'incertitudes
19:04qui est renforcée par le fait
19:05que ça fait quand même six mois
19:06qu'on a très peu de données aux Etats-Unis
19:08et donc très peu de données,
19:09des signaux faibles,
19:11des incertitudes un peu dans tous les sens.
19:13Une année qui a globalement été correcte.
19:16Ça se cumule pour, effectivement,
19:17changer de régime,
19:18d'un régime de course effrénée
19:20à un régime de pause beaucoup plus prudente.
19:23Ça ne m'étonnerait pas
19:24qu'on ait une petite correction
19:25de l'ordre de 10% au total sur les marchés.
19:27Moi, je trouvais ça très sain.
19:28J'ai trouvé la semaine dernière
19:30qu'on avait une réaction assez saine des marchés
19:33de dire « quand j'ai un doute, je vends ».
19:35Alors, il n'y avait pas de panique,
19:36mais il y avait effectivement,
19:37pour les valeurs qui avaient énormément monté,
19:40on pouvait avoir des 2, 3, 4% de baisse.
19:42Ça n'est pas choquant
19:43compte tenu des parcours extraordinaires
19:46d'un certain nombre de valeurs.
19:46Et même si on avait une baisse de 10%,
19:48est-ce que ça remettrait en cause le cycle haussier ?
19:50Non, pas du tout.
19:50Aujourd'hui, absolument pas.
19:51Ce serait même probablement très sain
19:54pour justement purger
19:56un certain nombre d'excès du marché
19:57et se rendre compte que,
19:59comme dans toute phase,
20:00il y a des gagnants et des perdants,
20:02parfois, peut-être,
20:03on a acheté énormément de valeurs
20:05sans nécessairement garder
20:06la solidité des business models derrière.
20:09Ça permet de se reposer les bonnes questions.
20:10Je trouve que c'est plutôt intéressant.
20:11Oui, un moins 10,
20:12ça vous ferait plaisir aussi, en l'occurrence.
20:15Disons qu'il faut une correction,
20:16en fait, pour assainir le marché.
20:18On voit dans les chiffres,
20:20notamment le retail américain
20:21qui est dans le marché
20:23et qui augmente ses positions
20:24et qui représente une position importante maintenant,
20:27voire même des leviers
20:27qui se font sur le retail américain,
20:30qui empruntent pour acheter.
20:31Il faut nettoyer un peu
20:32en tout cas le côté des investisseurs
20:35les plus spéculatifs
20:36pour pouvoir repartir.
20:38Et ça serait assez sain
20:38d'avoir 10, voire même 15%
20:41à un moment
20:42pour nettoyer le marché,
20:43pour pouvoir repartir,
20:44en tout cas sur des basses saines
20:45et sur les grands investisseurs.
20:48Depuis deux ans,
20:49sur le Nasdaq,
20:49on l'a vu de trois fois,
20:50moins 10, moins 15,
20:51c'est déjà arrivé.
20:52Ça n'a pas empêché le cycle aussi
20:53à chaque fois de reprendre après.
20:54Statistiquement,
20:55c'est une démarche normale,
20:55on a toujours des corrections
20:56de 10 à 15%
20:58dans les années.
20:59Alors si ça se fait
20:59pendant le rallye,
21:00en tout cas le mois de décembre,
21:01là où c'est un mois,
21:03on voit quand même
21:04que la cyclicité
21:05dans l'année,
21:07cette année,
21:07est très particulière.
21:08Si vous avez vendu en mai,
21:09ce n'est pas une bonne idée.
21:10Cette année,
21:11le rallye fin d'année
21:11a démarré en avril en fait.
21:12Oui, c'est ça.
21:13C'est le problème.
21:13Le sell-in mai n'a pas fonctionné,
21:15le mois de septembre
21:16n'a pas fonctionné aussi.
21:17Enfin, rien n'a fonctionné,
21:23c'est vraiment,
21:24on est un peu tout l'inverse.
21:25On a réussi à ne pas parler
21:26d'NVIDIA.
21:26Pourtant, c'est dans
21:27un peu plus de deux jours,
21:28mercredi soir,
21:29qu'NVIDIA...
21:29On y vient.
21:30On y vient, bien sûr,
21:31forcément,
21:32mais on a essayé de le repousser
21:33parce qu'on va de plus en plus
21:34en parler d'ici à mercredi.
21:35Alors là, aujourd'hui,
21:35on s'est dit,
21:35on va parler de beaucoup
21:36d'autres choses,
21:37mais quand même,
21:37on y vient.
21:38NVIDIA, donc, ce sera...
21:39Alors par exemple,
21:40si NVIDIA publie vraiment
21:41largement au-dessus des attentes,
21:43on se dit que ce titre
21:44a encore les moyens
21:44de beaucoup progresser
21:45et donner, allez,
21:46un élan supplémentaire
21:47pour deux mois de plus
21:48à la hausse à la tech
21:49ou c'est fini tout ça ?
21:50Je pense que ça va vraiment
21:51dépendre des perspectives.
21:52C'est-à-dire que Jensen Wang
21:54a déjà beaucoup parlé.
21:55Il a déjà beaucoup
21:56annoncé de choses au marché.
21:58Donc, il n'y aura pas,
21:59je pense,
22:00énormément de surprises
22:01sur les résultats.
22:02Après, ce qui va être important,
22:03c'est de voir comment est-ce que
22:04les perspectives vont se tracer
22:06sur les plus à plus forte marge.
22:09Comment est-ce qu'il va pouvoir
22:10répondre aux questions justement
22:11sur les fameuses connectivités
22:13des data centers ?
22:14Est-ce qu'on va avoir
22:15à un moment donné
22:16des projets qui vont être repoussés ?
22:17On parlait tout à l'heure
22:18de la grande distribution
22:19qu'il va publier.
22:20On va également suivre
22:21avec attention
22:21les commentaires
22:22de la grande distribution
22:23sur l'utilisation
22:24de l'intelligence artificielle.
22:26Les sujets sont également
22:28des sujets d'utilisation.
22:29Est-ce qu'un acteur
22:30comme Walmart, par exemple,
22:32va annoncer
22:32qu'il va continuer
22:33ses investissements
22:34et qu'il est toujours très content
22:35ou est-ce qu'à l'inverse,
22:36il va dire, bon,
22:36je vais mettre aussi
22:37un certain nombre de choses en pause
22:38parce que je ne sais pas.
22:39Là aussi, l'impact
22:39pourrait être au moins aussi important
22:41que l'impact d'NVIDIA.
22:43Effectivement,
22:44NVIDIA, c'est l'événement
22:45macroéconomique
22:45parce que NVIDIA aussi,
22:47c'est quasiment
22:475 000 milliards de dollars
22:48aujourd'hui de capitalisation.
22:49Mais l'utilisation de l'IA
22:52et les questions sur
22:53comment est-ce que l'IA
22:54va s'intégrer
22:55dans le paysage économique
22:56américain et mondial
22:57sont probablement
22:59au moins aussi importants
23:00que les plus blackwells.
23:01Et est-ce qu'on ne voit pas
23:01les choses beaucoup plus près
23:03qu'elles ne sont en réalité ?
23:04Vous savez,
23:04c'est comme quand vous êtes
23:04à la plage l'été,
23:05vous voyez des îles au loin.
23:06D'habitude,
23:07elles paraissent lointaines
23:07puis un beau matin,
23:08elles paraissent toutes proches.
23:09Ça arrive, ça, parfois.
23:09Vous savez,
23:10l'effet d'optique
23:10quand il va pleuvoir.
23:11Alors, on se dit
23:11« Ah, quelle visibilité ! »
23:12Mais oui, mais c'est mauvais.
23:13Ça dépend de ce que vous avez lu
23:14la veille, Guillaume,
23:14un souci.
23:15Oui, mais dans ce cas-là,
23:16on voit deux îles à la plage.
23:17On en voit deux dans ce cas-là.
23:18Mais quand on les...
23:18Mifiez-vous des illusions d'optique.
23:20Bon, bref.
23:20À la plage, surtout.
23:22Quand vous voyez le paysage
23:23plus proche qu'il n'est,
23:24c'est souvent le signe
23:25qu'il va pleuvoir.
23:25Il y a de l'humidité dans l'air
23:26comme ça.
23:27Est-ce que c'est ça
23:28qui arrive avec la tech ?
23:29Est-ce qu'on voit les choses
23:30plus proches
23:31qu'elles ne sont dans le temps,
23:32en réalité ?
23:33Disons qu'effectivement,
23:34on commence à avoir
23:35des perspectives
23:35un peu plus long terme.
23:36Mais en fait,
23:37le déploiement des infrastructures,
23:39il est tellement long.
23:40Et on voit notamment...
23:41C'est une des raisons
23:41pour lesquelles
23:42les investissements...
23:43Alors, de manière...
23:44Aussi, ça fait craindre
23:46au marché des bulles,
23:48mais par la dette,
23:49parce que c'est des investissements
23:50qui se font plus par cash,
23:51mais sur de la dette à long terme.
23:53On change complètement
23:54de perspective.
23:54et on change complètement
23:55de longue vue.
23:57Enfin, c'est vraiment
23:58quelque chose d'incroyable.
23:59Mais le fait que l'IA,
24:02en tout cas,
24:02ce déploiement des infrastructures
24:04ne soit pas remis en cause,
24:06ce n'est pas la publication
24:08de Nvidia
24:08qui va donner une information.
24:11C'est vrai que Walmart,
24:12maintenant,
24:13va se poser la question
24:14de plus en plus
24:14sur les utilisateurs.
24:15Le luxe, la distribution,
24:17ça, ça va vraiment être important
24:18pour voir comment ça va prendre
24:20dans l'économie réelle.
24:21Warren Buffett,
24:21il a racheté du Alphabet
24:22en fin de semaine dernière.
24:23Ah, et ça aide le marché.
24:25Et ça aide le marché.
24:26C'est pas un signe de bulle, ça.
24:27Et on pensait qu'Alphabet
24:28allait être un peu dans les grands,
24:29peut-être un des perdants
24:31de l'intelligence artificielle
24:32face à OpenAI
24:33et Google.
24:34Et finalement,
24:34on voit la part,
24:36en tout cas,
24:37le succès d'Alphabet
24:39dans cette transition
24:40sur le long terme.
24:41En revanche,
24:41il a encore allégé Apple,
24:42en l'occurrence.
24:43sur le long terme de l'économie réelle.
24:44C'est pas un signe de l'économie réelle.
24:44C'est pas un signe de l'économie réelle.
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