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  • il y a 7 semaines
Ce mardi 2 septembre, Clémence de Rothiacob, gérante chez Richelieu, et Antoine Larigaudrie, journaliste BFM Business, ont débriefé la séance du jour, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00BFM Bourse, on refait la séance.
00:03Avec ce soir Clémence Dorothiacob, gérante pour Richelieu.
00:06Bonsoir Clémence.
00:07Bonsoir Guillaume.
00:08Ravi de vous retrouver.
00:09Un secteur se distingue à nouveau ce soir, c'est le secteur du luxe.
00:11Kering termine plus forte hausse du CAC 40, plus 3%.
00:14Jemaya2510, c'est son pseudo, nous a écrit sur le Philix.
00:19BFM Bourse, LVMH, rebond du luxe en général, avec HSBC qui est positif sur les acteurs du luxe.
00:25Est-ce qu'il faut continuer de renforcer ce secteur qui rebondit depuis la semaine dernière, nous demande Jemaya.
00:30Oui, effectivement, c'est un secteur qui revient.
00:32Alors, il a été quasiment absent des portefeuilles des investisseurs depuis plus d'une année.
00:36Ça revient quand même depuis quelques séances.
00:39Plusieurs éléments déjà concrets qui justifient cette hausse.
00:41D'abord, le ton assez confiant du CIO de Swatch en début de semaine,
00:47notamment sur la résilience du marché américain,
00:49indiquant qu'il passe sans problème les hausses de prix sur la partie luxe de Swatch.
00:54Donc ça, c'est intéressant.
00:55Les importations aussi de sacs de luxe en Chine, en provenance d'Europe,
01:01sont plutôt également positives pour le mois de juillet.
01:03On est à plus de 7%.
01:04Le marché se dit aujourd'hui que finalement,
01:07le deuxième trimestre était certainement un trimestre de point bas.
01:10Le troisième trimestre devrait être plutôt...
01:12En tout cas, les attentes sont peu élevées.
01:15Donc le marché rachète un secteur qui, effectivement, a beaucoup baissé,
01:19même si, à notre sens, l'incertitude chinoise est quand même encore à prendre en compte.
01:23Et on n'est pas à l'abri d'avoir des déceptions, notamment au quatrième trimestre.
01:28Tout à l'heure, les experts de Kepler nous disaient sur le secteur du luxe,
01:31désormais, on estime que le plus gros potentiel est sur Kering.
01:35Vous partagez cet avis ?
01:36C'est difficile.
01:37Ce soir, c'est la plus forte hausse.
01:38Et ce n'est pas la première fois que ça arrive.
01:40Depuis plusieurs séances, on voit Kering en tête.
01:41C'est vrai.
01:41Ce qui est très étonnant parce qu'on a, par ailleurs,
01:43quelques articles aussi qui commencent à mettre en garde sur la dette à la fois d'Artemis,
01:48la holding de Kering et de Kering,
01:50en disant que les dividendes de Kering ne sont pas suffisants
01:53pour payer les intérêts de la dette d'Artemis.
01:57Le marché fait fi complètement de cette partie-là.
02:00Il y a un gros, gros news flow à venir chez Kering.
02:0315 septembre, l'arrivée d'un nouveau CIO,
02:06M. Deméo, qui, on attend beaucoup,
02:09on attend beaucoup de sa stratégie.
02:10Le marché l'achète déjà,
02:11alors qu'on a finalement peu d'idées de ce qu'il va faire à la tête.
02:15En tout cas, il y a un changement de gouvernance qui est très bienvenu
02:18après de nombreux remaniements qui ont été difficiles.
02:21Et puis l'arrivée de Denma,
02:23nouveau directeur artistique chez Gucci,
02:25qui va présenter sa première collection.
02:27Ce ne sera pas un défilé,
02:28je crois que ce sera une présentation lors de la Fashion Week de Milan,
02:31le 23 septembre.
02:33Si ça fonctionne, c'est le renouveau qu'on attend chez Gucci depuis des années.
02:36Donc c'est vrai que le potentiel est fort.
02:39Ce sera une date importante, le 23 septembre.
02:40C'est ça, et 15 septembre, l'arrivée du nouveau PDG aussi.
02:43Mais pour nous, le marché anticipe quand même un peu vite peut-être.
02:47On reste encore un peu prudent.
02:49C'est vrai que, déjà le profil crédit du groupe,
02:53et puis on attend quand même de voir que la dynamique de vente
02:56doit s'améliorer chez Gucci.
02:58Il n'y a pas d'autre solution pour...
02:59Les fondamentaux des entreprises,
03:02le secteur du luxe qui rebondit depuis une grosse semaine,
03:04depuis qu'on a appris ce vote de confiance du 8 septembre,
03:07et puis la dynamique des indices aussi.
03:09Il se trouve que deux valeurs françaises vont sortir de l'Eurostock 50,
03:12figurez-vous, ce sera, on parlait du 23 septembre,
03:14ce sera la veille, le 22 septembre.
03:16Stellantis et Pernod Ricard sortiront le 22 septembre de l'Eurostock 50
03:20au profit de deux valeurs allemandes.
03:21Deux Français remplacés par deux Allemandes.
03:23C'est la dynamique boursière de cette année qui se paye.
03:26Stellantis et Pernod seront remplacés par Deutsche Bank et Siemens Energy.
03:29Et cet auditeur nous interroge également sur ce sujet.
03:32Jean-Noël, quel potentiel sur Pernod Ricard
03:34si le titre sort de l'Eurostock 50 ?
03:36Disons que, alors déjà, effectivement,
03:38ce que vous signalez, c'est assez rare,
03:40mais il va y avoir plus d'actions allemandes dans l'Eurostock
03:42que d'actions françaises,
03:43même si le poids de la France sera plus important encore pour nous.
03:49Mais c'est vrai que c'est quand même un changement de paradigme,
03:51mais on voit bien quand même les dynamiques qui se jouent étatiques derrière
03:54avec l'emprendre-relance qui dynamise quand même beaucoup l'industrie allemande.
04:00Pernod Ricard, effectivement, c'est un groupe qui est exposé
04:02à des marchés qui sont sous pression depuis longtemps.
04:05Il y a peu de potentiel pour monter les prix.
04:07Il y a encore une phase de déstockage qui est très forte,
04:09encore sur le marché américain.
04:11Et c'est vrai que la prochaine publication,
04:14alors il peut bien décaler.
04:16Donc là, on a commencé en juin la nouvelle année.
04:18Donc c'est la nouvelle année fiscale de Pernod.
04:20C'est une année 2025 qui devrait être encore une année de transition.
04:24Et c'est vrai que les trois marchés que nous regardons principalement
04:27sont le marché américain, le marché chinois et le marché indien.
04:29Le marché indien, il y a une taxation qui est en défaveur,
04:34dans un gros l'État de Mumbai qui est en défaveur de Pernod
04:37où ils sont assez importants.
04:38Donc ça, c'est un effet négatif.
04:40La Chine, il y a un déstockage qui est toujours en cours.
04:41Il faudra attendre l'ES2 pour avoir des améliorations.
04:45Et aux États-Unis, ça continue à être difficile.
04:47Ces trois pays-là, c'est 40% du chiffre d'affaires de Pernod.
04:51Antoine, Stellantis et Pernod quittent l'Eurostox 50 le 22 septembre ?
04:54Stellantis, ça, ce n'est pas franchement une surprise.
04:56On est sur des plus bas historiques,
04:58sur des questions de pondération de volume.
05:00Évidemment, le comité scientifique de l'Eurostox 50
05:04n'a pas dû se poser beaucoup de questions.
05:05Deutsche Bank, alors ça, c'est quand même la revanche de la banque
05:09la plus maltraitée du continent européen depuis des années et des années.
05:14Bon, il faut dire qu'elle s'était énormément exposée aux marchés actions.
05:17Elle avait subi énormément de revers.
05:19Et on avait craint vraiment pour sa santé financière pendant un moment.
05:22Mais c'est sans doute un juste retour des choses.
05:25Maintenant, il est vrai que symboliquement,
05:27ce fait qu'il y ait plus d'entreprises allemandes à l'Eurostox 50
05:30que d'entreprises françaises,
05:32si on met de côté les questions de capitalisation,
05:36c'est assez parlant.
05:37Et je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire.
05:40Mais en tout cas, la puissance est côté allemand,
05:42la puissance du nombre en tout cas.
05:44Effectivement, ce gigantesque plan d'investissement allemand
05:46qui porte aussi les valeurs allemandes,
05:48on parlera de Rheinmetall dans un instant,
05:49dans l'univers de la défense en Europe,
05:51c'est la seule valeur qui a progressé ce soir.
05:53Rheinmetall, une allemande,
05:54les autres valeurs de défense en Europe ont plutôt reculé.
05:57Et puis, il y a aussi cette contre-performance du CAC 40
05:59qui joue contre nos acteurs au sein de l'Eurostox 50.
06:02Deux valeurs allemandes vont remplacer deux valeurs françaises.
06:05Dans quelques semaines,
06:06Pernod Ricard sortira de l'Eurostox 50.
06:08On vous retrouve, Andréa Twainy à nouveau.
06:09Pernod Ricard, techniquement,
06:10vous la sentez comment pour la suite en bourse ?
06:15Techniquement, le parcours est plutôt intéressant
06:17sur les dernières semaines, les derniers mois.
06:19On s'est éloigné des points bas.
06:20On est au-dessus des moyennes mobiles courts, moyens, long terme.
06:23On a eu une augmentation aussi des volumes
06:24dans une phase du coup ascendante.
06:26Donc ça aussi, c'est un signal positif.
06:27Si on regarde d'autres indicateurs comme le RSI,
06:29il y a encore du potentiel sur le RSI.
06:31Pas de divergence.
06:32Donc du coup, le titre envoie des signaux
06:35qui sont assez positifs.
06:36Maintenant, on a eu un parcours tellement chaotique
06:38qu'il va falloir franchir d'autres niveaux
06:40pour avoir une confirmation de cette embellie technique.
06:42Donc aujourd'hui, ce qui est bien,
06:43c'est qu'on s'éloigne des niveaux de support.
06:45Le support le plus proche, c'est 95.
06:47Derrière, c'est autour des points bas vers 83.
06:49Mais pour avoir une réelle embellie,
06:51il faut réussir à s'affranchir de niveaux.
06:52En premier lieu, les 115 euros.
06:54Et après, sinon, c'est 120.
06:55Et si on arrive à passer ces niveaux,
06:56on passerait vraiment à un cap technique du côté de Pernault.
06:59Mais c'est vrai qu'en tout cas, pour le moment,
07:00à court terme, ce qu'on observe est plutôt encourageant,
07:02même s'il faudra beaucoup plus d'efforts
07:04pour réussir à inverser une tendance
07:06et une dynamique à long terme qui est vraiment négative.
07:07À suivre demain, bien évidemment,
07:09d'autres actus de marché.
07:11Bien sûr, aussi des indicateurs macroéconomiques majeurs aux Etats-Unis.
07:14L'enquête Joltz sera publiée notamment demain.
07:16Les clés d'anticipation des Good Morning Markets.
07:199h-10h, Etienne Braque vous accompagne
07:20dès l'ouverture des marchés financiers sur BFM Business.
07:23Ce soir, en attendant, le CAC a perdu 0,7%.
07:26Et alors, c'est un auditeur.
07:27Il s'appelle Jean-François.
07:28Il nous suit souvent d'Annecy.
07:30Il nous alerte sur la baisse de Vision Group.
07:32Ce soir, moins 7%.
07:33Il nous demande ce qui s'est passé sur Vision Group.
07:34Lui, il n'a pas vu d'actualité particulière.
07:36Et vous, Clément ?
07:36Alors, il y a plusieurs choses.
07:38Déjà, on peut se rendre compte que le groupe baisse
07:40depuis la vente, le placement fait par Walmart.
07:44Walmart a été actionnaire.
07:45Ils sont partenaires.
07:47Enfin, Vision est un client de Walmart.
07:50Et ils ont fait un placement en début le 1er juillet.
07:56C'est vrai que le titre a perdu un momentum boursier
07:58depuis ce moment-là, sans raison particulière,
08:01puisque finalement, la publication du T2
08:02était globalement supérieure aux attentes.
08:04Maintenant, pour la baisse d'aujourd'hui,
08:07la seule chose que nous ayons vue,
08:09mais les relations investisseurs a été contactées,
08:13à l'air de dire qu'ils ne voient pas de conséquences directes pour eux.
08:16C'est une dégradation de E-Inc,
08:19qui est un partenaire, par Goldman Sachs, pardon,
08:21qui est un partenaire et actionnaire de Vision Group.
08:24Goldman Sachs a dégradé sur des mauvais résultats ce partenaire-là.
08:27Peut-être que le marché a fait une lecture transversale
08:29assez simpliste dessus.
08:33Néanmoins, le groupe est en ce qu'on appelle un « quiet period »,
08:36donc ils ne peuvent pas communiquer sur leurs objectifs
08:38avant la publication, qui aura lieu le 15 septembre.
08:41Ça peut être un bon catalyseur, justement,
08:43un titre qui a fortement baissé,
08:44sans raison fondamentale, finalement,
08:47des résultats qui, peut-être, permettraient aux analystes
08:49de revoir leurs prévisions à la hausse.
08:50Donc, à surveiller, peut avoir un effet positif le 15 septembre.
08:54C'est un titre qui reste cher.
08:57Attendez, vous l'entendez, on a un chroniqueur d'un autre genre.
09:00Un chroniqueur inhumain, désormais, chaque soir,
09:01dont on refait la séance, c'est l'IA.
09:03L'intelligence artificielle fait partie de cette émission BFM Bourse.
09:06Désormais, elle vous interroge en personne, Clémence.
09:09On a demandé à l'IA, tout à l'heure, sur Vision Group,
09:11dont on est en train de parler,
09:12de vous adresser directement, elle aussi,
09:15sa question concernant le potentiel de cette valeur.
09:17Et voilà la question que l'IA, c'est vrai,
09:19nous propose de vous poser.
09:21Compte tenu de la dépendance croissante de Vision
09:23aux contrats à long terme aux Etats-Unis,
09:25ne craignez-vous pas un impact majeur
09:27si les clients américains, touchés par les droits de douane,
09:29renégociaient leurs marges ?
09:31Et si, en plus, il y avait des problèmes
09:32dans la chaîne d'approvisionnement en semi-conducteur,
09:34ce qui freinerait la production des étiquettes électroniques
09:36de Vision Group ?
09:36Est-ce que ça, ce n'est pas des risques pour l'avenir ?
09:38Si, si, bien sûr.
09:39C'est la question de l'IA, elle est très pertinente, on est d'accord ?
09:41Oui, bien sûr.
09:42Le titre est indirectement, évidemment,
09:44corrélé aux consommateurs américains.
09:47Néanmoins, il a quand même des contrats à long terme
09:48avec des grandes franchises aux Etats-Unis.
09:51Il y a des parts de marché qui sont très fortes
09:53et qui, justement, vont...
09:56Et puis, des barrières à l'entrée dans ce secteur
09:58qui font qu'il a quand même une position assez forte
10:01sur le marché américain.
10:02Après, oui, bien évidemment,
10:05il reste exposé à un marché qui est cyclique
10:08et il pourrait pâtir d'un ralentissement
10:11évidemment de la consommation aux Etats-Unis.
10:13Bon, vous donnez quelle note à l'IA pour cette question sur 20 ?
10:16Comme souvent, l'IA, c'est assez pertinent aussi.
10:21Donc, c'est quoi ?
10:22En prépa, pertinent, c'est 8 sur 20.
10:24Donc, vous êtes sur un 8 sur 20
10:25ou un 16 sur 20 comme au collège ?
10:26En prépa, c'est même 4 sur 20.
10:28Oui, 4 sur 20, c'est une bonne note en prépa.
10:30C'est ça, je suis souvent des années prépa.
10:31Vous l'avez vécu, vous aussi ?
10:32Non, non, c'est très bien.
10:34C'est assez intéressant d'avoir cet avis.
10:36Donc, très bien, c'est l'avis sur la question de l'IA.
10:39Chaque soir, l'IA posera sa question inhumaine,
10:41par définition.
10:42Le CAC a perdu 0,8% aujourd'hui.
10:44Une valeur, donc, dans le secteur de la défense,
10:46en Europe, s'en est mieux sorti que les autres,
10:47c'est l'allemande Rheinmetall.
10:48On a appris aujourd'hui que Rheinmetall avait devant elle
10:505 ans de stock de matières premières
10:53pour fabriquer des armes et des munitions.
10:545 ans de stock de matières premières désormais.
10:56Ça a été salué par le marché, ça, pour le coup ?
10:59Oui, oui, oui, c'est salué par le marché.
11:00C'est vraiment un groupe qui se met en ordre de marche.
11:02Donc, ça, c'est intéressant parce que, finalement,
11:04pour beaucoup de sociétés de la défense,
11:06ce que le marché craint, après avoir fait
11:08cette fabuleuse performance boursière,
11:10c'est qu'il y a des risques d'exécution
11:12et qu'on ait des goulets de tranglements
11:14face à une demande qui afflue.
11:17Et Rheinmetall est vraiment très bien positionnée
11:20dans un certain nombre de domaines.
11:21Là, on voit qu'ils sécurisent l'approvisionnement
11:23puisque beaucoup de terres rares viennent de Chine,
11:25notamment, donc c'est important pour eux
11:26de sécuriser cela.
11:29Le groupe s'attend quand même à avoir plus de 80 milliards
11:32de commandes entre le deuxième semestre
11:34de cette année-là et le début de l'année prochaine.
11:37Donc, il y a effectivement une dynamique
11:39qui est très, très forte.
11:40Il y a énormément de potentiel.
11:42Il faut un certain nombre de co-entreprises
11:44aussi, John Venture, avec beaucoup de sociétés.
11:46Ils placent leurs pions un peu partout.
11:48Dans le naval aussi, il y a énormément de potentiel
11:50parce que les frégates allemandes
11:51ont entre 20 et 25 ans d'ancienneté.
11:55Donc, il y a un renouvellement qui doit être fait.
11:57Il y a beaucoup de potentiel pour nous.
11:58Après, évidemment, ce sont des titres
12:00sur lesquels on s'attendra à de la volatilité
12:03au fur et à mesure qu'on va avoir des nouvelles
12:05sur à la fois les dépenses, le budget,
12:08s'il y a le moins de décalages.
12:09Et puis, évidemment, la guerre en Ukraine,
12:11un potentiel de cesser le feu,
12:13des potentiels pourparlers.
12:14Ça, ça a un impact assez mécanique.
12:16Ça fait déjà, là aussi, quelques semaines
12:18que les acteurs de la défense allemands en bourse
12:20font mieux que les acteurs français.
12:21C'est vrai.
12:22Il faut dire qu'on en a pas mal profité.
12:24Regarde ce qu'est devenu Exel Technologies
12:25qui, en quelques semaines,
12:28a complètement changé de dimension.
12:31Thales qui en a bien profité aussi, etc.
12:34Rheinmetall, voilà une entreprise
12:36qui a vraiment changé de dimension
12:37du tout au tout en quelques mois aussi
12:39et qui est au centre, justement, de ses investissements.
12:41Et on l'espère qu'il va être un petit peu stimulé
12:43par le fait que ça va réinfuser.
12:46Parce que là, c'est vrai que l'effet des annonces
12:48de dépenses d'investissement,
12:50tout ça commence à s'estomper.
12:52Il faudrait qu'un deuxième flot de nouvelles
12:54puisse réactiver l'ensemble de ces types.
12:56Il y en a qui changent de dimension, Rheinmetall.
12:57Il y en a qui changent de patron, Nestlé.
12:59Nestlé qui évince son directeur général
13:01parce qu'il avait une relation amoureuse,
13:03intime avec une de ses collègues,
13:04une subordonnée,
13:05donc quelqu'un qui est sous sa hiérarchie quand même.
13:08Il n'avait pas déclaré cette relation amoureuse.
13:10Du coup, on l'image, le patron,
13:11pour ça, c'est pas un peu cher payé pour Nestlé, ça ?
13:14Effectivement, vu de l'extérieur...
13:16Toute la stratégie qui va réussir d'être impactée
13:18pour une relation amoureuse qui n'avait pas été déclarée.
13:20Oui, ça, surtout que c'est un manager
13:22qui était apprécié par le marché.
13:24La stratégie mise en place,
13:26ça allait aller dans le bon sens.
13:27Là, depuis il y a moins d'un an.
13:29Après, c'est des questions de compliance,
13:32d'éthique d'entreprise.
13:34On sait, la gouvernance de Nestlé
13:36est très conservatrice depuis toujours.
13:38C'est quelque chose avec beaucoup de valeurs
13:40qui sont très souvent mises en place,
13:43mises en avant.
13:44C'est difficile à commenter, ce genre de...
13:45Oui, bien sûr.
13:46Il avait quand même signé le règlement.
13:48Dans le règlement, il fallait déclarer.
13:49Il n'a pas déclaré.
13:50Évidemment.
13:51Mais est-ce que c'était un prétexte aussi ?
13:52Merci de nous avoir accompagné avec les mots.
13:54Merci.
13:54De Roth Jacob, gérant de chez Richelieu.
13:56Merci.

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