- il y a 2 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00Suite de notre émission, nous sommes ensemble jusqu'à 18h50, en attendant, d'ici un quart d'heure,
00:06une minute, la conférence de presse du procureur de La Rochelle sur ce qui s'est passé sur l'île
00:10d'Oléron hier. Mais là, nous recevons le comédien humoriste Harry Habitant.
00:14Bonjour.
00:14Bonjour.
00:15Comment allez-vous ?
00:16Très bien.
00:16Oui ?
00:17Oui, ça va. Je suis très content d'être là.
00:18Parce que vous avez repris votre métier ?
00:20Exactement, c'est ça.
00:21Vous êtes sur scène ?
00:22Oui, je suis sur scène, je suis très heureux, je retrouve le public, c'est un bonheur absolu.
00:27C'est la fin du cauchemar ?
00:28Oui, on peut dire ça comme ça, c'est vrai.
00:30C'était un cauchemar, ces trois ans d'accusation ?
00:33C'est un cauchemar, ça a été très dur, le poids a été très compliqué, j'ai traversé cette épreuve, je l'ai subie aussi,
00:41j'ai attendu que la justice fasse son travail.
00:43De non-lieu ?
00:44Oui, on a levé la mise en exemple.
00:46Depuis les accusations de viol faites par une jeune femme de 23 ans, c'était en 2021,
00:49donc il y a eu l'abandon des poursuites par l'injustice ?
00:51Déjà oui, avant les non-lieux déjà, ce qui est un fait rarissime de la justice,
00:54donc voilà, j'ai laissé la justice faire son travail,
00:57et moi ce que je voudrais, c'est reprendre le mien, c'est tout,
00:59et c'est exactement ce que je fais à travers toute la France.
01:01Qu'est-ce qu'il en reste de ces trois ans de cauchemar ?
01:04Il reste, ce qu'il y a de bien, vous savez, dans toutes les épreuves,
01:08je crois qu'on a tous subi des épreuves, on a tous été bousculés par la vie,
01:12quand un truc tombe comme ça, il reste l'essentiel.
01:16On vous arrache tout, votre travail, tout, votre dignité, tout.
01:19Et il reste l'essentiel, c'est-à-dire ma famille, mes filles, les amis, pour ceux qui sont restés.
01:25Vous n'avez pas perdu ?
01:26Il y en a qui sont partis en route.
01:27Ah oui, il y en a qui sont partis en route, ouais.
01:29Que vous croyez être des amis ?
01:30Oui, mais je ne leur en veux pas.
01:32Franchement, je ne leur en veux pas.
01:34Les amis, normalement, ils restent, ils sont là.
01:35Mais je ne sais pas, parce qu'en fait, je me dis, chacun réagit comme il peut, avec ses peurs,
01:39et puis dans ce métier, vous savez, c'est un métier d'image,
01:42c'est un métier où on est jugé pour ce qu'on est, pour ce qu'on représente.
01:43Donc c'était les amis du métier qui vous ont fait ?
01:45Aussi, mais encore une fois, vraiment, je ne leur en veux pas du tout.
01:49Je n'ai aucun ressenti, je n'ai aucune peine.
01:50Mais s'ils veulent revenir, vous les acceptez, ou vous leur dites non, écoutez...
01:53Il y en a qui sont revenus.
01:54Il y en a qui sont revenus ?
01:54Mais oui, bien sûr, ce n'est pas grave, parce qu'encore une fois,
01:57je ne juge pas les gens, comment ils réagissent face à ça.
02:00Parce que vous ne croyez pas ?
02:01Non, parce que...
02:03Vous avez peur de vous fréquenter, de peur d'être atteint par ces accusations ?
02:07Peut-être, peut-être, ouais.
02:09Mais je ne me suis pas posé la question, vraiment.
02:11Je me suis concentré sur ma famille, sur mes filles,
02:13sur l'écriture de ce nouveau spectacle.
02:16Voilà, j'ai...
02:17C'est long, trois ans, quatre ans ?
02:19Oui, c'est long et en même temps...
02:20Est-ce que vous vous êtes dit à un moment, je ne suis jamais en sortir ?
02:22Bien sûr.
02:23Bien entendu, je me suis dit ça.
02:24Oui, vous savez, quand une accusation tombe comme ça,
02:26vous ne savez pas exactement où vous allez.
02:28Vous vous dites, mais ce n'est pas possible, en fait.
02:30Et en fait, ça prend du temps, mais même après.
02:32Même après, ça prend du temps.
02:34Malgré le fait que, comme vous dites...
02:35Et pendant ces trois ans, on fait quoi ?
02:37Ça a mis du temps, ça met du temps encore.
02:39Pendant trois ans, quand on ne peut plus exercer son métier,
02:41on fait quoi ? On déprime ? On est chez soi ?
02:44On rumine ?
02:46On rumine ?
02:46On ne sort plus en pleine journée ?
02:48On ne sort que le soir quand on ne vous voit pas ?
02:50En fait, au début, je faisais ça.
02:52Et après, quand je suis sorti, j'ai commencé à sortir,
02:55j'ai vu un public extraordinaire.
02:57J'ai vu les gens dans la rue qui étaient là.
02:59J'ai vu les gens qui m'ont tendu la main.
03:00Et je le vois, en fait, les gens, ils m'ont attendu.
03:03Le public m'a attendu.
03:04Et c'est ce que je vois aujourd'hui dans les salles.
03:06Donc en fait, le public, vous, lui, ne nous a pas quittés, en quelque sorte ?
03:09Non, le public m'a attendu, en fait.
03:11Et je le vois tous les jours, encore une fois.
03:13C'est ça qui est extraordinaire.
03:14Et c'est pour ça que j'ai continué à rire.
03:16Parce que rire, c'est quand même le plus important.
03:18Si on ne rit pas, on ne vit plus.
03:20Donc moi, j'ai ça.
03:20J'ai la chance d'être artiste pour ça.
03:22J'ai la chance de pouvoir écrire.
03:24Et c'est ce que j'ai fait, d'ailleurs.
03:24J'ai écrit pas sur cette épreuve.
03:26J'ai écrit comment ça s'est passé après l'épreuve.
03:28Mais on ne perd pas son humour quand on vit un tel cauchemar.
03:32On peut toujours avoir cet esprit second degré.
03:35Oui, bien sûr.
03:36En tout cas, moi, je l'ai.
03:37Je l'ai parce que parfois, quand la douleur est trop forte, le rire, ça sert à ça.
03:42Le rire et la foi, puisque vous dites que la foi vous a aidé.
03:47Exactement.
03:47La foi, elle m'a énormément aidé.
03:48Alors, pas la foi au sens dogmatique.
03:51La foi au sens d'un fils qui parle à son père.
03:56Parce qu'effectivement, j'avais les deux genoux à terre.
03:58Donc, c'est la bonne position pour prier.
03:59Et avant, c'était le cas, vous priiez ou c'est…
04:02Je priais, mais peut-être pas assez.
04:04Et je lui demandais, je lui demandais pas de changer les choses.
04:08Je lui ai dit, garde-moi debout.
04:09Mais à qui ?
04:10Garde-moi debout à l'éternel.
04:12À l'éternel.
04:12Évidemment.
04:13On parle de la foi.
04:13Mais du coup, vous alliez au temple ?
04:16Vous alliez…
04:17Oui.
04:18Vous faisiez ça chez vous ?
04:19Je le fais partout.
04:20Là où on peut le faire, oui, bien sûr.
04:22Vous savez, parler à Dieu, c'est pas qu'aller au temple.
04:24C'est parler partout.
04:26C'est lui parler, lui dire juste garde-moi debout, quoi.
04:29Jusqu'à ce que la vérité éclate.
04:30Mais parce que dans ces histoires, et Dieu sait qu'on les a traitées toutes ces années,
04:34on dit aux femmes, on vous croit.
04:38Et on dit aux hommes, on vous croit pas, quoi, en fait.
04:40C'est ça aujourd'hui ?
04:42En tout cas, cette histoire de MeToo, elle a été très importante.
04:45Elle a libéré la parole et c'était très important.
04:47Il y a MeToo, mais il y a aussi la justice.
04:50Et l'un ne va pas sans l'autre, en fait.
04:52Il faut attendre que la justice passe.
04:53Alors oui, dans les médias, ça réagit vite.
04:56Mais c'est même pas de la malveillance, en fait.
04:57C'est une question de précipitation, parce que ça va vite.
05:00Mais la justice, c'est le temps long.
05:01La justice, elle n'est pas là pour fabriquer des coupables.
05:04La justice, elle est là pour dire les choses au-delà du bruit,
05:07au-delà du vacarme, au-delà des articles de presse.
05:10Et elle l'a dit.
05:10Et elle a attendu trois ans pour le dire.
05:12C'est parce que la justice, c'est ça.
05:14C'est des recoupements.
05:15C'est des expertises psychiatriques, psychologiques.
05:18C'est beaucoup de choses, une instruction.
05:20Si vous n'aviez pas été célèbre, ça aurait été la même chose ?
05:23D'après vous ?
05:25Je ne sais pas.
05:26En tout cas, la justice, elle est la même pour tout le monde.
05:29Maintenant, nous, on fait un métier d'image.
05:31Donc, c'est peut-être normal aussi.
05:33C'est pour ça que je vous dis, c'est normal.
05:34J'en veux pas aux amis, j'en veux pas aux métiers,
05:36j'en veux pas aux médias.
05:37Parce que moi, d'abord, je voulais laisser le temps de la justice.
05:41C'était important pour moi.
05:42Je ne voulais pas jouer le jeu du tribunal médiatique.
05:45C'était assez dur pour moi comme ça.
05:46Donc, je me suis concentré avec ma famille, avec mes filles.
05:49Et puis, j'étais là pour la justice.
05:51Mais là, vous remontez sur scène, on va parler de ce spectacle.
05:55Mais est-ce que, par exemple, les portes du cinéma s'ouvrent à nouveau ?
05:59Écoutez, oui.
06:00Oui, elles s'ouvrent.
06:01Claude Lelouch m'a proposé un film.
06:04Ça vient.
06:05Alors, évidemment, plus lentement que la scène.
06:07Pourquoi ?
06:08Parce que c'est une industrie qui est sur l'image, sur beaucoup d'argent.
06:12Donc, ça ne dépend pas que d'un réalisateur ou que d'un scénariste.
06:16Ça dépend des exploitants.
06:17Ça dépend des chaînes de télé qui financent le cinéma.
06:18Ça dépend de beaucoup de choses.
06:20Donc, il y a une certaine frilosité.
06:21On se dit, est-ce que les gens vont vouloir voir Harry habitant dans une salle de cinéma ?
06:26Les gens voudront voir.
06:27Ils viennent me voir.
06:29Oui, ce n'est pas un problème.
06:30Non, ils viennent me voir.
06:31C'est juste, ça prendra un peu de temps.
06:32Mais ce n'est pas grave.
06:33Parce que, moi, mon bonheur aujourd'hui, c'est la scène.
06:35La scène, ça me fait respirer.
06:37La scène, c'est tout pour moi.
06:38Donc, je sais que ça va venir après.
06:40Mais ce n'est pas grave.
06:42Regarde, après, on va parler de votre spectacle avec Stephen Bellery.
06:44Mais à Lyon, vous avez vu ce qui se passe en ce moment à Lyon ?
06:48Non.
06:49Regardez, on a trouvé ça sur Instagram.
06:52Collectif, nous toutes, qui dit déprogrammer Harry habitant.
06:54Parce que le jour où vous y allez, c'est le jour de la journée,
06:57la lutte contre les violences faites aux femmes.
07:00Pas d'accusé de vieux dans nos salles de spectacle.
07:02Et là, ça fleurit de nouveau sur les réseaux sociaux.
07:04C'est pour ça que, je vous demandais tout à l'heure, est-ce que ça va s'arrêter ?
07:07Là, ça continue.
07:07Ça continue, effectivement.
07:09Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
07:10La justice, elle ne défend pas une cause.
07:13Elle défend la vérité.
07:14Moi, je ne les combats pas, ces femmes.
07:16Pas du tout.
07:17Parce qu'elles risquent de manifester devant vos femmes encore.
07:20Certainement.
07:20Et de décourager peut-être des spectateurs.
07:23Je ne sais pas, mais en tout cas, elles viennent manifester.
07:25Alors que la justice a dit Harry habitant.
07:27Elles viennent manifester devant un gars qui a été blanchi trois fois par la justice.
07:31C'est-à-dire que c'est important, en fait.
07:32C'est-à-dire que la parole de l'un ne doit pas,
07:34non seulement effacer la parole de l'autre,
07:35mais en plus de ça, c'est quand même important.
07:37Mais vous ne leur en voulez pas ?
07:38Non, je ne leur en veux pas.
07:39Je ne les combats pas.
07:40Vous êtes très dialogués avec eux ou pas ?
07:42Mais moi, je suis dans la vie, je suis dans la paix.
07:45Je ne peux pas.
07:46Je ne peux pas m'enfermer là-dedans.
07:47Ce n'est pas possible.
07:49L'amertume, la colère, tout ça,
07:50c'est encore un truc qui va m'enfermer.
07:51Et je ne veux pas de ça.
07:52Vous en voulez beaucoup à votre accusatrice qui vous a gâché la vie pendant trois ans ?
07:56Non, même pas.
07:57Vous l'avez revue ?
07:58Vous avez eu un message ou quoi que ce soit ?
08:00Non.
08:01Non, je n'en veux pas.
08:01Vous ne savez pas ce qu'elle est devenue ?
08:03Non.
08:03Parce qu'on a parlé, on a lu qu'elle avait eu un syndrome post-traumatique,
08:05qu'elle avait fait une tentative de suicide.
08:07Est-ce que ça vous a touché ?
08:10Je ne lui en veux pas, bien sûr, évidemment.
08:11Mais encore une fois, l'émotion ne peut pas être jugée par l'émotion, encore une fois.
08:16C'est ça que je vous dis.
08:17C'est ça qui est important aussi.
08:19Donc non, je ne lui en veux pas, je n'ai aucune colère et je pardonne.
08:21Vous savez le pardon ?
08:22Ce n'est pas un cadeau qu'on fait à l'autre, c'est un cadeau qu'on fait à soi pour se libérer.
08:26Et aujourd'hui, je vous le dis, oui, c'est vrai.
08:28J'avance maintenant, c'est fini.
08:30Tout ça est fini.
08:31Donc, mon spectacle, si vous voulez venir voir un gars avec la justice loin derrière et le cœur devant,
08:36venez me voir.
08:37Authentique, notamment au Folie Berger à Paris les 6, 7 et 9 décembre, Steven.
08:42Oui, réhabitant, dans ce spectacle, vous vous évoquez ces derniers mois,
08:45vous commencez même par cela.
08:46Et avec cette phrase, tout le monde est au courant.
08:49Je suis content de vous voir.
08:50J'ai l'impression de revoir une ex que je n'avais pas vue depuis longtemps.
08:52On peut donc même rire de cela ?
08:55Mais il faut rire.
08:56Il faut rire, c'est important, vous ne vous rendez pas compte.
08:59Le rire, ça ne nie pas la douleur.
09:00Le rire, ça permet juste de respirer un peu.
09:03C'est très important.
09:04Moi, je n'ai que ça dans ma vie.
09:06Je n'ai que le rire, je n'ai que le partage avec le public.
09:08Toute ma vie, j'ai voulu ça.
09:09Toute ma vie, j'ai voulu divertir et faire rire les gens.
09:12C'est ça.
09:12Donc, oui, j'ai traversé cette épreuve.
09:14D'abord, je pense que c'est bizarre, ça aurait été très bizarre de ne pas en parler.
09:17Après trois ans, on ne va pas enlever un chapitre de ma vie sous prétexte qu'il est comme ça.
09:22Pas du tout, non.
09:24Donc, voilà, il y a des comiques qui vont aux Maldives et qui reviennent avec un sketch.
09:28Bon, moi, je n'ai pas été aux Maldives ces trois dernières années.
09:31Il m'est arrivé autre chose.
09:32Donc, oui, j'en parle, mais je ne me moque de personne.
09:36Voilà.
09:36Il y a peut-être moins de rire, plus de tendresse aussi.
09:40Vous parlez beaucoup de vos filles, de votre rapport filial avec elles, ces femmes qui sont nées au début des années 2000.
09:47Comment elles ont vécu ce combat ?
09:49Elles qui sont, justement, probablement des femmes pour qui MeToo raisonne.
09:54Effectivement.
09:55Mes filles, on a beaucoup parlé ensemble.
09:58Mes filles, elles savent qui je suis.
09:59Elles connaissent leur père.
10:01Elles m'ont vu tomber et elles m'ont vu me relever.
10:05Voilà.
10:05Et moi, je suis resté debout pour mes filles.
10:06Et c'est elles qui m'ont rendu la dignité.
10:08Et mieux que ça encore, c'est les femmes qui m'ont tenu debout.
10:11C'est ma mère, c'est mes filles, c'est ma sœur et c'est les amis qui sont restés.
10:16L'écriture, comment est-ce qu'on réussit à se remettre devant une feuille blanche,
10:20à prendre un crayon, à se dire j'ai envie de faire rire aujourd'hui ?
10:23À quel moment vous avez commencé à écrire ?
10:24Vous savez, aujourd'hui, quand on écrit un spectacle, pour nous, en tout cas pour moi,
10:28on va sur l'application Note du téléphone et on écrit par chapitre.
10:31On écrit des petits mots, on écrit des expressions, on écrit, moi j'écris sur mes filles,
10:36j'écris effectivement sur l'épreuve, j'ai écrit sur ce qui m'est arrivé en garde à vue.
10:41Donc je raconte tout ça, oui, et après, on a une heure, une heure et demie de spectacle,
10:45on va en rodage et puis on le joue dans toute la France.
10:48Un petit extrait, Steven ?
10:49Oui, notamment sur le langage d'aujourd'hui.
10:51Oui, c'est le langage de mes filles et le langage de tous mes amis.
10:53Et j'ai dit, tiens, on ne sait jamais, un jour peut-être on aura un président de la République
10:56qui prendra la parole comme ça.
10:58Ah, vous avez l'extrait ?
10:59Oui, on a un extrait, on y va.
11:00Je vous lis, le nouveau langage est là, il faudra s'habituer, c'est comme ça.
11:05Je vous assure, moi, le prochain président de la République, l'allocution, ça va être
11:10RTL, il est 8h, le discours du président de la République à l'Elysée.
11:14Sendu la famille au calme à l'Elysée, t'as vu ?
11:20Tu connais, ça va être carré la famille.
11:25T'as vu ?
11:27Je vous présente la première dame, deuxième dame, troisième dame, quatrième dame, cinquième dame, sixième dame de kara, t'es vrai ?
11:33Avec moi, tu connais, pas trop de réunion, tu connais la flemme ?
11:37Pour le pont du 1er mai du 11 novembre.
11:40Voilà, je vous avais promis, le pont, ce sera du 1er mai au 11 novembre.
11:44Le langage, mais est-ce que dans l'écriture, quand même, aujourd'hui, ça a modifié des choses ?
11:52Peut-être qu'il y a même des sujets que vous ne vouliez pas traiter avant, que vous avez traité maintenant ?
11:55La politique, vous y allez ?
11:56Non, la politique, non.
11:57Je n'ai jamais parlé de politique, non.
11:59Ce n'est pas votre truc.
11:59Je n'ai jamais été un expert en politique, et non, ça ne m'intéresse pas, il y en a qui le font très très bien.
12:04Je préfère parler de ce qui m'arrive au quotidien et de ce qui nous arrive tous au quotidien.
12:08Ce spectacle, c'est nous, en fait.
12:11C'est la famille, c'est les amis, c'est l'amour, c'est les épreuves.
12:14Vous savez, quand je dis c'est nous, c'est vrai, parce que les gens qui sont dans la salle,
12:18on sent qu'ils ont partagé quelque chose avec moi, et qu'eux-mêmes ont certainement vécu des épreuves.
12:23C'est juste savoir ce qu'on en fait, de ces épreuves.
12:26Vous parlez beaucoup de la pudeur dans ce spectacle.
12:28Vous racontez à quel point c'est parfois compliqué pour vous de parler de vous.
12:32Faire cet exercice, aujourd'hui, devant nous, est-ce que ça vous coûte ?
12:36Je ne sais pas si ça me coûte, en tout cas, j'arrive avec...
12:41Ce spectacle, il s'appelle Authentique.
12:43À l'époque, je jouais des personnages.
12:45Il s'appelle Authentique parce que j'arrive plus vrai, j'arrive avec la vérité,
12:48j'arrive sans rien du tout, j'arrive pas avec des artifices, j'arrive pas avec des personnages.
12:53Voilà pourquoi ce spectacle s'appelle Authentique.
12:54Donc, ça ne me coûte pas.
12:56Je suis là devant vous et je réponds gentiment et avec grand plaisir à vos questions.
13:00Alors, ça c'est personnel.
13:01Est-ce qu'il y aura du Michel Varuc ?
13:03Michel Varuc, Barry Balton et Mitrine en flanc, bien entendu.
13:05Vous savez, je vais vous dire quelque chose.
13:07À l'époque, je travaillais avec Truchot et Marshall.
13:09Nous étions sur BFR et vous disiez, oui, bien sûr.
13:12Vous voulez un pruneau ?
13:12Vous savez que c'est formidable le pruneau.
13:15J'adore.
13:15Une dernière question, il y avait Raphaël Antommen, juste avant, assis à votre place.
13:19Est-ce que vous pensez que les accusations et tout ce qu'il y a eu contre vous,
13:22il y a eu un peu d'antisémitisme là-dedans aussi ?
13:24Non, je ne veux pas rentrer là-dedans.
13:25Non, vraiment pas, je vous assure.
13:27La question, elle n'est pas sur le point identitaire.
13:29Non.
13:31Non.
13:31Est-ce qu'il y aura des dates gratuites ?
13:34Pour vous ?
13:34Non.
13:35Non, parce qu'il y a eu une date gratuite cet été.
13:38Il y a eu un spectacle gratuit cet été.
13:39Ah oui, il m'arrive de faire des spectacles gratuits, oui, bien sûr, bien sûr, pour des associations.
13:42Sur la plage ?
13:43On a un petit extrait là.
13:44Quoi ?
13:45Ah oui, c'est incroyable, c'est vrai.
13:49Ça, c'est incroyable ça.
13:50Écoutez, je suis rentré.
13:51Expliquez ce qui se passait là.
13:52Rien, j'étais sur la plage.
13:54Il y a un attroupement qui est venu me voir, qui m'ont demandé des photos.
13:58Sauf qu'ils étaient à la plage, donc ils ne pouvaient pas trop sortir leur portable.
14:01Et puis, il y a eu un attroupement au bord de moi.
14:02Ils ont dit, vas-y, arrive, fais-nous un sketch, fais-nous un sketch.
14:04J'ai dit, mais quel sketch ? Je ne vais pas jouer ici.
14:06Et il y a un gars qui a pris le téléphone.
14:07C'est une bonne idée, ça, à faire une tournée des plages.
14:09C'est pas mal, ouais.
14:09Ouais, c'est pas mal.
14:10J'aime bien, oui.
14:11Tout le monde en maillot de bain.
14:12En tout cas, il faudra payer à Bourges, par exemple, le 22 novembre, à Tours le 23 novembre,
14:16à Lyon le 25 novembre, à Aix le 27 novembre.
14:19Et les 6, 7 et 9 décembre, ce sera aux Folies-Bergères à Paris, cette fois-là.
14:22Merci, Henri Vittor.
14:23Merci beaucoup.
14:24Merci d'être venu.
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