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  • il y a 3 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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Transcription
00:00Maintenant à l'affaire du Louvre au cambriolage, on veut retrouver Boris Karlamoff qui est devant les locaux de la police judiciaire de Paris
00:05puisqu'il y a eu de nouvelles interpellations. Cinq au total, les interrogatoires et gardes à vue sont toujours en cours Boris.
00:13Oui absolument, cinq gardes à vue toujours en cours et parmi ces cinq personnes interpellées, il y avait un objectif des enquêteurs
00:19puisque l'ADN de cet individu le relie directement au vol qui a été commis au musée du Louvre.
00:24Il est donc soupçonné de faire partie de ce commando. Cinq personnes interpellées et parmi les quatre autres personnes,
00:31ce sont des interpellations dites d'entourage, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas forcément reliées au fait
00:36mais qu'elles peuvent aider sur l'avancée des investigations. Cinq personnes arrêtées dans différents lieux de cette agglomération parisienne,
00:44notamment du côté d'Aubervilliers dans le département voisin de la Seine-Saint-Denis.
00:48Cinq nouvelles interpellations qui ne sont pas liées aux déclarations des deux personnes qui ont été mises en examen
00:53et placées en détention provisoire hier soir, mais bien aux éléments du dossier.
00:58Il y a eu, vous le savez hier soir, plusieurs perquisitions, des perquisitions qui se sont déroulées tout au long de la nuit
01:03mais elles n'ont pas permis de retrouver le butin de l'aveu même de la procureure de Paris, Laure Becquieu.
01:09Laure Becquieu qui parle d'une enquête qui rebondit au fil des perquisitions et des auditions de brique en brique,
01:15dit-elle, l'enquête se resserre et se poursuit pour identifier les protagonistes.
01:20Puisqu'au-delà du fait de retrouver les bijoux aujourd'hui, il va falloir déterminer le rôle précis de chacun de ces protagonistes,
01:27leur niveau d'implication dans ce casse.
01:32Vous le savez hier soir, il y a donc deux trentenaires de suspects présumés de ce commando
01:38qui ont été mis en examen pour vol en bande organisée et placés en détention provisoire
01:42et ils ont partiellement reconnu l'effet.
01:45L'ADN de l'un d'entre eux a été retrouvé sur l'une des vitrines fracturées
01:48ainsi que sur des objets abandonnés au Louvre,
01:51tandis que les traces ADN du deuxième homme ont été retrouvées sur un des scooters
01:55ayant servi à prendre la fuite.
01:57Il reste donc aujourd'hui une personne qui est toujours activement recherchée.
02:00Cette personne-là, c'est la dernière personne qui compose ce commando du casse du Louvre.
02:05– Boris Karlamoff avec Colline Guilmar en direct des locaux de la police judiciaire pour BFM TV.
02:12Jean-Marc Bloch, ancien commissaire de la police de la brigade de recherche et d'intervention,
02:16ils vont vite là les policiers ?
02:19– Ça marche très très bien, c'est une affaire qui se déroule superbement bien,
02:22deux interpellations samedi soir, cinq aujourd'hui, ça en fait sept,
02:26c'est quand même pas mal en très très peu de temps, je trouve que c'est exceptionnel.
02:30– On est neuf jours, dix jours après.
02:31– En dix jours, oui c'est exceptionnel,
02:32ça c'est grâce au concours de la police technique et scientifique,
02:35– Ça c'est de la BN ?
02:36– La BRI, oui bien sûr, les preuves modernes, les preuves techniques, scientifiques,
02:40bien sûr je ne sais pas comment on aurait fait il y a 30 ans, ça j'en sais rien.
02:43Bon, mais aujourd'hui c'est vrai qu'on a des éléments qui permettent d'aller vite,
02:47d'identifier des gens, de les présenter à la justice, tout ça est en cours,
02:51je trouve que c'est exceptionnel, c'est une très belle réussite pour la police judiciaire.
02:54– Pardon pour le langage un peu trivial, mais vos collègues,
02:58je dis vos collègues parce qu'un policier est toujours un policier,
03:00là on est en train de les cuisiner et de les faire parler.
03:03– En plus, c'est génial, sept, il y a déjà deux qui ont été entendus,
03:07– Qui ont reconnu partiellement,
03:08– Qui ont reconnu partiellement, il y a des PV d'audition,
03:10ils racontent un certain nombre de choses,
03:11là il y en a cinq autres qui vont raconter un certain nombre de choses,
03:15on va pouvoir mettre les uns et les autres devant leurs contradictions.
03:18– Ils sont tous interrogés séparément.
03:19– Évidemment, ils sont tous séparés, évidemment,
03:22ils sont séparés dans des cellules séparées,
03:24et on les entend dans des bureaux séparés,
03:25de manière à ce qu'on puisse ensuite confronter ce que chacun dit par PV,
03:30mettre les uns et les autres devant leurs propres contradictions,
03:34devant les contradictions,
03:35il y a ton copain qui a dit ça, comment ça se fait que tu me dis autre chose, etc.
03:38C'est comme ça qu'on fait avancer une enquête,
03:41et c'est comme ça peut-être qu'on arrivera à retrouver les bijoux.
03:44Mais les bijoux, ce n'est pas l'essentiel dans une affaire de police judiciaire.
03:48Qu'est-ce qui est important ?
03:49C'est de trouver les gens,
03:50c'est de trouver les auteurs d'un méfait,
03:52pour qu'ils puissent être jugés.
03:54En général, les objets ne servent que de preuve,
03:56c'est des éléments qui permettent d'incriminer des gens.
03:59– Quand on trouve les objets, c'est quand même mieux.
04:00– Évidemment, là, dans ce cas d'espèce,
04:03les objets ont une importance,
04:04c'est vrai, c'est des objets d'une valeur patrimoniale exceptionnelle,
04:08mais normalement, en matière de police judiciaire,
04:10ce qui est important, c'est les gens,
04:12c'est de pouvoir juger les gens,
04:14de pouvoir trouver des éléments qui permettent de les juger.
04:17– Alors, Paul Conge,
04:18dans les personnes qui ont été interpellées,
04:20Paul Conge du service police-justice de BFMTV,
04:22les enquêteurs ont dit,
04:23il y en a un, on l'avait dans le viseur,
04:26une personne plus particulière, un des suspects.
04:28– Absolument, il y en a un qui était vraiment
04:29un des objectifs des enquêteurs,
04:30parce qu'ils avaient donc déjà arrêté deux suspects samedi soir,
04:33qui, eux, sont soupçonnés d'être les deux hommes
04:36qui ont pénétré dans la galerie d'Apollon,
04:38et qui ont forcé les vitrines avec des disqueuses
04:41et emporté les bijoux.
04:42Il y a deux autres membres du commando,
04:44qui sont ceux qui ont conduit les scooters.
04:46Et un des hommes interpellés hier,
04:49justement, est suspecté d'être un des chauffeurs.
04:51avec ceux de ces scooters T-Max qui ont pris la fuite ensuite
04:54en longeant la scène.
04:57Donc, évidemment, c'était leur troisième objectif.
04:58C'est le troisième homme, quelque part.
05:00Le quatrième fait-il partie des quatre autres suspects
05:03qui ont été interpellés hier ?
05:04Ça, on ne le sait pas encore.
05:06Peut-être que ça se révélera au cours des interrogatoires,
05:08peut-être au cours aussi des autres collectes de preuves
05:11qui ont été faites pendant les perquisitions.
05:13Donc, on ne le sait pas.
05:14On sera peut-être à la fin des gardes à vue
05:15qui durent 96 heures.
05:16Oui, oui.
05:17Et d'après ce que nous disait Boris,
05:18en fait, on a l'impression qu'on est en train d'arriver
05:20peut-être au bout du commando,
05:21parce qu'il y a encore une personne
05:23qui est activement recherchée, c'est ça ?
05:25Une personne activement recherchée
05:26ou alors elle fait partie, comme je le disais,
05:28du Lourdes qui a été interpellé hier soir.
05:30Ça, on ne le sait pas.
05:31Ça ressemble à quoi ?
05:33Un vrai commando aguerri
05:35qui agit sur commande
05:38avec un cerveau derrière ?
05:39Non, il n'y a pas de cerveau.
05:41Ça n'existe pas.
05:42C'est l'histoire de cerveau.
05:43C'est dans la mythologie quelque part.
05:45C'est dans les polars qu'on voit ça.
05:46Les commanditaires, peut-être, non ?
05:47Les commanditaires.
05:48Il y a des commanditaires.
05:48Les commanditaires sont les recèleurs, en général.
05:50Il y a quelqu'un qui dit
05:51« Moi, je suis prêt à acheter ce qui viendra du Lourdes. »
05:54Ça, c'est sûr.
05:55Est-ce que ça veut dire que c'est lui qui a pensé le coup ?
05:57Il n'a pas pensé le coup.
05:58Il a dit « Si, etc. »
05:59C'est une combinaison de plusieurs.
06:01Il y en a peut-être un qui dit quelque part
06:03« Il y a un truc faisable au Lourdes.
06:04Il faut trouver un recèleur. »
06:05Le recèleur dit « Ok, moi, je suis d'accord pour récupérer. »
06:07Jean-Marc Bloch, pour dire
06:08« Il y a quelque chose de faisable au Lourdes. »
06:10Ça veut dire qu'il faut avoir fait des repérages
06:12ou avoir eu les renseignements
06:14pour se dire « On peut monter au Lourdes. »
06:16« On peut taper au Lourdes. »
06:16Il suffit de se balader dans le Lourdes
06:17pour voir que les fenêtres…
06:18C'est bien ça, l'ancien commissaire de police.
06:20C'était le Lourdes.
06:21On sait que ce n'est pas très sécure.
06:23Ça fait longtemps qu'il y a des rapports.
06:24Enfin quand même, il faut avoir l'idée
06:26de chercher la nacelle,
06:27de la mettre sur la voie publique
06:29à 9h30 le dimanche matin,
06:31de monter en se disant
06:32« Vous allez voir, c'est du gâteau. »
06:34Vous savez, les braqueurs, les cambrioleurs,
06:36ils ont de l'imagination.
06:37Ils ont du savoir-faire, de l'imagination.
06:39C'était déjà dans les romans jeunesse.
06:42Oui, ils n'embargent pas.
06:45Il ne faut pas aller chercher forcément
06:48un scénario ultra-élaboré alors.
06:50Non, non, c'est des trucs d'opportunité en général.
06:52C'est les uns qui rencontrent les autres
06:54et ils se mettent d'accord.
06:55D'un seul coup, l'idée gère, mais elle monte.
06:57Et puis tout ça se fait.
06:58Alors au début, c'était très bien organisé.
07:00Puis ça a foiré au moment
07:01où ils ont voulu prendre la fuite.
07:02Quand ils n'ont pas pu mettre le feu à la nacelle.
07:05Et là, ils ont laissé sur place
07:06un tas d'éléments incriminants,
07:08des empreintes digitales, des empreintes terrières.
07:09On va continuer de l'évoquer bien sûr
07:11parce qu'on va parler
07:12de la sécurité du Louvre
07:14avec Jérémy Patrie-Lettus
07:16qui est député du Calvados,
07:17vice-président de la commission
07:18des affaires culturelles à l'Assemblée.
07:19Puis nous sommes surtout avec un gémologue.
07:21Le gémologue qui est avec nous.
07:23Jean-François Riondet,
07:24il est venu avec une mallette
07:25et dedans, il y a les répliques.
07:28Les répliques des bijoux de la couronne
07:30ou quelques-uns.
07:31Ce sont les répliques
07:32que tout le monde se calme ici sur le plateau.
07:34Mais pour prendre la fuite éventuellement,
07:35ça va être compliqué.
07:36Et on va examiner justement
07:38ces bijoux.
07:39Restez avec nous.
07:4111 jours après le casse du Louvre,
07:44les interpellations se multiplient.
07:46Cinq nouvelles.
07:47Dans un instant,
07:47on va parler de ces fameux bijoux,
07:49de ces joyaux de la couronne
07:51que les malfrats
07:52essaient de revendre ou pas,
07:54qui ont disparu ou pas.
07:56Dans tous les cas,
07:56on ne les a pas encore retrouvés.
07:58Pas encore.
07:59Ce sont les mots de la procureure.
08:01On va l'évoquer avec un gémologue
08:02qui est venu avec une mallette de réplique.
08:04Mais on va retourner au Louvre un instant,
08:07retrouver Pierre Barbin pour BFM TV.
08:09Parce que si le musée
08:10est toujours le musée
08:11le plus visité du monde,
08:12maintenant il y a la fenêtre
08:13la plus photographiée du monde.
08:16Les touristes viennent voir
08:17ce qui s'est passé, Pierre.
08:21Oui, c'est presque devenu
08:22un point de passage obligé.
08:24On a d'ailleurs été surpris
08:26par cette fréquentation
08:27sur les quais de Seine
08:28avec des dizaines et des dizaines
08:29de personnes qui s'arrêtent
08:31chaque heure devant cette fenêtre,
08:32qui se prennent en photo,
08:34qui prennent la fenêtre en photo
08:35et aussi qui se prennent en photo
08:37devant la fenêtre
08:37en faisant des selfies.
08:39On va vous montrer,
08:39regardez sur ces images.
08:41C'est toujours le cas
08:42et ça continue encore
08:43tout au long de la journée,
08:44tant des Français
08:45que des étrangers
08:46parce que c'est vrai
08:47que tout le monde nous parle
08:48de ce qu'il s'est passé
08:49au Louvre, bien évidemment.
08:51On est avec Lisa.
08:52Bonsoir, Lisa.
08:52Vous me disiez,
08:53vous êtes une habitante de Nice.
08:55Vous êtes ici pour les vacances.
08:56Mais c'est la deuxième fois
08:57que vous passez ici
08:58depuis votre séjour.
08:59Expliquez-moi pourquoi.
09:00Oui, effectivement.
09:01Donc on vient de Nice
09:02et on a notre petit
09:04de 5 ans
09:05qui est fasciné
09:06par cette histoire
09:07qui passe en boucle
09:09depuis quelques jours
09:10à la télé
09:10et qui nous a spécialement
09:12demandé en fait
09:13de venir voir la fenêtre
09:15où les voleurs sont passés.
09:17Ça vous fascine ?
09:18Ça vous intrigue
09:18d'être ici aujourd'hui ?
09:20Oui, bien sûr.
09:20Et puis par l'importance
09:22du butin dérobé aussi
09:24qu'on aimerait effectivement
09:25que la France se retrouve.
09:27Mais voilà, oui,
09:29c'est aussi le culot
09:31de ces voleurs
09:32qui a été impressionnant en fait.
09:34Qu'est-ce que vous souhaitez,
09:35vous justement,
09:35quand on parle de cette affaire ?
09:36Qu'est-ce que vous espérez ?
09:37Qu'on retrouve les bijoux.
09:39Voilà, qu'on nous rende les bijoux.
09:41Merci beaucoup, Lisa.
09:42C'est vrai que c'est assez intriguant
09:44aussi de voir tant de personnes
09:46qui viennent ici
09:46sur les quets de scènes.
09:47C'est vrai qu'aussi
09:48de nombreuses personnes
09:50nous disent
09:50qu'il n'y a qu'une volonté
09:51de retrouver ces bijoux.
09:53Mais c'est vrai qu'on voit encore
09:54sur ces images
09:55tant et tant de personnes
09:56qui sont fascinées
09:58en fait par cette histoire.
09:59Pierre Barbin
10:00avec Louis Santer
10:01en direct du musée du Louvre
10:02pour BFM TV.
10:03Donc on va évoquer
10:03dans un instant
10:05avec le député horizon
10:06Jérémy et Patrie Elétus
10:07la question de la sécurité du Louvre
10:10et d'une manière générale
10:11de tous les musées en France
10:11parce que vous êtes au cœur
10:13d'une mission justement
10:14pour voir ce qui se passe
10:15en ce moment
10:15avec les affaires culturelles.
10:17Mais nous sommes
10:17avec Geoffrey Riondet,
10:19géomologue,
10:19spécialiste en bijoux anciens
10:21et vous êtes venu
10:22avec des répliques
10:23de ces fameux bijoux de la couronne.
10:24Tout à fait.
10:25Il s'agit bien de répliques.
10:26C'est les répliques
10:27des plus importants diamants du monde
10:29dont le régent
10:30qui a échappé
10:31à cette catastrophe nationale.
10:33Voilà le régent.
10:35C'est 140
10:36140 carats environ.
10:39Oui, oui.
10:39Allez-y.
10:40Montrez-le comme ça face à vous.
10:41C'est ça.
10:42Donc c'est celui
10:43qui a échappé
10:44Exactement.
10:45Mais si on fait un peu d'histoire,
10:47il a été volé
10:47en 1792
10:49et retrouvé
10:51quelques années après.
10:52Donc ça, voilà.
10:53On peut être optimiste
10:54pour la suite.
10:55Et les autres ?
10:56Et ceux qui ont été pris
10:57alors justement ?
10:58Ces bijoux, ces pierres ?
11:00Qu'est-ce qu'on peut en faire ?
11:01Est-ce que c'est vendable ?
11:02Alors les bijoux,
11:02pour moi,
11:03tels quels,
11:04c'est parfaitement invendable
11:05que ça soit en vente aux enchères
11:07chez un antiquaire
11:08que chez des marchands spécialisés,
11:10c'est tracé.
11:11Enfin, tout le monde a l'information,
11:12que ça soit Interpol, Europol,
11:14le monde entier a l'information.
11:16Par contre,
11:17ces bijoux,
11:18contrairement aux autres œuvres d'art,
11:21que ça soit un tableau,
11:22on peut les transformer.
11:23On a parlé de l'or,
11:24on a parlé à Lyon
11:25des problématiques très récentes.
11:28L'or est aujourd'hui au plus haut.
11:29Mais dans le cas des bijoux,
11:30par contre,
11:31ce n'est pas une masse d'or.
11:32Voilà.
11:33Il reste les gemmes.
11:34Après, les gemmes,
11:35on peut aussi les retailler.
11:36On peut imaginer...
11:36Vous êtes gemmologue.
11:37Est-ce que ça veut dire
11:38que dans le milieu des gemmologues,
11:40il y a un bouche-à-oreille
11:41qui peut éventuellement,
11:42ou une rumeur
11:43qui peut arriver jusqu'à vous
11:45ou pas,
11:45de se dire,
11:45attention,
11:47on nous demande,
11:49on nous demande des expertises,
11:51ça peut être...
11:52Tout est possible.
11:53Mais en France,
11:53ça semble complètement impossible.
11:56Ça semble complètement impossible.
11:57Tout est tracé.
11:58On a un livre de police.
11:59On demande les identités des personnes.
12:01Voilà.
12:02Ça peut aller ailleurs.
12:03On ne sait pas.
12:03On a des grands centres.
12:06On parle généralement de Envers
12:08parce que c'est un grand centre.
12:09Mais là aussi,
12:10il y a une coopération.
12:11Exactement.
12:11C'est pour le diamant.
12:12Mais là,
12:13il y a une coopération aussi internationale.
12:15Mais dans les bijoux de la couronne
12:17que vous avez dans votre mallette,
12:17dans les répliques,
12:19il y en a certains
12:20qui sont partis,
12:21qui sont dans le butin
12:22ou pas là ?
12:23Alors là,
12:23non, non, non.
12:24Non, non, non.
12:25Le régent a été volé,
12:27a été récupéré
12:28et fort heureusement,
12:29il a échappé.
12:30Il y a trois siècles.
12:30Tout à fait.
12:31Un autre, par contre,
12:31n'est jamais revenu.
12:32Celui-ci,
12:33il est parti.
12:34Montrez-le avec votre doigt.
12:35Ça, c'est le fameux diamant bleu
12:37qui est aujourd'hui au Simsonian.
12:40On parle de plus de 6 millions de personnes par an
12:43qui a sa pièce au Simsonian à Washington.
12:46Celui-ci était dans le vol de 1792
12:48et a été retaillé.
12:49Comment ça se passe pour le recel,
12:51alors, commissaire,
12:52dans ces cas-là ?
12:53Normalement,
12:54un harceleur achète ça,
12:56a pris 10% de la valeur marchande des bijoux.
12:58On est sur 88 millions, normalement.
13:00D'ailleurs, je ne sais pas comment...
13:01Il y a une évaluation.
13:03Elle vaut ce qu'elle vaut.
13:04Elle vaut ce qu'elle vaut.
13:04Ça ne veut pas dire grand-chose.
13:06Mais là,
13:07ils n'ont plus de valeur du tout.
13:08Ah bon ?
13:08Oui.
13:09Mais non,
13:09ils sont invendables.
13:10C'est inégociable, ce truc-là.
13:12C'est radioactif,
13:13ces bijoux.
13:13C'est une bombe atomique,
13:15celui qui les a dans les mains.
13:17Il n'y a qu'une envie,
13:17c'est de s'en débarrasser.
13:18Et dans le monde entier.
13:19Dans le monde entier.
13:20Le bataille qui a été fait
13:21autour de cette affaire
13:22fait que plus personne ne va en vouloir.
13:23Parce que dans l'imaginaire collectif,
13:25avec les séries,
13:25tout ce qu'on voit,
13:26on se dit,
13:27il y a un gars qui va arriver
13:28avec une mallette,
13:28qui va ouvrir en disant,
13:29bon, allez,
13:29de toute façon,
13:30plus personne n'en veut.
13:31Moi, j'ai 100 000 euros,
13:32j'ai 200 000 euros.
13:33On parle souvent de l'argent,
13:34de la drogue en liquide.
13:36Est-ce qu'il n'y a pas
13:36un magnat ici
13:38ou un gang qui va dire,
13:39allez, moi,
13:39je vous les récupère,
13:40je vous donne 200 000 euros
13:41ou 300 000 euros,
13:42j'en sais pas.
13:42Je crois vraiment assez peu.
13:44Non, non, non.
13:45Non, la seule chose à faire
13:46actuellement pour celui
13:47ou celle qui détient les bijoux,
13:49une partie des bijoux,
13:50c'est de les mettre quelque part
13:51et de dire, voilà,
13:52téléphonez,
13:53ils sont là,
13:53ils sont à tel endroit,
13:54terminé.
13:55Oui, de les poser
13:56et d'appeler un policier
13:57en disant, ils sont là.
13:58Ou le Louvre,
13:58ou n'importe qui,
13:59et de dire,
13:59ils sont là, terminés.
14:00Mais alors,
14:00à quoi ça a servi le braquage ?
14:01Attendez,
14:02à quoi ça a servi le braquage
14:03si c'est invendable ?
14:03Pour les braqueurs,
14:05probablement pas à grand-chose,
14:06mais ça arrive souvent
14:06avec les braqueurs
14:07quand ils se font arrêter
14:08à la sortie de la mort.
14:09Mais il n'y a même pas
14:10une petite partie des bijoux
14:11qui peut être revendue ?
14:12Ou à mon avis,
14:13non, là, c'est ça.
14:14Ou le métal.
14:15Mais à mon avis,
14:16ça n'a plus rien.
14:17Non, je suis complètement d'accord,
14:19Paul Conge.
14:20Oui, mais d'ailleurs,
14:21c'est parce que
14:22ça va être très difficile
14:23d'écouler ce butin aussi
14:24que l'orbe écu,
14:24la procureure de Paris
14:25a appelé ce matin
14:27à l'antenne de RTL
14:28à restituer...
14:29A restituer en direct,
14:30si elle a dit,
14:31rendez-les si vous nous écoutez.
14:32A restituer sonnellement
14:33les bijoux,
14:33parce que d'une part,
14:34effectivement,
14:35elle le dit,
14:35ils sont invendables,
14:36d'autre part,
14:37quiconque les achèterait
14:38serait coupable
14:39de recelter les bijoux.
14:39Absolument.
14:40Et donc,
14:41ils seraient en infraction,
14:41ils commettraient un délit.
14:43Donc, elle promet aussi
14:44que si ces bijoux sont rendus,
14:46eh bien,
14:46la justice sera pourra...
14:48Ok, je vais pousser...
14:48Alors, je vais pousser
14:50le fantasme encore plus loin
14:51avec vous, commissaire,
14:51avant de parler
14:52de la sécurité du Louvre.
14:53Est-ce qu'on ne peut pas imaginer
14:54qu'ils soient déjà à l'étranger ?
14:56C'est-à-dire que...
14:57Et même que certains
14:58des braqueurs,
14:59ils disent,
14:59bon, la somme d'argent,
15:00on la laisse,
15:00nous, on va faire un peu de trous,
15:01on va faire un peu de prison,
15:03et puis on récupérera ça
15:04dans quelques années,
15:05et puis les bijoux,
15:05ils sont à l'étranger déjà.
15:06Alors, moi,
15:07j'ai le sentiment
15:07que dès le départ,
15:09ça a été difficile,
15:09parce que c'est vrai
15:10que cette nacelle,
15:11elle devait brûler,
15:12il ne devait pas y avoir
15:12d'éléments d'identification
15:14sur place.
15:15Là, tout de suite,
15:15ça s'est su
15:16qu'il y avait des éléments
15:17d'identification.
15:19Et puis les deux premiers
15:20ont été interpellés
15:20très rapidement,
15:21et dès qu'il y a eu
15:22les deux premiers interpellés,
15:23les bijoux,
15:24ils commencent à être super chauds,
15:26c'est brûlant,
15:27c'est...
15:27Non, je crois qu'ils ont
15:29quelque part,
15:30ils sont planqués quelque part
15:31actuellement,
15:32et peut-être qu'ils peuvent ressortir.
15:33Jérémy Patrie,
15:34l'étude,
15:34vous êtes député
15:35Horizon du Calvados,
15:37vous avez vu,
15:37on vient se prendre en photo
15:38devant la fenêtre
15:40qui a servi au cambriolage,
15:42quels enseignements
15:43il va falloir en tirer
15:44pour le musée du Loup ?
15:45Parce que Dieu sait
15:45que les critiques,
15:46elles n'ont pas arrêté depuis.
15:47On avait une élue hier,
15:49une sénatrice,
15:49qui nous disait
15:50le PC Sécurité,
15:52c'est un kajibi,
15:53c'est obsolète.
15:54Le ministre de l'Intérieur
15:55a dit que les caméras,
15:57elles étaient en infraction
15:58avec la normalité
16:00et ce qui devait être
16:01leur surveillance.
16:01Donc qu'est-ce que vous allez faire
16:02de tout ça,
16:03vous les élus, alors ?
16:04Écoutez, c'est le sens
16:05de la mission
16:05que m'a confié le Premier ministre
16:06sur la proposition
16:07de la ministre de la Culture.
16:08Il nous a donné deux mois
16:12à la meilleure sécurisation
16:13de notre patrimoine
16:14parce que le Louvre,
16:15c'est un électrochoc,
16:16mais ce n'est pas un cas isolé.
16:18Pillage dans les églises,
16:19encore récemment au Sable de l'Aune,
16:20vol dans les musées régionaux,
16:22pas beaucoup à s'offusquer
16:23quand on vole
16:23le musée Jacques Chirac à Saran
16:25ou le musée de Limoges,
16:26la porcelaine chinoise.
16:27Donc on est quand même
16:28dans un moment de notre pays
16:29où on se rend compte
16:30qu'aucun lieu patrimonial,
16:32culturel ou cultuel,
16:33n'est épargné.
16:34On est sans doute
16:35dans des nouvelles formes
16:35de criminalité,
16:36en tout cas on est aujourd'hui
16:37avec des gens qui considèrent
16:38que c'est trop compliqué
16:39de braquer une banque
16:40et de toute manière
16:40il n'y a plus de liquidité
16:41et que le patrimoine
16:42c'est une cible facile.
16:44Donc il va falloir
16:45faire plusieurs choses.
16:47Très rapidement,
16:47le Premier ministre m'a demandé
16:48de réfléchir sur la meilleure coordination
16:49entre les acteurs
16:50du monde de la sécurité,
16:51police, gendarmerie
16:52et les acteurs culturels
16:54et patrimoniaux.
16:55Peut-être qu'il va falloir
16:55changer de doctrine,
16:56qu'il va falloir
16:57que les conservateurs du patrimoine
16:58prennent plus en compte
16:59qu'ils ne le font aujourd'hui
17:00la question de la sécurité
17:01et de la sûreté.
17:02Il y a des questions d'équipement.
17:04On parle d'absence
17:05de vidéosurveillance.
17:06Vous savez qu'il y a
17:06la moitié des musées de France
17:07qui aujourd'hui
17:08n'ont pas de dispositif
17:09de vidéosurveillance.
17:10On a des musées aujourd'hui
17:11qui ne savent même pas
17:12dire ce qu'ils ont
17:14de précieux dans leur collection.
17:15Donc on a aujourd'hui
17:16des faiblesses,
17:17des dysfonctionnements,
17:17des failles.
17:18C'est aussi pour ça
17:19que la ministre de la Culture
17:19a lancé une enquête administrative.
17:21Il faut le saluer.
17:22Il n'y en a pas eu pour Notre-Dame.
17:23Il y en a eu une là.
17:23Elle va rendre ses conclusions
17:24pour évaluer les dysfonctionnements.
17:27Mais ça veut dire
17:27que la sécurité
17:28ce n'est pas une priorité
17:29dans les musées.
17:29On ne s'y intéresse pas ?
17:30C'est ça ?
17:31Je pense qu'il y a des schémas
17:32directeurs de sécurité.
17:33Ça existe.
17:34Mais effectivement,
17:35vous savez,
17:36c'est Marie-Vonne de Saint-Pulgen
17:36qui le disait,
17:37on n'inaugure pas
17:38des dispositifs de sécurité.
17:39On n'inaugure pas
17:40des vidéosurveillances.
17:41On n'inaugure des expositions.
17:42Et peut-être,
17:43et le directeur du patrimoine
17:44le disait hier au Sénat,
17:45il y a beaucoup d'investissements
17:46dans ces grands musées parisiens.
17:48Il y a beaucoup d'investissements
17:48dans le patrimoine.
17:49Mais il faut que la sécurité
17:51et la sûreté,
17:52ça devienne une priorité.
17:53J'ai porté hier
17:53et j'ai terminé
17:54à l'Assemblée nationale
17:54un amendement,
17:5512 millions d'euros
17:56pour financer un fonds
17:57de sécurité de sûreté.
17:58Vous voyez,
17:58je prends aussi ma part.
17:59Ce fonds de sécurité,
18:00je ne l'ai jamais proposé.
18:01Je vais vous poser
18:02la question qui fâche.
18:03Là, normalement,
18:04il y a le président de la République
18:05qui veut faire
18:05le Louvre Renaissance.
18:07Il y a une enveloppe budgétaire,
18:08je crois,
18:08de 800 millions d'euros.
18:09Ça pourrait même monter
18:10à un milliard,
18:10nous disait hier
18:11l'ancienne ministre
18:12Roselyne Bachelot.
18:13Parce qu'on ne tient
18:13jamais les enveloppes.
18:15Est-ce que là-dessus,
18:23on rentre plutôt
18:23sur l'ensemble du patrimoine
18:24parce que l'enveloppe
18:25de 800 millions à 1 milliard
18:26peut servir à quelque chose ?
18:27Mais vous avez raison,
18:28il n'y a jamais eu
18:29autant d'argent dans le patrimoine.
18:30Quoi qu'on en dise,
18:30il n'y a jamais eu autant d'argent.
18:31On est à un milliard
18:33d'argent public de l'État,
18:34il y a l'argent des mairies,
18:35l'argent des départements,
18:35l'argent des régions,
18:36je ne parle pas de Stéphane Berne
18:37et de la fondation du patrimoine.
18:38Il n'y aura jamais assez d'argent,
18:39il y a 45 000 monuments historiques.
18:40Mais il y a de l'argent.
18:41Il y a des priorités.
18:41Mais il y a de l'argent.
18:42Et vous avez parfaitement raison,
18:43quand il y a de l'argent,
18:44il y a des priorités.
18:45Et c'est pour ça
18:45que j'ai appelé hier
18:46mes collègues députés
18:47à voter la création
18:48d'un fonds de sécurité
18:49et de sûreté,
18:50il est temps que,
18:52dans notre politique
18:53de préservation du patrimoine,
18:54on mette les questions sécuritaires
18:55au cœur.
18:57Parce que le jour
18:57où on aura des cases
18:59dans nos musées,
19:00on aura des pièges de l'église,
19:01le patrimoine,
19:02c'est ce qui reste
19:02quand tout disparaît.
19:03Le jour où on sera fait voler,
19:04alors on est loin
19:05parce qu'on a un patrimoine très riche,
19:06mais le jour où ces vols
19:07se multiplieront,
19:08vous savez,
19:08on ne les remplacera pas
19:09ces bijoux.
19:09Mais Jean-Marc Bloch,
19:10vous qui avez été patron
19:11de la brigade de recherche
19:11et d'intervention,
19:12la sécurité,
19:13vous en avez régulièrement parlé
19:14avec les patrons de musées
19:15ou pas ?
19:16Franchement ?
19:16Oh, ben à l'époque
19:17où j'étais au 36
19:19qu'il y a des orfèvres,
19:20on a bien volé
19:21l'impression soleil
19:22du vent à Marmottan.
19:23On l'a retrouvé
19:24après un périple au Japon,
19:26etc.
19:27La sécurité,
19:28le vol des œuvres d'art,
19:29c'est quelque chose
19:29d'assez banal,
19:31hélas,
19:31assez banal.
19:32Oui, oui,
19:32la sécurité pour les musées,
19:33c'est quelque chose
19:34actuellement encore
19:35d'assez secondaire,
19:36c'est presque vulgaire.
19:37Vous parlez sécurité
19:38avec les patrons de musées,
19:39avec les directeurs de musées ?
19:40Ils ne connaissent pas,
19:41c'est passé,
19:42ils n'intéressent pas,
19:43c'est pas leur truc,
19:44c'est leur truc,
19:45c'est l'art.
19:45Je les comprends un peu,
19:46c'est l'art.
19:47La sécurité,
19:47c'est pas marrant,
19:49des caméras,
19:49des trucs,
19:50c'est pas...
19:51Il y a juste une évolution,
19:53c'est que là,
19:53ils s'en prennent
19:54à des métaux précieux.
19:55Ce qui est une évolution,
19:55pendant longtemps,
19:56on venait chercher
19:56des œuvres d'art,
19:57on venait chercher
19:57des tableaux,
19:58la Joconde avait été volée
19:59en son temps.
20:00Là, quand on regarde
20:01ce qui se passe
20:01dans les différents musées,
20:02on vient chercher
20:02des métaux précieux,
20:03de l'or au muséum
20:04d'histoire naturelle,
20:05de la porcelaine à Limoges,
20:06là, on vient chercher
20:07des bijoux,
20:08donc il y a peut-être
20:08aussi une évolution...
20:09On met le clivre
20:09par tonne aujourd'hui,
20:11les incendies à la SNC.
20:12Et donc, c'est là
20:14où je dis qu'il y a peut-être
20:14une évolution à avoir
20:15dans la prise en compte
20:16aussi des nouvelles cibles
20:18que représentent
20:18ces métaux précieux
20:19pour des délinquants.
20:20– Nous sommes avec
20:21David Desclos,
20:21vous commencez à le connaître,
20:22cet ancien cambrioleur
20:24qui a fait de la prison d'ailleurs,
20:25mais qui vient maintenant
20:26sur les plateaux,
20:27maintenant qu'il s'est rangé,
20:28raconter ce que c'est
20:29que ces cambriolages.
20:30Bonsoir David Desclos,
20:31vous étiez avec nous hier
20:32au moment où la procureure
20:33annonçait non pas
20:35les interpellations
20:36mais les mises en examen.
20:37Là, il y a encore
20:38cinq personnes
20:39qui ont été interpellées,
20:40donc ça veut dire
20:41que l'étau se resserre,
20:41que les langues se délient ?
20:44– Oui, bonsoir déjà.
20:46Oui, l'étau peut se resserrer,
20:47mais je ne pense pas
20:48qu'on peut dire
20:49les langues se délissent
20:50et je pense que
20:51quand il y a
20:51les deux premières interpellations,
20:53il y a la téléphonie qui parle,
20:55on décortique le téléphone,
20:56les SMS, les appels,
20:59en fait on tape un peu
21:02tout autour des appels
21:05qu'ils ont pu avoir,
21:06qu'ils ont pu…
21:06On fait parler la téléphonie,
21:08donc on ne peut pas dire…
21:10Après, il y en a certains
21:12qui se mettent à table
21:13en garde à vue,
21:14c'est ça, c'est…
21:14Voilà, on le sait,
21:16comme de fond qu'il y en a,
21:17mais il ne faut pas tirer
21:18trop de choses comme ça,
21:20il ne faut pas tout de suite dire ça.
21:22Je pense que la téléphonie
21:23parle beaucoup,
21:23l'enquête des policiers,
21:25voilà, ils continuent
21:27à faire parler les caméras,
21:29l'entourage et tout ça,
21:30donc voilà,
21:31c'est plus ça que je pense.
21:34– Ça va vite quand même,
21:34ça va vite.
21:36– Oui, ça va très vite
21:37et puis ce n'est pas fini,
21:39ce n'est pas fini,
21:39parce que là,
21:40avec les cinq interpellés,
21:42voilà, encore une fois,
21:44il y en a peut-être
21:44qui vont parler,
21:45mais il y a encore
21:46des téléphones qui vont parler,
21:47les téléphones vont être décortiqués,
21:50donc ça va continuer,
21:52parce que pour un casque
21:53de cette ampleur,
21:55voilà,
21:56on sait qu'il y a quand même
21:57un paquet de gens
21:59qui sont mouillés,
22:00il y a toute une équipe.
22:01– Est-ce que l'appel
22:02de madame la procureure
22:03à rendre les bijoux,
22:05est-ce que vous pensez
22:05qu'il va être entendu
22:06vu l'accélération
22:07des événements là ?
22:09– Ça peut être possible,
22:11ça peut jouer,
22:13mais je pense que cet appel
22:14sera entendu,
22:15qu'une fois que tout le monde
22:17sera incarcéré,
22:18malheureusement,
22:18il faut attendre,
22:19c'est avec les avocats,
22:20parce qu'en fait,
22:21ce n'est pas une décision
22:22qui est prise
22:22et qui peut être prise
22:23que par un seul individu,
22:26c'est l'ensemble des individus
22:27qui doivent se coordonner.
22:29Tous ceux qui ont préparé le coup
22:30doivent maintenant
22:31se concerter
22:32pour savoir
22:33s'ils rendent les bijoux
22:34ou s'ils ne les rendent pas,
22:35s'ils les ont encore
22:35en leur possession,
22:37parce que peut-être
22:38que les bijoux
22:39ont déjà été donnés
22:40aux commanditaires
22:41ou à celui
22:43qui a organisé tout ça
22:44et c'est déjà peut-être
22:45entre les mains
22:46de certains recéleurs
22:47et j'entendais tout à l'heure
22:48qu'ils n'avaient plus de valeur
22:49que tout,
22:50moi je pense complètement
22:52le contraire,
22:52même si ce n'est
22:53beaucoup plus bas,
22:55peut-être,
22:56ils n'en tireront pas
22:5788 millions d'euros,
22:58mais même s'ils en tirent
22:591, 2, 3 ou 4 millions d'euros,
23:02c'est une somme
23:02et c'est une somme
23:03qui est maintenant
23:04qui n'est pas banalique,
23:07et vous savez,
23:10on parle aussi de...
23:11Comme vous avez avancé
23:123-4 millions d'euros,
23:13attendez David Desclos,
23:14je me dirais
23:14sur Gémeaulog,
23:153-4 millions d'euros jouables,
23:16ça peut être fait ?
23:17Je pense moins,
23:19je connais un peu les pierres,
23:21donc nous avons des diamants,
23:22c'est des diamants
23:22taille ancienne,
23:23nous avons des saphirs,
23:25nous avons des émeraudes,
23:26c'est des belles émeraudes,
23:27c'est des émeraudes colombiennes,
23:28mais le montant,
23:29si tout est retaillé,
23:30si tout est fondu,
23:31je pense qu'on sera moins,
23:34ça sera bien moins que ça.
23:35Et ça va se terminer
23:36dans les petits prochains jours ?
23:37Oui, absolument.
23:38Oui, il faut un peu de temps encore,
23:39il faut que tout ça mûrisse un petit peu.
23:41C'est du gagne petit, finalement.
23:43C'est spectaculaire,
23:44ça sera sur leur CV.
23:46Au départ,
23:46ça paraît énorme,
23:47effectivement.
23:48Non, mais ce sera sur leur CV
23:49de cambrioleur,
23:50mais en même temps...
23:51Ce n'est qu'un cambriolage aussi,
23:53c'est même pas un braquage,
23:54c'est un vol aggravé.
23:56Parfait,
23:56ça a un côté arcelle du pain,
23:57c'est assez...
23:58En bande organisée.
23:58En bande organisée.
24:00Ça peut les envoyer
24:01combien de temps en prison ?
24:02Je crois que c'est 15 ans,
24:04c'est quelque chose comme 15 ans.
24:06C'est les assises,
24:07c'est les assises
24:08ou la cour criminelle.
24:09Oui, oui, oui.
24:10Oui, c'est criminel.
24:11Merci, messieurs.
24:12Merci d'avoir été avec nous
24:13et merci d'avoir apporté
24:15les répliques des bijoux
24:15pour qu'on s'en rende
24:16un peu mieux compte.
24:17Et puis,
24:18vous viendrez nous rendre compte
24:19de la mission
24:19sur la sécurité du patrimoine.
24:21dans un instant.
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