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  • il y a 2 jours
Ce jeudi 6 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Marion Chapel-Massot, dirigeante de DeCarion, et Wilfrid Galand, directeur général adjoint chez Montpensier Arbevel, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00Tout pour investir, le déchiffrage.
00:04Avec deux grands magnétous, grands magnétous du patrimoine,
00:10Marion Chapelle-Masso de Carillon, bonjour.
00:12Bonjour.
00:13Merci d'être là.
00:13Le grand magnétou de la macro, des marchés, du climat de marché,
00:18Wilfried Galland, de Montpensier Arbevel.
00:21Alors, on va peut-être ouvrir avec ça, je le disais tout à l'heure,
00:26avec ces interrogations.
00:27L'IA est devenue monstrueuse dans l'économie mondiale,
00:31je crois qu'on peut le dire.
00:32Et bien évidemment, son système de financement n'est pas sans poser
00:35quand même deux, trois questions, avec son côté circuit fermé
00:38entre deux, trois hyperscalers qui s'échangent les centaines
00:41ou les milliers de milliards de dollars comme ça,
00:43comme une crêpe à la chandeleur.
00:44Et puis d'un coup, on a deux nouvelles, deux grains de sable dans l'engrenage.
00:49Déjà, Jensen Wang, le patron d'NVIDIA hier,
00:52qui douche un peu tout le monde en disant,
00:53de toute manière, c'est peine perdue, les Chinois vont nous rattraper
00:55et vont nous dépasser dans la course à l'IA.
00:58Il ne faut pas se faire d'illusions à ce niveau-là.
00:59Alors qu'on avait jusqu'à présent, dans tout le climat de marché à Wall Street,
01:03l'impression que l'Amérique était en tête de ligne là-dessus.
01:06Là déjà, il douche un petit peu tout le monde.
01:08Et puis ce matin, ces révélations de Bloomberg,
01:11qui me tombent vraiment des mains là, très personnellement,
01:14on a OpenAI qui cherche à faire garantir sa dette,
01:18ses crédits en vue d'investir,
01:20en vue de vraiment construire l'infrastructure IA à travers le monde,
01:23d'en être le grand architecte,
01:24qui veut faire garantir tout ça par le trésor américain,
01:27par le contribuable américain.
01:29Wilfried Galland,
01:30est-ce que ça vous tombe des mains aussi,
01:32de la même manière que moi ?
01:34Est-ce que vous y voyez une confirmation de cette atmosphère de surchauffe ?
01:39Ou est-ce que vous y voyez un côté peut-être potentiellement inquiétant ?
01:45Finalement, ni l'un ni l'autre.
01:47D'accord.
01:48Sur NVIDIA et sur les déclarations de Jensen Wang,
01:52je pense qu'il faut les remettre dans leur contexte,
01:54il a expliqué pourquoi dans ses déclarations.
01:57Dans ses déclarations, il explique qu'en fait le sujet, c'est l'énergie.
02:00Le sujet, c'est que les Chinois arrivent à subventionner massivement l'énergie
02:05pour faire descendre le prix, justement, des tests de data center.
02:09Et donc, son point, c'est, faites-moi baisser le coût de l'énergie aux Etats-Unis
02:13de façon à ce que je puisse vendre plus de puces.
02:16Son deuxième point, c'est, ça ne sert à rien que vous me fassiez des restrictions
02:21à l'exportation vers la Chine, puisque plus vous faites de restrictions,
02:25plus vous développez l'écosystème chinois.
02:27Donc, c'est en fait moins un avertissement.
02:30Je pense que c'est moins un avertissement qu'un coup de pression
02:32vis-à-vis du régulateur américain et vis-à-vis des autorités américaines
02:36pour dire, ne vous endormez pas.
02:38Il a également précisé au début de son propos qu'il avait encore
02:40quelques nanosecondes d'avance.
02:42Voilà, donc bon.
02:43Et ça fait tout.
02:44Voilà, et dans ce milieu, c'est un peu comme dans le trading à haute fréquence,
02:48ça fait tout.
02:50Ensuite, effectivement, on a le sujet d'Open AI.
02:53Ça, c'est un sujet qui est un petit peu différent.
02:55Et là, effectivement, on est dans une déclaration
02:59qui, effectivement, est un peu à l'envers de ce qu'on attend en général
03:03de patrons de la tech, puisqu'ils nous disent,
03:06j'ai besoin du contribuable américain pour être sûr que mes activités
03:13seront effectivement garanties.
03:16Ça montre, je pense, à la fois la course en avant
03:21et, d'une certaine manière, la ligne de crête sur laquelle est Open AI.
03:25C'est-à-dire que tout le monde parle d'Open AI,
03:26tout le monde utilise Open AI.
03:27Donc, c'est effectivement un énorme succès d'utilisateurs.
03:32Aujourd'hui, c'est un énorme point d'interrogation financier.
03:37Quand on entend des niveaux de valorisation,
03:39quand on entend, vous l'avez entendu comme moi,
03:41l'objectif d'avoir 1 000 milliards de valorisation,
03:43de capitalisation d'Open AI,
03:45si jamais ils s'introduisent en bourse,
03:48là, on ferait exploser les ratios de Palantir.
03:51Donc, effectivement, on a un véritable sujet
03:54sur comment est-ce qu'on développe un écosystème
03:57entre la nécessité d'avoir une énergie pas chère,
04:00ça, c'est John Tsang-Wang,
04:01je mets de côté, effectivement, les côtés exportation des puces,
04:04et la nécessité également d'avoir
04:06une course toujours plus rapide,
04:09financée par des capitaux toujours plus élevés,
04:11et qu'à un moment donné, les capitaux toujours plus élevés
04:13doivent être garantis, d'une certaine manière,
04:15par une puissance supérieure.
04:17Alors, certains disent que c'est la banque centrale,
04:18d'autres, c'est effectivement le trésor américain.
04:22Ça montre, en tout cas, que la course est rapide.
04:24Pour l'instant, sur la plupart des valeurs cotées,
04:27moi, je ne suis pas inquiet.
04:29En revanche, effectivement, dans le non coté
04:30et Open AI et du non coté,
04:32les ratios de valorisation, là, effectivement,
04:34là, je vous rejoins totalement.
04:36Il y a des signaux, quand même,
04:37qui sont un petit peu inquiétants
04:37sur ce qu'on veut, effectivement, avoir
04:39par rapport à ce qui est aujourd'hui délivré.
04:42Mais je n'oublie pas que j'ai fait partie, également,
04:43de ceux qui étaient un peu sceptiques
04:45à l'entrée en bourse de Google,
04:46en disant que finalement,
04:47ils n'arrivent pas à monétiser,
04:48c'est certes un super moteur de recherche,
04:49mais enfin, comment est-ce qu'ils arriveront
04:50à valoriser tout ça ?
04:51À 60 dollars, c'est quand même très cher.
04:53On sait ce qu'il en a été à la fin.
04:55Oui, maintenant, c'est une question intéressante
04:57parce qu'on a aussi affaire à un modèle économique.
05:00Et là, on parle de l'acteur central,
05:03qui est un véritable tournoir à trésorerie.
05:05C'est l'acteur.
05:07Open AI et Nvidia sont les deux pôles d'attraction
05:11autour duquel tournent, en fait,
05:13les espèces de planètes
05:14de l'intelligence artificielle
05:17et d'un écosystème
05:21qui, pour certains,
05:22ont des très gros revenus
05:23parce qu'ils louent leur capacité informatique
05:26et pour d'autres,
05:27c'est un petit peu moins clair.
05:29Donc là, effectivement,
05:30on avance en marchant.
05:32Pour l'instant, en tout cas,
05:34les résultats sont au rendez-vous, quand même.
05:36Quand on publie la publication des résultats,
05:39tous, même y compris,
05:40je mentionnais Palantir, Meta,
05:42ceux qui ont un peu souffert en bourse.
05:43Oui, il y a du sonant, du trébuchant.
05:45Voilà.
05:45Mais voilà, le cash est là
05:48et les promesses des grands sont tenues.
05:50Ça me paraît encore plutôt rassurant.
05:52Ce qui est déjà un premier pas,
05:54c'est Wall Street Journal
05:55qui écrivait ça.
05:57En gros, c'est comme si Open AI
05:59voulait privatiser ses profits
06:01et faire garantir ses dettes
06:03par le contribuable américain.
06:05On a connu ça dans les banques.
06:07Voilà, c'est ça.
06:08Elles étaient en crise.
06:09Et le secteur automobile américain,
06:12même chose,
06:12il était en crise.
06:14Bon, bref, c'est beaucoup de questions.
06:16Mais alors, justement,
06:17Marion Chapelle-Masso,
06:18parce que là, on est dans l'infiniment grand,
06:20dans notre quotidien.
06:21Nous, quand on veut gérer notre patrimoine
06:23et qu'on fait confiance à des entreprises
06:25pour dégager des profits,
06:26des dynamiques de croissance, etc.
06:28comme ça, qu'on est sur de telles failles telluriques
06:31qui sont en train de bouger,
06:33la clientèle se pose de plus en plus de questions,
06:36finalement, de savoir si,
06:37est-ce qu'on attend ?
06:39Est-ce qu'on attend que les choses
06:41temporisent un petit peu pour se lancer ?
06:43En plus, à notre tout petit niveau quotidien,
06:46en France, à côté de ça,
06:47on est incapable de faire un budget,
06:49on ne sait pas où on va,
06:50point de vue fiscalité.
06:51Je suppose que vous devez avoir
06:52des tas de questions en ce moment.
06:53Oui, le téléphone sonne beaucoup en ce moment.
06:55On constate deux grandes inquiétudes
06:59qui sont liées d'une part
07:01à ces marchés globalement
07:03hauts, chers,
07:05quels que soient les secteurs et les zones,
07:08avec principalement une inquiétude
07:10liée à la bullia,
07:12parce qu'eux aussi,
07:13on en parle beaucoup,
07:14il faut le dire,
07:15les valorisations,
07:17les sets magnifiques, etc.
07:18cette concentration sur la tech US.
07:22Et puis, d'autre part,
07:23évidemment,
07:24l'instabilité fiscale
07:25qui, tous les jours,
07:28on a un nouvel amendement.
07:30Un impôt par jour ?
07:31Voir deux !
07:32Absolument,
07:33un impôt par jour,
07:35une fiscalisation,
07:36maintenant,
07:36des fonds euros.
07:39Le dernier truc,
07:40c'est l'augmentation de la CSG
07:41quand on libère de l'assurance-vie.
07:42Absolument,
07:43avec une augmentation du taux en plus,
07:46qui donc touche quand même
07:48pas mal d'épargnants,
07:49parce que la CSG...
07:51Tout le monde !
07:52Vous, moi, nos auditeurs.
07:53Absolument,
07:54et puis,
07:55on n'a pas beaucoup
07:56de biais d'optimisation non plus
07:57sur cet impôt,
07:59donc il est direct.
08:01Voilà,
08:01donc,
08:02on a vraiment
08:04ces deux questions,
08:06ces deux grosses problématiques,
08:07donc d'une part,
08:08on a quand même du cash,
08:09parce qu'on a de l'épargne,
08:11parce que dans des périodes comme ça,
08:13où on constate un fort attentisme,
08:15on a
08:15le réflexe humain
08:19est d'épargner au cas où,
08:22et puis parce qu'on ne sait pas,
08:23donc quand on ne sait pas,
08:24on ne fait pas,
08:25et donc,
08:26on a du cash,
08:28et on se dit,
08:29est-ce qu'on attend ?
08:30Est-ce qu'on y va ?
08:31Sur les marchés,
08:34en fait,
08:34si on attend,
08:35on attend,
08:36et bien cette année,
08:36on n'avait pas une si mauvaise année,
08:39si depuis janvier,
08:40on attend,
08:40et bien,
08:41et bien,
08:41c'était pas forcément
08:42le bon calcul.
08:44Donc,
08:45c'est toujours pareil,
08:46la question,
08:46c'est se dire,
08:47oui,
08:47mais est-ce qu'on sort de la tech US,
08:49on se met sur autre chose,
08:49d'accord,
08:50sur autre chose,
08:50mais sur quoi ?
08:51Parce que,
08:52bon,
08:52il y a quand même une grosse partie
08:54des profits
08:55qui sont tirés de ce secteur-là,
08:57donc,
08:58je crois que,
08:59fondamentalement,
09:00aujourd'hui,
09:00on ne doit pas sortir
09:02intégralement de la tech,
09:04on a encore un peu de vent,
09:07enfin,
09:08moi,
09:08personnellement,
09:09je ne vois pas la bulle
09:10tout de suite,
09:10parce qu'en face des valorisations,
09:13j'ai des profits,
09:14et j'ai de la croissance.
09:18Pour le coup,
09:18vous êtes parfaitement d'accord,
09:20il en reste sous la pédale.
09:22J'adore les débats comme ça,
09:23où on peut être d'accord
09:25pour des motifs parfois différents.
09:26Exactement,
09:27absolument.
09:28Ce qui compte,
09:29c'est deux choses,
09:31c'est la valorisation
09:33et la croissance des profits.
09:35Quand vous regardez Nvidia,
09:36vous avez en gros
09:3630 fois les profits
09:38et 30% de croissance.
09:39Donc,
09:40si vous divisez l'un par l'autre,
09:41en gros,
09:41vous avez un ratio
09:42profit sur croissance de 1.
09:45Tant qu'on reste là-dessus,
09:47ce n'est pas inquiétant.
09:47Le sujet,
09:48c'est évidemment
09:48tant qu'on reste là-dessus.
09:51C'est exactement vrai.
09:52Et donc,
09:53toute la question est là.
09:54C'est effectivement,
09:54est-ce qu'on va rester
09:55sur ces motifs-là,
09:57mais là où j'enjoins
09:58totalement Marion,
09:59c'est,
10:00vous connaissez une de mes phrases
10:01favorites,
10:01mon cher Antoine,
10:02depuis le temps,
10:02sur les marchés,
10:03sur les marchés,
10:03le monde se divise
10:04en deux catégories,
10:05les optimistes
10:06et les pessimistes.
10:06Les pessimistes font de l'audience,
10:07les optimistes font de l'argent.
10:08C'est ça.
10:10On ne s'attardit pas,
10:11évidemment,
10:11de faire les deux.
10:12Oui.
10:12Mais ce qui est important,
10:14c'est effectivement de se dire
10:14que tant que les résultats
10:17d'entreprises sont là,
10:18tant que les profits sont là,
10:19et on le voit,
10:19la progression des marchés
10:20cette année,
10:21elle ne s'est pas faite
10:22sur des valorisations
10:23supplémentaires.
10:24Elle s'est faite
10:25sur la progression des profits.
10:27Donc,
10:27c'est plutôt rassurant,
10:28c'est plutôt relativement sain.
10:29Avant,
10:29on pouvait se poser des questions.
10:30Aujourd'hui,
10:31on a été plutôt relativement
10:33raisonnable,
10:34en fait,
10:34dans la progression de valeurs.
10:36Je mets de côté,
10:36il y a toujours des exubérances
10:38sur des secteurs,
10:39des valeurs particulières
10:41qui sont adorées
10:42des investisseurs particuliers
10:43américains,
10:44tout spécialement.
10:45Mais pour le reste,
10:46en fait,
10:46on a été raisonnable.
10:49En tout cas,
10:50on a de vraies raisons
10:51d'avoir ces niveaux
10:52aujourd'hui de valorisation,
10:54mais il faut que les promesses
10:55soient remplies.
10:56Absolument.
10:57Et bon,
10:57on le rappelle,
10:58ne rien faire
10:59et rester statique,
11:00c'est aussi une position de marché,
11:01c'est aussi un trade,
11:02c'est aussi une...
11:02Exactement.
11:03Une position.
11:04Marion Chapelle-Masseau,
11:05on a commencé cette saison
11:07de Toutefois Investir
11:08à la rentrée
11:08avec...
11:09Il n'y avait que deux mots.
11:11Or,
11:12Luxembourg.
11:13Voilà,
11:13on ne voyait que ça.
11:15Bon,
11:16là aussi,
11:17on est sur une forme
11:17de temporisation.
11:18L'épargnant a compris
11:19qu'on n'allait pas
11:20non plus
11:21les triper totalement,
11:23qu'il n'était pas question de ça.
11:25Est-ce que vous sentez
11:25quand même
11:26une forme de retour
11:27à un calme relatif
11:29en se disant
11:29on va attendre
11:31que ça se tasse
11:31il y a quelques mois
11:32jusqu'à la fin de l'année
11:33et ensuite
11:33prendre les décisions ?
11:35Est-ce que ce n'est pas
11:36le moment de faire
11:36le point avant d'agir
11:38plutôt que de se précipiter ?
11:41Oui,
11:41alors,
11:42on ne se précipite jamais,
11:45je crois,
11:46en matière patrimoniale.
11:47Ça,
11:47c'est un grand principe
11:49de base,
11:49quoi qu'il en soit.
11:50bon,
11:53je ne peux pas vraiment dire
11:56que les choses
11:57se soient calmées
11:57parce qu'avec
11:58l'ERSAT d'ISF
12:01qui fait son comeback,
12:03autant vous dire
12:03que beaucoup
12:06se posent la question
12:07encore
12:07pour ceux qui n'y sont pas
12:09du Luxembourg
12:10et aussi
12:11de sortir des fonds euros.
12:13Sortir des fonds euros
12:14pour deux raisons.
12:16La première,
12:16c'est qu'elle finance
12:17quand même
12:17une grande partie
12:18de la dette française
12:19qui n'est pas à son beau fixe.
12:21Et puis,
12:21d'autre part,
12:22parce que
12:22pour la sécurité financière
12:25aussi
12:26de leurs avoirs.
12:29Donc,
12:30ces deux points
12:30sont encore d'actualité.
12:32Je ne peux pas
12:32vous dire le contraire.
12:34Après,
12:35j'appelle toujours
12:36dans ces moments
12:37d'instabilité fiscale
12:39où,
12:40effectivement,
12:40on l'a dit,
12:41même si le budget
12:42est voté,
12:43on ne sait,
12:44il doit encore passer au Sénat,
12:46voire en commission
12:47paritaire.
12:48Et donc,
12:49pour l'instant,
12:50il y a une taxe
12:53tous les jours,
12:53mais on ne sait pas
12:54où on va aller.
12:55Et donc,
12:56encore une fois,
12:57dans ce climat-là,
12:59j'invite à la prudence
13:01dans les stratégies
13:03de contournement
13:04de tel ou tel amendement.
13:05Parce que là,
13:06d'abord...
13:06Là, on n'en a pas fini.
13:08Et puis,
13:08on ne va pas suivre
13:09le but par but.
13:09Non.
13:10Dans quelques semaines,
13:11il y a certaines choses
13:12dont on ne parlera plus.
13:13Non, non, non.
13:13Le multiplex.
13:14C'est ça.
13:15Il faut avoir
13:16une vision
13:16beaucoup plus long terme.
13:18Et puis,
13:20on sera toujours
13:21à temps
13:21de prendre
13:22les décisions
13:23en fonction
13:24des lois,
13:26d'arbitrer
13:27vers
13:28de l'épargne
13:30peut-être
13:30plus...
13:31sur des valeurs
13:32plus productives
13:33comme le souhaite
13:34le gouvernement
13:35pour sortir
13:37des fonds euros
13:37si toutefois
13:38il y avait
13:38une taxe
13:39supplémentaire
13:40par exemple
13:41ou d'aller
13:41au Luxembourg
13:42pour éviter
13:44la loi Sapin.
13:45En tout cas,
13:45la boîte à outils,
13:46elle est là,
13:47elle est toujours là
13:47et vous la retrouvez
13:48tous les jours
13:49pour investir.
13:50À 11h30,
13:50aujourd'hui,
13:51on sera avec
13:51Marie-Christine Stronquin,
13:53rédactrice en chef
13:54patrimoine des Echos.
13:55Merci d'avoir été là
13:56pour commenter
13:57encore une fois
13:58cette actualité
13:59pesante
14:00mais stimulante
14:01et je retiens
14:02qu'on en sort
14:04avec un léger
14:04optimisme
14:05prudent,
14:06toujours.
14:07De l'optimisme prudent.
14:09Voilà,
14:09de l'optimisme prudent.
14:10Merci beaucoup
14:11Wilfried Galland,
14:12Montpensier Arbevel
14:13et Marion Chapelle-Masso
14:15de Carillon.
14:15Merci d'avoir été
14:16avec nous tous.

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