- il y a 3 jours
Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.
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00:00FM Business et la Tribune présente
00:02Le 18-19 d'Edvie Chevrillon
00:06Retournons le 18-19 avec mon premier invité Sylvain Maillard, député de Paris, Ensemble pour la République.
00:15Bonsoir Sylvain Maillard.
00:16Bonsoir Edvie Chevrillon.
00:17Merci d'être là parce que vous passez nuit et jour sur les bancs de l'Assemblée Nationale
00:21où vous essayez peut-être de vous y retrouver.
00:24En tous les cas on compte sur vous pour nous éclairer, pour essayer qu'on comprenne la logique
00:28de tout ce qu'on voit passer, c'était vrai qu'il allait être un tout petit peu difficile à trouver.
00:33Juste un point quand même, Emmanuel Macron, ce matin il était à La Rochelle,
00:37il est intervenu comme il l'avait fait, la Sauvénie cette fois-ci il est en France,
00:40c'est quand même peut-être mieux, sur les retraites.
00:42Là il a dit qu'il ne fallait pas attaquer les champions,
00:45il a dit que ceux qui empêchent les champions d'aller conquérir de nouveaux marchés
00:48dans une allusion à peine voilée au vote de plusieurs amendements,
00:52taxant notamment les multinationales et puis tout ce qu'on voit sur les taxations sur les entreprises.
00:56Il a bien fait, ou vous avez envie de lui dire, un peu comme lui a dit Sébastien Lecornu gentiment,
01:01restez là où vous êtes monsieur le Président, restez à l'international,
01:04surtout n'intervenez pas dans les discussions françaises.
01:08Non il a bien fait, moi je trouve que c'est une très bonne initiative.
01:11À un moment il faut redire la vérité.
01:13Et Emmanuel Macron a une voix qui porte à l'international, on le sait tous.
01:17Mais moi en France, on le sait tous.
01:19Oui, mais après son rôle, il parle des multinationales françaises et étrangères,
01:24en disant on veut qu'elles investissent en France.
01:26Créer de l'emploi en France, ça ne viendra pas, on est sur BFM Business,
01:29ça ne vient pas parce qu'un député a une bonne idée,
01:32c'est bien parce qu'il y a des investisseurs, des chefs d'entreprise qui décident d'investir en France
01:35et qu'on confiance en la France, qu'on confiance dans une stabilité budgétaire,
01:40qu'on confiance dans une stabilité fiscale,
01:42parce qu'évidemment dans leur business plan, ils disent,
01:44là je peux investir, je construis une usine,
01:46ce n'est pas pour 5 ans, ce n'est pas pour 10 ans,
01:48c'est pour 20 ans, 30 ans, 40 ans, comment construire cette stabilité ?
01:51Et le Président rappelle des évidences,
01:54il faut qu'on reste au minimum dans l'imposition, dans la moyenne européenne,
01:57et que ce que nous avons créé ne soit pas cassé
02:00par quelques vicissitudes que nous avons dans la vie politique française.
02:04Attendez, pardon, je vais me permettre de vous reprendre sur votre dernière phrase,
02:08pas cassé, ça y est, c'est cassé,
02:10c'est-à-dire le bilan d'Emmanuel Macron du premier quinquennat,
02:15avec Chouse France, avec l'arri-industrialisation,
02:19on voit bien qu'on n'en est plus du tout là, Sylvain Maillard,
02:23vous êtes entrepreneur, vous le savez bien,
02:25et sur la réforme des retraites, ne serait-ce que ce matin,
02:27il y a une réunion, parce qu'en fait, il y a la suspension
02:30de la réforme des retraites, dans le cadre de la discussion,
02:32notamment du PLFSS.
02:34C'est pour ça, merci de rappeler que je suis aussi chef d'entreprise,
02:38et qu'on parle, nous, parce qu'on est dans le bocal,
02:40on en parle en permanence, et c'est intéressant ce qui se passe en France,
02:44et il faut aussi impliquer, moi-même, évidemment, au premier chef,
02:48mais il faut garder aussi un peu de vue aérienne,
02:52qui fait que la France reste très attractive,
02:54et qu'il faut qu'elle continue à être attractive.
02:55Et si le président de la République, si chacun d'entre nous
02:57ne fait que se regarder tout ce qui ne va pas,
02:59mais qui va venir investir en France ?
03:01Il faut continuer à garder cette ambition
03:03de pouvoir réindustrialiser, d'investir.
03:06Et le chef d'entreprise que je suis, Edwif Chevrillon,
03:07pourtant je suis dans les difficultés, comme tout le monde,
03:10en tout cas pour les députés,
03:12il faut construire un budget.
03:12Moi, je continue à investir en France,
03:14parce qu'en fait, j'y crois profondément.
03:15On a une croissance qui reste plutôt plus forte
03:18que ce qu'on a anticipé.
03:19C'est ça aussi, les bonnes nouvelles,
03:21et je crois que le président de la République a raison de rappeler,
03:23attention, nos encres sont solides,
03:25mais si on continue à faire un peu n'importe quoi dans ce budget,
03:28je rappelle que le Rassemblement National,
03:29parce que là, c'est le passager clandestin,
03:31a voté avec la gauche.
03:33Oui, parce que le Rassemblement National,
03:35il dit, regardez, moi j'ai un budget...
03:3634 milliards supplémentaires de taxes et d'impositions.
03:39Donc, 34 milliards la semaine dernière.
03:40Oui, mais alors, il conteste le chiffre hier,
03:41j'étais avec Philippe Balvar,
03:42sur un autre plateau sur le contrat de BFM TV.
03:45Je sais que dans les additions,
03:46elles ne sont pas très forts,
03:46mais la réalité,
03:48et regardez ce qu'ils ont voté,
03:49entre autres la taxe sur les multinationales,
03:50qui est quand même un truc ubuesque,
03:52la taxe sur les multinationales,
03:53c'est 26 milliards,
03:54ce que ça rapporte d'ailleurs,
03:55et il ne le conteste pas ce chiffre.
03:56Oui, alors maintenant, hier,
03:57j'avais Michel Picon,
03:58le président du 2P,
03:58donc les TPE, les artisans,
04:00enfin, c'est des millions d'entreprises en France,
04:01des milliers d'entreprises,
04:02des milliers d'entreprises.
04:03Ils disaient, mais attendez,
04:04cette colère,
04:05lorsqu'on voit ce qui se passe
04:06à l'Assemblée nationale,
04:08cette colère de tous ces chefs d'entreprise,
04:10elle va s'exprimer politiquement,
04:13ils vont voter les extrêmes,
04:14parce qu'ils veulent sanctionner ce qui se passe.
04:17Donc, ils vont voter Rassemblement national,
04:18et ça se voit dans les sondages.
04:19Ils vont voter ceux qui augmentent les impôts.
04:21Donc, je le dis très clairement,
04:22parce que pour le moment,
04:23il y avait la stratégie du Rassemblement national
04:25avec la cravate,
04:26et puis à un moment,
04:27attaquer sur deux, trois thématiques,
04:29évidemment l'immigration,
04:30mais d'autres thématiques,
04:31mais ce que nous n'avions pas vu,
04:33et ce qu'on a pu voir la semaine dernière,
04:35c'est que ce sont les rois,
04:36les champions de l'impôt et de la taxe.
04:38La taxe en tout genre.
04:39C'est eux qui ont créé aussi cette taxe
04:41sur la fortune improductive.
04:43Ils l'ont voté avec le PS.
04:44Ils nous ont inventé une taxe
04:46en quelques minutes, un soir.
04:48On a dû suspendre la discussion.
04:50D'un seul coup est apparue une taxe
04:51qu'ils ont voté avec le PS et eux
04:54sur un amendement du Modem,
04:57sur une taxe.
04:57On n'a aucune étude d'impact,
04:58rien du tout.
04:59On ne savait pas qui gagnait,
05:00qui perdait, n'importe quoi.
05:01Moi, je trouve ça...
05:02Il faut que les Français l'entendent.
05:04À quel point on a un amateurisme,
05:06parfois, des propositions
05:08du Rassemblement National,
05:10LFI, on a l'habitude,
05:11mais aussi parfois du Parti Socialiste.
05:14Et du Modem, pardonnez-moi.
05:15Modem qui fait partie de votre majorité,
05:18enfin du Bloc Central,
05:19puisque c'était un amendement.
05:20Nous n'avons pas compris cette proposition,
05:22qui est une proposition un peu récurrente du Modem,
05:24mais qui là a trouvé un écho
05:25et a été largement sous-amendé par l'EPS,
05:29par le Rassemblement National,
05:31pour créer un impôt Frankenstein.
05:34On ne sait pas bien ce qu'il y avait dedans
05:35et on a mis deux jours
05:36à savoir si c'était gagnant ou perdant
05:39qui serait taxé.
05:40Enfin, vous vous rendez compte
05:40comment on en est là.
05:42Donc à un moment,
05:42heureusement, il y a une première lecture
05:44à l'Assemblée Nationale,
05:45il y aura une seconde lecture,
05:46ça passera au Sénat.
05:47J'espère que tout ça reviendra dans l'ordre.
05:50Mais je veux vraiment le dire
05:51parce qu'on n'en parle pas assez.
05:52Oui, le Rassemblement National,
05:53c'est le parti des impôts.
05:55Et je pense que beaucoup d'artisans
05:56et de commerçants
05:57qui croient que c'est l'antidoc
05:59du Rassemblement National,
06:00il faut qu'ils entendent,
06:01ce seront des taxes supplémentaires.
06:02Parce que ceux qui les défendent
06:03dans l'hémicycle,
06:04c'est Renaissance.
06:06Oui, bon, effectivement,
06:07j'ai du mal à les contraindre.
06:08En prenant des coups,
06:09parce qu'évidemment,
06:11ceux qui disent
06:11qu'il faut baisser la dépense
06:13mais pas augmenter les impôts,
06:15évidemment,
06:16ce n'est pas forcément très populaire.
06:17Donc nous, on dit,
06:17on reste sur nos encres,
06:18on n'augmente pas les impôts
06:19et on baisse les dépenses.
06:20Vous connaissez beaucoup mieux
06:21que moi la tambouille politique,
06:23j'ai envie de dire.
06:24Je croisais un dirigeant politique
06:26qui disait
06:26mais en fait,
06:27si on a fait ces taxes
06:28quand même un peu ubuesques
06:30sur la fortune financière,
06:34enfin la fortune improductive,
06:35c'est parce qu'en première lecture,
06:37comme ça, on en discute,
06:38mais ensuite,
06:39donc on prend date
06:40et on pourra y revenir
06:41dans la deuxième lecture.
06:43Est-ce que c'est vrai ?
06:43Non, en fait,
06:44ce qui s'est passé,
06:45c'est qu'ils se sont rendus compte,
06:46y compris en séance.
06:47D'ailleurs, on a vu disparaître
06:48une partie des députés RN,
06:49une partie des députés PS
06:51qui se sentaient un peu,
06:52parce qu'on les attaquait évidemment
06:54en disant
06:54vous faites n'importe quoi,
06:55se sont sentis très gênés,
06:56sont partis sûrement se coucher,
06:58c'était le vendredi soir
06:59et se sont mis à réfléchir
07:00comment on va pouvoir expliquer
07:02que nous faisons n'importe quoi.
07:03Moi, c'est mon rôle aussi
07:04en tant que député de Paris,
07:05de dire, attention,
07:06j'ai des députés de groupes,
07:08évidemment, d'opposition
07:09qui font n'importe quoi
07:11et arrêter sous couvert,
07:12nous, de la difficulté
07:13dans laquelle on est
07:14de trouver un budget,
07:16de tendre la main
07:16pour construire un compromis,
07:18on fait face à des oppositions
07:19qui sont totalement irresponsables.
07:21Oui, c'est comme,
07:22en même temps,
07:24comme hier soir est sorti,
07:25tout d'un coup,
07:26sur les donations,
07:27on pourrait aller jusqu'à
07:27750 000 euros de donations.
07:31La ministre a dit,
07:32mais je ne sais pas,
07:33je ne connais pas du tout
07:34le montant,
07:35quel impact ça peut avoir
07:36sur le budget.
07:37Enfin, on est dans une cour de récréation,
07:38on est où exactement,
07:40Sylvain Maillard ?
07:41C'est les limites,
07:42c'est les limites du Parlement,
07:44nous n'avons pas,
07:45nous n'avons pas,
07:46pour un député
07:47qui dépose un amendement,
07:48n'a pas à se justifier
07:50d'une étude d'impact.
07:51Et donc, traditionnellement,
07:52c'est là où le gouvernement
07:53arrive,
07:54avec une majorité
07:55et une opposition,
07:55et dit, voilà,
07:56écoutez,
07:56votre sujet est intéressant
07:57ou ne l'est pas intéressant,
07:58on va le chiffrer,
07:59on va retravailler
08:00en seconde lecture.
08:01Là, ce n'est pas pareil.
08:02Là, ce qui se passe,
08:03c'est que quelqu'un arrive,
08:04un des députés arrive
08:05avec une idée bonne ou pas bonne,
08:07et en fait,
08:07en fonction du retentissement politique,
08:10les groupes vont la voter
08:11ou ne vont pas la voter.
08:12C'est ça,
08:12les limites de l'exercice
08:13dans lequel on est.
08:14Ensuite,
08:14on est dans un marathon budgétaire,
08:16nous voulons qu'il y ait
08:16un budget à la fin,
08:17et donc,
08:18il faut qu'on accepte
08:18qu'il y ait une première lecture,
08:19une seconde lecture
08:20et un passage au Sénat
08:21qui, j'espère,
08:22m'a un peu nettoyé
08:23ce qui a fait les oppositions.
08:25Donc, la copie,
08:26oui, mais en même temps,
08:27Amélie Montjalin,
08:28elle a dit que la copie
08:29qui allait être envoyée au Sénat
08:30allait tenir compte
08:30des amendements
08:32qui ont été votés.
08:33Bien sûr.
08:33Donc, le Sénat,
08:35il va tout balayer,
08:36va revenir une version
08:37qui n'aura rien à voir
08:39avec celle qui a été envoyée,
08:40et finalement,
08:41laquelle va rester ?
08:42Il reviendra
08:43à l'Assemblée nationale,
08:44puis on va retravailler
08:45sur la version du Sénat,
08:46c'est toujours comme ça
08:46que ça se passe pour les gens,
08:48dans une discussion budgétaire
08:49avec le Sénat,
08:50j'espère qu'ils vont
08:51en nettoyer certaines,
08:52et puis d'autres,
08:53évidemment,
08:53ils vont les conserver.
08:54Donc, on va essayer
08:55de trouver un équilibre
08:55pour qu'à la fin,
08:56on puisse avoir un budget,
08:58je l'espère,
08:59qui sera voté,
09:00mais c'est évidemment
09:01dans une situation
09:02très compliquée de Ville-Chevrillon.
09:03On est dans un marathon,
09:05chaque jour est une aventure,
09:06mais il faut qu'on reste concentré
09:08pour se donner une chance
09:08d'avoir un budget
09:09pour la fin de l'année.
09:10Vous avez ce matin été
09:11à la réunion avec
09:11le Premier ministre
09:13Sébastien Lecornu ?
09:14Bien sûr.
09:15Tout le monde n'y était pas.
09:17C'est une réunion
09:17pour les députés Renaissance.
09:18Oui.
09:19Je pensais qu'ils étaient
09:20aussi convoqués,
09:22ou demandés de venir,
09:23les autres députés.
09:24Non, il était avec
09:26les députés Renaissance.
09:27D'accord, uniquement.
09:28Parce que la question
09:28que j'allais vous poser,
09:29c'est, est-ce que finalement
09:30lorsqu'on voit
09:31le résultat des courses,
09:33est-ce qu'on ne se dit pas
09:33qu'il faut mieux
09:34ne pas avoir de budget ?
09:36À mon avis,
09:36il y a beaucoup de chefs
09:37d'entreprise qui disent
09:38qu'il faut mieux
09:38ne pas avoir ce budget
09:39qui est une catastrophe
09:40pour les entreprises.
09:40Je vais vous donner un exemple,
09:41Edwige Chevrillon,
09:42pour des chefs d'entreprise.
09:43Tous ceux qui travaillent
09:46pour l'armée, par exemple,
09:48ou sur les grands projets...
09:49Oui, l'armée,
09:49il y a un problème sur l'armée.
09:50Ça, ça va s'arrêter
09:51dès le 31 décembre.
09:52Tous les programmes d'investissement
09:53sur la loi de programmation militaire
09:54vont prendre du retard.
09:55Tous ceux qui travaillent...
09:56C'est déjà le cas.
09:56C'est déjà le cas.
09:57L'éducation nationale,
09:58on ne pourra plus recruter
09:59de nouveaux enseignants.
10:02Les budgets de la police,
10:04de la gendarmerie,
10:06tout ce qui est engagé
10:07continuera.
10:07Par contre,
10:08tout ce qui est nouveau recrutement,
10:09tout ce qui est matériel,
10:10ne sera pas engagé.
10:11Donc moi, j'entends,
10:12d'un point de vue purement arithmétique,
10:14vous savez,
10:14ne pas avoir de budget,
10:15au bout de quelques mois,
10:16en fait,
10:16vous économisez de l'argent,
10:17c'est vrai.
10:18À court terme,
10:18ça fait perdre de l'argent,
10:19mais vous économisez.
10:21Mais on n'a plus de direction,
10:22on n'a plus d'investissement.
10:23Qu'est-ce que c'est
10:23qu'un pays qui n'a plus de budget ?
10:24C'est un pays qui n'a plus d'ambition.
10:26Et on en dira un mot.
10:26Il y avait les élections municipales
10:28et puis derrière,
10:28il y a les présidentielles.
10:29On voit bien que de manière
10:30tout va se décider
10:31au moment de la campagne présidentielle.
10:33Les chefs d'entreprise
10:33doivent faire leur paye
10:34à chaque fin de mois.
10:35Ils ne vont pas attendre
10:36qu'il y ait des élections municipales,
10:37des élections présidentielles,
10:38et puis on verra.
10:39Il faut qu'on ait un bilan,
10:41un budget...
10:42Pas à tout prix.
10:43Il faut un budget.
10:44On est très sérieux.
10:45Non, non.
10:52L'adopter,
10:52quelle que soit sa forme d'ailleurs.
10:53Je suis incapable de vous dire
10:54quelle sera la forme du budget.
10:56S'il sera voté,
10:57est-ce que ce sera des ordonnances,
10:58une loi spéciale ?
10:59On n'en sait rien pour le moment.
11:01On avance au fur et à mesure.
11:02Mais c'est essentiel
11:04parce que l'investissement en France
11:05ne doit pas s'arrêter.
11:06La vie, elle continue.
11:07La vie politique
11:08ne doit en aucun cas
11:10bloquer la vie économique.
11:11C'est la vie de nos concitoyens.
11:12On a l'impression
11:13que vous vivez entre vous.
11:14C'est une course de petits...
11:15Quand je dis vous,
11:16Sylvain Maillard,
11:17c'est tous les députés,
11:18vous vivez une course de petits chevaux.
11:20C'est qui avance ses pions
11:21en vue des prochaines élections, etc.
11:24On a l'impression
11:25que vous avez oublié
11:26que derrière,
11:27il y a un pays
11:27qui s'appelle la France.
11:29Écoutez,
11:29Edwige Chevron,
11:30moi j'ai un sentiment
11:31d'y penser en permanence.
11:33Je me bats pour ça.
11:34On passe des journées,
11:35des nuits,
11:36les week-ends entiers
11:37pour voter un budget
11:38parce qu'on pense
11:39que c'est quelque chose d'important,
11:40que c'est sérieux,
11:41que ça touche tous les Français.
11:42Et donc,
11:42on le fait le plus sérieusement possible.
11:43Est-ce que la situation politique
11:44est compliquée ?
11:45Oui.
11:46Est-ce que c'est dans ces moments-là
11:47où il faut rester calme
11:48et ambitieux ?
11:48Je crois que oui.
11:50Et je crois que les Français
11:51méritent
11:52que nous soyons à notre tâche
11:53et que nous fassions le maximum
11:55pour voter un budget,
11:56un budget votable.
11:57Je le redis.
11:58On en parlera
11:59parce qu'il y a des amendements
12:01en tous les sens,
12:02vous l'avez dit,
12:03on ne mesure pas l'impact.
12:04Dans un instant,
12:05on aura Gilles Rouvière
12:06qui est directeur général
12:07de l'Alliance 7
12:08parce que c'est un amendement
12:09qui a été passé
12:10sur une nouvelle taxe,
12:12notamment sur les biens
12:14qui sont les biens
12:15de consommation,
12:16de plaisir,
12:16comme on dit,
12:17qui sont transformés.
12:18On verra
12:19les conséquences
12:21que ça peut avoir là-dessus.
12:22Juste un point sur l'impôt,
12:23sur la fortune productive.
12:25Cet impôt un peu ébuesque,
12:26vous en avez parlé à un instant.
12:27Il y a une chance
12:28qu'il reste, lui,
12:28pour le coup,
12:29puisque c'est un amendement
12:30qui a été voté.
12:32On verra le chemin.
12:34On l'a bien vu,
12:35il y a beaucoup d'incohérences
12:37dans cet impôt,
12:39avec une exonération
12:41de la résidence principale
12:44à hauteur d'un million,
12:45ce qui fait qu'il y a
12:46des gagnants et des perdants
12:47de façon assez massive.
12:49Et puis moi,
12:49je le dis encore une fois,
12:50la gauche est partie
12:51sur la taxe Zuckman
12:53pendant des mois.
12:54Ils ont ouvert
12:55l'ensemble des JT.
12:57Tout le monde ne parlait
12:57que de ça.
12:58Elle a été battue
12:59et largement battue
13:00en hémicycle.
13:01Et puis,
13:02au début,
13:02on va taxer les ultra,
13:03méga,
13:04méga, méga riche.
13:05Et à la fin,
13:06on arrive quoi ?
13:07On arrive à taxer
13:08les petits riches,
13:09entre guillemets.
13:10Moi,
13:10je suis député de Paris,
13:12des gens qui ont
13:12un appartement,
13:14parfois qui ont acheté
13:15il y a très longtemps
13:15un appartement,
13:16qui ont parfois
13:16des salaires
13:17ou des retraites
13:18assez modestes.
13:19Et c'est ceux-là
13:20qu'on va finir
13:20toujours par taxer.
13:21Donc nous,
13:21on a dit stop.
13:22On ne veut pas
13:23de changement de fiscalité.
13:25Il y a des accommodements
13:26sur lesquels il faut faire
13:26et ça,
13:27c'est important,
13:27ça fait partie de la politique.
13:28Oui, parce qu'il faut
13:28de la justice fiscale.
13:29Il faut un effort,
13:32certainement,
13:33on regarde les deux.
13:34La justice fiscale,
13:35vous voyez,
13:35à un moment,
13:35on leur a posé la question
13:36à la gauche,
13:36on leur a dit
13:37mais c'est quoi pour vous
13:37de la justice fiscale ?
13:38C'est jusqu'à quel pourcentage
13:39d'imposition ?
13:40Ils ne sont pas capables
13:41de vous dire
13:41ou certains vous disent
13:42on collectivise tout.
13:43Il faut arrêter
13:44ce terme de justice fiscale,
13:46c'est un terme inventé
13:47par la gauche
13:48et l'extrême gauche
13:49qui n'a aucune réalité
13:50économique
13:52qui ne veut rien dire.
13:54Et vous savez quoi ?
13:54En fait,
13:54ce que nous demandent
13:55les Français,
13:56ce qu'ils nous demandent
13:56pour ceux qui sont en difficulté,
13:58et il y en a beaucoup
13:58qui sont en difficulté,
13:59ils nous demandent
13:59qu'on les aide
14:00à remplir le caddie
14:00et que le travail paie plus.
14:02Ils ne nous demandent pas
14:02de taxer les milliardaires
14:03sur de l'argent
14:04qu'ils ne verront jamais.
14:05Ce qu'ils veulent,
14:06c'est une amélioration
14:07des payes.
14:07Ils ont raison,
14:08on paye trop de cotisations
14:09en France,
14:10il faut que le salaire
14:11paye plus en France,
14:12ils ne payent pas suffisamment,
14:13c'est là-dessus
14:14que nous devons travailler.
14:15Nous avons proposé,
14:16entre autres,
14:17des baisses de cotisations,
14:18en tout cas,
14:18mon groupe Renaissance
14:19le porte,
14:20des baisses de cotisations
14:21et de la baisse
14:22sur les impôts
14:23de production.
14:24Notre industrie française
14:25part avec 20 milliards
14:26de plus d'imposition
14:27que la moyenne européenne
14:28sur l'impôt de production.
14:29Ce n'est pas possible,
14:29on ne peut pas gagner
14:30un combat international.
14:32Sylvain Maillard,
14:33il me semble que vous étiez
14:34pour,
14:35dans le contexte évidemment
14:37qu'on connaît,
14:37qu'on vient de décrire,
14:38pour la suspension
14:39de la réforme des retraites
14:41en disant
14:41si c'est ça qu'il faut,
14:42s'il faut trouver un accord
14:43avec l'EPS,
14:44c'est ce qu'il faut
14:45parce qu'il nous faut,
14:46encore une fois,
14:47un budget.
14:47En tous les cas,
14:48c'est votre position.
14:49La position du groupe,
14:50c'est une discussion
14:50qu'on a eue d'ailleurs
14:51aujourd'hui
14:52avec discussion
14:53avec le Premier ministre.
14:54Et jusqu'où on peut dire
14:55que l'EPS ?
14:55Moi j'ai porté cette réforme,
14:57j'étais l'orateur
14:58de mon groupe
14:59sur cette réforme,
15:00je pense que c'est une réforme
15:00à minima en réalité
15:02parce qu'on travaillerait
15:03jusqu'à 64 ans,
15:04dans tous les pays européens
15:05c'est beaucoup plus,
15:06on a un écroulement démographique,
15:07il n'y a pas de miracle,
15:08il faudra si on veut rester
15:09dans ce système travailler plus.
15:10Mais alors pourquoi
15:11accepter la suspension ?
15:12Mais si jamais on disait,
15:13si ça nous permet
15:14de débloquer,
15:15d'avoir un budget
15:16qui entraîne
15:17l'économie française,
15:18qui permet de débloquer
15:19la situation,
15:21est-ce qu'on ne peut pas
15:21geler la situation
15:23jusqu'aux élections présidentielles
15:24et permettre
15:25d'avoir un budget ?
15:26Moi là-dessus
15:27et la position
15:28de notre groupe,
15:28elle reste réservée,
15:29on attend de voir
15:30ce qui se passera
15:32parce que faire un deal
15:34avec les socialistes
15:36pour qu'après ils nous disent
15:37ah ben non,
15:37il faut toujours plus,
15:38toujours plus,
15:38toujours plus,
15:39à ce moment-là,
15:39on reste sur nos encres,
15:40nous on pense que cette réforme
15:41elle est indispensable,
15:42elle est impopulaire
15:43mais elle est indispensable,
15:44il faut avoir du courage
15:45en politique.
15:46porter des réformes
15:46aussi structurantes
15:47qui demandent un effort,
15:49le problème c'est
15:51qu'on a une classe politique
15:52qui n'a plus
15:52beaucoup de courage politique.
15:54J'attends,
15:55je vais dire
15:56avec gourmandise journalistique
15:57si on peut dire ça,
15:58le débat sur les dépenses
16:00parce que là
16:01ça va être encore
16:02la deuxième partie
16:03du budget,
16:05ça ça va être aussi
16:06très sportif.
16:07Il nous reste encore
16:08deux questions
16:09à vous poser
16:09Sylvain Maillard
16:10sur la bataille de Paris,
16:11les municipales de 2026,
16:13alors là,
16:14le vote groupe
16:14c'est ça dehors d'eux,
16:16il y a Gabriel Attal
16:17et une partie du groupe
16:18qui a dit
16:19qu'il soutenait
16:19Pierre-Yves Bournazel
16:20et vous,
16:21vous avez dit
16:22non,
16:22moi je maintiens,
16:23j'apporte toujours
16:25mon soutien
16:25à Rachida Dati.
16:27C'est quoi,
16:28on a l'impression,
16:29on est reparti
16:30dans une logique
16:31de perdant
16:31que vous avez connu
16:33aux précédentes élections ?
16:35Moi je fais campagne
16:36aux côtés de Rachida Dati
16:37parce que c'est la mieux placée
16:39pour pouvoir gagner Paris,
16:40je pense qu'à Paris
16:41il faut une alternance,
16:42les parisiens nous le disent,
16:43ça fait 25 ans
16:44qu'on a le même pouvoir,
16:45Anne Hidalgo s'en va,
16:47et bien c'est à nous
16:47de construire la suite de Paris,
16:49de faire en sorte
16:49qu'il y ait un choc d'autorité.
16:50Pourquoi Gabriel Attal
16:51soutient Pierre-Yves Bournazel ?
16:53C'est le choix
16:54de Gabriel Attal
16:56et de Franck Rister
16:57pour d'autres raisons,
16:58entre autres
16:59un accord national
17:00avec Horizon
17:01sur l'ensemble de villes,
17:02nous on dit que
17:03moi je suis élu parisien,
17:04Paris c'est ce qu'il y a
17:04de plus important,
17:05c'est là où j'élève mes enfants,
17:06où j'ai construit
17:07mon entreprise,
17:08où je vis
17:09et où j'ai envie
17:10de construire ma vie
17:11et que cette ville
17:12a été abîmée.
17:13C'est une machine à perdre ?
17:15J'espère qu'on réussit,
17:16nous en tout cas
17:16on tend la main
17:17en disant
17:17réunissons-nous
17:18parce qu'on a besoin
17:19d'être tous ensemble
17:20pour gagner.
17:20Mais à un moment
17:21il faut avancer
17:21Edwige Chevrillon et moi
17:22évidemment je fais campagne
17:23auprès de Rachida Dati
17:25qui est largement en tête
17:28qui a l'avantage
17:29de bien connaître
17:30l'ensemble des dossiers
17:31qui est maire
17:31du 7ème arrondissement
17:32et qui peut porter
17:33une dynamique.
17:34Elle a rejoint
17:35le socle commun
17:36et le gouvernement
17:37d'Emmanuel Macron
17:37d'ailleurs dans le gouvernement
17:39de Gabriel Attal.
17:40Pour moi c'est important
17:42de se donner
17:42le maximum de chances
17:43de gagner à Paris
17:44et donc je soutiens
17:45évidemment Rachida Dati.
17:46Oui, une division
17:47qui continue.
17:48Juste un mot
17:49puisque c'est député de Paris
17:50sur Chine
17:51la bataille
17:51la mobilisation
17:52contre Chine
17:52qui avait mis
17:53sur sa plateforme
17:54ses poupées sexuelles
17:56est-ce que les sanctions
17:57qu'ont prises Chine
17:58sont suffisantes
18:00à vos yeux
18:00ou il faut interdire Chine
18:02et notamment
18:02interdire l'ouverture
18:03demain
18:04de Chine au BHV ?
18:07Je crois techniquement
18:07il y a eu plusieurs
18:09questions au gouvernement
18:09au ministre Papin
18:11et au ministre
18:12Escure
18:13qui ont montré
18:16qu'on avait l'impression
18:17qu'il n'y avait pas
18:17tellement de possibilités
18:18à court terme
18:19de pouvoir interdire
18:20ou la plateforme
18:21ou de la sanctionner.
18:22En tout cas
18:22il faut la sanctionner
18:23très lourdement
18:23sur les poupées
18:26pédosexuelles
18:29pédocriminelles
18:29honnêtement
18:30c'est un scandale
18:31absolu
18:32qu'une plateforme
18:33de cette dimension
18:34puisse proposer
18:34ce type de produit.
18:36Il faut que ce soit
18:36un avertissement
18:37extrêmement fort
18:38et que si ce n'est pas
18:39le cas
18:39si ce n'est pas
18:40régulé immédiatement
18:42qu'on coupe
18:42l'accès à cette plateforme
18:44comme on l'a fait
18:44pour d'autres
18:44je crois qu'il faut
18:45avoir une réponse forte
18:46pour le BHV
18:48je crois que c'est
18:48un peu différent
18:50on aura l'occasion
18:51d'y revenir
18:52je ne suis pas certain
18:54qu'on ait les moyens
18:54d'interdire le commerce
18:56en France
18:57et tant mieux
18:58dans l'absolu
18:59ensuite ça nous pose
19:00une question
19:01chacun d'entre nous
19:02sur son mode
19:03de consommation
19:04et j'en appelle
19:05aux parisiens
19:06pour se dire
19:07que peut-être
19:08acheter des t-shirts
19:08à 2 euros
19:09doit nous interroger
19:11sur notre mode
19:11de consommation
19:12et qu'on mérite
19:13peut-être autre chose
19:13on mérite peut-être
19:14de faire travailler
19:14plutôt nos usines françaises
19:16nos artisans français
19:17nos commerçants français
19:18mais aussi
19:20dans un mode de consommation
19:22je pense que c'est important
19:23aussi
19:23de faire échec
19:24à ce type de magasins
19:25Sylvain Maillard
19:27Gilles Rouvière
19:27est avec nous
19:28il est directeur général
19:28de l'Alliance 7
19:29bonsoir Gilles Rouvière
19:30merci de votre patience
19:31vous aviez envie
19:33il y a quelques instants
19:34vous avez fait une conférence
19:34de presse
19:35pour protester
19:36dans ce délire fiscal
19:38contre un amendement
19:39qui propose
19:40une taxe notamment
19:41sur tout ce qui est
19:43le patrimoine
19:45gastronomique
19:46et culturel
19:46là je vous cite
19:47sur le plaisir
19:49sur les gâteaux
19:51sur les biscuits
19:52sur les confiseurs
19:53de France
19:54vous dites
19:54c'est une filière
19:55qui représente
19:56à peu près 54 000 personnes
19:57c'est une taxe
19:59en fait
19:59qui est justifiée
20:00par quoi
20:00Gilles Rouvière
20:01expliquez-nous
20:02effectivement
20:03merci beaucoup
20:03c'est une taxe
20:04qui est adoptée
20:05en commission
20:06des affaires sociales
20:06sur le sucre ajouté
20:09donc une portée
20:10de santé
20:11affichée
20:12comme une portée
20:12de santé publique
20:13comme vous l'avez
20:15très justement
20:15évoqué
20:16j'ai écouté avec intérêt
20:18l'interview
20:19de votre interlocuteur
20:20sur le plateau
20:22c'est vrai que
20:22on entend les mots
20:23France
20:23artisan
20:24savoir-faire
20:25ça nous parle
20:26évidemment
20:26puisque ce type de taxe
20:28par définition
20:29par construction
20:29va impacter plus fortement
20:31l'alimentation plaisir
20:32et vous l'avez mentionné
20:33on a quand même
20:34des joyous en France
20:35le nougat de Montélimar
20:37le calisson d'Aix-en-Provence
20:38tous les chocolatiers
20:39les confiseries
20:40les palais bretons
20:41les meringues
20:42bref
20:43on a un savoir-faire
20:43vraiment en France
20:44on peut en être fier
20:46et on est du coup
20:47extrêmement inquiet
20:48de voir
20:49ces savoir-faire
20:50ces joyaux
20:51taxés
20:52alors qu'évidemment
20:53on est bien sur
20:54de l'alimentation plaisir
20:55qui s'inscrit
20:56dans des repas équilibrés
20:58une alimentation équilibrée
20:59mais il ne faut pas
21:01ainsi mettre à mal
21:02les filières entières
21:04qui font notre fierté
21:05et je rappellerai juste
21:07en deux mots
21:07si vous me permettez
21:08que la situation économique
21:09des acteurs justement
21:11de ces métiers
21:12est extrêmement
21:12extrêmement complexe
21:13on sort du Covid
21:14de l'Ukraine
21:15de l'inflation
21:17maintenant
21:17on a l'instabilité politique
21:18on a la guerre commerciale
21:20avec les Etats-Unis
21:21qui limitent
21:22les exports
21:23donc on a
21:23les matières premières
21:24le chocolat
21:26c'est quand même
21:26fois 4
21:27en quelques années
21:27le cours du cacao
21:28donc c'est quand même
21:29des impacts
21:30très très très fort
21:31j'en passe
21:32le beurre
21:33les oeufs
21:34et le sucre évidemment
21:35donc c'est des filières
21:36déjà extrêmement
21:37fragiles
21:38interconnectées
21:39grand, petit, moyen
21:40tout le monde
21:40est vraiment dans le même
21:41monde
21:42donc que la réponse
21:44soit potentiellement
21:46une nouvelle fois
21:47la taxation
21:48au lieu de l'éducation
21:50la prévention
21:51la sensibilisation
21:53la pédagogie
21:53nous inquiète énormément
21:55oui alors comme vous l'avez dit
21:56vous-même
21:57c'est une question
21:57de santé publique
21:58c'est un peu une taxe
22:00récurrente
22:01c'est une taxe comportementale
22:03qui est affichée comme telle
22:04qui arrive effectivement
22:06chaque année
22:07mais on se trompe
22:08on se trompe de sujet
22:10sur cet angle là
22:11si on se fie
22:13à certaines études
22:14aux pays voisins
22:15l'efficacité
22:16n'est pas avérée
22:17après on peut débat
22:17des études
22:18à l'infini
22:19en France
22:19on le fait très bien
22:20mais simplement
22:20c'est pas quelque chose
22:22qui est avéré
22:23je reviens
22:24Sylvain Maillard
22:25une réaction
22:25puisque vous faites partie
22:27des députés
22:28on commence
22:29l'étude
22:30en hémicycle
22:31on vient de commencer
22:32il y a quelques minutes
22:33l'étude du budget
22:34on va y passer
22:35une semaine entière
22:36week-end
22:36et nuit comprise
22:39ça fait partie
22:40ça fait partie
22:41d'une nombreuse taxe
22:42comportementale
22:43un peu ubuesque
22:44qui sont récurrentes
22:45vous l'avez dit
22:46tous les ans
22:46et qui normalement
22:47sont purgées
22:48de façon habituelle
22:49et puis là
22:50qui peuvent trouver
22:51des majorités
22:52compliquées
22:52moi ce que je veux vous dire
22:53et je veux dire
22:54tous les français
22:54on est en première lecture
22:56il y aura
22:57une deuxième lecture
22:58il y aura un passage
22:59au Sénat
23:00il y aura une commission
23:00mixte paritaire
23:01et puis ensuite
23:02il y aura peut-être
23:02je l'espère
23:03en tout cas un budget
23:03je pense qu'il faut
23:06accompagner
23:07vous avez raison
23:08d'alerter monsieur
23:08mais d'accompagner aussi
23:11un peu en confiance
23:12le travail des députés
23:13je le dis
23:14même si maintenant
23:14on est minoritaire
23:15et que c'est compliqué
23:16le travail des députés
23:17parce que je
23:18et des sénateurs
23:19parce que je crois
23:20qu'on va trouver aussi
23:20un équilibre
23:21en tout cas
23:22sachez qu'on y travaille
23:23extrêmement fortement
23:24on ne gommera pas
23:26toutes les absurdités
23:28qu'il y a dans ce budget
23:30mais en tout cas
23:30on va faire en sorte
23:31de ne pas casser la croissance
23:33des artisans
23:34des commerçants
23:35on est à votre côté
23:36n'oubliez pas aussi
23:37parfois de nous défendre
23:39je me permets
23:39de vous le dire
23:40parce que je trouve
23:41qu'on a été
23:41en tout cas une majorité
23:43pardon j'ai un petit propos politique
23:44mais on a été une majorité
23:45extrêmement pro-business
23:46et que parfois
23:47on a eu le monde économique
23:49et j'en fais partie
23:49qui j'ai trouvé
23:50n'était pas forcément
23:51qui était toujours
23:52très critique
23:53alors que je crois
23:54qu'on a été
23:54très en accompagnement
23:55et maintenant
23:56que nous sommes
23:56plus en difficulté
23:57vous voyez que finalement
23:58ce n'était pas si mal
23:59avec nous
24:00vous avez compris
24:01le message
24:01en tout cas
24:02soyez vigilants
24:04n'hésitez pas
24:04à appeler
24:05à envoyer des messages
24:06à Sylvain Maillard
24:07je crois qu'il a reçu
24:08en tous les cas
24:08merci d'avoir été avec nous
24:10merci Sylvain Maillard
24:12merci Sylvain Maillard
24:12on vous laisse retourner
24:15dans l'hémicycle
24:15merci Sylvain Maillard
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