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  • il y a 4 jours
Ce mardi 4 novembre, Patrice Gautry, chef économiste chez Union Bancaire Privée, Paul Marcel, cofondateur de l'Atelier des Options, Patrick Zweifel, chef économiste de Pictet Asset Management, David Benamou, associé gérant et directeur des investissements d'Axiom AI, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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00:00l'ouverture des marchés européens dans un instant l'actualité des marchés financiers bien sûr ça
00:10suit sur bfm business avec good morning market etienne braque et l'ambiance une ambiance de
00:14pause en tout cas on verra dans un instant que le cac 40 ne devrait pas ouvrir une ambiance qui
00:20sera pas très bonne après faut pas oublier d'où on vient quand même on a enchaîné les records
00:23historiques ces dernières semaines ces dernières séances et ça s'essouffle un petit peu quand vous
00:29voyez le nikkei donc c'est l'indice de la bourse de tokyo qui a clôturé sur une baisse de 1,7%
00:34hier soir wall street qui malgré les plus 4% de amazon les plus de 2% de nvidia a clôturé de
00:39justesse dans le vert plus 0 5% sur le nasdaq ça plante un petit peu le décor d'un marché qui
00:44est un petit peu essoufflé avec une certaine forme de lassitude peut-être sur l'intelligence artificielle
00:49vous avez vu hier la publication de palantir avec un chiffre d'affaires en hausse de plus de 60% pour
00:55rappel c'est quand même l'une des stars de l'intelligence artificielle à wall street avec
00:59un cours de bourse qui a été multiplié par 10 en l'espace de deux ans c'est 500 milliards de
01:04valorisation boursière pour un milliard de chiffre d'affaires sur les trois derniers mois de l'année
01:09mais une croissance qui est très forte enfin bon voilà c'est une des valeurs les plus chères à
01:13wall street c'est une valeur qui est très compliqué à justifier en termes de valorisation boursière mais
01:17son métier est unique dans le sens où elle travaille avec les services secrets avec l'armée américaine
01:22sur la modélisation sur les datas et forcément l'intelligence artificielle c'est un véritable
01:27boom mais malgré un chiffre d'affaires supérieur aux attentes et un chiffre d'affaires pour le
01:31trimestre en cours supérieur aux attentes le titre était en baisse de 4% hier soir en après bourse
01:36du côté des valeurs européennes qu'est ce qu'on regarde il faudra suivre eden red qui a annoncé ce
01:41matin son plan stratégique à horizon 2028 c'est quand même l'une des valeurs qui a le plus baissé dans
01:47l'indice parisien depuis les plus hauts historiques c'est un titre qui a été divisé par deux voire plus
01:51et donc qui essaye de reconquérir un petit peu les analystes les marchés qui essayent de se
01:55retrouver un petit peu une crédibilité mais en préouverture le titre était en baisse preuve que
02:00c'est quand même compliqué de convaincre avec notamment toutes les incertitudes réglementaires
02:05que ce soit en italie en france bien sûr sur des avantages salariés qui sont détaxés oui mais
02:11dans un contexte où tout le monde cherche des milliards c'est forcément compliqué pour eden red de
02:15convaincre dans ce secteur avant l'ouverture on dit un mot du marché d'obligation obligataire
02:20des entreprises avec là aussi des gars femmes qui animent le marché ah bah très clairement les
02:24gars femmes qui sont présents sur le marché actions mais également sur le marché obligataire et ça c'est
02:27un petit peu une nouveauté de ces dernières semaines la semaine dernière c'est meta la maison mère de
02:31facebook qui a levé 30 milliards et hier c'est alphabet la maison mère de google qui a levé 17 milliards
02:37alors au départ il pensait lever 15 milliards de dollars et puis en fait il y avait tellement de
02:40demandes 90 milliards de demandes quand même c'est juste gigantesque que finalement ils ont levé un peu
02:45plus qu'anticipé et cette nuit ils ont publié un communiqué en disant qu'ils avaient l'intention
02:48de lever 6 milliards mais pas cette fois des dollars mais des euros ils se rendent bien compte que les
02:53conditions de marché sont très bonnes aujourd'hui vous avez bon nombre d'investisseurs qui préfèrent
02:57prêter de l'argent à des entreprises qu'à des états donc la demande est là d'être triple a et puis bon
03:02je pense qu'il ya certains gens en portefeuilles ah bah non ils n'en ont pas besoin vous avez vu les
03:06résultats la semaine dernière 35 milliards de profit net au troisième trimestre c'est historique jamais une
03:10entreprise a fait de tels profits et surtout vous avez plus de 90 milliards de trésorerie mais ça
03:15leur permet d'avoir un coussin de sécurité de financer en partie leur data center par exemple
03:20en cash mais aussi en dette et puis ça leur permet également de faire des rachats d'actions et des
03:25dividendes si nécessaire dans les prochaines semaines et puis surtout vous avez aujourd'hui un
03:29marché qui paye relativement bien sur notamment tout ce qui est obligataire donc au final il se finance
03:35en euros à deux trois pour cent et puis vont placer ça aux états unis à quatre pour cent je
03:39reciterai un mais si on résume c'est un petit peu ça l'ouverture des marchés européens le cac 40
03:44qui ouvre en baisse de plus d'un pour cent et qui met en danger les 8000 points 8014 points à l'ouverture
03:50pour l'indice parisien idem pour l'euro stocks 50 qui met en danger cette fois les 5600 points avec
03:56donc un marché qui se cherche un petit peu après les nombreux records qui ont été touchés ces derniers jours
04:01du côté des valeurs les plus grosses pondérations de l'indice plombent l'ambiance typiquement les
04:06totales lvmh ou encore airbus perdent 1,5% à l'ouverture et puis des baisses marquées également
04:11sur l'ensemble du marché des cryptos envoyé c'est du rouge généralisé avec un ethereum qui perd plus de
04:176% vous avez le bitcoin qui perd un peu plus de 3% à 104 mille dollars pour ce bitcoin et donc le
04:24cac 40 qui ouvre dans le rouge avant l'enquête adp vous savez c'est la statistique sur le marché de
04:29l'emploi aux états unis qui elle sera publiée contrairement aux enquêtes publiques puisque
04:34avec le shutdown vous avez tout le calendrier des statistiques qui est totalement déréglé au
04:39sommaire de good money market et bien nous reviendrons sur cette situation américaine avec vous avez vu
04:43hier une activité dans le secteur industriel qui s'est contracté une nouvelle fois aux états unis
04:48alors quel est le panorama de l'économie américaine réponse dans un instant et puis nous reviendrons avec
04:54david benhamou sur le secteur bancaire vous savez c'est le secteur qui a publié les meilleurs résultats en
04:59europe faut-il accompagner le mouvement en bourse après déjà une hausse de plus de 50% pour l'euro
05:04stocks ce banque réponse dans quelques instants bonne émission demain et c'est parti pour good
05:11morning market et donc une séance de pause en ce mardi puisque le cac 40 ça y est perlé 8000 points
05:15il est sur des plus bas de quinze jours trois semaines nous verrons cela dans un instant avec
05:18paul marcel depuis l'atelier des options moins 1,4% 7996 points pour l'indice parisien ce sont
05:25l'ensemble des indices européens qui font une pause après déjà donc des indices asiatiques qui
05:30étaient dans le rouge ce matin pas de réelle raison pour expliquer cette baisse une simple
05:34respiration après de nombreux records qui ont été touchés la semaine dernière nous verrons cela dans
05:38un instant mais juste avant c'est patrice gothry qui nous attend depuis l'union bancaire privée patrice
05:44gothry depuis l'union bancaire privée chef économiste afin de faire un petit point sur la situation
05:49américaine qui continue d'inquiéter alors que le shutdown est en train une nouvelle fois de
05:54s'éterniser ça sera bientôt les un mois de ce shutdown avec notamment pour conséquence certaines
06:00statistiques qui ne sont pas publiées typiquement il n'y aura pas de statistiques de l'emploi ce
06:04vendredi alors qu'habituellement c'est chaque premier vendredi du mois mais heureusement il y a
06:08des statistiques privées qui sont publiées ces dernières heures et qui seront encore publiées ces
06:13prochaines heures si on doit tirer aujourd'hui un panorama de cette économie américaine comment
06:19vous pouvez la décrire comment vous pouvez la dessiner patrice gothry sachant que hier vous
06:23avez quand même un secteur industriel qui a signé son huitième mois consécutif de repli oui alors
06:29effectivement on a les indicateurs privés qui relèvent effectivement la confiance dans l'industrie
06:34hier on a eu donc les indicateurs pmi sm l'indicateur le plus regardé c'est l'i sm qui a légèrement
06:40baissé 48.7 par rapport à 49.1 donc le mois dernier il ya une légère baisse en fait sur les
06:48opinions concernant la la l'évolution de la production donc une moindre activité et aussi
06:55de moindre niveau de stock par contre quand on regarde dans le détail il ya quand même un certain
06:59optimisme de la part de ces entreprises qui déclarent dans l'i sm entreprises qui sont un peu plus
07:06positif sur l'évolution future des carnets de commandes et l'évolution également de l'emploi
07:11alors il faut vous dire que cet ism est beaucoup plus orienté sur les grandes entreprises très
07:16exportatrices et donc là on voit bien les contraintes donc à l'exportation qui sont
07:21toujours actives et bien entendu ce sondage a été réalisé avant l'accord l'un temps accord
07:26temporaire ou accord partiel entre les états unis et la chine et puis il ya eu un autre indice l'indicateur
07:32PMI alors lui est beaucoup plus orienté sur les petites et moyennes entreprises et sur
07:36l'activité domestique et là eh bien on a une tonalité qui est beaucoup plus positive l'indice
07:40est ressorti à 52.5 après 52 le mois dernier et la production et les carnets de commandes sont
07:49plutôt orientés à la hausse mais avec une prudence sur l'emploi et aussi on retrouve une prudence sur
07:54l'exportation donc au total c'est une économie à deux vitesses y compris dans le secteur industriel
07:58donc avec ces contraintes à l'exportation qui sont encore très présentes et une activité
08:04domestique qui favorise plutôt les petites et moyennes entreprises que les très grandes
08:08entreprises à l'exportation et une copie sur l'emploi qui est on va dire globalement stabilisée
08:14puisqu'on attend là aussi aujourd'hui des chiffres privés et non pas des chiffres officiels sur
08:20l'évolution ou quelques tendances sur les vues de sur l'évolution de l'emploi oui ça sera notamment
08:25les emplois vacants ça sera publié cet après midi à 16h heure française avant demain ce fameux
08:31ISM cette fois sur le secteur des services concernant les droits de douane patrice gauterie comment
08:36aujourd'hui les entreprises américaines arrivent à s'adapter quels sont un petit peu les retours du
08:42terrain alors les retours du terrain sont mitigés on a une absorption en fait des hausses de droits de
08:49douane par les entreprises américaines dont ce ne sont pas les exportateurs qui ont baissé les prix mais ce
08:54sont les importateurs et ceux qui dit après en fait font circuler les biens une fois qu'ils sont
09:00rentrés et bien en fait on a un taux d'absorption qui oscille entre 30 et 50 % de ces hausses de
09:06tarifs alors ça se retrouve effectivement dans les pmi et les ISM avec les prix payés donc ceux ci sont en
09:14légère sont toujours en avec un rythme relativement élevé mais n'ont pas accéléré donc ce qui veut dire
09:20que on est peut-être en fait dans le début de la fin si je puis dire du passage des hausses
09:26de prix liées aux tarifs mais ceux ci sont encore présents et les hausses de tarifs se mélangent avec
09:31les contraintes sur les coûts on l'a vu effectivement avec l'évolution des salaires récemment donc les
09:36entreprises sont plutôt globalement en train d'essayer de modérer en fait ces hausses de
09:40coûts mais on peut dire que en partie ça a été absorbé par les marges alors bien entendu l'impact est différent
09:46selon les secteurs et si vous avez du pricing power plus on s'approche du consommateur et moins
09:51il ya de pricing power et peut y avoir indirectement aussi un impact sur l'emploi de au travers de la
09:56maîtrise des coûts en comptez bien sûr le shutdown qui commence mine de rien avoir des impacts sur
10:01l'économie et ça sera mesuré dans la croissance du du PIB première des premières estimations font
10:07quand même état d'un impact de l'ordre de 0 5 à 1% alors bon on est vraiment sur des fourchettes très
10:12large il ya encore beaucoup d'inconnus mais ce shutdown est loin d'être neutre aujourd'hui patrice
10:16gautry alors oui déjà il nous prive effectivement de donner la fed sa réunion de mois de décembre n'est
10:24pas sûr effectivement d'avoir des données sur l'ensemble de l'activité de l'emploi et des prix
10:30et bien entendu comme vous l'avez rappelé on est dans une fourchette où il ya un impact alors il faut
10:35rappeler que traditionnellement ce que l'on perd un trimestre on le regagne le trimestre suivant
10:41donc même si on perdait entre 0 5 et 1 point de croissance annualisée un trimestriel et bien
10:47on le regagnerait effectivement potentiellement sur le premier trimestre mais on voit que les
10:51débats sont un petit peu je dirais négatifs en ce sens où le marché du travail est au centre de
10:57ces débats donc c'est pas simplement en fait la réouverture des services publics mais c'est aussi
11:02peut-être la poursuite de la contraction voulue par l'administration américaine en place la poursuite
11:07de la contraction du de l'emploi dans le secteur public qui pourrait même si on avait une réouverture
11:14se poursuivre donc là on aurait quand même un facteur négatif sur l'évolution de l'emploi qui
11:19ajouterait encore je dirais de pression pour la fed pour qu'elle continue à baisser ses taux d'intérêt
11:24directeur un dernier mot sur les perspectives ce flou ambiant et bien réduit les probabilités de baisse de
11:30taux en décembre pour la fed quand on regarde les indicateurs pour l'instant la probabilité d'une
11:34baisse de taux est aux alentours de 65% contre plus de 90% la semaine dernière c'est ce qui explique
11:39aussi en partie la baisse des marchés actions qui avait beaucoup d'attentes sur cette fameuse baisse
11:44de taux du mois de décembre oui effectivement alors monsieur paul a jeté le doute en disant que
11:49c'était loin d'être acquis d'avoir une baisse des taux on a eu récemment donc hier soir plusieurs
11:55déclarations de la part du gouverneur et on voit qu'il ya encore beaucoup d'inquiétudes et les
11:59inquiétudes portent encore sur l'inflation et peut-être moins d'expressions effectivement
12:04d'inquiétude véritable sur sur le marché de l'emploi à l'image des dernières déclarations
12:11donc on voit que le fomc est encore très très divisé et même si je maintiens dans le scénario
12:17effectivement la probabilité d'une baisse encore au mois de décembre et bien cela ne fait pas encore
12:22consensus au sein des gouverneurs et il faudra suivre avec attention la publication des minutes du
12:27dernier fomc parce que là on verra effectivement un peu plus clair dans qui attend quoi en termes de
12:33scénario avec les risques liés sur l'inflation ou les risques liés sur l'évolution de l'emploi
12:38merci beaucoup patrice gothry nous a accompagné ce matin chef économiste de l'union bancaire privé ce
12:43contexte monétaire nous en reparlerons dans une vingtaine de minutes avec charles de boisson et
12:47olivier ringard pour société générale et pour neuf lise au bc avec donc une pause qui s'amorce ce matin
12:53sur les marchés actions moins 1,3% sous les 8000 points donc pour le cac 40 à 7995 points
12:59un cac 40 qui redescend sous les 8000 points alors quels sont les niveaux techniques à surveiller dans ce
13:06contexte réponse tout de suite avec paul marcel co fondateur de l'atelier des options bonjour paul
13:10merci d'être avec nous ce matin sur bfm business comme chaque mardi que vous donne un petit peu pour l'instant les niveaux techniques
13:17quels sont les différents signaux à surveiller avec donc des indices européens qui perdent un peu plus
13:22d'un pour cent avait limite perdu l'habitude ces derniers jours oui tout à fait effectivement
13:27alors on ouvre dans la tendance asiatique donc on est à moins 36 on est juste à 8000 points donc
13:34le cac 40 a baissé depuis depuis bientôt une semaine dix jours depuis qu'on avait touché la résistance que je
13:43vous avais annoncé sur les 8259 points donc au niveau des positions ouvertes sur le futur cac 40 on a très
13:52très légèrement augmenté durant la phase de baisse depuis mon passage la semaine dernière donc il y a un
13:57léger soutien des opérateurs il y a pas mal de publications cette semaine avec oui téléperformance
14:02engie veolia euronext et air france donc un peu de volatilité mais plutôt sur les sur les valeurs à
14:07titre individuel car je pense pas que ce soit les publications qui vont faire bouger le cac 40 mais
14:11c'est plutôt les news économiques autour entre les états unis la chine alors d'un point de vue graphique
14:16donc on a on a buté comme je vous le disais sur la résistance des 8259 points depuis on ne fait que
14:22baisser et maintenant il ya une vague de wolf baissière qui est en train de se former ce qui
14:26pourrait nous envoyer dans un premier temps retester le support des 7935 qui correspond également à un
14:33un comblement de gap laissé ouvert le 14 octobre et si ce support venait à casser alors la cible de
14:39la vague de wolf serait les 7770 points dans un instant nous parlerons du secteur bancaire avec
14:44david benhamou les valeurs qui font l'actualité aujourd'hui eden raid qui perd un peu plus de
14:498% après la présentation ce matin de son plan stratégique à horizon 2028 le titre qui redescend sous
14:54les 24 euros nous sommes à 23 euros 30 sur ce titre eden raid du côté de l'atelier des options paul
15:00marcel quelles sont les valeurs que vous regardez sur l'analyse technique sur les fondamentaux
15:05techniques alors il ya deux valeurs il ya énergie et puis ronex qui vont annoncer leurs earnings donc
15:10en ce qui concerne énergie le mouvement des market market maker prévu alors sur l'expiration du 21
15:17novembre 90 centimes donc autour des 4,4 % en ce qui donnerait une variation potentielle entre 21,4 à la
15:23hausse et 19,6 à la baisse maintenant d'un point de vue graphique depuis le mois d'avril la valeur a évolué au
15:28sein d'un grand range entre 17,19 et 20 euros elle est sortie par le haut la semaine dernière de ce canal et se dirige vers une
15:35première cible à la hausse de 21,35 avec un objectif long terme de 22,82
15:41maintenant si les résultats déçoivent il faudra que le support des 20 euros tiennent sous peine de voir les cours
15:45continuer de baisser et aller chercher le prochain support à 18,65
15:49merci beaucoup paul paul marcel qui nous accompagnait ce matin pour faire un point donc sur engie sur euronexte et sur le
15:55cac 40 le cac 40 donc il recule d'un peu plus d'un pour cent qui met en danger les 8000 points en tout cas on est
16:01vraiment au fil de l'eau 8002 points à l'instant moins 1,4 % également pour l'euro stock 50 qui est à
16:075 598 points la volatilité qui remonte avec notamment un indice vix ce qui revient à la barre des 20 points vous
16:14suivrez ça bien sûr cet après-midi dans bfm bourse pour l'ouverture de wall street avec guillaume sommerer
16:19juste avant on va prendre un petit peu de recul on va revenir sur les résultats d'entreprise en
16:25europe les plus particulièrement sur le secteur bancaire qui a été une nouvelle fois l'un des
16:30secteurs qui a dominé cette saison de résultats avec notamment des trimestriels au delà des
16:35attentes pour parler de ce secteur bancaire david benhamou est avec nous par téléphone associé gérant
16:40et directeur des investissements de axiom ai bonjour david benhamou merci d'être avec nous
16:45sur bfm business en effet on va parler du secteur bancaire la semaine dernière il ya eu les résultats
16:50à paris si je me concentre uniquement sur les résultats à paris de société générale crédit
16:54agricole ou encore bnp quel est aujourd'hui le panorama le panorama de cette saison de résultats
17:00bonjour alors c'est encore un très bon trimestre pour le secteur bancaire le 22e trimestre où le
17:08secteur en fait bancaire européen en fait délivre des résultats au dessus des attentes mais on a
17:13pour ce troisième trimestre 2025 quelque chose d'un peu moins spectaculaire et un peu plus hétérogène la
17:19grande majorité des banques ont délivré des résultats au dessus des attentes et ce cet exercice du
17:27troisième trimestre donne en tout cas des perspectives positives pour le reste de l'année c'est à dire que
17:33les attentes de résultats sont réhaussés pour 2025-2026 cela étant on a eu des résultats un peu plus
17:42mitigés on le voit très bien avec les françaises on a un troisième trimestre excellent de société
17:49générale sur tous les compartiments que ce soit les revenus la maîtrise des coûts le capital les
17:56provisions et en revanche on a du côté de bnp et du crédit agricole des choses qui sont plutôt
18:03décevantes en particulier du côté de bnp avec en plus cette affaire au soudan pardon sur les sanctions
18:11sous la veste qui qui ressurgit oui nous parlerons du cas de bnp dans un instant mais ce qu'il faut
18:15retenir quand même c'est que les banques européennes ont très largement profité de la remontée des taux de
18:20dépôt puisque pendant des années les taux étaient à zéro voire même négatif ce qui fait qu'elles étaient
18:24pénalisées par ce contexte aujourd'hui la bce a mis ses taux à 2% et visiblement c'est un niveau
18:29assez confortable pour les banques européennes oui alors on a effectivement un contexte pour
18:35le secteur banque européen qui qui actuellement favorable ça fait des années qu'il n'avait pas
18:41été puisque on a eu des taux négatifs pendant très très longtemps en europe plus longtemps que
18:45partout que partout ailleurs et aujourd'hui je dirais qu'on a deux éléments clés qui qui font que
18:55les banques devraient continuer à être le secteur qui délivre des très bons résultats ou en des meilleurs
19:01secteurs de la cote tout d'abord c'est effectivement ce taux de dépôt à 2% 2% c'est positif pour deux
19:08raisons d'abord d'un point de vue de la rémunération des dépôts ça permet aux banques de gagner de l'argent
19:13sur les dépôts il faut avoir en tête qu'une banque ça gagne de l'argent de trois façons on
19:19a la marge nette d'intérêt qui est appliquée sur les dépôts et sur les crédits en europe pendant
19:24huit ans on n'a pas eu de marge d'intérêt sur les dépôts il faut imaginer que c'est 40% les dépôts
19:30la marge nette d'intérêt donc c'est quelque chose qui est très important en même temps ce niveau de 2%
19:38c'est un niveau qui n'est pas trop élevé c'est un niveau qu'on considère comme accommodant et qui
19:43permet aux entreprises même les moins solides de se de se refinancer donc c'est un niveau de taux qui
19:49est plutôt très bon puisqu'il favorise la profitabilité du secteur et en même temps il
19:54n'est pas trop pénalisant pour pour les entreprises il y en a un deuxième élément en ce moment qu'on n'a pas
20:01eu depuis très très longtemps en europe c'est qu'on a une courbe des taux qui est en plus et ça ça permet de faire
20:06ce qu'on appelle des effets de transformation en simplifiant ça permet aux banques de se refinancer
20:12à court terme moins cher et de prêter à long terme un peu plus cher et donc de gagner cette
20:20différence de pente de taux qui constitue en fait un gain de marge nette d'intérêt donc on a ce contexte
20:28qui est de taux qui est très favorable et puis il faut pas l'oublier nos banques européennes ont été
20:34mises à la disette pendant pendant des années on leur a demandé de donner beaucoup de capital de
20:40faire des efforts sur les coûts c'est au négatif qui était extrêmement pédalisant puisque ces taux
20:46négatifs sur les dépôts n'ont pas été repassés aux clients donc c'est passé par le compte de résultats
20:50des banques et donc on a aujourd'hui des banques qui sont très efficaces en fait en termes de en termes
20:55de coûts qui ont beaucoup de capital ça ça permet de faire deux choses ça permet d'offrir des rendements
21:01qui sont très intéressants d'évident plus plus face à l'action avec des rendements aujourd'hui
21:07qui sont aux alentours de 8 9% ce qui est quand même fournit en fait un coussin très intéressant
21:16et puis cet excès de capital il permet aussi la consolidation c'est qu'en europe on a on a
21:22on a trop de banques donc on a un mouvement de consolidation qui doit s'engager pour faire
21:27des acteurs un peu plus gros plus efficace avec un peu plus de synergie de coûts donc on a des
21:31perspectives sur le secteur qui sont qui sont positifs par contre il ya une banque qui a des
21:35perspectives un peu plus flou c'est bnp paribas qui a publié ses résultats la semaine dernière
21:39et puis surtout qui a perdu une dizaine de milliards de capitalisation boursière en l'espace de 15 jours
21:44avec vous l'avez dit une controverse concernant des financements au soudan est ce qu'aujourd'hui vous
21:50trouvez que bnp paribas est un point d'entrée après cette baisse de 15% en l'espace de 10 séances
21:56oui alors c'est même quasiment 15 milliards en fait de de capitalisation boursière qui s'est qui
22:03s'est quitté ce qui s'est fait envolé alors c'est contentieux aux états-unis sont des contentieux qui
22:09sont assez compliqué à évaluer puisque dans ces class actions on a des indemnisations qui peuvent
22:20être très élevés par individu alors là on a des dizaines de milliers je crois 18 18 ou 20 mille
22:26plaignants qui peuvent potentiellement réclamer des dommages et intérêts à bnp alors généralement
22:33ces affaires se traduisent par par un accord amiable et généralement on se situe dans la fourchette de
22:421 ou 2% du montant total annoncé donc globalement en théorie pour bnp on devrait se trouver s'ils passent
22:51un accord amiable dans la fourchette 5 à 8 milliards s'ils passent un accord amiable ils peuvent évidemment
23:01toujours gagner en appel mais globalement c'est plus l'ordre de grandeur auquel on qu'elle on pourrait
23:08s'attendre donc ce mouvement qui qui en tout cas aujourd'hui supérieur la baisse est supérieure à 10
23:16milliards de capitalisation boursière on est plutôt à 13 14 depuis de depuis le l'annonce du de la
23:24décision de justice donc globalement on est à des niveaux aujourd'hui qui sont de valorisation qui
23:31sont qui sont bas pour bnp bnp se valorise aujourd'hui entre cinq et six fois les résultats
23:392026 contre neuf fois pour le pour le secteur donc on peut dire quand même que c'est c'est quelque
23:49peu pas un point d'entrée 65 euros 28 à l'instant pour ce titre bnp paris bas en repli de 0,6% qui a donc
23:55perdu 10 euros en l'espace de 15 séances à peine du côté de l'euro stocks banque on a quand même une
24:01performance qui est plus qu'honorable même pour votre fonds david benhamou une nouvelle fois le
24:04secteur bancaire et le secteur phare de la bourse de paris mais pas que de la place européenne quels
24:11sont aujourd'hui les titres les plus intéressants en tout cas les positions que vous détenez dans
24:16votre fonds vos valeurs préférées aujourd'hui alors aujourd'hui c'est vrai que le secteur en fait a
24:26beaucoup progressé encore une fois c'est cette année et notre fonds accueillir open tax equity a
24:33progressé de 50% cette année c'est tout 300% de su performance par rapport par rapport à lundi donc
24:41c'est des performances qui sont spectaculaires mais aujourd'hui quand on regarde je dirais le niveau de
24:49valorisation finalement c'est un c'est un niveau de rattrapage parce qu'il ya encore une décote à peu près de 30%
24:54par rapport au secteur et donc on devrait se normaliser avec une décote aujourd'hui d'autour de
25:02autour pardon de 15% donc on a encore une marge de progression cela étant dit aujourd'hui on a une
25:10macroéconomie en fait en europe qui est mitigée il ya beaucoup d'espoir sur le plan de relance du
25:17chancelier merckx mais nous tout ça nous appelle à un peu plus de prudence donc on a quitté les actions
25:27qui bénéficiaient d'un très fort momentum sur les taux pour se replacer sur des banques qui ont des
25:34modèles économiques plus diversifiés alors si je prends la france on préfère aujourd'hui une action
25:42comme bnp ou comme comme celle du crédit agricole alors bnp on va même parler de la valorisation mais
25:47sont aussi des modèles qui sont diversifiés avec de la banque de détails la banque d'investissement de
25:53l'assurance de l'asset management et ce sont des modèles en fait qui sont plus en tout cas plus
26:01intéressant à voir si la macroéconomie déçoit un peu on a aussi des banques comme comme fineco en
26:10italie ça c'est pour l'aspect à la fois finitech et puis et puis et puis à cet management donc on va
26:17plus aller chercher aujourd'hui ce genre de ce genre de modèle économique et on va pondérer un peu moins
26:24dans le portefeuille les modèles économiques qui sont très sensibles aux taux donc des banques
26:30italiens comme comme une crédit par exemple merci beaucoup david benhamou pour nous avoir illustré vos
26:35convictions et surtout pour en faire petit récapitulatif de ces résultats trimestriels qui
26:40ont donc une nouvelle fois battu les attentes notamment en europe pour ce secteur bancaire
26:44associé gérant et directeur des investissements de axiom ai très courte pause on se retrouve dans
26:50un instant nous serons notamment avec patrick zweifel chef économiste de peter asset management
26:53pour parler de la chine avec vous avez vu encore hier matin des statistiques qui ont déçu est ce que
26:58pékin va vraiment réussir à faire c'est à faire ses 5% de croissance cette année élément de réponse dans un
27:03instant et puis ensuite ça sera charles de boison et olivier ringard qui seront avec nous nous reviendrons
27:07bien sûr sur l'intelligence artificielle avec vous avez vu hier en plus d'une euphorie sur le
27:13marché action une euphorie sur le marché obligataire puisque alphabet qui demandait 15 milliards de dollars
27:18de financement sur le marché obligataire et bien a eu plus de 90 milliards de papiers proposés autant dire
27:24qu'ils ont eu plus que l'embarras du choix on parle de tout cela dans un instant à tout de suite
27:289h31 deuxième partie de good morning market dans un instant on va parler de l'asie comme chaque
27:40mardi à 9h30 sur bfm business juste avant je vous redonne la tendance à la bourse de paris séance de
27:45pause pour le cac qui rende qui perd un peu plus d'un pour cent et qui remet en danger la zone des
27:508000 points 8000 huit points du côté des valeurs marquantes de cette séance a souligné eden red qui
27:55perd 8% à 23 euros 50 après avoir annoncé ce matin ses objectifs à horizon en 2028 à l'occasion de la
28:02présentation de son plan stratégique moins 7,8% donc pour ce titre eden red suivi de st micro
28:08électronique c'est leur part c'est l'ormital ou encore hermès qui perdent un peu plus de 2% sur
28:12le front des devises l'euro dollar qui tient toujours la barre des 1 15 à 1 15 26 quand sur
28:18les matières premières le baril est toujours à la porte des 65 dollars l'once d'or à 4004 dollars
28:24et donc le cac 40 qui respire après les nombreux records hier respiration également attendue tout
28:29à l'heure à 15h30 à wall street vous suivrez ça bien sûr dans bfm pour ça mais juste avant donc
28:36parlons de la chine avec patrick zwaifel qui nous accompagne depuis genève où il est chef
28:40économiste de piquet et asset management bonjour patrick zwaifel merci d'être avec nous ce matin en
28:45direct sur bfm business pour en effet faire un petit point d'étape sur la chine puisque c'est vrai
28:50que c'est une image qui n'est pas facile à décrire en tout cas à dessiner au milieu d'une guerre
28:54commerciale d'une crise immobilière qui a encore laissé des traces et puis surtout une consommation
28:59qui est en 2000 teintes si on regarde les derniers indicateurs économiques en chine on voit quand même
29:04que la production industrielle l'activité industrielle aux états unis est toujours en difficulté quand même
29:10oui bonjour bonjour etienne merci de m'avoir oui alors si on regarde effectivement la situation
29:19la situation économique globale de la chine et son activité c'est vrai que comme vous le disiez on a
29:24eu un début d'année qui était qui était particulièrement encourageant en moyenne en moyenne annuelle on
29:31croissait largement au delà des cinq pour cent sur les deux premiers trimestres et puis on a eu ce
29:37ralentissement effectivement qui est apparu à partir de l'été on est à 4,8 en variation annuelle donc
29:42c'est pas c'est pas monstreux comme ralentissement mais c'est vrai que c'est plutôt en séquence qu'on
29:46observe ce ralentissement où on est passé de plus de cinq et demi comme je le disais en premier
29:51trimestre à quelque chose comme trois pour cent aujourd'hui donc c'est c'est un ralentissement
29:55qui est essentiellement dû à une demande domestique interne et c'est vrai que même si comme vous le
30:01mentionné auparavant on a des indicateurs manufacturiers d'enquête qui sont légèrement
30:07au dessus ou en dessous des 50 dépendant de ces derniers mois finalement la production industrielle
30:12elle-même se tient se tient relativement bien là aussi on est à plus de six pour cent en croissance
30:18annuelle donc ce qui est relativement proche de la tendance d'avant pandémie mais là aussi
30:22similairement au PIB ce qu'on observe c'est un ralentissement en séquence avec une croissance sur
30:28six mois qui est elle de moitié de sa croissance annuelle on a un effet de base positif mais la
30:32croissance industrielle effectivement en séquence on a plutôt valé trois pour cent au milieu de
30:36tout ça il ya une guerre commerciale qui est toujours très forte entre la chine et les états
30:39unis certes la semaine dernière donald trump a qualifié sa réunion de génial avec xi jinping
30:44mais on est vraiment sur une trêve qui est temporaire avec des droits de douane qui sont toujours présents
30:49et puis surtout un accord qui n'est que provisoire comment aujourd'hui la chine peut réorienter son
30:55économie son industrie avec cette guerre commerciale et ces dernières semaines quand même une baisse
31:01importante de l'ordre de 3 30 à 40 % des exportations de la chine vers les états unis
31:06oui absolument il ya deux points je commence par la guerre commerciale et peut-être après si vous
31:13souhaitiez je peux venir sur les mesures qui permettent de contrecarrer effectivement
31:17l'effet négatif de la guerre commerciale mais à commencer par la guerre commerciale donc comme vous le disiez
31:21les accords qui ont eu lieu à séoul ont ont permis à la chine de voir une légère baisse de son de sa tarification
31:30qui était de l'ordre de 40 % effectifs sur les produits chinois exportés vers les états unis on est baissé à 30
31:36on a baissé à 30 donc ça c'est l'impact l'impact est positif pour la chine on parle de nos estimations c'est un impact positif
31:43de croissance de l'ordre de 0 1 à 0 2 points de PIB c'est pas c'est pas monstrueux mais c'est marginalement
31:49effectivement mieux comme vous le disiez effectivement ce qu'on a c'est c'est une baisse manifeste effectivement
31:55de des exportations vers les états unis de l'ordre effectivement de 30 % à partir du à partir du mois de
32:04mars à partir de l'implantation des taxes mais compte tenu effectivement de la faible part que représente
32:10maintenant les exportations chinoises vers les états unis on parle on est à 13% donc ça veut
32:15dire que la chine a encore 87% de ses exportations qui vont vers le reste du monde et donc ce que la
32:21chine cherche à faire c'est évidemment diversifier augmenter les parts de marché qu'elle peut obtenir
32:27à l'étranger évidemment qu'on va continuer de ce fait d'exporter de la déflation puisque tous les
32:32produits qui vont plus être exportés vers les états unis ou en tout cas largement largement moins
32:36vont être exportés vers le reste du monde mais avec de forts rabais la déflation vous avez dit le mot
32:42c'est le gros problème aujourd'hui en chine avec eh bien une banque centrale qui a du mal à lutter
32:46contre cette déflation et puis aussi des ruptures technologiques qui ne sont pas favorables en tout
32:52cas pour l'inflation comment aujourd'hui la chine peut gérer cette inflation cette déflation dans un
32:58contexte de surcapacité industrielle et puis dans un contexte aussi où l'intelligence artificielle et
33:03toute la technologie est quand même assez déflationniste oui alors absolument alors là
33:09aussi je dirais je dirais deux je dirais deux points le premier c'est plutôt structurel c'est
33:14dire que l'inflation chinoise a tendance à être extrêmement basse donc si on exclut les les prix
33:18des déants et alimentaires qui représente toujours une grosse partie de l'inflation chinoise la moyenne de
33:23du reste de l'inflation est de l'ordre de 1% donc en ayant une moyenne effectivement aussi
33:29basse du coup on est beaucoup plus proche de la déflation donc ce que mon ma principale
33:34analyse c'est de me dire que c'est pas une déflation qui est liée à un excès de dette
33:37ou une déflation type 2008 comme on avait vu dans dans le monde développé c'est une déflation qui
33:43est essentiellement essentiellement cyclique et vous avez donné le mot l'essentiel mot cyclique
33:48lié à une surcapacité qui qui s'opère ou qui ce qui est visible dans certains secteurs très très
33:54très très important pour la chine et c'est cette déflation qui a lieu effectivement dans
33:59le monde des automobiles dans le monde des batteries dans le monde des panneaux solaires
34:04est effectivement le résultat de d'investissements qui ont été massifs depuis la première guerre
34:11commerciale avec les états unis où la chine avait réalisé qu'elle devait être indépendante des états
34:16unis du coup elle a investi beaucoup dans un certain nombre de secteurs qui a créé ces surcapacités et qui
34:22a créé effectivement cette déflation comment lutter la contre et c'est c'est les mesures qui ont été prises
34:27depuis cet été les mesures qui visent effectivement à stopper cette concurrence destructrice en arrêtant
34:35les subventions vers ces vers ces secteurs donnés et pour donc qui a lié qui a qui a donné lieu à de
34:42fortes contractions des investissements manufacturiers donc là la conséquence est évidemment néfaste pour
34:47le court terme mais bon pour le long terme puisque c'est des politiques qui devraient être
34:51reflationniste et donc augmenter les marges des entreprises et comme vous l'avez dit c'est
34:55au prix d'une croissance probablement moins forte dans les prochains mois puisque pour
34:58rappel pékin vise environ 5% de croissance pour cette année et si on regarde les anticipations
35:04du fmi ou de d'autres institutions ils sont plutôt pour 2026 autour de 4 4,4%
35:10oui oui absolument je je pense que je pense qu'effectivement on va voir cet effet cet effet
35:18négatif lié à ces mesures qui sont qui sont contractionnistes à court terme en revanche effectivement
35:25comme je mentionne auparavant c'est plutôt bon pour le moyen le moyen long et là la solution que la
35:31chine a qu'elle est en train de mettre en place c'est effectivement de puisqu'elle a décidé de couper
35:36effectivement les subventions vers les entreprises c'est de rediriger ces subventions vers les
35:41ménages et de et de soutenir la consommation et les derniers chiffres qu'on a eu de consommation donc
35:46si on regarde on a on a une série mensuelle de ventes de détails après trois mois de contractions le
35:52mois de septembre a monté pour la première fois une hausse de 0,7% en termes réels ce qui est
35:57peut-être le premier signe que les mesures de soutien aux ménages chinois sont en train d'être visibles
36:02Merci beaucoup Patrick Zweifel chef économiste de Pictet Asset Management vous restez avec nous on va
36:06continuer à parler de l'Asie tout de suite avec Charles de Boison
36:09Charles de Boison et Olivier Ringard qui nous rejoindra dans un instant bonjour Charles de Boison vous
36:15êtes responsable mondial de la stratégie action chez Société Générale CIB bon c'est vrai que Patrick
36:20Zweifel a très bien planté le décor sur la situation aujourd'hui en Chine comment ça se passe vous
36:26d'un point de vue la allocation on passe de la macroéconomie à l'allocation comment aujourd'hui
36:31cette dynamique peut se traduire sur les marchés actions avec notamment un pan énorme sur l'intelligence
36:38artificielle ça se voit d'ailleurs la bourse de Hong Kong gagne plus de 30% depuis le début de l'année
36:42Oui si on prend juste l'Asie la bourse de Hong Kong on a aussi la Corée effectivement vous avez si on
36:48prend Samsung Electronics et SK Hynix qui font une grosse part de la cote ça explique la majeure partie
36:55de la croissance de ce marché le Cospi est à plus de 80% de hausse depuis le début de l'année et de fait cette thématique de l'intelligence artificielle des
37:02dépenses vous avez évoqué un peu plus tôt sur votre plateau l'appétit même du marché obligataire pour les papiers émis pour les entreprises de la tech qui cherchent à financer ces dépenses dans les centres les data centers les centres de données comme comme l'on dit donc
37:16Oui il y a pour l'instant une véritable focalisation je crois que c'est un des moteurs clés comme toujours dans le marché actions où sont les profits où est leur croissance et de fait on trouve cela aux Etats-Unis de façon première et puis ensuite dans les segments où il y a une forte présence de la tech avec il est vrai en Chine trois combats peut-être l'un qui est la consommation cette déflation que vous évoquiez auparavant
37:40Deuxième point c'est quand on mûrit et qu'on a plus de consommation comment est-ce qu'on fait pour gérer cette apparition du consommateur alors qu'avant on était avant tout un atelier pour le reste du monde et puis plus largement la guerre commerciale et l'agressivité américaine comment est-ce que la Chine réagit à cela ce qui n'est pas nouveau avec le président Trump dans son deuxième mandat mais qui s'est clairement accélérée ces derniers mois
38:03Avec notamment l'intelligence artificielle qui est au cœur également de cette guerre commerciale on le voit bien avec Donald Trump qui ne souhaite pas que les dernières puces de Nvidia donc les fameuses puces Blackwell atterrissent sur le sol chinois
38:15Alors bon ça n'empêche pas Nvidia de faire des étincelles en bourse vous avez vu les 5000 milliards de capitalisation boursière qui ont été touchées la semaine dernière avec aujourd'hui on en parle souvent sur ce plateau une économie qui est vraiment en cas l'intelligence artificielle et puis un petit peu le reste c'est vrai que c'est vraiment clivant
38:30Aujourd'hui l'intelligence artificielle porte les résultats d'entreprise notamment sur le S&P 500 c'est flagrant
38:36Ah oui très clairement alors c'est vrai que si on prend les 10 plus grandes capitalisations américaines on en a 8 qui sont dans le secteur de la technologie
38:42Si on prend la contribution de ce secteur à la fois la croissance des prix elle est considérable mais la croissance des profits elle est encore plus grande depuis le début de l'année
38:50Donc on a effectivement une croissance de ces profits extrêmement forte dans l'intelligence artificielle et on voit d'ailleurs qu'en Europe c'est plus compliqué parce qu'on a quand même moins de champions
39:05On a un grand champion dans le software, on a un grand champion dans les machines liées aux puces électroniques mais c'est à peu près tout dans le secteur de la tech
39:11Donc voilà un contraste assez marqué entre les régions
39:17Avec l'Europe qui pour l'instant d'après les données du London Second Change sont en hausse de 0,4%
39:23Les profits en Europe contre plus de 13% aux Etats-Unis avec vous avez vu les GAFAM la semaine dernière des croissances à deux chiffres même bien au-delà
39:31Aujourd'hui il y a quand même des résultats qui sont impactés par les devises
39:35Parce que c'est vrai que hasard de calendrier en plus du boom de l'IA c'est des GAFAM qui profitent quand même des parités euro-dollar
39:42Oui alors la relation entre les profits et les cours de bourse et les devises est toujours une relation à trois
39:50Et comme dans toutes les relations à trois ça peut être un peu compliqué dans le sens où on s'attendait structurellement à ce que le dollar s'affaiblisse
39:58Du fait de cette guerre commerciale, du fait de l'émission massive de papiers américains
40:03Or de fait l'appétit du reste du monde pour les actifs américains fait qu'il y a de l'appétit pour le dollar pour l'instant
40:09Donc on a finalement des corrélations relativement positives entre performances récemment et devises
40:15Quand on regarde un petit peu plus loin vous évoquez un chiffre on va dire médiocre pour l'Europe
40:21C'est vrai qu'on s'attend nous à ce qu'il y ait une croissance globalement des profits de 0% cette année
40:25L'année dernière c'était déjà 0% l'année d'avant c'était 0% bon 3 fois 0 la tête à l'euro
40:33L'année prochaine le consensus attend comme d'habitude à une croissance des profits autour de 10-15% en Europe
40:40Nous on pense qu'au mieux ça sera 5% de raison la devise
40:45On pense qu'il y aura une force de l'euro qui va impacter les grosses capitalisations
40:49On préfère les plus petites, je parle des grosses capitalisations qui exportent
40:52Il y a certains secteurs plus domestiques, le secteur financier, le secteur des services aux collectivités locales qui sont plutôt protégés
40:58Mais ça, ça ne fait pas toute une cote, tout un indice
41:02Les autres en magazine du cash sur les 2,7 trillions de dollars de cash qui étaient générés par les entreprises du S&P au dernier trimestre
41:11Vous avez une bonne partie qui est partie aux dividendes mais aussi dans ce qu'on appelle le CAPEX, les investissements
41:15Ils sont massifs et de fait on s'était posé la question je pense depuis 3-4 mois sur qui va financer ces dépenses massives d'investissement
41:24Ces derniers mois nous ont donné la réponse avec Oracle, le premier qui a trouvé de l'appétit dans le marché obligataire
41:30Et puis récemment deux autres grands champions, il y a un vrai appétit du marché obligataire
41:35C'est sursouscrit massivement et donc le marché est prêt à faire ce pari là
41:39En tout cas il n'a pas envie que ce soit du côté obligataire ou du côté des actions
41:42De passer à côté peut-être que le plus grand risque c'est le marché qui continue de grimper
41:46Plus que le marché qui baisse dans les semaines ou les mois qui viennent
41:49On l'a vu, de nombreux investisseurs qui étaient prudents ces dernières semaines se sont un petit peu fait coincer
41:53Donc c'est vrai qu'il y a un peu un phénomène FOMO où on court après la performance
41:57Bon néanmoins il y a des niveaux de valorisation qui peuvent inquiéter
42:01Même si on n'est pas du tout sur les mêmes niveaux de valorisation qu'il y a 25 ans
42:05Comment vous aujourd'hui chez Société Générale CIB, vous êtes responsable mondial de la stratégie action
42:10Vous répartissez un petit peu les poches d'allocations
42:14J'ai compris que vous étiez prudent sur l'Europe mais aux Etats-Unis il n'y a pas que l'IA
42:16Aux Etats-Unis il n'y a pas que l'IA
42:18En fait le deuxième facteur qui fait que nous sommes positifs sur les Etats-Unis en ce moment
42:23C'est que malgré les messages je dirais un petit peu plus mitigés de la part de la Fed la semaine dernière
42:30On s'attend à ce qui est globalement des politiques qui soient accommodantes
42:33Or lorsque les politiques de la Banque Centrale sont accommodantes
42:36Mais que par ailleurs vous n'avez pas de récession
42:38Ça systématiquement j'ai envie de dire
42:41Ça permet un élargissement de la performance
42:44Pourquoi ? Parce que finalement vous assouplissez les conditions de financement
42:48Pour une plus large part de l'économie
42:50Microsoft il n'a pas besoin d'avoir des taux qui sont plus bas
42:53Il génère tellement de cash
42:54En revanche une valeur de plus petite équipation
42:56Elle a besoin parfois d'un petit peu de souffle
42:58De taux qui baissent pour pouvoir à nouveau réinvestir
43:01Parfois pour certaines d'entre elles survivre
43:02Une bonne partie du recel, un tiers, perd de l'argent
43:05Mais on l'a bien vu en termes de réaction
43:08Cours de bourse, annonces de la Fed
43:10À chaque fois que vous avez un assouplissement
43:13L'ensemble de la cote se relève
43:15Et pour l'instant on le voit
43:16Le marché se dit
43:18Mes inquiétudes pour les tendances bilancielles
43:22Parfois tendues pour certaines entreprises
43:23Ça attendra
43:24Pour le moment j'ai la croissance des profits aux US
43:26J'ai une Fed qui ménage ses chevaux
43:29Mais qui globalement m'aide
43:30C'est bon, en Europe c'est plus compliqué
43:33Oui c'est plus compliqué
43:34Et ça se voit notamment dans les flux
43:35Avec des flux qui continuent d'aller sur les actions américaines
43:38Le Russell 2000 néanmoins
43:40Le rebond il se fait attendre
43:42Alors certes on a un indice qui est en croissance
43:44Mais il ne surperforme pas la tech américaine par exemple
43:47Ou il ne surperforme pas le Nasdaq
43:49Non, non, c'est difficile de surperformer le Nasdaq ou le Russell
43:52C'est sûr
43:53Simplement nous la question à laquelle on essaie de répondre
43:56C'est comment diversifier son risque
43:58Lorsqu'il est principalement investi
44:00Dans les larges capitalisations de la technologie américaine
44:03On dit regarder le reste de la cote aux Etats-Unis
44:07Plutôt que forcément vouloir mettre une vraie bascule vers l'Europe
44:11Il y a de vraies zones ou de vrais segments de la cote qui nous intéressent en Europe
44:15Je pense au secteur financier dans son ensemble
44:18Je pense effectivement aux valeurs plus domestiques
44:19Comme les services aux collectivités
44:21Je pense à la pharmacie qui a été massacrée
44:23Mais on a la question si on reste au niveau des larges indices
44:28Mon message c'est plutôt de dire
44:29Regardez le reste des US
44:31Il y a pas mal de choses qui se passent
44:32Et de fait, leurs profits sont en train de se relever
44:34Sur ce reste de la cote
44:36Et on l'a évoqué un petit peu plus tôt en Europe
44:38Non, ça ne fait que baisser
44:38Avec un consensus, comme vous l'avez souligné
44:41Qui est neutre au troisième trimestre
44:44Légère amélioration peut-être au quatrième
44:46Mais ça reste vraiment fragile
44:48Olivier Ringard, responsable des investissements de Neuflis OBC
44:51Merci de nous avoir rejoints
44:53Au milieu de tous ces embouteillages parisiens
44:56Par rapport à l'intelligence artificielle
44:58Par rapport à la prédominance de ces valeurs dans l'indice S&P 500
45:04Comment aujourd'hui vous allouez les portefeuilles chez Neuflis OBC ?
45:07L'intelligence artificielle c'est un peu fast and furious
45:11C'est rapide, puissant
45:13Ça génère ou ça anime les esprits animaux des investisseurs
45:19Et donc ça pose la question de savoir si on a une bulle ou pas sur ce secteur-là
45:24Et la manière dont on réagit à cela est la suivante
45:28D'abord, on considère que les valorisations sont effectivement tendues
45:32Si on regarde sur les dix dernières années
45:34On a le secteur de la tech américaine
45:36Qui se traite autour de 35 fois les bénéfices
45:38C'est un plus haut constaté depuis pas mal de temps
45:42Par contre, on ne retrouve pas les niveaux de valorisation
45:44Qu'on avait eu au début des années 2000
45:47Ce qui nous pousse à penser qu'on n'est pas aujourd'hui sur des niveaux de bulles
45:53Mais on est sur des niveaux de valorisation tendus
45:55En conséquence de quoi ?
45:57On continue d'être investi sur le secteur de la tech
46:01Mais sans surreprésenter ce secteur de la tech dans nos portefeuilles
46:04On a aujourd'hui une allocation relativement neutre sur ce secteur-là
46:09Et donc on reste investi in fine sur ce secteur de la tech
46:14Ensuite, si on élargit le scope
46:17Ce que l'on aime bien aujourd'hui d'un point de vue sectoriel
46:21C'est le secteur industriel qui peut lui aussi bénéficier de la thématique de l'intelligence artificielle
46:29C'est le secteur de la santé qui a été massacré au cours de ces derniers trimestres
46:35Pour de bonnes raisons
46:36Mais on espère que ça ira mieux l'année prochaine
46:39Et puis d'un point de vue régional
46:40Si on allergit encore l'univers d'investissement
46:44Aujourd'hui, on ne privilégie pas une zone par rapport à une autre
46:48On a une diversification entre l'Europe, les Etats-Unis et les émergents
46:53Qui est très diversifiée, relativement équilibrée
46:59Avec l'idée suivante
47:01C'est que chaque zone offre ses forces et ses faiblesses
47:05C'est assez simple d'ailleurs à apprécier
47:08Les Etats-Unis, c'est bien sûr la tech
47:12Avec les dix grandes capitalisations du Standard & Poor's 500
47:15Qui tirent à la hausse le marché américain
47:19Mais en contrepartie, ce sont des valorisations qui d'un point de vue historique sont relativement tendues
47:25L'Europe, c'est des valorisations plus attractives
47:29Même si d'un point de vue historique sur les valorisations des marchés européens
47:33On est légèrement au-dessus de la moyenne de long terme
47:36Avec une dynamique bénéficiaire cette année qui n'est pas bonne
47:40Qui serait potentiellement meilleure l'année prochaine
47:43Mais en contrepartie, on a des difficultés structurelles très fortes
47:46Pour l'économie européenne
47:49Et puis enfin, les émergents bénéficient de cette année de plusieurs facteurs
47:54L'engouement pour la tech
47:56La tech est un point important des marchés émergents
48:00Un regain d'intérêt pour la Chine
48:03Dont le poids est également important pour les émergents
48:06Une banque centrale américaine qui baisse ses taux
48:09Et un dollar qui baisse
48:10Mais en contrepartie, on a quand même pas mal de questions
48:13Également structurelles sur les marchés émergents
48:17Pour l'instant, 60% du S&P 500 a publié ses résultats trimestriels
48:21Des résultats qui sont à 80% au-delà des attentes
48:24Des résultats, on en parlait juste avant, en Europe
48:27Qui sont légèrement meilleurs qu'attendus
48:28Mais le consensus était relativement bas
48:31Est-ce qu'aujourd'hui, cette saison de résultats a joué un petit peu dans votre allocation
48:35Ou non, au final, c'est conforme à vos attentes ?
48:40C'est plutôt conforme à nos attentes
48:43Aux Etats-Unis, c'est une nouvelle fois très fort
48:45On a 82%
48:48Mais il n'y a pas des secteurs où vous vous dites
48:49Ah là, c'est peut-être le début de quelque chose
48:52Ou à l'inverse, des secteurs qui ont été déceptifs ?
48:56On n'a pas...
48:57Ce qui a été...
48:59Aux Etats-Unis, on a l'impression que la saison des résultats
49:02A été relativement uniforme
49:05Alors on a vu ici ou là une ou deux déceptions
49:08Mais globalement, quand vous regardez les surprises sur les earnings
49:12Les surprises sur les chiffres d'affaires
49:13Les taux sont relativement homogènes au sein du marché américain
49:19Sur le marché européen, c'est beaucoup plus contrasté
49:24D'abord parce que la dynamique des résultats est sur l'ensemble de l'année probablement négative
49:32Et au sein de ce marché européen, on voit que la tech s'en sort bien
49:37Le secteur financier s'en sort bien
49:39Le secteur de la santé s'en sort relativement bien
49:42Mais le reste est plutôt sous pression
49:46Quand on regarde également le secteur de la consommation discrétionnaire européenne
49:50Vous avez le secteur du luxe qui a donné quelques signes de stabilisation
49:56Mais d'autres sous-secteurs du secteur de la consommation discrétionnaire restent sous pression
50:01Donc le contraste est très fort en Europe
50:04Les leçons également, Charles de Boison
50:06C'est peut-être le pricing power qui est de plus en plus difficile à trouver
50:09Et puis l'impact des droits de douane qui est pour l'instant assez flou
50:12Oui, l'impact il est assez flou
50:15Quand on essaie de le mesurer dans les commentaires qui sont produits par les entreprises
50:21Il y a moins de clarté que par exemple sur l'effet de devise
50:23Peut-être parce que l'effet de devise est plus familier pour les entreprises
50:26Que vraiment délimiter la part des choses quant aux tarifs
50:31On prend parfois un peu l'excuse de ces tarifs pour augmenter les prix
50:35On a déjà vu ça pendant le Covid
50:36C'était une période de gridflation
50:38Après, c'est une question aussi de valorisation
50:42Vous évoquez effectivement le secteur industriel
50:45Qui je trouve effectivement très intéressant aux Etats-Unis
50:47Parce que finalement ces data centers, etc.
50:50Il va bien falloir les équiper, il va bien falloir apporter l'électricité
50:52Enfin bon, des choses assez basiques
50:54Mais finalement, le basique ça marche toujours
50:56Alors qu'en Europe, on avait plutôt des attentes déjà
50:59Qui étaient bien dans les cours en termes de valorisation
51:02Pour ce qui est du pricing power, il y a parfois des permutations
51:07Des changements de tendance
51:08Je pense que si on prend le secteur du luxe
51:11On dit toujours le pricing power, l'élasticité au prix, etc.
51:14C'est un peu plus compliqué
51:15Alors qu'à l'inverse, on a par exemple un environnement de taux
51:19Qui rend la vie quand même plus facile pour beaucoup de valeurs
51:22Dans le secteur financier
51:23Je ne parle pas forcément de pricing power là
51:24Mais enfin, en cas de capacité à dégager des marges
51:26Donc il y a des grandes tendances qui se dégagent
51:30Là, au coup par coup en ce moment
51:31On constate toujours certaines faiblesses
51:34Bon, on n'a pas parlé du secteur automobile
51:35Parce que je pensais malheureusement enfoncer une portière ouverte
51:38Mais voilà, c'est compliqué pour eux
51:40Ça risque d'être compliqué d'un autre point de vue
51:42Pendant encore très longtemps
51:43Comme ça l'a été pour le secteur de la tech communication
51:45Il y a parfois des roues
51:47Mais enfin, ça fait 10 ans que ça baisse
51:48Donc, je dirais, nous, ce qu'on essaie de faire
51:51C'est de dégager les tendances un peu fortes
51:53Un peu structurelles
51:54Quitte à accepter qu'il y ait parfois du bruit
51:57Et pas du signal
51:58On pense qu'il y a un vrai signal
52:01Dans la permutation des échanges commerciaux
52:03Entre les grandes régions
52:04Je pense que la Chine
52:06Il ne faut pas la mesurer au trimestre
52:09Mais quel est l'objectif long terme
52:11L'empire du milieu, il regarde à Milan
52:13J'exagère à peine
52:14Ce qu'il cherche, c'est la stabilité
52:16Stabilité de la consommation
52:17Stabilité de sa structure
52:19Même politique et sociétale
52:21Donc, ils font de grands plans
52:23On a parlé du plan quinquennal
52:24Bon, il n'y avait pas vraiment beaucoup de messages
52:27On verra dans les détails après
52:29Ce sera en mars
52:29Le rapport au temps
52:30Et pas forcément le même que le nôtre
52:32Et j'ai tendance à avoir parfois une approche
52:33Je ne dirais pas à 1000 ans près pour le portefeuille
52:37Mais à regarder au-delà du bruit
52:38Et à chercher les grandes tendances
52:41Et c'est ça qui fait qu'on a effectivement une allocation
52:43Peut-être beaucoup plus contrastée en Europe
52:44Qu'aux Etats-Unis
52:46Où c'est plus balancé
52:47Merci à tous les deux
52:47Nous a repartagé un petit peu votre vision du marché
52:49Charles Deboison
52:50Donc responsable mondial
52:52De la stratégie action
52:53De Société Générale CIB
52:54Et Olivier Ringard
52:55Chef des investissements
52:56De Neuflis
52:57OBC
52:58Je vous rappelle la tendance
52:59À la Bourse de Paris
53:00Séance de pause
53:00Pour le CAC 40
53:01Qui cède un peu plus d'un pour cent
53:03Du rouge également
53:04Pour les futurs américains
53:05Vous suivrez ça bien sûr
53:06À 15h30
53:07Dans BFM Bourse
53:08Mais juste avant
53:09Dans une poignée de secondes
53:10Il sera à 10h
53:11Et c'est l'heure des experts
53:11Avec Raphaël Legendre
53:12Oui bonjour Etienne
53:14Avec la France qui perd son titre
53:16De championne d'Europe
53:17Des prélèvements obligatoires
53:19On va parler du rapport
53:20De la Cour des comptes
53:21Sur la sécurité sociale
53:22Qui prend l'eau
53:23Et puis
53:24On va aller chercher un peu
53:25Les secrets du modèle
53:26De croissance espagnole
53:27Peut-être qu'il y a quelques leçons
53:29À en tirer
53:30On va parler aussi
53:32Dès un an
53:33L'élection de Donald Trump
53:34Et puis
53:35De la Chine
53:36Est-ce qu'il faut s'inquiéter
53:37Du ralentissement chinois ?
53:38Voilà vous connaissez le programme
53:39Les experts 10h-11h
53:40Et puis ensuite
53:41Vous retrouvez Antoine Larigauderie
53:42Pour Tout pour Investir
53:43Très bonne journée
53:44Good Morning Market
53:47Sur BFM Business

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