- il y a 2 jours
Ce mardi 7 octobre, Patrice Gautry, chef économiste de l'Union Bancaire Privée, Paul Marcel, cofondateur de l'Atelier des options, Igor de Maack, associé et dirigeant de Vital Epargne, François Rimeu, stratégiste senior chez Crédit Mutuel Asset Management, et Guillaume Gerino, directeur de la gestion de Carlton Sélection, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Nicolas Pagnier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00L'actualité des marchés financiers continue sur BFM Business.
00:09Nicolas Pannier dans un instant, c'est l'ouverture des marchés européens.
00:12Avec plus on se rapproche de l'ouverture, plus on a des futurs qui se rapprochent de zéro.
00:16Mais pas de panique, toujours pas.
00:18Exactement. Alors il y a encore une demi-heure, une heure, on avait des futurs qui laissaient entendre.
00:21Un CAC 40 qui ouvrirait en hausse.
00:23Plus on se rapproche de l'ouverture, effectivement, plus on se rapproche de l'équilibre.
00:25Va-t-on voir une séance de consolidation sur le CAC 40 ?
00:29C'est la question qu'on se pose aujourd'hui.
00:31On anticipait un léger rebond.
00:33On verra si on est plutôt effectivement sur une séance de consolidation.
00:35Mais on reste quand même au-dessus des 7 900 points.
00:377 900 points touchés en clôture mercredi dernier.
00:41On s'en était félicités sur BFM Business.
00:43C'était un nouveau seuil symbolique passé.
00:46Donc tout va bien globalement si on prend la séquence long terme.
00:49Mais un peu d'inquiétude quand même à court terme sur la séquence politique française.
00:53On voit l'euro-dollar qui continue de réagir.
00:56Notamment l'euro-dollar qui est à 1,1687.
01:01Là où il était à 1,1740 vendredi soir.
01:04Avec des banques hier qui ont passé une journée un peu compliquée.
01:07Exactement.
01:07Des banques qui ont reculé.
01:08Notamment Société Générale qui a affiché un recul de plus de 4% sur la séance d'hier.
01:13Plombé forcément par la réaction des marchés obligataires à la démission surprise de Sébastien Lecornu.
01:20Ça c'était pour la séance d'hier.
01:22Aujourd'hui les valeurs qu'on pourrait avoir envie de suivre ce seraient notamment les valeurs pétrolières.
01:26Total Energy bénéficiera-t-il de la non-hausse de barils par jour décidée par l'OPEP ce week-end.
01:38Alors que les valeurs pétrolières aux Etats-Unis elles ont toutes clôturé dans le vert hier soir.
01:42On suivra ça tout au long de la journée.
01:43Et on suivra également les valeurs de l'acier.
01:45ArcelorMittal alors que la Commission européenne doit s'exprimer cet après-midi sur les dispositifs et les mesures qu'elle mettra en place pour soutenir et protéger l'industrie de l'acier européenne.
01:54Sur les marchés obligataires on est ouvert depuis une petite demi-heure.
01:58On en est où ce matin là ?
02:00Alors on est stable.
02:00Le 10 ans français est en progression très légère de 0,30% à 3,59%.
02:07Hier, lorsque les marchés obligataires ont réagi à la démission surprise de Sébastien Lecornu, c'était le seuil de 3,60% qui inquiétait.
02:17C'était au-dessus de 3,60% qu'on pouvait vraiment avoir une inquiétude sur les marchés obligataires.
02:22Le 10 ans est à 3,59%.
02:24Pour le moment, pas d'inquiétude sur les marchés obligataires.
02:28Mais ça montre quand même cette inquiétude qui persiste sur les marchés financiers.
02:33Le CAC 40 qui ouvre 7 972.0.
02:36Exactement.
02:37Alors moi j'ai même exactement moins 0,06% à 7 967 points.
02:43On l'avait dit.
02:44On a espéré sur les futurs du CAC 40 une ouverture en légère hausse.
02:47On est finalement à l'équilibre.
02:49Le CAC 40 qui bénéficie des hausses comme celle de Kering, plus 2,67%.
02:53Renault plus 1,82%.
02:55LVMH plus 1,33%.
02:58A noter quand même dans les plus fortes baisses, ArcelorMittal moins 1,64%.
03:02On en parlait il y a un instant.
03:03Sanofi moins 1,04%.
03:05Ou encore Hermès International moins 0,81%.
03:10Dans les bancaires, on voit également que Crédit Agricole continue à reculer ce matin.
03:14Moins 0,70%.
03:16On dit un mot des marchés américains avec une croissance portée essentiellement par l'intelligence artificielle.
03:20Exactement.
03:21Les marchés américains qui sont toujours au plus haut, que ce soit le Nasdaq ou le S&P 500,
03:26ils ont continué à progresser hier en clôture.
03:29Le Nasdaq qui était notamment porté par l'annonce d'une commande d'OpenAI à AMD,
03:33d'un volume de processeurs graphiques correspondant à 6 gigawatts.
03:37Une commande qui pourrait générer plus de 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur les prochaines années,
03:41selon Lisa Sou, la directrice générale d'AMD.
03:43qui s'est envolé dès les premiers échanges à Wall Street pour gagner un peu plus de 26% en fin de séance.
03:50C'est une annonce qui intervient après celle qui concernait Nvidia,
03:52toujours aux Etats-Unis, ou encore Samsung et ou SK-INX en Asie.
03:56À chaque fois, le marché applaudit les accords avec OpenAI.
03:59Au sommaire de Goodmanly Market.
04:00Nous reviendrons sur la situation économique dans l'éclaireur.
04:05En direct des marchés, on reviendra évidemment sur cette tendance du CAC 40.
04:08On essaiera de comprendre comment elle évoluera tout au long de la journée.
04:10En portefeuille, nous ferons un focus sur les valeurs automobiles avec notamment Stellantis.
04:17Et ensuite, dans le focus du jour, nous irons du côté de l'Asie
04:20pour regarder comment se porte l'économie chinoise.
04:23Bonne émission. À demain.
04:24BFM Business présente
04:28Good Morning Market
04:30Nicolas Pagnéz
04:32Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Good Morning Market.
04:36Nous sommes ensemble de 9h à 10h en direct sur BFM Business
04:41pour comprendre les tendances à l'ouverture des marchés financiers européens.
04:46On regarde tout de suite ce qui se passe sur les marchés européens.
04:48Le CAC 40 qui est ouvert en très léger recul.
04:51On est dans une phase de consolidation en ce début de séance.
04:53Moins 0,04% à 7 968 points.
04:57Quand on regarde du côté du Dax, consolidation également.
05:00Mais alors plutôt en positif.
05:01Plus 0,03% à 24 384 points.
05:05Parmi les plus fortes baisses sur le CAC 40,
05:07ArcelorMittal, Sanofi, Société Générale,
05:09les bancaires toujours,
05:10ou encore EssilorLuxodica ou Unibail Rodamco Westfield.
05:13Le CAC 40 qui est en revanche soutenu par Kering, LVMH, Renault ou encore Pernod Ricard.
05:19Et tout de suite, première partie de Good Morning Market, c'est l'éclaireur.
05:24Et l'éclaireur du jour est Patrice Gauthry
05:28qui est en duplex avec nous,
05:30chef économiste de l'Union bancaire privée.
05:33Bonjour Patrice Gauthry.
05:35Bonjour.
05:35Merci d'être avec nous.
05:37On va faire le point un petit peu sur une séquence très politique
05:40sur les marchés financiers depuis quelques jours.
05:42On a eu le shutdown aux Etats-Unis,
05:44les discussions qui n'aboutissent pas entre démocrates et républicains.
05:48On a eu en France et donc en Europe
05:50cette démission surprise du Premier ministre Sébastien Lecornu
05:54qui a fait réagir le CAC 40 hier.
05:57Patrice Gauthry, l'incertitude politique est-elle partout
06:01lorsqu'on regarde l'économie d'un point de vue financier ?
06:05Oui, l'incertitude politique est en train de monter paradoxalement
06:08alors que les marchés effectivement
06:10soit mettent l'accent simplement sur les Etats-Unis
06:13ou sur la France,
06:14mais on voit qu'il y a effectivement
06:15au second semestre, il y aura probablement
06:17des tensions politiques beaucoup plus fortes.
06:19Vous l'avez rappelé, les Etats-Unis,
06:21c'est toujours ce shutdown,
06:22donc fermeture de l'administration américaine
06:24qui pour l'instant ne connaît pas de résolution
06:26et puis on a cet environnement un petit peu bizarre
06:28dans lequel on voit l'armée intervenir
06:30dans certaines villes américaines.
06:31Donc au total aux Etats-Unis, le risque c'est que
06:34bien entendu pour sortir de cette situation
06:37de fermeture de l'administration américaine,
06:38ça peut demander du temps.
06:40On évoque la date du 15 octobre
06:42parce que le 15 octobre, on devrait payer
06:44les fonctionnaires qui travaillent dans le secteur de la défense
06:47et donc on pourrait traîner effectivement
06:49des négociations jusqu'à cette date fatidique
06:51et puis au-delà, on rentrerait dans un coût économique
06:54non négligeable.
06:55Au total, ça veut dire que de toute façon,
06:57il est probable que les Etats-Unis dépensent un peu plus
07:00puisque pour obtenir la majorité démocrate,
07:03il faudra réintégrer des dépenses de santé.
07:06Même chose avec le Japon
07:07puisqu'on a eu Mme Takahishi,
07:09la nouvelle potentielle première ministre,
07:12donc chef du LDP,
07:13qui elle intervient avec un programme de relance fiscale
07:16avec la question bien entendu,
07:18quel est le coût ?
07:19Ça a plu au marché actions
07:20mais ça plaît un petit peu moins bien
07:22donc au marché obligataire
07:23parce qu'on a une pontification de la courbe de taux,
07:26c'est-à-dire que les taux très longs,
07:28au-delà de 10 ans, se sont un petit peu tendus
07:30avec ce programme de relance budgétaire.
07:35Et puis bien entendu,
07:35la situation au Royaume-Uni n'est pas simple non plus.
07:38On attend là encore une copie budgétaire
07:40qui devrait relever des taxes
07:42alors que la croissance économique anglaise
07:44est en train de s'effriter.
07:46Donc on a effectivement une coordination
07:48dans laquelle les calendriers politiques
07:50vont être intéressants à suivre.
07:52Si ce n'est pas peut-être un risque majeur
07:54pour les marchés actions,
07:55ça peut être un risque de fébrilité et de volatilité
07:58pour la partie la plus longue
07:59de chacune des courbes d'intérêt.
08:01Sur la séquence française,
08:04Patrice Gautry,
08:05on a vu les marchés obligataires se tendre
08:07hier durant la séance,
08:08surtout en début de séance.
08:10On a vu les marchés actions marquer le pas
08:12du coup suite à la démission surprise
08:15de Sébastien Lecornu.
08:16Comment est-ce que vous analysez cette séquence
08:18avec 24 heures de recul maintenant sur le sujet ?
08:21Alors pour l'instant,
08:22on est toujours dans une période d'observation
08:25de la situation économique française.
08:28Je dirais que l'écart de taux
08:30entre les taux français et les taux allemands
08:32n'est pas spécialement un niveau de crise,
08:35c'est un niveau plus élevé,
08:3685, 86, 87 points de base d'écart
08:39entre les deux emprunts
08:40et bien entendu une situation d'observation.
08:43Si jamais on rentre dans d'autres scénarios,
08:45dissolution, démission, etc.,
08:48alors à ce moment-là,
08:49le spread avec l'Allemagne risque de se tendre.
08:52C'est-à-dire qu'au total,
08:53on risque d'avoir un coût de la dette française
08:56qui augmente de façon significative.
08:58Mais d'un autre côté,
09:00effectivement, on a vu aussi,
09:01en dehors de la faiblesse du marché actions,
09:04une certaine faiblesse aussi de l'euro,
09:07sachant que du côté de la Banque centrale européenne,
09:10il n'y aura probablement pas encore d'intervention,
09:12puisque je le rappelle,
09:13l'outil qui permet effectivement
09:15d'éviter une fragmentation des marchés obligataires européens.
09:18Le fameux TPI,
09:19lui, n'intervient qu'à trois conditions.
09:21Il faut que l'État le demande
09:22et soit en état de négociation
09:24avec la Commission européenne,
09:25ce qui n'est pas le cas actuellement.
09:27Bien entendu, la Commission va examiner
09:29d'auprès le prochain futur budget,
09:31s'il y en a un.
09:32Bien sûr.
09:32Et puis, l'autre part,
09:33effectivement, il faudrait qu'il y ait une interruption,
09:35une impossibilité pour l'État français de se refinancer,
09:38ce qui n'est pas le cas,
09:39même si, effectivement, l'État se refinance.
09:42Donc, pas d'activation automatique du côté de la BCE
09:44avec l'organisme ou le mécanisme du TPI,
09:48mais bien entendu,
09:49une évolution du spread France-Allemagne
09:52qui est à surveiller dans cet environnement politique
09:54qui reste hautement incertain.
09:55Pas d'intervention de la BCE
09:57face à la situation politique et budgétaire française.
10:01Si c'est important de le mentionner,
10:04Patrice Gautry,
10:04c'est parce que vous avez posé le cadre
10:07de cette incertitude politique globale,
10:09que ce soit aux États-Unis, au Japon, au Royaume-Uni
10:12ou même plus récemment en France.
10:14Et pourtant, on a des marchés financiers.
10:16Quand on regarde le Nikkei au Japon,
10:18quand on regarde les marchés financiers américains,
10:19quand on regarde le CAC 40.
10:21Alors, le CAC 40 a effectivement corrigé hier,
10:23mais on reste sur des niveaux au-dessus
10:24des 7 900 points,
10:27donc des niveaux qu'on a touchés
10:28il y a trois jours en clôture.
10:31On a quand même l'impression
10:32que les marchés financiers regardent
10:34ce qui se passe du côté politique,
10:35mais sont surtout rivés
10:37sur les décisions de Banque centrale
10:39et notamment la décision de la Fed.
10:41Comment expliquer que,
10:42dans un contexte politique instable,
10:44les marchés continuent de performer,
10:46Patrice Gautry ?
10:48Oui, alors il y a deux raisons.
10:49Premier point, c'est que l'économie mondiale
10:51est résistante, résiliente même, on peut dire.
10:53C'est-à-dire que malgré ces incertitudes
10:55du côté des États-Unis comme du côté européen,
10:59on le voit bien aussi avec quelques bémols
11:01du côté des indicateurs allemands
11:02qui sont en attente des effets positifs
11:06de la relance budgétaire allemande,
11:09eh bien cette économie mondiale,
11:11tant aux États-Unis qu'en Europe,
11:13même si la croissance européenne est relativement modérée,
11:15est relativement résiliente.
11:17Deuxième point, c'est que les entreprises
11:19sont dans ce contexte-là toujours très profitables.
11:22elles dégagent des bénéfices
11:24et l'horizon sur les bénéfices reste positivement orienté
11:27à partir du moment où il n'y a pas de gêne
11:29pour les refinancements
11:30ou de gêne particulière sur l'activité.
11:33Et même s'il y a des difficultés
11:34liées avec encore des taxes,
11:36on voit bien que M. Trump est revenu
11:38avec des taxes sur les camions, etc.
11:40la nuit dernière,
11:41eh bien le système manufacturier
11:44est en train de se réorganiser.
11:46Donc au total,
11:47c'est une hausse sur les coûts avec les tarifs,
11:49mais ça ne met pas à mal la profitabilité
11:52des entreprises tant américaines
11:54qu'européennes que japonaises.
11:56Et puis bien entendu,
11:56le marché, on le rappelle tous les jours,
11:59il est avec un focus important
12:00sur cet environnement de nouvelles technologies
12:04et d'accession à un univers économique
12:07qui permet de favoriser le développement
12:09de l'intelligence artificielle
12:11et tous les investissements
12:12qui sont rattachés,
12:14plus investissements d'infrastructures,
12:16donc en Europe.
12:17Donc c'est pour ça qu'effectivement,
12:18les marchés d'action ne sont pas aujourd'hui impactés,
12:21c'est plus les marchés de devise
12:22et les marchés de taux,
12:24notamment la partie longue,
12:25qui reflètent ces incertitudes
12:27au travers un peu de volatilité,
12:29voire de faiblesse.
12:30On retrouve bien entendu
12:31la faiblesse du dollar,
12:32la force du dollar,
12:33la force du bitcoin, etc.
12:35Avec notamment un euro-dollar
12:37qui cède toujours,
12:37un euro pardon,
12:38qui cède toujours un peu de terrain
12:39face au dollar,
12:40un euro-dollar qui est à 1,1683 ce matin,
12:45l'euro qui cède aussi du terrain
12:47face au Yen,
12:49en recul de 0,10%.
12:51Merci Patrice Gauthry
12:52de nous avoir accompagnés
12:53dans la première partie
12:54de Good Morning Markets,
12:55l'éclaireur,
12:55et tout de suite,
12:56c'est en direct des marchés.
13:00En direct des marchés,
13:01avec des marchés européens
13:02qui ouvrent à l'équilibre,
13:04sans grande tendance,
13:06si l'on peut le dire ainsi.
13:07Le CAC 40 qui est en progression
13:09très très très légère
13:10à l'heure où on se parle
13:11de 0,01% à 7 972 points,
13:15tandis que le DAX de son côté
13:16progresse un petit peu plus
13:170,11% de progression
13:20à 24 404 points.
13:21Nous sommes en duplex
13:22avec Paul Marcel,
13:24au téléphone avec Paul Marcel,
13:25cofondateur de l'Atelier des options.
13:27Bonjour Paul Marcel.
13:28Oui, bonjour Nicolas.
13:29Comment analyser cette tendance
13:31à l'ouverture,
13:32cette consolidation
13:33sur les marchés européens
13:34après l'inquiétude,
13:36les soubresauts
13:37de la séance d'hier ?
13:39Oui, alors du coup,
13:40hier on a combé un gap
13:41qu'on avait laissé ouvert
13:42le jeudi 2 octobre.
13:44Aujourd'hui,
13:44on le consolide un petit peu.
13:45Alors, lors de mon passage
13:47sur votre antenne
13:47la semaine dernière,
13:48je vous indiquais
13:48que le CAC 40
13:49avait l'air d'accumuler
13:50car l'indice parisien
13:51avait évolué
13:52pendant 12 séances
13:53dans un petit canal étroit
13:54de 100 points
13:55et pendant les 14 autres séances
13:57suivantes,
13:58dans un canal un peu plus large
13:59de 170 points,
14:00compris entre 7 770
14:02et 7 940.
14:03Alors, je pensais
14:04que si on parvenait
14:05à s'extirper de ce canal,
14:06on pouvait avoir
14:06une impulsion haussière
14:07qui nous mènerait
14:08jusqu'à 8 130 points.
14:10Alors, l'impulsion a bien eu lieu
14:11et on était bien partis
14:12puisqu'on a frôlé
14:12les 8 100 points vendredi,
14:14mais la démission
14:15du Premier ministre Le Cornu
14:16a refroidi les marchés
14:17qui ont corrigé
14:19et on est de nouveau
14:20venu buter
14:21contre le support
14:21des 7 950 points.
14:23Donc, nous voilà replongés
14:25en pleine phase
14:25d'incertitude politique
14:26alors ce qui ne facilite pas
14:27la lecture d'indice parisien.
14:29Il est fort probable
14:30que l'on réintègre l'orange
14:31qu'on a eu tant de mal à quitter,
14:33à savoir le range
14:34de 7 770
14:35à 7 750 points,
14:38à moins que malgré
14:39les mauvaises nouvelles,
14:40on finisse tout de même
14:40par atteindre l'objectif
14:41à la hausse
14:42que je vous avais donné
14:42la semaine dernière,
14:43à savoir les 8 130 points.
14:46Nous sommes actuellement
14:47à 7 970 points,
14:49donc à 20 points
14:50de la partie haute du range
14:52que vous nous avez mentionné.
14:54Si on regarde l'Euronex
14:55également,
14:56Paul Marcel,
14:57l'Eurostox,
14:58pardon,
14:59Paul Marcel,
14:59l'Eurostox
15:00qui est lui aussi
15:01à l'équilibre,
15:01recule de moins 0,04%
15:04à 5 626 points.
15:06Comment est-ce que vous analysez
15:07d'un point de vue graphique
15:09les produits dérivés
15:11futurs et options
15:12sur l'Eurostox,
15:13Paul Marcel ?
15:14Alors, l'Eurostox
15:15est quand même
15:15un petit peu en meilleure forme
15:16que l'indice CAC 40.
15:17Alors, il a quand même souffert
15:18hier de la démission
15:19du Premier ministre,
15:21mais il faut savoir
15:21que depuis l'échéance
15:22des 4 sorcières
15:23du vendredi 19 septembre,
15:24l'Eurostox a progressé
15:25de 3,5%
15:27à la séance
15:28de vendredi dernier
15:29et la position ouverte
15:30sur les futures
15:31a progressé
15:31de plus de 10%.
15:32On a donc bien eu
15:34un soutien acheteur
15:35qui a accompagné
15:36ce mouvement de hausse.
15:37La hausse s'est également
15:38accompagnée
15:39d'une modification
15:39du taux de couverture
15:40sur les options
15:41avec un pout de call ratio
15:42qui est descendu à 0,3.
15:44Alors, c'est hyper complaisant.
15:46Donc, attention,
15:46en cas de baisse des marchés,
15:47on pourrait voir
15:48la volatilité augmenter fortement
15:49sous l'impulsion
15:50d'acheteurs de pout
15:52Alors, maintenant,
15:54d'un point de vue graphique,
15:55on a eu une belle impulsion haussière
15:57qui pourrait repartir
15:59après comblement du gap
16:00laissé ouvert
16:00à 5 590 points
16:02le 2 octobre
16:02avec comme premier objectif
16:05à la hausse
16:05les 5 700 points.
16:07En revanche,
16:08si on ne rebondissait pas
16:09sur le comblement du gap
16:10et qu'on poursuivait la baisse,
16:12nous objectif
16:13le support de 5 544 points.
16:17Un mot rapide,
16:17Paul Marcel,
16:18du 10 ans français,
16:20on voit ce matin
16:21qu'il continue à se tendre
16:22à 3,59
16:24en progression
16:24de 0,56%.
16:26Comment est-ce qu'on l'analyse
16:27ce 10 ans français,
16:28Paul Marcel ?
16:29Est-ce qu'on voit
16:30un regain de tension
16:31par rapport à ce qu'on a vu hier
16:32sur les marchés
16:33ou on est plutôt
16:34dans une phase de stabilisation ?
16:36Alors, on va attendre un petit peu
16:37de voir ce qui se passe
16:38au niveau du gouvernement,
16:38mais c'est vrai que le marché
16:39surveille attentivement
16:41le niveau d'endettement
16:42de la France
16:42et sa capacité éventuelle
16:44à faire des réformes
16:44pour redresser le déficit.
16:46Alors, malheureusement,
16:47c'est encore et toujours
16:47un mauvais signal
16:48qui est envoyé
16:49par le gouvernement Macron
16:50qui décidivement
16:50n'arrive pas
16:51à trouver des compromis
16:52et à faire des réformes
16:53qui vont dans le sens
16:54de la réduction des déficits.
16:55Alors, je rappelle en plus
16:56que l'agence de notation Moody's
16:58va donner fin octobre
16:59sa note à la France,
17:00standard d'impose
17:00fin novembre.
17:02Donc, si on reste
17:02dans ce contexte
17:03d'incertitude,
17:04d'inactivité
17:04et d'inificacité,
17:06il y a de fortes chances
17:06que la note de la France
17:07soit encore dégradée
17:08et que les taux montent encore.
17:09Donc, au-delà de l'endettement
17:13de l'OAT à 10 ans,
17:14ce qui est inquiétant aussi,
17:15également,
17:15c'est de regarder l'écart
17:17qui se creuse
17:17entre le boom allemand
17:18et donc l'OAT français.
17:20Donc, le spread
17:20entre la France
17:21et l'Allemagne
17:22s'écarte
17:22et cela pourrait aussi
17:23devenir inquiétant
17:24pour les marchés
17:25mais pour aussi
17:26l'Europe entière.
17:28Merci, Paul Marcel,
17:28de nous avoir accompagnés
17:29en direct des marchés
17:31dans Good Morning Markets.
17:32Je rappelle que vous êtes
17:32cofondateur de l'Atelier
17:33des options
17:34et tout de suite,
17:35c'est la rubrique
17:35En portefeuille.
17:36En portefeuille,
17:39un focus sur une thématique,
17:41un secteur d'activité
17:42ou des valeurs
17:43directement
17:43avec un gérant
17:45et nous avons le plaisir
17:46d'avoir au téléphone
17:47aujourd'hui
17:47Igor Demac.
17:48Bonjour, Igor Demac.
17:50Bonjour.
17:51Merci d'être avec nous.
17:52Vous êtes associé
17:53et dirigeant
17:53de Vital Épargne,
17:55deux valeurs
17:55du secteur automobile
17:56que nous allons
17:59traiter ensemble
18:00aujourd'hui
18:01ou en tout cas
18:02une valeur du secteur automobile
18:03et une valeur
18:03à la lisière
18:04entre le secteur automobile
18:06et le secteur du luxe.
18:08On commence avec
18:08Stellantis,
18:10Igor Demac.
18:10Comment est-ce qu'on analyse
18:12cette valeur
18:13qui a beaucoup fait parler d'elle
18:14depuis le début de l'année
18:15et qui,
18:17à l'heure actuelle,
18:18est à plus ou moins
18:19à l'équilibre
18:19en recul de 0,09%.
18:22On a un léger recul
18:23sur la valeur
18:24dans un contexte
18:25où la Commission européenne
18:27analyse à l'heure actuelle
18:29la possibilité
18:30de revenir
18:31sur cette date butoir
18:33de 2035
18:34en matière
18:35d'interdiction
18:35de voitures thermiques,
18:37Igor Demac ?
18:38Oui,
18:38je trouvais
18:38que c'était intéressant
18:39et opportun
18:40au moment présent
18:43puisque le chancelier allemand
18:45Merz a déclaré
18:46qu'il voulait revenir
18:47sur cette interdiction
18:48en 2035
18:49sur les véhicules thermiques.
18:51Alors,
18:51le secteur automobile,
18:52c'est un secteur
18:52sous-performant
18:53d'une trentaine de points
18:54sur les 3 et 5 dernières années.
18:57Je voulais parler
18:57effectivement
18:58d'une première valeur
18:58mass market
18:59qui a été vraiment
19:00très chahutée
19:01en raison d'abord
19:03de mauvaises performances
19:04opérationnelles,
19:05du départ du PDG
19:06et puis aussi
19:07des difficultés techniques
19:09sur le moteur hybride
19:10PureTech.
19:11Alors,
19:11la dernière publication
19:12montre une chose
19:13qui me paraissait importante
19:14à relever,
19:15c'est des immatriculations
19:16américaines
19:17pour le groupe
19:18en croissance de 6%.
19:19Vous savez que Donald Trump
19:21a plus ou moins
19:22laissé entendre
19:22qu'il serait
19:23beaucoup plus clément
19:25sur les tarifs
19:26pour les producteurs américains.
19:28Donc,
19:28ça explique aussi
19:29la raison pour laquelle
19:30Stellantis souhaite investir
19:3110 milliards de dollars
19:32dans ses usines américaines
19:34pour produire
19:35des nouveaux modèles
19:35et on sait que
19:36l'industrie automobile
19:38est certes
19:39une industrie de remplacement
19:40mais surtout d'offre
19:41de nouveaux produits.
19:42Donc,
19:42aux Etats-Unis,
19:43on a la Jeep Cherokee,
19:44on a le Dodge Charger.
19:46Tous ces produits
19:46doivent alimenter
19:48la croissance de la production,
19:49la croissance du chiffre d'affaires
19:50pour parvenir
19:51à redresser la marge.
19:54On attend
19:54sur le deuxième semestre
19:55dans le consensus
19:56une marge opérationnelle
19:57peut-être de 2-3%
19:59et enfin
20:01redevenir
20:02une valeur
20:02génératrice
20:03de free cash flow
20:04à partir de 2026-2027.
20:07Alors,
20:07évidemment,
20:07c'est la valeur
20:08la plus cyclique,
20:09la plus fragile
20:09mais aussi
20:10la plus américaine
20:12avec le plus gros rebond
20:13et je trouve
20:14les multiples
20:14les plus avantageux
20:15aujourd'hui.
20:16Un PE 2026
20:17inférieur à 5
20:18et puis
20:18une valeur d'entreprise
20:20rapportée à l'EBITDA
20:212026
20:22de une fois.
20:23Donc,
20:23je trouve que
20:24c'est un joli
20:25cas de redressement
20:27aujourd'hui
20:28avec pas mal
20:29d'atouts
20:29dans la conjoncture
20:31actuelle.
20:32Avec quand même
20:33un cours de bourse
20:34en recul de 26%
20:35depuis le début de l'année
20:36Igor Demac sur Stellantis.
20:37Ça veut dire que là
20:38on est,
20:39selon vous,
20:40on rentrerait
20:40dans une phase
20:41de progression
20:43à nouveau,
20:44de rebond
20:44pour la valeur potentielle ?
20:46Oui,
20:46alors,
20:47bon,
20:47elle a perdu
20:48plus de 26%
20:49depuis son plus haut.
20:51Donc,
20:51la bourse
20:52est finalement
20:53un bon sismographe.
20:54elle a reconnu
20:56la perte de valeur
20:57et les difficultés
20:58opérationnelles.
20:59Moi,
20:59je pense que
20:59le secteur automobile
21:00aussi a été très contraint
21:02par des normes
21:03qui lui sont imposées
21:04et qui sont trop dures
21:05à appliquer,
21:08notamment pour changer
21:09tout l'appareil
21:10de production industrielle,
21:11surtout dans un groupe
21:12comme Stellantis
21:12qui est mondial,
21:14tri-zone,
21:15tri-géographie.
21:16Mais c'est quand
21:17les valeurs sont un peu
21:17au tapis,
21:18quand elles baissent
21:18qu'il faut les acheter aussi.
21:21Je ne dis pas
21:21que c'est toujours le cas,
21:22mais là,
21:22on est dans un cas
21:23de retournement.
21:24Peut-être un peu
21:24moins facile
21:26que le cas Renault,
21:27mais je trouve
21:28que là,
21:28il y a des avantages,
21:29notamment avec
21:30cette exposition américaine
21:32qui me paraissent
21:32intéressantes de noter.
21:34Un mot,
21:35alors on parle beaucoup
21:36d'intelligence artificielle
21:37en bourse,
21:38Igor Demac,
21:38ce n'est pas la thématique,
21:39là on est plus
21:40dans la thématique
21:40des valeurs automobiles,
21:42mais Stellantis
21:43a notamment annoncé
21:44un partenariat
21:45avec Mistral EA.
21:47Est-ce que là aussi,
21:49la thématique
21:50intelligence artificielle
21:51peut venir porter
21:53un secteur automobile
21:54qui, en Europe,
21:56connaît les difficultés
21:57que vous avez décrites ?
21:59Écoutez,
21:59le secteur automobile,
22:00c'est un secteur
22:01industriellement tellement
22:02important que toutes
22:03les innovations technologiques
22:05qui passent, quasiment.
22:07On a eu le GPS,
22:08après on a eu la multiplication
22:09des puces et des semis
22:11dans les capteurs
22:12et on voit bien
22:14qu'intelligence artificielle
22:15maintenant se déverse
22:16sur quasiment
22:16tous les secteurs
22:18et en premier lieu
22:19des secteurs
22:19très industriels.
22:21Donc le véhicule
22:22devient de plus en plus
22:23technologique,
22:24certes de plus en plus hybride,
22:25mais il me semble
22:27que ça serait
22:28une thématique
22:29d'investissement
22:30et dès qu'on met
22:31le mot intelligence artificielle
22:32dans une présentation
22:33de journée d'investisseur
22:34ou un communiqué,
22:35on espère toujours
22:36que ça aura monté
22:37le cours de bourse
22:38mais c'est une donnée
22:39technologique
22:40qui aujourd'hui
22:41est à mon avis
22:42indispensable
22:43pour les constructeurs
22:45automobiles
22:45et on le verra
22:46dans le deuxième cas
22:47Ferrari,
22:47évidemment,
22:49c'est une valeur de luxe
22:50qui a énormément
22:51de technologies
22:51dans les voitures.
22:52Justement,
22:53vous commencez
22:54à répondre à la question
22:55que je voulais vous poser,
22:56Igor Demac,
22:57la valeur Ferrari,
22:58on l'analyse
22:59comme une valeur automobile
23:00ou comme une valeur
23:01du luxe
23:02en octobre 2025 ?
23:04Je pense même
23:05que ça a les multiples
23:06d'une valeur techno-américaine
23:07puisque le PE 2026,
23:09je voulais commencer
23:09justement par les multiples.
23:11On est à 40 fois
23:12la valeur d'entreprise
23:14rapportée à l'EBITDA,
23:15on est à 24 fois
23:16donc vous voyez là
23:16c'est des valorisations
23:18qui sont propres
23:20à l'industrie du luxe
23:21avant le grand effondrement
23:23j'allais dire
23:23et puis à l'industrie
23:25technologique américaine
23:27parce que c'est une valeur
23:29de forte croissance
23:30et à forte marge
23:32donc évidemment
23:33les investisseurs
23:34vont payer plus cher
23:35donc je suis un peu
23:36en contradiction
23:36avec ma position
23:38sur Stellantis
23:38où je vous ai dit
23:39qu'il fallait acheter
23:40quand ça baisse
23:41et que c'est pas cher
23:41là en fait
23:42ce qu'on achète
23:43c'est la progression
23:44des résultats
23:45des agrégats opérationnels
23:46du chiffre d'affaires
23:47à la marge
23:49jusqu'au dividende
23:50et c'est un petit peu
23:50le nouveau plan
23:51qui sera dévoilé
23:52le 9 octobre
23:53lors de la journée investisseur
23:55Ferrari avait atteint
23:57avec deux ans d'avance
23:58son plan précédent
23:59là on devra avoir
24:00des métriques
24:01avec un chiffre d'affaires
24:02de l'ordre
24:02de 10 milliards d'euros
24:04une marge
24:04des bidats
24:05qui dépasserait 40%
24:07donc vraiment
24:07des caractéristiques
24:09là de valeur du luxe
24:10mais n'oublions pas
24:11qu'en fait
24:12il y a énormément
24:13de technologies
24:14dans les voitures
24:16notamment les supercars
24:17et puis ce qui tire
24:18beaucoup la valeur
24:19en fait
24:19c'est la stratégie
24:22plus value
24:23que volume
24:23mettre de la valeur
24:25dans le véhicule
24:26et comment on fait
24:26soit on sort
24:28des modèles
24:29très très exclusifs
24:30très performants
24:31soit on personnalise
24:32les voitures
24:33et donc
24:34on augmente
24:36le prix moyen
24:37de vente
24:38de l'ordre
24:39de 7% par an
24:40c'est ce qui est prévu
24:41par le consensus
24:41sur les 5 prochaines années
24:42et ça
24:43ça permet d'avoir
24:44un free cash flow
24:44et une petite distribution
24:46de dividendes
24:47qui sera plus généreuse
24:48donc on est sur un modèle
24:49différent de Stellantis
24:51puisqu'il n'y a pas
24:51de restructuration
24:54de problématique de vente
24:55le carnet de commande
24:56est plein
24:56il y a une stratégie
24:57d'augmentation
24:58graduelle
25:00des prix
25:00des modèles vendus
25:01avec quand même
25:02deux risques
25:03qu'il faut
25:03bien bien
25:05comprendre
25:06et qui est aussi lié
25:07à ce qu'on a dit
25:08sur la date fatidique
25:09de 2035
25:10c'est qu'on a dans
25:11les modèles hybrides
25:12pour l'instant
25:12une baisse des valeurs
25:13résiduelles
25:13et on a une problématique
25:14d'électrification
25:15en fait
25:16là où on devait avoir
25:17une généralisation
25:18de l'électrification
25:19Ferrari a reporté
25:20et vraisemblablement
25:21ne sortira qu'un seul modèle
25:22donc vous voyez que
25:23mine de rien
25:24ces deux valeurs
25:25sont quand même liées
25:26à ce couvercle
25:28qui pourrait être enlevé
25:29et qui ferait énormément
25:30de biens sectoriellement
25:31et de manière individuelle
25:33à des valeurs
25:34comme Stellantis
25:35Merci Igor Demac
25:37de nous avoir accompagné
25:38dans la rubrique
25:39en portefeuille
25:40de Good Morning Markets
25:41je rappelle que vous êtes
25:41associé et dirigeant
25:43de Vital Épargne
25:44on regarde tout de suite
25:45la tendance du CAC 40
25:46le CAC 40
25:47qui à présent
25:48affiche un recul
25:49un petit peu plus marqué
25:50un moins 0,27%
25:52à l'heure où on se parle
25:53à 7 949 points
25:56on se souvient
25:56que Paul Marcel
25:57nous disait
25:58il y a un instant
25:58que le risque
25:59c'était de re-rentrer
26:00dans ce range
26:01dans lequel se trouvait
26:03le CAC 40
26:03sur les séances précédentes
26:05si jamais
26:06on enfonçait le seuil
26:07des 7 950
26:08on vient de l'enfoncer
26:10en matière
26:11de marché allemand
26:13le DAX
26:14lui
26:14est toujours à l'équilibre
26:15moins 0,01%
26:17à 24 375 points
26:18on se retrouve
26:19dans un instant
26:20De retour dans
26:29Good Morning Markets
26:30nous sommes ensemble
26:31jusqu'à 10h
26:32avec un CAC 40
26:34qui a ouvert à l'équilibre
26:35mais qui creuse
26:36pour le coup
26:37son recul
26:39à l'heure actuelle
26:39un CAC 40
26:40en recul
26:41de 0,31%
26:43à 7 946 points
26:44il y a un instant
26:45Paul Marcel
26:46de l'atelier des options
26:47nous disait
26:48que le risque
26:48c'était justement
26:49de retourner
26:50dans ce range
26:51dans lequel
26:51le CAC 40
26:52était resté
26:53depuis nos nombreuses séances
26:54si jamais
26:55on passait sous la barre
26:56des 7 950
26:58c'est le cas
27:00à l'heure actuelle
27:01on voit également
27:01que le DAX
27:03lui
27:03est plutôt
27:04à l'équilibre
27:05en très légère hausse
27:07un plus 0,06%
27:09à 24 393 points
27:11l'Eurostox
27:12qui est lui
27:13en recul
27:13de 0,11%
27:15à 5 622 points
27:17l'obligataire français
27:18qui lui
27:19continue
27:20à s'apprécier
27:21on est sur une
27:21progression
27:22de 0,56%
27:24à 3,59%
27:26pour le 10 ans
27:27français
27:27et on regarde
27:28rapidement
27:29ce qui se passe
27:29du côté
27:30des devises
27:31l'euro
27:32qui marque toujours
27:33très légèrement
27:34le pas
27:34par rapport
27:35au dollar
27:361,16
27:37pardon
27:3816 82
27:39ça vient de changer
27:39à l'heure
27:40où on se parle
27:41et l'euro
27:43qui cède
27:43qui marque également
27:44un peu le pas
27:45par rapport
27:46au Yen
27:47on regarde du côté
27:47des valeurs
27:48ArcelorMittal
27:49parmi le plus fort
27:51recul
27:52de l'indice
27:53aujourd'hui
27:54alors même
27:54que la commission
27:55européenne
27:56doit s'exprimer
27:57en fin d'après-midi
27:59sur les mesures
27:59de soutien
28:00et de protection
28:01vis-à-vis
28:02de l'industrie
28:04de l'acier
28:06en Europe
28:07donc ArcelorMittal
28:09qui pour l'instant
28:09réagit négativement
28:11à cette future
28:12potentielle annonce
28:14on s'attend
28:14à une hausse
28:15des droits de douane
28:16sur l'acier européen
28:17à 50%
28:19Sanofi qui recule également
28:20Esté Microelectronics
28:21et si leur Luxottica
28:21est parmi les plus fortes hausses
28:22du jour
28:23on voit Renault
28:24LVMH
28:24Kering
28:25Safran
28:25ou Euronext
28:26et tout de suite
28:27c'est le face-à-face
28:29Dans le face-à-face
28:32de Good Morning Markets
28:33nous avons le plaisir
28:33de retrouver
28:34deux experts
28:35des marchés financiers
28:36nous avons le plaisir
28:37d'accueillir tout d'abord
28:37François Rimeux
28:38bonjour François Rimeux
28:39bonjour
28:39merci d'être avec nous
28:41vous êtes stratégiste senior
28:42chez Crédit Mutuel
28:43Asset Management
28:43nous avons le plaisir
28:44d'accueillir également
28:45Guillaume Gérineau
28:46bonjour Guillaume Gérineau
28:46bonjour Nicolas
28:47directeur de la gestion
28:48de Carlton
28:50sélection
28:50bienvenue à tous les deux
28:52on va commencer avec vous
28:53François Rimeux
28:54on a suivi
28:55la séance boursière
28:56à Paris
28:57hier
28:58face à la démission
29:00surprise
29:00de Sébastien Lecornu
29:02et avec ses inquiétudes
29:03sur la situation politique
29:05et budgétaire
29:06en France
29:07on a vu un CAC 40
29:08ouvrir à l'équilibre
29:10aujourd'hui
29:10on s'attendait
29:11à une consolidation
29:12après ce recul
29:13hier
29:13ce recul maîtrisé
29:14finalement en fin de séance
29:16on voit que finalement
29:17on continue quand même
29:18à reculer légèrement
29:19sur le CAC 40 ce matin
29:20moins 0,30%
29:21à 7 948 points
29:23comment est-ce que
29:24vous analysez
29:25cette séquence
29:26qui intervient
29:27quelques jours
29:28après les questionnements
29:29sur le shutdown
29:30des Etats-Unis
29:30qui pour le coup
29:31n'avaient pas fait bouger
29:32les marchés
29:32mais on voit qu'il y a
29:33de plus en plus
29:33d'incertitudes politiques
29:34quand même
29:35dans l'environnement
29:35financier actuel
29:36oui
29:37oui mais c'est pas
29:39vraiment nouveau
29:39la situation française
29:40elle est connue
29:41depuis finalement
29:42avant l'été 2024
29:43bien sûr
29:43ça fait un an et demi
29:44qu'on est en pleine
29:45instabilité politique
29:46et ce qui s'est passé
29:47hier avec la démission
29:48surprise de Lecornu
29:49finalement
29:49autant elle est surprenante
29:51en termes de timing
29:52parce que c'est quand même rare
29:53de voir un gouvernement
29:53exister aussi peu de temps
29:54mais finalement
29:56l'outcome
29:58il n'est pas vraiment surprenant
29:59on a vu la même chose
30:00avec Barnier
30:01la même chose avec Béroud
30:02que le gouvernement
30:03ne tienne pas
30:04parce qu'il n'y a pas de majorité
30:04c'est pas une surprise
30:05pour les marchés
30:06donc oui
30:07il y a un peu
30:07d'instabilité politique en plus
30:09il y a un peu
30:09d'incertitude en plus
30:10parce que ça fait augmenter
30:11la probabilité potentielle
30:13d'une démission
30:14d'Emmanuel Macron
30:14ça fait augmenter
30:15la probabilité
30:16de nouvelles élections
30:17mais finalement
30:18ça ne change pas grand chose
30:19à l'histoire fondamentale
30:20donc c'est normal
30:21qu'il y ait un peu de stress
30:22parce que quand on garde
30:22on se met à la place
30:24d'un investisseur international
30:25aucune idée
30:26aucune raison
30:27vraiment d'aller réinvestir
30:28en France aujourd'hui
30:29déficit budgétaire trop élevé
30:30pas de croissance
30:31instabilité
30:32ça ne change rien
30:32mais justement
30:33c'est ça que j'aimerais comprendre
30:35c'est-à-dire que
30:36effectivement
30:36ça ne change pas
30:37l'histoire globale
30:38la situation était
30:40de toute façon difficile
30:41pour Sébastien Lecornu
30:43et pourtant
30:43le marché a quand même
30:44réagi fortement hier
30:46alors c'est la démission
30:47surprise peut-être
30:48qui a accentué
30:49mais quand même
30:50il y a eu une sorte
30:51de toute petite désillusion
30:53quand même
30:53sur les marchés obligataires
30:54hier
30:54oui mais les marchés
30:55fonctionnent de cette façon-là
30:56c'est-à-dire qu'on est là
30:58pour probabiliser
30:59des scénarios différents
31:00avant la démission
31:01de Lecornu
31:02le scénario
31:03de la démission
31:04d'Emmanuel Macron
31:04il était avec une probabilité
31:05de quasi zéro
31:06aujourd'hui
31:07il n'est pas de zéro
31:08il n'est toujours pas élevé
31:09mais c'est peut-être
31:091, 2, 3%
31:11et c'est ça que le marché presse
31:12il presse une incertitude en plus
31:13il presse un risque
31:14extrême supplémentaire
31:15et ça
31:15ça vaut une prime de risque
31:16une prime de risque en plus
31:17après on parle qu'on parle
31:19de 5, 6, 7 BP
31:20sur un spread
31:21c'est pas non plus
31:21l'événement de l'année
31:23pour les marchés
31:23c'est du niveau
31:25de
31:25enfin c'est un écartement
31:28du niveau
31:29que l'on a connu
31:30au moment
31:31de la démission
31:32de Michel Barnier
31:33Guillaume Gérineau
31:33même analyse
31:34que François Rimeux
31:35sur la séquence d'hier
31:36sur le CAC 40
31:37oui alors surtout
31:38ce qui était
31:40je pense assez surprenant
31:41c'est la rapidité
31:42avec laquelle
31:42ce discours a eu lieu
31:44et surtout
31:45la teneur du discours
31:47parce qu'en gros
31:48ce qu'il nous dit
31:49c'est la France ingouvernable
31:50et ça
31:51c'est vraiment
31:51c'est vraiment
31:52un signal négatif
31:54les logiques partisales
31:54l'emportent sur l'intérêt général
31:55et je n'y arrive pas
31:57les autres n'y arriveront pas
31:58non plus
31:58c'est un peu ce qu'on a entendu
31:59c'est ce qu'on a entendu
32:00surtout qu'au départ
32:01il nous parlait
32:02d'un gros changement
32:03tant sur le fond
32:04que sur la forme
32:04et au final
32:05c'est un aveu quand même
32:06de faiblesse
32:08et de dire
32:08on n'arrive pas à gouverner
32:09c'est très compliqué
32:10de faire un gouvernement
32:11sachant qu'on a le déficit
32:12le plus élevé
32:13de la zone euro
32:13on a une dette
32:15qui est colossale
32:16et peu de perspectives
32:17de croissance
32:18donc forcément
32:19pour un investisseur étranger
32:20c'est assez négatif
32:21et donc tout ça
32:23ça fait qu'aujourd'hui
32:23la probabilité
32:25qu'on ait une démission
32:25d'Emmanuel Macron
32:27augmente
32:27alors François a raison
32:28elle reste très faible
32:29mais par contre
32:30la probabilité
32:30qu'on ait une dissolution
32:31ou alors un gouvernement
32:33avec un premier ministre socialiste
32:35ça c'est vraiment
32:35des risques
32:36qui vont peut-être
32:38se matérialiser
32:38Il est plus là
32:39le risque aujourd'hui
32:40d'une abrogation
32:41de la réforme des retraites
32:42par exemple
32:42d'une politique budgétaire
32:45plus expansionniste
32:46que ce qu'on aurait pu espérer
32:47avec un gouvernement
32:48Plus expansionniste
32:49ça va être compliqué
32:50parce que malheureusement
32:50on n'a pas de marge
32:51de manœuvre pour le faire
32:52et si on a un gouvernement
32:53avec un premier ministre socialiste
32:55on peut anticiper
32:57une surtaxation de l'IS
32:58et donc pour toutes les sociétés
32:59cotées françaises
33:00ça ferait
33:01selon nos analyses
33:025 à 6%
33:04de baisse de BPA
33:04donc de bénéfices par action
33:06et ça encore une fois
33:07c'est pas bon
33:07pour les sociétés cotées
33:09et donc quand on voit
33:10l'écartement de spread
33:10qui reste contenu
33:11parce que tout le monde sait
33:12que derrière il y a la BCE
33:13et que la France
33:14ne sera pas lâchée
33:16par la banque centrale
33:16mais on voit
33:17que l'écartement de spread
33:18aujourd'hui à 85-86 BP
33:20avec l'Allemagne
33:22peut monter à 100
33:23sachant que 1 BP de spread
33:25en plus
33:26c'est moins 0,3 sur le CAC
33:27en moyenne historiquement
33:28donc là
33:29ça va être difficile
33:30de passer le cap
33:31des 8 000
33:32sachant qu'on a tous ces risques
33:34et si on regarde un petit peu
33:35depuis la dissolution
33:36en juin 2024
33:37le CAC il est flat
33:39il fait plus 3%
33:40tandis que l'Eurostock 50
33:41fait 15,5
33:42on ne bénéficie pas
33:43de toute cette croissance
33:44Justement
33:45sur ce sujet
33:46capacité d'emprunt française
33:48sur ce spread
33:49franco-allemand
33:51alors François Rie me l'a dit
33:52la séquence dure
33:54depuis plusieurs semaines
33:55plusieurs mois maintenant
33:56on voit que la France
33:58emprunte plus cher
34:00on entend aussi
34:00un certain nombre d'experts
34:01nous dire
34:02certes
34:03mais ça reste la France
34:04on continue à lui prêter
34:05est-ce que
34:06le temps faisant
34:08le sujet
34:09peut devenir de plus en plus
34:10inquiétant
34:11Guillaume Gérineau ?
34:12Je pense qu'en fait
34:13il ne va pas y avoir
34:14de craque
34:15énorme
34:17sur l'obligataire
34:17puisque
34:17finalement
34:19je ne sais plus
34:20qui le disait
34:20sur votre antenne
34:21mais c'est un poison lent
34:21c'est-à-dire que globalement
34:23les taux d'emprunt
34:24vont continuer d'augmenter
34:25nous on va rouler la dette
34:26c'est normal
34:26on va se refinancer
34:27à chaque fois plus cher
34:28et ce qu'il faut bien comprendre
34:29c'est qu'à chaque fois
34:30qu'on se refinance plus cher
34:31on a des charges d'intérêt
34:33qui augmentent
34:34et donc
34:34tout cet argent-là
34:35n'est pas mis dans
34:36l'appareil productif
34:37ni dans l'éducation
34:38ni dans la santé
34:38ni dans l'IA
34:39ni dans tout ce qui pourrait
34:40être des relais de croissance futur
34:41donc en fait
34:42c'est un boulet
34:43qu'on se traîne au pied
34:43et qui n'arrête pas de grossir
34:45François Rimeux
34:46même question
34:47effectivement
34:48vous l'avez dit
34:48rien de nouveau
34:49sur la séquence long terme
34:51mais une séquence qui dure
34:52une instabilité politique
34:54et budgétaire
34:54en France qui dure
34:55une France qui emprunte
34:56un petit peu plus
34:56à un niveau un petit peu plus élevé
34:58qu'avant
34:58un spread qui s'écarte
35:00entre la capacité
35:01d'emprunt françaises
35:02et la capacité
35:02d'emprunt allemande
35:04certes c'est maîtrisé
35:05mais pour autant
35:07est-ce que
35:07le fait que la séquence dure
35:09n'est pas de nature
35:10à détériorer
35:12les conditions d'emprunt
35:13ou à inquiéter
35:14un petit peu plus
35:15sur la situation financière
35:17ou la situation
35:17des marchés financiers ?
35:18Si sans doute
35:19mais la charge d'intérêt
35:21de la France aujourd'hui
35:21c'est 2% du PIB
35:22à peu près
35:23on a pu se refinancer
35:24à des taux très bas
35:25pendant 15 ans
35:26la suite des multiples QE
35:27post-2008
35:28donc aujourd'hui
35:29le sujet
35:29c'est pas la charge actuelle
35:31de l'emprunt
35:32c'est le sujet
35:33c'est qu'on a un triptyque
35:34qui ne fonctionne pas
35:35on n'a pas de croissance
35:36un déficit budgétaire élevé
35:37et on a une stabilité politique
35:39ça ça ne fonctionne pas
35:39dans un contexte
35:40de démographie très compliqué
35:41on n'est pas les seuls
35:42mais c'est à prendre en compte
35:44donc il faut trouver
35:45des solutions pour ça
35:46et les solutions
35:46elles sont connues
35:48soit on augmente
35:49le taux d'emploi
35:49soit on augmente
35:50la durée de l'emploi
35:51soit on augmente
35:52la productivité
35:53ça c'est un vœu pieux
35:54c'est difficile à faire
35:54donc les solutions
35:55elles sont là
35:56après on se heurte
35:57à des partis politiques
36:00qui ont des logiques
36:02très binaires
36:02d'un côté
36:03on veut réduire les dépenses
36:04de l'autre côté
36:05on veut augmenter les taxes
36:07il n'y a aucune
36:08réconciliation possible
36:09il va falloir trouver
36:10une espèce de terrain
36:11d'entente au milieu
36:12pour trouver un peu
36:13de clarté politique
36:13et pouvoir avancer
36:14et malheureusement
36:15ça semble compliqué aujourd'hui
36:17donc la seule solution
36:18c'est de repasser par les urnes
36:19d'avoir des nouvelles élections
36:20et de le refaire
36:21autant de fois qu'il faut
36:22pour qu'on trouve
36:23un espèce de terrain politique
36:24acceptable pour une majorité
36:26et qu'on puisse avancer
36:27mais oui là
36:28pour le moment
36:29on est dans une lente détérioration
36:30alors demain
36:31c'est pas grave
36:32ça va pas faire exploser
36:34notre charge d'intérêt
36:35mais graduellement
36:36c'est négatif
36:38pour le pays
36:38alors pas d'intervention
36:40de la BCE
36:41à prévoir
36:41pour autant
36:42la BCE
36:43qui n'a pas prévu
36:44de baisser ses taux
36:45lors de ses prochaines réunions
36:47de politique monétaire
36:48voit-elle
36:48ces marges de manœuvre
36:50de plus en plus
36:51difficilement réalisables
36:52avec cette Europe
36:53à deux vitesses
36:54qui se dessinent
36:55et se confirment
36:55statistique économique
36:56après statistique économique
36:58François Rime
36:58je ne suis pas sûr
37:00que la BCE
37:00soit si embêtée
37:01que ça aujourd'hui
37:02les spreads sont globalement contenus
37:04quand on regarde
37:05l'ensemble des spreads
37:05de la zone euro
37:06on a été dans des situations
37:07bien pires dans le passé
37:08finalement c'est la France
37:09qui est un sujet
37:10mais la France
37:10ce n'est pas un gros sujet
37:11parce que 85 points de base
37:12ce n'est pas énorme
37:13et il n'y a pas de volonté politique
37:15de sortir de la zone euro
37:16on n'est pas dans ce débat-là
37:17et c'est ce débat-là
37:18qui est compliqué à gérer
37:18pour la BCE
37:19c'est là où elle ne veut pas
37:20intervenir en général
37:21mais là si jamais
37:22il y a un risque
37:23sur la soutenabilité de la France
37:24si la France est attaquée
37:25pour x ou x raison
37:27la BCE interviendra
37:28tant qu'il n'y a pas de volonté
37:29de l'État
37:29de sortir du pays
37:30donc je ne pense pas
37:31que ce soit un gros sujet
37:32pour la BCE aujourd'hui
37:34elle a des prévisions de croissance
37:35qui globalement
37:36s'améliorent dans la zone
37:37on est globalement
37:38à la cible d'inflation
37:39bon pour le moment
37:41c'est plutôt mieux
37:42que ce qu'elle espérait
37:42il y a 6 mois
37:43surtout vis-à-vis
37:44des droits de douane
37:45et on a quand même
37:46un plan de relance allemand
37:47qui est là
37:48qui est comme une lame de fond
37:49qui va agir
37:50au cours des années qui viennent
37:52mais des pays du sud
37:53plus dynamiques
37:54que des pays du nord
37:54une inflation à 2,4 en Allemagne
37:56et à 1,2 en France
37:57c'est pas de nature
38:00à se dire
38:00qu'à partir du moment
38:02où la BCE agit
38:03et pilote
38:03il y aura forcément
38:04des gagnants et des perdants
38:05oui mais c'est pas nouveau
38:06la BCE a toujours été
38:07confrontée à ce problème là
38:08et je pense que le problème
38:09était beaucoup plus prégnant
38:11il y a 10 ans
38:11quand on avait des pays du sud
38:12qui étaient vraiment en difficulté
38:14et des pays du nord de l'Europe
38:15qui eux étaient très en forme
38:17on avait des tensions
38:18entre les différents banquiers centraux
38:20et les différents pays
38:21qui étaient très vives
38:22aujourd'hui elles existent toujours
38:24il y a toujours des couleurs
38:25un peu plus doves
38:25un peu plus au quiche
38:26chez les banquiers centraux
38:27mais globalement
38:28j'ai pas l'impression
38:29qu'il y ait de fortes tensions
38:30quant à la politique monétaire
38:31à mener actuellement
38:33d'accord
38:33vaut mieux finalement
38:34avoir des pays
38:35dits du nord
38:36avec des économies résilientes
38:38qui sont dans une situation
38:38plus compliquée
38:39parce qu'ils ont plus de capacité
38:40à résister aussi
38:41si je comprends bien
38:41oui voilà
38:42et au milieu
38:43il y a le problème de la France
38:44qui n'est ni un pays du sud
38:45ni un pays du nord
38:46en fait
38:46qui est de plus en plus
38:47un pays du sud
38:47mais sinon
38:49finalement
38:51le fait que les pays du sud
38:52rattrapent leur retard
38:53et profitent aussi
38:54de tous les plans
38:54qui ont été votés
38:55au cours des ténards années
38:56et qui leur étaient très favorables
38:57on voit les conséquences de ça
38:59on voit les conséquences
39:00aussi évidemment
39:01des réformes
39:01qui ont été faites
39:02pendant dix ans
39:02et donc ça
39:04c'est plutôt une bonne nouvelle
39:04en fait
39:05on a un rattrapage
39:05on a un rééquilibrage
39:07qui est plutôt
39:07sans doute
39:08assez bien vu
39:09par les instances européennes
39:11Guillaume Gérineau
39:12on a parlé de la France
39:12mais si on regarde
39:13la situation européenne
39:13comment est-ce que
39:14vous analysez
39:14la séquence BCE
39:17ou pas d'ailleurs
39:18on aime regarder
39:18ce que fait la BCE
39:19parce que les marchés
39:20ont les yeux
39:21tournés vers la Fed
39:22mais c'est peut-être pas
39:22forcément du côté de la BCE
39:23qu'il faut regarder
39:24Guillaume Gérineau
39:25sur la BCE
39:26nous on ne comprend pas
39:27pourquoi aujourd'hui
39:28le marché anticipe
39:29zéro baisse de taux
39:29et on ne comprend pas
39:30non plus pourquoi
39:31la BCE et Christine Lagarde
39:32ne s'affolent pas là-dessus
39:33pour nous
39:34il faudrait encore
39:35au moins deux baisses de taux
39:37d'ici un an
39:37alors deux baisses de taux
39:38d'ici juin 26
39:39après on verra
39:40mais globalement
39:41toutes les conditions
39:42sont réunies
39:43on n'a pas de boucle
39:43prix salaire
39:44pas de boucle
39:45prix profit
39:45des perspectives de croissance
39:47qui sont faibles
39:47un trade deal
39:48avec les Etats-Unis
39:49qui est désinflationniste
39:50un commerce avec la Chine
39:52qui pour le coup
39:53n'est pas désinflationniste
39:53mais déflationniste
39:54ça vraiment pour nous
39:55c'est un sujet
39:56extrêmement important
39:57et on a un euro
39:58qui est au plus haut historique
39:59euro composite
40:00et ça
40:01Christine Lagarde
40:02n'en parle pas
40:03mais ça devrait être
40:03le sujet numéro un
40:05pour elle
40:05c'est-à-dire que vous avez
40:06une entreprise européenne
40:07aujourd'hui
40:08son marché domestique
40:10est concurrencée
40:11par des produits chinois
40:12c'est compliqué
40:14l'extérieur
40:15vous avez
40:16le premier marché
40:17qui est le marché américain
40:18sur lequel il y a 15%
40:20de droits de douane
40:20et sur tout le reste du monde
40:22vous avez un euro
40:23qui est au plus haut historique
40:24en termes
40:25face
40:25panier moyen de devises
40:26avec qui on commerce
40:27donc globalement
40:28c'est des freins énormes
40:29pour tous les exportateurs
40:30européens
40:31et ça
40:32on pense que la BCE
40:33elle va vraiment falloir
40:34qu'elle s'y mette là-dessus
40:36qu'elle regarde
40:37vraiment ce sujet-là
40:38mais c'est pas son mandat
40:39de soutenir l'économie européenne
40:41oui bien sûr
40:42c'est pas son mandat
40:43officiellement
40:44mais au niveau
40:45alors si on regarde
40:47son mandat officiellement
40:48sur l'inflation
40:48c'est vrai qu'on est à la cible
40:50mais globalement
40:51si on regarde
40:51sur les perspectives
40:522026-2027
40:53c'est quand même revu
40:54à la baisse
40:55très légèrement
40:56bien sûr
40:56donc il faut aussi
40:58pour les banques centrales
40:59avoir une vision d'avance
41:01et pas juste être là
41:02en réaction à ce qui se passe
41:03parce que généralement
41:04c'est trop tard
41:05quand les investissements
41:05sont plus faits
41:06là on le voit par exemple
41:07en France
41:073 entreprises sur 4
41:09gèlent leurs investissements
41:10globalement
41:11une fois que c'est gelé
41:12une fois que c'est délocalisé
41:14ça revient pas
41:15donc il faut quand même
41:16prendre des mesures
41:17avant que les choses arrivent
41:19avant que le constat soit fait
41:20pour éviter la catastrophe
41:23et donc nous
41:23selon nous
41:24la BCE
41:24zéro baisse de taux
41:25d'ici un an
41:26ça nous paraît
41:27assez fou
41:28on pense qu'elle continuera
41:29de baisser les taux
41:30pour le coup
41:31la fête
41:31c'est un petit peu différent
41:32on pourra peut-être
41:32en reparler
41:33on y reviendra juste après
41:34mais peut-être
41:34François Rimet en réaction
41:35de baisse de taux
41:36de la BCE
41:37c'est pas consensuel
41:39c'est pas consensuel
41:40effectivement
41:40mais vous partagez
41:41cet avis
41:42ce besoin d'un soutien
41:43encore plus important
41:44de la BCE
41:45à l'économie européenne
41:46je suis pas en désaccord
41:47sur le fait
41:48que le risque
41:48est à la désinflation
41:49de la zone euro
41:49pour plein de raisons
41:50la baisse de l'énergie
41:52la hausse de l'euro
41:53les droits de douane
41:54la désinflation chinoise
41:54etc
41:55oui le risque
41:56est à la désinflation
41:57de la zone euro
41:57mais si j'écoute
42:00ce que dit la BCE
42:01si j'écoute
42:01ce que racontent
42:02les membres
42:02les plus influents
42:03si j'écoute ce que dit par exemple
42:04Isdam Schnabel
42:05elle nous dit
42:06qu'on est autour du taux neutre
42:07aujourd'hui
42:07et les connaissant
42:09il va leur falloir du temps
42:11il va falloir qu'ils voient
42:12des chiffres d'inflation
42:13en dessous des attentes
42:14décevants
42:15par rapport à leurs prévisions
42:16pour agir
42:17tant que la croissance
42:18reste ok
42:19évidemment qu'elle n'est pas géniale
42:20la croissance européenne
42:21mais elle a tendance
42:22à être plutôt
42:22un peu plus résidante
42:23que ce que
42:24la BCE
42:25avait fait
42:26bien sûr
42:26toujours le jeu
42:27des prévisions
42:27chiffres réels
42:28donc oui le risque
42:29est à la désinflation
42:30oui le prochain mouvement
42:31est sans doute
42:32une baisse de taux
42:32je suis d'accord
42:33en revanche
42:34les connaissant
42:36et d'ici la fin de l'année
42:37je ne les vois pas vraiment
42:39changer leur manière
42:40de communiquer
42:41et indiquer au marché
42:42qu'une baisse de taux
42:43est entre guillemets
42:45quasi faite
42:46ou très probable
42:47parce qu'il y a toujours
42:48quand même une inflation
42:48qui est là dans certains pays
42:49bien sûr
42:50et il y a toujours
42:51une inflation salariale
42:52qui est autour de 2,4
42:532,5
42:54globalement
42:54qui est plus élevée
42:55qu'avant le Covid
42:56donc on a toujours
42:57des salariés réels positifs
42:58donc quand on se met
43:00à la place de la BCE
43:01et on sait que son mandat
43:02sur l'inflation
43:02c'est vraiment
43:03c'est son mandat
43:05tout bêtement
43:06je pense qu'il va falloir
43:08du temps en fait
43:09pour qu'elle change de posture
43:10donc je pense
43:10qu'il y a des accords
43:11avec le mouvement
43:12avec la tendance
43:13à moyen terme
43:14mais je pense
43:15qu'à horizon quelcomment
43:16il n'y a pas grand chose
43:17à attendre de la part de la BCE
43:17alors que du côté de la Fed
43:19là pour le coup
43:20le marché price
43:21de baisse de taux
43:22d'ici la fin de l'année
43:23et ça semble
43:23François Rémeux
43:24annuler toutes les autres nouvelles
43:26qui peuvent impacter
43:28de près ou de loin
43:29dans les marchés
43:29sauf quand ça concerne
43:30OpenAI
43:31alors
43:32oui mais c'est qu'une partie
43:34de l'histoire la Fed
43:35c'est-à-dire qu'il faut quand même
43:35rappeler qu'on vit dans un monde
43:37aujourd'hui de domination
43:38budgétaire et fiscale totale
43:39il n'y a plus de limites
43:41à ces déficits budgétaires là
43:42et finalement
43:43là où pendant des années
43:44et des années
43:45la Fed a fait
43:46l'appui et le beau temps
43:47sur tous les marchés
43:47aujourd'hui
43:48elle le fait toujours
43:49elle est évidemment
43:50toujours une partie importante
43:51mais elle n'est finalement
43:52que la réponse
43:54à une politique budgétaire donnée
43:55et donc quand Donald Trump
43:56reprend le pouvoir
43:57il dit qu'il va mettre
43:58des difficultés budgétaires
43:59à 6,5
43:59et que la Fed
44:00va agir
44:01en fonction de l'intérêt
44:03des Etats-Unis
44:04et en fonction de ce que fait
44:05le Trésor en face
44:06c'est quand même un peu
44:07un changement de dynamique
44:08par rapport à ce qu'on a connu
44:09au cours des années
44:10voire des dizaines d'années
44:11à présent
44:12donc ce que va faire
44:14la Fed demain
44:14c'est compliqué
44:16d'avoir beaucoup de certitudes
44:18pour plusieurs raisons
44:19un, on est en plein shutdown
44:20donc on va manquer de chiffres
44:21deux, parce qu'il y a quand même
44:23un lien entre l'exécutif
44:25et le monétaire aujourd'hui
44:26qui est compliqué à cerner
44:28quid de Lisa Cook en janvier
44:30quid des attaques de Trump
44:31sur la dépendance etc
44:32c'est difficile
44:33ça reste une inquiétude
44:34parce que quand on voit
44:35que la Cour suprême refuse
44:36par exemple de valider
44:37le limogéage de Lisa Cook
44:39en urgence
44:39comme le demandait Donald Trump
44:40on peut se dire
44:41bon il y a quand même
44:41contre-pouvoir
44:42même côté républicain
44:43aux Etats-Unis
44:44oui alors on peut dire ça
44:45ou on peut être extrêmement cynique
44:46et se dire qu'ils ont reporté
44:48la décision en janvier
44:49ce qui est toujours assez tôt
44:50pour que la nomination
44:51des membres de la Fed
44:56des banques régionales
44:57qui auront lieu en février
44:58et qui seront confirmés
44:59par le board des gouverneurs
45:00ça lui permet toujours
45:02d'être humain tôt
45:03si on veut être très cynique
45:04donc je ne sais pas
45:06quelle est la réalité
45:07derrière ExactPolitique
45:08j'en ai aucune idée
45:09mais c'est quand même compliqué
45:10de savoir exactement
45:11quel est le lien
45:12de tout ça
45:13maintenant ce qui est sûr
45:14c'est qu'il y a une pression
45:15très forte pour baisser les taux
45:16il y a une problématique
45:17sur la demande
45:18du marché du travail
45:19aux Etats-Unis
45:20les chiffres sont là
45:22mais d'un autre côté
45:23on a toujours
45:23une consommation
45:24qui tient très bien
45:25on a une offre de travail
45:26qui baisse beaucoup
45:27via l'immigration
45:28les visas H&B
45:29qui vont avoir des impacts
45:31donc on peut se retrouver
45:32dans une situation
45:33où l'inflation
45:33elle grignote un peu à la hausse
45:34à 3-3,5
45:35et le marché du travail
45:36il n'explose pas
45:37on a eu X signaux
45:38au cours des deux dernières années
45:39où on se disait
45:39le marché du travail
45:40va exploser
45:41et finalement
45:41il a tenu
45:42donc incertain
45:43Guillaume Gérineau
45:45vos convictions
45:45sur la politique de la Fed
45:47donc avec ces deux baisses de taux
45:49à venir
45:50et sur la réaction
45:51des marchés
45:52actions
45:53qui semblent applaudir ça
45:54tous les jours
45:55c'est vrai que les marchés
45:56suivent de très près la Fed
45:58pour le coup
45:59chez Carlton
46:00on a une vision
46:00un petit peu moins agressive
46:02que le marché
46:03on pense que deux baisses de taux
46:04d'ici la fin de l'année
46:05c'est beaucoup
46:05sachant que François l'a dit
46:07et ça c'est très vrai
46:08selon nous
46:09il y a deux paramètres
46:10qui sont importants
46:11premièrement
46:12c'est l'inflation salariale
46:13avec la réduction de l'offre
46:15via la politique d'immigration
46:16de Trump
46:17ça peut repousser les salaires
46:18à la hausse
46:19on a aussi la composante loyer
46:20qui pour l'instant
46:21ne bouge pas
46:22mais si elle bouge
46:22là vraiment
46:23l'inflation repartira
46:24et dernier point
46:26c'est sur
46:27c'est surtout ce qu'on voit
46:29à partir des données PPI
46:31donc les prix payés
46:32par les producteurs
46:33qui sont en train de monter
46:34ça ne se reflète pas encore
46:35dans le CPI
46:36les prix payés
46:37par les consommateurs
46:38mais à un moment
46:39ça va arriver
46:40donc il y a un potentiel
46:42de regain d'inflation
46:42qui ne sera pas terrible
46:43ce ne sera pas une catastrophe
46:44mais par contre
46:45ça bloquera la Fed
46:46selon nous
46:46dans ses perspectives
46:48de baisse de taux
46:49elle continuera de baisser
46:50évidemment
46:51mais peut-être moins vite
46:52et moins fort que prévu
46:53malgré le fait
46:54que l'année prochaine
46:54on aura quand même
46:55un nouveau gouverneur
46:56de la Fed
46:57qui sera probablement
46:58Miran
46:58alors ce n'est pas encore sûr
46:59mais en tout cas
47:00ce sera un proche de Trump
47:01et on sait que Trump
47:02appelle à des baisses
47:04de taux massives
47:04il demande 300 BP de baisse
47:06globalement ça
47:07on ne les aura pas
47:08je pense
47:09mais tout ça pour dire
47:10qu'on aura un gouverneur
47:12qui sera quand même
47:12pro-expansion
47:14même question qu'à François Rimeux
47:16parce qu'on a parlé
47:16de Lisa Cook
47:17on peut regarder aussi
47:18le candidat potentiel
47:19proposé par Donald Trump
47:20pour diriger le bureau
47:23of labor statistics
47:24Donald Trump a fait marche arrière
47:26puisqu'il sentait que même
47:27dans sa majorité républicaine
47:29finalement ça ne passerait pas
47:30on n'est pas rassuré quand même
47:32sur l'interventionnisme
47:34du président
47:34vis-à-vis d'institutions
47:36indépendantes
47:37non on sait que ça n'est
47:38que partie remise
47:38c'est ce qu'il faut comprendre
47:39finalement
47:41si on regarde un petit peu
47:42les institutions
47:43elles ont toujours travaillé ensemble
47:44peut-être de manière
47:46moins directe
47:47et plus cachée
47:48mais elles ont quand même
47:49toujours travaillé ensemble
47:50là ce qu'on voit
47:51c'est qu'on a un mix
47:52entre le budgétaire
47:53et le monétaire
47:54ce qui n'est pas une mauvaise idée
47:55finalement
47:55d'avoir justement
47:56cette cohérence
47:57parce qu'avoir une politique budgétaire
47:58qui va dans le sens contraire
47:59du monétaire
48:00finalement ça ne sert à rien
48:01donc là
48:02moi je ne trouve pas
48:04que ce soit vraiment un problème
48:05cette histoire d'indépendance
48:06de toute façon depuis le Covid
48:07on voit que l'indépendance
48:08des banques centrales
48:09est quand même assez limitée
48:10donc globalement
48:11ce n'est pas un sujet
48:12qui nous inquiète
48:13là c'est quand même un sujet
48:16de stratégie d'un président américain
48:19avec une Fed
48:20qui s'adapterait
48:21à la stratégie du président américain
48:22ça pose quand même question sur
48:23on parlait des mandats justement
48:24le mandat il est complètement différent
48:26aux Etats-Unis
48:28puisque là c'est plein emploi
48:29croissance
48:30et maîtrise de l'inflation
48:31globalement
48:32c'est quelque chose
48:33qui se fait aussi
48:34avec le pouvoir en place
48:35de toute façon
48:35la Maison Blanche et la Fed
48:36ont toujours été
48:37ont toujours travaillé
48:38de manière plus ou moins proche
48:40mais ça n'a jamais été
48:41deux pouvoirs complètement séparés
48:44sur lesquels
48:45il n'y a pas de connexion
48:46donc je pense que
48:48la connexion se fait
48:49plus fortement en ce moment
48:51mais ce n'est pas forcément
48:52une mauvaise chose
48:53Nouveau record sur le Nasdaq
48:56en lien toujours
48:57avec une actualité
48:58intelligence artificielle
49:00j'ai envie de vous poser
49:00une question très ouverte
49:01Guillaume Gérineau
49:02et non pas sur l'intelligence artificielle
49:04qu'est-ce que vous regardez
49:04sur les marchés
49:05à l'heure actuelle
49:06peut-être de l'intelligence artificielle
49:07mais il y a peut-être
49:08autre chose que ça
49:09sur les marchés aujourd'hui
49:09Alors l'intelligence artificielle
49:11nous on a beaucoup investi dessus
49:13mais pour le coup
49:14on est en train de réduire
49:15nos positions actuellement
49:16on trouve que là
49:18le marché est pricé
49:19à la perfection
49:19c'est-à-dire qu'il faut vraiment
49:21on ne parle pas de bulle
49:22chez nous
49:23mais par contre
49:24on trouve que
49:25le moindre petit écart
49:28déception
49:28pourrait vraiment entraîner
49:29une baisse
49:30c'est suracheté
49:31la tech
49:31ça se paie 9 fois
49:33le chiffre d'affaires
49:34de l'année prochaine
49:34donc c'est quand même
49:35énorme
49:36mais par contre
49:37ce qu'on regarde actuellement
49:38c'est deux segments
49:40la santé
49:41aux Etats-Unis
49:42qui pour le coup
49:43a été très shorté
49:44et qui a de bonnes perspectives
49:47on pense que
49:47beaucoup de mauvaises nouvelles
49:48sont déjà dans les cours
49:49ça reste totalement
49:51sous-investi
49:52par beaucoup d'investisseurs
49:53et tout ce qui va être grid
49:55donc électrification
49:56infrastructure
49:57sur l'IA
49:58globalement
49:59ce qu'on voit
49:59c'est qu'aujourd'hui
50:00vous avez eu la tech
50:02ensuite l'IA
50:03les semi-conducteurs
50:04maintenant la prochaine étape
50:06c'est tout ce qu'on appelle
50:07le grid
50:07donc l'électrification
50:08tout ce qui dépend
50:09des CAPEX
50:09des dépenses d'investissement
50:10des grosses sociétés
50:11et on voit que ces dépenses
50:12d'investissement
50:13elles sont massives
50:14d'ailleurs si on regarde
50:14sur le dernier trimestre
50:15aux Etats-Unis
50:1640% du PIB réel
50:18provient des dépenses
50:20d'investissement
50:20des 7 magnifiques
50:21François Rimeux
50:22même question
50:23qu'est-ce que vous regardez
50:23sur les marchés
50:25à l'heure actuelle
50:25on peut parler
50:26d'intelligence artificielle
50:27mais on peut parler
50:27d'autre chose aussi
50:27c'est possible
50:28c'est évidemment
50:30la thématique
50:30qui domine le marché
50:31depuis deux ans
50:33un peu plus maintenant
50:33on parle d'euphorie
50:34ou pas
50:34quand on voit
50:35qu'effectivement
50:36que un
50:36les cours de bourse
50:37s'envolent
50:37mais que deux
50:38les acteurs
50:39de l'intelligence artificielle
50:40je caricature un peu
50:41mais investissent tous
50:41les uns chez les autres
50:43on a l'impression
50:44que finalement
50:44c'est une poignée
50:45de valeurs
50:46qui bénéficient
50:47finalement
50:47des valorisations
50:49on est un petit peu
50:49en pleine roue vers l'heure
50:50quand même
50:51donc
50:51bulle sans doute pas
50:54parce que
50:54effectivement
50:55les bénéfices sont réels
50:57chez toutes ces sociétés là
50:58on n'est pas du tout
50:59dans la situation
50:59de 99-2000
51:00mais valorisation tendue
51:01oui
51:02donc ça veut dire
51:03que
51:03effectivement
51:04on price ces choses
51:05il faut que ça se passe bien
51:07il faut que ça délivre
51:07pour moi
51:08ça délivre
51:09à chaque
51:10à chaque campagne
51:12d'annonce trimestrielle
51:13de résultats
51:14on est surpris
51:14à la hausse
51:15on est surpris
51:16par le montant de CAPEX
51:17on est surpris
51:17par la rentabilité
51:18des boîtes
51:18etc
51:19donc
51:19tant que ça continue
51:21de délivrer
51:21le trend ne va pas s'arrêter
51:23maintenant il y a
51:24d'autres tendances
51:25qui sont en place
51:25aussi sur les marchés
51:26les banques euros
51:27sont une grosse tendance
51:28de marché
51:29depuis maintenant
51:302022
51:32depuis que les courbes
51:33ont recommencé
51:33à se quantifier
51:34que les taux ont commencé
51:34à monter
51:35et il y a
51:36beaucoup de place
51:37là-dessus
51:38on n'est pas sur
51:39les niveaux de valorisation
51:40qui sont les mêmes
51:40que ceux
51:41sur la tech américaine
51:42donc ça
51:43ça peut continuer
51:44la thématique
51:45liée au plan
51:45de relance allemand
51:46celle-là aussi
51:47elle va continuer
51:47l'industrie
51:48la défense
51:49l'armement
51:49etc
51:50ça aussi
51:51ça peut jouer
51:52assez largement
51:52dans les portefeuilles
51:55et globalement
51:56ça va être compliqué
51:57de revenir
51:58sur ces niveaux
51:58de valorisation
51:59tant qu'on n'a pas
52:01un pouvoir budgétaire
52:02qui arrête
52:03de dépenser
52:03autant
52:04et à ce point-là
52:04tant que les niveaux
52:07sont aussi forts
52:08finalement
52:09les investisseurs
52:09ont compris
52:10à chaque fois
52:10que ça baisse
52:11on en remet
52:11on en remet
52:12on en remet
52:12et ça devient
52:13complètement pavlovien
52:14comme réflexe
52:14et on revient
52:15à la discussion
52:15qu'on avait au début
52:16merci beaucoup
52:17François Rimes
52:17stratégiste senior
52:18senior chez Crédit Mutuel
52:19Asset Management
52:20merci Guillaume Gérineau
52:21directeur de la gestion
52:22de Carlton
52:23sélection
52:24on regarde la tendance
52:25du CAC 40
52:26à l'heure actuelle
52:27avant de se dire au revoir
52:28le CAC 40
52:29en recul de 0,38%
52:31un recul un petit peu
52:32plus marqué
52:33qu'en début de séance
52:34à 7 941 points
52:37et nous avons le plaisir
52:38d'avoir retrouvé
52:39en plateau
52:40Raphaël Legendre
52:41bonjour Raphaël
52:42bonjour Nicolas
52:42au menu des experts
52:43aujourd'hui Raphaël
52:44la crise politique
52:45bien sûr
52:46émission spéciale
52:47crise politique
52:48avec mes experts
52:50aujourd'hui
52:51Emmanuel Macron
52:52fait-il un déni
52:53de réalité politique
52:55en demandant à Sébastien Lecornu
52:56de continuer
52:57les négociations
52:58cette crise politique
52:59va-t-elle déboucher
53:00sur une crise financière
53:02avec les taux qui montent
53:03la dette
53:03ou une crise économique
53:04les entreprises
53:05tirent la sonnette d'alarme
53:08et puis enfin
53:08comment nos voisins européens
53:10nous voient
53:11la France s'enfoncer
53:12dans cette crise
53:13à tout de suite
53:14et quant à nous
53:15Good Morning Markets
53:16on se retrouve demain
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53:19Good Morning Markets
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