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  • il y a 2 mois
Ce lundi 27 octobre, Matthieu Ceronne, trader et fondateur de Galileo Trading, Guillaume Gérino, directeur de la Gestion de Carlton Sélection, Daniel Dornel, responsable de la recherche ETF chez BNP Paribas Asset Management, Erick Muller, responsable des stratégies obligataires corporate chez Muzinich & Co, et Étienne Gorgeon, responsable gestion obligataire chez Sanso Longchamp AM, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00BFM Business présente Good Morning Marquette, dans un instant sur BFM Business avec vous Etienne Braque, on va avoir l'ouverture des marchés européens.
00:14On a assisté ce matin à une pluie de record en Asie.
00:16Une nouvelle fois avec des caps symboliques qui ont été franchis.
00:19Figurez-vous que ça y est, l'indice de Tokyo, le Nikkei a franchi les 50 000 points pour la première fois quand la bourse de Séoul, elle a franchi la barre des 4 000 points.
00:27C'est quand même tout un symbole pour des indices asiatiques qui étaient en retard depuis le début de l'année et qui, mine de rien, se reprennent bien depuis cet été.
00:33Si vous regardez la bourse de Hong Kong, on frôle les 30 % de performances depuis le 1er janvier.
00:39Du côté de la bourse de Tokyo, le Nikkei, nous sommes à plus 23 depuis le début de l'année.
00:45Et ce plus 2 % de ce matin, on le doit à des propos encourageants, vous l'avez vu ce week-end, à la suite de rencontres entre les délégations chinoises et américaines.
00:55Notamment Scott Bessen qui a rencontré des délégations chinoises tout au long du week-end.
01:00Mine de rien, les États-Unis vont mettre de l'eau dans leur vin, c'est-à-dire que les fameuses taxes douanières de 100 %, elles vont être réduites voire annulées.
01:06On verra ce que va nous dire Donald Trump jeudi lors de sa rencontre avec Xi Jinping.
01:10Et puis de son côté, la délégation chinoise est revenue également en arrière sur les terres rares.
01:15Il était question pour la Chine de fermer le verrou sur les exportations de terres rares, en tout cas de vouloir les contrôler à 100 %.
01:22Et visiblement, la Chine a fait des progrès sur ce sujet.
01:26Et donc forcément, c'est de bonne augure pour la bourse et donc les indices asiatiques qui ont pris plus de 2 %.
01:30Et c'est également de bonne augure pour les indices européens et américains qui sont attendus dans le vert.
01:36Un petit rappel, on a changé d'heure ce week-end.
01:38Et les américains, pas encore.
01:39Donc tout au long de la semaine, jusqu'à vendredi inclus, puisque ce sera le week-end prochain pour New York,
01:43l'ouverture, ce sera à 14h30 et la clôture à 21h pour Wall Street.
01:48Beaucoup de publications attendues, Étienne.
01:50Oui, beaucoup de publications en Europe et aussi aux États-Unis.
01:53Un tiers du S&P 500 va dévoiler ses résultats trimestriels.
01:57Dans le S&P 500, forcément, ce qui compte, ce sont les 7 magnifiques et les GAFAM.
02:01Ça tombe bien puisque ces 5 GAFAM vont publier leurs résultats.
02:03Ça sera mercredi et jeudi.
02:05Il y aura bien sûr beaucoup de questions autour de l'intelligence artificielle.
02:09Et puis nous, en Europe, on a déjà eu 18 publications la semaine dernière en CAC 40.
02:12Et il y en aura encore 12 cette semaine.
02:14Des grosses pondérations, notamment Schneider ou encore Total Energy,
02:18qui sont attendues en milieu et en fin de semaine.
02:21Des temps forts, bien sûr, d'autant plus que vous avez vu qu'il y a beaucoup de volatilité
02:24lors de ces résultats d'entreprise.
02:26Lors de cette saison du troisième trimestre, le marché ne fait pas dans la demi-mesure.
02:29On a des réactions à plus 10, moins 10.
02:31Et donc, forcément, ça amène un petit peu d'agitation sur les indices.
02:35Mais qui sont néanmoins sur des records historiques.
02:37Vous l'avez encore vu vendredi.
02:39Le Stoxx 600 a battu un record, idem pour la Bourse de Londres,
02:42quand le CAC 40, lui, a clôturé stable vendredi soir.
02:45Et il était à moins de 15 points de son plus haut touché mardi dernier.
02:48On va regarder aussi cette semaine les banques centrales.
02:51La Fed, mercredi, la BCE, jeudi.
02:53Sans compter la Banque du Canada, également, qui est attendue au tournant.
02:57C'est vrai que l'attention se porte surtout sur la Fed, sur la Banque centrale américaine,
03:01dans le sens où la BCE ne devrait pas baisser ses taux cette semaine.
03:05Jérôme Poel, bien sûr, en dehors de cette baisse de taux qui est attendue mercredi soir,
03:09est attendue au tournant sur les autres baisses de taux à venir.
03:12Sachant que le marché, souvenez-vous, est boosté depuis le mois de septembre
03:17par ses anticipations de baisse de taux.
03:19On a entendu la cloche, ça y est, c'est parti pour cette journée.
03:21C'est parti, plus 0,1% pour le CAC 40, qui est toujours au-delà des 8200 points.
03:268 235 points pour l'indice parisien.
03:29Du vert également sur les autres indices en Europe,
03:31avec notamment un Eurostox 50 qui prend 0,4%.
03:34Idem pour le DAX à Francfort.
03:36L'Eurostox 50 qui est à 5 697 points.
03:40Du côté des plus fortes hausses à l'ouverture,
03:42STMicroelectronics, qui, souvenez-vous, avait perdu 10% la semaine dernière.
03:46Eh bien, l'ouverture, c'est la plus forte hausse,
03:47plus 1,7% à 21,91 euros.
03:50À l'inverse, eh bien, vous avez Engie, Air Liquide et Euronext qui ferment la marche.
03:55Mais bon, on est vraiment sur des baisses modestes de l'ordre de 0,4%.
03:59Preuve que les marchés sont très optimistes pour débuter la semaine.
04:02L'once d'or se dégonfle.
04:04Bon, 1,3% pour l'once d'or,
04:06qui met désormais en danger la barre des 4 000 dollars.
04:084 081 dollars pour cette once d'or,
04:11alors qu'à l'inverse, les cours du pétrole sont toujours orientés à la hausse.
04:1565 dollars pour le baril de Brent.
04:17Le euro-dollar est à 1,1618.
04:19Et puis, un dernier mot sur le 10 ans français.
04:22Il n'y a pas vraiment de ouf de soulagement,
04:24après ce statu quo, ou presque, de Moody's.
04:26Moody's qui a décidé, contrairement à Fitch et S&P,
04:29de ne pas dégrader la note française,
04:31mais tout simplement de passer à une perspective négative.
04:34Le 10 ans français ne se détend pas.
04:36Loin de là, il est stable, comme ces autres références en Europe.
04:393,43 pour le 10 ans français.
04:41Et donc, la Bourse de Paris, qui ouvre dans le vert,
04:43plus 0,14% à 8 236 points.
04:46On revient quand même deux petites minutes sur le programme de l'émission ?
04:50Le programme de l'émission, bien sûr.
04:51Dans un instant, nous serons avec Florian Yelpo de Lombard-Rodier IM.
04:55Nous reviendrons, bien sûr, sur ces chiffres très attendus
04:59que nous avons eus vendredi dernier d'inflation.
05:02Une inflation qui était à 3%, avec notamment en ligne de mire la Fed,
05:06la Banque Centrale Américaine, mercredi.
05:08Que faut-il attendre de Jerome Powell, mercredi soir ?
05:11Et puis, nous reviendrons également sur cette relation
05:13qui s'est donc améliorée entre la Chine et les États-Unis,
05:17au courant de ce week-end.
05:18Et c'est parti pour Good Morning Market.
05:27Nous sommes ensemble jusqu'à 10h.
05:29Et puis ensuite, bien sûr, vous retrouvez les experts.
05:31Une tendance donc légèrement dans le vert pour la Bourse de Paris.
05:33Nous verrons cela dans un instant avec Mathieu Serron.
05:35Et puis, nous reviendrons également sur le Russell 2000,
05:38qui a certes touché un record historique vendredi,
05:40mais qui continue de sous-performer par rapport aux indices technologiques.
05:43Nous verrons cela dans un instant.
05:44Mais tout de suite, on va parler de ces relations
05:47entre la Chine et les États-Unis, qui visiblement s'améliorent.
05:52Avec Florian Yelpo, qui nous attend depuis l'ombardier IEM.
05:55Vous êtes en charge de la macroéconomie.
05:57Bonjour, Florian Yelpo.
05:58Merci d'être avec nous ce matin.
06:01En effet, dans un instant, on va parler de la Fed,
06:03de la Banque Centrale Américaine.
06:04Mais quand même juste un mot sur ce climat qui se réchauffe
06:07entre la Chine et les États-Unis,
06:09avec des délégations qui se sont vues ces dernières heures,
06:11juste avant la rencontre qui est prévue jeudi entre Donald Trump et Xi Jinping.
06:15Et visiblement, chaque parti a mis de l'eau dans son vin ce week-end.
06:19Absolument.
06:20En tout cas, c'est la ligne de communication qui est entretenue depuis ce week-end.
06:25Bonjour à tous.
06:25Bonjour Étienne.
06:27Je pense qu'il faut se souvenir que la Chine a dans sa manche
06:32quelques atouts pour négocier et pour arriver à obtenir ce qu'ils appellent
06:36des hard ones, c'est-à-dire des victoires durement gagnées et les maintenir.
06:42Il y a l'enjeu des terres rares que vous connaissez.
06:44Il y a l'enjeu des imports chinois, notamment de soja.
06:47Pour l'instant, la Chine n'a toujours pas importé en 2025 de soja américain.
06:52Donc, dans sa manche, la Chine a encore quelques atouts.
06:55Ces négociations, en tout cas, ont l'air de commencer sous des auspices
06:58qui sont meilleurs qu'attendus,
07:00surtout au vu de l'évolution du flux des nouvelles médiatiques
07:04au cours de ces trois dernières semaines.
07:07Ça s'insère également dans un panorama chinois
07:11qui lui-même est plutôt positif.
07:13On a eu la publication de données de production industrielle cette nuit
07:18qui sont encore une fois meilleures qu'attendues dans l'ensemble.
07:21La macro chinoise, ça va plutôt bien.
07:23On n'a pas d'inflation, mais on a une forme de reprise économique
07:26et en plus de ça, une amélioration sur le front des négociations commerciales.
07:30Donc, plutôt des bonnes nouvelles, côté chinois.
07:32Plutôt des bonnes nouvelles.
07:33Alors, cette rencontre doit se tenir jeudi.
07:36Jeudi, ça sera également une journée importante avec la BCE.
07:39Et puis, la veille, mercredi, on aura la fête de la Banque centrale américaine,
07:42sans compter également cette semaine la Banque du Canada
07:43ou encore la Banque du Japon.
07:45C'est une semaine très banque centrale, Florian Yelpo.
07:49Oui, absolument.
07:50On sait beaucoup, nous, les analystes macroéconomiques,
07:54de ne pas disposer d'un certain nombre de chiffres économiques
07:57en provenance des États-Unis.
07:58Shutdown oblige.
07:59Et cette semaine, on va être relativement bien servis.
08:03Comme vous le disiez, on a un minimum à quatre meetings de décisionnaires
08:07côté Banque centrale du G10.
08:10La question, c'est qu'à en attendre ?
08:12Évidemment, côté l'enjeu principal de la semaine,
08:15ça reste le meeting de la Réserve fédérale américaine.
08:18On dispose enfin des chiffres d'inflation qui vont nous permettre,
08:21qui devraient permettre à la Réserve fédérale de baisser à nouveau
08:23les taux d'intérêt, ses taux directeurs de 0,25%.
08:26Et la grande question, c'est est-ce que la Réserve fédérale américaine
08:29va interrompre son programme de quantitative tightening,
08:33c'est-à-dire cesser de vendre des obligations qu'elle détient dans son bilan aujourd'hui ?
08:40C'était l'une des grandes tendances depuis 2022.
08:432,2 triardes de dollars d'obligations ont été revendues ainsi depuis 2022
08:49avec ce programme de quantitative tightening.
08:51Ce serait une nouvelle fois une main tendue vers les marchés financiers
08:55et ce serait, disons, un autre signe que la Réserve fédérale se rend compte
08:59que sa politique monétaire est probablement trop restrictive
09:02au vu de l'état de l'économie américaine.
09:08Alors vendredi soir, les indices américains ont touché des records historiques
09:10après ce fameux chiffre d'inflation, tant attendu, 3% d'inflation.
09:14Est-ce qu'il y a vraiment de quoi créer, en tout cas de mettre en place
09:18un ouf de soulagement sur les marchés après ce chiffre d'inflation
09:21qui est quand même assez tardif puisqu'on parle de données du mois de septembre
09:25alors qu'on arrive cette semaine au mois de novembre ?
09:27Absolument. Alors disons que ce rapport sur l'inflation qu'on pourrait qualifier
09:33de rapport des 0,2% est contenu en tout cas une très bonne nouvelle.
09:38Alors pourquoi 0,2% ? Parce qu'à la fois le prix des biens a progressé
09:44au mois de septembre de 0,2% mais également le prix des services.
09:47Dans le cas du prix des biens, ce n'est pas une bonne nouvelle
09:50parce que dans le cas du prix des biens, les prix des biens ont progressé
09:53d'à peu près 0% par mois au cours des 15 dernières années en moyenne.
09:57C'est-à-dire que globalement, le prix des biens aux États-Unis n'a pas progressé sur 15 ans.
10:02Le fait qu'on voit de l'inflation par les biens, évidemment, vous l'imaginez,
10:06c'est le reflet de la politique commerciale actuellement menée par Donald Trump.
10:10Et on voit de l'inflation du côté de l'habillement, du côté de l'ameublement
10:14et du côté des transports, donc typiquement les postes clés touchés principalement
10:18par ces droits de douane.
10:20Maintenant, côté services, et c'est là qu'est la bonne nouvelle,
10:22on a également 0,2% de progression des prix en mois de septembre,
10:26mais cette fois-ci 0,2%, c'est la tendance de long terme
10:31de la progression du prix des services aux États-Unis.
10:34Et ça, ça veut dire que globalement, la partie de l'inflation
10:37qui ne s'était pas encore normalisée depuis 2022,
10:39c'est-à-dire l'inflation par les services, elle est en train de se normaliser.
10:43Et elle, elle a un pouvoir de gravité qui pourrait vraiment ramener,
10:48faire converger en tout cas rapidement la dynamique des prix aux États-Unis
10:52vers la cible de la Banque Centrale Américaine.
10:54Et ça, les marchés l'ont bien vu, l'ont bien lu et l'ont bien reflété
10:58dans l'évolution des taux.
11:00On a des taux à long terme aux alentours de 4%.
11:02Encore une fois, ça, c'est plutôt une bonne nouvelle
11:04pour la dynamique globale des marchés.
11:06Donc pour vous, ça justifiait la hausse de vendredi ?
11:08C'était vraiment un rapport d'inflation qui était convaincant ?
11:11Alors, on a deux éléments.
11:13Il y a deux choses qui, aujourd'hui, supportent le momentum du marché.
11:17Le premier de ces éléments, c'est qu'on assiste à une grande baisse
11:20des anticipations de taux à long terme globalement.
11:23On se rend compte de plus en plus qu'une des politiques restrictives
11:26ou des politiques qui, avant, avaient l'air neutre,
11:29aujourd'hui, peuvent sembler plus restrictives qu'elles ne l'étaient auparavant.
11:32Tout ça va aider à faire converger la partie longue de la courbe des taux
11:36vers des points plus bas.
11:37On ne parle pas de taux longs aux États-Unis à 2%,
11:41mais en tout cas, disons, le range, l'intervalle, 3,75%, 4%,
11:47c'est complètement réaliste aujourd'hui.
11:49Encore à voir, il y a encore pas mal de défis.
11:52Deuxième élément, c'est évidemment la saison des résultats.
11:53Vous en parlerez beaucoup aujourd'hui, dans la suite de l'émission, probablement.
11:57Cette saison des résultats, des publications des entreprises,
12:00rappelez-vous que c'est peut-être les seuls chiffres réellement économiques
12:03dont on dispose aujourd'hui, notamment côté américain.
12:06Ils sont bons, voire très bons.
12:08On a une excellente saison des résultats.
12:10En tout cas, pour le moment, il y a encore des choses, évidemment, à découvrir.
12:13Donc, on a ce double côté.
12:14La micro va bien, la micro va mieux.
12:17Oui, tout est cher.
12:18Oui, les entreprises américaines sont chères.
12:20Mais néanmoins, les marchés, aujourd'hui, sont capables de passer outre cette cherté
12:23pour laisser les prix continuer à progresser au vu de ces deux stimuli.
12:26Merci beaucoup, Florian.
12:28Florian Yelpo, qui nous a accompagné ce matin depuis Lombard au DIEM.
12:31Et en effet, une semaine qui sera très dense en termes de publication d'entreprise
12:34avec un tiers du S&P qui va dévoiler ses résultats du troisième trimestre.
12:39Quand à Paris, ce sont 12 sociétés du CAC 40 qui vont publier,
12:42notamment en milieu et en fin de semaine.
12:449h13, tout de suite, on se penche sur la séance du jour.
12:46Une séance de pause, un petit peu comme vendredi,
12:50où, souvenez-vous, le CAC 40 avait clôturé parfaitement stable.
12:53Après avoir ouvert en très légère hausse à 9h,
12:56nous sommes désormais sur un repli de 0,10% à 8213 points.
13:00Pour nous aider à décrypter cette tendance,
13:03nous sommes avec Mathieu Serron, trader et fondateur de Galileo Trading.
13:06Bonjour Mathieu.
13:07Comment vous regardez cette tendance à la Bourse de Paris ?
13:09C'est vrai que les indices européens ont progressé vendredi.
13:13Idem pour Wall Street, le CAC 40 a clôturé stable.
13:15Et là, à nouveau, à l'ouverture,
13:16on a une très légère sous-performance de la Bourse de Paris.
13:20Oui, on a un CAC qui cale depuis plusieurs jours
13:25à proximité de ses plus hauts historiques
13:29avec de temps en temps de nouveaux records.
13:32Mais bon, c'est un peu l'épaisseur du trait.
13:34Mais sur le fond, la dynamique reste haussière.
13:38Un indice français qui profite d'une éclaircie à court terme
13:41sur le plan politique.
13:43Mais la semaine s'annonce une nouvelle fois au risque.
13:47Globalement, de bonnes publications d'entreprises.
13:50Et vous en parliez, on va être gâtés avec 12 chiffres d'affaires
13:53du troisième trimestre au sein des valeurs du CAC.
13:56Parmi lesquels, notamment, Schneider Total,
13:58parmi les plus grosses pondérations de l'indice.
14:02On assiste également à un rattrapage de certaines valeurs.
14:06Je vous parlais la semaine dernière, notamment, de Capgemini,
14:08qui a largement sous-performé ces derniers temps,
14:12qui a une configuration graphique plutôt intéressante.
14:15Dans ce contexte-là, moi, je continue de payer les replis.
14:19Dans cet esprit-là, on a une zone support un petit peu large
14:22entre les 8 180 et 8 220.
14:27D'ailleurs, là, on n'en est pas loin.
14:28On a 8 227.
14:29Donc, 8 180 et 8 220, c'est vraiment le support extrêmement proche
14:33pour des opérations à court terme.
14:35Et je considère que, tant que nous sommes au-dessus des 8 020 points,
14:39on reste du bon côté à court terme.
14:41Et ce niveau-là, j'essaierai de le remonter dans les prochains jours,
14:44probablement autour des 8 100.
14:45Mais pour l'instant, c'est encore un petit peu trop tôt.
14:48Et justement, comme on cale depuis plusieurs jours
14:51et qu'on est sur des niveaux quand même assez élevés,
14:54il est possible de mettre en place des stratégies de couverture.
14:57On a une volatilité implicite qui est assez basse,
15:00autour de 14 sur le CAC à un mois.
15:02Donc, on peut très bien se couvrir en achetant des poutes,
15:04en mettant en place des achats de poutes fraîtes.
15:06C'est des choses qui sont tout à fait envisageables.
15:08De l'autre côté de l'Atlantique,
15:09de nouveaux records également sur le SP500 ce matin,
15:13qui est actuellement en hausse de 0,6-0,7%.
15:16Et ce que l'on remarque,
15:18c'est tout de suite une détente de la volatilité implicite.
15:21Le VIX est revenu en dessous des niveaux
15:25d'avant les annonces de droits de douane des Américains
15:29à l'encontre de la Chine.
15:30Donc, on est en dessous de 16.
15:32On est repassé en dessous de 16 sur le VIX.
15:35Moi, je continue de payer le SP500.
15:37J'accompagne la hausse du mieux possible.
15:40Je remonte les stops progressivement.
15:42Là, la zone que je surveille sur le SP500,
15:44c'est la zone des 6 680.
15:46Tant qu'on est au-dessus, on est plutôt du bon côté.
15:486 680, pardon.
15:50Tant qu'on est au-dessus, on est du bon côté.
15:51Si jamais on repassait en dessous,
15:53on aurait un petit warning,
15:55mais uniquement à court terme.
15:58Une semaine qui va être extrêmement dense.
16:00Donc, je vous disais, 12 valeurs du CAC
16:02qui vont publier leur chiffre d'affaires.
16:045 des 7 GAFAM avec Microsoft, Alphabet et Meta,
16:08mercredi, Apple et Amazon jeudi.
16:11Mercredi soir, la Fed,
16:12qui devrait donc annoncer une baisse de 25 points de base de CETO.
16:15C'est en tout cas ce qui est anticipé à 96%
16:18lorsqu'on se réfère au consensus CME FedWatch.
16:22Et puis la BCE, moins d'attente en ce qui concerne la BCE.
16:25La BCE jeudi, et là, ce qu'on surveillera surtout,
16:28c'est le discours de Christine Lagarde.
16:30Du côté des indices américains,
16:31on a touché des nouveaux records vendredi soir
16:34après ce chiffre d'inflation.
16:36Quand on regarde depuis le début de l'année,
16:37le Dow Jones fait plus 11%,
16:39plus 15% pour le S&P 500,
16:41plus 20% même désormais pour l'indice Nasdaq.
16:44Et il y a un indice qui est certes sur un record historique,
16:47mais qui déçoit un petit peu,
16:48c'est le Russell 2000,
16:49c'est l'indice des petites et moyennes valeurs
16:50sur lequel il y a beaucoup d'espoir,
16:52avec notamment les baisses de taux
16:53qui devraient profiter aux PME américaines, Mathieu.
16:58Oui, alors, qui déçoit, on va dire,
17:00depuis le début de l'année,
17:01mais sur lequel il y a un rattrapage assez net
17:04ces derniers temps.
17:06En effet, quand on est sur des valorisations exigeantes
17:10sur les grosses capitalisations,
17:12on assiste, et dans cet esprit-là,
17:15je lisais une note de Goldman Sachs ce week-end,
17:16on assiste à une rotation vers des valeurs
17:18beaucoup plus spéculatives.
17:21Et pour rappel, le Russell 2000,
17:23c'est l'indice des petites capitalisations américaines.
17:26Et Goldman Sachs note une hausse de 24%
17:30des titres les plus vendus à découvert le mois dernier.
17:34Et pendant ce temps-là, vous avez le Russell 2000
17:39qui a progressé de 10%,
17:40donc c'est là où on retrouve l'impact
17:43de ces rachats de short, on va dire.
17:46Pendant ce temps-là, vous avez l'ETF SP500 Quality
17:49qui n'a progressé que de 4%,
17:52donc 10% de hausse pour le Russell 2000,
17:544% pour l'ETF SP500 Quality.
17:59Et ce qui est intéressant dans cette note-là,
18:01c'est que près de 40% des sociétés du Russell 2000
18:05sont déficitaires.
18:07Donc on a un appétit vers le risque,
18:10les spéculateurs, parce que là, c'est de la spéculation,
18:13c'est rien d'autre, c'est pas de la conviction,
18:14les spéculateurs vont vers des dossiers
18:17beaucoup plus risqués,
18:18avec des fondamentaux un petit peu plus douteux.
18:21Alors la conclusion, entre guillemets, de cet article-là,
18:23c'est qu'on pourrait faire un parallèle
18:25avec la bulle des années 2000.
18:26Bon, moi, je ne suis pas du tout d'accord avec ça.
18:29La situation globale est complètement différente.
18:32Mais c'est à noter, vous voyez,
18:34les grosses capilles ont beaucoup progressé.
18:36Désormais, les spéculateurs vont vers des dossiers
18:39à fort potentiel,
18:40mais avec des risques qui sont très élevés également.
18:42Merci beaucoup Mathieu, Mathieu Serron,
18:44pour cette analyse,
18:45trader et fondateur de Galiléo Trading.
18:47Vous parliez des publications d'entreprises,
18:49ça tombe bien, on en parle tout de suite à 9h18.
18:51Avec Guillaume Girineau,
18:54qui est directeur de la gestion de Carleton Sélection.
18:56Bonjour Guillaume.
18:57Bonjour Watson.
18:57Merci de nous accompagner ce matin.
18:59En effet, beaucoup de résultats arbitrés
19:01dans les prochaines heures,
19:03notamment Airbus qui va publier ses résultats
19:05mercredi, jeudi,
19:06ce sera une grosse journée avec Stellantis,
19:08Total Energy ou encore Schneider Electric.
19:11Si vous regardez un petit peu les dernières publications,
19:14quels sont les premiers constats que vous pouvez faire
19:16sur les publications en Europe ?
19:17Globalement, les publications sont bonnes,
19:19que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis.
19:21C'est vrai que les publications ont été très bonnes
19:25et puis les guidance sont bonnes aussi.
19:27Donc globalement, on voit que la micro tient,
19:28elle va avec la macro.
19:30Donc c'est plutôt positif.
19:32Je pouvais vous parler de quelques résultats
19:35qui sont sortis,
19:35mais aussi de résultats qui vont sortir.
19:38Comme ça, je vous donne un petit peu
19:39nos anticipations chez Carleton.
19:41Première valeur, si vous voulez, Étienne ?
19:43Oui, on peut notamment parler du secteur bancaire
19:45parce qu'il y a BNP qui va publier ses résultats demain,
19:48mais on a déjà eu des banques qui ont publié cette semaine,
19:51notamment Unicredit.
19:53Oui, Unicredit qui a publié cette semaine.
19:56Alors Unicredit, c'est une banque italienne
19:57de 95 milliards d'euros de capitalisation boursière.
20:00Donc c'est ce qu'on appelle une large cap,
20:01grosse société italienne,
20:03qu'on pourrait qualifier de value
20:05puisqu'elle a un PE de 9,6.
20:06Donc elle se traite à 9,6 fois les bénéfices.
20:09Et elle a sorti ses résultats cette semaine
20:10qui ont été très bons.
20:11Un résultat net à 2,6 milliards d'euros,
20:14en hausse de 6% par rapport à ce qu'on avait
20:16l'année dernière au même trimestre,
20:18T3 2024,
20:19mais surtout en hausse de 11%
20:21par rapport à ce que le marché attendait.
20:22Donc ça, c'était une bonne surprise.
20:24Et en fait, comment Unicredit a réussi
20:25à avoir ce résultat net surprenant positivement ?
20:30Via deux canaux.
20:31Le premier, c'est les activités de marché
20:32avec le regain de volatilité.
20:34On le voit aussi sur les publications américaines
20:36sur les bancaires.
20:37La volatilité qui est revenue sur les marchés en 2025
20:40a amené plus de profitabilité
20:42pour les activités de trading et de marché.
20:44Mais ça, c'est quelque chose
20:45qui n'est pas vraiment durable dans le temps.
20:47Et la deuxième partie,
20:48c'est la plus intéressante,
20:49c'est la maîtrise des coûts.
20:50Et si on regarde chez Unicredit,
20:52le ratio coût sur revenu est seulement de 38%.
20:55Donc c'est une société, une banque
20:57qui arrive à vraiment maîtriser ses coûts
20:58sous le management d'Andréa Orsel
21:00qui, lui, privilégie la montée en gamme
21:02justement de ses clients.
21:04Donc plus d'une meilleure solvabilité.
21:06On a un CET1 à 14,8%.
21:08On a la volonté d'internaliser
21:11les segments les plus rentables
21:13comme l'assurance-vie en Italie,
21:15mais aussi des prises de participation stratégiques
21:17comme chez Commerzbank, 29%,
21:19ou chez Alphabank, 26%,
21:21ce qui donne une optionnalité aussi
21:23sur la réussite de ses concurrents.
21:25Donc pour vous, c'est une publication
21:26qui est vraiment satisfaisante ?
21:28Satisfaisante, oui.
21:29Et donc ça sera intéressant de voir
21:30comment vont publier les banques françaises,
21:34puisque ça sera cette semaine
21:35que les banques françaises vont publier,
21:36avec donc BNP qui va dévoiler ses résultats.
21:40Demain, il y aura également Crédit Agricole
21:41ou encore Société Générale en fin de semaine.
21:44Autre publication, je le disais, importante,
21:46Airbus, avec bien sûr,
21:49en dehors des résultats financiers,
21:51les marchés qui surveillent encore et toujours
21:52les cadences de livraison.
21:54Exactement.
21:54Alors Airbus, pour rappel,
21:56c'est une grosse société française,
22:00qui se traite un peu de 32.
22:01Là, c'est plutôt de la quality,
22:02c'est un peu plus cher,
22:03mais en même temps,
22:04les perspectives de croissance sont plus fortes.
22:05Alors, c'est un bon mix d'activités,
22:07parce que 70% de son chiffre d'affaires,
22:10c'est les avions commerciaux,
22:1217% le segment défense,
22:1311% le segment hélicoptère.
22:16Et donc, ce qu'on a vu au dernier trimestre,
22:17c'était une amélioration sur toutes les métriques.
22:19Bon, maintenant, ce qui est intéressant,
22:20c'est de voir comment vont sortir les chiffres du T3.
22:24Et alors nous, pour le coup,
22:25on anticipe qu'ils surprendront à la hausse,
22:27avec 8% de croissance du chiffre d'affaires,
22:29justement avec ce que vous disiez, Etienne,
22:31sur les livraisons.
22:32On va avoir une hausse du volume.
22:33On a eu 201 avions livrés au T3.
22:38C'est 27 de plus que l'année dernière.
22:40Ça a été tiré par les émergents Air India, Indigo,
22:43donc reprise du trafic aérien dans les émergents.
22:46Mais surtout, ce qui est intéressant,
22:47c'est de voir que la demande est forte,
22:49mais en même temps,
22:50la chaîne de production derrière,
22:51elle arrive à suivre.
22:52Et ça, c'est très positif.
22:53Donc, premier point,
22:54chez Airbus,
22:55nous, on anticipe un chiffre d'affaires
22:56qui va croître de 8%.
22:57Deuxième point,
22:59une marge qui sera à 9,8%,
23:01donc qui sera en augmentation de 80 BP.
23:04Comment ?
23:04C'est assez simple.
23:07Airbus, c'est un business qui est très intensif en capital.
23:10Donc forcément, plus vous avez de volume,
23:12plus vous avez des économies d'échelle.
23:13Donc, une baisse du coût unitaire
23:14et donc une augmentation de la marge.
23:16Et le troisième aspect sur ce T3
23:19qui nous fait dire que les résultats
23:20qui vont sortir dans deux jours à la clôture
23:22seront meilleurs qu'attendus,
23:24c'est l'acquisition de quatre sites
23:25de Spirit Aerosystem
23:27qui est un des fournisseurs d'Airbus
23:28qui fournit les ailes et le fuselage.
23:31Et donc là,
23:32on va avoir une meilleure intégration verticale d'Airbus,
23:34un pricing power
23:35et moins de dépendance aux fournisseurs.
23:37Donc tout ça,
23:38ça nous fait dire
23:38qu'on devrait avoir
23:39une bonne publication de résultats
23:42et en plus sur le segment défense
23:43qui ne représente que 17%,
23:45on sait bien qu'on est dans un super cycle
23:47en Europe
23:48avec des demandes gouvernementales
23:49qui sont de plus en plus fortes
23:51et une restructuration en cours
23:52avec Thales et Leonardo.
23:54Donc globalement,
23:55des très bonnes perspectives pour Airbus.
23:57D'autant plus que la semaine dernière,
23:58Thales et Safran avaient publié
24:00au-delà des attentes,
24:01notamment Safran
24:01qui avait revu à la hausse
24:03ses perspectives pour cette année.
24:05Voilà donc pour avoir
24:06un petit coup d'avance
24:06cette publication d'Airbus
24:08qu'il faudra suivre mercredi.
24:09Et puis un dernier mot quand même
24:11sur les petits témoins de valeur.
24:12On parlait il y a quelques instants
24:13du Russell 2000.
24:14Parmi ces 2000 valeurs,
24:15il y en a une,
24:16c'est IonQ.
24:17Alors IonQ,
24:18alors là c'est une valeur
24:19je pense que les gens
24:21ne connaissent pas.
24:22C'est un profil
24:23totalement différent.
24:24Alors là,
24:24on n'est plus sur de la value,
24:25plus sur de la quality,
24:26on est vraiment sur
24:26de la super growth.
24:28Donc vraiment de la croissance
24:28très forte.
24:29IonQ,
24:30c'est le leader,
24:31celui qui a le plus de brevets
24:32dans le quantum computing,
24:34donc l'ordinateur quantique.
24:36Alors très rapidement,
24:36l'ordinateur quantique,
24:37à quoi ça sert ?
24:38Vous avez des ordinateurs,
24:39des super ordinateurs
24:40et des ordinateurs quantiques.
24:42Globalement,
24:43un ordinateur quantique
24:44fait en quelque temps
24:45ce qu'un super ordinateur
24:46ferait en plusieurs millions d'années.
24:48Donc c'est une technologie
24:49qui n'est pas faite
24:50avec des circuits électriques
24:51imprimés,
24:52c'est fait avec des ions
24:54qui sont captés
24:54par des lasers.
24:55Donc c'est vraiment
24:55une technologie disruptive.
24:57Et pourquoi c'est intéressant ?
24:59Parce que ça permet
25:00de renforcer la cryptographie,
25:02de simuler plus
25:03de combinaisons médicamenteuses
25:05pour trouver des vaccins,
25:06par exemple,
25:07optimiser les voies aériennes
25:09ou des convois industriels.
25:11Donc globalement,
25:11c'est quelque chose
25:12d'assez important.
25:13Et IonQ est une société
25:15qui voit son chiffre d'affaires
25:16augmenter de 175%
25:18tous les ans depuis 4 ans,
25:20mais elle n'est pas rentable.
25:21Elle continue de perdre de l'argent.
25:22Elle investit tout
25:23dans sa recherche et développement,
25:24donc elle crame beaucoup de cash.
25:26C'est une société
25:26de très long terme.
25:28C'est un peu le même cas
25:29qu'Amazon dans les années 2000,
25:31par exemple.
25:32Et ce qui est intéressant aujourd'hui,
25:33c'est de voir
25:33que le gouvernement américain
25:34a confirmé ce week-end
25:35justement prendre des participations,
25:38la prise de participation
25:39dans cette société.
25:40Donc on voit
25:41qu'il y a une guerre technologique
25:42entre les États-Unis
25:43et la Chine.
25:45Et justement,
25:45le gouvernement américain
25:46a envie de prendre
25:47une longueur d'avance
25:48sur ce type de valeur
25:49qui voit une croissance
25:51assez forte
25:51dans une technologie disruptive,
25:53mais qui n'est pas encore rentable.
25:55C'est en construction.
25:56Donc ça doit rester
25:57assez peu pondéré
25:59dans les portefeuilles
25:59et ça peut ne pas convenir
26:01à tout le monde
26:01parce que ça reste
26:02quand même très volatil.
26:03Et c'est une façon
26:03de jouer l'intelligence artificielle.
26:05L'intelligence artificielle 2.0
26:07parce que là,
26:07c'est vraiment au-dessus.
26:09Pour l'instant,
26:09ces ordinateurs-là
26:10ne sont pas vendus.
26:11Ils vendent juste
26:12du temps de calcul
26:12au Big Tech,
26:13par exemple Amazon,
26:14Google,
26:15Alphabet.
26:16Enfin, Alphabet, pardon.
26:17Et donc globalement,
26:18c'est vraiment
26:19quelque chose
26:20de très nouveau
26:21qui est en pleine construction.
26:23et ces ordinateurs-là
26:25ne sont pas vendus
26:26à l'unité,
26:27c'est juste du temps de calcul.
26:28Donc ça va optimiser l'IA,
26:30ça va vraiment permettre
26:30d'aller beaucoup plus loin
26:31dans l'intelligence artificielle
26:32et ça va être
26:33un outil de guerre technologique.
26:35Donc beaucoup de développement dessus.
26:37Merci beaucoup Guillaume Gérino
26:38de nous avoir accompagnés ce matin
26:39pour nous mettre en avant
26:42trois valeurs,
26:42Unicredit, Airbus
26:43et donc Yayon Q,
26:45une small cap américaine
26:46pour jouer le quantique
26:47et l'intelligence artificielle.
26:49Vous êtes directeur
26:50de la gestion
26:50de Carlton Selection
26:51et vous nous accompagnez
26:52très régulièrement
26:53dans Good Morning Market.
26:55Très courte pause,
26:56on se retrouve dans un instant.
26:57Deuxième partie de l'émission,
26:58on parlera notamment
26:59des ETF
26:59avec les équipes
27:00de BNP Asset Management.
27:02Bah oui,
27:02parce que les ETF,
27:03vous le savez bien,
27:04pour les choisir,
27:05c'est assez compliqué.
27:05Il y a beaucoup de particularités
27:07à connaître sur ces trackers.
27:10Nous verrons cela
27:10dans un instant
27:11et puis ensuite,
27:11nous reviendrons bien sûr
27:12sur cette semaine très chargée
27:14qui attend les marchés
27:15avec donc de nombreuses
27:16publications d'entreprises
27:17et surtout la Fed,
27:18la Banque Centrale Américaine
27:19qui est attendue au tournant
27:20mercredi soir
27:21sur une baisse de taux.
27:22L'IFM Business présente
27:24Good Morning Market
27:26Etienne Braque.
27:28Deuxième partie
27:28de Good Morning Market.
27:30Dans un instant,
27:30on va parler de ETF
27:31comme chaque lundi.
27:32Juste avant un petit mot
27:32quand même sur la séance
27:33à la Bourse de Paris
27:34puisqu'après,
27:35à avoir ouvert dans le vert,
27:37le CAC 40
27:38est désormais
27:39en très légère baisse
27:39de 0,15%
27:41à 8212 points.
27:42Il y a quelques prises de bénéfices
27:44notamment sur les titres
27:45qui ont bien performé
27:46ces dernières semaines
27:47à l'image notamment
27:48de Eden Red
27:49qui perd 1,6%
27:51à 25,47 euros.
27:53Quand LVMH de son côté
27:54perd 1,2%
27:55à 604 euros.
27:56Pernod Ricard
27:56qui va tenir son
27:57Assemblée Générale
27:58cet après-midi
27:58perd un peu plus
27:59d'un pour cent
27:59à 87,20 euros.
28:01A l'inverse,
28:02Schneider qui va publier
28:03cette semaine
28:04est la plus forte hausse
28:04du CAC 40
28:05avec un gain de 2%
28:06à 259 euros.
28:08Et puis dans les publications
28:08du jour,
28:09à souligner Exai Technology
28:10qui perd un peu plus
28:11de 2%.
28:12C'est la plus forte baisse
28:13du SBF 120
28:14à 82,30 euros.
28:16Et donc un CAC 40
28:17qui fait une petite pause
28:18avant les banques centrales
28:19et les nombreuses publications
28:20notamment aux Etats-Unis
28:21avec les GAFAM.
28:238212 points.
28:26À 9h30,
28:27le focus du jour
28:28c'est un focus
28:29sur les ETF.
28:30J'ai le plaisir
28:31d'accueillir ce matin
28:32en plateau
28:32Daniel Dornel
28:33responsable de la recherche ETF
28:35chez BNP Paribas
28:36Asset Management.
28:37Bonjour Daniel Dornel.
28:38Merci de nous accompagner
28:39ce matin.
28:40Dans un instant
28:40on va parler
28:41des ETF.
28:42Oui parce que c'est bien beau
28:43les ETF
28:43mais comment bien les choisir
28:45puisqu'il y a beaucoup
28:45de produits différents
28:47beaucoup de caractéristiques.
28:48Juste avant quand même
28:49un mot sur les flux
28:50puisque c'est très intéressant
28:51de regarder
28:52les dynamiques
28:53sur ces trackers.
28:54Que donnent les flux
28:55ces dernières semaines ?
28:57Alors les flux sont très bons
28:57il y a une très bonne dynamique.
28:59Donc au mois d'octobre
28:59on vient de dépasser
29:00le record de 2024.
29:02Donc en 2024
29:02on avait eu 250 milliards
29:04de collectes
29:05et au mois d'octobre
29:05on vient de dépasser ce chiffre
29:06on est à peu près
29:07à 265 milliards
29:08depuis le début de l'année.
29:09Si on regarde
29:10sur un horizon de temps
29:10un peu plus récent
29:11on est autour de 30 milliards
29:12au mois d'octobre
29:13et pour donner un peu
29:14de perspective
29:15c'est important de comprendre
29:17que 30 milliards
29:17c'est un niveau
29:18qui a été atteint
29:18que deux fois cette année
29:19en février et en septembre
29:20donc on est sur un très bon mois.
29:22En termes de flux
29:24on a surtout des flux actions
29:25pour 18 milliards
29:26dominés par des expositions globales
29:28donc c'est le cas
29:29depuis le début de l'année
29:30avec à peu près 40% des flux
29:31c'est une tendance
29:32qui se confirme
29:33et on a le retour
29:34un petit peu des actions américaines
29:35qui après un début d'année
29:36un peu plus compliqué
29:37reviennent sur le devant de la scène.
29:40Ça pousse notamment
29:41les indices
29:42ça envoie de nombreux records
29:43encore cette nuit
29:44en Asie
29:45vendredi soir
29:46du côté de Wall Street
29:47et donc là
29:47quand vous regardez les flux
29:49on a une tendance
29:49qui est toujours très forte
29:51en termes de secteur
29:52où est-ce que cet argent
29:54se dirige aujourd'hui ?
29:56Alors en termes de secteur
29:57on a surtout
29:58trois secteurs ce mois-ci
30:00trois thématiques secteurs
30:01le premier c'est la défense
30:02donc depuis le début de l'année
30:03la défense
30:04ça reste
30:04ça reste vraiment
30:06un sujet d'intérêt
30:08pour les investisseurs
30:0915 milliards
30:09c'était surtout au début de l'année
30:11la première moitié de l'année
30:12c'est plus modéré
30:13sur la seconde partie
30:14mais ça reste parmi
30:15les deux ou trois thèmes
30:16les plus intéressants
30:17on a ensuite
30:18l'intelligence artificielle
30:19et la tech
30:20de manière plus générale
30:21surtout la tech US
30:21et la tech chinoise
30:22et pour finir
30:23c'est vraiment spécifique
30:24au mois d'octobre
30:25on a la santé
30:25qui a eu pas mal de collectes
30:27donc il y a eu des bonnes performances
30:28et aussi une collecte
30:29assez intéressante
30:30alors que c'est un secteur
30:31qui était boudé
30:32donc on verra lors des résultats
30:33dans ces prochains jours
30:34mais c'est vrai que le secteur
30:35de la santé
30:36retrouve quelques couleurs
30:37en bourse
30:38secteur de la défense
30:39c'est quand même impressionnant
30:40de voir la dynamique
30:41qu'il y a toujours
30:41autour de ces valeurs
30:43autour de ce secteur
30:44sachant que
30:45comme vous l'avez souligné
30:46on a eu
30:47une très grosse dynamique
30:49en début d'année
30:49avec le plan de relance
30:51en Allemagne
30:52beaucoup de produits
30:52qui se sont développés
30:54au printemps
30:54et donc là
30:55il y a toujours
30:55des flux qui vont
30:56sur ces fonds indiciels
30:58sur la défense
30:59oui exactement
31:00donc nous chez BNP
31:01Paris Basset Management
31:01on a un ETF défense
31:03et on voit régulièrement
31:04des flux
31:05ces dernières semaines
31:06et ces derniers mois
31:06et ça continue
31:07donc c'est pas la même ampleur
31:08que le début d'année
31:09mais on a vraiment
31:10un intérêt
31:11qui se poursuit
31:12et c'est quelque chose
31:13qui a l'air d'être
31:13plus long terme
31:14que juste un épisode
31:15restreint au début d'année
31:17Très intéressant
31:18de voir cette dynamique
31:19avec notamment
31:20bon nombre de valeurs
31:21dans le secteur de la défense
31:22qui sont sur des plus hauts
31:23historiques
31:24alors une fois qu'on a regardé
31:25un petit peu
31:26les flux et les dynamiques
31:27et donc un petit peu
31:28nos auditeurs
31:28téléspectateurs
31:29dans ce monde des ETF
31:30puisque c'est vrai
31:32que c'est des produits indiciels
31:33qui peuvent paraître simples
31:34et pourtant
31:34il y a des particularités
31:35à regarder
31:36si on prend notamment
31:37l'exemple
31:37d'un indice européen
31:39ou d'un indice américain
31:40en dehors d'un S&P 500
31:42typiquement
31:42en fait
31:43des indices
31:45trackers
31:46des ETF
31:46il y en a une multitude
31:47aujourd'hui
31:48comment on fait
31:48pour les repérer
31:49pour les différencier
31:50oui alors c'est vrai
31:51qu'il y a beaucoup d'ETF
31:52on est à plus de 2000 ETF
31:53aujourd'hui sur le marché européen
31:54c'est ce qui fait aussi
31:55la traite de ce marché
31:56puisqu'on a un produit
31:57qui peut être adapté
31:58à chaque investisseur
31:59et à chaque besoin
32:00d'un investisseur
32:01une fois qu'on a dit ça
32:02c'est vrai qu'il faut
32:03quelques éléments
32:03pour naviguer un petit peu
32:05ce marché
32:06donc je dirais
32:07qu'il y a deux grandes catégories
32:08de caractéristiques
32:09à regarder
32:10il y a les caractéristiques
32:10un peu techniques
32:11et il y a les caractéristiques
32:13de la stratégie
32:14d'investissement
32:15en elle-même
32:15donc quand je parle
32:16de caractéristiques techniques
32:18par exemple
32:18on va avoir le prix
32:18d'un ETF
32:19donc comme pour tout produit
32:20c'est pas que pour les produits financiers
32:22le prix est un élément
32:23à regarder
32:24mais c'est pas forcément
32:25le plus important
32:26on a aussi par exemple
32:27le mode de réplication
32:28il y a deux modes de réplication
32:29sur les ETF
32:30donc on va avoir
32:31ce qu'on appelle
32:31la réplication physique
32:32où là le gérant
32:33pour répliquer l'indice
32:34va acheter les titres
32:35qu'il y a dans l'indice
32:37et on a la réplication synthétique
32:38et donc là le gérant
32:39c'est un petit peu différent
32:40il va utiliser
32:41des contrats financiers
32:42qu'on appelle des swaps
32:43et donc ces contrats financiers
32:45vont permettre à l'ETF
32:46en fait de répliquer
32:47la performance d'un indice
32:48donc ça peut avoir
32:49un intérêt
32:49dans certains marchés
32:50sur certaines zones géographiques
32:52je pense notamment
32:53aux grands indices actions
32:55américains
32:55ou certains marchés émergents
32:57sur lesquels
32:58ce type de réplication
32:59peut être avantageux
33:00et comment ça marche
33:01c'est-à-dire
33:01est-ce qu'il y a
33:02un ETF synthétique
33:04ou physique
33:04à choisir
33:05en fonction de l'indice
33:07est-ce que sur les gros indices
33:08ça a un impact
33:09en termes de performance
33:10en termes de frais
33:11comment il faut regarder
33:12cette différence ?
33:13oui tout à fait
33:13donc ça peut avoir
33:14un impact en performance
33:15c'est ce que je disais
33:16notamment les grands indices
33:17actions américains
33:17on peut y avoir un intérêt
33:18à aller sur du synthétique
33:19ça dépend aussi
33:20des contraintes
33:21de chacun
33:22de chaque investisseur
33:23la réplication synthétique
33:25permet aussi
33:26d'avoir du S&P 500 PEA
33:27par exemple
33:27chez BNP Paribas
33:28on a un S&P 500
33:29éligible au PEA
33:30ça peut être
33:31une caractéristique
33:32importante
33:32pour certains investisseurs
33:33du côté des performances
33:35il faut également
33:36regarder les indices
33:37qui capitalisent
33:38et les indices distributifs
33:39c'est-à-dire qu'il y a
33:40des ETF qui vont
33:41vous distribuer
33:41les dividendes
33:42quand d'autres
33:43vont les accumuler
33:44c'est-à-dire
33:44qu'ils vont les réinvestir
33:46et donc au final
33:47ces ETF
33:48vous touchez
33:49les dividendes
33:50mais ils ne sont pas
33:51détachés
33:51c'est bien cela
33:52Exactement
33:52donc en fait
33:53au sein d'un même ETF
33:54il va y avoir
33:54ce qu'on appelle
33:55des classes d'action
33:56il va y avoir
33:56différentes classes d'action
33:57donc certaines
33:58vont être capitalisantes
33:59donc les dividendes
34:00vont être accumulés
34:00dans d'autres
34:01distribuantes
34:02donc on peut
34:03les distribuer
34:04une à deux fois par an
34:05c'est à peu près le standard
34:06donc on va essayer
34:06de distribuer
34:07quelque chose équivalent
34:08à un taux de dividendes
34:09de l'indice
34:10et ces classes d'action
34:12permettent aussi
34:12des fois d'avoir
34:13des versions
34:14hedgées en change
34:15donc on peut
34:15par exemple
34:16s'exposer au S&P 500
34:17en couvrant le risque
34:19d'euro-dollar
34:20Et plus que jamais
34:22cette année
34:22c'était l'année
34:23où il fallait se couvrer
34:23ça se voit bien
34:24parce que si les indices
34:25américains gagnent
34:25plus de 15%
34:26en devise américaine
34:28c'est loin d'être
34:29le cas pour un indice
34:31qui n'était pas couvert
34:32un dernier mot
34:33quand même
34:33sur les biais
34:34puisque les ETF
34:36ne font pas simplement
34:37que répliquer
34:38les indices
34:38parfois ils ont des biais
34:39ça peut être des biais
34:40ESG
34:40ça peut être des biais
34:41tech
34:42ça peut être des biais
34:43sur les accords de Paris
34:45il y a tout un tas
34:46de filtres
34:47qui peuvent s'appliquer
34:47également
34:48sur un indice
34:49C'est ça
34:50donc on peut partir
34:51d'un univers de départ
34:52qui est le S&P 500
34:53et après on peut en faire
34:53plein de versions
34:54que ça soit avec
34:55des indices alternatifs
34:57ou avec
34:57on peut faire un ETF actif
34:59aussi par exemple
34:59sur le S&P 500
35:00et on peut créer
35:01un indice ESG
35:02S&P 500
35:03et donc là
35:03il faut bien comprendre
35:04quelle est l'intégration ESG
35:06le niveau d'intégration ESG
35:07ce qu'on essaye
35:08de mettre en place
35:08et comment c'est mis en place
35:10et ça c'est vraiment
35:12très important
35:12comprendre quelles sont
35:13les déviations
35:14et les biais
35:14par rapport à un indice
35:15de départ
35:15et ne pas être surpris
35:17le cas échéant
35:18s'il y avait des différences
35:19de performance
35:19Et sur les biais
35:20comment on peut les regarder
35:22parce que c'est vrai
35:22qu'il y a tout un tas
35:24de filtres en fait
35:25par rapport à cela
35:25et chaque méthodologie
35:27est différente en plus
35:28Oui exactement
35:29donc il y en a beaucoup
35:30les premières choses
35:32à regarder
35:32ça peut être
35:33les répartitions
35:34par secteur
35:35par pays
35:36quand c'est des expositions
35:37multi pays
35:38ça déjà c'est un bon indicateur
35:40quand même
35:40de regarder à peu près
35:41comment on se compare
35:41à un indice standard
35:42et puis on peut aussi regarder
35:44les plus grosses compagnies
35:46qui font partie
35:47de cet ETF
35:48par rapport à un S&P 500 standard
35:50par exemple
35:50pour voir
35:51ce qui peut être exclu
35:52ou non
35:52et ce qui pourrait avoir
35:53un impact à l'avenir
35:54Voilà les possibilités
35:55qui sont offertes
35:56à travers les produits indiciels
35:59et les ETF
36:00Merci beaucoup
36:00Daniel Dornel
36:01de nous avoir accompagné
36:02ce matin
36:02responsable de la recherche ETF
36:03chez BNP Paribas
36:05Asset Management
36:06puisque oui
36:06en dehors de ce produit indiciel
36:08il y a des particularités
36:09à connaître
36:10et c'était intéressant
36:11de les connaître
36:12et surtout de les transmettre
36:139h38
36:14tout de suite
36:15c'est l'heure du face à face
36:16Vous avez l'habitude
36:19de ce rendez-vous
36:20chaque matin
36:20à cette heure
36:21de vision de marché
36:22pas forcément s'oppose
36:24mais plutôt
36:25se complémente
36:26avec ce matin
36:27Étienne Gorjon
36:27responsable de la gestion
36:28obligataire
36:29chez Longchamp
36:30Asset Management
36:31Bonjour Étienne
36:31Bonjour Étienne
36:32Merci de nous accompagner
36:33ce matin
36:33avec Eric Muller
36:34responsable des stratégies
36:35obligataires corporate
36:36chez Musini Canco
36:37Bonjour Eric Muller
36:38Merci d'être avec nous
36:40également en plateau
36:41Bon ça tombe bien
36:42vous avez tous les deux
36:43un profil obligataire
36:45et un profil obligataire
36:46qui va être important
36:46cette semaine
36:47puisque c'est une semaine
36:48très importante
36:49qui s'ouvre
36:49avec beaucoup de banques centrales
36:51alors bon ça va
36:51du Canada
36:52jusqu'à la Fed
36:53la banque centrale américaine
36:55qui est bien sûr la plus importante
36:56en tout cas la plus attendue
36:57mercredi
36:58en dehors de cette baisse de taux
37:00qu'attendez-vous
37:01Eric Muller
37:02de Jerome Powell
37:03mercredi soir ?
37:05Il y a deux choses
37:06qui vont être importantes
37:06à suivre
37:07la première c'est
37:08est-ce qu'il ouvre la porte
37:10à une autre baisse des taux
37:11pour le meeting de décembre
37:13parce que pour l'instant
37:14la séquence
37:15c'est plutôt
37:15qui baisse en octobre
37:16et qui baisse en décembre
37:17et qui baisse en début
37:182026
37:19donc est-ce qu'il va
37:21laisser la porte ouverte
37:22et encourager le marché
37:23dans son anticipation actuelle
37:25ou au contraire
37:26est-ce qu'il va fermer
37:27le discours
37:27et dire
37:28on va voir meeting par meeting
37:30et on ne sait pas trop
37:31où on est
37:31parce que le shutdown
37:33a des conséquences
37:34sur la publication
37:34des résultats économiques
37:36et des statistiques économiques
37:38et on va manquer
37:38un peu de données
37:39pour prendre des décisions
37:41or ce sont des décisions importantes
37:42il faut les documenter
37:43et la deuxième chose
37:45qui est importante aussi
37:46à regarder
37:46c'est ce qu'il va faire
37:47avec le bilan
37:47de la banque centrale
37:48il est très possible
37:51qu'il décide
37:52d'arrêter
37:53ce qu'on appelle
37:54le quantitative tightening
37:55c'est-à-dire
37:55la réduction du bilan
37:57de la banque centrale
37:58qui est entamée
37:59depuis 2023
38:00parce qu'il commence
38:02à y avoir
38:02des petites tensions
38:03sur le marché monétaire
38:04aux Etats-Unis
38:05et le marché monétaire
38:07dépend énormément
38:08des réserves des banques
38:09auprès de la banque centrale
38:10et plus on baisse
38:11l'actif du bilan
38:12et plus on vient
38:14créer potentiellement
38:15une tension
38:15sur la partie passif
38:17que sont ces réserves bancaires
38:18entre autres
38:19donc c'est pour ça
38:20que je vais être très attentif
38:21mercredi soir
38:22parce qu'en dehors
38:23de la baisse des taux
38:23comme vous l'avez souligné
38:24ce qui est important
38:25c'est les liquidités
38:26et à travers au final
38:27ces ajustements de bilan
38:29et bien il y a
38:29des liquidités
38:31qui peuvent ou non
38:32s'allouer
38:33sur d'autres tranches d'actifs
38:34exactement
38:35et ce que peut faire
38:36la banque centrale
38:38c'est pas de diriger
38:40l'allocation
38:40vers les actions
38:41ou vers les obligations
38:42parce que ça
38:43c'est pas son rôle
38:44dans la transmission
38:45de politique monétaire
38:46il y a d'autres courroies
38:47mais ce qui est très important
38:49pour elle
38:49c'est de gérer
38:50la liquidité bancaire
38:51pour pas qu'il y ait
38:52de crispations
38:53qu'il n'y ait pas
38:54de tensions
38:54sur le marché monétaire
38:56or récemment
38:57on a l'impression
38:58que la liquidité excessive
39:00qui avait été générée
39:01par le quantitative easing
39:02donc l'abondance
39:03de liquidités
39:04a atteint maintenant
39:05un palier
39:06où aux Etats-Unis
39:07parce que c'est pas
39:08le cas encore en Europe
39:09mais aux Etats-Unis
39:10il s'agit de renverser
39:11peut-être cette situation
39:13de quantitative tightening
39:14et en début d'année prochaine
39:15même de réacheter
39:16des obligations
39:18ce qui serait bien sûr
39:19un booster important
39:20pour le marché obligataire
39:21mais aussi pour
39:22le marché action
39:23les enjeux sont
39:24très importants
39:25Etienne Gorjon
39:26car cette baisse de taux
39:27elle est attendue
39:28depuis des semaines
39:28des mois maintenant
39:29c'est vrai que
39:30depuis Jackson Hole
39:31c'était fin août
39:32début septembre
39:33et bien les anticipations
39:35de taux sont très fortes
39:36vis-à-vis de la banque centrale
39:38américaine
39:39Oui c'est effectivement
39:40le point central
39:42il ne faut pas oublier
39:44que la réserve fédérale
39:45a probablement raté
39:46son huitième
39:48ou neuvième pivot
39:48donc là
39:50elle est en train
39:50elle va peut-être
39:52réussir à le faire
39:53nous on a un gros doute
39:54sur sa capacité
39:55à le faire
39:55on trouve qu'il y a
39:55trop de baisses de taux
39:56qui sont anticipées
39:58dans le marché
39:59dans une économie
40:00qui reste assez vibrante
40:01on est à plus de 2,5
40:03au premier semestre
40:04on vient de 2,8
40:05l'année dernière
40:06et quand on regarde
40:07les données
40:08à haute fréquence
40:09puisqu'on n'a que celle-ci
40:10en ce moment
40:10et notamment
40:11tout ce qui a trait
40:13à la consommation
40:13aux US
40:14qui reste vigoureuse
40:15nous on pense
40:16que la réserve fédérale
40:18sera probablement
40:19encore une fois
40:20empêchée
40:21d'aller au bout
40:22de ce pivot
40:22en tout cas
40:23de ce que le marché
40:24anticipe
40:25ensuite il y a effectivement
40:26le meeting
40:26et ce qu'elle va dire
40:27dans un environnement
40:28il n'y a pas beaucoup de chiffres
40:29donc on a parlé
40:29du quantitatif tightening
40:31moi je m'attendais
40:32à ce qu'on en parle
40:33plutôt en décembre
40:35mais effectivement
40:35vu les tensions
40:36sur le marché du repo
40:37ce sera probablement avancé
40:39peut-être donc
40:39à ce meeting-là
40:40et puis
40:41la stabilité financière
40:43étant donné
40:43qu'il n'y a pas beaucoup
40:44de discussions possibles
40:45sur le sujet
40:46de l'économie
40:47on peut s'attendre
40:48à ce qu'elle nous donne
40:49un éclairage
40:50sur ce qui s'est passé
40:51avec ces fameux cafards
40:52dont parlait
40:53Jamie Dimon
40:54sur ce qui se passe
40:56sur ce qu'on appelle
40:58le shadow banking
40:59en anglais
41:00non-argonc
41:01qui s'appelle
41:02non-depository
41:03financial institution
41:04donc c'est tout
41:06ce qui n'est pas
41:06une banque de dépôt
41:07et il y aura
41:09des choses intéressantes
41:10à dire
41:10parce qu'on voit
41:11des bulles
41:11qui remontent
41:11à la surface
41:12il y a eu effectivement
41:14tricolore
41:14et puis first brand
41:15et des banques
41:17en difficulté
41:18donc c'est tout ça
41:19qui va être
41:19très intéressant
41:21de regarder
41:21C'était il y a 15 jours
41:22avec notamment
41:23des banques régionales
41:24telles que Zions
41:25qui avaient perdu
41:25un peu plus de 10%
41:27l'espace d'une séance
41:28puisque ces banques
41:29régionales américaines
41:30avaient annoncé
41:32que ces actifs
41:34avaient déprécié
41:35alors c'était gérable
41:36on parlait de quelques
41:37dizaines de millions
41:38de dollars
41:38c'est vrai qu'il y a également
41:39Jamie Dimon
41:40le patron de JP Morgan
41:41qui a souligné
41:42qu'il y avait quelques cafards
41:43et que quand il y en avait un
41:44il y en avait forcément
41:45d'autres
41:45ça vous inquiète
41:46vous aujourd'hui
41:47ces obligations
41:49qui émettent aujourd'hui
41:51des signaux d'alerte
41:52dans le sens
41:53où il y a eu des fraudes
41:53ou dans le sens
41:54où les conditions
41:55de départ
41:56n'ont pas été respectées
41:57Je pense que ce qui est
41:58très intéressant
41:58dans votre question
41:59c'est que pour l'instant
42:00ça ressemble à du spécifique
42:01donc c'est un sujet
42:03spécifique
42:04pour les deux entités
42:07tricolore
42:07et first brand
42:08visiblement des fraudes
42:09mais ce qui est intéressant
42:10derrière
42:11c'est d'observer
42:11les flux
42:12et probablement
42:13que moi j'arriverai
42:14à la conclusion
42:14qu'il y a beaucoup trop
42:15de liquidité dans le système
42:16et que ça commence
42:17à générer des comportements
42:19qui sont probablement
42:20moins vertueux
42:21je vais l'expliquer
42:23par 3-4 facteurs
42:24le premier
42:25c'est que les rendements
42:25sur l'obligataire
42:26crédit
42:27en particulier
42:28au rendement
42:29sont au plus bas
42:30qu'il y a des volumes
42:32d'émissions assez importants
42:33avec des protections
42:34pour les investisseurs
42:35qui sont au plus faible
42:36que toute la production
42:38de crédit
42:38j'insiste sur cette phrase
42:41toute la production
42:42de crédit
42:43des banques
42:44aux Etats-Unis
42:44ne va qu'uniquement
42:46au shadow banking
42:48elle ne finance
42:49que des sociétés
42:50à la tricolore
42:51ou first brand
42:51enfin first brand
42:52n'est pas un shadow
42:53n'est pas une
42:54non-financial
42:55non-depository
42:56financial institution
42:57mais tricolore l'était
43:00toute la production
43:02de crédit
43:02des banques
43:03va dans ce
43:04et donc vous voyez
43:04qu'il y a quand même
43:05un flux
43:05de liquidités
43:07qui se positionnent
43:08à des endroits
43:08où on maîtrise
43:09plus ou moins
43:10plus ou moins bien
43:10le risque
43:11c'est-à-dire que
43:12le mot magique
43:13qui a expliqué
43:14la perte sur ces banques
43:15ce qu'on appelle
43:16le warehouse loan
43:17donc ce sont des prêts
43:18à court terme
43:19octroyés par des banques
43:20à ce type d'institutions
43:22qui n'ont pas de dépôts
43:23comme tricolore
43:24sur du très court terme
43:25et collatéralisés
43:26mais on s'aperçoit
43:27que finalement
43:27le collatéral
43:28n'était peut-être
43:28pas de bonne qualité
43:29ou qu'il avait déjà été
43:30plégié
43:32à d'autres
43:33à d'autres entités
43:34et donc tout ça
43:35si vous voulez
43:35le fait qu'il y ait peu
43:36de protection
43:36le fait que les spreads
43:37soient au plus bas
43:38qu'il y ait beaucoup
43:38de liquidités
43:39à un endroit en particulier
43:40le shadow banking
43:41c'est plutôt des signes
43:44de vigilance
43:45pour demain
43:45je pense que là
43:47pour l'instant
43:47on a quelques bulles
43:48qui remontent à la surface
43:49mais comme le dit
43:49Jamie Dimon
43:50en fait quand il y a un cafard
43:51il y en aura bientôt
43:51plein d'autres
43:53et je pense qu'ils ne sont
43:54pas encore tous là
43:54mais qu'il faudra surveiller
43:56qu'il faudra surveiller
43:58cet événement
43:59Là on parle de la situation
44:00américaine
44:01on parlera de la situation
44:01européenne dans un instant
44:03est-ce que tous les banques
44:04sont aujourd'hui
44:05face à ce problème
44:07ou est-ce que c'est plus
44:08un problème
44:08sur les banques régionales
44:09on se souvient que
44:10lors qu'il y avait eu
44:11ce stress bancaire
44:12les grosses banques
44:12avaient assez peu
44:13souffert en bourse
44:14en fait c'est une excellente
44:16question
44:16ce dont on s'aperçoit
44:17c'est que là
44:18les petites banques
44:18comme les grosses banques
44:20JP Morgan l'a dit
44:21on a fait une erreur
44:22donc ils ont pris des pertes
44:23en fait vous avez
44:25vous avez un déplacement
44:28d'un risque de crédit
44:30vers un risque de contrepartie
44:31et c'est ce risque
44:33de contrepartie
44:34et très mal apprécié
44:35parce qu'en fait
44:35vous allez regarder
44:37Zion Bank
44:38et vous allez voir
44:39qu'elle va faire
44:40des prêts commerciaux
44:41qu'elle va faire
44:41des prêts automobiles
44:42etc.
44:42mais vous ne savez pas
44:43exactement à qui
44:44elle prête derrière
44:44et c'est le à qui
44:45elle prête derrière
44:46qui pose problème
44:46et qui pourrait devenir
44:48un sujet un peu plus tard
44:49pour les investisseurs
44:50Comment vous regardez
44:50la situation Eric Mueller
44:52sur cette situation
44:53américaine
44:54par rapport
44:54à ses obligations
44:56et par rapport
44:57notamment à cette production
44:58de crédit
44:59très dense
45:00sur le high yield
45:01On est toujours
45:03dans l'obligation
45:04de vigilance
45:05mais je trouve
45:06que le tableau
45:06qui vient d'être dépeint
45:07est un peu pessimiste
45:08Tricolore c'est 17
45:11ou 18 millions de dollars
45:13de pertes
45:13pour Jupiter Morgan
45:14qui en fait 58
45:1558 de résultats annuels
45:17donc c'est tout petit
45:19c'est absorbable
45:21et comme l'a dit
45:22Jamie Dimon
45:22c'était pas notre meilleur moment
45:24mais c'est déjà loin
45:26d'une certaine manière
45:27et ça fera pas
45:27de différence
45:29sur la qualité
45:30du crédit
45:30des grandes banques
45:31américaines
45:33S'agissant des banques
45:33régionales
45:35je note
45:35qu'effectivement
45:37il y a eu
45:37un chahut
45:37sur les actions
45:38l'indice
45:39KW a baissé
45:41de 7 à 8%
45:42en quelques jours
45:44il a repris
45:445%
45:46sur les trois dernières séances
45:47là encore
45:48les montants
45:49sont relativement petits
45:50la question serait
45:51effectivement
45:52s'il y avait
45:52une généralisation
45:53du risque de crédit
45:54et qu'on se retrouve
45:55avec effectivement
45:56des pop-up
45:56un peu partout
45:57sur le syndrome
45:59du champignon
45:59qui monte
46:00dès que l'humidité
46:01est là
46:02et l'humidité
46:03c'est la liquidité
46:04mais je crois pas
46:05qu'on soit dans
46:05une situation
46:06aussi dramatique
46:07d'abord parce que
46:08les fondamentaux économiques
46:09sont bons
46:10les fondamentaux
46:10micros sont bons
46:12je regarde
46:13les taux de levier
46:13des entreprises
46:14il a pas augmenté
46:16sur l'investment grade
46:17oui
46:17sur le high yield
46:18sur les loans
46:19il a pas augmenté
46:21le taux de levier
46:22je regarde le taux
46:23de couverture
46:24des frais financiers
46:24ce qu'on appelle
46:25le interest coverage ratio
46:26et pour l'instant
46:28il a baissé
46:28mais il reste encore
46:29tout à fait confortable
46:30alors oui
46:31sur les entreprises
46:32les plus fragiles
46:33donc là je pense
46:34au triple C
46:35je pense au
46:36au single B faible
46:38single B minus
46:40là c'est sûr
46:41que l'on a
46:42un écartement des spreads
46:43il y a un risque
46:44qui augmente
46:44il y a beaucoup moins
46:46d'appétit
46:46pour ce genre
46:47de papier là
46:47mais pour le reste
46:49du marché à yield
46:50ou du marché du loan
46:51pour l'instant
46:52je crois que l'appétit
46:52est assez bon
46:54et légitimement bon
46:56Etienne Gorgeon
46:57vous êtes un peu plus
46:58prudent vous
46:59c'est vrai que là-dessus
47:00vous n'avez pas le même tableau
47:01non
47:02j'ai peut-être une lecture
47:03un peu différente
47:03mais moi mon point central
47:05c'est de dire
47:05que c'est intéressant
47:06d'observer
47:07un relâchement
47:10de la vigilance
47:10des investisseurs
47:11encore une fois
47:11je le répète
47:12c'est beaucoup de liquidités
47:13c'est des spreads
47:14très serrés
47:14des primes de risque
47:15compressées
47:15c'est des protections
47:17pour les investisseurs
47:18plus basses
47:19et puis des flux
47:20très marqués
47:20à un certain endroit
47:21ça met du temps
47:22comment dire
47:23ça met du temps
47:24à se créer une crise
47:26et je ne pense pas
47:26et là je rejoindrai
47:28facilement mon collègue
47:29je ne pense pas
47:30qu'on soit dans
47:31une crise imminente
47:31je dis simplement
47:32attention
47:32il y a des choses
47:33qui sont en train
47:33de se former
47:34ce que j'observe également
47:35c'est qu'on est à des niveaux
47:36de taux de défaut
47:37aux Etats-Unis
47:38qui sont assez élevés
47:39on est à 5,5%
47:40la moyenne de long terme
47:41c'est plutôt
47:41de l'ordre de 3%
47:42et le marché
47:44pour l'instant
47:44ne se focalise pas
47:45vraiment sur ce sujet là
47:46on est dans un marché
47:48où la liquidité est ample
47:49est probablement amplifiée
47:52par le fait
47:52que la réserve fédérale
47:54baisse ses taux
47:54dans un environnement
47:56où l'économie est solide
47:57et que cet afflux liquidé
47:59probablement génère
48:00une forme de relâchement
48:01de la part
48:02de certains investisseurs
48:03et on en voit
48:03quelques-unes de ces bulles
48:05qui apparaissent à la surface
48:06et c'est la conséquence
48:06aussi des fortes liquidités
48:08qui sont aujourd'hui
48:09présentes sur le marché
48:10dans le sens où
48:11aujourd'hui on entend souvent
48:12oui le crédit est cher
48:13alors sous-entendu
48:14au final les rendements
48:15sont assez peu attrayants
48:17notamment sur les obligations
48:18de bonne qualité
48:19avec même aujourd'hui
48:21et on l'a vu en Europe
48:22certaines entreprises
48:23qui se financent moins cher
48:24que des états
48:25c'est quand même aujourd'hui
48:26la conséquence
48:27du paysage économique
48:29donc forcément
48:31aujourd'hui
48:32il y a des entreprises
48:32qui n'attirent pas forcément
48:33avec des rendements
48:34de 2-3%
48:35et donc vous avez
48:36des investisseurs
48:36qui vont sur des obligations
48:38qui apportent du haut rendement
48:39en faisant peut-être
48:41l'impasse sur les risques
48:42qui sont assortis
48:43je pense que c'est le sujet
48:44ce sujet là
48:45c'est un sujet pour demain
48:46c'est pas encore un sujet
48:47pour aujourd'hui
48:47simplement il faut
48:48l'avoir en tête
48:49parce qu'à un moment
48:50ça pourra devenir
48:50un sujet important
48:51moi je reste convaincu
48:52que la crise de 2008
48:54a été en partie
48:55créée par un environnement
48:57de trop de liquidités
48:58qui est apparu en 2005
48:59il faut toujours
49:012-3 années
49:02avant que les choses
49:03prennent forme
49:04on verra ce qui va se passer
49:05si on est en face
49:07d'une crise majeure
49:08dans 2-3 ans
49:08j'en ai absolument aucune idée
49:09je le souhaite évidemment pas
49:10simplement ce que j'observe
49:12par exemple
49:13vous prenez le Russell
49:14ce qui est assez intéressant
49:15vous regardez les sociétés
49:16qui ne font pas de bénéfices
49:17qui font des pertes
49:18vous regardez les sociétés
49:19qui font des bénéfices
49:20et vous voyez que
49:21en ce moment
49:21depuis le début de l'année
49:22la partie qui génère
49:24le plus de performances
49:25ce sont les sociétés
49:26qui font des pertes
49:27et donc vous êtes vraiment
49:28dans un environnement
49:29de sûr
49:30d'abondance
49:31de liquidité
49:31où la vigilance
49:33n'est peut-être pas
49:34n'est peut-être plus
49:36de mise en ce moment
49:36c'est les effets pervers
49:38d'un excès de liquidité
49:39Eric Mueller
49:39sous ces signaux faibles
49:41je ne sais pas
49:42moi je trouve que
49:42je trouve que
49:44je voulais mettre une objection
49:46à ce que vous disiez
49:46en disant
49:47les rendements
49:47ne sont pas très attractifs
49:48je pense qu'ils le sont
49:49on a vécu pendant des années
49:51en répression financière
49:53avec des taux à zéro
49:54avec rien comme rendement
49:56et on souffrait chaque année
49:57parce qu'il y avait
49:58un peu d'inflation
49:59qui montait
50:00et on avait des taux à zéro
50:01et maintenant
50:02qu'on a des taux à 3, 4, 5%
50:04il faut se réjouir de ça
50:05c'est une bonne nouvelle
50:06c'est pas une mauvaise nouvelle
50:08après il faut être
50:09évidemment vigilant
50:10je suis d'accord
50:10comme toujours
50:12après un long cycle économique
50:14il est toujours important
50:15de voir
50:16comment les endettements
50:18sont faits
50:18comment sont les protections
50:19des investisseurs
50:21mais la réforme
50:23qui a été faite
50:23sur les banques
50:24par exemple en Europe
50:25la réforme réglementaire
50:27a été très forte
50:28on a aujourd'hui
50:29des banques très solides
50:30donc on n'est pas
50:31du tout
50:32dans une situation
50:33où il y a eu
50:33une injection de liquidité
50:34qui a généré
50:36un mouvement spéculatif énorme
50:37ça a été relativement
50:39bien géré à ce stade
50:40et je suis moins inquiet
50:41que monsieur
50:42on n'est pas dans l'ère
50:43des taux négatifs
50:44comme ça pouvait être le cas
50:44il y a encore de cela
50:455 ans
50:46c'est vrai que
50:47certaines entreprises
50:48se finançaient
50:49à des taux négatifs
50:50on n'est pas dans ce spectre là
50:52pas du tout
50:52néanmoins
50:53il y a des entreprises
50:53qui financent moins cher
50:54que des états
50:55c'est bien la preuve
50:56qu'il y a beaucoup d'appétit
50:57aujourd'hui
50:57sur certaines classes d'obligation
50:59la meilleure qualité
50:59en crédit
51:01peut emprunter
51:02moins cher
51:02que leurs états de référence
51:04et ça c'est parce qu'on a
51:05un peu perdu
51:06le compas fiscal aussi
51:07dans les états de référence
51:08c'est qu'aujourd'hui
51:10on veut
51:10lèvredger
51:11les finances publiques
51:12pour financer
51:14le développement
51:15macroéconomique
51:16parce qu'on est dans
51:17une guerre commerciale
51:18ce qui suppose
51:19qu'on ait
51:19une croissance économique
51:21qui soit assez forte
51:22et on essaye
51:22de lèvredger ça
51:23plus ou moins bien
51:25selon les traductions fiscales
51:27mais le problème
51:28c'est que c'est très difficile
51:29dans l'état actuel des choses
51:31de comprimer la dépense
51:33et d'avoir un compas fiscal
51:35qui soit raisonnable
51:35en revanche
51:37une entreprise
51:37c'est assez clair
51:39on connaît son bilan
51:40on peut parler au CFO
51:41on a un véritable dialogue
51:43et un véritable engagement
51:44avec eux
51:45et ça donne une visibilité
51:47qu'on n'a peut-être pas
51:48sur les finances publiques
51:48en termes d'allocations
51:50comment aujourd'hui
51:50vous gérez ces risques
51:51Étienne Gorjon
51:52chez Sanso Longchamp
51:55Asset Management
51:55j'imagine que vous regardez
51:58plus le crédit
51:59que le souverain
52:00comme beaucoup de maisons
52:00en ce moment
52:01oui alors évidemment
52:02le souverain peut avoir
52:02un impact sur le crédit
52:04comme vous y faisiez référence
52:07mais nous on est plutôt
52:08à être défensif sur les taux
52:11parce qu'on pense
52:11que le cycle de taux baissier
52:13est fini
52:14ou quasiment fini en Europe
52:15que la croissance en Europe
52:19pourrait reprendre
52:19un tout petit peu plus de couleurs
52:20notamment au premier semestre
52:22de l'année prochaine
52:23grâce au plan allemand
52:24je ne parle pas de choses
52:26extraordinaires
52:26mais un tout petit peu
52:27plus de couleurs
52:28donc on voit plutôt
52:29un cycle fini en Europe
52:31et aux Etats-Unis
52:32on trouve que le cycle
52:33d'anticipation de baisse de taux
52:35est trop important
52:35eu égard à la force
52:37la résilience
52:38de l'économie américaine
52:39et donc on aurait plutôt
52:40un positionnement défensif
52:41sur la duration
52:42donc sur les emprunts d'État
52:44et sur le crédit
52:46on se dit
52:47qu'on est arrivé
52:49à un niveau
52:50de compression
52:51de la prime
52:52là je ne parle pas
52:53du rendement absolu
52:54mais de la prime de risque
52:55qui fait qu'on a plutôt
52:56intérêt également
52:57à réduire les maturités moyennes
52:59et à aller sur
53:00on peut quasiment faire
53:01des rendements
53:02à un an et demi
53:03deux ans
53:03similaires
53:04à ce que vous pouvez trouver
53:05à 3-4 ans
53:06donc ça c'est une option
53:07un peu que le marché
53:08nous permet de faire
53:10et c'est quelque chose
53:11que l'on fait
53:11on cherche plus le rendement
53:12que le gain en capital
53:13en ce moment
53:14mais quand vous êtes
53:15sur des durations plus courtes
53:16forcément il y a moins
53:16de rendement aussi
53:17c'est un juste équilibre
53:18à trouver
53:19c'est ça
53:20c'est-à-dire que vous faites
53:20des allocations
53:21nous on aime bien
53:22le secteur bancaire
53:23ce qu'on appelle
53:23les subordonnées financières
53:24c'est des secteurs
53:25qu'on aime bien
53:26parce que le secteur bancaire
53:27est extrêmement résilient
53:28donc on va aller chercher
53:29des papiers un peu plus
53:30qui ont un peu plus
53:32de rendement
53:33on aime bien
53:33une certaine frange
53:35du high yield
53:36simplement au lieu
53:37d'aller chercher
53:38des obligations
53:38à 5, 6 ou 7 ans
53:40on va plutôt aller chercher
53:41des obligations
53:41à 2, 3 ans
53:42et on arrive
53:43pour une perte
53:44de rendement
53:45pas si importante
53:47que ça
53:47à faire des portefeuilles
53:50plus sécurisés
53:51à 4, 5%
53:52c'est un petit peu
53:52aujourd'hui
53:53en mixte
53:54ce que l'on peut trouver
53:554, 5%
53:56c'est des portefeuilles
53:57qui ont un niveau
53:58de risque
53:59qui n'est pas neutre
54:00c'est plutôt
54:01des portefeuilles
54:01au rendement
54:02mais c'est des portefeuilles
54:03sur lesquelles
54:03on a un peu de visibilité
54:04et on se sent confortable
54:05c'est vrai que
54:06les subordonnées bancaires
54:08on en parle de plus en plus
54:09aujourd'hui à l'heure
54:10où le rendement
54:11se fait un peu plus rare
54:12Eric Muller
54:13c'est des obligations
54:14sur lesquelles
54:15le rendement
54:15est encore confortable
54:17encore confortable
54:18on s'est nous positionnés
54:19très tôt
54:20dans ce cycle
54:21sur les subordonnées bancaires
54:23et contrairement à vous
54:24on est en train
54:25de réduire légèrement
54:26cette position
54:26parce que le spread
54:28est très comprimé
54:29et la capacité
54:30de ce spread
54:31à se comprimer
54:32bien davantage
54:33est difficile
54:33donc la seule chose
54:34que vous pouvez espérer
54:35c'est le carré
54:36que donne la différence
54:37le portage
54:39que donne la différence
54:39entre une obligation
54:40subordonnée
54:41et une obligation senior
54:42or nous nous trouvons
54:43que la courbe
54:44en particulier
54:45la courbe européenne
54:46est assez pentue
54:47et nous permet
54:48d'aller chercher
54:49des papiers
54:49aux alentours de 5 ans
54:50donc dans des maturités
54:52intermédiaires
54:52et avec le temps
54:53ce qui va se passer
54:55c'est que le rendement
54:56va baisser
54:56en suivant la courbe
54:57et le prix va augmenter
54:58et on pense
54:59que cette opportunité là
55:00est plus visible
55:01plus prédictible
55:02que le spread
55:04sur les subordonnées bancaires
55:05parce que là
55:06la compression supplémentaire
55:08marginale
55:08va être un peu plus compliquée
55:10un peu plus serrée
55:10et par rapport à la BCE
55:12un dernier mot quand même
55:13les baisses de taux
55:14sont derrière nous
55:15il y a assez peu d'attentes
55:16vis-à-vis de cela
55:17est-ce que c'est totalement intégré
55:18sur le marché obligataire
55:19en zone euro ?
55:21Oui
55:21alors là c'est très clair
55:22qu'après les indices
55:24PMI de la semaine dernière
55:25le marché a évacué
55:28l'anticipation
55:29d'une nouvelle baisse de taux
55:30de la BCE
55:32pourtant
55:33personnellement
55:35je pense qu'il y a encore
55:36une marge de manœuvre
55:37d'avoir une sorte
55:38de baisse des taux
55:39d'assurance
55:40en début 2026
55:42pour deux raisons
55:43le PMI
55:45a vu une grande dispersion
55:46parmi les pays
55:48en Europe
55:48l'Allemagne
55:49rebondit
55:50la France
55:50pas du tout
55:51et puis
55:52il ne faut pas oublier
55:53que l'inflation
55:54va être très en dessous
55:55des 2%
55:56dès le deuxième trimestre
55:582026
55:59et quand on sera
56:00aux alentours de 1,5
56:00en inflation
56:01avec un objectif à 2
56:02peut-être qu'il faudra
56:04faire quelque chose
56:04en tout cas cette semaine
56:05tous les regards sont tournés
56:06plutôt vers la Fed
56:07que vers la BCE
56:08en termes de baisse de taux
56:10merci à tous les deux
56:10de nous avoir accompagnés
56:11Eric Müller
56:12pour Musini Canco
56:13et Etienne Gorjon
56:14pour son saut
56:15l'enchant
56:15Asset Management
56:16la tendance à la Bourse de Paris
56:18une pause justement
56:19avant les banques centrales
56:20le CAC 40
56:21qui est parfaitement stable
56:22à 8 226 points
56:24dans un instant
56:25il sera 10h
56:26vous retrouvez les experts
56:27avec Ludovic Desauté
56:28tout au long de la semaine
56:29et je vous retrouve demain
56:30à partir de 9h
56:31pour Good Morning Market
56:31très bonne journée
56:32Good Morning Market
56:35sur BFM Business
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