- il y a 2 jours
Ce vendredi 26 septembre, Hélène Baudchon, cheffe économiste adjointe chez BNP Paribas, Alexandre Le Drogoff, responsable Analyse Technique chez Portzamparc, David Benamou, associé gérant et directeur des investissements d'Axiom AI, Guillaume Demulier, président du Directoire de Roche Bobois, François Monnier, directeur de la rédaction chez Investir, et Franklin Pichard, directeur de la recherche chez Kiplink Finance, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00L'actualité économique et financière continue sur BFM Business. Dans un instant, l'ouverture des marchés européens avec en tendance Etienne Braque hier, le S&P, qui a enregistré encore une nouvelle baisse.
00:16Une troisième. C'est la première fois que ça arrive en l'espace de deux mois du côté des États-Unis. Alors je vous rassure, on était sur une baisse de 0,4-0,5%. On a un indice qui cède 0,9% depuis lundi.
00:27Donc à chaque fois, c'est des légères pauses qui n'entament pas la tâche de fond. On est toujours au-delà des 6600 points.
00:33Mais ça montre bien que le marché se pose des questions avant l'inflation américaine qui sera publiée cet après-midi à 14h30.
00:39Ça donnera peut-être des éléments supplémentaires pour plaider ou non vers de futures baisses de taux d'ici à la fin de l'année.
00:44Parce que depuis des semaines, le marché se dit oui, super, la Fed va baisser ses taux. Mais quand vous regardez le PIB du deuxième trimestre aux États-Unis,
00:52il était quand même très robuste au-delà des 3%. Alors certes, au premier trimestre, c'était moins 0,5%. Mais ça montre quand même que la dynamique est toujours favorable aux États-Unis.
01:01Quand vous regardez le marché de l'emploi également. Et donc au final, est-ce que la Fed, la Banque centrale américaine, a vraiment intérêt à baisser ses taux à très court terme ?
01:08La question se repose et donc vous avez une petite pause qui s'est opérée sur les 3 indices américains. Et puis surtout, vous avez le 10 ans américain qui revient à la porte des 4,2%.
01:17Alors que souvenez-vous, il y a 10 jours, il mettait en danger ces fameux 4%. Donc on est dans un marché très mouvant, un marché qui se cherche avec la pression de Donald Trump.
01:24Oui, parce que c'est le psychodrame quand même autour de la baisse des taux.
01:27Oui, c'est le psychodrame sur la baisse des taux. Avec Donald Trump qu'on n'entendait plus trop ces dernières semaines, il faut le dire.
01:31Et là, il revient à la charge, on en parlera dans un instant avec les droits de douane, il revient également à la charge sur la baisse des taux en disant une nouvelle fois cette nuit sur son réseau social Atworth que Jérôme Too Late, Jérôme Tropard, c'est de sa faute qu'il doit baisser les taux.
01:45Et que de toute façon, c'est une question de temps puisqu'il sera plus là l'année prochaine puisque pour rappel, son mandat à la tête de la Banque centrale américaine expire au printemps prochain.
01:56Donald Trump qui cette nuit a annoncé une nouvelle salve de tarifs, là c'est sur médicaments et ameublements.
02:0125% de droits de douane également sur les poids lourds, 50% sur les armoires de cuisine et de lavabo et donc 100% sur les médicaments, sauf si, parce que c'est toujours sauf si, à chaque fois c'est une certaine forme de chantage, si vous investissez aux Etats-Unis.
02:14Il dit au laboratoire, on va taxer vos médicaments, mais par contre si vous investissez aux Etats-Unis, ça se discute.
02:20Et c'est assez intéressant de voir que ces droits de douane ne font plus vraiment peur au marché.
02:23Si vous regardez ce matin la tendance du côté de l'Asie, on n'a pas des indices qui ont dévissé.
02:27Loin de là, on était sur une baisse de 0,3, 0,4% sur Shanghai, Shenzhen ou encore Hong Kong.
02:33Donc vous voyez maintenant ces droits de douane, on est quelque peu habitués depuis six mois et puis à chaque fois ça recule.
02:39Donc au final, ça sera intéressant de voir dans les prochaines minutes certains titres, notamment le secteur automobile, secteur du poids lourd.
02:46Mais dans l'ensemble, il n'y a pas de panique loin de là, puisque nous ouvrons en hausse.
02:50On ouvre en hausse de combien ?
02:520,3%, après une baisse de 0,4% hier, 7 823 points pour la Bourse de Paris, du verre également pour l'Eurostox 50 qui prend 0,2%.
03:02Et si l'Orluxotica est l'une des plus fortes hausses, plus 1,7%, nous en parlerons dans quelques minutes, ArcelorMittal gagne un peu plus de 3%.
03:09Et puis à l'inverse, par exemple, Sanofi est en recul des 0,5%, avec donc peut-être des taxes douanières sur le secteur pharmaceutique.
03:17Le baril de pétrole à la porte des 70 dollars, nous sommes à 69 dollars, c'est une hausse de 0,3%.
03:23Quand donc sur le front des taux, le 10 ans français revient à 3,6%.
03:27Alors pourquoi ?
03:27Parce que vous avez ces anticipations de baisse des taux aux Etats-Unis, point d'interrogation, qui font remonter le 10 ans américain et l'ensemble des taux également en Europe.
03:36Alors ce n'est pas que le 10 ans français qui progresse, si vous regardez le 10 ans italien, il est également à 3,6% quand le Bund allemand est à 2,78%.
03:44Donc vous voyez, une nouvelle fois, tout est lié à ces fameuses baisses de taux qui ont donc un impact sur les indices et sur le marché obligataire.
03:49Inflation, rendez-vous aujourd'hui, 14h30.
03:51Ça sera l'inflation PCE qui est suivie de près par la Banque Centrale Américaine.
03:57Nous en reparlerons dans quelques minutes avec les équipes de BNP, ça donne des indices bien sûr sur la hausse des prix et puis également sur la consommation.
04:04La consommation bien sûr qui est l'un des moteurs de la croissance aux Etats-Unis.
04:08Et donc au sommaire de Goodman Market ?
04:09Eh bien dans un instant, nous allons parler de cette inflation aux Etats-Unis avec Hélène Baudon de BNP Paribas.
04:16Nous verrons également que la croissance américaine au deuxième trimestre était bien supérieure aux attentes.
04:21En direct des marchés, nous verrons pourquoi Essilor Luxottica prend 1,5% et pourquoi également Alstom prend 2%.
04:27Vous verrez qu'il y a des commandes au rendez-vous.
04:29Et puis en portefeuille, nous verrons que le secteur bancaire, qu'elle start quand même plus 60% pour le StoxBank depuis le début de l'année.
04:37Voilà quelques rendez-vous non exhaustifs de Goodmaning Market.
04:40Bonne émission, à lundi.
04:41Goodmaning Market sur BFM Business
04:45Rendez-vous sur BFM Business.
04:50L'industrie innove et avance à grands pas vers la digitalisation de ses outils et de ses process.
04:55À quelques semaines de la première édition des Grands Prix de l'Industrie,
04:58plusieurs acteurs majeurs du secteur échangent sur leurs solutions au service d'une industrie 5.0.
05:03En route vers les Grands Prix de l'Industrie avec Jérôme Tichit, samedi à 20h et dimanche à 14h sur BFM Business.
05:10Votre rendez-vous avec RS France, fournisseur d'équipements et de solutions industrielles durables.
05:15Vous avez le savoir-faire, nous fournissons le reste.
05:17RENO 4 ITAC ÉLECTRIQUE
05:24Renault 4 ITAC ÉLECTRIQUE
05:47est éligible au leasing électrique à 155 euros par mois sans apport.
05:51Portes ouvertes du 9 au 13 octobre.
05:53Le Banger est de retour.
06:04Retrouvez le Mac Xtreme dans le menu Golden League à McDonald's et dans tous vos menus.
06:09Il y a deux types de personnes.
06:11Ceux qui regardent en arrière et ceux qui regardent devant.
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06:32Ils le créent.
06:35Workday.
06:36Moving business forever forward.
06:38BFM Business
06:47Le média référent de l'actualité économique.
06:52BFM Business
06:52Premier sur l'écho.
06:57BFM Business présente
06:58Good Morning Market
07:01Etienne Brun.
07:029h05 c'est parti pour Good Morning Market en direct jusqu'à 10h.
07:06Et puis bien sûr ensuite vous retrouvez les experts avec Raphaël Lejean.
07:09Je vous rappelle la tendance à la Bourse de Paris.
07:10C'est du vert.
07:11Le CAC 40 qui récupère déjà les pertes d'hier soir.
07:15Plus 0,6% à l'instant.
07:177 840 points avec notamment les valeurs cycliques qui surperforment à l'ouverture.
07:22Pas mal de valeurs également à suivre dans l'actualité.
07:24Alten qui a publié ses résultats hier soir gagne 6%.
07:26Vous avez Alstom qui gagne 4,3% après avoir annoncé un contrat,
07:31avoir rapporté un appel d'offre hier soir.
07:33Ce titre Alstom qui est en hausse et qui retrouve les 22 euros à 22,35 euros.
07:38Et puis il faut également suivre dans le secteur automobile un rachat.
07:42La centrale, vous savez le site de vente en ligne de véhicules
07:45qui se fait racheter par Prozus pour un peu plus d'un milliard d'euros.
07:47Prozus qui est parfaitement stable à Amsterdam à 57,92 euros.
07:52Dans un instant nous parlerons de cette tendance
07:53avec Alexandre Le Drogoff de Port-en-Part.
07:55Mais tout de suite nous allons parler de cette fameuse inflation
07:58qui est attendue au tournant à 14h30.
08:00En effet, l'inflation américaine qui sera publiée cet après-midi à 14h30
08:07avec notamment un chiffre qui est particulièrement scruté
08:10par la Banque Centrale américaine.
08:12Pour parler de tout cela, j'ai le plaisir d'accueillir par téléphone
08:15Hélène Beauchon, chef économiste adjointe de BNP Paribas.
08:18Bonjour Hélène Beauchon.
08:19Merci d'être avec nous ce matin sur BFM Business.
08:23En effet, on reviendra dans un instant sur ce chiffre d'inflation.
08:26Juste avant, rappelons quand même, la croissance du PIB aux Etats-Unis
08:31a été revue à la hausse concernant le deuxième trimestre,
08:34largement au-delà des 2%, grâce notamment à cette consommation qui est dynamique.
08:41Oui, vous avez tout à fait raison de souligner ce point,
08:44de rappeler l'importance de la consommation des ménages.
08:47Ça reste quand même le moteur principal de la croissance aux Etats-Unis,
08:51même avec tout ce que l'on entend sur les investissements dans l'IA.
08:54Je vais donner quelques chiffres aujourd'hui, peut-être un peu plus que d'habitude d'ailleurs aujourd'hui,
08:59mais quelques chiffres pour avoir les ordres de grandeur.
09:01La consommation des ménages américains pèse pour 70% dans le PIB réel américain,
09:07tandis que l'investissement des entreprises, c'est 15%.
09:10Et comme on parle de ce chiffre de la croissance américaine au deuxième trimestre,
09:14par exemple, la consommation des ménages a contribué à hauteur de 0,4 point,
09:20tandis que l'investissement a contribué à hauteur de 0,2 point.
09:24Donc on a, comment dire, un facteur 2 entre les deux.
09:28Ça reste un élément très important de la dynamique économique américaine.
09:32C'est vrai que le chiffre d'hier, donc nouvelle estimation de la croissance américaine,
09:37a été sensiblement revu à la hausse.
09:39Alors il y a un peu un effet d'optique,
09:41parce que les Américains présentent leurs données trimestrielles en rythme annualisé,
09:45comme si on avait quatre fois le même trimestre.
09:49Donc le fait est qu'on est passé de 3,3%,
09:52en rythme trimestriel annualisé, estimation précédente à aujourd'hui 3,8%.
09:59Petit bémol, le premier trimestre a été légèrement revu à la baisse.
10:03Bon, ça ne compense pas du tout le signal positif du T2,
10:07mais on a quand même un chiffre T1 un petit peu plus négatif.
10:10Souvenez-vous, le PIB avait baissé aux États-Unis au T1.
10:14Et c'est vrai que, voilà, ce qui a participé à la révision en hausse
10:17de la croissance américaine au T2, c'est la consommation des ménages.
10:21Par rapport aux chiffres dont on dispose, en fait,
10:24faut-il dire pour autant qu'elle est dynamique ?
10:28Par rapport aux chiffres français, oui,
10:30on est plutôt dans une phase de stagnation de la consommation des ménages,
10:34mais pas vraiment par rapport aux standards américains.
10:37Donc, une fois encore, je vais donner quelques chiffres.
10:40Au deuxième trimestre, la consommation des ménages américains
10:42a progressé de 2,5% en rythme annualisé.
10:47Mais c'est, par exemple, légèrement inférieur à un rythme tendanciel de long terme
10:52qui est de 3%, vraiment sur un historique très long.
10:56C'est inférieur aussi à ce qu'on avait observé sur une bonne partie de 2024.
11:01Après, on a globalement quand même, voilà,
11:03cette image et ce diagnostic qui est avéré
11:07d'une croissance américaine qui a surperformé
11:09pendant le rebond post-Covid
11:12grâce à la consommation des ménages
11:14et alors même que les États-Unis,
11:17de la même manière que l'Europe et la France en particulier,
11:20ont été confrontés à un choc inflationniste majeur
11:22et un choc de taux majeur aussi
11:24pour faire face à ce choc inflationniste.
11:27Et un élément différenciant,
11:30c'est l'effet richesse aux États-Unis
11:33qui est évidemment très favorable.
11:35Vous parlez beaucoup de bourse et de progression des marchés actions
11:37et les marchés actions aux États-Unis sont très bien orientés
11:40et aux États-Unis, ça soutient fortement
11:43la consommation des ménages américains
11:44de tout temps, beaucoup plus qu'en Europe.
11:47Mais apparemment, cette fois,
11:49pendant ce rebond post-Covid,
11:50encore plus que d'habitude,
11:52d'après une étude du SMI
11:54et avec une consommation des ménages aussi
11:57qui est très concentrée chez les ménages
11:59avec les revenus les plus élevés.
12:02Ça, c'est important de le souligner
12:04avec différentes dynamiques
12:06qui s'opèrent aux États-Unis.
12:08Ça, c'est quand on regarde dans le rétroviseur,
12:11Hélène Beauchamp,
12:11sur ces chiffres du deuxième trimestre,
12:13pour rappel, 3,8% de croissance.
12:16Après, il faut le rappeler,
12:17un premier trimestre qui était dans le rouge
12:18à cause notamment des droits de douane
12:20et toutes les perturbations qu'il y a pu y avoir.
12:23Maintenant, si on regarde dans le trimestre
12:25dans lequel nous sommes,
12:26dans le troisième trimestre,
12:27qui d'ailleurs va se clôturer la semaine prochaine,
12:30comment vous regardez les estimations
12:32et comment vous anticipez la fin d'année ?
12:35Alors, malheureusement,
12:36on n'a pas encore beaucoup de données
12:38pour le troisième trimestre.
12:40Mais si je regarde ce dont on dispose,
12:42du côté des ventes au détail,
12:44qui sont des données en valeur
12:46dont on dispose jusqu'en août,
12:48je dirais que les chiffres restent à peu près OK,
12:51pour toujours parler de consommation des ménages,
12:54on a un glissement annuel de ces ventes au détail
12:56qui continue d'osciller autour de 5%
12:59depuis le début de cette année.
13:02Si on regarde les dépenses de consommation des ménages
13:05en volume qui comptent
13:06pour le produit intérieur brut américain
13:08dont on vient de parler,
13:09on a ces données en mensuel aussi.
13:12On attend le chiffre pour le mois d'août,
13:14cet après-midi,
13:15avec la fameuse inflation PCE et CORPCE.
13:18Et à ce stade,
13:20le rythme de ces dépenses de consommation totale
13:23des ménages,
13:25mois après mois,
13:26reste à peu près OK.
13:28Mais en revanche,
13:29on observe quand même une décélération.
13:31On avait par exemple 3% en glissement annuel fin 2024
13:34et aujourd'hui, en juillet 2025,
13:37on est à 2%.
13:37Est-ce que cette tendance à la décélération
13:40va se poursuivre ?
13:42Je dirais que c'est le scénario le plus probable
13:45dans la mesure où on observe
13:47l'inflation qui remonte.
13:50Et on verra cet après-midi,
13:51effectivement,
13:52si le chiffre PCE et CORPCE
13:53confirment ce que l'on observe déjà
13:56du côté de l'inflation
13:57mesurée par l'indice des prix à la consommation.
14:02Ce qui nous inquiète,
14:03c'est l'effet combiné
14:04de cette remontée en cours de l'inflation
14:06à cause des droits de douane
14:07qui va peser sur le pouvoir d'achat
14:10des salaires réels.
14:11Alors aujourd'hui,
14:12les salaires nominaux aux Etats-Unis
14:14ont un rythme de progression
14:15qui reste supérieur à celui de l'inflation.
14:17Mais imaginez,
14:18les salaires nominaux sont en voie de ralentissement.
14:21L'inflation est en voie de remontée.
14:23A priori,
14:23il y a des bonnes chances
14:25que les deux courbes finissent par se croiser.
14:28En même temps,
14:28vous avez un marché du travail américain
14:30qui donne des signes de détérioration plus marqués.
14:32Alors surtout au niveau des créations d'emplois,
14:35pas vraiment du côté du taux de chômage.
14:37Et on le voit très clairement
14:39dans les enquêtes de confiance auprès des ménages.
14:42Les ménages américains sont sensibles
14:43à ces histoires de remontée de l'inflation.
14:46Ils ont des anticipations d'inflation assez élevées.
14:49Ils se montrent inquiets aussi
14:50sur les conditions du marché du travail.
14:53C'est plus difficile de trouver un travail.
14:58Et puis dernier petit point d'inquiétude
15:01et de surveillance,
15:03on a aussi quelques signes de difficultés
15:06plus visibles
15:07quand on regarde les taux d'impayés
15:09auprès des cartes de crédit.
15:11Par exemple,
15:12ça reste très progressif,
15:13mais ça montre que clairement
15:15tous les ménages américains
15:17ne sont pas logés à la même enseigne.
15:18Et c'est très important de le rappeler.
15:20Merci beaucoup Hélène Beauchamp
15:21pour ce tour d'horizon de la situation américaine
15:23avant donc la publication du chiffre d'inflation
15:26cet après-midi à 14h30,
15:28heure française.
15:29En attendant,
15:29la Bourse de Paris progresse.
15:30Nous voyons tout cela tout de suite
15:31avec les équipes de Port-en-Part.
15:34Et plus précisément,
15:35Alexandre Le Drogoff,
15:36responsable de l'analyse technique
15:38chez Port-en-Part.
15:39Bonjour Alexandre Le Drogoff.
15:40Merci beaucoup d'être avec nous
15:41ce matin en direct sur BFM Business.
15:44Ça se passe bien en effet.
15:45Après une petite baisse de 0,4%
15:47hier soir à la clôture,
15:48le CAC 40 progresse de 0,86%
15:50et surtout il essaye de s'installer
15:52au-delà des 7800 points.
15:54Oui, bonjour Etienne.
15:55Eh bien oui,
15:56effectivement le CAC est en hausse ce matin.
15:57Malgré tout,
15:58le marché reste très indécis.
16:00On s'aperçoit que depuis plusieurs mois,
16:02le CAC fait finalement du surplace.
16:03On est au même niveau
16:04que le 12 mai dernier.
16:06Donc on a sur le plan graphique
16:07une configuration en trading range
16:09qui est caractéristique
16:11de ces moments d'incertitude.
16:13On a deux bornes en fait
16:14qui se sont dessinées sur le CAC.
16:15Un plafond autour des 7 940 points.
16:18Donc c'est la résistance clé
16:19pour les prochaines semaines.
16:21Et on a un support majeur
16:22qui s'est dessiné autour des 7 500 points.
16:24Entre ces deux niveaux,
16:25c'est un petit peu la certitude.
16:27Mais cette situation,
16:28peut-être indécis,
16:29pourrait rapidement évoluer,
16:31tout du moins à très court terme.
16:33Sans doute à la faveur
16:34d'une faiblesse du CAC.
16:35Qu'est-ce qui me fait pencher
16:36en faveur de ce scénario ?
16:38Eh bien c'est le comportement
16:39du marché obligataire français.
16:40Hier, le 10 ans français
16:42a clôturé pour la première fois
16:44en deux ans
16:44à son plus haut,
16:45à 3,60%.
16:46Et ce niveau des 3,60%,
16:48c'est un seuil graphique
16:49et psychologique majeur.
16:51Alors son franchissement
16:52qui semble bien engagé là ce matin
16:53ouvrirait la voie peut-être
16:55à une tension supplémentaire
16:56des taux longs
16:57vers 3,81,
16:58voire pourquoi pas 4%.
16:59Ce qui devrait avoir
17:00un impact négatif
17:01à très court terme
17:02sur le comportement boursier
17:03des actions françaises
17:04au-delà du rebond
17:06que l'on vise ce matin
17:07dans les premiers échanges.
17:08Alors dans ce cadrage-là,
17:09moi je m'attends
17:10que le CAC pourrait
17:11consolider post-rebond.
17:15On pourrait revisiter
17:16deux supports
17:16sur le marché parisien.
17:18Le premier vers 7,750 points
17:20qui correspond à peu près
17:22à la moyenne mobile
17:23à 200 jours,
17:24voire pourquoi pas
17:24aller chercher la zone
17:25des 7,650 points
17:27les points bas
17:28du début du mois de septembre.
17:297,857 à l'instant,
17:31c'est une hausse de 0,8%.
17:33Dans un instant,
17:33nous parlerons d'Essilor.
17:35Il y a beaucoup d'actualités
17:35d'entreprises ce matin,
17:37notamment hors CAC 40
17:38avec des publications
17:39chez Alten,
17:40plus 6%.
17:40Vous avez également
17:41dans les small et mid-cap
17:42Exaom,
17:43l'ex-maison France Confort
17:44qui gagne un peu plus d'1%.
17:45Écoissance également 1%.
17:47Et donc Prozus
17:49qui rachète la centrale,
17:50ce titre Prozus
17:51qui est en hausse
17:51de 0,6%
17:53du côté d'Amsterdam.
17:54Néanmoins,
17:55parlons quand même
17:56d'une des grosses pondérations
17:57de cet indice parisien,
17:58Alexandre Lodogrof,
18:00il s'agit de Essilor
18:01qui annonce des bonnes nouvelles
18:02du côté des Etats-Unis.
18:04Oui,
18:04alors Essilor a reçu
18:06par la FDI
18:06l'autorisation de mise
18:07sur le marché
18:08pour un vin de sévère
18:09destiné à ralentir
18:10la progression
18:10de la myopie chez l'enfant.
18:12Et graphiquement,
18:13en fait,
18:13on est sur une tendance haussière
18:15depuis les points bas de juin.
18:17Donc le titre développe
18:19un rallye
18:20et le franchissement
18:21d'une résistance
18:22à 276 euros,
18:23alors on n'y est pas,
18:24on est à 272,30,
18:25mais si on était amené
18:26à dépasser la zone
18:27des 276 euros,
18:28la résistance,
18:29eh bien ça propulse
18:30serait vraisemblablement
18:31le titre,
18:32vers ces sommets historiques
18:33inscrits au début d'année,
18:35vers la zone
18:35des 280,20 euros.
18:37Plus 2,3%
18:39à l'instant
18:39pour Essilor
18:40à 272 euros
18:41avec donc la FDI,
18:42qui est le gendarme américain
18:43de la santé,
18:44qui lui a accordé
18:45une autorisation
18:45de mise sur le marché
18:46pour l'un de ces verts.
18:48Autre hausse marquante
18:49de cette séance,
18:50Alstom
18:51qui gagne 3,2%
18:52avec un appel d'offres
18:53qui a été remporté.
18:55Oui,
18:55alors sur le plan graphique,
18:56Alstom
18:57connaît une évolution
18:58un peu plus ératif
18:58de son cours de bourse.
18:59C'est assez indécis.
19:01En fait,
19:01on est sur les mêmes niveaux
19:02que décembre 2024.
19:04Idéalement,
19:04sur le titre,
19:05il faudrait dépasser
19:06la résistance graphique
19:07autour des 22,80
19:08pour observer
19:09un rallye
19:10vers la zone
19:10des 26 euros.
19:1122,08 euros.
19:13À l'instant,
19:13pour ce titre,
19:14Alstom
19:14qui a donc remporté
19:16une commande
19:17de plus de 400 millions d'euros
19:18auprès d'un client européen
19:20dont l'identité
19:20n'a pas été révélée.
19:22Merci beaucoup,
19:23Alexandre Ledrogov,
19:24de nous avoir accompagné
19:25pour faire un point
19:26sur cette séance.
19:27Je rappelle que vous êtes
19:27responsable
19:28d'analyse technique
19:29chez Porzampar
19:29et donc le CAC 40
19:30qui progresse
19:31comme l'ensemble
19:32des indices européens.
19:33Plus 0,7%,
19:357 849 points.
19:37Tout de suite,
19:37on va parler
19:37du secteur bancaire
19:38puisque c'est l'un des secteurs
19:40phares de ce début d'année,
19:41depuis le début d'année.
19:42Avec David Benhamou,
19:44associé gérant
19:45et directeur des investissements
19:46chez Axiom AI.
19:47Bonjour David Benhamou,
19:48merci de nous accorder
19:49quelques minutes
19:50pour revenir en effet
19:51sur une performance marquante
19:53plus 58%
19:55depuis le 1er janvier
19:56pour l'Eurostox Bank.
19:58Alors,
19:58c'est un indice
19:59qu'il faut regarder
19:59parce que ça compile
20:01toutes les grandes banques
20:02européennes.
20:03Alors 58%,
20:03c'est une moyenne,
20:04il y a plusieurs banques
20:05qui ont doublé
20:05depuis le début de l'année.
20:07Comment vous expliquez
20:08que ces banques
20:09se portent aussi bien
20:10en bourse,
20:10sachant qu'on est quand même
20:12en zone euro,
20:13en bas de cycle ?
20:15Bonjour,
20:16alors il y a plusieurs explications.
20:19La première,
20:20c'est qu'on est dans un cycle
20:21qui est extrêmement favorable
20:23pour le secteur
20:24et on suit 15 ans
20:28de reconstruction du secteur
20:29après la crise 2008.
20:30Donc autrement dit,
20:31on a des banques
20:31qui sont,
20:32suivant la phase
20:34de reconstruction du secteur,
20:35qui sont très capitalisées.
20:37Les contraintes réglementaires
20:38ont forcé les banques
20:40à opérer
20:41avec des modèles
20:42moins risqués.
20:44En 2014,
20:45la BCE a poussé
20:46un exercice
20:46qui s'appelle
20:47l'Asset Quality Review
20:48et qui a consisté
20:50pour les banques
20:51à sortir
20:52toutes les expositions
20:53non performantes,
20:55qui fait qu'on est arrivé
20:56en 2022,
20:59c'est-à-dire juste avant
21:00la hausse de taux,
21:02avant la hausse de taux,
21:03avec des banques
21:04qui avaient des bilans sains
21:06et puis des niveaux
21:07de capitales réglementaires
21:08très élevés.
21:09Et puis,
21:10on est rentré
21:12dans un nouveau cycle
21:13avec le Covid
21:14qui est un cycle
21:16de dépenses fiscales.
21:19Alors,
21:19ce qu'il faut bien voir,
21:20c'est qu'il y a eu
21:23entre 2000 et 2008
21:27un parallèle
21:28entre l'Europe
21:28et les États-Unis
21:29où on avait
21:31la dépense fiscale
21:31en Europe
21:32puis la dépense fiscale
21:33aux États-Unis.
21:33Et pendant cette période-là,
21:35on avait les banques
21:36qui fonctionnaient bien,
21:37qui étaient bien valorisées.
21:39Alors,
21:39il y avait d'autres facteurs,
21:40évidemment.
21:41Mais ce cycle-là
21:42est un cycle,
21:43en fait,
21:43qui, effectivement,
21:44supporte le secteur.
21:45À partir du Covid,
21:48on a eu
21:48de la dépense fiscale,
21:50donc un peu d'inflation.
21:52Et puis,
21:54les taux
21:56ont d'abord monté
21:57et se sont stabilisés
21:58aujourd'hui
21:59à un niveau
21:59de 2%.
22:00Et ce contexte-là
22:03est un contexte
22:03qui est favorable
22:04pour le secteur.
22:06C'est-à-dire,
22:06un contexte,
22:06en fait,
22:07où on a un niveau de taux
22:08qui est relativement
22:10accommodant.
22:102%,
22:11c'est ni trop élevé
22:12ni trop bas.
22:14C'est suffisant
22:15pour que les banques
22:15réalisent des marges
22:16sur les dépôts.
22:17Et ça,
22:17c'est important
22:18parce que pendant
22:18toute la période
22:19de taux négatifs,
22:20les banques n'avaient
22:21plus de marges
22:21sur les dépôts.
22:22Donc,
22:22ça veut dire
22:22que vous avez
22:23une partie importante
22:25de votre chiffre d'affaires,
22:26de vos revenus
22:27qui ont disparu,
22:28qui avaient disparu
22:30lui, s'est restauré.
22:32Et puis,
22:33on a deux éléments
22:35de dépenses fiscales
22:36importants.
22:39Le premier,
22:40dont on parle
22:40finalement peu,
22:41c'est la transition
22:42verte
22:43pour lesquelles
22:44la Commission européenne
22:46a un plan
22:48d'investissement
22:49de plusieurs trillions.
22:52Et puis,
22:52on a évidemment,
22:54depuis mars,
22:54l'annonce extraordinaire
22:55du chancelier Mertz
22:56de faire en sorte
23:00que l'Allemagne
23:01joue son jeu
23:02finalement
23:02de locomotive
23:03économique
23:05de l'Europe
23:05et avec
23:06ses plans
23:08de dépenses
23:10fiscales
23:11très importants.
23:12Donc,
23:12tout ça,
23:13en fait,
23:13ça contribue
23:14évidemment
23:15à soutenir
23:16la croissance.
23:17Alors,
23:18on a l'impression
23:18que la croissance
23:19en Europe
23:20est relativement faible.
23:21Il y a surtout
23:22beaucoup de dispersions.
23:23C'est faible
23:23en France,
23:24mais si on regarde
23:25d'autres pays,
23:26on a plutôt
23:26des zones
23:27qui sont en forme
23:28de croissance.
23:28Pensez à l'Espagne,
23:29par exemple.
23:31Et donc,
23:33voilà,
23:34tout ça fait
23:34qu'on a
23:36ce contexte
23:37qui est favorable
23:39et qui devrait
23:41permettre aux banques
23:42de continuer
23:42à opérer
23:44dans le bon
23:44de conditions.
23:45Sachant que c'est
23:45un secteur
23:46qui est très profond,
23:47là,
23:47on parle des banques
23:48françaises,
23:48mais si on regarde
23:49les banques italiennes,
23:50les banques espagnoles,
23:51elles n'ont pas
23:51toutes la même exposition,
23:52elles n'ont pas
23:52toutes les mêmes métiers,
23:53elles n'ont pas
23:54toutes les mêmes
23:54capitalisations.
23:56Aujourd'hui,
23:56on voit du crédit
23:58agricole au-delà
23:58des 16 euros,
23:59du BNP au-delà
24:00des 77 euros,
24:02c'est encore
24:02l'un des secteurs
24:03phares ce matin.
24:04Est-ce qu'après
24:05un tel parcours,
24:06on peut encore
24:07espérer une progression
24:08dans les prochaines
24:09semaines,
24:10dans les prochains mois ?
24:10On est quand même,
24:11comme je le disais,
24:12sur cet Eurostox Bank
24:13à fois deux
24:14en l'espace
24:15de deux ans.
24:16C'est un secteur
24:16qui a doublé
24:17et on ne parle pas
24:17de micro-cap,
24:18on parle quand même
24:19de grosses capitalisations
24:20boursières.
24:20Alors absolument,
24:23mais il faut voir
24:23d'où on vient.
24:24En réalité,
24:25lorsqu'on regarde
24:25les valorisations
24:26aujourd'hui,
24:27il y a encore
24:27une décote
24:28d'un peu plus
24:30de 30-32%
24:31à peu près
24:31par rapport
24:33au secteur
24:34non financier.
24:35Donc en fait,
24:36c'est vrai
24:37que c'est spectaculaire
24:38ce qui s'est passé
24:38sur le secteur bancaire,
24:40mais on vient
24:40de très très très loin.
24:42Depuis 2008
24:43et pendant très très longtemps,
24:44les banques
24:45étaient valorisées
24:47avec des décotes
24:48très très importantes
24:50par rapport
24:50au secteur
24:51non financier
24:52et en fait,
24:53on est juste
24:54en phase
24:54de normalisation
24:55et donc
24:57d'un point de vue
24:59purement valorisation,
25:01on n'est pas encore
25:02revenu
25:03à des niveaux
25:04je dirais
25:04des niveaux
25:05de marché normaux.
25:06On y arrive
25:06petit à petit,
25:07mais il y a encore
25:08une marque de progression
25:09qui est importante.
25:11Et puis,
25:12il y a un deuxième
25:12élément
25:13à prendre en considération
25:14pour essayer
25:15d'estimer
25:15la progression.
25:18C'est ce fameux
25:19cycle dont je parlais
25:21et aussi
25:22la transformation
25:23du secteur bancaire.
25:25Le secteur bancaire
25:26est beaucoup moins cyclique
25:27qu'il ne l'était avant,
25:28donc il est très possible
25:29qu'à l'avenir,
25:31le secteur bancaire
25:32traite à des valorisations
25:33qui seront au-dessus
25:35de ce qu'ont été
25:36les valorisations
25:37du passé.
25:38Aujourd'hui,
25:39quels sont les points
25:40qu'il faut surveiller
25:41pour ce secteur bancaire ?
25:42On aura les résultats
25:43trimestriels
25:44dans un mois maintenant.
25:45Dans ce scénario
25:46un petit peu idéal,
25:47comme vous l'avez
25:48très bien expliqué,
25:49quels sont les scénarios
25:50ou en tout cas
25:51les points
25:51qu'il pourrait décevoir ?
25:54Aujourd'hui,
25:55on a un secteur bancaire
25:57qui offre
25:58un portage
25:59qui est remarquable
26:01puisque
26:02avec l'importance
26:03du capital
26:04qu'on a dans le secteur
26:05et puis la profitabilité,
26:07ça fait 21 trimestres
26:08que le bénéfice
26:11par action
26:11continue de progresser
26:12dans le secteur bancaire.
26:13C'est le seul
26:14qui affiche
26:15ces progressions.
26:16et on a aujourd'hui
26:18un portage
26:18dividende
26:19plus
26:19achat d'action
26:20qui est à peu près
26:21de 9%.
26:22Ça, c'est relativement important.
26:25Qu'est-ce qui pourrait
26:26tourner
26:27entre guillemets
26:27au vinaigre
26:28ou qu'est-ce qui pourrait
26:28décevoir ?
26:29Un des contributeurs
26:31importants
26:31à la profitabilité
26:32du secteur
26:33pour l'avenir,
26:33ça va être
26:34la pente de taux.
26:38Puisqu'on a
26:38en fait
26:39des taux
26:40grâce
26:42à l'engagement
26:44fiscal allemand
26:44qui sont
26:45pendus
26:46entre
26:47la partie
26:475
26:48et 10
26:48ans
26:49de la courbe.
26:50Donc ça,
26:50c'est un contributeur
26:51important.
26:53Si
26:53on a
26:54la macroéconomie
26:55européenne
26:56qui commence
26:57à décevoir,
26:58à savoir
26:58notamment
27:00le fait
27:01que ces dépenses
27:02fiscales
27:02ont du mal
27:02à se transmettre
27:04dans l'économie,
27:05là,
27:06on aura probablement
27:06un risque
27:07de déception
27:08qui pourrait
27:10jouer sur les cours.
27:11alors,
27:12ce ne sera
27:13probablement pas
27:14dramatique
27:15parce qu'il y a
27:16des facteurs
27:17de soutien
27:20importants
27:22et notamment
27:22il y a un autre
27:23élément
27:23qui est clé
27:24pour l'amélioration,
27:26la poursuite
27:26de l'amélioration
27:27de la profitabilité
27:28du secteur,
27:29c'est la consolidation
27:29qui s'est engagée
27:32en Europe
27:32avec beaucoup
27:33de synergies
27:33de coûts.
27:34Mais en tout cas,
27:35il faut rester attentif
27:36au scénario macro
27:37parce que c'est celui
27:38qui pourrait
27:38probablement peser
27:40un petit peu
27:40sur les coûts
27:41à l'avenir
27:42s'ils venaient
27:42à décevoir.
27:43Dernière question,
27:44David Benhamou,
27:44Axiom AI.
27:45Entre le secteur
27:46bancaire
27:47et le secteur
27:48de l'assurance,
27:49est-ce qu'aujourd'hui
27:49il y a un secteur
27:50à privilégier
27:51entre les deux
27:51au vu de la situation,
27:54notamment en termes
27:54de valorisation
27:55mais aussi au vu
27:56de la situation
27:56macroéconomique ?
27:59Alors,
27:59le secteur assurance
28:00est un peu mieux
28:01valorisé
28:02que le secteur bancaire.
28:03La décote
28:03a été corrigée
28:04beaucoup plus rapidement.
28:06Les fondamentaux
28:07sont aussi très bons
28:08mais je privilégierais
28:11le secteur bancaire
28:12aujourd'hui.
28:12Plus 1,2%
28:14notamment pour AXA.
28:15Je vous redonne
28:15les principales valeurs
28:16à la Bourse de Paris.
28:17Plus 1,6%
28:18pour BNP Paribas
28:18à 77 euros
28:19quand Crédit Agricole
28:20est au-delà
28:21des 16 euros.
28:22Merci beaucoup
28:22David Benhamou
28:23de nous avoir accompagné
28:24ce matin.
28:25Je rappelle
28:25que vous êtes
28:25associé gérant
28:26et directeur
28:26des investissements
28:27chez Axiom AI
28:28pour faire un focus
28:29sur ce secteur bancaire
28:31qui,
28:31comme vous l'avez rappelé,
28:33est l'un des secteurs
28:33qui affiche
28:34le meilleur taux de surprise
28:35en termes de résultats trimestriels
28:37et c'est ce qui explique
28:38notamment cet envolé
28:39de l'Eurostox Bank
28:41de 58%
28:42depuis le début de l'année
28:43et une performance
28:44multipliée par 2
28:45en l'espace
28:46de 2 ans.
28:47Très courte pause,
28:47on se retrouve dans un instant.
28:49Nous serons notamment
28:49avec Franklin Pichard
28:50et François Monnier.
28:51Nous reviendrons
28:52sur ces droits de douane
28:53que Donald Trump
28:54a annoncés
28:55ces dernières heures,
28:56notamment sur le secteur
28:57pharmaceutique.
28:58Plus 100%
28:59a-t-il dit,
28:59sauf si vous faites
29:00des investissements
29:01aux Etats-Unis.
29:02La Bourse n'en a même pas peur.
29:03Plus 0,7%
29:04pour le CAC 40
29:05et le secteur bancaire
29:06ne baisse même pas aujourd'hui.
29:07Alors faut-il encore
29:08écouter Donald Trump ?
29:08Faut-il encore avoir peur
29:09de ces menaces ?
29:10Élément de réponse
29:11dans un instant.
29:11A tout de suite.
29:199h30,
29:20deuxième partie
29:20de Good Morning Market
29:21dans une poignée de minutes.
29:22Nous serons avec
29:23Franklin Pichard,
29:23Kipling Finance
29:24et François Monnier.
29:25Juste avant,
29:26je vous redonne la tendance
29:26à la Bourse de Paris.
29:27Plus 0,7%
29:29pour le CAC 40
29:29qui se remet donc
29:30plutôt bien
29:31de sa baisse
29:31de 0,4% hier.
29:33Le CAC 40
29:33qui essaye une nouvelle fois
29:34de s'installer
29:35au-delà des 7800 points,
29:377 856 points.
29:38ArcelorMittal gagne 3%,
29:40au-delà des 31 euros.
29:41Vous avez Essilor également
29:42qui gagne un peu plus de 2%
29:43avec Essilor
29:44qui a annoncé ce matin
29:45avoir eu le tampon
29:47de la FDA.
29:48Vous savez,
29:48c'est l'autorité de santé
29:50aux Etats-Unis
29:50concernant l'un de ces verts.
29:52Ça porte la valeur
29:53au-delà de 272 euros.
29:55Le secteur bancaire également
29:56qui est en belle hausse
29:57avec notamment
29:58le 10 ans français.
29:59On en parlait
29:59il y a quelques minutes
30:00avec les équipes
30:01de Ports-en-Pars
30:01qui retrouvent les 3,6%
30:03pour la première fois
30:04en l'espace de deux ans.
30:05L'ensemble des taux
30:06qui progressent en Europe
30:07comme aux Etats-Unis
30:08dans l'attente
30:09de ce fameux chiffre d'inflation
30:10qui sera publié tout à l'heure
30:11à 14h30.
30:12Chiffre d'inflation,
30:13bien sûr,
30:13qui est crucial
30:14en termes d'anticipation
30:15de baisse de taux.
30:17Des anticipations
30:17de baisse de taux
30:18qui sont un petit peu
30:18plus sensibles
30:19depuis ces dernières heures
30:20avec, vous l'avez notamment vu,
30:21une croissance
30:22de plus de 3,8%
30:24au deuxième trimestre
30:25aux Etats-Unis.
30:25Donc un marché obligataire
30:26qui remonte
30:27et également un dollar
30:28qui est recherché
30:29puisqu'on a un euro-dollar
30:30qui redescend sous la barre
30:31des 1,17 depuis hier.
30:331,1677
30:34pour cette parité euro-dollar.
30:35Les cours du pétrole
30:36qui sont stables.
30:3779 dollars
30:38pour le baril de Bren
30:39qui gagne plus de 3%
30:40sur l'ensemble de la semaine.
30:41Et puis beaucoup d'entreprises
30:42qui ont publié
30:43ces dernières heures
30:44notamment dans le segment
30:44des small et mid-cap.
30:45Alten gagne un peu plus de 5%.
30:47Vous avez également
30:48du côté de Equassence
30:50une hausse de 0,4%.
30:52Exaom, l'ex-maison France Confort
30:53est parfaitement stable
30:54quand à l'inverse
30:55Marie Brizard perd 1,7%.
30:57Et donc la Bourse de Paris
30:58qui est dans le vert
30:59comme l'ensemble
31:00des places européennes
31:01plus 0,7%
31:02à 7 855 points.
31:07Focus du jour
31:08comme chaque vendredi
31:09un dirigeant d'entreprise
31:10vient nous parler
31:11de ses perspectives
31:12et de sa société.
31:13Ce matin c'est Guillaume Demullier
31:14président du directoire
31:15de Roche-Beaubois.
31:16Bonjour Guillaume Demullier.
31:17Merci d'être avec nous ce matin.
31:19Vous avez publié
31:19les résultats semestriels
31:20de Roche-Beaubois
31:21c'était la semaine dernière
31:22avec notamment
31:24des objectifs
31:25qui ont été confirmés
31:27pour cette année.
31:28Un contexte
31:29qui est intéressant
31:30pour vous
31:30dans le sens
31:30où vous êtes
31:31particulièrement présent
31:32aux Etats-Unis
31:33sur un chiffre d'affaires
31:34semestriel de 200 millions
31:36vous réalisez plus de 60 millions
31:37aux Etats-Unis
31:38et au Canada.
31:39Comment ça se passe
31:40aujourd'hui
31:41avec les droits de douane
31:42avec les interrogations
31:43sur le consommateur américain
31:44et puis dans un instant
31:45bien sûr on reparlera
31:46de la France
31:46et de l'Europe
31:47puisque c'est la moitié
31:48de votre chiffre d'affaires.
31:49Écoutez oui
31:49les Etats-Unis
31:50c'est notre premier marché
31:51on est présent
31:52depuis 1974
31:53très tôt
31:55la marque s'est installée
31:56donc elle est très forte
31:57très crédible
31:58il n'y a que deux marques
31:59européennes
32:00dans le top 100
32:01aux Etats-Unis
32:02Ikea et nous.
32:03Donc on est présent
32:05effectivement
32:06rallye 60 millions
32:06c'est notre premier marché
32:08écoutez évidemment
32:10ça a été un tout petit peu
32:12bousculé
32:13on a commencé l'année
32:15avec une croissance
32:16qui était plutôt
32:17bien orientée
32:18on était à plus 4
32:19plus 5% en commande
32:20donc c'était plutôt
32:21un bon démarrage
32:23bonne confiance
32:24de nos clients
32:25au début de l'année
32:26et puis il y a eu
32:28toute la question
32:29des droits de douane
32:30toute la question
32:30de comment le marché
32:32va évoluer etc
32:33donc on a eu
32:34un deuxième trimestre
32:36un peu plus
32:37un peu plus ralenti
32:38et là
32:39on repart
32:40assez bien
32:40donc on est
32:42sur une croissance
32:43aux Etats-Unis
32:44en dollars
32:44qui est de l'ordre
32:45de plus 2,5
32:46plus 3%
32:47depuis le début de l'année
32:47donc c'est plutôt pas mal
32:48et quand on entend
32:49nos magasins
32:50les verbatims
32:51sont positifs
32:53il y a beaucoup de
32:54vous savez
32:55chez nous
32:55les affaires
32:56durent longtemps
32:57c'est-à-dire
32:57c'est pas de l'achat
32:58d'impulsion
32:59c'est préparé
33:00les clients
33:02reviennent plusieurs fois
33:03en magasin
33:03ils font des plans
33:04on leur propose
33:05des visualisations 3D
33:07de leur intérêt
33:07donc ça prend un petit peu
33:08de temps
33:08et là
33:09on est dans une période
33:10où on a
33:11beaucoup de projets
33:12en cours
33:12beaucoup de clients
33:13en magasin
33:14donc on est plutôt
33:15optimiste
33:16et on a plutôt
33:16le sentiment
33:17que dans nos clients
33:18qui évidemment
33:19sont des clients
33:20avec un certain niveau
33:21de vie
33:22en particulier
33:23aux Etats-Unis
33:24il y a une
33:25confiance
33:26qui est revenue
33:27dans l'économie
33:28dans leur capacité
33:30à acheter
33:30et qui est
33:31super positive
33:32et super encourageante
33:33pour nous
33:33et comment vous gérez
33:34les droits de douane
33:34puisque
33:35autant le premier semestre
33:36c'est un semestre
33:37qui a été assez peu
33:38impacté par les droits de douane
33:39mais plutôt par les problèmes
33:40de logistique
33:40autant là ça y est
33:41le second semestre
33:42on est en plein dedans
33:43les droits de douane
33:43on connaît la couleur
33:44depuis un peu plus d'un mois
33:45maintenant
33:46sachant que pour vous
33:47vous ne produisez pas
33:47aux Etats-Unis
33:48vous produisez en Europe
33:49on produit 100% en Europe
33:50ça fait partie de l'ADN
33:51de la marque
33:52c'est super important
33:52pour nos clients
33:53que ce soit
33:54les clients américains
33:55les clients internationaux
33:57c'est 100% made in Europe
33:58alors on a anticipé
34:00même avant
34:01les premières annonces
34:03de droits de douane
34:04ce qu'il faut savoir
34:05c'est qu'aux Etats-Unis
34:06on a la chance
34:07d'être positionné
34:07comme une marque de luxe
34:08donc on a des marges brutes
34:10de l'ordre de 70%
34:11donc quand vous appliquez
34:1315% de droits de douane
34:15sur 30% de coût
34:18des produits vendus
34:19ça fait déjà plus que 6%
34:20d'impact
34:21donc on a fait
34:23une première augmentation
34:24préventive de nos prix
34:25aux Etats-Unis
34:26on n'avait pas augmenté
34:27depuis quasiment deux ans
34:29donc on était plutôt
34:30serein sur ce sujet là
34:31on a fait une première
34:32augmentation de 4%
34:34au début février
34:36et puis une deuxième
34:38en avril
34:38pendant toute cette période
34:40d'incertitude
34:40où on avait
34:41parfois Trump
34:42qui annonçait
34:4230%
34:43puis 50%
34:44puis 100%
34:45puis 140%
34:45sur les Chinois
34:46dans la journée
34:47donc là on s'est dit
34:47on va anticiper
34:49avoir une deuxième
34:50hausse des prix
34:51et donc ça a été
34:52une deuxième hausse
34:53de 6%
34:54donc au global
34:55ça doit faire 10,5
34:56donc ça
34:57ça nous permet
34:58de couvrir
34:58assez largement
35:00les droits de douane
35:00et ça nous permet
35:01de couvrir
35:02une partie
35:03des effets de change
35:04l'année dernière
35:04on a eu un euro dollar
35:05à 1,08
35:06cette année
35:07on va avoir
35:08un deuxième semestre
35:09qu'on anticipe
35:10à 1,17
35:10et un premier
35:11à 1,08
35:12donc on ne peut pas
35:14couvrir absolument
35:15la totalité de l'effet
35:16sinon on risquerait
35:17d'avoir des prix
35:19un peu trop élevés
35:20soudainement
35:21mais on en couvre
35:22une bonne partie
35:23et avec un dollar
35:24qui serait stable
35:25sur 1,17
35:26en moyenne
35:27sur le deuxième semestre
35:28on devrait être pas trop mal
35:29vous êtes rentré en bourse
35:30en 2018
35:31depuis le titre
35:31a pris 70%
35:32donc c'est une belle réussite
35:33puisque malheureusement
35:34toutes les IPOs
35:35de ces dernières années
35:36ne se sont pas très bien passées
35:37360 millions
35:38de capitalisation boursière
35:40avec du recul
35:41comment vous regardez
35:42votre introduction en bourse
35:43et puis les portes
35:44que ça vous a ouvert ?
35:45Écoutez
35:45ça nous a amené
35:47beaucoup de choses
35:48en vrai
35:48Roche-Beaubois
35:50c'est une société familiale
35:52qui reste
35:53avec une majorité familiale
35:55créée par deux familles
35:57les Roches et les Chouchons
35:58on a également
35:59un fonds d'investissement
36:00italien en capital
36:01qui est très important
36:03à plus de 30%
36:04mais l'introduction en bourse
36:05ça nous a amené
36:06plus d'objectifs
36:08plus de challenges
36:09ça nous a amené
36:10aussi une gouvernance nouvelle
36:11avec un conseil de surveillance
36:14qui reste en partie familiale
36:16mais aussi
36:17avec des administrateurs indépendants
36:19avec des objectifs
36:21plus ambitieux
36:22qu'une gestion
36:24comment dire
36:26familiale
36:27qui est naturellement
36:28plus prudente
36:28et donc
36:30la marque a passé un cap
36:31on a investi
36:32on a investi davantage
36:33en publicité
36:34on a investi
36:35dans des très beaux magasins
36:36à Milan
36:38à Monaco
36:38des vrais flagships
36:40place Masséna à Nice
36:41et tout ça
36:43ça nous a aidé
36:44la revue des collections
36:46la revue
36:47le positionnement
36:49de la marque
36:49qu'on pousse
36:51de plus en plus
36:51vers le haut
36:51tout ça
36:52je ne dis pas
36:53qu'on ne l'aurait pas fait
36:54si on n'était pas coté en bourse
36:56mais ça a probablement
36:57été un accélérateur
36:58un catalyseur
36:59et depuis l'introduction en bourse
37:01on a quasiment doublé
37:02le chiffre d'affaires
37:03donc ça a été
37:04une très belle histoire
37:05par Roche-Bobois
37:05car il y a eu un boom
37:06après les confinements
37:07après la période Covid
37:08votre chiffre d'affaires
37:09a pris plus de 50%
37:11même si on oublie
37:12l'année 2020
37:12mais si on regarde
37:13avant 2020
37:14on n'était pas si mal
37:15l'année 2020
37:16c'était une période compliquée
37:17les magasins étaient fermés
37:18etc
37:18bon aujourd'hui
37:19comment vous faites
37:20après cette période-là
37:21de boom
37:21où les clients
37:22venaient chez vous
37:23et c'est que j'exagère un peu
37:24il n'y avait plus rien à vendre
37:24dans le sens où
37:25il n'y avait plus de stock
37:26mais comme tout le monde
37:27c'est-à-dire qu'on a connu
37:29une chaîne d'approvisionnement
37:30qui était tendue
37:30aujourd'hui ça se normalise
37:31alors plein de choses
37:32déjà nous on n'a pas de stock
37:34on n'a que du stock
37:34d'exposition
37:35on a quasiment
37:36la totalité de nos ventes
37:38qui sont faites
37:38à la contremarque
37:39donc on n'a pas été limité
37:40par notre stock
37:41pendant la période Covid
37:42après ce qu'il faut dire
37:43c'est que contrairement
37:44à beaucoup de nos concurrents
37:45dans le domaine de la maison
37:47on a eu ce boom
37:48mais on n'est pas redescendu
37:50on a eu un record
37:51de chiffre d'affaires
37:51à 429 millions
37:53en 2023
37:54et aujourd'hui
37:55ça se stabilise
37:56ça se stabilise
37:57c'est un plateau
37:58exactement
37:58mais on n'a pas perdu
38:00on n'a pas reperdu
38:02l'envolée
38:03de la période Covid
38:04comment on a fait ?
38:05on a continué
38:06à travailler
38:07sur tous les piliers
38:08de la marque
38:09sur la désirabilité
38:09de la marque
38:10sur la publicité
38:10on a beaucoup investi
38:11mais on a aussi
38:12travaillé sur notre périmètre
38:14on a racheté
38:15un certain nombre
38:16de franchisés
38:16aux Etats-Unis
38:18en France
38:19on a racheté
38:20notre franchisé chinois
38:21l'année dernière
38:22et donc le développement
38:23du périmètre
38:24nous a permis
38:25de continuer
38:26et de pérenniser
38:27cette croissance
38:28avec notamment
38:29désormais le marché chinois
38:30alors pour l'instant
38:30c'est infime
38:32dans votre chiffre d'affaires
38:33c'est un relais de croissance
38:34important pour vous ?
38:35oui bien sûr
38:36là vous pouvez jouer
38:37la carte France ?
38:38bien sûr
38:39on la joue
38:40très significativement
38:41on a racheté
38:42notre franchise
38:43enfin on a pris
38:44une participation
38:44majoritaire
38:45de 51%
38:46il y a un an
38:47on a un réseau
38:49on a un réseau de magasins
38:49qui représente
38:50à peu près
38:50une vingtaine
38:51de millions d'euros
38:52de chiffre d'affaires
38:52donc c'est pas
38:53énorme
38:54à aujourd'hui
38:55surtout qu'on a
38:56une trentaine de magasins
38:57donc chaque point de vente
38:58individuellement
38:59présente un chiffre
39:00assez modeste
39:00mais le potentiel
39:02de développement
39:02il est super important
39:03la marque est présente
39:04depuis 20 ans
39:05et on a
39:06là aussi
39:07une désirabilité
39:08du made in Europe
39:10de la création française
39:12et puis
39:13on a quasiment
39:14pas de concurrents
39:15parce qu'on a
39:16des marques italiennes
39:17qui sont présentes
39:18mais avec des prix
39:19stratosphériques
39:20parce qu'ils ont un système
39:20de distribution
39:21beaucoup plus complexe
39:22que le nôtre
39:23donc ils sont pas
39:23directement concurrents
39:25c'est-à-dire
39:25quand vous êtes
39:25x2, x3, x4
39:26en haut tarif
39:27il y a un effet
39:28et puis on a
39:29des marques chinoises
39:30qui n'apportent pas
39:30ce made in Europe
39:31et cette créativité française
39:33Guillaume Demullier
39:34le président du directoire
39:35de Rocheboboua
39:36qui était l'invité
39:36de Good Morning Market
39:37c'était vendredi prochain
39:38vendredi dernier
39:39à l'occasion
39:40des résultats semestriels
39:42qui ont été publiés
39:43par la société
39:449h40 tout de suite
39:45c'est l'heure du face-à-face
39:46face-à-face ce matin
39:48avec François Meunier
39:49directeur de la rédaction
39:50d'Investir
39:50et Franklin Pichard
39:51directeur de la recherche
39:52de Kipling Finance
39:53bonjour messieurs
39:54bonjour
39:55merci d'être avec nous
39:56ce matin
39:56tendance positive
39:58la bourse de Paris
39:59plus 0,7%
40:00au-delà des 7800 points
40:027 855 points
40:03alors que François Meunier
40:05Donald Trump
40:06qu'on n'entendait plus trop
40:07ces dernières semaines
40:08il faut le dire
40:08et bien à nouveau
40:09agiter le chiffon rouge
40:11on en reparlera peut-être
40:11dans un instant
40:12sur Jérôme Poil
40:13qu'il a encore appelé
40:14Jérôme Too Late
40:15en l'invitant à baisser ses taux
40:16mais surtout en annonçant
40:17des nouveaux droits de douane
40:18100% de droits de douane
40:20sur les médicaments
40:2125% sur les poids lourds
40:2250% sur les cuisines
40:24et les lavabos
40:24bon la bourse
40:25n'a même pas peur
40:26même les valeurs pharmaceutiques
40:27ne baissent pas ce matin
40:28oui parce qu'on a le sentiment
40:29que tout est encore
40:30possiblement négociable
40:33donc peut-être
40:34que ce ne sera pas sans
40:35parce que
40:36sur les médicaments
40:37c'est surtout ça
40:37qui pèse très très lourd en bourse
40:39plus que les véhicules
40:40les poids lourds
40:42ou l'ameublement
40:43les grands laboratoires
40:44pharmaceutiques
40:45ont des pondérations
40:46très importantes
40:47dans les indices
40:48si on prend rien
40:49qu'en CAC 40
40:50Sanofi c'est 7%
40:51c'est la deuxième pondération
40:52du CAC 40
40:53juste devant il y a le VMH
40:55et vous avez Sanofi
40:56et Schender Electric
40:56qui sont à égalité
40:57donc ça pèse très très lourd
40:58mais ça ne réagit pas
41:00parce qu'il y a quand même
41:01il faut regarder
41:02les petites annexes
41:04c'est je taxe à 100%
41:05mais si vous avez prévu
41:07de construire
41:08un laboratoire
41:09sur le territoire américain
41:10bien sûr
41:11vous serez exonéré
41:11donc on voit
41:12que tous les laboratoires
41:13vont essayer de négocier
41:14d'abord
41:14les laboratoires
41:15ont déjà des implantations
41:16aux Etats-Unis
41:16donc est-ce qu'il faut
41:18qu'est-ce qu'à la fin
41:20on est exonéré
41:21si le laboratoire
41:22est complètement terminé
41:23sachant qu'un laboratoire
41:24ça prend quand même
41:25de nombreuses années
41:26parce qu'il y a quand même
41:26des contraintes sanitaires
41:28ou si c'est simplement
41:29vous avez un champ
41:29vous dites ça y est
41:30j'ai trouvé un territoire
41:33un champ pour pouvoir
41:34construire mon usine
41:34et je suis exonéré
41:35donc tout est négociable
41:36donc finalement
41:37la bourse se dit
41:37à force de crier au loup
41:39on va regarder vraiment
41:40quand ces laboratoires
41:41seront taxés
41:42résultat pas d'impact
41:43sur Sanofi
41:44pas d'impact sur Biomérieux
41:45pas d'impact sur le secteur
41:46pharmaceutique
41:47alors que si on avait eu
41:48cette annonce
41:49il y a quelques mois
41:50ça aurait réagi fortement
41:51c'est vrai que désormais
41:52on est presque habitué
41:54Franklin Pichard
41:55à ses réactions épidermiques
41:57depuis maintenant un an presque
41:59Oui Etienne vous avez raison
42:00et d'ailleurs en écoutant François
42:02une fois de plus
42:03je me dis
42:04en parlant de Sanofi
42:05on adore travailler Sanofi
42:07on aurait aimé justement
42:08que Sanofi baisse un peu
42:10parce que dès qu'on voit
42:11et qu'on casse
42:1285 euros
42:13sur Sanofi
42:15on achète
42:16et puis on la voit
42:17si vous regardez
42:17depuis le début de l'année
42:18entre 82-85
42:20et au-delà de 100
42:21elle a fait plusieurs allers-retours
42:23et on profite
42:24de ces opportunités
42:25un peu
42:25en gestion
42:27pour une poche
42:28un peu dynamique
42:28de faire des allers-retours
42:30et on profite
42:31de ces coups de gueule
42:33de Donald Trump
42:35et de ces prises de position
42:36où on voit
42:37et on aura peut-être l'occasion
42:38d'en parler dans le secteur auto
42:39où on vous annonce
42:41des droits de douane
42:42et puis on fait marche arrière
42:43derrière
42:43donc on va
42:44se positionner
42:46si à un moment
42:47ou un autre
42:47Sanofi venait
42:49à être sanctionné
42:51par le marché
42:52Mais ce n'est pas le cas
42:53ce matin
42:53plus 0,2%
42:55pour Sanofi
42:55à 77,72 euros
42:57Bon le problème
42:58François Monnier
42:59de ces droits de douane
43:00de ces sorties
43:01de Donald Trump
43:01c'est que ça rajoute
43:02du brouillard au brouillard
43:03c'est-à-dire que là
43:04en termes de visibilité
43:05bon si on sort
43:06de notre prisme français
43:07avec la politique
43:08etc
43:08pour des entreprises
43:10aujourd'hui
43:10c'est quand même compliqué
43:11on l'a encore vu
43:12dans la publication
43:13d'Accenture
43:14qui est quand même
43:15très prudent
43:16Accenture
43:16700 000 salariés
43:17dans le monde
43:18Oui
43:18on a une visibilité
43:20qui est relativement faible
43:21mais ça n'empêche pas
43:22les indices de progresser
43:23parce qu'on s'habitue
43:24justement
43:25au fait
43:26qu'il va falloir
43:27travailler
43:28dans un contexte
43:29où
43:29on a une instabilité
43:31politique
43:32géopolitique
43:33fiscale
43:33réglementaire
43:34tarifaire
43:35climatique
43:37donc on voit
43:38que les enjeux
43:39sont là
43:40et les chefs d'entreprise
43:42continuent de développer
43:43leurs affaires
43:44au mieux
43:45sachant qu'ils donnent
43:46rendez-vous
43:46à la communauté financière
43:47trimestre après
43:48trimestre
43:48même si Donald Trump
43:49voudrait supprimer
43:51les publications
43:51trimestrielles
43:52Bonne ou mauvaise idée
43:53pour vous ?
43:54Bon pour nous
43:54journalistes
43:55ça nous fera moins
43:57de publications à suivre
43:58ça fera moins de matière
43:59C'est à la fois une bonne
44:00et une mauvaise nouvelle
44:01c'est une bonne nouvelle
44:03parce que
44:03pour un chef d'entreprise
44:05dévoiler sa stratégie
44:06tous les trimestres
44:07c'est quand même
44:07pas toujours un exercice facile
44:09parce qu'on aimerait
44:10avancer un peu plus masqué
44:11pour sortir des nouveaux produits
44:12alors que le private equity
44:14les sociétés
44:15qui ne sont pas cotées
44:15elles avancent
44:17dans une totale opacité
44:18donc c'est vrai que là
44:20un acteur qui est coté
44:22par rapport à un concurrent
44:23qui n'est pas coté
44:24voilà il est dans une position
44:25un peu de faiblesse
44:25après ça permet quand même
44:27de créer moins de volatilité
44:30sur les marchés
44:31parce qu'il y a moins de surprises
44:32maintenant
44:32les analystes
44:33la communauté financière
44:34est davantage guidée
44:35par chaque publication
44:36que si on avait eu
44:38une annonce
44:38une fois par an
44:39ou tous les six mois
44:41là il pourrait y avoir
44:42une réaction un peu plus épidermique
44:43donc on arrive à avoir
44:45quand même un peu plus
44:45de visibilité
44:46et puis surtout
44:46ce qu'il faut voir
44:47c'est que certains secteurs
44:49pourraient se passer
44:49de publications trimestrielles
44:50on a très bien longtemps
44:51vécu avec des publications
44:53annuelles ou semestrielles
44:54mais dans les secteurs
44:55comme l'intelligence artificielle
44:57sur Nvidia
44:58on avance quand même
45:00à un territoire inconnu
45:01parce que c'est une telle croissance
45:02ça change tellement la donne
45:03qu'on a besoin d'être nourri
45:04pour savoir si on peut accompagner
45:06peut-être que ça peut être trimestriel
45:08peut-être que Nvidia
45:09ne vaudrait pas
45:09les plus de 4000 milliards
45:11de dollars aujourd'hui
45:12et c'est la seule société
45:13pour rappel
45:13qui a franchi
45:14cette barre symbolique
45:15des 4000 milliards
45:16de valorisation boursière
45:17un mot peut-être
45:18Franklin Pichard
45:18sur Donald Trump
45:20qui lance un ballon d'essai
45:22en voulant que les sociétés
45:23ne publient plus
45:24des résultats trimestriels
45:25mais semestriels
45:26typiquement
45:28on est dans une logique
45:29où les entreprises
45:30doivent se plier
45:31à cet exercice
45:32tous les trimestres
45:33ça crée effectivement
45:34une attention
45:36des investisseurs
45:37un peu trop répétitive
45:38c'est vrai que
45:39si on espacait
45:40les séquences
45:42la réaction
45:43serait peut-être
45:43plus violente
45:44mais c'est vrai
45:44qu'aussi
45:45à devoir regarder
45:47tous les trimestres
45:47la publication
45:48on fausse
45:50et on biaise
45:51un petit peu
45:51les perspectives moyennes
45:52à long terme
45:53de la société
45:53parce que la réaction
45:55est parfois épidermique
45:56sur des événements
45:57qui ne peuvent
45:58juger
45:59et préjuger
46:00de rien
46:00sur un trimestre suivant
46:01et qui viennent
46:02sanctionner parfois
46:03juste
46:04un trimestre
46:05qui s'est écoulé
46:06et puis en plus
46:07la période
46:08et les plages
46:09de publication
46:10sont tellement
46:10larges
46:12qu'on n'en sort pas
46:13on est tout le temps
46:14en période de publication
46:15je vous rappelle
46:17la tendance
46:17à la bourse de Paris
46:18à 9h46
46:19plus 0,8%
46:207858 points
46:21pour le CAC 40
46:22avec pas mal
46:24de publications
46:24hors indice
46:25notamment du côté
46:26ce matin
46:27de Exaom
46:28l'ex-Maison France Confort
46:29qui a publié
46:30un résultat net
46:30en baisse
46:31de quasiment 50%
46:32mais le titre
46:33est parfaitement stable
46:34vous avez Equassance
46:35qui gagne 0,8%
46:37à l'inverse
46:38Marie-Brizard
46:38c'est 1,7%
46:40et puis dans les capitalisations
46:41un peu plus importantes
46:42vous avez Alten
46:43qui a des premières minutes
46:45de cotation
46:45assez volatiles
46:46puisque le titre
46:46qui gagnait un peu plus
46:47de 6% tout à l'heure
46:48gagne désormais
46:493,5%
46:50Prozus
46:51a une valeur à suivre
46:52aujourd'hui
46:53qui est parfaitement stable
46:54mais Prozus
46:54figurez-vous
46:55qui va racheter
46:55la centrale
46:56le site d'annonce automobile
46:57pour un peu plus
46:58d'un milliard d'euros
46:5957,92 euros
47:00pour ce titre
47:01Prozus
47:01à la bourse
47:02d'Amsterdam
47:03et puis du côté
47:04du CAC 40
47:04il y a une valeur
47:05à suivre ce matin
47:06c'est Essilor
47:07qui a eu un feu vert
47:08de la FDA
47:09pour commercialiser
47:09l'un de ses verts
47:10aux Etats-Unis
47:11et donc ce titre
47:12Essilor
47:12qui est proche
47:13d'un record historique
47:13à 273 euros
47:159h47
47:16on poursuit
47:16notre face-à-face
47:17face-à-face ce matin
47:19donc avec
47:20François Monnier
47:21pour la rédaction
47:21d'Investir
47:22et Franklin Pichard
47:23pour Kipling Finance
47:25un mot quand même
47:26François Monnier
47:27sur le secteur auto
47:28c'était
47:29en début de semaine
47:31cette baisse
47:31de 6-7%
47:33sur l'ensemble
47:33de la galaxie
47:34Volkswagen
47:35Porsche
47:35avec notamment
47:36un avertissement
47:37sur résultat
47:38des informations de presse
47:39qui évoquent
47:39comme chez Stellantis
47:41Volkswagen
47:41a dû mettre en pause
47:42en sommeil
47:43quelques usines
47:44au chômage partiel
47:45c'est compliqué
47:45là quand même
47:46oui c'est compliqué
47:47donc il y a du chômage partiel
47:48il y a des licenciements
47:49Bosch a annoncé encore
47:50qu'il allait supprimer
47:5113 000 emplois
47:52donc on a une industrie
47:53automobile en Europe
47:55qui a mis un genou à terre
47:56alors la dégradation
47:58du secteur
47:58elle remonte
47:59j'ai envie de dire
48:01au dieselgate
48:01ça a commencé
48:02avec le dieselgate
48:02qui a mis l'accent
48:03sur les autorités
48:05qui ont dit
48:05on va arrêter le thermique
48:06pour basculer sur l'électrique
48:07on a eu le Covid
48:08qui a perturbé
48:09totalement la chaîne
48:10d'approvisionnement
48:10et l'arrivée
48:12des nouveaux concurrents
48:13notamment asiatiques
48:13et chinois
48:14parallèlement
48:15ce qu'on a pu voir
48:16c'est que les européens
48:17à la sortie du Covid
48:19ont essayé
48:20de vendre des voitures
48:21de plus en plus chères
48:22et ça
48:23ça ne correspond plus du tout
48:24aux besoins
48:24il faut voir
48:25qu'aujourd'hui
48:27par rapport à 2019
48:27il se vend en Europe
48:29on a perdu 3 millions
48:31d'immatriculations
48:32on ne trouve plus quasiment
48:34de véhicules
48:34à moins de 15 000 euros
48:3590 000 ont été vendus
48:37l'année dernière
48:37contre en 2019
48:39plus d'un million
48:40donc on voit
48:40que la hausse des prix
48:42on n'est pas dans
48:43l'industrie du luxe
48:44il y a un problème
48:44de pouvoir d'achat
48:45et aujourd'hui
48:46les véhicules ne correspondent pas
48:47vraiment aux besoins
48:48du consommateur
48:49donc résultat
48:50ceux qui ont un véhicule
48:51ils essaient de le maintenir
48:52le plus longtemps possible
48:53et ça perturbe
48:54toute l'industrie
48:55à cela se rajoute
48:56une contrainte réglementaire
48:58cette semaine
48:59nous dans l'investir
48:59on fait un numéro spécial
49:00patron
49:01donc c'est des patrons
49:01qui rédigent les articles
49:02et pas les journalistes
49:03les journalistes se reposent
49:04et c'est des patrons
49:05qui travaillent
49:06on a 64 patrons
49:07et le patron de Renault
49:08dans son dito
49:10explique que
49:11lui
49:11un quart
49:12de ses ingénieurs
49:13passent leur temps
49:14à s'occuper des normes
49:15et de la réglementation
49:16parce que
49:17chez lui
49:18il y aura une centaine
49:19de nouvelles réglementations
49:20d'ici 2030
49:21donc on voit
49:22la complexité
49:23de ce secteur
49:24avec beaucoup de normes
49:25une concurrence féroce
49:26sur les prix asiatiques
49:28et donc bien sûr
49:29ça déstabilise tout le secteur
49:30Stellantis
49:31depuis le début de l'année
49:32est quand même
49:32à vue rouge
49:33ça perd près de 36%
49:34Renault
49:35ça perd près de 25%
49:36mais il y a quand même
49:37des lueurs d'espoir
49:38on le voit avec les équipementiers
49:40Valeo par exemple
49:41gagne entre 15 et 20%
49:42depuis le début de l'année
49:43parce qu'on attend
49:44quand même une réaction
49:44de Bruxelles
49:45est-ce que Bruxelles
49:46va enfin imposer
49:47notamment aux Asiatiques
49:49et aux Chinois
49:50le fait qu'ils doivent
49:52produire une partie
49:53localement
49:53et ça
49:54ça pourrait éventuellement
49:55bénéficier
49:55aux équipementiers
49:57et il y a cette attente
49:58qui est très très forte
49:59de la part des industriels
50:00et des investisseurs
50:01En un mot François
50:02positif ou pas
50:03sur le secteur auto ?
50:04Positif sur les équipementiers
50:05prudent sur les constructeurs
50:068 euros
50:07vous ramassez du Stellantis
50:08à 8 euros
50:08aujourd'hui
50:09Franklin Pichard ?
50:10Non encore
50:11attentiste
50:11même si les chiffres
50:12de Stellantis
50:13ont été plutôt
50:15meilleurs qu'attendus
50:17pour la première fois
50:18en un an
50:18Stellantis a vu
50:20ses ventes
50:21européennes
50:22croître sensiblement
50:24mais c'est vrai
50:25que pour le moment
50:26et François vient
50:27de le souligner
50:27on peut rajouter
50:28Porsche
50:28qui perd 27%
50:30il y a que Mercedes
50:31et quelques autres
50:32ou Ferrari
50:32qui se tiennent
50:35à peu près
50:35mais enfin Ferrari
50:36c'est un cas à part
50:37Mercedes ne perd que 3%
50:38depuis le début de l'année
50:39on est dans un environnement
50:41toujours compliqué
50:42où le consommateur
50:43allonge
50:44la détention
50:45d'un véhicule
50:46et où également
50:47on est avec des problématiques
50:50entre l'électrique
50:50j'y vais
50:51j'y vais pas
50:51le hybride rechargeable
50:53ou le hybride batterie
50:54etc.
50:55on est dans un corner
50:57actuellement
50:57qui fait que non
50:58pour répondre à votre question
50:59on attend encore
51:00d'y voir plus clair
51:01et vous avez parlé
51:01des immatriculations
51:02ce qui était frappant
51:03c'est que BYD
51:04a vendu plus de véhicules
51:05que Tesla
51:06donc ça c'est quand même
51:07quelque chose
51:08qui est quand même
51:08assez marquant
51:09et Porsche est sorti
51:10du DAX 40
51:11le 22 septembre
51:12moins 50%
51:13pour Porsche
51:14depuis son introduction
51:15en bourse
51:15avec un secteur automobile
51:17qui évolue toujours
51:18sur des plus bas
51:19historiques
51:20il nous reste quelques minutes
51:21aujourd'hui
51:22pour parler quand même
51:23d'un secteur
51:24secteur des médias
51:25aujourd'hui
51:26Franklin Pichard
51:27mais au sens large
51:28pas que les médias
51:29mais aussi secteur
51:30de la publicité
51:31vous voulez mettre en avant
51:32ce publiciste ce matin
51:33oui c'est à dire
51:34qu'il y a
51:35Jean-Quierry
51:35et Jean-Quipla
51:36vous évoquiez
51:37il y a quelques temps
51:38récemment
51:38le secteur bancaire
51:40qui se comportait bien
51:42et bien effectivement
51:42aujourd'hui
51:43le secteur média
51:45est confronté
51:46à l'IA
51:47on a eu la sortie récente
51:49du dernier modèle
51:50de chaque GPT-5
51:51d'OpenAI
51:52et on voit
51:53qu'aujourd'hui
51:54les entreprises
51:55regardent un petit peu
51:57dans quelle mesure
51:57elles peuvent davantage
51:58intégrer l'IA
51:59et faire moins appel
52:01à leurs consultants
52:02et à leurs agences
52:03donc il y a une crainte
52:04de la part des investisseurs
52:05sur ce secteur
52:06et on voit Publicis
52:07qui perd 23%
52:08depuis le début de l'année
52:09mais Publicis
52:10continue d'engranger
52:12des contrats
52:13donc c'est celle
52:14qui nous fait le moins peur
52:15mais WPP
52:16en Angleterre
52:17perd 57%
52:18depuis le début de l'année
52:19Avas se tient mieux
52:21moins 5,3%
52:22mais on voit
52:23que c'est un secteur
52:24et je ne parle pas
52:25des autres
52:26que les investisseurs
52:27suivent moins
52:28mais on est sur un secteur
52:30qui actuellement
52:31fait très peur au marché
52:33et où l'IA
52:34s'est invité
52:35et a poussé
52:36mis son pied
52:37dans la porte
52:38et aujourd'hui
52:39ça ébranle un petit peu
52:41le sentiment
52:41sur la pérennité
52:42du secteur
52:43on veut voir
52:44comment ça va évoluer
52:45avant de rester
52:45sur les valeurs
52:47concernées
52:48et à plus long terme
52:50sur le devenir
52:51plus large
52:52de la profession
52:53un avis peut-être
52:55François Monnier
52:55sur Publicis
52:57sur ce secteur
52:57des médias
52:58Publicis
52:59c'est clairement
53:00la plus belle
53:00dans son secteur
53:01parce que la société
53:02parvient à continuer
53:04d'être en croissance
53:05mais tout le secteur
53:07est pénalisé
53:08par l'IA
53:08parce qu'il y a eu
53:09une grande enquête
53:10qui a été faite
53:10auprès des 500 plus grands
53:12managers aux Etats-Unis
53:13du S&P 500
53:14et qu'on leur demande
53:15à quoi va vous servir l'IA
53:17ils vous répondent
53:18à réduire mes coûts
53:20pour mes centres d'appel
53:21et on a vu la conséquence
53:22c'était les performances
53:23moins 80% en 3 ans
53:24depuis la sortie
53:24de ChatGPT
53:25et à réduire mes coûts
53:26en marketing
53:27et donc là on se dit
53:28voilà les agences
53:30les champions
53:30du marketing
53:32vont souffrir
53:33et donc ça dévalorise
53:34tout le secteur
53:34même si
53:35Publicis a pris
53:36très tôt le virage
53:38de la data
53:38de l'intelligence artificielle
53:40pour continuer à croître
53:41mais on a
53:42un véritable vent de face
53:43après le titre
53:45n'est vraiment pas cher
53:45ça se paye
53:46dans les multiples
53:46de valorisation
53:47au moins de 10 fois
53:48les bénéfices
53:48ça n'a été cher non plus
53:50si ça a été cher
53:53il y a de nombreuses années
53:54après ça avait eu
53:56un trou d'air
53:57parce qu'il n'y avait
53:57plus du tout de croissance
53:58là maintenant
53:58il y a de nouveau
53:58de la croissance
53:59mais on doit affronter l'IA
54:00et ce qu'on voit
54:01c'est que dans tous les secteurs
54:02où il y a une menace
54:03il y a une baisse
54:04des multiples de valorisation
54:05on le voit dans les C2I
54:06on voit chez les éditeurs
54:08de logiciels
54:08d'AssoSystem
54:09sa valorisation a fondu
54:11il y a quelques années
54:12ça se payait plus de 40 fois
54:13les multiples de bénéfices
54:15là maintenant
54:16on a moins de 20 fois
54:17donc on voit que l'IA
54:18on ne peut pas être contre l'IA
54:19c'est une méga tendance
54:21et donc pour ça
54:22il faut convaincre
54:23trimestre après trimestre
54:24voire année après année
54:24et pour l'instant
54:25il y a un mouvement
54:26de défiance
54:27à l'égard de ces facteurs
54:28de ces valeurs
54:28Il nous reste deux minutes
54:29Franklin Pichard
54:30en dehors de ce secteur
54:31des médias
54:31et plus particulièrement
54:32de publicisme
54:33quelles sont vos grosses convictions
54:34actuellement
54:34chez Kipling ?
54:36Non pour le moment
54:37on est défensif
54:37vous aviez un intervenant
54:39juste avant
54:40qui vous expliquait
54:41que le cas
54:42qui était sur les niveaux
54:43du mois de mai
54:44encore aujourd'hui
54:44on ne sait pas
54:46dans quel sens
54:46il va partir
54:47on garde nos positions
54:48des convictions fortes
54:49on n'en a pas
54:50on est défensif
54:52on attend de voir
54:53un petit peu
54:53l'évolution à court terme
54:54nomination ou pas
54:55d'un gouvernement
54:56on se positionnera
54:58à ce moment-là
54:58en fonction de l'environnement
55:00politique
55:00mais on garde
55:01les grandes belles valeurs
55:02avec de la visibilité
55:04mais pas de convictions
55:04marquées particulières
55:06C'est un constat
55:07qui est beaucoup partagé
55:08quand même
55:08François Meunier
55:09quand on interroge
55:10des gérants
55:10sur la place
55:11l'attentisme qui domine
55:13Oui bien sûr
55:13on essaie d'être prudent
55:14mais on reste quand même
55:15sur une tendance haussière
55:16il faut voir que le CAC 40
55:17il a quand même bien rebondi
55:18alors qu'on est dans une période
55:19d'instabilité politique
55:20donc on voit que les investisseurs
55:21d'abord ont diversifié
55:22leur placement
55:22ils sont quand même
55:24beaucoup allés
55:24à l'international
55:25souvenez-vous
55:27au début de l'année
55:27le marché américain
55:29souffrait
55:30et il est quand même bien reparti
55:31donc il y a toujours
55:31une histoire autour de l'IA
55:32il y a toujours une histoire
55:33autour de la défense
55:34il y a toujours une histoire
55:35une belle histoire boursière
55:36autour des valeurs financières
55:38les banques
55:39se sont bien revalorisées
55:40donc il y a toujours
55:40des pistes d'investissement
55:41ce qu'il faut
55:42c'est bien sûr
55:42c'est bien diversifié
55:43parce qu'on n'est pas à l'abri
55:44que le gouvernement actuel
55:46ne tienne pas très longtemps
55:47et pour diversifier
55:49vos investissements
55:49il y a l'IBFM Business
55:50et il y a également
55:51Investir
55:52que vous retrouvez
55:52donc ce week-end en kiosque
55:53avec un numéro spécial patron
55:55voilà 64 patrons
55:56et des personnalités
55:57qui ont écrit ce numéro
55:58il y a un prix Nobel de physique
56:00il y a la patronne
56:01de polytechnique
56:03enfin bref
56:03c'est un vrai sujet
56:05en tout cas je vous l'invite
56:06à le lire
56:07et à le relire
56:07voilà
56:08que vous retrouvez en kiosque
56:09Investir
56:09chaque week-end
56:10beaucoup François Monnier
56:11directeur de la rédaction
56:12d'Investir
56:13avec Franklin Pichard
56:14directeur de la recherche
56:15de Kipling Finance
56:16je vous rappelle la tendance
56:17à la bourse de Paris
56:18après une petite baisse hier
56:19ça rebondit déjà
56:20plus 0,7%
56:217 852 points
56:23avant donc
56:23l'inflation américaine
56:24qui sera publiée
56:25tout à l'heure
56:26à 14h30
56:27dans une poignée de secondes
56:28vous retrouvez
56:29Raphaël Legendre
56:30et ses experts
56:31bonjour Raphaël
56:32bonjour Étienne
56:32absolument
56:3310h 11h en direct
56:34sur BFM Business
56:35on va parler de dette
56:36aujourd'hui
56:36et de l'alerte
56:38de Jean Tirole
56:39prix Nobel d'économie
56:40c'est en une
56:41de nos confrères
56:42de la tribune
56:43la dette française
56:44est devenue
56:45le baromètre
56:46de nos fragilités
56:47nous dit
56:48Jean Tirole
56:49on parlera
56:50aussi de ses patrons
56:51pro-tax
56:52Zuckman
56:53il y en a
56:53on en a accueilli
56:54ce matin
56:54sur un tableau
56:55de BFM Business
56:56le fondateur de Criteo
56:57le fondateur de Criteo
56:59exactement
56:59monsieur Rudel
57:00on parlera aussi
57:01réindustrialisation
57:02avec les pistes
57:03du conseil
57:04des prélèvements
57:04obligatoires
57:05et en Allemagne
57:06ces industriels
57:07qui réclament
57:08des efforts
57:08à leur gouvernement
57:09où la situation
57:10n'est pas terrible
57:11voilà vous connaissez
57:11le programme
57:12les experts
57:1310h 11h
57:14sur BFM Business
57:14et puis ensuite
57:15vous retrouvez
57:15tout pour investir
57:16aujourd'hui vendredi
57:17avec donc
57:18Christopher Demby
57:19très bonne journée
57:19Good Morning Market
57:22sur BFM Business
57:24Sous-titrage Société Radio-Canada
57:26Sous-titrage Société Radio-Canada
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