- il y a 6 semaines
Ce lundi 20 octobre, Florian Ielpo, responsable de la macroéconomie chez Lombard Odier IM, Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, Alfred Le Léon, responsable de la distribution des ETF pour la France chez JP Morgan AM, Julia Bridger, associée chez EuroLand Corporate, Samy Chaar, chef économiste chez Lombard Odier & Cie, et Benoit Vesco, président de Delubac AM, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00L'actualité économique et financière continue sur BFM Business.
00:10Dans un instant, l'ouverture des marchés européens.
00:13On attend évidemment les marchés d'action français.
00:15Etienne Roac, pour l'instant, on ne peut pas dire qu'on panique en avant-marché après la dégradation de S&P.
00:19Loin de là, le CAC 40 a gagné plus de 3% la semaine dernière.
00:22Il est attendu sur une hausse de moins 0,5% quand l'obligataire de son côté est parfaitement stable
00:28avec un 10 ans français qui est toujours sur des plus bas de fin juillet à 3,38.
00:32Il gagne deux points de base, mais ce sont l'ensemble des taux européens qui remontent.
00:36Il faut dire que cette dégradation de S&P était largement anticipée.
00:40On se souvient qu'au mois de septembre, c'était Fitch qui avait dégradé la note de la France.
00:45Donc le fait que S&P dégrade, oui, en fait, la grande surprise, c'est qu'ils n'ont pas attendu fin novembre pour le faire
00:49et qu'ils l'ont fait vendredi.
00:51C'est quand même de la part de l'agence de notation une façon de mettre un petit peu la pression à la France,
00:57sachant qu'à partir d'aujourd'hui, les parlementaires se réunissent
01:00afin de trouver un accord pour le budget de l'an prochain.
01:04Donc au final, le juge de paix, ce sera vraiment cet accord de budget
01:07et la capacité de la France à résoudre son déficit l'année prochaine.
01:11Ce qui va nous animer aujourd'hui, c'est Kering et L'Oréal
01:13avec cette annonce dans la nuit de la vente de la division beauté de Kering à L'Oréal.
01:174 milliards d'euros, c'est le montant que paye L'Oréal pour acheter Quid.
01:22Vous savez, c'était une marque de cosmétiques que Kering avait racheté en 2023.
01:26Ainsi que l'ensemble du portefeuille cosmétique de Kering.
01:344 milliards, un gros montant, oui.
01:36Mais souvenez-vous que Kering avait racheté Quid pour 3,5 milliards en 2023.
01:40Donc vous voyez quand même que c'est une grande décision stratégique pour l'Ocadémio.
01:44L'une de ses premières grandes décisions, réduire la dette.
01:48Pour rappel, Kering, c'est plus de 9 milliards de dette.
01:51Ce n'était pas un problème ces dernières années,
01:53mais sauf que comme il n'y a plus de croissance aujourd'hui, ça en devient un.
01:55C'était l'une des grandes préoccupations des analystes.
01:57Et donc avec ces 4 milliards, le groupe va pouvoir se désendetter et éventuellement faire des acquisitions pour réduire son exposition à Gucci.
02:04Dans l'actualité de la matinée, on a cette croissance chinoise.
02:07Juste avant, le commencement du plénum chinois.
02:10Le plénum chinois jusqu'à mercredi avec Xi Jinping qui réunit l'ensemble du Parti communiste
02:15afin de dresser un petit peu une ligne sur 2026 à 2030.
02:20Les lignes bien sûr économiques, politiques, avec pour rappel un objectif de 5% de croissance cette année.
02:27Un objectif qui devrait être atteint.
02:28On a eu les chiffres cette nuit du troisième trimestre.
02:30Sur les neuf premiers mois de l'année, vous avez plus de 5% de croissance en Chine.
02:34Mais l'année prochaine, vous avez des économistes qui s'attendent à une croissance qui va ralentir plutôt aux alentours des 4%.
02:40Avec beaucoup d'inconnus, notamment en ce qui concerne la guerre commerciale,
02:43Xi Jinping ainsi que l'ensemble du Politburo qui devrait insister sur la haute technologie.
02:48Faire moins, mais faire plus de qualité.
02:50Avec notamment des investissements ciblés sur l'intelligence artificielle.
02:53Et ça portait le Hang Seng de plus de 2,5% ce matin.
02:57Et alors dans un tout autre registre en Asie, vous avez la bourse de Tokyo qui a touché un record historique.
03:02Plus 3,5% tout à l'heure à la clôture.
03:04Avec une coalition qui, ça y est, est en train de se former du côté du Japon.
03:08Ce qui fait qu'un Premier ministre devrait être nommé dans les prochaines heures.
03:11Le CAC 40 qui ouvre, petite hausse.
03:130,5% et un record qui est en ligne de mire.
03:17Nous sommes à quelques points du record touché en mars dernier.
03:208 207 points, ça y est, on retrouve les 8 200 points à la bourse de Paris.
03:23C'est donc une hausse de 0,5%.
03:25Et donc Kering qui ouvre sur une hausse de 5% après ce deal majeur qui a été fait cette nuit avec L'Oréal.
03:32324 euros pour ce titre Kering qui, accréchez-vous bien, a gagné 80% depuis le mois de juin.
03:39Et la nomination de Luca Demeo, 324 euros pour ce titre Kering qui perd néanmoins toujours plus de 60% depuis ses plus hauts de 2021.
03:47Société Générale reprend 1,5%.
03:49Souvenez-vous, le secteur bancaire sous-performait très largement vendredi avec un stress sur les banques régionales américaines.
03:54Safran Thales et Airbus signent également les plus fortes hausses de l'indice avec des gains supérieurs à 1%.
04:00A l'inverse, les valeurs défensives sous-performent à l'ouverture à l'image d'Orange, Pernault ou encore Sanofi.
04:07Or CAC 40, c'est Forvia qui est sanctionné après la publication de ses résultats.
04:11Moins 5% à 10,10 euros.
04:13Et donc la bourse de Paris qui ouvre dans le vert, proche de son record, au-delà des 8 200 points à 8 206 points.
04:19On aura 18 résultats du CAC 40 cette semaine.
04:22Dont notamment Kering mercredi, L'Oréal demain.
04:26Dans le secteur du luxe, vous aurez également la publication de Hermès.
04:29Ça sera mercredi.
04:30Hermès bien sûr qui est attendu au tournant après LVMH qui, souvenez-vous, a gagné 10% la semaine dernière après la publication de son chiffre d'affaires.
04:36Et puis en fin de semaine, ça sera notamment Sanofi qui va dévoiler ses résultats.
04:40Donc une grosse semaine à la bourse de Paris.
04:42Avant une grosse semaine, non pas cette semaine, mais la semaine suivante aux Etats-Unis avec les 7 magnifiques qui vont commencer à donner leurs résultats trimestriels.
04:49Au sommaire de Good Morning Market.
04:50Eh bien nous reviendrons sur l'inflation américaine qui, ça y est, on a une date, va être publiée vendredi.
04:55On rentre dans la quatrième semaine de shutdown aux Etats-Unis, mais on a quand même des chiffres d'inflation qui sont attendus ce vendredi.
05:01Avant la Fed, la banque centrale américaine, qui devra annoncer une baisse de taux dans 10 jours.
05:06Et puis nous reviendrons également sur l'ensemble de ces statistiques chinoises dans une poignée de secondes avec les équipes de l'ombardier IM.
05:13On n'a pas dit de mots des marchés obligataires, mais ça va bien aussi.
05:16Ah oui, ça va très bien.
05:18On a un 10 ans français qui est parfaitement stable, 3,38.
05:21Donc pour l'instant, tous les regards sont tournés vers les parlementaires et ce budget 2020.
05:26Bonne émission, à demain.
05:27Et c'est parti pour Good Morning Market.
05:38On est ensemble jusqu'à 10 heures.
05:40Et puis ensuite, bien sûr, vous retrouvez Raphaël Legendre et les experts.
05:43Tendance positive sur les indices en Europe avec un CAC 40 qui est même désormais à moins de 50 points de son plus haut touché en début d'année.
05:488 218 points à l'instant.
05:50Pour rappel qu'Iring gagne donc plus de 4% après avoir annoncé cette nuit cédé pour 4 milliards d'euros son portefeuille de cosmétiques.
05:58Alors qu'à l'inverse, les valeurs défensives sous-performent un petit peu à l'ouverture.
06:02Nous verrons tout cela et surtout les niveaux techniques à suivre dans un instant avec Alexandre Baradet.
06:05Juste avant, on va parler de la Chine et donc de ces statistiques qui ont été publiées cette nuit avec Florian Yelpo.
06:13Florian Yelpo qui nous accompagne ce matin depuis la Suisse où il est en charge de la macroéconomie chez Lombard, Odier, IM.
06:19Bonjour Florian, merci d'être avec nous en ce lundi 20 octobre avec en effet la Chine qui a annoncé cette nuit une croissance de 4,8% au troisième trimestre.
06:31C'est en ligne avec les attentes.
06:32Bon, ce n'est pas si mal quand même, sachant que la Chine est aujourd'hui sous pression avec les droits de douane américains.
06:38Bonjour Etienne, bonjour à tous.
06:39Oui, absolument.
06:40C'est même, je dirais, un petit peu mieux que prévu.
06:44Le consensus était à 4,7% de croissance, on est à 4,8% de croissance sur une année glissante.
06:50Évidemment, tout le G10 rêve d'atteindre un niveau de croissance pareil.
06:55Ce qui est également intéressant, c'est que quand on regarde au détail de ce rapport, les ventes de détail se tiennent relativement bien.
07:01La production industrielle, elle, a carrément surpris à la hausse.
07:04Elle a surpris de plusieurs points de pourcentage à la hausse par rapport aux attentes des économistes.
07:08Ce qui perdure en Chine, c'est toujours le même problème qu'on a depuis décembre 2021,
07:14c'est-à-dire l'investissement résidentiel et les ventes de maisons, tout simplement.
07:19L'immobilier chinois est toujours dans le rouge, avec une contraction de l'investissement immobilier d'environ 13%.
07:26Donc, c'est des chiffres importants, évidemment, sur une année glissante.
07:29Mais c'est le talon d'Achille de la Chine et en même temps, c'est ce par quoi la discipline de l'économie est faite.
07:39C'est ce par quoi le gouvernement central discipline l'économie.
07:42On a eu des excès et le gouvernement central en est conscient et lutte contre ces excès.
07:46Donc, au final, on a une Chine qui se porte plutôt bien dans l'ensemble.
07:51Je rappelle également que 4,8%, c'est très largement au-dessus de ce qu'on appelle la croissance potentielle chinoise,
07:58c'est-à-dire la croissance normale, la croissance de long terme chinoise telle qu'elle est vue par l'UFMI,
08:03qui s'établit à un peu plus de 3,5%.
08:05Donc, la Chine, ça va vraiment pas mal, en fait, dans l'ensemble.
08:08Et comment vous expliquez cette certaine forme de robustesse de l'économie chinoise,
08:13sachant que les exportations vers les États-Unis ralentissent ?
08:18Quels sont les moteurs, quels sont les points de résilience de cette économie chinoise, Florian Yelpo ?
08:23Alors, il y a plusieurs points de résilience.
08:25Le premier, c'est que la Chine ne représente plus que 10% des imports américains.
08:30Donc, c'est un partenaire commercial important, les États-Unis, mais bien moins qu'il y a une dizaine d'années.
08:35Premier élément.
08:36Deuxième élément, le Renminbi s'est considérablement dévalué,
08:40a perdu énormément en valeur depuis le début de l'année dans le sillage du dollar.
08:44Je vous rappelle que le Renminbi est accroché, est arrimé en partie au dollar,
08:48ce qui crée de la compétitivité prix,
08:49ce qui permet à la Chine d'exporter de la déflation vers ses partenaires commerciaux.
08:55Et dernier élément, le marché local chinois est immense, est énorme.
09:01Et le poli de bureau et le parti communiste fait tout ce qu'il faut pour galvaniser,
09:07pour développer ce marché intérieur chinois et créer de la résilience domestique en Chine.
09:12Donc, trois piliers qui semblent suffire à la Chine pour traverser cette épreuve que sont les droits de douane.
09:17Le parti communiste chinois, d'ailleurs, qui est réuni jusqu'à mercredi
09:21afin de dessiner une feuille de route sur les exercices de 2026 à 2030.
09:28Bon, sans aucun doute, il est question d'intelligence artificielle, Florian Elpo.
09:32Maintenant, tout l'enjeu de la Chine, c'est réduire sa dépendance à la technologie américaine.
09:37Alors, c'est un effort de transition de la quantité vers la qualité.
09:42C'est-à-dire que jusqu'à présent, on a eu beaucoup de cibles de croissance.
09:46La croissance à tout crin, la croissance à tout prix avec un coût environnemental
09:51et également un certain déséquilibre.
09:54Je le disais, je parlais du marché de l'immobilier il y a quelques minutes.
09:59Ce qu'on attend de cette réunion, c'est l'établissement d'un 15e plan à 5 ans.
10:04Et ce plan à 5 ans, ses priorités devraient être la qualité.
10:09Et la qualité, ça veut dire quoi ?
10:10Ça veut dire le développement d'une sphère technologique chinoise
10:14qui rend le pays indépendant technologiquement.
10:18Encore une fois, le développement d'un marché interne
10:20qui va également accroître la résilience du pays.
10:26Et puis, globalement, un effort vers ce qu'on appellerait
10:29une verdisation de l'économie chinoise.
10:31Donc, encore une fois, une exigence de qualité de vie
10:34davantage qu'une exigence d'amélioration du niveau des revenus par habitant.
10:40Du côté des États-Unis, ça y est, on a une date pour les chiffres d'inflation.
10:45Ça sera ce vendredi à 14h30.
10:47Des chiffres d'inflation, on en reparlera dans un instant avec Alexandre Baradez
10:50qui sont très attendus par Wall Street
10:52dans le sens où ce sont les données du mois de septembre.
10:54Donc, vous allez me dire, il est temps.
10:55Néanmoins, malgré le shutdown, on a quand même des statistiques
10:58qui seront publiées ce vendredi.
11:00Le tout alors que dans dix jours, la Fed doit baisser ses taux, Florian Hélpeau.
11:05Oui, c'est la dernière étape avant le prochain meeting de la Fed du 30 octobre.
11:09Lors de ce meeting, la Réserve fédérale, normalement,
11:13devrait baisser ses taux de 0,25%, de 25 points de base
11:16dans un effort de rendre la politique monétaire américaine
11:19moins négative pour l'économie américaine dans son ensemble.
11:25Ce chiffre d'inflation, on l'attend depuis maintenant une semaine.
11:29Ça fera deux semaines d'attente en tout.
11:31Il devait être publié mardi dernier.
11:32Mais on s'attend à une inflation cœur, c'est-à-dire hors effet saisonnier
11:38et hors produit énergétique en ligne avec l'inflation totale,
11:41c'est-à-dire une croissance des prix de l'ordre de 3,1%.
11:45Donc, ce n'est pas une inflation qui doit nécessairement inquiéter la Fed.
11:48Encore une fois, la Fed est tout à fait à l'aise avec une inflation
11:51aux alentours de 2,5%.
11:54Donc, 3%, on n'en est pas si loin.
11:56Mais néanmoins, elle en a parlé, la Réserve fédérale en a parlé
12:00à de multiples reprises.
12:02Il y a des tendances, des pressions inflationnistes
12:04qui sont en gestation dans l'économie américaine
12:07et qui ont de quoi inquiéter parce qu'elles viennent en parallèle
12:09d'une détérioration du marché de l'emploi,
12:11telle qu'elle est perçue, en tout cas, par la Réserve fédérale.
12:14Donc, encore une fois, la péréquation du cercle,
12:16c'est très difficile pour la Fed d'arriver à avoir une politique claire.
12:19Aujourd'hui, elle s'est engagée à nous délivrer encore
12:21deux baisses de taux d'ici la fin de l'année.
12:22Mais on doit confirmer les 3,1% d'inflation ce vendredi
12:27avant de pouvoir avoir notre baisse de 0,25% la semaine qui suit.
12:32Un rendez-vous très important pour les marchés actions,
12:34que ce soit en Europe mais aussi aux États-Unis.
12:37Et pour rappel, le CAC 40 qui est désormais à moins de 40 points
12:40de son plus haut, 8 220 points.
12:42C'est donc une hausse de 0,5% pour débuter la semaine.
12:45Merci beaucoup, Florian Yelpo, de nous avoir accompagnés ce matin
12:48en charge de la macroéconomie chez Lombard au DIM.
12:51La tendance à la Bourse de Paris, on la regarde tout de suite en direct
12:54avec Alexandre Baradez.
12:58Alexandre Baradez, chef analyste chez IG.
13:00Merci d'être avec nous, Alexandre.
13:02En effet, après un gain de plus de 3% la semaine dernière,
13:05le CAC 40 ouvre dans le vert comme l'ensemble des indices en Europe,
13:10avec notamment des déclarations qui plaisent au marché du côté de Donald Trump
13:13qui est un peu plus souple envers Xi Jinping.
13:17Il dit qu'il y a moyen de trouver un accord.
13:19De toute façon, les droits de douane actuels ne sont pas tenables.
13:22Oui, c'est l'impression qu'on a pour l'instant sur le CAC 40.
13:25C'est que certains sont exogènes.
13:26Typiquement, la situation entre les États-Unis et la Chine,
13:29après la grosse vague de tensions qu'on avait eue,
13:31on voit que Donald Trump est toujours disposé à rencontrer son homologue
13:35en Corée, donc, d'ici quelques jours, son homologue chinois.
13:39Donc, ça, les marchés, ça les a plutôt rassurés.
13:42On voit aussi qu'à bonne tenue du luxe, depuis quelques jours,
13:45une grosse composante toujours du CAC 40, permet au CAC de limiter la casse.
13:48Et plus que limiter la casse, de se rapprocher, vous l'avez dit,
13:50pour son indice hors dividendes, à quelques dizaines de points de son record,
13:53il faut aussi préciser que l'indice dividendes inclus,
13:56lui, dès la semaine dernière, a déjà battu ses records.
13:59Donc, c'est vrai qu'on a l'impression que le sujet français,
14:02et quand je parle français, notamment agence de notation,
14:05à ce stade, fait un peu moins de pression sur le CAC 40.
14:08Est-ce que c'est une réalité durable ou est-ce que c'est un trompe-l'œil ?
14:11On peut quand même se poser un peu la question,
14:12parce que le mouvement de l'agence Stardew & Poor's,
14:14donc S&P Global, vendredi,
14:17vous l'avez déjà évidemment expliqué,
14:19mais c'est un mouvement qui s'est fait un mois plus tôt que prévu.
14:21Alors, effectivement, on s'attendait à cette dégradation de Stardew & Poor's,
14:24mais par contre, on ne s'attendait pas à ce qu'il dégrade
14:26et qu'il déannonce ça un mois avant.
14:28Et s'ils le font un mois avant,
14:29c'est qu'ils jugent que la situation est suffisamment sérieuse
14:32pour ne pas avoir à attendre un mois,
14:34ce qui en tant que tel n'est pas un délai délirant comme ça,
14:37et pour autant, l'agence a quand même décidé de le faire un mois plus tôt.
14:40Et donc, ça nous amène aussi à voir ce qui va se passer cette semaine.
14:43L'agence Moody's, la dernière qui doit se prononcer par rapport à la France,
14:46on rappelle qu'au sein de cette agence,
14:48on a une perspective qui est toujours stable,
14:50ce qui normalement, dans un schéma classique de dégradation très progressif,
14:54nous devrions d'abord avoir une perspective qui est dégradée par l'agence,
14:58et seulement d'ici quelques mois, une autre qui est dégradée.
15:01Mais le gros point de la dérogation, c'est que est-ce que Moody's
15:03va nous laisser le temps d'avoir juste une dégradation de perspective
15:06et d'ici quelques temps une dégradation de note,
15:08ou est-ce qu'ils vont dégrader directement la note ?
15:10Et ça aussi, je pense que ça peut un peu influencer les marchés,
15:14mais c'est clair que le fait qu'il n'y ait pas eu de censure,
15:17qu'il n'y ait pas eu de suspension de retraite,
15:19qui permette au groupe politique de mettre très légèrement de côté
15:24l'aspect partisan et d'avancer peut-être vers un intérêt général,
15:28ça, ça a plu au marché.
15:28Mais le juge de paix, ça, on est sur des facteurs pour l'instant court terme,
15:32et le marché préfère ça à une dissolution,
15:35mais il faut que des éléments de budget concrets soient présentés.
15:38Quand vous suspendez une réforme qui inclut un certain nombre d'économies,
15:42il va falloir remplacer simplement ces économies par autre chose.
15:45Et il faut que ce soit ça qui arrive aux oreilles du marché
15:47et des investisseurs à moyen terme.
15:49Donc, pour l'instant, on peut satisfairement de la position du CAC 40.
15:52Est-ce que parce qu'on est prête d'un record,
15:54tout est derrière nous en termes de stress budgétaire,
15:56souverain et instabilité politique ?
15:59Je pense que c'est beaucoup trop tôt pour se dire que ça y est,
16:02on a passé le CAC 40.
16:03Donc, le CAC 40, on peut satisfaire des niveaux actuels,
16:06mais une partie de la hausse n'est pas imputable sur l'aspect politique.
16:09Et on a vu aussi, ça il y a quelques jours,
16:12que l'influence américaine des marchés, j'entends,
16:14quand Donald Trump s'était fâché un vendredi,
16:16on voit que les marchés européens, selon moi,
16:18vont aussi être assez tributaires de ce qu'on voit du côté des États-Unis.
16:22Et cette semaine, vous l'avez peut-être déjà dit,
16:23mais on va rentrer un peu dans le vif du sujet pour la tech américaine.
16:26Les premiers gros groupes vont arriver,
16:28Netflix, Tesla, d'autres entreprises de consommation également,
16:31vont publier leurs résultats.
16:32Donc voilà, on va rentrer sur ce sujet un peu plus sérieux
16:34côté des États-Unis en termes de résultats,
16:35après les bancaires il y a quelques jours.
16:37Et ça, ça aura d'une manière ou d'une autre aussi un effet sur le CAC 40.
16:41Avec énormément de publications également à la Bourse de Paris,
16:44puisque 18 sociétés vont publier leurs chiffres d'affaires.
16:48Il y aura également des grosses pondérations,
16:49Sanofi vendredi, Hermès mercredi.
16:52Et puis L'Oréal qui va dévoiler son chiffre d'affaires demain soir.
16:55L'Oréal, bien sûr, qui est attendu au tournant
16:58après cette annonce de la nuit,
16:59avec donc Kering qui lui cède sa division beauté
17:02pour un peu plus de 4 milliards d'euros.
17:04Ça profite à Kering, plus 4% à 322 euros,
17:07quand L'Oréal est sur une hausse de 0,8% à 393 euros.
17:11Alexandre Baradez, peut-être un mot sur les niveaux techniques
17:14qu'il faut suivre sur les grands indices ?
17:16Le CAC 40, effectivement, après c'est une question
17:19de la très fine pellicule qui nous sépare du record historique
17:23pour le CAC hors dividende.
17:25Je veux dire, sur une séance, en quelques minutes,
17:26même on peut y aller.
17:28On peut dire, grosso modo, que le CAC est sur ses plus hauts.
17:31Ça, c'est une réalité sur l'aspect dividende inclus
17:33et sur l'indice hors dividende.
17:35Donc ça, c'est quand même sympa de le retrouver ici.
17:39La question, pour moi, de fond, si vous voulez,
17:41c'est est-ce que ce momentum qu'on a retrouvé
17:43un petit peu depuis quelques semaines sur le CAC 40, il peut durer ?
17:46Est-ce qu'on peut durablement s'installer
17:48au-delà des 8200 points ?
17:49Moi, vous savez que depuis quelques semaines,
17:50j'ai toujours cette analyse des indices européens
17:54parce que je regarde aussi ce que font les voisins.
17:56Et vous avez des voisins, comme en Espagne ou en Italie,
17:58les gros indices de ces pays
17:59qui ont eu des évolutions extrêmement verticales,
18:02tirées par les banques notamment
18:03et par des environnements macro
18:04beaucoup plus porteurs dans ces pays qu'en France.
18:06Mais simplement, les rallies dans beaucoup de pays voisins
18:08deviennent un peu tendues désormais.
18:10Je vous invite à regarder à quoi ressemble un indice MIP italien
18:12sur quelques mois
18:13ou à quoi ressemble un MIPEX sur quelques mois.
18:15C'est très, très vertical depuis quelques mois.
18:16Donc, à un moment donné,
18:17la question de ce qui se passe aussi alentour,
18:19même si on a sous-performance
18:20qu'on doit rattraper un petit peu
18:21et c'est ce qu'on est en train de faire actuellement,
18:23mais je pense qu'on a quand même un environnement
18:24de marché en Europe
18:25où beaucoup de gros indices des pays voisins
18:27sont désormais sur des niveaux de valorisation
18:28qui sont assez confortables,
18:30pour ne pas dire un peu généreux.
18:32Et je dirais que retrouver un CAC
18:34qui hésite un peu à l'approche du sommet,
18:36qui le passe un peu
18:37qui redescend un petit peu en dessous,
18:38ce n'est rien d'illogique
18:39après les grosses pertes
18:41qu'on a eues sur pas mal d'indices voisins
18:42et aussi beaucoup sur les marchés américains.
18:44Merci beaucoup Alexandre.
18:45Alexandre Baradez qui nous a accompagné,
18:46chef analyste d'IG.
18:48Et je vous rappelle la tendance
18:49à la Bourse de Paris,
18:49une tendance positive
18:50avec donc un indice
18:52qui est à moins de 40 points
18:53de son plus haut,
18:548223 points,
18:56plus 0,6%
18:57quand l'Eurostock 50 de son côté
18:59prend 0,9%.
19:00Tout de suite,
19:01on va parler des petites et moyennes valeurs.
19:03Avec Julia Bridger
19:06qui nous accompagne
19:07comme très régulièrement
19:07dans cette émission
19:09associée chez Euroland Corporate.
19:10Bonjour Julia Bridger.
19:12Merci d'être avec nous ce matin.
19:14Dans un instant,
19:14on va parler de Steve.
19:16Mais juste avant,
19:17parlons quand même
19:17du contexte des IPO,
19:19des introductions en bourse
19:20à la Bourse de Paris.
19:21Il y a eu un gros boom
19:22après le Covid,
19:232021, 2022, 2023,
19:25étaient des grosses années.
19:26Là désormais,
19:26c'est très calme.
19:28Est-ce qu'avec les baisses de taux
19:30de la BCE
19:30et puis des conditions
19:32qui s'améliorent quand même
19:33par rapport à l'an passé,
19:35vous voyez un marché
19:36un petit peu plus propice
19:37pour ces introductions en bourse ?
19:39Alors, on ne le voit pas encore,
19:40mais on l'espère.
19:41Mais c'est vrai que cette année,
19:422025,
19:43sera une année assez historique
19:45sur le marché
19:46des introductions en bourse,
19:47notamment en France
19:48et en Europe
19:49de manière générale
19:50puisqu'on voit
19:50qu'il y a très peu
19:50d'introductions en bourse
19:51sur les neuf premiers mois
19:52en Europe.
19:53Mais en France,
19:54on n'a eu qu'une seule
19:55introduction en bourse.
19:56C'est spectaculaire.
19:57On n'a jamais eu des années
19:59de disette
20:00de cette manière-là
20:02au niveau des introductions en bourse.
20:04Et c'est vrai,
20:04alors que le contexte est favorable.
20:05Il y a plusieurs éléments
20:06qui pourraient militer
20:07au retour des introductions en bourse.
20:10Déjà,
20:10si on regarde le track record
20:12des introductions en bourse
20:13ces trois dernières années
20:14et ça,
20:14on oublie de le souligner,
20:15mais on n'a
20:16que de belles performances.
20:18Alors,
20:18on cite Semco
20:19qui est l'introduction en bourse
20:20de cette année
20:21qui s'est réalisée
20:22au mois de juillet 2025,
20:24qui progresse très fortement,
20:25qui est au plus de 50%
20:26de son cours d'introduction en bourse.
20:28Mais si on regarde
20:29l'année dernière,
20:30il y avait eu deux introductions
20:31en bourse assez significatives
20:32comme Planisware
20:33et Exosense.
20:34Alors,
20:34même si Planisware
20:35est revenu
20:36par rapport à ses plus hauts,
20:37on est quand même
20:37sur une hausse de 25%
20:39par rapport à son introduction en bourse.
20:41Exosense,
20:42on sait qu'il est porté
20:43par le secteur de la défense.
20:45On sait que ça fonctionne bien
20:46et a une progression
20:47de plus de 100%.
20:48Donc,
20:48on a un track record
20:49sur les introductions en bourse
20:51qui est très bon,
20:52ce qui peut laisser imaginer
20:53et ce qui peut laisser entendre
20:54que les investisseurs
20:55vont dire
20:55« Tiens,
20:56en fait,
20:56ce sont des bonnes opportunités
20:57de rentrer
20:58lors d'une introduction en bourse. »
20:59Donc,
20:59on a ce contexte-là.
21:00Deuxièmement,
21:01on a une nouveauté
21:02assez réglementaire,
21:03alors ça,
21:03c'est spécifique à la France.
21:05C'est l'Autorité des marchés financiers
21:06la semaine dernière
21:07qui a publié
21:08un communiqué de presse
21:09donc jeudi dernier
21:10pour dire
21:10« Voilà,
21:11on va aussi mettre
21:13du nôtre,
21:14on va dire,
21:14pour faciliter
21:15et rendre un peu plus souple
21:17les process d'introduction en bourse. »
21:19Et ça,
21:19ce sont des éléments
21:20qui peuvent être très favorables
21:21au retour des IPO.
21:22Avec notamment,
21:23avant,
21:25investisseurs individuels,
21:26bon,
21:26désormais,
21:27cette part n'existe plus.
21:28Pour nos auditeurs,
21:29téléspectateurs,
21:29avant,
21:30ils étaient sûrs
21:30d'avoir au moins
21:31quelques actions,
21:31maintenant,
21:31c'est moins garanti.
21:32Tout à fait,
21:33c'est moins garanti.
21:34Alors,
21:35ça a déjà été mis en place
21:35pour Planisware
21:36et pour Exocence
21:37et on voit que ça n'a pas été
21:39trop préjudiciable derrière
21:40pour les particuliers.
21:41C'est vrai que,
21:42pourquoi c'est important
21:43pour l'Autorité des marchés financiers
21:45au détriment des particuliers
21:46de pouvoir permettre
21:48à la société
21:49de ne pas réserver
21:50cette tranche
21:51aux actionnaires individuels ?
21:52On sait que dès lors
21:53qu'on offre des titres
21:53à des particuliers,
21:55le timing est plus long.
21:56Les émetteurs
21:58vont d'abord faire
21:58leur placement
21:59auprès des investisseurs
22:00institutionnels
22:00et ensuite vont prendre
22:02le risque,
22:02pendant la période d'offre,
22:03d'avoir des soubresauts
22:05du marché
22:06ou un momentum
22:07du marché
22:08qui n'est pas bon
22:08pendant cette période
22:09d'offre aux particuliers.
22:10Et souvent,
22:11on a vu des opérations
22:12qui échouent
22:13puisque pendant la période
22:14d'offre où on permet
22:15aux particuliers
22:15d'y souscrire,
22:16tout d'un coup,
22:17il y a un mini-crack,
22:18il y a une mauvaise nouvelle,
22:19il y a une déclaration
22:19de Trump ou d'autres
22:20et du coup,
22:21l'opération est annulée.
22:22Là, au moins,
22:23sans offrir cette tranche,
22:25ça permet à des sociétés
22:26d'offrir uniquement
22:28leurs titres
22:29aux investisseurs institutionnels
22:31et de faire ces opérations
22:32en se libérant
22:34des contraintes du marché.
22:35Ça offre plus de visibilité.
22:36Ça offre plus de visibilité.
22:38Oui, c'est bien le but
22:38de cette réglementation
22:39de l'AMF,
22:40c'est moins de paperasse
22:41entre guillemets
22:42et faire en sorte
22:43que ce soit plus simple
22:44de rentrer en bourse.
22:45Et au niveau du timing,
22:46surtout,
22:46d'avoir moins de contraintes
22:47par rapport
22:48aux sous-brosseaux de marché.
22:49Alors, il n'y a pas d'IPO
22:50et pourtant,
22:51quand vous regardez
22:52dans le private equity,
22:53dans le non-côté,
22:54il y a énormément de fonds
22:55qui aimeraient sortir
22:56certaines sociétés
22:57de leur portefeuille
22:58puisque dans le private equity,
23:00il faut que ça tourne,
23:01il faut que les lignes tournent.
23:03Historiquement,
23:04les IPOs étaient
23:04un bon moyen
23:05de faire sortir
23:06des sociétés
23:07du portefeuille.
23:08Pourquoi aujourd'hui,
23:09le private equity
23:09n'arrive pas
23:10à faire en sorte
23:12que ces sociétés
23:13aillent en bourse ?
23:13C'est vrai que ça fait
23:14plus d'un an
23:14où on se dit,
23:15voilà,
23:15il y a quand même aussi
23:16sur le marché du fonds
23:17du private equity
23:18un certain resserrement.
23:20Ils ont plus de difficultés
23:21à lever des fonds
23:23et donc,
23:23ils ont la nécessité
23:24de sortir leur participation.
23:25Et tout de même,
23:26le marché du M&A,
23:27c'est aussi restreint
23:29pour eux.
23:30Donc, on s'est dit,
23:30voilà,
23:31ils vont sortir
23:31leur participation en bourse.
23:33On voit que ce n'est pas encore le cas
23:35et qu'ils ne le font pas encore.
23:37Alors,
23:37on pourrait avoir plusieurs raisons.
23:38La première,
23:39c'est que c'est vrai
23:39que sur leur participation
23:41qui sont dans le haut du panier,
23:43on voit que le marché du M&A
23:45reste assez dynamique encore.
23:46Donc,
23:46ils arrivent à sortir
23:47à des valorisations
23:48assez intéressantes pour eux
23:50auprès d'industriels
23:52ou auprès d'autres fonds financiers.
23:54Donc,
23:54on va dire que ça,
23:54c'est le haut du panier.
23:55Et sur les entreprises
23:57qui aimeraient céder
23:58et qui n'y arrivent pas
23:59en M&A,
24:00on voit que ça ne répond pas encore
24:01aux critères
24:02du marché financier.
24:04Et finalement,
24:05les investisseurs boursiers
24:06ne sont pas prêts
24:06à accepter non plus
24:07n'importe quelle société.
24:09C'est-à-dire qu'ils ne veulent pas
24:10avoir des sociétés
24:11comme on l'a eue
24:12dans les années précédentes.
24:13Et c'est vrai que ça a terni
24:14l'image des introductions bourse.
24:16Ils ne souhaitent pas avoir
24:16des sociétés
24:17qui sont en manque de croissance,
24:18qui ne sont pas rentables,
24:19qui ne génèrent pas de cash flow.
24:21Et c'est ces sociétés-là
24:23que le fonds de prêt
24:24et quittier aimeraient sortir
24:25en bourse,
24:25mais que l'investisseur boursier
24:26n'est pas encore prêt
24:27à valoriser.
24:28Avec la visibilité politique,
24:30également,
24:30on n'en a pas parlé,
24:31qui compte énormément
24:32pour ces sociétés
24:33souvent domestiques.
24:34Alors,
24:35vous avez parlé
24:35de belles réussites en bourse
24:36ces dernières années
24:37avec notamment Exocence.
24:39il y a également eu Stif
24:40qui est rentré en bourse
24:42il y a deux ans.
24:43Deux ans pile,
24:44bientôt deux ans
24:44parce que c'est en décembre 2023.
24:46Et ça a été un peu
24:47le début du retour
24:48des belles introductions en bourse
24:49et c'est Stif
24:50qui a mis le pied à l'étrier.
24:51Alors aujourd'hui,
24:52c'est un peu plus de 300 millions
24:53de capitalisations boursières.
24:56C'est un groupe
24:56qui est notamment spécialisé
24:57dans tout ce qui est explosif.
25:00Et donc là,
25:00avec aujourd'hui
25:02toutes les problématiques
25:03de terres rares,
25:04de mines, etc.,
25:05ça apporte de la visibilité.
25:06Ça apporte de la visibilité.
25:07Alors ce qui est intéressant,
25:08et c'est pour ça
25:08qu'on veut le souligner,
25:09c'est donc à la base
25:10c'était une toute petite
25:11introduction en bourse.
25:12Ils ont levé
25:12moins de 10 millions d'euros.
25:13Ça faisait 35 millions d'euros,
25:15un peu plus de 35 millions d'euros
25:16de chiffre d'affaires
25:16sur l'exercice 2023.
25:18C'était une société rentable
25:20mais qui faisait
25:21moins de 15% des bidiers
25:22et une société familiale
25:23avec à sa tête
25:24la famille Burkos.
25:25Et ils se sont introduits
25:27pour se développer
25:28dans le secteur
25:29notamment des explosifs
25:30et notamment
25:31sur tout ce qu'est le secteur
25:32des énergies renouvelables
25:34pour la protection
25:35de l'électricité.
25:36Et le parcours
25:37a été phénoménal.
25:38Là aussi,
25:39c'est assez historique.
25:40La société
25:41qui a été cotée
25:42à 6,50 euros
25:43vaut aujourd'hui
25:44plus de 66 euros
25:45sachant qu'elle est montée
25:46à plus de 80 euros
25:47ces derniers temps.
25:49Et en fait,
25:49parce que le développement
25:50a été simplement impressionnant.
25:52Ils avaient mis
25:52un plan stratégique
25:53avec un objectif
25:54de 80 millions d'euros
25:55de chiffre d'affaires
25:56en 2027.
25:57il faut savoir
25:58qu'ils l'atteignent
25:59dès 2025
25:59donc avec deux ans
26:02d'avance
26:02ce qui les a amenés
26:03au mois d'octobre
26:04à revoir
26:05leur plan stratégique
26:06et à annoncer
26:06un nouveau plan stratégique
26:07pour 2030
26:08où ils visent désormais
26:09200 millions d'euros
26:10de chiffre d'affaires
26:11avec une marge d'imidier
26:12qui serait toujours
26:12de l'ordre de 20%.
26:13Donc voilà,
26:15une croissance,
26:16une rentabilité
26:16de la croissance externe
26:18puisqu'ils veulent
26:19intégrer
26:20le maximum
26:21de chaînes de valeur
26:22et s'étendre
26:23au niveau géographique.
26:24des clients renommés
26:26puisque Tesla
26:27fait partie
26:28de leur premier client
26:29qui est donc
26:30sur le stockage
26:31des énergies
26:32et l'électricité
26:33et donc voilà,
26:34tout ça c'est l'exemple
26:35du candidat parfait
26:37pour l'introduction en bourse
26:38qui au début
26:39est venu avec
26:39des ambitions
26:40mais des ambitions raisonnables
26:42qui s'est introduite aussi
26:43à une valorisation
26:43très raisonnable
26:44ce qui a fait que derrière
26:45ça a laissé la place
26:46à surperformer
26:47son plan stratégique
26:48à donc surperformer
26:50et à avoir
26:50de nouvelles positives
26:51pour le marché
26:52et aujourd'hui
26:53c'est 330 millions d'euros
26:54de capitalisation boursière
26:55quand on a 330 millions d'euros
26:57de capitalisation
26:57déjà on peut apporter
26:58un peu plus de liquidités
26:59c'est ce que la famille Burgos
27:00a fait
27:00ils ont cédé quelques titres
27:02et il y a eu des reclassements
27:03de titres
27:03ce qui a permis l'entrée
27:04de nouveaux investisseurs
27:05institutionnels
27:06et donc plus de liquidités
27:07et ça peut laisser la place
27:09à éventuellement
27:10lever des fonds
27:11dans le futur
27:11s'ils ont besoin
27:12pour des croissances externes
27:13et c'est tout ça
27:14que la bourse permet
27:15et c'est tout ça
27:15qu'on ne voit pas forcément
27:16et ils sortent des micro caps
27:18ce qui est important
27:19notamment pour beaucoup de gérants
27:20le micro
27:20c'est devenu une mic cap
27:22avec un peu plus de 300 millions
27:24de capitalisation boursière
27:25désormais
27:26merci beaucoup Julia Bridger
27:27de nous avoir accompagné
27:28ce matin
27:28pour faire un point
27:29sur les IPO
27:30et donc pour faire un point
27:30sur Steve
27:31que vous suivez
27:32chez Euroland
27:32dont vous êtes associé
27:34dans une poignée de secondes
27:35il sera à 9h30
27:36nous parlerons des ETF
27:38et surtout
27:38comment réduire
27:39son exposition
27:40à la tech américaine
27:41sachant qu'aujourd'hui
27:42la tech américaine
27:43domine très clairement
27:45les indices américains
27:46et puis ensuite
27:47nous serons avec
27:48Samy Char
27:49et avec Benoît Vesco
27:50afin de revenir
27:51sur la Chine
27:53qui a donc annoncé
27:54ce matin
27:54une croissance
27:55de 4,8%
27:56et puis surtout
27:57sur Donald Trump
27:58vous l'avez vu
27:58ce week-end
27:59qui met un petit peu
27:59d'eau dans son vin
28:00alors que dans une dizaine
28:01de jours
28:02il va rencontrer Xi Jinping
28:03en Corée du Sud
28:04voilà le programme
28:05on est ensemble
28:06jusqu'à 10h
28:06à tout de suite
28:07Deuxième partie
28:15de Bonne-Main Market
28:16dans un instant
28:17ça sera le face à face
28:18juste avant
28:18je vous rappelle
28:19la tendance
28:19à la bourse de Paris
28:20plus 0,7%
28:218234 points
28:23pour le CAC 40
28:23avec donc
28:24Kering qui gagne
28:24plus de 3%
28:25après avoir annoncé
28:26cette nuit
28:26vendre sa division
28:27beauté à L'Oréal
28:28L'Oréal gagne 0,7%
28:30du côté du marché
28:31obligataire
28:32le 10 ans français
28:33est stable
28:333,38
28:34malgré la dégradation
28:36surprise
28:37en termes d'agenda
28:38mais pas la nouvelle
28:38de S&P
28:39qui a donc annoncé
28:40vendredi soir
28:41et bien passé
28:42d'un double A-
28:43à A+,
28:453,37
28:45donc pour ce 10 ans français
28:46quand l'écart de taux
28:47entre la France
28:48et l'Allemagne
28:49est stable
28:49à 68 points de base
28:5178 points de base
28:52Le focus du jour
28:56le lundi
28:57vous en avez l'habitude
28:58c'est les ETF
28:58et ce matin
28:59j'ai le plaisir
29:00d'accueillir
29:00Alfred Leléon
29:01responsable de la distribution
29:03des ETF en France
29:04et au Benelux
29:05chez JP Morgan
29:06Asset Management
29:07bonjour Alfred Leléon
29:08bonjour Etienne
29:08merci d'être avec nous
29:09ce matin
29:10dans un instant
29:11on va parler
29:11d'allocations
29:12comment réduire
29:13sa pondération
29:15aux valeurs tech
29:16juste avant
29:17quand même
29:17toujours intéressant
29:18de regarder
29:19le marché des ETF
29:20sur les flux
29:21que nous disent les flux
29:22de ces produits indiciels
29:23oui bien sûr
29:25alors sans surprise
29:26encore une semaine
29:27de collecte positif
29:28dans le monde des ETF
29:29avec 44 milliards
29:30de collecte
29:31sur la semaine passée
29:32si on s'intéresse
29:33à la composition
29:34de ces flux
29:35on voit que
29:3580% d'entre eux
29:36étaient dirigés
29:37vers la classe
29:38d'actifaction
29:39dont des investisseurs
29:40qui remettent
29:40un peu de risque
29:41en portefeuille
29:41si vous vous rappelez
29:42la semaine précédente
29:43avait clôturé
29:44sur une forte baisse
29:44des marchés américains
29:45le Nasdaq à moins 3%
29:46le S&P 500
29:48à moins de 70%
29:48donc des investisseurs
29:49qui en début de semaine
29:50ont racheté
29:52des actions américaines
29:53à bon compte
29:54on a vu également
29:54sur un indice
29:56plus global
29:56et régional
29:57retour sur les actions
29:58MSCI World
29:58donc l'indice global
29:59extrêmement diversifié
30:01quand on ne sait pas
30:02vers quelle région
30:02se tourner
30:03se tourner vers le monde
30:04est aussi un moyen
30:04de s'exposer aux equity
30:06et encore une fois
30:06depuis le début de l'année
30:07les actions européennes
30:08qui reviennent
30:09dans le viseur
30:10des investisseurs
30:11oui ça c'est intéressant
30:12il y a à nouveau
30:12de la collecte
30:13sur les actions européennes
30:15c'est ce qui explique
30:15notamment la net surperformance
30:17de l'Europe
30:18depuis la rentrée
30:19tout à fait
30:20ça fait un certain nombre
30:21d'années
30:21qu'on avait toujours
30:22une collecte très forte
30:22sur les actions américaines
30:23et très peu
30:24sur les actions européennes
30:24on a des valorisations
30:26qui sont attractives
30:26et on a des investisseurs
30:27qui de nouveau
30:28se tournent vers l'Europe
30:30pour investir
30:30maintenant c'est vrai
30:32qu'il faut regarder
30:32quand même le différentiel
30:34par rapport aux actions américaines
30:35on a les actions américaines
30:35qui performent
30:36de façon significative
30:37et donc ne pas avoir
30:38un retard de performance
30:40en regardant uniquement l'Europe
30:41donc il faut vraiment
30:42pouvoir associer les deux régions
30:43et pouvoir naviguer
30:44les deux régions
30:45de façon efficiente
30:45avec les émergents également
30:46qui font leur grand retour
30:48notamment depuis le printemps
30:50ou depuis cet été
30:51plus précisément
30:52ça se voit dans les performances
30:54notamment la bourse d'Hong Kong
30:55qui gagne un peu plus
30:56de 30% désormais
30:57depuis le début de l'année
30:58alors on le sait
30:59aujourd'hui
31:00les indices américains
31:01ont de très grandes dépendances
31:04aux valeurs tech
31:05si on regarde
31:06le S&P 500
31:06c'est plus de 30%
31:07aujourd'hui
31:08de cette magnifique
31:10on le voit bien
31:11sur ce plateau
31:12mais également
31:12dans les notes d'analyse
31:14mais également
31:14dans les allocations
31:15tout le monde
31:15n'est pas forcément
31:16à l'aise
31:16avec le parcours
31:18des 7 magnifiques
31:19depuis le mois d'avril
31:20certaines ont plus
31:21que doublé désormais
31:22une solution
31:24par rapport à cela
31:24les ETF actifs
31:26ça peut être une solution
31:27aujourd'hui
31:28Alfred Le Léon
31:28pour réduire sa dépendance
31:30aux actions américaines
31:32tout en étant quand même
31:33présents sur le marché
31:34oui tout à fait
31:35alors deux éléments
31:35lorsqu'on regarde
31:36les indices des actions américaines
31:37et notamment le S&P 500
31:39qui est l'indice plutôt représentatif
31:40de cet univers-là
31:41un premier élément
31:42c'est la concentration
31:43vous l'avez mentionné
31:44les 10 premiers titres
31:45de l'univers
31:46représentent 40%
31:47de l'ensemble
31:48de la capitalisation boursière
31:49des 500 sociétés
31:50et dans ces 10 sociétés
31:51vous l'avez mentionné
31:527 d'entre elles
31:53sont impliquées
31:53dans le secteur de la technologie
31:55et donc une implication
31:56très importante
31:57dans l'intelligence artificielle
31:58on entend parler
31:59de plus en plus de bulles
32:00donc on se pose
32:01la question
32:02de ces valorisations
32:03on paye 30 fois
32:05les bénéfices estimés
32:06en termes de prix
32:07donc est-ce que
32:07ces valorisations
32:08sont justifiées
32:09un deuxième élément
32:10la dispersion
32:12si on regarde
32:12les 20% des titres
32:13les moins chers
32:14de l'univers
32:14et qu'on les compare
32:15aux 20% des titres
32:16les plus chers
32:17on a un écart
32:17qui est beaucoup plus haut
32:19que les niveaux historiques
32:19donc ça nous fait penser
32:20que ces deux éléments-là
32:21plaident pour une gestion active
32:23c'est-à-dire la capacité
32:24la possibilité
32:25de pouvoir naviguer
32:26dans cet univers
32:26pour trouver les dossiers
32:27qui sont les mieux valorisés
32:28donc des valorisations
32:29qui sont beaucoup plus intéressantes
32:30en termes de points d'entrée
32:31et qui ont des perspectives
32:32de croissance
32:33qui sont intéressantes
32:34et c'est vraiment l'objectif
32:35qu'on va avoir
32:36sur des ETF actifs
32:37donc l'ETF actif
32:38juste pour rappeler
32:38c'est associer
32:39les propriétés de l'ETF
32:40transparence
32:41flexibilité
32:42efficience
32:42en termes de coûts
32:44à une gestion active
32:45donc un professionnel
32:46un expert
32:46qui va piloter le portefeuille
32:48et essayer d'identifier
32:49des opportunités
32:49pour battre
32:50l'indice de référence
32:51considéré
32:52Et comment aujourd'hui
32:53on peut comparer
32:54un ETF actif
32:55avec un fonds
32:56traditionnel
32:57comme il en existe
32:58depuis des décennies
32:59qui sont gérés
33:00par des gérants
33:00de portefeuille ?
33:01Alors
33:02il y a sur certaines stratégies
33:03aucune différence
33:04ça va vraiment être
33:05l'enveloppe juridique
33:06on va avoir l'ETF
33:07une enveloppe juridique
33:09parmi les autres
33:09à la spécificité près
33:10qu'elle va être traitée
33:11en bourse toute la journée
33:12ce qu'on voit aujourd'hui
33:13en termes de composition
33:14du marché
33:15notamment en Europe
33:15c'est que
33:16la majeure partie de ce marché
33:17sont quand même concentrées
33:18sur des stratégies
33:19avec des faibles budgets de risque
33:20c'est-à-dire qu'on va reproduire
33:21d'une certaine manière
33:23l'ossature de l'indice
33:24et après
33:25implémenter des paris
33:26sur la base
33:27des vues des analystes
33:28ou des analystes financiers
33:29donc c'est des choses
33:30qui sont un premier pas
33:31en dehors de l'indice
33:32si je peux dire
33:32et on a des choses
33:33qui sont beaucoup plus actives
33:34mais qu'aujourd'hui
33:35en termes d'encours
33:36sont un peu moins
33:36représentatives du marché
33:37donc c'est vraiment
33:38des ETF qui vont avoir vocation
33:40soit à avoir un objectif spécifique
33:42comme la réduction
33:42de la volatilité
33:43ou alors
33:44battre en fait
33:46l'indice de référence
33:47et notamment
33:47lorsqu'on voit l'indice américain
33:48S&P 500 et sa concentration
33:50ça peut être un moyen
33:50de contourner les risques
33:52que cette concentration présente
33:54Et ça c'est une fonctionnalité
33:55intéressante
33:56on parle souvent
33:56des effets de change
33:57on le voit actuellement
33:58dans les publications d'entreprises
33:59on le voit également
34:00dans la performance de Wall Street
34:01parce que certes
34:02les indices américains
34:02sont sur des plus hauts
34:03mais en euros
34:04on est à zéro
34:05ou presque
34:05donc là
34:06aujourd'hui
34:07ces ETF actifs
34:08le fait de remanier
34:10un petit peu les indices
34:11ça peut être une solution
34:12de diversification
34:13Oui tout à fait
34:14alors pour nous
34:14c'est même primordial
34:16dans un contexte
34:16comme celui-ci
34:17je l'ai parlé
34:17en termes de dispersion
34:18en termes de concentration
34:19et en termes de valorisation
34:20des actifs
34:20on pense qu'on doit avoir
34:22une gestion active
34:22et encore une fois
34:24là on parle
34:25vous parlez de devises
34:26et on sait que l'euro dollar
34:27a eu des mouvements
34:27relativement importants
34:28depuis le début de l'année
34:29on a également énormément
34:30d'éducation
34:32pour accompagner nos clients
34:33et les conseillers
34:34sur quand utiliser
34:35une part de devise couverte
34:36ou une part de devise
34:37en dollars
34:38sur l'investissement
34:39pour pas justement
34:39perdre toute la génération
34:41de performance
34:41qui a été générée
34:43depuis le début de l'année
34:43Alors quels sont les paris
34:44notamment aujourd'hui
34:45chez JP Morgan Asset Management
34:47en termes de surpondération
34:49et en termes de sous-pondération
34:51Alors un élément
34:51que vous avez mentionné
34:52le marché américain
34:53est extrêmement cher
34:54mais si on regarde
34:55sur des bases historiques
34:55encore une fois
34:56les bénéfices estimés
34:57le prix sur bénéfice estimé
34:59si on regarde
35:00les dix premières sociétés
35:00qui représentent
35:02je l'ai dit
35:0240% de l'univers
35:03c'est un élément
35:04qui a doublé
35:05sur les dix dernières années
35:06si on regarde
35:06sur les bases historiques
35:07c'est plutôt
35:07les 490 autres sociétés
35:09qui sont surévaluées
35:11sur une base historique
35:11donc encore une fois
35:12utiliser une gestion active
35:13pour trouver les poches
35:14on va dire
35:15les opportunités
35:17au-dessus de ce marché-là
35:18et peut-être sinon
35:19se déporter
35:19sur des classes d'actifs
35:21qui sont moins valorisées
35:22en termes de multiples
35:23et qui présentent davantage
35:24de potentiel d'appréciation
35:25d'ici la fin de l'année
35:26comme on l'a dit
35:27l'Europe
35:28et les marchés émergents
35:29qui connaissent
35:29un retour des investisseurs
35:31depuis le début de l'année
35:31Et en termes de catégories
35:33ça donne quoi ?
35:33C'est plutôt les cycliques
35:34ça peut être des valeurs
35:36de croissance
35:37Oui tout à fait
35:37Quels sont les segments ?
35:39Oui tout à fait
35:39encore une fois
35:40mais avec
35:40encore une fois
35:42beaucoup de précautions
35:44puisqu'on est
35:44dans une période du cycle
35:45où les valorisations
35:46sont extrêmement chères
35:47donc la moindre
35:48estimation manquée
35:49en termes de résultats
35:50pourra avoir un impact
35:51significatif
35:51sur les titres
35:52notamment de croissance
35:53Et on le verra encore
35:54cette semaine
35:55puisque pour rappel
35:5518 sociétés du CAC 40
35:57vont dévoiler
35:57leur chiffre d'affaires
35:58du troisième trimestre
36:00et donc aux Etats-Unis
36:01Tesla va publier
36:02ses résultats trimestriels
36:04avant
36:04et notamment Microsoft
36:06ou encore Apple
36:07ça sera à partir
36:08de la semaine prochaine
36:10Merci beaucoup
36:10Alfred Lelon
36:11de nous avoir accompagné
36:12ce matin
36:12Je rappelle que
36:13vous êtes responsable
36:14de la distribution
36:16des ETF en France
36:17et au Benelux
36:18chez JP Morgan
36:19Asset Management
36:209h39 sur BFM Business
36:22c'est l'heure
36:22du face-à-face
36:23Face-à-face
36:24vous connaissez le rendez-vous
36:25chaque heure
36:26sur BFM Business
36:28afin notamment
36:29d'aborder
36:30deux visions de marché
36:32deux visions de marché
36:33ce matin avec
36:33Samy Char
36:34qui nous attend
36:35depuis Genève
36:36chef économiste
36:36de Lombardier
36:37et compagnie
36:38Bonjour Samy
36:38merci d'être avec nous
36:39ce matin en direct
36:40sur BFM Business
36:41et en plateau
36:42Benoît Avesco
36:43président de
36:43Delubac AM
36:44merci à tous les deux
36:45d'être bezrain
36:46bonjour Benoît
36:47avec un marché parisien
36:48qui gagne 0,7%
36:51au-delà des 8200 points
36:538233 points
36:54allez on est à moins
36:55de 30 points
36:55du record touché
36:56en début d'année
36:57Samy Char
36:59le marché action
37:00n'a pas peur
37:01de S&P 500
37:01en tout cas
37:02n'a pas peur
37:03de cette dégradation
37:04de la dette souveraine
37:05avec pour appel
37:06vendredi soir
37:07l'agence de notation
37:08qui a attribué
37:09un simple A+,
37:10le 10 en français
37:11stable
37:12à 3,37
37:13oui c'est pas la première
37:16dégradation
37:17c'est peut-être
37:18pas la dernière
37:19et surtout
37:20c'est pas le premier
37:21pays où ça arrive
37:22il y a eu des dégradations
37:24de la note des Etats-Unis
37:25qui est autrement
37:26plus importante
37:27pour les marchés financiers
37:28et donc on sent bien
37:29que cette performance
37:30de marché
37:31c'est ailleurs
37:31qu'elle se joue
37:32et elle se joue
37:33probablement pas
37:34dans le secteur public
37:36ou en tout cas
37:36dans le secteur
37:37des finances publiques
37:38mais plutôt
37:39au niveau de ce qui se passe
37:40dans le secteur privé
37:41on voit un début
37:42de cession de résultats
37:45des entreprises
37:46qui sont plutôt favorables
37:47on a des taux d'intérêt
37:48qui sont à la baisse
37:50donc un coup de financement
37:51et puis des taux directeurs
37:53des banques centrales
37:54qui sont plutôt
37:55un facteur de soutien
37:56donc c'est là
37:57que ça joue
37:57le secteur privé
37:58va toujours bien
37:59il n'y a pas de signe
38:00de récession
38:00les taux de chômage
38:02sont bas
38:03les gens ont du boulot
38:04consomment
38:04les entreprises font des profits
38:05et c'est probablement
38:06ce qui soutient les marchés
38:07aujourd'hui
38:07même si tout le monde
38:08n'est pas à l'aise
38:08avec les niveaux de marché
38:09et on voit bien
38:10une certaine forme
38:11de prudence
38:12notamment sur la partie
38:13action
38:14dans un instant
38:14on parlera d'allocations
38:16mais quand même
38:16juste un mot
38:17Benoît Vesco
38:18sur cette situation
38:19française
38:21avec notamment
38:21S&P
38:22qui sort de son calendrier
38:24c'est quand même
38:24assez rare
38:25pour le souligner
38:26habituellement
38:26les agences de notation
38:27tout est planifié
38:28après
38:31comme on le disait tout à l'heure
38:32c'est pas une vraie nouvelle
38:34et souvent
38:35les agences de notation
38:36sont plutôt des indicateurs
38:37retardés
38:38de la situation financière
38:39encore plus
38:40des états
38:41où elles prennent
38:42un peu des pincettes
38:42pour annoncer
38:44ce genre de mouvement-là
38:45donc
38:45le marché
38:46il était déjà prêt
38:48on aura encore
38:49Moody's
38:49qui va arriver
38:49donc on aura encore
38:50une autre séquence
38:51de ce type-là
38:52et j'irais que
38:54les marchés
38:55le savaient
38:55ils ont même
38:55j'aurais plutôt été
38:57assez neutres
38:58face à cette information
39:00ils avaient même
39:01jusqu'en début de semaine
39:02salué positivement
39:03l'arrivée d'un gouvernement
39:04avec un taux à 10 ans français
39:06qui avait dans la séance
39:08quasiment baissé
39:09de presque 10 points de base
39:10donc on a plutôt
39:11à court terme
39:12ce qui peut sembler paradoxal
39:13salué la stabilité
39:15plutôt que
39:16des mouvements
39:18de restructuration
39:19de dettes
39:20ou des grandes décisions
39:21dont on sait
39:21qu'elles prendront du temps
39:22à arriver
39:23donc ça c'est
39:24c'est vraiment
39:24le mouvement qu'on a vu
39:26donc pas de panique
39:27et pas d'inquiétude
39:29majeure
39:30sur l'agence de notation
39:30maintenant tout l'enjeu
39:32ça sera de réussir
39:33à ficeler un budget
39:34pour l'année prochaine
39:35et ça débute
39:36aujourd'hui
39:37au parlement
39:38avec bien sûr
39:39là dessus
39:39une crédibilité
39:40qui est en jeu
39:41l'autre sujet du jour
39:43bien sûr
39:43c'est la guerre commerciale
39:45avec
39:45Samy Char
39:46Donald Trump
39:47qui lâche un petit peu
39:48du lest
39:48en tout cas
39:49qui tend le bras
39:51à la Chine
39:52qui dit
39:53de toute façon
39:53les droits de douane
39:54actuels ne sont pas tenables
39:55tout le monde a intérêt
39:57à trouver un accord
39:58et je ne suis pas fâché
39:59avec Xi Jinping
40:00c'est ce qu'il a dit
40:01ce week-end sur Fox News
40:02alors que les deux présidents
40:03doivent se voir
40:04à la fin du mois
40:05en Corée du Sud
40:06oui c'est exactement ça
40:08c'est un petit peu
40:09comme pour cette histoire
40:10de dette française
40:11finalement
40:11et de perception de marché
40:12il semble que
40:14dans ces cas-là
40:15les scénarios du pire
40:16soient écartés
40:18encore une fois
40:19Benoît l'a très bien dit
40:20pour ce qui est
40:21de la stabilité
40:22du gouvernement en place
40:23pour la Chine
40:24c'est un petit peu pareil
40:24il y avait cette crainte
40:26que des tarifs
40:27amènent d'autres tarifs
40:28et puis qu'on soit
40:29dans un phénomène
40:29d'escalade
40:30qui ne trouve pas
40:31vraiment de fin
40:31et puis finalement
40:32on sent bien
40:33que les deux parties
40:33ont plus à perdre
40:35qu'à gagner
40:35donc évidemment
40:36on ne sera pas non plus
40:37dans une paix totale
40:38mais l'escalade
40:40atteint un petit peu
40:41ses limites
40:41on voit bien
40:42que les deux parties
40:43ont du levier
40:44sur l'autre
40:44et donc il n'y a pas
40:45d'intérêt à escalader
40:46ça très très profondément
40:47donc ça y est
40:48il y a eu quelque part
40:50un petit peu de fièvre
40:50et maintenant
40:51on désescalade
40:52des deux côtés
40:53vous voyez que les Chinois
40:53aussi ont fait quelques pas
40:54pour essayer
40:56d'amener un petit peu
40:57d'apaisement
40:58dans la situation
40:58Trump qui suit derrière
41:00donc on va revenir
41:01finalement à une forme
41:02de statu quo
41:03dans la relation
41:04sino-américaine
41:05après encore une fois
41:06une période de fièvre
41:07et là il faut se le dire
41:08c'est ni la première
41:09ni la dernière période
41:10de fièvre
41:11qu'on aura
41:12entre les deux parties
41:13mais on voit bien
41:14quand même
41:14que le scénario du pire
41:16n'est pas le scénario
41:17de base
41:18dans ce cas-là
41:18donc on est dans une situation
41:20où le statu quo
41:21semble convenir au marché
41:22et on va s'en accommoder
41:24malgré ce que vous disiez
41:25Étienne
41:25des niveaux de valorisation
41:26qui sont quand même
41:28très exigeants
41:28La Chine qui peut se permettre
41:30d'attendre également
41:31ça Michard
41:32quand on regarde
41:32les statistiques cette nuit
41:33alors bon
41:34elles ne sont pas très réjouissantes
41:35mais elles ne sont pas
41:36catastrophiques
41:37je pense que si on avait
41:38sorti ces statistiques-là
41:40en les imaginant
41:40il y a quelques mois
41:41personne n'y aurait cru
41:42c'est-à-dire qu'on a quand même
41:43une croissance de 4,8%
41:45alors qu'on est en pleine
41:46guerre commerciale
41:46qu'on a une crise immobilière
41:48en Chine
41:48que le consommateur américain
41:49n'est pas au rendez-vous
41:50bon aujourd'hui
41:52elle n'est pas dans la meilleure position
41:53mais elle n'est pas dans l'urgence
41:55elle n'a pas besoin de plier
41:56dans les médias
41:57à Donald Trump
41:58Un petit peu comme le cas américain
42:00d'ailleurs
42:00les américains ne sont pas aux abois
42:02il y a de la croissance
42:03aux Etats-Unis
42:03il y a évidemment une fragilité
42:05au marché de l'emploi
42:06mais ceci dit
42:06c'est quand même
42:07une économie qui tient le coup
42:09donc des deux côtés
42:10on a quelque chose qui tient
42:11je suis personnellement
42:12un peu plus inquiet
42:13de la situation chinoise
42:14que les chiffres
42:15qui ont été publiés ce matin
42:16d'ailleurs si vous regardez
42:17ces chiffres
42:18vous regardez les ventes au détail
42:19elles sont quand même
42:20assez inquiétantes
42:21elles montrent un petit peu
42:22la même dynamique
42:23en Chine
42:23certes ils ont une grande production
42:26une grande politique industrielle
42:28donc la production industrielle
42:29la production manufacturière
42:30bref
42:31la capacité de cette économie
42:33à produire
42:33et à offrir des biens
42:34toujours assez remarquables
42:37mais enfin quand même
42:38il y a cette fragilité incroyable
42:39au niveau de la demande domestique
42:41en Chine
42:41les ventes au détail
42:42étaient faibles
42:42aujourd'hui
42:44et donc on voit bien
42:45que cette crise
42:46de la propriété
42:48impacte durement
42:50ce consommateur chinois
42:51et ça fait que la Chine
42:52doit se tourner
42:53vers un autre consommateur
42:54et qui de mieux
42:55et qui de plus puissant
42:56en termes de capacité
42:58de consommation
42:58que les américains
42:59et donc ça explique
43:00finalement cette interdépendance
43:01qui reste malgré tout
43:03entre les deux géants économiques
43:04et qui explique
43:05pourquoi finalement
43:06le statut quo
43:06convient à tout le monde
43:07comment vous regardez
43:08la situation
43:08depuis De Lubac
43:09Asset Management
43:10sur cette guerre commerciale
43:12puisqu'elle a un impact
43:13sur les marchés actions
43:14très clairement
43:14Benoît Vesco
43:15et puis surtout
43:16elle a un impact
43:17pour les sociétés
43:18là on commence à le voir
43:19dans les résultats
43:20d'entreprise
43:20Oui alors
43:21comme Saline a dit
43:22il y aura encore
43:23de la volatilité
43:25à court terme
43:25parce qu'on connaît bien
43:27Donald Trump
43:28et sa manière de négocier
43:29donc un tweet matinal
43:32peut arriver à tout moment
43:33et perturber les marchés
43:35donc on a bien
43:36ce retour de la volatilité
43:37mais on a bien
43:38quand même l'intérêt
43:39des deux parties
43:40à un moment donné
43:41de se mettre d'accord
43:41alors le un moment donné
43:43il est crucial
43:43dans la volatilité des marchés
43:44parce que
43:45est-ce que c'est dans
43:46quelques jours
43:46ou est-ce que c'est
43:46dans quelques semaines
43:47ça joue beaucoup
43:49sur ces marchés
43:50qui ont quand même
43:50besoin de stabilité
43:51je crois que
43:52le soutien fondamental
43:54des marchés actions
43:55quand on le regarde
43:56et pour la fin de l'année
43:58le début de l'année prochaine
43:58c'est quand même
44:00la baisse des taux
44:01de la réserve fédérale
44:02qui est enclenchée maintenant
44:02et c'est ça
44:03qui va apporter
44:04ce moteur
44:05dont on a besoin
44:06pour terminer l'année
44:07sur les marchés actions
44:09et aussi sur les marchés obligataires
44:10est-ce que ça c'est pas déjà
44:11dans les cours
44:12ces baisses de taux
44:13de la banque centrale américaine
44:14parce qu'il y a des attentes
44:15qui sont très élevées
44:16au moins 2 cette année
44:18peut-être 3
44:19l'année prochaine
44:20quand vous regardez
44:20le disant américain
44:21il s'est déjà bien tassé
44:23on est revenu
44:23sur les 4%
44:25Wall Street
44:25a bien grimpé
44:26depuis la rentrée
44:27par ses anticipations
44:28de baisse de taux
44:29il y a un risque d'accident
44:30là quand même
44:30non ?
44:31Alors il y a toujours
44:32ce sujet
44:32effectivement
44:33de fragilité des marchés
44:34qui ont déjà bien monté
44:35avec des à-coups
44:37sur la Chine
44:38ou sur d'autres sujets
44:39l'inflation
44:40le dilemme
44:41de la réserve fédérale
44:42c'est
44:42quid de l'inflation
44:44est-ce que je ferme les yeux
44:45et on va avoir les chiffres
44:46en fin de semaine
44:47il est probable
44:47qu'elle fermera les yeux
44:48donc oui bien sûr
44:49il y a toujours ce risque
44:50de volatilité accrue
44:52et de tension
44:53à un moment donné
44:53mais on a vraiment
44:55ce mouvement
44:56de réallocation
44:57de baisse de la rémunération
44:59des liquidités
45:00aux Etats-Unis
45:01qui doit se réallouer
45:02et elle va se réallouer
45:04un peu sur les marchés obligataires
45:05un peu sur les marchés actions
45:06ce mouvement là
45:07il est en train de se faire
45:08et il va se prolonger
45:09jusqu'en début d'année prochaine
45:11probablement
45:11publication de ces chiffres
45:13d'inflation
45:13ça sera vendredi
45:14et puis donc
45:15la Fed
45:15la banque centrale américaine
45:17qui va se réunir
45:18dans 10 jours
45:18avec une baisse de taux
45:19qui est attendue
45:20une baisse de taux
45:21de l'ordre de 25 points de base
45:22Samy Char
45:23en plus de ces statistiques
45:25il y a quand même
45:25une réalité sur le terrain
45:26et on l'a vu la semaine dernière
45:27avec les banques régionales
45:28c'est que vous avez quand même
45:29une partie du tissu économique
45:30qui souffre aujourd'hui
45:31de ces taux américains
45:33Ah oui absolument
45:35l'économie américaine
45:36est polarisée
45:37vous avez quelque part
45:38ce qu'on appellera
45:40la partie cotée
45:42de l'économie américaine
45:43le S&P 500
45:44ces grandes entreprises
45:46qui font quand même
45:46très très bien
45:47et qui continuent
45:48de fournir
45:49des résultats
45:50assez incroyables
45:51bien sûr
45:52il y a la baisse des taux
45:53qui soutient les marchés
45:54mais enfin
45:54il y a quand même
45:55la profitabilité
45:56de ces entreprises là
45:57de ces mastodontes
45:58qui fait très bien
45:58toujours tirer
45:59par beaucoup d'investissements
46:00des thèmes
46:01comme l'intelligence artificielle
46:02voilà
46:03tant que ça tient
46:04quelque part
46:05les marchés vont tenir
46:06et il ne faudrait pas
46:07qu'il y ait un doute
46:08sur cette thématique
46:10de l'intelligence artificielle
46:11mais enfin
46:12pour l'instant
46:12les résultats
46:13semblent prometteurs
46:14les banques
46:14enfin voilà
46:15tout le monde
46:16listé américain
46:18va bien
46:18mais vous avez raison
46:19si on regarde
46:20les sociétés non cotées
46:22ce qu'on appellera
46:22le corporate américain
46:24c'est vraiment
46:24ce tissu d'entreprise
46:26qui est le premier
46:27employeur d'américain
46:29et bien là
46:29la profitabilité
46:31d'entreprise
46:31est complètement différente
46:32on a même une contraction
46:34des profits
46:34pour ce tissu
46:36américain
46:37c'est pour ça
46:38quelque part
46:38que l'emploi américain
46:40se rafraîchit
46:41un petit peu
46:41donc il y a
46:42cette grande divergence
46:43entre l'Amérique listée
46:45et l'Amérique non listée
46:47et c'est vrai
46:48que ces tarifs
46:49et cette incertitude
46:50pèsent
46:51sur le monde
46:52de la petite entreprise
46:53américaine
46:54et c'est ce qui fait
46:55que la réserve fédérale
46:56américaine
46:57a choisi
46:58de soutenir
46:59l'économie
46:59plutôt que de se battre
47:01contre l'inflation
47:02parce qu'elle voit bien
47:03que dans le tissu
47:04industriel américain
47:05ça va beaucoup moins bien
47:07que dans le monde listé
47:08avec pour rappel
47:09la semaine derrière
47:10Zions
47:11qui a perdu un peu plus
47:12de 10%
47:12c'est une banque régionale
47:13il y aura encore
47:14d'ailleurs des banques
47:15régionales américaines
47:15qui vont dévoiler
47:16leurs résultats
47:17ça sera en milieu
47:17de semaine
47:18aux Etats-Unis
47:19est-ce qu'il faut être
47:20inquiet de ce stress
47:22bancaire aux Etats-Unis
47:24comment vous regardez
47:25la situation
47:26Benoît Vesco
47:27c'est une situation
47:27qui rappelle un petit peu
47:28SVB en 2023
47:29alors on n'est pas du tout
47:30pour l'instant
47:31au même niveau
47:32on n'est pas du tout
47:32dans les mêmes ordres d'idées
47:34mais ça rappelle
47:35quand même
47:35des mauvais souvenirs
47:36oui évidemment
47:37que c'est un risque
47:38qu'il faut surveiller
47:39qui est la conséquence
47:41de taux directeur
47:42haut
47:43trop haut
47:43au niveau
47:45de la réserve fédérale
47:45pendant trop longtemps
47:46puisqu'elle a patienté
47:48pour s'assurer
47:48de la conséquence
47:50de la guerre des tarifs
47:51donc ça
47:51ça donne
47:52ça donne une fragilité
47:53dans l'ensemble
47:54des entreprises
47:56aux Etats-Unis
47:58est-ce qu'il faut
47:59s'en inquiéter
47:59oui
48:00en tout cas
48:00il faut le surveiller
48:01le paradoxe
48:03c'est que ça peut aussi
48:03être le déclencheur
48:05d'une volonté
48:06de la Fed
48:07de soutien plus majeur
48:08il faut rappeler
48:09qu'elle a
48:10les munitions
48:11entre guillemets
48:11puisqu'elle a retardé
48:13son cycle de baisse de taux
48:15elle a les munitions
48:16elle a de quoi faire
48:18donc pour le moment
48:19prudence évidemment
48:20sur cette fragilité
48:21mais pas d'inquiétude majeure
48:23on voit bien que
48:24s'il fallait faire quelque chose
48:26et ça peut être le paradoxe
48:27des marchés
48:29qui anticipent
48:30des mouvements supplémentaires
48:31et qui continuent
48:32à progresser
48:33c'est surtout les banques régionales
48:35qui ont baissé
48:35la semaine dernière en bourse
48:36c'est intéressant de voir
48:37comment le marché
48:38n'a pas vendu
48:39les grandes banques américaines
48:40si on regarde
48:40les JP Morgan par exemple
48:42ils n'ont pas beaucoup
48:43souffert de cette nouvelle
48:45vendredi
48:46du côté de Lombard-Rodier
48:48comment aujourd'hui
48:48vous arbitrez
48:50les portefeuilles
48:51Samichard
48:51quelles sont
48:52vos grandes allocations
48:53vous êtes responsable
48:54des investissements
48:55est-ce qu'aujourd'hui
48:56ce stress
48:57sur les banques américaines
48:58remet en jeu
49:00votre allocation
49:00sur la partie obligataire
49:02par exemple ?
49:03non je dirais
49:04qu'on a une allocation
49:06qui est réserve
49:07on reste quand même
49:08pleinement investi
49:09donc on n'a pas
49:09on n'a pas pris
49:11de profit
49:12on n'a pas réduit
49:13significativement
49:14les niveaux de risque
49:15dans les portefeuilles
49:15mais on garde des portefeuilles
49:16qui sont très équilibrés
49:18entre le risque action
49:20le risque obligataire
49:21je dirais que ce qui a
49:21ce qui a marqué
49:22un petit peu d'identité
49:23de nos portefeuilles
49:24cette année
49:25et ces derniers mois
49:26c'est la volonté quand même
49:27de diversifier un petit peu
49:28en dehors des Etats-Unis
49:29notamment dans les marchés émergents
49:31donner un peu plus de place
49:32à l'Asie
49:33que ce soit
49:34du côté obligataire
49:36avec de la dette
49:37en devise dure
49:38ou du côté action
49:39et bien sûr
49:41on a quand même
49:43une part d'or
49:45dans les portefeuilles
49:45qui nous a aussi
49:46beaucoup aidé cette année
49:47et on aime bien
49:48cet équilibre
49:48on est investi quand même
49:49dans des belles entreprises
49:50globales
49:51mais on a
49:53quelques protections
49:54dans les portefeuilles
49:56mais c'est vrai
49:56que les niveaux de valorisation
49:58sont très très exigeants
49:59donc ça ne nous permet pas
50:00de nous déployer
50:02sans vigilance
50:03on garde quand même
50:05des portefeuilles
50:05qui sont
50:06qui sont
50:07très disciplinés
50:10Les résultats d'entreprises
50:12amènent leur lot
50:13de volatilité
50:14Benoît Wesco
50:14on l'a vu vendredi
50:15et Siller a gagné
50:16plus de 10%
50:17LVMH également
50:18a gagné 10%
50:19là ce matin
50:20Kering prend plus de 4%
50:21après avoir annoncé
50:22la cession
50:23de son portefeuille
50:24beauté à L'Oréal
50:25là ça y est
50:26ça bouge dans les portefeuilles
50:28là j'imagine
50:28chez Delubac
50:29quand on a des lignes
50:30comme ça
50:30qui prennent 10%
50:31l'espace de quelques minutes
50:32puisque ça se fait
50:33à l'ouverture
50:34Oui alors c'est
50:35évidemment
50:36c'est l'épreuve
50:37de la réalité
50:38maintenant
50:38cette saison
50:39de résultats
50:40et elle est importante
50:41globalement
50:42on est investi
50:44sur les marchés actions
50:45et comme je le disais
50:46on a un rationnel
50:48une explication
50:48qui montre que
50:49les liquidités
50:50vont continuer
50:51à s'investir
50:51sur les marchés actions
50:52donc là dessus
50:52plutôt positif
50:54positif d'ailleurs
50:55notamment sur le luxe
50:56qui fait un retour
50:57sur les marchés
50:58et qui est intéressant
50:59sur des secteurs
51:00plutôt défensifs
51:00quand même malgré tout
51:01aussi
51:01et puis sur les marchés
51:03obligataires
51:04on va avoir
51:05une certaine prudence
51:06sur les obligations d'Etat
51:07on va plutôt aller
51:09sur les corporate
51:10pourquoi sur les obligations d'Etat
51:11parce qu'on voit bien
51:12que la tendance
51:12elle est quand même
51:13à une hausse des taux
51:14à long terme
51:15progressivement
51:17qu'est-ce que nous disent
51:17les marchés
51:18avec ce mouvement là
51:19ils nous disent
51:20qu'il faudra quand même
51:22regarder l'inflation
51:22à moyen terme
51:23que pour le moment
51:24les banques centrales
51:25semblent s'en désintéresser
51:26et que ça va rester un sujet
51:28et en termes de conviction
51:29quelles sont aujourd'hui
51:30des valeurs
51:32ou au moins
51:32tout du moins
51:33des secteurs
51:33qui sont privilégiés
51:34dans les portefeuilles
51:35aujourd'hui
51:36chez vous
51:36chez Delubac AM
51:37alors
51:38sur la partie action
51:40défensif
51:41télécommunication
51:43santé
51:44mais aussi le luxe
51:46qui revient
51:46parce que les taux sont bas
51:47et qu'il avait été
51:49un peu délaissé
51:49et qu'on voit
51:50vous l'avez cité
51:51les résultats sont plutôt favorables
51:53sur la partie obligataire
51:54le corporate
51:55de bonne qualité
51:56de manière générale
51:57est plutôt
51:58là aussi défensif
52:00pour pouvoir
52:01obtenir des rendements
52:02qui sont favorables
52:03plus favorables
52:03que les obligations d'Etat
52:04et avec des primes de risque
52:06qui sont encore intéressantes
52:07et qui ont même tendance
52:08à se réduire
52:08par rapport aux obligations d'Etat
52:10oui
52:10après c'est cher aujourd'hui
52:11l'obligataire
52:12c'est un peu
52:12le revers de la médaille
52:13c'est-à-dire que les rendements
52:14sont moins confortables
52:16qu'il y a six mois
52:16ou un an
52:17alors clairement
52:18et c'est tout le paradoxe
52:19c'est-à-dire que
52:19les rendements sont moins confortables
52:21mais quand on regarde l'inflation
52:22et notamment
52:23le plus le criant
52:24c'est quand on regarde l'inflation
52:25en zone euro
52:25les rendements sont très favorables
52:27et ils payent largement
52:28ce risque inflationniste
52:29quels sont les éléments
52:30que vous allez surveiller
52:31le mot de la fin
52:31Samy Char
52:32à la fin du mois
52:37est-ce que c'est la guerre commerciale
52:39ou un autre élément
52:40que vous avez en tête ?
52:42Ce qu'on aimerait surtout
52:43c'est retrouver quand même
52:45des données aux Etats-Unis
52:46qui nous permettent
52:47d'actualiser un petit peu
52:49notre diagnostic
52:49sur cette principale
52:50économie américaine
52:51et comprendre
52:52où est-ce qu'on en est
52:53notamment au niveau
52:53du marché de l'emploi
52:54on n'est pas en pleine mer
52:56sans sonar non plus
52:58on arrive à avoir
52:59des données de seconde ordre
53:01qui nous permettent
53:01de faire ce diagnostic
53:03mais enfin comme vous le savez
53:03il y a un shutdown
53:04aux Etats-Unis
53:05ça fait un moment
53:06qu'on n'a pas eu
53:06des données clés
53:07que ce soit au niveau
53:08de l'emploi
53:08l'inflation aussi
53:09a été retardée
53:10et donc on aimerait bien
53:11retrouver quand même
53:12avec la fin
53:13de ce shutdown
53:15on l'espère
53:15dans les jours
53:17ou en tout cas
53:17petites semaines
53:18qui viennent
53:19les publications
53:20le cycle
53:21du publication américaine
53:22pour
53:22voilà
53:25actualiser
53:26ce diagnostic
53:26et se faire la meilleure idée
53:28de comment l'économie américaine
53:29a évolué
53:29sur les dernières semaines
53:30Le shutdown
53:31qui rentre dans sa
53:32quatrième semaine
53:33mais on en a parlé
53:34en début d'échange
53:34il y aura quand même
53:35des chiffres
53:36d'inflation
53:37qui seront publiés
53:38ce vendredi
53:39mais avec beaucoup de retard
53:40puisque ce sont des chiffres
53:41d'inflation du mois de septembre
53:42et ils seront publiés
53:43un 24 octobre
53:44merci beaucoup
53:45Samy Char
53:45de nous avoir accompagné
53:46ce matin
53:47chef économiste
53:47et responsable
53:48de l'allocation
53:48de l'Aubarandier et compagnie
53:50et Benoît Vesco en plateau
53:51président de
53:52de l'Ubac Asset Management
53:549h57
53:55dans une poignée de secondes
53:56il sera 10h
53:56et vous retrouvez
53:57Raphaël Legendre
53:58et ses experts
53:58bonjour Raphaël
53:59Oui bonjour Etienne
54:00effectivement
54:01avec de beaux sujets
54:02encore au menu
54:02évidemment
54:03l'ouverture du budget
54:04de l'examen budgétaire
54:05qui commence aujourd'hui
54:07la drôle de guerre
54:08peut commencer
54:09on va parler
54:10des complémentaires retraites
54:11la Gircarco
54:12est-elle une victime
54:14collatérale du budget
54:15on va revenir
54:16sur l'alerte
54:17sur les bancaires
54:18évidemment
54:19avec les banques américaines
54:22qui nous inquiètent
54:22et puis
54:23on reviendra aussi
54:24sur le plénum chinois
54:26qui s'ouvre aujourd'hui
54:27pour 4 jours
54:28pour définir
54:29les grandes orientations
54:30économiques
54:30du géant asiatique
54:32Voilà le programme
54:32des experts
54:3310h
54:3411h
54:34on se retrouve demain
54:35bien sûr
54:36à partir de 9h
54:37pour Good Morning Market
54:38la tendance je vous rappelle
54:39est positive
54:39à la bourse de Paris
54:40avec un gain de 0,7%
54:42et un record
54:43qui est désormais
54:44à poignée de main
54:45puisque nous sommes
54:46à moins de 50 points
54:47du record touché
54:48en début d'année
54:488234 points
54:50pour l'indice parisien
54:51Good Morning Market
54:55sur BFM Business
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