- il y a 10 heures
Ce mercredi 15 octobre, Jean-Baptiste Pethe, chef économiste chez AG2R La Mondiale, Matthieu Ceronne, trader et fondateur de Galileo Trading, Alain Du Brusle, directeur général délégué de Claresco Finance, Matthieu Pechberty, journaliste BFM Business, Ronan Blanc, gérant analyste crédit chez Montpensier Arbevel, Frédéric Pretet, économiste chez Markets 360 et BNP Paribas CIB, et Guillaume Launay, directeur général de Quaero Capital France, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00L'actualité économique et financière continue sur BFM Business. Dans un instant, l'ouverture des marchés européens avec Etienne Braque, un CAC 40 poussé en avant-marché par LVMH.
00:15Qui est attendu en hausse de plus de 5, voire même 7%. On le verra ensemble dans quelques instants. Et sachant que c'est la plus grosse pondération de la Bourse de Paris, on devrait très clairement voir un CAC 40 surperformer par rapport aux autres indices en Europe qui sont sur une tendance plus modeste de 0,5 à 0,6%.
00:30Tendance positive parce qu'hier soir, vous avez Jérôme Braque qui a participé à un colloque et il s'est quelque peu montré préoccupé par le marché de l'emploi aux Etats-Unis avec des conditions qui se détériorent.
00:42Et dans ce contexte, désormais, il y a assez peu de doutes. Baisse des taux dans 15 jours lors de la prochaine réunion de la Fed, voire même encore une autre baisse de taux lors de la réunion du mois de décembre.
00:53A la suite de cela, vous avez le 10 ans américain qui revient à 4%. C'est quand même une première depuis 6 mois. Donc ça, forcément, ça porte le marché action, ces anticipations de baisse de taux.
01:04Et ça a également des effets ricochés sur nos taux souverains à nous, d'autant plus que hier, vous l'avez vu, on a eu une nette détente du 10 ans français.
01:10Pas de stress, même avec l'abandon de la réforme des retraites, qu'on dit systémique pour les marchés quand même.
01:14Mais c'est le prix de la stabilité. C'est comme ça que voient aujourd'hui les économistes face à cela.
01:18C'est oui, l'abandon de la réforme des retraites, ça va coûter plusieurs centaines de millions d'euros l'année prochaine, plus d'un milliard en 2027.
01:24Mais c'est le prix de la stabilité dans le sens où si on se retrouvait dans une dissolution, vous aurez revu le 10 ans français flamber et on aurait été à nouveau dans un contexte compliqué.
01:34Par rapport à cela, 3,38 ce matin pour le 10 ans français. C'est une première depuis fin août quand le spread, donc l'écart de taux entre la France et la Magne, revient à 78 points.
01:43On était proche des 90 points la semaine dernière. Donc ça, c'est quand même une bonne nouvelle.
01:47Même si la situation reste trouble, il y a un petit peu plus de visibilité sur ce sujet. Nous en reparlerons dans quelques instants.
01:54Le contexte, on va reparler des résultats d'entreprise dans un instant, mais le contexte, c'est quand même la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine qui reprend avec des annonces chaque jour d'un côté et de l'autre.
02:03Là, c'est l'huile de friture côté américain.
02:05Oui, avec en face également le soja, puisque Donald Trump reproche aux Chinois de ne pas acheter suffisamment de soja américain.
02:12Et donc en réponse, il dit qu'on va peut-être réduire nos achats d'huile de friture.
02:16En tout cas, en dehors de ces détails, ça montre quand même que les relations sont toujours tendues entre la Chine et les Etats-Unis.
02:23Et c'est quand même un sujet qui a été relégué au second plan ces derniers mois en se disant « Non, mais ça va aller mieux sur la guerre commerciale. Il y a une trêve. Ils vont trouver un accord. »
02:31Bon, on voit que quand même rien n'est fait à 15 jours d'une rencontre probable, puisque pour l'instant, on n'est pas confirmé entre Xi Jinping et Donald Trump.
02:38Le CAC 40 qui ouvre à l'instant, qu'est-ce que ça donne ?
02:41Plus 1%, 8000 points pile à l'ouverture pour le CAC 40, sachant que LVMH ne cote pas encore. Le titre est réservé.
02:48Stellantis, Bouygues et Orange signent les trois plus fortes hausses. Vous avez souligné Bouygues et Orange, avec notamment le dossier SFR.
02:55Une éventuelle offre qui pourrait être acceptée du côté des SFR. En tout cas, hier, que ce soit il y a la maison mère de Free, SFR et Bouygues ont déposé une offre commune.
03:06Et ça porte le titre Orange au-delà des 14 euros, plus 3%, plus 3% également pour Bouygues, à 40 euros pile ce matin à l'ouverture.
03:14À l'inverse seulement, 4 baisses à souligner. Euronext, Danone, Eurofins et Danone.
03:19L'euro-dollar retrouve péniblement la barre des 1,16 à 1,1633, quand sur le front de l'once d'or, on est à nouveau sur un record historique ce matin.
03:284 200 dollars pour une once d'or. On est au-delà des 50% de performance depuis le 1er janvier pour cette once d'or.
03:36Et donc LVMH qui est réservé pour l'instant, pas de cotation sur ce titre.
03:40Un dernier mot quand même sur ASML, c'est l'autre publication marquante de ce matin.
03:44Un ASML à Amsterdam qui gagne plus de 3% au-delà des 870 euros, avec un groupe qui a publié un carnet de commandes au-delà des attentes.
03:52Et des prévisions également qui ont rassuré les investisseurs, sachant que, souvenez-vous, au mois de juillet, le titre avait dégringolé de près de 10% après ses résultats.
03:59Donc là, le fait que le groupe confirme ses objectifs, eh bien ça lui permet de progresser ce titre à ASML.
04:04Un mot juste des banques américaines qu'ont publié, c'était « au-delà des attentes », ce qui veut dire quand même que la consommation américaine tient.
04:10– Tiens, grâce aux hauts revenus. Et ça, quand vous regardez ce que dit Wells Fargo ou encore JP Morgan,
04:16c'est oui, les dépenses de cartes de crédit sont soutenues à un chiffre par rapport à l'année dernière grâce aux revenus.
04:22Par contre, sur les revenus plus modestes, là, c'est compliqué.
04:25Et ça sera intéressant notamment d'écouter Nestlé qui va publier ses résultats demain.
04:28En début de semaine, c'était Domino's Pizza qui disait « on est obligé de réduire nos prix pour continuer à avoir des clients »
04:33parce qu'on a quand même aujourd'hui une clientèle, notamment aux États-Unis, qui tire la langue,
04:38d'autant plus qu'on revient au sujet de la Fed, le marché de l'emploi se dégrade petit à petit.
04:42– Vous n'êtes toujours pas LVMH ? Toujours réservé ?
04:44– Toujours réservé ce titre LVMH.
04:45– Alors, on passe au sommaire.
04:46– On passe au sommaire. Nous reviendrons sur ce titre LVMH dans une quinzaine de minutes avec Alain Dubrul.
04:50Pourquoi plus 8% sur ce titre LVMH, sachant qu'il y a eu seulement 1% de croissance organique au troisième trimestre ?
04:56Nous verrons cela. Et puis, on sera également avec Mathieu Pechberti d'ici une dizaine de minutes
05:00pour revenir sur une éventuelle vente d'essai-faire auprès des trois acteurs français.
05:05Voilà, quelques-uns des rendez-vous non exhaustifs de Good Morning Market, 9h-10h sur BFM Business.
05:10– Bonne émission, à demain.
05:13– BFM Business présente Good Morning Market, Étienne Braque.
05:19– C'est parti pour Good Morning Market et donc une tendance très positive à la Bourse de Paris
05:22avec le secteur du luxe qui porte la tendance, plus 6% pour Kering au-delà des 319 euros,
05:28Hermès plus 5% à 2139 euros et LVMH qui pour l'instant est réservé mais qui est attendu en forte hausse
05:34donc après la publication de son chiffre d'affaires hier soir et des perspectives qui ont été jugées encourageantes
05:39par l'ensemble de la sphère financière et ça porte le CAC 40 donc au-delà des 8000 points à 8030 points
05:45avec également Jérôme Paul hier qui a pris la parole hier et qui a plutôt rassuré.
05:50On voit ça tout de suite.
05:52– Avec Jean-Baptiste Pett, chef économiste de AG2R La Mondiale.
05:56Merci d'être avec nous Jean-Baptiste Pett ce matin en direct sur BFM Business.
06:00Dans un instant nous allons revenir sur Jérôme Paul hier qui a été donc un petit peu préoccupé
06:05par la dégradation du marché de l'emploi.
06:08Juste avant quand même un mot du disant français qui respire un petit peu après un petit coup de stress
06:13ces dernières semaines, nous revenons à 3.37 ce matin sur des plus bas de fin août
06:17avec le fait qu'il n'y ait pas eu de dissolution hier de l'Assemblée nationale,
06:22ça a quand même été perçu comme un message plutôt positif.
06:25La bourse relativise, en tout cas le marché obligataire.
06:29– Oui, ce qu'on a appris hier c'est que le Parti Socialiste n'allait pas abouter la censure immédiate,
06:35que le gouvernement pourra sans doute commencer le débat sur le budget 2026.
06:41Donc les marchés obligataires ont réagi positivement, comme vous l'avez dit,
06:46une baisse du spread entre la France et l'Allemagne de 4 points de base.
06:51Ce que les marchés n'aiment pas c'est l'incertitude et donc comme on repousse
06:54la perspective de nouvelles élections, l'incertitude à court terme s'est réduite.
06:59Après l'adoption du budget n'est pas encore gagnée,
07:02donc les tensions sur les marchés ne sont pas exclures dans les prochaines semaines.
07:06– Ça change quoi d'un point de vue macroéconomique aujourd'hui, cette incertitude ?
07:10Comment vous regardez la situation depuis AG2R à la mondiale
07:13sur les perspectives de croissance pour la fin de l'année,
07:15mais également pour l'année prochaine ?
07:18– Alors on a pris en compte depuis la dissolution de juin 24
07:23des hypothèses prudentes sur notamment la consommation des ménages,
07:29dans l'idée que le taux d'épargne des ménages allait continuer à être très élevé,
07:34là où on pouvait auparavant s'attendre à une baisse du taux d'épargne
07:38qui avait beaucoup monté depuis la pandémie.
07:41Donc je dirais qu'on vit dans cette incertitude politico-budgétaire
07:45depuis plus d'un an maintenant,
07:47et on voit les effets sur l'économie,
07:50la croissance française ne s'effondre pas,
07:53on est sans doute aux alentours des 0,7% cette année en 2025,
07:58en revanche bien sûr elle est pénalisée par cette incertitude
08:00et l'économie française a plutôt tendance à sous-performer
08:04les autres économies de la zone euro, en tout cas la moyenne de la zone euro.
08:08– Hier le FMI a annoncé ses nouvelles prévisions de croissance pour cette année,
08:13le FMI qui prévoit 3,2% de croissance au niveau mondial
08:17puis 3,1% l'année prochaine,
08:19tout cela est conditionné bien sûr à cette fameuse guerre commerciale,
08:23le sujet revient sur les devants de la scène,
08:26et puis c'est également conditionné aux conditions monétaires,
08:29notamment du côté des États-Unis,
08:32avec Jerome Powell hier qui a pris la parole lors d'un colloque
08:34qui s'est quelque peu montré préoccupé par la dégradation du marché de l'emploi,
08:38ça a enfoncé le clou sur le fait que la Fed va bel et bien baisser ses taux
08:41à la fin du mois et probablement lors de sa réunion du mois de décembre.
08:45– Oui, tout à fait, il a eu un discours accommodant ce qui était attendu,
08:50car les données économiques disponibles depuis le mois de septembre
08:56sont allées dans le sens d'un essoufflement supplémentaire du marché de l'emploi,
09:02mais je dirais qu'il a surpris quand même par un ton encore plus accommodant qu'attendu,
09:08reprenant notamment les arguments de son collègue Chris Waller,
09:11qui est assez accommodant en ce moment.
09:13En effet, Jerome Powell a émis l'hypothèse que si les offres d'emploi étaient amenées
09:19à continuer à baisser, le taux de chômage pouvait alors augmenter
09:23de manière plus significative.
09:25Donc ça, c'est quand même l'argument d'un des membres les plus accommodants de la Fed,
09:30et donc ça valide l'idée quand même que le leadership de la Fed
09:32est prêt à baisser les taux pour gérer ce risque sur le marché de l'emploi,
09:37alors même qu'il y a un débat au sein de la Fed,
09:41les présidents de Fed régional sont plus prudents.
09:44Donc là, pour être en France le clou, effectivement, sur une baisse des taux en octobre,
09:47probablement une autre en décembre, c'est assez certain, je dirais.
09:52En tout cas, le marché est très clairement concentré sur ces anticipations de baisse de taux,
09:56ça se voit sur les indices à Wall Street, ça se voit également sur le disant américain
09:59qui a été hier sous les 4%, 3,99% précisément,
10:03pour la première fois en l'espace de 6 mois,
10:06et ça occulte totalement le fait qu'on a assez peu de données macroéconomiques en ce moment.
10:10Aujourd'hui, il devait y avoir la publication des chiffres d'inflation aux Etats-Unis,
10:13ce n'est pas le cas, au début du mois, il devait y avoir les chiffres d'emploi,
10:15ce n'était pas le cas également.
10:17Comment vous expliquez ça, qu'au final, la bourse arrive à s'accommoder
10:21du fait qu'il y ait quand même assez peu d'informations
10:23sur la santé de l'économie américaine ?
10:26Alors, on a quand même des données privées, des données alternatives,
10:30notamment sur le marché de l'emploi, l'ADP avait mesuré au mois de septembre
10:36des destructions d'emplois nettes, donc ça, c'est une donnée que l'on a.
10:40On a d'autres données sur les offres d'emploi postées sur les sites Internet
10:45qui sont aussi en baisse depuis plusieurs semaines,
10:48sans doute c'est cela à quoi pensait Jérôme Powell.
10:52On a aussi des données d'enquête qui montrent où est l'économie en ce moment,
10:57c'est une croissance modeste avec un essoufflement du marché de l'emploi,
11:01bien sûr une remontée de l'inflation, mais on arrive à travers le bruit
11:08d'ébaucher des tendances.
11:11Bien sûr, il faudra quand même que ce shutdown s'arrête à un moment donné
11:15pour retrouver des données, notamment d'inflation, ça serait important,
11:18mais on va dire qu'on arrive quand même à se faire une idée
11:21à partir des données alternatives.
11:23En tout cas, c'est des données qui, pour l'instant, vont dans le sens du marché
11:26sur le fait que la Fed devrait baisser ses taux à de nombreuses reprises
11:30dans les 12 prochains mois.
11:32Merci beaucoup Jean-Baptiste Pette de nous avoir accompagné ce matin,
11:34chef économiste de AG2R La Mondiale,
11:37pour regarder ce 10 ans américain qui est à pile 4%,
11:40une première en l'espace de 6 mois,
11:41quand le spread entre la France et l'Allemagne
11:43est sur un plus bas d'un mois, en deçà des 80 points de base.
11:479h12 sur BFM Business, on jette un coup d'œil sur la tendance du jour
11:53et toujours pas de cotation pour LVMH.
11:55Néanmoins, le CAC 40 progresse de 1,5%,
11:57porté par Kering qui gagne 7,5% à 321 euros,
12:01Hermès plus 6% à 2157 euros,
12:04quand Bouygues est la plus forte hausse du CAC 40, plus 8%.
12:06Nous reparlerons de ce titre Bouygues,
12:08mais également du titre Orange qui gagne plus de 4%,
12:11avec cette offre qui a été déposée hier par Bouygues,
12:14par Iliade et par Orange sur le dossier SFR,
12:17les tenants et les aboutissants dans quelques minutes
12:19avec Mathieu Pêche-Berti.
12:21Juste avant, on jette un coup d'œil à la tendance du jour
12:23avec les 8000 points qui sont retrouvés ce matin,
12:258037 points.
12:26Mathieu Serron est avec nous,
12:27trader et fondateur de Galiléo Trading.
12:29Merci d'être avec nous, Mathieu Serron.
12:32Comment vous regardez le CAC 40 qui retrouve les 8000 points ?
12:34C'est quand même assez inédit,
12:36un CAC 40 qui surperforme très clairement
12:38par rapport aux autres indices grâce au luxe.
12:40Oui, net sur performance du CAC 40,
12:43alors qu'il est bien au-delà des 8000 points,
12:45parce que là vous prenez l'indice,
12:46mais le futur, lui, qui intègre déjà l'ouverture LVMH,
12:49est au-delà des 8100 points.
12:518106 exactement sur le futur échéance octobre,
12:55avec LVMH attendu en hausse de 13%.
12:58Ce que l'on sent sur les marchés,
13:00c'est de la nervosité,
13:03pas véritablement de fébrilité,
13:05mais plutôt de la nervosité
13:06avec un regain de volatilité,
13:09ce qui nous manquait ces derniers temps,
13:11et notamment sur les indices.
13:13Là, on a de vrais écarts.
13:16On retrouve la même chose sur les actions,
13:18sur les cryptos également.
13:20Quand on regarde, par exemple,
13:21le VIX dont on parle régulièrement ensemble,
13:24il a progressé de 25% en une semaine
13:27jusqu'à 40% quand on intègre le plus haut d'hier.
13:30Donc, on est dans une phase
13:32où les écarts sont assez forts.
13:34D'un point de vue des tendances,
13:36si on regarde, par exemple,
13:38les États-Unis,
13:38les tendances de fonds,
13:39elles restent intactes,
13:40restent haussières,
13:42mais à court terme,
13:43on a un petit warning,
13:44aussi bien sur le SP500 que sur le Nasdaq,
13:46on a un petit warning qui est allumé.
13:48Idem sur le DAX,
13:50avec une tendance de fonds qui est haussière,
13:51mais à court terme,
13:52un petit warning qui est allumé.
13:54Et pendant ce temps-là,
13:55vous avez le CAC qui surperforme.
13:58Alors, on est peu ou prou
13:59entre les mêmes bornes depuis le mois de mai,
14:01même si là, on revient sur les plus hauts,
14:03donc je disais au-delà des 8100 points,
14:07portés par des annonces politiques,
14:10notamment d'hier,
14:10qui éloignent le risque de censure,
14:13et qui profitent bien évidemment
14:15des résultats des LVMH qui dopent le secteur.
14:20Stratégiquement,
14:21comment j'aborde les choses ?
14:22Eh bien, je continue de payer les replis.
14:24Je considère que la dynamique de court terme,
14:26et ça, ça fait plusieurs jours que je l'indique,
14:27je considère que la dynamique de court terme
14:29reste haussière.
14:30Vous voyez, c'est dans ce sens-là
14:31où l'analyse graphique technique est intéressante,
14:33à savoir, on a un contexte
14:34qui est quand même un contexte global sur le CAC
14:36qui n'est pas très clair,
14:38mais d'un point de vue graphique technique,
14:40la situation est assez claire,
14:41avec comme pivot les 7800 points,
14:43c'est un niveau que je surveille depuis plusieurs jours,
14:44considérant qu'au-dessus,
14:46il faut continuer à payer les replis.
14:47En dessous, on aurait un warning qui s'allumerait.
14:50Et hier, au plus bas,
14:51on est allé chercher ce niveau-là,
14:527827 points précisément.
14:55Depuis, on a un rebond de 3-4%.
14:57Donc, c'est vraiment ce niveau-là
14:58que je vous invite à surveiller,
14:597820 points.
15:00Au-dessus, on est du bon côté.
15:01Moi, je vais essayer d'acheter.
15:02Alors là, je vais attendre de voir un peu
15:04ce qui se trame,
15:05quel VMH ouvre pour me positionner.
15:08Pour l'instant, je suis positionné très loin,
15:09donc ça n'a pas forcément un grand intérêt.
15:11Mais peut-être vers les 8020 points
15:13pour commencer à acheter.
15:15On verra bien.
15:16Ça y est, Mathieu,
15:17on a une cotation sur LVMH,
15:18plus 11,6%.
15:20C'est bien au-delà des attentes.
15:21LVMH qui est à la porte des 600 euros,
15:23595 euros sur des plus hauts de mars-avril.
15:26On en reparlera dans un instant
15:27sur pourquoi LVMH prend 11%,
15:29malgré une croissance de seulement 1%
15:32au troisième trimestre.
15:33Alain Dubrul sera avec nous dans quelques minutes.
15:35Comment vous regardez techniquement ce titre ?
15:36Ce n'est pas une petite boîte quand même.
15:37Là, c'est plus de 20 milliards de capitalisation boursière
15:40gagnée à l'ouverture.
15:41C'est énorme.
15:42Oui, c'est très impressionnant.
15:44Et ce qu'il faut savoir,
15:45c'est qu'LVMH pèse 7,5 dans le CAC.
15:47Donc avec une hausse de 10-11%,
15:49l'impact est quasiment de 1%.
15:51On est autour de 0,8% d'impact direct sur le CAC 40.
15:55Et je ne compte pas non plus
15:56Kering qui est en hausse de 6%
15:59et Hermès en hausse de 6 également.
16:01Donc si on agrège tout,
16:02vous avez la hausse du CAC.
16:05D'un point de vue graphique,
16:08la situation s'est décomptée
16:09il y a déjà plusieurs semaines
16:10avec une phase de baisse,
16:12mais un retournement de tendance
16:18au-dessus des 505.
16:20Depuis le franchissement de ce niveau-là,
16:22le signal de retournement,
16:23le signal d'achat a été déclenché.
16:25Donc là, on a vraiment une poursuite
16:26qui est stupéfiante
16:27avec comme résistance proche les 610.
16:33Nous y sommes pas loin.
16:34On est à 600.
16:35Vous avez une résistance à 610.
16:36Après, c'est 650.
16:37Et puis, sait-on jamais,
16:39pas pour aujourd'hui,
16:40pas pour la semaine prochaine,
16:41mais dans les prochains mois,
16:42750 est une cible logique.
16:44Pour essayer d'en acheter sur repli,
16:46la situation va être compliquée.
16:47La valeur étant déjà partie.
16:49En revanche, moi,
16:50ce que je vais surveiller dans ce contexte-là,
16:52c'est Hermès.
16:53Je vous en avais déjà parlé il y a quelque temps.
16:55La valeur est toujours très en retard
16:56par rapport à LVMH
16:58et par rapport à Kering.
16:59Donc, il y a peut-être quelque chose
17:00à jouer de ce côté-là
17:01en se disant,
17:02bon, mais OK,
17:03LVMH rassure les investisseurs.
17:06Hermès va publier prochainement
17:08le 22 octobre,
17:10donc la semaine prochaine
17:11ou celle d'après.
17:12Donc, il y a peut-être quelque chose à faire.
17:13Si on franchit les 2200 sur Hermès,
17:15en tout cas, moi, j'irais.
17:172159 euros à l'instant
17:18pour ce titre Hermès
17:19qui est en hausse de 6%.
17:20Kering, de son côté,
17:21prend 7% à 320 euros
17:23et donc plus 12%
17:24pour LVMH
17:25après la publication
17:26de son chiffre d'affaires
17:27et de ses perspectives.
17:29598 euros 30.
17:30Merci beaucoup
17:31de nous avoir accompagné,
17:32Mathieu Serron.
17:33Je rappelle que vous êtes
17:33trader et fondateur
17:34de Galiléo Trading.
17:35Pour ce point,
17:36donc sur la tendance
17:37à l'ouverture,
17:38une ouverture en forte hausse
17:39portée par le secteur du luxe,
17:40plus 2,5% désormais
17:42à 8 112 points.
17:46Sans transition, bien sûr,
17:47on va revenir sur cette publication
17:48de LVMH
17:49avec Alain Dubrul
17:50qui nous accompagne,
17:51directeur général délégué
17:52de Claresco Finance.
17:53Bonjour Alain Dubrul,
17:54merci d'être avec nous.
17:55Oui, là, il nous faut des éclairages.
17:56Pourquoi LVMH prend 12%
17:58ce matin à l'ouverture,
17:59titre qui a mis plus de 10 minutes
18:00avant de côté,
18:01sachant que, bon,
18:02on est sur une croissance
18:03plus que modeste,
18:04plus 1% en organique,
18:06avec notamment un groupe
18:07qui se montre prudemment optimiste.
18:11Bonjour Etienne.
18:11Oui, en fait, sur LVMH,
18:13ce qu'il faut comprendre,
18:14c'est quand même
18:14la valeur phare du luxe,
18:16la plus globale,
18:17la plus diversifiée.
18:19Et ce qui posait problème
18:20dans ce secteur,
18:21c'est qu'on notait
18:22un déclin des ventes
18:23qui était important
18:24et on n'était pas certain
18:26qu'il y ait un atterrissage
18:28au T3, T4,
18:29notamment avec une situation
18:31aux États-Unis
18:32où l'emploi se détériore,
18:33où la macroéconomie en Chine
18:35est toujours incertaine,
18:36sans parler de l'Europe.
18:37Et le moins qu'on puisse dire,
18:39c'est qu'on avait déjà eu
18:41des collections de fashion
18:43qui avaient été plutôt bien accueillies
18:44ces derniers temps,
18:45donc ils pouvaient laisser espérer
18:47que le luxe pouvait éventuellement
18:48faire de meilleures ventes.
18:49Mais là, le chiffre d'affaires
18:50du troisième trimestre
18:51est objectivement meilleur qu'attendu
18:53puisqu'on redoue
18:55avec une croissance organique
18:56de plus 1% au troisième trimestre,
18:58là où le marché
18:59attendait plutôt moins 2,
19:01et avec des améliorations
19:02dans toutes les catégories,
19:04notamment dans la catégorie
19:06la plus importante
19:06qui est la mode et la maroquinerie,
19:08qui ressort à moins 2,
19:09là où on entendait moins 4.
19:11Également dans les vins et spiritueux
19:12qui ont beaucoup souffert
19:13ces derniers trimestres,
19:14on est également légèrement positif.
19:16Alors c'est vrai,
19:17plus grâce au champagne
19:18et au rosé qui vont mieux
19:19tandis que le cognac reste difficile,
19:21mais même là,
19:22qui était la division
19:22la plus complexe,
19:23on arrive à des chiffres positifs.
19:26Alors bien sûr,
19:26il y avait un effet de base
19:27qui était plus facile,
19:28bien sûr,
19:29il reste beaucoup de chemin à faire,
19:31mais c'est quand même
19:31assez important.
19:32Si on regarde par géographie,
19:35on a une baisse
19:35à deux chiffres au Japon,
19:36mais là,
19:36il y a un effet de base
19:37très important l'année dernière
19:38et la tendance du T3
19:40est bien meilleure qu'au T2.
19:41Et en Europe,
19:42on a un léger déclin,
19:43mais qui s'explique entre autres
19:44par des dépenses de touristes
19:47qui sont un peu moins fortes
19:48compte tenu de l'effet de vise,
19:49notamment vis-à-vis du dollar.
19:50Mais les États-Unis sont à plus 3,
19:52ce qui est un très bon chiffre.
19:53Et surtout en Chine,
19:54qui était le vrai marché problématique,
19:56on a une croissance
19:57qui est clairement positive
19:58à un chiffre élevé.
20:00Donc ça,
20:00c'est très important
20:01après de nombreux trimestres difficiles.
20:04Donc je pense
20:04qu'il y a une forme de soulagement.
20:05Il faut rappeler que le titre
20:06avait pas mal monté
20:07depuis ses plus bas de juillet,
20:09mais depuis une semaine,
20:10il avait perdu pas loin de 8%
20:12parce qu'il y avait quand même
20:13des craintes vis-à-vis
20:13de ce chiffre d'affaires.
20:15Donc là,
20:15on a un véritable soulagement.
20:17En tout cas,
20:17la bourse,
20:18c'est pas dans la demi-mesure,
20:19là,
20:19plus 12%.
20:20Vous avez l'ensemble
20:21du secteur du luxe
20:22qui est en forte hausse,
20:23qui éringue plus 7,
20:24plus 6% pour LVMH.
20:25C'est quoi,
20:26là,
20:26votre feeling aujourd'hui
20:27chez Claresco Finance ?
20:28On va bien sûr suivre
20:28les concurrents
20:29dans les prochains jours,
20:30mais par rapport
20:31au secteur du luxe aujourd'hui.
20:32Disons que le secteur
20:33a beaucoup souffert
20:34parce que la question,
20:35c'était,
20:36bon,
20:36bien sûr,
20:36ça décline cette année,
20:38mais à ce stade,
20:39la vraie question,
20:39c'est quand est-ce
20:40que ça va atterrir ?
20:42Parce que ça reste
20:42un secteur
20:43qui a des tendances
20:44long terme
20:44qui sont plutôt
20:45très favorables
20:46et donc,
20:47au-delà du ralentissement
20:48de 2025,
20:49la question,
20:49c'est est-ce que ça repart
20:51ou est-ce qu'au moins
20:52ça se stabilise
20:53l'année prochaine ?
20:54Parce que la plupart
20:54des analystes,
20:55pour l'instant,
20:56tapent sur une mauvaise année
20:58ou sur 18 mauvais mois,
20:59mais supposent après
21:00qu'on repart
21:01dans la tendance
21:01de long terme
21:02qui est une croissance,
21:03disons,
21:04entre 4 et 6%.
21:05Alors, rappelons
21:06que sur les niveaux actuels,
21:07on est quand même
21:0745% au-dessus
21:09des ventes
21:10pré-Covid,
21:12ce qui,
21:12en 6 ans,
21:13finalement,
21:13renoue avec ce 4 à 6%
21:15de croissance
21:15ou pas très loin,
21:16et surtout si on rajoute
21:17l'inflation qu'il y a eu
21:18entre-temps.
21:19Donc, ça voudrait dire,
21:20en fait,
21:20aujourd'hui,
21:20l'interprétation,
21:21c'est que ces chiffres
21:23du troisième trimestre
21:23montrent que le secteur
21:24du luxe n'est pas
21:25dans un déclin
21:26qui viendrait contredire
21:28ce qu'on a vu
21:29depuis 20 ans.
21:30Il est en train
21:30de se stabiliser
21:31et ça, évidemment,
21:32en termes de valorisation,
21:33quand on est à 25 fois
21:34les résultats
21:35de l'année prochaine,
21:35ce qui, pour LMH,
21:36est tout à fait raisonnable,
21:37ça donne une vraie lueur
21:38d'espoir.
21:39Alors, attention quand même,
21:40le quatrième trimestre,
21:41les ventes seront correctes
21:42en organique,
21:43mais on aura un effet de change
21:44plus défavorable
21:45que dans les trimestres précédents,
21:47ce qui va peser
21:47sur les marges.
21:48Le marché est au courant.
21:50Et sur 2026,
21:51pour l'instant,
21:52ça reste un peu
21:52des vieux pieux.
21:54On ne sait pas
21:55si ça va vraiment
21:55rebondir ou pas.
21:57Mais ce qui est certain,
21:58c'est qu'avec la résistance
21:59du chiffre d'affaires
21:59aujourd'hui,
22:00ce qu'on peut se dire,
22:01c'est que le déclin
22:02du luxe,
22:03c'est terminé.
22:04On est au moins
22:04en phase d'atterrissage
22:05et compte tenu
22:06des cours de bourse actuelles,
22:07ça justifie déjà
22:09d'être actionnaire
22:09d'LVMH sur ces niveaux.
22:11Vous restez avec nous,
22:11Alain Dubrulle.
22:12Dans un instant,
22:12on va parler de ASML,
22:13mais l'autre dossier
22:14brûlant du jour,
22:15c'est SFR.
22:16Mathieu Pechberti
22:17nous a rejoint en plateau.
22:18Bonjour Mathieu.
22:19Bonjour.
22:19Grand reporter
22:20pour BFM Business
22:26à 41 euros
22:27et Orange
22:28qui prend 4,8%
22:29à 14,23 euros.
22:31Car hier soir,
22:32Orange, Bouygues
22:33et Iliade,
22:33Iliade qui n'est plus coté
22:34depuis quelques temps maintenant,
22:36ont déposé une offre commune
22:37pour acheter SFR.
22:38Oui, exactement.
22:38Une offre commune
22:39à 3 pour acheter SFR ensemble
22:41puis le découper
22:42et se le répartir.
22:43Il y a une répartition
22:44des actifs
22:45qui sera en gros
22:45de 40% pour Bouygues,
22:4730% pour Free,
22:4730% pour Orange.
22:48Et si on parle
22:49des deux sociétés cotées
22:50aujourd'hui,
22:51Bouygues sera le premier
22:52avec 40% des activités.
22:54Il y aura d'abord
22:55le réseau mobile,
22:56beaucoup d'abonnés
22:57clients mobiles
22:57donc par millions,
22:58des paquets de millions
22:59d'abonnés mobiles
23:01et également
23:02des parties du réseau
23:03Fibre.
23:04Et puis pour Orange,
23:04même si c'est le leader
23:05du marché,
23:06il va aussi récupérer
23:07beaucoup d'abonnés
23:08et donc beaucoup d'abonnés
23:09à mettre sur son réseau.
23:11C'est tout de suite
23:11de la marge en plus.
23:13Il y aura évidemment
23:14également des synergies
23:15de coûts extrêmement importantes
23:16qui ne sont pas chiffrées
23:17aujourd'hui
23:17mais dont on estime
23:19qu'elles seraient
23:19de plusieurs milliards d'euros
23:20pour l'ensemble
23:21du secteur.
23:23C'est-à-dire qu'il y a
23:23un acteur,
23:24l'un des quatre gros acteurs
23:26du marché
23:26qui va disparaître
23:27et donc ça veut dire
23:28de la concentration
23:29et donc évidemment
23:30des marges qui vont augmenter.
23:31C'est pour ça que les cours
23:32de bourse progressent beaucoup.
23:33Ils avaient déjà progressé
23:34en tout cas pour Orange
23:35depuis plusieurs mois
23:35en perspective
23:36de cette consolidation.
23:37Bon, ça va prendre du temps.
23:38Ce n'est pas un deal
23:39qui va se faire en quelques mois.
23:39Non, alors il va y avoir
23:41d'abord la phase de négociation
23:42qui va durer jusqu'à l'été prochain.
23:44S'ils se mettent d'accord,
23:45a priori oui,
23:46mais s'ils se mettent d'accord
23:47ensuite,
23:47il va y avoir les autorités
23:48de la concurrence
23:49qui vont se pencher dessus.
23:50Ça va durer un an
23:51ou un an et demi
23:52donc on arrive jusqu'à fin 2027.
23:54Et ensuite,
23:54la mise en œuvre
23:55de l'opération
23:55donc la répartition
23:56des activités des clients
23:57chez Bouygues,
23:59chez Free,
24:00chez Orange
24:00et là on en a encore
24:01pour deux voire trois ans
24:02donc jusqu'en 2030 en réalité.
24:05En tout cas,
24:05la bourse apprécie
24:06cette nouvelle.
24:07Alain Dubrul,
24:09général délégué
24:10de Claresco Finance.
24:12Comment expliquer
24:12que le titre Bouygues
24:13ou encore Orange
24:14prenne 4-5%
24:16sachant que c'était quand même
24:16une nouvelle
24:17qui était attendue
24:17cette consolidation
24:18du secteur des télécoms ?
24:20Disons que Bouygues
24:21est une société
24:21qui manque un peu
24:22de relais de croissance
24:23donc là on a probablement
24:24une histoire
24:25où on investit
24:26dans un business existant
24:27qui devrait améliorer
24:28son profil.
24:29Rappelons que sur le deal,
24:30bien sûr c'était attendu,
24:32le principal obstacle historique
24:33c'était les autorités
24:34de concurrence
24:35mais là on se rend bien compte
24:36que SFR va mourir
24:37donc il faut sauver
24:38le soldat SFR.
24:39Le prix proposé
24:40de 17 milliards
24:41semble bas
24:41donc il y a un effet
24:43d'aubaine on va dire
24:43et sur la répartition
24:44des actifs
24:45ça va être évidemment
24:46très compliqué
24:46mais ce qui arrive
24:47c'est à peu près
24:48ce à quoi on peut s'attendre
24:49c'est-à-dire que la partie mobile
24:50va vraiment être dépecée
24:53entre les trois acteurs
24:54je ne sais pas trop
24:55comment ils vont couper
24:55mais ça on comprend bien
24:56et en revanche
24:57sur la partie B2B
24:58historiquement il faut se rappeler
25:00qu'en France
25:00il y avait un duopole
25:01Orange SFR
25:02sur la partie entreprise
25:03et que Bouygues et Iliade
25:05sont venus sur ce segment
25:06depuis seulement une dizaine d'années
25:08et c'est donc tout à fait logique
25:10que Bouygues en particulier
25:12et Iliade
25:12prennent davantage
25:13de ce segment-là
25:14donc ça veut dire
25:15que pour eux
25:15ils vont devenir
25:16des acteurs un peu plus sérieux
25:17dans le métier entreprise
25:19donc ça c'est important
25:20stratégiquement
25:21notamment pour Bouygues
25:21quant aux mobiles
25:23bon là ça va être très compliqué
25:24mais effectivement
25:25à terme
25:26il y aura un acteur de moins
25:27il y aura des synergies de coût
25:28mais rappelons que ça va être très long
25:29qu'on ne parle pas de closing
25:30avant fin 2027
25:31et rappelons aussi
25:33que ça ne va pas résoudre
25:34le problème de ce secteur
25:35où il n'y a aucune croissance
25:36Pourtant le titre Orange
25:37gagne 45%
25:38depuis le début de l'année
25:39vous vous rendez compte
25:40quand même
25:4045% pour Orange
25:42on est au-delà des 14 euros
25:43c'est impressionnant quand même
25:45de voir ce secteur des télécoms
25:47qui a été boudé en bourse
25:48et qui aujourd'hui
25:49revient sur les devants de la scène
25:50Rappelons que
25:51c'est surtout du re-rating
25:53parce qu'il n'y a pas eu
25:54de véritable amélioration
25:55des estimations
25:55il faut rappeler que
25:57c'est un secteur
25:58dont la croissance du chiffre d'affaires
25:59est nulle depuis des années
26:00idem pour les résultats
26:02donc la seule question
26:03qui se pose
26:03c'est est-ce que
26:05dans ce monde totalement plat
26:07est-ce que les actionnaires
26:08vont en voir un peu plus
26:09ce qui a pesé
26:10ces dernières années
26:11en fait c'était notamment
26:12les investissements dans la fibre
26:13ce qui fait qu'il a fallu
26:15fibrer la France
26:16de manière volontariste
26:18et ça ça a pesé
26:18sur les cash flows
26:19alors que dans les prochaines années
26:21on va peut-être avoir
26:21une 6G
26:22une 7G
26:23mais les investissements
26:23incrémentaux
26:24ne seront pas aussi importants
26:25la fibre
26:26c'est un investissement
26:26qui est peut-être
26:27pour 30-40 ans
26:28qu'on a fait
26:29qu'on n'aura plus derrière nous
26:30donc même si
26:31le chiffre d'affaires
26:32et le résultat sont stables
26:33on a probablement
26:35plus de cash flow
26:36qui pourront être distribués
26:37aux actionnaires
26:37et c'est cet aspect-là
26:39je pense
26:39qui a aidé
26:41le secteur à rebondir
26:42fondamentalement sur le long terme
26:43ce n'est pas un secteur très attractif
26:45on est pris par le temps
26:45Alain Dubrun
26:46le mot de la fin
26:46sur ce dossier SFR
26:47Mathieu
26:48écoutez là
26:48cette offre valorise SFR
26:50à plus de 20 milliards d'euros
26:51le prix va sûrement
26:52augmenter un petit peu
26:53et on voit bien
26:54que c'est 20 milliards d'euros
26:55qui vont être répartis
26:56entre ces trois acteurs
26:57ce qui explique
26:58l'augmentation
26:58de ces cours de bourse
26:59c'est énormément
27:00de valeur
27:01qui va être répartie
27:02qui va être répartie
27:03entre les trois
27:03et encore une fois
27:05plusieurs milliards d'euros
27:06de synergies de coûts
27:07notamment sur les réseaux mobiles
27:08et les réseaux fixes
27:09qui vont également être dégagés
27:10donc c'est des augmentations
27:11de marge
27:12pour les 4-5 prochaines années
27:14et c'est ce que price
27:14le marché ce matin
27:15avec un titre bouique
27:16qui prend donc plus de 8%
27:17à 42 euros
27:18quand Orange de son côté
27:19prend 4%
27:20à 14,12 euros
27:21un très court mot
27:22quand même Alain Dubrun
27:23sur ASML
27:24c'est quand même
27:25l'une des plus grosses
27:25pondérations en Europe
27:26plus 3%
27:27ou de soulagement
27:28après cette publication
27:29de résultats ce matin
27:30au soulagement
27:32il n'y avait pas tellement
27:32de grosses inquiétudes
27:33rappelons que le secteur
27:35des semi-conducteurs
27:35a plutôt très bien évolué
27:37ces dernières semaines
27:38avec tout ce qui se passe
27:39dans l'IA aux Etats-Unis
27:39et on s'attendait plutôt
27:41à des bons chiffres
27:42de ASML
27:42donc c'est le cas
27:43les chiffres d'affaires
27:45sont à peu près en ligne
27:46mais surtout
27:46les attentes
27:47pour le quatrième trimestre
27:49sont meilleures
27:50qu'attendues
27:50et pour le 2026
27:52également
27:52on sent
27:53il y avait un peu
27:54de prudence avant
27:55et là on sent
27:56un discours
27:56beaucoup plus volontariste
27:57donc le cours
27:58a déjà beaucoup progressé
27:59ces derniers temps
28:00mais il continue
28:01de monter sur ces nouvelles
28:02c'est tout à fait logique
28:02871 euros
28:04à l'instant
28:04pour ce titre
28:05ASML
28:05en hausse de 3%
28:06à Amsterdam
28:07merci beaucoup
28:07de nous avoir accompagné
28:08Alain Dubrulle
28:08directeur général délégué
28:10de Claresco Finance
28:11avec donc une actualité
28:12très dense ce matin
28:12que ce soit sur le dossier
28:13SFR
28:14ASML
28:14et surtout
28:15le luxe qui s'enflamme
28:16plus 12%
28:17pour LVMH
28:18qui retrouve les 600 euros
28:20pour la première fois
28:20depuis le printemps dernier
28:21et ça porte le CAC 40
28:23de plus de 2%
28:23au-delà des 8100 points
28:25très courte pause
28:26on se retrouve dans un instant
28:27on reviendra bien sûr
28:28sur tous ces dossiers chauds
28:302ème partie de Good Morning Market
28:38je vous rappelle la tendance
28:39à la bourse de Paris
28:40c'est du vert
28:41du vert vif
28:41plus 2,4%
28:43au-delà des 8100 points
28:44grâce à LVMH
28:45qui gagne 12%
28:46après la publication
28:46de son chiffre d'affaires
28:47et le groupe
28:48qui commence à avoir
28:49le bout du tunnel
28:49ça porte le titre
28:50au-delà des 600 euros
28:51600 euros pile à l'instant
28:53vous avez dans le sillage
28:54Kering
28:54qui prend 5,7%
28:56à 316 euros
28:57quand Hermès
28:59de son côté
28:59prend 7%
29:00à 2168 euros
29:02tout de suite
29:03on va parler
29:03du marché obligataire
29:04comme chaque mercredi
29:07coup d'oeil
29:07sur le marché obligataire
29:08et ce matin
29:08c'est Ronan Blanc
29:09qui nous accompagne
29:10gérant obligataire
29:11chez Montpensier
29:11Arbevel
29:12bonjour Ronan Blanc
29:13et bonjour
29:13merci d'être avec nous
29:14ce matin
29:15dans un instant
29:15on va revenir
29:16sur le 10 ans américain
29:18qui est repassé brièvement
29:19hier sous les 4%
29:20sur le 10 ans français
29:21qui est sur
29:22des plus bas
29:22de fin août
29:23juste quand même un mot
29:24sur le dossier chaud
29:25du jour
29:26et c'est fait
29:26on était il y a quelques instants
29:27avec Mathieu Pechberti
29:28qui nous expliquait
29:29les tenants et les aboutissants
29:30de ce dossier
29:30secteur des télécoms
29:32qui est un secteur
29:32très capitalistique
29:33qui a besoin
29:34du marché du crédit
29:36comment vous regardez
29:36là ce démantèlement probable
29:38de SFR
29:38dans les prochaines années
29:39déjà la conso était attendue
29:41il y avait déjà eu
29:41des rangs précédents
29:43donc en soi
29:43c'est pas une très grosse surprise
29:45la petite surprise
29:46c'est le fait
29:46que Orange participe
29:47un petit peu plus
29:48dans la ventilation
29:49entre les 3 autres
29:50opérateurs historiques français
29:52sans doute un peu de pression
29:53à venir
29:54sur les obligations
29:55notamment côté Iliad
29:57puisque tout ça
29:58il va falloir quand même
29:59le financer
29:59il y a du cash dispo
30:01mais ça va aussi vouloir dire
30:02plus de dettes
30:04en soi
30:05un moyen long terme
30:06pour ces opérateurs aussi
30:08ça veut dire sans doute
30:08moins de bataille
30:09sur les prix
30:10donc potentiellement
30:11aussi un rééquilibrage
30:12en termes de
30:13potentielle génération
30:14de flux de trésorerie
30:16ce qui fait partie
30:18des marqueurs
30:18quand même positifs
30:19sur le crédit
30:20donc un peu de mouvement
30:22peut-être
30:22d'attente
30:25conservatrice
30:26de la part des investisseurs
30:26à court terme
30:27mais à moyen terme
30:28ça va plutôt
30:30dans le bon sens
30:31en tout cas
30:31la bourse elle
30:32s'enflamme de cette nouvelle
30:33puisque Bouygues
30:34prend plus de 8%
30:35à 41,90€
30:36quand Orange
30:37de son côté
30:38prend 4%
30:38à 14,16€
30:40voilà donc
30:40pour ce dossier SFR
30:41si on revient un petit peu
30:42sur le marché obligataire
30:44on était ensemble
30:45il y a quelques semaines
30:45on a connu
30:46un mois de septembre
30:47qui était très dynamique
30:48beaucoup d'entreprises
30:49qui se sont financées
30:50sur le marché obligataire
30:51c'était même un mois record
30:52de souvenirs
30:53bon ça se calme un petit peu
30:54depuis les entreprises
30:55ça y est
30:55se sont financées
30:56donc on a des émissions
30:58qui sont un peu plus faibles
30:59ces derniers jours
31:00moins record en septembre
31:01c'est souvent
31:01il y a deux mois
31:02dans l'année
31:03particulièrement dynamique
31:04c'est la rentrée de janvier
31:05parce qu'il ne se passe rien
31:06entre quasiment novembre
31:07et décembre
31:08et c'est le mois de septembre
31:09c'est objectivement
31:10aller au-delà
31:10de nos attentes
31:11en termes de volumétrie
31:12donc l'appétit est là
31:13les émetteurs
31:14y répondent favorablement
31:15en Europe
31:16c'est surtout
31:17des refinancements
31:18donc des entreprises
31:19qui ne vont pas rajouter
31:20spécialement de la dette
31:21ils vont juste proposer
31:23de rallonger leur dette
31:24et de racheter
31:25les dettes plus court
31:26donc c'est relativement
31:27relativement sain
31:28nous on est attentifs
31:29à tout ce qui est relâchement
31:31en termes d'austérité financière
31:33pas uniquement côté État
31:34parce que côté État
31:35on a compris
31:36que ce n'était pas le cas
31:36mais en tout cas
31:37côté entreprise
31:38en Europe
31:39le fait qu'il y ait
31:39assez peu de visibilité
31:40sur le cycle économique
31:41incite plutôt à la prudence
31:43ça c'est quelque chose
31:44qui entre guillemets
31:45est plutôt bien vu
31:46du côté des créanciers
31:48aux Etats-Unis
31:49c'est un petit peu
31:49moins le cas
31:50dès qu'ils ont
31:51un petit peu d'argent
31:52et on le sent
31:52d'ailleurs
31:53le rapport liquidité
31:55sur dette
31:55est plutôt en train
31:56de baisser
31:56aux Etats-Unis
31:57il y a des dividendes
31:59exceptionnels
32:00il y a des rachats d'actions
32:01il y a des opérations
32:02de fusion acquisition
32:02on en a aussi en Europe
32:04mais clairement pas
32:05sur les mêmes dynamiques
32:08et les mêmes montants
32:08donc on n'est pas
32:10spécialement inquiet
32:10encore une fois
32:11les publications de résultats
32:12c'est dans les prochaines semaines
32:14donc souvent les semaines
32:16précédant ces publications
32:17il ne se passe rien
32:18on est dans ce que les anglo-saxons
32:19appellent la quiet période
32:20où il n'y a pas
32:22d'opération financière
32:23donc il ne faut pas
32:24non plus trop s'inquiéter
32:25de ce point de vue-là
32:26en tout cas pour l'instant
32:27ça se passe bien
32:27sur le marché obligataire
32:29malgré les troubles
32:30sur la guerre commerciale
32:31ralentissement de la croissance
32:33économique
32:34et j'en passe
32:35on a un marché obligataire
32:37qui offre toujours
32:38du rendement
32:39et surtout le high yield
32:40fait assez peu défauts
32:41ça se passe plutôt bien
32:42alors après il y a plusieurs catégories
32:43de high yield
32:44mais les taux de défauts restent
32:45les taux de défauts sont
32:46effectivement bas
32:47et les projections
32:48en tout cas que font
32:48la plupart des stratégies
32:49restent basses
32:50alors on est un petit peu méfiant
32:52on pense que ça va légèrement
32:53remonter quand même
32:53l'année prochaine
32:54il y aura des défauts
32:55il y en a eu d'ailleurs
32:55aux Etats-Unis
32:56assez symptomatique
32:57dans le secteur auto
32:58notamment First Brand
33:00qui est un petit équipementier
33:02et c'est un petit peu
33:03les travers que nous
33:04on redoute
33:05côté américain
33:06manque de transparence
33:08usage
33:09de tous les leviers
33:10de la dette
33:11notamment
33:12tout ce qui est facturage
33:13en soi
33:14c'est vieux comme le monde
33:16la facturage
33:17mais on s'est rendu compte
33:18qu'au lieu d'avoir une dette
33:19à 5 milliards
33:19finalement c'est quasiment
33:20le double
33:21donc ça jette un petit peu
33:23le trouble
33:24sur ce secteur là
33:26qu'on n'avait pas spécialement
33:27besoin
33:27et ça incite
33:29encore une fois
33:30plutôt les investisseurs
33:31à privilégier
33:32les actifs européens
33:33où il y a moins
33:34cette notion
33:35de ré-endettement
33:36releveraging
33:37et on est sur un marché
33:40sans doute
33:40un petit peu plus sain
33:41donc nous
33:41notre opinion
33:42c'est qu'il y a eu
33:42un petit peu
33:43de flottement
33:44ces dernières séances
33:45on a le sentiment
33:47d'un marché
33:47qui est plutôt
33:48en train de reprendre
33:48son souffle
33:49donc c'est plutôt sain
33:50on est moins sur un marché
33:51en sens unique
33:51à un moment donné
33:53on a envie
33:55aussi de voir
33:55un petit peu
33:56de pic de volatilité
33:57pour redonner
33:57finalement l'occasion
33:58de redéployer
34:00des liquidités
34:00parce qu'encore une fois
34:01les liquidités
34:01il y en a beaucoup
34:02la BCE va continuer
34:03à appuyer
34:04sur l'accélérateur
34:06monétaire
34:07avec sans doute
34:08une ou peut-être
34:09deux baisses de taux
34:10à suivre
34:10et ce cash
34:11qui est moins rémunéré
34:12il va chercher
34:13un petit peu plus
34:14de rendement
34:14vous le disiez
34:15le high yield européen
34:15aujourd'hui
34:16c'est autour des 6%
34:17ramener une inflation
34:18sous les deux
34:19c'est quand même
34:19plutôt clairement
34:20à l'avantage
34:21de la classe active
34:21dernier mot
34:22par rapport
34:22à ces anticipations
34:23de baisse de taux
34:24c'est déjà
34:24beaucoup dans les cours
34:25je disais
34:25le disant américain
34:26est à 4%
34:27les taux en Europe
34:28ont également bien reculé
34:29ces dernières semaines
34:30est-ce qu'aujourd'hui
34:31un investisseur
34:31qui veut investir
34:32dans l'obligataire
34:32il faut y aller maintenant
34:33avant que les banques centrales
34:35baissent leur taux
34:36ou en fait
34:36ça y est
34:36c'est déjà fait
34:37tout est déjà fait
34:38non en fait
34:38on revient un peu
34:39aux fondamentaux
34:40du métier
34:42qui est que le crédit
34:44et notamment
34:44le crédit au rendement
34:45ça devient une classe
34:46d'actifs de portage
34:47le principal moteur
34:48ça sera justement
34:49la rémunération
34:50que vous allez avoir
34:50du 6%
34:51avec une inflation à 2
34:52honnêtement
34:53vous êtes largement payé
34:54pour le risque
34:55clairement
34:55il y aura des défauts
34:56qui seront plutôt ciblés
34:57sur les catégories
34:59les plus bas de notation
35:00ceux qui finalement
35:01ont été entretenus
35:02par la décennie passée
35:03des taux bas
35:04et maintenant
35:04qu'ils rollent leur dette
35:05à plus cher
35:06c'est clairement plus possible
35:07merci beaucoup
35:08Ronan Blanc
35:08de nous avoir accompagné
35:09ce matin
35:09gérant obligataire
35:10chez Montpensier
35:11Arbevel
35:12pour faire donc un point
35:13sur ce marché obligataire
35:15et donc je vous rappelle
35:16le 10 ans français
35:16qui se détend
35:17depuis hier après-midi
35:18encore ce matin
35:19il perd 4 points de base
35:20nous sommes à 3,37
35:21avec un spread
35:22d'un écart de taux
35:23entre la France et l'Allemagne
35:24qui revient sur des plus bas
35:25d'un mois
35:25sous les 80 points de base
35:279h40
35:29c'est l'heure du face-à-face
35:30comme chaque jour
35:31sur BFM Business
35:32deux visions de marché
35:33qui se partagent
35:33avec ce matin
35:34Guillaume Launay
35:35directeur général
35:35de Coïro Capital France
35:37bonjour Guillaume Launay
35:38bonjour Etienne
35:39merci d'être avec nous
35:39ce matin
35:40avec Frédéric Prêté
35:42économie
35:42chez Market 360
35:43et BNP Paribas
35:45CIB
35:45bonjour Frédéric Prêté
35:47merci d'être avec nous
35:48ce matin également
35:50avec
35:51on le rappelle
35:51Jérôme Paul
35:52qui a pris la parole
35:53hier
35:54Frédéric Prêté
35:55vous avez quand même
35:57un patron
35:57de la banque centrale
35:58américaine
35:58qui se montre
35:59quand même
35:59assez préoccupé
36:00par le ralentissement
36:02du marché de l'emploi
36:03d'autant plus
36:03qu'on n'a pas
36:03les statistiques
36:04on est quand même
36:05dans un moment
36:05assez particulier
36:06aujourd'hui aux Etats-Unis
36:07oui c'est vrai
36:08on est normalement
36:09dans un moment
36:10où les banques centrales
36:11nous disent
36:11qu'elles sont
36:11ce qu'on appelle
36:12en anglais
36:12data dependent
36:13donc elles regardent
36:13les données
36:14mais il n'y en a pas
36:15donc du coup
36:15ça complique évidemment
36:16l'analyse
36:18pour la banque centrale
36:19américaine
36:20mais on regarde
36:22un petit peu
36:23les autres données
36:24qui sont publiées
36:25on a eu des données
36:25qui sont plus privées
36:26donc le rapport ADP
36:27qu'on a eu
36:28la semaine dernière
36:29qui a montré
36:30qu'il y avait quand même
36:30une poursuite
36:31de la décélération
36:34des créations d'emplois
36:34voire une destruction
36:36pour le rapport ADP
36:37alors peut-être
36:37qu'on n'a pas
36:37la même chose
36:38dans les statistiques
36:39officielles
36:39quand on les connaîtra
36:40mais en tout cas
36:41ça donne en effet
36:42une dynamique
36:43sur le marché de l'emploi
36:44qui est plutôt
36:45en ralentissement
36:46et c'est devenu
36:47quand même
36:47le moteur
36:47de la gestion
36:49de la banque centrale
36:50américaine
36:51on sait qu'elle a
36:52deux mandats
36:52comme tout le monde
36:53l'emploi et l'inflation
36:54elle a clairement
36:55mis l'accent maintenant
36:56sur l'emploi
36:56parce que c'est vrai
36:57que l'emploi
36:58comme dans toutes les économies
36:59c'est un espèce
37:00de gros bateau
37:01et quand ça commence
37:02à pivoter
37:03dans le mauvais sens
37:03pour le rattraper
37:04c'est toujours plus compliqué
37:05donc on a tendance
37:06du coup à essayer
37:07d'avoir une aversion
37:08au risque
37:08sur cette dynamique-là
37:11et donc du coup
37:11d'essayer de contrer
37:13le risque de retournement
37:14d'autant plus
37:15que c'est une obsession
37:17en ce moment
37:17ces anticipations
37:18de baisse de taux
37:19alors en ce moment
37:20ça fait des mois maintenant
37:21vous allez me dire
37:21Guillaume Launet
37:22que le marché
37:23n'attend qu'une chose
37:24c'est que la Fed
37:25baisse ses taux
37:26des baisses de taux
37:27qui sont très largement
37:28anticipées pour sa prochaine
37:29réunion dans 15 jours
37:30et puis également
37:31lors de la réunion
37:32du mois de décembre
37:33oui en fait
37:34on a des échelles de taux
37:36entre les Etats-Unis
37:37et l'Angleterre
37:37et l'Europe
37:38qui sont grosso modo
37:39à 4
37:39à 4,60
37:41et à 2,70
37:42on est à peu près là
37:43donc on a plus tendance
37:45à vouloir
37:45engager des positions
37:48longues de duration
37:49sur des taux élevés
37:50que sur des taux bas
37:51il y a plus de place
37:53à la baisse
37:54sur un taux sterlin
37:55à 10 ans
37:55à 4,60
37:56qu'il y en a
37:56sur un taux euro
37:57à 2,70
37:58donc effectivement
38:00il y a du positionnement
38:01et puis il y a aussi
38:02la notion
38:03que Trump
38:04est capable
38:05du jour au lendemain
38:08d'imposer des tarifs
38:09ultra sérieux
38:10sur des importations
38:11et ça
38:12on a compris
38:13que maintenant
38:13la manière
38:14dont le marché
38:14le lisait
38:15c'est que c'était récessif
38:16on l'a vu vendredi dernier
38:18sur la Chine
38:18avec une menace
38:19de monter les tarifs
38:20à 100%
38:21en hausse de 100%
38:22par rapport aux 30 existants
38:24et la réaction du marché
38:25immédiate
38:26ça a été de retirer
38:2710 points de base
38:27aux 10 ans US
38:28on était à 4,12
38:29ou 4,14
38:30on est tombé à 4
38:30donc maintenant
38:31le marché apprend
38:32à lire clairement
38:34l'impact
38:36des tarifs
38:37sur le niveau
38:39des taux
38:39les a reliés
38:40c'est récessif
38:41donc les taux baissent
38:42donc effectivement
38:43il y a des attentes
38:44il n'y a pas vraiment
38:45les conditions inflationnistes
38:46aux US
38:46pour faire des baisses
38:48de taux très sérieuses
38:49mais il y a un marché
38:51du travail
38:52qui a produit
38:53des statistiques
38:53qui étaient complètement erronées
38:54et des corrections
38:56qui disent
38:57qu'on détruit l'emploi
38:59ou on en crée moins
39:00que prévu
39:00et c'est un des deux piliers
39:02croissance et inflation
39:03pour la Fed
39:04donc il y a de la place
39:05pour baisser
39:05et la Fed va baisser
39:07vraisemblablement
39:08même si l'inflation
39:09est au-delà de 3
39:10et puis c'est ce qu'on espère
39:12sur les Anglais
39:13on pense que les Anglais
39:14suivront à un moment
39:14à un autre
39:15et en Europe
39:16quand on voit
39:18les taux de production
39:19industrielle en Allemagne
39:20ou quand on voit
39:20les taux d'inflation
39:21en France
39:22et l'activité
39:23oui on attend
39:24aussi
39:24que les baisses
39:26de taux
39:26s'incrémentent
39:28est-ce que ça va vraiment
39:29changer la donne
39:30ces baisses de taux
39:30en tout cas
39:32en termes d'attente
39:34aujourd'hui
39:34Frédéric Prêté
39:35sachant qu'on a encore
39:36eu hier
39:36des perspectives
39:37du FMI
39:38qui sont assez prudentes
39:393,2% de croissance
39:41cette année
39:42au niveau mondial
39:423,1%
39:43l'année prochaine
39:44alors bon
39:45j'ai bien conscience
39:45qu'en tant qu'économiste
39:46c'est compliqué
39:47de faire des prévisions
39:47en ce moment
39:48avec la guerre commerciale
39:49et avec tous ces tenants
39:50et aboutissants
39:51mais est-ce que
39:52cette baisse de taux
39:53tant attendue
39:54aura vraiment
39:55les effets aussi forts
39:56qu'est-ce qu'on tait
39:56alors oui
39:57c'est un facteur important
39:59quand vous avez
40:00des banques centrales
40:01qui essayent de rattraper
40:02une dynamique économique
40:04qui est en train
40:04de se dégrader
40:05c'est quelque chose
40:06qui est important
40:06surtout quand ça vient
40:07de la Fédérale Réserve
40:08le pivot d'une Fédérale Réserve
40:09la Fédérale Réserve
40:10on sait l'impact que ça a
40:11sur l'ensemble
40:11des banques centrales
40:12dans le monde
40:13et donc du coup
40:14le marché a tendance
40:14à se dire
40:15certaines banques
40:16qui avaient commencé
40:16à baisser les taux
40:17qui se posaient la question
40:18de savoir
40:18est-ce qu'on continue
40:19pour être encouragées
40:20peut-être aller plus loin
40:21dans le sillage
40:23de ce qui se passe
40:23du côté des Etats-Unis
40:24donc on est
40:25dans un espèce
40:26d'assouplissement général
40:27des conditions monétaires
40:29dans le monde
40:30et donc ça soutient
40:31évidemment le marché
40:32ça réduit je dirais
40:33les risques de récession
40:34parce qu'il faut quand même
40:36voir qu'on est dans
40:36un environnement
40:37où on a quand même
40:37monté les tarifs
40:38donc il y a quand même
40:39des tensions
40:39sur les chaînes
40:40d'approvisionnement
40:41qui sont en place
40:42et qui peuvent créer
40:42des ralentissements
40:44des changements
40:44de comportement des entreprises
40:45on le voit aux Etats-Unis
40:46le changement de comportement
40:47des entreprises
40:47c'est de dire déjà
40:48par rapport à cet environnement-là
40:50je vais avoir tendance
40:50à ralentir
40:51mes créations d'emplois
40:52est-ce que ça voudrait dire
40:53maintenant que la deuxième
40:54genre ce sera de l'inflation
40:55je vais maintenant
40:56augmenter mes prix
40:56pour m'adapter
40:57ça c'est encore une incertitude
40:58mais aujourd'hui
40:59en tout cas on a
41:00une des banques centrales
41:00et en tout cas
41:01la fédérale
41:01qui du coup
41:03se mettent en avant
41:04de la courbe
41:04en avant du risque
41:05et donc du coup
41:06amortissent le risque
41:08de catastrophe
41:08donc on le voit
41:09évidemment dans des
41:10performances de marché
41:12qui sont plus sensibles
41:14à reprendre du risque
41:14dans ce moment-là
41:16et le shutdown
41:16au milieu de tout ça
41:17ça fait 15 jours
41:18maintenant que les Américains
41:20n'ont pas trouvé de budget
41:21qu'une partie de l'économie
41:22américaine est paralysée
41:23comment vous regardez
41:24cette situation toujours
41:26Frédéric Prêté
41:27on devait avoir des chiffres
41:27d'inflation
41:28on ne les a pas
41:29c'est quand même
41:30un peu embêtant
41:31en dehors même
41:32de la sphère financière
41:33vous avez certains fonctionnaires
41:35qui ne sont pas payés
41:36alors ça dépend qui
41:37Donald Trump souhaite
41:37que les militaires soient payés
41:39est-ce que ça peut avoir
41:40un impact là-dessus
41:41sur le moral des ménages
41:43sur la consommation
41:43ce shutdown
41:44bien sûr
41:45on a quand même
41:46pour l'instant
41:47une économie américaine
41:47qui a été beaucoup plus résiliente
41:49que ce qu'on attendait
41:50grâce aux ménages
41:50les chiffres du T2
41:51ont montré qu'il y avait des ménages
41:52les chiffres du T3
41:53montrent qu'en termes
41:54de dynamique de consommation
41:55ça reste encore assez fort
41:57mais là on attaque
41:58par les créations d'emplois
41:59qui se ralentissent
42:00peut-être par une inflation
42:01qui remonte
42:01qui attaque un petit peu
42:02le pouvoir d'achat
42:03et puis maintenant
42:04un shutdown
42:04qui veut dire que peut-être
42:05qu'on ne sera pas payé
42:06donc on aura des chiffres
42:07d'inflation heureusement
42:08avant la prochaine réunion
42:09de la fête
42:10puisqu'il faut produire ces chiffres
42:11pour les questions
42:12de donner des minimaux sociaux
42:14donc ces chiffres
42:15seront produits la semaine prochaine
42:16donc on aura au moins
42:17un chiffre la semaine prochaine
42:18qui sera celui de l'inflation
42:19mais au total
42:20ça pèse sur l'économie
42:21on calcule en général
42:22que ça pèse pour 0,1 point de PIB
42:24par semaine
42:25chaque fois qu'il y a un shutdown
42:26alors en général
42:27il y a un effet de rattrapage
42:28une fois que les gens
42:28ont leur chèque
42:29mais le plus longtemps ça dure
42:30le moins il y a de rattrapage
42:32dans l'économie
42:33et donc ça pèse évidemment
42:34dans peut-être
42:35les dynamiques du 4ème trimestre
42:369h46
42:37vous restez avec nous
42:38dans un instant
42:39on continue nos échanges
42:40juste avant je vous donne
42:40la tendance à la bourse de Paris
42:42du verre vif
42:43plus 2,4% pour le CAC 40
42:45qui retrouve les 8100 points
42:478110 points
42:48grâce au secteur du luxe
42:49avec cette hausse impressionnante
42:51de LVMH
42:51de plus de 12%
42:52après la publication
42:53de son chiffre d'affaires
42:54et de sur toutes ses perspectives
42:55600 euros pile
42:57pour la valeur
42:58qui revient sur des plus hauts
42:59du printemps
42:59dans le sillage
43:00Hermès prend 7%
43:01à 2171 euros
43:03quand Kering
43:04prend 6,5%
43:05à 318 euros
43:07Orca 40
43:07Inter Parfum
43:08prend 6%
43:09Rémi Cointreau
43:09plus de 5%
43:10donc c'est vraiment
43:11une bouffée d'air
43:11pour la bourse de Paris
43:13cette nette surperformance
43:14du secteur du luxe
43:15et puis surperformance
43:16également du secteur
43:17des télécoms
43:18avec donc on en parlait
43:19également en début d'émission
43:20Orange, Bouygues et Iliade
43:23qui déposent une offre
43:24sur SFR
43:25Bouygues gagne 8%
43:26quand Orange
43:27de son côté
43:27prend 3,5%
43:28à 14 euros
43:29on poursuit tout de suite
43:31nos échanges
43:32avec donc
43:32Guillaume Launet
43:33pour Coaéro Capital France
43:35et Frédéric Prêté
43:36pour Market 360
43:37BNP Paribas
43:38CIB
43:39Guillaume Launet
43:39comment aujourd'hui
43:40vous arbitrez les portefeuilles
43:41dans un contexte
43:42où ça y est
43:43c'est le retour
43:43de la volatilité
43:44aux Etats-Unis
43:45on l'a vu vendredi
43:45mais également hier
43:47notamment sur les valeurs
43:48technologiques
43:49et dans un contexte
43:50où vous l'avez bien vu
43:51dès qu'une boîte publie
43:52ses résultats
43:52la nouvelle peut être très forte
43:54LVMH en est bien l'exemple
43:55ce matin
43:55plus de 12%
43:56elles étaient sous pression
43:58depuis le début de l'année
43:59mais les portefeuilles
44:01sont arbitrés
44:02on croit toujours
44:03au fixed income
44:03je vous entendais
44:04dans l'intervenant précédent
44:05avec un positionnement
44:07qui est plutôt
44:08très long en duration
44:08long en duration
44:09en tout cas
44:10donc on dépasse
44:11la durée de vie moyenne
44:13de nos actifs
44:14par rapport
44:15aux benchmarks
44:16aux indices de référence
44:18on a plutôt tendance
44:19à aller chercher
44:20des titres subordonnés
44:21bancaires
44:21le secteur des banques
44:22se porte pas mal
44:22en Europe
44:23et aux US
44:24donc on est capable
44:25en Europe
44:26d'acheter des subordonnés
44:27bancaires
44:28et de se positionner
44:29en allant chercher du taux
44:30on a des portefeuilles
44:32qui tournent entre
44:334 et 4,30
44:34en yield
44:35et qui ont une duration
44:36plutôt un peu plus élevée
44:37qu'elle ne l'est
44:38donc ça c'est pour la partie taux
44:40après sur la spécialisation
44:42on n'est pas des gérants
44:43de croissance
44:44gros sur les actions
44:47mais on pense
44:48que l'environnement
44:49de baisse de taux
44:50est plutôt favorable
44:51aux small et mid cap
44:53donc on est positionnés
44:54dans cette direction
44:55et puis
44:56on est à une grosse partie
44:58de l'activité
44:58qui est sur le non-coté
44:59donc notamment
45:00l'infrastructure
45:00quand vous parlez
45:01des small et mid cap
45:02c'est aux Etats-Unis
45:02en Europe
45:03c'est en Europe
45:03parce que là
45:05si on veut fermer la boucle
45:06les baisses de taux
45:07de la BCE
45:07devraient là aussi
45:09permettre aux small et mid cap
45:10de se reprendre
45:11c'est ça aujourd'hui
45:12le pari
45:12oui mais en fait
45:14ces baisses de taux
45:16on les lit difficilement
45:18parce qu'on regarde
45:19toujours les dettes d'Etat
45:20mais en fait
45:21c'est pas le bon indicateur
45:22ce qu'il faut
45:22c'est regarder les swaps
45:23si vous prenez
45:25les Etats-Unis
45:26à 4%
45:26les swaps sont à 3,80
45:28si vous prenez
45:29la France
45:30on est à 3,42
45:32ou 3,43
45:33disiez-vous
45:33mais le swap
45:35il est à 2,55
45:36ou 2,56
45:37donc en fait
45:38ce qu'il faut regarder
45:39c'est les swaps
45:39parce que derrière
45:40les baisses de taux
45:41il y a des contrats
45:42il y a des contrats
45:42Libor et Libor
45:43aux Etats-Unis
45:44qui construisent la courbe
45:46et en fait
45:47les taux sont plus bas
45:48que nous le disent
45:49les dettes d'Etat
45:50et l'inversion
45:51de la courbe
45:52elle a bien effectivement
45:53commencé aux Etats-Unis
45:54puisqu'on est entre 4 et 4,5
45:55sur les taux directeurs
45:56alors qu'on a un swap
45:57à 3,80
45:58sur le 10 ans
45:59donc on est déjà
46:00en train de s'inverser
46:01ce qui fait respirer
46:03évidemment le secteur privé
46:05le secteur public
46:06s'il a des excédents budgétaires
46:08il va converger
46:09bien sûr
46:10mais ce qui est intéressant
46:12surtout
46:13et c'est une donnée
46:14qui n'est pas très connue
46:15et qui est peu lisible
46:17c'est la marge de crédit
46:19que prennent les banques
46:20pour prêter
46:21au-dessus de ces swaps
46:22notamment
46:23pour toute l'activité
46:24non cotée
46:24or cette marge de crédit
46:26on la connaît
46:27au coup par coup
46:28quand on interroge les banques
46:29mais on n'en a pas
46:30une vision instantanée
46:31elle est au moins
46:32aussi importante
46:33que ne l'est
46:34le niveau de taux
46:34en Europe
46:34si je prends un swap
46:36pas tout à fait aussi importante
46:37mais si je prends un swap
46:38à 10 ans
46:40en zone euro
46:40on est à 2,55
46:41mais on a les marges de crédit
46:43à 10 ans
46:43qui sont à 150
46:44160
46:45170
46:46donc quand on ajoute
46:47les deux
46:47on est à 4,5
46:49avant la hausse des taux
46:51de la BCE
46:51en 2021
46:53on était plutôt
46:53sur des taux
46:54à 2,5
46:55donc ça vous conforte
46:55dans l'hypothèse
46:56qu'il faut continuer
46:57à acheter des subordonnées bancaires
46:58je pense oui
46:59je pense qu'on peut
47:00et le secteur bancaire
47:01même en bourse
47:01voilà
47:02je pense que le secteur bancaire
47:03génère des revenus
47:04qui sont consistants
47:05qui sont pérennes
47:06c'est un secteur
47:07qui est protégé
47:08et je crois que ça reste
47:11impossible
47:11en tout cas
47:12on a du taux
47:12sur cette partie là
47:13très clairement
47:14on a du taux
47:15et on a des notations
47:16même en dette subordonnée
47:17qui sont satisfaisantes
47:18qui sont investment grade
47:19c'est tout l'arbitrage
47:20entre un triple B plus
47:22subordonné
47:23contre un yield
47:24B moins
47:24corporate
47:25qui peut avoir
47:26un niveau de risque
47:27un niveau de jump
47:29tout d'une fois
47:30le plus élevé
47:30qu'une subordonnée bancaire
47:32Frédéric
47:33le mot de la fin
47:34Frédéric Prêté
47:34pour BNP
47:35Paris-Bas
47:36CIB
47:36et Market 360
47:37comment ça se passe
47:38vous en termes
47:39d'allocations
47:40quels sont les signaux
47:40également que vous regardez
47:41là pour cette fin d'année
47:42on est plutôt positionné
47:44un peu la même chose
47:44on est très Europe
47:45et on est très aussi
47:46make-up
47:48parce qu'on joue
47:49évidemment
47:49l'assouplissement
47:50des conditions financières
47:51grâce aux baisses de taux
47:52qui ont commencé
47:52par la BCE
47:53et puis qui maintenant
47:54sont un petit peu
47:55généralisés
47:56mais aussi on joue
47:57évidemment le stimulus allemand
47:58quand vous avez
47:59un stimulus allemand
47:59qui vient d'être voté
48:00le 18 septembre
48:01ça veut dire que l'argent
48:02va être maintenant dégagé
48:03c'est quand même
48:0320 points de pipe
48:04sur la table
48:04et c'est un mouvement
48:05d'entraînement
48:06surtout pour un secteur
48:07comme on parlait
48:08du secteur bancaire
48:09l'Europe est financée
48:10par les banques
48:11et donc tous ces stimulus
48:12vont être forcément
48:13activés
48:13beaucoup de financement
48:14par les banques
48:14et donc on est plutôt
48:16dans cette situation
48:17où on privilégie l'Europe
48:18et les MECA
48:19Merci beaucoup à tous les deux
48:20de nous avoir accompagnés
48:21ce matin Guillaume Lonnet
48:22pour directeur général
48:23de Coeuro Capital France
48:25et Frédéric Preté
48:26économiste
48:27chez Market 360
48:28BNP Paribas
48:29CIB
48:30Je vous rappelle
48:30la tendance
48:31à la bourse de Paris
48:31plus 2% pour le CAC 40
48:33au-delà des 8100 points
48:34avec donc LVMH
48:35qui vit une séance historique
48:37plus 12%
48:38à 600 euros
48:39pile après son chiffre d'affaires
48:40emportant donc
48:41tout le secteur
48:42avec lui
48:43et puis également
48:43le secteur des télécoms
48:45avec cette offre
48:45de reprise sur SFR
48:46qui a été déposée hier
48:48Dans une poignée de minutes
48:49vous retrouverez
48:50Raphaël Legendre
48:51et ses experts
48:52Bonjour Raphaël
48:52Quel est le programme
48:54des experts ce matin ?
48:55Au menu du jour
48:56évidemment
48:56beaucoup de budget
48:57après l'annonce du retrait
49:00la suspension des retraites
49:01fallait-il sacrifier les retraites
49:02pour un petit peu
49:03de stabilité politique
49:04on va en discuter
49:04avec les experts
49:05on va se plonger
49:06dans les chiffres du budget
49:07un budget martyr
49:09comme on l'appelle
49:10dorénavant à Bercy
49:11et puis on reviendra
49:13sur le flash crash
49:15le flash crash
49:16des cryptos
49:17du week-end dernier
49:18suite à la guerre commerciale
49:20des cryptos
49:20qui se sont quand même
49:21bien remises
49:22on regarde notamment
49:23le bitcoin
49:23qui a retrouvé
49:24les 115 000 dollars
49:25et puis j'ai oublié
49:26de vous parler bien sûr
49:27du 10 ans français
49:27vous l'avez vu
49:28qui s'est quand même
49:29bien détendu
49:30puisque nous sommes redescendus
49:31sous les 3,4%
49:33hier après-midi
49:33ou de soulagement
49:34cette réforme des retraites
49:35vous allez en parler
49:36abandonner
49:37va coûter beaucoup d'argent
49:38mais le marché se dit
49:39que c'est le prix
49:40de la stabilité politique
49:41et visiblement
49:41il s'en contente
49:42l'écart de toit
49:42entre la France
49:43et l'Allemagne
49:43qui repasse
49:44sous les 80 points de base
49:46quand l'euro dollar
49:46de son côté
49:47retrouve des couleurs
49:48au-delà des 1,16
49:49à 1,1639
49:51on se retrouve demain
49:52pour Good Morning Market
49:53et puis bien sûr
49:53vous suivez la tendance
49:54à partir de 11h
49:56avec Antoine Larigauderie
49:56dans Tout pour investir
49:57et cet après-midi
49:58BFM Bourse
49:59avec donc cette séance
50:00historique pour l'ensemble
50:01du secteur du luxe
50:02Good Morning Market
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