- il y a 3 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00On va revenir pour terminer à la politique, parce que ça négocie, j'ai l'impression, pas mal aussi entre les droites.
00:06Est-ce qu'il va y avoir une union des droites ? Est-ce que l'avenir de la droite, c'est Jordan Bardella ?
00:11Écoutez ce qu'il disait le président du Rassemblement National.
00:14La première de mes actions, lorsque le président a annoncé la dissolution de l'Assemblée Nationale en juin 2024,
00:21c'est d'avoir appelé Éric Ciotti et d'avoir proposé au président des Républicains d'alors une alliance dans le cadre de ces élections législatives,
00:27en lui disant qu'on n'est peut-être pas d'accord sur tout, mais dans l'intérêt du pays, il faut qu'on se mette d'accord sur l'essentiel.
00:32Qu'est-ce que j'ai dit aux élections européennes ? J'ai dit aux électeurs de Zemmour, vous êtes des patriotes sincères,
00:36travaillons ensemble, venez travailler à nos côtés. J'ai dit aux électeurs des Républicains, encore récemment,
00:42il y a des patriotes sincères au LR, venez travailler à nos côtés.
00:46Donc je suis dans une démarche de rassemblement, parce que je pense que pour gagner, il faut s'unir, il faut s'allier et il faut se rassembler.
00:51– Alors c'est dans une émission que nous animons Olivier Truchot et moi, le matin entre 9h et midi sur RMC,
00:59et RMC Story à laquelle participe d'ailleurs l'excellent Charles Consigny, bonsoir Maître.
01:02– Bonsoir.
01:02– Et puis bonsoir Charles Alonc, le député Union des Droites pour la République de l'Hérault.
01:06Donc il l'a dit Jordan Bardella, voilà, l'avenir c'est de s'unir, c'est de se retrouver.
01:10L'avenir de la droite, c'est Jordan Bardella, Charles Consigny ?
01:13– Alors au risque de le décevoir, je ne le crois pas, en tout cas pas avec le Rassemblement national,
01:20je sais que Jordan Bardella rêve d'être le président de l'UMP en quelque sorte,
01:25il se rêve un peu en Chirac, il ne cache pas une certaine admiration pour Nicolas Sarkozy,
01:32je sais qu'il s'inspire aussi des jeunes leaders néo-fascistes italiens, ça me plaît moins,
01:37notamment de leurs codes graphiques, on sait qu'il s'est inspiré de leurs affiches de campagne,
01:44de beaucoup de choses comme ça, et il a des amitiés ici et là en Europe qui sont plutôt à l'extrême droite.
01:50Moi ce qui me déplaît c'est d'abord cet aspect-là, et ensuite le fait que Jordan Bardella
01:55bénéficie aussi beaucoup de la ligne politique très sociale de Marine Le Pen, voire socialiste.
02:02Et donc il règne sur une espèce d'ambiguïté, il prospère sur une espèce d'ambiguïté
02:09où lui se charge de tenir un discours qui plaît à la droite traditionnelle,
02:15mais le fond du programme tel qu'il est porté par Marine Le Pen et qui à mon avis fait
02:19que le Rassemblement national a le soutien d'une partie des classes populaires,
02:23c'est un programme d'inspiration socialiste qui ne veut pas de réforme,
02:27qui veut la retraite à 62 ans, le maintien si ce n'est l'augmentation du nombre
02:32de fonctionnaires, qui est un parti eurosceptique, etc.
02:36Donc non, je suis au regret, outre par ailleurs ses états de service,
02:40et ce n'est pas pour être désobligeant avec lui, mais qui me paraissent insuffisants.
02:45Il a publié deux livres, je ne suis pas sûr qu'il les écrit lui-même d'ailleurs,
02:51dans lesquels il exposait par exemple sa passion pour Victor Hugo ou pour Malraux,
02:56et quand je lui ai demandé ce qu'il préférait de Victor Hugo, il n'a pas su me répondre.
03:00Pour moi, ça ne peut pas faire ni un leader de la droite, ni un leader de la France.
03:04Charles Aloncle.
03:06On peut répondre à M. Consigny, qui n'est pas Zamen avec un certain nombre de caricatures.
03:15Trois caricatures que j'ai entendues dans vos propos, M. Consigny.
03:18La première déjà sur le néofascisme, qui est une accusation parfaitement grotesque.
03:22On l'avait faite à l'époque sur Georgia Meloni, qui est en train de redresser drastiquement le pays.
03:27Vous empruntez le vocabulaire de l'extrême-gauche, que vous aimez bien,
03:31parce que je l'ai rappelé ici même, mais vous avez participé aux universités d'été de la France insoumise.
03:36Vous empruntez le vocabulaire de l'extrême-gauche pour discréditer nos idées.
03:40Jordan Bardella, personne ne peut dire autour de ce plateau et nulle part qu'il est un porte-parole du néofascisme.
03:46Au contraire, je trouve qu'il est en train de réconcilier les Frances et de réconcilier les droites.
03:50Vous savez, j'étais président des jeunes avec Sarkozy.
03:53J'ai connu Charles Consigny à cette époque-là.
03:55J'ai participé à l'époque aux séances de dédicaces de Nicolas Sarkozy.
04:00J'ai participé aussi il y a quelques mois à celle de Jordan Bardella.
04:03Je retrouve exactement les mêmes Frances.
04:05Je retrouve une France mélangée, une France des retraités, une France des étudiants,
04:10une France des jeunes actifs, des sapeurs-pompiers, des policiers, des professions libérales
04:14qui se pressent à ces séances de dédicaces.
04:16Vous expliquez qu'il n'aurait pas la carure pour rédiger des livres.
04:19Il en a vendu 230 000 pour son premier.
04:22Non, c'est juste qu'il ne savait pas...
04:23La personnalité que vous avez soutenue la dernière fois, Valérie Pécresse,
04:26en a vendu à peine 1 500.
04:28Mais je ne sais pas si elle l'avait écrit elle-même non plus.
04:31Deuxième fake news que je voudrais ici débanquer.
04:32C'est juste qu'il ne savait pas...
04:33Le procès en néofascisme et le procès en mauvaise littérature...
04:36Pourquoi est-ce que ce serait Jordan Bardella qui pourrait unir et faire venir les droites ?
04:40Parce qu'il est proprement en train de réconcilier les droites.
04:43J'ai vraiment l'impression qu'il réconcilie la France des Nimbomont et celle de Toulon,
04:47la France de Versailles et celle du territoire de Belfort,
04:50la France qui est attachée à son identité, à la permanence, au droit, à une continuité historique,
04:55la France qui est attachée à sa liberté.
04:57J'en suis un exemple.
04:59Ça peut vous déplaire parce que ça ne coche pas les cases du discours que LR essaie de nous servir,
05:03mais je suis un ancien chef d'entreprise.
05:05J'ai monté une boîte dans la tech qui avait 150 employés
05:08et je me reconnais parfaitement dans les propositions de Jordan Bardella.
05:14Y compris dans celle où il taxe les multinationales GAFAM ?
05:17Mais je pense que...
05:18Parce que là, c'est vrai qu'on ne comprend plus.
05:21Ce n'est pas un libéral lorsqu'il taxe les GAFAM et qu'il vote avec la France insoumise.
05:26Je suis membre de l'UDR qui est probablement le parti le plus libéral,
05:31le parti de l'Assemblée nationale.
05:31La nuit dernière à l'Assemblée nationale.
05:32Le plus libéral.
05:33Donc moi, je m'oppose à toute forme de hausse d'impôts.
05:35Mais entre la taxe des GAFAM et la taxe sur les multinationales,
05:39je peux comprendre qu'on exige d'entreprises qui réalisent un bénéfice en France,
05:44qu'elles payent à proportion du bénéfice réalisé en France,
05:46le même montant d'impôts.
05:47Ça ne m'indigne pas.
05:49C'est la ligne du Rassemblement national.
05:50J'ai beau être libéral, je la comprends parfaitement,
05:52même si je n'ai pas voté pour cette ligne-là.
05:54Mais ce que je peux reconnaître à Jordan Bardella,
05:57pour le voir sur le terrain, pour le voir dans ses séances de dédicaces,
06:00c'est qu'il est en train de réconcilier ces vieilles droites
06:02qui, pendant des années, se sont opposées dans le piège militaire-antien
06:07qui ont fait qu'on a déroulé le tapis rouge à la gauche.
06:10La droite de l'UMP est la droite du Front National.
06:12La droite du RPR est la droite de l'UDF.
06:14Oui, mais Mme Le Pen dit qu'elle n'est ni de droite ni de gauche,
06:17donc on ne sait plus trop...
06:18Mais parce que Marine Le Pen a un agenda qui est présidentiel.
06:21Elle a un agenda qui est présidentiel
06:22et son rôle est de s'adresser à l'ensemble des...
06:24Elle parle d'une crèmerie,
06:26elle n'est pas syndicaliste d'un syndicat politique
06:28et c'est normal qu'elle se place bien au-dessus des partis politiques.
06:31Écoutez, en tout cas, je trouve qu'effectivement,
06:33dans votre parcours, moi je trouve qu'il est tout à votre honneur,
06:36c'est-à-dire que vous avez sacrifié sans doute
06:39une forme de confort dans le secteur privé
06:41parce que vous avez probablement la politique chevillée au corps
06:45et donc vous avez préféré aller dans ce combat de rue à main nue,
06:49comme dit Nicolas Sarkozy, qu'est la politique.
06:51Je vous ferai observer que ça n'est pas le cas de votre idole.
06:54Jordan Bardella, il n'a aucune expérience dans le secteur privé
07:00et moi je considère que faire de la politique comme ça,
07:04c'est-à-dire en fait devenir une espèce de personnage
07:06quasiment de télé-réalité,
07:09pour moi ça ne grandit pas le personnel politique.
07:12J'aimerais au contraire avoir davantage de profils
07:14venus du secteur privé.
07:16Vous avez soutenu Valérie Pécresse qui a passé sa vie
07:18payée par l'argent du contribuable,
07:20qui est passée de conseillère du président
07:22à président de la région Île-de-France.
07:24Et bien résultat, elle a fait 4%.
07:25Elle n'a vécu que sur l'argent public.
07:28Et bien résultat, elle a fait 4% et c'est une autre génération.
07:30Et moi ce qui m'inquiète justement,
07:32c'est de voir dans notre génération
07:33des gens qui font de la politique
07:35de façon purement professionnelle,
07:38qui sont des espèces de machines
07:39à faire des vidéos sur TikTok.
07:41Et je sais au fond d'ailleurs,
07:43cher monsieur à l'oncle,
07:45que vous-même ça ne vous plaît pas.
07:47Je suis certain que vous vous faites
07:49une autre idée que ça de la politique,
07:51que vous avez de l'admiration
07:52pour des plus grands hommes que ça.
07:54Donc déjà, moi ça, ça me pose un problème.
07:57Pour moi, la politique,
07:59ce n'est pas de la télé-réalité.
08:00Mais après, il y a le souhait des électeurs.
08:01Est-ce que le souhait des électeurs,
08:03aujourd'hui, s'ils veulent voir la droite
08:05gagner en 2027,
08:06ce n'est pas justement l'union des droits
08:09au-delà des querelles.
08:11Je voudrais répondre là-dessus.
08:12Entre les différents leaders,
08:13il y a ce qu'on veut, les électeurs.
08:13Et les lignes ont bougé
08:14depuis Jordan Bardella,
08:15après la tête du parti,
08:15depuis que Marine Le Pen
08:16s'est présentée aux présidentielles,
08:18les lignes ont bougé.
08:18On a 54% d'ouvriers aujourd'hui
08:21qui votent Rassemblement National.
08:22Et à l'inverse du spectre social,
08:24on a 30% des patrons de TPE, PME et ETI
08:27qui votent pour le Rassemblement National,
08:29qui est le premier parti des patrons.
08:30Donc le Rassemblement National,
08:32incarné par Jordan Bardella,
08:33incarne cette France réconciliée,
08:36socialement, économiquement.
08:37J'ai bien compris qu'il y avait
08:37une espèce d'élément de langage.
08:39Ce n'est pas des éléments de langage.
08:40Franchement, c'est les scores
08:41aux dernières européennes et aux législatives.
08:43C'est dommage de venir ici
08:44avec des éléments de langage.
08:45Essayons de parler avec notre cœur,
08:48de dire ce qu'on pense vraiment.
08:50Moi, je crois qu'il y a une ambiguïté stratégique
08:52qui est assez habile.
08:54Marine Le Pen est à gauche,
08:55Jordan Bardella est à droite.
08:57Et en fait, ils font du en même temps,
08:59exactement comme Macron,
09:00qui lui réunissait...
09:02Le programme est exactement le même.
09:04Le programme, il est sur 50 milliards
09:05de réduction des impôts.
09:07Le programme, je ne suis pas du tout d'accord.
09:11D'abord, ce n'est pas du tout suffisant.
09:12Tous les économistes sérieux disent
09:14qu'il faut aller jusqu'à
09:15150 milliards de réduction de dépense.
09:17Donc on en est loin, premièrement.
09:19Et deuxièmement, moi,
09:21j'observe d'ailleurs,
09:22tiens, pour prendre un fait d'actualité,
09:24que la mesure innommable
09:26qui nous vient du Parlement européen
09:28sur les découvertes bancaires,
09:29vous savez,
09:30qui font que maintenant,
09:31les Français, en gros,
09:32ne vont plus avoir le droit,
09:33et en particulier les Français modestes,
09:35ne vont plus avoir le droit
09:36à un découvert bancaire.
09:37Le Rassemblement national
09:38s'est abstenu au Parlement européen
09:41sur cette question.
09:42Si je peux répondre sur ce point,
09:44Charles Consigny,
09:45si je peux répondre sur ce point,
09:46j'ai monté une entreprise
09:48qui était une banque en ligne
09:49pour les professionnels.
09:50Demain s'ouvre la niche
09:51du Rassemblement national
09:52où ils proposeront notamment
09:53une pénalité pour les banques
09:55qui pénalisent lourdement
09:57les Français, notamment populaires,
09:59qui sont en découvert.
10:0130 secondes pour vous donner
10:02un peu la réalité
10:03sur ce qui est fait.
10:04Quand vous avez un découvert
10:05de 300 euros,
10:06que vous le dépassez,
10:07au 301ème euro,
10:09301 euros,
10:10quand vous payez
10:11une baguette de pain,
10:12vous allez payer
10:12la baguette de pain
10:13plus 10 euros
10:14de frais
10:15par opération bancaire.
10:18C'est un scandale.
10:19J'ai été à la tête
10:20d'une banque,
10:21je vois à quel point
10:22les banques aujourd'hui
10:23s'enrichissent
10:24sur le dos
10:24de cette France
10:25qui travaille,
10:26de cette France
10:26qui n'est pas à lire
10:27à la ligne près
10:28les contrats
10:29écrits de façon
10:30extrêmement opaque
10:31et que
10:33on demande
10:35aux banques
10:35aujourd'hui
10:36un peu plus
10:37de rigueur,
10:38un peu plus
10:38de solidarité
10:39à l'égard de gens
10:40qui ne s'en sortent pas
10:41à la fin du mois
10:41et qui dès le 11
10:43ou 12 du mois
10:44payent
10:45des découvertes bancaires,
10:46des frais de découvertes bancaires
10:47qui sont parfaitement scandaleux.
10:48Ça me paraît
10:49tout à fait normal.
10:50Et c'est là où je trouve
10:51qu'il y a une forme
10:51de caricature
10:52de cette droite
10:52que vous incarnez.
10:53Dès qu'il s'agit
10:54des banques,
10:55dès qu'il s'agit
10:55des patrons,
10:56il y a une sorte
10:57de réflexe
10:58où on ne peut pas
10:59rentrer dans le détail
11:00et faire pof
11:00d'intelligence collective.
11:01Je suis un libéral
11:02et je considère
11:03que la banque
11:04s'enrichit,
11:05les banques s'enrichissent
11:06sur le dos
11:06des petits gens
11:07qui ne s'en sortent pas
11:08et qui sont dans le rouge
11:09dès le 12e jour du mois.
11:11Mais c'est notre différence.
11:12Nous sortons du débat
11:13sur les banques.
11:13Oui, mais là,
11:14on essaie de retourner
11:15les choses
11:16alors que ce qui s'est passé,
11:17c'est que le RN
11:17a laissé passer
11:18par son abstention
11:23et qui est défavorable
11:24aux personnes modestes.
11:26C'est ça qui s'est passé.
11:27Oui, il faudra
11:27au-delà de 200 euros
11:30à partir de novembre 2026,
11:31il faudra justifier
11:32de solvabilité.
11:33En même temps,
11:34aujourd'hui,
11:34le découvert,
11:35on regardait quand même
11:35votre situation
11:36avant de vous accorder
11:37un découvert.
11:37Oui, mais vous allez voir
11:38que ça va devenir
11:39d'une complexité folle
11:41pour les gens.
11:41Au-delà de Jordan Bardella,
11:42il y a le souhait
11:43des électeurs aujourd'hui
11:44de voir l'union des droites
11:46peut-être aujourd'hui.
11:46Oui, mais ça,
11:47est-ce que les leaders
11:49ne devraient pas
11:50plutôt écouter
11:51l'attente des électeurs ?
11:53Les leaders,
11:54ils devraient leader.
11:55Comme disait Chirac
11:56en son temps,
11:57un chef s'est fait
11:57pour cheffer,
11:58les leaders,
11:59ils doivent mener
11:59la bataille politique
12:01et la bataille des idées.
12:03Qu'est-ce que c'est
12:03ces chiffres-là ?
12:04C'est une entreprise politique
12:07qui est portée
12:07par certains médias
12:09et par certains partis
12:10qui veulent effectivement
12:11ce qu'ils appellent
12:12l'union des droites.
12:13Mais qu'est-ce que c'est
12:14l'union des droites ?
12:15C'est l'absorption
12:16du peu qui reste
12:17de la droite
12:18par l'extrême droite.
12:19C'est ça,
12:20l'union des droites.
12:21Il ne faut pas être naïf
12:23par rapport à ça.
12:24Et il y a beaucoup de gens,
12:25beaucoup d'électeurs,
12:26moi je parle
12:27à tout type de personnes
12:28et notamment je constate
12:29que les gens
12:30du centre-droit
12:31ils n'ont pas envie
12:32ni de Bardella
12:33mais je vais vous dire
12:34ni même de Retailleau
12:35qu'ils trouvent trop radical.
12:37Et moi je pense
12:37que la responsabilité...
12:37C'est-à-dire qu'on a du mal
12:38à suivre Bruno Retailleau
12:39parce que là maintenant
12:40il appelle à la démission
12:40d'Emmanuel Macron.
12:41Oui mais ça c'est pas sur le fond.
12:43Donc je pense que la droite
12:44ce qu'elle doit faire...
12:45Les électeurs ils sont paumés.
12:46Ce qu'elle doit faire
12:47ce n'est pas du tout faire
12:47ce qu'ont fait
12:53essayé de redevenir majoritaire.
12:55Deux points pour vous répondre.
12:57Déjà sur l'union des droites
12:58qui est, on le voit
12:59dans les derniers sondages,
13:00appelé par 52% des Français.
13:02Une URN pour moi
13:03c'est pas la droite.
13:0352% des sympathisants de droite
13:0552% des Français.
13:07Quand on s'adresse
13:07aux électeurs LR aujourd'hui
13:09aux sympathisants LR
13:10ils sont une immense majorité
13:11après 80%
13:12aujourd'hui
13:13à appeler l'union des droites.
13:14Monsieur Consigny
13:15quand vous êtes présenté
13:16il y a plus d'un an
13:16à une élection législative
13:18si vous aviez fait
13:19l'union des droites
13:19si vous aviez mis
13:20peut-être une forme
13:21des goûts de côté
13:22et que vous aviez
13:23tendu la main
13:24au candidat du Rassemblement National
13:26vous auriez pu être
13:27au deuxième tour
13:27et vous auriez pu
13:28peut-être tourner la page
13:29dans votre circonscription.
13:33Tout ça pour dire
13:34que nous
13:34l'initiative qu'on a menée
13:35avec Éric Ciotti
13:36il y a un an
13:36alors qu'on est tous issus
13:37de LR
13:38j'étais président des jeunes
13:39avec Nicolas Sarkozy
13:40on est tous dans le même cas
13:41c'était une logique
13:42d'humilité
13:43de se dire que
13:45il était temps
13:46d'en finir
13:47avec les champions
13:48des républicains
13:49qu'on allait pousser
13:50à chaque crise financière
13:51plus à droite qu'aujourd'hui
13:52qui allait faire
13:52entre 5 et 10%
13:53pour disperser les voix
13:55au premier tour
13:56alors que
13:57c'est pas de l'opportunisme
13:57c'est pas de l'opportunisme
13:59mais c'est pas de l'opportunisme
14:00on a
14:01Nicolas Dubon-Aignan
14:02on a Éric Zemmour
14:03on a Valérie Pécresse
14:04on a ces gens-là
14:05qui font entre
14:054 et 5% chacun
14:07qui viennent diviser
14:08les voix au premier tour
14:09alors que dans les sondages
14:10un Jordan Bardella
14:11ou une Marine Le Pen
14:12sont crédités
14:13à près 40%
14:14au premier tour
14:15Nicolas Sarkozy
14:17en 2007
14:17a gagné
14:18avec seulement
14:1931%
14:19Oui mais Sarkozy
14:20en 2007
14:21cher monsieur
14:21il n'a pas été
14:22faire alliance
14:23avec Jean-Marie Le Pen
14:24il a proposé
14:25ses idées aux français
14:26proposé un modèle
14:27de société
14:28et c'est comme ça
14:28qu'il a gagné
14:29votre logique
14:30c'est une logique
14:31de défaite
14:31pour moi
14:32c'est pas l'esprit
14:32gaulliste
14:33quand on est à 40%
14:36dans les sondages
14:37c'est nous
14:38qui dictons
14:39la logique
14:39de l'Union des droites
14:40et les autres partis
14:41qui peuvent se dire
14:42qu'ils peuvent proposer
14:43une alternance
14:43alors que sur le fond
14:44les LR partagent
14:4595%
14:47de l'agenda politique
14:48du programme
14:48on est d'accord
14:49sur 95%
14:50c'est une hérésie
14:51aujourd'hui
14:52c'est une hérésie
14:53de proposer
14:54des candidats
14:54Une dernière question
14:55votre scénario
14:56c'est Bardella
14:57à l'Elysée
14:57si Euthier Matignon
14:58Bardella à l'Elysée
15:00si Euthier Matignon
15:01Pour rappeler
15:02ce que j'ai pu dire
15:03l'UDR
15:03on est logique d'humilité
15:04Oui ou non ?
15:06C'est Jordan Bardella
15:06à l'Elysée
15:07Marine Le Pen
15:08Marine Le Pen à l'Elysée
15:09si elle est empêchée
15:10ce sera Jordan Bardella
15:11et puis après
15:12pour le casting gouvernemental
15:13on verra
15:14mais je trouve que
15:14ce qu'Éric Ciotti
15:15et nous avons apporté
15:16c'est une vraie logique
15:17du nom des droites
15:18et j'attends
15:18et j'appelle
15:19Deschamps Consigny
15:20et d'autres élus LR
15:21à nous rejoindre
15:22parce que c'est la seule condition
15:23pour enfin proposer
15:25une alternance
15:25LR ils sont aux fraises
15:26en ce moment
15:26Merci à tous
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