- il y a 3 mois
Ce jeudi 11 septembre, Anthony Morlet-Lavidalie, économiste chez Rexecode et secrétaire général de BSI Eonomics, Jean-Louis Cussac, trader pour compte propre chez Perceval Finance Conseil, Michel Audeban, directeur général de Gemway Assets, Didier Marteau, professeur émérite à l'ESCP, Xavier Chapard, stratégiste chez LBP AM, et Vincent Juvyns, responsable de la stratégie d'investissement de ING, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00L'actualité économique et financière continue sur BFM Business, dans un instant l'ouverture des marchés européens. Etienne Braque, quelle est l'ambiance ce matin ?
00:14Et bien c'est une ambiance plutôt positive, même si on a encore beaucoup d'attentisme sur les marchés, avant d'en savoir un petit peu plus sur l'inflation américaine.
00:22Hier il y a eu des chiffres rassurants sur les prix à la production, c'est-à-dire les prix de vente.
00:25Aujourd'hui il y aura les prix à la consommation, les prix que le consommateur paye réellement, avec une inflation hier qui est ressortie inférieure aux attentes aux Etats-Unis.
00:35Et ça, c'est un signal de plus.
00:38On sait aux investisseurs qu'il y aura des baisses de taux, certes dans une semaine, mais surtout encore d'autres baisses de taux dans les semaines à venir.
00:45Pour rappel, désormais l'anticipation, c'est trois baisses de taux d'ici à la fin de l'année.
00:49Vous voyez que le scénario a très vite changé, c'était un scénario qui n'était pas du tout en place il y a encore une dizaine de jours.
00:54C'est ce qui porte Wall Street et c'est surtout ce qui fait que le 10 ans américain est sur des plus bas de cinq mois.
00:59Hier soir, nous étions sur les niveaux de 4%, 4,04 précisément.
01:04Et ça forcément, c'est un sacré booster pour les indices américains, mais aussi pour notre fameux 10 ans français,
01:10qui est toujours sous les 3,5% puisqu'au final, ce 10 ans américain infuse sur l'ensemble des marchés mondiaux.
01:17Du côté de l'Europe, journée Banque Centrale Européenne aujourd'hui.
01:20Pas de baisse des taux attendue, ce n'est pas la peine de rêver.
01:25Peut-être des commentaires sur la situation politique française ?
01:28Ce sera compliqué peut-être pour Christine Lagarde de trouver le bon équilibre.
01:31Oui, puisque la Banque Centrale n'a pas vocation à se mêler de la politique nationale.
01:36Mais par rapport à cela, elle va sûrement rappeler, comme elle l'a fait ces derniers jours dans la presse,
01:39que maintenant, c'est au pays de faire le job et au pays de tenir leur budget.
01:44Ça sera bien sûr à suivre sur BFM Business cet après-midi, cette conférence de presse de Christine Lagarde,
01:49qui sera également challengée par rapport à l'indépendance des banquiers centraux.
01:52On a vu tout ce qui se passe, bien sûr, autour de la Banque Centrale Américaine.
01:56Et puis également sur les baisses de taux, puisque si à court terme, il n'y a pas de sujet sur les baisses de taux,
02:01à moyen terme, il y a quand même un sujet.
02:03On le voit bien quand même.
02:04On a une inflation qui est proche des 1% en France, une croissance qui est légèrement au-delà des 1% attendue,
02:10et des taux qui sont toujours à 2%.
02:11Donc, il ne faut pas exclure des baisses de taux d'ici à la fin de l'année, voire en début d'année prochaine pour la BCE.
02:16Du côté des valeurs, Oracle, cette performance incroyable sur deux jours à Wall Street
02:20qui ont fait de Larry Ellison le nouvel homme le plus riche du monde.
02:23Oui, d'après Bloomberg, hier après-midi, pendant la séance à Wall Street,
02:26c'est devenu l'homme le plus riche du monde avec plus de 280 milliards de fortunes estimées.
02:32Alors, bien sûr, ça prend en compte sa participation dans Oracle,
02:34puisqu'il détient plus de 40% de Oracle, un groupe désormais qui frôle les 1 000 milliards de valorisation boursière.
02:40Nous étions à 922 hier soir précisément, grâce à une hausse historique de 35%.
02:4635%, ce n'est pas une biotech, ce n'est pas une petite valeur.
02:48C'est une boîte qui pèse plus de 900 milliards, qui hier a annoncé qu'elle n'allait pas faire 10 milliards de chiffre d'affaires
02:55dans le cloud comme cette année, dans les prochaines années, mais plus de 14, 140 milliards.
03:01Donc, c'est x14 à horizon 2030.
03:03Et des contrats gigantesques.
03:05Notamment du côté de Penai, du côté de Tchadipiti, et ça, ça ferait les Wall Street.
03:09L'ouverture des marchés européens, le CAC 40, 7761 points, une hausse de 0,15.
03:14Comme attendu, avec un CAC 40 qui revient à nouveau à la porte des 7800 points,
03:19seul qu'il essaye de franchir depuis des semaines, des mois maintenant, difficilement.
03:22Kering est la plus forte hausse à l'ouverture, plus 2,4%.
03:25Toujours beaucoup de spéculation sur ce dossier.
03:27À 239 euros, Sanofi et Pernod Ricard gagnent de leur côté 0,8%.
03:31À l'inverse, Bouygues, STM et RC Lormital ferment la marche.
03:35À noter l'once d'or qui fait une petite pause après les records de ces derniers jours.
03:38Moins 0,3% à 3672 dollars pour une once d'or.
03:43Le Brent à 67 dollars.
03:44L'euro-dollar très légèrement en deçà des 1,17 à 1,1694.
03:49Quand sur le front des taux, ça continue donc de se stabiliser,
03:52comme depuis deux jours sur le 10 en français.
03:54Nous sommes à 3,46.
03:56Le 10 en italien est à 3,50.
03:57Donc on a toujours un écart qui est très faible entre ces deux références.
04:01Au sommaire ce matin de Good Morning Market.
04:03Nous allons parler des marchés émergents, notamment dans une vingtaine de minutes,
04:06avec une très belle performance pour les marchés émergents de plus de 20% depuis le début de l'année,
04:10ce qui est d'ailleurs mieux que le MSCI World qui fait 13%.
04:13Dans le focus du jour, nous parlerons également aujourd'hui des produits dérivés.
04:17Quel est l'impact des produits dérivés sur les marchés financiers ?
04:20Réponse donc dans un peu plus d'une demi-heure.
04:22Et puis dans un instant, nous reviendrons bien sûr sur les statistiques aux Etats-Unis
04:25et sur ces fameuses anticipations de baisse de taux.
04:28C'est bien sûr le sujet de cette rentrée.
04:30Avec peut-être des inquiétudes sur le niveau de la croissance américaine.
04:33On en parlait il y a quelques instants avec Robin Rivaton.
04:36Good Morning Market, c'est dans un instant.
04:37Je vous dis à demain.
04:38Et c'est parti pour Good Morning Market.
04:48Je vous rappelle la tendance à la Bourse de Paris.
04:50Du vert, plus 0,2%.
04:51Le CAC 40 qui est en train d'enchaîner ce matin.
04:53Une troisième séance dans le vert.
04:54Nous verrons cela dans un instant.
04:56Avec Jean-Louis Cussac, 7 781 points pour la Bourse de Paris.
05:00Avec bien sûr les valeurs technologiques qui sont toujours suivies de près.
05:03Et puis surtout, les marchés qui n'attendent qu'une chose.
05:06Les baisses de taux aux Etats-Unis.
05:07On en parle tout de suite.
05:10Et notre éclaireur ce matin, c'est Anthony Morley-Lavidali.
05:14Merci d'être avec nous, économiste chez Rexecode et secrétaire générale de BSI Economics.
05:18En effet, les marchés financiers, surtout du côté des Etats-Unis,
05:22Anthony Morley-Lavidali n'attendent qu'une chose.
05:24C'est la réunion de la Banque Centrale Américaine.
05:27Jérôme Poel qui va prendre la parole mercredi prochain.
05:29Bon, désormais, si une baisse de taux est sûre mercredi prochain,
05:32tout le scénario, c'est de voir quelles sont les autres baisses de taux à attendre d'ici à la fin de l'année.
05:36D'autant plus que les derniers signaux, que ce soit sur le front de l'emploi,
05:40mais également sur le front de l'inflation, portent à croire qu'il y aura plusieurs baisses de taux, Anthony.
05:46Alors, vous avez parfaitement raison de mentionner le fait que, d'une part,
05:50la prochaine baisse de taux, elle, semble quasiment acquise.
05:53On ne voit pas ce qui pourrait la remettre en cause.
05:55En revanche, il faut être peut-être un petit peu plus prudent sur le moyen terme,
05:59notamment sur les baisses de taux à venir.
06:01La raison, elle est simple.
06:02C'est que, pour l'instant, on a effectivement, d'une part,
06:05pas de signaux de tensions inflationnistes très marquées aux Etats-Unis
06:08et à un marché du travail qui ralentit très sensiblement.
06:11Et une consommation qui, d'ailleurs, suit ce sillage-là.
06:14Donc, ce qui pourrait inciter la Fed à aller plus vite, plus loin.
06:17Néanmoins, je pense que sur les droits de douane,
06:19on va un peu vite dans l'analyse, si je puis dire,
06:22notamment du fait que ce n'est pas parce qu'on ne voit pas encore,
06:26j'allais dire, dans le pipeline des hausses de prix
06:29qui se diffusent dans l'économie américaine,
06:30qu'elles ne vont pas venir.
06:32On voit bien que, pour l'instant, les taux de douane effectifs,
06:35donc non pas annoncés, mais effectifs,
06:36compte tenu notamment des exemptions,
06:38sont de l'ordre d'un peu moins de 10%.
06:40C'était 9,7% en juillet sur l'ensemble des importations américaines.
06:45C'est à la fois beaucoup, mais on n'est pas encore arrivé au point haut.
06:48Dit autrement, il y a des hausses de prix qui vont encore arriver aux Etats-Unis
06:52via les prix à l'importation.
06:54Et on sait aussi qu'on a eu des stocks qui ont été constitués massivement.
06:57Donc ça ne se répercute pas encore, ni sur le consommateur,
07:01ni sur les prix à la production.
07:02Mais je pense qu'il ne faudrait pas extrapoler des signaux récents que l'on a eus,
07:06qui sont plutôt favorables, il faut bien le dire,
07:08que la trajectoire tendancielle de l'inflation ne va pas accélérer,
07:12ou dit autrement qu'il n'y aurait pas de choc inflationniste aux tarifs douaniers.
07:16C'est un peu soit l'un, soit l'autre.
07:17Soit on a des droits de douane élevés,
07:19et dans ce cas-là, Donald Trump tient sa promesse,
07:23mais on risque quand même d'avoir des hausses de prix,
07:25peut-être localisées, mais qui vont quand même se généraliser.
07:27Soit au fond, il n'y a pas de choc inflationniste,
07:29mais ça veut dire que les tarifs douaniers effectifs
07:31n'auront pas été si élevés que ça,
07:34peut-être parce que des négociations peuvent encore intervenir
07:37dans les mois à venir pour faire des exemptions supplémentaires
07:40ou abaisser le niveau général des droits de douane appliqués à ce stade.
07:43Et dans ce contexte, il faudra bien sûr suivre les chiffres d'inflation
07:45cet après-midi aux États-Unis.
07:47Comme vous l'avez souligné très justement,
07:49s'il y a pas mal d'incertitudes concernant cette inflation aux États-Unis,
07:52il y a peut-être des signaux qui sont un peu plus clairs
07:54sur le marché de l'emploi,
07:56qui là, visiblement, est très clairement en train de caler
07:58depuis plusieurs semaines maintenant.
08:00Oui, je pense que ce que l'on est en train de voir aux États-Unis,
08:04c'est clairement le fait qu'on a un marché du travail
08:06qui désormais ralentit très significativement.
08:09Au moins de gens, on avait eu même des destructions nettes
08:11qui n'étaient pas arrivées depuis la crise Covid.
08:13Il ne faut pas oublier quand même que la consommation américaine,
08:16qui est quand même la cheville ouvrière de cette économie américaine
08:19très dynamique post-Covid,
08:21pourrait pâtir de ce ralentissement du marché du travail.
08:25Néanmoins, peut-être pour relativiser un peu
08:27l'impact négatif que ça peut avoir sur la consommation,
08:29j'ai envie de dire, tant que les marchés tiennent,
08:31les effets de richesse aux États-Unis ont été tellement importants.
08:34Tant que les actions continuent d'être à des niveaux
08:37quand même particulièrement stratosphériques aux États-Unis,
08:40ça va continuer de porter la consommation.
08:41Le pire scénario serait que le marché du travail
08:43continue de se refroidir, voire même enregistre
08:47des baisses d'emploi en net dans les mois à venir
08:50et qu'en plus les marchés accusent le coup
08:52où là, effectivement, ça pourrait peser significativement
08:55sur les dépenses de consommation à venir
08:56et on pourrait se retrouver assez vite au fond
08:59dans un changement de climat des affaires aux États-Unis
09:01où on passe d'une situation où le soft ending
09:04reste le scénario le plus probable
09:06à un monde dans lequel l'activité patine
09:09quand même beaucoup plus sévèrement
09:10que ce qu'on peut attendre jusqu'alors.
09:12Quels sont les signaux que vous surveillez
09:15en dehors de ces chiffres d'inflation
09:16et bien sûr ces chiffres d'emploi
09:18concernant la conjoncture aux États-Unis ?
09:20C'est vrai que les droits de douane,
09:21c'est un sujet qui était très préoccupant
09:23et désormais on en parle beaucoup moins.
09:26Alors effectivement, ce que l'on regarde beaucoup,
09:28c'est d'une part l'état des stocks
09:29puisqu'il faut quand même bien avoir en tête
09:31que les retailers américains, les grossistes
09:34ont énormément importé avant les droits de douane
09:36pour précisément les contourner
09:38et donc être en capacité de limiter
09:40l'impact des hausses de prix de vente
09:42en attendant de potentielles futures négociations.
09:45Ça, ces stocks-là ne sont pas infinis
09:47et on voit bien qu'on est quand même en train
09:49à la rentrée au moment où nous parlons
09:51d'arriver au bout de ces stocks
09:52qui avaient été constitués
09:54et on regarde aussi les marges des entreprises
09:56puisque la question qui se posait c'est
09:57est-ce qu'au fond, les entreprises américaines
10:00sont en capacité d'absorber
10:01une partie de cette hausse des droits de douane
10:05sur leur marge ?
10:06La réponse c'est oui, mais encore une fois
10:08dans une certaine mesure et pas complètement.
10:11On a des travaux pour l'instant qui montrent
10:12que les droits de douane ont essentiellement
10:14été absorbés par les marges
10:17pour ce qui a été importé récemment
10:19mais là encore une fois
10:20c'est qu'un effet très ponctuel
10:22ça va forcément à un moment donné
10:23atterrir dans les prix de vente
10:25que ce soit à d'autres entreprises américaines
10:27quand ce sont des biens intermédiaires
10:29ou aux consommateurs américains
10:30quand ce sont des biens de consommation.
10:32Donc je pense qu'il ne faut surtout pas extrapoler
10:34la tendance que l'on voit actuellement
10:35sur le moyen terme, il est possible que
10:38si les droits de douane se maintiennent
10:39à des niveaux élevés
10:40la mécanique assez logique
10:42de transmission des prix
10:43va se produire.
10:45C'est un petit peu comme si vous avez
10:46un séisme au large de l'océan
10:48vous ne voyez pas tout de suite
10:49le tsunami arriver
10:50mais il est quand même en chemin
10:51et donc on est un peu au bord du rivage
10:53et on attend la vague venir
10:54et on se pose la question
10:55de quelle sera la hauteur de cette vague
10:57c'est un peu la situation
10:58dans laquelle on est actuellement.
10:59En tout cas pour l'instant
11:00Wall Street l'ignore
11:01les trois indices américains
11:02étaient encore proches hier
11:02de plus hauts historiques
11:03grâce notamment à Oracle
11:04on le rappelle
11:05qui a gagné plus de 36%
11:06à la clôture.
11:07En une minute peut-être
11:08un mot sur la BCE
11:09peut-être moins qu'une minute
11:10parce que j'imagine
11:11que vous n'attendez pas grand-chose
11:12de cette réunion
11:12Anthony Morledal-Avidali.
11:15Alors pas grand-chose
11:16effectivement
11:16même si pour le coup
11:17en zone euro
11:18il y aurait des raisons
11:19d'aller beaucoup plus vite
11:20beaucoup plus bas
11:21néanmoins on sent
11:22que la BCE
11:23maintient ce statu quo
11:24et celle-là pour le coup
11:25c'est pénalisant
11:26pour l'activité zone euro
11:27donc on s'attend
11:28à ce qu'on continue d'avoir
11:29au fond
11:29une croissance très peu dynamique
11:31voire une activité morose
11:32parce qu'on a des conditions financières
11:34qui sont étonnamment
11:35trop restrictives
11:36en zone euro
11:36par rapport à la conjoncture
11:38macroéconomique que l'on a.
11:39Nous serons dans une demi-heure
11:40avec Haute-Carsulay
11:41qui est depuis Francfort
11:42pour BFM Business
11:43afin de comprendre
11:44et voir un petit peu
11:44les enjeux
11:45de cette réunion de la BCE
11:47et donc Christine Lagarde
11:48qui communiquera tout à l'heure
11:49en début d'après-midi.
11:50Merci beaucoup
11:50Anthony Morledal-Avidali
11:51de nous avoir accompagnés
11:52ce matin.
11:53Je rappelle que vous êtes
11:53économiste chez Rex & Code
11:55et secrétaire général
11:57de BSI Economics.
11:589h11
11:59ont rejoint Jean-Louis Cussac
12:00depuis Perceval Finance Conseil.
12:04Afin de regarder un petit peu
12:05la tendance du jour
12:06à la Bourse de Paris
12:07plus 0,2%
12:08pour le CAC 40
12:09à 7776 points.
12:11Quels sont les niveaux
12:12que vous regardez
12:12Jean-Louis Cussac ?
12:13On est toujours sur les mêmes
12:14malheureusement
12:15depuis des semaines
12:16des mois maintenant.
12:19Ah oui ça
12:20je regarde toujours
12:21la même chose
12:22parfois
12:22je me demande
12:23si le marché avance
12:24ou
12:25enfin
12:25ou s'il est arrêté.
12:27En tout cas
12:27oui depuis le 2 mai
12:29on est autour
12:30de 7750
12:31avec des moments
12:32de stress
12:34mais très très bien
12:35absorbés
12:36avec aucun effet
12:38domino à la baisse
12:40comme prévu
12:41et puis
12:41quand ça monte
12:42bon
12:43ils en profitent
12:44peut-être un petit peu
12:45pour alléger.
12:46Actuellement
12:46tout le monde a fait ses choix
12:47il est clair que
12:48ceux qui voulaient vendre
12:50en se disant
12:51le gouvernement va sauter
12:53et bien
12:53ils ont pu le faire
12:54ils l'ont fait
12:55du coup après
12:56il ne se passe plus grand chose
12:58parce que
12:58qui va prendre des initiatives
13:00pas grand monde
13:01ceux qui voulaient sortir
13:02sont sortis
13:03ceux qui voulaient attendre
13:04ils attendent toujours
13:05et donc
13:06on a des volumes
13:07qui sont extrêmement modestes
13:08la plupart des volumes
13:10sont des volumes
13:10d'arbitrage
13:11là
13:12depuis ce matin
13:13bon
13:14c'est classique
13:14on est à peu près
13:15à 100 millions
13:15donc c'est vraiment modéré
13:17et ce qu'on voit
13:18c'est que la volatilité implicite
13:19évolue en permanence
13:21quand même
13:21au-dessus de 14
13:22il y a tellement de menaces
13:23on voit que Poutine
13:25ne veut pas
13:26lâcher quoi que ce soit
13:28et les négociations
13:29vont être compliquées
13:30on se demande même
13:31si elles vont pouvoir avancer
13:32et les marchés
13:34donc sont toujours
13:35dans l'attente
13:36de quelque chose
13:36c'est incroyable
13:38il y a tout le temps
13:39tout le temps
13:39tout le temps
13:40l'attente des statistiques
13:42de ceci
13:43de cela
13:43de l'inflation
13:44évidemment
13:44et là
13:45aujourd'hui
13:46les investisseurs
13:47vont rester extrêmement attentifs
13:48à la BCE
13:49en attendant
13:49qu'est-ce qu'on essaye de faire
13:51comme tous les jours
13:52si vous voulez
13:52on définit une zone d'achat
13:54parce que le sens prioritaire
13:56reste haussier
13:57donc peut-être
13:57aujourd'hui
13:58c'était entre
13:597750
14:00jusqu'à 7720
14:01c'était la zone
14:02que je m'étais fixée
14:03pour commencer à acheter
14:04après en fonction
14:06de l'ouverture
14:06là il ne s'est pas passé
14:07grand chose à l'ouverture
14:08bon ça monte un peu
14:09mais hier
14:10ça a été quand même
14:10un peu plus puissant
14:11et puis hier après-midi
14:13il ne se passait plus rien
14:14c'était assez incroyable
14:15et donc là
14:17on essaye d'acheter
14:18je t'ai placé par exemple
14:20à 51, 41, 21
14:22vous voyez des choses comme ça
14:24pour tenter des opérations
14:27on va dire de scalp
14:28alors le long terme
14:29on construit des choses
14:31qui restent à l'achat
14:32on reste acheteur
14:34sur les actions
14:34en étant hyper sélectif
14:36il n'y a pas de scoop
14:37c'est vraiment un classique
14:39dans ce type de situation
14:40on se méfie évidemment
14:42que les perspectives
14:45des sociétés françaises
14:46ne soient pas revues en baisse
14:47avec les problèmes
14:49du risque fiscal
14:50qu'est-ce qui va leur tomber
14:52sur la tête
14:52pour la suite des événements
14:53mais là
14:53pour l'instant
14:54on botte en touche
14:55donc on est au-dessus
14:57des niveaux d'alerte
14:57le niveau d'alerte
14:587500 peut-être
14:597500
15:00il n'y a rien avant ça
15:02peut-être qu'évidemment
15:03on n'achètera pas
15:05systématiquement
15:05si on commence
15:06à repasser
15:07sous les 7600
15:08mais là
15:09on est autour
15:10on est à 7750
15:12par contre du côté
15:13de Wall Street
15:13Jean-Louis Cussac
15:14le S&P 500
15:17ne veut pas baisser
15:18malgré encore
15:18hier la baisse
15:19de 3%
15:20d'Amazon
15:21de 3%
15:21d'Apple
15:22ça tient
15:22envers et contre tout
15:24il y a toujours
15:25une bonne nouvelle
15:26et comment vous regardez
15:27les niveaux là
15:28sur le S&P 500
15:29quand vous regardez
15:30Oracle
15:30c'est quand même une boîte
15:31qui pèse 900 milliards
15:32hier soir à la clôture
15:33comment vous regardez
15:34cette hausse de 30%
15:35est-ce que c'est sain
15:35est-ce qu'il faut prendre du recul
15:37c'est quoi votre sentiment
15:38par rapport à ces mouvements
15:39spectaculaires
15:39encore hier
15:40Broadcom a pris 9%
15:41c'est une boîte
15:42qui a pris plus de 20%
15:42l'espace d'une semaine
15:43bah oui
15:46moi Broadcom
15:47je l'avais acheté à 140
15:48je l'ai revendu à 160
15:49vous voyez
15:49donc
15:52on regarde
15:53avec des grands yeux
15:54on se dit
15:55waouh
15:55waouh
15:56qu'est-ce que vous voulez
15:56qu'on se dise
15:57une boîte comme Oracle
15:59en effet
15:59plus 40
16:00enfin 35
16:0036 en clôture
16:02plus 36 en close
16:0335,95 exactement
16:05je crois
16:05mais c'est ahurissant
16:07surtout
16:08étant donné le poids
16:10qu'elle pèse
16:10donc il n'y a rien à dire
16:13on compte les points
16:15et on voit que le marché américain
16:17n'envoie aucun signal
16:20de baisse
16:21dès qu'il commence à baisser un peu
16:23il y a une news positive qui sort
16:24alors parfois
16:26c'est vraiment des interprétations un peu
16:28vraiment avec un biais d'optimisme
16:31extrêmement fort
16:32ça fait des mois
16:35que les analystes
16:37nous disent
16:38enfin
16:39les économistes
16:40tous ceux qui font de la recherche
16:42autour des sociétés américaines
16:44etc.
16:44disent
16:44voilà c'est cher payé
16:45c'est pas donné
16:46les marchés sont chers
16:47on attend etc.
16:48mais bon
16:49ça monte tout le temps
16:49donc il y a
16:50à part guetter un signal
16:53de vente
16:54mais il pourrait
16:55arriver là
16:56vous voyez
16:56par rapport à
16:57à 5540
16:59niveau sur lequel
17:00nous sommes à peu près
17:01actuellement
17:02peut-être qu'on pourrait
17:04s'inquiéter à partir du moment
17:05où on casse 6002
17:06mais avant
17:07avant 6002
17:09tout repli
17:10alors les bons replis
17:12c'est entre 2,5
17:134,5%
17:14pour
17:15enfin plus proche
17:17de 4,5% bien sûr
17:18pour acheter
17:19en disant
17:20j'achète
17:21sur un retracement
17:22intéressant
17:23dans un marché
17:25qui conserve
17:25un maximum
17:26de chances
17:26de rebondir
17:27mais on n'en est pas là
17:28il n'y a jamais ça
17:29ou alors parfois
17:30c'est tellement violent
17:31que ça fait peur
17:32donc on ne le fait pas
17:33on attend
17:34et puis boum
17:35ça repart
17:36est-ce que c'est un marché
17:36qui est sain
17:37par rapport à ça
17:38ou non
17:38vous méfiez par rapport
17:39à tout cela
17:39et c'est un peu complaisant
17:40c'est devenu sain
17:43parce que
17:44enfin sain
17:44il y a
17:47en même temps
17:48beaucoup de méfiance
17:49autour de ça
17:50vous avez
17:50beaucoup d'options
17:52beaucoup d'opérateurs
17:54qui se couvrent
17:55donc
17:56pour l'instant
17:58avec des vols implicites
18:00qui restent
18:00quand même
18:01pas donnés
18:02un peu partout
18:03on ne peut pas dire
18:05que les marchés
18:05soient dans des positions
18:07des marchés actions
18:07soient dans des situations
18:10de vulnérabilité
18:11autant
18:12vous voyez
18:12quand je voyais
18:13la vol
18:14à 10
18:15à 9
18:16sur du 1 mois
18:182 mois
18:18etc
18:193 mois
18:19j'avais
18:21c'était en décembre
18:22fin décembre
18:24fin de l'année 2019
18:25novembre
18:26j'avais commencé à dire
18:27bah oui
18:27il faut se barrer du marché
18:28parce qu'il y a
18:29vraiment un problème
18:30de construction
18:31là
18:32aujourd'hui
18:33il y a peut-être
18:34un problème de valorisation
18:35j'en sais rien
18:37mais en tout cas
18:38il n'y a pas de problème
18:38de construction
18:39c'est cette valorisation
18:40et notamment
18:41ces niveaux de volatilité
18:43nous en reparlerons
18:43dans un peu plus
18:44d'un quart d'heure
18:44avec Didier Marteau
18:45qui sera avec nous
18:46qui est notamment spécialisé
18:48sur l'ensemble
18:49de ces marchés
18:50notamment les produits dérivés
18:51et les options
18:51mais juste avant
18:52nous allons parler
18:53de l'Asie
18:54merci beaucoup
18:54Jean-Louis Cussac
18:55de nous avoir accompagné
18:56ce matin
18:56trader pour compte propre
18:57chez Perceval Finance Conseil
18:59L'Asie en effet
19:02ce matin
19:03à l'honneur
19:03avec Michel Audebon
19:04fondateur et directeur général
19:05de Gemway Asset
19:06bonjour Michel Audebon
19:07bonjour Etienne Braque
19:08merci d'être avec nous
19:09ce matin
19:10en effet vous connaissez bien
19:11l'Asie
19:11Gemway Asset
19:12est essentiellement
19:13investi dans les marchés
19:14émergents
19:15bon ça se passe plutôt bien
19:17pour les marchés émergents
19:18c'est vrai qu'on passe
19:18à longueur de temps
19:19bien les courbes
19:21sur le S&P 500
19:22sur la performance
19:23à Wall Street
19:23qui est plus qu'honorable
19:25néanmoins si vous regardez
19:25depuis le début de l'année
19:26le MSCI émergent
19:28fait 19%
19:29en dollars
19:30bon si on traite en euros
19:31bien sûr
19:32c'est beaucoup
19:32moins réconfortant
19:34le MSCI World
19:35est à plus 13%
19:36on a une belle surperformance
19:37alors après ça dépend
19:37de quel marché émergent
19:39on regarde
19:39comme toujours
19:40oui c'est vrai
19:41alors c'est après 3 ans
19:42très compliqué
19:43donc c'est un petit rebond
19:45on va dire
19:46il y a même certains marchés
19:47comme la Chine par exemple
19:47qui rebondissent
19:48sensiblement plus
19:49Hong Kong
19:50est à plus 33%
19:51on voit
19:52une petite tendance
19:54à l'éclaircie
19:55entre autres en Asie
19:56on parle un petit peu
19:57d'Asie aujourd'hui
19:59c'est vrai que
20:00si on prend un peu
20:00de recul
20:02on a quand même
20:03la Chine
20:04qui était
20:05un des pays
20:06qui a bloqué
20:07un petit peu
20:08qui a grippé
20:08un petit peu
20:09tout ça
20:09rappelez-vous
20:10finalement
20:112019
20:12l'arrêt de l'introduction
20:13en bourse
20:14de Hand Group
20:15la filiale de Alibaba
20:17a un petit peu
20:18fait tomber
20:19un château de cartes
20:20et depuis
20:21on a eu différentes crises
20:23on a eu des périodes
20:24où l'État
20:26a été très présent
20:27on a eu des périodes
20:28comme la Covid
20:29qui a été très mal
20:30très mal gérée
20:31mais les marchés
20:31n'ont jamais repris confiance
20:32dans la Chine
20:33là on a l'impression
20:34que depuis le 17 février
20:36des choses sont en train
20:37de changer
20:37et en particulier
20:38Pékin
20:39qui avait un positionnement
20:41assez anti-marché
20:42en tout cas
20:43qui avait d'autres priorités
20:44que de faire monter
20:45les marchés
20:45a fait un certain nombre
20:46de choses
20:47qui vont tout à fait
20:47dans le bon sens
20:48avec notamment
20:49des flux qui sont de retour
20:50mais quand on regarde
20:51les flux en détail
20:52les flux étrangers
20:54ils ne sont pas vraiment
20:55au rendez-vous
20:56ça c'est intéressant
20:57de voir que
20:57vous l'avez souligné
20:58les marchés asiatiques
21:00notamment Hong Kong
21:01gagnent plus de 30%
21:02depuis le début de l'année
21:03mais sans
21:04les investisseurs étrangers
21:05exactement
21:06il y a une dichotomie
21:07entre les étrangers
21:08qui sont beaucoup sortis
21:10l'an dernier
21:10on a eu 33 milliards
21:11de rachats
21:12sur les actions émergentes
21:14par les investisseurs
21:15dits internationaux
21:16hors domestique
21:17c'est un des plus hauts niveaux
21:18depuis 15 ans
21:20donc des flux de rachats
21:21très significatifs
21:22en ce début d'année
21:23on était à moins 15
21:24moins 20
21:24on est à nous
21:25encore à moins 5
21:26donc encore des rachats
21:28alors même
21:29clonés sur des niveaux
21:30de détention
21:32moitié
21:33c'est-à-dire
21:33si on regarde
21:34le niveau
21:34après des émergents
21:36de la MFI
21:37qui est un peu plus de 10%
21:38aujourd'hui
21:39les investisseurs internationaux
21:40ont 5%
21:415,1 exactement
21:42dans leur portefeuille
21:43alors même
21:44qu'ils sont
21:44sous-détenus massivement
21:46ils continuent à sortir
21:48et on le dit
21:49les marchés montent
21:49les marchés
21:50si ça monte
21:51c'est qu'il y a plus d'acheteurs
21:51que de vendeurs
21:52en général
21:52et où sont ces acheteurs
21:54et bien ce sont les domestiques
21:55et ça c'est nouveau
21:57c'est deux choses
21:58d'abord une bonne nouvelle
22:00et puis sûrement
22:01un signal à décrypter
22:02une bonne nouvelle
22:03parce que longtemps
22:04les émergents
22:04ont été dépendants
22:05des flux
22:05du dollar
22:08on y reviendra
22:09mais des flux
22:09en particulier
22:10des flux américains
22:11alors aujourd'hui
22:12c'est plus simple
22:12on va dire que
22:13les fonds de pension américains
22:14globalement
22:15si on parle de la Chine
22:16entre autres
22:16sont quasi totalement sortis
22:18ce sont des chiffres publics
22:20fin décembre dernier
22:21ils étaient quasiment à zéro
22:22sur la Chine
22:22donc ils ne vont plus vendre
22:24c'est déjà un point
22:27mais c'est les investisseurs
22:29internationaux
22:30qui sont sortis
22:31si les locaux
22:34commencent à monter
22:34dans la détention d'actions
22:36évidemment
22:37les flux internationaux
22:38auront de moins en moins
22:38de poids
22:39or c'est ce qu'on commence
22:40à voir
22:40à l'Inde
22:41on a des
22:42on va appeler ça
22:43des 401k
22:44des fonds de pension
22:45si on veut
22:45qui sont en train
22:46de se mettre en place
22:47avec une partie
22:48d'investissement programmé
22:49donc ils sont très réguliers
22:50puisqu'on s'engage
22:51à investir
22:52par exemple
22:52tous les mois
22:53ça va principalement
22:54dans les actions indiennes
22:55on parle d'un peu plus
22:56de 3 milliards par mois
22:58à côté il y a des versements
22:59libres
22:59dont ça
23:00par principe
23:01c'est pas régulier
23:02mais on est quand même
23:03sur ces 18 derniers mois
23:05à plus de
23:054 milliards en plus
23:07ça veut dire
23:077 milliards
23:08par mois
23:08sur un marché
23:09comme l'Inde
23:10c'est énorme
23:10et sur la Chine
23:11pour terminer
23:12sur Hong Kong
23:13on a eu
23:14des Chinois
23:15qui fuyaient
23:16les actions
23:16japonaises
23:17rappelez-vous
23:17peut-être
23:18il y a 2 ans
23:18Pékin avait dû
23:19prendre des mesures
23:20parce que les Chinois
23:21se précipitaient
23:22sur les actions
23:23japonaises
23:23ça amenait
23:24les ETF
23:24à avoir des primes
23:25positives
23:25ce qui est une aberration
23:26aujourd'hui
23:29ils reviennent
23:30sur les actions
23:30de Hong Kong
23:31qu'est-ce qu'ils vont
23:31acheter à Hong Kong
23:32ils vont acheter
23:32par exemple
23:33Tencent ou Baba
23:33qui ne sont pas cotés
23:35sur leur pays
23:36enfin ils ne sont pas cotés
23:36à Shenzhen
23:37ou Shanghai
23:38et donc quand ils vont
23:38à l'astellité de ces titres
23:39ils vont à Hong Kong
23:40on avait
23:4130 milliards de flux
23:43d'investisseurs chinois
23:45qui achètent des actions
23:46à Hong Kong
23:47ce qu'on appelle
23:47le source bond
23:4830 milliards par an
23:49l'an dernier
23:50on a eu 100 milliards
23:51et ce début d'année
23:52une fois 3
23:53ce début d'année
23:54on est à plus de 100 milliards
23:55déjà
23:55donc un quasi
23:56fois 2 encore
23:57les chinois
23:58reachètent massivement
23:59leur action
24:00avec notamment
24:00une certaine forme
24:01de confiance
24:02qui est présente
24:03car les banquiers centraux
24:04notamment la banque centrale chinoise
24:06elle est là
24:07elle met des liquidités
24:08dans le système
24:08le chinois a également
24:10été peut-être
24:10un petit peu traumatisé
24:12par la chute
24:13des prix de l'immobilier
24:14ces dernières années
24:15donc est-ce qu'au final
24:16le marché action
24:18n'est pas une bonne alternative
24:19aujourd'hui
24:19pour la population chinoise
24:22oui
24:23vous avez raison
24:23la banque centrale est là
24:25la national team
24:27ce qu'on appelle
24:28la national team
24:29c'est-à-dire
24:29sous une gentille pression
24:30de Pékin
24:31les institutionnels
24:33les banques
24:33etc
24:34sont passés à l'achat
24:36et on a eu
24:37des niveaux de soutien
24:38très forts
24:39sur le CSI
24:40l'indice
24:40CSI 300
24:41qui est un indice composite
24:42d'une 300 plus gros titre
24:44de Shanghai et Shenzhen
24:45donc les actions chinoises
24:46locales
24:47on a eu
24:48sur le CSI
24:49des niveaux de soutien
24:50qui ont marqué
24:50un plancher
24:51où clairement
24:52Pékin a expliqué
24:53on n'ira pas plus bas
24:54sinon on intervient
24:56et on avait un indice
24:58qui baissait
24:59depuis 4 ans et demi
25:00qui a trouvé un point bas
25:02et maintenant
25:02qui repart
25:03tout en étant
25:04des niveaux de valorisation
25:05on verra
25:06si on parle de société
25:06tout à l'heure
25:07à des niveaux de valorisation
25:08très raisonnables
25:09oui surtout par rapport
25:10à Wall Street
25:10alors bon
25:11les cas
25:11on ne peut pas comparer
25:12l'Ibaba avec Amazon
25:13bien sûr
25:14mais néanmoins
25:15il y a des cas d'investissement
25:16qui se regardent
25:16aujourd'hui
25:17j'imagine surtout
25:18quand on voit
25:18la puissance
25:19notamment dans le secteur automobile
25:21on voit bien
25:22les BYD
25:23et compagnie
25:23qui arrivent à afficher
25:25des taux de croissance
25:26remarquables
25:27aujourd'hui
25:27par rapport à l'ensemble
25:28du secteur automobile
25:29des taux de croissance remarquables
25:30un mot sur la valorisation
25:33BYD
25:33aujourd'hui est valorisé
25:348 fois moins que Tesla
25:35alors qu'ils vendent
25:37un peu plus de 4 millions
25:38de véhicules
25:38alors sur les seuls électriques
25:40ils sont à un peu plus
25:40de 1,7 milliard
25:41c'est à dire
25:42légèrement devant Elsa
25:43ils sont passés
25:43numéro 1 mondial de l'électrique
25:45ils vendent aussi
25:46de l'hybride
25:46et du thermique
25:47c'est pour ça qu'ils arrivent
25:48avec 4 milliards
25:49un peu plus de chiffre d'affaires
25:50un ROE qui croit
25:52beaucoup plus vite
25:5352 contre 32
25:55une marge bien meilleure
25:56et à la fin
25:57valorisé
25:578 fois moins cher
25:59par la bourse
25:598 fois
26:00pas 30-40%
26:01parce que
26:01les fonds de passion américains
26:03ne sont pas là
26:03dont ça mérite
26:04une petite déconne
26:058 fois
26:05donc oui
26:06c'est massif
26:06et ce qui est étonnant
26:07c'est en termes
26:08et de technicité
26:09et de qualité
26:10c'est à dire qu'en termes
26:11de technicité
26:12il y a une belle claque
26:14compris l'ensemble
26:15des intervenants mondiaux
26:16quand ils sont allés
26:16à Shanghai
26:17où ils ont vu
26:17la qualité
26:18des véhicules
26:19qui sont maintenant
26:20d'excellente qualité
26:22parmi ce qui se fait
26:22de mieux au monde
26:23la deuxième claque
26:24était sur le temps de charge
26:25vous avez vu que BYD
26:26dans un premier temps
26:27puce et ATL
26:28ont annoncé
26:28qu'en 5 minutes
26:29ils rechargeaient
26:30et puis ils ont des capacités
26:32énormes
26:33au point même
26:33que la Chine
26:33est obligée
26:34de brider un petit peu
26:35ses usines
26:35parce que sinon
26:36il y a une déflation
26:37qui est beaucoup trop forte
26:38quels sont les cas
26:39d'investissement
26:39que vous regardez
26:40aujourd'hui
26:41chez Gemway
26:41par rapport
26:42à l'ensemble
26:43de ces marchés émergents
26:44on peut peut-être
26:45en citer deux
26:45on était dans l'automobile
26:47restant sur Xiaomi
26:48alors Xiaomi
26:49c'est un peu un Apple
26:50on l'appelle
26:51l'Apple chinois
26:52à la base
26:53c'est un leader
26:54des objets connectés
26:55ça fait aussi
26:56des trottinets
26:57des choses comme ça
26:57il est numéro 3
26:59mondial du smartphone
27:00quand même
27:01en particulier
27:02leader en Inde
27:03et il y a
27:05en 2024
27:06il annonçait
27:06qu'il allait
27:07se diversifier
27:07dans l'automobile
27:08pour ne rien vous cacher
27:10compte tenu par exemple
27:11de l'expérience Apple
27:12ça n'a pas été
27:13un franc succès
27:13la diversification
27:15d'Apple dans l'automobile
27:15nous étions un peu
27:16dubitatifs
27:17force est de constater
27:19qu'ils ont fait un carton
27:20donc ils ont lancé
27:21un premier véhicule
27:22là ils viennent de lancer
27:23le YU7
27:24qui est le deuxième véhicule
27:25qui est un peu
27:26un Tesla killer
27:27ça vise très clairement
27:29le modèle
27:30Tesla modèle
27:30on est sur un prix
27:32légèrement inférieur
27:33la quasi totalité
27:36des caractéristiques
27:37sont sensiblement
27:38supérieures
27:38à la Tesla
27:39835 kilomètres
27:40d'autonomie
27:41pour le modèle max
27:42par exemple
27:42moins de 600
27:43pour Tesla
27:44ils visaient
27:45300 000 véhicules
27:46vendus la première année
27:47en 18h
27:48ils en ont vendu
27:48240 000
27:49tant pis
27:50alors tout ça
27:51c'est pas donné
27:52on est sur un PE de 30
27:53on est sur une société
27:54qui fait à peu près
27:5470 milliards
27:55de chiffres d'affaires
27:55on est sur un PE de 30
27:57dont c'est pas donné
27:58mais regardez
27:59les PE stratosphériques
28:00de Tesla
28:00évidemment c'est autre chose
28:01avec notamment
28:02un groupe
28:03qui prend des parts de marché
28:04surtout sur le niveau local
28:05pour l'instant
28:06que Zewomi
28:06n'arrive pas encore
28:07à arriver sur le terrain
28:08américain
28:09comme il le souhaite
28:09mais sur le terrain local
28:10un mot peut-être
28:11sur l'autre valeur
28:11mais très court
28:12parce qu'on est vraiment
28:12pris par le temps
28:13alors SKNX
28:14c'est quoi ?
28:15c'est le leader mondial
28:16du HBM
28:17HBM c'est
28:17Iban with Memories
28:19c'est-à-dire
28:19c'est ce qui fait tourner
28:20tout ce qui est
28:21l'intelligence artificielle
28:22on va dire
28:22un peu par hasard
28:23ils se sont retrouvés là
28:24à la base
28:25ils étaient leaders
28:26sur tout ce qui est
28:27Nanflash et D-RAM
28:28avec Samsung
28:29ça veut dire quoi leader ?
28:31ça veut dire qu'aujourd'hui
28:32c'est le fournisseur
28:33majoritaire
28:34pour pas dire exclusif
28:36dans certaines cartes
28:37de Nvidia par exemple
28:38alors on sait bien
28:39Rue Verlors
28:40c'est les fabricants de pioches
28:41qui ont vendu
28:42aujourd'hui
28:43c'est une très belle valeur
28:44on se pose des questions
28:45de haut de cycle
28:46on est à 6,2 de PE
28:48pour une société
28:49qui est en très forte croissance
28:50les ventes de HBM
28:51les ventes de HBM
28:52sont passées de 4 milliards
28:53à plus de 40 milliards
28:55entre 2023
28:56et ce qu'on attend
28:57pour 2026
28:57SKNX
28:58SK
28:59SK
28:59et INX
29:00HYNX
29:01et c'est coté à Hong Kong ?
29:03en Corée
29:03en Corée
29:04super
29:04merci beaucoup
29:05pour ce détail important
29:06merci Michel Audeban
29:07de nous avoir accompagné ce matin
29:08fondateur et directeur général
29:09de Gemway Asset
29:11pour faire donc un point
29:12sur ces marchés asiatiques
29:13mais également sur
29:14les marchés émergents
29:15dans Good Morning Market
29:16très courte pause
29:17on se retrouve dans un instant
29:18on parlera de produits dérivés
29:20puis ensuite
29:20ce sera le face-à-face
29:21avec Vincent Jouins
29:22et Xavier Chaparra
29:23à tout de suite
29:23BFM Business présente
29:28Good Morning Market
29:30Étienne Braque
29:31deuxième partie de Good Morning Market
29:33est à 9h32
29:34comme chaque jour
29:34c'est l'heure du focus du jour
29:36le focus du jour
29:36qui est dédié chaque jeudi
29:37aux options
29:38et aux produits dérivés
29:40avec ce matin
29:41Didier Marteau
29:42qui est avec nous
29:43professeur émérite à l'ESCP
29:44bonjour Didier Marteau
29:46bonjour
29:46merci d'être avec nous ce matin
29:48dans Good Morning Market
29:48sur BFM Business
29:49pour revenir notamment
29:50sur la volatilité
29:52qui est basse
29:53on en parlait en début d'émission
29:54notamment avec Jean-Louis Cussac
29:57du côté de la volatilité
29:59aux Etats-Unis
29:59sur le VIX
30:00on rappelle
30:01c'est l'indice de la peur
30:02Didier Marteau
30:03si on a des auditeurs
30:04qui débarquent
30:05comment vous pouvez expliquer
30:05simplement ce qu'est le VIX
30:06alors le VIX
30:08c'est un indicateur
30:08en effet de volatilité
30:09il est aujourd'hui
30:10d'environ 15%
30:11alors qu'est-ce que ça veut dire
30:1315%
30:13c'est un indicateur annualisé
30:14ça veut dire que
30:15les opérateurs de marché
30:16qui codent des options
30:17font l'hypothèse
30:19est-ce que sur un horizon
30:20d'un an
30:20l'indice
30:21a une très forte probabilité
30:24d'évoluer entre
30:25moins 15%
30:25et plus 15%
30:27sur un an
30:27ce qui en effet
30:28est une amplitude
30:29relativement faible
30:31et en tout cas
30:31par rapport
30:32aux cotations historiques
30:34donc là on est sur
30:35un élément de volatilité faible
30:36donc une vol
30:37de 15%
30:38ça veut dire que
30:39il y a en gros
30:40que l'indice
30:42va évoluer
30:42entre moins 15%
30:43et plus 15%
30:44sur un horizon d'un an
30:45et si on
30:46on change l'horizon
30:48et qu'on le met sur un mois
30:49par exemple
30:49un vix de 15%
30:51signifie que
30:52sur un mois
30:53l'indice va évoluer
30:55probablement
30:56entre moins 4%
30:57et plus 4%
30:57c'est relativement faible
30:59et comme c'est faible
31:00je pense que justement
31:02le contexte
31:03est très favorable
31:03à l'utilisation
31:05des options
31:05puisque le prix
31:07de l'option
31:07est une fonction
31:08de la volatilité
31:09donc
31:10il est clair
31:11qu'aujourd'hui
31:12les options
31:13sont bon marché
31:14et que
31:16j'invite
31:16les particuliers
31:18et les entreprises
31:18à acheter des options
31:20soit dans une logique
31:21de couverture de risque
31:23de marché
31:23pour se protéger
31:24contre une éventuelle baisse
31:25soit
31:26dans une logique
31:28de placement
31:28je peux vous donner
31:31un exemple
31:31je regardais hier soir
31:33le cours de LVMH
31:35il était à 480
31:37pardon
31:37je signerais sur le vix
31:38oui
31:38comment un investisseur
31:39aujourd'hui
31:40il peut se protéger
31:40par rapport à cela
31:41parce que vous dites
31:42bon c'est vrai
31:42qu'on est sur
31:43des plus hauts historiques
31:44aux Etats-Unis
31:44ça monte en ligne droite
31:46on a encore vu
31:47Errorac le prendre
31:4735%
31:48un auditeur
31:50aujourd'hui
31:50il est prudent
31:51par rapport à ça
31:51il a envie de se couvrir
31:52comment aujourd'hui
31:52il peut faire
31:53avec ce vix
31:53de manière très simple
31:54par les options
31:55il achète le droit
31:57de vendre l'indice
31:58à son cours
32:00d'aujourd'hui
32:00par exemple
32:01ça veut dire que
32:02si le cours du vix
32:03enfin pas le vix
32:05mais enfin je veux dire
32:05se protéger
32:06contre la baisse des marchés
32:07donc si
32:08les marchés reculent
32:10il a acheté le droit
32:11de vendre
32:12à un prix
32:14qui est celui d'aujourd'hui
32:15donc en fait
32:16il est protégé
32:17il a un plancher
32:18de vente
32:19et puis si
32:20le cours des actions
32:20continue de monter
32:21et bien il profitera
32:22de la hausse
32:23c'est à dire tout l'intérêt
32:24de l'option
32:24de profiter
32:25d'une évolution favorable
32:27des marchés
32:27tout en étant garantie
32:29contre un scénario
32:30défavorable
32:31le tout bien sûr
32:32avec l'idée
32:33de garder
32:34une certaine façon
32:35de gérer son risque
32:37comme vous le dites
32:37c'est une façon
32:38de gérer son risque
32:39avec les options
32:39mais il faut aussi
32:40gérer le risque
32:41de cette option
32:42comment on gère
32:42le risque
32:43par rapport
32:43à cette option
32:44parce que le but
32:46c'est pas de tomber
32:47dans un piège
32:48c'est à dire
32:49qu'à vouloir se couvrir
32:50la situation
32:51pourrait se retourner
32:52oui mais
32:53si je reviens
32:55sur l'exemple
32:56par exemple
32:56si vous avez
32:57un portefeuille
32:57d'action
32:58LVMH
32:59ça valait hier
33:00490 euros
33:02vous pouvez très bien
33:03vous dire
33:03il y a une grande
33:04incertitude
33:05le cours peut
33:05beaucoup baisser
33:06ou éventuellement
33:07continuer de monter
33:08ou remonter
33:10vous achetez le droit
33:11de vendre
33:12dans un mois
33:13par exemple
33:13enfin fin octobre
33:14dans un mois et demi
33:16votre action
33:17LVMH
33:18à un prix de 90
33:19qui est le prix d'aujourd'hui
33:20et ça valait hier
33:2120 euros
33:22c'est pas très cher
33:23parce que la volatilité
33:24selon vous parliez au départ
33:25n'est pas élevée
33:26donc en fait
33:27le droit de vendre
33:28votre action
33:28à son prix d'aujourd'hui
33:29dans un mois et demi
33:31fin octobre
33:31c'est 20 euros
33:32donc vous avez
33:33un court plancher
33:34de vente
33:34de 470 euros
33:36puisque vous pouvez
33:37vendre à 490
33:38et vous avez payé
33:3820 euros
33:39et puis si en fait
33:40le marché remonte
33:41et bien vous vendrez
33:43enfin vous aurez
33:43un portefeuille
33:44qui sera valorisé
33:45un court supérieur
33:46c'est à dire
33:47500
33:47530
33:48540
33:49donc ça c'est
33:50l'intérêt vraiment
33:51de l'option
33:52et moi j'invite
33:53ceux qui sont
33:54dans une logique
33:55de couverture du risque
33:56à acheter aujourd'hui
33:57des options
33:58parce que vous le disiez
33:59en introduction
34:00la volatilité
34:01est étonnamment basse
34:03et qu'il y a
34:04un risque
34:05quand même
34:05potentiel
34:06soit d'une chute
34:07des marchés fortes
34:08soit d'une remontée
34:10et je parle ici
34:12de la logique
34:13d'utilisation des options
34:14dans une logique
34:14de couverture
34:15mais aussi l'option
34:16c'est un produit
34:17d'investissement
34:18et si précisément
34:20vous parliez du VIX
34:20vous pensez
34:21que le VIX
34:22que la volatilité
34:24va monter
34:25va être forte
34:26plus forte que cette
34:27qui est indiquée
34:28aujourd'hui
34:28par le VIX
34:29et bien
34:29vous achetez
34:30simultanément
34:31aujourd'hui
34:31un call
34:33une option d'achat
34:34et simultanément
34:35une option de vente
34:35et comme ça
34:36vous êtes sûr
34:37si le cours monte
34:38vous avez le droit
34:39d'acheter
34:39à un certain prix
34:40et bien
34:41vous avez gagné de l'argent
34:42si le cours baisse
34:43vous avez aussi gagné de l'argent
34:44alors vous allez me dire
34:44mais attendez
34:45je gagne de l'argent
34:45à tous les coups
34:46pas tout à fait
34:47parce que
34:48vous avez d'abord payé
34:49le prix de l'option
34:50et au fur et à mesure
34:51que le temps va passer
34:52les options que vous avez achetées
34:53vont voir leur prix baisser
34:54donc il faut que l'effet
34:56de la volatilité
34:57compense
34:58l'effet négatif
34:59du passage du temps
35:00parce qu'il ne faut jamais oublier
35:01que quand vous achetez une option
35:02et que le temps passe
35:03et bien
35:04même si le cours ne bouge pas
35:05vous la revendez moins cher
35:06puisqu'en fait
35:07le droit d'acheter dans 3 mois
35:08ça vaut plus cher
35:09que le droit d'acheter dans 3 mois
35:10moins un jour
35:11donc au fur et à mesure
35:12que le temps passe
35:12le prix de ce que vous avez acheté
35:14l'option
35:14va diminuer
35:16donc
35:16aujourd'hui
35:17ça peut être aussi
35:18un produit d'investissement
35:19les options ne sont pas chères
35:20vous achetez un call
35:22donc une option d'achat
35:23vous achetez une option de vente
35:24et donc
35:25vous êtes protégé
35:26et vous profitez
35:27de la volatilité
35:28si elle se produit
35:28et vous ne perdez
35:30que l'effet du passage du temps
35:31avec notamment une tendance
35:32qui est très forte
35:33du côté des Etats-Unis
35:34sur ces fameuses options
35:36mais vraiment
35:37pour un particulier
35:38aujourd'hui
35:38quelles sont les choses
35:39à savoir
35:39une fois que vous avez
35:40très bien expliqué
35:41les avantages
35:42comment on peut préparer
35:43un scénario
35:44par rapport à cela
35:45quels sont les risques
35:46de perte en capital
35:47que ce soit
35:48avec les moins-values latentes
35:49ou même avec ce type de produit
35:50alors avec ce type de produit
35:52il faut distinguer
35:53des achats
35:53et des ventes d'options
35:54parce qu'il ne faut jamais oublier
35:55que quand on achète une option
35:56en face
35:56il y a quelqu'un
35:57qui vend l'option
35:58ça on l'oublie toujours
35:59bon
35:59celui qui achète l'option
36:01le particulier
36:01qui se dit
36:02je pense que
36:04pour des raisons
36:05qui lui sont propres
36:07le marché va baisser
36:07il achète
36:09le droit de vendre
36:10par exemple
36:10l'indice CAC 40
36:11à son prix d'aujourd'hui
36:12ou le droit
36:12de vendre des actions
36:14de toute façon
36:15il ne pourra jamais
36:16perdre plus
36:17que le prix de l'option
36:18qu'il a payé au départ
36:19l'acheteur d'options
36:21a un risque
36:22qui est limité
36:22au montant
36:23du prix initial
36:25qu'on appelle parfois
36:25la prime
36:26d'accord
36:26bon
36:27donc lui il n'a pas de problème
36:28en revanche
36:28le vendeur d'options
36:29lui il a un risque
36:31puisque si par exemple
36:32je vous achète
36:33moi
36:34le droit de vous acheter
36:35dans un mois
36:361000 actions
36:37LVMH
36:39à 490
36:40qui est son cours d'aujourd'hui
36:41voilà
36:41je décide
36:42vous me vendez ce droit
36:44et donc vous
36:46vous avez un risque
36:46sur moi
36:47c'est que si le cours monte
36:48moi je vais sonner chez vous
36:49et je vais dire
36:50dites donc
36:50je vous ai acheté
36:501000 actions
36:51à 490
36:52elles valent maintenant 600
36:53s'il vous plaît
36:54livrez moi les actions
36:55à 490
36:56comme vous ne les avez pas
36:57vous allez les acheter
36:58à 600
36:58et vous aurez perdu
36:59110 euros
37:00et encore beaucoup de choses
37:01par action
37:02et donc en fait
37:03les vendeurs d'options
37:05sont plutôt les banques
37:06et elles se couvrent
37:07évidemment
37:08par exemple vous
37:09je vous invite
37:09si je vous achète
37:101000 calls maintenant
37:11et bien tout de suite
37:12à acheter
37:12une partie des actions
37:14LVMH
37:14comme ça
37:15dans l'hypothèse
37:16où le cours monte
37:17et que je sonne chez vous
37:17vous aurez déjà
37:18une partie des actions
37:19et donc en fait
37:20après c'est des jeux
37:21de probabilité
37:22vous allez en fait
37:23calculer la probabilité
37:24que je sonne chez vous
37:25c'est à dire que le cours
37:26est monté
37:27et donc
37:28vous allez acheter
37:29par exemple
37:3050% des actions
37:31et puis si le cours monte
37:32vous allez en racheter
37:32un peu plus etc
37:33vous allez ajuster
37:34votre couverture
37:35merci beaucoup Didier Marteau
37:36on est pris par le temps
37:36mais ça sera intéressant
37:37la prochaine fois
37:38de parler des impacts
37:39des options
37:40notamment sur le marché
37:40comptant
37:41notamment avec les effets
37:42que vous venez de citer
37:43à l'instant
37:44merci beaucoup Didier Marteau
37:45de nous avoir accompagné
37:46ce matin
37:46professeur Emerita
37:48le SCP
37:48pour faire donc un point
37:49sur les options
37:50comme chaque jeudi
37:51sur BFM Business
37:52dans le Focus du jour
37:53à 9h40
37:54c'est l'heure du Face à Face
37:55Face à Face
37:58avec Vincent Juvin
37:59ce qui est avec nous
37:59à distance
38:00responsable de la stratégie
38:01d'investissement de ING
38:02et en plateau
38:03Xavier Chapard
38:03stratégie chez LBP AM
38:05bonjour Xavier Chapard
38:06merci d'être avec nous
38:07dans un instant
38:08on sera avec
38:08Aude Kersulek
38:09qui nous attend
38:10depuis Francfort
38:11au siège de la BCE
38:12où Christine Lagarde
38:13prendra la parole
38:13cet après-midi
38:14ça sera bien sûr
38:15l'événement du jour
38:16sur les marchés
38:17avec bien sûr
38:18le chiffre d'inflation
38:18qui sera publié
38:19cet après-midi
38:20aux Etats-Unis
38:20à 14h30
38:22commençons d'ailleurs
38:23justement
38:24sur la situation
38:25aux Etats-Unis
38:26comment vous la regardez
38:27Xavier Chapard
38:28hier on a eu
38:29des chiffres d'inflation
38:30c'était des prix
38:31à la production
38:31avant-hier
38:32c'était des chiffres
38:33d'emploi
38:34bon là le marché
38:35action en tout cas
38:35est sur un petit nuage
38:36la situation se détériore
38:37aux Etats-Unis
38:38mais bad news
38:39is good news
38:39tout va bien
38:40la fête va baisser ses taux
38:42c'est un petit peu la petite musique
38:43là sur les marchés action
38:44depuis quelques jours
38:45tout à fait
38:45en fait depuis le milieu
38:46du mois d'août
38:47on a des chiffres d'emploi
38:48qui sont moins bons
38:49et qui poussent à penser
38:51que la fête va reprendre
38:52ses baisses de taux
38:52à partir de septembre
38:53ce qui est quasiment certain
38:55voire même
38:56les baisser un peu plus vite
38:57que ce qu'on pensait avant
38:58et donc ça soutient
39:00le marché action
39:02qui en plus bénéficie
39:03du rebond
39:04de l'appétit
39:04pour la tech
39:05on l'a vu hier
39:06donc voilà
39:08on est un petit peu
39:09sur un nuage
39:10sur le marché
39:11boursier américain
39:12à court terme
39:13ça devrait continuer
39:14parce que
39:14l'économie tient
39:16c'est ça
39:16le problème qu'on a
39:17en ce moment
39:18c'est qu'on a des données
39:18d'emploi
39:19qui montrent un très
39:20fort ralentissement
39:21de l'emploi
39:22mais en même temps
39:23les données de conjoncture
39:24de confiance
39:24et tout ça
39:25remontent un petit peu
39:26et suggèrent
39:27qu'on a plutôt
39:28une croissance
39:29qui tient au troisième trimestre
39:30donc
39:31si la croissance
39:32tient à court terme
39:32et que la fête
39:33baisse les taux
39:34évidemment c'est bon
39:35pour les actions
39:35à court terme
39:37on va voir avec les chiffres
39:38d'inflation
39:38cet après-midi
39:39s'il n'y a pas une limite
39:41à ce que peut faire la Fed
39:42à cause des pressions
39:43inflationnistes
39:43oui l'inflation
39:44qui est toujours
39:45collante aux Etats-Unis
39:46Vincent Juvins
39:47bon les statistiques parlent
39:48mais il y a une parole
39:50qui est pour l'instant rare
39:51c'est la parole
39:51des entreprises
39:52parce que c'est bien beau
39:53tout ce scénario
39:54autour des baisses de taux
39:55mais à la fin
39:56il faut que la croissance
39:57des profits soit là
39:58il faut que le consommateur
39:59américain soit toujours là
40:00or s'il perd son emploi
40:01forcément il consomme moins
40:02oui néanmoins
40:04tout est assez lié
40:05on note une résilience
40:07en effet
40:08de la croissance
40:09aux Etats-Unis
40:09et elle est le fait
40:11des investissements
40:12des entreprises
40:13ces investissements
40:14se soutiennent
40:16les bénéfices
40:16des entreprises
40:17on a encore vu
40:17de très très beaux résultats
40:19des entreprises technologiques
40:20ces derniers jours
40:21et ceux-ci sont drivés
40:23par les investissements
40:23colossaux
40:24qui sont réalisés
40:25en data center
40:26aux Etats-Unis
40:27et dans tout ce qui est
40:28de la filière
40:28intelligence artificielle
40:30à tel point
40:31qu'aujourd'hui
40:31aux Etats-Unis
40:32on construit presque
40:33autant de data center
40:35on a investi presque
40:36autant en data center
40:37qu'en immobilier de bureau
40:38ce qui montre que finalement
40:39ce qui drive la croissance
40:42aux Etats-Unis
40:42c'est plus tellement
40:43cette année
40:44en tout cas
40:44l'emploi ou la consommation
40:46mais davantage
40:46les investissements
40:47des entreprises
40:48on estime d'ailleurs
40:49qu'en 2025
40:50le capex
40:51des grandes entreprises
40:52de la tech
40:52pourrait en tout cas
40:54être responsable
40:55d'à peu près
40:55la moitié
40:56de la croissance américaine
40:57donc
40:57les entreprises
40:58elles s'expriment
40:59j'ai envie de dire
41:00et elles s'expriment
41:01surtout aujourd'hui
41:02par les investissements
41:03colossaux
41:03qu'elles réalisent
41:04dans la filière
41:06intelligence artificielle
41:07et les résultats
41:08de cette semaine
41:09nous confirment
41:09en tout cas
41:10que les CEOs
41:11de ces entreprises
41:12n'entrevoient
41:13à ce stade
41:14pas de fin
41:15à ce cycle
41:15d'investissement
41:16ça bien sûr
41:17c'est le cas américain
41:18puisque nous en Europe
41:19on a beaucoup moins
41:20de valeur technologique
41:21d'entreprise technologique
41:22qu'elle soit cotée
41:23ou non
41:23et bien sûr
41:24cette tendance
41:25est beaucoup moins forte
41:26par rapport
41:26à l'investissement
41:27dans l'intelligence
41:28artificielle
41:30dans un instant
41:30on sera avec
41:31Aude Kersulek
41:32mais pour finir
41:32sur ces problématiques
41:33monétaires
41:34elle la Fed
41:35elle a déjà
41:36très largement
41:37baissé ses taux
41:37ces derniers mois
41:39Xavier Chapard
41:40au point même
41:41qu'on a eu
41:41200 points de base
41:43de baisse de taux
41:44en l'espace
41:44d'un an
41:45si on regarde
41:46juin 2024
41:46juin 2025
41:47on a eu en fait
41:48100 points de base
41:49de baisse de taux
41:50fin 2024
41:51et là depuis
41:52le début de l'année
41:53elle était en pause
41:53en disant
41:54on va attendre
41:55de voir l'impact
41:55des tarifs
41:56et de toutes les
41:57les mesures
41:58de Trump
42:00et donc là
42:01elle va reprendre
42:02les baisses de taux
42:03en fait on a un taux
42:05qui est encore
42:05à 4,3%
42:07un taux directeur
42:08elle devrait le ramener
42:09assez rapidement
42:10à 3,5%
42:11c'est à dire
42:12un niveau
42:12qui est moins restrictif
42:14mais qui est quand même
42:15encore assez élevé
42:17en fait
42:17et la question
42:18le marché
42:18commence à pricer
42:19que la Fed
42:20peut même baisser
42:20en dessous
42:21je parlais de la BCE
42:22vous étiez sur la BCE
42:22pardon
42:23la BCE oui
42:24elle a normalisé
42:25ses taux à 2%
42:26et pour l'instant
42:28elle va dire
42:28je suis à l'aise
42:29d'attendre
42:30maintenant que les taux
42:30sont à un niveau
42:31normal
42:31moi je pense
42:34qu'elle peut encore
42:35baisser les taux
42:35une fois
42:36d'ici à la fin de l'année
42:36mais c'est
42:37elle ne va pas
42:38l'annoncer tout de suite
42:39donc aujourd'hui
42:39on risque de ne pas avoir
42:40beaucoup d'informations
42:41supplémentaires
42:42est-ce que c'est un point de vue
42:43que vous partagez
42:43vous êtes avec nous
42:45depuis Francfort
42:45quels sont les signaux
42:46puis surtout les questions
42:48que vous allez poser
42:48à la présidente de la BCE
42:50cet après-midi
42:50oui effectivement
42:55la BCE
42:55elle risque de dire
42:56qu'elle est encore
42:56dans une position
42:57confortable
42:58elle a bonne place
42:59avait dit Christine Lagarde
43:00confortable
43:01sur les taux
43:02sur les données
43:03macroéconomiques
43:04parce que l'inflation
43:04est revenue à l'objectif
43:06globalement
43:07en zone euro
43:07à 2%
43:08la croissance
43:09elle est positive
43:11même si elle est quand même
43:12très morose
43:13alors confortable
43:14sur les taux longs
43:15là ce sera intéressant
43:15de l'interroger
43:16parce que oui
43:17ils sont repartis
43:18à la hausse
43:19mais notamment
43:19sous l'impulsion américaine
43:21à cause du taux
43:22dix ans américain
43:23qui s'est lui aussi
43:24envolé
43:24et puis aussi
43:25la prime de risque
43:25par pays
43:26elle a augmenté
43:27notamment dans le cas
43:28de la France
43:29mais là la BCE
43:29dira que c'est du ressort
43:31des états
43:32et que c'est à la politique
43:33française
43:33de redresser
43:35les finances publiques
43:36françaises
43:37donc on n'attend pas
43:38de message
43:39de soutien
43:39spécifique
43:41de la BCE
43:42qui devrait continuer
43:43sur son satisfait
43:44d'avoir géré
43:46les crises
43:47passées
43:47l'inflation
43:48passées
43:49et ne pas donner
43:51de signaux
43:51sur ce qu'elle va faire
43:52dans les mois à venir
43:53d'ailleurs les économistes
43:54maintenant
43:54ils sont quand même
43:55beaucoup à estimer
43:56qu'il n'y aura pas
43:56forcément de baisse
43:57de taux
43:57et que même
43:58certains estiment
43:59que le prochain mouvement
44:00pourrait être une hausse
44:01alors une question
44:02peut-être à poser
44:03cet après-midi
44:04sur le rythme de réduction
44:06du bilan
44:07parce qu'on sait
44:07que ça va très vite
44:08pour la BCE
44:08bien plus vite
44:09que du côté des Etats-Unis
44:10que ça pèse
44:11sur les liquidités
44:12en Europe
44:13et que ça pèse
44:14sur la demande intérieure
44:15donc à regarder
44:16le bilan
44:173,46 ce matin
44:18pour le 10 ans français
44:19comment vous regardez
44:20ces taux
44:21Vincent Juvins
44:22depuis la Belgique
44:23où vous êtes installé
44:24parce que c'est vrai
44:25que c'est également
44:26le sujet
44:26alors il y a deux sujets
44:27les anticipations
44:28de baisse de taux
44:29aux Etats-Unis
44:29et puis bien sûr
44:30le sujet budgétaire
44:32qui est présent en France
44:32bien sûr
44:33Vincent Juvins
44:33mais pas uniquement
44:34quand on regarde
44:35les différents pays
44:36en Europe
44:37c'est une question
44:37qui est récurrente
44:39oui alors en effet
44:40depuis Bruxelles
44:41on regarde l'évolution
44:42de ces taux
44:43avec évidemment
44:43beaucoup d'attention
44:44pour différentes raisons
44:45tout d'abord
44:46signalons que
44:46finalement la Belgique
44:48est quasi aussi
44:49endettée que la France
44:50et qu'on a vu évidemment
44:51que c'est l'un des rares
44:52pays où le spread
44:53en tout cas
44:54par rapport à l'Allemagne
44:55a suivi le mouvement
44:56qu'on a pu observer
44:56en France
44:57donc déjà
44:57pour cette simple raison
44:58évidemment
44:59c'est important
45:00de suivre ce qui se passe
45:02en termes d'évolution
45:03des taux
45:03dans l'hexagone
45:04par ailleurs
45:05Bruxelles
45:06siège de la Commission européenne
45:07qui veille évidemment
45:08à ce que les États membres
45:09France et Belgique
45:10respectent évidemment
45:11leurs engagements budgétaires
45:12c'est-à-dire finalement
45:13de réduire le déficit
45:15à 3%
45:16dans un horizon
45:17relativement proche
45:18donc prudent
45:19je pense qu'aujourd'hui
45:20ça reste évidemment
45:21une semaine
45:22de tous les dangers
45:24dans la mesure
45:25où on a évidemment
45:25demain Fitch
45:26qui devra s'exprimer
45:27notamment
45:28sur la notation française
45:30alors on sait évidemment
45:31que la situation
45:32s'est détériorée
45:33depuis la dernière
45:34review de l'agence de notation
45:36en Belgique
45:37on a cette même épée
45:38de Damoclès
45:38puisque là
45:39mi-octobre
45:40on aura également
45:40une révision
45:41de notre éthique
45:42je pense qu'il est
45:42absolument primordial
45:44évidemment
45:44en Europe
45:45qu'on continue évidemment
45:46à maintenir
45:48les équilibres budgétaires
45:49tant que faire se peut
45:50et que tant en France
45:51qu'en Belgique
45:52évidemment
45:52on continue évidemment
45:53à essayer évidemment
45:54de réduire
45:55le train de vie
45:56des États
45:57pour essayer
45:58d'arriver
45:58le plus rapidement possible
46:00non pas
46:01à l'équilibre
46:02mais à un déficit budgétaire
46:03de 3%
46:04du PIB
46:05tel qu'il est prévu
46:06par le pacte de stabilité
46:07de croissance
46:07et des écarts de taux
46:09qui sont toujours
46:10très minces
46:10ce matin
46:11entre la France
46:12et l'Italie
46:12nous sommes à moins
46:13de 3 points de base
46:14Xavier Chapard
46:15bon il n'y a pas de panique
46:16sur le 10 ans français
46:17néanmoins
46:17la prime de risque
46:18se renforce
46:19la prime de risque
46:20se renforce
46:21et a priori
46:22elle va rester
46:22parce qu'on ne voit pas
46:23à court terme
46:24il y a deux choses
46:25importantes pour les marchés
46:26il y a la trajectoire budgétaire
46:28et l'engagement
46:28sur la trajectoire budgétaire
46:30et il y a le risque politique
46:31et en France
46:32à court terme
46:32on a du mal
46:33à avoir une vraie amélioration
46:36sur ces deux drivers
46:37donc on pense que
46:38la prime va rester
46:39après elle est déjà
46:40on est à 80 points de base
46:41au-dessus de l'albaille
46:42ça semble raisonnable
46:43on pourrait même
46:44une fois que
46:45toutes les risques
46:46de court terme
46:46sont passées
46:47avoir un léger reflux
46:48par contre ce qu'on voit
46:50vous avez raison
46:51c'est par rapport
46:51à d'autres pays
46:52comme l'Italie
46:53où il y a une vraie trajectoire
46:55d'amélioration
46:56des fondamentaux en Italie
46:57et donc ça serait normal
46:58de voir le spread italien
46:59passer égal
47:01voire en dessous
47:02du spread français
47:04vu l'amélioration
47:05des fondamentaux
47:05on l'a déjà vu
47:06avec l'Espagne
47:07qui est en dessous
47:08ou le Portugal
47:09qui emprunte moins cher
47:11que la France
47:12et c'est déjà le cas
47:12notamment sur le 5 ans italien
47:14qui ces dernières semaines
47:15s'inversait
47:18avec le 5 ans français
47:20est-ce qu'en termes
47:20d'allocations
47:21c'est une opportunité
47:22aujourd'hui
47:23du 3,5%
47:24Vincent Juvin
47:25sur du 10 ans français
47:27on a vu notamment
47:27des acteurs japonais
47:28se dire
47:29bon finalement
47:30c'est une opportunité
47:323,5% en euros
47:33la France ne va pas faire faillite
47:35bon après bien sûr
47:35il y a des plus ou moins
47:36valuables d'attente
47:37mais en termes de coupons
47:38c'est confortable
47:39oui tout à fait
47:41dans une dynamique
47:42qu'on va le qualifier
47:43de buy and hold
47:44je pense que ça a du sens
47:45en effet
47:45la France
47:46c'est la France
47:47comme le disait
47:48Jean-Claude Juncker
47:48à l'époque
47:49on ne peut pas imaginer
47:50que celle-ci fasse défaut
47:51sur sa dette publique
47:53et je ne l'imagine pas
47:54à l'instant
47:54donc je pense que
47:55en effet
47:56on peut être relativement
47:57confiant pour le futur
47:58néanmoins
47:59pour les investisseurs
48:00en fonds d'investissement
48:02ouverts
48:02il faut quand même
48:03être conscient
48:03que l'impact marché
48:04évidemment
48:05des tensions
48:06qu'on pourrait encore avoir
48:07dans les prochains jours
48:08pourraient donner lieu
48:08à des performances négatives
48:10je reste persuadé
48:11que les taux
48:12qui sont certes
48:13peut-être attractifs
48:14par rapport à d'autres
48:15niveaux de taux
48:16dans d'autres classes d'actifs
48:17ou dans des segments
48:19mieux notés
48:19pourraient quand même
48:20remonter
48:20notre conviction
48:21chez l'ING
48:22est que les taux longs
48:23en Europe
48:24devraient continuer à monter
48:25du fait de ces craintes
48:28par rapport à la soutenabilité
48:29des finances publiques
48:30mais du fait également
48:31que la BCE
48:32dont on parlera
48:33cet après-midi
48:33se désengage également
48:34des marchés obligataires
48:35à cela s'ajoute
48:36le fait qu'on a une réforme
48:39aux Pays-Bas
48:39de l'industrie
48:40des fonds de pension
48:41qui fait que ces derniers
48:42qui étaient des pourvoyeurs
48:43de capitaux à long terme
48:44pour pas mal d'hectats européens
48:46vont moins le faire
48:47dans les mois
48:48et les années
48:48qui viennent
48:49qu'on peut se réjouir
48:51qu'à court terme
48:51les investisseurs japonais
48:52soient répondent toujours présents
48:54mais prudence également
48:55puisque évidemment
48:56on le sait
48:57l'inflation est élevée au Japon
48:58la Banque centrale
48:59devrait également
49:00continuer à normaliser
49:01sa politique monétaire
49:02et donc on peut imaginer
49:04que les investisseurs
49:05institutionnels japonais
49:06et finalement
49:07presque autant d'opportunités
49:09à la maison au Japon
49:10qu'à l'étranger
49:11ne doivent pas prendre le risque
49:12évidemment
49:12de prendre une exposition
49:13à l'étranger
49:14donc attention
49:15oui ça peut sembler
49:17attractif
49:18mais ça ne doit pas
49:18évidemment
49:19la France ne peut pas faire
49:21l'économie de réformes budgétaires
49:23pour assurer la soutenabilité
49:25de ces finances publiques
49:26dans le temps
49:26et s'assurer en tout cas
49:28du soutien des investisseurs
49:29dans le futur également
49:30que faites-vous
49:31en termes d'allocations
49:33aujourd'hui
49:33Vincent Juvins
49:34chez ING
49:35est-ce que vous continuez
49:36d'accompagner
49:37les records
49:38du côté de Wall Street
49:39ou à l'inverse
49:40vous voyez
49:40des opportunités
49:42en Europe
49:42mais aussi sur les émergents
49:43on en parlait
49:43il y a quelques minutes
49:44des émergents
49:45alors oui clairement
49:46dans notre stratégie
49:48d'investissement
49:48on est neutre
49:49sur les marchés d'action
49:50mais avec une préférence
49:51marquée pour le secteur
49:52technologique
49:53à la fois aux Etats-Unis
49:54et dans les émergents
49:55ce qui nous permet
49:56d'équilibrer un petit peu
49:57la valorisation moyenne
49:58de notre exposition
49:59au secteur technologique
50:00c'est vraiment une stratégie
50:02qui a vraiment bien fonctionné
50:03en Europe
50:03notre intérêt va particulièrement
50:05au niveau du secteur financier
50:06on a aujourd'hui
50:07une courbe des taux
50:09qui est relativement pentue
50:10et on a une bonne demande
50:11de crédit
50:12de la part des particuliers
50:13et des entreprises
50:13ça soutient la rentabilité
50:15du secteur financier
50:16en particulier
50:17et puis
50:17on est dans un contexte
50:19où on devrait avoir
50:19une fête
50:20qui va baisser les taux
50:21la semaine prochaine
50:22qui devrait le faire
50:23encore davantage
50:24au mois de décembre
50:25ceci exerce évidemment
50:26une pression baissière
50:27sur le dollar
50:28on sait évidemment
50:29que c'est une clé
50:30qui est toujours évidemment
50:30un élément favorable
50:31pour une surperformance
50:33des émergents
50:34qui est également
50:34un marché
50:35qu'on surpondère aujourd'hui
50:37essentiellement
50:37dans sa dimension croissance
50:39je pense notamment
50:40aux technologies chinoises
50:41qui sont de notre point de vue
50:43particulièrement attractifs
50:44alors sur les marchés obligataires
50:45vous l'aurez compris
50:46on est prudent
50:47en termes d'exposition
50:48au taux d'intérêt
50:48on préfère parier
50:49sur les entreprises
50:51qui aujourd'hui affichent
50:52de meilleurs fondamentaux
50:53que nombre d'états
50:54affichent également
50:55des maturités
50:56sur leurs dettes
50:56qui sont plus courtes
50:58et un surcroît de rendement
50:59qui est plutôt bienvenu
51:00dans le contexte actuel
51:01Du côté de LBPM
51:02comment ça se passe
51:03Xavier Chapard ?
51:04Alors on reste
51:05très très diversifié
51:07vu que les incertitudes
51:08et que le marché
51:09est un peu optimiste
51:09surtout
51:10on reste exposé
51:12aux Etats-Unis
51:13à cause de la tech
51:14et à cause
51:15de la dynamique
51:17de court terme
51:17qui est encore favorable
51:18même si les actions
51:19sont très très chères
51:20donc on fait attention
51:22à tous les signes
51:23notamment si l'inflation
51:25accélère un peu plus
51:26sur des prêts à sortir
51:27mais pour l'instant
51:28on reste investi
51:29sur l'Europe
51:30on n'est plus confiant
51:31sur le moyen terme
51:32avec notamment
51:33les plans de relance
51:34allemands
51:34qui devraient vraiment
51:35soutenir
51:36la croissance
51:38à partir de la fin
51:38de l'année
51:39et l'année prochaine
51:39Donc plutôt les cycliques
51:41en Europe ?
51:41Oui tout à fait
51:43et les small caps
51:44qui sont un peu moins exposés
51:45aux droits de douane
51:46et qui sont encore
51:48très très décotés
51:49alors vous me direz
51:50ça fait longtemps
51:50qu'on espère
51:52une reprise des polcap européennes
51:54mais ça commence
51:54à marcher
51:56et entre la relance
51:58en Allemagne
51:58et l'amélioration
51:59du sud de l'Europe
52:00comme je disais
52:01sur les fondamentaux
52:02italiens et espagnols
52:02il y a un potentiel
52:04par contre on réduit
52:05notre exposition
52:06sur les émergents
52:07qui ont très bien
52:08performé cet été
52:09et donc on trouve
52:10qu'ils commencent
52:10à être un peu chers
52:11En effet nous en parlions
52:12tout à l'heure
52:13avec Michel Audeban
52:14très bien d'interview
52:14d'ailleurs si ça vous intéresse
52:15vous pouvez la retrouver
52:16sur notre site internet
52:17avec le MSCI émergent
52:19qui fait plus 18%
52:21depuis le début de l'année
52:22en dollars bien sûr
52:23puisque si on regarde
52:24en euros
52:24la performance est moindre
52:25merci beaucoup
52:26à tous les deux
52:26de nous avoir accompagnés
52:27donc avec nous en plateau
52:28ce matin
52:28Xavier Chappard
52:29stratégie chez LBPAM
52:30et Vincent Juvins
52:31responsable de la stratégie
52:32d'investissement de ING
52:33en direct avec nous
52:35depuis Bruxelles
52:369h55
52:37dans une poignée de secondes
52:38il sera 10h
52:39et c'est Raphaël Legendre
52:40ses experts
52:40et oui 10h
52:41c'est l'heure des experts
52:4110h à 11h
52:42tous les jours
52:43sur BFM Business
52:44ce matin
52:44et bien on va parler rupture
52:46la rupture
52:47pas seulement dans la méthode
52:48mais aussi sur le fond
52:49c'est la promesse
52:50du nouveau Premier ministre
52:51Sébastien Lecornu
52:53on va voir
52:53quelles conséquences
52:54ça pourrait avoir
52:55notamment en termes
52:55de fiscalité
52:56et puis dans le reste
52:57de l'actualité
52:58on va aussi parler
52:58évidemment
52:59menaces de dégradation
53:01de la note française
53:01c'est demain
53:02par Fitch
53:03à surveiller bien sûr
53:04on va débriefer
53:05le discours sur l'état
53:06de l'union
53:06qui a été prononcé hier
53:07par Ursula von der Leyen
53:08et puis et puis
53:09cette surprise
53:10les entreprises américaines
53:11qui investissent moins
53:12dans l'intelligence artificielle
53:14c'est une première
53:15depuis 2023
53:16et c'est en une de la tribune
53:17on en parle avec
53:19mon confrère Ludovic de Sauté
53:21rendez-vous dans quelques minutes
53:22voilà le programme des experts
53:24séance à suivre
53:25bien sûr également
53:25cet après-midi
53:26dans BFM Bourse
53:27il faudra encore
53:28bien sûr suivre
53:28ce titre oracle
53:29qui a quand même gagné
53:30plus de 35%
53:32hier soir
53:32à la clôture
53:33la bourse de Paris
53:34elle bien faible
53:35dans ses valeurs technologiques
53:36et néanmoins dans le vert
53:38plus 0,5%
53:397 799 points
53:41très bonne journée
53:41Good Morning Market
53:44sur BFM Business
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