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  • il y a 2 jours
Ce mercredi 15 octobre, Antoine Larigaudrie a reçu Valentin Nicaud, membre de la cellule infos d'expert de Bourse Direct, Olivier Lechevalier, DG de DeftHedge, Édouard Belliard, head of Crypto Delubac & Cie, François-Xavier Soeur, gestionnaire de Patrimoine chez Terrae Patrimoine, et Mathieu Chauvin, président du groupe Eres, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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00:00BFM Business, tout pour investir, Antoine Larigauderie.
00:08C'est l'émission qui vous aide à devenir de meilleurs investisseurs, qui prend soin de vos petits trésors,
00:13TPI, tout pour investir sur BFM Business.
00:16Bienvenue pour cette nouvelle édition en direct à la radio, à la télé, sur le web, en podcast, bien entendu.
00:21Alors pendant qu'on se bat à l'Assemblée pour faire adopter un budget correct,
00:24vous allez voir qu'on est en plein de foire aux idées pour trouver de nouvelles recettes et de nouvelles baisses de dépenses.
00:30Le monde continue de tourner et c'est autour de la politique américaine,
00:35des matières premières qu'il tourne en ce moment très clairement,
00:38terres rares, matières premières énergétiques, or, argent, quelle dynamique,
00:41alors qu'on est vraiment parti sur des potentiels difficilement calculables.
00:45Quelles conséquences pour votre gestion d'actifs ?
00:47Toutes les réponses dans notre déchiffrage avec Olivier Le Chevalier de Deft Hedge aujourd'hui.
00:51Et puis, votre plan de trading du jour à retrouver dans les arbitrages tout à l'heure.
00:55Valentin Nico de Bourse Direct pour vos arbitrages si vous êtes investi en actions.
00:59Arbitrage de luxe, évidemment, ce matin, sur les marchés, une bonne odeur de cuir,
01:03de qualité qui flotte avec les performances spectaculaires d'LVMH et de ses très bons résultats.
01:08Ce n'est pas souvent qu'LVMH gagne 14% en bourse et c'est le cas en ce moment.
01:11On dépasse les 607 euros désormais.
01:14Tout un secteur qui se réveille, qui nous permet de surperformer largement l'Europe boursière.
01:20Ça fortifie le CAC 40 qui gagne 2,3% contre 1,3% seulement pour l'Eurostox 50.
01:26Vos petits trésors, votre capital, votre trésor de guerre.
01:29On va passer tout ça au bon test ce matin.
01:31Immobilier, crypto, épargne en actions.
01:33Dans la boîte à outils, on sera avec François-Xavier Sœur de Terrae
01:36pour vous éviter quelques erreurs à faire possiblement si vous investissez dans les SCI.
01:42Edouard Béliard de LUBAT nous parlera crypto.
01:44Il y a eu une grosse phase de dégagement quand même ces derniers jours.
01:47Où est-ce qu'on en est en ce moment ? Le point avec lui tout à l'heure.
01:49Et puis on reviendra sur un thème qui vous intéresse.
01:51Pourquoi ne pas dépoussiérer le bon vieux compte-titre
01:54quand vous investissez en actions ?
01:56Petit comparatif avec le populaire PEA tout à l'heure.
01:59Ce sera avec Mathieu Chauvin-Thérèse.
02:01Il sera avec nous pour détailler les avantages et les inconvénients
02:04de ces deux types de placements.
02:05Vos questions, bien sûr, au cœur de notre émission.
02:08Vous pouvez nous les poser par mail direct à bfmbusiness.fr.
02:11Vous nous envoyez un SMS au 732 16.
02:13Vous tapez le mot-clé « business suivi » de votre message.
02:15où vous me posez vos questions directement sur X sur Twitter.
02:19Et j'essaierai d'y répondre en cours d'émission.
02:22Le reste de l'actualité du jour.
02:24Une vingtaine ou une trentaine d'années qu'on attendait ça.
02:27Mais cette fois, ça y est.
02:28La consolidation du secteur télécom français est en marche.
02:30Ça aura mis le temps.
02:31C'est donc une offre inédite qui est mise sur la table pour le rachat d'SFR.
02:34Les trois autres opérateurs télécom français, Bouygues, Orange et Free,
02:38ont annoncé le dépôt d'une proposition commune.
02:40C'est la première offre officielle que reçoit Patrick Drahi.
02:43Offre à 17 milliards d'euros.
02:44Pour le moment, pas d'élément de nature à savoir si elle va aboutir.
02:47De toute façon, si elle va jusqu'au bout,
02:48le temps de passer à la moulinette des règles anti-concentration française et européenne.
02:52Ce ne sera sans doute pas finalisé avant courant 2027.
02:55Actualité politico-budgétaire.
02:58Sébastien Lecornu donne des gages et un cadre au Parlement.
03:00Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez.
03:03Voilà, pour la formule du Premier ministre,
03:05qui a exclu l'utilisation du 49.3
03:07et qui a bien annoncé la suspension de la réforme des retraites.
03:11Dans les autres mains tendues aux socialistes,
03:12il met sur la table 6,5 milliards d'euros de hausse d'impôts
03:14sur les plus aisés et les grandes entreprises.
03:17Quatre avec la prolongation partielle de la surtaxe d'IS.
03:20Le reste avec la contribution différentielle sur les hauts revenus.
03:24Une nouvelle taxe sur les holdings patrimoniales
03:26qui va viser cet outil sans pour autant mettre le doigt
03:30sur l'aspect professionnel des choses.
03:32Pas d'autre dispositif au programme.
03:34Côté gouvernement, nous confirme Bercy.
03:36Au programme également, pour tout le monde,
03:38une taxe sur les petits colis.
03:39Montant forfaitaire de 2 euros à régler pour chaque article.
03:42Contenu dans les colis de faible valeur.
03:44Ce qui vale moins de 150 euros.
03:46Mesure qui vise directement les plateformes chinoises.
03:49Assume le ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.
03:52Taxe sur les produits de vapotage à l'étude aussi.
03:54Peut-être même sur le bioéthanol.
03:56Le 85, toujours moitié moins cher que le sans plomb à la pompe.
03:59Et puis, là où des économies massives sont prévues,
04:02c'est aussi sur le budget de la sécurité sociale.
04:04La copie de Sébastien Lecornu.
04:06Vise à faire retomber son déficit à 17,5 milliards d'euros l'an prochain.
04:10Il y a donc 7 milliards d'efforts au programme sur les dépenses de santé.
04:13Tout de suite, votre tableau de bord des marchés.
04:15Alors, notre tableau de bord, il est en ronces de noyés ce matin.
04:25Il est monogrammé, il est en cuir.
04:27Il fleure bon le luxe puisque c'est LVMH, très clairement,
04:30qui fait le marché aujourd'hui à la Bourse de Paris.
04:32Plus forte hausse du CAC 40.
04:34Et quelle hausse ?
04:35Plus 13,8%.
04:37On est à 606,30 euros après des résultats très, très bons à publier hier soir.
04:42Un certain optimisme concernant le retour des dynamiques de croissance du luxe
04:47pour la Chine, pour les États-Unis.
04:50Là, on est vraiment au cœur d'un secteur qui fait du bien au CAC 40
04:53et qui l'aide à surperformer le reste de l'Europe boursière.
04:56Regardez le CAC 40 qui gagne 2,4% qui dépasse,
04:59mais alors très largement, les 8100 points.
05:03On est à 8109 points.
05:04On est plus qu'une centaine de points de notre record absolu.
05:07Je dis ça comme ça.
05:08Mais effectivement, le luxe en tête, LVMH, donc, plus 13,8%.
05:11Hermès, plus 7,5%, 2179.
05:14Kering, plus 6,8%.
05:15319,35 euros.
05:17Là, globalement, il peut se passer tout ce qu'il veut en bas de tableau.
05:21Ça n'arrivera pas à entraver la marche en avant du CAC 40,
05:24soutenue par ce secteur du luxe, toujours aussi prépondérant.
05:28À noter quand même aussi que des choses se passent
05:31pour une autre grosse capitalisation du CAC.
05:33C'est Total, qui gagne 3% à 51,79 euros,
05:38malgré une baisse continue des prix du brut.
05:41En ce moment, on a eu un vrai décrochage
05:43qui amène le Brent du côté des 62 dollars désormais
05:45et des 58 du côté du brut léger américain.
05:48Autre titre bien entouré, c'est Orange,
05:51avec ses perspectives autour de la consolidation du secteur télécom français.
05:56Cette offre conjointe des trois opérateurs sur SFR,
06:00Orange gagne 3,17% à 14 euros.
06:02Quelques fausses notes à signaler,
06:04Euronext qui perd 2,5% à 126,40 euros,
06:07plus forte baisse du CAC 40.
06:09Thalès, quelques prises de bénéfices sur le secteur de la défense,
06:12un secteur évidemment très défensif.
06:15Thalès qui recule d'1,2% à 254,50 euros.
06:18Et à noter Unibail, Ronamco, Westfield,
06:19moins 0,59%, 88 euros, 32.
06:23Ça devient spectaculaire autour de la détente des taux obligataires
06:27et notamment des taux français 10 ans.
06:29Il semble que les dernières étapes de notre vie politique un petit peu turbulente
06:33est quand même tranquillisée.
06:34pas mal d'opérateurs et on a une vraie détente sur le 10 ans français à 3,38.
06:39On n'est plus qu'à un point de base du 10 ans italien qui est à 3,37.
06:45Ça consolide aussi un petit peu, mais dans une moindre mesure,
06:47du côté de l'Allemagne avec un Bund, 10 ans, qui est à 2,59 de rendement.
06:51Et puis, un jour, un record pour l'once d'or fin.
06:54On est au-delà des 4,230 sur les marchés futurs, 4,228 sur l'once.
07:00Et puis, l'argent qui continue dans le sillage et sur des plus hauts
07:04qui nous ramènent carrément aux années 80, 51,69 euros l'once.
07:09Allez, on décrypte l'actualité du jour.
07:13Tout pour investir, le déchiffrage.
07:17Oui, parce que globalement, ça va nous ramener à toutes les considérations
07:21dont on parle sur le marché action.
07:23Olivier Lechevalier de Defted, bonjour.
07:25Merci d'être avec nous.
07:27Peut-être un mot du luxe pour commencer, parce que c'est très bon.
07:30On a LVMH, bon, résultat extraordinaire.
07:32Et puis, une bonne leçon pour tous ceux qui avaient un petit peu vendu le luxe
07:36en disant, mais voilà, c'est plus ça qui fait le marché.
07:39Bon, à Paris, ça le fait toujours.
07:41Et ça le fera toujours.
07:43Donc, plus 14% pour LVMH.
07:45Donc, des très bons résultats, des perspectives qui vraiment s'améliorent
07:48significativement sur des marchés qui, jusque-là, étaient un problème.
07:51Mais, voilà, il y a une sorte de raid sur le monde du luxe en ce moment
07:55qui vous intéresse et qui est intéressant.
07:58Exactement.
07:59C'est vrai que la Commission européenne a infligé 157 millions, en fait, d'euros
08:04d'amendes à ces trois maisons, en fait, qui sont Kering, LVMH et Richemont, notamment
08:11pour les marques Gucci, Louis et Chloé.
08:14Du coup, respectivement, ça fait 119 millions pour Gucci, 18 pour Louis et 19,7 pour le groupe
08:20Chloé.
08:20Donc, en fait, c'est quoi, en fait, leur tort ? C'est simplement d'avoir mis des
08:24prix planchers à leurs revendeurs.
08:26Donc, c'est très intéressant.
08:29Ils ont voulu diffuser la politique du prix du groupe aux revendeurs, etc.
08:32Et finalement, contre le droit et de la concurrence, en fait, ils n'ont pas forcément
08:36le droit.
08:37C'est d'une manière ou d'une autre, enfin, une forme d'entente sur les prix, de cartélisation
08:42du truc.
08:43Exactement.
08:43C'est l'entente sur les prix et surtout, ce que je trouve intéressant, c'est un peu
08:47l'image aussi politique où le luxe, je pense, on n'est pas laissé de côté.
08:52Mais en tout cas, on voit qu'on va chercher de l'argent sur toutes les cibles qu'on peut
08:57trouver.
08:58Et du coup, c'est un peu ça.
08:59C'est bon, on vient chercher des amendes un peu records.
09:02Est-ce qu'elles vont être payées ? Est-ce qu'elles vont être réglées ? C'est
09:04un autre sujet.
09:05Mais en tout cas, ça n'a pas fait bouger les actions.
09:10Au contraire, elles ont été plutôt positives.
09:14Disons qu'en plus, si on regarde sur les montants concernés, pour ce genre de groupe,
09:19c'est de l'argent à poche.
09:21Mais attention, ça peut être aussi structurel.
09:24Ça envoie clairement un signal, selon vous.
09:26Exactement.
09:26Un signal où ils sont observés, ils sont scrutés, comme toute société.
09:32Et je pense qu'on fait de la chasse aussi à trouver de l'argent pour se financer.
09:39Donc, c'était mon point.
09:42Les géants sont surveillés aussi étroitement par tous les organes, que ce soit de réglementation.
09:49Plus 14%, donc, pour LVMH.
09:52Hermès, plus 7,16%.
09:54Kering, plus 6,8%.
09:55On reste quand même dans le siège de ces très bonnes nouvelles en provenance d'LVMH.
10:00Alors, on revient au thème traditionnel, j'allais dire.
10:04Mais il est évident que, du côté des marchés, de plus en plus, la politique de Trump a des
10:14implications sonnantes et trébuchantes.
10:16Sauf qu'on assistait à un phénomène qui était assez récurrent.
10:21C'est-à-dire que, globalement, Trump est de mauvais poil.
10:23Ça fait tomber le marché.
10:24C'est les investisseurs institutionnels, généralement, qui shortent.
10:27Et le retail, les petits porteurs, qui donnent des ordres pour buy the deep, pour profiter
10:33de la correction.
10:34Maintenant, on a vu, sur ces dernières séances, que la remontée était quand même un peu
10:40plus pénible, désormais.
10:42On n'égalise pas les écarts à chaque fois.
10:45On loupe un petit peu le coche.
10:48Est-ce que vous pensez que, là aussi, il y a un signal faible à observer ?
10:50Pour moi, en fait, c'est simplement...
10:53Avant, on regarde uniquement les marchés, comment ça se comporte.
10:56On regarde la dette, l'inflation, on regarde les réactions de la Fed, ainsi de suite,
10:59ou des banques centrales.
11:01Et là, on arrive désormais, en fait, où l'onde politique, en fait, advient, en fait,
11:06de plus en plus importante et plus prégnante, en fait, sur les marchés.
11:09On l'a vu.
11:10Il dit, attention, j'augmente les droits de douane, parce que là, on est quand même
11:14dans un conflit sino-américain.
11:18Voilà, là, on est sur la chasse aux terres rares, au raffinage, à la puissance économique.
11:24On voit bien, là, que ce qui va drainer, c'est quand même l'IA.
11:27Et donc, on voit bien que, bon, j'annonce 60% de droits de douane sur les semi-conducteurs,
11:32des éléments qui touchent directement, quand même, aux 7 magnifiques, qui sont, eux,
11:36les plus gros, aussi, consommateurs.
11:37Bien sûr.
11:38Tous ceux qui sont autour de l'IA.
11:40Et boum, dès le lendemain, 2 milliards de capitalisation boursière qui tombent.
11:44On voit que le bitcoin passe à moins 12 immédiatement, où on était tout le temps en train de se dire,
11:49je pense, il y a encore un an ou 6 mois, que les bitcoins, enfin, ces monnaies, étaient quand même
11:55quelque sorte des réserves et que, du coup, elles étaient plutôt stables par rapport au marché.
12:00Et là, on se rend compte qu'elles aussi, elles ont pris.
12:02On voit bien que, dans son conflit sino-américain, il va aider l'Argentine avec un swap de 20 milliards
12:08pour les soutenir, pour bloquer, en fait, aussi l'influence de la Chine, pour dire,
12:12je ne vais pas les aider, je ne vais pas laisser l'Argentine un peu sur mon territoire économique derrière.
12:19Et donc, du coup, l'air de rien, tous ces effets, ça entraîne aussi les devises dans leur sillage.
12:23Le won coréen, le dollar de Singapour, on voit que tout ça, ça a perdu 4%.
12:28Le renminbi aussi, il peine, ainsi de suite.
12:30Et donc, la réponse de la Chine, c'est simplement de se dire, moi, je suis capable de m'occuper de toutes les terres rares,
12:39de les raffiner, de les utiliser.
12:42Et d'avoir les technologies aussi.
12:44Et la technologie.
12:45Et d'ailleurs, ils l'ont dit, ils ne veulent plus laisser passer partir cette technologie.
12:48Donc, en tout cas, ils travaillent dans cette dynamique.
12:50Et on voit qu'on a aussi les briques qui, à côté de ça, ne font pas trop de bruit et s'organisent.
12:56Parce que, oui, ils vont monter un peu leur système, pas financier parallèle, mais qu'ils travaillent aussi, Brésil, Russie, où ils ont fait rentrer quand même l'Arabie saoudite, l'Iran, etc.
13:05Donc, en fait, on voit bien qu'il y a une vraie guerre maintenant.
13:09Avant, on était plutôt, je dirais, sur un conflit.
13:11Simple, mais là, c'est plutôt de la guerre économique.
13:14Après, on tape tout le temps sur l'économie américaine.
13:17On dit, bon, ben voilà, ils mettent des droits de douane, etc.
13:19Mais quand on regarde, il parle de 60%, mais quand on regarde d'auto-effectifs, on est autour des 11%.
13:24Il a quand même 3,8% sur le T3, d'une manière générale de croissance.
13:30On va peut-être avoir 3,9% sur le T3 et 3,8% sur le T2.
13:35Donc, effectivement, on est, voilà.
13:36Et puis, on était tout le temps en train de dire, oui, l'inflation, etc.
13:39Ben, elle reste sous les 2,9%.
13:41On est encore sous les 3.
13:42Finalement, ça ne freine pas tant que ça.
13:44On parle des emplois américains régulièrement.
13:46Bon, ben très bien.
13:48En même temps, il y a quelques corrections, mais ils luttent aussi pour l'immigration.
13:51Donc, ce qui se passe, c'est que tout ça se corrige.
13:54Les mouvements sur l'emploi vont moins vite, mais je pense que les gens ont peur.
13:57Donc, ils quittent moins leur job, mais il y a moins de turnover aussi, etc.
14:00Même si le chômage avait légèrement augmenté.
14:02En fait, il y a un transfert, je pense aussi, par rapport aux catégories socio-professionnelles.
14:07Oui, ce dont on parle depuis le début de l'intervention, déjà, c'est des signaux faibles.
14:12C'est vrai que sur l'emploi, par exemple, on est sur des plus bas, quasiment historiques, de postes offerts.
14:16Mais parallèlement, sur un record historique de double poste, de gens qui ont deux emplois.
14:22Donc, le marché américain, il marche comme ça.
14:25Il va peut-être falloir s'y habituer.
14:26Alors, la dernière phase de guerre économique entre la Chine et les États-Unis,
14:30elle tourne autour de l'huile de cuisson, sachez-le.
14:32Notamment l'huile de soja, donc menace de tarifs exorbitants sur ces denrées en provenance de Chine.
14:39Donc, on va voir comment ça se règle.
14:41Théoriquement, ils doivent s'appeler cette semaine, Xi Jinping et Donald Trump.
14:44Ça va sans doute être une très bonne conversation, un très bon entretien, comme d'habitude.
14:49Puis, on va voir ce que ça donne.
14:49Dites donc, on parlait de Total tout à l'heure, on parlait de tout ce qui se passe autour du pétrole.
14:56On a l'impression, alors là, d'un net décrochage après des mois, on va dire, d'oscillation tranquille autour des 65-68 dollars.
15:07Alors là, le Brent, on descend du côté des 62.
15:10Le baril de brut léger américain qui réagit encore plus, qui lui s'enfonce sous les 60 dollars.
15:14Il n'y a pas quelque chose qui est en train de se passer, là ?
15:17Bah, exactement. En fait, simplement, depuis qu'on en parle, ça fait quelques jours, je dirais, depuis le mois début septembre, en tout cas.
15:24Et puis, Trump, dans sa politique, a toujours évoqué d'avoir le prix du baril le plus faible possible, aussi, pour pouvoir aussi exporter, en quelque sorte, un peu d'inflation, au près.
15:34Donc, de toute façon, ça joue.
15:36Mais aussi, on a tout cet effet où on retrouve de l'offre partout.
15:41Le Brésil, la Guyane.
15:43Donc, on a de plus en plus de barils, plus en plus d'offres.
15:47Plein de nouvelles découvertes, aussi, dernièrement.
15:50Exactement. Et donc, toutes ces offres qui sont en surplus, 3, je ne sais plus combien de barils, exactement, 3,2 millions de barils par jour.
15:583,2 par jour.
15:58Voilà, qui ont été retrouvés.
16:01Donc, tout ça, mis en perspective, la Chine consomme à peu près 4%.
16:06Avant, elle était à 8%.
16:07Donc, du coup, elle consomme moins qu'avant.
16:09L'Europe, avec sa transition verte, du coup, est moins consommateur, aussi, de pétrole.
16:13Donc, en fait, on a une demande un peu plus faible.
16:15Et donc, effectivement, le prix du pétrole a tendance, naturellement, à baisser.
16:20Là, on est plutôt sur l'offre et la demande.
16:22Et aussi, ce qui était voulu par les États-Unis, d'offrir un peu plus de confort sur le pouvoir d'achat pour les Américains, aussi.
16:30Et donc, effectivement, tout ça fait que le Brent diminue.
16:35Encore un Trumponomique qui est en passe d'être rempli.
16:38Il voulait faire descendre le baril à 50.
16:40On en est plus loin.
16:4158, 83, effectivement.
16:43Exactement.
16:43Et ce qui est intéressant par rapport à ce que vous disiez tout à l'heure, par rapport, pour moi,
16:47c'est net que je pense que l'action a progressé.
16:50Parce que, justement, ils se disent qu'il y a peut-être un coup à jouer prochainement sur des gens comme Total, etc.
16:55Mais c'est vrai que toutes les devises qui sont liées, d'Europe du Nord, des cacas, etc.,
17:01livre sterling, etc., apatissent aussi un peu de cet effet pétrole qui est en baisse.
17:07Donc, voilà, on voit bien que sur les économies, ça va être un peu moins dynamique de ce côté.
17:11Alors, il y a évidemment une actu brûlante de cette semaine.
17:15C'est le cocorico qu'on a poussé en apprenant le nom des trois Nobels.
17:19Parce qu'il y a quand même un Français où il y a tous.
17:22Et c'est Philippe Aguillon, et qui met vraiment au centre de son œuvre, de ses recherches,
17:29l'innovation comme catalyseur de croissance économique,
17:33et je dirais même de puissance économique, avant même l'advise, avant même les taux d'intérêt,
17:38avant même la politique.
17:39La puissance, c'est la capacité à innover.
17:42Et c'est vrai que c'est un discours, bon, qui est en plein milieu de l'actualité avec l'explosion de l'IA,
17:46mais en même temps qui remet un petit peu l'église au milieu du village.
17:50C'est ça qui est garant aussi de gains de productivité, d'un changement de l'économie vers plus d'efficacité.
17:55Et je pense que c'est ça que vous retenez, en fait.
17:57Exactement, c'est le point, je trouvais ça, pour le corréler à l'actualité,
18:03où il disait, voilà, il faut prendre cette avance sur l'IA, les nouvelles technologies,
18:08avoir la maîtrise des chaînes de valeur, etc.
18:13Et donc je trouvais que c'était tout à fait dans l'ère du temps,
18:17où en France, enfin, je dirais qu'en Europe, on régule avant, on scrute, on regarde,
18:21on va plutôt avoir une tendance à imiter par rapport au marché américain.
18:25Et vous voyez que le marché américain, Trump, il fait quoi ?
18:28On peut critiquer, il dérégule, mais il met l'accent sur l'IA, l'accent sur les matières premières,
18:34qui est le corréler aussi d'avoir, comme on disait, les sept magnifiques,
18:37qui fonctionnent aussi très bien, qui sont les premiers consommateurs, en fait,
18:42aussi de toute cette dynamique.
18:44Et donc il le remet en expliquant simplement, voilà, c'est important de pouvoir,
18:50enfin, évoluer, d'être meilleur dans la dynamique, dans la recherche,
18:55l'innovation, et que c'est le moteur.
18:57Alors qu'on est toujours tendance à dire, bon, ben voilà, c'est les taux d'intérêt,
19:00c'est la dette qu'il faut scruter.
19:01Effectivement, il faut les regarder.
19:03Mais il disait que l'un des premiers moteurs, pour aussi donner de la confiance
19:06et de l'envie à des investisseurs, ça en faisait partie.
19:09Je trouvais ça assez intéressant par rapport à l'actualité,
19:12que l'on vit sur le marché de la dette, que l'on vit sur le marché des matières, globalement.
19:17Dernière chose, mais on part d'innovation,
19:18vous êtes intéressé aussi aux fonds britanniques,
19:23qui sont en train d'évoluer et peut-être d'accepter la tokenisation avant tout le monde.
19:29Exactement.
19:30Donc là, ils ont décidé, oui, de tokeniser leurs fonds.
19:34Je ne dirais pas que c'est une avancée,
19:36parce qu'il y a déjà des géants comme BlackRock qui ont fait ça aussi,
19:38avec leurs investisseurs institutionnels, etc.
19:43Mais du coup, on voit que le régulateur anglais a dit
19:46« Ok, on va pouvoir travailler sur la tokenisation des portefeuilles, etc. »
19:53Pourquoi ils font ça ?
19:54Parce qu'ils se rendent compte qu'ils veulent que l'onde continue à être une place financière dynamique
20:00et qu'aujourd'hui, avec les enjeux qui se passent aux États-Unis,
20:03une Europe un peu molle, je dirais aussi globalement,
20:06eux, ils veulent en profiter pour ouvrir ce dynamisme.
20:09Donc je trouve ça assez intéressant qu'ils aillent dans la tokenisation,
20:14parce que du coup, ça va permettre aussi de contrer un peu tous les instruments de transfert
20:18comme SWIFT, etc.
20:19Oui, tout à fait.
20:20Et donc du coup, ils vont pouvoir transférer beaucoup plus d'argent,
20:24beaucoup plus rapidement.
20:25Donc ça va apporter de la transparence, une réduction des coûts, etc.
20:28aussi pour les porteurs.
20:30Et puis, tout le monde dans les cryptos voit Bitcoin, Ether.
20:35Il y a surtout la rénovation du système financier mondial et de la tuyauterie financière mondiale
20:40qui est super intéressante et qui est à regarder de près, donc du côté du Royaume-Uni.
20:45Merci infiniment Olivier, le chevalier de Deft Edge,
20:48d'avoir décrypté cette grosse actualité économique du jour.
20:53On passe tout de suite aux arbitrages.
20:54Le plan de trading pour le CAC 40 qui n'en peut plus là.
20:57Plus de 2,6% en état, 8123 points.
21:00Rejoint tout de suite Valentin Nico.
21:01Valentin Nico de Bourse Direct.
21:09Bonjour Valentin.
21:10Bonjour Antoine.
21:11Bon, il y a un titre qui fait l'actualité, qui fait le marché,
21:15qui fait les volumes, qui fait la tendance, qui fait la direction et c'est LVMH.
21:19Donc plus 13,9% s'est stabilisé juste au-dessus des 600 euros,
21:24à 606,90 euros après d'excellents résultats,
21:27des dynamiques de développement qui repartent du côté des Etats-Unis, de la Chine.
21:30Bon, tout ça, ça nous donne une séance qui n'est peut-être pas forcément évidente
21:34pour le CAC 40, dans le sens où on a quand même du mal à travailler la technique
21:39quand on a un titre, une pondération très concentrée comme ça,
21:42un secteur très concentré du luxe qui fait la tendance.
21:47Absolument.
21:48D'ailleurs, on le voit sur les autres indices européens,
21:50on est plutôt légèrement hausse,
21:53voire on est passé négatif sur le DAX il y a quelques minutes.
21:57Donc, séance à relativiser, j'ai envie de dire.
22:01Malgré tout, le luxe était quand même un secteur bien en retard sur le reste de la cote
22:04depuis quelques temps.
22:06D'ailleurs, c'était une des composantes essentielles du retard du CAC
22:08sur les autres indices, en performance year to date.
22:14Et donc, on n'est pas surpris.
22:18Ça va très vite.
22:19En début de semaine, on avait un peu peur,
22:21on avait atteint des niveaux d'alerte de court terme suite aux déconvenus
22:26d'un point de vue commerce international et de la guerre commerciale US à Chine.
22:34Et on va dire qu'en l'espace d'une nuit, on revient sur des niveaux très satisfaisants
22:40et on regagne une tendance qui s'avère très haussière techniquement.
22:46Nous, pour la séance, on a verrouillé sur des niveaux de support à 8 115 sur le futur.
22:52On a 8 124 et 8 000 comme deuxième support.
22:57Et on a 8 236, donc les anciens plus hauts, comme objectif,
23:02si du moins les résultats se passent bien.
23:05Ce sera l'élément déterminant.
23:06Et voilà, on ne prendrait pas de grosses positions,
23:11étant donné les news qui vont sortir dans les jours et les semaines à venir.
23:18Mais se laisser porter ne paraît pas impossible à faire.
23:24Donc, on va rester sur nos positions sans être forcément couverts.
23:28Eh oui, mine de rien, on n'est plus qu'à une centaine de points
23:32de nos derniers records historiques autour du CAC 40 avec cette hausse de 2,5%.
23:37Alors, c'est marrant, détail technique.
23:39Je regardais hier, bien entendu, on ne pouvait pas suivre LVMH,
23:43enfin, sauf sur les carnets d'ordre confidentiels,
23:46savoir ce que ça faisait après la publication des résultats,
23:48vu que ça avait lieu après la clôture.
23:50On regardait l'ADR coté à Wall Street.
23:52Évidemment, il s'envolait de 6 ou 7%.
23:54Ouais, mais l'ADR, il est en dollars.
23:56Donc, du coup, sur le cash, c'est le double ce matin.
24:00Plus 14%, puisqu'on est en euros.
24:04608,30 euros.
24:05Voilà, petit détail technique.
24:06Valentin, il y a un autre mouvement qui suscite un peu votre intérêt ce matin ?
24:11C'est vrai que c'est difficile de passer au travers de ce boom du secteur du luxe,
24:16de ce retour en force.
24:17Maintenant, est-ce qu'il y a un autre mouvement que vous suivez un petit peu ?
24:21Alors, pour le coup, le luxe, on l'a assez évoqué ensemble.
24:23Là, on arrive quand même sur des niveaux des premiers objectifs qu'on s'était fixés.
24:28Donc, prendre le train tout de suite en route, je ne pourrais pas le recommander.
24:33Du moins, pour les jours ou même le début de semaine prochaine.
24:38En revanche, on a un œil sur Eramet, qui vient de passer une résistance à 62.
24:44Ils sont en hausse, là, actuellement, de 7% à 65.
24:48Et on pourrait avoir beaucoup de place à la hausse.
24:51Donc, rentrer sur une séance à plus 7, je ne recommanderais pas non plus.
24:55En revanche, si on a eu un peu de prise de bénéfices, ça pourrait être un dossier qui est en train de faire une belle figure de retournement.
25:04Il y aurait beaucoup de place à la hausse, donc à suivre.
25:06Effectivement, on le voit sur les dernières heures, Eramet.
25:10Eramet, qui est en plein cœur de toutes les problématiques autour des terres rares, c'est, entre autres, un spécialiste du nickel.
25:15Maintenant, ça a toujours été une valeur très, très technique à suivre pour le grand public,
25:20parce qu'il y a des mouvements parfois un petit peu violents, assez peu de flottants avec la famille actionnaire.
25:26Donc, du coup, techniquement, c'est un objet un peu compliqué, non, Eramet, Valentin ?
25:29Absolument, oui, c'est vrai que c'est très compliqué à naviguer.
25:33On avait évoqué aussi les pétrolières il y a deux semaines.
25:36Voilà, c'est des valeurs sur lesquelles on a un peu de mal à prendre position.
25:41En revanche, quand on regarde le graphique en hebdomadaire, là, la séance du jour est vraiment encourageante.
25:48Donc, à confirmer, il va falloir que le niveau, comme je vous ai dit, des 62 soit bien maintenu.
25:52Mais s'il y a un petit repli, il y a vraiment énormément de place et elle peut être un peu jouée défensivement, vu le contexte.
26:01Donc, honnêtement, je pense que ça peut être un bon dossier à jouer en swing, en tout cas, sur les prochains jours.
26:08Oui, swing, c'est le mot pour Eramet.
26:11Vous voyez le graph hebdomadaire, la scorecard, sur six mois, ça reprend 40%,
26:16mais sur un an, ça en perd trois.
26:18C'est vrai qu'il faut être accroché, mais ça peut être une valeur vraiment intéressante.
26:21Merci beaucoup, Valentin Nico, de Boursierette.
26:24Pour toutes vos questions, je vous rappelle, vous pouvez nous écrire par mail direct à bfmbusiness.fr,
26:29nous envoyer un SMS au 7 3216, tapez le mot-clé business et votre question.
26:33Puis, vous pouvez me joindre sur X, sur Twitter, vous me posez vos questions et puis, on y répondra en cours d'émission.
26:40Vos petits trésors dans la deuxième demi-heure, en quelques secondes, sur TPI.
26:43Les SCI, des erreurs à ne pas commettre, on verra ça avec François-Xavier Sœur de Terrae.
26:49On parlera crypto, d'ailleurs, après le gros mouvement de baisse de ce week-end,
26:54savoir un petit peu où on en est avec les spécialistes de Delubach.
26:57Et puis, on parlera également de solutions de placement, arbitrage entre PEA et le bon vieux compte-titre,
27:05qu'on pourrait dépoussiérer un petit peu à l'occasion.
27:08Fin d'émission avec Mathieu Chauvin, Dérès, qui sera avec nous pour faire un petit peu le bon test de ces deux formes de placement en action.
27:14A tout de suite, restez à l'écoute de BFM Business, TPI continue, dans quelques secondes.
27:18Allez, on ouvre tout de suite la boîte à outils de « Tout pour investir » et on va parler immobilier
27:35avec François-Xavier Sœur, gestion de patrimoine chez Terrae. Bonjour.
27:39Bonjour Antoine, bonjour à tous.
27:41Alors, une des manières d'investir dans l'immobilier sans pour autant acheter du dur,
27:47c'est de s'exposer via les instruments financiers, via les structures financières que représentent les SCI, par exemple.
27:53Mais il y a peut-être des erreurs à éviter quand on se lance sur ce marché, sur ce type de placement.
28:00Et en particulier, et ça, vous nous l'aviez déjà dit au cœur de l'émission,
28:04ne jamais commencer à trifouiller un placement financier ou un support d'investissement en se disant
28:10« Ah super, comme ça, je vais payer moins d'impôts. »
28:12C'est peut-être la pire chose à faire et en tout cas, une erreur à éviter, surtout quand on travaille autour du concept de SCI.
28:19Exactement. Alors là, je vais vous parler de la SCI en tant qu'outil patrimonial.
28:22Et la SCI, dire « J'ai une SCI », ça fait très chic en famille.
28:25Ça fait très chic autour des dîners de famille, vous savez.
28:27Alors jusqu'à présent, on me dit aussi « J'ai une holding ».
28:30Mais depuis les dernières annonces du gouvernement, je crois qu'on se fait un peu plus discret sur la holding par rapport au fiscal, justement.
28:36La SCI, il y a énormément de fantasmes autour de la SCI.
28:39Et j'entends beaucoup, beaucoup, beaucoup d'erreurs.
28:41Donc je vous propose ce matin quatre phrases fausses, bien évidemment, que j'entends en rendez-vous.
28:46Et la première des phrases fausses, justement, c'est ce que vous disiez, c'est la fiscalité.
28:50Il faut faire une SCI pour éviter de payer des impôts.
28:53Eh bien ça, c'est totalement faux.
28:55Pourquoi c'est faux ?
28:56Parce qu'une SCI, c'est avant tout un outil de gestion.
28:58Et on choisit.
28:59Soit on fait une SCI à l'impôt sur le revenu, soit on la fait à l'impôt sur les sociétés.
29:03Et si on fait une SCI à l'impôt sur les revenus, que vous déteniez le bien en direct ou en SCI,
29:09eh bien c'est la même chose.
29:10Vous paierez exactement la même fiscalité.
29:12Par contre, si vous la détenez à l'impôt sur les sociétés,
29:15eh bien vous allez créer ce qu'on appelle une charge fiscale,
29:18puisque une charge comptable, pardon.
29:19vous allez déduire des revenus, une charge comptable qui fait que vous n'allez pas payer d'impôts sur les sociétés pendant longtemps.
29:25Mais on est en France.
29:26Donc ce qu'on ne paye pas aujourd'hui, eh bien on va forcément le payer demain.
29:29Et on va le payer quand ?
29:30On va le payer quand notamment on va revendre le bien.
29:32Si par exemple vous achetez un bien à 1 million,
29:34que vous amortissez 600 000 euros,
29:36et que vous le revendez à 1 million,
29:38eh bien la plus-value, ça sera le montant de l'amortissement.
29:40Je simplifie un peu, mais c'est cette idée-là.
29:42Donc ce que l'État ne vous prend pas maintenant,
29:44on vous le reprendra plus tard.
29:45Donc la SCI, ce n'est pas un outil fiscal,
29:48c'est un outil qui permet avant tout de gérer,
29:51mais il n'y a pas d'avantages incroyables à la fiscalité.
29:55Oui, et puis encore une fois, la fiscalité,
29:58ce que l'État vous épargne d'un côté,
30:00forcément il le reprend soit plus tard, soit ailleurs.
30:03Et il faut toujours être vigilant,
30:04et puis arrêter de se dire,
30:05voilà, je vais faire dans tel placement simplement,
30:07parce que ça fait baisser les impôts,
30:09ce n'est pas une solution.
30:10Il faut surtout véritablement se centrer
30:13sur les dynamiques de croissance,
30:15sur le rendement, etc.
30:16Autre idée,
30:18c'est qu'une SCI
30:20peut mettre de côté
30:22les droits de succession.
30:23Alors expliquez-nous un peu ça.
30:25Donc c'est faux également,
30:27disons-le bien une nouvelle fois.
30:28Ce n'est pas la SCI
30:29qui exonère les droits de succession.
30:31C'est ce que vous faites de la SCI
30:32et des parts de SCI.
30:34Aujourd'hui, si vous avez des enfants,
30:35par exemple, vous pouvez donner tous les 15 ans
30:37l'équivalent de 100 000 euros de valeur
30:38à vos enfants.
30:40Ça, c'est facile.
30:41Eh bien, vous pouvez faire la même chose
30:42avec les parts de vos SCI.
30:44Vous pouvez faire la même chose
30:45avec un démembrement.
30:45On ne va pas rentrer dans le détail ce matin
30:47parce qu'on n'a pas le temps
30:47et que c'est un peu technique
30:48à expliquer comme ça.
30:49Mais l'idée, c'est de se dire
30:51ce n'est pas le fait d'avoir une SCI
30:53qui va exonérer.
30:54C'est ce que vous faites des parts
30:55et la transmission
30:56que vous allez faire avec les parts.
30:57A noter que l'un des gros avantages de la SCI,
30:59c'est quand vous avez un crédit
31:02au niveau de la SCI.
31:03Vous possédez un immeuble
31:03qui vaut 1 million d'euros.
31:05Il reste 800 000 euros de dette.
31:07Eh bien, vous allez donner
31:07sur ce qu'on appelle
31:08la valeur nette comptable
31:09qui est de 200 000 euros.
31:10Donc, 1 million d'euros
31:11moins 800 000 de dette.
31:12Ça fait 200 000 euros
31:13de valeur nette comptable.
31:15Et vous pouvez donner
31:15sur la valeur des parts
31:18qui est de 200 000.
31:18Et ça, pour le coup,
31:19c'est très intéressant.
31:20Mais là, ça veut dire
31:21qu'on est dans une stratégie patrimoniale
31:23de transmission.
31:25Effectivement.
31:26Il faut distinguer tout ça.
31:27Alors, une autre idée fausse
31:29qui rejoint un petit peu
31:30ce que vous disiez au début.
31:31Oh, j'ai ma SCI.
31:33Voilà, ça fait bien
31:34dans les rendez-vous mondains.
31:36On a un petit peu tendance,
31:40étant donné que cette solution
31:42était quand même,
31:44faisait l'objet un petit peu
31:45d'un buzz pendant quelques années.
31:47Voilà, on met tout en LCI.
31:49Dans ma maison,
31:50je la mets en LCI.
31:50Ma résidence secondaire,
31:51je la mets en LCI
31:52comme si ça allait nous nettoyer
31:55et nous mettre à l'abri.
31:56Ce n'est pas si simple que ça.
31:58Et puis, encore une fois,
31:59il y a des questions de fiscalité.
32:01Il y a des questions de fiscalité.
32:02Prenons un exemple.
32:03Antoine, disons que vous avez acheté
32:04un bien immobilier de 200 000 euros
32:06il y a 15 ans.
32:07Et qu'aujourd'hui,
32:08comme l'immobilier est monté,
32:09ça en vaut 350.
32:10Et vous avez dans votre stratégie patrimoniale
32:13l'envie d'apporter ce bien
32:14à une SCI.
32:16Pourquoi pas ?
32:16Mais qu'est-ce qui va se passer ?
32:17Eh bien, vous l'avez acheté 200 000
32:19et aujourd'hui, il en vaut 350.
32:20La personne physique,
32:22Antoine Larigauderie,
32:23apporte un bien immobilier
32:24à une SCI
32:25qui est une personne morale.
32:26Eh bien, ça va déclencher
32:27l'impôt de plus-value.
32:28Donc, impôt de plus-value,
32:30150 000 euros
32:30sur une maison détenue depuis 15 ans,
32:32eh bien, ça nous fait 34 000 euros d'impôt.
32:34Plus ce qu'on appelle
32:37les frais de notaire,
32:38alors avec abus de langage,
32:39frais d'acquisition,
32:408, 8,5 à peu près,
32:41ça nous fait à peu près
32:4231 500 euros dans mon cas.
32:44Mais vous voyez,
32:4431 500 euros plus 34 000,
32:46ça nous fait quand même
32:4665 000 sur un bien
32:48qui en vaut 350.
32:49Ça nous fait quasiment
32:5020 % de la valeur du bien
32:51juste pour apporter le bien
32:52à une SCI.
32:53Donc, attention,
32:54ce n'est pas pour tout le monde
32:56et ce n'est pas
32:56avec tous les biens non plus.
32:59Absolument, oui.
32:59Exemple est parlant.
33:00Dernière chose,
33:02on se dit souvent,
33:03on a des investisseurs
33:05qui veulent vraiment
33:06prendre position
33:07et puis en se disant,
33:07bon, je mets ça de côté,
33:08je laisse ça gérer.
33:09La SCI, c'est peut-être
33:10la solution,
33:11ça se gère tout seul.
33:13Ouais, attention là.
33:15À nouveau raté.
33:16Bien évidemment,
33:17la SCI,
33:18ce n'est pas simple,
33:19ce n'est pas facile.
33:20La SCI,
33:21il faut déjà très bien
33:22faire les statuts,
33:23bien cadrer.
33:24Et surtout,
33:24il y a de l'administratif annuel.
33:25Vous avez une assemblée générale
33:27annuelle à faire,
33:27vous avez des comptes
33:28et je vous prends un exemple
33:29tout simple.
33:30La SCI,
33:31chaque année,
33:31il faut faire une déclaration
33:32sur impôt gouffre pro.
33:34Et si jamais vous ne la faites pas,
33:35c'est 500 euros d'amende
33:36pour non-déclaration.
33:37J'ai déjà un client
33:37qui l'a reçu.
33:38Donc, il faut se méfier.
33:39Donc, la SCI,
33:40il faut bien voir
33:40qu'on fait la déclaration
33:41sur impôt gouffre pro
33:42et après,
33:43chacun des associés
33:43doit faire sa propre déclaration
33:45sur son impôt gouffre
33:47de particulier.
33:48Donc, il faut se méfier,
33:49c'est un peu technique,
33:50il faut suivre,
33:51il y a de l'administratif,
33:52il y a de la gestion
33:53et puis, ça n'empêche pas non plus
33:55la SCI
33:55de ne pas s'entendre
33:57avec ses associés.
33:58Si jamais vous êtes en famille
33:59et qu'à un moment,
34:00il y a des héritiers,
34:01il y a des parts qui changent
34:03ou vous ne vous entendez plus
34:04avec votre famille,
34:05si un associé a envie
34:06de vous embêter,
34:07vous avez beau rédiger
34:08les statuts aussi bien
34:09que vous le voulez,
34:10eh bien,
34:10si un associé veut vous embêter,
34:12se retirer autre,
34:13il le fera.
34:15Oui,
34:15autant dire qu'il y en a toujours
34:16des problèmes à ce niveau-là,
34:17que ce soit à propos de sous,
34:19que ce soit à propos de pierre.
34:21Donc, oui,
34:22effectivement,
34:22bien regardé
34:23et bien évalué
34:24parce que ce n'est pas non plus
34:25pour tout le monde
34:26et ça n'exonère pas
34:27ni de gros impôts
34:29ni de problèmes administratifs
34:31peut-être aussi.
34:32En tout cas,
34:33merci d'avoir un petit peu
34:34balayé ces idées reçues,
34:35François-Xavier Sœur
34:36de chez Terrae
34:38sur ces SCI chroniques
34:39à retrouver,
34:40évidemment,
34:41en replay tout à l'heure.
34:42On est toujours très preneurs
34:43de ces boîtes à outils
34:45très pratico-pratiques.
34:47Merci,
34:47à une prochaine fois
34:48et tout de suite,
34:49on se plonge dans l'univers
34:50des cryptos.
34:50Avec Édouard Béliard
34:58de Delubac.
34:59Bonjour.
35:00Merci d'être avec nous
35:00en direct.
35:01Alors, c'est vrai
35:01qu'on fait un petit peu
35:03moins de cryptos,
35:03il y a des émissions pour ça.
35:04Nous, on est vraiment
35:05dans une optique
35:06patrimoniale,
35:07mais justement,
35:08c'est peut-être
35:08l'occasion de revenir
35:09sur la tendance immédiate
35:11des marchés.
35:12Ceux qui ont des cryptos
35:13font un petit peu
35:14grisemine depuis la semaine
35:15dernière parce qu'il y a
35:16une grosse, grosse correction,
35:18notamment sur le Bitcoin.
35:20Et on a l'impression
35:21que la dynamique,
35:22elle est en train de changer
35:23et elle est plutôt
35:24en faveur de l'Ether
35:25si on regarde bien
35:27les choses.
35:29Quel est votre état
35:29de la situation
35:30un petit peu là,
35:31on va dire ?
35:32Alors oui,
35:32c'était effectivement
35:33une tendance
35:33qui se confirmait un peu.
35:34L'Ether était en train
35:35de regagner du terrain
35:36sur Bitcoin
35:36qui avait tendance
35:37un petit peu à plafonner,
35:38même s'il avait rebattu
35:39un record
35:39dans les dernières semaines.
35:41On avait eu un léger recul
35:43des cryptos actifs
35:43justement sur les 15 derniers jours.
35:45Donc de nouveau,
35:46un appétit de la part
35:47des investisseurs
35:48pour se repositionner
35:49sur la classe d'actifs
35:49et surtout de prendre
35:50des positions longues.
35:52Et avec les annonces
35:52de Donald Trump,
35:53malheureusement,
35:54vendredi dernier à 23h,
35:55les marchés ont paniqué.
35:57On a eu effectivement
35:58des liquidations en pagaille.
36:01Les marchés financiers
36:02traditionnels étant fermés
36:03à cette heure-ci,
36:04ce sont les marchés crypto
36:05qui ont servi d'exutoire.
36:07Et donc on a eu des pertes
36:08en cascade
36:09qui ont duré toute la nuit.
36:10Donc un marché qui a reculé
36:11de 19 milliards
36:12et une capitalisation
36:13qui a, elle,
36:14baissé de 400 milliards
36:15sur cette période-là.
36:16Donc un événement
36:17sans précédent
36:17puisqu'on n'a pas eu
36:18de pertes aussi importantes
36:19sur le marché
36:20que ce soit pour l'épisode
36:21de FTX
36:22qui était la plateforme
36:23qui s'était effondrée
36:24ou même pendant
36:25le bear market de 2022.
36:27Donc oui,
36:28un sans précédent
36:29qui a fait évidemment
36:30très peur
36:30à tous les investisseurs
36:32qui ont un petit peu
36:33fait le sauf qui peut
36:34pour essayer de récupérer
36:35leurs billes.
36:35Mais face à peu de liquidités
36:37en face,
36:37malheureusement,
36:38ça n'a pas forcément marché.
36:40C'est toujours ce qui se passe.
36:41Et puis en plus,
36:42énormément de positions
36:42sont prises sur les cryptos
36:43maintenant sur les marchés
36:45à terme.
36:45Donc il y a des positions
36:46à liquider
36:47qui amplifient le mouvement
36:48un petit peu
36:49ou qui peuvent le stopper.
36:50Enfin, ça dépend des coûts.
36:51Mais là, pour le coup,
36:52ça a été un petit peu fatal
36:53aux grandes cryptos.
36:55Tout à fait, oui.
36:56Alors, les grandes cryptos
36:56ont reculé moins
36:57que les petites.
36:58Pour le coup,
36:58il y avait plus de positions
36:59à terme sur les altcoins
37:02qui, pour certaines,
37:04alors que ce sont des projets
37:04éprouvés là depuis un certain temps,
37:06ont reculé de 80 à 90 %
37:08pour certaines.
37:09Donc vraiment,
37:10un effet de panique
37:10et même plus que ça
37:12sur certains exchanges
37:12puisque les investisseurs
37:13voulant récupérer
37:14leurs investissements
37:16ont tout fait
37:16pour sauver
37:18ce qui pouvait l'être.
37:19Mais voilà,
37:20donc ça a été aussi
37:20une opportunité
37:21pour ceux qui sont rentrés
37:22à ce moment-là
37:22de pouvoir acquérir
37:24des cryptos au bon marché.
37:25Mais alors du coup,
37:26c'est,
37:26alors on dit de temps en temps,
37:28à tort ou à raison,
37:28l'automne,
37:29c'est la alt season.
37:31Il y a apparemment
37:32un petit effet saisonnier
37:33autour des cryptos.
37:35C'est un petit peu
37:35le moment des altcoins
37:37après avoir beaucoup travaillé
37:39Bitcoin,
37:39l'Ether, etc.
37:41Ça gâche un petit peu
37:42la saison là,
37:43pour le coup ?
37:44Ça gâche un petit peu
37:44la saison.
37:45Ça vient nous rappeler
37:45que des événements externes
37:47peuvent largement
37:49impacter le marché crypto,
37:50surtout sur cette temporalité.
37:52Les autres marchés
37:52étant fermés,
37:53il faut bien qu'il y ait
37:54un exutoire pour les investisseurs
37:55pour sauver leur position.
37:58Donc oui,
37:59ça vient casser une tendance
38:00qui était très prometteuse,
38:01en tout cas avec des signaux
38:02qui sont toujours ouverts
38:03pour la crypto en tant que telle.
38:05Bitcoin,
38:05effectivement,
38:07est passé de record en record.
38:09Ethereum a suivi,
38:10donc c'est un petit peu
38:11le schéma qu'on a généralement
38:12dans le cadre d'une alt season
38:13qui est profitable ensuite
38:14aux autres cryptos
38:14qui suivent
38:16ces deux principales.
38:18Donc oui,
38:18ça vient retarder,
38:20je pense,
38:20l'agenda.
38:21malheureusement,
38:22ce sont des événements
38:22qu'on ne peut pas maîtriser.
38:25Il n'empêche que la promesse
38:26technologique et d'investissement
38:28est toujours bien présente.
38:29Donc nous,
38:30comme vous,
38:30dans cette émission
38:31à la Banque de Lubac,
38:33on a une approche plutôt patrimoniale aussi,
38:34donc on n'est pas
38:34sur ces produits
38:35sur ces produits justement
38:38à effet de levier.
38:38On est plutôt
38:39dans l'accompagnement,
38:40la conservation,
38:41l'achat-vente
38:41et offrir justement
38:43cette promesse
38:44à nos investisseurs.
38:46Donc voilà,
38:46pour nous,
38:46si on a un horizon d'investissement
38:47toujours moyen-long terme,
38:48c'est intéressant
38:49de se positionner
38:50sur ces niveaux-là.
38:51Donc,
38:52il faut garder l'espoir
38:54et continuer
38:54de bien se diversifier,
38:55évidemment.
38:56Ne pas mettre tous ces deux
38:56dans le même panier,
38:57c'est...
38:57Jamais.
38:58Pour tous les actifs.
38:59Alors,
38:59justement,
39:00travailler la crypto
39:01pour pouvoir investir ensuite.
39:02il y a quand même
39:04un attrait
39:05assez dynamique
39:07en ce moment
39:07pour les transactions
39:08immobilières
39:09en crypto.
39:10Alors,
39:10on parle souvent
39:11du marché de l'immobilier
39:11qui est déprimé,
39:12qui est techniquement
39:13un petit peu compliqué.
39:14On vient de le voir
39:15avec François-Xavier Sœur.
39:19Financer
39:19les achats immobiliers
39:20en crypto,
39:21c'est une solution
39:22qui commence
39:23à rentrer
39:24un petit peu
39:24dans les mœurs.
39:25Alors,
39:25de manière très ponctuelle
39:27pour le moment,
39:28mais la dynamique,
39:29en tout cas,
39:29s'est installée.
39:30La dynamique s'est installée,
39:31on avait besoin
39:32de premières opérations
39:33qui se réalisent.
39:34Donc,
39:34il y a déjà eu
39:34des acteurs immobiliers
39:35qui l'ont fait,
39:36mais qui ne l'ont pas fait
39:37en cédant la crypto,
39:39mais en passant d'abord
39:39par la phase
39:40de conversion crypto
39:41vers euros
39:41avant de l'intégrer
39:43dans le protocole
39:45d'acquisition.
39:46Là,
39:46nous,
39:46c'est vrai qu'on a permis
39:47avec cette première opération
39:49réalisée par la banque,
39:51enfin,
39:51avec la participation
39:52de la banque,
39:52c'était de pouvoir
39:53justement transmettre
39:54des cryptos
39:54directement aux vendeurs
39:56et qui était d'accord.
40:00La banque est arrivée
40:01avec son expertise
40:01justement sur cette partie-là
40:02pour accompagner le process,
40:04pour avoir un wallet
40:05de séquestre
40:06avec une certaine quantité
40:09de sécurité
40:10au cas où il y aura
40:10une volatilité importante
40:11sur l'actif en question.
40:12Mais voilà,
40:13on a pu,
40:14grâce à un financement
40:15de la part de l'acquéreur
40:16plus 40%,
40:18il me semble,
40:19en crypto actifs,
40:20sceller cette première opération
40:22qui,
40:23à mon sens,
40:23va continuer d'évoluer
40:26puisqu'on a de plus en plus
40:27de détenteurs de crypto
40:27qui veulent en faire
40:30quelque chose.
40:30Donc,
40:30même si on a toujours
40:32la fiscalité
40:35qui va s'imposer
40:35finalement
40:36à l'acquéreur,
40:38eh bien,
40:39ça reste quand même
40:40un moyen
40:41de pouvoir
40:41commencer
40:43à acquérir
40:44des biens réels
40:45finalement
40:45avec de la crypto.
40:47Et pour le vendeur,
40:48c'est aussi
40:49pour lui justement
40:50gage
40:51de croire finalement
40:52dans ses classes d'actifs,
40:53de croire en son évolution
40:54et de prendre ce pari
40:55aussi de conserver
40:57ses actifs
40:57et de ne pas les convertir
40:58en euros.
40:59Alors ça,
40:59c'est pour la fiscalité
41:00des résidents français
41:01puisque pour les résidents
41:01étrangers,
41:02c'est encore différent.
41:02C'est différent, oui.
41:03On va acquérir
41:04sans fiscalité
41:05des biens en France.
41:06Donc,
41:06on va voir
41:07où tout cela nous mène.
41:09Ça va être progressif,
41:10encore une fois,
41:10comme vous l'avez dit,
41:11le contexte actuel
41:11pour l'immobilier
41:12n'est pas non plus
41:12au beau fixe,
41:14mais on a de plus en plus
41:15de détenteurs de crypto actifs
41:16qui ont fait des belles plus-values
41:17sur ces dernières années,
41:18qui ont des cryptos
41:18et qui souhaiteraient,
41:19je pense,
41:20reconvertir en immobilier.
41:20On a de plus en plus
41:21de demandes, nous,
41:22de remplois
41:23dans des actifs traditionnels.
41:24Donc,
41:24c'est quelque chose
41:25qui va continuer
41:26de se développer.
41:26Oui, finalement,
41:27parce que c'est ça
41:28qui est intéressant,
41:29mais comme dans tout
41:29concept économique,
41:30c'est une fois
41:31que la transaction est faite,
41:33qu'on a une étiquette de prix
41:34et qu'on a un système
41:35qui se pérennise.
41:37Donc,
41:37c'est ça qui est vraiment intéressant.
41:39C'était de finaliser
41:39des transactions
41:40pour pouvoir établir
41:41les premières connexions.
41:43Dernier aspect
41:43qui vous intéresse,
41:45c'est justement
41:47les dons en crypto
41:48aux associations,
41:50aux caritatifs,
41:51aux philanthropiques.
41:52C'est une pratique
41:52qui est en croissance,
41:53là aussi.
41:54Oui,
41:55c'est une pratique
41:55qui est en croissance,
41:56qui s'est davantage développée
41:57aux États-Unis
41:58et qui commence à arriver
42:00progressivement en Europe.
42:01Mais on a déjà
42:01des volumes importants
42:03de l'autre côté
42:03de l'Atlantique,
42:04justement,
42:05où pareil,
42:06en fait,
42:06il y a eu des fortunes
42:07qui se sont constituées
42:08en crypto.
42:09En Europe,
42:10c'est pareil.
42:11Et puis,
42:11il y a cette volonté,
42:12enfin,
42:12c'est générationnel,
42:13la crypto,
42:14encore une fois.
42:15Donc,
42:15on a de plus en plus
42:17de jeunes donateurs.
42:18On l'a vu d'abord
42:19au travers des fondations
42:20et puis maintenant
42:21des associations
42:21qui souhaitent donner
42:22dans un but philanthropique,
42:24mais aussi
42:25pour bénéficier
42:26de l'avantage fiscal
42:26qui est lié,
42:27puisque comme un don
42:28en monnaie fiat,
42:30eh bien,
42:30vous avez l'avantage fiscal
42:32qui vient se griffer
42:33aussi pour la crypto.
42:34En tout cas,
42:35dans les textes actuels,
42:36la manière de les interpréter,
42:38eh bien,
42:38c'est le cas.
42:39Donc,
42:40on a de plus en plus
42:40de jeunes donateurs
42:41qui veulent pouvoir justement
42:42donner des associations
42:43qui s'intéressent
42:44à ce phénomène-là.
42:45Ça commence par plutôt
42:46des fondations
42:47de grandes écoles
42:48qui ont des réseaux
42:49d'alumni
42:49qui veulent justement
42:50pouvoir donner.
42:52Et puis maintenant,
42:53on a des grandes associations
42:54qui se disent
42:54qu'effectivement,
42:55ça peut être intéressant,
42:56mais ils ont besoin
42:56d'être accompagnés
42:57puisque là,
42:58pour le coup,
42:58il faut légitimer
43:00des fonds,
43:01il faut waitlister
43:02les wallets.
43:03Alors,
43:03c'est un vocabulaire
43:04un peu complexe,
43:05mais en fait,
43:05c'est pouvoir s'assurer
43:06que les obligations sont légales,
43:07que les cryptos ont été
43:08acquises légalement
43:09et de pouvoir aussi offrir
43:11tout un environnement bancaire
43:13finalement à ces associations-là
43:14pour qu'elles puissent ensuite
43:15convertir en euros
43:16ou les conserver
43:16si elles veulent pouvoir
43:17diversifier leur placement.
43:20Très intéressant.
43:21Merci beaucoup,
43:21Edouard Béliard,
43:22spécialiste crypto
43:23chez Delubac.
43:24À une prochaine fois,
43:25pour commenter
43:25cette foisonnante actualité
43:27des cryptomonnaies.
43:29restez avec nous.
43:30Dernière rubrique
43:31dans un instant
43:33de tout pour investir.
43:34On va faire un petit
43:35bon test
43:35du PEA
43:37par rapport à...
43:38Oui,
43:38on va reparler
43:39de ce bon vieux
43:40compte-titre,
43:41le compte-titre
43:42ordinaire,
43:43le CTO.
43:43On va enlever un petit peu
43:44la poussière
43:45parce que c'est vrai
43:45que c'est un support
43:46dont on ne parle plus
43:46beaucoup ces temps-ci,
43:47mais qui a ses avantages
43:49dans le contexte.
43:50On sera avec Mathieu Chauvin
43:51du groupe RS
43:52dans quelques secondes.
43:53Restez à l'écoute
43:53de tout pour investir.
43:54A tout de suite.
43:57Tout pour investir
43:58sur BFM Business.
44:01Tout pour investir
44:02l'événement
44:03sur BFM Business.
44:05Et tout pour investir
44:06l'événement,
44:07ce sera le 20 novembre prochain
44:08avec une émission spéciale,
44:10avec plusieurs émissions spéciales,
44:12avec des tables rondes,
44:13avec des ateliers pratiques,
44:15des spécialistes
44:15de la gestion
44:16de l'investissement
44:17et plus grands économistes
44:18de la place
44:18qui seront là
44:19pour décrypter l'actualité
44:20et vraiment vous aider
44:21à devenir
44:22de meilleurs investisseurs.
44:23Et c'est un des crédeaux
44:24de cette émission.
44:26Mais tiens,
44:27justement,
44:27on va parler
44:27des investissements
44:28en actions.
44:29Aspect très intéressant,
44:31les supports d'investissement.
44:32On en a parlé
44:33il y a deux semaines
44:33avec Marie-Christine
44:34Sonquin des Echos.
44:36Ben oui,
44:36il serait peut-être temps
44:37de ressortir du placard,
44:38de dépoussiérer
44:39un vieux truc
44:40dont on se souvient plus
44:41d'être marqué
44:42CTO dessus,
44:43le compte-titre ordinaire.
44:45Ben oui,
44:45on a souscrit des PEA,
44:47on s'est exposé
44:49sur le marché d'action
44:50via des applis,
44:51via l'innovation.
44:52Mais le CTO,
44:54il a ses bienfaits
44:54et on va en parler
44:55avec Mathieu Chauvin
44:56du groupe RS.
44:57Bonjour Mathieu.
44:57Bonjour Javier.
44:58Content de vous trouver
45:00ce matin pour parler
45:01de ce CTO,
45:02c'est un peu
45:02notre banc d'essai.
45:05Quand on investit
45:06traditionnellement,
45:06on se dit
45:07bon,
45:07je vais opter
45:07pour un PEA.
45:09Regardons le CTO,
45:10quelles sont
45:10un petit peu
45:11les différences
45:12entre ces deux supports
45:13d'investissement déjà ?
45:14Alors,
45:15les différences,
45:16elles sont
45:16de plusieurs natures.
45:17On a des différences
45:19sur la fiscalité
45:20pour commencer.
45:21Le PEA,
45:22c'est une enveloppe
45:22fiscale
45:22et donc,
45:24après cinq ans
45:25d'investissement
45:26et de durée
45:27d'existence du PEA,
45:29on est exonéré
45:29d'impôts sur le revenu,
45:31sur les plus-values
45:32qu'on réalise,
45:32les dividendes
45:33qu'on génère
45:34dans ces placements.
45:35On ne paye que
45:36des prélèvements sociaux
45:37à hauteur de 17,2%.
45:39Donc,
45:39ça en fait
45:39une enveloppe fiscale
45:40hyper attractive.
45:42Le CTO,
45:43lui,
45:43il est plutôt
45:43du régime de droit commun.
45:46Ça veut dire
45:46qu'on se fait appliquer
45:48sur toutes ces plus-values
45:49et son dividende
45:51la flat tax
45:52à hauteur de 30%.
45:53La fameuse flat tax
45:54qui est composée
45:56de des fameux
45:5717,2%
45:58de prélèvements sociaux
45:58et de 12,8%
46:00d'impôts
46:01sur le revenu.
46:02Donc,
46:02ça,
46:02c'est la première différence.
46:03C'est une différence fiscale.
46:04Le PEA est plus attractif
46:06que le CTO,
46:07fiscalement parlant.
46:08Bon,
46:09malgré tout,
46:11c'est vrai que
46:12si on regarde comme ça,
46:12on dit
46:13« je ne vais pas prendre le CTO,
46:14je vais prendre un PEA,
46:15c'est idiot.
46:16Ben oui,
46:16mais non,
46:17en fait. »
46:17Ben non,
46:18parce qu'il faut aller chercher
46:19un peu plus de granularité
46:21dans l'analyse
46:21et on a besoin
46:23de parler
46:24d'une part
46:25de disponibilité.
46:26Le PEA,
46:27son avantage fiscal,
46:29il est pour
46:30des PEA
46:30qui ont plus de 5 ans.
46:31En dessous,
46:32on se retrouve
46:33dans le même régime
46:33que le CTO,
46:35à savoir la flat tax
46:36et ça veut dire
46:37que si on a besoin
46:37de liquidités immédiates
46:38et pour autant
46:39d'investir ces liquidités
46:40quelque part,
46:41le CTO est probablement
46:42une excellente enveloppe.
46:43L'autre enjeu,
46:46c'est un enjeu
46:47de diversification
46:49de ces investissements.
46:51Le PEA,
46:53en contrepartie
46:53de cet avantage fiscal,
46:55contraint finalement
46:56l'investissement
46:57dans des actions
46:58européennes
46:59qui peuvent être
47:00des grandes capitalisations
47:02ou des PME européennes
47:03puisque
47:03on a une capacité
47:05avec les PEA,
47:06PME notamment,
47:07d'aller acheter
47:08des actions
47:08de PME européennes
47:09alors que le CTO,
47:11il est beaucoup plus libre
47:12dans ces formules
47:14de placement
47:14qu'on peut aller sélectionner.
47:16Qu'est-ce qu'on peut aller sélectionner ?
47:16Toutes les zones géographiques
47:17sont éligibles.
47:18L'Asie,
47:19les États-Unis.
47:19Les US,
47:20toutes les zones géographiques,
47:22les actions,
47:23les obligations,
47:25les produits structurés,
47:26les cryptos,
47:27tout ça rentre
47:28dans le cadre
47:29du compte-titre ordinaire.
47:32Donc,
47:32on est dans une enveloppe
47:33qui est extrêmement souple,
47:35liquide
47:35et qui,
47:38contrairement au PEA,
47:39qui est lui
47:40un peu plus contraint
47:41et le PEA,
47:42on rappelle aussi
47:42que son avantage fiscal,
47:44il est capé,
47:45il est limité en montant
47:46à 150 000 euros
47:48ou 225 000
47:50si on va investir
47:50dans les PME
47:51alors que le CTO,
47:53lui,
47:54il n'a pas de plafond
47:54et donc,
47:56ça permet justement
47:57quand on a déjà fait le plein
47:58de son enveloppe PEA
48:00parce qu'on a été
48:00la saturée
48:01et qu'on veut continuer
48:03à investir des liquidités,
48:04il faut utiliser le CTO
48:06en complément.
48:07Alors,
48:07est-ce que vous constatez,
48:09vous,
48:10dans la clientèle,
48:11une envie
48:12de peut-être reprendre
48:14du CTO
48:14dans le sens où,
48:15par exemple,
48:16on peut profiter
48:18plus de l'exposition
48:19à Wall Street,
48:20à la Big Tech
48:21qui n'arrête pas
48:22de grimper
48:22ou à d'autres
48:23dynamiques de développement,
48:25est-ce que c'est
48:26un placement
48:27qui refait l'objet
48:28d'une demande particulière
48:29ou est-ce que
48:30c'est quelque chose
48:31au contraire
48:32que vous essayez
48:32de pousser
48:33de manière à faire
48:34mieux profiter
48:35vos clients
48:35des dynamiques
48:36sur certains secteurs ?
48:38Nous,
48:38je pense que notre devoir
48:39vis-à-vis de nos clients,
48:40c'est de leur assurer
48:42une certaine forme
48:43de diversification
48:44de leur épargne.
48:45Et la concentration
48:47ou l'hyperconcentration
48:48sur une zone géographique
48:49européenne
48:49par les temps qui courent
48:50est effectivement
48:51quelque chose
48:53qu'il faut savoir pondérer
48:54par l'accès
48:55au marché américain,
48:56au marché asiatique,
48:57au marché émergent.
48:58Et donc,
48:59pour construire
48:59un portefeuille équilibré,
49:01intelligent,
49:02il nous faut accéder
49:03à ces zones géographiques
49:05pour diversifier
49:05l'épargne des placements
49:07et dans ce cas-là,
49:07on utilise effectivement
49:08le compte-titre ordinaire
49:10au premier chef.
49:13Voilà.
49:13Et il vous permettra
49:14aussi de bénéficier
49:16de plus de...
49:18Il y a les matières premières
49:19qui sont éligibles
49:20au CTO aussi ?
49:21Oui,
49:22vous pouvez retrouver
49:22toutes les commodities
49:23dans le CTO.
49:26Donc,
49:26vous avez accès
49:27à vraiment tout.
49:28L'enjeu derrière,
49:29c'est effectivement
49:30d'appréhender
49:31ces enjeux de liquidité,
49:32ces enjeux de fiscalité.
49:34Il faut aussi rappeler
49:35que le PEA
49:36étant une enveloppe fiscale,
49:38un de ses autres avantages,
49:40c'est que la plus-value
49:41et la taxation
49:42de cette plus-value,
49:44elle n'est opérée
49:44qu'au moment où vous sortez
49:45de l'enveloppe fiscale.
49:46C'est-à-dire qu'au moment
49:47où vous retirez l'argent.
49:49Et au bout de 5 ans,
49:50vous pouvez retirer
49:50cet argent librement,
49:51ça ne ferme pas le compte,
49:52vous pouvez reverser dedans,
49:53etc.
49:55Le CTO,
49:56c'est un peu différent
49:56puisque à chaque fois
49:57que vous faites un mouvement
49:58ou une transaction
49:59sur le CTO,
50:00bien votre plus-value,
50:02elle est matérialisée
50:03et on a un péage fiscal.
50:05Donc on ne peut pas
50:06finalement capitaliser
50:07sur les prélèvements sociaux
50:10et l'IR de la fiscalité.
50:13Donc ça a une petite
50:14déséconomie quand même
50:15d'un point de vue
50:16simplement mathématique
50:18parce qu'on réalise
50:19le paiement de l'impôt
50:20à chaque transaction
50:22sur les titres.
50:22Donc il faut aussi
50:23savoir ne pas gesticuler
50:24pour tenir des positions
50:27finalement assez longues
50:28sur son placement
50:29et donc avoir une vue
50:30longue sur son investissement.
50:33Voilà,
50:33un horizon de long terme
50:34toujours,
50:34mais justement,
50:35ça peut participer
50:36à la diversification
50:37qui est toujours souhaitable
50:38dans des investissements
50:40de ce genre.
50:41Merci infiniment
50:42Mathieu Chauvin
50:43du groupe ERES
50:44et on vous retrouvera
50:44bien sûr
50:45le 20 novembre prochain
50:47au pavillon d'Armenonville.
50:48Ce sera TPI l'événement,
50:51je vais y arriver.
50:52Il y aura Guillaume Sommerer,
50:54il y aura Sandra Gondouin
50:55pour les cryptos,
50:56il y aura tout un tas d'invités,
50:57il y aura Christopher Dembic
50:58qui présente TPI la Masterclass
50:59tous les vendredis.
51:01Bref,
51:01on sera tous là
51:02pour vous aider
51:03à faire fructifier
51:04votre patrimoine,
51:05votre petit trésor de guerre.
51:07Merci d'avoir été à l'écoute
51:08de ce TPI
51:09sur BFM Business.
51:10Je vous laisse avec
51:10Marie-Cœur de Roi
51:11pour les experts de l'IMO
51:12et je vous retrouve
51:13tout à l'heure
51:14à 15h30
51:14aux côtés de Guillaume Sommerer
51:15pour BFM Bourse.
51:16à tout à l'heure.
51:18Tout pour investir
51:19l'événement
51:20sur BFM Business.
51:24Tout pour investir
51:25sur BFM Business.

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