- il y a 2 jours
Ce mercredi 19 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Géraldine Métifeux, associée gérante chez Alter Egale, Olivier Chevalier, directeur général Defthedge, Antoine Fraysse-Soulier, responsable de l'analyse des marchés chez eToro, Grégoire Sentilhes, président de NextStage AM, Olivier Dubs, gérant sénior chez J.P. Morgan Banque Privée, et Raphaël Thuin, directeur des capital markets strategies chez Tikehau Capital, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00BFM Business, tout pour investir. Antoine Larigauderie.
00:09C'est l'émission qui vous aide à devenir de meilleurs investisseurs, qui enrichit votre patrimoine,
00:13qui vous donne toutes les bonnes idées pour votre capital, pour votre retraite.
00:18BFM Business, tout pour investir.
00:22TPI, votre émission personnalisée en direct à la radio, à la télé, sur le web.
00:26Et bien entendu, vous pouvez trouver l'essentiel de nos rubriques sur le podcast.
00:31Alors déjà, j'y moins 1 avant l'événement que vous attendez tous, que nous attendons tous.
00:37Impatiemment, TPI, l'événement, le grand rendez-vous de la gestion, de l'économie, de l'épargne, des marchés.
00:42Demain, pavillon d'Armenonville, tout le monde sera là.
00:44Tous les intervenants que vous avez l'habitude d'écouter, les meilleurs spécialistes, économistes, conseillers en gestion de patrimoine.
00:49On sera tous là, TPI spécial de 14 à 15 heures.
00:52Vous retrouverez aussi BFM Crypto, BFM Bourse en direct de là-bas.
00:56Des tables rondes, des ateliers, inscrivez-vous.
00:57Il est encore temps, de 13h à 19h.
01:00Un rendez-vous exceptionnel, le rendez-vous de référence pour votre patrimoine.
01:04Demain jeudi en direct du pavillon d'Armenonville.
01:06Donc déjà ça.
01:07Ensuite, à la veille de cet événement et en cette fin d'année, on va parler de conviction dans cette émission.
01:12Conviction d'investissement, conviction de marché.
01:14On va largement parler notamment de la thématique de la souveraineté aujourd'hui.
01:18Ça va mettre un peu le fil directeur de cette émission.
01:21Déjà dans le déchiffrage, dans quelques instants, ça intéresse au plus haut point les deux déchiffreurs du jour.
01:26Géraldine Métifeux, d'Alter Egal et Olivier Lechevalier de Deft Hedge.
01:29Ça intéresse aussi les spécialistes de TKO Capital qui seront avec nous en fin d'émission.
01:33Et bien sûr demain lors de TPI l'événement.
01:35Surtout qu'ils sont très actifs sur le sujet en tant qu'investisseurs.
01:38On en reparlera en détail en fin d'émission.
01:40Conviction toujours avec d'un côté l'état d'esprit des épargnants, que ce soit sur le patrimoine et les retraites.
01:44Sujet au cœur de l'actualité.
01:46On verra tout ça en détail au travers d'une super enquête de Next Stage et des chiffres très parlants.
01:51On va détailler ça dans la deuxième demi-heure avec Grégoire Santillias de Next Stage justement.
01:57Deuxième demi-heure, on accueillera aussi Olivier Dubes de JP Morgan Private Banking.
02:02Les convictions de la vénérable institution pour cette fin d'année et l'année à venir.
02:06C'est à retrouver dans les placements à suivre.
02:07Enfin, les convictions d'Antoine Fraisse-Soulier d'Itoraux.
02:10On sera avec lui en direct de sa salle des marchés pour votre plan de trading personnalisé.
02:14Si vous êtes exposé aux actions, le CAC 40 qui se retrouve sur des plus bas d'une douzaine de jours.
02:20On est du côté des 7 950 points.
02:23Vous pouvez nous poser toutes vos questions par e-mail, direct à bfmbusiness.fr.
02:28Nous envoyer une question au 7 32 16.
02:31Vous tapez le mot-clé business suivi de votre SMS ou vous pouvez me joindre directement sur Twitter.
02:36J'essaierai de répondre à vos questions que vous me poserez.
02:40Twitter, enfin X maintenant, il faut dire.
02:43Le reste de l'actualité du jour.
02:44Alors, les augmentations des salaires sont modérées en France.
02:47Moins nombreuses pour les cadres.
02:49Seuls 53% d'entre eux en ont bénéficié l'an dernier.
02:52Et leur rémunération totale médiane n'a progressé que d'1,8% par rapport à 2024,
02:56nous dit l'APEC dans son baromètre 2025.
02:59Études dont l'autre enseignement, c'est que les femmes restent aussi les grandes perdantes.
03:03Et à salaire égal, il y a toujours une différence salariale qui est du côté des 6,5-7%.
03:08La Cour des Comptes frappe fort contre le pacte d'Utreil.
03:12Trop généreux, trop coûteux pour l'État selon elle.
03:145,5 milliards d'euros de manque à gagner l'an dernier.
03:16Loin des 800 millions avancés par Bercy.
03:19Ce qui a clairement mis le feu aux poudres.
03:21De l'Assemblée à Bercy, justement, en passant par le patronat, bien sûr.
03:24La Commission européenne est attendue au tournant aujourd'hui.
03:26Elle s'apprête à présenter un règlement simplifié sur l'IA et la protection des données.
03:30Exercice délicat.
03:30Il s'agit d'assouplir la réglementation numérique pour aider les acteurs européens de la tech à émerger.
03:35Mais l'autre, il ne faut pas non plus ouvrir grand les portes aux géants américains.
03:39Emmanuel Macron et Frédéric Schmerz ont préparé le terrain depuis Berlin hier soir.
03:44Les bouteilles de Perrier peuvent rester en rayon.
03:45La justice a tranché.
03:47Elle rejette les requêtes de l'UFC que choisir.
03:49L'association consommateur qui demandait la suspension des ventes contestant l'appellation eau minérale naturelle inscrite
03:55à cause de la microfiltration qui est utilisée par Nestlé Waters,
03:58le groupe qui a d'ailleurs modifié son système cet été après une mise en demeure de la préfecture
04:02qui doit encore donner son feu vert sur le nouveau procédé.
04:05Enfin, l'escalade ce matin entre Pékin et Tokyo s'achauve.
04:08La Chine va suspendre ses importations de produits de la mer japonais.
04:12Information apportée par les médias nippons,
04:15ce seraient les premières représailles chinoises après les propos de la première ministre japonaise autour de Taïwan.
04:21Sujet éminemment compliqué.
04:23Allez, tout de suite, le tableau de bord de vos marchés.
04:30Un tableau de bord qui est toujours majoritairement dans le rouge avec un CAC 40 qui perd encore du terrain.
04:39Rien de bien grave, on se retrouve sur des plus bas, je vous le disais, d'une douzaine de jours.
04:43La correction est donc longue, mais pas très élevée.
04:47On perd 0,26%.
04:48En ce moment, on est à 7 947 points.
04:51On se rapproche du plus bas qu'on a signé, justement, il y a 12 jours, qui était du côté des 7 908.
04:58On va voir si ça sert de support pour pouvoir remonter par la suite.
05:01Évidemment, les marchés sont un petit peu dans l'attente des trimestriels les plus attendus, sans doute,
05:06évidemment dans le domaine de l'IA.
05:07Mais pour l'ensemble des marchés, puisque, encore une fois,
05:10Nvidia commence à représenter 8% de la pondération du S&P 500.
05:14Les trimestriels d'Nvidia, ce sera ce soir après Bourse, et ce sera vraiment le point d'orgue des marchés.
05:20À noter les autres indices, alors l'Euronextech Leaders en léger repli, mais enfin à peu près la même chose que le CAC 40,
05:26moins 0,21%.
05:27Et du côté européen, c'est globalement mitigé.
05:31On sent qu'il y a peut-être quelques velléités haussières sur certains indices à la faveur de plusieurs supports techniques importants.
05:37L'Eurostock 50 qui recule de 0,12%.
05:39Le DAX à Francfort qui est en hausse, plus 0,09% et plus 0,12% pour l'Ibex à Madrid.
05:44Un petit coup d'œil sur ce qui se passe à Paris.
05:46La plus forte hausse du CAC 41, elle est pour Total Energy, qui gagne 0,74% à 55,88€.
05:52Il faut dire que les prix du Brent se sont un petit peu tendus ces derniers jours.
05:56Pas de grand-chose, mais on reste autour des 65$.
05:59Maintenant pour le Brent à 64,58$.
06:02Sur le brut léger américain, on a repassé la barre des 60 à la hausse.
06:05On est à 60,40$ ce matin.
06:07Un petit coup d'œil sur les autres titres qui signent les plus fortes hausse à Paris.
06:11Plus 0,73% pour Eden Red qui est à 18,58.
06:14On a Hermès, plus 0,48 à 2090.
06:17Stellantis, plus 0,31 à 8,34.
06:19Et en baisse, en acquérir dans le secteur du luxe.
06:22Donc vous voyez, c'est très très mitigé.
06:23Avec une baisse de 3,5% à 298,85€.
06:27On a Orange, moins 97 à 13,69.
06:30Ou Bouygues, moins 23 à 40,81€.
06:32Nexans signe la plus forte hausse du SBF 120 à 4,6% à 124,40€.
06:38Mais alors attention à la dégringolade pour Vivendi.
06:40Enfin, Vivendi, ce qu'il en reste.
06:41Maintenant, Vivendi, c'est plus une coquille vide qu'autre chose.
06:45Après la scission du groupe, Vivendi recule de 13,1%.
06:49À 2,51€, la baisse était même de quasiment 20% à l'ouverture après une décision de justice.
06:55Alors, un peu technique, un peu compliqué qu'on va vous expliquer.
06:58Il faudra garder le détail sur notre site bfmbusiness.com.
07:02Mais en gros, toute la spéculation qu'il y avait eu autour d'un nécessaire rachat par Vincent Bolloré des minoritaires
07:08est en train de retomber d'un coup après cette décision de justice.
07:12D'où la forte baisse des cours de Vivendi qui s'étaient alignés sur cette possibilité, évidemment.
07:17Un petit coup d'œil sur les matières premières.
07:19On aura parlé du pétrole en ouverture, mais ça se retend autour de l'or qui repasse le cap des 4100$.
07:27On est à 4115 l'once.
07:29Et l'argent qui a repris de la vigueur aussi à 51,94.
07:33Allez, tout de suite, on déchiffre l'actualité du jour.
07:42Avec deux invités de marque, Géraldine Métifeux d'Alterégal.
07:47Bonjour.
07:47Bonjour Antoine.
07:48Merci Géraldine d'être avec nous en direct ce matin.
07:50Ainsi qu'Olivier, le chevalier de Daftage.
07:53Bonjour Antoine.
07:54Alors, je le disais en sommaire, c'est le moment des convictions.
07:58TPI l'événement demain, on est en fin d'année, on met tout sur la table.
08:02Et il est évident qu'il y a une des problématiques qui vous intéresse au plus haut point,
08:07qui nous intéresse au plus haut point et qui reste centrale dans l'activité de marché,
08:11mais dans les idées d'investissement plus tard pour les épargnants
08:15et pour les investisseurs institutionnels et particuliers, c'est la souveraineté.
08:18La souveraineté, l'infrastructure, l'électricité, la défense, tout ça est lié finalement
08:24et constitue finalement à la fois un dossier qui tend tout le monde,
08:29mais qui est aussi un vrai appel d'air pour l'ensemble du tissu industriel français, européen.
08:35Et ça, autant on a eu une sorte de très grosse déclaration d'intention de l'Europe en début d'année,
08:42puis voilà, on attendait un petit peu que les choses reprennent
08:45parce qu'il n'y avait plus trop de nouvelles à ce niveau-là.
08:47Géraldine Métifeux, là, en fin d'année, ça reprend de plus belle,
08:50la souveraineté, la défense de thématiques centrales.
08:53De thématiques centrales.
08:54Et pour mettre d'apporter de l'eau à votre moulin, Antoine,
08:57en réalité, on avait annoncé à la fois en Allemagne et à la fois en France dès le printemps
09:01que les décisions et les incissements seraient prises à l'automne.
09:04Pour plusieurs raisons.
09:05D'une part, parce que BPI, il fait le temps qu'ils aient les autorisations
09:07pour lancer leur fonds, par exemple, ce qui est tout bête,
09:09mais bon, chez nous, ça prend toujours beaucoup de temps.
09:11En Allemagne, manifestement, c'est parce qu'ils n'arrivent pas à se mettre d'accord.
09:13Mais donc, finalement, le timing est relativement tenu.
09:15On est toujours à l'automne, on n'est pas encore en hiver.
09:18Et puis, on a eu, avant-hier, une sorte de sommet un peu de la défense
09:23avec l'arrivée du président ukrainien en France,
09:27qui a été l'occasion de certaines démonstrations,
09:28notamment pour USPACE et notamment également pour Alta Arès,
09:34dont je crois Olivier voulait parler également.
09:36Donc, ça veut dire quoi ?
09:37Ça veut dire qu'effectivement, on se met en ordre de bataille
09:38pour précisément ce qui nous intéresse, nous, sur le tissu industriel.
09:40Donc, pour l'investisseur, au fond, on est plutôt sur la PME-TPE.
09:45On n'est pas sur le côté, on est sur le non-côté.
09:47On est sur ce qui est très à la mode, le private equity.
09:49Et c'est un petit peu, justement, toute l'initiative de BPI
09:53qui rappelait que le secteur de la défense en France,
09:56OK, c'est des big caps, c'est Dassault, c'est Thalès, c'est ce que vous voulez.
09:58Safran.
09:59C'est avant tout un tissu de petite PME familiale, très locale,
10:04qu'il faut soutenir parce qu'on leur demande d'investir et de produire,
10:08alors qu'ils partent de pas grand-chose au départ.
10:10Donc, voilà, il faut vraiment avoir l'œil dessus.
10:13Exactement.
10:13Et donc, on peut saluer USPACE qui a été fourni en 2018
10:17et qui vient de lever 24 millions d'euros.
10:20Alors, c'est toujours des chiffres qui passent un peu dérisoire par rapport aux États-Unis,
10:22mais il faut même saluer le fait que 24 millions d'euros, c'est pas complètement zéro non plus.
10:26Et notamment dans ceux qui participent,
10:28il y a le fonds du ministère des Armées qui participe à cette levée de fonds.
10:32Et l'idée, c'est d'avoir, au fond, une constellation d'anosatellites opérationnelle pour 2027,
10:36c'est-à-dire demain, parce qu'on est quand même tout fin 2025.
10:40Et ils font des petits aéronefs, pour ceux qui s'intéressent.
10:43Ça fait entre 5 et 100 kilos.
10:44Je me rendais pas compte, mais 100 kilos, pour moi, c'est quand même gros, mais je me rendais pas compte.
10:48Oui, ça commence à être assez sympa.
10:51C'est pas mal, et ils ont commencé à livrer des aéronefs de 25 kilos.
10:55Ils ont, effectivement, la DGA qui les a contactés.
10:58Et puis, ils ont également une commande pour l'agence spatiale allemande.
11:01Donc, ça reste assez européen.
11:03J'imagine que le but, dans votre thème de la souveraineté,
11:05c'est aussi de rester quand même assez européen,
11:07pas trop dépendre des Américains et des Chinois, si possible.
11:11Si possible, parce que tout dépend pas de nous.
11:13C'était tout l'objet, justement, de cette initiative de la France européenne.
11:15Et de la souveraineté économique.
11:16Et on en vient à votre dada, quand même, Olivier.
11:20C'est qu'effectivement, on va se retrouver dans cette problématique de la souveraineté,
11:25face à un problème de souveraineté,
11:27qui s'appelle le mur des matières premières et l'énergie.
11:30Exactement.
11:30Donc, c'est vrai que...
11:32Alors, moi, je travaille avec certaines sociétés, justement,
11:34que j'accompagne sur la défense, ce genre de choses.
11:36Donc, je vois très bien leurs problématiques.
11:38C'est à chaque fois, on leur demande d'investir.
11:40Mais aussi, ce sont des sociétés qui sont, comme vous avez cité,
11:42qui sont relativement riches, qui sont relativement soutenues.
11:44Donc, après, toutes, plus bas dans le tissu, ne vont pas être soutenues de manière totale.
11:49Mais en tout cas, ça en fait partie.
11:51Et du coup, là, ce que je voulais juste repréciser,
11:53c'est vrai qu'on est en train de dire, voilà, il faut investir, il faut ceci.
11:56Mais la difficulté que rendent compte ces entreprises,
11:58c'est qu'elles sont très liées aux matières premières.
12:00Donc, à l'or, au métal, au cobalt, etc.
12:02On voit toujours des réglementations qui bougent chaque jour.
12:05Et donc, la difficulté, c'est pour ces entreprises, c'est avoir de la visibilité.
12:08On dit qu'on a un carnet de commandes jusqu'en 2027.
12:10C'est très bien, mais ce n'est pas si loin que ça comparé à des très grands
12:13qui ont encore plus de visibilité.
12:15Donc, la difficulté pour ces gens-là, c'est toujours de faire face à leur souveraineté, avancer.
12:19On sait très bien que c'est la Chine qui raffine quand même 90 %.
12:21Quand je lisais encore ce matin dans le Financial Times
12:24que le cobalt, il y a une nouvelle réglementation qui va sortir.
12:27Comment voulez-vous rapatrier du savoir-faire et du raffinage en Europe
12:30s'il y a aussi de la réglementation qui peut jouer contre nous ?
12:33Donc, en fait, pour ces gens-là, c'est un peu la difficulté.
12:36On a vu l'argent, l'or, il a baissé.
12:38L'argent, en fait, a repris des couleurs.
12:40C'est normal, mais c'était juste un transfert qu'on a pu voir sur des investisseurs
12:43qui se sont dit que l'argent était bien monté,
12:45il était à des points hyper hauts par rapport à d'habitude.
12:48Donc, c'est pour ça qu'ils se sont venus en termes d'investisseurs.
12:50Donc, on a un mix en ce moment sur les matières premières
12:53qui sont à la fois pas forcément que liées à des industriels,
12:56mais aussi à des positions des investisseurs
12:58qui viennent aussi spéculer et chercher de la rentabilité.
13:01Géraldine, c'est vrai que cette problématique reste vraiment primordiale,
13:09celle de la défense et de la souveraineté.
13:10On l'a vu avec la visite de Volodymyr Zelensky,
13:13cette commande de Rafale.
13:15Attention, mais...
13:16Voilà, cette lettre d'intention qui pourrait aller jusqu'à...
13:20aller un tiers de ce qu'il y a comme Rafale en France, par exemple.
13:25C'est quand même une commande considérable.
13:26Mais derrière, il y a toute cette interrogation autour de
13:29« Mais comment on organise le mécano de financement ? »
13:32Alors ça, beaucoup, je pense qu'on y a quand même commencé à y répondre.
13:35C'est-à-dire que...
13:35Alors bon, effectivement, les boîtes dans la défense qui sont cotées,
13:38on les connaît par cœur en Europe et UK.
13:40Enfin, on peut coter quand même...
13:42Les plus grosses, ça ne pose pas de difficultés.
13:44Elles sont monstrueuses.
13:45Elles ont pris beaucoup de capitalisation.
13:46Elles se payent assez cher en PER, en réalité,
13:48sur une année comme 2025, on verra 26.
13:50Mais les bons de commandes arrivent.
13:51C'est-à-dire que moi, ce que je pointais du doigt en début d'année
13:52en disant « Ouais, on va attendre la défense
13:54parce que les bons de commandes, on ne les a pas »,
13:55ça commence à arriver malgré tout.
13:56Après, le problème, c'est le délai de construction,
14:00le moment de construction, c'est-à-dire la chaîne de production.
14:03Bien sûr, les matières premières, notamment, mais pas que.
14:06Parce que pour le coup, on a des aciéristes en France
14:08ou en Allemagne, en Europe.
14:10Donc il y a quand même des choses qui peuvent fonctionner.
14:12Sur les drones, on peut les faire fonctionner
14:14sans forcément avoir beaucoup de matières qui nous échappent.
14:17Sauf sur la partie IA, ça, je vous le conseille bien volontiers.
14:19Mais sur la chaîne de financement, il est très orienté.
14:21C'est-à-dire qu'on a définitivement orienté
14:23des fonds d'investissement qui sont dédiés à la défense.
14:26Dans les très, très, très grands fonds d'investissement mondiaux,
14:29il y en a énormément qui souhaitent désormais investir
14:31dans la défense européenne parce que c'est l'avenir de demain.
14:33J'espère juste que pour une fois, on ne va pas s'arrêter
14:35au milieu du chemin comme on s'était arrêté en 22.
14:36On se dit « Ah bah non, finalement, la souveraineté,
14:38tant pis, on va aller au moins cher pour l'actricité. »
14:41Et j'espère qu'on va effectivement aller au bout du bout.
14:43Mais là, vu que ça impacte beaucoup plus
14:44les petites sociétés, je ne suis pas hyper inquiète.
14:47Et sincèrement, nous, en tant que CGP,
14:49on voit bien qu'il y a une vraie demande pour nos clients.
14:51Et pour revenir sur la difficulté de la réglementation,
14:53typiquement, tout ce qui était lié un peu à la taxonomie,
14:55qui avait un petit flou artistique,
14:56pour que ce soit controverse,
14:57parce que je me suis fait défoncer il y a un an.
14:59J'avais dit que ce n'était pas bien l'ISR
15:02à cause de défendre la défense.
15:04Je me suis fait ouvrir en cas, je crois que j'ai eu 172 commentaires négatifs
15:06sur l'Inconnis, ce qui était un bon record quand même.
15:07Oui, et puis d'un coup, voilà, tout le monde y revient.
15:09Et puis d'un coup, finalement, c'est plus controverse.
15:11Finalement, ça va.
15:12Et donc, la réalité, c'est qu'il y avait aussi ce frein qu'on avait,
15:15je pense, par rapport à la défense, qu'on n'a plus.
15:18Et je pense qu'on a une vraie possibilité désormais
15:21d'investir dans la défense, dans les fonds BPI,
15:23par votre super CGP préféré, par des fonds ETF qui sont intéressants,
15:28mais aussi tout ce qui va avec,
15:29tout ce qui est électrification qui va avec.
15:31Et pour le coup, ça, l'électricité en Europe et en France,
15:33on sait en faire.
15:34Bon, ce qui nous amène, on parle d'énergie,
15:37ce qui nous amène immanquablement à la deuxième
15:39très grosse thématique du moment.
15:40Bon, je ne vais pas vous faire un dessin,
15:42il y a les résultats d'NVIDIA ce soir,
15:43et tout le monde les attend comme le point pivot de marché
15:46de ces dernières semaines.
15:50Voilà, l'IA, bulle ou pas ?
15:52Alors, tout le monde appelle ça bulle.
15:55Moi, ce que je constate, c'est que les entreprises,
15:57sauf si on met de côté l'éléphant dans la pièce
15:59qui s'appelle OpenAI,
16:00elles font des profits, sonnant très bûchants, etc.
16:03Ça continue à très, très bien marcher,
16:04et on attend quand même de grosses performances
16:06de la part d'NVIDIA.
16:08Maintenant, voilà, c'est ce mécano un petit peu perturbant,
16:10de financement des uns qui vont acheter chez les autres,
16:13etc., tout en refinançant.
16:15Bref, cette consanguinité, on commence à en parler un petit peu,
16:19ça commence à devenir le mot valise concernant le financement de l'IA.
16:23Voilà, est-ce qu'il y a péril en la demeure,
16:25alors que les marchés sont de plus en plus exigeants,
16:27de plus en plus chers ?
16:29Est-ce qu'il y a péril en la demeure,
16:31juste en matière de financement de cet écosystème ?
16:33Alors, pour ma part, moi, je ne suis pas sur la partie bulle.
16:38Pour moi, on n'y est pas,
16:40ce n'est pas comme en 2000, etc.,
16:41où il n'y avait pas d'argent, il n'y avait pas de liquidité,
16:44c'était la difficulté.
16:45Aujourd'hui, on est quand même face à des GAFAM et des sociétés,
16:48les sept fantastiques, qui ont quand même du cash,
16:51qui ont plus de 6 milliards de trésorerie,
16:55et du coup, investissent massivement dans cette dynamique.
16:59Donc, en fait, pour moi, des gens, comme vous parliez de PER aussi,
17:03ils sont sur des niveaux qui peuvent être à 30 proches du luxe, etc.
17:07C'est pour ça que je ne vois pas, moi, pour le moment,
17:09une bulle ou quoi que ce soit.
17:10Par exemple, le fait que, en gros, tout le monde fasse du cash,
17:14tout le monde fasse des bénéfices,
17:15mais qu'au milieu, il y a OpenAI...
17:17Tout le monde ne fait pas de bénéfices.
17:19Tout le monde ne fait pas de bénéfices.
17:20La vraie difficulté, c'est la rentabilité d'application professionnelle.
17:22Et si vous discutez un peu avec les mecs qui sont dans le business,
17:24globalement, ils vont vite s'en inquiéter.
17:26C'est-à-dire que le point de rentabilité d'NVIDIA, c'est quoi ?
17:29C'est 2030 ?
17:31C'est ce qu'ils ont annoncé, ils ont repoussé.
17:32C'est-à-dire que la rentabilité de leurs applications...
17:34Oui, mais enfin, quand même, quoi.
17:36Non, mais on parle d'NVIDIA, mais NVIDIA, ils ne font pas que ça.
17:39Heureusement, sinon, je pense qu'ils ne seraient pas rentables du tout.
17:41Mais exactement.
17:42Donc, on est bien d'accord, c'est un problème.
17:43C'est ce que je vous dis.
17:44Et c'est ce qu'on a bien marqué toute la semaine.
17:46C'est que ces entreprises jouent aussi le fait
17:48que c'est des groupes diversifiés qui peuvent se permettre justement de...
17:51Un petit peu comme les fabricants automobiles
17:54qui continuent à fabriquer du thermique
17:56pour financer le développement sur l'électrique.
17:57C'est normal.
17:58Mais au milieu de tout ça,
18:00il y a OpenAI qui est englouti du cash
18:02pour 15 ou 30 entreprises.
18:04Donc, c'est pour ça que le modèle économique pose question
18:06et justement tire un peu un fil qui pourrait être inquiétant à terme.
18:12C'est-à-dire que les applications sont quand même relativement difficiles.
18:14Moi, je viens du milieu du logiciel
18:15où tout le monde se dit qu'il faut faire de l'IA,
18:18il faut aider nos utilisateurs à faire mieux, à travailler mieux.
18:24En fait, il y a un gros sujet derrière.
18:25C'est combien vous allez le vendre ?
18:27Quel est le ROI ?
18:29Et après, ce que tout le monde oublie,
18:30c'est que c'est toute la partie sécurité
18:32et puis aussi toute la partie législative
18:36qui tourne autour de tout ça.
18:37Qu'est-ce qu'on fait des datas ?
18:38Où vont-elles ?
18:39Est-ce que c'est bien étanche ?
18:41Et donc, la difficulté aussi,
18:43c'est tout le monde me dit
18:44est-ce que tu vas dans l'IA ?
18:45Est-ce que tu vas pouvoir prédire
18:46où vont aller les marchés ?
18:48Qu'est-ce qui va se passer ?
18:49Quelle va être notre rentabilité ?
18:51On peut s'appuyer sur ces points d'IA.
18:53On le fait déjà, d'ailleurs.
18:54On le fait déjà,
18:55mais le sous-jacent qui est très fort
18:57pour toutes ces entreprises,
18:58c'est l'application
18:59comment on le vend aux clients.
19:00Est-ce que demain, on va dire
19:01de la recherche sur l'IA,
19:02ça coûte relativement cher,
19:04ça consomme quand même des ressources.
19:05On a bien vu qu'il y avait des géants de la tech
19:07qui avaient acheté des personnalités en IA très, très chères.
19:10Donc, il y a un moment dans le business,
19:12il va falloir en fait le payer, tout ça.
19:15Et donc, la difficulté,
19:16et moi, je le vois dans certains appels d'offres,
19:17tout le monde dit, vous faites de l'IA.
19:19Oui, oui.
19:19Après, vous avez un questionnaire de sécurité
19:21qui est long, comme le tour du plateau.
19:24Et du coup, on dit,
19:25finalement, je ne vais pas y aller.
19:26Donc, on est vraiment opposé
19:28à des difficultés au quotidien.
19:30Et donc, qu'est-ce qu'on...
19:31Ça, c'est super intéressant
19:32parce qu'il y en a qui, voilà,
19:34justement, mettent le sujet de côté
19:35en se disant, non, non, trop compliqué.
19:37Je trouve qu'en plus de moi,
19:38il veut mettre d'autant plus de côté,
19:39Olivier Amaury,
19:40que le ralentissement,
19:42la croissance économique,
19:43les incertitudes économiques
19:43qui planent, aidées par Trump,
19:45aidées par les problèmes européens,
19:46parce qu'on ne parle jamais
19:47de la Commission européenne
19:48et on ne parle jamais de von der Leyen,
19:49mais elle est très souvent soumise
19:50à des motions de censure également.
19:52Et en réalité,
19:53le fait qu'on veuille moins investir,
19:55on ne va pas se projeter
19:56sur l'IA immédiatement.
19:57Donc, tout ce qui est peut-être
19:58dans le pipe,
19:59il sera peut-être encore moins
20:00en 27 ou en 28.
20:02Et donc, peut-être que les projections 26
20:04vont être revues à la baisse.
20:05Et donc, oui, moi, je pense plutôt
20:06que la bulle va éclater.
20:07D'autant que...
20:08Moi, je suis un peu contre,
20:10mais je ne crois pas,
20:11parce qu'il y a pas mal d'argent.
20:12Mais ce n'est pas le problème de l'argent.
20:13C'est le problème de la valorisation.
20:14C'est que quand vous avez fait
20:151500% sur Nvidia,
20:17vous vendez, les gars.
20:18Moi, il y aurait déjà vendu,
20:20mais il y a un moment où vous vendez.
20:21Évidemment, vous vendez.
20:22Et là, on perd 5% en quoi ?
20:23Sur Nasdaq,
20:24on perd 5% en 5 séances ?
20:25C'est que dalle.
20:26Et donc, ça va continuer.
20:28Vous regardez le Bitcoin,
20:29c'est pareil.
20:30Le Bitcoin, c'est différent.
20:31Le Bitcoin, c'est plus loin spéculatif,
20:32alors que l'autre,
20:33il y a quand même un espoir
20:34d'en faire quelque chose un jour.
20:35Oui.
20:35Et puis, jamais oublier,
20:39et ça, c'est un discours
20:41qui revient pas mal
20:41depuis le début de la semaine sur
20:43attention, ça va très vite,
20:45les ruptures technologiques.
20:47Si quelqu'un sort d'une invention
20:49pour véritablement intensifier
20:53le pouvoir de l'IA,
20:56tout en disant
20:56non, mais tous les investissements
20:57que vous avez,
20:58les 500 milliards de ceci, cela,
21:00en fait, ça ne sert à rien.
21:00On arrive à faire de l'IA avec ça.
21:03Bon, là, ouais, effectivement,
21:04vous nous souvenons où
21:06du début d'année
21:07avec notre ami
21:07ça a été
21:09avec notre ami chinois
21:10dans le nom
21:10merci
21:11et vous, ça a été
21:13un peu un trou d'air
21:14pour toutes les cotations
21:16européennes et américaines.
21:17Ça n'a pas fait de mal
21:18à Nvidia, quoi,
21:18de se faire chahuter.
21:20Ça a fait un petit trou, quoi.
21:21Oui, mais ils se sont fait chahuter.
21:22Ils sont revenus au niveau,
21:23là, quand vous regardez
21:24les 7 Fantastiques,
21:25vous prenez leur cotation,
21:26ils sont revenus
21:26au niveau du 1er janvier
21:28plus 5, plus 7%.
21:28Parce que les gens sont assez bêtes
21:29pour acheter que des ETF
21:30et donc forcément,
21:30ils s'engoufflent systématiquement
21:31dans la même bulle, quoi.
21:33Ah là là !
21:34On tire un fil,
21:38il y en a un autre
21:38qui sera...
21:39C'est comme ça,
21:39c'est passionnant,
21:40cette émission.
21:40Non, mais c'est génial.
21:41Gérardine Métifeux
21:42d'Alter Egal,
21:42bah oui,
21:43on arrive au bout du temps.
21:45Olivier,
21:45le chevalier de Deftech,
21:47merci d'avoir été avec nous
21:48pour déchiffrer
21:49cette actualité,
21:49encore une fois passionnante,
21:50Souveraineté et IA.
21:52On va rester au cœur du truc.
21:54Tout de suite,
21:54les arbitrages de marché.
21:55Tout pour investir,
22:02arbitrage.
22:03Antoine Fraisse-Soulier,
22:04Édite Eurot,
22:05bonjour.
22:06Bonjour.
22:07Alors,
22:07la baisse continue
22:08du côté de Paris,
22:09encore une fois,
22:10on le dit depuis le début
22:11de la semaine,
22:11ce n'est pas dramatique,
22:12on revient sur des plus bas
22:13d'il y a une petite quinzaine
22:16de jours.
22:17Il semble qu'il y a du support
22:18du côté des 7908,
22:207910,
22:21qui pour l'instant
22:22nous empêche
22:22de tomber plus bas.
22:23Reste que la correction,
22:25elle continue.
22:26Oui,
22:27oui,
22:27effectivement,
22:28vous l'avez bien dit,
22:28en fait,
22:29on revient sur le niveau
22:29du 7 novembre,
22:32donc niveau de support
22:32à 7000 aux alentours
22:33des 7910,
22:347920,
22:35donc on rebondit dessus
22:36ce matin,
22:37ce qui est toute logique,
22:39mais ce qui est assez
22:42inhabituel,
22:43c'est la rapidité
22:44à laquelle cela se fait,
22:46puisqu'il y a encore
22:47cinq séances,
22:48nous étions au plus haut
22:49historique,
22:50au-dessus des 8300 points.
22:54Donc,
22:54on est passé de 8300
22:55à 7900
22:57en quelques séances
22:58et on a été monté
23:00aussi rapidement,
23:01finalement,
23:02ce qui prouve,
23:03finalement,
23:03qu'il y a une nervosité
23:05ambiante sur les marchés.
23:07Évidemment,
23:08on l'a vu avec Wall Street,
23:09on y en a tout à l'heure,
23:10mais là,
23:10sur le CAC 40,
23:12le mouvement à la hausse
23:13s'était fait essentiellement
23:14grâce au secteur du luxe.
23:16On a un titre LVMH
23:17qui porte clairement
23:19le CAC 40
23:21qui prend plus de 25%
23:23sur ses points bas
23:24il y a deux mois
23:26et ceci a porté
23:27l'indice CAC 40.
23:29En revanche,
23:31dès que Wall Street
23:31s'est mis à respirer,
23:34eh bien,
23:34le CAC a suivi,
23:36finalement,
23:36dans ce mouvement
23:37de baisse.
23:39Mais pour les traders,
23:40effectivement,
23:41c'est intéressant
23:41ce retour sur les 7920
23:44puisque c'est un niveau
23:45de support très marqué
23:46qui pourrait tenir
23:47et si ça tenait,
23:49le niveau suivant,
23:51c'est déjà 8020,
23:528020 points
23:53et pourquoi pas après
23:54voir plus haut.
23:56Alors,
23:57Antoine Fraisse-Soulier,
23:59justement,
24:00on va revenir un petit peu
24:00sur ce qui se passe
24:01du côté de Wall Street
24:02et on sent le marché
24:03très, très nerveux.
24:04Alors,
24:04notamment en début de séance
24:05et on le commente souvent
24:06avec Guillaume Sommerer
24:07dans BFM Bourse,
24:08mais on voit que ça s'agit
24:09de beaucoup
24:09et généralement,
24:10il y a des petites pointes
24:12de volatilité
24:12qui n'arrangent rien
24:14du côté des 23,
24:15des 25 points
24:16sur l'indice VIX,
24:17on revient sur des plus hauts
24:17de 6 mois,
24:18mais attention,
24:19c'est un indicateur
24:19qui lui-même
24:20est extrêmement volatil.
24:23Là,
24:23vraiment,
24:24on attend
24:25que Nvidia
24:27vienne aplanir
24:28un petit peu la tendance
24:29et c'est un peu
24:30comme ça
24:30que vous sentez le marché ?
24:32Alors,
24:33effectivement,
24:34le marché
24:34reste sur 6 mois
24:36de hausse consécutive.
24:38Un phénomène
24:39technique intéressant,
24:40c'est que le S&P 500
24:41a enchaîné
24:43187 séances
24:45consécutives
24:46au-dessus
24:48de sa moyenne mobile
24:49137,
24:50pardon,
24:50137,
24:50c'est déjà beaucoup,
24:52au-dessus de sa moyenne mobile
24:5350 jours
24:53et ce n'était pas arrivé
24:55depuis 2007.
24:56C'est la deuxième fois
24:56la plus longue série,
24:57la deuxième plus longue série
24:58au XXIe siècle.
25:00Donc,
25:00effectivement,
25:01cette respiration
25:02en Wall Street
25:03est salutaire.
25:04On ne parle pas encore
25:04de correction
25:05même si le S&P 500
25:07perd 5%.
25:09on n'est pas dans
25:09une phase de correction,
25:10on est dans une phase
25:11de respiration,
25:12ce qui est salutaire
25:13et assez saine
25:14puisqu'on ne pouvait pas
25:15monter encore
25:16beaucoup plus haut.
25:17Effectivement,
25:18alors,
25:18on nous dit,
25:19il y a plusieurs explications,
25:21l'intelligence artificielle,
25:22les valorisations
25:23des boîtes IA,
25:25c'est une explication,
25:27vous savez que le S&P
25:28s'échange à 29 fois
25:29les bénéfices,
25:31c'est le plus haut
25:31depuis 1999,
25:33donc c'est vraiment
25:33des valorisations
25:34qui sont tendues.
25:35Il y a également
25:36le fait que la Fed,
25:38bien évidemment,
25:39ne va probablement
25:41pas baisser ses taux
25:41pour la réunion
25:42du 10 décembre.
25:43Je rappelle que début novembre,
25:45on anticipait à 90%
25:46une baisse de taux
25:47et maintenant,
25:48on n'est plus qu'à 40%,
25:49donc c'est considérable
25:51le déclin.
25:53Et donc,
25:54tous ces éléments
25:54mis bout à bout
25:55ont fait qu'on a
25:56cette respiration
25:58sur Wall Street.
26:00Maintenant,
26:00vous l'avez dit,
26:01Nvidia va publier
26:02ce soir à 23h
26:04et on va
26:05attendre.
26:07Alors,
26:07c'est à double tranchant,
26:09c'est-à-dire que
26:09s'il n'y a pas
26:10vraiment de résultats
26:14qui satisfassent
26:15la communauté financière,
26:16on risque d'avoir,
26:18selon moi,
26:19une baisse assez significative
26:22sur Nvidia
26:22puisqu'il n'y a plus
26:24vraiment d'exceptionnalisme,
26:26j'ai envie de dire,
26:26dans les résultats
26:27d'Nvidia
26:27avec un chiffre d'affaires
26:30qui est quand même
26:30en progression
26:31tous les trimestres
26:32de 50%,
26:32ce qui est
26:33beaucoup de boîtes
26:34souhaiterait,
26:34mais effectivement,
26:36si on n'a pas quelque chose
26:37d'un petit peu nouveau
26:39et très positif,
26:41c'est possible que Nvidia,
26:44après une hausse de plus de 100%
26:46depuis le mois d'avril,
26:48corrige un peu.
26:49Voilà.
26:49Maintenant,
26:50je ne suis pas vraiment inquiet
26:52à ce stade
26:52sur Wall Street
26:54à voir
26:56si cette respiration
26:58durait un petit peu plus longtemps
26:59et qu'on ait
27:00une baisse
27:01de 5% supplémentaire,
27:03là,
27:03on entrerait
27:04en correction
27:05et
27:06ça serait un peu plus
27:08dangereux,
27:09entre guillemets,
27:09mais à l'heure actuelle,
27:11il n'y a pas vraiment
27:11de quoi s'alarmer,
27:12je dirais.
27:13Pas de péril en la demeure,
27:14on attend Nvidia,
27:15et puis on avait des chiffres,
27:17d'ailleurs,
27:17des analyses de Wall Street
27:18hier soir
27:18qui calculaient
27:19par rapport aux options
27:20qui ont été prises
27:20ces dernières heures
27:21et ces derniers jours
27:22autour d'Nvidia
27:23en prévision des résultats,
27:24on prévoyait un swing,
27:26un écart de cours
27:27de moins 7%
27:28à plus 7%
27:29globalement,
27:30donc ça resterait
27:31tout à fait digérable
27:32pour les marchés.
27:33Merci beaucoup
27:33Antoine Fraisse-Soulier
27:34d'Itorot,
27:36une petite pause pub,
27:37restez à l'écoute
27:38de BFM Business,
27:39un an tout pour investir,
27:40on continue à égrener
27:41vos convictions,
27:42les convictions
27:43de nos spécialistes
27:44et notamment
27:45en termes
27:46d'épargne
27:47et de retraite,
27:48étude très intéressante
27:48de Next Stage,
27:50on sera dans quelques secondes
27:50avec Grégoire Santillès
27:52de Next Stage,
27:53à tout de suite.
27:55Tout pour investir,
27:57la boîte à outils.
27:58La boîte à outils,
27:59le moment pratico-pratique
28:01de l'émission
28:02et puis la rubrique
28:03que vous retrouvez
28:03évidemment en podcast
28:04qui est à plus écouter
28:05parce que c'est vraiment
28:06des conseils très concrets,
28:08très pratiques encore une fois
28:09et on va parler
28:10de retraite et d'épargne.
28:12Je reçois Grégoire Santillès
28:13de Next Stage,
28:14bonjour.
28:14Bonjour.
28:15Alors,
28:15vous sortez une étude
28:16très intéressante
28:17avec Spirica
28:18sur la retraite
28:20et le capital investissement
28:21cette année.
28:22On sort d'une enquête
28:23de BlackRock d'hier
28:24avec les rapports
28:26des Français
28:27et de la Bourse
28:27particulièrement
28:28avec les ETF.
28:29On sort d'une enquête
28:29de l'AMF aussi
28:30qui montre que
28:31la dynamique
28:33d'investissement
28:34des Français
28:34en Bourse
28:34reste très forte.
28:36Vous,
28:36vous nous parlez aussi
28:37du rapport
28:37à la retraite
28:38et à la capitalisation.
28:40Et cette enquête
28:42est en train
28:43de montrer,
28:44un petit peu
28:44comme toutes les autres,
28:45que les Français,
28:46ils sont très attachés
28:48au système de retraite
28:48par répartition,
28:49mais ils pensent
28:50que rien ne sera possible
28:51à rééquilibrer
28:52s'il n'y a pas
28:53de la capitalisation
28:54à côté.
28:54Absolument.
28:56D'abord,
28:56il faut se rappeler
28:57une chose,
28:58c'est qu'on n'a jamais
29:00eu un taux d'épargne
29:01des Français
29:02aussi délicat
29:03actuellement.
29:04On est à 18,6%.
29:05C'est un record absolu
29:07pour mettre
29:07les choses en perspective.
29:10Il y a...
29:12La France,
29:12c'est le troisième
29:13pays au monde
29:13en termes de taux
29:14d'épargne.
29:15Ça veut bien dire
29:15que les Français,
29:16ils sont soucieux
29:18de l'avenir
29:20et donc ils mettent
29:21des noisettes de côté.
29:22Absolument.
29:22Deuxième chose,
29:24cette étude
29:24qu'on a faite
29:25avec Spirica
29:25et donc Crédit Agricole,
29:28qu'est-ce qu'elle montre ?
29:29Elle montre
29:30que les jeunes Français,
29:32les moins de 35 ans,
29:33sont paradoxalement
29:35les plus lucides
29:36parce qu'ils sont
29:3778%
29:38des moins de 35 ans
29:39qui pensent
29:40qu'ils n'ont plus
29:41confiance
29:42dans l'avenir
29:43du système
29:44des retraites
29:44par répartition.
29:45Alors,
29:46quand on dit
29:47ne plus avoir confiance,
29:48ça veut dire,
29:50je décrypte un petit peu
29:51parce que là,
29:52c'est vrai
29:53que c'est une punchline
29:54qui est très intéressante
29:55et le chiffre
29:56est très frappant
29:56mais ça veut juste dire,
29:58voilà,
29:58on ne pense plus
29:59que le système
29:59de retraite
30:00par répartition
30:01tel qu'il est
30:01en ce moment
30:02sera capable
30:04de faire en sorte
30:05qu'on vive
30:06confortablement
30:06à notre retraite.
30:07Oui,
30:08mais d'abord,
30:09comme ils sont lucides,
30:11qu'ils écoutent peut-être
30:12BFM TV,
30:13on espère,
30:14mais ils ont bien compris
30:16qu'on n'arrivait pas
30:16à faire la réforme
30:17et ça fait quand même
30:18un moment
30:19que ça dure,
30:20puis ils ont bien compris
30:21l'évolution
30:22des classes d'âge,
30:23c'est-à-dire
30:24on passe de 4 actifs
30:26pour un retraité
30:29à un système
30:30où on aura
30:311,6 actifs
30:33pour un retraité.
30:34C'est pas du tout
30:34la même manière.
30:35Ça, c'est rentré.
30:36Et donc,
30:36ils sont lucides.
30:38Et deuxième point,
30:39comme ils savent
30:40qu'ils vont vivre
30:41à priori longtemps,
30:42autant mieux,
30:43il faut bien mettre
30:44en place un système
30:45qui complète.
30:48D'autant qu'ils sont
30:50quand même
30:50une légère majorité,
30:5153%,
30:52à considérer
30:53que la retraite,
30:55c'est la priorité
30:56des priorités
30:56pour l'épargne longue.
30:58Absolument.
30:59Les Français,
31:00avant,
31:02c'est simple,
31:02les Français,
31:03jusqu'à présent,
31:05et c'est une des caractéristiques
31:06du système
31:07d'épargne français,
31:08c'est que c'était
31:0965% sur l'immobilier
31:10et 35%
31:12sur l'épargne financière.
31:14Et là,
31:14les Français,
31:15pourquoi ils ne se préoccupaient pas
31:17comme dans d'autres
31:18pays occidentaux ?
31:19Parce qu'ils se disaient
31:20qu'on peut dormir
31:20sur ces deux oreilles
31:21puisqu'on aura
31:23la retraite par répartition.
31:24Simplement,
31:25nos parents,
31:26on la prenait
31:26avec un taux de reversion
31:28de 75%.
31:29Là, maintenant,
31:30c'est 50%.
31:31Et la génération d'après,
31:33ce sera plutôt 25%.
31:34Donc,
31:35il faut bien trouver
31:36un système pour compléter.
31:37La bonne nouvelle,
31:39c'est qu'il y a le PER
31:40qui a été lancé
31:42il y a maintenant
31:424 ans et demi
31:43et qui marche bien.
31:44On a beaucoup travaillé
31:45chez Nextage
31:46et qui est un succès
31:50qui dépasse
31:50toutes les espérances
31:51de Bruno Le Maire,
31:53d'Emmanuel Macron,
31:54puisque on est maintenant
31:56à 11 millions de Français
31:57qui ont souscrit un PER
31:59et il y a près de 110 milliards
32:01s'il n'y a pas d'équivalent
32:02de succès d'un produit d'épargne
32:04depuis 40 ans
32:05parce que c'est un produit long
32:06et qui permet,
32:08point très important,
32:10de mettre un moteur
32:10dans la performance
32:11de votre épargne
32:12qui est le capital investissement.
32:14Tout à fait.
32:15Et le capital investissement,
32:16il faut se rappeler que
32:17crise ou pas crise,
32:20c'est quand même
32:20la classe d'actifs
32:21qui performe le mieux.
32:23Et qu'en plus,
32:23on en a besoin.
32:24Les chiffres sont clairs.
32:26C'est à peu près
32:2712% de terris
32:29pour le capital investissement,
32:30c'est 8% pour la bourse,
32:32c'est 4-5% pour l'immobilier
32:35et c'est 1% et des poussières
32:37pour le livret A.
32:39Je voulais juste revenir
32:40sur un point un petit peu
32:41contradictoire de l'enquête.
32:44C'est-à-dire qu'on le rappelle,
32:4553% des épargnants
32:47placent le financement
32:49de la retraite
32:49comme priorité
32:50quand ils épargnent
32:51sur du long.
32:5478% des jeunes
32:56pensent que le système
32:58par répartition
32:59sera plus suffisant.
33:00Mais on n'a que 40%
33:02des épargnants
33:02qui considèrent
33:03que le capital investissement,
33:04c'est la réponse adaptée
33:05à l'épargne longue
33:06dans le cadre de la retraite.
33:08c'est peut-être
33:09parce que les encours
33:11sont encore relativement,
33:12là je parle des encours,
33:14sur le PER
33:14sont encore relativement faibles
33:16que c'est appelé
33:17à prendre une plus grande proportion ?
33:19Oui,
33:19et peut-être qu'on peut mettre
33:20les choses en perspective.
33:22Tout à fait,
33:22mais évidemment.
33:23Aux Etats-Unis,
33:24ils étaient à 1%
33:25d'allocations
33:26en capital investissement
33:27en 2000.
33:29Aujourd'hui,
33:30ils sont à 20%.
33:31Et dans l'intervalle,
33:32ils ont utilisé
33:33ces allocations massives
33:35pour investir
33:36dans les NVIDIA,
33:38dans les Google,
33:40etc.
33:42Et donc,
33:42quand on investit
33:44son épargne à long terme,
33:45ça marche en tant que retraité,
33:47mais ça marche aussi
33:47pour l'économie.
33:49Donc ça réamorce
33:49un cercle vertu
33:51qui prépare
33:51et qui construit l'avenir.
33:53Et quand vous dites
33:54construire l'avenir,
33:55c'est peut-être très important,
33:56c'est peut-être même
33:57le point crucial.
33:58À titre personnel
33:59et à titre collectif.
34:00Voilà.
34:01Franchement,
34:03dans la dynamique
34:04de développement
34:04de ces produits d'épargne,
34:05il est question
34:06de,
34:07le plus vite possible,
34:09capitaliser
34:09pour que ça ruisselle
34:11le mieux possible
34:12pour la génération d'après.
34:13Absolument.
34:13Et là,
34:14par exemple,
34:15on peut rejoindre
34:15les idées
34:16de Gabriel Attal
34:17qui veut faire
34:18un petit compte
34:19d'épargne-retraite
34:19pour chaque enfant
34:20qui naît
34:20dès la naissance.
34:21Et donc,
34:22pour votre intervention,
34:23puisqu'on est dans une situation
34:24où, pardonnez-moi l'expression,
34:26la réforme des retraites
34:27par répartition,
34:28elle est tankée.
34:29Moi,
34:30la proposition
34:30que j'ai faite,
34:32c'est de dire
34:32maintenant,
34:33on rend le PER
34:33accessible
34:35à l'ensemble
34:35des Français.
34:37Point 1.
34:39Et point 2,
34:40on met en place
34:40un système
34:41qui permette
34:41à tous les Français
34:42qui sont plus âgés
34:44et qui ont un peu
34:44d'argent de côté
34:45la possibilité
34:46de pouvoir
34:47faire un don
34:48à des jeunes
34:49de moins de 25
34:50ou 30 ans
34:51pour les mettre
34:52sur leur PER
34:53et leur permettre
34:54d'amorcer.
34:54au-delà
34:56de la proposition
34:56de Gabriel Attal
34:57de 1 000 euros,
34:58c'est de permettre
34:58un transfert générationnel
35:00et d'avoir cette culture
35:02de mettre
35:02cet argent au travail
35:04sur le long terme
35:04parce que la clé,
35:06c'est bien
35:06le long terme
35:07et c'est ce qui nous caractérise,
35:09c'est ce qu'on a fait
35:10avec Nextage Evergreen
35:11qui est le premier véhicule
35:14de capital investissement
35:16en termes de performance
35:17sur le marché
35:18maintenant depuis 10 ans.
35:19Ah oui,
35:19à souligner
35:20parce qu'effectivement,
35:21on va parler
35:21de plus en plus
35:22de ces solutions
35:22pour compléter
35:23encore une fois
35:24le système de retraite
35:25par répartition
35:25qui est appelé
35:26à perdurer
35:26mais qui est appelé
35:27à être soutenu,
35:29épaulé par de la performance
35:30et de la capitalisation.
35:32Et c'est comme ça
35:32qu'on se voit
35:33à la fois les retraites
35:33et qu'on se construira
35:34un avenir économique
35:35et non pas de vassal.
35:39Exactement.
35:39Merci beaucoup
35:40Grégoire Santillès
35:41de Nextage
35:42de nous avoir éclairé
35:43un petit peu
35:43sur cette très intéressante
35:45enquête
35:45sur la retraite
35:46et le capital investissement.
35:47Vous pourrez trouver
35:48évidemment l'ensemble
35:48de cet entretien
35:50en podcast.
35:51Tout de suite,
35:51on va passer
35:52aux convictions
35:52de marché
35:53chez J.P. Morgan
35:54Private Bank.
35:57Tout pour investir
35:58le placement à suivre
36:00Et nous sommes rejoints
36:02par Olivier Dupes
36:03de J.P. Morgan
36:04Private Bank.
36:05Bonjour.
36:05Bonjour Antoine.
36:06Alors, je disais
36:07c'est le fil conducteur
36:08de cette émission
36:08on va parler de convictions.
36:10On a eu
36:10les convictions sectorielles
36:12de tous nos intervenants.
36:15Là, on va parler
36:15de vos convictions
36:16à vos principales convictions
36:18pour les mois à venir
36:19et peut-être
36:19le début de l'année.
36:20Première chose,
36:23le marché
36:24va continuer à monter.
36:25Vous n'avez pas
36:26de doute là-dessus
36:26concernant les actions
36:28américaines notamment.
36:29On reste sur une dynamique
36:30qui va être difficile
36:31à arrêter.
36:32Oui, absolument.
36:33L'année 2025
36:34aura été une année
36:35de transition.
36:36On a vécu
36:36une nouvelle administration
36:37présidentielle
36:38aux Etats-Unis.
36:39On a vécu
36:39l'apparition des droits
36:40de douane.
36:41On a vécu aussi
36:42un nouveau cycle
36:43de baisse de taux
36:43aux Etats-Unis.
36:44La Banque Centrale Européenne
36:45n'avait jamais arrêté
36:46de baisser les taux.
36:46aux Etats-Unis
36:47avaient fait une petite pause.
36:48Et avec ces toiles de fonds-là,
36:50les marchés actions
36:51notamment ont une vigueur
36:52et une performance
36:53très forte en 2025.
36:55Et quand on se tourne
36:56vers 2026,
36:57c'est votre question,
36:58on a pour nous
36:59trois facteurs
37:00structurants
37:01qui vont façonner
37:02un peu cette année
37:032026.
37:04Le premier facteur
37:05pour nous,
37:06c'est le rôle
37:06de l'intelligence artificielle
37:08dans la croissance
37:09de demain,
37:09dans la modification
37:10de la construction,
37:12de la productivité,
37:13des marges
37:14des entreprises,
37:14mais aussi des équilibres
37:16des marchés de l'emploi.
37:17On va en dire quelques mots.
37:18Le deuxième élément,
37:19c'est cette fragmentation
37:21qui est là pour durer,
37:23selon nous,
37:24de l'économie mondiale
37:24qui est une innovation
37:25de 2025.
37:27Et puis le dernier élément,
37:28c'est probablement
37:29le fait qu'il y a
37:30plus d'incertitudes
37:30aujourd'hui
37:31autour de l'inflation,
37:33notamment aux Etats-Unis.
37:33Beaucoup, oui.
37:34Et donc quand on les prend
37:35un par un,
37:36ces différents sujets,
37:37l'intelligence artificielle,
37:39vous avez
37:39une transformation
37:42qui va être
37:42vraiment systémique
37:43en matière de productivité,
37:45en matière de construction
37:45du chiffre d'affaires,
37:46de construction des marges.
37:48Mais la réalité,
37:48c'est que si on veut
37:50profiter,
37:52capter ce potentiel
37:53de croissance,
37:54il faut aussi s'assurer
37:55d'éviter les écueils
37:56liés aux excès
37:57d'enthousiasme
37:58qu'il y a autour de ça.
38:00Et pour nous,
38:00ça passe par quatre choses.
38:01C'est une stratégie
38:02en quatre plans
38:02pour profiter
38:04de l'intelligence artificielle
38:05à nouveau en 2026,
38:06un des grands thèmes
38:07de 2025.
38:08Le premier élément,
38:09c'est de rester investi
38:11sur ce qu'on appelle
38:12les hyperscalers,
38:12c'est-à-dire
38:13ces sociétés
38:14qui ont des grandes
38:14infrastructures
38:15de très grande échelle,
38:16informatique,
38:17je pense à Meta,
38:18je pense à Microsoft,
38:19Amazon,
38:20Alphabet.
38:21Il y a des questions
38:22autour de la rentabilité
38:23de leurs investissements,
38:24mais quand on regarde
38:25aujourd'hui,
38:25les bénéfices nets
38:26par action
38:26sont en hausse
38:27de 20% par an.
38:28Là,
38:28ça fonctionne.
38:31On pense que ça va
38:32continuer à fonctionner
38:33en 2026.
38:34Il y a des chiffres
38:35d'affaires additionnels
38:36qui sont très très importants.
38:37Les communications
38:37sont autour de 25 milliards
38:38de chiffres d'affaires
38:39additionnels par trimestre
38:41pour ces acteurs-là.
38:42On pense que ça pourrait
38:42même tripler en 2026,
38:44donc c'est un début
38:44de réponse à votre question.
38:47Et on a probablement,
38:50comme dans les précédentes
38:52révolutions,
38:53je devrais dire,
38:54technologiques,
38:55des nouveaux entrants
38:56qui vont gagner
38:57des parts de marché,
38:57mais ce n'est pas le sujet
38:58de 2026,
38:59c'est peut-être un petit peu
38:59après.
38:59Donc en 2026,
39:00il faut rester exposé
39:02à ces hyperscalers,
39:04ces grandes sociétés
39:04technologiques américaines.
39:05Mais le sujet de l'année prochaine,
39:06ça va peut-être être
39:07de faire du picking,
39:09si je puis dire,
39:10de la sélection
39:11sur les secteurs
39:12qui vont le plus en profiter
39:14et le plus immédiatement.
39:15Et vous,
39:16vous mettez vraiment
39:17en exergue,
39:18regardez ce que ça fait
39:19dans les secteurs industriels
39:20et le secteur de la santé.
39:24Et ça,
39:24c'est une de vos convictions aussi.
39:25Oui, absolument.
39:26Parce que les autres manières
39:27pour nous de bien profiter
39:29du potentiel très important
39:30de l'intelligence artificielle,
39:31c'est d'identifier
39:32dans chaque secteur
39:34les bons élèves,
39:35entre guillemets.
39:35C'est-à-dire les acteurs
39:36qui vont le mieux
39:37mettre à profit
39:38l'intelligence artificielle.
39:40Vous l'avez dit,
39:41c'est vrai dans la santé,
39:42c'est vrai dans l'industrie,
39:43c'est vrai dans la finance.
39:45Mais c'est aussi vrai
39:45même dans la technologie.
39:47Je vous donne juste un chiffre.
39:48L'indice des logiciels
39:50depuis le début de l'année,
39:52il est en hausse de 17%.
39:53Mais il y a la moitié
39:54des sociétés
39:55à l'intérieur de cet indice
39:56qui ont une performance
39:56en réalité négative.
39:57Donc on voit bien
39:58que même au sein de la technologie,
40:00les investisseurs différencient
40:01ceux qui mettent à profit
40:02l'intelligence artificielle
40:03et ceux qui arrivent moins.
40:04C'est vrai que le secteur
40:05du logiciel a été très incertain
40:07à ce niveau-là
40:07justement concernant
40:08le ruissellement de l'IA.
40:13Juste, vous relevez
40:14votre objectif sur l'or aussi.
40:16Oui, absolument.
40:175300 dollars.
40:18On avait un objectif sur l'or
40:20qui était à 4200 dollars
40:21à quelques semaines.
40:23On le voit à 5300 dollars,
40:25donc ça c'est fin 2026.
40:27Sur le dos de quelque chose
40:28qui s'est produit
40:29depuis quelques trimestres,
40:31quelques semestres maintenant
40:31et qui va continuer selon nous
40:32et c'est l'exposition,
40:34l'augmentation du poids de l'or
40:36dans les réserves des banques centrales,
40:37notamment dans les marchés émergents.
40:38Bien sûr.
40:39Ça c'est une lame de fonds
40:39qui va continuer.
40:40Deuxième élément,
40:41il y a une demande
40:41de la part des particuliers
40:42qui va rester importante.
40:45Et puis le troisième élément,
40:46c'est le fait que l'or
40:47est aujourd'hui une alternative
40:48à une exposition simple,
40:50longue,
40:51de l'art et actif de l'art pur.
40:53Et donc toutes ces tendances
40:55qui ont débuté en 2025
40:56vont continuer en 2026 selon nous,
40:58d'où en effet
40:58cet objectif de cours
40:59à 5300 dollars.
41:01J'allais dire raison de plus
41:03pour mettre en exergue
41:05justement une des principales thématiques
41:08qui vont rester à l'horizon.
41:12Déjà la fragmentation
41:13du contexte politique
41:15et économique mondial.
41:17Et puis,
41:17vous en parliez,
41:18l'inflation qui reste
41:19quand même aux avant-postes.
41:21Oui.
41:21La fragmentation,
41:22c'est nouveau en effet.
41:23c'est des conflits armés,
41:26c'est des droits de douane,
41:27c'est des enjeux importants
41:30autour de la souveraineté technologique.
41:31Et tout ça,
41:32ça crée des blocs.
41:33Aujourd'hui,
41:33il y a au moins trois grands blocs.
41:34Il y a les Etats-Unis,
41:35il y a la Chine
41:36et puis quelque part
41:36entre les deux l'Europe.
41:38L'enjeu pour nous,
41:39c'est de tirer profit
41:40de cette nouvelle réalité,
41:42de ce nouveau paradigme.
41:43Et c'est quoi ?
41:43C'est deux choses.
41:44C'est un, la résilience.
41:45Alors, qu'est-ce qu'on appelle résilience ?
41:47C'est s'assurer qu'on est exposé
41:49à ces acteurs
41:50qui vont profiter
41:51de la relocalisation
41:52de certaines industries,
41:53de la reconfiguration
41:55des chaînes d'approvisionnement
41:56en matière de logistique,
41:58en matière de services de collectivité,
42:00en matière d'accès à l'énergie, etc.
42:01Donc ça, c'est un premier enjeu.
42:03Et le deuxième enjeu,
42:04c'est autour de la sécurité.
42:05On a beaucoup parlé de sécurité
42:06au sens défense
42:08au premier semestre.
42:09Mais c'est aussi
42:10la sécurité énergétique.
42:11Et c'est aussi, nous semble-t-il,
42:12la sécurité informatique,
42:13la cybersécurité,
42:14qui est absolument clé.
42:15Parce que quand on y
42:16à l'intelligence artificielle
42:17et potentiel très important
42:19autour d'une intelligence artificielle,
42:20c'est vrai aussi, évidemment,
42:21dans les menaces,
42:22dans les risques autour de ça.
42:23Totalement.
42:24Il nous reste 30 secondes.
42:25Quelques recommandations
42:26d'investissement très concrètes ?
42:29Oui.
42:29Les secteurs qu'on aime bien,
42:31c'est la technologie.
42:32On en a parlé.
42:32La finance.
42:33La santé.
42:34Vous en disiez un mot, Antoine.
42:35Pourquoi ?
42:36Parce que les valorisations
42:36sont assez basses.
42:37On pense qu'il y aura
42:38du potentiel autour
42:39des opérations de fusion-acquisition
42:41dans la santé.
42:43On aime bien également l'industrie
42:45pour ces sujets
42:46de relocalisation,
42:47d'écosystème,
42:49de l'intelligence artificielle.
42:51Et puis, enfin,
42:52les services aux collectivités.
42:53Ces fameuses utilities
42:54qui, pareil,
42:55vont être un appel d'air
42:57autour du chiffre d'affaires
42:58de l'intelligence artificielle
42:59pour ces sociétés-là.
43:01Donc ça, c'est les secteurs
43:01qu'on aime bien.
43:02En matière de géographie,
43:03on a une préférence
43:04pour les Etats-Unis et l'Europe.
43:06Malgré les taux de change
43:07pour les Etats-Unis ?
43:08Oui, absolument.
43:09On pense que les taux de change
43:10vont se stabiliser en 2026
43:12aux alentours de 1,18.
43:13Pas très, très loin
43:14de là on est, finalement.
43:14OK.
43:16Et enfin,
43:17on aime aussi
43:17les marchés émergents
43:18hors Chine.
43:20Ça, c'est nos convictions
43:21régionales.
43:23Bon, très bien.
43:24Écoutez, merci beaucoup.
43:25Les convictions
43:27de JP Morgan,
43:28Private Bank,
43:29Olivier Dubes
43:30qui était avec nous ce matin
43:31à retrouver en podcast.
43:33Il y a vraiment,
43:33point par point,
43:34les problématiques du moment.
43:35Très intéressant.
43:36Merci d'avoir été avec nous.
43:38Restez avec nous
43:39dans quelques secondes
43:40après la pub.
43:42On va parler
43:43de souveraineté
43:44et de défense.
43:44Eh oui,
43:45on n'en sort pas
43:45avec Raphaël Thuin
43:46de TKO Capital.
43:47A tout de suite.
43:48Tout pour investir
43:50l'événement
43:51sur BFM Business.
43:53Eh, j'y moins un,
43:54c'est demain,
43:55TPI, l'événement.
43:57Vous y avez eu droit
43:58ces dernières secondes
43:59mais on vous en remet une couche
44:00parce que,
44:01encore une fois,
44:02c'est l'événement
44:02de référence
44:03pour la gestion
44:04de votre capital,
44:05pour mieux comprendre
44:06l'économie,
44:07pour mieux,
44:08pour faire de vous
44:08de meilleurs investisseurs.
44:09C'est quand même
44:10le maître mot
44:10de cette émission.
44:12Nous sommes en direct
44:13avec Raphaël Thuin
44:13de TKO Capital.
44:14Bonjour.
44:15Bonjour.
44:15Alors,
44:16c'était le mot-clé
44:17de cette émission.
44:18Aujourd'hui,
44:19c'était la souveraineté.
44:21La souveraineté,
44:22thématique
44:22qui a émergé
44:23surtout depuis
44:25un an et demi
44:26entre considération
44:28de défense,
44:29entre considération
44:30de dépendance
44:30aux matières premières,
44:31les terres rares,
44:32etc.
44:34Mais la souveraineté
44:35européenne,
44:36notamment,
44:37devient essentielle
44:38dans le contexte
44:39économique
44:40et géopolitique
44:40actuel
44:41et c'est vraiment
44:42un constat
44:43que vous faites
44:43et que vous mettez
44:44en pratique
44:44chez TKO Capital.
44:46Exactement,
44:46essentielle
44:47dans le contexte
44:48géopolitique
44:49et essentielle
44:49aussi par huissellement
44:50pour l'investisseur.
44:52Le point de départ,
44:53c'est vraiment
44:53qu'il y a une prise
44:54de conscience en Europe
44:55de nos fébrilités,
44:56de nos dépendances,
44:58de cette incapacité
44:59que nous avons eue
45:00à finalement
45:00réinvestir
45:01certaines chaînes
45:02de valeur
45:02dans de grandes
45:04industries stratégiques
45:05qui sont aujourd'hui
45:06indispensables
45:07à notre souveraineté.
45:08Et donc,
45:08c'est à cette prise
45:09de conscience
45:09qui s'accompagne
45:10de gigantesques
45:12déploiements de capitaux
45:13et c'est vrai
45:13que c'est facile
45:14d'être cynique
45:14vis-à-vis de l'Europe,
45:16vis-à-vis de notre incapacité
45:18à nous réinventer,
45:19à saisir peut-être
45:20les opportunités
45:20sur notre avenir.
45:22Ce qu'on constate
45:22aujourd'hui
45:23de manière plus froide,
45:24c'est que
45:24ces déploiements
45:25de capitaux,
45:26ils ont lieu,
45:27ils sont gigantesques
45:28et donc,
45:29par huissellement,
45:30on fait aussi le pari
45:31que ça sera
45:31une source de performance
45:33très long terme
45:34pour les investisseurs.
45:36Dans notre cas,
45:36chez TKO,
45:37on va parler
45:37de l'émergence
45:38d'une méga tendance
45:39sur laquelle
45:40il faut être investi.
45:41On en avait parlé
45:42d'ailleurs
45:42de cette tendance
45:43au méga cycle
45:44en début d'année,
45:45justement après
45:45les déclarations
45:46d'intention
45:47de l'Europe.
45:48On a vu avec
45:48Géraldine Métiveux
45:49tout à l'heure,
45:50on est dans les temps.
45:51On parlait
45:51vraiment de déploiement
45:54de ces financements,
45:56notamment à partir
45:57de l'automne.
45:59Vous allez être
46:01une des courroies
46:02de transmission
46:03de ces financements
46:03par de l'investissement
46:04direct
46:05via certains véhicules.
46:07Comment vous y prenez
46:08chez TKO ?
46:09Oui, il y a une espèce
46:10de double constat
46:11avec d'une part
46:12cette idée
46:12que cette régénération
46:15de la souveraineté
46:16en Europe,
46:17elle doit s'accompagner
46:18évidemment d'un influx
46:19de capital important,
46:20d'une part public,
46:21mais on sait
46:22que les déficits
46:23sont contraints,
46:24la puissance publique
46:25ne pourra pas porter
46:26l'ensemble
46:27de cette initiative seule,
46:29et puis d'autre part
46:30à travers la mobilisation
46:31de l'épargne privée.
46:33Et le premier constat
46:34qui a été fait d'ailleurs
46:34au niveau de Bercy,
46:35c'est que finalement
46:36il manquait
46:36des véhicules
46:37pour accompagner
46:38cette mobilisation.
46:40Chez TKO,
46:41ça fait longtemps
46:41qu'on a investi
46:42dans la souveraineté,
46:43on a lancé dès 2020
46:44un fonds de private equity
46:45dédié à la défense,
46:47donc sur le private equity,
46:49on a le plus gros fonds
46:50de private equity
46:51sur la cybersécurité,
46:53et dès 2023 aussi,
46:54on a lancé une solution
46:55sur les actions,
46:57parce que finalement
46:57cette chaîne de souveraineté,
46:59elle commence aussi
47:00par les grands donneurs
47:00d'ordre du CAC 40,
47:03dédiés effectivement
47:05à cette thématique
47:05de souveraineté
47:06pour lancer un fonds
47:07qui s'appelle
47:07TKO European Sovereignty Fund,
47:10on a défini
47:11cinq grandes industries
47:12stratégiques
47:13autour de la souveraineté,
47:15la compétitivité digitale,
47:16la tech,
47:17la défense évidemment,
47:19l'autonomie en termes
47:20de santé,
47:21l'autonomie industrielle
47:23aussi,
47:23les infrastructures,
47:25et puis l'énergie
47:25je suppose aussi.
47:26Qui effectivement
47:27fera partie
47:27de cette idée
47:28d'autonomie industrielle
47:29et d'infrastructures,
47:31et c'est sur ces thématiques-là
47:33qu'on va faire
47:34de la sélection de valeurs.
47:35Donc là on comprend
47:35qu'il y a un double relais
47:36de performance
47:37pour le fonds,
47:38d'une part cette idée
47:39qu'on doit être très exigeant
47:41sur l'univers d'investissement
47:43pour s'assurer
47:44que les entreprises sélectionnées
47:46seront face
47:48à la commande publique
47:49qui doit pouvoir
47:50propulser la performance,
47:51d'une part,
47:52et puis d'autre part
47:53la capacité de faire
47:54de la sélection de valeurs,
47:55de générer de l'alpha,
47:57et c'est là
47:57qu'on va mettre au service
47:58nos équipes d'analystes
47:59pour aller chercher
48:00les meilleures valeurs
48:01sur chacun de ces secteurs.
48:03Oui, parce qu'il ne faut pas
48:03oublier la spécificité,
48:05alors là je parle uniquement
48:06du secteur de la défense
48:07par exemple,
48:09et BPI France,
48:10aussi vos homologues
48:11chez BPI France
48:12ont sorti un véhicule
48:14d'investissement,
48:15alors totalement
48:16private equity,
48:16parce qu'il ne faut pas oublier
48:17qu'en termes de défense,
48:19il y a certes,
48:20et vous en parliez
48:21du côté déplacement action,
48:22les hyperscalers
48:24de la défense,
48:25j'allais dire,
48:25les Thalès,
48:26les Airbus,
48:27les Dassault Aviation,
48:28etc.,
48:28mais que l'essentiel
48:29du secteur de la défense
48:30en France,
48:31c'est avant tout
48:31des petites PME
48:32très locales
48:33qui ont besoin de cash
48:34pour pouvoir financer
48:36un développement
48:36de dingue
48:37qu'on leur demande.
48:38Donc ça,
48:39c'est deux savoir-faire
48:40très distincts,
48:41mais que vous arrivez
48:42en fait à intégrer
48:42dans une stratégie
48:43très homogène finalement
48:45chez Ticéo.
48:45Exactement,
48:46on a cette capacité
48:47d'une part à offrir
48:48des véhicules
48:48de private equity,
48:50donc on a lancé
48:50une UC dédiée
48:52à la défense
48:52avec nos partenaires
48:54assureurs
48:54dès le printemps,
48:56et effectivement,
48:57vous avez raison
48:57de le mentionner,
48:58la défense
48:59est la base technologique
49:00et industrielle
49:01de défense,
49:02la fameuse BTID,
49:03elle est composée
49:04de 4000 PME,
49:05elle est très fragmentée,
49:07et c'est sur l'ensemble
49:07de ces PME
49:08que les grands donneurs
49:09d'ordre en haut,
49:10les Airbus,
49:11Thalès,
49:12Safran,
49:12Dassault,
49:13s'appuient
49:13pour pouvoir produire.
49:15Aujourd'hui,
49:16on voit une avalanche
49:17de demandes,
49:17les carnets d'ordre
49:18sont pleins
49:19sur plus de 10 ans
49:20pour la plupart
49:20de ces entreprises,
49:22et donc il faut aussi
49:23être en capacité
49:24de financer
49:24cette base technologique
49:26et industrielle
49:26de défense,
49:27d'une part à travers
49:28des stratégies
49:30de private equity,
49:31mais aussi à travers
49:32la capacité
49:33d'investir
49:34sur ces grandes valeurs
49:35avec la sélection
49:36de valeurs,
49:36par exemple en défense,
49:38et effectivement,
49:39ce qu'on voit
49:40aujourd'hui sur la défense
49:41est peut-être
49:41assez symptomatique
49:42de ce que la souveraineté
49:43peut offrir
49:44pour l'investisseur.
49:46On est face
49:46à une avalanche
49:47de commandes publiques
49:48et quand on voit
49:49effectivement par huissellement
49:51ce que ça a provoqué
49:52en termes de performance
49:52sur les marchés,
49:53quand on voit
49:53Rheinmetall
49:55ou la performance
49:55de Thalès
49:56et d'autres valeurs.
49:57ou Excel Technologies
49:58et ExoSense
49:59chez nous
50:00qui ont bien marché aussi.
50:01Exactement,
50:02les exemples sont nombreux.
50:03Ça montre bien
50:03qu'effectivement,
50:05se mettre dans le vent
50:06de la commande publique,
50:07se mettre dans le couloir
50:09du stimulus fiscal,
50:11c'est souvent aussi
50:12à terme
50:13une source de performance.
50:14Donc aujourd'hui,
50:14on parlait énormément
50:15de la défense,
50:16mais le pari ici,
50:17c'est un pari de souveraineté.
50:19Oui, la défense,
50:20mais qu'est-ce qui se passe
50:20si demain,
50:21on perd accès
50:22aux puces Nvidia ?
50:23Si Taïwan est envahi
50:24et tout d'un coup,
50:25TSMC n'est plus
50:26fournisseur potentiel,
50:28qu'est-ce qui se passe
50:29si à cause des tarifs,
50:30certaines technologies,
50:31certains savoir-faire,
50:33certaines industries
50:33se referment sur nous ?
50:35Aujourd'hui,
50:36on pourrait imaginer
50:37que ce qui se passe
50:37en défense
50:38pourrait se passer demain
50:39sur la tech,
50:40sur la santé
50:41ou sur l'industrie.
50:43Donc, au-delà
50:43de la défense,
50:44une méga tendance
50:45autour de la souveraineté.
50:46Oui, j'allais dire,
50:48justement,
50:48il est question
50:48de défendre son patrimoine
50:50via ses dynamiques
50:51de développement.
50:52Tout à fait,
50:53c'est exactement ça
50:54et d'en tirer parti aussi
50:56à travers de la performance
50:58long terme.
50:59Effectivement,
51:00ça a été un très bon exemple
51:01de la défense,
51:02mais quand vous parlez
51:03de ce fonds
51:04Ticker European Sovereignty Fund,
51:05c'est 15% de performance
51:07sur l'année
51:07sur la part institutionnelle.
51:09Donc, on voit déjà
51:10comment cette méga tendance
51:12est capable
51:13de porter les performances
51:14et ici,
51:15le pari est de dire
51:16qu'on est sur une méga tendance
51:18long terme,
51:18peut-être tout autant
51:19qu'il y a d'ailleurs
51:19sur la technologie,
51:21une méga tendance aussi
51:21qui est très européenne
51:22et donc,
51:23c'est une bonne façon
51:24d'aller se déployer
51:25sur le long terme.
51:26La stratégie de ticket au capital
51:28en matière de défense
51:29et surtout de souveraineté,
51:31un thématique majeur
51:33pour les mois,
51:33les années à venir.
51:34Merci Raphaël Thuin
51:35d'avoir été avec nous en direct.
51:36Je vous rappelle,
51:37TPI, l'événement,
51:38demain au pavillon
51:39d'Armenonville.
51:40On sera tous en direct
51:41de là-bas.
51:41Tout pour investir
51:44l'événement
51:45sur BFM Business.
51:48TPI, c'est fini.
51:49Tout pour investir
51:50revient en journée
51:52exceptionnelle demain
51:52sur BFM Business.
51:53Bien sûr,
51:54en attendant,
51:54je vous retrouve
51:55à 15h30
51:56avec Guillaume Sommerer
51:57comme copilote
51:59de BFM Bourse
52:00et puis,
52:01dans un instant,
52:01c'est Marie-Cœur de Roi
52:02qui viendra s'installer là
52:03pour les experts
52:04de l'IMO.
52:05A tout à l'heure.
52:06Tout pour investir
52:10sur BFM Business.
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