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  • il y a 6 semaines
Ce vendredi 29 août, Raphaël Legendre a reçu César Armand, journaliste à La Tribune, Jean-Marc Daniel, économiste, professeur d'économie à l'ESCP Europe, et Nathalie Janson, professeure d'économie à Neoma Business School, dans l'émission Les Experts sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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00:00bfm business et la tribune présente les experts rafael le jandre allez bonjour bonjour à tous
00:12bienvenue sur cette nouvelle émission des experts 10h 11h retenez bien ce nouvel horaire 10h 11h tous
00:19les jours sur bfm business avec une actualité forte aujourd'hui le conseil des ministres franco
00:25allemand alors on parle souvent de couple franco allemand cette expression qui n'existe que dans
00:30la langue de molière pas celle de goethe car les allemands eux ne nous voient pas du tout comme
00:34un couple par contre le moteur allemand économique lui il existe l'allemagne c'est 30% de l'économie
00:42européenne la france 20 ensemble c'est la moitié et quand on pousse dans le même sens et bien on peut
00:47faire des merveilles et quand on voit que la commission européenne a quand même beaucoup
00:50beaucoup de mal à mettre en place les préconisations des rapports draghi et l'état on se dit qu'il
00:55est temps de relancer ce moteur qui était à l'arrêt depuis l'arrivée d'olab scholtz ce sujet mais
01:02bien d'autres aussi on va parler du deal de françois bayrou posé aux entreprises hier c'était à l'arrêt fbfm
01:09business était présent sur place un peu de rabot sur les ados entreprises contre de la simplification
01:15et peut-être peut-être des bases d'impôts les promesses n'engagent que ceux qui croient on va
01:20en discuter avec nos experts et puis enfin l'union européenne qui décide de réduire à zéro ses droits
01:27de douane sur l'ensemble des biens industriels américains alors que nous venons de nous faire
01:31taxer assez sévèrement tout ça pourquoi pour ramener les tarifs douaniers à 15% sur l'automobile
01:37l'automobile secteur évidemment très important pour les allemands et pour les français qui vont discuter
01:42de beaucoup beaucoup de sujets lors du conseil des ministres franco allemand aujourd'hui voilà ça
01:47nous fait un très beau programme on se retrouve tout de suite avec nos experts c'est parti
01:51les experts débat et controverse sur bfm business
01:57et j'ai le plaisir d'accueillir autour de ce plateau nathalie janson pour la rentrée bonjour
02:05nathalie bienvenue professeur à néoma business school césar armand journaliste à la tribune pour
02:10sa première dans les experts bonjour raphaël césar bienvenue et puis jean marc daniel monsieur
02:17daniel bonjour éditorialiste bfm business professeur à la scp votre dernier livre nouvelle leçon
02:22d'histoire économique est toujours disponible aux éditions odile jacob et surtout surtout
02:28courez sur le site du théâtre de poche si vous n'avez pas encore vu le spectacle de jean marc
02:33daniel c'est à partir du 13 septembre la reprise c'est presque déjà plein faites vite il doit
02:39plus rester beaucoup de place théâtre de poche 13 septembre vraiment je vous le conseille 12
02:45septembre 12 ah on a avancé vous avez raison oui vous me semblez non mais je connais par coeur
02:51voilà absolument non non vous voyez non vous me demandez sinon je vous le rappellerai
02:58je vous le rappellerai absolument bon le premier sujet du jour mes experts c'est ce conseil des
03:04ministres franco allemand qui promet de nombreux sujets sur la table un conseil des ministres pour
03:11lequel des économistes français en l'occurrence jean pisani fédig jean pisani fédig ont accueilli ce
03:16matin sur le plateau de bfm business et xavier jarravel qui préside le conseil d'analyse économique ont
03:23travaillé tout l'été avec des homologues allemands et pour la première fois il note des deux côtés
03:29du rhin une véritable convergence intellectuelle ça n'a pas toujours été le cas est-ce qu'on peut croire
03:36au renouveau de ce moteur je n'aime pas dire le couple franco allemand mais de ce moteur franco
03:43allemand césar allemand oui on peut y croire et il faut y croire parce que quand on voit que nous sommes
03:48des néins géopolitiques actuellement avec la faiblesse de l'union européenne notamment face à
03:54les états unis orsula von der Leyen a négocié avec donald trump le pistolet sur la tempe comme le disait un
03:58patron hier dans les allées du medef à Roland Garros donc oui il faut relancer ce groupe franco allemand
04:04après quand on va sur le site du quai d'Orsay qu'on regarde les avancées du conseil des ministres franco allemand
04:09depuis 2003 c'est le raccordement du tgv à aïs le train paris berlin les filières franco allemandes dans les
04:14services professionnels ou encore des services de placement d'emploi transfrontalier c'est un peu
04:18léger ça n'a jamais été un blast quoi c'est ce que vous voulez dire du symbole de la politique mais
04:22de l'affichage et de la com politique bon on en a besoin quand même nathalie en son nom il y a des
04:28travaux il y a une feuille de route très claire posée par ces économistes français et allemands autour
04:33de huit thématiques enfin il ya cinq axes stratégiques je peux les citer d'ailleurs on a la défense on a
04:39l'énergie on a une thématique productivité et croissance marché du travail on va on va passer un
04:44ensemble un peu en revue toutes ces thématiques et puis un sujet très intéressant qui est le
04:49commerce avec la chine il préconise une ouverture aux produits chinois aux entreprises chinoises sur
04:57le sol européen les économistes et français et allemand oui là on voit bien que le couple si
05:04le si tant est qu'il existe et là revient sur le devant de la scène parce que l'allemagne en effet a un
05:12fort intérêt en fait à ce que cette fois on puisse faire autre chose que de l'affichage
05:17l'allemagne qui est en récession depuis voilà l'allemagne qui est effectivement en panne et qui trouve
05:24effectivement un intérêt et là on voit la convergence pour aller aussi dans la ligne directrice
05:29du rapport draghi c'est à dire qu'on voit bien que dans les préconisations il ya cette idée d'essayer
05:33effectivement d'avoir un marché européen plus uniformisé et notamment au niveau du marché des
05:38capitaux puisque si on veut être innovant il faut financer et pour financer il faut avoir et bien la capacité
05:46de lever des fonds au niveau européen ce qui n'est toujours pas le cas puisqu'on est plutôt
05:51fragmenté et on sait très bien que c'est la force de frappe américaine à ce niveau là qui est bien
05:56plus elle est redoutable les échanges internes aux états unis sont deux fois supérieurs à nos
06:02échanges internes au sein de l'union européenne exactement et puis au delà de ça le marché
06:06financier américain domine totalement au niveau de l'innovation puisque c'est là où vous savez très
06:10bien que toutes les entreprises innovantes françaises européennes finissent lorsqu'elles ont dépassé un certain
06:16cap c'est à dire qu'en fait elle se en france c'est typique on se fait financer par la bpi puis
06:21une fois qu'on est trop gros on va aux états unis parce qu'en fait on ne trouve pas l'équivalent en
06:25europe c'est le sujet de l'union des marchés de capitaux on nous les promet pour 2026 est ce que ça va
06:30arriver c'est j'avoue que j'en doute encore quelques années parce qu'il ya d'autres paramètres qui vont
06:35qui sont nécessaires pour que ça prenne on sait très bien qu'il ya cette histoire de fonds de pension que
06:39nous n'avons pas qui sont quand même des acteurs très importants pour animer un marché unifié
06:45donc voilà donc effectivement on peut craindre que ça ne soit pas pour 2026 mais je pense
06:50qu'effectivement cette cette relance en tout cas de tentative d'avoir un plan entre les français et
06:56allemands et sans aucun doute motivé par la situation allemande aussi jean marc c'est la clé du succès
07:03économique européen de retravailler avec les allemands oui à condition d'avoir un bon diagnostic sur la
07:08situation et c'est les problèmes de l'europe je crois qu'il ya une espèce de europe bashing espèce de
07:13masochisme des européens qui consiste à dire oh là là qu'est ce qu'on est mauvais tout ça je
07:16rappelle que nous sommes quand même le premier excédent extérieur mondial et et donc et un
07:22excédent extérieur c'est de l'épargne et donc nous avons une capacité d'épargne qui est une
07:27capacité d'épargne très importante et donc dans ce jeu là est-ce qu'on arrive à l'investir
07:31voilà qu'est ce qu'on en fait dans cette épargne je rappelle que cette année pour la première fois
07:37l'allemagne est devenu le pays le plus détenteur au monde c'est à dire on fait l'avoir extérieur net des
07:43pays pendant très longtemps ça a été le japon qui a eu des excédents très importants et puis
07:46progressivement avec le vieillissement de la population le japon produit moins dégage plus
07:50d'excédents commerciaux et il vit simplement de ses placements et l'allemagne maintenant qui est
07:55d'envoi de japonisation c'est à dire c'est un pays qui vieillit et donc l'allemagne a dégagé
08:03et continue à dégager énormément d'excédents ce premier excédent extérieur et donc elle est
08:06devenue le premier en face de ça il y a les français alors la france vieillit aussi je
08:10rappelle quand même depuis depuis trois quatre mois il y a plus de décès en france que de naissance
08:16la première fois cette année les plus de 50 ans sont majoritaires dans le pays et donc la france
08:21or la france continue à avoir un déficit extérieur on avait eu un cocorico l'année
08:24dernière parce qu'on avait eu un excédent extérieur mais c'était grâce aux JO et donc on peut pas
08:29refaire les JO tous les ans manifestement madame Hidalgo a beau détruire la ville de Paris en
08:33mettant des anneaux olympiques partout c'est fini les JO c'est plié on passe à autre chose et donc je
08:40pense qu'il y a une différence effectivement dans la situation entre les français et les
08:44allemands qui est ce rapport à l'épargne c'est à dire les français continuent à dire il faut
08:47consommer la consommation c'est le moteur de la croissance les épargne n'a jamais été aussi haut
08:51je remarque oui alors on arrête à dire écoutez ça va pas vous épargnez trop vous faites allez-y c'est
08:57encore le vieux discours de 81 remplissez les caddies vous viderez les ANPE bon on a rempli les caddies en
09:0381 on a vidé les caisses et puis depuis on n'a pas réussi à les remplir et donc je pense qu'il y a
09:07une perception c'est pour ça que le rapport des économistes est important parce qu'ils disent bien
09:12qu'il faut véritablement analyser la réalité voir qu'un des enjeux c'est comme l'a dit Nathalie le marché des
09:17capitaux l'utilisation de cette épargne la capacité à effectivement préparer l'avenir par l'épargne et
09:23pas uniquement par la fuite en avant dans la dette la deuxième remarque que je ferai c'est que ce qui me
09:29frappe c'est qu'il ya beaucoup dans les rapports franco allemand des éléments personnels c'est à
09:33dire que le général de gaulle adorait à des noirs mais après il traitait son successeur et il disait
09:39c'est peut-être un grand économiste mais c'est un imbécile ensuite pompino et brent ne pouvaient pas
09:46se parler c'est à dire que et ensuite on avait créé à l'époque après la grande entente entre
09:53mitterrand et colle il ya eu effectivement la main verdure il n'y a jamais eu ce retour à ce qu'avaient
10:02été effectivement jusqu'à rechmitte et mitterrand et colle chérach schroder un peu quand même c'est
10:06eux qui ont initié le chérach schroder qui se sont mis d'accord pour violer le traité de masquerie
10:11de stabilité budgétaire oui ils étaient tous les deux dans la panne mais alors je pense que à ce
10:18partir de ce moment là c'est quand même assez fragile si ça repose uniquement sur des rapports
10:23humains il ya un côté assez artificiel dans le couple dans le moteur oui mais là pour le coup on
10:28a quand même un alignement plutôt favorable entre avec frédéric mer ce qu'avec les personnalités
10:35s'entendent mieux que le couple pardon pour reprendre cette expression le couple précédent
10:42et donc il ya une alors je ne sais pas si ça sera très concret dernière remarque que je ferai c'est
10:50quand même quand on a un excédent extérieur énorme comme l'allemagne on a besoin d'un euro fort oui
10:54alors que la france rêve d'un euro faible et je crois que là aussi un des enjeux sur le plan monétaire
11:01ça va être de d'essayer de s'entendre sur quel est l'objectif que l'on donne implicitement à
11:06l'évolution de l'euro ce n'est pas la première fois qu'on sera en antagonisme sur le sujet là je
11:11voudrais qu'on écoute jean pisani feri qui était l'invité de l'or clausier ce matin sur bfm business
11:16écoutez ce qu'il dit sur les rapports de l'europe aux produits chinois et ce qu'il faudrait faire
11:22l'industrie chinoise elle sait elle dépasse de très loin tout le monde et donc il n'y a plus
11:31d'industrie de panneaux solaires en europe c'est finalement pas très grave parce que les panneaux
11:38solaires une fois qu'ils sont installés ils sont installés donc ça crée pas une dépendance en même
11:42temps on dit sur des sujets qui ont une importance cruciale pour l'industrialisation les voitures
11:48électriques de demain on ne peut pas se permettre de perdre pied sur la technologie des batteries donc
11:55on a besoin les chinois sont en avance il faut que les chinois investissent sur le territoire
12:01européen et il faut que sur ces sujets la technologie chinoise serve à nous apprendre c'est
12:10très intéressant ce qui nous dit la jean pisani feri xavier jaraval et les économistes allemands il
12:14faut ouvrir le marché européen aux chinois mais pas n'importe comment du libre échange stratégique
12:21votre analyse là dessus nathalie janson alors ça me fait je souris toujours à ce genre de propos
12:29donc là c'est soit du protectionnisme intelligent soit du libre échange intelligent
12:32c'est vraiment oui alors ce qui est pas aller investir dans des panneaux solaires qui sont moins chers et mieux
12:38fait en chine protégeons nos secteurs stratégiques mais par contre quand ils sont meilleurs sur les
12:46batteries et qu'ils viennent et qu'on leur pique la technologie on devient les chinois de la chine
12:51il ya 20 ans si je peux dire on applique le même modèle nathalie très drôle c'est qu'effectivement là
12:55en fait ils viennent ils viennent d'expliquer les coûts d'opportunité ouais c'est sympa ils ont compris
13:01enfin qui est quand même le le l'essence de de fameux théorème de ricardo fait qu'il va dire oui
13:10il faut il faut échanger parce que justement ça ne sert à rien d'aller dévier des ressources d'aller
13:16allouer des ressources à une activité dans lesquelles en fait finalement on n'a pas on peut mieux faire en
13:21allant en fait sur d'autres activités donc je suis contente qu'on ait enfin découvert ce qu'est un
13:26coup d'opportunité et donc de comprendre ce qui est un avantage comparatif en effet si les
13:32l'industrie chinoise est bien meilleure et peut-être pas pour des bonnes raisons puisque souvent c'est
13:36parce que l'état a juste décidé d'aller que sur ce type de technologie et tant mieux s'ils l'ont fait
13:42en effet il serait de bon ton d'arrêter de vouloir copier pour perdre effectivement des ressources pour
13:47rien et les allouer autre chose donc là effectivement je pense que c'est une très bonne décision de vouloir ne
13:52pas faire de barrières à l'entrée étant donné qu'ils sont meilleurs de ce point de vue là pour
13:58qu'on puisse nous se consacrer à d'autres choses et notamment peut-être à trouver d'autres types de
14:03technologies qui sont susceptibles au niveau des véhicules de peut-être pas se concentrer
14:09uniquement sur l'électrique mais d'avoir un panel plus grand et en profitant du fait qu'on peut
14:14bénéficier de cette technologie à plus bas coût grâce aux chinois c'est ce qu'on a fait dans les années 90 on
14:18a envoyé les entreprises en chine et les alcatel et qu'on sort volkswagen à l'époque les technologies
14:26ont été copiées là bas maintenant c'est byd qui revient en europe c'est ça non oui mais comme le dit
14:31nicolas d'histoire que le patron de bpi france il faut copier les chinois il faut donc c'est un peu je
14:36rejoins un peu ce que vous disiez nathalie il faut si on veut s'en sortir il faut à nouveau copier les copières
14:42pour le dire autrement et donc les accueillir sur notre sol c'est aussi des capitaux en plus donc regardez je vais vous
14:46donne un exemple de relocalisation qui a toujours fonctionné c'est le slip français ils ont ouvert
14:51il y a quelques mois une usine à aubervilliers en petite couronne parisienne chez lui il n'y a que
14:56des ouvriers chinois qui savent faire il n'a pas demandé désolé l'exploitation des affronts français
15:01il n'y a plus il y a de moins en moins d'ouvriers on l'avait reçu le patron du slip français
15:04il ne peut produire en france que par des machines maintenant et malheureusement avec de moins en moins de
15:10de salariés les charges et sa main d'oeuvre est asiatique oui je les ai vus à l'oeuvre c'est
15:15100% asiatique qui parle très mal français voilà je les retourne la semaine prochaine pour voir où il
15:21en est parce qu'il avait reçu la visite en compte pompe de bruno le maire qui nous avait fait la morale
15:24à tous sur la désindustrialisation alors qu'il n'est juste de quitter bercy mais voilà ce serait
15:29intéressant de voir où il en est maintenant j'ai remarqué ça a du sens aujourd'hui de produire du textile en
15:33france non je pense que le rapport que viennent de publier puis zanniferie et ses collègues peut
15:40être utile pour se débarrasser de cette idée ridicule qu'est la réindustrialisation on arrête le
15:46discours sur vous savez il ya il ya on parle de ricardo il ya aussi maintenant ce qu'on appelle le
15:52triangle d'incompatibilité de rodrick oui donc de dany rodrick alors c'est un économiste alors
15:57ricardo est mort en septembre porteront le deuil ce jour-là mais à l'avant veille de la rentrée de
16:04jean-marc daniel au théâtre de poche mais c'était il ya un certain temps c'était au début du 19e siècle
16:11dany rodrick est toujours vivant et il explique en fait effectivement alors il part de l'idée que tous
16:16les économistes sont favorables au libre-échange d'ailleurs toby ne l'avait rappelé quand attaque
16:20faisait référence à lui pour fonder leur mouvement protectionniste toby n'avait dit écoutez je ne comprends pas
16:27pas ces gens là mais il ya qu'une chose que je peux leur dire c'est que je ne suis pas pour le
16:30protectionnisme donc ils arrêtent de se référer à moi et donc on dirait dit en fait il ya trois
16:34possibilités en fait il ya trois organisent trois modes d'organisation sont choisis le libre-échange
16:39et la mondialisation sont fait du protectionnisme sont choisis la démocratie où on a un système qui
16:44est un système autoritaire soit on accepte d'être dépendant du reste du monde soit on met en avant la
16:49souveraineté et il dit la plupart des gens pensent que la bonne solution c'est d'avoir du libre-échange
16:54pour avoir du pouvoir d'achat d'avoir la souveraineté pour être maître de ses de son destin et d'avoir
16:59la démocratie parce que c'est ce qu'il ya de mieux comme fonctionnement politique il dit il y a une
17:03incompatibilité de même que mondel a mis en avant une incompatibilité sur les problèmes monétaires
17:08il dit on peut pas avoir les 30 pas d'avoir que deux sur trois et il dit alors il ya un modèle qui est
17:11un modèle chinois c'est vous avez la souveraineté vous avez la mondialisation il n'y a pas la démocratie
17:17vous avez un modèle qui est le modèle américain vous avez la démocratie vous avez la souveraineté donc
17:23il n'y a pas de libre-échange et Trump ne fait qu'aller jusqu'au bout de la logique impérialiste
17:28des américains quant à l'europe elle a fait un choix c'est de considérer que le libre-échange
17:32la mondialisation c'était ce qu'il y avait de mieux parce qu'elle dégage des excédents extérieurs
17:36parce que ça donne du pouvoir d'achat à sa population elle est démocratique parce que c'est quand même ses
17:41valeurs et puis franchement c'est nettement mieux que d'être dans un régime comme la chine donc on doit
17:46accepter de perdre la souveraineté et donc je dis allons-y comprenez une bonne fois pour tous que
17:52votre population attend du pouvoir d'achat que votre population attend de la liberté donc acceptez
17:56de faire en sorte qu'il y ait effectivement des panneaux solaires chinois et qu'on fasse pas des
18:00slips forcément systématiquement à Rouen et à Troyes à acheter des slips fabriqués en Turquie ou au
18:07Bangladesh et la population ce qu'elle regarde quand elle va dans les quand elle remplit les caddies c'est le
18:12prix c'est le prix c'est le prix évidemment oui d'autant plus que pour rebondir sur ce que
18:19vient de dire Jean-Marc de toute façon les premières industries enfin quand un pays s'industrialise c'est
18:23le textile donc on est quand même loin voilà on est quand même très industrialisé et si on veut
18:29revenir sur le sujet des automobiles et de l'effet de laisser en fait les importations enfin
18:34d'importer plus librement si on regarde aux états unis quand ils ont été envahis par les automobiles
18:40japonaises de toute façon ça n'a pas tué l'automobile non plus américaine c'est à dire
18:45qu'il y a voilà il y a eu ça et puis après il y a l'adaptation à ce scénario de concurrence
18:51et d'ailleurs pour la petite histoire aujourd'hui aux états unis on a une production en fait de
18:56véhicules et de pièces détachées qui depuis et qui est en croissance depuis le début du 21e
19:01c'est la raison il y a plus 29% par rapport à 2001 donc voilà donc c'est pas parce que on laisse
19:07l'importation libre que c'est c'est la fin du monde voilà comme il a été rappelé c'est juste qu'on
19:11va s'adapter on s'adapte à tous les changements et à celui de la globalisation il y a des nouveaux
19:16pays qui rentrent sur des marchés bah c'est comme un nouveau concurrent sur un secteur qui arrive et
19:20c'est c'est un nouveau concurrent c'est donc il n'a pas la même nationalité on voit bien c'est
19:23rarement qu'on entre dans un nouveau monde quand même depuis le donald trump mais en réalité bien
19:27avant c'est déjà sous barack obama les états unis qui se ferment des barrières qui montent le
19:32multilatéralisme et en voie de disparition oui c'est l'égoïsme moi je parle d'égocratie pour ce
19:39qui se passe en france mais on peut parler aussi d'égocratisme dans le monde puisque chacun défend
19:45ses intérêts propres et son pays avant tout et donc comment on fait pour vivre ce libre-échange
19:50oui dans ce libre-échange encore une fois le modèle européen au triangle de l'incompatibilité
19:57l'incompatibilité des derniers rodriques en fait il y a un choix clair des européens la conséquence
20:01c'est d'aller jusqu'au bout de ce choix en acceptant de perdre la souveraineté en ce sens
20:06que effectivement les usines seront pas à saint-flour elles seront pas à roine elles seront pas à dunkerque
20:10mais d'être propriétaire des usines qui ne sont pas à saint-flour qui ne sont pas à roine
20:15et on fait exactement l'inverse l'agenda de versailles du président emmanuel macron c'est la
20:19souveraineté européenne on nous le martèle tous les jours tout comme la réindustrialisation
20:24oui oui oui c'est à dire permettez-moi de dire qu'il se trompe
20:27et donc il est temps justement il est temps de retrouver l'esprit de Serge Tchuruc plutôt que les discours à la con de choose France
20:35et donc c'est d'ailleurs c'est pas je n'arrête pas de dire
20:39donc du faiblesse nos usines en France
20:41nos usines pas d'usines en France et choose non pas France mais choose moumaï
20:45choose l'Aisne choose aller à cette épargne que nous avons au lieu de vouloir effectivement
20:51l'investir dans des usines qui sont des usines qui sont moins productives moins efficaces que celles de la Chine
20:56allons les mettre en Chine et soyons propriétaires de ces usines en Chine
21:00mais on n'est plus capable de faire des usines productives aujourd'hui en France ?
21:02mais pas dans tous les secteurs
21:03à fort de valeur ajoutée
21:04pas dans tous les secteurs
21:06pas dans tous les secteurs
21:07donc le textile on oublie, les panneaux solaires on oublie, les électroménagers on oublie, les pompes à chaleur
21:14avec la crise du logement, du bâtiment, de l'énergie, on peut se dire tiens c'est une bonne chose
21:18je veux dire à gaz tu prends une pompe à chaleur
21:20mais là les produits chinois se vendent beaucoup mieux, sont bradés
21:23la principale pièce vient de Chine, on ne sait pas les fabriquer en Europe
21:27il y a eu des suppressions d'emplois en Alsace il y a quelques mois
21:29mais la demande n'avait pas au rendez-vous
21:31donc au bout d'un moment qu'est-ce qu'on va faire ?
21:32est-ce qu'on va continuer ?
21:33parce qu'il y avait eu l'objectif sous l'Aisne-Vous
21:34un million de pompes à chaleur produites en France d'ici la 2027
21:37c'est pareil c'est de l'incantation
21:39c'est pas un discours à la con mais c'est de l'incantation
21:41les promesses n'engagent que ceux qui les croient
21:44et l'idée que ce soit l'industrie
21:46qui soit le moteur systématique de la croissance
21:47c'est une idée qui est une idée là aussi
21:49à la fois incantatoire et à la con
21:51on n'arrête pas de réciter qu'un emploi
21:54dans l'industrie c'est trois emplois induits
21:55dans les services
21:56vous pouvez avoir des services encore une fois
21:59quand vous regardez par exemple notre force
22:01ce sont nos banques, la BNP est l'un des principaux
22:03voire le principal exploitateur de la France
22:06et j'avais dit sur ce plateau
22:08alors ça avait provoqué des réactions démoisées
22:10au lieu de mettre un milliard dans une usine
22:12de semi-conducteurs à Dunkerque
22:14comme l'annonçait le président
22:15mettons-les dans la BNP
22:16politiquement c'est compliqué
22:18soit dans le Louvre
22:19une semaine après
22:21il avait annoncé qu'il fallait mettre un milliard
22:24dans le Louvre et qu'il ne les avait pas
22:25et donc après l'opération Notre-Dame
22:27il se tournait de nouveau vers les Bécennes
22:29bon, et bien écoutez
22:30un investissement dans le Louvre
22:31c'est plus rentable je pense à l'heure actuelle
22:33en France
22:34que l'investissement dans le slip et dans le textile
22:36je savais qu'on parle productivité et croissance
22:38Nathalie Jansson
22:39qui sont des vrais sujets de fond
22:41pour notre économie
22:43et européenne et française
22:44la note des économistes
22:47parle d'une DARPA franco-allemande
22:51on en parle depuis très longtemps
22:52d'un campus d'intelligence artificielle
22:54pour 100 000 processeurs d'ici 2027
22:57d'un institut de sécurité
22:58de l'intelligence artificielle
22:59d'un fonds d'inclusion
23:02pour l'innovation
23:04on est dans l'incantation là aussi
23:07où c'est quelque chose
23:08qui est possible
23:09parce que j'ajoute
23:10un codicil à tout ça
23:12qui est qu'il faut tout faire
23:14avant l'été 2026
23:16c'est ce qu'ils nous disent
23:17puisqu'à l'été 2026
23:19l'élection présidentielle
23:21la campagne pour l'élection présidentielle
23:22se mettra en branle en France
23:24et que donc il sera trop tard
23:26pour prendre aucune décision
23:28par la suite
23:28c'est crédible ça ?
23:31est-ce que c'est la bonne voie d'abord ?
23:32est-ce que c'est ce qui nous manque réellement ?
23:35et deux
23:35est-ce que c'est crédible ?
23:36Non je pense qu'il y a des choses
23:37beaucoup plus faisables
23:40très vite
23:41pour qu'on puisse
23:43avoir une innovation plus dynamique
23:45et voilà
23:46je ne vais pas reprendre les thèmes
23:48assez standards
23:49mais effectivement
23:50si on baissait la fiscalité
23:52on rendait plus transparent
23:53justement
23:54on va renvoyer au propos
23:55on va faire un pont
23:56avec ce que le Premier ministre a dit
23:58c'est-à-dire qu'effectivement
23:59si on simplifie
24:00le cadre
24:02de l'activité
24:03pour les entrepreneurs
24:04en effet
24:05il y aurait plus d'entrepreneurs
24:07et c'est quand même ça
24:08qui est la base de l'innovation
24:10donc l'innovation
24:11elle ne vient pas
24:11parce qu'on invente
24:12une DARPA
24:13enfin je veux dire
24:14il faut arrêter de penser
24:15que c'est parce qu'il y a une DARPA
24:16aux Etats-Unis
24:17qu'on a de l'innovation
24:18on a de l'innovation aux Etats-Unis
24:19parce que c'est hyper simple
24:20c'est Philippe Aguillon
24:20qui pousse énormément
24:21et qui fait partie des auteurs de l'étude
24:23qui poussent depuis longtemps à ça
24:24oui oui
24:24et c'est simplement
24:26aux Etats-Unis
24:26on monte une entreprise
24:28très rapidement
24:29ils se plaignent eux-mêmes
24:30enfin ils disent
24:31qu'eux ils ont trop de réglementations
24:32mais je pense qu'ils ne savent pas
24:33ce que nous on a comme réglementation
24:35mais voilà
24:36c'est tout simplement
24:37parce que l'activité
24:39est beaucoup plus facile
24:40à mettre en oeuvre là-bas
24:41on a plus facilement
24:43l'idée que si on
24:44n'a pas réussi une première fois
24:46et bien
24:46on va pouvoir réussir une deuxième
24:48c'est-à-dire qu'il n'y a pas
24:48de coût d'échec
24:50aux Etats-Unis
24:51alors que c'est plus compliqué
24:51même dans le financement
24:52au niveau de la France
24:53parce que vous avez
24:54en fait une entreprise
24:56qui en fait
24:56va à la faillite
24:59c'est plus compliqué
25:00enregistré à la Banque de France
25:01c'est très compliqué
25:02pour lever des fonds
25:02après
25:03tout ça
25:03je veux dire
25:04il y a plein de choses
25:05qu'on ne connaît pas
25:05qui sont des coûts cachés
25:06en effet
25:07qui expliquent
25:08qu'en fait
25:09le fait d'entreprendre
25:12est plus compliqué en Europe
25:13et donc à un coût
25:14et ça c'est une barrière
25:16effectivement
25:16importante
25:18plus
25:18pour revenir à nouveau
25:20pour remettre une couche
25:21le problème du financement
25:22donc on a les deux en même temps
25:24et effectivement
25:24on ne peut pas avoir
25:25le dynamisme américain
25:26avec ces barrières à l'entrée
25:29et ces barrières administratives
25:31voilà
25:32je pense que le problème
25:33il est là
25:34plus que de recréer
25:35des projets
25:38en fait franco-allemands
25:39je n'y crois pas beaucoup
25:40si je vous écoute tous
25:42quand même
25:42la priorité des priorités
25:43c'est quand même
25:44le financement
25:44c'est
25:45c'est
25:46c'est
25:47l'utilisation
25:49c'est l'utilisation
25:49la plus optimale
25:50de l'épargne
25:51dans une Europe
25:52il y a énormément d'épargne
25:53l'idée que cette épargne
25:55n'est pas forcément
25:56faite
25:57je maintiens
25:57pour financer des investissements
25:58uniquement nationaux
26:00qu'on peut effectivement choisir
26:01parce que dans les problèmes
26:03qu'a l'Europe
26:03dans les histoires
26:04des usines
26:05de DARPA
26:06et tout ça
26:06ils vont mettre qui
26:07dans les usines
26:08c'est des EHPAD
26:09qu'il faut construire
26:10vu la situation de l'Europe
26:11on a quand même
26:137,5% de chômage
26:14toujours en France
26:15oui oui
26:15mais sauf que
26:16autour de nous
26:17on est plus ou moins
26:18au plein d'emplois
26:19vous avez un redressement
26:20assez spectaculaire
26:21de la situation
26:21des pays comme l'Espagne
26:22ou l'Italie
26:23en la matière
26:23vous pouvez vous ouvrir
26:24l'exemple du Japon
26:26qui est passé
26:28au stade
26:29de pays
26:30le plus productif
26:31rappelez-vous
26:31ce qu'on racontait
26:32sur le Japon
26:33il y a 40 ans
26:34c'était comme la Chine
26:35aujourd'hui
26:35ils avaient la technologie
26:36et là maintenant
26:38c'est une maison de retraite
26:39le Japon
26:40une population qui baisse
26:41une population qui baisse
26:43mais qui vit correctement
26:44parce qu'elle a essayé
26:45d'utiliser son épargne
26:46et donc
26:46le véritable enjeu
26:47c'est notre capacité
26:48à utiliser correctement
26:49notre épargne
26:50la deuxième réflexion
26:51que je ferai
26:52c'est que
26:52effectivement
26:53les Américains
26:55sont
26:56enfin
26:57c'est
26:582500 milliards
27:00de déficit budgétaire
27:01c'est à dire
27:02et donc on arrive
27:03à un stade
27:03où l'économie américaine
27:04c'est à la fois
27:05la Californie
27:07et c'est
27:08un pays
27:10qui est
27:10susceptible
27:12d'être en tutelle
27:12de l'UFMI
27:13vu l'état de CD
27:14c'est
27:14tout le monde
27:16qui parle d'UFMI
27:17là c'est un pays
27:18qui a peut-être
27:19déficit extérieur
27:19que s'il avait
27:201000 milliards
27:21de charges
27:21de la dette
27:21annuelle
27:23enfin
27:24toute dernière remarque
27:25le gouverneur
27:26de Californie
27:27et là on joue
27:28à ce que disait
27:28Nathalie
27:29a mis son veto
27:30en début d'année
27:30alors on n'en parle plus
27:32que parce qu'il s'est opposé
27:33à Trump
27:33mais enfin il gouverne
27:34la Californie
27:34il avait mis son veto
27:357ème puissance économique
27:36mondiale
27:36absolument
27:37et il y a un pipe supérieur
27:40celui de la France
27:40et donc il avait mis
27:42son veto
27:43à une loi
27:43qui réglementait
27:44le développement
27:45de l'intelligence artificielle
27:46en disant
27:47la loi prévoyait
27:48qu'il y avait des menaces
27:49notamment sur la qualité
27:50de l'information
27:51et donc il fallait
27:51créer une instance
27:52pour vérifier
27:53l'utilisation
27:53de l'intelligence artificielle
27:55il a mis son veto
27:56alors qu'il est démocrate
27:57et qu'il est un démocrate
27:58plutôt californien
28:00donc plutôt gauche
28:02Montin
28:02Allé
28:03voilà
28:03démocrate
28:05Kamala Harris
28:06enfin bon démocratement
28:07et il a dit
28:08écoutez non
28:08c'est pas la tradition
28:09intellectuelle des Etats-Unis
28:10on va regarder
28:11ce qui se passe
28:11et à ce moment là
28:12s'il y a des problèmes
28:13on réagira
28:14mais on va pas
28:15tout de suite
28:16mettre un carcan
28:17sur la base
28:18de problèmes
28:18que l'on a théorisé
28:19très européens ça
28:20tout de suite un carcan
28:22on va savoir
28:23ce qui va se passer
28:24on va le bosser
28:25voilà
28:25et c'est ça
28:26dans le rapport Draghi
28:27ce que je retiendrai
28:28c'est plutôt
28:28cette idée
28:30que effectivement
28:31les Européens
28:32mettent un carcan
28:33et les Américains
28:34au travers de ce personnage
28:35de Gavine Youssoum
28:37disent écoutez
28:37nous on commence
28:38par regarder
28:38et puis après
28:39on a réagi
28:40par rapport
28:41à ce qui se passe
28:41peut-être un peu
28:42plus pragmatique
28:43bon on se retrouve
28:44après une petite page
28:45de publicité
28:46on va parler du deal
28:47de François Bayrou
28:48aux entrepreneurs
28:49hier
28:50à la REF
28:51du MEDEF
28:52je baisse un peu
28:53les aides aux entreprises
28:54ou les alésements
28:55de charges
28:56et puis je vous donne
28:57un peu de simplification
28:58et peut-être
28:58peut-être
28:59des baisses d'impôts
29:00on revient tout de suite
29:01dans une minute
29:01les experts
29:02sur BFM Business
29:03BFM Business
29:10et la Tribune
29:11présente
29:11les experts
29:13Raphaël Legendre
29:15allez on est de retour
29:16pour la seconde partie
29:18de l'émission
29:18avec mes experts
29:19toujours autour de la table
29:20Nathalie Jansson
29:21César Armand
29:22et Jean-Marc Daniel
29:24on va parler
29:26un peu de politique
29:27on en a parlé
29:28toute la semaine
29:29mais bon
29:30ça va continuer
29:31je pense que
29:31c'est pas terminé
29:32pour les prochains jours
29:34encore
29:34mais François Bayrou
29:35était présent
29:36hier à la REF
29:37du MEDEF
29:38pour rassurer un peu
29:39les chefs d'entreprise
29:41qui depuis le début
29:42de la semaine
29:43entendent reparler
29:44de ce cadavre
29:46à la renverse
29:46qu'est l'ISF
29:47mais qui bouge encore
29:48qui bouge encore
29:50le parti socialiste
29:51doit présenter
29:52son contre-budget
29:53dans les prochains jours
29:54souhaite ressusciter
29:55la taxe Zuckmann
29:57une taxe de 2%
29:58sur les patrimoines
29:59de plus de 100 millions
30:01d'euros
30:02bon Eric Lombard
30:04a été très clair
30:05hier à la REF
30:06non pas de retour
30:07de l'ISF
30:08François Bayrou
30:09lui
30:10évoque
30:11plutôt une sorte
30:12de deal
30:13auquel serait prêt
30:14Patrick Martin
30:15je rogne un peu
30:17sur les aides aux entreprises
30:19peut-être les allègements
30:20de charges
30:2080 milliards d'euros
30:21contre de la simplification
30:23et des baisses
30:24d'impôts
30:26futures
30:26présentes
30:27ou à venir
30:28on ne sait pas
30:28c'est pas très clair
30:29encore
30:30on est un peu perdu
30:34c'est rarement
30:37est-ce que ce deal
30:38il tient la route
30:38est-ce qu'on y voit clair
30:39il fait 12 ans
30:41que je fais ce métier
30:4212 ans
30:42que je suis
30:43des politiques publiques
30:44françaises
30:44européennes
30:45et locales
30:4512 ans
30:46que j'entends ce mot
30:47on sépare tout le monde
30:48tout le monde en rêve
30:49je me souviens encore
30:50de Macron candidat
30:51le big switch
30:51Macron candidat en 2022
30:53qui dit
30:53on va faire un gros
30:54choc de simplification
30:55on va fusionner
30:55France Stratégie
30:56et le commissariat au plan
30:57il l'a fait
30:58il l'a fait
31:00voilà
31:00mais sinon
31:01on a des secrétaires d'état
31:02à la simplification
31:03à la réforme de l'état
31:04Thierry Mandon
31:04Jean-Vincent Placé
31:05pour le plus connu d'entre eux
31:06et on attend encore
31:08ce choc de simplification
31:08on l'a même confié
31:09à Guillaume Poitrinal
31:10en Ile-de-France
31:12elle a essayé de faire des choses
31:13simplifier c'est compliqué
31:14disait Guillaume Poitrinal
31:15à l'époque
31:16plus tu simplifies
31:17plus tu complexifies
31:18en France
31:18voilà
31:19je vais vous donner
31:20un petit exemple
31:21de la loi de simplification
31:21des véhicules économiques
31:23qui est passée inaperçue
31:24il y a un amendement
31:24LFI
31:25qui est passé
31:26dans cette loi Fourre-Tout
31:27qui oblige les entrepôts
31:29maintenant à demander
31:29une autorisation
31:30d'exploitation commerciale
31:32les entrepôts
31:32ce n'est pas des commerces
31:33c'est absurde
31:35et il n'y a personne
31:36dans le Blanc Central
31:37qui a réussi à bananer
31:38cet amendement en commission
31:39oui
31:40le désordre politique
31:41n'aide pas beaucoup
31:42en même temps
31:43il y a des amendements
31:44complètement incohérents
31:45qui passent
31:47comme ça
31:47en commission
31:48et après
31:48qui se retrouvent
31:49votés en séance publique
31:51par des
31:51voilà
31:53un chaos politique
31:54qu'est-ce qui est
31:55le moins dommageable
31:56côté entreprise
31:57est-ce qu'il faut
31:58est-ce qu'on peut
31:58toucher aux alaisements
31:59de charges
31:5980 milliards
32:00là ça touche
32:01les salaires
32:03les moins qualifiés
32:04les emplois
32:05les moins qualifiés
32:07donc c'est dangereux
32:07pour l'emploi
32:08ou est-ce qu'on peut
32:08s'attaquer
32:10au CIR
32:10au pacte du travail
32:11dont on parle régulièrement
32:13Nathalie Jansson
32:14en réalité
32:17quand on regarde
32:18un peu dans la littérature
32:20ce qui est préconisé
32:21lorsque
32:21on veut
32:23simplifier
32:24c'est qu'en fait
32:25il n'y a pas
32:25de moitié
32:27de simplification
32:28c'est bien
32:29le problème
32:30que me posent
32:31les propos du Premier ministre
32:32c'est-à-dire qu'on ne peut pas
32:32simplifier à moitié
32:33parce que
32:34du coup
32:34on recrée
32:36en fait
32:36des effets
32:38de seuil
32:39des effets
32:39d'arbitrage
32:40entre des mesures
32:42qu'on va troquer
32:43l'une contre l'autre
32:43donc en fait
32:44on ne simplifie pas
32:46la vie des entrepreneurs
32:47puisqu'en fait
32:47on va à moitié
32:48rogner sur des choses
32:49donc ça
32:49ça a
32:51reconplexifié autrement
32:52et c'est bien ça
32:53en fait
32:53le problème
32:54c'est que
32:54si vous lisez
32:56toute la littérature
32:57des économistes
32:58très libéraux
32:59comme Friedman
33:00Hayek
33:01etc
33:01quand ils vous parlent
33:02de transition économique
33:03et quand on a observé
33:04ce qui s'est passé
33:05dans les pays de l'Est
33:07à l'époque
33:07effectivement
33:08il n'y a pas
33:08de demi-mesure
33:09si vous voulez
33:10simplifier
33:11si on veut
33:12s'attaquer
33:13c'est quoi
33:13c'est à la mille
33:13il faut
33:14faire tomber
33:16des pans entiers
33:16alors si je prends
33:17premièrement
33:18les propos du Premier Ministre
33:19on ne peut pas avoir
33:20on ne va pas aller
33:21sélectionner les niches
33:22et rogner sur certaines choses
33:25qu'on va donner aux entreprises
33:26on les enlève toutes
33:27et à ce moment là
33:28on fait un nouveau
33:29une nouvelle fiscalité
33:30un mieux deal
33:31pour les entreprises
33:32exactement
33:32on fait
33:33effectivement une flat tax
33:35pour les entreprises
33:36basse
33:36ça c'est
33:37c'est un vrai choc
33:39parce que ça change
33:40ça stabilise en fait
33:42le futur
33:43puisqu'on va tout enlever
33:44et mettre qu'un taux
33:46d'impossession
33:47et donc là
33:47on éclaircit
33:48l'horizon
33:51en fait
33:51des entrepreneurs
33:51mais si on va
33:52en enlever une
33:53si on va choisir
33:55entre les unes et les autres
33:56on recrée des effets
33:57d'opportunité
33:58donc c'est pas possible
33:59en même temps
34:00quand on parle
34:01effectivement
34:01de comment supprimer
34:02les choses
34:03ou de simplifier
34:04on sait que le grand soir fiscal
34:05n'existe pas en réalité
34:06et qu'un système économique
34:08qui fonctionne aussi
34:09sur un équilibre
34:10qui se pose dans le temps
34:12on va parler du
34:13consoir local aussi
34:13le consoir local
34:15le millefeuille territorial
34:16la promesse
34:17de simplifier tout ça
34:19ça n'arrive jamais
34:19au printemps
34:21il y a eu un rapport
34:22sénatorial
34:23sur les aides aux entreprises
34:25qui a recensé
34:26Jean-Marc
34:272200 aides
34:29aux entreprises
34:30le maquis
34:30il est là quand même
34:31il y a certainement
34:32de la simplification
34:32il y avait ce chiffre
34:34de 211 milliards
34:35d'ailleurs
34:35d'aides aux entreprises
34:36qui avait été évoqué
34:38qui avait fait grand bruit
34:39à la sortie
34:41de ce rapport
34:42et de cette commission
34:42d'enquête
34:43tenue par le sénateur
34:43communiste
34:44Fabien Guay
34:44le haut commissaire
34:46au plan
34:47avait sorti une autre étude
34:48à la entrée
34:49en parlant de 112 milliards
34:50seulement
34:50c'est des questions
34:50de périmètre
34:51mais la question
34:53des allègements de charges
34:54Jean-Marc
34:55c'est ça qui faisait
34:55grosso modo
34:56la différence
34:56entre les deux chiffres
34:58est-ce qu'on peut toucher
34:58à ces 80 milliards
35:00d'euros
35:00qui augmentent d'ailleurs
35:01d'année en année
35:02d'allègements de charges
35:03est-ce que c'est ça
35:04ce qu'il y a le plus
35:04intelligent à faire
35:05ou alors il faut aller faire
35:06un peu le ménage
35:07dans les 2200
35:08je crois qu'il y a
35:09il y a trois niveaux
35:10il y a un premier niveau
35:11qui est la simplification
35:12des exigences
35:13non pas uniquement fiscales
35:14mais de l'ensemble
35:14des exigences
35:15vis-à-vis des entreprises
35:16y compris normatives
35:17vous voulez dire
35:17y compris normatives
35:18je rappelle quand même
35:19que quand il était
35:20ministre du budget
35:21Gérald Larmanin
35:23avait fait voter une loi
35:24sur l'information
35:25et l'intelligence économique
35:27où il était dit
35:27qu'on avait le droit
35:28à l'erreur
35:29au moment du débat
35:30ce qui avait été frappant
35:31sauf en matière de fiscalité
35:33ce qui avait été frappant
35:35c'est qu'à l'époque
35:36il avait dit
35:37les gens
35:38nul n'est censé ignorer la loi
35:39mais elle est tellement compliquée
35:40qu'il y a des gens
35:41qui n'arrivent pas à la comprendre
35:42et il avait eu ce mot
35:43il avait dit
35:44y compris dans les gens
35:45qui sont supposés l'appliquer
35:46c'est à dire que
35:48non seulement les entreprises
35:49ne comprennent pas
35:50ce qu'ils doivent faire
35:50mais y compris les gens
35:51qui sont en face
35:52ne savent pas très bien
35:52eux-mêmes
35:53ce qu'ils sont en droit
35:53d'attendre de l'entreprise
35:54donc il y a tout ce travail
35:56effectivement
35:56de simplification à faire
35:57qui rejoint un peu
35:58tous les discours
35:59sur tous les organismes
36:01tous les organismes
36:03qui ont été créés
36:04bon il y a
36:04il y a
36:05le
36:05Sarah Knafo
36:08Jean-Philippe Tanguy
36:09passe leur temps
36:10à l'Assemblée
36:10elle au Parlement
36:12c'est un sujet extrêmement politique
36:13effectivement
36:13toutes les agences de l'Etat
36:15qui se multiplient
36:16et concourent
36:17là ils ont pris
36:17par exemple
36:18dans le collimateur
36:19le conseil national du bruit
36:20en demandant
36:21est-ce que ça sert
36:22à quelque chose
36:23bon tant que
36:23je ne sais pas si ça coûte très cher
36:24en même temps il y a beaucoup
36:25c'est pas très cher
36:26tout le monde n'est pas payé
36:28effectivement
36:28c'est cette multiplication
36:30de normes
36:30qui a comme conséquence
36:32que les gens finissent
36:32par ne plus savoir
36:33s'ils sont un entrepôt
36:34ou un magasin
36:35et donc non seulement
36:36ça a un coût
36:38mais en plus
36:38ils ne savent même pas
36:40ce qu'on attend d'eux
36:40en même temps ça crée de l'activité
36:41ça fait la fortune
36:42et des avocats
36:43sur le contentieux
36:44et de tous les experts
36:45divers et variés
36:46et cabinets de conseil
36:47qui sont là pour
36:48vous accompagner
36:49y compris les chefs d'entreprise
36:50alors la deuxième chose
36:51c'est effectivement
36:52les subventions
36:54c'est-à-dire le fait
36:55que l'État se substitue
36:56soit subventionne directement
36:58les entreprises
36:59soit se substitue aux entreprises
37:00notamment dans le financement
37:01de la sécurité sociale
37:02et je pense que là
37:03il y a un vrai problème
37:04c'est-à-dire que nous sommes
37:0530 ans après le plan Juppé
37:06et donc le plan Juppé
37:08avait comme objectif
37:09de faire en sorte
37:10que les partenaires sociaux
37:11soient dessaisis
37:12de leur responsabilité
37:13sur la sécurité sociale
37:14parce que l'État
37:15allait assurer
37:16effectivement
37:17par la gestion
37:18de la sécurité sociale
37:19le retour à l'équilibre
37:20absolument
37:20or l'État
37:21n'a pas assuré
37:22le retour à l'équilibre
37:23parce que la sécurité sociale
37:25est systématiquement
37:25la CADES aurait dû disparaître
37:27il y a fort fort fort longtemps
37:28la CADES avait été créée
37:29pour disparaître en 2007
37:30voilà
37:31et donc
37:31elle est toujours là
37:33et donc le conseil constitutionnel
37:34je vais dire
37:35par rapport à ce qui avait été dit
37:37à l'époque
37:37il faut la supprimer
37:39donc je pense qu'à Bercy
37:40ils sont en train de chercher
37:41le moyen de donner
37:42un nouveau nom à la CADES
37:43on va l'appeler non plus
37:46la caisse d'avertissement
37:47de la dette sociale
37:47mais la caisse
37:48chargée de la réflexion
37:51sur l'avenir
37:52de la dette sociale
37:52voilà
37:53au commissariat
37:54à la stratégie
37:55et au plan
37:55et donc
37:57cette échelle
37:59est liée à mon avis
38:00à un simple fait
38:01c'est qu'effectivement
38:02l'État a utilisé
38:04sa capacité
38:04à gérer la sécurité sociale
38:06pour ruiner
38:06la sécurité sociale
38:07en donnant effectivement
38:08du pouvoir d'achat
38:09à la population
38:10qui ne correspond pas
38:11à la quantité de travail
38:12fournie par la population
38:13vous le dites
38:13qu'il aurait mieux fallu
38:14le laisser aux mains
38:15des partenaires sociaux
38:15je pense qu'il fallait
38:16le laisser aux mains
38:17des partenaires sociaux
38:17et il fallait comprendre
38:18que le problème
38:19de la France
38:20en termes de pouvoir d'achat
38:21c'est qu'elle ne travaille pas assez
38:22par rapport à ses attentes
38:23de pouvoir d'achat
38:24alors le premier ministre
38:25a commencé à le dire
38:26il a dit
38:26je vais supprimer
38:27deux jours fériés
38:28mais au lieu de dire
38:28ces deux jours fériés
38:29c'est pour donner du pouvoir
38:31d'achat à la population
38:31il dit
38:32je vais rétablir la corvée
38:33pour reprendre une image
38:34que j'ai développée
38:35dans la presse
38:36c'est-à-dire
38:37je vais supprimer
38:38effectivement
38:39je vais créer
38:40du travail gratuit
38:40pour compenser
38:42l'impéritie publique
38:44je dis
38:44non
38:45il faut effectivement
38:46se poser la question
38:47de savoir
38:48pourquoi est-ce que
38:49l'État ayant échoué
38:50en termes de gestion
38:51de la sécurité sociale
38:52on ne réfléchit pas
38:53à un retour
38:53soit des partenaires sociaux
38:54soit une privatisation
38:56de la sécurité sociale
38:57et pourquoi
38:58on ne fait pas
38:58comprendre à la population
39:00que
39:00si n'élaborer
39:02non-hérit-panis
39:03si on ne travaille pas
39:04il n'y a pas de pain
39:06et donc pour avoir du pain
39:07il faut travailler
39:08et je pense que la population
39:09est prête de comprendre
39:10l'obstilité de la population
39:12à la mesure des deux jours fériés
39:13c'est qu'on leur dit
39:14vous allez travailler
39:15gratuitement
39:15pour permettre à l'État
39:18de payer le Conseil national du bruit
39:20et bien ils ne sont pas d'accord
39:21elle a été très mal comprise
39:22assez rarement
39:23cette mesure
39:24et finalement
39:24travailler plus en France
39:26parce qu'il ne faut pas faire travailler
39:27ceux qui ne travaillent pas actuellement
39:29plutôt que dire
39:29à ceux qui travaillent déjà
39:31et payent des impôts
39:31et des cotisations
39:32vous allez travailler davantage
39:34je ne vais pas vous parler
39:35de ce que j'entends au comptoir
39:36quand je prends mon café
39:37et faire de la breuve de comptoir
39:38mais oui
39:39les gens qui bossent
39:40qui se lèvent le matin
39:40et qui disent
39:41on me sucre deux jours fériés
39:43je préfère les mettre dans mon café
39:44le sucre
39:44et qu'est-ce qu'il est
39:45non mais
39:45désolé c'était un peu nul
39:47mais tout ça pour dire
39:49les mecs qui ne bossent pas
39:50ne sont pas concernés
39:51donc ça
39:52ça fait chier
39:52pardon
39:53on parle vulgairement
39:53beaucoup de monde
39:54Nathalie Jansson
39:56oui de toute façon
39:58il est clair
39:59que dans ce contexte-là
40:01la pédagogie a été très mauvaise
40:04je pense que
40:05ça peut s'entendre
40:06parce qu'en plus
40:07ça fait rigoler
40:07les pays européens autour
40:09même l'Italie
40:09a moins de jours fériés que nous
40:11donc ils sont là
40:12les Français franchement
40:13même les Italiens
40:15c'est dire
40:15vous êtes très désagréable
40:17avec nos amis Italiens
40:17vous êtes en train de sous-entendre
40:18qu'ils travaillent beaucoup moins que nous
40:19c'est faux
40:20mais ils travaillent plus
40:22et donc
40:23ça les fait rire
40:24parce qu'eux
40:24on n'ont plus
40:25les jours fériés catholiques
40:27alors que nous
40:27nous les avons encore
40:28donc ils trouvent ça
40:29ils trouvent ça très drôle
40:31que
40:32j'étais justement là-bas
40:34il n'y a pas très longtemps
40:35quand ils ont entendu
40:36les deux jours fériés
40:36ils ont trouvé ça drôle
40:37la réaction à la population
40:38mais en effet
40:39je pense que par rapport
40:40au problème du taux
40:41de participation sur le marché
40:42du travail
40:43qui est aussi effectivement
40:45un élément important
40:47et d'ailleurs
40:47la note aussi
40:48de Pizani Ferry
40:50Jaravelle
40:50le mentionnait aussi
40:51comme
40:52ce qu'on pouvait attendre
40:53sur le marché du travail
40:54de réformes positives
40:56effectivement
40:57oui c'est la formation
40:58c'est le travail des femmes
40:59c'est l'emploi stable
41:00il y a d'autres
41:01il faut faire la pédagogie
41:02effectivement
41:03il faut plutôt présenter
41:04en disant
41:05deux jours
41:05vous travaillez deux jours de plus
41:06mais ça sera bénéfice
41:08vous aurez le bénéfice
41:10de ces deux jours
41:12pour lesquels
41:13vous allez désormais travailler
41:14pour rebondir aussi
41:15sur ce qui s'est passé
41:15dans le discours inaugural
41:18de Patrick Martin
41:19il a rappelé
41:20que l'état
41:21avait promis
41:21à plusieurs reprises
41:22d'alléger la CVE
41:24voire de la supprimer
41:25et d'alléger la C3S
41:26c'est un sujet récurrent
41:27chaque rentrée
41:28les impôts de production
41:29chaque fois
41:30les impôts de production
41:31sachant qu'il y a
41:32deux ans ou trois ans
41:33sur ces sujets là
41:36Bruno Le Maire
41:37qui à l'époque
41:37était ministre de l'économie
41:39avait dit
41:39oui je ne peux pas baisser
41:41de 10 milliards
41:42parce que j'ai besoin
41:42de ressources
41:43mais pourtant
41:43ce serait une bonne idée
41:44parce que les 10 milliards
41:45précédents nous ont rapporté
41:46par un effet l'affaire
41:48c'est-à-dire
41:49trop d'impôts
41:49tue l'impôt
41:50donc moins d'impôts
41:50génère de la recette fiscale
41:52en supprimant 10 milliards
41:53de CVE
41:54on a récupéré
41:5512 milliards d'impôts
41:55par ailleurs
41:56donc vous avez des gens
41:58qui viennent vous expliquer
41:59que s'ils baissent
42:00la CVE
42:00ils vont récupérer
42:02in fine
42:02on l'a vu sur le prélèvement
42:03forfaitaire
42:03la suppression du prélèvement
42:04forfaitaire unique
42:05la flat tax
42:06qui en permettant
42:07de libérer les dividendes
42:08finalement c'est autofinancé
42:09voilà absolument
42:10et donc je comprends
42:12que le patronat
42:13dise écoutez c'est simple
42:14c'est clair
42:15c'est une promesse
42:15plutôt que de faire
42:17effectivement
42:17les grandes déclarations
42:19d'abord je vous aime
42:20tous les gens viennent à l'art
42:22il n'y a que des preuves d'amour
42:23on aime l'entreprise
42:25l'entreprise c'est notre
42:26c'est l'alpha et l'oméga
42:28de notre pensée
42:29et tout ça
42:29et puis concrètement
42:30il ne se passe rien
42:30et donc je suis assez d'accord
42:32avec Patrick Martin
42:33des mesures qui ont été annoncées
42:36le simple fait
42:37qu'elles ont été annoncées
42:38validées
42:39considérées comme étant opportunes
42:41devraient conduire
42:42à ce qu'on les applique
42:43donc commençons
42:45avant de se lancer
42:47dans des grandes aventures
42:48de simplification
42:49de réformes fiscales
42:50et tout ça
42:50par appliquer ces deux mesures
42:51suppression de la C3S
42:53suppression de la CVAE
42:55ce que vous dites là-dessus
42:56la CVAE
42:57la C3S
42:58que touchait le bloc
43:00les élus locaux
43:01aujourd'hui
43:01les élus locaux
43:02ils sont compensés
43:04il y a eu un rapport
43:05de la Cour des comptes
43:05il y a quelques mois
43:06qui dit qu'en 2023
43:07c'est 40 milliards
43:08qui sont redonnés
43:09à l'État
43:10aux collectivités
43:11oui
43:11je vous mets ça à côté
43:12des 44 milliards
43:14qu'on cherche
43:14oui
43:16voilà
43:16ils ont besoin de ressources
43:18en même temps
43:18nos élus locaux
43:19c'est les élections bientôt
43:20je vous dis pas les élections
43:21ça fait 12 ans
43:22que j'écris sur les élus locaux
43:23allez il est 10h45
43:24sur BFM Business
43:25il est en entamé
43:26notre dernière partie
43:27autour de
43:28de l'accord
43:31US
43:31UE
43:32l'accord commercial
43:33signé
43:34la semaine dernière
43:36on commence à y voir
43:37un petit peu plus clair
43:38et Bruxelles
43:39qui accepte
43:40de taxer
43:41à zéro
43:42les produits
43:43industriels
43:44américains
43:45contre une baisse
43:46une petite baisse
43:47de 27
43:48j'ai plus le chiffre
43:49d'ailleurs exact
43:50mais de 27 à 15%
43:52quoi
43:52sur un secteur
43:54qui est absolument crucial
43:55en même temps
43:55en Europe
43:56pour nous français
43:57mais aussi
43:58chez nos voisins allemands
43:59c'est l'automobile
44:00bon on a l'impression
44:02quand même
44:02un peu
44:03de se faire avoir
44:04au final
44:06Jean-Marc
44:07non je suis pas sûr
44:08qu'on se fasse avoir
44:08d'abord parce que
44:09encore une fois
44:09les droits de douane
44:10c'est pas les américains
44:11qui allaient les payer
44:11c'est les consommateurs
44:13européens
44:13les droits de douane
44:14nous allons supprimer
44:15mais c'est notre industrie
44:16qui en pâtit
44:17oui
44:17quand Donald Trump
44:19alors je vais revenir là-dessus
44:20mais quand Donald Trump
44:21clame
44:21grâce à mes droits de douane
44:23j'ai rapporté
44:23300 milliards de dollars
44:24à l'Amérique
44:25il a pompé
44:26300 milliards de dollars
44:27sur le dos
44:27du consommateur américain
44:29ça a rapporté
44:30de l'argent au trésor
44:31ça je veux bien admettre
44:32qu'il y en a besoin
44:332500 milliards d'euros
44:34de dollars
44:35de déficit budgétaire
44:36300 milliards
44:37il a pas encore fini
44:38et il a le talent politique
44:38de faire croire
44:39que ce sont
44:40les étrangers
44:41qui payent
44:42c'est l'oncle Sam
44:43qui paye
44:43je sais pas si concrètement
44:45le consommateur américain
44:47va être longtemps du plus
44:48c'est Main Street
44:49bien plus que vos suites
44:50voilà
44:51que le consommateur
44:52qui est un électeur
44:53limite terme
44:54va peut-être se poser
44:55des questions
44:55dans quelques temps
44:56la deuxième remarque
44:57que je ferai
44:57sur effectivement
44:58l'industrie
44:58moi ce qui me frappe
44:59dans cette affaire
45:00c'est qu'on arrive
45:00à définir une industrie
45:01européenne
45:02par exemple
45:03Stellantis
45:03c'est quoi
45:06est-ce que c'est vraiment
45:07européen
45:07les dirigeants
45:09sont à Détroit
45:09l'essentiel
45:10effectivement
45:11c'est la constitution
45:12d'une alliance
45:13entre Fiat
45:13et Peugeot
45:16et au départ
45:17Fiat est arrivé
45:18dans le mariage
45:19avec Jeep
45:20Chrysler
45:21ils avaient effectivement
45:22acheté Chrysler
45:23donc est-ce que
45:24c'est Chrysler
45:26c'est Fiat
45:27ou c'est Peugeot
45:28enfin en Allemagne
45:28c'est quand même
45:29très clair
45:29c'est 35 milliards
45:31d'exportations
45:33vers les Etats-Unis
45:34de voitures neuves
45:35et de pièces
45:37détachées
45:38l'année dernière
45:39c'est du concret
45:40Mercedes
45:41c'est BMW
45:42c'est Porsche
45:44oui oui
45:45mais en quoi
45:46est-ce que ce sont
45:46des entreprises européennes
45:48pourquoi est-ce qu'il ne leur dit pas
45:49compte tenu du fait
45:50que c'est une économie
45:52de bazar
45:52aussi l'économie allemande
45:53on assemble des trucs
45:54dont une partie
45:55arrive de Chine
45:55il pourrait dire
45:56écoutez non
45:57en réalité
45:58c'est chinois
46:01donc l'accord fonctionne
46:03mais vous n'êtes pas
46:04une entreprise européenne
46:05donc vous ce sera 100%
46:06donc cette idée
46:07de géographiser
46:08les droits de douane
46:09et non pas de les asseoir
46:11sur des produits
46:11est une idée
46:12qui fait que je pense
46:13que le truc va partir
46:15dans une espèce de
46:16c'est d'une complexité
46:16c'est d'une complexité
46:18et de procédure
46:20parce qu'aux Etats-Unis
46:22dès qu'il y a un peu
46:22quelque chose de complexe
46:24on saisit la justice
46:25et en judiciaire
46:26et en finance énormément
46:27d'avocats
46:27et donc on va vers
46:28une espèce de complexité
46:30que Trump je pense
46:31lui-même ne réalise pas
46:32c'est vrai que sur l'aéronautique
46:34par exemple
46:34il y a une exemption
46:35puisque Boeing évidemment
46:36a besoin d'exporter
46:37énormément aussi
46:39les fabricants ne savent pas
46:40si les pièces d'aluminium
46:42ou d'acier
46:43bénéficient de cette exemption
46:45ça va être un cauchemar
46:47à mettre en place
46:47c'est là où on voit
46:49effectivement la limite
46:50de l'hyper simplification
46:51du discours de Donald Trump
46:52finalement
46:53puisque d'aller dire
46:54oui je vais faire payer
46:56les autres
46:57vous allez voir
46:58ce que je vais vous dire
46:58mais en fait
46:59par rapport à la réalité
47:00du monde aujourd'hui
47:01globalisé
47:02en fait
47:03ça n'a aucun sens
47:06ça n'a aucun sens
47:07et ça crée des maux de tête
47:08à tout le monde
47:09on voit des usines
47:10quand même
47:10qui se rapatrient
47:11aux Etats-Unis
47:13en masse
47:13oui bien sûr
47:14il y a des effets
47:15je ne dis pas
47:15qu'il n'y a pas d'effet
47:16mais ça va créer
47:17ça crée déjà
47:19beaucoup de maux de tête
47:20et on ne sait pas
47:21jusqu'où ça va aller
47:22tellement en fait
47:23ça provoque de
47:24en fait
47:26de pertes d'efficacité
47:28puisqu'en fait
47:28on ne sait plus
47:29à la fin
47:29ce qu'on va devoir taxer
47:31là aujourd'hui
47:32c'était le début
47:32il y a tous les colis
47:34qui vont être taxés
47:34je pense que c'est pareil
47:36je pense qu'à un moment donné
47:38il y a beaucoup
47:39qui vont quand même
47:39se fâcher
47:41contre le fait
47:42qu'ils ne puissent plus
47:42recevoir de colis
47:44aussi vite qu'avant
47:45je pense que ça va
47:46on va matérialiser
47:47dans sa vie quotidienne
47:49le chaos
47:49que provoquent
47:51ces mesures
47:52hyper simplificatrices
47:53dans une réalité
47:55qui est beaucoup plus complexe
47:56et qui est inadaptée
47:57par rapport au cadre
47:58d'aujourd'hui
47:59ah oui
47:59un détail
48:00les bouchons
48:00les bouchons de Liège
48:02sont exemptés
48:03de droits de douane
48:04par exemple
48:05contrairement
48:05aux producteurs
48:06de vins espiritueux
48:07donc il y a des bouchons
48:09qui vont arriver
48:09sans bouteille
48:10voilà
48:10ça ressemble presque
48:12à la TVA
48:12sur le chocolat
48:13la complexité
48:13sur la TVA
48:14sur le chocolat
48:15en France
48:15en fait il veut
48:15ressembler à l'Europe
48:16il veut nous imiter
48:18Donald Trump
48:19et au même moment
48:20il accuse les pays
48:21de l'Union Européenne
48:22de censurer
48:23les GAFAM
48:24et il menace
48:24Bruxelles
48:25de nouvelles surtaxes
48:27si l'Europe
48:29ne refuse
48:30de toucher
48:30à ses règlements
48:31numériques
48:32le DSA
48:33et le DMA
48:35c'est bizarrement
48:36on n'a pas parlé
48:36du Mercosur
48:37qui va peut-être aussi
48:38s'inviter à table
48:40du conseil franco-allemand
48:41tout à l'heure
48:42ça c'est un des grands sujets
48:43avec une France
48:44très très très isolée
48:45au sein de l'Europe
48:46mais ça du coup
48:47ça devrait peut-être avancer
48:48puisque nous sommes les seuls
48:49à être contre
48:49et nous on avait fait une enquête
48:51avec nos bureaux
48:51et correspondants
48:52en dehors du périph' parisien
48:53sur les grands gagnants
48:54discrets du Mercosur
48:56et là j'ai retrouvé
48:57dans cet article
48:57que les produits de la mer
48:59par exemple
48:59échapperaient
49:01aux tarifs douaniers
49:02et ce serait très bon
49:04pour les huîtres
49:04de Charente-Maritime
49:05par exemple
49:05qui exportent
49:07jusqu'à 1000 tonnes par an
49:08dont c'est-à-dire
49:096% de leur production
49:10c'est pas rien
49:11voilà
49:11et pour plein d'autres secteurs
49:13c'est la filière bovine
49:16qui bien souvent
49:18lutte contre tous les traités
49:20et on l'avait vu avec le CETA
49:21aussi
49:22où la France
49:23est très largement bénéficiaire
49:24CETA qui n'a toujours
49:26pas été ratifié
49:27non
49:27en attendant
49:28ça fait 10 ans
49:29qu'on en parle
49:30non mais
49:31effectivement
49:32le Mercosur
49:33c'est un cas typique
49:34c'est-à-dire que
49:34les français hurlent
49:35contre le protectionnisme
49:37de Donald Trump
49:38et veulent faire
49:39le protectionnisme
49:40sur le Mercosur
49:42c'est ce que je dis
49:42mais c'est parce que je fais
49:43voilà
49:43ils ont découvert
49:45avec concernation
49:46que l'Union Européenne
49:47avait signé un accord
49:48de libre-échange
49:48avec le Vietnam
49:49ce qui prouve
49:50qu'ils ont un suivi
49:51un peu distant
49:52de la réalité
49:52de la vie de Bruxelloise
49:54mais bon
49:54et donc
49:55quant à Donald Trump
49:57c'est une espèce
49:58de réflexe pavlovien
50:00les droits de douane
50:00et qu'il y a un problème
50:01il met des droits de douane
50:02donc là il nous menace
50:03puisque les GAFAM
50:04on les traite mal
50:05bon allez hop
50:05un droit de douane
50:06je rappelle quand même
50:07qu'au moment où
50:08il y a eu le festival de Cannes
50:10l'industrie américaine
50:11du cinéma
50:12a fait le bilan
50:13et a dit
50:13écoutez
50:13on perd de l'argent
50:15parce qu'on a de moins
50:16en moins de spectateurs
50:18il dit
50:18on va mettre un droit de douane
50:19sur les films étrangers
50:20alors il y a des droits de douane
50:22qui lui ont dit
50:22mais est-ce que vous êtes déjà
50:23allé au cinéma
50:24vous dites à New York
50:25dans un cinéma de New York
50:26et il y a combien
50:27de films étrangers
50:28dans les cinémas de New York
50:30et donc
50:30alors
50:31et la question qui se pose
50:32c'est est-ce qu'il va mettre
50:33un droit de douane
50:33sur les produits
50:34qui arrivent dans l'Alaska
50:35que l'Alaska
50:37c'était aux Etats-Unis
50:38quand il est parti
50:39d'un courage
50:39il a dit
50:40écoutez je suis content
50:41d'entrer aux Etats-Unis
50:42et donc
50:43derrière tout ça
50:44il y a un aspect très politique
50:45il y a beaucoup
50:46de cinéma
50:46il y a beaucoup
50:47et donc
50:47se réjouir
50:49s'inquiéter
50:49je pense que
50:50le plus inquiétant
50:51c'est pas le contenu
50:52de l'accord
50:52c'est la vitesse
50:53à laquelle
50:53il va être remis en cours
50:55il va changer
50:56il va
50:56on rentre dans une période
50:59où on parle beaucoup
51:01d'incertitude
51:01l'incertitude
51:02elle est générée
51:03par le politique
51:05c'est ce qu'on a entendu
51:06beaucoup au MEDEF
51:07en cette rentrée
51:08c'est la perturbation
51:09du politique
51:10sur le monde économique
51:11et nous on en a rajouté
51:12effectivement
51:12une couche a été rajoutée
51:14récemment
51:15il y a l'instabilité
51:16de Donald Trump
51:17qu'on essaye d'apprivoiser
51:19depuis janvier
51:19mais c'est compliqué
51:20et là
51:21en France
51:22on a remis une couche
51:23d'incertitude
51:23après sur le discours général
51:25du moment
51:25on a l'impression
51:26que toute l'économie
51:27va être paralysée
51:28et bousculée
51:29et abîmée
51:30par ce déséquilibre
51:33politique
51:34c'est la déstabilisation
51:35institutionnelle
51:36
51:37sur les droits de douane
51:38ça
51:38évidemment
51:39ça concerne
51:39toutes les grandes entreprises
51:40exportatrices
51:41mais le tissu
51:42français
51:43lui
51:43économique
51:44qui est principalement
51:46fait TPE
51:462 PME
51:47bon bah finalement
51:49il s'en fiche un peu
51:49non
51:50de savoir
51:50si on a
51:51un François Bayrou
51:52à Matignon
51:52le 9 septembre
51:53ou pas
51:54ça change pas grand chose
51:54la vie continue
51:57on a eu les chiffres
51:57de la Dares
51:58ce deuxième trimestre
51:59elle dépend
52:00l'emploi
52:01l'emploi tient en France
52:02et la croissance
52:020-3% au deuxième trimestre
52:03c'est plutôt pas mal
52:04du politique en France
52:05effectivement
52:06je pense que
52:07il y a quand même
52:08toute une partie
52:09de la vie au quotidien
52:10des entreprises
52:11ne serait-ce que si
52:13on demandait
52:13à un certain nombre
52:14de nos dirigeants
52:16d'entreprises
52:16qui est ministre du numérique
52:18qui est ministre
52:20ils s'en foutent
52:22ils ne me connaissent pas
52:24de toute façon
52:25ça change tout le temps
52:26je disais tout à l'heure
52:29je parlais des impôts locaux
52:30oui mais heureusement
52:30on a aussi les élus locaux
52:31qui tiennent le pays
52:32au quotidien
52:32je discutais avec un président
52:33de région
52:34pareil
52:34toujours à Orle-Garros
52:36à la REF
52:37aux rencontres du MENEF
52:38et il me disait
52:38mais nous on passe notre temps
52:39à faire des compromis
52:40avec nos majorités diverses
52:42nos oppositions
52:43pour avancer
52:44les locaux
52:45c'est 70%
52:46de la commande publique locale
52:47le BTP
52:48l'artisanat
52:49que sais-je
52:50donc voilà
52:51heureusement qu'il y a aussi ça
52:52pour faire tourner
52:53une économie locale
52:54non délocalisable
52:55oui
52:56et on voit
52:56des taux de notoriété
52:59ou de satisfaction
53:00bien supérieurs
53:01auprès des élus locaux
53:02auprès de la population
53:03que
53:03effectivement
53:04sur le gouvernement
53:06national
53:06oui
53:07c'est pas l'an mars prochain
53:10d'ailleurs
53:10un dernier mot
53:11très rapide
53:12Nathalie
53:14vous souhaitiez parler
53:15de la Fed
53:15la gouverneure
53:19de la Fed
53:20qui
53:20contre-attaque
53:22cette nuit
53:23contre
53:23Donald Trump
53:25qui lui-même
53:26l'a licencié
53:28séance tenante
53:29sur une affaire
53:30de
53:31prêt
53:32pour lesquelles
53:33elle aurait
53:34falsifié
53:35des documents
53:36qu'est-ce que ça dit
53:36de la relation
53:37entre le politique
53:38et l'indépendance
53:39de la Fed
53:40quels sont les enjeux
53:41autour de ce débat
53:42alors
53:43ce qui est
53:44intéressant
53:45dans ce qui se trame
53:46aux Etats-Unis
53:46c'est qu'effectivement
53:47pendant longtemps
53:48l'indépendance
53:50des banques centrales
53:50a vraiment été portée
53:51dans les années 80
53:52comme
53:53l'alpha et l'oméga
53:55de ce que doit être
53:57une banque centrale
53:58pour qu'elle soit
53:59crédible
53:59dans ses actions
54:01de politique monétaire
54:02et qu'elle ne soit pas
54:02au service
54:03du politique
54:04pour éviter
54:04les cycles politiques
54:06donc les cycles économiques
54:08générés par le politique
54:10en fait
54:12quand on regarde
54:13ce qui s'est passé
54:13depuis 2008
54:14on s'aperçoit
54:15que c'est un peu
54:16plus compliqué que ça
54:17c'est-à-dire qu'il y a
54:17bien une indépendance
54:18on ne va pas remettre
54:19en cause
54:19le fait que
54:20le président de la Fed
54:23va prendre ses décisions
54:24mais on voit bien
54:25qu'il a quand même
54:26accommodé
54:26depuis des mois
54:27contre les baves
54:28de Donald Trump
54:28mais on sait bien
54:30que depuis 2008
54:30la banque centrale
54:32a quand même
54:32beaucoup accommodé
54:33le politique
54:34ce qui était
54:34un grand changement
54:37y compris en Europe
54:37ah oui
54:38non mais partout
54:39c'est-à-dire que 2008
54:40a quand même été
54:40une rupture
54:41dans cette idée
54:42un peu symbolique
54:44de l'indépendance
54:45au-delà de tout
54:46et donc là en fait
54:48on voit que ça va
54:49un peu plus loin
54:50parce que comme
54:51Donald Trump
54:51effectivement
54:52il n'a pas de limite
54:53et il est très cash
54:55dans ce qu'il veut
54:56finalement il va plus loin
54:58dans cette demande
54:59c'est-à-dire que
55:00depuis 2008
55:01on voit bien
55:01que la banque centrale
55:02est venue baisser les taux
55:04jusqu'à ce que ça aille mieux
55:05donc à bien accommoder
55:06la demande politique
55:08également lorsqu'il y a eu
55:09le Covid
55:10parce que pour regarder
55:11quand même
55:11l'augmentation des bilans
55:13des banques centrales
55:14voilà
55:15il est ce qu'il est
55:15aujourd'hui
55:16donc on a bien eu
55:17des banques centrales
55:19qui ont changé
55:20leur attitude
55:21mais toujours
55:22en se revêtant
55:24de l'indépendance
55:26de la banque centrale
55:26simplement là
55:28Trump va plus loin
55:29et dit carrément
55:29écoutez moi je pense
55:30que votre timing
55:31il n'est pas bon
55:31parce que de toute façon
55:34effectivement
55:35vous auriez dû baisser
55:36les taux plus tôt
55:36donc moi j'aimerais bien
55:38que maintenant
55:38quand je dis quelque chose
55:39vous m'écoutiez
55:40ce qui est un sujet
55:41pour la petite histoire
55:42pour reboucler sur l'Europe
55:45et particulièrement la France
55:46ce qui est assez amusant
55:47parce que cette idée
55:48que finalement
55:48le politique doit avoir
55:49son mot à dire
55:50c'est souvent
55:51la critique adressée
55:52par certains politiciens
55:53à l'égard de la banque centrale
55:54européenne
55:55en disant
55:55elle n'est pas démocratique
55:56elle prend des décisions
55:57sans prendre en compte
55:58et puis elle n'aide pas
55:58la croissance
55:59baisser les taux
56:00donc c'est drôle
56:01de voir en fait
56:02à la fois critiquer
56:03ce que fait Trump
56:04mais finalement
56:05c'est presque ce que
56:07certains voudraient
56:08en Europe aujourd'hui
56:08voilà
56:09c'est pour ça
56:10que c'est intéressant
56:10ça va changer l'histoire
56:12ce jour
56:13oui je crois
56:13que la dernière raison
56:14de 2008
56:15c'est véritablement
56:15une rupture
56:16parce qu'avant
56:16la banque centrale
56:17était là pour lutter
56:18contre l'inflation
56:19là maintenant
56:19elle est là pour lutter
56:20contre la banqueroute
56:21elle ne soutient pas tellement
56:23la croissance
56:23elle est là pour éviter
56:24la banqueroute
56:25et alors les banques centrales
56:26historiquement
56:27n'ont pas toujours eu
56:27le même rôle
56:28une banque centrale
56:28du 19e siècle
56:29ne luttait pas
56:30contre l'inflation
56:30il n'y en avait pas
56:31on ne savait pas ce que c'était
56:32et donc dans les années 80
56:34le problème c'était
56:35l'inflation
56:35on a construit un système
56:36maintenant effectivement
56:37c'est la banqueroute
56:38potentielle
56:39d'un certain nombre d'états
56:40et donc la banque centrale
56:42est là
56:42on doit la rendre
56:43jusqu'à quand
56:44et si on doit la rendre
56:46si on doit conserver
56:47l'indépendance
56:47ce qui est effectivement le cas
56:48il faut peut-être
56:49faire des efforts
56:51à nos tours
56:51voilà
56:51il faut arrêter
56:53l'opération
56:53sauver la BCE
56:54réduisons les déficits français
56:56merci beaucoup
56:57Jean-Marc Daniel
56:58Nathalie Jansson
56:58César Armand
56:59mes experts
56:59de ce vendredi
57:01on se retrouve lundi
57:0210h-11h
57:03notez bien
57:04ce nouvel horaire
57:0510h-11h
57:06sur l'antenne
57:06de BFM Business
57:07du débat
57:08du décryptage
57:09de l'analyse
57:10bon week-end à tous
57:11je vous donne rendez-vous lundi
57:13les experts
57:17débat et controverse
57:18sur BFM Business
57:19de la suite
57:21on se peut meonalcer
57:22de l'analyse
57:22ainsi de suite
57:22des rechets
57:22du décryptage
57:23de l'analyse
57:24de l'analyse

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