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  • il y a 1 jour
Jeudi 11 décembre 2025, retrouvez Guillaume Faurie (délégué général, ANFA), Maxime Hambersin (directeur général, Docusign France), Frédéric Béziers (Président-Directeur Général, Hays France, Luxembourg & Maroc) et Éric Gras (directeur de l'expertise emploi, Indeed) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans SmartJob, votre rendez-vous emploi RH Management,
00:12débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles.
00:15Bien dans son job, on parle des contrats, tous les contrats, vous en signez plein, vous êtes chef d'entreprise,
00:20est-ce que vous les lisez ? Peut-être pas.
00:23On en parle justement avec Maxime Embersin, il est directeur général de DocuSign.
00:27On a tous vécu cette petite signature qu'on met à la fin en électronique, sans pour autant avoir lu le contrat.
00:33On en parle avec lui dans quelques instants.
00:35Le cercle RH, notre débat, qu'est-ce qui nous rend heureux au travail ?
00:39C'est une question intéressante, on en parlera avec Éric Gras, un habitué de notre émission spécialiste du marché de l'emploi chez Indite,
00:45qui sort une étude inverse, et nous on a fait focus sur le bien-être,
00:49mais c'est plutôt une étude qui démontre que les salariés ne sont pas très heureux au travail,
00:53et puis on sera accompagné de Frédéric Béziers, PDG de EIS France-Luxembourg-Maroc,
00:57cabinet de chasse de tête et de recrutement pour des dirigeants.
01:00On fera le point avec eux sur ce qui nous donne la banane pour venir au travail.
01:04On terminera notre émission avec Fenêtre sur l'emploi, recrutement record dans les métiers du service de l'automobile.
01:11Oui, ça c'est intéressant, alors que le marché automobile s'effondre.
01:15On en parlera avec Guillaume Foury, il est délégué général de l'AMFA.
01:18Voilà le programme, tout de suite c'est Bien dans son job.
01:33Bien dans son job, avez-vous regardé toujours le contrat qui vous est soumis avant de le signer ?
01:39Pas sûr, on en parle justement de ce sujet avec vous Maxime Ambersin.
01:43Bonjour.
01:44Bonjour.
01:44Très heureux de vous accueillir, directeur général de DocuSign France.
01:47Donc France s'est créée il y a 20 ans, c'est une technologie extraordinaire qui permet de ne pas imprimer
01:54et d'avoir le document, on est d'accord, sur Internet et on le signe.
01:57On fait sa signature qui est déjà prête ou qu'on signe soi-même.
02:00Qu'on signe soi-même, donc DocuSign c'est vraiment le leader mondial de la signature électronique.
02:04Ça vous permet effectivement de signer vos contrats où qu'ils soient et où que vous soyez.
02:08Évidemment, ça gère aussi l'intégralité du cycle de vie d'un contrat, que ce soit sa génération, évidemment sa signature, mais aussi sa gestion dans le temps.
02:16Son stockage ?
02:17Et son stockage, bien sûr.
02:18Parce qu'on peut retourner voir son contrat.
02:19Sauf que là, vous êtes venu, alors on va parler évidemment des outils que DocuSign génère, parce que ça va nous aider à mieux les lire, ces contrats.
02:27Ils sont tellement fastidieux, contrats de cinéma, pacte d'associés, enfin tout ce qu'on peut imaginer comme contrat illisible.
02:34Concrètement, vous nous dites que trois Français sur quatre signent leur contrat sans le regarder ?
02:38Oui, alors sans regarder la majorité des clauses et en regardant vraiment l'essentiel dans le meilleur des cas.
02:44Oui, tout à fait.
02:45Dans le meilleur des cas ?
02:45Dans le meilleur des cas.
02:46Ça veut dire que ça peut conduire à des abus ?
02:51Pas forcément des abus, mais une méconnaissance des engagements qu'on prend.
02:54Et quand je dis les Français, c'est également les entreprises.
02:57On se retrouve avec des entreprises qui sont très peu conscientes des engagements qu'elles ont pris dans leur base contractuelle.
03:02Et donc, un des objectifs premiers quand on a une plateforme de gestion contractuelle, c'est de faire remonter ces engagements à la fois à la personne qui signe et à l'entreprise qui va générer le contrat pour qu'elle sache ce sur quoi elles se sont engagées.
03:13Alors moi, j'appartiens au 81% puisqu'en démarrant cette émission que j'évoquais, que j'étais très content.
03:18Il y a 81% qui affirment que les outils numériques simplifient la conclusion de contrat, les jeunes étant les plus enclins à les adopter.
03:25Tout ça est assez logique, sauf que DocuSign monte d'un cran partant de ce principe que les Français globalement signent parce que c'est trop compliqué.
03:33Vous avez créé un autre outil.
03:34Exactement. Donc nous, on a démarré une plateforme qu'on appelle l'Intelligent Agreement Management qui va permettre sur base d'un contrat d'aller sortir l'intégralité des informations qu'il contient et de pouvoir du coup le plugger sur votre système de gestion et faire en sorte par exemple de gérer vos renouvellements ou savoir les clauses qui sont contenues dans votre contrat.
03:53Si c'est, je ne sais pas moi, dites-moi toutes les personnes qui ont une clause de non-mobilité sur tel ou tel pays ou telle ou telle région, vous pouvez le remonter nativement dans votre système d'information.
04:03Et quand vous signez votre contrat en tant qu'individu, vous pouvez savoir ce à quoi vous vous engagez, particulièrement si c'est un contrat RH en particulier.
04:09Contre RH qui est au cœur de notre émission, mais je parlais des pactes d'associés, ça veut dire que dans l'outil qui va m'être envoyé par le client ou par l'associé, DocuSign aura intégré cet outil, ce n'est pas du supplément.
04:23Ce n'est pas du supplément, la plateforme, elle gère l'intégralité, elle fonctionne sous forme de différents services que vous pouvez utiliser parce qu'en fonction de votre cas d'usage, vous n'allez pas forcément utiliser tous les services de la plateforme, mais en fonction de votre besoin, vous pouvez activer et récupérer les informations dont vous avez besoin.
04:39Donc ça veut dire qu'en un clic ou un prompt, on va prompter ? Comment ça va marcher ?
04:43En un clic, vous allez pouvoir sortir toutes les informations du contrat qui sont relevant et pertinentes pour vous dans une interface qui va vous permettre d'ailleurs de voir si ou non vous avez une action à faire en fonction de l'information.
04:55Je ne sais pas moi, s'il y a un contrat qui arrive à expiration, vous allez tout de suite le savoir et donc l'agent qui est construit va vous permettre d'en remonter tous les contrats qui arrivent à expiration dans les trois prochains mois, comme ça vous vous en occupez.
05:05Parce que moi je ne parle que d'un seul contrat, mais il y a des entreprises qui évidemment génèrent des milliers de contrats, je pense au BTP, à la construction, aux avocats.
05:13Oui et puis dans le domaine RH, toutes les entreprises qui ont des travailleurs temporaires et qu'il faut faire rentrer, faire sortir et savoir l'intégralité des clauses et des engagements qu'on a pris sur eux, c'est très compliqué.
05:25Maxime Onversin, avant de nous quitter, l'outil existe. Là, aujourd'hui, ceux qui nous regardent ont accès à cette nouvelle fonctionnalité d'Ocusign.
05:33On a 1,7 million de clients à travers le monde qui utilisent la plateforme d'Ocusign. On a lancé cette nouvelle plateforme, il y a plus de deux ans maintenant.
05:41Elle est absolument disponible pour l'intégralité de nos clients en France et en Europe.
05:45Avant de nous quitter, j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, tout passe par le numérique. Il reste combien de pourcentage de documents ?
05:51Vous savez qu'on voit dans les films, on sort ça, on pose le document et puis la personne doit le signer comme à la banque.
05:56En papier, honnêtement.
05:57C'est la banque ? Les prêts bancaires ?
05:59Même les prêts bancaires, ça commence à être…
06:01Pas tous encore.
06:02Pas tous encore, mais il y en a un bon nombre qu'on arrive à digitaliser. Honnêtement, je pense qu'on est à moins de 20% des documents qui sont faits 100% en papier aujourd'hui.
06:11Mais après, il y a le fait de le signer et il y a le fait de le gérer complètement digitalement et d'avoir un processus qui permet d'optimiser le business.
06:21Et là, on en est très, très, très, très loin.
06:23Voilà. Donc, ce qu'on entend dans votre outil qui existe déjà, c'est la gestion du document. Ce n'est pas le fait de le signer uniquement, évidemment.
06:30Exactement. Le signer, c'est bien. Il y a des millions de solutions qui permettent de le faire.
06:33Mais le fait de pouvoir le mettre dans un processus in-to-end, c'est absolument essentiel.
06:37Et le plugage sur les outils de gestion qui est la clé.
06:40Qui est la clé.
06:41Merci Maxime Ambersin d'être venu nous rendre visite.
06:43Avec plaisir.
06:44Directeur général de DocuSign France, entreprise américaine à l'origine.
06:48C'est une entreprise américaine, mais on a un ancrage très fort en France puisque c'est notre troisième centre de R&D à travers le monde.
06:55Donc, on a une bonne partie de notre produit sur toute la partie confiance qui est gérée depuis la France.
06:59Très bel outil, en tout cas, ce DocuSign. Bravo. Merci de nous avoir rendu visite. C'est un vrai plaisir.
07:04C'est-à-dire, on tourne une page. C'est une question qu'on pourrait poser au RH de DocuSign, puisque j'avais le directeur général.
07:10Qu'est-ce qui vous rend heureux ? Qu'est-ce qui rend heureux vos collaborateurs sur leur travail, pour leur travail, sur leur site de travail ?
07:16C'est une vraie question au moment où c'est vrai qu'il y a quand même un petit coup de blouse des salariés touchés par le stress, les enjeux d'insomnie, le désengagement.
07:26Qu'est-ce qui nous rend heureux ? Tiens, ça c'est intéressant de faire du positif, de regarder le verre à moitié plein.
07:30C'est le Cercle RH, c'est le débat, et j'accueille mes invités.
07:45Le Cercle RH, un débat pour, cette fois-ci, parler du verre à moitié plein.
07:50On parle beaucoup des enjeux de santé mentale, de stress au travail, de difficultés.
07:55Et on va essayer de s'intéresser à ce qui peut nous rendre heureux.
07:57Je mets bien ce qui peut nous rendre heureux, puisqu'on s'appuie sur une étude INDID,
08:01et on va en parler avec mes invités.
08:03Éric Gras, merci d'être là, et merci de revenir sur notre plateau, c'est un vrai plaisir.
08:08Spécialiste du marché de l'emploi chez INDID.
08:10L'étude est un peu inversée, puisqu'on voit quand même que le paysage est plutôt sombre,
08:14et on voit même que les gens qui se déclarent heureux baissent par rapport à l'année précédente.
08:19Avec nous, Frédéric Béziers.
08:21Bonjour Frédéric.
08:22Bonjour Arnaud.
08:23Ravi de vous accueillir.
08:23C'est la première fois que vous venez sur le plateau de SmartJob.
08:25Absolument, merci pour l'invitation.
08:26Mais peut-être pas la dernière.
08:28J'espère.
08:28PDG de EIS, France, Luxembourg et Maroc, qui est une entreprise,
08:32je ne dis pas de chasseur de tête, de recrutement, de cadres, de dirigeants de haut niveau.
08:36De conseils, maintenant.
08:37Et de conseils.
08:38On fait du recrutement permanent, travail temporaire, de l'intermédiation avec des freelances.
08:42Plein de choses.
08:43Plein de choses.
08:43Plein de choses, et puis on est beaucoup en transformation en ce moment,
08:45parce que le monde du recrutement bouge aussi.
08:47C'est peut-être un sujet pour la vienne.
08:48D'ailleurs, pendant que nous y sommes, parce qu'après tout,
08:50on parle toujours des sujets de manière un peu décentrée,
08:52avec nos invités qui ont des postures d'experts.
08:55Vous, le matin, quand vous vous levez,
08:57vous êtes content d'aller au travail ?
08:58Vous vous dites, tiens, je préférais plutôt avoir un champ d'olivier
09:02et de ramasser mes olives.
09:03C'est d'ailleurs le moment du ramassage.
09:04L'un n'empêche pas l'autre.
09:05L'un n'empêchant pas l'autre, effectivement.
09:06Il y a peut-être une théorie sur ce sujet-là, d'ailleurs.
09:08Vous, heureux ou pas ?
09:10Absolument heureux.
09:11Mais mon bien-être n'est pas juste un long fleuve tranquille.
09:15C'est-à-dire qu'il y a quand même des matins
09:16où j'ai quand même la boule au ventre.
09:17Il y a des matins où je suis fatigué.
09:18Il y a des matins où je me pose la question.
09:20Mais tout ce phénomène-là n'est pas contre mon bien-être.
09:25OK ?
09:25Et mon épanouissement.
09:26Donc je crois qu'ici dans la notion de bien-être
09:27et le fait d'être heureux,
09:29il n'y a pas qu'un long fleuve tranquille.
09:31Et c'est une recherche d'équilibre
09:32qui est en permanence en déséquilibre.
09:33Ce n'est pas un état de béatitude.
09:35Absolument pas.
09:35C'est un état qui fluctue en permanence.
09:37Je n'y crois pas.
09:38Je partage cette idée.
09:39Eric, je pose la même question
09:40puisque vous êtes venu beaucoup sur notre plateau.
09:42Et on va parler de votre étude.
09:43Elle est assez édifiante d'ailleurs.
09:45Vous, dans votre relation au travail,
09:46vous avez des fonctions importantes chez Indeed.
09:49Content, pas content, heureux.
09:51Parce que la notion d'être heureux,
09:53c'est un peu le cran supplémentaire.
09:54Oui, c'est ce que j'appelle le baromètre du bide.
09:57Si tous les matins, tu as la crampe au ventre,
10:01tu dois faire un effort surhumain pour aller au travail.
10:03C'est juste pas normal.
10:05Et en effet, la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
10:06Mais c'est comme la vie de couple.
10:08Il n'y a aucun couple qui est parfait.
10:09Donc la vie pro ou la vie perso, c'est la même chose.
10:11Si par contre, le positif l'emporte sur le négatif
10:13et que globalement, tu es content,
10:15que tu te sens utile, qu'il y a du sens,
10:17que tu as de la reconnaissance, etc.,
10:19ça fonctionne.
10:20Et le jour où ça ne fonctionne plus,
10:22en effet, tu dors mal,
10:23donc tu as du mal à te lever,
10:24donc tu n'es pas productif,
10:25tu peux avoir un accident de travail, etc.
10:27Donc c'est dans le bénéfice des deux.
10:29Et donc ce fameux bien-être au travail,
10:31plus que bonheur au travail, j'insiste.
10:32C'est le cran, le bonheur.
10:33Oui, le bonheur ne se décrète pas.
10:36À quel moment est-on vraiment dans une phase de bonheur ?
10:39C'est quand même très subtil.
10:40Non, non, mais là, c'est un équilibre.
10:41Et donc c'est principalement être écouté,
10:43considéré, avoir les bonnes conditions de travail.
10:45C'est d'ailleurs ce qu'on voit,
10:47le niveau de confiance de l'entreprise,
10:48ça c'est 11% dans l'étude,
10:49et le sentiment d'appartenance,
10:51on va y revenir,
10:51c'est l'idée de je suis engagé dans un collectif,
10:54et on me prend en compte.
10:56En revanche, 81%,
10:57et on viendra évidemment sur ceux
10:58qui déclarent être heureux au travail,
11:00ou dans le bien-être,
11:01il y a quand même 81% des personnes interrogées
11:03dans l'étude indique du 7 octobre 2025,
11:06qui indiquent qu'ils attendent autre chose
11:08qu'un salaire de leur travail.
11:10Ils attendent, d'ailleurs, qu'est-ce qu'ils attendent ?
11:12Ils attendent quoi ?
11:13Du sens ?
11:14Ils attendent de la reconnaissance ?
11:15Ils attendent quoi, selon vous ?
11:16C'est surtout les conditions de travail.
11:18On parle beaucoup du sens,
11:19mais le sens arrive en 6e, 7e, 8e position,
11:22ça arrive après.
11:23Les choses les plus essentielles,
11:24c'est avoir les conditions requises
11:26pour travailler correctement,
11:28quel que soit le niveau de poste.
11:29Et d'ailleurs, sur les métiers les plus en tension,
11:31où il y a le plus de désavé aujourd'hui,
11:33où on constate, nous, par exemple, chez nous,
11:34le plus de baisse de candidature...
11:36On peut le dire, les secteurs quoi ?
11:37De la restauration ?
11:38Non, secteur de la santé.
11:39Santé, aide à la personne, bien sûr.
11:41Hôtellerie, restauration...
11:42Donc, c'est ce que j'évoquais.
11:44...vient aussi, bien sûr.
11:45Et l'éducation.
11:47Et on regarde sur tous ces métiers-là,
11:49il y a une augmentation très, très forte.
11:50Aide à la personne,
11:51c'est plus de 300% d'augmentation de jobs,
11:53de besoins,
11:54avec un vieillissement de la population très, très fort.
11:56Donc, des besoins énormes,
11:58d'un côté, qui augmentent.
11:59Et de l'autre côté,
12:00un désaveu croissant sur ces métiers.
12:02Et principalement, même les infirmières,
12:04quand on les interroge,
12:05il y a besoin de revaloriser les salaires.
12:07Mais la première condition
12:08qui ressort de très, très loin,
12:10pareil pour les profs,
12:10c'est les conditions de travail.
12:13Juste être considéré,
12:14travailler dans des conditions,
12:15je me sens en sécurité,
12:16et où je me sens reconnu.
12:18Côté ACE, ces sujets-là,
12:20parce que finalement,
12:20ils sont orthogonaux,
12:21vous les intégrez d'une manière orthogonale.
12:24Quand vous vous accompagnez,
12:25quand vous vous conseillez,
12:27qu'est-ce que vous dites,
12:28à la fois aux entreprises
12:29et à ceux que vous allez accompagner
12:30dans l'entreprise ?
12:31En fait, nous, on passe ce point de vue-là
12:33sur tous les gens qu'on rencontre,
12:35les candidats, les professionnels
12:36qui sont en charge d'une évolution professionnelle
12:37et qui expriment ces phénomènes.
12:39C'est-à-dire,
12:39qu'est-ce qu'ils recherchent
12:40au-delà des compétences,
12:42de leur expertise,
12:43du titre d'entreprise,
12:44la localité du poste qu'ils recherchent.
12:47Bien entendu,
12:48il y a les expressions
12:48de toutes les conditions matérielles
12:50et psychologiques
12:51qui entourent le travail.
12:53Tout à fait d'accord
12:54avec les conditions de travail.
12:56Je crois qu'il y a quelque chose
12:56qui supplante un peu tout ça aussi,
12:58c'est la culture d'entreprise.
13:00Quelle est la culture d'entreprise
13:01et dont les conditions matérielles
13:02ou les matériaux peuvent faire partie ?
13:03Mais quelle est la culture d'entreprise ?
13:05Qui on est collectivement ?
13:07Où est-ce que j'arrive ?
13:07Exactement.
13:08Où est-ce que je mets les pieds
13:09dans l'entreprise ?
13:10Et peut-être deux autres choses,
13:12c'est le sens.
13:14Vous en parliez, Arnaud,
13:15et ça me paraît absolument évident.
13:17Quel est le sens de mon travail ?
13:19Mais quel est le sens de l'entreprise ?
13:21Quel est le projet,
13:22la vision de l'entreprise ?
13:23Et je crois qu'aujourd'hui,
13:25les entreprises sont évidemment
13:27des organismes,
13:28des organisations dont l'objectif,
13:30c'est la profitabilité,
13:31c'est la productivité,
13:32c'est...
13:32Plus seulement.
13:33Plus seulement.
13:34Mais nécessairement,
13:35j'ai envie de dire,
13:36sinon on n'est pas une entreprise.
13:36C'est vrai.
13:37Nécessairement.
13:38Mais parfois,
13:39cet objectif premier de performance
13:41fait en oublier, en fait,
13:43à l'entreprise,
13:44sa culture,
13:45ses conditions matérielles,
13:47immatérielles,
13:48et peuvent plonger des salariés
13:49dans une situation de mal-être,
13:51malgré elle.
13:51Le mal-être,
13:52qui est quand même très généralisé,
13:54quand on voit toutes les études,
13:55elle se recoupe à peu près toutes.
13:57Eric ?
13:57Oui, on a fait une étude récente,
13:59d'ailleurs,
13:59par rapport au contexte économique,
14:00qui montre qu'il y a, en effet,
14:01un degré d'incertitude très, très fort.
14:03Et géopolitique aussi, peut-être ?
14:05Et géopolitique.
14:05Donc, en gros,
14:06il y a 8 recruteurs sur 10
14:07et 8 candidats sur 10
14:08qui sentent que ça a de l'impact
14:10sur la vision de l'entreprise, etc.
14:13Donc, bien sûr,
14:14le contexte n'est pas favorable à ça.
14:16Mais ce que tu disais est très important,
14:19ça n'empêche pas l'entreprise
14:20de communiquer,
14:21d'essayer de rassurer,
14:22d'essayer d'avoir un projet,
14:24même si l'avenir à court terme
14:25est incertain,
14:26peut être chamboulé.
14:27Si, justement,
14:28tu as une bonne communication
14:29et que tu traites bien
14:31tes collaborateurs,
14:31ça fonctionne.
14:32Et ce que font beaucoup d'entreprises,
14:33à tort,
14:34c'est que dans les périodes d'incertitude,
14:35ils arrêtent de communiquer
14:36que le premier objectif,
14:38c'est l'objectif Renta
14:39et ton bien-être au travail,
14:41ça passe après.
14:42Sauf que c'est un mauvais calcul.
14:43Je ne parle plus en Comex.
14:44Et oui,
14:45mais c'est un mauvais calcul,
14:45c'est dans ces moments-là
14:46où, justement,
14:47il faut travailler le bien-être au travail,
14:48considérer tes salariés
14:49pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes,
14:51pour augmenter la productivité
14:52et tenir pendant une période de crise.
14:55Juste comme dans l'étude,
14:56la France repère un point,
14:57enfin, dans l'étude,
15:0123, donc 27% des salariés
15:03étaient épanouis au travail en 23,
15:05sur les mêmes critères,
15:06puis 26 en 24,
15:08petit à petit, ça baisse.
15:10Qu'est-ce qui se passe concrètement ?
15:11Parce que là,
15:11on s'interroge sur ce qui nous est heureux.
15:13On commence à l'entendre.
15:15La reconnaissance,
15:16avoir du sens
15:17et un sens reconnu.
15:18Parce que je peux trouver du sens
15:19à mon travail,
15:20mais s'il n'est pas reconnu
15:21par mon N plus 1
15:22ou par mon équipe,
15:23vous êtes d'accord ?
15:24Ça n'a pas de sens,
15:25c'est le cas de le dire,
15:25sans faire de jeu de mots.
15:27Là, on a des salariés qui disent
15:29qu'ils sont minoritaires.
15:30On est heureux,
15:32on le sent bien.
15:33Est-ce que ça serait pas mal français ?
15:34C'est ce que j'allais dire,
15:35parce qu'on a fait une étude,
15:36quand on fait une étude,
15:37on fait une étude mondiale.
15:37Et souvent,
15:39on se compare à l'Allemagne.
15:40L'Allemagne,
15:41c'est bien pire que nous.
15:42Par contre,
15:42on a un voisin...
15:43Pire que nous,
15:44en termes de...
15:44Ils ne sont pas heureux.
15:45Ils sont beaucoup moins heureux.
15:46Il y a 10 points d'écart
15:47de mémoire,
15:47pas loin de 10 points d'écart.
15:48Ça se passe mal.
15:49Par contre,
15:49ceux qui ont 10 points
15:49de plus que nous,
15:50c'est les Pays-Bas.
15:51Donc,
15:53très intéressant de voir
15:54dans un mouchoir de poche,
15:56entre guillemets,
15:56géographique,
15:57autant d'écart
15:58et 10 points,
15:58c'est énorme.
15:59Et c'est quoi ?
15:59C'est lié au management ?
16:00C'est lié à la particularité ?
16:01C'est lié au management,
16:02c'est lié à la culture d'entreprise,
16:04c'est exactement ce que tu disais.
16:06Et nous,
16:06on avait sorti une étude l'année dernière,
16:07on en avait parlé ensemble,
16:08d'ailleurs,
16:09sur ce plateau,
16:10où on avait sorti,
16:11pour la première fois,
16:11juste aux Etats-Unis,
16:12un index de bien-être au travail
16:14qu'on avait corrélé
16:15à la capitalisation boursière
16:17de ces entreprises.
16:18Pour montrer qu'il y avait un vrai lien
16:20et sur plusieurs années.
16:22Un lien positif.
16:23Quand on accompagne bien
16:24ces collabs...
16:24Exactement positif.
16:25Et donc,
16:26on a couplé un certain nombre
16:27d'indicateurs
16:27qui a montré
16:28que les entreprises
16:29qui étaient les mieux notées
16:30systématiquement avaient
16:3220 à 30 %
16:32de capitalisation boursière
16:34supplémentaire,
16:35avaient moins de turnover,
16:36avaient plus de productivité.
16:38Donc,
16:38il y a plein de patrons
16:39qui ont bien compris quand même
16:40que c'était un investissement rentable.
16:42Par contre,
16:42c'est vrai que les KPI sont...
16:44Donc, ce n'est pas une dépense,
16:44c'est un investissement.
16:45C'est exactement ça.
16:46C'est juste un sujet
16:47parce que dans les réunions,
16:48parfois,
16:48le directeur financier dit
16:49« Attends,
16:50on va couper dans la com,
16:51le marketing,
16:51on va arrêter les formations inutiles. »
16:54Qu'est-ce que vous dites,
16:55vous aussi,
16:55aux entreprises ?
16:57Vous leur donnez ce conseil
16:58capitalisé sur l'humain ?
16:59Parce qu'au même moment,
17:01ce n'est pas le sujet,
17:01mais on nous dit
17:02que l'IA est en train
17:02d'inonder tous les postes de travail,
17:05que ça va nous aider,
17:06peut-être même
17:06nous faire disparaître
17:07notre job.
17:08Ça vient aussi contre-caresser.
17:10On mise sur l'humain
17:11pour que globalement,
17:12les salariés aient le sentiment
17:13qu'on les prenne en compte ?
17:14Par contre,
17:15il ne faut pas faire semblant.
17:16Il ne faut pas investir
17:17dans un baby-foot,
17:18un toboggan,
17:20juste un expat extérieur.
17:21Il ne faut pas investir
17:22dans l'artifice.
17:22Si on peut le faire,
17:23c'est chouette.
17:24Moi, je suis pour le baby-foot,
17:25je suis pour le jeu de fléchettes,
17:26je suis pour les places extérieures,
17:27je suis pour la terrasse,
17:28je suis pour toutes les conditions
17:30matérielles
17:30qui font que l'endroit
17:31dans lequel le travail
17:32est épanouissant.
17:33Mais ça ne doit pas être
17:34une communication
17:35qui est centrée là-dessus
17:36en disant
17:36« Ça, c'est le bien-être. »
17:37Ce n'est pas le bien-être.
17:38Il y a des gens
17:38qui ont un baby-foot
17:39et un toboggan
17:40et qui sont très malheureux
17:41au travail
17:42et que cette souffrance
17:42est négligée.
17:43Donc, aller à la rencontre
17:44de ses collaborateurs,
17:46comprendre ce qui se passe,
17:46garder la communication
17:47et avoir toujours
17:48un effet de contact
17:49de se dire
17:49« Qu'est-ce qui se passe
17:51dans mon entreprise ? »
17:51et la comprendre.
17:52Et ça, à toutes les échelles,
17:53tout le monde doit faire un travail
17:54de se dire
17:54« Quel est aujourd'hui
17:56le besoin d'épanouissement
17:57des collaborateurs ? »
17:58Impossible de cloisonner.
17:59Je reprends le terme exact
18:00de votre communiqué.
18:01Impossible de cloisonner,
18:02je trouve ça intéressant,
18:03l'épanouissement professionnel
18:04et le bien-être en général.
18:08Une espèce d'imbrication,
18:10j'ai envie de dire
18:10« Bien au travail
18:12et bonheur à la maison »
18:13ou « Bonheur au travail
18:14et bien à la maison ».
18:15On ne peut pas séparer les deux.
18:17Non, alors déjà,
18:18on n'a jamais pu le faire.
18:19C'est juste que culturellement,
18:20il y a des managers
18:21qui ont été élevés comme ça
18:22en disant
18:22« La phrase type,
18:24tu laisses tes problèmes
18:25à la maison. »
18:25Tu laisses ça au vestiaire.
18:26Ok, je viens de perdre ma mère,
18:28tu as raison,
18:28je laisse tes problèmes
18:29à la maison,
18:30maintenant tu es au boulot.
18:31Mais tu reprends la voiture.
18:32Je suis désolé,
18:32ma fille est malade,
18:34gravement malade.
18:34Je ne peux pas être aussi perméable.
18:39Imperméable, pardon.
18:40Du coup, oui,
18:41les deux sont liés.
18:42Et donc,
18:42l'impact d'être bien au travail
18:44a un impact sur la vie perso
18:46et l'impact de la vie perso
18:48sur le travail.
18:48Donc, c'est les deux
18:50qui sont vraiment corrélés,
18:51qui sont très importants.
18:52Après, en effet,
18:54l'entreprise a une responsabilité
18:55limitée dans le cadre
18:56de son travail.
18:58Mais on parle, par exemple,
18:58d'un sujet qui me tient à cœur,
19:00le sujet des aidants.
19:01On a un cinquième des actifs
19:02en France
19:03qui sont en situation d'aidance
19:04aujourd'hui.
19:04Un tiers dans dix ans.
19:06Si l'entreprise dit juste
19:07« je ferme les yeux »,
19:08elle perd des collaborateurs
19:09ou les collaborateurs
19:10sont là sans être là.
19:12Ou c'est de l'infantéisme
19:13dont on parle beaucoup
19:13ces derniers temps.
19:14Exactement.
19:14Parce que les gens s'arrêtent.
19:15Voilà.
19:16Mais l'exemple type,
19:17c'est « je suis parent,
19:18jeune parent,
19:18j'ai un enfant malade ».
19:19Soit il y a de la tolérance
19:20et il y a de l'écoute
19:21et parfois c'est possible
19:22d'avoir de la souplesse.
19:24Parfois, ça ne l'est pas.
19:24Mais juste le fait
19:25d'écouter, d'entendre
19:26que tu peux avoir
19:27des problèmes perso
19:28et qu'on essaie
19:29de trouver un équilibre,
19:30rien que ça,
19:31ça change la vie.
19:31Côté Ace,
19:32vous êtes à la tête
19:34de cette entreprise.
19:34Qu'est-ce que vous disent
19:35les salariés ?
19:36Est-ce que l'étude
19:36que propose Indeed
19:37correspond à peu près
19:38au mot,
19:39à la sociologie
19:40de ce que vous entendez ?
19:41Je n'ai pas envie d'y aller,
19:42je ne suis pas motivé,
19:43cette boîte ne branche pas,
19:44ils sont trop durs
19:45vie pro, vie perso.
19:46Est-ce que ça,
19:46vous l'entendez ?
19:48Ce n'est pas ce qui est
19:48le plus prégnant
19:49dans les entretiens
19:49de recrutement qu'on fait.
19:51Ce qui est le plus prégnant,
19:51je dirais,
19:52c'est souvent la recherche
19:53de ce qu'on n'a pas.
19:54C'est-à-dire que
19:54quand vous faites
19:55un entretien de recrutement,
19:56C'est l'être humain,
19:56on est d'accord,
19:58mais souvent sur le parcours,
19:59c'est que vous avez quelqu'un
19:59qui vient d'une grande entreprise
20:01et donc souvent,
20:02en fait,
20:03il y a une recherche
20:03d'aller travailler
20:03dans une petite entreprise
20:04parce qu'on se dit
20:05OK, je suis en groupe,
20:06à taille humaine
20:07parce que c'est très sclérosant,
20:09il y a beaucoup de cadres,
20:09il y a beaucoup de process,
20:10et donc j'ai envie
20:11d'avoir plus d'espace.
20:13Mais ça revient
20:14à cette idée de bonheur
20:15parce qu'en vérité,
20:16c'est un désir
20:17d'avoir une zone d'influence
20:19qui est un grand,
20:19avoir un scope
20:20et avoir de l'autonomie,
20:22de l'influence
20:22dans son entreprise
20:23ou dans son travail,
20:24c'est sans doute
20:25un élément clé du bonheur.
20:26Donc il n'est pas formulé
20:26de cette manière-là
20:27au cours de nos entretiens,
20:29mais c'est de l'alignement
20:30de dire, voilà,
20:31je suis dans une structure
20:31soit qui ne m'offre aucun cadre
20:33et on a tous besoin de cadres
20:35ou je suis dans une structure
20:36dans laquelle il y a un cadre
20:37qui est très serré
20:38et dans lequel j'ai envie
20:39de me libérer.
20:40Souvent,
20:41c'est plutôt ce qui nous exprime
20:42en tout cas dans un entretien.
20:45Avant de nous quitter,
20:45l'étude dit aussi
20:47qu'il y a des salariés
20:47en souffrance.
20:49Alors c'est un enjeu
20:49sur la compétitivité,
20:50sur la qualité de leur travail,
20:51mais il ne faut quand même
20:52pas négliger aussi
20:53l'enjeu sur le coût social
20:54parce que ça,
20:55ça amène à la dépression,
20:56ça amène à des burn-out,
20:57ça amène à des aramélédies
20:58de longue durée.
20:59En fait,
21:00parfois même,
21:00on ne revient plus au travail après.
21:02C'est purement un sujet d'actualité
21:03parce qu'on parle du vote
21:04du budget de la sécurité sociale.
21:06PFF, absolument.
21:07Et là aussi,
21:07c'est en effet un coût
21:12en termes d'impact,
21:14d'absentéisme,
21:15d'arrêt de travail
21:16et de présentéisme
21:18de gens qui sont là.
21:19On record en absentéisme
21:21et en arrêt de travail.
21:21On est dans une période record.
21:23Ça met autant d'arrêt maladie.
21:24C'est l'avantage et l'inconvénient
21:25d'avoir un bon système social
21:28qui protège.
21:28C'est aussi une valeur refuge
21:31et quand on tire trop sur la corde,
21:33on bascule de l'autre côté.
21:36Attention de ne pas effondrer
21:37le modèle social,
21:38c'est ce que vous évoquez,
21:39en tirant un peu trop sur la corde.
21:41Mais les entreprises
21:41ont aussi un rôle à jouer
21:42dans ce sujet-là.
21:44En prévention.
21:44De maintien en emploi
21:45et en prévention.
21:46Et en prévention, oui.
21:48Merci de nous avoir éclairé.
21:49L'étude est à découvrir
21:49sur le site Indeed.
21:50Alors, elle n'est pas aussi
21:51peut-être joyeuse
21:52qu'on a voulu la décrire.
21:53L'étude, elle est assez sombre
21:55puisqu'il y a un mal-être au travail,
21:56une souffrance au travail
21:57qui est en tout cas décrite
21:59dans l'étude Indeed.
22:00Mais il y a des clés.
22:01Mais il y a des clés
22:02avec des leviers de booster,
22:03avec le niveau de confiance
22:04dans l'entreprise,
22:05le sentiment d'appartenance,
22:06le respect, l'inclusivité,
22:07le niveau de motivation
22:08qui a dû être dévoilé
22:09par Nicolas Juchat,
22:10j'en suis sûr,
22:11pendant notre émission.
22:12Merci à vous,
22:13Fédéric Bézier,
22:14PDG de EIS, France,
22:15Luxembourg et Maroc.
22:16Merci de nous avoir rendu visite.
22:18Vous reviendrez nous voir.
22:19Et merci à vous,
22:19cher Éric Gras,
22:20spécialiste du marché de l'emploi
22:21chez Indeed.
22:22Merci, Arnaud.
22:23On tourne cette page
22:24du Cercle RH
22:24et on s'intéresse à Fenêtres
22:25sur l'emploi.
22:27Et j'accueille mon invité.
22:28Et on termine notre émission
22:42avec Fenêtres sur l'emploi
22:44pour parler du secteur de l'automobile,
22:46du service de l'automobile
22:47avec des bonnes nouvelles.
22:49Tiens, justement,
22:50on accueille Guillaume Faurie.
22:51Bonjour Guillaume.
22:52Bonjour.
22:52Ravi de vous retrouver.
22:53C'est votre présence annuelle
22:54parce que chaque année,
22:55vous retravaillez ces chiffres.
22:57C'est la date anniversaire.
22:58Et c'est vos datas
22:59qui sont déployées.
23:01On va voir qu'il y a
23:01plein de bonnes nouvelles.
23:02Délégué général de l'ANFA,
23:05merci d'être là,
23:06avec une étude qui dit quoi ?
23:08Que malgré des ventes
23:11de voitures neuves qui baissent,
23:12il y a quand même aujourd'hui
23:13un énorme appel d'air de recrutement.
23:15Vous recrutez beaucoup
23:16dans votre secteur.
23:18Alors complètement.
23:19Je vais juste redire qui on est.
23:21Très important.
23:22L'ANFA, c'est l'Association nationale
23:24pour la formation automobile.
23:26Donc nous, si on devait faire simple,
23:27c'est de s'assurer qu'aujourd'hui,
23:29en fait, les compétences qu'on a
23:31justement dans les services automobiles,
23:32donc les garages,
23:34les concessions,
23:35on a les compétences qu'il faut
23:37pour traiter le client,
23:38pour réparer,
23:39et qu'on a aussi les compétences
23:40pour l'avenir,
23:40puisque ça, c'est important.
23:42Et pour cela,
23:43on s'appuie sur un observatoire
23:44qu'on a en interne
23:46et justement,
23:46qui produit un certain nombre
23:47de publications,
23:48dont celle que vous évoquez,
23:49qui est sortie à l'automne,
23:52très simplement,
23:52avec de très bons chiffres,
23:54puisqu'en fait,
23:55on fait une année record
23:56en recrutement,
23:5770 000 recrutements,
23:59donc en 2024.
24:00On a un périmètre
24:01qui est de 500 000 actifs,
24:03donc c'est assez conséquent.
24:05Et il y a une part notable
24:06également de l'alternance
24:08dans ces recrutements.
24:09On voit ça,
24:10malgré le fait aussi
24:11que l'alternance
24:11se porte moins bien
24:13pour les raisons liées
24:14au fait que l'État
24:14investit moins,
24:16le secteur se porte bien.
24:17Vous avez un petit peu
24:18une ventilation
24:19qu'on voit un peu les métiers,
24:20parce qu'on parle
24:20des métiers techniques,
24:21qu'il y a les mécaniciens,
24:21les carrossiers,
24:22aussi les vendeurs,
24:23il y a tous les métiers.
24:24Complètement,
24:24il y a tous les métiers,
24:25je vais y revenir.
24:27En fait,
24:28ce qu'il faut retenir,
24:29c'est cette hausse
24:30de recrutement
24:31qui est de l'ordre de 20%,
24:31qui est assez conséquente.
24:33Elle est vraiment portée
24:33essentiellement
24:34par l'activité après-vente.
24:36Aujourd'hui,
24:36en fait,
24:36vous avez un parc,
24:38un âge moyen du parc
24:39qui est en train
24:39de dériver gentiment
24:40vers les 12 ans.
24:42Donc,
24:43qui dit un parc vieillit
24:44dit réparation
24:45assez souvent.
24:46On a tous en tête
24:47ces trois semaines,
24:49voire des fois un mois d'attente
24:51qu'on peut avoir.
24:52C'est pire qu'un médecin,
24:53pratiquement.
24:54Ça vient aussi du fait
24:55qu'on a du mal à recruter.
24:56Aujourd'hui,
24:56il y a 8 000 postes
24:58à pourvoir
24:58dans l'ensemble
24:59de nos réseaux,
25:00donc c'est assez important.
25:01Et si on devait dire
25:02les postes
25:03qui étaient les plus demandés,
25:05vous avez
25:05mécaniciens auto.
25:06On en a quand même
25:07recruté 17 000,
25:08justement,
25:10en 2024.
25:12Et il nous en manque encore.
25:13Donc,
25:14si on devait citer
25:15le top 3,
25:16vous retrouvez ça.
25:17Vous retrouvez
25:18les métiers administratifs aussi.
25:19On n'y pense pas assez souvent,
25:20mais les secrétariats
25:21de livraison.
25:22Et également,
25:23vous avez aussi
25:23la carrosserie peinture,
25:25donc des métiers du manuel
25:26où aussi on a
25:26des très gros besoins.
25:27Et là aussi,
25:28vous avez des délais
25:29aujourd'hui très importants
25:30sur la carrosserie.
25:31Donc,
25:31vous nous dites quand même
25:32qu'avec ces bons chiffres,
25:33les délais vont se réduire
25:34parce que vous avez recruté
25:35plus de mécaniciens,
25:37plus de carrossiers peintres
25:38ou pas ?
25:39C'est le but.
25:40En fait,
25:41derrière ce manque
25:42de main d'oeuvre,
25:43aujourd'hui,
25:43il pénalise aussi
25:44le business
25:44de nos affaires.
25:46Donc,
25:46aujourd'hui,
25:47si on arrive
25:48à pourvoir ces postes,
25:50on crée de l'emploi
25:50déjà d'une part,
25:51mais également derrière,
25:52on va générer
25:53quand même
25:54de la satisfaction client.
25:55Aujourd'hui,
25:56vous avez des délais
25:56qui sont quand même
25:57trop longs.
25:57Avec un argument
25:58que vous évoquez
25:59sur le plateau
25:59et que le grand public voit,
26:02moins d'achats
26:03de voitures neuves
26:03en concession
26:04et donc de fait,
26:05l'activité bascule
26:07sur du véhicule d'occasion
26:08ou du véhicule
26:09qu'on emmène plus loin.
26:11J'ai envie de dire
26:11que ce n'est pas une aubaine,
26:12mais c'est plutôt
26:12une bonne nouvelle
26:13pour les garagistes
26:14qui vont recevoir
26:15les voitures
26:15un peu plus régulièrement.
26:17Complètement.
26:17Nous,
26:18on les voit plus souvent,
26:19ça c'est certain.
26:20Et j'ai envie de dire aussi
26:21ce qu'on...
26:23Et merci de nous donner
26:23la parole d'ailleurs.
26:25Quand on parle automobile,
26:26on entend beaucoup
26:27quelque chose
26:28qui est un petit peu...
26:29qui sonne un peu marasme,
26:30en tout cas,
26:31pas des bonnes nouvelles.
26:32Mais c'est surtout vrai
26:33du côté des constructeurs.
26:34On entend parler
26:35du retard sur l'électrique,
26:37OK, don't acte.
26:38Nous, aujourd'hui,
26:38dans les services automobiles,
26:40on est des services
26:40de proximité.
26:41On est là pour rendre
26:42le client heureux,
26:44en tout cas...
26:44sur tout le territoire,
26:45pour le préciser.
26:46Exactement.
26:46Et qui puisse...
26:47On prend soin
26:48de sa mobilité,
26:49de son véhicule,
26:50que ce soit une moto,
26:51que ce soit une voiture.
26:53Et aujourd'hui,
26:54en fait,
26:54on est quand même
26:55sur des jobs clés
26:56qui sont effectivement
26:57de proximité
26:58et non délocalisables.
26:59Et ça,
27:00c'est important de le dire.
27:01Avant de nous quitter,
27:03quand même,
27:03comment vous expliquez
27:04cet engouement ?
27:05Parce qu'il y a eu
27:05quand même
27:06un désamour
27:07des métiers manuels,
27:08d'un mécanique auto,
27:09on a les mains
27:09dans le cambouis.
27:11Il y a quand même
27:11cette image-là.
27:12Comment vous expliquez
27:13que le secteur repart
27:14et renaître ses cendres ?
27:15J'ai envie de dire,
27:17d'une part,
27:18il y a tout ce qu'on fait
27:18au sein de la MFA
27:19et au niveau de la branche
27:20pour justement...
27:21Donner de visibilité.
27:22Pour donner de la visibilité,
27:24pour faire des campagnes
27:25de communication.
27:25On va relancer en 2026
27:26une énorme campagne
27:27très masse média
27:29qui va toucher
27:29le grand public.
27:31Et puis également,
27:31on s'associe
27:32à des très grands concours.
27:33Peut-être qu'on aura
27:34qu'il y a d'en parler
27:34sur ce plateau,
27:35mais les WorldSkills,
27:36je ne sais pas
27:36si vous en avez entendu parler,
27:38c'est la compétition,
27:39quelque part,
27:39les Jeux Olympiques
27:40des métiers.
27:41Et nous,
27:41on a quand même
27:42cinq métiers représentés
27:43chaque année.
27:44Vous gagnez quoi ?
27:44Mécanicien,
27:45carrossier ?
27:45On a mécanicien,
27:46carrossier,
27:47on a technicien véhicule électrique,
27:49moto également,
27:50et puis on a également
27:51le véhicule industriel.
27:53Donc on a vraiment...
27:55Et on a des champions
27:56en la matière.
27:57Et c'est un super vecteur
27:58de communication
27:59vis-à-vis des jeunes.
27:59On fait venir des collégiens
28:00par ce que...
28:02Et on s'amuse,
28:03parce qu'il y a des jeux.
28:03Et on s'amuse
28:04et on est dans quelque chose d'utile.
28:06Merci, Guillaume Fauri.
28:07Voilà enfin des bonnes nouvelles
28:09pour parler d'emploi
28:10et de recrutement.
28:12Ça a bien recruté
28:13et j'imagine
28:14que vous allez continuer
28:15à accélérer
28:16pour l'année 2025-2026
28:18dont on aura les chiffres
28:19en octobre-novembre 2026.
28:22Merci, Guillaume Fauri,
28:23délégué général de la MFA.
28:25Merci à vous.
28:26Merci à vous toutes
28:27et toutes
28:28qui nous accompagne
28:29par vos messages
28:30et votre fidélité.
28:31Merci à toute l'équipe.
28:32Merci à Loïc
28:33et à la réalisation.
28:33Merci à Paul au son
28:34et merci évidemment
28:36à l'incontournable
28:36Nicolas Juchat.
28:38Je vous dis à très bientôt.
28:39Bye bye.
28:39Sous-titrage Société Radio-Canada
28:45Sous-titrage Société Radio-Canada
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