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Lundi 8 décembre 2025, retrouvez François Cabau (Économiste Eurozone, Groupe AXA), Emeric Blond (Gérant fonds actions, Tailor AM) et Jean-François Robin (Directeur de la Recherche, Natixis) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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00:003 invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché Jean-François
00:14Robin est avec nous le directeur de la recherche de Natixis bonsoir Jean-François bonsoir François
00:18Cabot nous accompagne économiste senior zone euro chez AXA bonsoir François et Emeric Blond est
00:24également à nos côtés gérant actions chez Taylor Asset Management bonsoir Emeric un mot peut-être de
00:29cette ambiance de fin d'année portée notamment par le retour de deals d'importance je parle bien sûr de la
00:37thématique M&A on est en pleine surenchère potentielle autour du dossier Warner Bros Discovery mais c'est
00:42vrai qu'il y a eu une cinquantaine de deals peut-être de plus de 10 milliards de dollars au cours de cette
00:48année avec un marché des fusions acquisitions global qui va être à peu près 30% supérieur à ce qu'on
00:55avait connu l'an dernier alors qu'il n'était pas une bonne année me faisait remarquer Jean-François Robin
00:59mais il y a quand même l'idée peut-être d'une reprise de cette thématique des fusions acquisitions
01:03qu'est ce que qu'est ce qu'on peut en dire et est ce qu'il ya déjà des enseignements à retirer
01:07effectivement de cette année 2025 de ce point de vue là Emeric déjà effectivement je pense qu'il y a
01:11un effet de base qui était négatif donc ça joue un petit peu en la faveur de du thème M&A sur les
01:16marchés après oui on a on a eu beaucoup d'opérations de très grande ampleur mais c'est parce qu'il y avait
01:21beaucoup de moyens disponibles en fait dans les trésoreries des sociétés sociétés qui par ailleurs
01:28cherchaient un petit peu soit la masse critique sur certains marchés soit une nouvelle rentation
01:34pour leur business on sait qu'il y a l'IA qui va arriver sur l'effortement beaucoup de ces métiers
01:38notamment la création visuelle et après bon dans le cas de Netflix par exemple il y avait cette idée
01:44constante de pouvoir mettre la main sur des concepteurs de contenu donc des studios de production ça a été un très très gros
01:51problème pour Netflix pendant très longtemps et là maintenant ils arrivent enfin on sait pas si
01:54ils vont y arriver ils sont passés à la vitesse supérieure et ils ont osé mettre effectivement
01:58beaucoup d'argent sur la table alors malheureusement ils ont été un petit peu
02:02oui la bataille commence la bataille commence il y a une bataille qui s'est engagée après je suis
02:07pas inquiet pour Netflix ils ont effectivement beaucoup de liquidités à disposition mais mais
02:11effectivement oui dans l'IA aussi des énormes deals qu'on n'a pas vu parce que c'était pas coté
02:15ah bah oui donc donc oui il y a eu c'était une année quasi historique depuis en tout
02:21cas ces dernières années et c'est le signe en tout cas pour la partie cotée de ce qu'on
02:24peut suivre facilement vous dites Emeric c'est quand même le signe d'entreprises alors en bonne
02:29santé financière j'en sais pas en tout cas avec des bilans solides des entreprises qui sont cash riche
02:34qui n'ont pas de problème de liquidité aujourd'hui oui c'est ça et qui soit cherchent à se renforcer
02:38soit à anticiper une un point de rupture au niveau de leur activité donc effectivement c'est
02:43des études un petit peu saines de de construction par à part par achat de d'entités quelque part on
02:51reprend ainsi que le normal des activités sur le mnr enfin je veux dire on avait peut-être un peu
02:55perdu l'habitude de dépenses de très grandes dépenses dans le domaine de la technologie
02:59des infrastructures etc mais aujourd'hui ce sont des secteurs qui sont vraiment avec beaucoup
03:04d'argent avec qui avait peu d'idées jusqu'à présent et là les idées commencent à arriver et en tout cas il y a
03:09la volonté aussi de passer à l'action on verra d'ailleurs dans quelle mesure la politique antitrust aux
03:13états unis peut accompagner ou freiner ce mouvement c'est vrai que beaucoup à partir du moment où
03:18donald trump a été élu anticiper un boom de mna délirant donald trump étant un un deal maker comme
03:27il comme il le dit lui il ya eu un petit doute quand même au moment d'avril où tout tout l'enthousiasme
03:32est retombé et puis c'est quand même reparti derrière non oui je pense que donald trump n'a pas du
03:37tout cette optique de réglementer le marché il est plutôt dans cette attitude de laisser le
03:42marché se s'agréger se désagréger une espèce de destruction créatrice permanente où on intervient
03:49peu et on laisse le marché s'autorégulé et c'est vrai qu'il a toujours beaucoup pensé comme ça au
03:54début comme vous disiez on a eu un peu peur qu'il intervienne un petit peu beaucoup d'îles là
03:58d'ailleurs effectivement pour netflix ça ça n'a pas manqué mais la vérité c'est qu'il fantasme beaucoup de
04:03champions nationaux et il perçoit beaucoup de menaces un petit peu à 360 l'europe le reste du
04:11monde la chine etc et perçoit ça comme vraiment un environnement vraiment très agressif et de à
04:16même de perturber un petit peu l'écosystème industriel américain c'est un bon environnement
04:20aujourd'hui pour le thème mna en général je sais pas en tout cas là c'est un joli film la bataille qui
04:28s'annonce avec d'un côté la famille ellison et paramount et d'étriques plutôt démocrate dans
04:33ses prises de position qui ne se plaisait évidemment pas à trump qui l'a peut-être le biais politique est
04:38partout aujourd'hui jean-françois y compris dans le monde du business tout est politique non non
04:43effectivement après on est dans un moment quand même là aussi on va en parler tout à l'heure mais
04:47de d'économie qui se tient de taux d'intérêt qui vont plutôt baisser aux états unis de société ça a été
04:55dit juste avant en position de cash confortable et donc oui oui c'est plutôt un environnement
05:01finalement favorable on avait beaucoup de peur sur la géopolitique sur trump etc mais on voit que
05:05on des peurs qui sont sans doute justifiées pour beaucoup d'entre elles mais tout de même on a un
05:10environnement sur lequel les entreprises arrivent à naviguer quand on voit les résultats d'entreprises
05:14que ce soit d'ailleurs en europe ou aux états unis on est très agrément surpris de cette résilience
05:19des sociétés l'europe visiblement un peu en retard dans la thématique
05:24mna alors il ya peut-être des déclics à venir je regardais l'indice argos des pme qui la valorisation
05:32des pme non coté en europe qui est un plus bas de près de neuf ans aujourd'hui je crois que les
05:36transactions troisième trimestre se font sur une valorisation médiane en l'occurrence de 8,7 fois
05:42l'ebitda ça doit être un plus bas aujourd'hui c'est le genre d'environnement où on se dit que oui
05:47effectivement la thématique mna en europe en tout cas peut être un soutien aussi peut-être à un moment pour des
05:52gestimants d'actifs et merick oui oui je pense oui tout à fait parce que d'une part il ya cette
05:56dissonance de croissance entre les deux zones parce que effectivement on n'a pas les publications
06:01très justement c'est que les publications aux états unis ont été excellentes ces derniers trimestres on
06:06peut dire ça alors qu'elles ont été plutôt flatiche médiocre en europe donc il ya ce déficit de croissance
06:12qui doit se substituer à quelque chose donc oui il pourrait y avoir effectivement du mna pour
06:18contrebalancer un peu ces mouvements le fait que les états en ce moment votent beaucoup de budgets
06:23en france en allemagne ça pose un petit problème d'inertie on se dit bon bah on va attendre que les
06:29budgets soient votés avant de passer à l'action etc sur le déploiement de notre cash il ya beaucoup
06:32de sociétés en europe qui sont un peu en mode un peu attentiste clairement mais le marché européen n'a
06:38jamais été aussi peu cher par rapport aux us on est à 34% des cotes par rapport aux us historiquement
06:42on est à 17 sur 30 ans donc aujourd'hui oui sur la partie large cap on est on est à un bon endroit
06:50si la consommation se tient si les paramètres macroéconomiques ne se dégradent pas plus normalement
06:57on est plutôt pas mal pour le futur bon d'ailleurs à propos de paramètres macroéconomiques quand on parle
07:02de l'europe et de la zone euro françois alors aimerait qu'aimerais que les paramètres macroéconomiques ne
07:07se dégradent pas plus est ce qu'ils peuvent même à l'inverse s'améliorer voire continuer peut-être
07:11de s'améliorer il ya l'idée quand même d'une reprise assez silencieuse qu'on voit pas ou qu'on ne
07:17perçoit pas encore très bien mais c'est quand même le consensus ou ce qui forge le consensus de
07:222026 françois vous y adhérez chez axa oui oui absolument tout à fait il faut remarquer effectivement
07:27la remarquable résilience des économies mondiales américaines européennes face à l'institut de géopolitique
07:34qui a été croissante toujours en 2025 ce à quoi effectivement les entreprises ont répondu plutôt
07:39présente côté investissement ce qui a été une grande surprise qu'on regarde les les relations
07:43historiques vis-à-vis de l'incertitude de géopolitique ou de politique économique vis-à-vis de
07:46l'investissement ça s'est extrêmement bien passé là on voit effectivement le sous-jacent micro et de
07:50l'équilibre financier qui a qui a joué à plein et là dessus effectivement on a une dynamique sur
07:562026 et 2027 qui surtout 2026 qui va s'engager autour du la la l'élargissement de cette de cette base
08:03avec des plans budgétaires tout à la fois en europe et aux états unis on peut aussi en parler évidemment
08:09au japon qui vont faire que on a quand même ce vent en poupe avec des baisses d'autos principalement
08:14aux états unis qui vont qui risquent d'alimenter effectivement cette croissance alors je dis risque
08:18que peut-être en mauvaise condition oui oui c'est plutôt c'est plutôt une bonne une bonne
08:22un dispositif avec avec non pas un emballant en tout cas une un optimisme modéré sur effectivement
08:30une croissance qui séquentiellement devrait s'améliorer en europe aux états unis on attend
08:34quand même un point bas poste shutdown et avec les effets des tarifs sur la première partie de
08:382026 par contre effectivement les investissements reprenant poste baisse d'autos de la fête que nous
08:43avons encore jusqu'à la fin du premier semestre 2026 pour effectivement continuer à
08:48alimenter cette croissance américaine également et sur l'europe spécifiquement qu'est ce que vous
08:51dites françois vous parliez des impacts de l'incertitude pas dans un pays comme la france
08:56j'ai plus en tête la décomposition précise de la croissance du troisième trimestre mais j'ai
09:01en tête quand même que la la partie investissement et que l'investissement des entreprises dans les
09:05logiciels dans l'aïti est quelque chose qui contribue positivement à la croissance française
09:10aujourd'hui oui tout à fait alors la france est un cas qui de plus en plus se juge à part par
09:17rapport à la dynamique européenne que quand vous regardez les enquêtes de conjoncture vous vous
09:20rendez vraiment bien compte que alors évidemment vous avez l'espagne qui est au dessus de tout le
09:24monde l'allemagne redor son blason de croissance l'italie se porte pas mal et en fait on a comme
09:28une divergence assez notable quand on regarde les enquêtes pmi typiquement qui est à noter donc là
09:33dessus la résistance a été forte par contre est ce que la france au même titre que les autres pays
09:38vont pouvoir suivre le train qui réaccélère ça c'est pas du tout évident sur 2026 vous dites le décrochage
09:44de la croissance française il est peut-être devant nous par rapport au reste du groupe
09:49plutôt que décrochage je dirais plutôt que le rater le train de l'accélération d'accord ok parce
09:54qu'effectivement la résilience a été là il n'y a pas de raison que la résilience s'effrite
09:57complètement en 2026 dans ce scénario sans élection ce qui je pense est sérieux tout le
10:00monde de base et dès lors par contre de maintenir une croissance qui tournait autour de 0809 en
10:052026 alors que l'ensemble des autres pays vont plutôt accélérer accélérer fortement
10:09bon ça veut dire quand même que l'incertitude finalement les entreprises les agents économiques
10:15s'y habitue jean-françois il ya ce qu'on lit dans les enquêtes et il ya toutes les raisons
10:20évidemment quand on répond à des enquêtes de pas forcément répondre de manière très
10:24enthousiaste ça je le je l'entends et puis il ya la réalité des chiffres des résultats et des
10:29performances économiques derrière oui il ya une très intéressante étude qui a été faite par la
10:33commission européenne qui illustre très bien ça et que moi je vis tous les jours dans mon boulot
10:38qui est de rencontrer beaucoup de chefs d'entreprise ou quand on demande aux chefs
10:41d'entreprise qu'est ce qu'ils pensent de la situation ils sont très inquiets sur la
10:43nation macroéconomique il ya rien qui va c'est c'est la catastrophe etc et vous vous allez comment
10:47dans vos entreprises à moi ça va très bien et donc alors il ya peut-être un biais statistique
10:51les entreprises qui vont bien je ne sais pas mais quand même c'est exactement ce que
10:54montre cette étude sur le sur le ressenti et la réalité et encore une fois on a tous
10:59l'impression que la france est en retard au troisième trimestre la france fait la
11:03deuxième plus forte croissance de l'europe derrière l'espagne quoi les
11:05pays bas qui est le bon élève de l'europe depuis toujours fait 0,3 nous on fait 0,5 on
11:10a fait 0,3 au t2 l'allemagne fait 0 l'italie fait 0 bon on va faire deux fois
11:14plus de croissance que l'italie que tout le monde cite en exemple bon oui
11:17l'espagne est à part avec quelque chose de très intéressant ça fait trois ans
11:21qu'ils n'ont pas de budget mais en même temps pédro sanchez a deux doigts de
11:23tomber lui aussi donc on va voir il ya plein d'incertitudes politiques là bas
11:27aussi mais on est quand même sur une espèce de résistante moi qui me frappe
11:30nous on dit 0,8 0,9 cette année en france avec quasiment tous les moteurs même la
11:34consommation est pas négative sur les deux derniers trimestres c'est plus 0 à plus
11:370,1 c'est rien du tout ça je rappelle que la france excusez-moi c'est quelque chose
11:42qu'il peut peut-être ressenti mais la france est le pays en europe où on gagne
11:45le plus de pouvoir d'achat et pourtant la consommation ne redémarre pas et c'est
11:48quand même assez intéressant mais n'empêche que tous les moteurs sont
11:50finalement assez assez passé au vert en france malgré cette comédia d'alerté
11:54politique malgré le risque de la de la de trump nous on appris c'est ça on a fait un
11:59petit modèle c'est 0,2 de moins dû à l'incertitude politique c'est 0,1 pour la
12:04france je parle c'est un peu plus c'est 0,1 pour pour les tarifs vous mettez 0,3
12:08en plus on est au potentiel donc en fait la croissance française est tirée par
12:11les entreprises qui vont pas mal évidemment là aussi biais statistiques
12:15qui va peut-être se retourner un peu en défaveur mais ce qui a beaucoup porté le
12:18t3 pourquoi c'était si fort c'est qu'en fait tout d'un coup l'airbus qui livrait
12:23jusque là des fins qui produisent jusque là des planeurs et s'est mis à produire des avions
12:27et tout d'un coup il les exporte parce que c'est plutôt ce que cherche le reste du monde
12:30aujourd'hui et tout d'un coup ces exports explosent t4 sera peut-être un petit peu
12:34plus difficile mais honnêtement quand on regarde nos indicateurs avancés qui
12:36marchent bien à la chaine ATX6 on est quand même dans le positif donc on va
12:40faire 0,8 0,9 cette année donc mieux qu'à priori le consensus et même que le
12:44gouvernement le pense et puis rappelons toujours le problème de
12:46l'aéronautique et d'airbus en particulier c'est pas de vendre des avions c'est de les
12:49de les livrer enfin c'est à dire que c'est un problème de capacité de chaîne de
12:54ce qui va être une thématique de chaîne en Allemagne en France vous parlez à
12:57Eurenco vous parlez à tout le secteur de la défense aujourd'hui enfin vous
13:01parlez au shipping vous parlez à l'aérospatiale vous parlez au transport vous
13:05parlez à Stellantis sur leur véhicule électrique ils ont un problème de
13:08livraison aujourd'hui tellement leur demande est forte aujourd'hui
13:11contrairement à beaucoup de je rappelle les voitures électriques depuis le début
13:14de l'année en Europe c'est plus 22% on entend souvent que ça ralentit mais je
13:17voudrais savoir où et donc non il y a plein de goulots d'étrugglement et je pense que la
13:21thématique 2026 ça va être un petit peu ça aussi il y a des des goulots d'étranglements
13:26il y a évidemment des risques géopolitiques des risques de partout et
13:28on va avoir des petits goulots d'étranglements qui vont je pense à
13:30l'Allemagne typiquement qui est obligée de relancer ses salaires plus 14% vous
13:33avez des pays comme ça le Mexique l'Espagne qui remontent leur salaire
13:37minimum de façon très très impressionnante parce qu'il va falloir que ça
13:41suit derrière et donc Isabelle Schnabel a raison de nous dire qu'on n'ira pas en
13:45dessous des 2% de taux de dépôt de taux effectifs directeur de la banque
13:49centrale européenne je pense qu'Ignabel Schnabel est dans son rôle voilà
13:54maintenant je je voilà je je je elle soit dans son rôle oui mais est-ce
13:57qu'elle a raison de le dire non mais c'est clair que la BCE est plus proche de
14:01la fin de son sigle baisse des taux que je serais très étonné qu'il
14:04rebaise les taux pourquoi il baisserait les taux d'ailleurs vous avez une
14:07croissance européenne qui est à son potentiel à 1,4 vous avez un taux de
14:11chômage qui au plus bas de l'histoire de la zone euro à 5,9 vous avez de
14:14l'inflation qui est sous les deux ils ont pas trop enfin autour de deux
14:17d'année prochaine en fin d'année prochaine ils ont pas énorme un euro
14:20qui va peut-être se renforcer on va voir mais mais pour l'instant si vous
14:23êtes dans un logiciel BCE classique néo classique vous avez pas de
14:28raison de baisser les taux maintenant si vous projetez dans un jeu de
14:32concurrence de d'union de marché capitaux qui n'arrive pas de compétition
14:37internationale de l'europe en danger existentiel et ben là la bce et
14:42doit faire plus et puis je me projette pardon c'est on en parlera
14:46peut-être après mais vous avez on va entrer dans un monde 2026 où la fête
14:50va être plus aux ordres du gouvernement américain de trump et donc on va
14:54avoir une fiscal dominance donc une domination budgétaire de pas de la
14:58part du trésor si l'europe ne réagit pas à ça d'accord on va avoir une guerre
15:03d'un risque le logiciel de la banque centrale européenne alors qu'elle était
15:06déjà différente celui de la fête mais soit encore moins compatible avec le
15:10monde qui nous attend dirigé par les budgets plus que par les banques
15:15centrales je crois vraiment qu'ils aient le schnabel secoue sa fourchette dans un
15:17monde de soupe et que vous avez les américains qui vont quand même faire
15:20de l'activisme budget monétaire vous avez les chinois qui le font et nous
15:24l'europe on dirait c'est cool on a nos taux maintenant c'est vrai qu'à 2% nos taux
15:28d'intérêt historiquement ils sont pas du tout élevés par rapport aux
15:30américains qui sont à 4 etc mais quand même on va être dans une guerre des
15:34monnaies quoi une guerre des monnaies bon c'est le politique et les budgets les
15:38questions budgétaires fiscales qui vont l'emporter désormais dans cette ce
15:43nouveau monde par rapport aux banques centrales qui ont fait les marchés j'ai
15:48envie de dire pendant peut-être 10 15 20 ans 30 ans pourquoi pas françois
15:53c'est les choses le rapport de force et c'est réinversé cette fois oui je
15:57crois et pour les prêts bonnes raisons parce que quelque part en tout cas sur la
15:59dynamique européenne le groupe en interrogation et qui est plutôt avec
16:04une réponse positive aujourd'hui qu'on apporte sur l'allemagne on cherche à
16:08solutionner des soucis qui date il n'a pas d'hier
16:12l'allemagne a été en récession en stagnation pendant six ans ils sont
16:16dans une orthodoxie qui fait aucun sens d'un point de vue leur souci de leur
16:18à la fois d'un point de réforme et d'investissement de l'infrastructure
16:21relance canadienne qu'on est presque plus habitué d'utiliser ce mois là mais qui
16:25est tout à fait qui fait qui qui est à l'oeuvre aujourd'hui en allemagne donc
16:29dès lors effectivement on a ce ce vent en poupe de cette cette dynamique
16:33budgétaire en europe avec l'allemagne en premier lieu puis sur la défense au
16:37niveau au niveau européen et effectivement on voit bien que le
16:40monétaire a moins son rôle à jouer surtout peut-être en europe dans la
16:43mesure où la baisse des taux s'est fait entre guillemets relativement
16:45rapidement et donc on a un taux neutre est ce qui a besoin de baisser
16:48supplémentaires je pense pas vraiment donc donc je pense que deux est un bon
16:52on peut agir d'une autre manière c'est un des propos de d'emmanuel
16:56macron par exemple quand il est interrogé aujourd'hui sur la banque
16:59centrale européenne il aimerait que le logiciel change il ya une refonte
17:03intellectuelle peut-être à amener mais il évoque aussi la question du bilan
17:07la bce continue de vendre des net vendeuses de titres obligataires
17:11souverains alors que la fed au moment où on se parle vient d'arrêter justement par
17:16exemple oui alors là je pense que la politique de la bce est excessivement
17:20claire sur la sur la taille du bilan on va être sur une sur une politique qui est
17:24tout à fait comme on appelle ça derrière derrière le rideau on cherche à
17:28limiter la casse en réduisant passivement son bilan il n'y a aucune
17:34vérité d'aller changer ça dans les prochains mois ou dans les prochains
17:37trimestres donc là dessus il ya une il ya d'ailleurs un bon discours de
17:41disabelle schnavel sur la question qui est d'ailleurs en charge de cette
17:43question là précisément il ya quelques semaines et elle a en gros donné le la
17:46sur ce qui allait se passer sur ce que la bce donc non seulement les taux
17:49bougent pas mais on va continuer de réduire le bilan
17:53encore voilà et du coup qui a d'ailleurs et c'est peut-être que ça là où les
17:57marchés réagissent ou en tout cas price depuis plusieurs semaines pas
18:00qu'aujourd'hui sur le coup à la partie courte on a le taux effectif le de
18:05refinancement à court terme ouais donc de marché monétaire qui est donc tout
18:09près du taux dépôt un peu en dessous d'ailleurs qui s'en rapproche et avec à
18:13l'horizon deux ans pour nous on en type chez axa effectivement que ce taux
18:16effectif de marché monétaire va remonter vers le taux de refinancement de
18:20d'opérations de financement habituel et donc du coup vers les 2,15
18:24et du coup ce qui voit effectivement une sorte de remontée ou en tout cas de
18:28de resserrement politique monétaire ce qui n'est en fait n'est pas le cas mais de
18:31fait en fait on va avoir une forme de resserrement derrière les rideaux
18:35bien caché mais là dessus la partie je pense de la banque du bilan est
18:39vraiment on n'a pas attendre grand chose et se dire que la BCE va continuer à
18:44rouler de manière prudente et de manière prédictive surtout
18:48prédictible oui oui c'est ça sur cet élément là et à fin 20 pas avant fin 26 on
18:55pourra avoir quelques remus sur le marché monétaire mais on a au moins une année
18:58là où sur lesquelles on a de la marge encore avant d'arriver à un niveau de
19:01liquidité du exact même qui pourrait devenir un peu trop étroite pour la
19:07remontée mécanique que j'ai indiqué c'est pas avant le T4 26 donc on a au moins
19:11une année là sur lequel effectivement la séquence monétaire est complètement
19:13silencieuse et ça effectivement la dynamique budgétaire au moins en Europe
19:17et puis évidemment sur d'autres pays on peut l'évoquer qui va être centrale pour
19:21les marchés mais d'accord avec ça Jean-François ? Oui et puis c'est exactement je trouve je
19:24reviens à mon point de tout à l'heure de la compétition entre les grandes économies et
19:28notamment la larme monétaire là dedans et on voit la BCE moi je suis complètement d'accord
19:31avec ce que fait la BCE nous a dit je ne toucherai plus à mes taux peut-être à 25 si vraiment on me
19:39tend le bras mais disons que ce soit stabilité des taux c'est le plus probable et puis mon
19:43quantitatif Titanic il continue de l'autre côté vous avez une Fed qui va peut-être baisser de 100 points
19:47de base et qui a déjà arrêté la réduction de son bilan après en avoir réduit seulement de 25% donc
19:53surtout avec un bilan de la Fed quand même hyper trophié par rapport à ce que c'était avant ils avaient
19:57toujours dit qu'ils voulaient un monde de liquidités plus abondant et s'il y avait avec ça vous avez un
20:01changement de gouvernance au sein du FOMC avec un peu des pressions pour que finalement on finance
20:07la dette publique encore une fois je reviens avec ma thématique de la fiscale dominance on pense que
20:10nous c'est une des grandes thématiques 2026 on a un truc très différent de financement de l'état
20:15américain par rapport au financement des états européens et je pense que c'est un peu ce que
20:18dit Macron aujourd'hui en disant attention on se retrouve dans une compétition globale ça dérégule ici
20:22c'est un concours de beauté on est on est on est comment c'est un truc de compétitivité qui va
20:27poser problème si on a de l'activisme budgétaire l'activisme monétaire de la
20:30dérégulation d'un côté et une europe qui est certes droit dans ses bottes mais qui s'enfonce
20:34quoi qu'est ce qu'on va attendre des entreprises européennes dans ce contexte là
20:37emmerick déjà est ce que le contexte monétaire les paramètres monétaires du moment on parlait
20:43de l'économie de l'incertitude est ce que les paramètres monétaires fixés par la bce sont des
20:47paramètres qui peuvent convenir à nos entreprises pour se développer délivrer de la
20:51de la performance et est-ce que à horizon 2026 est ce que tout ça va enfin se matérialiser dans
20:57une croissance bénéficiaire un peu globale du système entreprise coté la croissance sur la
21:04partie société j'en sais rien mais je peux pas la prédire mais après effectivement on avait on
21:09en a parlé le discours des sociétés pour les quand on se projette à fin du t4 2025 et puis l'année
21:162026 voire même 207 il ya des gens qui font des propositions là bas on a effectivement des un
21:20discours où les sociétés disent oui ça va plutôt bien et on s'attend que ça ça encore va y s'améliorer
21:26donc on a vraiment cette dissonance entre le ce qu'on entend dans l'actualité économique macro
21:32économique et le discours micro économique des sociétés donc il ya cette dissonance elle est
21:36en place et je pense qu'elle peut encore se creuser un peu plus si effectivement on évoquait
21:42cette question de taux pour enfin pour moi qui suis gérant action c'est une question de momentum en
21:46fait les taux dans le sens où ça va pas vraiment impacter le profil des sociétés dans lesquelles
21:49j'investis par contre ça va impacter l'ambiance dans lesquelles on investit et les marchés et
21:54quand historiquement on baisse les taux et ben les marchés montent les marchés actions montent donc
22:00c'est un petit peu ça qui peut se passer là effectivement la BCE elle est un peu en mode un peu
22:04attentiste j'attends de voir ce que la fête va faire mais c'est normal elle va pas griller ses
22:08munitions elle a des cartouches elle a 2% de cartouches entre guillemets pour les coups durs
22:13elle va pas aller les griller maintenant ça sert à rien de baisser les taux l'inflation est relativement
22:17sous contrôle l'économie est stagnante flattiche haussière bon ok d'accord mais si demain la fête
22:25commence à baisser ses taux de manière aussi massive qu'on peut l'attendre éventuellement le jumbo
22:29rate oui jumbo cut rate bon on va voir mais mais même si la fête commence à baisser s'engager dans
22:35une attitude baissière et ben on ça va lancer les marchés américains et par extension européens
22:42puisqu'on le sait c'est une question de flux une fois que les les investisseurs américains estiment que
22:46c'est bien pricé aux us il se déverse effectivement en europe c'est souvent un petit peu comme ça il y a
22:50un peu d'inertie est ce que ce mouvement là est ce qu'il peut être accompagné encore une fois par de la
22:54croissance bénéficiaire des entreprises européennes encore une fois je parle des entreprises un côté
22:58et c'est vrai quand même ce qu'on voit depuis une paire d'années maintenant c'est que on arrive
23:03plutôt en fin d'année à des croissances bénéficiaires nulle sur sur les douze mois glissant
23:07emmène ce qui empêche pas le marché de bien faire mais c'est ce qu'on appelle de l'expansion de
23:12multiples avant tout je parle sous votre contrôle oui bien sûr bien sûr mais après voilà il faut
23:17garder en tête que les sociétés européennes elles font à peu près 60% de leurs bénéfices par action hors
23:22d'europe donc déjà ça c'est une composante c'est à dire si ça va mieux dehors ça peut compter
23:27que en plus en europe on commence à retrouver un petit peu d'allant et puis ça veut dire que la
23:31question du change a été peut-être aussi un détracteur de performance pour pas mal
23:35d'entreprises cette année effectivement quand on a on se prend 15 à 20% de coûts de devise
23:42ça peut avoir un impact sur la bottom line mais le résultat net mais là où c'est intéressant
23:49c'est que il ya aussi cette composante on l'évoquait un france allemagne qui est un petit peu au point
23:55mort il ya l'allemagne qui a perdu le logiciel il sait plus comment dépenser et il ya la france
23:58qui n'a plus le droit de dépenser donc il ya un peu ce problème c'est qu'on se parle voilà on peut
24:05peut-être s'arranger un swap mais bon en tout cas à court terme ça voudrait tout simplement dire que
24:10le jour où on met ses côtés budgétaires et que les allemands recommencent un petit peu à dépenser et sortent un peu
24:15l'orthodoxie budgétaire traditionnelle que les français peut-être retrouvent un peu des coups des
24:18franches là dessus on peut peut-être retrouver un petit peu une dynamique parce que ce sont un
24:22peu les deux locomotives de l'europe l'italie c'est toujours un petit peu un peu un peu vocale
24:27mais il se passe jamais grand chose les autres économies sont un petit peu périphériques sans
24:30les personnes et donc effectivement on compte sur le couple propulsif franco allemand et si les deux
24:38repartent de concert et que les industries si chacun fait ses devoirs quoi voilà c'est les industries inhérentes à ces deux
24:44économies recommencent à fonctionner auto luxe conso enfin pharma tout soit qu'on peut penser qui
24:50aujourd'hui lag enfin est à la traîne bah oui on peut effectivement avoir un 26 plutôt à mon avis très
24:56encourageant françois je me souviens encore de ce mois de mars de cette année du discours de
25:02frédier schmerz et de l'enthousiasme de l'effet de surprise et de l'enthousiasme que ça a déclenché
25:07chez les économistes de marché quand on se revoit quelques mois après j'ai l'impression encore une
25:12fois que le le monde des marchés déjà déçu par un plan qui n'a pas encore eu lieu disons que le
25:20marché a suranticipé a sur réagi donc là dessus il ya une asymétrie j'ai un prix sur ce que dit
25:26frédier schmerz en mars dernier vous avez aujourd'hui un boon qui est à 2,8 est-ce que l'économie allemande
25:32est cohérente avec cette histoire là la réponse est très clairement non d'ailleurs si vous vous souvenez
25:36de nos conversations à cette époque là j'étais plutôt dans les plus prudents et je le demeure avec une
25:40croissance allemande sur 0,7 en 2026 effectivement une accélération qui reste mesurée on va parler
25:46il ya quelques semaines à peine exactement donc là dessus qu'est ce que qu'est ce qu'on a appris
25:49depuis on a appris qu'il ya effectivement un point bas sur la production industrielle allemande depuis
25:53huit ans avec le point on se le rappelle en 2017 parce que neuf ans justement voilà et donc on a
26:00effectivement peut-être un vent qui est en train de tourner mais on voit à la fois vis-à-vis des premières
26:05dépenses budgétaires des véhicules hors budget du mois d'octobre plutôt un démarrage lent pour dire
26:13les choses de manière sympathique et les indicateurs de confiance surtout quand vous regardez l'IFO vous
26:19regardez les PMI manufacturier les anticipations enfin le climat courant est à un plus bas historique et les
26:28anticipations à six mois sont venus tout juste au niveau de la moyenne de long terme donc c'est à dire
26:31que quand vous avez un plan qu'on n'a pas vu depuis 30 ans et que tout l'attendait et sur quel
26:35l'anxi est un optimisme qui a été qui a été qui a été pricé en fait l'économie allemande pour
26:39l'instant elle réagit pas donc on est encore beaucoup dans l'attentisme en ce un peu retard à
26:43l'allumage ans qui était évoqué et là dessus il ya effectivement une asymétrie qui fait que le
26:48marché peut effectivement corriger à la baisse avec peut-être de sur trop qui a été pricé mais
26:53par contre effectivement faut pas perdre de vue que c'est peut-être là où le marché a raté arrêté le
26:57coche c'est que c'est pas un plan sur un an non on est pas en train de faire comme en france c'est
27:00le méchelant c'est le méchelant exactement donc on fait quelque chose de vraiment à long terme donc
27:04quelque part si ça ça met un peu de temps à s'engager à cranter en 26 c'est pas très grave parce
27:09qu'en fait il ya encore effectivement 12 ans sur l'infrastructure et peut-être un peu moins sur
27:12la défense mais en tout cas il ya il ya un vrai plan une vraie vision à long terme qu'on espère
27:16effectivement pouvoir se mettre en musique de manière pour nous de manière graduelle avec 0,7 de croissance
27:20l'année prochaine 1,3 en 2027 et qui effectivement voilà optimise durée à court terme mais avec quand
27:27même une allemagne qui repartira à la fin des de l'horizon prévision 27 avec le vent en poupe la
27:33montée en cadence du plan allemand ça va être évidemment un sujet de 2026 avec au passage un
27:38frédéric schmerz qui a déjà épuisé beaucoup de son capital politique visiblement en quelques mois
27:42on a eu vendredi au bout de le stack un vote très très serré sur tiens une réforme des pensions et
27:48oui le hasard qui sont à 67 ans mais qui vivent moins longtemps que nous mais non non ce qui est
27:56intéressant quand même je trouve c'est ce point je trouve c'est que alors nous on a un scénario qui
28:00est presque l'inverse c'est à dire que nous on pense quand même qu'avec tout ce qui est mis dans
28:04l'économie on devrait avoir un 3 l'année prochaine ah oui c'est plutôt 2027 quand on a des petites
28:08questions d'exécution de ce plan là peut-être d'un effet qui baisserait mais voilà au final sur deux
28:13ans vous êtes à peu près sur la même idée voilà mais surtout ce qu'il faut garder en tête c'est ce qui
28:16était dit avant c'est à dire qu'on passe d'un moteur économique de la zone euro l'allemagne qui
28:21est beaucoup ce qui est largement plus gros que tous les autres qui est en stagnation depuis plus
28:26de cinq ans ça a été ça a été dit qui redémarre on va passer de zéro à pas loin de 1 ou plus on va
28:31se passer pour la question mais n'empêche qu'on va avoir un delta quand même assez important et
28:34donc on a ce moteur qui va redémarrer comme jamais depuis 89 quand même même si ce n'est que de faire
28:381% déjà c'est un moment qu'on n'a pas vu ça de la part du principal moteur économique allemand et
28:43nous quand on fait des petits calculs c'est pas la fin du monde mais c'est quand même un point de
28:48croissance en plus en allemagne c'est 0,1 de plus en france et 0,2 en italie etc donc on a quand même
28:53un petit effet d'entraînement qui n'est pas neutre alors pourquoi on peut quand même être prudent je
28:57crois que c'est le point très important c'est pourquoi les marchés jouent un peu ça c'est ce que
29:01vous avez rappelé c'est c'est pas si simple que ça pour merz en ce moment mais il faut pas oublier
29:05qu'en fait que le plan allemand ils sont mis d'accord entre des gens qui peuvent pas se piffrer sur
29:09l'essentiel à 10 ans et ils mettent 17 points de pipe de dépense sur l'infrastructure sur la
29:14défense etc etc et ça c'est là donc on va demander des comptes à chaque vote à chaque décision il y a le
29:21conjoncturel le budget mais de l'autre côté ça déroule et là quand on voit ce qui déroule
29:25bah ils ont voté des routes ils ont voté des trains ils ont voté des recharges électriques ils
29:30repartent sur de l'aide aux véhicules électriques le budget de la défense l'année prochaine en
29:35l'allemagne il est voté ses 108 milliards d'euros ils étaient à 88 milliards cette année c'est à
29:40dire que l'année prochaine l'allemagne quand même qui est très en retard dans les yeux de tout le
29:43monde l'année prochaine l'allemagne a un budget militaire deux fois supérieur à celui de la
29:46france de cette année qui est pourtant à des bons élèves quoi donc on est quand même sur un
29:50truc il ya qu'à voir ce qui se passe chez renmettol en ce moment c'est le nvidia européen
29:53il faut aller dans les usines d'armement au centre de la france à voir ce qui se passe dans ces
30:06usines là c'est des usines qui font x2 x3 qui sont montées en capacité on produit plus de 155 en
30:15europe désormais qu'aux états unis voilà on va passer de 3 à 4 à 5 rafales par mois bon il ya
30:20comme des choses qui se passent quoi bon en même temps on n'est pas capable d'abattre un drone qui
30:24passe au dessus de l'île longue mais c'est un autre sujet on voit bien qu'on n'est pas prêt
30:27complètement mais en tout cas qu'il ya des effets macroéconomiques évident là dedans ça me semble
30:31vraiment une évidence qui a quand même un moteur de l'économie européenne est presque mondiale
30:36l'allemagne c'est plus de cinq points de pipe mondial quand même un donc si met ce plan de relance
30:41à l'oeuvre il va c'est un changement de régime qu'on n'a pas vu depuis un moment en europe quand
30:45même bon donc on bouge quoi ça bouge mais c'est pas le rebond du chat à mort non non non j'entends
30:52ça repart un peu et il est temps que ça repart parce que l'allemagne on voit bien et est confronté à
30:56un risque enfin crise de modèle quoi donc il faut qu'il se réinvente quoi un mot de la réserve fédérale
31:03américaine on en a beaucoup parlé on va beaucoup encore en parler encore dans les prochains jours
31:07alors chez axa qu'est ce que qu'est ce que vous dites françois comment on markete cette cette baisse
31:13de taux du point de vue d'un jérôme poël encore en poste aujourd'hui et qu'est ce qu'on attend comme
31:19fonction de réaction de la fed l'année prochaine alors déjà le discours n'a pas changé c'est à
31:24qu'on avait la cette baisse de taux en décembre depuis le début depuis depuis l'été donc là dessus
31:28les marchés ont fait beaucoup le yo yo et finalement on revient avec des données de l'emploi là qui ont été
31:32plutôt plutôt décevantes et et ils vont et c'est pour les mêmes raisons que cette baisse de fin
31:37c'est la baisse que vous la prévoyez à l'été et c'est bien pour les raisons pour laquelle vous
31:42la prévoyez qu'elle va être délivrée exactement pas pour autre chose exactement donc là dessus là
31:45dessus évidemment on aura beaucoup de nouvelles postes faites avec les payrolls qui vont rattraper
31:50la suite et pour avoir donné plus en plus on se rend compte que le le momentum ce côté là est
31:56quand même très net vous voyez le h1 qui est largement en création de l'emploi le h2 on est
32:00à zéro ou un peu en négatif selon l'enquête adp donc là dessus il n'y a pas trop de sujets donc je
32:06pense que de ce côté là cette baisse d'auto elle est évidemment actée et il n'y a pas de raison que
32:10on a un changement de direction de l'économie à court terme donc là dessus ce que va dire
32:15jérôme paul c'est on fait nos trois baisses enfin on l'a fait donc on fait notre notre dernière
32:20baisse d'auto on a globalement fait on s'arrête sur la prévention c'est à dire se dire que voilà on
32:27assurantiel qu'on se disait on veut l'économie décélérée mais l'inflation qui était peut-être en
32:32phase d'accélération mais pas tant que ça donc du coup voilà cette phase de préventive d'assurance
32:36de l'indique de l'économie américaine est fait et par contre on nous on a du mal à voir comment est-ce
32:42que enfin une inflation qui repart à la hausse oui mais pas aussi forte que l'intégration du marché
32:47de l'emploi continue au h1 donc du coup nous on a encore trois baisses de taux en mars juin et septembre
32:52qui est un petit peu en dessous de là où est le marché ce price actuellement et compte tenu des
32:58derniers rebonds et là dessus c'est effectivement de se dire que oui l'inflation va plutôt être
33:02orientée à la hausse sur le premier semestre mais que la tractation à la baisse du côté du marché
33:08de l'emploi va permettre à jérôme paul de dire voilà déjà on fait pas les baisses de taux à chaque
33:13meeting on fait une pause et je pense que c'est très facile de dire pour lui de dire ça parce qu'il va
33:19avoir beaucoup de données post ce meeting là qui va lui permettre de dire voilà on voyons en janvier
33:22et puis en fait on va retourner sur un rythme trimestriel qui est un rythme de prévision et
33:26avec le signal je pense à changer sur les dots avec une baisse d'autos pricé enfin en tout cas annoncée
33:31par par les membres du FOMC pour donner une marge de manoeuvre mais pas un changement de discours
33:36complet par rapport à ce qu'on a dit jusque là bon avec effectivement une question de pilotage
33:39des taux réels pour le dire autrement c'est à dire qu'on voit plutôt au deuxième semestre
33:432026 l'inflation américaine quand même se se radoucir jean-françois c'est ce qui peut justifier
33:49la poursuite des baisses de taux alors nous on fait partie de ce qu'on n'a pas trop bougé notre
33:54scénario qui était de sa baisse en descente sa baisse jusqu'à 3% nous on pense ça va continuer à
33:57baisser jusqu'à 3% qui sera un tout petit peu en dessous du taux d'équilibre de la fête mais
34:01mais pas beaucoup parce qu'il faut redonner un petit peu c'est le mandat triple de la fête pas le
34:07d'intégrer quoi la stabilité la stabilité il ya un petit peu de tout là dedans mais mais je vais y
34:11revenir donc oui on est un peu sur cette sur ces baisses des taux de la fête qui doivent qui
34:16doivent continuer plutôt deuxième semestre puisque c'est la fin des tarifs c'est un one off les droits
34:22de douane et puis surtout ce qu'on voit c'est que trump vient de s'apercevoir c'est que ce que
34:26j'enseigne à mes étudiants de la sorbonne c'est que quand vous montez des taux des tarifs sur des
34:30choses que vous produisez pas guess what les prix montent donc là il vient de s'apercevoir
34:34qu'effectivement si vous mettez 25% un trillions de dollars d'excédents si vous faites 25% sur des
34:39avocats que vous produisez pas ben le prix de l'avocat il monte pas 25 ils ont monté de 21% bon bah oui c'est
34:44très bien et donc il est en train de rebaisser les droits de douane donc on sent quand même
34:47typiquement je pense à l'inde je pense à un certain nombre de choses il va plutôt revenir surtout que
34:50là il est en mauvaise posture dans les sondages il va revenir mais le truc le plus intéressant de
34:542026 c'est pas ça le truc de 2026 le plus intéressant c'est qu'en début d'année il va nommer soit
34:58scott bessen soit kevin asset à la tête de la fed soit un de ses camarades la voix de
35:04son maître et donc il va falloir qu'on pense une fed moins indépendante on va falloir qu'on pense
35:08éventuellement une courbe des taux qui va beaucoup plus baisser sur la partie court terme mais qui
35:13aurait tendance plutôt à monter sur le montère et en fait ce qu'on a vécu là je pense qu'on peut
35:16l'avoir en un effet testostérone et c'est à dire que la fed a baissé ses taux on l'a rappelé et les
35:23taux américains sont plus hauts qu'avant et bien là si vous avez un kevin asset ou un scott qui part dans
35:27les taux ils doivent être à 1 je vais vous dire que les taux longs ils vont pas rester à 4 quoi ils
35:32vont passer à 5 quoi donc on a peut-être un sujet d'indépendance de la fed et de stabilité des
35:36marchés il y a un board quand même bien mais il ya un board mais en ce moment il y a stéphane
35:41mineran lisa coût qui se fait remplacer en février et que derrière il y a un kevin asset qui
35:44arrive alors encore une fois stéphane mineran il est là de façon temporaire mais le curseur est en train de
35:48bouger on a un curseur en tout état de cause qui sera moins indépendant qu'il ne l'était auparavant ça c'est
35:52sûr ça va être un sujet important pour le marché actions américains ça emmerick les taux la dépendance
35:59ou l'indépendance de la banque centrale américaine oui oui bah c'est comme je dis dans un marché alors
36:04là pour le coup très différent du marché robin qui est peut-être déjà pricé pour la perfection ou
36:08pour quelque chose en tout cas de proche de la perfection clairement non non mais effectivement
36:12comme je disais tout à l'heure et comme mes collègues l'ont dit justement c'est que voilà les marchés
36:18actions ont statistiquement une tendance propension à baisser quand les taux baissent donc
36:22à monter quand les taux baissent du coup si on voit les parties longues vrillées revenir à 5% par
36:29exemple ça peut à un moment il ya des points de douleur quand même oui il ya quelques points de
36:33douleur mais après que je n'ai pas identifié mais la vérité c'est quoi c'est que effectivement
36:37quand les produits taux rapportent moins on se réoriente vers des actifs qui rapporte plus logique
36:40le bitcoin c'est un petit peu chaud en ce moment lors ça a quand même bien monté les produits de
36:45taux bon bah on l'a dit vous baissez les actions pourquoi pas et d'autant plus que effectivement il faut pas
36:51oublier que en ce moment on est un tournant majeur sur les actions aux yeux aux états unis sur la
36:56partie capex il ya je vais parler que l'ia mais il ya plusieurs centaines on va dire 400 400 milliards
37:06aujourd'hui qui sont programmés dans les investissements dans l'ia rien qu'en 2025 c'est 800
37:11l'année prochaine c'est quand même assez gigantesque mais c'est bon pour les actions ou pas ça parce que
37:15des capex qui sont pas tout de suite rentabilisés ça peut être moins de rachats d'actions ça peut
37:20être aussi un actionnaire qui se sent moins favorisé au moins pour un temps oui mais la
37:25plupart des investisseurs notamment aux us n'achètent pas les actions pour les dividendes en
37:29france on peut oui mais aux états unis où la propension de valeur de croissance est plus
37:34importante on a moins c'est ce biais dividendes quand on achète les valeurs et puis la vérité c'est
37:39quoi c'est que comme on a des plans de capex très importants certes on a des boîtes qui ont beaucoup de
37:43cash qui peuvent avoir au courant de l'endettement parce qu'elles ont des niveaux d'endettement
37:46qui sont extrêmement bas qui ont des générations efficaces énormes si en plus on vient rajouter le
37:51fait que les emprunts qu'ils avaient contractés vont peut-être coûter moins cher et que le budget
37:57américain qui compte aider beaucoup les entreprises et ben va être lui aussi libéré par le fait qu'il ya
38:03des baisses de taux à mon avis ça peut être un effet win win win win un cocktail potentiellement
38:08explosif effectivement pour les marchés explosifs à la hausse merci beaucoup messieurs merci d'avoir été les
38:12invités de planète marché ce soir emmerick blond taylor asset management françois cabot groupe axa et
38:17jean-françois robin natixis
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