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Mercredi 8 octobre 2025, retrouvez Alexandre Drabowicz (Directeur des investissements, Indosuez Wealth Management), Thierry Guille (Président, Raymond James France) et Aymeric Diday (Directeur de la gestion, Pergam) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00...
00:00Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Emmerich Didet est avec nous, le directeur de la gestion de Pergam.
00:16Bonsoir Emmerich.
00:17Bonsoir Gaïgoire.
00:17A nos côtés également Thierry Guille, le président de Raymond James France.
00:20Bonsoir Thierry.
00:21Bonsoir Gégoire.
00:22Et Alexandre Drabovitch nous accompagne également,
00:25le directeur des investissements d'Indo Suez Wealth Management.
00:28Bonsoir Alexandre.
00:29Bonsoir Yébri.
00:30Parlons de l'or pour commencer avec vous.
00:32Alexandre, en tant que Wealth Manager, ce n'est pas un sujet important, je le disais.
00:37Tout le monde a constaté évidemment la performance de l'or et des métaux précieux en général
00:40au cours de cette année 2025.
00:45Beaucoup de facteurs, semble-t-il, sont présents pour expliquer cette dynamique.
00:50Quels sont pour vous les moteurs dominants dans la dynamique d'appréciation de l'or
00:56et qu'elles sont devant nous encore les moteurs qui pourraient justifier que le risque soit toujours à la hausse ?
01:03Merci.
01:03Écoutez, il y a déjà deux grands facteurs dominants, en fait, sur la progression de prix de l'or.
01:08Le premier, ça a été les achats des banques centrales.
01:12Je le rappelle, entre 2022 et 2024, elles ont fait pratiquement 1000 tonnes d'achats tous les ans.
01:17Cette année, ça a ralenti un petit peu.
01:19On estime la trajectoire d'à peu près 800 tonnes par an, donc ça fait peut-être une baisse de 15%, donc ça reste raisonnable.
01:27Mais ce nouveau moteur qui est en train de s'allumer, qui était auparavant plutôt à 20 dollars, c'était les ETF.
01:32Entre 2023 et 2024, on était au ralentissement d'à peu près 200, voire 80 tonnes de ventes,
01:40alors que cette année, en rythme annualisé, on est déjà à pratiquement 600 tonnes.
01:45Qui dit ETF, dit particuliers essentiellement, clients privés en tout cas essentiellement ?
01:50Alors, on n'a pas les détails, c'est-à-dire que l'ETF est disponible à tout le monde.
01:54Les institutionnels achètent énormément pour des raisons, évidemment, de coûts et d'accès.
01:59Les particuliers également.
02:01Nous, notre analyse est plutôt un peu plus institutionnelle,
02:05puisque les institutionnels sont peut-être un petit peu en retard dans les allocations.
02:09Alors, en banque privée comme chez nous, dans Wealth Management,
02:12c'est vrai que nos clients ont toujours de l'or, et en général, peut-être des allocations qui, dans le passé,
02:17étaient peut-être trop élevées, parce que là, en théorie, ils ne rapportent rien.
02:21En tout cas, aujourd'hui, ils sont bien contents de la part en termes de diversification.
02:24Donc, on a cette nouvelle force dominante des ETF.
02:28Mais le troisième élément, et qui est nouveau aussi, et qu'on n'a peut-être pas tous en tête,
02:32c'est qu'il y a tout un phénomène d'ETF listé en Chine,
02:35puisque les Chinois, aujourd'hui, qui sont en excédent de liquidité,
02:39sont capables d'acheter des ETF sur le gold en Chine.
02:42Et on estime, aujourd'hui, que les flux sur les ETF chinois sur l'or sont à peu près plus de 100 tonnes.
02:48Donc, pour un seul pays, 100 tonnes, alors que vous savez que le reste du monde en achète,
02:52grosso modo, tout le monde achète, aujourd'hui, de l'or.
02:56Et ce qui explique, aussi, un petit peu, cette peur de louper le train.
03:00Et donc, tout le monde va vers l'or, aujourd'hui.
03:03C'est un faux mot plaqué or, c'est ça ?
03:05C'est un des titres de la presse anglo-saxonne, je crois.
03:08Je crois, hier, si tout le monde achète de l'or, est-ce qu'il y a encore des acheteurs marginaux
03:14qui seront encore acheteurs d'or demain ?
03:17Si c'est la logique de flux, là, qui, effectivement, permet cette dynamique.
03:22Juste pour donner un peu de perspective, donc, ces 50% de hausse en dollars depuis le début de l'année,
03:28depuis, alors j'ai pris comme référence Jackson Hole, le 22 août dernier,
03:33ce simili pivot de la réserve fédérale américaine,
03:36l'once d'or a pris plus de 20% sur la période en un mois et demi.
03:39Donc, on voit bien que cette dynamique, elle a la même tendance à s'être accélérée encore dans les dernières semaines, Alexandre.
03:45Ce qui est clair, je n'irai pas à l'encontre de cette dynamique.
03:47Donc, maintenant, il est vrai qu'après 50% de progression, on pourrait se poser des questions de prendre des profits.
03:53Nous, la réponse, c'est plutôt non.
03:55Il faut rester investi sur l'or.
03:57Je pense réellement qu'il existe encore beaucoup d'investisseurs institutionnels qui sont en retard.
04:02Donc, ce phénomène de flux et d'entrain, on n'est pas sur un choc sur l'offre, on est un choc sur la demande.
04:09Il y a un nombre fini.
04:10On est ici à peu près à 3 500 tonnes de production d'or par an.
04:13La production est fixe.
04:13Donc, aujourd'hui, entre les banques centrales et les ETF, c'est la moitié de la production qui disparaît tous les ans.
04:18Et alors, juste pour être précis, quand on gère des clients fortunés dans le wealth management, c'est quoi la recommandation dans une allocation ?
04:26Quel poids peut représenter l'or ?
04:28Alors, historiquement et aujourd'hui, par exemple, Alexandre ?
04:33Je pense qu'honnêtement, beaucoup de clients sont déjà à 5%, certains sont à plus de 10%.
04:37Ah oui, c'est ça.
04:38Et ce qui doit être très, très loin du chiffre des investisseurs institutionnels.
04:41Qui sont plutôt inférieurs à 5%.
04:42C'est historique aussi.
04:44Oui, oui, j'entends.
04:44Beaucoup de clients privés, etc.
04:45C'est un peu le socle de leur allocation qui a beaucoup progressé aussi par l'effet marché.
04:50C'est spécifique à une clientèle.
04:52Mais cette clientèle continue à acheter.
04:55Qu'est-ce que ça vous inspire, cette hausse de l'or ?
04:58Qu'est-ce que ça reflète ?
04:59De quoi cette hausse est-elle le symptôme, selon vous, Thierry ?
05:02Et puis, il y a des actions qui permettent de jouer l'or aussi.
05:06Pour une fois, j'ai vu que les minières orifères offraient un véritable effet de levier
05:11par rapport à la prégression du métal-or en tant que tel.
05:15Alors, sur les mouvements sur l'or, je ne serais pas forcément le mieux placé pour répondre.
05:19Mais ce que ça reflète, très clairement, c'est à la fois, j'ai écouté à une forme de spéculation.
05:23Je regardais encore un graphe tout à l'heure.
05:25On a parlé sur des échanges plus courtes, mais sur une durée de 25 ans.
05:28J'étais surpris, moi, j'ai toujours appris que sur des durées longues, la principale
05:33classe d'actifs qui monte, ce sont les actions.
05:35Sur les 25 dernières années, sur une échelle, les actions américaines ont fait globalement
05:4140 à 50 % de mieux que leurs consœurs européennes.
05:45Mais l'or a fait, sur une échelle, on parlait d'une échelle de 0 à 500 sur les marchés
05:50européens, on était à 750 sur les US, on était à 1 400 sur l'or.
05:54C'est impressionnant.
05:55La hausse s'est accélérée depuis deux ans, d'ailleurs.
05:58L'or en 2024 fait déjà très, très bien.
06:01Mais c'est vrai que depuis le Covid et même depuis 2010, l'or progresse.
06:07Sauf que la progression dans ces années-là était beaucoup moins spectaculaire.
06:11Là, il y a un phénomène de fusée presque.
06:13Oui, et puis ce que vous disiez tout à l'heure, un peu en antenne, il y a plein de choses qui
06:16sont...
06:17Il y a beaucoup de situations de bulles.
06:18Notre stratégie, c'était à Paris il y a 10 jours.
06:20Alors, pas mal de nos clients lui ont demandé un petit peu à l'or, bulles, pas bulles,
06:24aux Etats-Unis, on en parlera peut-être, mais il y a des bulles un peu partout.
06:28La question est de savoir où on en est.
06:29On l'a sur la crypto-monnaie, on l'a peut-être sur l'or, on l'a sur une partie des valeurs
06:33de la tech.
06:34Voilà.
06:35Et donc, c'est toutes les difficultés du moment.
06:38Pratiquement, tout le monde.
06:39Est-ce que l'or, en tant que thème de marché, vous intéresse ? Et surtout, qu'est-ce
06:45qu'il nous apprend ? Est-ce que l'or reste un actif refuge ? Est-ce que ça devient un
06:49vrai thème d'investissement à part entière ? Et puis derrière l'or, c'est aussi l'ensemble
06:52des métaux précieux.
06:53J'inclus l'argent, qui est aussi un métal physique dit de la transition, qui a des vraies
06:58utilisations industrielles.
07:00Et puis même au-delà des métaux précieux, est-ce que c'est l'ensemble du compartiment
07:03métaux-matières premières qui doit être regardé avec intérêt aujourd'hui ?
07:09Il y a beaucoup de sujets là-dedans, mais c'est vrai que l'or, en tant que tel, a
07:12été favorisé parce qu'il y a eu un message, pour une fois, assez clair des banques centrales
07:15qui ont dit « on va acheter de l'or ». Donc, à partir du moment où vous avez les
07:19banquiers centraux qui disent « on va acheter de l'or », ça pousse énormément
07:22d'investisseurs à suivre le train et à se projeter investisseurs en or.
07:27Donc là, pour le coup, ça justifie la hausse du cours de l'or.
07:30La hausse du cours de l'or, oui, elle peut avoir l'air d'être assez vertigineuse,
07:34mais souvent, elle est dans des temps d'investissement très courts.
07:38Donc, il ne faut pas se tromper dans le timing.
07:40Parce que si on loupe le train, pour le coup, on peut rester très longtemps avec un investissement
07:44qui ne fait rien pendant que les marchés, à l'inverse, bougent et offrent des rendements.
07:49Donc là aussi, attention, on ne va pas arriver trop tard sur une classe d'actifs.
07:54On a également un nombre fini, en effet.
07:57La production d'or, elle est claire.
08:00Annuellement, on est entre 3 000 et 3 500 tonnes d'or produites.
08:04On sait qu'ils sont les premiers producteurs, c'est la Chine.
08:07Donc aujourd'hui, on sait aussi que, d'un point de vue fondamental,
08:11pure exploitation, joiellerie, industrie, c'est fini.
08:16On sait où valore.
08:17Donc là, pour le coup, on est dans le financier, dans le spéculatif.
08:21Donc là aussi, ça incite à faire un tout petit peu attention.
08:23Par contre, quand on investit sur les marchés financiers, il y a les minières.
08:28Et les minières, pour le coup, souvent, elles ont été en retard.
08:31Elles n'ont pas eu réagi par rapport aux hausses des cours de l'or.
08:33Vous prenez les derniers cycles de hausses du cours de l'or.
08:36On n'a pas eu...
08:37Il n'y avait pas une corrélation très intéressante.
08:39Notamment pour plein d'histoires d'ESG à l'époque.
08:41Et aujourd'hui, on met tous ces sujets un petit peu sur le côté.
08:44On réinvestit sur la classe d'actifs.
08:45Beaucoup d'investisseurs sont revenus.
08:47Et donc, on en est, pour le coup, on n'a pas fait du tout le retard qu'on avait dans la valorisation des minières.
08:52Et là, il y a, à mon avis, plus de potentiel à investir dans les minières
08:55que d'investir aujourd'hui dans l'or, qui, encore une fois, est un actif qui n'a pas de rendement.
09:00Donc là, en avoir en diversification dans son portefeuille, peut-être 3% ou 5% maximum,
09:06peut-être, oui.
09:07Mais là, pour le coup, aller investir dans les minières, là, ça a du sens, ça a beaucoup de sens.
09:12Parce qu'encore une fois, au niveau des valorisations, on n'est pas à des niveaux historiquement hauts.
09:17En plus, il y a souvent un petit phénomène de retard dans les minières par rapport à l'évolution du cours de l'or.
09:22Donc, lors des publications, on va s'apercevoir notamment que ça va se retrouver.
09:25Parce que beaucoup de minières, quand elles produisent et qu'elles vont chercher de l'or,
09:29elles couvrent assez naturellement, rapidement, leur production afin de pouvoir se refinancer,
09:34financer du développement de la recherche et de l'exploitation minière.
09:38Or là, pour le coup, à chaque fois que le cours de l'or monte, ça va améliorer leur marge.
09:42Donc, c'est pour ça que l'investissement dans les minières, pour moi, est plus productif
09:45et, à mon avis, plus intéressant que d'aller investir de l'or aujourd'hui à plus de 4 000 dollars l'once.
09:49Oui, il y a une vraie surperformance des minières orifères par rapport à, je le disais, à la performance de l'or.
09:55Pour quelles raisons vos clients détiennent de l'or ?
09:57Est-ce que ça devient un vrai thème d'investissement, Alexandre ?
10:02Ou est-ce qu'il y a toujours l'idée que c'est un anxiolytique, que c'est un actif refuge ?
10:07Et est-ce que la détention d'or aujourd'hui reste le signe d'inquiétude élevée,
10:13d'un niveau d'inquiétude élevé, par exemple, chez des clients dans le segment du wealth ?
10:17Complètement. C'est l'actif refuge numéro un. C'est un actif tangible.
10:22Donc, vous pouvez physiquement l'avoir, si vous voulez, chez vous.
10:26Ça, c'est quelque chose de très important, psychologiquement, pour beaucoup de clients.
10:29Et puis, on est dans un monde où il y a quand même une défiance par rapport aux monnaies classiques.
10:34Oui. C'est un débatement global ? C'est le dollar ? C'est tout le monde ?
10:37À la dette publique.
10:38Voilà. C'est la dette publique.
10:39Des niveaux d'endettement.
10:40Voilà, exactement. Et sur certains de nos clients qui sont un peu plus âgés, on va dire,
10:45qui ont peut-être un historique un peu plus long, donc ils ont des expériences, soit de famille,
10:49ou qu'eux-mêmes ont vécu, où ils savent pertinemment qu'on peut avoir des moments
10:53beaucoup plus chahutés sur les marchés.
10:55Et donc, c'est un actif de diversification, refuge plus de diversification.
10:59Alors, en plus, vous rajoutez aujourd'hui, dans un monde avec des liquidités relativement importantes,
11:03donc les liquidités arrivent, et bien, quand on les réinvestit, on realloue également.
11:07Alors, on n'est pas dans la logique, j'achète à 4 000 et je ne sais pas ce qui va se passer après.
11:11Dans une logique d'allocation, vous allez reallouer sur l'or.
11:15Dans un monde avec de la liquidité, une partie de cette liquidité se retrouve sur l'or.
11:19Bon, à propos de chahut ou de risque de chahut, parlons de la tech américaine et du thème de l'IA.
11:26Avec vous, je veux bien, Thierry, c'est la question que je pose.
11:30Est-ce qu'on est encore en 1996, le moment où Alan Greenspan évoque l'exubérance irrationnelle des marchés ?
11:38Ou est-ce qu'on est déjà au quatrième trimestre 1999, c'est-à-dire après trois années de rallye spectaculaire
11:47sur le Nasdaq américain à l'époque et trois mois avant le pic de mars 2000
11:52qui a commencé à marquer, évidemment, la dégringolade et l'éclatement de la bulle TMT à l'époque ?
11:58Où est-ce qu'on se situe dans cette séquence ?
11:59La réponse rapide, c'est qu'on est entre les deux.
12:02D'accord.
12:02On est plutôt 98.
12:0498, c'est-à-dire qu'il a pris comme repère un petit peu le début de la forte hausse du milieu des années 90 dans la tech
12:13avec l'IPO de Netscape qui avait lieu à l'époque en 1995.
12:16Pour ceux qui s'en souviennent, ça remonte à quelques années en arrière.
12:20Et on compare un petit peu le vrai démarrage de la thématique de l'IA,
12:23que beaucoup prennent comme point de départ, même si la tech avait déjà bien monté avant,
12:28qui remonte pratiquement en novembre-décembre 22.
12:30La GPT, c'est octobre ou novembre 22.
12:32Donc, on arrive pratiquement à la troisième année.
12:35Et si on démarre en 1995, on est en 1998.
12:38Et la question qui va intéresser un peu tout le monde, c'est qu'est-ce qui s'est passé après ?
12:43Alors, la première chose, c'est qu'on est sur des valorisations plus élevées.
12:49J'ai des chiffres là où on était sur des bases.
12:52Si on compare aujourd'hui, on est sur des peu d'à peu près...
12:54Alors, sur le SPI, si on regarde l'année prochaine,
12:56on est sur des niveaux d'à peu près...
12:58Alors, sur le SPI, 25 fois cette année, un peu moins l'année prochaine.
13:02Mais on est sur des PE un peu plus tendus.
13:04Par contre, les marges sont beaucoup plus élevées aujourd'hui.
13:05D'accord.
13:06Parce que les sociétés qui sont des boîtes de la tech gagnent de l'argent.
13:08Bien sûr.
13:09On n'avait quasiment pas à l'époque.
13:11Ce qui s'était passé après en 1998 jusqu'à 2000, c'était plus de volatilité.
13:16Est-ce que ça sera le cas ? Ce n'est pas impossible.
13:17Donc ça, il faut se méfier.
13:18Mais néanmoins, la grosse phase de hausse, elle intervenait entre 98 et 2000.
13:23Et dans un ratio de 1 à 3 fois.
13:26Donc, moi, je me garderais bien de dire qu'on a encore une grosse phase de hausse aussi importante.
13:32Mais la ressemblance s'arrête là.
13:33Les situations sont vraiment assez différentes.
13:36Tant au niveau des profits des sociétés, du niveau de leurs marges.
13:39Mais par contre, il y a une excessive concentration d'acteurs.
13:43Ça ne s'élargit pas ? Ce n'est pas un thème qui s'élargit beaucoup là ?
13:462023, ça a vraiment été les magnifiques.
13:492024, ça a plus été Nvidia.
13:52Vous parliez tout à l'heure.
13:52Alors, il y en a eu d'autres, bien sûr.
13:55Et cette année, j'ai regardé un petit peu les plus fortes hausses, quand vous regardez.
13:59Ce n'est pas tant Nvidia ou ce genre d'acteurs.
14:01C'est Palantir, c'est Broadcom, c'est Oracle.
14:05Vous en avez parlé tout à l'heure.
14:07C'est ce genre d'acteurs.
14:08Il y a des noms qui sont en train de se réveiller un petit peu.
14:10Des anciens qu'on a pratiqués il y a 20 ans.
14:13Je n'ai pas vu IBM qui était au plus haut là.
14:15Ils allaient bien.
14:17Il m'a semblé voir ça.
14:18Soit c'est basé sur le quantique.
14:20Parce qu'on sait qu'ils sont avec Google.
14:21Là-dessus, il y a un marché important à développer.
14:25Mais bon, il y a un peu Dell qui se développe aussi.
14:29Il y a les Packer Enterprise qui sont des noms que beaucoup avaient laissés.
14:32Et j'ai découvert il y a 10 jours,
14:33deux noms en ce qui concerne que nous, on n'a pas vus,
14:35qui sont en fait tout ce qui est disques durs.
14:37Des sociétés comme Scandis, comme Western Digital,
14:41qui sont dans les plus fortes hausses de l'année.
14:44Trouver des clients qui étaient sur ce genre de véhicules,
14:46il n'y en a pas beaucoup.
14:47Ils sont présents dans cette chaîne de valeur ?
14:49C'est des boîtes qui arrivent à réintégrer le bon wagon
14:53et à se repositionner dans une chaîne de valeur nouvelle pour eux ?
14:57C'est un peu le jeu du moment parce que NVIDIA n'est pas forcément celle
15:01qui est la plus détenue.
15:02C'est un peu surprenant parce que tout le monde la prend comme étalon sur l'IA.
15:08Mais disons que si on sort un peu des acteurs de l'IA,
15:14c'est un peu le jeu du moment.
15:15C'est aller chercher un petit peu qui dans la chaîne de valeur va en profiter.
15:18Et de manière un peu étonnante, il y a un secteur qui sont les datacenters
15:22et depuis quelques mois, ça ne marche pas.
15:25Les sociétés comme Equinix…
15:25L'immobilier de datacenters, c'est ça ?
15:27Oui, oui, ça ne marche pas.
15:28Les Equinix, les Digital Analytics, en fait, c'est un peu étonnant.
15:30Alors quand on voit les CAPEX dans les grands acteurs
15:33et quand on voit toutes les participations un peu croisées,
15:35on a du mal à s'y retrouver.
15:37Et comment on explique ça ?
15:38C'est un peu compliqué.
15:40Alors je peux l'expliquer sur Equinix, ce que explique notre analyse,
15:43c'est que c'est justement beaucoup d'investissements réalisés dans le développement
15:47et donc ça va altérer leurs marges.
15:49Mais c'est une explication que je trouve un peu courte.
15:51Je n'ai pas de véritable explication,
15:53mais je reconnais que c'est un secteur un peu à la traîne.
15:55Bon, le fait, parce que là, on a…
15:59Décopeneia, j'appelais le roi Midas,
16:01c'est-à-dire Décopeneia, il touche quelque chose du doigt.
16:04Nous, un partenariat, on voit les cours de bourse s'envoler.
16:06Alors plus 10, plus 15, plus 20, plus 30.
16:08On a vu avec des Coréens, avec Hitachi également.
16:12Enfin bon, bref, OpenAI a noué pour un trillion de dollars
16:16de partenariats, de deals depuis le début de l'année.
16:19Sauf que je comprends que quand les analystes regardent un peu dans le détail,
16:22ils ne trouvent pas grand-chose.
16:24Et surtout, ils voient une forme de circularité
16:26qui est en train de se mettre en place
16:28avec des fournisseurs qui financent
16:31ou qui viennent prendre des participations vis-à-vis de clients
16:35qui vont ensuite leur acheter également leurs équipements.
16:39Bref, il y a l'impression de quelque chose d'un peu circulaire, il faut le dire.
16:44Oui, ça devient un peu la partie de billard à 18 bandes,
16:46comme disaient mes clients, et ça y ressemble de plus en plus
16:49parce qu'on a du mal à s'y faire,
16:50surtout quand la société n'est pas cotée,
16:52ce qui est le cas de OpenAI.
16:53Voilà, alors après, à nous essayer de trouver un petit peu...
16:57Moi, j'essaie de trouver, enfin, on essaie de trouver dans ces cas-là
16:59quels sont les acteurs.
17:02On sait qu'il vous faut, quand vous faites de l'IA,
17:03il vous faut de la mémoire.
17:05Un des thèmes qui est très en retard cette année,
17:08ce sont les boîtes de logiciels.
17:10Le plus bel exemple, c'est Salesforce.
17:11Et vous avez Adobe aussi,
17:12donc c'est un secteur en retrait sur la partie tech.
17:15On a joué, globalement, les semis dès le départ.
17:18C'était NVIDIA, on a vu un peu de hardware.
17:20Mais voilà, donc, est-ce que là, il y a des opportunités ?
17:25Peut-être, mais c'est le jeu du moment, voilà.
17:29Est-ce qu'il faut trouver un peu des noms ?
17:31Le prochain étage de la fusée, quoi.
17:33Oui.
17:34Bon, comment on navigue dans ce thème de l'IA ?
17:36Parce qu'évidemment, la tech américaine reste incontournable
17:38du fait de son poids, du fait de l'innovation aussi,
17:40quand même, que cette industrie apporte au reste du monde.
17:44Comment on navigue dans ce thème-là,
17:47tout en sachant qu'on est peut-être,
17:49et l'histoire se répète quand même parfois,
17:51elle rime en tout cas parfois,
17:53tout en sachant qu'on est peut-être en train
17:54de naviguer dans une bulle
17:56qui pourra continuer de gonfler,
17:58mais qui, à un moment, peut provoquer aussi
18:00beaucoup de douleurs,
18:02au moins sur le plan financier, Emmanuel.
18:04Tout à fait.
18:05Alors, comment on navigue ?
18:06En étant investi, déjà, ça, c'est la première chose.
18:08D'accord.
18:08Le risque, c'est de ne pas être investi dans ce thème aujourd'hui.
18:10Exactement.
18:11Exactement, parce que c'est ça qui a fait quand même
18:13la croissance des marchés financiers ces dernières années,
18:14qui continue cette année encore.
18:16Donc, attention quand même à l'histoire de la circularisation,
18:19parce que quand on voit Nvidia, Oracle, OpenAI,
18:22les uns financent les autres,
18:23qui achètent des produits aux autres
18:25et qui promettent des commandes à un.
18:26Oui, le tout à coup de 100 milliards à chaque fois.
18:28Exactement.
18:28C'est les 100 milliards qui se sont baladés la semaine dernière.
18:30D'accord.
18:31Donc, c'est bien gentil, mais à un moment donné,
18:33il y a quelque chose qui ne va pas fonctionner.
18:36Donc, à un moment donné, il faut quand même s'intéresser à ça.
18:39Maintenant, on sait que la vague de l'IA,
18:41elle est extrêmement puissante, extrêmement importante
18:43et elle se fait avec des acteurs qui ont les moyens
18:45de financer ces croissances.
18:47Donc là, pour le coup, c'est pour ça qu'on dit
18:49qu'il faut quand même participer à ces vagues-là.
18:52Alors, comment participe ?
18:52En étant investi sur les leaders,
18:54en allant chercher les fournisseurs de ces gens-là,
18:56les TSMC et compagnie qui fournissent de toute façon ces gens-là,
18:58et puis en allant chercher les acteurs
19:01qui sont à côté de ces gens-là.
19:02On parlait du secteur du logiciel.
19:04C'est l'un des secteurs qui n'a pas encore monté cette année,
19:07qui a très peu monté.
19:08Il a fait une superbe année en 2023.
19:102024, vraie grande pause.
19:12Et 2025, pour le moment, quasiment rien.
19:14Ça monte de 5% à peine le secteur des softwares cette année.
19:17Pourquoi ?
19:18Parce que le marché est réticent à faire des paris
19:21sur des boîtes de logiciels dont on ne sait pas
19:23si elles vont rentabiliser justement l'IA à travers leurs solutions.
19:27Et surtout, est-ce qu'elles ne vont pas être disruptées par l'IA ?
19:29Aujourd'hui, le grand débat, c'est de savoir
19:30si le secteur du logiciel ne va pas entièrement être disrupté
19:33par l'intelligence artificielle.
19:35Sauf que, quand on regarde les acteurs de l'IA aujourd'hui,
19:39en fait, ils s'en servent pour augmenter leur croissance.
19:42Donc, nous, on fait partie de ceux qui pensons que,
19:45au contraire, le secteur du software, des logiciels...
19:50Sera net, gagnant.
19:51Tout à fait, sera prometteur.
19:52Donc, aujourd'hui, quand on regarde le secteur en soi,
19:54il se paye à peu près 6 fois le chiffre d'affaires
19:56quand, en 2023, il était à plus de 10 fois.
19:58Alors, il y avait un peu d'exubérance, évidemment,
20:00mais on est revenu sur la moyenne historique.
20:02Donc, on n'est pas survalorisé sur ce secteur-là.
20:04C'est ce qui nous fait être confiants, typiquement,
20:06dans le secteur du software
20:08qui va pleinement bénéficier de l'intelligence artificielle.
20:12Donc, restons investis sur ces thématiques-là
20:14et allons aux US parce que, malheureusement,
20:15en Europe, il y a très, très peu d'acteurs là-dessus.
20:18Et c'est, malheureusement, un peu déperdant
20:20quand on voit les montants qu'on a en face aux Etats-Unis.
20:23On a une Europe qui n'a pas été capable, encore une fois,
20:25de financer la croissance.
20:26Non, mais des entreprises européennes
20:28vont utiliser ces solutions d'intelligence artificielle.
20:31Oui, on va courir derrière.
20:33On va courir derrière, malheureusement.
20:35Comment on aborde ce thème, aujourd'hui, à ce stade,
20:38maintenant que l'IA est installée,
20:39en tout cas dans l'esprit de tout le monde sur les marchés,
20:42Alexandre, encore une fois,
20:43avec le risque de rater, peut-être, encore des mois, des trimestres
20:48et, pourquoi pas, une paire d'années de hausse de ce thème ?
20:53Moi, ce que je dirais, c'est qu'on parle beaucoup, ici, des Etats-Unis.
20:56Vous l'avez dit, en Europe, il n'y a rien.
20:57Mais ce qu'on oublie, c'est qu'il y en a plein en Asie.
20:59Pour rentrer d'Asie, Alexandre.
21:01Voilà, exactement.
21:01C'est là où je voulais en venir.
21:03C'est un bon moyen, ça.
21:05Oui.
21:05Non seulement, c'est un bon moyen,
21:06mais je pense que beaucoup d'investisseurs l'ont déjà vu.
21:09Là où, à une certaine époque, la Chine était vue comme ininvestissable,
21:14il y a quand même un changement d'attitude et de perception.
21:17Vous avez même maintenant des investisseurs américains,
21:19des hedge funds américains,
21:21qui disent, bon, maintenant, l'Etat-Unis, c'est déjà joué,
21:23c'est cher, tout le monde y est.
21:25La Chine, ce n'est pas cher, c'est un gros marché,
21:26il y a des grosses capilles.
21:28Et puis, surtout, et ce qui est très différent des années précédentes,
21:31c'est que c'est maintenant les Chinois eux-mêmes
21:32qui achètent leur marché domestique.
21:35Pourquoi ?
21:35Parce qu'il y a eu le fameux moment d'ipsy
21:37qu'on dit bidonné, mais pas que.
21:39Il y a cette réalisation, évidemment,
21:41que la technologie est beaucoup plus avancée
21:43qu'on nous l'imaginait en Chine.
21:45Il y a un retour de confiance qui est quand même visible sur place.
21:49L'éclatement de l'immobilière est toujours là.
21:52Elle reste en travers la gorge, évidemment,
21:54pour beaucoup d'investisseurs,
21:55parce que c'était le moteur numéro un de création de richesses.
21:59Mais il y a ce système d'entrain,
22:00c'est-à-dire que la bourse commence à monter,
22:02les investisseurs deviennent un peu plus optimistes,
22:05du coup, ils réinvestissent dans le marché,
22:06ça s'auto-entretient à un moment où les valorisations restent très, très peu chères.
22:10On ne voit pas d'exubérance sur ce marché.
22:12Il y a un rattrapage, encore selon nous, très, très, très important.
22:17Et puis, il y a aussi un gouvernement chinois aujourd'hui
22:19qui dit qu'il faut investir sur la technologie.
22:22Xi a fait un petit peu un volte-face sur la technologie
22:25en recevant lui-même les grands patrons des boîtes de la tech.
22:27Mar a été réhabilité.
22:30Et donc, voilà, tout ça aujourd'hui
22:31crée ce nouveau moment de confiance
22:35avec des liquidités phénoménales.
22:38Oui, c'était mon point,
22:39parce que si la Chine a été considérée ces dernières années
22:42comme ininvestissable,
22:43il faut quand même se souvenir.
22:45Pourquoi ?
22:45C'est-à-dire que, oui, effectivement,
22:47dans la période Covid,
22:48on a vu une reprise en main très violente
22:50d'un certain nombre de secteurs
22:52qui ont pu être rayés de la carte comme ça,
22:55d'un trait de plume.
22:55On avait parlé de la tech, des jeux vidéo,
22:59la disparition de Jack Ma,
23:01l'IPO de Hand Financial
23:02qui est s'abordé 48 heures avant
23:05par le pouvoir en place à Pékin.
23:09L'attitude de Pékin, vous dites, a changé.
23:12Ce qui rendait la Chine ininvestissable
23:13il y a quelques années,
23:15ce sont des facteurs ou des barrières
23:18ou des freins qui ont été levés.
23:21Elle redevient investissable
23:23pour les investisseurs internationaux,
23:25c'est certain.
23:25Je ne dis pas que les Américains,
23:27ils ont fait le point.
23:28D'accord.
23:28Ils restent peut-être encore un petit peu rentrés.
23:30Mais néanmoins,
23:31pour moi, je dirais le plus sain dans l'histoire,
23:34ce sont les investisseurs domestiques
23:36qui achètent les actions chinoises.
23:38D'accord.
23:38Tant que le domestique n'est pas lui-même
23:41convaincu d'acheter ses propres actions,
23:43ce n'est pas forcément bon signe.
23:45Je vous donne un chiffre qui est absolument phénoménal,
23:47c'est que l'excédent d'épargne en Chine
23:52est aujourd'hui de plus de 25 000 milliards de dollars.
23:57Un tiers de ça a été rajouté depuis la partie Covid.
24:01Donc, il y a eu l'ajustement sur l'immobilier,
24:03c'est vrai,
24:03mais il y a une accumulation d'épargne absolument phénoménale
24:06qui ne s'est pas déversée sur le marché boursier,
24:08qui commence à se déverser.
24:10Finalement, les chinois,
24:11qu'est-ce qu'ils vont acheter ?
24:12C'est la tech,
24:13c'est le e-commerce,
24:14aussi des banques,
24:15parce que les banques,
24:15ça rémunère bien les assureurs.
24:17Et on est sur un phénomène d'entrain très, très positif,
24:20puisque cet argent, en fait,
24:20il ne sort pas de la Chine.
24:22Il ne peut pas sortir.
24:22Non, non, j'entends.
24:23Ou il ne sort pas de tout petit montant.
24:24Et aujourd'hui,
24:25le gouvernement chinois
24:27commence à inciter et à faire des réformes,
24:29et ça, c'est peut-être encore plus important,
24:31des réformes pour que les assureurs
24:32et les fonds de pension
24:34allouent sur leur propre marché domestique
24:36avec des cibles d'allocations qui sont...
24:38Qu'on renforce le marché domestique.
24:39Voilà.
24:40Et ce qui donne aussi, peut-être,
24:41un marché qui est un peu plus sain.
24:43Et ce n'est pas que du retail spéculatif.
24:45Les assureurs et les pensions y vont aussi.
24:46Oui, oui.
24:47Il y a des mains fortes
24:48et des mains longues, puissantes,
24:49qui arrivent à venir aussi
24:52en soutien de ce marché.
24:53D'un point de vue,
24:54pour un investisseur international,
24:56oui, la tech chinoise,
24:57elle protège en partie
25:01du risque, peut-être,
25:03de correction sévère
25:04à un moment sur la tech américaine.
25:07Si la tech américaine
25:08se retrouve dans une turbulence
25:10un peu lourde,
25:11j'imagine que l'ensemble
25:12de la tech mondiale
25:13va être entraîné, Alexandre.
25:15Je pense que ça,
25:16c'est un argument de diversification
25:18pour les fonds internationaux.
25:19D'accord.
25:19Ce n'est pas un argument
25:20pour les investisseurs chinois
25:21ou asiatiques.
25:22Non.
25:22Mais clairement,
25:23pour les investisseurs internationaux,
25:24on sait que la corrélation
25:25entre les actions chinoises
25:26et les actions américaines
25:28est relativement faible.
25:29ça ne veut pas se recorrer
25:31les deux mains,
25:32mais il y a forcément
25:33de la différenciation
25:34à faire dans la construction
25:36de portefeuille
25:36et notamment au risque
25:38de concentration
25:38qu'on avait évoqué tout à l'heure
25:40parce que ce n'est pas forcément
25:41toujours très prudent
25:42d'avoir 5, 6, 7, 8 %
25:44de Nvidia.
25:45Évidemment, vous vous dites
25:46« Allez, je vais remettre
25:46un ou deux sur TSMC,
25:48sur d'autres boîtes
25:48de la tech en Asie.
25:50Je suis un peu diversifié,
25:51mais je joue
25:51pour la même thématique. »
25:52Bon, on a vu la tech au Japon,
25:55la tech en Corée du Sud,
25:56la tech à Taïwan.
25:57Tout ça porte évidemment
25:59les actions de ces pays asiatiques,
26:02qu'ils soient émergents ou non d'ailleurs.
26:04Je mets le Japon aussi
26:05avec en plus une dimension politique
26:07qui est venue encore accélérer
26:08le trend japonais.
26:10Si on revient aux actions américaines,
26:12Thierry, on va rentrer
26:12dans la saison de publication
26:13de résultats.
26:15Le troisième trimestre
26:16aura été marqué
26:17par la mise en œuvre
26:19quand même
26:19d'un niveau de barrière douanière
26:22relativement élevé.
26:23Alors, tous les tarifs
26:24ne sont pas encore passés peut-être.
26:26Il y a encore des exemptions en place.
26:28Il y a encore une trêve en cours,
26:30je crois d'ailleurs,
26:30entre les États-Unis et la Chine
26:32pour l'instant.
26:33Donc, on n'a pas encore
26:33100 % des tarifs en place.
26:35Mais le troisième trimestre
26:36a quand même vu
26:36une bonne partie de ces tarifs
26:37être mis en place.
26:39Est-ce que ça va se retrouver
26:40comment dans les résultats
26:41des entreprises ?
26:41Et est-ce que c'est une saison
26:42qui sera particulièrement périlleuse ?
26:45Non.
26:47Nous, on est assez confiants
26:48sur les résultats à venir.
26:50J'ai eu plusieurs d'analystes,
26:51j'en ai eu pas mal,
26:51qui sont venus,
26:51j'en ai 5 ou 6,
26:52qui sont venus depuis un mois et demi.
26:53Tous secteurs confondus,
26:54retail, tech et autres.
26:56Ils sont assez confiants.
26:57Le premier constat qu'on fait,
26:58c'est qu'au niveau
26:58du consommateur américain,
27:00il n'y a pas vraiment
27:00d'impact aujourd'hui
27:01sur la hausse des tarifs douaniers.
27:03Ce n'est pas lui qui a le plus payé.
27:04Ce Q3 sera peut-être
27:06le premier avec une véritable lecture
27:08parce que l'annonce de Trump
27:09date du 5 avril dernier.
27:11Donc, le Q2 comptait pour rien,
27:12globalement.
27:13Donc, le Q3 va quand même
27:13nous donner un petit peu
27:14un véritable vernis.
27:16Il faudra attendre le Q4
27:16pour avoir vraiment un sentiment.
27:19À ce jour,
27:20j'avais il y a deux jours
27:21un analyste qui suit des sociétés
27:23que vous connaissez
27:23comme Walmart,
27:24comme Costco,
27:25ces actes-là.
27:26Donc, on est vraiment
27:26dans la consommation américaine.
27:29Voilà.
27:29Et en fait,
27:30le consommateur américain
27:34n'est pas beaucoup plus endetté.
27:35On peut le mesurer.
27:36On le verra.
27:36JP Morgan public bientôt.
27:38On a des lectures à faire
27:39sur les émetteurs
27:40de cartes de crédit.
27:41ou bien un petit peu
27:42les défauts sur les cartes.
27:45C'est assez étonnant.
27:47Et il faut savoir
27:49qu'en fait,
27:49les Américains
27:49sont dans une situation,
27:51vous prenez toujours
27:51ce terme Goldilocks,
27:52on est un peu
27:52dans ce scénario-là.
27:55Tout va bien.
27:56Je veux dire,
27:56c'est un peu troublant.
27:58Et notre stratégiste
28:00avait un point,
28:01juste pour en dire un mot,
28:03parce que c'est assez
28:03controversé en ce moment.
28:05Chez nous,
28:06on est très haussiers
28:07sur le dollar
28:07sur 2026.
28:08Ah !
28:09Et il a dit ça
28:09devant un parterre
28:10d'une trentaine de clients.
28:11il y a quelques jours.
28:13Donc,
28:13il a été challengé
28:14sur ce sujet.
28:14Tout le monde s'est frotté
28:15les oreilles pour cela,
28:15si on a bien compris.
28:16Il a expliqué très simplement,
28:18il a dit,
28:18donnez-moi un exemple
28:19de pays développé
28:20qui va connaître,
28:21on parle de pays
28:22vraiment développés,
28:23qui va avoir l'année prochaine
28:25une croissance,
28:26une des plus fortes.
28:27en croissance réelle,
28:29j'entends sur des niveaux
28:30d'un 7 à un 8.
28:31L'Espagne va faire
28:31une meilleure croissance
28:32que les Etats-Unis
28:32encore cette année
28:33et l'an prochain.
28:34Tout respect que je le dois
28:35sur l'échiquier mondial
28:36sera vraiment marginal.
28:37encore avec les Etats-Unis.
28:39Mais surtout,
28:39avec une réduction
28:40des déficits publics,
28:41c'est ça qui est important.
28:42C'est-à-dire que
28:42dans notre logique à nous,
28:44vous avez une phase
28:44d'une espèce de passage
28:46de témoin
28:47où on va peut-être vivre
28:48et peut-être,
28:49ça rejoint à ce que j'évoquais
28:50tout à l'heure,
28:51peut-être de la volatilité
28:52sur les marchés,
28:53mais l'impact
28:54du One Big Beautiful Bill,
28:56c'est le second semestre 26.
28:59Et ça,
29:00ça devrait jouer
29:02favorablement sur le dollar.
29:04Donc,
29:05la croissance américaine
29:08va surprendre
29:08à la hausse en 2026.
29:09On va avoir
29:10une croissance nominale
29:11plus forte
29:11que ce qu'on imagine
29:12aux Etats-Unis
29:13l'an prochain.
29:14Alors,
29:14c'est notre analyse
29:16et sur les devises
29:18où c'est toujours
29:18très compliqué
29:19de savoir
29:20qu'est-ce qui va vraiment
29:21embarquer une devise
29:22dans un sens ou dans l'autre.
29:23La baisse qu'on a vécue,
29:24je la rappele à beaucoup
29:24de mes clients,
29:25la baisse de 11%
29:26qu'on a vécue
29:27en fait depuis
29:27dans une période
29:29relativement courte,
29:30c'était du pavu
29:31depuis pratiquement
29:33le milieu des années 80.
29:35Alors,
29:35on ne remonte pas
29:35aux accords du Louvre
29:36ni du Platte-Saint,
29:37mais cette volatilité
29:38a été très forte.
29:39On voit déjà
29:40depuis une paire de mois
29:41que le dollar
29:41non seulement baisse plus
29:42et puis avec
29:43les sujets européens,
29:45franco-français,
29:45etc.,
29:46a même tendance
29:47à se raffermir
29:48à nouveau un petit peu.
29:49Moi,
29:49je me garderais bien
29:49de dire où ça va.
29:51Par contre,
29:51quand on me demande
29:52est-ce que la devise
29:53peut-être un frein
29:54à l'investissement
29:55sur la zone nord-américaine,
29:56pour nous,
29:57et ça peut éventuellement
29:58être même...
29:59Et d'autant plus
29:59après 10% de baisse,
30:00quoi.
30:01Et d'autant plus
30:01après 10% de baisse.
30:02Je comprends.
30:03Bon,
30:04alors,
30:05on partait des résultats
30:05de l'entreprise.
30:06Je ne sais pas
30:06est-ce qu'il y a quand même
30:07des points à avoir en tête
30:10en amont
30:11de cette saison
30:12de publication de résultats,
30:13que ce soit en Europe
30:13ou aux Etats-Unis,
30:15Emery,
30:15qu'est-ce qu'il y a
30:15des secteurs particuliers
30:16qu'il va falloir surveiller ?
30:19Et puis encore une fois,
30:20ces moments de publication
30:21d'entreprise
30:21sont toujours des moments
30:22importants pour le marché
30:23pour évaluer
30:24si tout le trajet
30:25qu'on a parcouru
30:26entre deux trimestres
30:28est le bon,
30:29entre guillemets.
30:30On va regarder surtout
30:31les sociétés
30:32qui font du commerce
30:32international
30:33pour voir si elles sont
30:33touchées ou pas
30:34par les barrières douanières.
30:36Ça,
30:36ça va être le gros sujet
30:37à regarder
30:38et vérifier si,
30:39dans leur guidance future,
30:41ils impactent ou pas
30:42leurs chiffres
30:43de ces droits de douane.
30:44Ça,
30:44c'est vraiment le sujet.
30:46Maintenant,
30:46on n'est pas plus inquiet
30:48sur tout ce qui est
30:48les sujets de consommation.
30:50Ça a plutôt,
30:51à mon avis,
30:51tenu.
30:52On va voir déjà
30:54avec les chiffres
30:54d'LVMH demain
30:55si on a des bonnes nouvelles
30:57ou pas
30:58parce que ça avait été
30:59quand même assez difficile
31:00sur les dernières publications.
31:01Plus,
31:02c'est des cours de bourse
31:02dans le luxe
31:03qui commencent
31:03à se réapprécier un petit peu.
31:05On a quelques relèvements
31:06quand même
31:06de grandes banques
31:07internationales
31:08sur les objectifs.
31:10C'est plutôt des bons signes
31:11historiquement.
31:12C'est pour ça
31:13qu'on est plus favorable
31:15que certaines fois.
31:17On a plutôt tendance
31:17à penser
31:18que la saison
31:18pourrait être pas mauvaise.
31:20En plus,
31:21ils ont utilisé
31:23l'argument
31:23des droits de douane
31:24pour faire baisser
31:25les consensus
31:25de manière assez nette.
31:26Les Américains
31:27sont des champions
31:27du monde
31:27d'un jeu-là.
31:28On le sait.
31:30Ce qui pourrait
31:31encore une fois
31:32nous permettre
31:32d'avoir de bonnes surprises.
31:34Battre un consensus
31:34qu'ils auront eux-mêmes
31:35fait baisser.
31:36Toujours.
31:37C'est ça
31:37qui est champion
31:38du monde.
31:38Les Américains,
31:39les Européens,
31:39un jour,
31:39peut-être comprendront
31:40qu'il faut faire
31:40la même chose
31:41mais on n'est pas
31:42sur le même niveau
31:43de compréhension
31:44du fonctionnement
31:44des marchés.
31:45Donc, pour le coup,
31:47plutôt favorable
31:48à la publication
31:48qu'on va avoir
31:49notamment aux Etats-Unis.
31:51Si vous mettez
31:51dans la peau
31:51d'un Américain,
31:52encore une fois,
31:53vous vivez
31:54dans le meilleur
31:54des mondes.
31:55Vous avez un président
31:56qui est champion du monde
31:57de toute catégorie.
31:59Vous avez une économie
32:00qui se porte bien
32:01avec de la croissance.
32:02Vous avez une inflation
32:03qui a quand même
32:04baissé ces dernières années
32:04même s'il y a
32:05des petits regains
32:06d'inflation à court terme.
32:08Vous avez un marché
32:09financier en dollars
32:10génialissime.
32:11Ce que vous avez
32:11placé en euros,
32:12ça fait 10% de plus
32:13que le marché
32:14grâce à la devise.
32:15C'est génial.
32:16Il y a un petit point
32:16quand même.
32:17La Fed ne va pas baisser
32:184 ou 5 fois ses taux
32:19encore partant
32:19de la baisse
32:20de septembre dernier
32:21dans ce contexte
32:21que vous décrivez
32:22tous les deux
32:22jusqu'à présent.
32:23Non mais ça a été
32:24un facteur de soutien
32:25j'imagine à un moment
32:26pour les actifs risqués
32:27et ces anticipations
32:28de baisse de taux.
32:29Donc, ce sera
32:29une bonne nouvelle.
32:30C'est génialissime.
32:30Pour le marché action,
32:31ça sera une bonne nouvelle
32:32quand on va commencer
32:33à réduire le nombre
32:33de baisse de taux
32:34de la réserve fédérale
32:35américaine.
32:35Le taux qu'on a aujourd'hui
32:36de la Banque centrale
32:45quasiment plus.
32:46Elle a grillé
32:47toutes les cartouches
32:47à une vitesse de folie.
32:49Attendez,
32:50on ne pouvait pas reprocher
32:50à la banque.
32:51Elle reproche tout
32:52et c'est au contraire.
32:53Mais si, mais si.
32:54Il fallait qu'elle y aille.
32:55On ne pensait pas
32:56qu'elle irait avant la Fed.
32:57On pensait qu'elle irait
32:58trop lentement,
33:00pas assez loin, etc.
33:01Maintenant qu'elle a fait
33:02plus que la Fed,
33:03on dit qu'il ne fallait pas
33:04qu'elle le fasse.
33:05Je veux bien, mais bon.
33:06Elle est allée beaucoup trop vite.
33:07Je sais, critique
33:08vis-à-vis de la BCE,
33:09mais quand même.
33:09Bon, d'accord.
33:10Je pense que la Fed
33:10gère bien mieux
33:15et on voit qu'elle a été
33:17capable de tenir tête
33:18à Trump aussi
33:19à ses montements.
33:20Donc au final,
33:21moi j'ai plutôt tendance
33:21à dire que l'économie américaine...
33:22Donc moins de baisse de taux,
33:23encore une fois,
33:24ce ne sera pas un problème
33:24pour le marché actions.
33:25Pour le moment,
33:26la preuve en est,
33:27c'est que le marché
33:27continue à faire des records.
33:28Oui, mais parce qu'on continue
33:29d'anticiper 4 ou 5 baisses de taux
33:31de la Fed
33:31sur les 12 prochains mois.
33:33Mais en tout cas,
33:33le niveau actuel
33:34permet d'avoir un parachute
33:36à la crise financière potentielle
33:38d'explosion de bulles
33:39assez fort.
33:40Donc encore une fois,
33:41ça milite pour être investi
33:43côté américain encore aujourd'hui.
33:44C'est quoi le principal risque d'erreur
33:47pour la Fed à ce stade
33:48selon vous Alexandre ?
33:49Pour moi,
33:50le grand risque,
33:51ce n'est pas de dire
33:52est-ce qu'elle va faire
33:524 baisses, 5 baisses,
33:543 baisses ou 2 baisses.
33:55Imaginons un scénario 2026
33:57où finalement,
33:58les choses vont très très bien.
34:00L'inflation finalement,
34:01on se rend compte
34:01qu'avec un effet cyclique,
34:04la demande commence
34:05à apporter un petit peu
34:06de l'inflation.
34:06Ce n'est pas assez facile
34:07côté offre,
34:08c'est plutôt côté demande.
34:10Imaginons que finalement,
34:11on a des membres de la Fed
34:12qui sont peut-être
34:13un peu plus fauconniers
34:14que les autres
34:15que ce qu'on imaginait.
34:16Et puis finalement,
34:17le discours,
34:17ce n'est pas qu'on baisse les taux,
34:18c'est qu'on arrête tout court
34:19la baisse.
34:20Il ne faut pas de remonter les taux,
34:21évidemment.
34:22Rappelez-vous un peu
34:22les marchés en 2023-2024,
34:24la mantra plus haut,
34:26plus longtemps,
34:27ça faisait toujours un peu peur
34:27au marché.
34:28Un moment de complaisance
34:29peut-être aujourd'hui
34:30dans les marchés.
34:32Dévalorisation élevée.
34:33Pour moi,
34:33le risque numéro un
34:34sur 2026,
34:35ça va être
34:36est-ce que c'est une erreur
34:37de politique monétaire ?
34:39Ça, l'histoire le dira.
34:40Mais effectivement,
34:41si on se fiche de pas de baisse,
34:43enfin de 3-4 baisses
34:44à 0 baisses,
34:46là, ce n'est plus du tout
34:47le même scénario.
34:47Maintenant, effectivement,
34:48le nombre de baisses,
34:49on peut en débattre.
34:50Moi, mon sentiment,
34:51c'est qu'aujourd'hui,
34:52peut-être que le marché
34:52est trop pessimiste
34:53sur l'économie
34:54et trop optimiste
34:55sur le nombre de baisses.
34:57Nous, on tape plutôt
34:57chez un dossier
34:58pour 3 baisses supplémentaires,
35:00ce qui serait quand même
35:01déjà bien.
35:01En plus de celles de septembre.
35:04Oui, tout à fait.
35:05C'est ça.
35:05Voilà, donc on arriverait
35:06sur la borne
35:07entre 3,25 et 3,5.
35:10Ce qui, par rapport
35:10à l'inflation,
35:11si on fait un taux neutre
35:13réel de 1,
35:14à 3,5, c'est logique.
35:16Voilà.
35:16Aller jusqu'à 3,
35:17moi, ça me paraît
35:18un peu optimiste.
35:19Néanmoins,
35:20le marché est dopé
35:20par cette perspective
35:22de baisse de taux.
35:23On dit toujours
35:24ne pas aller à l'encontre
35:25de ce que fait la Fed.
35:26Mais la Fed pourrait faire
35:27à un moment donné un pivot.
35:29Je pense que la probabilité
35:29est basse,
35:30mais elle n'est pas nulle.
35:31Mais dans l'autre sens.
35:32Oui, oui, c'est ça.
35:32On ne compte plus
35:33le nombre de pivots
35:34dans un sens ou dans l'autre.
35:35Qu'est-ce qu'on en dit
35:36le stratégiste de Raymond James
35:38sur le risque d'erreur
35:40de la Fed aujourd'hui ?
35:42Un peu ce que vient d'être dit.
35:43C'est-à-dire, en fait,
35:44le risque,
35:44c'est qu'en fait,
35:45on baisse moins les taux.
35:47Et en fait,
35:47le marché ne joue pas ça
35:48en ce moment.
35:49En fait,
35:49les mauvaises nouvelles
35:50aujourd'hui sur l'emploi
35:51sont plutôt bons
35:52pour le marché.
35:53Parce qu'on est sur
35:53le scénario,
35:54voilà, ça accompagne.
35:55Chaque mauvaise nouvelle
35:56supplémentaire,
35:57c'est une baisse de taux
35:57en plus de la Fed.
35:58Je caricature,
35:58mais c'est un peu l'idée.
36:01Donc,
36:02on a tous appris
36:02ces dernières années
36:03à se méfier
36:04sur le nombre de fois
36:05où la Fed allait baisser les taux
36:06parce qu'on se trompe systématiquement.
36:08Donc là-dessus,
36:08je me garderais bien
36:09d'avoir un calendrier.
36:11Mais sur cette fin d'année,
36:12on est plutôt sur une baisse.
36:13On n'est même pas sûr
36:13d'en avoir deux.
36:15Est-ce que ça peut
36:17provoquer un ajustement
36:18des prix de marché ?
36:20Si les résultats
36:22des sociétés américaines
36:22sont là, non.
36:24Et là-dessus,
36:25on ressort de deux taux.
36:26Si on a moins de baisse
36:27pour de bonnes raisons,
36:27c'est pas grave.
36:30C'est toujours tendance à dire
36:30qu'il faut ramener les taux
36:31par rapport à la croissance
36:32et au profit.
36:33On a eu deux trimestres consécutifs
36:34avec des croissances
36:35EPS,
36:36Pissin-Saint en 11%.
36:37Encore une fois,
36:38on va nuancer
36:39les 7 et les 493 autres valeurs
36:41parce qu'il y a beaucoup de valeurs
36:42qui n'ont pas eu de croissance du tout
36:43et pas de profit du tout.
36:45Mais sur le trimestre à venir,
36:46on a vu un certain nombre
36:47de nos confrères
36:48des grandes maisons
36:49que je ne vais pas citer
36:49mais qui se sont montrés
36:50beaucoup plus de confiance
36:51sur cette fin d'année.
36:52Ça vaut ce que ça vaut.
36:53Nous, on est sur les objectifs.
36:57Alors cette année,
36:59enfin ce l'année prochaine,
36:59on est à peu près sur des niveaux
37:00d'à peu près 300 dollars,
37:01305 dollars de profit attendu
37:03ce qui est un peu
37:04une sorte de consensus.
37:05Le marché est à peu près à 6'700.
37:07On est sur des bases
37:07de 22 fois et demi.
37:08Si les taux baissent,
37:09il y a encore un potentiel de hausse.
37:10C'est notre scénario.
37:12Bon, on suivra ça avec intérêt
37:13avec déjà les minutes
37:14de la Fed ce soir.
37:16Une institution qui continue
37:17de délivrer ses chiffres
37:19et sa communication
37:22pendant ce shutdown
37:23en attendant toujours
37:25la publication un jour
37:26du dernier rapport.
37:27mensuel sur l'emploi
37:28aux Etats-Unis.
37:29Merci beaucoup messieurs.
37:30Merci d'avoir été les invités
37:31de Planète Marché ce soir avec nous.
37:32Thierry Guille en plateau
37:33le président de Raymond James France,
37:35Alexandre Rabovitch
37:36le directeur des investissements
37:37d'Indre Suez Wealth Management
37:38et Émeric Didel
37:39le directeur de la gestion
37:40de Pergam.
37:41le directeur des investissements
37:41,
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