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  • il y a 12 heures
Mardi 2 décembre 2025, retrouvez Alexandre ATTAL (Directeur de la Gestion Multi-actifs, France, RUSSELL INVESTMENTS), David Belloc (Gérant-Stratégiste, Mirova) et Gustavo Horenstein (Responsable Recherche Macro et Allocation d'Actifs, Dorval AM) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:003 invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Gustavo Reunstein est avec nous le responsable de la recherche macro et de l'allocation d'actifs de Dorval Asset Management.
00:18Bonsoir Gustavo.
00:19Bonsoir.
00:20David Belloc nous accompagne, gérant et stratégiste chez Mirova.
00:23Bonsoir David.
00:24Bonsoir avec vous.
00:24Et Alexandre Attal est également avec nous le directeur de la gestion multi-actifs de Russell Investments en France.
00:30Bonsoir Alexandre.
00:30Bonsoir.
00:31On va parler bien sûr messieurs de 2026, des derniers événements attendus de 2025 à savoir les réunions de Banque Centrale et notamment de la Fed.
00:38Mais un mot peut-être d'ailleurs Alexandre avec vous sur les enseignements en termes de marché bien sûr de cette année 2025 avec beaucoup de classes d'actifs qui ont payé,
00:48qui ont parfois bien voire très bien payées et toutes les zones géographiques qui ont finalement délivré des performances assez solides tant sur la partie action que sur la partie crédit obligataire.
01:00Clairement c'était une année dans laquelle il fallait rester investir sur les actifs risqués, quelle que soit la classe d'actifs, les marchés actions, toutes zones géographiques, tout secteur.
01:07Alors il y a des disparités, des granularités entre les différents segments, les différents compartiments de la cote.
01:13Mais finalement c'était une année positive pour les actifs risqués, marché actions on le disait mais également sur les marchés obligataires.
01:18Où les marchés du crédit ont bien performé et de la même manière sur les classes d'actifs un petit peu périphériques comme les matières premières ou tout ce qui tourne autour de l'or.
01:30Et des précieux.
01:30Et des précieux.
01:32Spécifiquement on a eu des très très belles performances avec finalement une année dans laquelle la pondération au risque a été rémunérée.
01:40De manière un petit peu indiscriminée parfois on peut se poser la question avec une année qui a été peu volatile dans l'ensemble.
01:45Il y a eu des trous d'air mais qui ont été rapidement rattrapés.
01:50Le mois d'avril, un petit peu autour de l'été, le mois de novembre on voit que finalement qu'on ait des baisses fortes ou des baisses modérées.
01:58La capacité de rebondir par la suite elle est assez forte.
02:01Et même les marchés un petit peu satellites ou en tout cas on a souvent eu en 2023, 2024 des marchés haussiers mais avec un arbre qui cachait la forêt.
02:11C'était surtout la tech qui performait.
02:14Là on a des marchés émergents qui performent bien.
02:17Un marché européen qui signe une très très belle année aussi.
02:20Un petit peu pas contre toute attente mais on a quand même des zones d'inquiétude.
02:23Que ce soit en France, on a eu des inquiétudes un petit peu en Allemagne en début d'année qui ont été levées.
02:28Mais globalement finalement que ce soit les marchés européens, les marchés émergents et peu importe la classe d'actifs.
02:34Il fallait être investi, il fallait rester positif.
02:37Et le risque d'inflation ou de récession après deux fortes années a finalement rapidement été écarté.
02:44Et même les droits de banne n'ont pas généré toute l'inquiétude qu'on aurait pu anticiper au cours du mois d'avril.
02:51Un point clé qui a peut-être là aussi, j'allais dire, dispersé un peu les performances, c'est le dollar.
02:57Bien sûr, surtout sur la première partie d'année, on le rappelle, un indice dollar qui a perdu peut-être jusqu'à 10% à un moment face à un panier de devises sur les 4, 5, 6 premiers mois de l'année.
03:08C'est vrai que sur le premier semestre, c'est vraiment le dollar qui a été la seule classe d'actifs qui n'a pas retrouvé son niveau pré-Liberation Day avant l'annonce des droits de douane.
03:17C'est le dollar qui a resté sur un niveau de 1,15, 1,16, 1,17 à peu près, qui a oscillé sur ces niveaux-là.
03:23Depuis le mois de juillet, il y a un peu de volatilité, mais l'amplitude est beaucoup plus faible.
03:27On a un range qui est quand même beaucoup plus resserré autour de ce fameux 1,16.
03:30Vous le mentionnez tout à l'heure, on est sur les niveaux actuels, ça ne bouge pas trop.
03:34Alors ça bouge au gré des statistiques, des anticipations de la Fed.
03:38On n'a plus la volatilité ou l'amplitude de mouvements qu'on avait en début d'année.
03:42La volatilité du premier trimestre et même du deuxième trimestre n'a pas été, ce n'est pas poursuivi.
03:48Et effectivement, finalement, les grands perdants sont les investisseurs internationaux qui n'ont pas couvert le risque de change,
03:53notamment sur le dollar, par rapport à autres classes d'actifs.
03:58C'est effectivement le petit point de bémol, le petit point de contraste par rapport à une année qui a été globalement très très positive.
04:04Mais ce qui est intéressant, c'est que pour tous les investisseurs un petit peu en Europe, en tout cas retail,
04:08qui ont surfé sur le Bitcoin, surfé sur la Nasdaq, surfé sur l'or,
04:13ils sont quand même impactés par la performance du dollar.
04:17Parce que ce moment, ces investisseurs ne sont pas couverts contre le risque de change.
04:21Et donc forcément, ça mineure un petit peu.
04:23Mais globalement, ça reste très très positif.
04:25Le dollar reste une grande question pour 2026 ou est-ce que c'est une question qui est réglée au moins pour un temps ?
04:31Non, ça reste quand même une très grande question pour 2026, avec des inquiétudes de part et d'autre.
04:36C'est-à-dire qu'on peut avoir un effet de rattrapage un petit peu du dollar qui reviendrait peut-être sur le niveau de 1,10, 1,12,
04:42en fonction d'une économie américaine qui est quand même très très robuste.
04:46D'un autre côté, on a la Fed et un nouveau président de la Fed qui va arriver,
04:49qui aura peut-être des velléités à être un petit peu dans le sillage de son président, du président Trump,
04:55et donc de baisser les taux, ce qui pourrait un petit peu faire baisser un petit peu la valeur du dollar sur les prochains semestres.
05:01Qu'est-ce qui a marqué pour vous cette année 2025 sur le plan des marchés,
05:05sur le plan de la capacité des économies à afficher une forme de résilience aussi peut-être, Gustavo ?
05:13Et globalement, est-ce que les marchés globaux, est-ce que les grands marchés un peu macro,
05:19ont fini par réussir à mettre un prix sur tout ce qu'on traverse depuis plusieurs années,
05:24c'est-à-dire plus de cinq ans après le Covid, plus de trois ans après le déclenchement de la guerre en Ukraine,
05:29un an après le retour de l'administration Trump au pouvoir ?
05:33Est-ce que les marchés ont réussi à mettre un prix sur tout ça, d'une certaine manière ?
05:37Chaque seconde, ils mettent un prix sur ce qui se passe dans la seconde, et puis on verra la seconde plus tard.
05:43En fait, il y a trois piliers, je pense, qui expliquent un peu le bull market qu'on a cette année.
05:48Le premier, c'est quand même la baisse des taux monétaires, globalement, d'abord généralisée,
05:54et puis la Fed qui a pris un peu le relais notamment de la Banque Centrale Européenne.
05:58Il n'y a que la Banque du Japon qui est dans ce mouvement inverse et qui crée aussi un peu d'émotions de temps à autre.
06:05Donc ça, c'est le premier effet qui va quand même se poursuivre un tout petit peu,
06:09on pourra en parler après sur l'économie américaine,
06:10mais en tout cas du côté de la Fed, avec encore deux, trois, quatre baisses dans les prochaines semaines et prochains mois.
06:18Ça, c'est la première chose.
06:19Deuxième chose, c'est quand même quelque chose qui se passe spécialement en Europe,
06:22qu'on a du mal à qualifier, on appelle ça une sorte de cycle financier.
06:25Il se passe quelque chose en Europe, ça ne se voit pas beaucoup sur la croissance elle-même,
06:28qui reste relativement à tonne, mais il y a un effet de consolidation financière.
06:33On le voit en Europe du Sud, très clairement, en Italie par exemple, en Espagne, au Portugal, même en Grèce.
06:40Bon, évidemment, la France et l'Allemagne, un peu plus compliquées, mais malgré tout, on la voit.
06:45On la voit d'ailleurs, par exemple, dans les banques, dans le parcours boursier des banques en Europe.
06:49Donc il y a un effet financier de liquidité, qu'on voit aussi d'ailleurs dans l'euro qui s'est renforcé.
06:56Et donc tout ça, c'est plutôt positif, malgré les problèmes, évidemment, importants de la zone euro et de l'Europe en général.
07:04Et puis la troisième chose, c'est le boom de l'IA, évidemment, là aussi, qui a alimenté énormément le risque en général,
07:11avec quand même quelques particularités.
07:14Bon, d'abord, évidemment, des questions de valorisation qui sont devenues angoissées de plus en plus ces investisseurs,
07:19on pourra en reparler.
07:20Et autre chose qui est assez étonnant, quelque part, c'est qu'il y a ce boom de l'IA,
07:24donc il y a un boom de Wall Street, mais pas du tout de Main Street, même aux États-Unis,
07:28puisqu'on voit que le moral des ménages, par exemple, est bien, bien loin des points où il était en 2000,
07:33lorsqu'il y a eu la bulle Internet, qui avait une vision beaucoup plus optimiste générale des Américains.
07:39Pas cette fois-ci.
07:40Et je dirais que même l'IA, d'ailleurs, les perspectives sur l'IA du grand public sont beaucoup plus mesurées.
07:47Il y a aussi beaucoup de choses négatives qui sont souvent mises en avant en termes d'impact sur le travail,
07:52d'impact sur les libertés individuelles, d'impact sur plein de choses.
07:54Il n'y a pas que la performance financière.
07:55Pour un ménage américain ou pour un actif américain,
07:58ce qu'il gagne peut-être avec son portefeuille financier sur Wall Street grâce à l'IA,
08:05il se dit qu'il va peut-être aussi le perdre du côté de son travail, par exemple,
08:09et que du coup, l'un dans l'autre, est-ce que l'IA est bon pour moi ?
08:13Ce thème du déplacement, de l'effet éventuellement pervers que pourrait avoir l'IA,
08:18notamment sur le marché du travail,
08:20ce n'est pas quelque chose qui était présent à la fin des années 2000 quand on parlait d'Internet.
08:23Sur la zone euro, ce que vous dites, cette espèce de cycle financier,
08:27cette consolidation financière, c'est le reflet d'une zone euro qui est plus soudée que jamais,
08:33j'ai envie de dire, d'une certaine manière.
08:34Quand on regarde ça d'un point de vue de marché, avec des spreads,
08:37on parle beaucoup du spread français,
08:38mais si on essaye, si on arrive à sortir de ce biais franco-français,
08:43on voit quand même, justement,
08:45et notamment pour ceux qui ont traversé et connu la crise souveraine,
08:47on voit des écarts de primes de risque entre pays de la zone euro
08:51qui n'ont peut-être jamais été aussi resserrés
08:53depuis, en tout cas, la grande crise souveraine des années 2010-2012.
08:58Tout à fait, c'est la verse de la fragmentation,
09:00il y avait cette fragmentation dont on parlait beaucoup en 2010-2011-2012.
09:04C'est un risque que le marché a évacué.
09:07Complètement, maintenant, on n'a beaucoup moins peur du risque,
09:11même en Italie, en Espagne, tout se resserre énormément.
09:14Et on a l'impression que la liquidité, je ne sais pas comment l'appeler,
09:17va dans tous les endroits, circule un peu partout.
09:20Ce qui fait que même la question française et les finances publiques françaises,
09:24malgré les grandes difficultés qu'on connaît tous,
09:27a un impact, très clairement,
09:28puisque aujourd'hui l'esprit de français intègre largement
09:31une dégradation des finances publiques,
09:33mais n'est pas catastrophique non plus,
09:35parce qu'en fait, ça arrive à un moment où, en Europe,
09:38il y a cet effet positif.
09:40D'où ça vient ?
09:42D'abord, ça vient effectivement des réformes passées
09:44et de tous les efforts institutionnels en Europe
09:46pour renforcer l'Europe.
09:48Ça vient aussi des conséquences de 2022.
09:51Je dirais même 2020 et 2022.
09:522020, le Covid et donc toutes les émissions
09:56et la solidarité européenne.
09:57Et 2022, évidemment, face au choc de la pièce de continent,
10:01ça a resserré tout le monde.
10:04Et puis avec ça, avec 2024, le choc Trump, on va dire.
10:07Et là, l'Europe, évidemment, se retrouve acculée
10:09et donc obligée de se rapprocher, d'être plus solidaire.
10:14Et ça se voit sur les marchés financiers,
10:16même si, encore une fois, ça ne se voit pas forcément
10:17en termes de croissance générale.
10:19Mais ça se voit en Europe du Sud, très clairement.
10:22Et ça se voit sur les marchés financiers.
10:24Et ça, tout le monde en bénéficie.
10:25Et autre point, c'est qu'effectivement,
10:27les politiques américaines suivies depuis l'élection de Donald Trump
10:32ont plutôt écorné le statut du dollar.
10:35Non seulement pas remis en question, mais loin un peu écorné.
10:38Or, la deuxième devise dans le monde,
10:40loin derrière le dollar, mais quand même, c'est l'euro.
10:42Et d'ailleurs, l'euro, c'est la deuxième,
10:44mais c'est loin devant tous les autres.
10:46Bien loin devant même le yuan chinois.
10:49Donc, c'est important, ce statut particulier
10:52qui a bénéficié globalement à l'Europe.
10:55Il y a énormément d'émissions obligataires
10:57d'entreprises internationales en euros.
10:59Et donc, ils bénéficient de ce marché et de cette devise
11:03qui, pour le coup, est quelque part un succès
11:05un peu inattendu dans ces moments.
11:07Intéressant d'avoir aussi toujours,
11:08c'est ce qu'on fait tous les jours,
11:10mais cette lecture du marché qui contraste parfois
11:12avec un narratif politique ou médiatique
11:16qui est parfois un peu différent quand on parle de l'Europe.
11:19Il y a un paradoxe.
11:20Il y a un paradoxe et que les marchés ont l'air d'aller bien
11:22dans une économie qui, globalement, ne va pas très bien.
11:26Bon, on a fait un peu le tour de 2025.
11:28Je ne sais pas ce qu'on peut rajouter de votre point de vue, David.
11:31Et puis, ça nous permet évidemment de partir un peu
11:33sur les grands équilibres qu'on peut imaginer pour 2026.
11:37Alors, on a eu effectivement une économie assez résiliente quand même.
11:40On a 3% de croissance globale,
11:42à peu près équivalent à ce qu'on a eu l'année dernière.
11:43Et une certaine résilience par rapport à des chocs géopolitiques majeurs.
11:48On a eu le choc des tarifs.
11:50Finalement, on se rend compte que l'inflation, certes, a monté,
11:53mais pas des niveaux stratosphériques.
11:55On reste aux alentours de 3.
11:57On voit que les boîtes américaines ont réussi
11:59à prendre un peu sur leur marge
12:01et à relativement peu augmenter les prix pour l'instant.
12:04Peut-être qu'en parallèle,
12:05elles ont réussi à réaliser des gains de productivité aussi,
12:07ce qui leur a permis de gérer cette hausse des tarifs.
12:11On pensait beaucoup plus dans un premier temps
12:13que beaucoup plus de ces tarifs
12:15seraient transmis directement aux consommateurs finaux.
12:18Ce qui faisait qu'effectivement,
12:19les économistes travaillaient sur des scénarios
12:21de redémarrage d'une inflation
12:23à des niveaux bien plus élevés que ce qu'on a aujourd'hui.
12:25Toutes les attentes,
12:26si on nous avait dit effectivement
12:28que les tarifs avaient été au niveau
12:29de ce qui a été annoncé par Trump en avril,
12:32effectivement, les attentes de niveau d'inflation
12:34auraient été bien supérieures.
12:36Même s'il est revenu progressivement
12:39et qu'on se rend compte que finalement,
12:40les entreprises sont plutôt bien adaptées
12:42au niveau des chaînes de valeur aussi.
12:44Elles ont pu contourner.
12:46Donc, tout ça, c'est une résilience.
12:47C'est une résilience aussi par rapport au choc géopolitique.
12:50On voit qu'en fait, la Chine et les États-Unis
12:52sont en conflit, mais ont besoin l'un de l'autre
12:55et c'est complètement interdépendant.
12:57Donc, la Chine a compris sa puissance avec les terres rares
13:00et a utilisé de cette arme
13:03que les Américains ont dû faiblir.
13:08Mais la Chine a également besoin d'attraper son retard
13:10sur les puces de dernière génération
13:12et finalement, pas de rupture au niveau du commerce mondial.
13:16Et donc, des résultats finalement d'entreprises
13:18de très, très bonnes factures.
13:19Et donc, il y a effectivement une hausse
13:22qui est assez mal répartie.
13:24C'est vrai que sans la thématique qu'il y a
13:26et sans les sept magnifiques aux US,
13:27on est à 5% de hausse.
13:28Sans la défense et les bancaires,
13:30on est à 5% de hausse en Europe.
13:31Donc, ça, c'est vrai, mais on a quand même
13:34une résilience des résultats
13:38et finalement, une hausse qui, jusqu'à présent,
13:41s'explique essentiellement via une croissance de bénéfices
13:44et des marges résilientes.
13:45On n'est pas...
13:46On a tout pour construire une bulle,
13:50mais pour l'instant, il s'avère que cette année 2025
13:52est quand même assez...
13:53C'est une bulle de profit pour l'instant.
13:54Voilà, c'est une bulle de profit et donc, on en est là.
13:58Bon, après, c'est vrai qu'on a un consommateur américain
13:59qui a quand même extrêmement surpris.
14:032% de croissance, c'est la moitié de la croissance américaine.
14:06Par contre, c'est une économie...
14:07Il surprend d'autant plus que les enquêtes
14:08auprès du consommateur américain
14:09sont toujours plus déprimées.
14:11Alors, c'est le Michigan, c'est lié à l'inflation,
14:13c'est assez biaisé, mais c'est vrai
14:15qu'on est clairement aux Etats-Unis
14:16dans une économie ultra inégalitaire.
14:19Économie en cas, on a toute une marge à population
14:21qui souffre de l'inflation.
14:23On le voit dans les enquêtes Michigan,
14:24on le voit dans les données de consommation.
14:27Et en même temps, on a 100 000 dollars,
14:28enfin, alors, ça a peut-être évolué depuis,
14:30mais c'était il y a quelques mois,
14:31de gains médians, pas moyens, médians,
14:34du ménage américain.
14:36Et donc, en fait...
14:37Le patrimoine du ménage...
14:38Non, non, de gains sur un an, pardon.
14:39Sur un an, d'accord.
14:40Réalisé sur un an, voilà.
14:42Donc, en fait, ça, c'est un énorme soutien,
14:44d'où aussi cette fragilité de la consommation
14:46et de la croissance liées à ces effets richesses
14:48et jusqu'où ça va pouvoir tenir.
14:52Justement, l'avenir de cette économie américaine en cas,
14:55je veux dire, comment est-ce que les choses
14:56peuvent se réconcilier ?
14:58Est-ce qu'elles doivent se réconcilier ?
14:59Comment est-ce qu'elles peuvent se réconcilier aujourd'hui ?
15:03Elles doivent...
15:04Il faut qu'elles se réconcilient.
15:06Alors, on a effectivement Trump
15:07qui vise les mi-termes en novembre
15:10et qui préannonce des chèques,
15:12mais qu'il n'a pas les moyens
15:14de délivrer 2 000 dollars à 80 % des ménages.
15:17Il mange tous les revenus des tarifs.
15:18Et même plus, ça serait 400 milliards.
15:20Quand une année de tarifs pleins,
15:23sachant que les tarifs sont a priori là pour baisser,
15:27d'après toutes les annonces,
15:28rapport de 300 à 350.
15:30Donc, en fait, il augmenterait son déficit
15:32et sa dette en délivrant.
15:33Donc, il faut qu'ils ciblent, effectivement,
15:35clairement, les ménages premiers déciles
15:38qui souffrent de cette inflation.
15:40On a aussi un marché du travail
15:42qui commence à être tendu.
15:44On a peu d'embauches,
15:45peu de licenciements pour l'instant,
15:47mais peu d'embauches,
15:48le chômage des jeunes.
15:49Donc, on a une Fed, finalement,
15:51qui reste aux aguets.
15:53C'est assez fragile comme équilibre.
15:54Ça satisfait les marchés,
15:57puisqu'en fait, malgré cette remise de la croissance
16:00agrégée, elle est aux aguets.
16:03Elle va délivrer son cycle de baisse des taux
16:05justement pour soutenir cette partie-là de l'économie.
16:09Donc, finalement, ça fait les affaires des actionnaires,
16:11mais ça reste assez fragile.
16:13Bon, sur la Fed, justement,
16:14qu'est-ce qui va fonder la décision de la semaine prochaine ?
16:18À un moment, on a eu le doute,
16:19mais visiblement, le marché est à nouveau convaincu
16:22qu'il y aura une troisième baisse de taux d'affilée.
16:25Quelques autres à suivre en 2026,
16:27au point qu'au final,
16:29quand le successeur de Poel arrivera en mai,
16:31peut-être que le travail aura déjà été fait.
16:34L'idée de la Fed, en fait,
16:36c'est de trouver le juste équilibre
16:38pour maintenir un peu la pression,
16:40parce qu'on a quand même une inflation
16:41qui est clairement au-dessus de la cible des 2%.
16:43Après, si on considère,
16:46c'est le PCE Corp récent,
16:48qui affiche un demi-point lié au tarif,
16:52et que cet effet tarif ne va pas se reconduire
16:55année après année,
16:56il y a deux dixièmes,
16:58ce qui n'est quand même pas négligeable,
16:59d'effets services financiers
17:00liés à la hausse phénoménale des marchés actions,
17:03etc., qui n'est pas nécessairement reconductible.
17:05Donc, au final,
17:08on a une inflation CORE,
17:10PCE CORE,
17:11qui est quand même la target Fed,
17:14qui n'est pas non plus
17:15complètement déconnectée.
17:17On peut naturellement revenir
17:19à 2% sur le PCE ?
17:20Non, pas de strict.
17:23On a une politique des flux migratoires
17:24qui va avec le Big Beauty Full Bill
17:26et l'incitation
17:28à l'investissement hors IA.
17:30D'ailleurs, ça serait une très bonne chose
17:31pour l'économie américaine et mondiale,
17:33qui est de l'investissement hors IA.
17:35C'est un peu de diversification.
17:37Le problème, c'est que ça va clairement
17:38manquer de main-d'oeuvre.
17:40Donc, soit il y a des gains de productivité
17:43ou l'IA qui arrive à se substituer,
17:47c'est peut-être le plan de Trump
17:48et de son administration,
17:49mais il y a quand même une pression
17:51potentiellement sur ces services,
17:53enfin, sur cette inflation service,
17:54notamment des jobs
17:58qui étaient occupés par cette immigration.
18:01Donc, attention sur ce point.
18:05Mais en même temps,
18:05c'est vrai qu'on a un immobilier
18:07dont la composante inflationniste décroît.
18:10Ça va dans le bon sens.
18:12Donc, je pense que...
18:14Et puis, on a aussi des besoins
18:15de financement massifs.
18:16On a un cycle de capex phénoménal.
18:20On a même une finance privée,
18:23des private loans et autres,
18:25un peu obscurs.
18:26Alors, il ne s'agirait pas non plus de...
18:29Mais ça, c'est un bon argument
18:30pour la Fed et des bases de taux ?
18:32C'est de la dominance fiscale.
18:33C'est-à-dire qu'elle n'a pas le choix, en fait.
18:35Concrètement, elle n'a pas le choix.
18:36Au même titre que l'État américain
18:38est à 7% de déficit,
18:39il y a 3 500 milliards de dettes à l'horizon du long.
18:41Donc, elle est obligée de perdre
18:42un peu de sa crédibilité, entre guillemets,
18:44pour...
18:45Juste ce qu'il faut.
18:46Pour assurer ce genre de...
18:47Il ne faut pas perdre la crédibilité,
18:49parce que sinon,
18:50on a une quantification très fort de la courbe,
18:52une baisse du dollar
18:53et une défiance complète.
18:55Mais il ne faut pas non plus
18:56qu'elle sur-réagisse,
18:58puisqu'on sent que derrière,
19:00il y a quand même un cycle de capex monumental.
19:03Et concrètement, l'économie,
19:05mais même mondiale,
19:06on parlait des émergents,
19:07qui ne peuvent pas subir
19:09un revirement de politique faite.
19:12Alors là, pour le coup,
19:13ça serait une catastrophe
19:13pour les marchés en 2026.
19:15Qu'est-ce que vous dites
19:15sur l'avenir des politiques monétaires,
19:17et notamment celle de la Fed,
19:19Alexandre,
19:20chez Russell Investments ?
19:21Est-ce que la Fed
19:22reste dans l'idée
19:24de baisse de taux assurantielle ?
19:26C'est-à-dire,
19:27on enlève la partie
19:28un peu trop restrictive
19:29ou encore jugée restrictive
19:31de la politique monétaire ?
19:32Ou est-ce qu'on va aller
19:33vers quelque chose
19:34qui sera de l'accommodation monétaire,
19:37de l'assouplissement monétaire ?
19:38Il y aura deux étapes.
19:39La première étape,
19:40c'est effectivement d'accompagner
19:41le mouvement de résilience
19:42de l'économie américaine,
19:43mais qui monte certaines zones
19:45de faiblesse.
19:46Et effectivement,
19:47c'est pour ça que
19:48la baisse de la semaine prochaine,
19:49elle fait partie de nos anticipations.
19:51Le marché s'est un petit peu réajusté,
19:52il y avait eu un trou d'air.
19:53Nous, on avait anticipé
19:54finalement ces trois baisses consécutives
19:56septembre, novembre
19:57et mi-décembre.
19:58Et donc, on avait positionné
19:59les portefeuilles
20:00pour accompagner
20:00ce mouvement de baisse
20:01qu'on continuerait à avoir
20:03sur 2026
20:04avec en tête quand même
20:06le nouveau président de la Fed
20:08qui va être annoncé prochainement
20:09et qui sera,
20:12il aura une volonté
20:13à ne pas être docile,
20:14mais il sera quand même choisi
20:16dans une optique
20:16d'accompagner le déploiement
20:18de la politique américaine,
20:20la politique budgétaire américaine,
20:21et donc d'être plutôt
20:22un accommodant
20:23plutôt qu'un opposant
20:24à la nutrition.
20:26Mais ça veut dire qu'en mai,
20:27ma question,
20:28c'était le point que je souhaitais,
20:29mais il arrivera en mai
20:31et il aura encore
20:33de la latitude
20:34et des marges de manœuvre
20:36pour continuer
20:36de baisser les taux
20:37si la Fed a déjà délivré
20:39trois baisses de taux
20:40en 2025
20:41plus peut-être
20:42deux au cours du premier trimestre
20:44encore en 2026.
20:44On s'attend effectivement
20:45encore à trois baisses de taux
20:46en plus de celle-ci
20:47sur 2026.
20:48D'accord.
20:49Sans compter celle de 2025,
20:51on anticipe trois baisses de taux.
20:52Alors après,
20:53est-ce que ce sera
20:54sous le mandat de Powell
20:55ou le mandat du successeur ?
20:57Je comprends.
20:57Finalement,
20:57ils vont s'arranger.
20:58Powell en aura fait plus
21:00quand même
21:00que son successeur.
21:01Pour l'instant,
21:02même si,
21:03j'ai envie de dire,
21:04le nom du prochain président
21:05va être annoncé
21:06d'ici la fin du mois.
21:07Donc finalement,
21:08on n'aura pas un pilotage
21:09à quatre mains
21:09sur le premier semestre,
21:11mais il sera quand même
21:11bien impliqué
21:13dans les orientations
21:14que la fête va vouloir prendre.
21:16Et c'est pour cela
21:17qu'effectivement,
21:17nous,
21:18on pense que cette fête
21:19va rester accommodante,
21:20accompagner le mouvement,
21:22assez finalement
21:22en soutien de l'économie.
21:25Il y a un peu d'inquiétude
21:26dans le marché du travail,
21:27vous le mentionnez.
21:28L'effet de l'IA,
21:29dans quelle mesure
21:30ça se déverse positivement,
21:31mais également,
21:32ça détruit,
21:33ça fait même un peu
21:33une destruction créatrice
21:35de toute innovation,
21:36de tout cycle d'innovation.
21:38Maintenant,
21:39d'un point de vue
21:39des bénéfices d'entreprise,
21:40et si on revient
21:41un petit peu
21:41sur la partie microéconomie,
21:43on a des perspectives
21:44de bénéfices
21:45pour 2026 et 2027
21:46qui restent encore
21:47très élevées
21:48après une année
21:49qui a été phénoménale
21:51en 2025.
21:52Aux Etats-Unis ?
21:52Aux Etats-Unis,
21:53notamment,
21:53et dans les émergents.
21:55En 2025, oui,
21:56c'était très ciblé
21:57émergents aux Etats-Unis,
21:58mais pour l'instant,
21:58sur 2026,
21:59les projections,
21:59c'est très généralisé.
22:01C'est-à-dire que même
22:01le Royaume-Uni,
22:02même la zone euro,
22:03on revient
22:03sur le perspective
22:04à deux chiffres.
22:05Alors,
22:05est-ce que ça profitera
22:07finalement de cette...
22:08ça ira dans le sens
22:09de cette convergence européenne ?
22:11Finalement,
22:12ce sera le phénomène
22:13de délivrance,
22:14en quelque sorte,
22:15le message délivré
22:16par l'Europe
22:17d'un point de vue
22:18au niveau des entreprises.
22:20Mais on reste plutôt
22:21aujourd'hui
22:22en perspective de 2026
22:23sur une assez forte convergence
22:26des perspectives
22:26de résultats des entreprises
22:27toutes zones confondues.
22:29C'est ce qui fait
22:30que pour l'instant,
22:31d'un point de vue du cycle,
22:33on a plutôt
22:34des perspectives
22:35qui restent positives
22:36sur 2026
22:36après des années
22:38qui ont été
22:38relativement solides
22:392023, 2024
22:40et 2025.
22:41Oui.
22:42Sur la Fed,
22:42les politiques monétaires,
22:44encore une fois,
22:45est-ce qu'on va avoir
22:46une Fed accommodante
22:47ou est-ce qu'on aura
22:47une Fed qui va juste
22:49assurer,
22:50garantir
22:51une poursuite
22:54du cycle
22:54sans avoir besoin
22:55de basculer
22:56dans un assouplissement
22:57des conditions financières ?
22:59Je crois que c'est bronzé.
23:00Le scénario aussi
23:01a été bien décrit.
23:01C'est-à-dire que
23:02si on prend cette idée
23:03de...
23:03Je rebondis
23:04sur l'économie en cas,
23:06donc la Réserve fédérale
23:07est en train de regarder
23:08la partie baissière
23:09du cap,
23:09pendant que les investisseurs
23:10regardent la partie haussière
23:11des profits.
23:13Et ce mélange-là,
23:13effectivement,
23:14est extrêmement positif.
23:15Et ça, ça fait partie
23:15du scénario,
23:17on va dire,
23:18optimiste.
23:19Côté de la Fed,
23:20ce qui compte,
23:20à la limite,
23:21plus de savoir
23:21combien de fois
23:23elle va baisser
23:23les taux précisément,
23:24c'est qu'elle reste
23:25toujours en soutien
23:26dans une logique
23:27où si le marché du travail
23:28s'avère être plus mauvais
23:29que ce qu'il est déjà
23:31anticipé aujourd'hui,
23:32elle agira.
23:33Et rien ne l'empêche vraiment.
23:34Et effectivement,
23:35aujourd'hui,
23:36je rejoins la description
23:38qui était faite
23:38de l'inflation aux Etats-Unis,
23:40on a l'impression
23:40que même si les droits de douane
23:42peuvent continuer encore
23:43à les alimenter,
23:44parce que notamment
23:45l'effet des inventaires
23:47n'ont pas encore
23:48complètement été écoulés,
23:49les inventaires
23:49près des droits de douane
23:51n'ont pas encore
23:51complètement été écoulés,
23:52donc il peut y avoir
23:52encore quelques hausses,
23:53mais ça reste temporaire,
23:54ça reste un effet,
23:55une bosse.
23:56On peut regarder à travers.
23:57Alors, personne ne va utiliser
23:58le mot temporaire,
23:59soyons clairs,
23:59parce que le mot a été
24:00trop connoté
24:02pendant la crise.
24:03Stigmatisant.
24:04Voilà, du coup,
24:04on va dire autre chose,
24:06mais c'est pareil,
24:06c'est ça que ça veut dire.
24:07Ça veut dire que oui,
24:08oui, bien sûr,
24:09il va y avoir un peu
24:09de passe-chou,
24:10les prix vont un petit peu
24:11augmenter,
24:12mais ça ne va pas alimenter
24:13fondamentalement.
24:14D'autant plus que
24:14si le marché du travail
24:15se faiblit,
24:16du coup,
24:17les salaires ne vont pas suivre,
24:18enfin, il n'y aura pas
24:18de fameux effets de second tour.
24:20Donc, c'est tout à fait
24:22raisonnable comme scénario,
24:23donc la Fed est tranquille,
24:25peut aller peu à peu
24:26revenir vers le neutre
24:27qui est quelque part
24:28autour des 3, 3,5,
24:29quelque chose comme ça.
24:30Et ensuite,
24:31ce sera une autre histoire.
24:32Et au cas où,
24:33baisser plus vite.
24:34Voilà.
24:34Après,
24:36ça dépendra effectivement
24:37de la forme du cas,
24:38de l'affaiblissement ou pas,
24:39de la poursuite de l'affaiblissement
24:40du marché du travail.
24:43Après, ce qui est intéressant,
24:44c'est qu'une des raisons
24:46qui est ce mal-être
24:47notamment dans les enquêtes
24:48auprès des ménages,
24:50ce n'est pas l'inflation,
24:51l'inflation elle-même
24:51est plutôt basse,
24:52mais alors c'est effectivement
24:53le souvenir de l'inflation
24:54ou en tout cas,
24:55la hausse des prix.
24:56Tout coûte cher effectivement
24:57aux Etats-Unis.
24:58Il suffit d'y voyager
24:59où on s'en rend compte.
25:00Bien sûr.
25:01Et ça, ça laisse des traces.
25:02Mais il y a aussi l'immobilier.
25:04La question de l'accès
25:05à l'immobilier.
25:06Et là, c'est lié au taux long.
25:08Donc, il y a un jeu
25:08un peu compliqué.
25:10C'est aussi qu'il faut
25:10faire baisser les taux longs.
25:13Et donc, je crois
25:13que l'année prochaine,
25:14il y a quand même
25:14une question très importante
25:15pour le gouvernement américain.
25:18C'est de décider
25:19quel type de politique
25:20budgétaire ils vont mener.
25:21Quelle stratégie budgétaire ?
25:22Parce qu'on se souvient
25:23que quand Scott Bessent
25:24arrive au Trésor,
25:26son idée, c'était
25:26de faire baisser les taux longs.
25:28Oui.
25:28Ce sera ça le TPI.
25:29Ils avaient dit
25:30c'est ça le truc.
25:31Exactement.
25:31Je vais faire baisser les taux longs
25:32grâce au Doge, grâce...
25:34Et pas du tout.
25:35On voit bien,
25:36c'est pas ce qui se passe.
25:36Ils n'arrivent pas
25:37à le faire baisser.
25:38Et si l'année prochaine,
25:40l'idée, c'est distribuer
25:41des chèques à tout le monde,
25:42c'est pas prêt de baisser.
25:43Donc, il y a un conflit
25:44de ce qu'ils veulent faire.
25:47Une analyse de comprendre
25:48ce qui ne va pas aujourd'hui,
25:49notamment chez les ménages,
25:50notamment chez les plus jeunes.
25:51Puisque quand on regarde
25:52des enquêtes par classe d'âge,
25:55chez les moins de 35 ans,
25:56c'est l'effondrement total.
25:57C'est au plus bas
25:57depuis que ces enquêtes sont...
25:58Du moral, vous voulez dire ?
25:59Du moral, absolument.
26:00Des ménages les plus jeunes.
26:01Parce que là,
26:02difficile d'accès...
26:03Alors d'abord,
26:04accéder au marché du travail
26:05est difficile,
26:05puisqu'il n'y a pas
26:06beaucoup de licenciements,
26:07il n'y a pas beaucoup
26:07de créations non plus.
26:08Et puis tous les postes juniors
26:09sont les premiers
26:10qui vont être peut-être
26:10remplacés par l'IR.
26:12Ça veut dire que
26:12le step-in dans le marché du travail,
26:15il peut devenir aussi compliqué
26:16avec l'IR.
26:17Donc le fil bad, on va dire,
26:19dans ce plasage est très élevé.
26:21Et on voit bien politiquement,
26:23du coup, la victoire
26:24à New York, c'est vraiment ça.
26:27Et du coup, ça,
26:28du point de vue politique,
26:29dans une année électorale,
26:30évidemment, pour la Maison-Blanche,
26:32c'est gênant.
26:33Mais alors, qu'est-ce qu'ils vont faire ?
26:34Est-ce qu'ils vont faire des chèques ?
26:35Mais alors, du coup,
26:36dégliger la question des taux d'intérêt
26:37ou plutôt favoriser le taux d'intérêt ?
26:39Mais ce qui veut dire
26:40avoir une politique budgétaire
26:40plutôt restrictive ?
26:42Bon, il faut qu'ils se décident.
26:44Et je pense qu'il y a quand même
26:45pas mal de discussions
26:45autour de Trump
26:47pour savoir quoi faire.
26:48Il y a derrière ça,
26:49mais on ne va pas s'étendre sur le sujet.
26:50Il y a aussi tout l'aspect
26:51politique quantitative,
26:53la gestion du bilan
26:54de la Réserve fédérale américaine,
26:55la stratégie d'émission du Trésor.
26:57Enfin voilà,
26:57il y a plein de manières,
26:58effectivement,
26:59d'essayer de patcher
27:01un peu cette équation.
27:03Même sur les mortgages,
27:04ils anticipent
27:05de faire en sorte...
27:0750 ans, c'est ça ?
27:07Oui.
27:08Oui.
27:08C'est bien.
27:09Non, mais alors après,
27:10avec toutes les conséquences
27:11que ça peut avoir,
27:12comme la dérégulation bancaire.
27:13Est-ce que ça fera remonter
27:14le moral des mois de 30-50 ?
27:15C'est-à-dire,
27:16je m'endette à 50 ans ?
27:17Comme la dérégulation bancaire.
27:19C'est-à-dire qu'en fait,
27:20c'est vrai que les taux
27:21n'ont pas baissé,
27:23mais je trouve qu'ils n'ont
27:24pas monté non plus.
27:25Alors que franchement,
27:26il y avait,
27:26avec 7% de déficit,
27:28une croissance assez robuste,
27:29et ce qui a été annoncé
27:30avec Be Beauty Full Bill
27:31et les tarifs,
27:32de quoi jouer
27:33des niveaux de taux longs
27:35supérieurs à ce qu'on a eu.
27:36Donc en fait,
27:36il y a des stable coins,
27:38des régulations bancaires.
27:41Oui, il y a un petit personnel
27:41qui se met en place.
27:41Voilà, la Fed qui est aux objets,
27:43on voit que la quantitative tightening
27:44s'est finie
27:45et qu'elle pourrait reprendre
27:46éventuellement.
27:47Là, pour l'instant,
27:47elle se finance avec du treasury,
27:49enfin du tibil,
27:50donc de maturité courte.
27:51Mais enfin,
27:51il y a un moment
27:52où elle peut intervenir
27:53sur la partie longue.
27:54Et quant à l'administration Trump,
27:55c'est ce qu'elle annonce,
27:55alors il y a le 50 ans,
27:56mais il y a aussi peut-être,
27:58via de la titrisation,
27:59ou toutes sortes de mécanismes,
28:02de quoi baisser
28:03de 50 centimes,
28:040,5%,
28:05éventuellement,
28:06le taux d'emprunt
28:07pour l'accessibilité au logement.
28:09En tout cas,
28:10ça ferait partie
28:10de réformes
28:12avant les midterms
28:13qui peuvent s'envisager.
28:15Alexandre, allez-y,
28:15puis après on parle un peu
28:16des convictions de 2026.
28:19Effectivement,
28:19sur comment l'administration Trump
28:21va se projeter sur 2026
28:22et agencer.
28:23Finalement, 2025,
28:24c'est aussi l'année pour elle
28:25de réorganiser
28:27toute la partie matières premières,
28:29et notamment pétrole.
28:31Et donc,
28:31on voit qu'un prix du pétrole
28:32qui est quand même
28:33relativement en bas
28:34par rapport à ce qu'on avait
28:35pu connaître il y a 2-3 ans.
28:36Qui semble convenir
28:36à tout le monde en tout cas aujourd'hui.
28:37Qui semble convenir
28:37à tout le monde.
28:38Et finalement,
28:38c'est aussi ça
28:39qui donne un petit peu
28:40de marge de manœuvre
28:41à l'économie américaine
28:42et à l'administration américaine
28:43en termes de perspectives
28:44d'inflation.
28:45Et finalement,
28:46tout le sillon de Trump
28:48autour de l'Arabie saoudite,
28:49son travail pour résoudre
28:50la guerre en Ukraine aussi,
28:52c'est une manière
28:52d'essayer de calmer
28:53de l'attention géopolitique,
28:54d'éviter tout envolé
28:56du prix du pétrole.
28:57Oui, parce que c'est pas
28:58Drill Baby Drill
28:58qui fait que le pétrole
28:59n'est pas chéant aujourd'hui.
29:00On est bien d'accord.
29:01C'est ça.
29:01Et donc, clairement,
29:03tout le travail qui est fait
29:04depuis 5-6 mois
29:05d'un point de vue géopolitique,
29:07c'est pour écarter
29:08un petit peu le risque
29:09de rebond du pétrole
29:10à moyen terme.
29:11Et donc,
29:11de venir un peu gripper
29:12la mécanique anti-inflation
29:15ou lutte contre l'inflation
29:16de la Fed.
29:17Et donc,
29:17c'est aussi ce travail-là
29:18qui a été mené en amont
29:19sur 2025,
29:19qui peut laisser un peu
29:21des marges de manœuvre
29:21sur 2026 en termes de perspective
29:22et de soutien de la Fed
29:23à l'économie.
29:24Bon, en termes de dynamique
29:25de marché,
29:27où sont vos convictions
29:28respectives
29:29chez Russell Investments
29:30pour commencer,
29:31Alexandre,
29:32sur 2026 ?
29:33Autrement formulé,
29:34qu'est-ce qui change
29:35et qu'est-ce qui ne change pas
29:36en termes de tendance
29:37par rapport à ce qu'on a décrit
29:39là pendant une demi-heure
29:40et ce qu'on a pu observer
29:41au cours de l'année 2025 ?
29:43Alors, c'est vrai que
29:44pour le moment,
29:45il n'y a pas de rupture
29:45de tendance
29:46par rapport à ce qu'on a
29:48depuis ces derniers mois.
29:49Alors, il y a la photo
29:50calendaire de 2025,
29:512026,
29:52mais effectivement,
29:52l'économie continue,
29:54il n'y a pas de rupture
29:55calendaire
29:55et c'est pour ça
29:56que d'un point de vue
29:57du cycle économique,
29:58on est plutôt confiant
29:59et on maintient
29:59une surpondération
30:00sur les actifs risqués,
30:01actions, crédits,
30:04plutôt yield investment grade,
30:07et on privilégie toujours
30:09cette capacité de l'économie
30:10à être relativement résiliente
30:12et de continuer à croître
30:13sur des rythmes différents
30:15d'une zone à l'autre,
30:16mais finalement,
30:17la macro et la micro
30:18semble plutôt bien alignée.
30:20On a un peu des inquiets
30:21sur les valorisations,
30:22on peut en avoir,
30:23mais finalement,
30:23on a eu des résultats
30:24d'entreprise
30:24qui ont été plutôt
30:25à la hauteur
30:25et donc des bénéfices
30:28qui ont accompagné
30:29la hausse des prix
30:30et donc finalement,
30:31les valorisations aujourd'hui,
30:32après des marchés
30:32qui ont bondi de 15%
30:34selon les zones,
30:35les valeurs
30:35ne sont pas plus chères
30:36qu'elles ne l'étaient
30:37il y a 12 mois.
30:39Il y a quelques différences
30:40ou quelques granularités,
30:42mais finalement,
30:43globalement,
30:43les valorisations,
30:44ce n'est pas le point
30:45de vigilance majeure
30:46et on a un sentiment global
30:49qui est des investisseurs,
30:51je ne parle pas
30:52des enquêtes d'opinion
30:53ou des particuliers,
30:55mais plutôt un sentiment
30:56qui accompagne
30:57ce mouvement haussier.
30:59Pour nous,
30:59on maintient une allocation
31:00plutôt constructive,
31:02il y a des zones
31:02de vigilance,
31:03l'inflation en fait partie
31:04en se disant,
31:06effectivement,
31:06dans quelle mesure
31:07on pourrait avoir
31:07un deuxième cycle d'inflation
31:09qui n'est pas pour l'instant
31:10dans les cartes,
31:11mais il faut l'avoir en tête.
31:15Vigilance sur le marché
31:15du crédit privé.
31:16Historiquement,
31:16il y a toujours
31:17une deuxième vague.
31:18C'est un peu ça.
31:19Il y a toujours
31:19une deuxième vague.
31:21Maintenant,
31:21il y a quand même
31:21un effet démographique
31:22qui pèse sur l'inflation,
31:25qui pèse à la baisse
31:25sur l'inflation
31:26et la démographie,
31:27qu'elle soit
31:28dans tous les pays développés
31:29et même maintenant,
31:29même dans les pays émergents,
31:30elle est très orientée
31:31à la baisse
31:32et donc ça baisse énormément
31:33la pression inflationniste.
31:36Maintenant,
31:36il y a des zones
31:36de vigilance,
31:37je le disais,
31:37sur le crédit,
31:38notamment le crédit privé
31:39qui a beaucoup augmenté
31:41des volumes qui se sont...
31:42Il y a eu un peu trop
31:43d'enthousiasme peut-être
31:45dans ce...
31:45C'est de l'enthousiasme.
31:46C'est du compartiment privé,
31:48notamment de dettes privées.
31:49Ça a été beaucoup
31:50d'afflux de liquidités,
31:51d'afflux d'investissement
31:52et désormais...
31:54C'est pour ça qu'on mesure
31:54l'enthousiasme.
31:55Désormais,
31:56une zone qui devient systémique,
31:58un secteur qui devient systémique
31:59et on observe
32:01quelques signaux faibles
32:02qui montrent un peu
32:04des difficultés
32:04de la part des entreprises,
32:06notamment en termes
32:06de remboursement,
32:07du paiement des intérêts
32:08où on émet de la dette
32:10pour rembourser
32:11les dettes précédentes.
32:12Ce n'est jamais bon signe
32:13de rentrer dans ce cercle vicieux.
32:15Voilà.
32:16Zone de vigilance.
32:17Mais globalement,
32:18aujourd'hui,
32:19si on s'en tient
32:20à l'analyse du cycle,
32:21l'analyse des valorisations
32:22et l'analyse du sentiment
32:23de marché,
32:24il n'y a pas de rupture
32:25majeure à avoir
32:26dans un contexte
32:27où on a une fête
32:27qui va être accommodante
32:28et des politiques
32:30qui sont plutôt orientées
32:32vers le soutien à l'économie.
32:34Est-ce qu'il y a des choix
32:34nouveaux à faire
32:35dans une allocation,
32:37dans une gestion diversifiée
32:39tout en restant constructif ?
32:41Est-ce qu'on a envie
32:42de toujours être porté
32:43par la tech
32:44et le thème
32:46des CAPEX-IA
32:47ou par le thème
32:50de la souveraineté
32:51ou des banques européennes,
32:52par exemple ?
32:52Est-ce que ça,
32:53ça reste des piliers valables
32:54dans la construction
32:55d'une stratégie ?
32:56Est-ce qu'on a envie
32:57de jouer peut-être
32:58des choses un peu plus
32:59contrariantes,
33:00enfin contrariantes au regard
33:01de ce que le marché
33:01a délivré en 2025,
33:03Gustavo ?
33:04Oui,
33:05il y a quand même
33:05quelques évolutions
33:06que nous faisons
33:07dans nos portefeuilles.
33:09D'abord,
33:10il y a quand même
33:11une certaine maturité
33:12sur le marché actions
33:13en général,
33:13enfin du risque en général
33:15aujourd'hui.
33:16C'est vrai que c'est très vrai
33:17aux Etats-Unis,
33:18c'est très vrai
33:18dans certains secteurs spécifiques.
33:21Il y a eu,
33:21alors ça s'est un peu
33:21corrigé récemment,
33:22mais bon,
33:23il y a des zones d'euphorie
33:23clairement en partie corrigées.
33:27Mais bon,
33:27on sent qu'il y a quand même
33:28beaucoup d'enthousiasme
33:29en règle générale,
33:31ce qui nous amène
33:32quand même
33:32à être un petit peu
33:33plus prudents.
33:35On va dire
33:35le pilier psychologique
33:36nous emmène
33:37à être un petit peu
33:38plus prudents.
33:38Donc on a quand même
33:39plutôt globalement
33:40réduit les taux d'exposition
33:41même si on est toujours
33:42on va dire
33:42au-dessus des zones neutres.
33:43Donc toujours
33:44quand même investi.
33:46Alors toujours
33:47très très très diversifié
33:48et vous le savez
33:49on a cette approche
33:50équipondérée
33:51pour éviter
33:52d'être trop concentré
33:53dans quelques valeurs
33:54et quelques histoires.
33:56Donc ça c'est toujours
33:57très important pour nous
33:58et couvert
33:58avec le risque de change.
33:59Et on reste couvert
34:01sur le risque de change
34:02globalement.
34:04Autre point...
34:05C'est-à-dire que les actions
34:05américaines sont couvertes ?
34:07Sont couvertes, absolument.
34:08Dans tous nos portefeuilles
34:08internationaux
34:09le risque de change est couvert.
34:10En fait structurellement
34:11elle est couvert.
34:11Si on n'a aucune idée
34:12on la couvre.
34:12On la découvre que s'il nous semble
34:14que le dollar est intéressant
34:15et on en a déjà parlé
34:17plusieurs fois
34:18mais il ne faut pas oublier
34:18que le point de départ
34:19du dollar
34:19c'est un dollar très cher.
34:21Donc que le dollar baisse
34:21d'une manière ou d'une autre
34:23ce n'est pas un scandale.
34:24Donc on n'a même pas besoin
34:25de gros accidents
34:26juste que peu à peu
34:27ça s'ajuste.
34:28Et il reste encore cher
34:29comparé à certaines
34:29devises aujourd'hui.
34:30Bon c'est pas un scandale
34:32si le dollar continue de baisser.
34:33C'est la vitesse évidemment
34:34qui crée toujours
34:35de l'émotion.
34:37Et puis il y a quelque chose
34:38quand même qu'on change
34:39dans nos portefeuilles
34:40c'est que jusque-là
34:40ce qui n'était pas en action
34:41était entièrement monétaire.
34:43Et là on est quand même
34:44en train d'acheter
34:45au fur et à mesure
34:45des taux plus longs.
34:47Voir même des taux très longs
34:48pour la première fois
34:49depuis le temps.
34:50On est en train d'acheter
34:50effectivement dans des phases
34:52de correction
34:52on en a eu que ces derniers jours.
34:54On profite à chaque fois
34:55pour acheter vraiment
34:56des parties plus longues
34:56de la courbe.
34:58Parce qu'il nous semble
34:58nous quand même
34:59que l'histoire des taux
35:00et l'histoire monétaire
35:00est plus ouverte
35:01qu'il n'y paraît.
35:02Effectivement on a l'impression
35:03vu d'aujourd'hui
35:04que la BCE va faire 2%.
35:06on en parlait tout à l'heure
35:072% pour toujours
35:08qu'il va y avoir
35:09une sorte d'atterrissage parfait
35:11que la FED va s'arrêter à 3%
35:12et qu'elle va rester là
35:13pour toujours.
35:14Bon ça ne se passe jamais
35:14comme ça.
35:15Et comme il y a quand même
35:16une asymétrie il nous semble
35:17plutôt baissière
35:19c'est quand même
35:21un environnement...
35:21Il y a de la valeur
35:22quand même maintenant
35:22dans ces parties
35:23longues de courbe.
35:24Je ne dirais pas
35:25pour gagner de l'argent
35:26en tant que tel.
35:27Par contre comme couverture
35:28pour une partie action
35:30qui est toujours importante
35:31dans nos portefeuilles
35:31ça nous semble maintenant
35:34quelque chose
35:35de valable.
35:36Donc on retrouve là
35:37quand même un actif
35:38de protection
35:39à ces niveaux de prix
35:40en tout cas.
35:40À ces niveaux de prix
35:41la valo est redevenue
35:42raisonnable
35:42comme un actif refuge.
35:43Oui intéressant
35:44c'est une nouveauté
35:46quand même
35:46effectivement
35:47dans un paysage
35:47depuis plusieurs années
35:48où le bilataire
35:49n'a plus été un refuge
35:50et loin de là
35:51c'est un détracteur
35:52de performance.
35:53Il y a le souvenir
35:54traumatique de 2022
35:55je pense qui a beaucoup
35:55marqué les esprits.
35:57Oui pour peut-être
35:58une génération au moins
35:59même si parfois
36:00la mémoire est celle
36:01d'un poisson rouge
36:01sur les marchés
36:02mais là il y a eu
36:03un moment fort
36:04effectivement.
36:04Bon les convictions
36:05de 2026
36:06de votre côté
36:06Pour rebondir
36:07sur la partie duration
36:09de la partie taux
36:10c'est vrai que tactiquement
36:11il y a sûrement
36:14des choses à faire
36:14par exemple
36:15sur le UK
36:15on voit que
36:17il y aura peut-être
36:18moins d'inflation
36:19moins de croissance
36:20une BOE plus accommodante
36:21des niveaux assez attractifs
36:23un carré
36:23potentiellement sur le Canada
36:26Nouvelle-Zélande
36:27donc il y a des zones
36:28comme ça
36:29sur lesquelles il y a
36:29du long duration tactique
36:31sur toute l'année
36:322026
36:33je ne m'aventurerai pas
36:35à faire un pari
36:36franc et massif
36:37sur une direction
36:39de la duration
36:40Ça peut être encore un peu
36:40secoué
36:41On voit la cour japonaise
36:42notamment
36:43que tout le monde
36:43surveille un peu
36:44en ce moment
36:45On voit la cour japonaise
36:45on voit quand même
36:46que ce taux US
36:49a du mal à passer
36:49sous les 4%
36:50c'est quand même
36:51une grosse force de rappel
36:52Il y a peut-être
36:54un peu de pontification
36:55à aller chercher
36:55quitte après
36:56à rejouer
36:57le mouvement
36:59dans le sens inverse
36:59et en fonction
37:02de ce qu'ils vont annoncer
37:03alors quid de Lisa Cook
37:04perdant dépendance ou pas
37:07quid du nouveau
37:08Fetcher
37:10Qu'est-ce que ça va générer
37:13sur la partie longue
37:14de la courbe
37:15notamment
37:15aux 10 ans
37:16aux 30 ans US
37:17plutôt l'expectative
37:19de ce point de vue-là
37:20La poursuite
37:21de la vandalisation
37:23des institutions américaines
37:24par l'administration
37:25en place
37:26ça peut être un sujet
37:27continu encore
37:28en 2026
37:29Clairement
37:29Après normalement
37:30c'est le dollar
37:31qui prend
37:31et pas les taux
37:31puisque pour l'instant
37:33ce qui s'est passé
37:33à voir
37:35Après non
37:38et d'autre part
37:40même si effectivement
37:41sur l'inflation
37:41on ne pense pas
37:42nécessairement
37:42que ce n'est pas
37:43une centrale
37:43qui aura un fort rebond
37:44on est assez positif
37:45sur les actifs risqués
37:46et sur la croissance
37:46y compris la croissance
37:47suède
37:47donc en soi
37:48ce n'est pas non plus
37:49un trade
37:49longue duration
37:50sur les actions
37:51en quelques mots
37:52long actions
37:53long actifs risqués
37:54mais avec plus de diversification
37:55encore plus de diversification
37:57toujours plus de diversification
37:58sur l'IA
37:58on peut aller chercher
37:59la thématique IA
38:00mais en Asie
38:01en Europe
38:02sur des réseaux
38:03l'électrification
38:04la santé
38:05qui est un secteur
38:06qui peut profiter
38:07pleinement
38:07de cette thématique
38:10et bien parfait
38:12super
38:12merci beaucoup David
38:13pour votre concision
38:14on s'arrête là
38:15pour ce soir
38:15on aura encore
38:1712 mois devant nous
38:18pour parler de 2026
38:19et ce qui se passera
38:20l'an prochain
38:21sur les marchés
38:21merci à vous trois
38:22David Belloc
38:22Mirova
38:23Gustave Orenstein
38:24Dorval Asset Management
38:25et Alexandre Attal
38:26Russell Investment France
38:28Sous-titrage MFP.
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