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  • il y a 12 heures
Vendredi 7 novembre 2025, retrouvez Emeric Blond (Gérant fonds actions, Tailor AM) et Arnaud Morel (Gérant de portefeuille et Directeur de la Gestion Sous Mandat, Promepar AM) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:00...
00:00Deux invités avec nous ce soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Arnaud Morel est avec nous, directeur de la gestion sous mandat de premier part à Asset Management.
00:17Bonsoir Arnaud.
00:18Bonsoir Grégoire.
00:18Et Aymeric Blanc nous accompagne, gérant action chez Taylor Asset Management.
00:22Bonsoir Aymeric.
00:23Bonsoir Grégoire.
00:23Le bilan de la semaine avec vous messieurs, semaine marquée par un narratif un peu différent peut-être
00:29autour de l'intelligence artificielle.
00:32Aymeric, il y a une semaine ou dix jours, le marché continuait de vibrer au rythme de l'IA
00:36et des annonces de deals, de projections, de perspectives.
00:41Le patron d'Nvidia assurait 500 milliards de dollars de commandes fermes à fin 2026.
00:46Bref, tout allait bien dans le monde de l'IA.
00:49Sur le plan boursier, en tout cas cette semaine, les choses ont patiné un peu plus.
00:54Oui, c'est vrai.
00:55Ça a coïncidé avec la saison de publication.
00:57Il y a plusieurs acteurs d'importance qui ont publié, qui ont donné des messages,
01:03pas qui étaient décevants, mais des messages qui étaient surprenants
01:06par rapport à leur consommation de cash, par rapport à la manière dont ils allaient investir dans l'IA,
01:11les besoins en financement qu'ils allaient avoir et comment ils allaient financer ces projets dans l'IA.
01:17On a vu Meta qui avait annoncé une composante chiffrée sur les CAPEX qui était un petit peu floue
01:25et qui allait nous laisser penser qu'on allait avoir recours probablement à d'autres choses que du cash-flow.
01:33Probablement de la dette, probablement peut-être qu'un jour on aura des augmentations de capitales aussi
01:38qu'on va voir arriver, tout ça pour financer effectivement les besoins très importants
01:42qui leur paraissent en tout cas inéluctables à ces grands dirigeants de la tech.
01:48Qu'est-ce que ça change ?
01:48Parce que vu les montants engagés ou les promesses de montants,
01:53on se doutait bien qu'à un moment peut-être que la dette allait être un instrument
01:56qui allait servir quand même à financer ces CAPEX historiques, monstrueux,
02:01qu'on n'a pas vus depuis des générations peut-être dans nos économies.
02:06Emmerick, qu'est-ce qui a changé ?
02:09Est-ce que le marché se projette déjà dans l'idée que ces grands hyperscalers
02:14auront un statut boursier différent demain ?
02:17Oui, alors après il ne faut pas oublier que ces acteurs-là,
02:20les Meta, Amazon et tous les autres, Alphabet, etc.,
02:25tous ces acteurs-là ont certes des valos dignes de leur statut dans la tech,
02:30donc des valos normativement élevés,
02:32mais elles avaient des générations de cash qui étaient absolument phénoménales aussi,
02:35avec des niveaux de marge nette qui étaient très importants,
02:37des générations de free cash flow qui étaient très importantes.
02:40Jusqu'à présent, les CAPEX qu'elles avaient étaient des CAPEX normatifs
02:43qui ne sortaient pas quelque part, qui ne faisaient pas de déviation
02:45par rapport au narratif global.
02:49Donc on pouvait racheter ces actions, mettre en place des programmes pour les actionnaires, etc.
02:54Exactement, plan de retour à l'actionnaire, des investissements par-ci, par-là,
02:57sans que ça nuise effectivement à la bottom line.
03:00Et là, ce qu'on voit pour la première fois,
03:01c'est qu'on voit que ces investissements-là vont devoir être tellement massifs
03:04qu'ils vont impacter la génération de cash, potentiellement le bilan,
03:08et qu'effectivement, on va avoir des énormes besoins en argent frais
03:14pour tous ces acteurs-là.
03:15Et ça, c'est nouveau.
03:16Mais ce n'est pas, quelque part, ce n'est pas anormal.
03:21Là, on a l'ancien logiciel, c'était des boîtes de tech très fortement margées,
03:25beaucoup de générations de cash, qui suffisaient à financer les projets.
03:28Aujourd'hui, je veux dire, quand Meta se plantait dans le métaverse
03:31et avait grillé plusieurs dizaines de milliards,
03:34personne n'avait sourcié.
03:35Et là, aujourd'hui...
03:36Vas-y, pendant deux ans, plus personne ne voulait du titre.
03:38Oui, alors bon, je vous invite à regarder la trajectoire de Meta.
03:41Ça n'a pas duré deux ans.
03:41Ah non, mais depuis, c'était l'air, je suis d'accord.
03:44Mais pendant au moins 12 mois, c'était un peu d'Edmonie.
03:46Plus personne ne voulait toucher Meta.
03:47Voilà, parce que les gens se demandaient ce qui se passait.
03:49Mais ça n'a jamais remis en cause la viabilité de l'entreprise.
03:52Voilà, c'est sûr.
03:53Exactement.
03:53Et là, aujourd'hui, on a vraiment cette...
03:55On retourne dans un logiciel standard d'investissement.
03:57Une société qui est en croissance, normalement, investit.
04:00Et elle investit comment ?
04:01Il y a plusieurs solutions.
04:02C'était effectivement par son génération de cash,
04:04par son endettement ou par des levées sur les marchés.
04:06Et c'était le modèle normal de croissance.
04:08Et c'est normal que boursièrement, effectivement, ça se paye négativement.
04:12Parce que si c'est investir pour générer de la croissance,
04:16gagner des parts de marché,
04:17asseoir une position dominante dans un monde technologique
04:21qui vibre au rythme de l'IA,
04:24ça peut être bénéfique, y compris pour l'actionnaire.
04:27Bien sûr.
04:27Pour l'instant, c'est pas en première intention.
04:29En tout cas, c'est pas un mouvement qu'on observe.
04:30Normalement, investir, c'est vraiment ça.
04:31C'est investir pour le futur.
04:33En se disant...
04:33Amazon a passé des années à investir.
04:35J'investis aujourd'hui pour demain.
04:36Et c'est ça.
04:37Et c'est un petit peu ça, le corollaire du raisonnement initial.
04:41C'est de dire, bon, on investit aujourd'hui,
04:44mais pour quelle finalité ?
04:45Et la finalité, aujourd'hui, c'est qu'on se demande
04:47si on arrivera à générer suffisamment de chiffres d'affaires
04:50pour compenser ces investissements.
04:52Et alors, on va prendre à plusieurs débats.
04:55Qui va bénéficier de l'IA ?
04:56Qui va, effectivement, avoir des gros problèmes ?
05:00Bon, ça, c'est des sujets secondaires.
05:02Oui.
05:02Qui vont, qui sont en...
05:04Oui, c'est ça, secondaires.
05:05Qui arrivent devant nous.
05:06Qui arrivent devant nous, voilà.
05:07C'est ça.
05:07Les sujets les plus importants sont là.
05:09Mais c'est encore un jeu très ouvert, ce point de vue-là.
05:11Voilà, exactement.
05:12Bon, on a franchi quand même une étape
05:15dans la relation entre le marché, les investisseurs
05:17et ce thème de l'IA
05:18avec ce qui s'est passé cette semaine,
05:20comme le décrivait Emmerick,
05:22de voir du financement par la dette, etc.
05:24On n'est plus dans la pure hype
05:27qu'on a connue ces dernières semaines
05:31et ces derniers mois.
05:32Déjà, il faut voir l'avenir aussi.
05:34Comme Emmerick l'a dit,
05:35voilà, aujourd'hui, les cash-lots,
05:36il faut pouvoir avoir la suffisance
05:39et la visibilité dans les prochaines années
05:41pour financer l'ensemble de ces projets.
05:43On a parté juste sur la consolidation
05:44du marché américain.
05:45Quand même, il y avait quelques signaux techniques.
05:46Je vais me fermer, bien sûr.
05:48Après, il y a le narratif actuel
05:49où on a les valorisations, les CAPEX,
05:51nanani, nanana.
05:52Il y a quand même un taux de participation
05:54qui était assez faible.
05:55On avait quand même 50% des boîtes
05:57aux indices américains
05:58qui étaient au-dessus de la moyenne mobile 200 jours.
06:01Ça, c'était quand même un événement important.
06:03Et vous avez aussi quand même, mine de rien,
06:05un shutdown.
06:05Vous avez des taux longs qui restent élevés.
06:08Vous avez la communication
06:08de la Banque centrale américaine.
06:10Les chiffres d'inflation qui sont sortis,
06:11certes, légèrement de ça,
06:13de ce qui était attendu,
06:15mais c'est quand même sur une dynamique importante.
06:17Ces éléments sont déjà des avertissements.
06:19Alors maintenant, on peut trouver le narratif.
06:20On les voit tous passer
06:21à les niveaux de valorisation,
06:23les CAPEX qui reviennent
06:24sur les niveaux des dot-com,
06:25on voit la corrélation.
06:26On a tout fait reposer sur Palantir,
06:28au cœur de la semaine.
06:29C'était la faute de Palantir.
06:30C'est vraiment ce mouvement
06:31et on va dire que la consolidation,
06:33le mouvement final,
06:34on le trouve sur les nouveaux gagnants
06:35de l'IA.
06:36Justement, Oracle, Broadcom, AMD,
06:39qui ont des valorisations,
06:40il y en a une, c'est 300, 60, 50 fois.
06:44Voilà, c'est un peu plus difficile.
06:45Quand on revient sur le reste de la côte,
06:46sur les hyperscalers et tout ça,
06:48on regarde en termes de valorisation,
06:50enfin, c'est cher,
06:51mais c'est en dessous du niveau
06:52du Nasdaq pour l'année prochaine.
06:54Quelque chose près,
06:55mais le Nasdaq, c'est 29 fois,
06:57les 7 magnifiques, c'est 28 fois,
06:59avec quand même une génération
07:00de free cash à 26%,
07:02des IPS qui sont aux alentours de 16%.
07:05On est quand même assez à l'aise
07:06avec des niveaux de trésor,
07:07comme Amérique l'a souligné,
07:08qui sont quand même importants.
07:09Donc, sur cette partie-là,
07:12la valor, elle est justifiée.
07:14Ce n'est pas ces boîtes-là
07:15qui sont en bulle.
07:16C'est vraiment les...
07:17C'est ce qu'il y a autour.
07:18Les oracles, les AMD,
07:20les broadcoms,
07:21enfin, les niveaux de valo,
07:22on la voit sur la publication
07:23de Palantir, qui est excellente.
07:25Enfin, il n'y a pas de sujet
07:26sur la publication de Palantir.
07:27Ça sort, on ne s'attend pas à ça.
07:29Il relève leur public.
07:30Au début, 5 et moins 10 derrière.
07:34Et donc, c'est un peu ces éléments
07:35aujourd'hui qui chatouillent tout ça.
07:37Mais on a besoin de respirer
07:38sur le marché américain.
07:39Et on voit, c'est surtout
07:40toute la partie,
07:41et Bessent l'a dit l'autre jour,
07:42qu'il y a un pan de la cote
07:43qui est en récession.
07:44Il parlait de l'immobilier.
07:46Je trouvais que c'était assez intéressant.
07:47On voit comment la construction
07:48est traitée aujourd'hui aux Etats-Unis.
07:50Enfin, c'est des éléments
07:51qui sont quand même assez salvateurs.
07:53Donc, le requiem pour cette fin d'année
07:55et pour les prochains mois,
07:57c'est quand même de regarder
07:57ce qui peut aller.
07:59Donc, on voit une stat
08:01qu'on n'a pas l'habitude de regarder.
08:02C'était le Challenger.
08:02Oui, bien sûr.
08:03On l'a tous regardé.
08:04Pour l'enquête Challenger,
08:05les destructions d'emplois
08:06sur le mois d'octobre.
08:06Voilà, plus de 150 000.
08:07Notre ami Dijet qui en parle souvent.
08:09Mais voilà, après, pour une fois,
08:10on a une stat.
08:11Tout le monde n'a regardé que ça.
08:13Donc, si on a un marché de l'emploi
08:14qui se dégrade,
08:15on sait que l'inflation
08:16pour le prou reste au niveau de 3%.
08:18La Banque centrale pourrait quand même
08:19réduire, on va dire,
08:22sa politique monétaire
08:23et réduire ses taux.
08:24Et ça, ce serait un élément positif
08:26pour avoir une accalmie,
08:27on va dire, sur les taux longs.
08:29Voir un peu baisser
08:30et voir toutes les valeurs
08:31un peu proxytos
08:32qui reprennent le relais
08:33sur les prochaines semaines.
08:34Je vais un peu loin.
08:35C'est une partie qui est en récession.
08:36Toute cette partie
08:36dans la projection
08:37qui est dans un cycle
08:38un peu embourbé.
08:39Avec Trump et Bessent
08:40animent un petit peu.
08:41Donc, c'est quand même
08:42les éléments que je trouve
08:43intéressants.
08:44Donc, l'idée d'une rotation
08:45ou de la mise en place
08:46d'une rotation,
08:48ce serait un minimum légitime.
08:49On en a besoin
08:49pour poursuivre quand même ça.
08:51Après, c'est de voir un petit peu
08:52le PIB ne sort pas mal.
08:53Si on a des capex
08:54qui sont énormément investis
08:56aux Etats-Unis,
08:57ça présente 40%
08:58pratiquement de la croissance
08:58du PIB cette année.
09:00Et l'année prochaine,
09:01on repart avec 600 milliards.
09:03Donc, on a une croissance
09:05et où en est le marché de l'emploi.
09:06Donc, on va en savoir un peu plus.
09:07J'espère qu'on va avoir
09:08des nouvelles positives
09:08sur le showdown.
09:10Voilà.
09:10Ça n'a pas l'air d'être
09:11en train de se régler
09:12au moment où on se parle.
09:12Mais on verra.
09:13Peut-être que les prochains jours
09:14seront plus prolifiques
09:15de ce point de vue-là.
09:18Quels sont les éléments
09:18que vous surveillez
09:20par rapport à l'idée d'une bulle ?
09:22Où est-ce qu'il y a peut-être
09:24déjà beaucoup trop de surchauffe ?
09:26Où est-ce qu'il n'y en a pas forcément ?
09:29Ce que disait Arnaud.
09:30C'est vrai que quand on regarde
09:30les PE des hyperscalers,
09:32ce n'est pas 60, 80 ou 100 fois
09:36le chiffre d'affaires.
09:37Dans les marchés,
09:38en tout cas dans l'asset management,
09:40il y a une doctrine qui dit
09:41que les valorisations,
09:42c'est un facteur de rappel.
09:46C'est un facteur de soutien
09:47mais aussi un facteur de rappel.
09:48Ça nous rappelle un petit peu
09:49à ce que doit être la réalité
09:50sur les moyens historiques,
09:5210 ans, 15 ans, 30 ans,
09:53tout ce qu'on veut.
09:54Mais effectivement,
09:56s'il y a des déviations
09:56trop importantes,
09:58là, oui, effectivement,
09:59on peut commencer
09:59à se poser des questions.
10:00Et comme je disais
10:01justement, très justement Arnaud,
10:02les plus gros hyperscalers,
10:04les plus gros investisseurs,
10:05les plus gros acteurs
10:05qu'on a cités jusqu'à présent,
10:07sont des acteurs
10:07qui ont des valos.
10:08Ils ont des valos
10:09qui sont autour de la moyenne,
10:11voire un peu plus parfois.
10:12Parfois, certains sont
10:13sur la déviation standard,
10:14plus un,
10:15mais c'est souvent,
10:17il y a des valos.
10:18Quand on regarde,
10:19effectivement,
10:20mais par contre,
10:20il y en a certains
10:21qui ont des valos
10:21qui ont vraiment fortement dévié
10:23ou qui sont extrêmement élevés.
10:24Je pense à Palantir,
10:25aujourd'hui,
10:25on a 240 fois.
10:28De l'année prochaine,
10:28on est à 180.
10:30C'est un petit peu sur ça
10:31que les gens s'écharpent,
10:32aujourd'hui.
10:33Et quand on regarde Nvidia,
10:36Nvidia,
10:36on est à 45.
10:37Oui, oui.
10:38Donc,
10:39voilà.
10:39C'est pas Nvidia qui...
10:40En comptant la baisse restante,
10:42on est à la moyenne.
10:42Oui, oui, oui.
10:43Donc,
10:44voilà.
10:45C'est vraiment
10:45cette histoire de valorisation.
10:47Et c'est vrai que beaucoup de...
10:48Alors, c'est vrai que
10:49quand on valose à l'Amérique,
10:50on regarde le V sur Ebida.
10:51Oui.
10:52Donc, on ne regarde pas
10:53la marge nette,
10:53on ne regarde pas l'IPE,
10:54souvent.
10:54Non, c'est vrai.
10:55Et ça occulte le fait
10:56que parfois,
10:57on n'est pas break-even net.
10:58Donc,
10:59quand on n'est que break-even
11:01et Nvidia,
11:01c'est quand même un problème.
11:02Et dans la tech,
11:03c'est vrai qu'on regarde
11:03beaucoup ce ratio
11:04et c'est vrai qu'il y a
11:05beaucoup de valeurs,
11:05aujourd'hui,
11:06qui ne sont pas rentables du tout.
11:07Et c'est quoi ?
11:07C'est plus la partie logicielle,
11:09alors,
11:09qui est peut-être en surchauffe.
11:10La partie logicielle,
11:12on se targue de licornes
11:14à plus d'un milliard de capilles
11:15en Europe et en France.
11:17Mais aux Etats-Unis,
11:18c'est des levées
11:18de 1, 5, 10 milliards
11:20pour des centaines de licornes
11:22et des...
11:23Des boîtes privées,
11:24donc,
11:25qui ne sont pas
11:25dans le marché public.
11:26Oui, qui sont en train de s'écoutir,
11:27qui ont levé des fonds
11:28et qui,
11:29alors dont on ne parle pas souvent,
11:30mais qui, effectivement,
11:31vendent du concept
11:33sur, effectivement,
11:33la gestion des données
11:34de la santé,
11:36sur les données professionnelles,
11:39enfin,
11:39plein de concepts
11:40un petit peu comme ça
11:40autour de l'IA
11:41avec le data mining,
11:43le data monitoring,
11:44le data...
11:45la gestion de la data.
11:47Et un peu comme Palantir,
11:49mais...
11:49Le raffinage.
11:50Palantir est la boîte
11:50la plus mature,
11:51en fait,
11:51dans ce secteur.
11:52Mais, voilà,
11:54tous ces acteurs-là,
11:55à mon avis,
11:55vont être, effectivement,
11:56soumis à la série d'épreuves,
11:58à mon avis,
11:58à court-moyen terme.
11:59Et d'un point de vue
12:00de gestion,
12:03il y a un risque
12:05dans ces marchés privés
12:06qui peut contaminer,
12:07à un moment,
12:07les grands marchés
12:09publics cotés ?
12:10Ça,
12:11je ne peux pas dire non.
12:12Il y aura toujours du remous.
12:14Mais...
12:14Est-ce que le risque
12:15est plus dans le privé
12:16que dans le public ?
12:16Oui, je pense.
12:17D'accord.
12:17Je pense.
12:18Après,
12:18il y a toujours
12:19un phénomène
12:20de diffusion
12:22plus ou moins sévère.
12:23Je pense qu'il sera
12:24plutôt diffus
12:25que sévère
12:26parce que,
12:27effectivement,
12:28ça fait un moment
12:28qu'on guette
12:29le private equity.
12:29On parle beaucoup
12:30de fonds
12:31qui arrivent à échéance
12:32et qui n'arrivent pas,
12:32effectivement,
12:33à délester
12:34les dossiers
12:35dans lesquels
12:35ils étaient rentrés
12:36sur des valeurs
12:36assez considérables.
12:37Et donc,
12:38là,
12:38on commence à se demander
12:39si dans le private equity,
12:40il n'y a pas une bulle
12:40qui risque d'exploser.
12:42Bon,
12:43c'est plus vrai en Europe
12:44qu'aux US
12:44parce qu'effectivement,
12:45aux US,
12:45la vigueur du private equity
12:46est beaucoup plus importante.
12:50Mais,
12:50voilà,
12:51je pense qu'il faut
12:51pas perdre raison,
12:54il faut rester
12:54un petit peu prudent
12:57mais pondérer
12:59dans la réaction
12:59adverse
13:00qu'on pourrait s'infliger.
13:01Je pense à Curry,
13:03la personne
13:04qui a shorté massivement
13:05les...
13:05Oui,
13:06Michael Burry.
13:06Oui,
13:06oui,
13:07Michael Burry.
13:07Alors,
13:07il short.
13:08Palantir,
13:09à la limite,
13:10on peut comprendre
13:10100 fois le chiffre d'affaires,
13:11il y a peut-être
13:12une forme de déconnexion
13:13entre la valo de Palantir
13:14et sa réalité.
13:15Mais il short aussi NVIDIA
13:16et dont vous disiez
13:17qu'effectivement,
13:18NVIDIA se carte assez peu
13:19de ses standards
13:20de valo historique.
13:21Oui,
13:21mais dans son portefeuille,
13:23son short NVIDIA,
13:23c'est 10%.
13:25Palantir,
13:26c'est 70%.
13:27Donc,
13:28il y a quand même
13:29une discrimination.
13:30Et on voit
13:30sur ce vers quoi
13:31il pense qu'il y aura
13:32un problème.
13:33Oui,
13:33je comprends.
13:34Et c'est vrai,
13:35si demain,
13:36Palantir éclate
13:37ou a un problème
13:38plus ou moins grave,
13:40on se rend...
13:40Valeurs très retail aussi,
13:41je me permets
13:42de le dire au passage,
13:42non mais très retail
13:43dans le sens,
13:44le grand public,
13:45ça fait partie
13:46des valeurs
13:46adorées
13:47par le grand public
13:48américain aujourd'hui.
13:49Évidemment,
13:49il y aura un phénomène,
13:50pas de contagion,
13:51mais un phénomène
13:51de diffusion
13:52proportionné
13:54à NVIDIA
13:54parce qu'effectivement,
13:56Palantir travaille
13:56avec NVIDIA.
13:57Bien sûr.
13:57Mais voilà,
13:58ça peut s'arrêter là.
14:00D'ailleurs,
14:00il y a tellement
14:00de débouchés
14:01pour l'IA
14:02et d'attentes
14:03par rapport à ce secteur
14:04que si ces valeurs-là
14:07éclatent,
14:09il y aura d'autres choses
14:10à d'autres acteurs
14:11qui vont dans le relais.
14:11Oui,
14:12effectivement,
14:14on verra.
14:14Ça a été aussi un peu
14:15le sujet de la discussion
14:15cette semaine
14:16avec cette petite bourde
14:18de la CFO
14:19d'OpenAI.
14:20Mais quand on lui demande
14:21comment vous allez
14:21financer et assurer
14:23les 1,5 trillion de dollars
14:25d'engagement
14:25que vous avez pris
14:26en quelques semaines,
14:27quelques mois,
14:28enfin depuis le début
14:29de l'année,
14:31elle évoque
14:31des solutions
14:31de private equity,
14:32bien sûr,
14:33des solutions industrielles
14:34avec leurs partenaires
14:35avec lesquels
14:35ils sont en train
14:36de nouer
14:36un certain nombre
14:36de grands deals,
14:39de grands accords.
14:40Et puis dans la même phrase,
14:40elle évoque la possibilité
14:42d'un backstop,
14:42elle dit backstop gouvernemental.
14:44Et là,
14:45tout le monde s'est dit
14:46mais attendez,
14:47on n'était pas informé
14:49que pour financer
14:50ce trillion et demi
14:52de dépenses,
14:54enfin d'investissement,
14:55vous attendiez
14:56une garantie gouvernementale
14:58sur votre dette
14:59et en même temps,
15:01quand on y pense,
15:01on se dit
15:01mais ça fait partie
15:03de la stratégie
15:04d'une administration
15:04comme celle de Trump
15:05de développer massivement
15:06cette technologie.
15:08Oui,
15:08l'Inflation Reduction Act,
15:10tout ce SHIP Act,
15:12enfin le plan Stargate,
15:13tout ça,
15:14c'est des plans
15:14d'investissement
15:14assez massifs
15:15et en fait,
15:17je pense qu'elle a été
15:17malheureuse dans ses termes
15:18et qu'elle a voulu dire
15:21des partenariats
15:22publics-privés,
15:23un peu les piquets.
15:24Je comprends,
15:24le mot n'était pas le mot,
15:25elle l'a dit elle-même,
15:26ça a brouillé mon message.
15:27Voilà,
15:27c'est ça,
15:28je pense qu'elle a perdu
15:29un peu les gens
15:29et les gens se sont dit
15:30oula mince,
15:31on a peut-être un problème.
15:32Mais ça a mis le doigt
15:32quand même sur l'idée
15:33que ces boîtes-là
15:34sont systémiques
15:35et qu'on ne pourra pas
15:36les laisser tomber.
15:36Voilà,
15:37ça a mis la loupe
15:37sur effectivement
15:38un problème
15:39qu'on avait identifié
15:40mais qu'on ne savait pas,
15:43dont on ne savait pas
15:43trop quoi faire.
15:45Et c'est vrai
15:45que 1500 milliards
15:46alors sur 10 ans,
15:48c'est pas mal d'argent.
15:54demain tout de suite.
15:54Mais voilà,
15:55maintenant,
15:56il va falloir trouver
15:56les financements.
15:57Oui, Arnaud ?
15:58Je disais que oui,
15:59c'était largement relayé
16:00sur les réseaux
16:01et après,
16:02on voit aujourd'hui
16:03tous les investisseurs
16:04qui ont quand même été
16:04très très bons
16:05sur l'année 2025.
16:07Après,
16:07ils ont racheté
16:08toutes les baisses.
16:09Est-ce qu'on a
16:10pas forcément fait ?
16:10Un peu moins cette semaine,
16:11j'ai l'impression, non ?
16:11Peut-être les...
16:14Peut-être,
16:14on va voir.
16:15On verra, oui.
16:16Non mais,
16:17il y a eu des parcours stellaires.
16:18Donc,
16:19la logique de prise de profit,
16:20elle n'est pas illégitime,
16:24il y a matière à prendre
16:25des profits sur ces entreprises
16:26sans que ça remette en cause
16:28ni le thème de l'IA
16:30ni la performance boursière
16:32de ces boîtes-là.
16:32Mais Arnaud,
16:33mais point le doigt
16:34sur un sujet important,
16:35c'est la résilience du retail
16:36et des investisseurs
16:37par rapport aux baisses.
16:38Ça, c'est quelque chose
16:39qu'on n'avait pas avant.
16:40Avant,
16:41on avait des baisses
16:41avec des mécanismes
16:42auto-entretenus
16:43qui faisaient que les baisses
16:44pouvaient s'assélérer.
16:45Aujourd'hui,
16:46les baisses sont rattrapées
16:46immédiatement.
16:47Il y a un backstop !
16:48Voilà,
16:48il y a un backstop assez court,
16:49comme s'il y avait
16:50une moyenne mobile
16:50avec très peu de jours
16:54et qui faisait qu'effectivement,
16:56dès qu'on sentait
16:56un certain niveau de baisse,
16:58le marché se précipitait
16:59pour racheter
16:59en se disant
17:00« Ah là, je fais une bonne affaire,
17:00ça va baisser un petit peu. »
17:02Bon,
17:02on verra après,
17:032, 2, 8, 3% de baisse,
17:054% de baisse
17:05pendant les accès de semaine.
17:06On verra effectivement
17:07si des acheteurs se présentent
17:09pour racheter
17:10ces points bas de marché.
17:11L'idée de la rotation,
17:12je veux bien qu'on y revienne aussi,
17:14Arnaud,
17:14sur le marché américain,
17:16vous dites
17:16« Il y a de la place
17:18pour voir quand même
17:19d'autres sujets
17:20que le seul sujet
17:21de l'intelligence artificielle ? »
17:23Oui,
17:23clairement,
17:24déjà,
17:24on a un secteur
17:25qui a été matraqué
17:26aux États-Unis,
17:26c'est la santé.
17:28Je pense qu'on commence
17:29à avoir un peu plus
17:29de visibilité
17:30avec la jurisprudence maire,
17:31la Corrière,
17:32même s'il vaut ce qu'il vaut
17:33avec Novo et Lilili.
17:35Donc c'est Pfizer,
17:35c'est ça,
17:36qui a signé un deal ?
17:37Oui,
17:37avec l'administration américaine.
17:39Avec l'administration américaine.
17:39Qui a mis en place
17:39une plateforme de distribution
17:41qui s'appelle TrumpX,
17:42de mémoire.
17:43C'est Trump qui va distribuer.
17:44Ça ne représente pas grand-chose
17:47du chiffre d'affaires.
17:47C'est plus de la communication
17:48qu'autre chose.
17:49Mais la santé me semble
17:50quand même pas mal.
17:52Et après,
17:52toutes les valeurs
17:52potentiellement sur la construction,
17:55clairement,
17:55aujourd'hui,
17:55qui est un peu en déroute
17:56quand même aux États-Unis,
17:58ça,
17:59c'est un sujet
17:59qui serait quand même intéressant.
18:00Ce que je vous dis,
18:00c'est toutes les valeurs
18:01proxito
18:02qui devraient normalement
18:03prendre le relais.
18:04Et on regarde,
18:04on nous l'oublie souvent,
18:05et je regardais ce matin
18:06en regardant,
18:07les Nasdaq Next 100,
18:09qui fait deux fois
18:10la perf du Nasdaq cette année.
18:11Et c'est des valeurs
18:11qui ne sont pas forcément rentables.
18:14On en revient un peu
18:14sur tout ce qu'on dit,
18:15mais cette euphorie
18:16apporte aussi quand même
18:18pas mal d'interrogations
18:20dans la performance
18:21de certaines valeurs.
18:22Mais ça,
18:22je pense qu'on en parlera
18:23peut-être un peu plus tard.
18:24Mais voilà,
18:25il faut qu'on ait
18:26un marché plus dense
18:27pour avoir une pérennité
18:28de cette hausse.
18:29Sinon,
18:30ça va être des sujets
18:31comme on a cette semaine
18:31qui vont revenir
18:32de façon plus assidue,
18:34je pense.
18:34L'immobilier,
18:35il faut soutenir
18:37le soldat immobilier.
18:39C'est à la fois
18:40ce que dit
18:40Stephen Mayran
18:41au sein de la Réserve
18:42fédérale américaine,
18:43soutenu évidemment
18:44par Scott Bessen
18:45qui a fixé
18:46comme principal
18:48indicateur de performance
18:49ou de réussite
18:50le taux long,
18:51le 10 ans américain.
18:52Ce n'est pas les taux courts,
18:53lui,
18:53que Bessen veut voir baisser,
18:54c'est vraiment les taux longs.
18:55La Fed est en train
18:56de l'aider
18:56en la matière,
18:58Arnaud,
18:58là.
18:58On parle du bilan,
19:00on arrête la réduction
19:01du bilan,
19:02on verra peut-être
19:02une Fed nette acheteuse
19:04à nouveau
19:04dans le marché
19:05en 2026.
19:06à la fin du QT
19:07le 1er décembre.
19:08Déjà,
19:09ça va être peut-être
19:09une force de soutien
19:10aussi avec des liquidités.
19:11Déjà,
19:12il y en a beaucoup
19:12sur le marché.
19:13Pour la partie longue
19:13de la courbe,
19:14ça peut aider.
19:15Donc ça,
19:15c'est quand même
19:15les choses qui sont,
19:17je pense,
19:17Salvateur,
19:18et c'est bien drivé
19:19par le secrétaire du Trésor
19:21qui fait beaucoup
19:22d'émissions très courtes
19:23aussi,
19:24ce qui aide aussi
19:25sur cette partie-là.
19:26Donc voilà.
19:30Peut-être,
19:31mouvement effectivement
19:32de baisse des taux.
19:32En tout cas,
19:33tous les secteurs
19:34et les valeurs proxy-taux
19:35ont peut-être...
19:36Ce serait normalement
19:38le sens de l'histoire.
19:38Oui,
19:39ils sont peut-être
19:39amenés à retrouver
19:40de l'intérêt
19:41pour les marchés
19:42et pour les investisseurs.
19:43Alors,
19:43Emmerich,
19:43c'est génial
19:45parce que Taylor,
19:46vous lancez là
19:47un fonds action
19:48large cap
19:49américaine,
19:50c'est ça.
19:51Ça m'intéresse
19:52beaucoup de comprendre
19:53effectivement la stratégie
19:55quand on lance
19:55un fonds dédié
19:57aux actions américaines
19:58aujourd'hui
19:58avec de l'argent
20:00qu'il va falloir déployer
20:01et investir
20:01dans des marchés
20:02dont on dit
20:02c'est cher quoi.
20:05Oui.
20:05Alors,
20:06si on regarde
20:07le S&P,
20:08c'est 20 dernières années,
20:09il a toujours été cher.
20:11Non mais,
20:12si on attend le point bas
20:13ou un bon moment
20:14pour investir,
20:15on n'y va jamais.
20:16Et on rate le train
20:17depuis 20 ans.
20:19Du coup,
20:19il y a un moment donné,
20:20il faut toujours investir.
20:21On prend.
20:21Et quand on veut,
20:22on paye.
20:23Enfin,
20:23voilà.
20:24je pense qu'effectivement
20:26la zone US
20:28c'était une zone
20:28effectivement digne
20:29d'intérêt boursièrement parlant.
20:30C'était une zone
20:31importante pour compléter
20:33notre allocation
20:33en interne
20:36et par rapport
20:37à notre clientèle.
20:39On avait,
20:40comme on a une approche
20:41un petit peu top down
20:43chez nous,
20:44effectivement,
20:44on est amené
20:45assez naturellement
20:46à étudier
20:47les valeurs US
20:47et les valeurs européennes.
20:49Et donc,
20:49c'était un complément
20:51assez naturel
20:52de la gamme.
20:53Donc,
20:53oui.
20:54Est-ce que c'était
20:55le bon timing
20:55pour commencer à investir
20:56ou alors est-ce que c'est
20:57le bon moment
20:58ou est-ce qu'il y a…
20:58Comment on fait ?
20:59Voilà.
21:00C'est-à-dire,
21:00au regard des paramètres
21:01de marché
21:02du marché américain
21:03aujourd'hui,
21:04c'est quoi la stratégie
21:05pour déployer
21:06de l'argent frais
21:07dans ces marchés-là ?
21:08C'est là où il faut
21:08avoir une approche
21:09un petit peu spécifique,
21:10je pense,
21:10parce que si on se contente
21:11de faire du bottom-up
21:12avec une approche discriminée
21:14sur stock picking,
21:15que des valeurs,
21:16avec des histoires
21:16très spécifiques
21:17pour chacune des valeurs
21:18ou des valeurs faibles,
21:20on l'a vu,
21:21Arnaud l'évoqué,
21:21il y a pas mal
21:22de value trap
21:22sur la côte américaine
21:24en ce moment.
21:24Il y a beaucoup de secteurs
21:25qui n'ont pas marché
21:25et qui ne remplissent pas
21:27du tout leur objectif
21:28boursier,
21:28entre guillemets,
21:29leur mandat.
21:31Les valeurs défensives,
21:32les valeurs cyniques,
21:32ces valeurs-là,
21:33effectivement,
21:33ne fonctionnent pas.
21:34On parle de l'immobilier,
21:35on parle de l'énergie,
21:36on parle de la santé,
21:39enfin,
21:39plein de sujets comme ça
21:40qui, effectivement,
21:41ont des problèmes
21:43de comportement.
21:44Et donc,
21:46je pense qu'il faut vraiment
21:47avoir cette approche
21:47un petit peu,
21:49là encore,
21:50effectivement,
21:50top-down
21:51où on va aller dire
21:52qu'est-ce qui va marcher
21:53court, moyen, long terme
21:54et essayer de capter
21:55des grandes thématiques,
21:56des grands thèmes
21:57dans lesquels on va pouvoir
21:58investir
21:58et pas faire que du buy-and-all
22:00parce qu'on peut,
22:01effectivement,
22:01être actif
22:02au sein de ces allocations
22:03thématiques
22:03mais aller,
22:04effectivement,
22:05identifier ces grands thèmes
22:05et qui,
22:07en théorie,
22:07vu l'argent
22:08qui est en train
22:09d'être déployé
22:09dans l'économie américaine
22:10sur ces sujets-là,
22:11devrait être porteur
22:12à court,
22:13moyen, long terme.
22:14Donc, ça part forcément
22:14de l'IA ?
22:15Ça part forcément de l'IA ?
22:16Ça peut être,
22:17voilà, exactement.
22:18Alors, il y a l'IA,
22:18évidemment.
22:20Alors, nous,
22:20on est plus,
22:21effectivement,
22:21après avoir étudié
22:22longuement la partie IA,
22:24on est beaucoup plus
22:25sur la partie équipement,
22:27donc équipement,
22:28infrastructure.
22:29Donc, voilà,
22:30ça, c'est déjà
22:30sur la partie IA pure.
22:32Après,
22:32sur les sujets
22:32connectés à l'IA,
22:33aujourd'hui,
22:35les data centers,
22:35on ne communique pas
22:36sur la puissance calculée.
22:37On communique
22:37sur les mégawattheures
22:38ou gigawattheures.
22:40Donc, on communique
22:40sur la puissance électrique
22:42consommée.
22:43Donc, ça nous donne
22:43un signal
22:44qu'on va avoir besoin
22:44d'énergie,
22:45on va avoir besoin
22:46de resaliser
22:47les réseaux électriques
22:47qui sont vieillissants,
22:48ils ont plus de 45 ans
22:49dans les US.
22:50On va avoir besoin
22:51d'infrastructures,
22:52on va avoir besoin,
22:53effectivement,
22:53de construction.
22:55Je veux dire,
22:55j'ai étudié
22:56ce secteur énergétique
22:57cette semaine.
22:59Chez la plupart
23:00des énergéticiens
23:01qui, effectivement,
23:01sont connectés
23:02dans des endroits
23:02un petit peu d'intérêt
23:03pour les data centers,
23:04il y a des centaines
23:06de demandes
23:07de connexions
23:07de data centers.
23:09C'est un marché
23:10en pleine expansion
23:11et qui, effectivement,
23:12est en cours
23:12de déploiement
23:14d'un point de vue financier.
23:15Donc, je pense qu'il y a
23:16pas mal de secteurs
23:17comme ça
23:17dignes d'intérêt
23:18sur le cours
23:19moyen et long terme.
23:20Des boîtes
23:20comme Le Grand
23:21Schneider en Europe,
23:22ça fait déjà un moment
23:22qu'on les a identifiées
23:23comme étant des boîtes
23:24connectées justement
23:25à ce thème de l'IA
23:26et y compris
23:27sur le marché américain.
23:28C'est des boîtes
23:28qui ont de l'activité
23:29sur le marché américain.
23:30Et Le Grand
23:32a eu un petit pain
23:33cette semaine.
23:33Visiblement,
23:34c'est juste
23:36un petit incident boursier,
23:37un problème de communication
23:38avec le marché
23:39et les investisseurs
23:40ou il y a autre chose
23:41dans ce que nous dit
23:41Le Grand
23:42cette semaine
23:42sur cet aspect
23:44d'efficience énergétique
23:45et data center,
23:45j'entends ?
23:46Non, bien sûr.
23:46C'est vrai que tous ces acteurs,
23:47les Stevens, Schneider,
23:49Le Grand
23:49n'avaient jamais vraiment
23:51communiqué
23:52sur cette partie
23:52de data center.
23:54Donc, effectivement,
23:55quand il y a deux ans...
23:55Le Grand mémoire,
23:56je crois que c'est 20%
23:56de leur activité aujourd'hui.
23:57Absolument.
23:58C'était rien.
23:59Il y a dix ans,
24:00c'est passé de zéro à vingt
24:01en dix ans ou en quinze ans.
24:02Et du coup,
24:02ça a pris un peu
24:03tout le monde par surprise.
24:05Et quand on a commencé...
24:05Et du coup,
24:06ça a effectivement commencé
24:07à faire dévier
24:08un petit peu les valorisations
24:09parce que les gens se sont dit
24:09c'est peut-être un peu plus tech,
24:11il faudrait peut-être
24:12les valoriser un peu mieux
24:13et effectivement,
24:14il y a des croissances.
24:16Donc, oui.
24:17Alors, Le Grand,
24:17sur la partie publication,
24:1920% chiffre d'affaires,
24:21c'est l'acteur
24:22qui a les marges
24:22les plus élevées du secteur.
24:24C'est un best-in-class.
24:27Mais effectivement,
24:27sur la partie communication,
24:28ils ont toujours été prudents.
24:30Ils ont toujours été
24:31très conservateurs.
24:32Et là,
24:33au filial de leurs habitudes,
24:34ils n'ont pas dit
24:34les amis,
24:35on va faire plus de 30%
24:36de croissance.
24:38Ils ont dit
24:38croissance,
24:39comme on a annoncé,
24:40on va remplir les objectifs
24:41de l'année 2025.
24:422026 ne devrait pas
24:43trop se passer non plus.
24:44La feuille de route, quoi.
24:45Voilà, la feuille de route.
24:46Le problème,
24:46c'est que le marché
24:47s'attendait mieux.
24:48Mais alors,
24:49c'est peut-être lié au fait
24:49qu'au T2,
24:51ils avaient très positifement
24:52surpris le marché.
24:54Donc, le marché
24:54s'attendait
24:54à une nouvelle surprise.
24:57n'est pas passé.
24:58Et du coup, voilà.
24:59Donc, il y a eu une réaction
25:00un petit peu forte
25:00et un peu épidermique.
25:02Je pense que c'est,
25:03sans donner de conseils,
25:04c'est...
25:05Oui, ça ne remet pas en cause
25:06l'histoire de...
25:07C'est une bonne opportunité
25:07de racheter pour l'indépendant.
25:09Très clair.
25:10Qu'est-ce que vous retenez ?
25:10Alors, globalement,
25:11des publications en Europe,
25:13notamment Arnaud,
25:14et en dehors du thème de l'IA,
25:16est-ce qu'il y a eu
25:16des bonnes choses ?
25:17Est-ce qu'il y a matière,
25:18justement, peut-être,
25:19à revenir sur certains secteurs ?
25:21Là aussi,
25:21à favoriser une rotation ?
25:23Donc, aux Etats-Unis,
25:24c'est la tech leader,
25:25bien sûr,
25:25et le reste qui ne fait rien.
25:27En Europe,
25:28le secteur force,
25:28c'est plutôt le secteur bancaire,
25:30financier.
25:31L'industrie,
25:32ce qu'on porte plutôt bien,
25:33aussi, en Europe.
25:35Alors, déjà,
25:36ne vous donnes pas notre plaisir,
25:37les publications,
25:38elles ont été quand même
25:39très bonnes
25:39en termes de création d'IPS.
25:41Et ça, c'est quand même
25:41quelque chose d'important.
25:42Le mois dernier,
25:43je l'avais souligné,
25:44on avait révisé drastiquement
25:45la baisse des IPS.
25:46On était attendu,
25:47je crois, à moins 2.
25:48Là, on est repassé à plus 2.
25:49Donc, sur le période de publication,
25:51on reprend plus 4.
25:52Déjà, c'est un peu positif.
25:53Peut-être qu'on va finir l'année
25:54en positif.
25:55Positif, un zéro plus.
25:56Ouais, c'est ce qui est quand même bien
25:57parce que ça fait deux ans
25:58que ça ne se passe pas comme ça
25:59forcément en Europe.
26:01La publication,
26:02quand même, dans le luxe.
26:03Ce que vous disiez, Grégoire,
26:04tout à l'heure,
26:04c'est qu'on a des secteurs leaders.
26:06Bon, la tech,
26:06clairement,
26:07avec les SML qui a été confirmé.
26:08C'est vrai.
26:09SAP, voilà,
26:10ça se porte pas mal.
26:11Les SMI,
26:12les financières,
26:13la tech,
26:14qui se porte bien.
26:15Les industriels,
26:16où ça commence à se casser
26:17un petit peu,
26:17notamment sur les publications
26:18de Saint-Gobain et SPI,
26:19on en arrive toujours
26:20avec des niveaux de valorisation
26:21et des volumes
26:22qui commençaient un petit peu
26:23à se tasser quand même
26:24sur la partie européenne.
26:25Donc, ça, c'était les points
26:26un petit peu stadiants.
26:27Et il faut qu'on ait, pareil,
26:29un élargissement de la cote
26:30et des points de relais.
26:30Et là, on a le luxe qui publie,
26:32notamment LVMH,
26:33qui revient en croissance organique positive.
26:35Ça faisait pratiquement 18 mois
26:36et que ce n'était pas le cas.
26:37Donc, ça, c'est un point quand même fort.
26:39On voit que toutes les divisions
26:40sont en croissance.
26:40on a des effets volume,
26:42on n'a pas encore des effets prix.
26:44Dior, ça marche très bien.
26:46Donc, ça, c'est pour nous très bon.
26:47La valorisation,
26:48ça se paie il y a 26 fois aujourd'hui,
26:49mais le BPA n'a pas encore travaillé.
26:51Donc, la valo, pour moi,
26:52aujourd'hui, je n'en parle pas
26:53parce que ce n'est pas un sujet.
26:55Donc, le secteur du luxe
26:56me semble aujourd'hui intéressant.
26:57Richemont, je crois
26:58que ça s'est pas trop mal passé aussi.
27:02Kering, voilà,
27:03toujours en croissance
27:04de l'égard négatif.
27:04C'est une histoire restructure.
27:05Oui, mais voilà,
27:06on voit un peu les...
27:08Voilà, on restructure,
27:09on baisse le niveau de dette.
27:10C'est le cahier des charges
27:11de la famille Pinot, clairement.
27:13Et ensuite, on a Hermès
27:15qui est un peu déçu,
27:16mais pareil,
27:16c'est un niveau de valorisation élevé.
27:18Ils font leur 10%
27:19de croissance organique.
27:20Quand même.
27:20Excusez du peu.
27:21Quand même.
27:21Mais on était habitués
27:22à avoir une latitude
27:23un peu plus importante
27:24et être un peu plus
27:25des deux chiffres.
27:27Voilà un petit peu
27:28ce que je reprends
27:29à l'intérieur.
27:30Et hier,
27:31une publication d'AstraZeneca
27:32qui était très bonne.
27:33AstraZeneca ?
27:34Oui, AstraZeneca.
27:35Sanofi aussi,
27:36ça s'est très bien passé.
27:37Alors, on challenge toujours
27:38Sanofi, Monoproduits,
27:39mais ils font de belles acquisitions
27:41sur des biotech
27:42pour pouvoir avoir
27:43les relais de croissance
27:44sur le Dupixent post-2030.
27:46C'est une valorisation
27:47qui est au rabais,
27:48qui a un dividende.
27:49C'est un bon management.
27:50Monsieur Hudson,
27:51il s'est débrouillé très bien
27:51depuis qu'il est arrivé à la tête.
27:53Il a fait le travail,
27:55on va dire,
27:56de vendre
27:58tout ce qui n'était pas
27:58forcément rentable
27:59où on est arrivé
28:00en fin de cycle.
28:01Donc ça, c'est un peu
28:01les éléments qu'on aime bien.
28:03Et la bonne surprise,
28:04c'est aussi les pétrolières
28:05qui se tiennent bien
28:05avec un baril de pétrole
28:06très volatil.
28:07On voit des ovnis
28:08comme Enir, Epsol
28:09qui se tiennent très très bien.
28:11Voilà, pareil,
28:11ils sont moins exposés
28:12au Moyen-Orient.
28:13Ceci peut être expliquant cela
28:14par rapport à une totale
28:15où c'est un peu plus délicat.
28:17Et les utilities aussi
28:19qui se tiennent bien,
28:20notamment sur les énergies
28:21de l'eau.
28:21Très bon fricteur en Europe
28:21cette année.
28:22Iberdrola en leader.
28:24On a les traitements des eaux
28:25aussi en Italie
28:26qui repart un petit peu.
28:27Il y a de l'aspect,
28:28mais je ne vais pas les citer
28:30parce que je ne suis pas investi dedans,
28:31mais c'est des points
28:31que je surveille à l'intérieur.
28:32Un EDPR,
28:33j'ai trouvé la publication
28:34assez dur.
28:34Portugal, ça, d'accord.
28:35Voilà, 60% du business
28:36aux Etats-Unis
28:37sur les énergies renouvelables.
28:39Ça a un peu souffert aussi de tout ça.
28:40Donc, les utilities,
28:41le luxe,
28:42il prend le relais
28:42en gros secteur derrière.
28:44Donc, ça, c'est bien.
28:44Peut-être qu'il va prendre le relais
28:45sur les industriels européens
28:47ou hier,
28:47la publication de Rennes Metal.
28:49On va dire,
28:49on est un peu court
28:50par rapport à ce qu'on était
28:51sur les derniers temps.
28:53Des attentes qui se sont envolées.
28:55Et sur Thalès aussi.
28:56Donc, voilà,
28:57ce serait l'idée
28:58d'avoir un marché
28:58qui reprend un petit peu
28:59là-dessus.
29:00Des prévisions de 10 pièces
29:01qui sont assez bonnes
29:02l'année prochaine.
29:03Peut-être optimistes,
29:04mais c'est le jeu
29:04de chaque année.
29:06Voilà, des valorisations
29:07qui sont en moyenne
29:08en Europe.
29:09On a une Allemagne
29:10avec un plan de relance.
29:11Une France,
29:12le peu ou prou,
29:12qui va peut-être trouver...
29:13Ah, mais il y a
29:14des arguments positifs.
29:14Voilà, il y a quand même
29:15des éléments.
29:16Quand je regarde...
29:17Même si on parle de valo,
29:19le valo ne fait pas tout,
29:20mais ça donne quand même
29:20comme je le disais tout à l'heure,
29:21ça donne un fil conducteur.
29:22C'est comme tout.
29:23C'est les TRI,
29:24les rendements
29:24comme dans l'immobilier
29:25ou bien d'autres choses
29:26ou comme sur le marché
29:27obligataire.
29:28J'en finis là.
29:29C'est juste pour dire
29:29qu'en Europe,
29:30on est sur la moyenne historique.
29:32Et c'est là où on a
29:33les BPA qui sont
29:33les plus dynamiques
29:34pour l'année prochaine.
29:35Au Japon,
29:35vous êtes sur des valos
29:36très très élevés.
29:37Aux États-Unis,
29:38on en vient d'en parler.
29:40Et la Chine,
29:40mine de rien,
29:41elle a repassé aussi
29:42au-dessus de la moyenne historique
29:43des dix dernières années.
29:44On a douze fois la moyenne,
29:45je crois, la 11,
29:45c'est pas autre chose.
29:46Donc l'Europe et les États-Unis
29:48vont être des bons animaux
29:49à travailler sur le marché
29:50des actions l'année prochaine.
29:51Sur l'Europe,
29:53je ne sais pas si vous réagissiez
29:54au secteur du luxe,
29:55mais oui,
29:56est-ce qu'on peut avoir
29:56une forme de rotation ?
29:57Est-ce que des secteurs
29:58qui ont été des darlings
29:59historiques du marché
30:00peuvent revenir,
30:02retrouver de l'intérêt
30:03auprès des investisseurs ?
30:05Emric ?
30:05Alors dans le luxe,
30:08modulo post-Covid,
30:09où il y avait eu
30:10des excédents d'épargne
30:11qui s'étaient créés
30:11très très importants
30:12et où il y avait eu
30:13effectivement
30:14des croissances
30:15phénoménales dans le luxe.
30:16Les années folles,
30:17c'était vraiment ça.
30:20Le normatif du luxe,
30:22c'est ce qu'on vit actuellement.
30:22On vit une normalisation
30:23du secteur du luxe.
30:25Mais ce qui se passe,
30:26c'est qu'aujourd'hui,
30:28le luxe,
30:28après s'être normalisé,
30:30doit retrouver
30:31des zones d'achalandise
30:34en croissance,
30:35nommément les US,
30:37la Chine.
30:38Et effectivement,
30:39la Chine,
30:39c'est un peu
30:39la grosse interrogation
30:40et on a vu
30:42que c'était un petit peu reparti.
30:43Et sans plan de relance
30:44en Chine,
30:45parce qu'on a eu
30:46des plans de préservation
30:46de ce différent secteur
30:48qui était sinistré,
30:48les banques et l'immobilier,
30:50on n'a pas eu
30:50de plan de relance
30:51en Chine
30:51de la consommation.
30:53Du coup,
30:53c'est effectivement
30:54des facteurs
30:56un petit peu d'espoir
30:56parce qu'on se dit
30:57qu'on a une zone économique
31:00importante
31:00pour nos sociétés
31:02parce qu'effectivement,
31:02les sociétés européennes
31:03sont très fortement
31:04exportatrices.
31:05qu'on se dit
31:07qu'on a peut-être
31:09effectivement...
31:10Ça peut riréter
31:10alors le secteur
31:11du luxe ?
31:12Potentiellement.
31:14Potentiellement,
31:14oui.
31:15Je pense qu'il va falloir
31:16qu'on confirme
31:17la prochaine publication,
31:19les deux prochaines publications,
31:20qu'on confirme un petit peu
31:21ce mouvement
31:21de réappréciation
31:22et de maintien
31:23de la croissance
31:24aux US
31:25et en Europe
31:25et en Chine,
31:27pardon,
31:27parce que l'Europe,
31:28ce n'est pas ça.
31:28Et oui,
31:31pourquoi pas ?
31:33C'est un peu trop tôt,
31:33je pense,
31:34pour se prononcer
31:34sur l'auto,
31:35par exemple.
31:36Là,
31:36pour l'instant,
31:36je pense qu'on a encore...
31:37En octobre,
31:37ça a été un bon mois
31:38pour le secteur auto,
31:39non ?
31:39Non ?
31:41Je ne sais pas.
31:42Je ne sais pas,
31:42mais partant d'un boursèrement,
31:44il y a eu des réactions
31:46positives
31:46à des nouvelles
31:47qui continuent
31:48d'être des mauvaises nouvelles.
31:48En fait,
31:49c'est ça qui est intéressant.
31:50Mais c'est ça.
31:51Notre problème à nous,
31:52en tant qu'asset manager
31:53sur les marchés aujourd'hui,
31:54c'est la dissonance
31:55d'informations.
31:56On a des publications
31:57qui parfois sont désastreuses
31:58et on a des marchés
31:59qui montent
31:59pour des raisons de momentum,
32:01flux passif,
32:02enfin tout ce que vous voulez.
32:03Ou alors,
32:04tout simplement,
32:04l'espérance
32:05que les choses
32:05pourraient s'améliorer
32:06et qu'on touche
32:07le fond de la piscine.
32:08Et sur l'auto,
32:09c'est une question.
32:09Et voilà,
32:10sur l'auto,
32:11oui,
32:11il y a une vraie question
32:11en suce pour là-dessus.
32:13Savoir si on est
32:14au fond du trou
32:14ou pas encore.
32:15Voilà.
32:16Là,
32:17par exemple,
32:17publication dans Lux,
32:18ce n'était pas fou,
32:20mais c'était vraiment
32:20pas mal en amélioration.
32:22Et donc,
32:22ça nous a donné l'espoir
32:23qu'on allait pouvoir
32:23se projeter à terme.
32:25Les semis,
32:25pareil,
32:25on s'attendait
32:26à des publications
32:26qui n'étaient pas terribles.
32:27Et au final,
32:28quand elles sont sorties
32:29sur le chiffre d'affaires,
32:31sur les marges,
32:32même le carnet,
32:34ce n'était pas fou.
32:35Mais le message,
32:36la tonalité du message
32:37était positive.
32:38Donc là,
32:39effectivement,
32:39on a eu un point d'infection.
32:41Il y a pas mal
32:42d'investisseurs
32:42qui étaient en dehors
32:43du luxe et du défi des semis
32:44qui ont raté
32:45la Val-de-Hausse
32:46en septembre.
32:48Sur l'auto,
32:49vous voulez dire, Arnaud ?
32:52Autre en septembre.
32:53Mais ça,
32:54c'est clairement,
32:54on le voit,
32:54c'était le message
32:55de Stellantis
32:56avec toutes les marques américaines.
32:57Voilà,
32:58c'est peut-être l'arbre
32:59qui se cache la forêt.
33:00Après,
33:00je vais pas être
33:00l'oiseau de mauvaise augure.
33:01De toute façon,
33:01après,
33:02la performance du secteur.
33:03Oui,
33:03j'allais dire,
33:03ça fait déjà un moment
33:04qu'il s'est craché.
33:05Et après,
33:05il y a un secteur,
33:06moi,
33:06j'ai bien aimé une publication
33:07qui s'est fait longtemps,
33:08c'est la publication de Nestlé,
33:09pour le coup.
33:10Volume,
33:11prix.
33:11Alors,
33:11on est d'accord,
33:12ça fait pas rêver,
33:15mais c'est quand même
33:15une belle croissance.
33:16Normalement,
33:16c'est un animal
33:16qui travaille à 5-6%.
33:18Enfin,
33:18une société qui fait 5-6%
33:19de croissance organique,
33:20qui travaille mieux que Danone.
33:23Ouais,
33:24ça peut être un dossier intéressant.
33:25Ouais,
33:26donc vraiment des fonds de portefeuille.
33:27Ouais,
33:28moi,
33:28je l'ai trouvé,
33:28voilà,
33:29on attendait ça depuis longtemps.
33:30Il y a beaucoup d'histoires
33:31en plus sur chez Nestlé,
33:32beaucoup de controverses aussi.
33:33Donc,
33:34voilà,
33:34ça,
33:34c'est les points quand même
33:35à notifier.
33:36Après,
33:36le beau parcours de Danone,
33:37why not sur l'année
33:392026 aussi.
33:40Et sur notre secteur leader
33:42depuis 5 ans en Europe,
33:43le secteur des financières
33:44et des banques ?
33:45Les banques.
33:45Qu'est-ce qu'on dit ?
33:46On dit
33:47bravo.
33:50Enfin,
33:50les publis sont magnifiques.
33:51Encore une fois,
33:52je le retis à chaque fois.
33:53J'ai rien à dire.
33:53Mieux que le Nasdaq
33:55depuis 2020,
33:56le stock 600 banques.
33:57C'est un secteur qui,
33:58effectivement,
33:58en fait,
33:59c'est lié à des circonstances.
34:01Le secteur bancaire,
34:03en Europe,
34:03il est appris à vie
34:04dans un environnement adverse.
34:05Complètement.
34:07Taux en baisse,
34:07taux bas,
34:08taux à zéro,
34:09taux négatif,
34:10il a appris
34:10à compter tout ça.
34:12Le choc réglementaire,
34:13le choc réglementaire,
34:13le choc réglementaire,
34:13le choc réglementaire,
34:14les banques digitales,
34:15les banques en ligne,
34:16les produits digitalisés,
34:18les paiements digitalisés,
34:19enfin,
34:20plein de trucs
34:20qui sont des disruptions massives
34:22pour un secteur en temps normal.
34:23Et ils ont appris
34:24à survivre
34:24et à s'adapter
34:25à ce genre de choses
34:26et à prospérer.
34:28Et maintenant,
34:29effectivement,
34:29que les taux ont un peu remonté,
34:31effectivement,
34:31le profil de rentabilité
34:33de ces banques
34:34a explosé.
34:35Et c'est ce qui explique,
34:36effectivement,
34:37cette forte rentabilité,
34:38ces plans de retour.
34:409% de rendement.
34:41Cash et dividendes,
34:43buyback et dividendes,
34:44c'est 9% de rendement
34:45pour l'actionnaire.
34:46Et ça fait 3 ans
34:47que ça dure.
34:49Après 3 ans de hausse continue
34:50à 2 chiffres chaque année,
34:53les valos,
34:54toujours à 7.
34:55Donc,
34:56PE de 7
34:57sur le secteur bancaire,
34:58c'est en dessous de la moyenne.
34:59Donc,
34:59ça laisse une espérance
35:01de gain potentiel
35:02de 30%
35:02si on veut en dire à la moyenne.
35:03Oui, je comprends.
35:04Donc,
35:05c'est un secteur achetable.
35:07On a pensé à un moment
35:08que toutes les fintechs
35:09du paiement,
35:09allaient récupérer
35:11tout le business
35:11de paiement des banques,
35:12etc.
35:13Allerz regarder dans quel état
35:14sont des boîtes
35:15comme Worldline aujourd'hui
35:16ou d'autres
35:16ou en Allemagne.
35:17Wirecard n'existe plus.
35:18Enfin, voilà.
35:19Ce monde-là
35:20a été décimé.
35:21Ce monde-là a été décimé.
35:22Oui, sur les banques,
35:23ça reste un...
35:25La book value
35:25par rapport aux Etats-Unis
35:26en relatif
35:27et la performance boursière.
35:28Alors, bien sûr,
35:28on n'est pas sur le même niveau
35:29de rentabilité,
35:29c'est toujours la même chose.
35:30On est bien d'accord.
35:31Mais il y a quand même
35:32un terrain propice
35:34à la poursuite
35:35de la bonne performance
35:35si le scénario macroéconomique
35:37se maintient aux euros.
35:38Est-ce qu'il faut changer de registre ?
35:38Il y a eu beaucoup
35:39la périphérie.
35:40Oui, la périphérie,
35:41les Unicredit,
35:42Intesa,
35:42tout ça,
35:43c'est des fusées
35:44plus importantes qu'NVIDIA encore.
35:47Est-ce qu'il faut rester encore
35:48sur cette idée-là ?
35:49En tout fixe,
35:50c'est surtout en France.
35:51Je ne dis pas de bêtises.
35:52Donc, c'est quand même
35:54assez difficile.
35:55Il y a Société Générale,
35:56c'est encore une histoire
35:57de restructuration.
35:58BNP,
35:59on a un petit chat noir
36:00pour le moment dessus.
36:02Crédit Agricole,
36:03c'est moins fun
36:04en termes de performance
36:05et tout et tout.
36:06Mais pour l'instant,
36:07normalement,
36:08il n'y a pas,
36:08et je le vois bouger,
36:09les banques au centenaire
36:11BBVA,
36:11sur la dernière semaine,
36:1210 derniers jours,
36:13c'est ce qui marche le mieux
36:14en termes de performance
36:15financière au sein
36:15des financières européennes.
36:17Alors que les taux
36:18ont repris un pouille à main.
36:20Donc, voilà,
36:21il y a toujours
36:21une dynamique économique
36:22aussi qui soutient
36:23ces zones-là
36:24et ces pays-là.
36:25Et les LATAM
36:25sont bien repris.
36:26On connaît
36:27toute l'histoire
36:27de l'Argentine,
36:28le Brésil
36:28qui ne se tient pas trop mal aussi.
36:30et c'est exposé là-bas.
36:32Le print bancaire
36:32est toujours bien sur les rails.
36:33Histoire est ménée
36:34en Italie.
36:35Donc, normalement,
36:37il n'y a pas trop à changer.
36:38Il faut avoir un peu de tout
36:39diversifié.
36:41Comme disait Arnaud,
36:42c'est la partie taux,
36:44composante
36:44des emprunts taux
36:46fixes,
36:47variables et importantes.
36:49Et la géographie aussi.
36:51Aujourd'hui,
36:52on parlait
36:52banque française,
36:54il y a une décote
36:54sur les banques françaises,
36:55une décote
36:56sur les banques allemandes
36:57parce qu'effectivement,
36:59ce n'est pas
37:00les grands malades
37:00de l'Europe
37:01mais le feuilleton politique
37:02aujourd'hui
37:03qui dure
37:04sur le déploiement
37:06budgétaire en Allemagne
37:07où ils n'arrivent pas
37:07à prendre des décisions
37:08pour dépenser
37:08parce qu'ils n'ont plus
37:09l'habitude.
37:11Et la France
37:11où on a ce feuilleton politique
37:12continu depuis un an.
37:14Ce n'est pas le problème
37:15de s'avoir dépensé.
37:17Ce sont effectivement
37:17un peu plus prunes
37:18à subir ces aléas politiques.
37:20Alors qu'effectivement,
37:21en sud de l'Europe,
37:21aujourd'hui,
37:22ça ne fait plus normal.
37:23Portugal, Espagne,
37:23Italie, Grèce,
37:24ce sont des banques
37:25qui carburent.
37:27Merci beaucoup, messieurs.
37:27Merci d'avoir été avec nous
37:29pendant cette première partie
37:30d'émission
37:31Planète Marché
37:31avec Emeric Blond-Taylor
37:33Asset Management
37:33et Arnaud Morel,
37:35première part
37:35Asset Management.
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