Durcissement des règles d'obtention du bac, affaire Legrand-Cohen - Les Vraies Voix du 05/12 - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FuturaE (école supérieure des métiers de demain) ; Arthur de Watrigant, directeur de la rédaction du magazine L'Incorrect ; Olivier Biscaye, directeur de la rédaction de La Provence.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LES_VRAIES_VOIX-2025-12-05##

Transcript

00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.

00:00:06On adore finir cette soirée, en tout cas ce week-end.

00:00:10Non, non, commencer ce début de week-end, c'est plutôt terminé.

00:00:14J'ai l'impression qu'on est déjà lundi. Bonjour Philippe David.

00:00:16Bonjour Cécile Dominibus.

00:00:17Ah mais moi je saute le...

00:00:19Du cocaine.

00:00:19Ah oui, mais moi je saute le week-end pour rester avec vous tout le temps en fait.

00:00:22Ça va Philippe Bigère ?

00:00:23Ah mais très bien, ne sautez pas trop vite le week-end parce qu'on est ravis d'être là.

00:00:28Pourquoi vous avez des trucs à faire ?

00:00:29Non, pas du tout.

00:00:31Ok, très bien.

00:00:32Virginie Calmel, c'est avec nous.

00:00:33Ça va Virginie ?

00:00:34Bonsoir.

00:00:35Bonsoir.

00:00:35Vous êtes présidente fondatrice de Futuray, école supérieure des technologies de demain

00:00:39et présidente de Croissance Plus.

00:00:41Et vous au 0826 300 300, c'est Zach qui est avec nous ce soir

00:00:46et on va démarrer avec une bonne nouvelle puisque c'est le sapin de Noël Sud Radio.

00:00:52Le sapin de Noël Sud Radio.

00:00:55Comment oublier ?

00:00:56Comment oublier ? Je suis allée sous le sapin, je suis allée chercher le cadeau.

00:01:00On l'a décoré exprès.

00:01:00Il y a l'entendu, on l'a décoré tout à l'heure.

00:01:02Et là, c'est incroyable.

00:01:05Pourquoi tous ces cadeaux pour les auditeurs et nous ?

00:01:07Rien.

00:01:08Rien.

00:01:09On va peut-être s'inviter.

00:01:10Il paraît qu'il faut mettre une boule.

00:01:11On va en parler à qui de droit ?

00:01:12Il faut mettre une boule, oui.

00:01:13Une boule ?

00:01:14Mettez une boule, Philippe.

00:01:15Je reviens dans un instant.

00:01:16Le cadeau aujourd'hui, c'est un très joli cadeau

00:01:20parce que c'est un séjour pour deux personnes au château Beaupin à Marseille

00:01:23situé à quelques minutes de la plage de la Pointe Rouge.

00:01:28Le chapeau Beaupin vous offre donc ses portes.

00:01:30Vivez une expérience insolite dans un lieu d'exception qui marie harmonieusement

00:01:33l'héritage d'une somptueuse demeure du XIXe siècle aux éléments architecturaux

00:01:40classés XIXe siècle comme Philippe David, bien entendu.

00:01:43Voilà.

00:01:44C'est un très joli cadeau.

00:01:46C'est magnifique.

00:01:47C'est très joli.

00:01:48Alors, vous voulez partir pour un séjour pour deux au château de Beaupin à Marseille,

00:01:54décidément.

00:01:54Vous allez envoyer le mot sapin, S-A-P-I-N, par SMS.

00:01:59Vous l'envoyez au 7-20-18.

00:02:017-20-18 et peut-être que vous aurez l'opportunité, en tout cas,

00:02:03de le remporter.

00:02:05On vous prendra à l'antenne et tout ça, tout ça, vous ferez le cri du bonheur.

00:02:08Genre, oui, c'est super, machin, truc.

00:02:10Allez, on vous souhaite la bienvenue.

00:02:12On est ensemble jusqu'à 19h30 au sommaire de cette émission.

00:02:15Edouard Geffray, le ministre de l'Éducation, veut dure sur la notation du bac.

00:02:19L'année dernière, 91,9% des ISC1 terminent, sont devenus aujourd'hui bacheliers.

00:02:26Donc, 85,75% avant rattrapage.

00:02:30Et on vous pose cette question.

00:02:31Bac, orthographe, nos élèves sont-ils devenus des cancres ?

00:02:34Vous dites oui à 97%.

00:02:36Vous êtes enseignant, vous avez vos enfants dont vous constatez la baisse du niveau scolaire ou pas ?

00:02:41Appelez-nous au 0826 300 300.

00:02:44Et moi, je le dis oui.

00:02:44Nos élèves sont devenus des cancres.

00:02:46PISA, le classement international, est là pour le prouver.

00:02:49Et il faut revenir aux bonnes vieilles méthodes de mon époque, Cécile.

00:02:52Les hures servoires de la République du 19e siècle.

00:02:55Eh bien, dites-nous, on en parlera tout à l'heure.

00:02:56Et puis, la question du soir, les journalistes Patrick Cohen et Thomas Le Grand ont donc saisi la justice contre le directeur de la rédaction de l'Incorrect pour diffusion de fausses informations après la publication d'une vidéo.

00:03:06où ils apparaissaient en discussion politique avec des cadres du PS.

00:03:10Arthur Vatrigan serait avec nous à partir de 19h15.

00:03:16Et on vous pose cette question.

00:03:18Le magazine L'Incorrect a-t-il eu raison de diffuser la vidéo des journalistes Patrick Cohen et Thomas Le Grand ?

00:03:22Vous dites oui à 96%.

00:03:24Vous voulez réagir le 0826 300 300.

00:03:27Et moi, je dis que L'Incorrect a eu raison.

00:03:29Et ce que je trouve génial, c'est que ceux qui hurlent au scandale pour les vidéos de L'Incorrect qui étaient prises dans un lieu public,

00:03:35applaudissaient quand il s'agissait des vidéos cachées de Mediapart ou d'Élise Lucet.

00:03:39Cherchez l'erreur.

00:03:40On en parle tout au long de cette émission jusqu'à 19h30, tout de suite, le grand débat du jour.

00:03:45Les élèves français sont-ils devenus des contre ?

00:03:47Alors, comment dire ?

00:03:49Votre dictée de l'an dernier vous a laissé perplexe quant au taux d'échec.

00:03:53Oui, c'est catastrophique.

00:03:54Ah bon ?

00:03:54J'ai un taux de réussite à maintenir.

00:03:56Alors je veux que le prochain élève s'en batte.

00:03:58J'ai pas trop envie de me faire maltraiter en ZEP.

00:04:00Du coup, ça sera un peu plus clair, monsieur le provisateur.

00:04:02Sur 72 systèmes éducatifs, les Français sont parmi les derniers.

00:04:06Allez, dernière question, là, celui qui gagne a gagné.

00:04:09En quelle année a démarré la guerre ?

00:04:1139-42.

00:04:131949.

00:04:14Oui, j'ai oublié.

00:04:15C'est de la délinquance.

00:04:16Oui, j'ose le dire.

00:04:17J'espère que la retourne va...

00:04:19J'en ai marre.

00:04:20Les vrais voix sud radio.

00:04:24Notre réalisateur, Maxime, c'est bien lâché.

00:04:28Allez, 0826 300 300, c'est Sarah qui est avec nous.

00:04:31Bonsoir Sarah.

00:04:32Bonsoir Sarah.

00:04:32Qui veut immédiatement réagir à cette proposition du ministre de l'Éducation nationale.

00:04:37Bonsoir Sarah.

00:04:39Bonsoir Cécile.

00:04:40Bonsoir Philippe.

00:04:40Et bonsoir à toute l'équipe.

00:04:42Bonsoir Sarah.

00:04:43Pour répondre à notre question, nos élèves sont-ils devenus des cancres, Sarah, s'il vous plaît ?

00:04:47Ah mais vous avez mille fois raison.

00:04:49Mais moi, je trouve que vous devriez faire une émission d'un quart d'heure par jour sur l'état du système éducatif.

00:04:55Parce que ce n'est pas en 30 secondes que je vais vous dire à quel point c'est la catastrophe dans tous les domaines, quelle que soit la matière.

00:05:01En histoire, ils n'ont aucune idée.

00:05:03Moi, je suis prof de français.

00:05:04Alors, n'en parlons même pas.

00:05:05Vous parliez de l'orthographe, mais ce n'est même pas la peine d'en parler.

00:05:08Je veux dire, là, j'avais mes cinquièmes cet après-midi.

00:05:11Je suis prof en collège.

00:05:12Et je leur dis, la phrase était une rivière avec de l'eau.

00:05:16Et je leur demandais de chercher un adjectif.

00:05:18Ils m'ont dit que rivière et eau, c'était des adjectifs.

00:05:21Ouh là là. Pardon.

00:05:22Et le verbe glissait, c'était aussi un adjectif, voyez-vous.

00:05:25Et quand je leur demande de me faire une phrase au présent de l'indicatif,

00:05:28ils n'en sont pas capables en quatrième.

00:05:30Je demande à mes quatrièmes, je leur mets une phrase imparfait, passé simple.

00:05:33Ils identifient à peine l'imparfait.

00:05:34Et le passé simple, terra incognita.

00:05:36Il faut voir où on en est maintenant.

00:05:38Et tout ça, c'est 30 ans de réformes débiles.

00:05:40Moi, les inspecteurs qui font du terrorisme à la solde de réformes absurdes,

00:05:45depuis 30 ans, moi je tiens bon, je me fais blacklister, je me fais engueuler.

00:05:49Mais j'apprends à mes élèves à accorder un verbe, à accorder un adjectif.

00:05:53Et je suis en quatrième, cinquième.

00:05:55Alors pour le bac, vous n'en faites pas, ils n'ont aucune idée.

00:05:58Pour eux, la grammaire, ça n'existe pas.

00:06:00Même pas l'état de tradition locale.

00:06:02Mais qu'est-ce qu'ils font à l'école primaire ?

00:06:05Ils jouent au Lego ?

00:06:06Parce que, désolé, mais apprendre à conjuguer, c'est dès le CP, quoi.

00:06:10Ah non, parce que maintenant, le plus important, c'est le tri des déchets en primaire.

00:06:14On a perdu 10 heures par semaine.

00:06:19On avait 20 heures de langue et de maths.

00:06:21On a perdu 10 heures sur ces 20 heures.

00:06:23Parce qu'on fait des Skype games, vous voyez.

00:06:26On fait des trucs comme ça.

00:06:28Alors nos collègues du primaire, ils n'osent pas se battre contre leurs inspecteurs.

00:06:30Les pauvres, ils sont obligés d'obéir.

00:06:32Et tout ce terrorisme, il est mis en place par des gens du style notre ministre actuel, vous voyez.

00:06:36Ça va, on va faire réagir Philippe Bilger à ce que vous dites.

00:06:40Vous qui aimez l'amour des mots Philippe Bilger et du vocabulaire.

00:06:43Alors ma chère Cécile, ce que vient de dire Sarah ne m'étonne pas.

00:06:47Le niveau du collège était effrayant.

00:06:51La seule chose qui, paradoxalement, me créerait un peu d'indulgence de ma part,

00:06:57c'est que je crois que cette défaillance atteint toutes les couches de la société.

00:07:03Si je voulais parler de l'orthographe, même les professeurs, parfois j'ai lu des copies

00:07:08où il y avait des fautes d'orthographe.

00:07:10Même l'élite réelle ou prétendue commet des fautes de français.

00:07:15Mais il est évident qu'au niveau du collège, et Sarah a totalement raison,

00:07:19l'obsession qui a consisté à quitter l'exigence de lire, de calculer, de compter ou d'apprendre

00:07:28pour aller vers des zones périphériques qui n'ont rigoureusement aucun rapport avec l'école.

00:07:35C'est ça le grand drame.

00:07:36Et Virginie Kallmetz, présidente et fondatrice de Futurae, une école supérieure de technologie de demain.

00:07:41Mais on sait quand même écrire.

00:07:42Oui, alors ça reste quand même quelque chose d'indispensable,

00:07:46même si on apprend de l'audiovisuel, de la data, de l'IA, c'est bien de savoir écrire.

00:07:51Mais pour revenir à ce que disait Sarah très justement,

00:07:54moi je crois que le problème originel, il est dans cette folie qu'il y a eu,

00:07:59la gauche pour ne pas la citer, mais de vouloir qu'une classe d'âge ait le bac à 100%.

00:08:03C'est ça le problème.

00:08:05C'est que du coup on a...

00:08:0680% c'était l'objectif.

00:08:07Mais bref, on est quasiment.

00:08:10Et le problème c'est qu'on a abaissé le niveau,

00:08:13qu'on a totalement mis de côté toutes les filières manuelles,

00:08:17alors que notre pays a absolument besoin,

00:08:20n'a pas besoin d'avoir que des diplômés bac plus 5,

00:08:22ni d'ailleurs des bacheliers.

00:08:24Et le problème c'est qu'aujourd'hui vous voyez des étudiants,

00:08:27et on le voit nous chez Futurae,

00:08:29on recrute des étudiants qui veulent une employabilité.

00:08:32Parce que malheureusement il y a beaucoup de formations aujourd'hui

00:08:35qui vont simplement leur permettre d'avoir un bac plus 5 sur leur CV,

00:08:39mais qui malheureusement ne débouchera pas à l'emploi.

00:08:42Parce qu'on a tellement abaissé le niveau,

00:08:44qu'en fait maintenant être bachelier n'a plus de sens,

00:08:47puisqu'on voit bien à quel point le niveau s'est abaissé,

00:08:50l'orthographe, la grammaire, les maths, tout.

00:08:52Et derrière ils ont besoin de compléter en fait pour essayer d'arriver à un niveau.

00:08:57Et Philippe Bilger le disait très justement,

00:08:59tout se joue aux primaires.

00:09:00Vous avez entendu Sarah qui est enseignante,

00:09:03qui dès qu'elle a vu le sujet sur Twitter ou un autre réseau social a voulu réagir.

00:09:07Vous êtes enseignant, vous avez le même avis que Sarah,

00:09:09ou un avis opposé, appelez-nous au 0826 300 300.

00:09:12Sarah, juste avant la pub,

00:09:14combien de vos élèves parmi tous vos élèves

00:09:16peuvent réellement passer en classe supérieure selon vous ?

00:09:195.

00:09:21Sur combien ?

00:09:22Sur 28, l'absence de redoublement est un véritable scandale.

00:09:27On a des gamins qui fait pseudo-classe en classe,

00:09:30on leur ment sur leur niveau.

00:09:31C'est un scandale complet.

00:09:32Restez avec nous Sarah, on revient dans un instant 0826 300 300,

00:09:36si comme Sarah et Élise dans un instant qui sera avec nous en ligne.

00:09:40Vous voulez forcément commenter, vous êtes les bienvenus.

00:09:43Zach est là, on est ensemble jusqu'à 19h30, 0826 300 300.

00:09:46A tout de suite.

00:09:52Les vrais voix du vendredi avec Philippe David,

00:09:59bien entendu, Philippe Bilger,

00:10:01Virginie Calmels, présidente fondatrice de Futura

00:10:03et École supérieure des technologies de demain

00:10:05et présidente de Croissance Plus.

00:10:07Et vous 0826 300 300,

00:10:09avec cette question aujourd'hui,

00:10:10nos élèves sont-ils devenus des cancres

00:10:12puisque le ministre de l'éducation

00:10:15veut durcir la notation du bac ?

00:10:17Avec nous Élise pour en parler au 0826 300 300.

00:10:20Bonsoir Élise.

00:10:20Oui, bonsoir à vous tous.

00:10:23Bienvenue sur Soudradio.

00:10:25Je vous remercie beaucoup.

00:10:27Je partage complètement le point de vue de ma collègue du second degré.

00:10:31Moi je suis du premier degré,

00:10:33mais je travaille en secpa maintenant,

00:10:35je suis en toute fin de carrière

00:10:36et je vous assure que j'ai honte d'être enseignante.

00:10:39De tout ce qu'on nous a obligés à faire

00:10:40pour niveler par le bas,

00:10:43alors c'est pas ce qui est dit.

00:10:44Un exemple, Élise, un exemple par exemple.

00:10:47Par exemple, il y a 25 ans déjà,

00:10:49on me demandait de changer les appréciations de mes élèves

00:10:52parce que ça ne correspondait pas à ce qu'on voulait.

00:10:55Ou les évaluations d'un début de CP,

00:10:58on me disait mais non,

00:10:58mais c'est pas possible que tu puisses mettre ça,

00:11:01il faut que tu les changes.

00:11:02Voilà.

00:11:02Donc tout est faux en fait.

00:11:04Et les parents se sont habitués

00:11:05à ce qu'il n'y ait que des bons résultats,

00:11:08et qui sont complètement faux.

00:11:10et ce qui a conduit à des absurdités.

00:11:14Et puis là, les élèves,

00:11:15avec l'aide de leurs parents,

00:11:16on glisse vers le bas.

00:11:18Mais Élise, restez avec nous,

00:11:20Philippe Bilger ou Virginie.

00:11:23Je peux poser une question ?

00:11:24Allez-y.

00:11:25Élise, quel a été à votre avis

00:11:28le moment clé qui a dégradé l'école ?

00:11:32Où tout a basculé, je puis dire.

00:11:35Je dirais il y a 25-30 ans.

00:11:37Ah oui, quand même ?

00:11:38Ah oui, oui, oui.

00:11:40Alors, je ne vais pas être politiquement correcte.

00:11:42Excusez-moi, pour moi, c'est la...

00:11:43Pardon, allez-y.

00:11:45Je vous prie de m'excuser,

00:11:46mais la loi de 2005

00:11:48qui a introduit les élèves

00:11:50en situation de handicap

00:11:51dans toutes les classes,

00:11:52ça a mis le feu aux poudres.

00:11:53Parce qu'on ne fait que de la discipline,

00:11:55on n'a plus le temps,

00:11:56on ne gère que les débordements,

00:11:59les choses qui sont innommables.

00:12:02Personne ne peut se rendre compte

00:12:03de ce qui se passe dans les classes.

00:12:04Personne.

00:12:05Donc on n'a pas le temps

00:12:06de faire du vrai travail.

00:12:07Bougez pas, Élise.

00:12:08On a Laurence qui nous appelle aussi

00:12:09au 0826 300 300

00:12:11qui a un autre avis, Laurence.

00:12:13Laurence, bienvenue sur Sud Radio.

00:12:14On vous écoute.

00:12:14Bienvenue.

00:12:16Oui, bonjour.

00:12:18Eh bien, je vais un peu apporter

00:12:20de l'eau au moulin,

00:12:21mais je ne vais rien dire

00:12:22de très original.

00:12:23En fait, il y a une journaliste

00:12:24sur votre plateau

00:12:25dont j'ai oublié le nom

00:12:27qui a donné vraiment la réponse.

00:12:30La réponse de la situation

00:12:32dans laquelle on est,

00:12:34elle vient du fait

00:12:35qu'on a voulu

00:12:36que toute une classe d'âge

00:12:38soit particulière.

00:12:38C'est Virginie qui a le mêlé.

00:12:39Oui.

00:12:39Mais je ne suis pas journaliste.

00:12:40Elle n'est pas journaliste.

00:12:42Elle est directrice d'école.

00:12:43C'est pour ça qu'elle dit la vérité.

00:12:45C'est donc pour ça

00:12:47qu'elle est aussi bien informée.

00:12:50Oui.

00:12:51Absolument.

00:12:51Dans l'éducation nationale.

00:12:53Et oui, c'est ça le problème, en fait.

00:12:54C'est-à-dire que nous,

00:12:56les professeurs, nous le savons,

00:12:57nous recevons depuis des dizaines

00:13:00et des dizaines d'années.

00:13:01Bon, moi, je dis ça

00:13:01parce que je suis prof depuis 100 ans,

00:13:03mais nous recevons des consignes

00:13:05pour noter toujours plus haut

00:13:07pour le baccalauréat.

00:13:09Maintenant, il y a le contrôle

00:13:10de l'eau continue.

00:13:10Moi, je suis prof de lycée,

00:13:11mais il y a quelques années,

00:13:13les élèves passaient encore

00:13:14les épreuves orales et écrites.

00:13:17On recevait des grilles de notation

00:13:19qui nous interdisait presque

00:13:22de mettre, à cause des intitulés,

00:13:25en dessous de 10.

00:13:26Ce n'était pas possible.

00:13:27Et dès que vous alliez

00:13:28signer 3 mots,

00:13:29vous aviez 14 sur 1.

00:13:31C'est comme ça que tout le monde

00:13:32a le baccalauréat

00:13:33et c'est comme ça que le bac

00:13:34ne vaut plus rien.

00:13:36Et c'est une réalité

00:13:37que tout le monde n'a pas besoin

00:13:39d'avoir un bac plus 5.

00:13:41Il nous faut des boulangers,

00:13:42il nous faut des mécaniciens,

00:13:44il nous faut des agriculteurs.

00:13:46Tout le monde ne doit pas faire

00:13:47d'études supérieures.

00:13:48Et comme on a voulu

00:13:49cette société totalement égalitaire

00:13:51où tout le monde a tout

00:13:53le finance et pas bien,

00:13:54eh bien, on en est là aujourd'hui.

00:13:55Voilà.

00:13:56Et j'imagine que ce n'est pas bien

00:13:58d'en parler,

00:13:58en tout cas au sein des établissements.

00:14:00Ça ne se fait pas.

00:14:01Par exemple, Virginie Calmels.

00:14:03Non, mais je suis très content

00:14:04de tout ce qui vient d'être dit

00:14:05parce que nous avons

00:14:06des témoignages de personnes

00:14:08qui savent exactement

00:14:09de quoi elles parlent.

00:14:09Et puis, 1er degré,

00:14:102nd degré,

00:14:11enfin, collège, lycée.

00:14:12Exactement.

00:14:12On a tout le monde à la totale.

00:14:13Et pour moi qui fondais

00:14:15une école dans l'enseignement supérieur,

00:14:17une fois encore,

00:14:17c'est vrai qu'on voit les lacunes.

00:14:19Nous, on a été obligés,

00:14:21alors qu'on est plutôt

00:14:22dans la créativité

00:14:23et que le mantra de l'école,

00:14:25c'était aussi

00:14:25de s'intéresser plus

00:14:26au potentiel d'avenir

00:14:28qu'au résultat passé.

00:14:30Il faut qu'il fallait

00:14:30une remise à niveau.

00:14:31Mais on est obligés de dire

00:14:32qu'il faut quand même

00:14:33un minimum le bac

00:14:34parce qu'alors là,

00:14:35quand vous prenez des gens

00:14:36qui n'auraient pas le bac,

00:14:37là, vous avez des lacunes

00:14:38mais qui sont...

00:14:39Quand vous imaginez déjà

00:14:40les lacunes pour des bacheliers,

00:14:42alors c'est des gens

00:14:42qui n'ont pas le bac.

00:14:43Malheureusement,

00:14:44ça nous interdisait

00:14:45de pouvoir les prendre

00:14:46alors que vous pouvez avoir

00:14:47des grands talents créatifs

00:14:49mais malheureusement,

00:14:50le gap est trop lourd

00:14:52à combler.

00:14:53Mais ce qui est très intéressant

00:14:54derrière tout ce qui a été dit,

00:14:55c'est que, voyez,

00:14:56moi je crois,

00:14:57ça nous donne un peu d'optimisme,

00:14:58que l'éducation nationale,

00:15:00elle pourrait se réformer

00:15:01si on écoutait ces personnes

00:15:03qui sont au quotidien,

00:15:05qui savent de quoi elles parlent.

00:15:05Il n'y a pas de vague

00:15:06qui est la règle.

00:15:07Oui, mais il y a une technostructure

00:15:09qui a pris en otage...

00:15:10Avec les pédagogistes.

00:15:12Mais bien sûr,

00:15:12et qui a pris en otage

00:15:13les personnes qui, elles,

00:15:15pourraient gérer mieux leur classe,

00:15:17qui savaient noter leurs élèves,

00:15:19qui savaient les faire progresser,

00:15:20qui savaient leur donner des consignes.

00:15:23Et on voit que ce nivellement par le bas,

00:15:24il a été voulu

00:15:25par une technostructure déconnectée.

00:15:28Et moi, quand je les entends,

00:15:29toutes ces personnes

00:15:30qui viennent d'intervenir au micro,

00:15:32je me dis que,

00:15:33eh bien oui,

00:15:33il y a peut-être une réforme

00:15:34de l'éducation nationale

00:15:35qui viendra un jour,

00:15:37directement,

00:15:38des professeurs eux-mêmes.

00:15:39Sarah,

00:15:39est-ce que le nouveau ministre

00:15:41de l'éducation

00:15:43vous paraît plus cohérent,

00:15:45en tout cas,

00:15:45avec la réalité,

00:15:46quand il dit qu'il faut durcir,

00:15:47retrouver...

00:15:47Non, absolument pas.

00:15:48D'accord ?

00:15:48Absolument pas,

00:15:49parce qu'il fait partie

00:15:50d'intelligentsia

00:15:50qui a mis en place ce système.

00:15:52Donc c'est complètement illogique,

00:15:53c'est ce que vient de dire

00:15:54votre collègue.

00:15:55Mais moi,

00:15:55ce que je dis vraiment,

00:15:56là je vous fais un appel,

00:15:57vous les médias,

00:15:58vous avez un rôle à jouer.

00:15:59Les parents ne sont pas

00:16:00au courant de l'état.

00:16:01Ce que disait ma collègue Laurence,

00:16:03c'est très juste.

00:16:04On ne sait pas

00:16:04ce qui se passe dans les classes.

00:16:06Vous avez...

00:16:06Donnez-nous la parole.

00:16:07Laissez-nous nous exprimer,

00:16:08mais vraiment plus largement.

00:16:10Un quart d'heure par jour

00:16:11sur tel, tel, tel, tel.

00:16:13Parlez de ça.

00:16:14Parlez de cette situation

00:16:15catastrophique en histoire,

00:16:17en handicap,

00:16:18en maths,

00:16:18en lycée professionnelle.

00:16:19C'est la cata partout.

00:16:21Donnez-nous la parole

00:16:22que nous,

00:16:22on puisse le dire ça.

00:16:24Parce que personne ne le dit...

00:16:26Moi, j'ai été face

00:16:27à M. Blanquer,

00:16:27j'ai été face à Mme...

00:16:28à notre ministre.

00:16:30Ils disent n'importe quoi

00:16:31impunément à l'Assemblée.

00:16:32Ils disent n'importe quoi.

00:16:33Il faut nous donner la parole.

00:16:34Vous avez raison.

00:16:35Mais donnez-nous la.

00:16:36Donnez-nous la.

00:16:36Ce qu'on fait,

00:16:37c'est un truc de ragion.

00:16:38Oui, mais il faudrait faire,

00:16:40moi, je vous dis,

00:16:40un quart d'heure par jour

00:16:41sur l'état de l'enseignement.

00:16:43Un quart d'heure sur le français.

00:16:44Un quart d'heure sur l'anglais.

00:16:45Un quart d'heure sur les handicaps.

00:16:46Le handicap, c'est gravissime.

00:16:48Ce qu'a dit ma collègue du primaire,

00:16:49c'est qu'on vend du rêve

00:16:50à des parents d'élèves

00:16:51pour des enfants

00:16:51qui vont être totalement sinistrés.

00:16:5345 000 élèves

00:16:54en situation de handicap

00:16:55qui n'ont pas d'AESH.

00:16:57Et sur 800,

00:16:58sur 600,

00:16:59vous avez à peu près

00:17:00100 000 élèves

00:17:02en situation de handicap.

00:17:03Qu'est-ce qu'on va en faire

00:17:04de ces jeunes ?

00:17:05Restez avec nous, Sarah.

00:17:06Élise, peut-être,

00:17:07vous vouliez réagir aussi ?

00:17:10Oui, écoutez,

00:17:11de toute manière,

00:17:11je pense qu'on est...

00:17:12Quand on est dans le cœur du métier,

00:17:14on sait ce qu'il en est.

00:17:15On a tellement été battus en brèche

00:17:18de partout

00:17:19par une hiérarchie

00:17:21qui nous impose absolument

00:17:22ces dictates

00:17:24qu'on n'est plus des crédibles du tout.

00:17:26Et c'est effrayant.

00:17:27Moi, je suis contente

00:17:28d'être en fin de carrière.

00:17:29J'ai honte.

00:17:29J'écoute Sarah, Élise.

00:17:34Est-ce qu'à votre avis,

00:17:36il y a des professeurs heureux

00:17:38qui ne partagent pas

00:17:39votre point de vue ?

00:17:41Élise, vous voulez répondre ?

00:17:42Moi, je n'en connais pas.

00:17:44À ce point ?

00:17:45En salle des profs ?

00:17:46Ah oui.

00:17:47Ah non, oui.

00:17:48Restez avec nous, Élise.

00:17:49C'est une comprence énorme.

00:17:50Restez avec nous, Élise.

00:17:51Laurence,

00:17:52est-ce que vous avez écouté

00:17:53la question de Philippe Bilger ?

00:17:55Oui, je vais répondre.

00:17:56Je vais faire la même réponse

00:17:57que ma collègue.

00:17:58Non, je ne connais pas

00:17:59de professeurs

00:18:00qui ne partagent pas

00:18:01cette opinion.

00:18:02Ça ne veut pas dire

00:18:02qu'on ne fasse pas

00:18:03notre métier avec plaisir.

00:18:04Bien sûr.

00:18:04Moi, j'aime enseigner.

00:18:06J'adore être avec les élèves

00:18:08et leur apprendre

00:18:09le plus de choses possibles.

00:18:10Mais le constat,

00:18:11il est le même pour tout le monde.

00:18:13Les jeunes, les vieux,

00:18:14ceux qui viennent d'arriver,

00:18:15ceux qui vont partir,

00:18:17on dit tous la même chose,

00:18:18on sait tous la même chose,

00:18:20on sait exactement

00:18:21où on en est

00:18:21et la réalité, c'est ça.

00:18:23Mais ce qui est fou,

00:18:23c'est qu'on entend

00:18:24Sarah Élise Laurence,

00:18:25c'est toute, je pense,

00:18:26c'est un cri du cœur

00:18:27d'une profession

00:18:28qui a été abandonnée

00:18:30par sa hiérarchie

00:18:31au nom de plein de choses,

00:18:33le politiquement correct,

00:18:34tous les...

00:18:35Mais si,

00:18:35mais bien sûr que si.

00:18:36On leur dit...

00:18:37Mais pas par la hiérarchie.

00:18:38Mais si,

00:18:39parce que les ordres...

00:18:40Mais si,

00:18:40mais ça vient des pédagogistes,

00:18:42on leur dit...

00:18:43Le pouvoir politique...

00:18:44Mais le pouvoir politique

00:18:45donne les ordres à la hiérarchie.

00:18:46Vous me direz,

00:18:47dans l'éducation nationale,

00:18:48parfois la hiérarchie

00:18:48fait un peu ce qu'elle veut

00:18:49sans compter sur les ministres

00:18:51quand ils ne sont pas

00:18:51de la bonne tendance.

00:18:52Et je crois que là,

00:18:53il faut vraiment

00:18:53tout remettre à plat.

00:18:55Là, il faut faire

00:18:56un maxi à fouaire.

00:18:58Sarah Élise Laurence,

00:19:00vous avez raison

00:19:01Sarah,

00:19:01on va faire un grand débat.

00:19:03Vous avez raison.

00:19:04En vie espagnole.

00:19:05On va l'organiser.

00:19:06A fou est là.

00:19:06Et on vous rappellera,

00:19:07en tout cas,

00:19:08merci de vos témoignages

00:19:09parce que c'est important

00:19:10en tout cas d'écouter

00:19:11ceux qui sont sur le terrain.

00:19:13Vous restez avec nous,

00:19:14bien entendu,

00:19:15vous pouvez continuer

00:19:16de commenter

00:19:16sur nos réseaux sociaux

00:19:17et on sera ravis

00:19:18d'y répondre.

00:19:20On fait une petite pause,

00:19:21on revient dans un instant

00:19:22avec une affaire un peu...

00:19:26On reviendra sur le tour de table

00:19:28de l'actu des vrais voix

00:19:29avec Philippe David.

00:19:30Le tirage au sort

00:19:30de la Coupe du Monde de football.

00:19:32Qui pour les Bleus ?

00:19:32Philippe Bilger.

00:19:33Un garagif

00:19:34qui est mis en cause.

00:19:36Virginie Calmels.

00:19:37Râle-bol

00:19:38de ne pas s'attaquer

00:19:39au coût du travail

00:19:40qui est tellement élevé en France.

00:19:41Eh bien, vous voyez,

00:19:42même ici, ça gueule.

00:19:43Allez, on va pas se poser

00:19:43dans un instant.

00:19:44On va tout de suite.

00:19:46Sud Radio.

00:19:47Parlons vrai.

00:19:48Parlons vrai.

00:19:48Sud Radio.

00:19:49Parlons vrai.

00:19:50Vrai Voix Sud Radio.

00:19:5118h20.

00:19:52Cécile Doménibus.

00:19:54Philippe David.

00:19:55Et au tour de Philippe David.

00:19:58Un autre Philippe.

00:20:00Philippe Bilger,

00:20:01président de l'Institut de la Parole

00:20:02et la présidente de Futurae,

00:20:04l'école des métiers du futur,

00:20:06qui ne s'appelle pas

00:20:06Philippe Calmel,

00:20:07mais Virginie Calmel.

00:20:08Exactement.

00:20:10Et vous n'avez pas

00:20:10de Philippine de Ménibus

00:20:12pour pouvoir vous associer ?

00:20:14Non, non, non, je n'en ai pas.

00:20:15En tout cas,

00:20:16peut-être,

00:20:16je n'en ai pas conscience,

00:20:18mais pour l'instant,

00:20:18bref, tout de suite.

00:20:19Allongez-vous sur le divan.

00:20:22Juste pour vous dire

00:20:23que juste après,

00:20:25on reviendra sur ce sondage

00:20:26IFOP pour Sud Radio

00:20:27et la Provence

00:20:27à quatre mois

00:20:28des municipales de Marseille.

00:20:30Qui prend l'avantage ?

00:20:31Qui peut créer la surprise ?

00:20:33Ce sera juste après

00:20:34le tour de table

00:20:34de l'actu des Vrai Voix.

00:20:36Mais on est chez les fous, là.

00:20:37Oui, je vous le donne en mille.

00:20:38Le meilleur fion,

00:20:39c'est celui de l'U7.

00:20:40Ah, mais là, c'est sérieux.

00:20:41Précisons que le fion,

00:20:42ça se mange.

00:20:43Vous déformez ma sensualité.

00:20:45Arrêtez-vous, quoi.

00:20:46Vous avez vu,

00:20:47vous êtes moche

00:20:47comme des culs, quoi.

00:20:48D'habitude,

00:20:49quand on parle de fion

00:20:50sur Sud Radio,

00:20:50c'est entre 14h et 16h

00:20:52avec Brigitte Lé.

00:20:52Il reste quatre secondes

00:20:53pour avaler.

00:20:54Le tour de table.

00:20:55De l'actualité.

00:20:58Quand je pense

00:20:58que ma mère écoute.

00:21:01Nos hommages, madame.

00:21:02Voilà, c'est ça.

00:21:03C'est ça, bien.

00:21:05Philippe, David,

00:21:06allez, plutôt

00:21:07il pourrait y avoir

00:21:09une bonne nouvelle.

00:21:10Oui, ça a commencé

00:21:11il y a 31 minutes

00:21:12à Washington.

00:21:13Le tirage au sort

00:21:14de la Coupe du Monde

00:21:15de football.

00:21:16Évidemment,

00:21:16la France est qualifiée.

00:21:17On va avoir nos adversaires.

00:21:18Alors moi,

00:21:19je vais dire,

00:21:20nos adversaires

00:21:20qu'on tient surtout

00:21:21à éviter dans le chapeau 2.

00:21:22Je mets le Maroc

00:21:23qui est une très belle équipe.

00:21:25La Croatie

00:21:25qui a quand même été

00:21:26vice-championne du monde

00:21:27et dans les quatre

00:21:29demi-finalistes

00:21:29la dernière fois

00:21:30élu Uruguay.

00:21:31Double champion du monde.

00:21:32En revanche,

00:21:33si on prenait

00:21:33l'Iran ou l'Australie,

00:21:35ce serait pas mal.

00:21:35Il est dans le chapeau 3.

00:21:37Et on est en fous

00:21:38et on n'est pas en rugby.

00:21:39Heureusement.

00:21:40Et au chapeau 3,

00:21:41évitez pour moi

00:21:42la Norvège,

00:21:42l'Algérie,

00:21:43l'Écosse.

00:21:44À côté de ça,

00:21:44c'est le Panama,

00:21:45l'Ouzbékistan

00:21:46et le Qatar

00:21:46qu'il faudrait prendre.

00:21:48Mais avec une Coupe du Monde

00:21:48à 48 équipes,

00:21:49il y a des équipes

00:21:50qui n'ont jamais joué,

00:21:51qui sont des tout petits pays.

00:21:53Curaçao,

00:21:54160 000 habitants.

00:21:55Mais c'est génial

00:21:56de qui viennent.

00:21:58Mais bon,

00:21:58je pense qu'avec

00:21:59Haïti,

00:22:00qui avait déjà joué

00:22:01une Coupe du Monde

00:22:02dans 74,

00:22:03Philippe Bilger.

00:22:04Donc je pense que là,

00:22:05on va avoir les Bleus.

00:22:06Est-ce que

00:22:06la grosse chance à Dédé,

00:22:08parce que c'est le surnom

00:22:09de la chance de Didier Deschamps,

00:22:11va encore fonctionner ou pas ?

00:22:12Réponse,

00:22:13dans une heure et demie,

00:22:14deux heures.

00:22:14Et allez, les Bleus.

00:22:15Voilà.

00:22:16Et vous,

00:22:16le choix de quel ?

00:22:19Mon groupe de rêve ?

00:22:20Bon allez,

00:22:20je vous le dis.

00:22:21Iran,

00:22:22Panama

00:22:22et Curaçao.

00:22:24Ah oui,

00:22:24d'accord.

00:22:26C'est bien,

00:22:27voilà.

00:22:27C'est carrément

00:22:28et c'est crédit Panama.

00:22:30J'allais dire,

00:22:31c'est un bon cocktail.

00:22:31Non mais moi,

00:22:32j'allais dire que Panama,

00:22:33je ne voulais pas porter les chapeaux.

00:22:35Non mais pas mal.

00:22:36Pas mal, pas mal.

00:22:37En tout cas,

00:22:38on vérifiera

00:22:39si vous avez raison ou pas.

00:22:41Et Philippe Bilger,

00:22:42un garagiste en garde à vue

00:22:43après avoir tiré

00:22:44sur un cambrioloneur

00:22:45mineur dans l'Isère.

00:22:47Oui,

00:22:47ce garagiste

00:22:48et son fils

00:22:49en ont eu assez

00:22:50de voir,

00:22:51en le camp,

00:22:52c'était un coattuor

00:22:53de mineurs

00:22:54et il y avait un majeur

00:22:56s'introduire

00:22:56dans la concession

00:22:57de leur garage

00:22:58pour voler

00:22:59des pièces détachées.

00:23:00Alors,

00:23:01je n'ai pas

00:23:02tous les détails

00:23:03de l'affaire.

00:23:04Je constate simplement

00:23:05que le garagiste

00:23:07et son fils,

00:23:08si j'ai bien lu,

00:23:09ont été placés

00:23:10sous contrôle judiciaire

00:23:12et pour violences aggravées.

00:23:14Mais,

00:23:15il faut bien voir

00:23:16que plus

00:23:17l'État régalien

00:23:18sera faible,

00:23:19plus

00:23:20ces légitimes défenses,

00:23:23j'allais dire,

00:23:24officieuses,

00:23:25d'une certaine manière,

00:23:26se développeront.

00:23:26et je vais finir

00:23:29par admettre

00:23:30ce sentiment populaire

00:23:32qui n'en peut plus

00:23:33de n'être pas protégé

00:23:35et bien sûr,

00:23:37l'humanisme abstrait

00:23:38est très facile

00:23:39et très confortable.

00:23:41On vient dire,

00:23:42il ne devrait pas faire ça,

00:23:43mais quand on a

00:23:44que ce seul moyen

00:23:46pour se protéger,

00:23:47eh bien,

00:23:48on le fait.

00:23:49Et c'est très triste,

00:23:50mais c'est l'État

00:23:51qui est responsable.

00:23:52Mon tour de table ?

00:23:54Non, non,

00:23:55on va réagir.

00:23:56No comment.

00:23:58Non, non,

00:23:58mais je suis d'accord.

00:23:59C'est parce que

00:24:00je suis d'accord

00:24:01avec Philippe.

00:24:01Je suis d'accord.

00:24:02Non, mais moi,

00:24:03je suis d'accord

00:24:03avec Philippe Bilger.

00:24:04Les gens n'en peuvent plus

00:24:05et quand l'État est faible,

00:24:06les gens se défendent

00:24:07eux-mêmes.

00:24:08Et il faut encore

00:24:08poser cette question.

00:24:10Mais ça devient un problème

00:24:10quand même.

00:24:11Ça devient un problème.

00:24:12Non, mais vu la faiblesse

00:24:13de l'État...

00:24:13Mais encore,

00:24:15on revient toujours

00:24:16aux mêmes questions.

00:24:17Que foutent des mineurs

00:24:18dehors

00:24:18à cambrioler

00:24:20à pas d'heure ?

00:24:21Que foutent les mineurs

00:24:21et que foutent les parents ?

00:24:22Si, Cécile,

00:24:24si j'ai une seconde.

00:24:25Mais allez-y,

00:24:25vous avez le temps.

00:24:26Parce qu'on avait fait

00:24:26un débat avant-hier

00:24:28sur ces mineurs

00:24:30terribles,

00:24:31la mort à la piscine.

00:24:32Ils sont morts noyés

00:24:33dans le genre de piscine.

00:24:34J'ai lu un article,

00:24:34c'est hallucinant.

00:24:36On parle de tout,

00:24:37de la douleur des parents,

00:24:39je peux la comprendre,

00:24:41mais à aucun moment

00:24:42ne se pose la question

00:24:44de la responsabilité

00:24:46des parents

00:24:46et de ces mineurs

00:24:47qui ne sont pas là

00:24:48dans le volant d'une voiture.

00:24:49Certains se sont même

00:24:50posés la question

00:24:51des aménagements routiers.

00:24:53Je ne plaisante pas,

00:24:54c'est vrai,

00:24:54j'ai lu ça.

00:24:54Oui, c'est tout.

00:24:55Mais on est responsable.

00:24:56Si quelqu'un se noie

00:24:57dans votre piscine,

00:24:58c'est vous qui êtes responsable.

00:24:59Il va falloir interdire

00:25:00l'épicine du domicile.

00:25:03Violation de la propriété,

00:25:04mais c'est le propriétaire

00:25:05qui est responsable.

00:25:05Ça a fait le buzz,

00:25:06j'en avais fait mon tour de table

00:25:07il y a quelques semaines

00:25:08en Italie

00:25:09où Mélanie a changé la loi

00:25:11où dès lors que quelqu'un

00:25:12rentre chez vous maintenant,

00:25:13vous avez le droit

00:25:14de faire feu directement

00:25:15et un Italien

00:25:16de 66 ans

00:25:17qui a été cambriolé

00:25:18par des hommes cagoulés,

00:25:20a sorti une arme à tirer

00:25:21et en a tué un.

00:25:22Et comme Mélanie

00:25:23a changé la loi,

00:25:23il a été totalement blanchi

00:25:26et on lui a enlevé

00:25:27toute poursuite

00:25:28et en Italie,

00:25:28les gens disent

00:25:29que Mélanie a eu raison

00:25:30de changer la loi.

00:25:30Je dis ce que disent

00:25:31les Italiens.

00:25:32Après, c'est cas par cas.

00:25:35Si quelqu'un rentre chez vous,

00:25:36c'est qu'il a de mauvaises intentions.

00:25:38Point barre.

00:25:39Sinon, il ne rentre pas

00:25:40chez vous en pleine nuit.

00:25:40Même si c'est vous ?

00:25:41Moi, je ne rentre pas

00:25:42chez vous en pleine nuit.

00:25:43Moi, je ne rentre pas

00:25:44chez vous en pleine nuit.

00:25:45Et puis surtout,

00:25:46Cécile, l'absurdité

00:25:48de l'exigence

00:25:49de proportionnalité

00:25:50comme si un homme

00:25:52qui est agressé

00:25:53dans son domicile

00:25:54tout à coup

00:25:55va se demander

00:25:56est-ce que j'ai le droit

00:25:57à la même arme ?

00:25:58C'est une bêtise.

00:26:00Vous êtes réveillé

00:26:00en pleine nuit

00:26:01par un type

00:26:01qui rentre cagoulé

00:26:02dans votre chambre.

00:26:03Vous ne vous posez pas

00:26:03de questions.

00:26:04Surtout s'il est armé

00:26:05et que là,

00:26:05vous ne pouvez rien faire.

00:26:06Malheureusement,

00:26:07le pire peut arriver.

00:26:08Allez, Virginie,

00:26:10calmels,

00:26:10le coût du travail

00:26:11et l'incohérence

00:26:12dans le débat budgétaire.

00:26:13On s'envoie

00:26:14J'avais envie

00:26:16de vous rappeler

00:26:16C'est fou en fait

00:26:20ce qui se passe.

00:26:20C'est fou.

00:26:21Je suis très agacée

00:26:22parce qu'on est tout le temps

00:26:23dans des injonctions

00:26:24contradictoires.

00:26:25On nous parle

00:26:26de réindustrialisation.

00:26:27C'est un grand mantra.

00:26:29Mais il y a un décalage

00:26:30permanent

00:26:30entre le discours

00:26:31et les faits.

00:26:32Parce qu'on a

00:26:34une incapacité

00:26:35à traiter le sujet

00:26:36vraiment au fond.

00:26:37Le sujet,

00:26:38c'est que le travail

00:26:39coûte trop cher en France

00:26:40et qu'il faut le dire.

00:26:41Il faut l'assumer.

00:26:42Donc c'est bien gentil

00:26:43de parler de réindustrialisation.

00:26:45Mais la réalité,

00:26:46elle est beaucoup

00:26:47plus brutale que ça.

00:26:48On vient de le voir

00:26:49avec Brandt.

00:26:49Tout le monde s'émeut

00:26:50parce que c'est quand même

00:26:51un fleuron

00:26:52qui va aller directement,

00:26:55malheureusement,

00:26:56au dépôt de bilan.

00:26:57Mais produire en France

00:26:58coûte trop cher.

00:27:00Et quand vous comparez,

00:27:01et là,

00:27:01tout le monde le sait,

00:27:02Brandt qui fabrique

00:27:04en Algérie,

00:27:05en Algérie,

00:27:05le SMIC,

00:27:06il est à 284 euros.

00:27:08Quand en France,

00:27:09il est à 1800 euros.

00:27:10Donc nous,

00:27:12en plus,

00:27:12on ajoute 1000 euros de charge.

00:27:14Donc toutes les comparaisons

00:27:15prouvent que le travail

00:27:16est beaucoup trop cher en France.

00:27:18On est même le troisième pays

00:27:19à être le plus cher

00:27:21en matière de travail.

00:27:24Et malheureusement,

00:27:2556% de la richesse

00:27:26créée en France

00:27:27que nous créons,

00:27:29elle est dépensée par l'État.

00:27:31Donc c'est quand même

00:27:32le sujet qui devrait

00:27:33occuper tous nos politiques

00:27:34matin, midi et soir

00:27:36pendant le débat budgétaire.

00:27:36budgétaire.

00:27:37C'est évidemment

00:27:38l'opposé qui se passe.

00:27:41Donc on a cette incohérence

00:27:42politique majeure.

00:27:44Eurostat nous dit

00:27:45vous êtes le troisième pays

00:27:46derrière,

00:27:47avec 43 euros de l'heure

00:27:49derrière la Belgique

00:27:50et le Luxembourg

00:27:50en termes de coûts de travail.

00:27:52Et personne n'en parle.

00:27:53Donc si on a envie

00:27:55de sauver Brandt,

00:27:55ce qui ne va pas être le cas,

00:27:57et bien il nous resterait

00:27:58et qu'on défende enfin

00:28:00notre souveraineté industrielle,

00:28:02il faudra un jour

00:28:03assumer d'ouvrir ce débat.

00:28:06J'espère que les élections

00:28:07présidentielles futures

00:28:09le feront.

00:28:09Les salaires sont chers,

00:28:11c'est qu'à l'extérieur

00:28:11ils sont très bas.

00:28:12C'est ça le souci.

00:28:13Les salaires sont très bas

00:28:14parce que ça coûte,

00:28:16le coût du travail

00:28:17est très élevé

00:28:18mais c'est toujours

00:28:18la différence,

00:28:19vous le savez,

00:28:20entre le brut et le net

00:28:21parce que malheureusement

00:28:23tout le modèle social

00:28:24repose sur les gens

00:28:26qui travaillent

00:28:27et parce qu'en plus

00:28:29vous rajoutez le coût

00:28:30pour l'entreprise

00:28:30qui est quasiment le double.

00:28:32Donc tout ça

00:28:32est quand même,

00:28:33ça crée des travailleurs

00:28:34pauvres en fait.

00:28:35Il y a deux choses

00:28:37pour avoir travaillé

00:28:37quelques années dans l'industrie.

00:28:39Le problème c'est qu'on ne peut pas

00:28:40payer les gens

00:28:40250 euros par mois en France

00:28:42sinon ils ne vivent pas,

00:28:43ils ne peuvent même pas se loger.

00:28:43Mais c'est bien sûr

00:28:44ce que je ne veux pas

00:28:44que le fasse.

00:28:45Déjà ça va être un salaire

00:28:46normal, c'est compliqué.

00:28:47Non mais c'est sûr,

00:28:48le but n'est pas de s'aligner

00:28:49sur le SMIC algérien.

00:28:50Le but est d'arrêter

00:28:52de prélever autant.

00:28:53Il y a deux choses.

00:28:54Déjà, ne pas avoir

00:28:55nos frontières ouvertes

00:28:56aux produits

00:28:57de tous les pays du monde

00:28:57avec des coûts du travail

00:28:59complètement délirants.

00:29:00Les Américains

00:29:01mettent des droits de douane.

00:29:02Les Chinois mettent

00:29:02des droits de douane.

00:29:03Pourquoi l'Europe ?

00:29:04Parce que c'est un dogme

00:29:04le libre-échange.

00:29:06Et deuxièmement,

00:29:07c'est vrai que le coût du travail

00:29:08est trop cher en France

00:29:09mais on a un gros problème.

00:29:11C'est qu'on a un problème

00:29:11de pouvoir d'achat.

00:29:12Parce que les salaires

00:29:13va 20% au-dessus du SMIC

00:29:15sont beaucoup trop taxés

00:29:16alors que ceux au SMIC

00:29:18avec l'aide Fillon

00:29:21qui est un scandale

00:29:22parce qu'elle condamne

00:29:23les gens à rester au SMIC

00:29:24ou juste au-dessus

00:29:25jusqu'à la fin de leur carrière.

00:29:26C'est dingue

00:29:29parce qu'on tire les salaires

00:29:30vers le bas volontairement.

00:29:32Et il faut également,

00:29:33ça c'est une autre histoire,

00:29:34monter en valeur ajoutée

00:29:35notre industrie.

00:29:36Ce que les Allemands

00:29:36étaient capables de faire

00:29:37et ce qu'on n'a pas fait.

00:29:38Allez, malheureusement

00:29:39on n'a plus le temps

00:29:40pour répondre.

00:29:41On va revenir dans un instant

00:29:42sur le sondage IFOP

00:29:43pour ceux de Radio

00:29:44et la Provence

00:29:44à quatre mois

00:29:45des municipales de Marseille.

00:29:47Qui prend l'avantage ?

00:29:48Qui peut créer la surprise ?

00:29:49La réponse dans quelques instants.

00:29:510826 303 ans

00:29:52c'est Zach qui est là ce soir.

00:29:54Ça va Zach ?

00:29:55Coucou.

00:29:56Coucou.

00:29:57Allez, on revient dans un instant.

00:29:59Sud Radio,

00:30:00c'est votre opinion qui compte.

00:30:02J'adore Sud Radio

00:30:03et alors des choses positives

00:30:05à prendre

00:30:06et des informations

00:30:08que l'on n'a pas ailleurs.

00:30:09Sud Radio,

00:30:11parlons vrai.

00:30:12Les vrais voix Sud Radio

00:30:1318h-20h

00:30:15Cécile Dominibus

00:30:16Philippe David

00:30:17Avec Philippe David

00:30:19et vous 0826 300 300

00:30:21ce soir Philippe Bilger

00:30:23est avec nous

00:30:24Virginie Calmel

00:30:24président fondatrice

00:30:25de Futurae

00:30:26École supérieure

00:30:27des technologies

00:30:28de demain

00:30:28et présidente

00:30:29de Croissance Plus.

00:30:31On va débattre

00:30:34jusqu'à 19h30

00:30:35ce soir

00:30:36et tout de suite

00:30:37l'info en plus.

00:30:39Les vrais voix Sud Radio

00:30:40Sondage IFOP pour Sud Radio

00:30:43et la Provence

00:30:44pour les municipales

00:30:45de Marseille.

00:30:46François Louis.

00:30:46Il y a moins de 4 mois

00:30:47du scrutin

00:30:48la campagne municipale

00:30:49marseillaise

00:30:49commence à prendre forme.

00:30:51Payan,

00:30:52Alizio Vassal

00:30:52il y a déjà plusieurs noms

00:30:53qui commencent à émaner.

00:30:54Olivier Biscay

00:30:55vous êtes avec nous

00:30:56vous êtes directeur

00:30:56de la rédaction de la Provence.

00:30:57Bonsoir.

00:30:58Bonsoir.

00:30:59Alors que disent

00:31:00les résultats

00:31:00des sondages là ?

00:31:01Ça vient de tomber

00:31:02dites-nous tout.

00:31:04À 100 jours

00:31:04du premier tour

00:31:05ce que dit ce sondage

00:31:06c'est que c'est très serré

00:31:07c'est au coude à coude

00:31:08tout est encore possible

00:31:10parce que le maire

00:31:11sortant

00:31:12obtient 30%

00:31:13des voix

00:31:13dans notre sondage

00:31:15Benoît Payan

00:31:16Oui

00:31:16Benoît Payan

00:31:17en effet

00:31:17le maire de Marseille

00:31:19suivi de Franck Alizio

00:31:20le représentant

00:31:21du Rassemblement National

00:31:22avec 27%

00:31:24suivi de Martine Vassal

00:31:25la candidate

00:31:26de l'Union des Droites

00:31:27à 26%.

00:31:28On voit bien donc

00:31:29que ces trois candidats

00:31:30sont dans un mouchoir de poche

00:31:32le quatrième étant

00:31:33Sébastien Delogu

00:31:34LFI

00:31:35avec 15%

00:31:36et puis le divers droite

00:31:37Ervan Davout

00:31:38à 2%

00:31:39mais les trois premiers

00:31:40le maire sortant

00:31:41Franck Alizio

00:31:42et Martine Vassal

00:31:43sont bien dans un mouchoir de poche

00:31:44donc tout est au coude à coude

00:31:45et donc tout est encore possible

00:31:47on le voit bien

00:31:47à trois mois du premier tour.

00:31:50Alors une question

00:31:51qui est en même importance

00:31:52c'est un sondage IFOP

00:31:53pour Sud Radio

00:31:55et la Provence

00:31:56c'est, si on regarde bien

00:31:58c'est Franck Alizio

00:31:59et Sébastien Delogu

00:32:00qui ont la plus grande certitude

00:32:02de vote

00:32:0279%

00:32:04et 75%

00:32:05contre seulement

00:32:0660%

00:32:07pour Benoît Payan

00:32:07et 62%

00:32:09pour Martine Vassal

00:32:10est-ce que c'est un signe

00:32:11à ce jour de l'élection ?

00:32:13Oui, c'est très important

00:32:14ce que vous indiquez

00:32:15on a encore

00:32:16de nombreux électeurs

00:32:17merci

00:32:17ce sont de nombreux électeurs

00:32:19qui peuvent encore

00:32:20changer d'avis

00:32:21qui n'ont pas tout à fait

00:32:22tranché sur

00:32:23la candidature

00:32:24de l'un

00:32:24et de l'autre

00:32:26ça veut dire

00:32:26que tout est encore possible

00:32:28à trois mois

00:32:29et ça

00:32:29Benoît Payan

00:32:30le maire sur temps

00:32:31le sait très bien

00:32:32donc il va falloir

00:32:32qu'il renforce

00:32:33ces éléments

00:32:34autour de son programme

00:32:36et Martine Vassal

00:32:37aussi

00:32:37c'est pour ça

00:32:38que ce soir

00:32:39beaucoup des candidats

00:32:40considèrent que tout

00:32:41est ouvert

00:32:42et qu'ils vont profiter

00:32:43de ces trois mois

00:32:44pour clarifier

00:32:45leur programme

00:32:46leurs mesures

00:32:47et surtout

00:32:47leur positionnement

00:32:49dans la perspective

00:32:50des alliances

00:32:50Philippe

00:32:51excusez-moi

00:32:52pardon

00:32:53non j'avais juste

00:32:54une toute petite question

00:32:55vous avez dit

00:32:55Martine Vassal

00:32:56le candidat

00:32:57de l'union des droites

00:32:59oui

00:33:00l'union des droites

00:33:01du centre

00:33:01oui c'est ça

00:33:02de la droite LR

00:33:03de Renaissance

00:33:04et puis du centre droit

00:33:05Philippe Bilger

00:33:07mon cher Olivier

00:33:08en souvenir

00:33:09du Midi Libre

00:33:10est-ce que

00:33:12Martine Vassal

00:33:14a fait l'objet

00:33:15récemment

00:33:15d'une polémique

00:33:16sur la volonté

00:33:19un éventuel rapprochement

00:33:21avec le Front National

00:33:23c'est dissipé

00:33:25ou c'est sérieux

00:33:26chez elle

00:33:26cher Philippe Bilger

00:33:28je suis ravi

00:33:29de vous retrouver au micro

00:33:29d'abord

00:33:30c'est pour elle

00:33:31clarifier

00:33:32elle a été obligée

00:33:33de clarifier

00:33:34ses positions

00:33:35et vous l'avez dit

00:33:36c'était d'ailleurs

00:33:36sur votre antenne

00:33:37Sud Radio

00:33:38où cette polémique

00:33:39est née

00:33:40lundi

00:33:41après ses propos

00:33:42et vous l'avez vu

00:33:43les représentants

00:33:44de Renaissance

00:33:45à la fois dans le département

00:33:46mais aussi Gabriel Attal

00:33:47ont demandé à Martine Vassal

00:33:49de clarifier

00:33:50ce qu'elle a fait

00:33:50dans un communiqué

00:33:51non il n'y aura pas

00:33:52d'alliance

00:33:53avec le Rassemblement National

00:33:55donc le clarifiant

00:33:56ainsi

00:33:57la ligne rouge

00:33:58en tout cas

00:33:59dans son entourage

00:34:00dit-elle

00:34:00ne pourra plus être franchie

00:34:02et d'ailleurs

00:34:03pour les alliés

00:34:04de Martine Vassal

00:34:04je pense notamment

00:34:05aux macronistes

00:34:06il fallait que cette

00:34:08clarification s'impose

00:34:09quels sont les sujets

00:34:10aujourd'hui qui émergent

00:34:11pour les municipales

00:34:12de Marseille ?

00:34:14c'est l'objet

00:34:15de l'autre partie

00:34:16du sondage

00:34:16que nous menons

00:34:18avec Sud Radio

00:34:19c'est les attentes

00:34:21des Marseillais

00:34:22et on voit bien

00:34:22que pour 55%

00:34:24des Marseillais

00:34:24la délinquance

00:34:25l'insécurité

00:34:27la lutte

00:34:28contre le narcotrafic

00:34:29sont des priorités

00:34:30absolues

00:34:31on sait qu'à Marseille

00:34:32il y a évidemment

00:34:33une actualité

00:34:34il y a trois semaines

00:34:35a été exécuté

00:34:36Médic Sassi

00:34:37cette marche blanche

00:34:38ce débat

00:34:39autour du narcotrafic

00:34:40donc c'est assez normal

00:34:41et il y a aussi

00:34:42une tonalité nationale

00:34:43on le voit bien

00:34:43dans beaucoup de communes françaises

00:34:45l'insécurité

00:34:46est une priorité

00:34:47mais on le voit aussi

00:34:48comme la propreté

00:34:49dans les villes

00:34:51c'est un sujet récurrent

00:34:52et c'est une priorité

00:34:53des Marseillais

00:34:54on voit en revanche

00:34:55que dans ce tableau

00:34:56en bas de tableau

00:34:56malheureusement

00:34:57l'attractivité du territoire

00:34:59l'économie

00:35:00ne sont pas considérées

00:35:02comme des priorités

00:35:03par les habitants

00:35:04par les Marseillais

00:35:05alors même que les candidats

00:35:06vont devoir se positionner

00:35:08sur l'aménagement

00:35:09de leur ville

00:35:10et l'aménagement

00:35:11évidemment

00:35:11de l'économie

00:35:12mais sur la lutte

00:35:13contre le trafic de drogue

00:35:14et la sécurité des personnes

00:35:16on est plus du camp

00:35:18Martine Vassal

00:35:19et Alizio

00:35:21du Rassemblement National

00:35:22ce sont plus des sujets

00:35:23qui les touchent eux

00:35:24c'est vrai

00:35:25mais c'est un sujet

00:35:26de tous les candidats

00:35:27il faudra bien

00:35:27que chacun puisse dire

00:35:29comment on va lutter

00:35:30contre l'insécurité

00:35:31et d'ailleurs

00:35:31c'est vrai

00:35:32vous avez raison

00:35:33le RN a poussé ce sujet

00:35:35Martine Vassal

00:35:36est également

00:35:37obligeant

00:35:37Benoît Payan

00:35:38à donner

00:35:39quelques mesures

00:35:41quelques éléments

00:35:41à sortir du bois

00:35:43sur des sujets

00:35:44de police municipale

00:35:46de vidéosurveillance

00:35:47de protection

00:35:49des biens

00:35:49et des personnes

00:35:50mais on voit bien

00:35:51que dans cette ville

00:35:52de Marseille

00:35:52ça sera un sujet central

00:35:54n'oubliez pas

00:35:55que le narcotrafic

00:35:56a fait des victimes

00:35:57tout au long de cette année

00:35:58personne ne peut être insensible

00:36:00à ce sujet

00:36:01Martine Vassal

00:36:02donc vous l'avez rappelé

00:36:03a fait marche arrière

00:36:03après ses propos

00:36:04sur Sud Radio

00:36:04lundi dernier

00:36:05une alliance Payan

00:36:06de Logu

00:36:07entre les deux tours

00:36:07ça vous paraît plausible

00:36:08ou pas ?

00:36:10L'alliance

00:36:10en tout cas pour

00:36:11beaucoup d'opposants

00:36:12de Benoît Payan

00:36:13et de Sébastien de Logu

00:36:15elle est plausible

00:36:16Benoît Payan

00:36:17ne dit jamais

00:36:17ça n'arrivera

00:36:18Sébastien de Logu

00:36:19considère que

00:36:20Benoît Payan

00:36:21est l'ennemi

00:36:22d'LFI

00:36:23cependant

00:36:23quand on sait

00:36:24que l'adjoint

00:36:26Barle

00:36:27adjoint

00:36:28Europe Ecologie

00:36:28Les Verts

00:36:29qui est proche

00:36:30Benoît Payan

00:36:30a rejoint

00:36:31LFI

00:36:32sans qu'il soit démissionné

00:36:33sans qu'il quitte

00:36:34la majorité

00:36:35ça pose beaucoup de questions

00:36:36est-ce que ça veut dire

00:36:37qu'il est le pont

00:36:37entre LFI

00:36:39et le Parti Socialiste

00:36:40c'est une question

00:36:40à laquelle

00:36:41devra répondre

00:36:43Benoît Payan

00:36:43et puis

00:36:44clairement

00:36:44je parlais

00:36:45de clarification

00:36:46à droite

00:36:47entre la droite

00:36:48et le Rassemblement National

00:36:49il faudra aussi

00:36:50que la gauche

00:36:51clarifie est-ce que

00:36:52je peux m'allier

00:36:53à LFI

00:36:54quand je suis

00:36:55au Parti Socialiste

00:36:56quand je soutiens

00:36:57le printemps marseillais

00:36:59là aussi

00:36:59Benoît Payan

00:37:00quand il sera candidat

00:37:01environ au mois de janvier

00:37:02devra dire

00:37:03quelle sera sa ligne

00:37:05et je crois qu'il est très attendu

00:37:06là-dessus

00:37:06par les électeurs

00:37:07comme par ses opposants

00:37:09et c'est ainsi

00:37:09que démarrera le match

00:37:10des municipales

00:37:11à Marseille

00:37:12Merci beaucoup

00:37:12Olivier Vizcaille

00:37:13directeur de la rédaction

00:37:15de la Provence

00:37:16vous restez avec nous

00:37:17dans un instant

00:37:18le coup de gueule

00:37:19de Philippe David

00:37:20La France rurale

00:37:22en a vraiment marre

00:37:23et je vais prendre sa défense

00:37:24En attendant

00:37:24on parle d'argent

00:37:25On va parler de la copropriété

00:37:27et non avec

00:37:27Thomas Binet

00:37:28Nous sommes avec notre consultant

00:37:39Philippe Loiselet

00:37:40patron de Loiselet

00:37:41des Gremont

00:37:42qui nous informe

00:37:43tous les vendredis soirs

00:37:43sur l'ensemble des sujets

00:37:45liés à la copropriété

00:37:46et on poursuit ce soir

00:37:47notre tour d'horizon

00:37:48sur le conseil syndical

00:37:49Bonsoir Philippe Loiselet

00:37:51Bonsoir Thomas Binet

00:37:52Philippe

00:37:53quel est le rôle

00:37:54de ce fameux

00:37:55conseil syndical

00:37:56dont on parle

00:37:56depuis plusieurs vendredis

00:37:57Comme pour l'élection

00:38:00du conseil syndical

00:38:01c'est le très long article

00:38:0221 de la loi

00:38:03sur la copropriété

00:38:04qui définit le rôle

00:38:05et les prérogatives

00:38:06ainsi que les attributions

00:38:07du conseil syndical

00:38:08Alors du coup

00:38:09et concrètement

00:38:10vous avez commencé

00:38:10à l'évoquer

00:38:11par l'article 21

00:38:12le conseil syndical

00:38:14ça va servir à quoi ?

00:38:16Le conseil syndical

00:38:17dont les membres

00:38:18sont rappelons-le

00:38:19bénévoles

00:38:21a un rôle

00:38:22et même des rôles

00:38:23essentiels

00:38:24dans la vie

00:38:24d'une copropriété

00:38:25Le premier est avant tout

00:38:27un rôle de liaison

00:38:27liaison entre le syndic

00:38:29et les autres copropriétaires

00:38:30liaison entre les copropriétaires

00:38:33au sein de la copropriété

00:38:34liaison avec les locataires

00:38:36qui n'ont pas de vrai lien

00:38:37avec le syndic

00:38:37liaison avec le personnel

00:38:39de l'immeuble

00:38:39si l'on existe

00:38:40liaison avec les entreprises

00:38:42qui peuvent intervenir

00:38:43dans l'immeuble

00:38:43Donc il vaut mieux avoir

00:38:44des talents de diplomate

00:38:46dans l'exercice

00:38:47que vous évoquez ?

00:38:48Ce n'est pas faux

00:38:49Un membre du conseil syndical

00:38:51irascible

00:38:52qui n'aime pas parler

00:38:53à ses voisins

00:38:53ou qui se fâche

00:38:54régulièrement

00:38:55avec tout le monde

00:38:55n'est pas à mon sens

00:38:56le candidat idéal

00:38:57pour entrer au conseil syndical

00:38:59Il vaut mieux

00:39:00quelqu'un de diplomate

00:39:01qui aime le contact

00:39:02avec les autres

00:39:03et qui si possible

00:39:04est souvent présent

00:39:05dans la copropriété

00:39:06Quelqu'un

00:39:07qui est tout le temps

00:39:08dans sa maison de campagne

00:39:09n'apportera pas

00:39:10non plus grand chose

00:39:11à la communauté

00:39:12Bien

00:39:12Alors puisqu'on évoque

00:39:13Philippe

00:39:14les relations

00:39:14avec le conseil syndical

00:39:16parlons des relations

00:39:17entre le syndic

00:39:18justement

00:39:18et le conseil syndical

00:39:20évoqué avant

00:39:20Je commencerai par souligner

00:39:22qu'au-delà du rôle

00:39:23de relais

00:39:24dans la vie

00:39:24de la copropriété

00:39:25les conseillers syndicaux

00:39:27ont terme de la loi

00:39:28la mission d'assister

00:39:29le syndic

00:39:30et de contrôler sa gestion

00:39:31Je souligne

00:39:32que de façon sémantique

00:39:34la loi fait passer

00:39:35la mission d'assistance

00:39:36avant celle de contrôle

00:39:37Pourtant

00:39:38un certain nombre

00:39:39de conseils syndicaux

00:39:40privilégient le contrôle

00:39:41et ont tendance

00:39:41à négliger

00:39:42leur mission d'assistance

00:39:43Chez l'Oisez-de-Gremont

00:39:45nous avons la volonté

00:39:46de travailler en partenariat

00:39:47avec le conseil syndicaux

00:39:48et je le dis souvent

00:39:49on préfère travailler ensemble

00:39:51que l'un contre l'autre

00:39:52Vous avez raison

00:39:52mais alors

00:39:53vous êtes favorable

00:39:54quand même au contrôle

00:39:55du coup

00:39:55Oui parce que nous avons

00:39:56en charge une grosse partie

00:39:57du patrimoine

00:39:58de nos clients

00:39:59leur logement

00:39:59et nous pensons faire

00:40:01un meilleur travail

00:40:02quand nous le faisons

00:40:03ensemble

00:40:04avec des décisions

00:40:05et des projets

00:40:06portés ensemble

00:40:06plutôt qu'en cherchant

00:40:08à se surveiller

00:40:09et à chercher les failles

00:40:10Nous remarquons d'ailleurs

00:40:11que ce style de gestion

00:40:12est beaucoup plus efficace

00:40:14et que les relations

00:40:15de la copropriété

00:40:16sont bien meilleures

00:40:16quand le syndic

00:40:17et les conseillers syndicaux

00:40:18s'entendent bien

00:40:19Cela ne veut pas dire

00:40:20que nous soyons

00:40:21systématiquement d'accord

00:40:22sur tout

00:40:22ni que nous n'acceptons pas

00:40:24les contrôles

00:40:24de la surveillance

00:40:25Comme dit

00:40:26la sagesse populaire

00:40:27la confiance

00:40:27n'accepte pas le contrôle

00:40:28Alors que doit

00:40:29ou que peut faire

00:40:30le conseil syndical

00:40:31Philippe ?

00:40:32Si on se réfère à la loi

00:40:33le conseil syndical

00:40:34peut prendre connaissance

00:40:35et copie

00:40:35de tous les documents

00:40:36ou correspondances

00:40:37se rapportant

00:40:38à la gestion

00:40:38et à l'administration

00:40:39de la copropriété

00:40:40De plus

00:40:41il donne son avis

00:40:42au syndic

00:40:42ou à l'assemblée

00:40:43sur toutes les questions

00:40:44concernant la copropriété

00:40:45pour lesquelles

00:40:46il a été consulté

00:40:47ou dont il s'est saisi

00:40:49lui-même

00:40:50Il est aussi chargé

00:40:51de la mise en concurrence

00:40:52des candidats

00:40:53lorsque la copropriété

00:40:54envisage le changement

00:40:55de syndic

00:40:56Alors au-delà

00:40:57de ces prescriptions

00:40:57qui sont formelles

00:40:58on peut le dire ainsi

00:40:59le conseil n'a-t-il pas

00:41:00d'autres rôles à tenir ?

00:41:02Je vais en lister

00:41:04quelques-unes

00:41:04Premièrement

00:41:05la préparation de l'assemblée

00:41:06car le syndic

00:41:07se doit préparer

00:41:07lors du jour

00:41:08de l'assemblée générale

00:41:10avec le conseil

00:41:10qui peut proposer

00:41:11des points à discuter

00:41:12Deuxièmement

00:41:14l'information

00:41:14Le conseil a pour rôle

00:41:16de relayer aux copropriétaires

00:41:18les informations

00:41:18et décisions

00:41:19relatives à la copropriété

00:41:20Trois

00:41:22l'étude des devis

00:41:23Le conseil peut être amené

00:41:24à étudier les devis

00:41:25pour les travaux

00:41:27et donner un avis

00:41:28aux syndic

00:41:28et aux copropriétaires

00:41:30Quatrièmement

00:41:31le suivi des travaux

00:41:32Si les travaux sont entrepris

00:41:33le conseil peut se charger

00:41:34surtout dans les petites copropriétés

00:41:36de suivre leur avancement

00:41:38et de veiller

00:41:38à leur bonne réalisation

00:41:40Et cinquièmement

00:41:41pour finir

00:41:41le règlement des conflits

00:41:43Bien que cela ne soit pas

00:41:44son rôle principal

00:41:45le conseil syndical

00:41:46peut aider

00:41:46à résoudre des conflits

00:41:48mineurs

00:41:49entre les copropriétaires

00:41:50Alors on est d'accord

00:41:51pour dire Philippe

00:41:52que le conseil syndical

00:41:53a un président

00:41:54Il faut bien que cette organisation

00:41:55soit pilotée

00:41:57Oui

00:41:57La loi nous dit

00:41:58que le conseil syndical

00:41:59élit son président

00:42:00parmi ses membres

00:42:01Elle ne dit pas

00:42:02qu'il peut élire

00:42:03Elle dit qu'il l'élit

00:42:04Cela signifie à mon sens

00:42:06que cette élection

00:42:07est obligatoire

00:42:08et que l'existence

00:42:09d'un président

00:42:09l'est donc également

00:42:10Il arrive dans certaines copropriétés

00:42:12qu'on ait du mal

00:42:13à élire un président

00:42:14Faute de candidats

00:42:16ou par trop de candidats

00:42:17Le président

00:42:18est le principal interlocuteur

00:42:19du syndic

00:42:20au sein du conseil

00:42:21et de la copropriété

00:42:22Et je profite

00:42:23de cette tribune

00:42:23pour remercier

00:42:24les centaines de présidentes

00:42:26et de présidents

00:42:26de conseils syndicaux

00:42:27avec qui nous travaillons

00:42:28tous les jours

00:42:29qui nous apportent

00:42:30leur dévouement

00:42:30et leur bonne volonté

00:42:31et à qui nous apportons

00:42:32également notre bonne volonté

00:42:33et notre savoir-faire

00:42:34Oui parce que

00:42:35comme vous l'avez dit

00:42:35Philippe, ceci est du bénévolat

00:42:37il faut le rappeler quand même

00:42:38Tout à fait

00:42:38Merci à vous Philippe

00:42:40et on vous retrouve

00:42:40évidemment vendredi prochain

00:42:42vers 18h50

00:42:43pour un autre numéro

00:42:44d'Osez investir

00:42:45les incontournables

00:42:45de la copropriété

00:42:46et pour ce qui me concerne

00:42:47je vous donne rendez-vous

00:42:48dimanche matin

00:42:49dès 9h25

00:42:50dans la matinale week-end

00:42:51Sud Radio

00:42:53les incontournables

00:42:54de la copropriété

00:42:55Thomas Binet

00:42:57Avec Loiselet et Dégremont

00:42:59bien dans mon immeuble

00:43:01Et vous restez avec nous

00:43:02dans un instant

00:43:02Arthur de Vatigran

00:43:04sera avec nous

00:43:05patron de l'Incorrect

00:43:06accusé d'avoir diffusé

00:43:07des informations trompeuses

00:43:08par les journalistes

00:43:10Patrick Cohen

00:43:10et Thomas Legrand

00:43:11et en attendant

00:43:12la possibilité pour vous

00:43:13de gagner un cadeau

00:43:15qui est sous le sapin

00:43:17le cadeau

00:43:17c'est un séjour

00:43:19pour deux personnes

00:43:19au château Beaupin

00:43:20à Marseille

00:43:21situé à quelques minutes

00:43:22de la plage

00:43:22et de la pointe rouge

00:43:23le château Beaupin

00:43:25vous ouvre donc ses portes

00:43:26vivre une expérience insolite

00:43:28dans un lieu d'exception

00:43:29qui marie harmonieusement

00:43:30l'héritage

00:43:31d'une somptueuse demeure

00:43:32du 19ème siècle

00:43:33aux éléments architecturaux

00:43:35classés

00:43:36pour remporter

00:43:37ce très joli cadeau

00:43:38offert par Sud Radio

00:43:39c'est facile

00:43:39vous envoyez

00:43:41sapin

00:43:41au 728

00:43:44au 728

00:43:45exactement

00:43:46et vous aurez la chance

00:43:47j'espère de le remporter

00:43:48et on fera un petit mot

00:43:51à l'antenne

00:43:51avec vous

00:43:52bien entendu

00:43:52allez vous restez avec nous

00:43:53on fait une pause

00:43:54et on revient dans un instant

00:43:55avec Arthur de Vatican

00:43:56Sud Radio

00:43:58Parlons vrai

00:43:58Sud Radio

00:43:59Parlons vrai

00:44:00Sud Radio

00:44:00Les vrais voix Sud Radio

00:44:0218h-20h

00:44:04Cécile Dominibus

00:44:05Philippe David

00:44:06Et autour de cette table

00:44:07Virginie Calmel

00:44:08présidente de fondatrice

00:44:10de Futurae

00:44:11école supérieure

00:44:12des techniques

00:44:12des technologies

00:44:13pardon

00:44:14de demain

00:44:14et présidente

00:44:15de croissance

00:44:16plus

00:44:17et Philippe Bilger

00:44:18comment ça va

00:44:19Philippe Bilger

00:44:19Très très bien

00:44:20Vous êtes en forme

00:44:20vous avez votre Virginie

00:44:22à côté

00:44:22vous êtes content

00:44:22Je suis content

00:44:23le vendredi

00:44:24elle arrive

00:44:25c'est bien

00:44:26Et dans un instant

00:44:27Arthur de Vatrigan

00:44:29patron de l'Incorrect

00:44:30accusé d'avoir diffusé

00:44:31des informations trompeuses

00:44:33par les journalistes

00:44:33Patrick Cohen

00:44:34et Thomas Legrand

00:44:35sera avec nous

00:44:35dans quelques instants

00:44:37en attendant

00:44:37le coup de gueule

00:44:38de Philippe David

00:44:39Les vrais voix Sud Radio

00:44:41Le coup de gueule

00:44:43de Philippe David

00:44:44Comme d'habitude

00:44:46je vais remettre

00:44:46le clocher

00:44:47au milieu du village

00:44:48ou plutôt

00:44:48de 30 775 villages

00:44:51Pourquoi 30 775 villages ?

00:44:54Parce que c'est selon l'INSEE

00:44:55le nombre de communes rurales

00:44:57en France

00:44:57ce qui représente

00:44:5888% des communes

00:45:00et environ

00:45:00un tiers de la population française

00:45:02un tiers de la population française

00:45:03qui est délaissée

00:45:05si on en croit

00:45:05le sondage IFOP

00:45:06pour Excellence Ruralité

00:45:08publié hier soir

00:45:09sondage dans lequel

00:45:10on apprend que 87% des français

00:45:12pensent que les campagnes

00:45:14sont délaissées

00:45:15Parmi ces 87%

00:45:16il y a des français

00:45:17venus de partout

00:45:18de la capitale

00:45:19et ses 2 millions

00:45:20et quelques d'habitants

00:45:21aux plus petits villages

00:45:22car tous savent

00:45:23que la ruralité française

00:45:24a été abandonnée

00:45:25les lignes de train

00:45:26fermées

00:45:27les écoles

00:45:28regroupées parfois loin

00:45:29des villages

00:45:29obligeant les élèves

00:45:30les plus éloignés

00:45:31à se lever

00:45:32et rentrer à pas d'heure

00:45:33pour prendre le quart

00:45:34de ramassage scolaire

00:45:35qui les conduit

00:45:36au collège

00:45:36ou au lycée

00:45:37pas de transport en commun

00:45:38tant pis

00:45:39on va taxer massivement

00:45:40les voitures

00:45:41et le carburant

00:45:41parce que vous êtes

00:45:42des salauds de pollueurs

00:45:43ce qui a créé

00:45:44il y a 7 ans

00:45:45le mouvement des gilets jaunes

00:45:46les bureaux de poste

00:45:47les services publics

00:45:48les hôpitaux

00:45:49les maternités

00:45:50fermés les uns

00:45:51après les autres

00:45:51même les perceptions

00:45:52ont fermé

00:45:53mais pour les impôts

00:45:54on n'a pas oublié

00:45:55les ruraux

00:45:56comme les urbains d'ailleurs

00:45:57des mesures décidées

00:45:58à Paris

00:45:59par des hauts fonctionnaires

00:46:00qui habitent les quartiers

00:46:00bobos de la capitale

00:46:02ont une station de métro

00:46:03à moins de 400 mètres

00:46:04et de bus à moins de 200 mètres

00:46:05dont les enfants

00:46:06vont au lycée à pied

00:46:07en métro ou en bus

00:46:08et qui ont les moyens

00:46:09de se payer une voiture électrique

00:46:11dans le même temps

00:46:11depuis 1977

00:46:13et le premier plan banlieue

00:46:14de Lionel Stoll et Rue

00:46:15les banlieues ont été

00:46:17gavées d'argent public

00:46:18au nom de la politique

00:46:19de la ville

00:46:19qui devait résoudre

00:46:20les problèmes d'insécurité

00:46:22et d'intégration

00:46:22des problèmes

00:46:23qui malgré les milliards

00:46:24déversés

00:46:25n'ont fait qu'empirer

00:46:26on a déshabillé

00:46:27Pierre la ruralité

00:46:28pour habiller

00:46:29Paul les banlieues

00:46:29et les grandes villes

00:46:30pour des résultats

00:46:31désastreux

00:46:31dans les trois cas de figure

00:46:32mais attention

00:46:33les ruraux

00:46:34qui n'ont pas qu'un sentiment

00:46:36d'abandon

00:46:36pourraient très bien

00:46:37se venger dans les urnes

00:46:38puisque ne brûlent pas

00:46:39et ne saccagent pas

00:46:40quand ils ne sont pas contents

00:46:41mais peut-être devraient-ils

00:46:43puisqu'il n'y a que ça

00:46:44que les politiques comprennent

00:46:45Philippe Bilger

00:46:47une réaction

00:46:48je trouve que

00:46:50Philippe

00:46:51en défendant

00:46:53la ruralité

00:46:54et la multitude

00:46:55de ces communes

00:46:56qui font le tissu

00:46:57de la France

00:46:58a tout à fait raison

00:46:59il est dramatique

00:47:00de voir à quel point

00:47:01ce qui apparaissait

00:47:04comme une banalité

00:47:05une France désertée

00:47:07est une réalité dramatique

00:47:09je n'ose imaginer

00:47:11comment nous vivrions

00:47:12si nous étions

00:47:14dans ces communes rurales

00:47:15dont pour l'essentiel

00:47:17elles sont privées de tout

00:47:19c'est l'absence de vision politique

00:47:22une fois encore

00:47:23c'est-à-dire qu'à un moment donné

00:47:24au lieu de comprendre

00:47:27que notre pays

00:47:27d'abord est magnifique

00:47:28parce qu'il y a ça

00:47:29qu'on a besoin absolument

00:47:31de personnes

00:47:32qui au contraire

00:47:33entretiennent nos terres

00:47:36nos paysages

00:47:38et dynamisent l'économie

00:47:40parce que

00:47:40avec internet

00:47:42on peut être opérant partout

00:47:44on a vidé

00:47:46ces territoires

00:47:47de services publics

00:47:49on a oublié

00:47:50effectivement

00:47:51d'investir massivement

00:47:52et Philippe l'a très bien dit

00:47:54on a en parallèle

00:47:56déversé

00:47:57des milliards

00:47:5777 le premier plan

00:48:00dans la politique

00:48:00de la ville

00:48:01et c'est vrai que

00:48:02c'est ce qui est

00:48:03assez écœurant

00:48:04parce qu'in fine

00:48:05on se dit

00:48:05bon tout le monde

00:48:06a droit à l'erreur

00:48:07ce qui est plus inquiétant

00:48:08c'est qu'on persiste

00:48:10dans l'erreur

00:48:10et qu'au fond

00:48:11rien n'a vraiment été

00:48:12modifié

00:48:13rappelez-vous

00:48:14on parlait de l'aménagement

00:48:15du territoire

00:48:16à une époque

00:48:17il y a eu des ministères

00:48:18de l'aménagement

00:48:18du territoire

00:48:19il y a eu du plan

00:48:20avec monsieur Bayrou

00:48:21tout ça a servi à quoi ?

00:48:24et à coûter combien ?

00:48:25à quoi ?

00:48:25un pognon de dingue

00:48:26et à passer à côté

00:48:28de ce qui aurait été

00:48:30je dirais du bon sens

00:48:32et puis

00:48:33la concentration

00:48:34dans les villes

00:48:35avec les problèmes

00:48:36de logement

00:48:37que l'on connait

00:48:38n'est évidemment pas

00:48:39la panacée

00:48:40alors qu'on aurait pu

00:48:41au contraire

00:48:42bien utiliser

00:48:45nos mètres carrés

00:48:46ruraux

00:48:46qui sont souvent

00:48:47magnifiques

00:48:47allez merci

00:48:49Philippe David

00:48:50à retrouver en podcast

00:48:51bien entendu

00:48:52sur toutes nos plateformes

00:48:54et la question du soir

00:48:55dans un instant

00:48:55les journalistes

00:48:56Patrick Cohen

00:48:57et Thomas Legrand

00:48:58ont saisi donc

00:48:59la justice

00:48:59contre le directeur

00:49:00de la rédaction

00:49:00de l'incorrect

00:49:01pour diffusion

00:49:02de fausses informations

00:49:04après la publication

00:49:05d'une vidéo

00:49:05ils apparaissent

00:49:06en discussion politique

00:49:08avec des cadres

00:49:08du PS

00:49:09Arthur de Vatrigan

00:49:11sera avec nous

00:49:11dans quelques instants

00:49:12et on vous pose

00:49:13cette question

00:49:13le magazine

00:49:14l'incorrect

00:49:14a-t-il eu raison

00:49:15de diffuser

00:49:15la vidéo

00:49:16des journalistes

00:49:16Patrick Cohen

00:49:17et Thomas Legrand

00:49:18vous dites oui

00:49:18à 97%

00:49:20on attend vos réactions

00:49:21au 0 826 300 300

00:49:23vous pensez

00:49:24qu'ils ont eu raison

00:49:25que c'est pas des méthodes

00:49:26venez nous le dire

00:49:27on attend vos appels

00:49:28et moi je pense

00:49:29qu'ils ont eu

00:49:30totalement raison

00:49:30et ceux qui mettent

00:49:32la bouche en cul

00:49:32de poule aujourd'hui

00:49:33applaudissaient

00:49:34quand c'était

00:49:35Mediapart

00:49:35ou le service public

00:49:37alors pour les indignations

00:49:38à géométrie variable

00:49:39merci

00:49:40on repassera

00:49:40comme il dit

00:49:41allez

00:49:42soyez les bienvenus

00:49:43on est ensemble

00:49:43jusqu'à 19h30

00:49:44on fait une petite pause

00:49:45bienvenue sur Sud Radio

00:49:46on revient dans un instant

00:49:47Sud Radio

00:49:49Sud Radio

00:49:49Parlons vrai

00:49:50Parlons vrai

00:49:50Sud Radio

00:49:51Prévois Sud Radio

00:49:5318h20

00:49:54Cécile Dominibus

00:49:55Philippe David

00:49:56Autour de cette table

00:49:58Virginie Calmel

00:50:00présidente fondatrice

00:50:01de Futura École Supérieure

00:50:02des Technologies

00:50:03de Demain

00:50:03et présidente de Croissance Plus

00:50:05avec Philippe Bilger

00:50:06à ses côtés

00:50:06président de l'Institut de la Parole

00:50:08il n'y a que des présidents

00:50:09ici

00:50:09c'est incroyable

00:50:10on est en France

00:50:11c'est dingue

00:50:12c'est fou ça

00:50:13il faut se détendre

00:50:16c'est pas possible

00:50:17Philippe David

00:50:18vous êtes président de quoi ?

00:50:19de moi-même

00:50:20c'est déjà bien

00:50:21et vous êtes président de quoi ?

00:50:23je ne sais pas

00:50:24écoutez

00:50:24je vais m'inventer un truc

00:50:26du fromage

00:50:26président

00:50:27allez

00:50:27soyez les bienvenus

00:50:30tout de suite

00:50:30la question du soir

00:50:32l'une des séquences

00:50:34qui a été mise en ligne

00:50:35d'une durée

00:50:36d'une minute douze

00:50:37a été coupée

00:50:38à dix reprises

00:50:39dix points de montage

00:50:41qui sont visibles

00:50:41à l'œil nu

00:50:42ce qui laisse penser

00:50:43que cette vidéo

00:50:43a été volée

00:50:45et montée

00:50:45dans le seul but

00:50:46de provoquer

00:50:46une interprétation

00:50:48biaisée et malhonnête

00:50:49en clair

00:50:49pour nous nuire

00:50:50donc on va rappeler

00:50:55cette information

00:50:56les journalistes

00:50:57Patrick Cohen

00:50:57et Thomas Legrand

00:50:58ont saisi

00:50:59la justice

00:51:00contre le directeur

00:51:01de la rédaction

00:51:01de l'incorrecte

00:51:02pour diffusion

00:51:03de fausses informations

00:51:05après la publication

00:51:06d'une vidéo

00:51:06ils apparaissaient

00:51:07en discussion politique

00:51:08avec des cadres

00:51:09du PS

00:51:10Arthur de Vatrican

00:51:11est avec nous

00:51:12aujourd'hui

00:51:12merci en tout cas

00:51:13d'avoir accepté

00:51:14cette information

00:51:16est-ce qu'on peut rappeler

00:51:18vous pouvez nous rappeler

00:51:20je l'ai rappelé brièvement

00:51:22ce qu'il s'est passé

00:51:24et pour les auditeurs

00:51:25pour que les auditeurs

00:51:26soient au même niveau

00:51:26d'information

00:51:27que nous tous

00:51:27je raconte toute l'histoire

00:51:28depuis le début

00:51:29ou juste ce qui s'est passé

00:51:30depuis deux jours

00:51:30non rapidement

00:51:32ce qui s'est passé au début

00:51:33et ce qui se passe aujourd'hui

00:51:34nous avons donc eu accès

00:51:36à des vidéos

00:51:37dans un lieu public

00:51:38dans un bar

00:51:40qui s'appelle le Coucou

00:51:41dans le 7ème arrondissement

00:51:42où il y avait

00:51:43autour de la table

00:51:44Patrick Cohen

00:51:45donc éditorialiste

00:51:46journaliste

00:51:46sur le service public

00:51:47Thomas Legrange

00:51:49éditorialiste à Libération

00:51:51et également

00:51:52journaliste

00:51:52sur le service public

00:51:53et deux

00:51:54huiles du parti socialiste

00:51:56et je ne me rappelle plus

00:51:57très bien leur nom

00:51:58Pierre Jouvet

00:51:59c'est ça

00:51:59et le 4i

00:52:00j'ai un trou de mémoire

00:52:01sur le dernier

00:52:02Broussy je crois

00:52:03qui ont des titres

00:52:05secrétaires nationales

00:52:06en charge des campagnes

00:52:07et tout

00:52:07et donc les vidéos

00:52:09que je consulte

00:52:10en fait on voit

00:52:11une discussion

00:52:12qui n'est pas une discussion

00:52:13de journalistes

00:52:13où il n'y a pas de distance

00:52:14entre le journaliste

00:52:15et le politique

00:52:15qui ne sont pas là

00:52:16pour récupérer des informations

00:52:17ou pour avoir des preuves

00:52:19ou pour sourcer

00:52:20ils sont là

00:52:20en discussion de stratégie

00:52:22j'avais l'impression

00:52:23d'assister aux 18 brumeurs

00:52:25si vous voulez

00:52:25un peu pour les nuls

00:52:26parce que le but étant

00:52:28de propulser la fusée

00:52:29Glucksmann

00:52:30en faisant une union de la gauche

00:52:31et seul Glucksmann

00:52:32ils avaient même pris une règle

00:52:33en expliquant

00:52:33si on va de telle personne

00:52:35à telle personne

00:52:35celui qui est au milieu

00:52:36c'est Glucksmann

00:52:36et comme ça

00:52:37l'union de la gauche

00:52:37va gagner

00:52:38et donc il y a trois phrases

00:52:40un peu qui ont été extraites

00:52:42qui ont choquées

00:52:43c'est

00:52:43il parle de Rachida Dati

00:52:46à Paris

00:52:46il pose la question

00:52:47en fait il pose les questions

00:52:48et puis il répond en même temps

00:52:49ça qui est assez amusant

00:52:50en disant

00:52:50est-ce qu'il y a un risque

00:52:51pour Dati à Paris

00:52:52et Thomas Legrand répond

00:52:54de toute façon

00:52:55avec Patrick

00:52:55on s'en occupe de Dati

00:52:56Patrick Cohen

00:52:58étant Patrick

00:52:59et Patrick Cohen

00:52:59ne bronche pas

00:53:00et après il y a une deuxième

00:53:01une deuxième partie intéressante

00:53:03c'est quand il parle

00:53:04d'un éventuel second tour

00:53:05Marine Le Pen

00:53:06Raphaël Glucksmann

00:53:07encore une fois

00:53:08il pose la question

00:53:09mais qu'est-ce que va faire

00:53:09le marais centre-droite

00:53:11centre-gauche

00:53:11c'est l'expression de Thomas Legrand

00:53:12et puis dans la foulée

00:53:13il répond rassuré

00:53:14heureusement

00:53:14ils écoutent France Inter

00:53:15ils écoutent France Inter

00:53:16en masse

00:53:17voilà

00:53:17donc si vous voulez

00:53:18c'était une discussion

00:53:19de stratégie

00:53:20pour faire élire quelqu'un

00:53:21en utilisant

00:53:22le bien public

00:53:24qui appartient à tous les français

00:53:25à savoir

00:53:26la radio publique

00:53:27et donc suite à ça

00:53:28il y a eu

00:53:29le truc classique

00:53:30alors nous on avait anticipé

00:53:31évidemment

00:53:32toutes les ripostes

00:53:33première riposte

00:53:33c'est de l'extrême droite

00:53:34forcément

00:53:35vieille méthode totalitaire

00:53:36lorsque vous voulez

00:53:37enlever le message

00:53:37ou tuer le messager

00:53:38bon raté ça n'a pas pris

00:53:39parce que ça a choqué

00:53:40un peu tout le monde

00:53:41ça a choqué tout le monde

00:53:42sans que les gens

00:53:43soient vraiment surpris

00:53:44en fait ils ont juste vu

00:53:45l'image et le son

00:53:45de quelque chose

00:53:46qu'ils savaient déjà

00:53:47donc ensuite

00:53:48c'est un montage

00:53:49c'est la phrase

00:53:49qu'on a entendue

00:53:50de Patrick Connais

00:53:51de Thomas Legrand

00:53:51c'est un montage

00:53:52raté parce qu'en fait

00:53:53on a fait un constat d'huissier

00:53:54et le huissier constate

00:53:57que les rushs

00:53:59que les vidéos diffusées

00:54:01et les sous-titres

00:54:01qu'on a ajoutés

00:54:02parce que parfois

00:54:03il y a des sons pas audibles

00:54:04sont conformes aux rushs

00:54:06donc il n'y a pas de trafic

00:54:07il n'y a pas de malveillance

00:54:09il n'y a pas de volonté de nuire

00:54:10et puis ensuite

00:54:10l'étape d'après

00:54:11tout le monde comprenne bien

00:54:12ce que sont les rushs

00:54:13ce sont des vidéos

00:54:14qui sont enregistrées

00:54:15des sources

00:54:16c'est des fichiers sources

00:54:17et ensuite

00:54:18même Thomas Legrand

00:54:20a dit

00:54:20je crois que c'est une IA

00:54:21bref

00:54:22je pense que l'étape d'après

00:54:23c'était les russes

00:54:24donc on pouvait monter

00:54:25d'un coup

00:54:25à chaque fois

00:54:26mais parce que

00:54:27le problème

00:54:27c'est qu'ils n'ont pas

00:54:28l'habitude

00:54:29quand ils attaquent

00:54:30ils n'ont pas l'habitude

00:54:31de se faire prendre la main

00:54:31dans le pot de confiture

00:54:32et le réaction

00:54:34plus ils réagissaient

00:54:34et plus ils s'embourbaient

00:54:35donc ça ne marchait pas

00:54:36et donc ils ont annoncé

00:54:37qu'ils portaient plainte

00:54:38et ça a été le cas

00:54:39donc ils ont tous les deux

00:54:40porté plainte

00:54:41et c'est pourquoi

00:54:42j'ai été convoqué hier

00:54:43vous avez été entendu

00:54:44pour une audition

00:54:45alors c'est une audition libre

00:54:46mais en qualité de mise en cause

00:54:48audition libre

00:54:49donc je parle sous

00:54:50le vrai magistrat est présent

00:54:52donc il me contredira

00:54:53si je ne suis pas très juridique

00:54:55je ne m'y connais pas très bien

00:54:56mais je crois que c'est

00:54:56quatre heures maximum

00:54:57sinon ensuite

00:54:58c'est une garde à vue

00:54:58donc là ça a duré

00:54:59un peu plus de deux heures

00:55:00très bien

00:55:00je ne suis pas resté au placard

00:55:01c'était tant mieux

00:55:02je remarque que j'aurais pu faire

00:55:03ensuite le journal

00:55:04pas d'un condamné

00:55:05mais d'un auditionné

00:55:06ça aurait peut-être marché

00:55:06pourquoi pas

00:55:07mais donc voilà

00:55:08il passe à la mode

00:55:10et puis je pense que

00:55:11j'aurais fait un beau succès

00:55:12donc c'était des questions

00:55:13malheureusement

00:55:13auxquelles je ne pouvais pas répondre

00:55:14parce que ça concernait

00:55:15évidemment la manière

00:55:16dont je m'étais procuré

00:55:17ces vidéos

00:55:18bref

00:55:19je ne pouvais pas

00:55:20pour des raisons

00:55:21de secrets des sources

00:55:22évidemment je ne pouvais pas répondre

00:55:23donc la moitié des questions

00:55:24j'ai dit

00:55:24désolé je ne peux pas répondre

00:55:25et puis les autres

00:55:26c'était

00:55:26ah si

00:55:28parce qu'il pense

00:55:28qu'il y a un complot aussi

00:55:29ça c'était assez intéressant

00:55:30parce qu'évidemment

00:55:31ils avaient auditionné

00:55:33Patrick Cohen et Thomas Legrand

00:55:34et de ce que j'ai compris

00:55:36ou de ce que j'ai pu lire

00:55:38dans deux trois interviews

00:55:39c'est qu'ils pensent

00:55:40quand j'ai fait un complot

00:55:41une barbe bouserie

00:55:42comme il dit

00:55:42où j'aurais piraté

00:55:44l'agenda à distance

00:55:44si vous connaissez

00:55:45mon niveau informatique

00:55:46même l'adresse mail

00:55:47je ne vais pas la retrouver

00:55:47donc l'agenda à distance

00:55:49c'est quand même assez amusant

00:55:50et alors je pensais

00:55:51quand ils parlaient de barbe bouserie

00:55:52c'était avec Rachid Adati

00:55:53en fait non

00:55:53c'est avec CNews

00:55:54j'aurais fait un coup monté

00:55:55avec CNews

00:55:55en amont

00:55:56préparé

00:55:57et donc voilà

00:55:58donc c'est

00:55:59donc j'ai répondu

00:56:00que non c'était pas une barbe bouserie

00:56:01non c'était pas un coup monté

00:56:02non c'était pas tout ça

00:56:03c'est la vérité

00:56:05toujours plus simple

00:56:05Arthur

00:56:06est-ce qu'à un quelconque moment

00:56:08dans ce lieu

00:56:09même un millième de gonde

00:56:12vous vous êtes interrogé

00:56:14sur votre droit de le faire

00:56:15ou pas ?

00:56:16oui

00:56:16et alors

00:56:16au moment où

00:56:18alors moi je reçois les vidéos

00:56:20je ne les publie pas tout de suite

00:56:21pour une raison très simple

00:56:22c'est qu'on est six salariés

00:56:23à l'incorrect

00:56:24qu'on avait deux magazines à sortir

00:56:25et puis j'avais envie de les envoyer en vacances

00:56:27parce qu'après il fallait finir l'année

00:56:28donc c'est pourquoi

00:56:29on a eu les infos en juillet

00:56:31on a publié en septembre

00:56:32c'était vraiment par rapport à une stratégie

00:56:33parce qu'ils n'ont quand même trouvé

00:56:34comme argument

00:56:35que ce choix était volontaire

00:56:37parce que les caméras de surveillance

00:56:38du bistrot en question

00:56:40les bandes étaient effacées

00:56:41au bout de deux mois

00:56:41donc c'est pourquoi

00:56:42j'avais publié au bout de deux mois

00:56:43plus ils parlaient

00:56:45plus je me sentais intelligent

00:56:46c'était merveilleux

00:56:46et donc

00:56:47évidemment qu'au moment

00:56:49où je fais un papier

00:56:50parce qu'au départ c'est un papier

00:56:51ce n'est pas des vidéos

00:56:52c'est un papier je me pose la question

00:56:53il y a deux droits qui se confrontent

00:56:56le droit à l'intimité évidemment

00:56:57et puis le droit à l'information

00:56:58j'ai jugé en tant que directeur de la rédaction

00:57:01qu'on peut là

00:57:01il était question d'utilité publique

00:57:03d'intérêt général

00:57:04et donc j'ai fait les choix

00:57:06dans mon papier

00:57:07de citer une partie des vidéos

00:57:09et si j'ai diffusé les vidéos

00:57:11ensuite c'est parce qu'on m'accusait

00:57:12de fake news

00:57:13on m'accusait

00:57:14de donner des informations sans preuve

00:57:17et les vidéos qu'on a diffusées

00:57:19trois vidéos

00:57:20à chaque fois c'était en réponse

00:57:21selon leur accusation

00:57:22et donc évidemment

00:57:23que je me suis posé la question

00:57:25alors je ne me suis pas posé trois jours

00:57:27pour moi c'était rapidement évident

00:57:30et j'ai diffusé d'ailleurs

00:57:31que des passages

00:57:32qui à mon sens

00:57:33relèvent de l'intérêt public

00:57:34et de l'intérêt général

00:57:35et l'émotion que ça a suscité

00:57:37et derrière les commissions d'enquête

00:57:40notamment parlementaires

00:57:41me conforte à mon avis dans mon choix

00:57:43Virginie Calmel

00:57:44moi par principe

00:57:45je ne suis pas très

00:57:46très à l'aise

00:57:48avec tout ce qui est

00:57:50ce n'est pas barbouzerie le mot

00:57:51mais vous voyez

00:57:52même dans l'affaire Bétancourt

00:57:54les enregistrements

00:57:55à l'insu d'une personne

00:57:57etc

00:57:57je trouve que ce n'est jamais

00:57:58très élégant

00:57:58je n'aime pas ça

00:57:59mais dans le cas présent

00:58:01comme vous l'avez très bien dit

00:58:03en fait ça n'a pas été

00:58:06une grande révélation

00:58:07donc c'est pas comme s'il y avait

00:58:09un préjudice terrifiant

00:58:11parce qu'en fait

00:58:11ça ne fait que corroborer

00:58:12ce qu'on sait déjà

00:58:13il y a une étude de Thomas More

00:58:15qui a expliqué que

00:58:17bah oui

00:58:17ça penchait clairement

00:58:18à gauche

00:58:19sur le service public

00:58:20et notamment radio

00:58:22mais pas que

00:58:23je pense que

00:58:23c'était sur France Inter

00:58:24essentiellement

00:58:25mais il y avait France Culture

00:58:26France Culture

00:58:26et France Info

00:58:27absolument

00:58:28mais il manquait France Télé

00:58:29ce qui ne serait pas inintéressant

00:58:30à creuser aussi

00:58:31mais donc là

00:58:32moi il me semble

00:58:33qu'il n'y a pas

00:58:33une révélation de nature

00:58:35à créer quelque chose

00:58:37qui soit

00:58:39entre guillemets

00:58:40qui crée un précédent

00:58:40ou en tout cas ça

00:58:41une forme de conférence

00:58:42mais qui a lancé

00:58:45la commission d'enquête

00:58:46parlementaire

00:58:47qui je pense

00:58:47va nous révéler

00:58:49des choses très intéressantes

00:58:50et l'affaire Cohen-le-Grand

00:58:51à côté

00:58:52c'est pas grand chose

00:58:53ah oui

00:58:53allez ça sonne

00:58:540826-303

00:58:56sort avec Simon

00:58:56de Perpignan

00:58:57qui voulait réagir

00:58:58bonsoir Simon

00:58:59oui bonsoir

00:59:00bonsoir David

00:59:01bonsoir David

00:59:01bonsoir aux auditeurs

00:59:04bien sûr

00:59:04donc moi

00:59:06je trouve que

00:59:08de toute façon

00:59:09il a très bien fait

00:59:11de divulguer

00:59:12de toute façon

00:59:13cette vidéo

00:59:13parce qu'il est intéressant

00:59:15que les gens

00:59:16sachent de manière

00:59:17même s'ils se doutent

00:59:19de certaines choses

00:59:20sachent réellement

00:59:21qu'il y a quand même

00:59:23de l'impartialité

00:59:24dans tout ce qui est

00:59:26le service public

00:59:27qui penche

00:59:28comme ça a été dit

00:59:29très à gauche

00:59:31et que de toute façon

00:59:32on voulait dire

00:59:33de la partialité

00:59:34c'est ça

00:59:34oui

00:59:35pardon pardon

00:59:36oui excusez-moi

00:59:37et puis surtout

00:59:39c'est de dire

00:59:42des choses

00:59:43plus précises

00:59:44avec des

00:59:46des choses tangibles

00:59:47donc qui sont

00:59:48qui sont

00:59:49évoquées

00:59:50et je comprends pas

00:59:51l'attitude

00:59:52de toute façon

00:59:53de Patrick Cohen

00:59:54et Thomas Leand

00:59:54dont on sait pertinemment

00:59:56leurs orientations

00:59:57politiques

00:59:58et ils utilisent

00:59:59leur carte de journaliste

01:00:00et leur position

01:00:01professionnelle

01:00:02pour essayer

01:00:03d'influer

01:00:04sur des politiques

01:00:06donc je trouve

01:00:07ça inadmissible

01:00:09et que

01:00:09de toute façon

01:00:10en plus

01:00:11c'est des

01:00:11prises de vue

01:00:12des enregistrements

01:00:13qui ont été faits

01:00:14dans un lieu public

01:00:17donc

01:00:17Taptation

01:00:19eux-mêmes

01:00:20le pratiquent

01:00:21de toute façon

01:00:21dans certaines émissions

01:00:22donc

01:00:23c'est toujours

01:00:24l'arroseur

01:00:24arrosé

01:00:25donc

01:00:25après c'est pas une raison

01:00:27mais voilà

01:00:28oui mais la raison

01:00:30la raison

01:00:31de toute façon

01:00:31il faut bien

01:00:33que de toute façon

01:00:34il y ait de temps en temps

01:00:35des choses

01:00:37qui sont

01:00:37tout à fait tangibles

01:00:38qui permettent

01:00:39aux gens

01:00:40de connaître

01:00:41la réalité

01:00:42et le comportement

01:00:43de certains journalistes

01:00:44absolument

01:00:45merci beaucoup

01:00:45Simon

01:00:46de Perpignan

01:00:48et merci

01:00:48beaucoup

01:00:49en tout cas

01:00:49à vous

01:00:50d'être venu

01:00:51aujourd'hui

01:00:51Arthur

01:00:51de Vatrigan

01:00:52bien entendu

01:00:53vous nous expliquerez

01:00:54la suite

01:00:55puisqu'il y aura

01:00:56forcément une suite

01:00:57avec plaisir

01:00:58vous nous direz

01:00:59si vous êtes labellisé

01:01:00voilà

01:01:00là c'est mal embarqué

01:01:01malheureusement

01:01:02bienvenue au club

01:01:05labellisé

01:01:06c'est la haussée

01:01:08qui est ratée

01:01:09Marie est avec nous

01:01:10Marie 0826 300 300

01:01:13le sapin de Noël

01:01:14Sud Radio

01:01:14et Marie

01:01:16c'est notre grande gagnante

01:01:17du jour

01:01:18bonsoir Marie

01:01:19bonsoir Sud Radio

01:01:20comment ça va Marie

01:01:22ça va bien

01:01:23parce que j'ai gagné

01:01:24et ça me fait

01:01:25super super plaisir

01:01:28est-ce que vous êtes déjà

01:01:29allé dans un si beau château

01:01:30que le château

01:01:31de Beaupin

01:01:32à Marseille

01:01:32est-ce que vous avez

01:01:33eu cette occasion

01:01:34non j'ai jamais eu

01:01:35cette occasion

01:01:36et bien voilà

01:01:36vous êtes situé

01:01:37à quelques minutes

01:01:38de la plage

01:01:38de la pointe

01:01:39rue Rouge

01:01:40le château Beaupin

01:01:41vous offre donc

01:01:42ses grandes portes

01:01:43vivez

01:01:44une expérience

01:01:45insolite

01:01:46dans ce lieu

01:01:46d'exception

01:01:48vous allez voir

01:01:48c'est un très beau domaine

01:01:49et une demeure

01:01:51du 19ème siècle

01:01:52aux éléments

01:01:52architecturaux

01:01:53classés

01:01:54et on est très heureux

01:01:55de vous l'offrir

01:01:56Marie

01:01:56et on vous félicite

01:01:57Marie

01:01:58bravo Marie

01:01:59c'est Noël

01:02:00avant l'heure ?

01:02:02vous dites

01:02:02c'est Noël

01:02:04avant l'heure

01:02:04et puis

01:02:04c'est le

01:02:05c'est bien

01:02:05ça fait plaisir

01:02:06et bien écoutez

01:02:07vous nous écoutez

01:02:07depuis longtemps ?

01:02:09quelques temps

01:02:10oui

01:02:11parce qu'on en avait

01:02:11discuté avec

01:02:12des copains

01:02:13et copines

01:02:14et on disait

01:02:16que c'était pas mal

01:02:17Sud Radio

01:02:17c'est bien

01:02:18le cri de la joie

01:02:20le cri de la joie

01:02:20Marie ?

01:02:21pardon ?

01:02:22vous faites le cri de la joie ?

01:02:24oui !

01:02:25il y a des débats politiques

01:02:29et les chroniques aussi

01:02:31chez vous

01:02:31merci en tout cas

01:02:33merci de votre fidélité

01:02:34Marie

01:02:34on vous souhaite

01:02:35de très belles fêtes

01:02:36de fin d'année

01:02:37merci beaucoup

01:02:38Virginie Calmelz

01:02:39merci Philippe David

01:02:41merci Philippe Bilger

01:02:42et dans un instant

01:02:43Philippe

01:02:44et bien on va parler rugby

01:02:45salut Alex Priam

01:02:46qui est avec nous

01:02:47bonsoir Alex

01:02:47salut Vraie Voix

01:02:48et Marie j'espère que

01:02:49que vous écoutez le rugby aussi

01:02:51bien sûr qu'elle écoute le rugby

01:02:52bien entendu

01:02:53et ce soir il y a de la pro des deux

01:02:55et le retour de la Champions Cup

01:02:57ah oui ça c'est clair

01:02:59le retour de la Champions Cup

01:03:01effectivement dès ce soir

01:03:02avec le match du côté de Bayonne

01:03:05on va vivre un grand week-end

01:03:06de Coupe d'Europe sur Sud Radio

01:03:08les plus grands clubs français

01:03:09sont sur le pont

01:03:10le champion en titre aussi

01:03:11l'Union Bordeaux-Bègle

01:03:12sera du côté de l'Afrique du Sud

01:03:14la Rochelle sera présent

01:03:15sur Sud Radio

01:03:16le stade Toulousain

01:03:17la section Paloise

01:03:18tous les clubs français

01:03:19sur Sud Radio

01:03:20avec évidemment comme tu le disais

01:03:21Philippe la pro des deux ce soir

01:03:23et puis un événement quand même

01:03:24assez particulier

01:03:25assez exceptionnel

01:03:26vous vivrez aussi en direct

01:03:28sur Sud Radio

01:03:29le tirage de la Coupe du Monde

01:03:31de foot 2026

01:03:33qui aura lieu au Canada

01:03:34aux Etats-Unis

01:03:34au Mexique

01:03:35l'équipe de France

01:03:35va bientôt être tirée au sort

01:03:36merci beaucoup Alex

01:03:37on vous souhaite un très bon week-end

01:03:40merci beaucoup Zach

01:03:40merci beaucoup Maxime

01:03:42merci beaucoup

01:03:42François-Louis

01:03:44Antoine

01:03:45Sidonie bien entendu

01:03:46et toute l'équipe de Sud Radio

01:03:49on vous souhaite un très très bon week-end

01:03:50on se retrouve lundi

01:03:51à partir de 18h

01:03:52et on vous laisse avec le rugby

01:03:53à lundi

01:03:54salut

01:03:54bon week-end

01:03:55Sud Radio

01:03:56Sud Radio

01:03:56Parlons Vrai

01:03:57Parlons Vrai

01:03:58Sud Radio

01:03:59Parlons Vrai

Durcissement des règles d'obtention du bac, affaire Legrand-Cohen - Les Vraies Voix du 05/12

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