Passants fauchés sur l'île d'Oléron - Les Vraies Voix du 05 novembre - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Thibault Brechkoff, maire Dolus d’Oléron ; Julien Ranc, élu de Tassin la Demi-Lune & de la Métropole de Lyon ; Pierre Talamon, président de la Fédération Nationale d'Habillement.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-05##

Transcript

00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.

00:05Les Vraies Voix jusqu'à 19h exceptionnellement, puisque de 19h à 20h, les Vraies Voix de l'immobilier seront en direct du salon Rent Porte de Versailles,

00:13en direct du plateau Rent Channel, avec Sylvain Lévy-Valensy, sa bande et les invités.

00:19Au démenu des Vraies Voix pour le grand débat qui va commencer dans quelques instants.

00:24Nous sommes au Léron, sommes-nous en insécurité partout ? Une voiture a fauché 10 personnes aujourd'hui en Lille-de-Léron, à Dolus-de-Léron et à Saint-Pierre-de-Léron.

00:3410 personnes ont été fauchées, 5 ont été blessées, dont 2 en urgence absolue.

00:39Et pour le moment, vous dites à 87% sur Twitter que nous sommes en insécurité partout.

00:47Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300. Tout de suite, le grand débat.

00:51Je suis venu ici sur l'île d'Oléron, suite aux faits dramatiques de ce matin, à partir de 8h40, un individu à bord de son véhicule a perpétré un périple

01:06au cours duquel il a volontairement, volontairement, j'insiste, percuté un certain nombre de personnes qui se trouvaient sur son chemin.

01:17C'était des personnes qui pouvaient être à vélo ou à pied.

01:20Nous avons 2 personnes qui sont gravement blessées en urgence absolue, 3 personnes en urgence relative.

01:29Vous avez reconnu Laurent Nouniès, le ministre de l'Intérieur, mais nous retrouvons tout de suite, pour quelques minutes,

01:36Thibaut Brechkoff, le maire de Dolus-de-Léron. Monsieur le maire, bonsoir.

01:40Bonsoir.

01:41Bienvenue sur Sud Radio.

01:43Alors, que s'est-il passé en début de matinée sur le territoire notamment de votre commune,

01:47mais également de celle de Saint-Pierre-de-Léron ?

01:50Eh bien, un jeune homme a pris son véhicule pour s'engager sur un périple meurtrier.

01:58Il est parti donc de la Cotinière et après a parcouru la commune de Dolus pour ensuite retourner sur la commune de Saint-Pierre.

02:04Et à chaque fois qu'il croisait un piéton, un cycliste, eh bien, il essayait de les faucher, il le raffonce dessus.

02:14Et malheureusement, eh bien, 5 personnes ont été directement touchées, d'autres l'ont évité.

02:19Mais parmi les 5 personnes qui ont été touchées, 3 sont dans une situation, je dirais, plus léger, plus légère.

02:29Mais par contre, on en a 2 qui sont encore dans un état grave et qui sont à l'hôpital de Poitiers.

02:35Parmi les blessés, il y a des personnes qui sont des résidents de votre commune ?

02:40– Oui, tout à fait. Les 2 personnes qui ont été touchées sur Dolus sont des résidents de Dolus.

02:49Ils faisaient leur vie normalement, ils ne demandaient rien à personne.

02:52Et malheureusement, eh bien, ils étaient au mauvais endroit, au mauvais moment.

02:55Ils ont croisé la route de cet homme qui était en cette course folle.

03:00– Est-ce qu'il était connu dans une des communes où il était, comme a priori il résidait lui sur place ?

03:05Est-ce qu'il avait des antécédents ? Vous auriez des informations dans ce domaine, M. le maire ?

03:10– Alors, effectivement, il était connu de la part de la gendarmerie,

03:14mais pour des faits de droit commun plus mineurs.

03:19C'est-à-dire qu'à priori, il aurait touché à la drogue.

03:21Il n'était pas connu de manière positive.

03:26On savait qu'il avait des comportements qui n'étaient pas, je dirais, très carrés.

03:31Mais par contre, jamais il n'a été identifié de la part de la gendarmerie,

03:35ni par son entourage, ni par nous,

03:37qu'il y aurait une radicalisation et encore moins une radicalisation qui mènerait à de tels actes.

03:44– La commune dont vous êtes le maire, Delusse-Doleron, c'est environ 3 700 habitants, c'est bien ça ?

03:49– Oui, nous sommes une petite commune, 3 300 habitants à l'année, le triple l'été.

03:54On est un territoire balnéaire, touristique, qui est connu plutôt pour ses plages, pour ses bonnes huîtres.

04:01On associe souvent notre territoire aux vacances et aux loisirs.

04:06Et normalement, c'est le genre de choses qui ne nous arrivent jamais.

04:10Pour nous, on est extrêmement surpris face à de tels actes,

04:14mais on l'est d'autant plus sur un territoire comme le nôtre.

04:17Moi, je vais vous le dire, sur Oléron, souvent les actes dont on me fait part,

04:23c'est des problèmes de voisinage, des nuisances sonores le soir,

04:27mais jamais un semblant de délinquance aussi grave, intentionnelle, etc.

04:34– Dernière question, comme vous devez nous laisser,

04:37c'est le sentiment à Delusse-Doleron, c'est plutôt la sidération, la révolte, c'est quoi ?

04:43– Nous, c'est un choc total. C'est à la fois un mélange de colère, d'incompréhension,

04:50de se demander si c'est vrai. En fait, même moi, je l'admets en toute franchise.

04:55Moi, face à ces événements-là, j'ai l'impression d'être dans une dimension parallèle.

04:58Je ne me sens plus dans le monde réel.

05:02Je me dis, mais qu'est-ce qui se passe à Delusse pour qu'on en arrive là ?

05:06On ne comprend pas. C'est la colère et on a une espérance maintenant

05:10que pour les victimes, que ça s'arrange, que les personnes soient bien soignées

05:17et se rétablissent bien dans les prochains jours.

05:20Et en même temps, on a une pensée aussi pour les familles des victimes.

05:25Et on espère que les services de gendarmerie et les enquêteurs

05:30vont pouvoir mettre toute la lumière sur ces faits

05:33et en même temps, vont pouvoir nous donner des réponses à nos questions.

05:36Pourquoi lui ? Pourquoi ici ? Pourquoi ce passage à l'acte ?

05:40Donc pour nous, on a un certain nombre de questionnements

05:42dont on a besoin de réponses.

05:43Merci beaucoup Thibaut Brechkov.

05:45Je rappelle que vous êtes maire de Delusse-Doleron

05:47et recevez ainsi que vos administrés, ceux de La Cotinière et de Saint-Pierre-Doleron,

05:53tout le soutien, bien évidemment, de Sud Radio.

05:56Merci à vous.

05:56Bon, Philippe Bilger, quand vous entendez ça,

05:59vous, on est en sécurité, en insécurité partout.

06:02Parce que l'île d'Oléron, il n'y a pas plus calme que l'île d'Oléron.

06:05Si, peut-être l'île de Ré ou l'île d'Yeux,

06:07mais c'est quand même des lieux particulièrement calmes théoriquement.

06:10Bien sûr.

06:11En réalité, même si on ne sait pas tout sur la personnalité

06:16de celui qui a commis ses actes criminels,

06:19on ne sait pas s'il agit seul ou dans le cadre d'une organisation.

06:24Ce qui est clair, c'est que, de plus en plus,

06:27on veut montrer que la France peut subir des attentats partout.

06:33Même dans les îles, à l'île d'Oléron,

06:35qui était jusqu'à maintenant un lieu préservé

06:38et destiné à des vacances, à du loisir,

06:42et pas du tout à l'horreur d'un acte perpétré de cette manière.

06:46Donc, je crois qu'en effet, aujourd'hui,

06:48on ne peut plus s'en tirer en sécurité, où que ce soit,

06:53avec parfois des parenthèses, heureusement.

06:56Mais tout de même, la France, aujourd'hui,

06:59n'est plus sûre partout où nous avons à la connaître et à l'apprécier.

07:04Sébastien Ménard.

07:06Moi, j'ai envie de vous répondre, M. Bilger,

07:08c'est, donnez-moi un endroit du monde

07:11où vous êtes en sécurité.

07:14Le monde moderne...

07:15A priori, Dubaï, on est en sécurité.

07:18Il y a d'autres niveaux d'insécurité.

07:22Monaco.

07:22Oui, d'accord.

07:23Des endroits où le prolétariat domine.

07:27D'accord, très bien.

07:29Je vais quand même aller un petit peu plus loin.

07:31Plus vous avez, je dirais, d'humains sur cette planète,

07:36et plus vous avez de chances de rencontrer des gens abîmés,

07:42des gens détraqués et susceptibles de, quelque part,

07:47de dérégler des systèmes bien installés

07:51ou de bousculer l'ordre établi.

07:53Alors, des fois, dans un langage un peu plus châtié,

07:55sur ce temps-tête, j'ai envie de vous dire,

07:56il y a de plus en plus de tarés.

07:58Ce qui n'est pas faux non plus.

08:00Et il y a de plus de tarés partout.

08:03Donc, moi, je n'ai pas envie de stigmatiser notre pays, la France.

08:08Je n'ai pas envie de stigmatiser...

08:09Voilà, il y a une recrudescence d'incivilité, de délits,

08:15d'actes répréhensibles, d'actes criminels,

08:18j'ai envie de dire, dans tous les pays développés,

08:22très développés, pour des raisons qu'on pourrait tout autant développer ici ou pas.

08:26Mais voilà, mais donc, ce n'est pas plus la France que l'Allemagne,

08:29ce n'est pas plus l'Allemagne que l'Angleterre,

08:31ce n'est pas moins l'Angleterre que les États-Unis.

08:33C'est proportionnel à la population et c'est proportionnel, j'ai envie de dire,

08:39aux difficultés, aux tensions que peuvent connaître un certain nombre de pays

08:44et qui ont des conséquences sociales, mentales, intellectuelles, politiques, évidemment.

08:48Donc, ce n'est pas plus la France ou moins la France.

08:51C'est aussi en France.

08:52Et comme c'est partout, on doit se consoler.

08:54Ce n'est pas ce que j'ai dit.

08:55Ce n'est pas ce que j'ai dit.

08:56Bref.

08:56Non, ce n'est pas ce que j'ai dit.

08:58Ah, ça va se retrouver.

08:59Mais après, une courte pause, on vous pose cette question.

09:02Hashtag Oléron.

09:03Sommes-nous en insécurité partout ?

09:05Vous pouvez voter, bien évidemment, sur X.

09:07Et pour le moment, votre tweet a 89,5%.

09:11Venez témoigner.

09:12Tiens, vous habitez l'île d'Oléron, vous connaissez bien le lieu.

09:15Vous avez déjà été témoin d'une attaque.

09:17Appelez-nous au 0826 300 300.

09:19Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.

09:26Retour des Vraies Voix avec Philippe Billiger et Sébastien Ménard.

09:30Et on vous pose cette question.

09:31Oléron, sommes-nous en insécurité partout ?

09:33Vous dites-vous à 89%.

09:35Vous savez ce qui s'est passé ?

09:36Un automobiliste a fauché 10 personnes ce matin.

09:415 vraiment blessés, dont 2 en urgence absolue.

09:43Avant de reprendre le débat, je voudrais vous poser une question, Philippe Billiger.

09:48Vous avez requis dans de très nombreux procès d'assises, on peut le dire.

09:53Est-ce qu'à votre époque, ça arrivait si souvent que ça,

09:57des attaques inattendues venant de nulle part,

10:00l'un en voiture, l'autre à coups de couteau, le troisième en camion ?

10:04Est-ce que ça arrivait si fréquemment que ça ?

10:06Parce que je rappelle que dans ce cas, le parquet national antiterroriste

10:10n'est toujours pas saisi,

10:11même si l'individu a crié à la Ouagba devant les gendarmes qui allaient l'interpeller.

10:16Votre question est très pertinente, Philippe.

10:19En réalité, d'abord, je n'avais pas les affaires de terrorisme.

10:24J'en ai une ou deux, mais je n'aimais pas trop les jurys spéciaux.

10:28Et deuxième élément, je pense qu'il y a eu une évolution de la criminalité,

10:34ce qui fait que je n'ai pas eu beaucoup d'affaires de ce type.

10:37J'avais des affaires, d'une certaine manière, plus prévisibles sur le plan criminel.

10:43Tandis que là, vous l'avez très bien dit, ça surgit comme une terrifiante surprise

10:49et c'est lié probablement au terrorisme.

10:52Sébastien Ménard, vous ne trouvez pas que...

10:55Vous avez parlé des problèmes mentaux ou psychiatriques de certains,

10:59mais que là, ça fait vraiment beaucoup, quand même, depuis un certain nombre d'années même.

11:03Mais la société dans laquelle on vit produit des tarés.

11:07Il faut quand même qu'on se le dise.

11:10Vous avez...

11:12Je ne vais pas faire mon gauchiste de base, ce que je ne suis pas et n'ai jamais été,

11:17mais vous avez un manque de suivi psychiatrique abyssal dans un pays ultra-civilisé.

11:25Pour le moment, la personne qui a été arrêtée, on n'a pas d'infos s'il a eu des antécédents.

11:29Non, mais attendez, je ne parle pas de cet individu.

11:33Vous m'interrogez, je vous réponds.

11:37Là, je parle sous le contrôle de M. Bilger.

11:40Vous avez, parmi toutes celles et ceux auxquels vous avez été,

11:46tout au long de votre carrière, confrontés,

11:48vous vous rendez compte quand même qu'il y a un affaiblissement

11:51de la structure psychologique globale et individuelle.

11:55On a des gens de plus en plus fragiles, d'accord ?

11:58Des gens qui ont des repères de plus en plus flous

12:02à l'ordre établi, à l'ordre social.

12:05En clair, les gens n'ont plus de barrières, les gens n'ont plus de limites,

12:08les gens n'ont plus de garde-fous, les gens n'ont plus...

12:10Il n'y a plus de surmoi, comme on dit en psychanalyse ?

12:12Appelez ça comme vous voulez, mais ce que je veux dire,

12:15c'est que ces manques de repères, la raison pour laquelle

12:19on est quand même quelques-uns sur cette antenne,

12:21et au-delà, j'espère, à redemander la réaffirmation

12:26depuis le très jeune âge d'un certain nombre de repères,

12:29inculquer un certain nombre de valeurs,

12:33tout ça est frappé quand même au coin du bon sens.

12:36Alors quand effectivement vous avez des zones de total non-droit,

12:42que vous avez des gens qui sont complètement hors-circuit,

12:47contrôlés par personnes en totale roue libre,

12:50dans leur vie personnelle, professionnelle, intellectuelle et psychiatrique,

12:53évidemment, vous, la société, laisse faire

12:56et produit de plus en plus de tarés.

12:58Philippe Bilger, oui.

13:00Vous voulez réagir ?

13:01Nous avons été ensemble aujourd'hui, Philippe,

13:04dans une autre...

13:04Je fais un plateau de télévision, oui.

13:06Et il était intéressant de voir que nous sommes tombés d'accord

13:10sur le fait que des êtres, lorsqu'on commet des actes comme ça,

13:15à l'évidence, on a une structure déséquilibrée,

13:19voire des troubles de la personnalité,

13:21mais en même temps, on a constaté,

13:23et il y avait un accord là-dessus,

13:25qu'on peut avoir une parfaite rationalité

13:28dans l'organisation, la préparation, absolument.

13:32– Bien sûr, mais pour le moment,

13:35le PNAT, comme on dit, le parquet national antiterroriste,

13:38n'est pas saisi, alors que l'intéressé, je le dis,

13:40a dit à la Ouagbar au moment d'être arrêté.

13:43Qu'est-ce qui fait ?

13:44Est-ce que le parquet national antiterroriste

13:47ne poursuive pas, parce qu'il pense que c'est peut-être autre chose,

13:50nous obsessions à la Ouagbar ?

13:52– Pas d'amalgame, ça s'appelle pas d'amalgame.

13:53– Oui, pas d'amalgame, oui.

13:54Où on va regarder plus en détail, évidemment,

13:57ce qu'il y a dans son ordinateur,

13:58ce qu'il y a dans, comment ça s'appelle,

14:01son téléphone portable, etc.

14:02C'est ça qui va faire que, oui ou non ?

14:05Et est-ce qu'il est vraiment indépendant, le PNAT ?

14:07– Ah oui, enfin, je défends beaucoup la magistrature

14:11ces dernières semaines, mais je crois qu'il est indépendant,

14:15et vous avez vous-même donné la réponse à votre question,

14:20c'est qu'il accumule le maximum d'informations et de données,

14:23et d'ailleurs, d'autant plus qu'il faudrait faire attention

14:27en n'appliquant pas systématiquement l'étiquette terroriste.

14:33Sinon, on banalise ces actes-là.

14:36Donc, il vérifie bien, à partir des données que vous avez évoquées,

14:40si on a affaire vraiment à un dessin criminel, c'est clair,

14:45mais terroriste en plus, on le verra.

14:47– Sébastien Ménard, est-ce que vous y croyez, vous, à ces cas ?

14:51Alors, il y en a eu plusieurs, mais moi, je me pose des questions.

14:54On va sur Internet et on se radicalise en 24 aux 48 heures.

14:58Est-ce que ça vous paraît plausible ?

15:00– Moi, oui. Pourquoi ? Parce que vous avez...

15:02Enfin, regardez autour de vous, sur des gens qui ne sont pas impactés

15:08par le terrorisme international, mais qui colportent un certain nombre

15:13de faits, de légendes, etc., et qu'on qualifie de complotistes.

15:17Enfin, moi, j'ai des gens autour de moi qui ont vrillé,

15:19en regardant une vidéo, en cherchant, etc., etc.

15:22Donc, sur des sujets beaucoup plus anodins,

15:27moi, j'ai des gens autour de moi, des gens extrêmement sérieux,

15:30peut-être même qui m'écoutent, ils sont persuadés que Mme Macron

15:33est un homme, vous imaginez ?

15:36– Oui, on en a parlé régulièrement à l'Édouard.

15:38– Et donc, je me dis que si des gens que je connais,

15:42qui sont bien construits, bien entourés,

15:45et qui ont, en tout cas, sur le papier, une santé mentale des plus équilibrées,

15:52sont capables de vriller avec un article, un machin, une vidéo d'un influenceur,

15:58je me dis, mais évidemment que des esprits plus faibles,

16:03un peu conditionnés, ou ayant des prédispositions à être facilement conditionnables,

16:07ben, ben, vrille, et vrille rapidement.

16:09Enfin, moi, je ne suis pas étonné, pas du tout.

16:11– Merci beaucoup à tous les deux.

16:14Et ce sondage qui se solde au Léron, sommes-nous en insécurité partout ?

16:17Vous dites oui, désormais à 89,6%.

16:21Tout de suite, on n'y croit pas avec François-Louis Bourneau.

16:24– Les vrais voix sud radio.

16:26– Et François-Louis, bonsoir.

16:28– Bonsoir Philippe.

16:29– HLM va être construit dans le parc d'une propriété classée,

16:32ça se passe du côté de la banlieue lyonnaise.

16:34– Difficile d'y croire, mais à Tassin, la demi-lune,

16:37la demi-lune, pardon, dans la banlieue de Lyon,

16:39la préfecture veut construire trois immeubles de 63 logements

16:42dans le parc d'une propriété classée du XVIIe siècle.

16:46Oui, mais ce n'est pas tout.

16:47La commune, elle est en carence de logements

16:49et n'a plus la faculté de délivrer des permis de construire.

16:53Une situation qui est quand même assez embarrassante,

16:55comme va nous l'expliquer Julien Ran,

16:56qui est élu de Tassin, la demi-lune, et de la métropole de Lyon.

17:00Bonsoir Julien.

17:01– Bonsoir.

17:02– Alors justement, comment on explique qu'un projet immobilier

17:05comme celui-ci, qui peut être dérangeant pour certains,

17:07moins pour d'autres, a pu être validé sur un site classé ?

17:11On rappelle que c'est la préfecture justement

17:12qui a validé en fait ce projet.

17:15– En fait, Tassin-la-de-lune fait partie des rares communes

17:20qui ont été carencées en France

17:21et surtout dont on a coupé en fait la compétence urbanisme.

17:25C'est-à-dire que le maire de Tassin, Pascal Charmeau,

17:27ne peut plus depuis deux ans délivrer des permis pour des immeubles.

17:30Donc ça, c'est une punition qui est historique

17:32et qui est assez inédite en France.

17:34Il y a très rares communes qui l'ont été.

17:36Et de fait, les habitants, ils en paient forcément le prix aujourd'hui

17:38puisqu'il y a plein de programmes immobiliers

17:40qui en ce moment poussent dans toute la ville.

17:42Et il y a d'autres cas évidemment en France

17:44parce qu'on ne peut plus être en mesure de négocier

17:46des projets immobiliers avec les acteurs concernés

17:49dont l'État, qui est forcément toujours plus fort qu'une commune.

17:51Donc ça veut dire qu'en fait, la préfecture,

17:53quand elle gère ce genre de dossiers qui, comme vous l'avez dit,

17:55sont assez rares, ne fait pas forcément attention

17:57sur le terrain, par exemple, sur lequel va être implanté un HLM, par exemple ?

18:02C'est-à-dire que la préfecture a ses propres intérêts.

18:04On a un logement qui aujourd'hui devient inabordable.

18:07Elle, elle a forcément un intérêt à construire

18:09qui rentre parfois complètement en contradiction

18:11avec les intérêts locaux, les intérêts des habitants,

18:13les intérêts des communes aussi parfois.

18:15Et forcément, dans cette politique-là à conduire,

18:18elle se met à délivrer des permis de construire

18:21quand elle en a la possibilité,

18:22puisqu'il n'y a plus de frein légal

18:23qui permet effectivement de s'opposer au projet.

18:26C'est un peu David contre Goliath, si vous voulez,

18:28mais cette fois, Goliath, c'est un bazooka.

18:30Donc forcément, c'est un peu compliqué.

18:32Effectivement.

18:33Qu'est-ce qui rend cette propriété de Rieux-Sec

18:35si particulière, Julien Ranque ?

18:37Moi, je ne m'arrêterai pas spécifiquement

18:39à ce projet uniquement,

18:40parce qu'en fait, c'est un projet

18:41et il y en a plein d'autres dans la commune en ce moment.

18:44On peut citer le projet de la PAV.

18:46Et il y en a d'autres même dans cette rue, d'ailleurs,

18:48avec d'autres propriétés

18:49qui ont aussi un intérêt patrimonial.

18:51Donc en réalité, là, on est face

18:52à l'application d'une politique

18:54et à la fin d'une pluie, vous voulez,

18:56où les acteurs ne dialoguent plus

18:57et où donc forcément,

18:59les intérêts sont complètement contradictoires

19:01et à la fin,

19:02ceux qui en paient les pots cassés,

19:03c'est forcément les habitants.

19:04Merci beaucoup, Julien Ranque.

19:06Je rappelle que vous êtes élu de Tassin,

19:09la demi-lune,

19:10et de la métropole de Lyon.

19:12Merci beaucoup.

19:13Dans quelques instants,

19:16le tour de table de l'actualité

19:17et Philippe Bilger.

19:19L'Institut Gustave Roussy

19:21a obtenu Gankoche

19:22contre une famille.

19:24Sébastien Minard.

19:25Pourquoi tant de chênes ?

19:28Et pour le mien,

19:29ce sera le déconcertant

19:30Doudou Crossbitum,

19:32parce que ça,

19:32c'est un truc complètement incroyable.

19:34On se retrouve tout de suite

19:35dans Les Vraies Voix.

19:36Les Vraies Voix Sud Radio,

19:3918h-20h,

19:40Philippe David.

19:42Les Vraies Voix,

19:43aujourd'hui,

19:44des Vraies Voix spéciales,

19:45puisqu'à 19h,

19:46vous retrouverez,

19:46pour Les Vraies Voix de l'immobilier,

19:48Sylvain Lévy-Valensy

19:49et sa bande

19:49en direct du salon Rent

19:51à la porte de Versailles

19:53à Paris.

19:54Nos Vraies Voix du jour,

19:55Philippe Bilger

19:56et Sébastien Ménard.

19:57Et c'est l'heure de ce moment

19:58où on déguste encore mieux

20:00les jingles

20:01de notre ami Maxime.

20:03Le tour de table de l'actualité.

20:04Allez, la vedette, la table !

20:07Allez !

20:07Vous êtes des vedettes de la télé !

20:08Avant d'être un cerveau,

20:09Philippe Bilger est un corps.

20:11J'ai tout rêvé

20:11d'être Harrison Ford.

20:13La comparaison est pour pire,

20:15désolé de vous le dire.

20:15Mais non !

20:16Taisez-vous, taisez-vous,

20:17taisez-vous,

20:17parce que là, ça...

20:18Le tour de table.

20:20De l'actualité.

20:21On va donc commencer

20:22avec le Harrison Ford

20:23des Vraies Voix

20:24alias Philippe Bilger.

20:26Un tour de table lourd, d'ailleurs.

20:27Oui, absolument.

20:29Un homme, à Melun,

20:31était atteint,

20:32est atteint

20:33de lésions cérébrales

20:34irréversibles.

20:36Et sa famille

20:38refusait

20:39qu'on arrête

20:40le traitement.

20:42Et il y a eu

20:44un tribunal administratif

20:46de Melun

20:46à donner raison

20:48à la famille.

20:49Mais le Conseil d'État

20:50a infirmé

20:52la décision

20:53du tribunal administratif

20:55en considérant

20:56qu'il fallait

20:57interrompre

20:58le traitement

20:59parce que

21:00le contraire

21:01aurait relevé

21:02d'une obstination

21:03déraisonnable.

21:05C'est

21:05une des premières fois

21:07qu'on donne raison

21:10à un institut

21:12prestigieux,

21:13Gustave Roussy,

21:15contre la demande

21:16de la famille

21:17qui se voit

21:17désavouée

21:18puisqu'on va

21:20arrêter

21:20le traitement

21:21dans la mesure

21:22où c'est fondamental.

21:24Il fallait

21:24une assistance

21:25respiratoire

21:26et c'était

21:28irréversible.

21:30Sébastien Ménard,

21:32si maintenant

21:32ça se passe

21:33entre les familles

21:34et les hôpitaux

21:34devant les tribunaux,

21:35ça va être compliqué

21:36pour la fin de vie.

21:37C'est déjà le cas.

21:39C'est déjà le cas

21:41et si on assiste

21:42effectivement

21:43à une américanisation

21:44de ce type

21:47de situation,

21:50oui,

21:50c'est toujours

21:51des sujets

21:51extrêmement compliqués

21:52parce que ça touche

21:53à l'intime,

21:54ça touche à la famille,

21:55ça touche à la fin de vie

21:56donc voilà,

21:57moi j'ai peu de commentaire

21:58à faire là-dessus

21:58parce que

21:59je peux comprendre

22:01ce que l'institution,

22:03ce que l'établissement

22:04préconise

22:05qui est parfois

22:07pas nécessairement audible

22:08pour une famille

22:10qui souhaite

22:11faire en sorte

22:12que la vie

22:13se prolonge

22:13de quelle que soit

22:14la manière.

22:15Mais est-ce que ça

22:16ne pose pas quand même

22:17la question

22:17qu'il faut faire une loi

22:18sur la fin de vie

22:19Philippe Bilger ?

22:20Surement.

22:20Alors maintenant

22:21on peut faire des demandes

22:22auprès notamment

22:23d'un notaire,

22:24c'est la loi Leonetti,

22:25etc.

22:25Est-ce que quelque part

22:27ça ne prouve pas

22:27qu'il faut vraiment

22:28prendre ces précautions

22:29tant qu'on est

22:29en bonne santé ?

22:32Encore en état,

22:32d'autant plus

22:33que ce qui peut prêter

22:35un débat,

22:36c'est le fait

22:36qu'on donne raison

22:38en l'occurrence

22:39juridiquement,

22:40administrativement,

22:42contre la vie

22:43de la famille

22:43qui,

22:45comme l'a dit Patrick

22:46sur le WhatsApp,

22:48en effet,

22:50devrait d'une certaine manière

22:51avoir priorité.

22:53Sébastien Ménard,

22:55pourquoi tant de chaine ?

22:56Ben oui,

22:57pourquoi tant de chaine

22:58et pourquoi tant de haine

22:59à l'encontre

23:00de cette plateforme

23:01chinoise marchande mondiale ?

23:04Pourquoi ?

23:05Ben tout simplement

23:05parce que,

23:06enfin dirais-je,

23:08il faut des faits

23:10d'une extrême gravité morale,

23:13il faut des faits

23:15d'une extrême gravité

23:18par extension criminelle

23:19puisque cette plateforme

23:21de vente chinoise

23:22a laissé

23:23sur le territoire français,

23:26accrochez-vous bien,

23:27la vente à domicile

23:29de poupées pédopornographiques.

23:31Absolument.

23:32Je ne savais même pas

23:32que ça existait.

23:33Il y avait déjà eu des cas avant.

23:35Ben vous voyez,

23:36moi je tombe de l'armoire.

23:38Enfin,

23:38voilà,

23:38donc je...

23:40Donc voilà,

23:41et j'entends

23:41et j'entends des gens

23:42se dire que

23:43chaine est une plateforme

23:44marchande comme les autres

23:46d'intermédiation

23:48qui est effectivement susceptible

23:49d'accueillir

23:50le meilleur

23:51comme le pire.

23:53Et ben je ne trouve pas

23:53ça excusable.

23:54Voilà,

23:54donc je suis plutôt content

23:56que le Premier ministre

23:57Sébastien Lecornu

23:59ait demandé

24:00une suspension

24:01du site chaine

24:03en France

24:03parce qu'en fait,

24:04face à ces géants

24:06je dirais

24:07du commerce en ligne,

24:09la seule possibilité

24:10quelque part

24:11de les réguler,

24:12c'est soit

24:13une fiscalité prohibitive,

24:15soit

24:15de couper le signal.

24:16C'est ça.

24:17Donc il n'y a pas

24:1750 solutions

24:18et quand je vois

24:19que la réponse,

24:21je ne rentre même pas

24:22dans la polémique

24:22faut-il ou pas

24:23dans les magasins

24:24BHV, etc.

24:25Vendre du chaine,

24:26je ne rentre même pas

24:26dans cette polémique-là.

24:28Ils ont le droit

24:29à mon avis

24:29de vendre,

24:30de ne pas vendre

24:30de BHV.

24:32BHV a le droit

24:32de faire ce qu'ils veulent,

24:33tout ça ne me pose pas

24:34de problème,

24:34c'est le libre commerce

24:35mais vendre des poupées

24:37pédopornographiques.

24:39C'est l'horreur.

24:39Je trouve ça scabreux

24:40et que la réponse

24:41accrochez-vous

24:42parce que c'est ça le pire,

24:43pourquoi tant de chaine ?

24:45Mais chaine dit

24:45on a le commerçant tiers

24:48qui fournissait

24:49sur cette plateforme

24:50ces poupées

24:51pédopornographiques,

24:52nous l'avons suspendu

24:53en France.

24:54Je crois rêver.

24:55Parce qu'il le vend peut-être

24:56en Allemagne,

24:56en Belgique,

24:57aux Pays-Bas,

24:57en Suisse.

24:58Je crois rêver.

24:59C'est à la fois le citoyen,

25:01c'est à la fois l'éditorialiste

25:02et le papa

25:02qui pensent que tout ça

25:03est abject

25:04et que pourquoi tant de chaine

25:06et de haine contre chaine ?

25:07Vous avez la réponse.

25:08Nous sommes bien d'accord.

25:09Philippe Bilger

25:10à moi dire là-dessus.

25:11Non mais je rejoins

25:12absolument ce que vient

25:13de dire Sébastien.

25:14Et j'ai apprécié,

25:16je l'ai dit hier,

25:17avant-hier,

25:18la rapidité

25:20des réactions

25:22du gouvernement

25:23et des ministres.

25:25Alors moi,

25:25mon tour de table,

25:26il est un peu plus léger.

25:27Vous avez vu,

25:28bon, le casse du Louvre,

25:29on a commencé à arrêter

25:30pas mal de monde.

25:31Heureusement, oui.

25:31Vous êtes bien lourd pourtant.

25:33Merci.

25:34On a arrêté pas mal de monde

25:35et là,

25:35il y a quelqu'un,

25:36Abdoulaye Henn,

25:3739 ans,

25:39qui est plus connu

25:39sous le nom

25:40de Doudou Crossbitume.

25:42Alors là,

25:42comme j'ai vu ça,

25:43ça m'a rappelé

25:44Dodo Lassomur

25:45dans l'affaire

25:45du Carlton de Lille,

25:46le truc qui vraiment

25:47ne peut pas s'inventer

25:49tant c'est grotesque

25:50et plus ça va,

25:51plus l'enquête du Louvre

25:52on se dit

25:53que c'est vraiment

25:54vraiment tout

25:56et n'importe quoi.

25:57Alors,

25:58le personnage,

25:58c'est une légende

25:59du Crossbitume 93

26:01au Bervillier,

26:01c'est comme ça

26:02qu'il se présente

26:02sur Instagram.

26:04Il fait également

26:04du Street Workout,

26:05alors c'est de la musculation

26:06en ville.

26:07Il fait du Crossbitume.

26:09Alors,

26:10il a été mis en examen

26:11pour vol en bande organisée,

26:12association de malfaiteurs.

26:14Il fait partie

26:15des quatre suspects écroués.

26:16On a retrouvé son ADN

26:18sur l'une des vitrines fracturées,

26:20sur des objets

26:20abandonnés sur place

26:21et même

26:22sur l'un des deux scooters

26:24qui a permis

26:24d'avoir sa fuite.

26:26Alors en plus,

26:26il est chauffeur de taxi

26:27clandestin

26:28et déjà connu de la police

26:30pour des vols aggravés.

26:31Il doit être jugé

26:32le 17 avril à Bobigny

26:33pour des dégradations

26:34remontant en 2019.

26:36Et ce que je trouve

26:36très drôle,

26:38c'est qu'on est bien loin

26:39des génies vantés.

26:41On nous disait

26:41que ceux qui avaient réussi

26:42ce casse,

26:43c'était les nouveaux

26:44Spadjari.

26:45Vous vous rappelez peut-être

26:46le casse de Nice

26:47le week-end prolongé

26:48du 14 juillet 1976.

26:50Et on rigole

26:51en se disant,

26:52alors je me rappelle

26:52Jean-Michel Ribes,

26:53le patron de théâtre

26:54qui disait

26:55que c'était un coup

26:56des Russes

26:57pour humilier la France.

26:58Alors, désolé,

27:00à ce que je sache,

27:01Aubervilliers,

27:01aux dernières nouvelles

27:02ne se trouvent pas en Russie.

27:04Et ce n'est pas...

27:05On nous a parlé

27:06à l'époque,

27:06rigolé,

27:07enfin c'est pas si vieux que ça,

27:08de Arsène Lupin,

27:10mais ce serait plutôt

27:11les pieds nickelés.

27:12Alors, c'est un terrible

27:13camouflet, moi je trouve,

27:15pour la direction du Louvre.

27:16Parce que se faire piéger

27:17par des Spadjari,

27:19pourquoi pas ?

27:20Mais alors se faire piéger

27:21par des pieds nickelés,

27:22là c'est vraiment insupportable.

27:24Philippe Milger.

27:25En même temps, Philippe,

27:26l'idée initiale

27:27paraissait assez géniale

27:30sur le plan de la transgression

27:32criminelle, quoi.

27:34Ça paraissait

27:35d'une telle limpidité,

27:36d'une telle simplicité

27:38qu'on se disait

27:38qu'il y avait peut-être

27:40une intelligence perverse

27:41derrière.

27:42Manifeste abandon.

27:43Ce qui est,

27:44pour celles et ceux

27:45qui connaissent un petit peu Paris,

27:47Paris est devenu un enfer

27:48pour les automobilistes

27:49et même pour les cyclomotoristes.

27:51Et moi en fait,

27:52je suis passé devant

27:52et je me suis dit finalement,

27:54si je garais mon scooter,

27:55si je garais mon super scooter

27:57à l'endroit même

27:57où ils ont placé la nacelle...

27:58Il se fait enlever dans les 10 minutes

28:00qui suivent.

28:00Exactement, mon cher Philippe.

28:01David, quelle est l'espérance

28:02de vie de mon scooter ?

28:03Évidemment, nonobstant,

28:04l'amende, évidemment importante,

28:07la galère pour retrouver le truc.

28:08Là, les mecs ont garé

28:09une nacelle, tranquille.

28:11Ils ont fait leur micmac.

28:12Ils sont rentrés

28:12dans le musée du Louvre.

28:13Ils sont sortis, ils sont partis.

28:14Avec des uniformes.

28:16Non mais...

28:17Mais même...

28:18Mais garer une nacelle

28:19à cet endroit-là.

28:21C'est ça qui est complètement dingue.

28:23C'est complètement dingue.

28:24On vit dans un truc

28:25complètement dingue.

28:26C'est-à-dire que

28:27vous avez effectivement

28:28une bande de pieds nickelés

28:30de Seine-Saint-Denis

28:31qui décident de s'attaquer

28:32au plus grand musée du monde.

28:34D'accord ?

28:35Comme dans les films.

28:36Ce n'est pas Georges Clounet.

28:38Ce n'est pas Ocean Eleven.

28:39Ce serait plutôt Georges Cloun.

28:41Non mais...

28:41Les mecs, ils rentrent, ils sortent

28:42et ils prennent quoi ?

28:44Les joyaux de la couronne.

28:45C'est juste incroyable.

28:47Extraordinaire.

28:48Bon, on sait maintenant

28:49que le FSB, l'ex-KGB

28:51recrutent à Aubervilliers.

28:52Si on en croit Jean-Michel Ribes,

28:54ça, c'est quand même

28:54un sacré scoop.

28:55Merci pour ces tours de table

28:57de l'actualité, les amis.

28:58Et nous avons un gagnant.

29:00Direction...

29:01C'est moi, c'est moi.

29:02Je n'ai pas gagné aujourd'hui ?

29:03Ah non, ce n'est pas vous.

29:04Direction le pays de Gascogne,

29:07le magnifique département du Gers.

29:09Bonsoir, Fabien.

29:12Bonsoir.

29:13Vous nous appelez de Moroux

29:14dans le Gers, c'est bien ça ?

29:16Oui, c'est ça, oui.

29:17Ça se trouve dans quel coin du Gers,

29:18Moroux ?

29:18Plutôt vers Roche, vers Mirande,

29:20vers Florence ?

29:21Non, plutôt vers Florence.

29:22Ah, vers Florence,

29:23donc le nord du département.

29:24Voilà, la Lomagne, c'est clair.

29:26Ah, la Lomagne, bien sûr.

29:28Magnifique, beau moment de Lomagne

29:29avec sa spécialité,

29:30l'ail de Beaumont

29:31qui est absolument fabuleux.

29:33Alors, vous avez envoyé...

29:34Ah, Philippe Bilger,

29:35ne riez pas,

29:36vous avez la fête de l'ail

29:37au mois de juillet

29:37où vous avez le concours

29:38du meilleur tourin.

29:40C'est extraordinaire.

29:40Mais c'est votre culture d'astronomie

29:42qui m'embarque sur tout.

29:44Alors, vous avez joué

29:46en envoyant Sud au 72018 par SMS

29:49et vous avez gagné

29:50un projecteur Tikino,

29:52c'est la boîte à histoire

29:53qui fait voir les choses en grand,

29:55notamment pour les 3 à 10 ans.

29:57Ce projecteur révolutionnaire

29:58qui est ergonomique, robuste, sécurisé

30:00et fonctionne comme un petit cinéma

30:01à la maison.

30:02Vous pourrez regarder tout ça

30:04au plafond ou sur un mur.

30:05Il y a de la méditation,

30:07des conduits yoga de l'anglais.

30:09Magnifique.

30:10Ah ben, oui, parfait, oui.

30:11Vous êtes un auditeur fidèle

30:13de Sud Radio ?

30:14Eh ben, je sais, oui.

30:15Ah ben, parfait.

30:17Et vous écoutez les vraies voix

30:18en rentrant du travail,

30:19une fois à la maison,

30:20dans quelle condition ?

30:22Dans le tracteur.

30:23Dans le tracteur.

30:24Ah, vous produisez quoi exactement ?

30:26Oh, des céréales

30:27et de l'élevage.

30:28Ah, magnifique.

30:29Des canards du Gert, des bovins ?

30:31Non, des vaches, oui.

30:33Ah, quelle race ?

30:34Blonde d'Aquitaine et Limousine.

30:37Ah, Blonde d'Aquitaine et Limousine

30:38pour les amateurs de viande,

30:39là, c'est parfait.

30:40Eh bien, bravo, Fabien Demoroui.

30:42On embrasse tous les agriculteurs

30:44et éleveurs et agriculteurs,

30:46céréaliers, etc.,

30:47qui nous écoutaient sur Sud Radio.

30:49Dans quelques instants,

30:50on va parler à nouveau de Chine,

30:51mais sous un point différent

30:53avec François-Louis Bourneau

30:54dans l'info en plus.

30:55Restez bien avec nous,

30:56on les vraie voix.

30:57Sud Radio, votre attention

30:59est notre plus belle récompense.

31:01Vos émissions sont toujours très riches.

31:03Quand je ne peux pas écouter le direct,

31:04je me fais le podcast le soir.

31:06Sud Radio, parlons vrai.

31:07Les vraies voix Sud Radio,

31:0918h-20h, Philippe David.

31:12Retour des vraies voix exceptionnelles ce soir

31:14puisque nous terminerons à 19h

31:15pour partir au salon rente

31:17pour les vraies voix de l'immobilier,

31:19animé par notre ami

31:20Sylvain Lévy-Valency

31:21que vous retrouvez d'ailleurs

31:22tous les samedis matins sur Sud Radio.

31:25Tout de suite, l'info en plus.

31:27Les vraies voix Sud Radio.

31:32Sébastien Lecornu a engagé une procédure

31:34de suspension de la plateforme Xi'in.

31:36L'objectif est simple,

31:37forcer le géant chinois de la fast fashion

31:39à prouver que ses contenus respectent

31:42les lois françaises en matière de sécurité,

31:44de conformité et de contrôle des ventes.

31:46On est avec Pierre Talamon

31:47qui est président de la Fédération nationale

31:49de l'habillement.

31:50Bonsoir Pierre.

31:50Pourquoi suspendre justement Chine en France ?

31:55Quelle est cette volonté du gouvernement concrètement ?

31:58Expliquez-nous.

32:00La volonté du Premier ministre

32:02c'est de remettre à niveau

32:04les produits vendus par ce pure player

32:08Chine

32:09puisque les produits ne sont pas

32:13aux normes européennes.

32:16Donc si vous voulez,

32:17c'est tout simplement

32:18essayer de remettre de l'ordre dans la maison

32:20parce qu'on subit

32:23un dumping à trois niveaux

32:27si vous voulez

32:28un dumping fiscal déjà

32:30puisqu'il n'y a pas de taxes douanières

32:32encore à ce jour

32:34aux frontières européennes.

32:36La TVA, on ne sait pas ce qu'elle devient.

32:39Bon, il n'y a pas de charges.

32:40Il y a un dumping environnemental

32:42avec en fait un acteur

32:46de toute façon hors normes

32:47qui est le premier

32:48a employé le plus de polyester

32:50par rapport aux autres.

32:52Donc je rappelle que le polyester

32:53c'est du plastique

32:53et ça se finit en microfibre.

32:55Ça se finit en microfibre

32:56dans nos machines à laver

32:58et dans la saine alimentaire.

33:01Donc si vous voulez,

33:02on ne peut pas continuer

33:02à continuer de cette façon-là

33:05et avec le, évidemment,

33:08la goutte d'eau

33:09qui a fait déborder le vase

33:10à savoir

33:11les objets pédocrinaires

33:14qui sont absolument abjects.

33:16On est d'accord que

33:16ce n'est pas ça

33:17qui va fréder

33:18l'industrie chinoise

33:19mais est-ce que ça peut

33:20quand même un petit peu aider

33:21parce que, voilà,

33:22on ne parle que de Chine

33:24en ce moment,

33:24on l'a vu tout à l'heure

33:24avec Sébastien Menard,

33:25on ne parle que de Chine

33:26mais est-ce que ça peut vraiment

33:27avoir un impact

33:28de suspendre Chine

33:30en France

33:31sur cette industrie chinoise

33:32qui, il n'y a pas que Chine

33:33d'ailleurs,

33:34il y a aussi Tému,

33:34on en parle beaucoup.

33:35Oui.

33:36Alibaba, Aliexpress, etc.

33:38Oui, absolument,

33:39ils sont plusieurs.

33:41On parle vraiment

33:41des pure players

33:42et, si vous voulez,

33:45de ces grandes marques chinoises

33:48qui nous envahissent

33:49de produits low cost.

33:50Je ne vous rappelle pas

33:51les chiffres

33:51ou les connaissez.

33:52C'est 600 avions par mois.

33:55C'est 2 millions par jour

33:58de petits colis

33:58qui nous arrivent

33:59en France.

34:00Vous avez des 600 avions

34:01par mois ?

34:02Oui, oui, oui.

34:03C'est complètement ça.

34:05Oui, oui, oui.

34:06C'est de cet ordre-là.

34:07C'est 4 milliards.

34:08C'est maintenant,

34:09on doit être à 5 milliards

34:09de colis sur l'Europe.

34:12Donc, si vous voulez,

34:14ce sont des chiffres

34:16qui sont absolument astronomiques.

34:18Donc, il faut freiner tout ça

34:19parce que ça casse

34:20notre commerce.

34:21Déjà que notre industrie,

34:22elle est moribonde.

34:23Mais alors là,

34:24c'est pour que

34:24la finit pas,

34:25si vous voulez,

34:26de l'usine du monde

34:28au magasin du monde,

34:31voilà, c'est ça.

34:32Pierre Talamou,

34:34Sébastien Ménard,

34:35vous posez une question.

34:36Oui, une fois qu'on a dit ça,

34:38je partage votre analyse,

34:41votre combat,

34:42mais pour être extrêmement concret,

34:44quand on a une baisse

34:45du pouvoir d'achat

34:46de nos compatriotes,

34:48des gens qui nous entourent,

34:49et que ces gens veulent

34:51s'équiper,

34:52équiper leur maison,

34:53veulent consommer,

34:55veulent s'habiller,

34:56etc.,

34:56et qu'ils ont de moins en moins

34:58de possibilités

34:59parce que les prix sont chers,

35:02enfin voilà,

35:02vous achetez du Made in France

35:03ou même,

35:04j'ai envie de dire,

35:04de l'équipement pour la maison,

35:06vous achetez des câbles informatiques

35:07dans des grandes enseignes françaises.

35:10Mais alors,

35:11beaucoup ne sont pas aux normes.

35:12Non, non, mais,

35:13d'accord,

35:13mais il y a aussi des choses

35:14aux normes.

35:16Oui, d'accord.

35:17Voilà.

35:17Et quand vous avez des choses aux normes

35:19qui sont vendues trois fois moins cher

35:20sur ces grands sites marchands

35:21et qui arrivent chez vous

35:22en 24 heures,

35:23comment vous voulez lutter ?

35:24Pierre Talam ?

35:25Je pense qu'il faut communiquer,

35:29il faut absolument communiquer

35:30aux citoyens

35:31et faire comprendre

35:31que quand il achète

35:32un produit à ce niveau-là

35:35et qu'il n'est absolument pas

35:36contributif aux finances publiques,

35:39finalement,

35:40il sabote son modèle social,

35:43c'est-à-dire la sécurité sociale,

35:45sa retraite, etc.

35:47Je vous coupe, pardonnez-moi,

35:49mais quand vous avez

35:50ce même consommateur

35:51qui est ponctionné

35:53matin, midi et soir

35:54et qui contribue déjà

35:55très fortement,

35:57je dirais,

35:57au système global,

35:59public,

36:00c'est très compliqué

36:00de lui dire

36:01qu'il va payer ses câbles informatiques

36:02trois fois plus cher.

36:03Pierre Talam ?

36:04Oui, c'est vrai

36:06que c'est assez compliqué,

36:08mais il faut absolument,

36:12si vous voulez,

36:13quand on a une industrie

36:16ou un commerce

36:16qui est mal en point,

36:18en ce moment,

36:18c'est difficile,

36:19on ne rajoute pas du poison,

36:21en plus.

36:22Et là,

36:24vous parlez vraiment

36:25d'acteurs économiques,

36:27ces pure players,

36:28qui sont un véritable poison

36:30pour notre commerce.

36:32Il ne faut pas opposer

36:33à ces pure players

36:35le Made in France.

36:36Là,

36:36vous prenez déjà

36:37quelque chose

36:38qui est forcément

36:38beaucoup plus cher.

36:41Mais en magasin physique,

36:43en magasin physique,

36:44vous avez au moins

36:45de la fast fashion

36:47qui propose des prix

36:49qui ne sont pas

36:50si éloignés,

36:51d'accord,

36:51mais qui contribuent

36:53aux finances publiques.

36:56Je ne vais pas citer

36:56de marques,

36:57mais il y en a beaucoup.

36:57Et tout à l'heure,

36:59moi,

36:59j'ai des journalistes,

37:01vos confrères de BFM

37:02qui m'ont apporté

37:02des produits du BHV

37:05qui sont absolument immondes.

37:08Très court.

37:08Vraiment du 100% polyester.

37:11Et si vous voulez,

37:12les prix sont 30 ou 40%

37:15plus chers déjà

37:15que sur le site.

37:16Ah oui.

37:17Donc,

37:17c'est vraiment

37:18pas si gagnant que ça.

37:19Merci beaucoup,

37:21Pierre Talamon,

37:21président de la Fédération

37:23Nationale de l'Habillement.

37:26Et on part,

37:27merci à vous.

37:28Et on part au salon RENT.

37:29Bonsoir,

37:30Sylvain Lévy-Valensy.

37:33Sylvain ?

37:34Est-ce que vous entendez ?

37:36Très bien.

37:37Comment allez-vous ?

37:38Beaucoup de monde,

37:39ça s'entend.

37:40Beaucoup de monde.

37:41Là,

37:41c'est une ambiance

37:42absolument déchaînée.

37:44On est ici

37:44Porte de Versailles

37:45en direct

37:46avec les vrais voies

37:48de l'immobilier

37:48que l'on va faire.

37:49Mon cher Philippe,

37:50on a beaucoup,

37:50beaucoup de choses

37:51à échanger avec vous.

37:52C'est parfait.

37:53Alors,

37:53c'est jusqu'à 20 heures.

37:55Rapidement,

37:5515 secondes,

37:56quel est le programme ?

37:57Alors,

37:58au programme,

37:58on va voir comment finalement

37:59l'intelligence artificielle,

38:00on va essayer

38:00de déconstruire l'idée

38:02que l'intelligence artificielle

38:04va modifier

38:05notre façon de vivre

38:06et on aura des androïdes

38:07qui feront le travail

38:08de notre place.

38:09Non,

38:09non,

38:09non.

38:09On va voir comment

38:10l'innovation,

38:11au contraire,

38:11peut enrichir notre vie

38:12et améliorer

38:13le logement des Français

38:15et l'expérience

38:15que l'on a

38:16dans son habitat,

38:17mon cher Philippe.

38:17Eh bien,

38:18c'est ce soir

38:18sur Sud Radio

38:19dans quelques minutes

38:20de 19h à 20h

38:21en direct du stallion Rent

38:22sur le plateau

38:23Rent Channel

38:24au parc des Expos

38:25de la Porte de Versailles.

38:26Merci Philippe Billiger,

38:27merci Sébastien Ménard,

38:29merci François-Louis,

38:30Antoine,

38:31Maxime et Laurent.

38:31Tout de suite,

38:33on retrouve Thomas Binet

38:34pour les incontournables

38:35de la crypto-bonnet.

38:37Faites attention,

38:37c'est votre argent.

Passants fauchés sur l'île d'Oléron - Les Vraies Voix du 05 novembre

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