Passer au playerPasser au contenu principal
Les Vraies Voix avec Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Bruno Pomart, maire de Belflou et président fondateur de Raid Aventure Organisation (RAO) ; Philippe Le Gal, président du Comité régional de la conchyliculture de Bretagne Sud ; Paula Boher, reporter Sud Radio ; Hector Lajouanie, avocat pénaliste.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-21##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Les vraies voix sud radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:06Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 20h avec Philippe David.
00:00:09Bonsoir mon cher Philippe David.
00:00:10Bonsoir ma chère Cécile.
00:00:11Avec Françoise de Goua autour de nous.
00:00:13Bonsoir Françoise de Goua.
00:00:14Coucou les amis, je suis tellement contente de vous voir.
00:00:17En vrai, Cécile, Philippe David, même un peu moins Bruno, mais bon.
00:00:21Voilà, c'est ça.
00:00:22Ça commence bien l'émission.
00:00:24Si vous l'attaquez comme ça, je pense qu'il va y avoir riposte.
00:00:28Bruno Pommard est avec nous.
00:00:31Et comme nous sommes des gens gentils, nous avons envie de vous faire plaisir les amis.
00:00:36Et ça, ça nous rend heureux puisque c'est le moment de jouer avec Sud Radio pour gagner un magnifique cadeau.
00:00:41C'est un beau cadeau Philippe David.
00:00:43Un magnifique.
00:00:43Ah oui, vous le voudriez ce cadeau.
00:00:46Ah oui.
00:00:46Ah bah oui, mais malheureusement ce n'est pas pour nous.
00:00:48On n'a pas le droit de jouer.
00:00:50Lecteur de livres audio de la marque Proz.
00:00:52Proz c'est le premier lecteur de livres audio, simple, sans appli, sans écran,
00:00:56avec 20 000 livres disponibles.
00:00:58Et ça, c'est bien.
00:00:59Surtout en période de vacances.
00:01:00Alors, c'est l'appareil idéal pour vous évader en écoutant vos auteurs préférés,
00:01:04loin des notifications, et bien entendu, sans utiliser votre téléphone.
00:01:08Et ça, c'est plutôt pas mal.
00:01:09En revanche, ce téléphone que vous avez mis de côté, vous allez le reprendre
00:01:13puisque vous allez taper un SMS au 7 20 18.
00:01:18Je répète, 7 20 18, et vous écrivez le 7, le 20 et le 18.
00:01:24Il n'y a pas de numéro complémentaire.
00:01:26En revanche, à Sainte-Françoise, en revanche, sur le texto, vous écrivez Sud,
00:01:31S-U-D, au 7 20 18 par SMS, pour vous inscrire.
00:01:35Et bien entendu, il y aura un tirage au sort.
00:01:38Et j'espère sincèrement que vous qui me regardez, ce sera peut-être vous.
00:01:41Voilà.
00:01:42Ou vous, ou vous, ou vous, je ne sais pas.
00:01:43En tout cas, l'un de vous va remporter ce joli cadeau.
00:01:45Et ça nous fera très plaisir.
00:01:47Allez au sommaire de cette émission, après l'annonce de vouloir rendre visite à Nicolas Sarkozy,
00:01:52à la santé, Gérald Darmanin est montré du doigt par les syndicats de magistrats
00:01:55qui dénoncent, je cite, une confusion des rôles.
00:01:58Et on vous pose cette question.
00:02:00Gérald Darmanin veut rendre visite à Sarkozy en prison.
00:02:02C'est justifiable ou injustifiable ?
00:02:04Et bien, pour le moment, vous dites que c'est justifiable à 58%
00:02:07et donc injustifiable à 42%.
00:02:10Vous voulez réagir le 0, 826, 300, 300.
00:02:12Et moi, je crois qu'en matière de confusion des rôles,
00:02:15certains magistrats qui n'ont pas hésité à appeler à battre Sarkozy
00:02:18ou qui ont mis des dizaines de personnes sur un mur des cons
00:02:21ne sont pas les mieux placés pour parler de confusion des rôles.
00:02:25Et puis, la question du soir, la question de l'exécution provisoire
00:02:28est un débat légitime.
00:02:30En tout cas, c'est ce qu'a déclaré Emmanuel Macron
00:02:34au premier jour de cette incarcération de Nicolas Sarkozy
00:02:37dans l'affaire du financement libyen et de la campagne présidentielle de 2017.
00:02:40Et on vous pose cette question.
00:02:42Macron estime légitime le débat sur l'exécution provisoire.
00:02:45Êtes-vous d'accord, pas d'accord ?
00:02:46Et bien, vous êtes d'accord à 60%.
00:02:48Vous voulez réagir le 0, 826, 300, 300.
00:02:51Et je vous le dis, lors de l'affaire Cahuzac,
00:02:53on voulait des têtes au bout des pics.
00:02:55On a voulu l'exécution provisoire pour laver plus blanc que blanc.
00:02:58Les politiques russes, qu'ils ont voulu,
00:03:00maintenant qu'ils assument leur choix ou pas.
00:03:02On vous souhaite la bienvenue.
00:03:03On est ensemble jusqu'à 20h.
00:03:06Et tout de suite, c'est la première partie de notre débat.
00:03:09J'irai voir les détenus en général, et Nicolas Sarkozy,
00:03:12pour m'assurer de sa sécurité.
00:03:14Évidemment, c'est mon rôle.
00:03:14Qui comprendrait que le garde des Sceaux ne s'inquiète pas
00:03:17de la détention d'un ancien président de la République,
00:03:20comme de n'importe quel autre détenu.
00:03:22Et donc, mon rôle, évidemment, est de s'assurer de cette sécurité.
00:03:25Je suis le chef de cette administration.
00:03:26Nicolas Sarkozy est un détenu extrêmement sensible
00:03:28à l'administration pénitentiaire.
00:03:29Le travail de protection doit être important.
00:03:31Donc, je remercie le travail,
00:03:33sous l'autorité de la Procureure générale de Paris,
00:03:36le travail de l'administration pénitentiaire,
00:03:38que nous sommes en train de terminer, de finaliser,
00:03:42pour que l'incarcération et le temps que passera Nicolas Sarkozy
00:03:45à la prison de la Santé,
00:03:47se garantissent la totale sécurité.
00:03:49Et vous venez d'entendre le ministre de la Justice,
00:03:560826 300 300, donnez-nous votre avis.
00:03:59Et je vais commencer plutôt du côté police,
00:04:01avec vous, Bruno Pommard,
00:04:03sur cette réflexion du garde des Sceaux.
00:04:06Ça tombe bien, parce que j'aime bien ce Nicolas Sarkozy.
00:04:08J'aime bien Gérald Darmanin,
00:04:10mais je trouve que c'est normal que le ministre de la Justice
00:04:13aille s'enquérir, je dirais,
00:04:14des conditions de détention du Nicolas Sarkozy,
00:04:19de l'ancien président de la République.
00:04:21Je trouve ça tout à fait normal.
00:04:22Et à deux titres, d'ailleurs,
00:04:23parce qu'il y a aussi, évidemment,
00:04:24un passé politique entre Gérald Darmanin et Nicolas Sarkozy.
00:04:29Et je pense qu'il y a un côté humain aussi.
00:04:31On a le droit d'être humain,
00:04:32ce n'est pas parce qu'on est ministre, député ou je ne sais quoi,
00:04:35de ne pas pouvoir, en même temps,
00:04:36apporter un petit peu de soutien à Nicolas Sarkozy,
00:04:38parce que c'est quand même une gifle,
00:04:40une sacrée gifle que prend l'ancien président
00:04:42vis-à-vis de cette incarcération.
00:04:44Donc, je pense que c'est important
00:04:46que le président de la République le fasse.
00:04:48Vous savez, on l'y a reproché cet après-midi,
00:04:50j'ai écouté les socialistes, les écolos.
00:04:53Je ne sais pas s'ils sont socialistes, les écolos,
00:04:55ou s'ils sont à gauche ?
00:04:55Oui, ils sont écolos, les écolos.
00:04:57Ils sont à gauche, mais ils ne sont pas socialistes.
00:04:59Arrêtez de...
00:04:59La gauche, c'est plein de nuances.
00:05:01Oui, mais justement, c'est pour ça que c'est un peu le bordel.
00:05:04C'est vachement serein à droite.
00:05:06Oui, mais c'est un peu le bordel.
00:05:08C'est super serein à droite.
00:05:10Vous pouvez donner des sons vraiment de coulitude.
00:05:13Non, mais François, on parlait de la gauche.
00:05:14La droite, on peut dire pareil, vous avez tout à fait raison.
00:05:17Mais quoi qu'il en soit,
00:05:18oui, ce fameux député qui, évidemment,
00:05:21reprochait à Darmanin d'aller avoir Nicolas Sarkozy en prison,
00:05:24mais il ne faut pas oublier quand même
00:05:25que de nombreux députés, en particulier la LFI,
00:05:28sont allés voir quand même un terroriste
00:05:30qui s'appelle Ibrahim Abdallah.
00:05:32Donc, il faudrait mieux de la fermer les uns et les autres.
00:05:35Moi, je suis un peu partagé.
00:05:36C'est-à-dire que je peux comprendre
00:05:38la démarche de Gérald Darmanin,
00:05:40mais on peut l'entendre pour tout ce que vous venez de dire,
00:05:43Bruno, je suis d'accord.
00:05:44Il y a aussi un problème de sécurité
00:05:46parce que j'imagine que toute cette administration,
00:05:48maintenant, flippe à l'idée quand même
00:05:49qu'il arrive quoi que ce soit à Nicolas Sarkozy.
00:05:52La responsabilité est énorme.
00:05:53La responsabilité est énorme.
00:05:55Je veux bien qu'il soit à l'isolement.
00:05:56Il peut prendre sa douche dans sa cellule.
00:06:00Il peut même cuisiner.
00:06:01Il n'a pas à se mélanger avec les autres.
00:06:03Mais on ne sait pas ce qui peut se passer.
00:06:05Donc déjà, j'espère que ça, c'est sécurisé.
00:06:06Parce que que Nicolas Sarkozy est en prison,
00:06:09ce n'est pas un truc qui me gêne ou ne me gêne pas.
00:06:10Ce n'est pas un jour de fête,
00:06:11pas plus que c'est un jour de deuil pour moi.
00:06:13Je suis assez neutre.
00:06:13Vous êtes pas comme la une de Libé
00:06:14qui a un véritable orgasme annulé
00:06:18de l'incarcération de Sarkozy.
00:06:19Non, arrêtez.
00:06:20Après, c'est leur rôle.
00:06:20Déjà, il faut arrêter d'accrocher le bouclier.
00:06:22Ah non, mais vous avez vu la une de Libé,
00:06:24mais elle est outrancière.
00:06:25Mais oui, mais si on reprenait
00:06:27toutes les unes du groupe Bolloré,
00:06:29tout est outrancière.
00:06:30On est dans un temps outrancière.
00:06:31Donc moi, je n'ai pas envie.
00:06:33Soyez outrancière si vous voulez.
00:06:34Moi, je ne suis pas outrancière.
00:06:35Je m'en fous.
00:06:36Par contre, ce qui me gêne profondément,
00:06:39c'est l'arrière-pensée politique de Gérald Darmanin.
00:06:42Vous comprenez bien que Gérald Darmanin,
00:06:44il va d'une certaine manière,
00:06:46il continue, si vous voulez,
00:06:48sur sa lancée, son tracé de 2027.
00:06:51Il n'y a rien de chimiquement pur et sentimental
00:06:53dans le fait qu'il aille visiter Nicolas Sarkozy.
00:06:57Évidemment que Nicolas Sarkozy,
00:06:58son sort partage la droite
00:07:00et Nicolas Sarkozy pèse encore
00:07:01sur l'électorat de droite
00:07:02parce que c'est le dernier
00:07:03qui a gagné, tout simplement.
00:07:05Après, il n'y a jamais caché
00:07:06son attachement à Nicolas Sarkozy.
00:07:08C'est pas une amitié de 5 minutes.
00:07:10Je suis d'accord avec vous.
00:07:12Je pense que s'il voulait vraiment
00:07:13exprimer son amitié,
00:07:15je croirais à la sincérité
00:07:16de Gérald Darmanin
00:07:17s'il y allait tranquillement,
00:07:19sans caméra, sans l'annoncer.
00:07:20Il l'a annoncé hier matin
00:07:21sur France Inter.
00:07:22On a déjà fait ça.
00:07:23Mais écoutez, moi je dis...
00:07:25Sinon on va dire...
00:07:26Moi je crois vraiment, honnêtement,
00:07:29De toute façon, quoi qu'il fera,
00:07:30quoi qu'il fera,
00:07:31ce sera toujours un problème.
00:07:32Il sera critiqué.
00:07:32Voilà.
00:07:32Non, je ne sais pas.
00:07:33Si François s'affiche un peu
00:07:35de Gérald Darmanin...
00:07:36Moi je crois que Gérald Darmanin
00:07:36était obligé de dire qu'il y allait
00:07:38parce que sinon,
00:07:38comme le disait Bruno,
00:07:39on aurait dit
00:07:40mais quel scandale,
00:07:41c'est honteux, etc.
00:07:43Bon, je pense que Gérald Darmanin,
00:07:45que ce soit très clair,
00:07:46je ne connais pas
00:07:47Gérald Darmanin personnellement.
00:07:49Donc on ne peut pas dire
00:07:50que je sois dans la...
00:07:51Darmaniste.
00:07:52Oui, oui.
00:07:53Enfin, je ne le connais pas.
00:07:56Je pense qu'il va avoir
00:07:57l'intelligence d'aller visiter
00:07:59évidemment Nicolas Sarkozy
00:08:00pour voir ses conditions
00:08:01de détention
00:08:02mais qu'il ira voir
00:08:03des autres prisonniers.
00:08:04Mais il l'a fait déjà.
00:08:05Mais il va le refaire.
00:08:06Il avait fait une dizaine
00:08:07de prisons depuis.
00:08:08Oui, mais là,
00:08:08il va aller spécifiquement
00:08:09à la santé.
00:08:10Pourquoi ?
00:08:10Pour ne pas être attaqué
00:08:11sur le fait qu'il n'y va
00:08:12que pour voir son ami
00:08:13Nicolas Sarkozy.
00:08:15Moi, je ne comprends pas
00:08:16que certains osent parler
00:08:17de mélange des genres.
00:08:18Désolée, ça va franchement.
00:08:19Je trouve ça compliqué quand même.
00:08:20On a un président
00:08:21qui est condamné lourdement
00:08:22et il est garde des sceaux.
00:08:23C'est limite.
00:08:25On en parlera dans un instant
00:08:26puisque vous aurez la parole
00:08:27bien entendu.
00:08:28Vous l'avez tout le temps
00:08:280826 300 300.
00:08:30Dites-nous ce que vous en pensez.
00:08:32Il veut rendre visite
00:08:33à Nicolas Sarkozy
00:08:34en prison.
00:08:36Est-ce que c'est justifiable
00:08:37pour vous, injustifiable ?
00:08:38Venez nous le dire.
00:08:40On fait une petite pause.
00:08:41On revient dans un instant.
00:08:41Sud Radio.
00:08:43Sud Radio.
00:08:44Parlons vrai.
00:08:44Parlons vrai.
00:08:45Sud Radio.
00:08:46Parlons vrai.
00:08:47Les Vraies Voix Sud Radio.
00:08:4918h-20h.
00:08:50Cécile Dominibus.
00:08:51Philippe David.
00:08:53Et vous, 0826 300 300.
00:08:55On est ravis de vous accueillir
00:08:57avec Françoise Degault aujourd'hui.
00:08:58Bruno Pommard.
00:08:58Et on revient sur cette annonce
00:09:00de vouloir rendre visite
00:09:02à Nicolas Sarkozy
00:09:03et à la santé.
00:09:03Gérald Darmanin est montré
00:09:05du doigt par les syndicats
00:09:06de magistrats
00:09:06qui dénoncent une confusion
00:09:07des rôles.
00:09:09Avec Roland qui est avec nous
00:09:10qui nous appelle de Saint-Étienne.
00:09:12Bonsoir, cher Roland.
00:09:15Bonsoir, Cécile.
00:09:16Bonsoir, Philippe.
00:09:16Bonsoir à tous.
00:09:17Alors, est-ce que, selon vous,
00:09:18c'est justifiable ou injustifiable ?
00:09:21Écoutez, Cécile Dominibus,
00:09:23je pense qu'il faut arrêter
00:09:24de prendre l'être française
00:09:25pour des avosies.
00:09:26C'est bien sûr que c'est justifiable.
00:09:28Nicolas Sarkozy,
00:09:29ancien président de la République,
00:09:31est injusticiable commune
00:09:32au point de vue du droit.
00:09:33Ça, c'est tout à fait vrai.
00:09:34Mais ce n'est pas un détenu
00:09:35comme un autre détenu.
00:09:37Il faut arrêter les pésanteries.
00:09:38C'est un ancien président de la République
00:09:40qui a des secrets d'État.
00:09:41Il connaît un tas de choses.
00:09:43Alors, il faut le comprendre
00:09:43qu'il est placé à l'isolement.
00:09:45Évidemment, je pense que c'est
00:09:47très bien pour sa sécurité.
00:09:48Et Gérald Darmanin, garde des sceaux,
00:09:50est aussi garant de l'administration pénitentiaire.
00:09:53C'est une première.
00:09:54C'est une première
00:09:55dans l'histoire de la Ve République.
00:09:57Évidemment que Gérald Darmanin
00:09:58doit aller à la prison de la Santé
00:10:01s'assurer que toutes les conditions
00:10:03de sécurité soient réunies.
00:10:04Non, mais rendez-vous compte,
00:10:05une seule seconde,
00:10:06si Nicolas Sarkozy peut croiser
00:10:08un autre détenu,
00:10:09qui, un autre détenu,
00:10:11peut le prendre en vidéo,
00:10:12peut le prendre en photo,
00:10:13peut interagir avec lui.
00:10:15Mais on ne se rend pas compte.
00:10:17Nicolas Sarkozy,
00:10:18comme je l'ai dit,
00:10:19a un traitement.
00:10:21La justice fera ce qu'elle a à faire.
00:10:23Il y aura un appel.
00:10:24On repart de zéro.
00:10:25Il n'y a aucun souci avec ça.
00:10:27Mais arrêtons de dire
00:10:28que c'est moi que j'entends
00:10:29depuis le début,
00:10:30depuis sa condamnation,
00:10:31que oui, ça va être un détenu
00:10:32comme un autre.
00:10:33Mais je vais vous dire quelque chose.
00:10:34Moi, c'est mon intime conviction.
00:10:36Et vous pensez vraiment
00:10:37que Nicolas Sarkozy
00:10:38va taper à la porte
00:10:39pour...
00:10:40Il va attendre des jours
00:10:42pour cantiner.
00:10:43Il va attendre des jours.
00:10:44Mais non,
00:10:44ce n'est pas possible.
00:10:45Déjà, pour aller à la salle de sport,
00:10:47j'ai entendu dire
00:10:47qu'il sera seul
00:10:48et accompagné
00:10:49par plusieurs surveillants
00:10:50de l'administration pénitentiaire.
00:10:52Donc, j'entends
00:10:53les magistrats...
00:10:54J'entends que le syndicat
00:10:55des magistrats
00:10:55dise attention à la confusion.
00:10:57Évidemment qu'il y a
00:10:58une indépendance de la justice
00:10:59qui doit rester en France.
00:11:00Mais Gérald Darmanin,
00:11:02moi, j'entends
00:11:02qu'il va avec des arrières-pensées.
00:11:04Évidemment que Gérald Darmanin
00:11:05est Nicolas Sarkozy
00:11:07comme mentor.
00:11:08Il faut le dire.
00:11:08Mais non,
00:11:09il faut parler vrai.
00:11:10Il faut arrêter
00:11:10dans la démagogie.
00:11:11Mais c'est une première,
00:11:13comme je l'ai dit.
00:11:13C'est une première,
00:11:14c'est inédit.
00:11:15Et Gérald Darmanin
00:11:16doit se rendre vraiment
00:11:17pour voir
00:11:18si toutes les conditions
00:11:19de sécurité sont réunies.
00:11:20Ça me paraît
00:11:20une évidence à plus totale.
00:11:22Alors, vous restez avec nous, Roland,
00:11:23puisque vous n'êtes pas tout seul.
00:11:24Il y a pas mal de monde
00:11:25au Stornar.
00:11:260826-300-300
00:11:27avec Lionel
00:11:28qui est avec nous,
00:11:28qui nous appelle de grâce.
00:11:30Bonsoir, cher Lionel.
00:11:30Bienvenue sur Sud Radio.
00:11:32Bonsoir, bonsoir
00:11:33à toute l'équipe.
00:11:34Votre avis justement
00:11:35sur cette question ?
00:11:38Il va rendre visite
00:11:39à un copain
00:11:39qui part à la gamelle.
00:11:43Moi, je trouve ça normal
00:11:44qu'il aille voir son pote
00:11:45qui va aller en prison
00:11:46pour l'ensemble
00:11:47de son oeuvre.
00:11:48C'est Sarkozy
00:11:49qui l'avait dit.
00:11:50Il ne comprenait pas
00:11:51comment quelqu'un
00:11:51qui avait un casier judiciaire énorme
00:11:52ne fasse pas de prison.
00:11:53Il disait au bout d'un moment
00:11:54qu'il soit condamné
00:11:54pour l'ensemble de son oeuvre.
00:11:56Sarkozy,
00:11:57c'est sûr que là
00:11:57il s'est fait flasher
00:11:58sur quelque chose
00:11:59qui est...
00:12:00Quand on regarde l'histoire,
00:12:02il a été disculpé
00:12:03sur trois des quatre postes
00:12:06d'accusation.
00:12:08Oui, mais il a été condamné
00:12:09pour l'ensemble de l'oeuvre.
00:12:10Il a pris.
00:12:11Moi, personnellement,
00:12:12je ne suis pas hyper choqué.
00:12:14Moi, je suis dans les Alpes-Maritimes.
00:12:15Je vois Sarkozy
00:12:16qui a pris 1,5 million
00:12:17d'honoraires, de conseils.
00:12:21Attendez Lionel,
00:12:22pour qu'on comprenne bien,
00:12:24vous n'êtes pas choqué
00:12:25qu'il soit en prison
00:12:25ou vous n'êtes pas choqué
00:12:26que finalement Gérald Darmanin
00:12:28aille le...
00:12:29D'accord, ok, très bien.
00:12:30Je ne suis pas choqué
00:12:31que Darmanin,
00:12:32c'est son pote,
00:12:33c'est son mentor
00:12:33depuis...
00:12:34Ok.
00:12:36Sur les quatre...
00:12:36Nous, Roland et Lionel.
00:12:38On ne va pas refaire
00:12:38le procès à Sarkozy.
00:12:40On a rappelé déjà
00:12:40qu'il a été condamné,
00:12:41pas simplement là.
00:12:42Ça fait sept fois
00:12:43qu'il est condamné
00:12:43en première,
00:12:45en deuxième instance
00:12:45en cassation
00:12:46sur plusieurs affaires
00:12:48avec des dizaines de magistrats
00:12:50qui ont regardé ses dossiers.
00:12:51Là, il y a quatre fées.
00:12:52Il y en a trois qui sont tombées
00:12:53et on n'en garde qu'un
00:12:54qui est association de malfaiteurs
00:12:56qui ne veut rien dire du tout
00:12:57parce qu'on voulait l'accrocher.
00:12:58Bruno, on ne va pas recommencer cette histoire
00:13:02parce qu'on peut faire
00:13:02toute l'émission là-dessus.
00:13:04On peut rappeler
00:13:04les présomptions,
00:13:06les financements,
00:13:07les comptes offshore
00:13:08de Taquédine.
00:13:09Il faut arrêter.
00:13:10Pour l'instant,
00:13:13on est bien d'accord
00:13:13que c'est l'appel qui vaut.
00:13:15Donc, pour l'instant,
00:13:16il est de nouveau présumé innocent.
00:13:17Je suis d'accord avec vous.
00:13:18Il est présumé innocent.
00:13:19La présomption d'innocence,
00:13:21c'est quelque chose d'important.
00:13:21Écoutez, il est en prison là.
00:13:23Donc, on ne va pas...
00:13:23Il y a un moment donné,
00:13:24il faut arrêter de penser...
00:13:25Tu veux dire Taquédine...
00:13:26Bien sûr, on ne va pas refaire le procès.
00:13:28Si tu ne l'as pas suivi,
00:13:29tu ne l'as pas suivi.
00:13:30Il faut lire l'ensemble des pièces.
00:13:32Tu as lu les 400...
00:13:33Oui, nous les avons tous lus.
00:13:34Moi, j'ai pas...
00:13:34Quel rapport avec le garde des Sceaux ?
00:13:38Je suis d'accord avec vous.
00:13:39Il n'y a pas de rapport.
00:13:40Mais voilà, c'est tout.
00:13:40Je ne l'ai pas de sujet.
00:13:41Moi, je suis d'accord
00:13:42sur ce que disent nos auditeurs,
00:13:44sur ce que disent.
00:13:45Et surtout, je le redis,
00:13:46et moi, ça m'intéresse
00:13:47ce qu'a dit le premier auditeur,
00:13:48notre premier éditor,
00:13:49sur vraiment ce que représente
00:13:51Nicolas Sarkozy
00:13:52et ce qu'il représente
00:13:54au milieu de détenus
00:13:55comme ceux de la présence de la santé.
00:13:57Moi, je veux bien
00:13:57qu'il ne croise pas
00:14:00Il a raison de dire
00:14:02qu'il détient des secrets d'État aussi.
00:14:05C'est important de le dire.
00:14:05Et je pense qu'il va croiser des détenus
00:14:07parce que s'il va à la salle de sport,
00:14:08il ne peut pas rester ad vitam
00:14:10et s'il va en croiser.
00:14:11Total isolement.
00:14:12J'espère que ce sera...
00:14:13Il faudrait que tu ailles en prison.
00:14:15Moi, j'ai fait beaucoup
00:14:16de reportages en prison.
00:14:17Le total isolement, honnêtement,
00:14:19le total isolement,
00:14:20ça n'existe pas.
00:14:20Il va aller à la salle de sport.
00:14:21Pour certains vécu très dangereux.
00:14:23Il va mettre des slams
00:14:23à sa salle de sport dans sa cellule.
00:14:25Mais je vais arrêter de toujours...
00:14:27On n'en est pas au courant.
00:14:29On a fait...
00:14:29Je ne pense pas
00:14:30que le total isolement
00:14:31de Nicolas Sarkozy existe.
00:14:33C'est ce que je vous dis.
00:14:33Je pense qu'il y a un moment donné,
00:14:35il peut croiser des détenus.
00:14:36Ne serait-ce qu'en en l'air
00:14:37à la salle de sport.
00:14:38Les agents pénitenciers sont briefés.
00:14:40Je pense qu'il doit y avoir
00:14:41quand même un dispositif
00:14:43particulièrement adapté
00:14:44à la personne.
00:14:45Je l'espère.
00:14:45En tout cas, Françoise...
00:14:47En tout cas, c'est ce qu'il dit.
00:14:47Françoise...
00:14:48Écoutez, je vous rappelle
00:14:49qu'Yvan Colonna a été en...
00:14:51Oui, mais laissez-nous parler quand même.
00:14:53C'est juste de dire que jusqu'ici...
00:14:57Attendez, attendez, attendez.
00:14:58On dit que les autres détenus
00:15:01seraient rentrés dans leur cellule
00:15:03pour que Nicolas Sarkozy...
00:15:05Après, on ne sait pas.
00:15:06Pour l'instant, en tout cas,
00:15:06c'est ce qui avait été décidé.
00:15:08Donc, on verra par la suite.
00:15:09Mais pour des raisons de sécurité,
00:15:11il ne doit croiser personne.
00:15:13Et ce qui est le pire,
00:15:13parce que c'est compliqué.
00:15:14C'est hyper dur, c'est ce que je dis.
00:15:15C'est hyper violent.
00:15:16Par contre, ça n'empêche
00:15:17qu'il fait tout le process
00:15:18depuis l'entrée,
00:15:19lorsqu'on a vu rentrer
00:15:19avec la voiture, etc.
00:15:20Il fait tout le process administratif,
00:15:22peut-être même la fouille encore, etc.
00:15:24C'est ce qui est normal.
00:15:25On vous met à poil quand c'est ça.
00:15:27C'est clair.
00:15:29Mes amis, j'ai envie de vous dire...
00:15:31Philippe, est-ce que je peux dire
00:15:33un mot de notre discussion
00:15:35avec Philippe
00:15:36sur le choc psychologique, en fait ?
00:15:38Oui, parce que derrière,
00:15:39on a un truc.
00:15:41En deux minutes,
00:15:42sur le choc psychologique,
00:15:43vraiment de passer
00:15:44de la ville à Montmorency
00:15:45à une cellule de 11 mètres carrés.
00:15:46Je ne suis pas en train
00:15:47de faire pleurer dans les chaumières.
00:15:48Je pense qu'il y a un choc,
00:15:50un ciseau émotionnel très puissant.
00:15:51Il est peut-être dangereux,
00:15:53je ne sais pas,
00:15:53ces conversations.
00:15:56Merci beaucoup,
00:15:56en tout cas,
00:15:57merci Roland,
00:15:57merci Lionel,
00:15:58et merci,
00:15:58je sais que ça continue de sonner
00:15:59au 0826 300 300.
00:16:01Tout de suite,
00:16:02on n'y croit pas.
00:16:03Les vraies voix sud radio.
00:16:05Et les austréiculteurs,
00:16:06désormais contraints
00:16:07d'équiper leurs bateaux
00:16:08de toilettes.
00:16:09C'est lunaire.
00:16:11C'est lunaire,
00:16:11c'est le cas.
00:16:12C'est une blague.
00:16:13Ce n'est pas une blague.
00:16:14Ce n'est pas une blague.
00:16:15Et ça provoque même
00:16:15une vague,
00:16:16sans mauvais jeu de mots,
00:16:17d'incompréhension
00:16:18sur les côtes bretonnes.
00:16:20Depuis juillet,
00:16:20tous les bateaux de pêche,
00:16:22même les plus petits,
00:16:23doivent avoir à bord
00:16:24un point hygiène.
00:16:25Alors, ça veut dire
00:16:26avec des toilettes
00:16:27et puis un lavabo à bord.
00:16:28Sauf que les austréiculteurs,
00:16:30eux, travaillent
00:16:30sur des plateformes
00:16:31de 10 mètres,
00:16:32sans cabine,
00:16:33sans eau.
00:16:34Et pour quelques heures,
00:16:35à peine,
00:16:35ils ne restent vraiment
00:16:36pas longtemps sur leur navire.
00:16:37Une consigne donc impossible
00:16:38à appliquer,
00:16:39mais pourtant obligatoire.
00:16:41En Bretagne,
00:16:41on parle d'une aberration
00:16:43administrative
00:16:43et certains austréiculteurs
00:16:46envisagent déjà
00:16:47d'accrocher symboliquement
00:16:48une lunette de WC
00:16:50à leur barge.
00:16:51Alors moi,
00:16:51je vous dis,
00:16:51entre huîtres et toilettes,
00:16:53il faut choisir.
00:16:54Toilettes,
00:16:54il faut choisir.
00:16:55Toilettes,
00:16:56c'est la situation
00:16:57ou crée.
00:16:57Philippe Legal
00:17:01qui est avec nous,
00:17:02président du comité régional
00:17:03de la conchiliculture
00:17:05de Bretagne.
00:17:06Suive,
00:17:07qui est avec nous.
00:17:08Bonsoir,
00:17:09merci d'avoir accepté
00:17:10notre invitation.
00:17:12On a une rubrique
00:17:13qui s'appelle
00:17:13On n'y croit pas.
00:17:15Vraiment,
00:17:15je ne sais pas
00:17:16d'où ça sort,
00:17:17mais est-ce qu'il y avait
00:17:19déjà eu des prémices
00:17:20sur ce sujet-là
00:17:21ou ça tombe comme ça,
00:17:22comme un cheveu
00:17:24sur la soupe ?
00:17:25Absolument pas.
00:17:26On l'a découvert
00:17:27fin septembre
00:17:29lors d'un salon
00:17:30professionnel
00:17:31où les constructeurs
00:17:32de barges
00:17:33m'ont interpellé
00:17:34en me disant
00:17:34il y a ce nouveau décret
00:17:36qui est tombé.
00:17:37Donc là,
00:17:38on a été très surpris.
00:17:39C'était sorti
00:17:39en plein mois d'août
00:17:40et en plus,
00:17:41c'est assez barbare
00:17:42ce type de décret.
00:17:44C'est des divisions 215
00:17:45qui s'appliquent
00:17:46à des divisions 230.
00:17:47Enfin bon,
00:17:48il faut décoder quoi.
00:17:49Et donc,
00:17:51au début,
00:17:51j'ai cru que c'était une blague.
00:17:53Oui,
00:17:53mais nous aussi
00:17:54quand on a lu l'info.
00:17:54sur des barges
00:17:56et encore,
00:17:58on ne peut pas mettre
00:18:00de toilettes.
00:18:00Il n'y a pas de cabine.
00:18:01En plus,
00:18:02on est sur des navigations
00:18:03à la demi-journée.
00:18:04Mais elle découle
00:18:06bien de quelque chose.
00:18:07C'est parce que,
00:18:07pardon d'être binaire,
00:18:09mais ça veut dire
00:18:10que vous faites
00:18:11dans la mer.
00:18:13heureusement qu'on arrive
00:18:16à se retenir
00:18:16pendant 3-4 heures
00:18:17quand même.
00:18:18On n'est quand même
00:18:18pas des sauvages.
00:18:19Vous avez du bol
00:18:20parce que moi,
00:18:20je ne peux pas.
00:18:20Allez-y.
00:18:23Cécile a raison
00:18:26quand elle demande
00:18:27d'où ça tombe.
00:18:28Ça ne peut pas tomber
00:18:29du ciel.
00:18:29Il y a un sujet.
00:18:30Je veux bien
00:18:31qu'on soit
00:18:31et on lui laisse parler.
00:18:32Ça tombe
00:18:33de toutes les niveaux
00:18:35qui s'appliquent
00:18:35à tous les navires
00:18:36en France,
00:18:37si vous voulez.
00:18:37Donc forcément,
00:18:38on est sur des navires
00:18:39qui font 24h,
00:18:4148h de mer.
00:18:42Il n'y a pas de sujet.
00:18:42On est bien d'accord
00:18:43que c'est normal.
00:18:44Par contre,
00:18:45il faut adapter
00:18:46en fonction des types
00:18:46de navigation
00:18:47et des types de navires
00:18:48qu'il peut y avoir.
00:18:49Le problème,
00:18:50c'est que l'administration
00:18:51a tendance à tout regrouper
00:18:52ou tout mettre ensemble.
00:18:54Et le problème,
00:18:54c'est qu'ils ont oublié
00:18:55qu'il y avait
00:18:57une partie cochonique.
00:18:59Et quand j'entends
00:19:00qu'ils auraient oublié ça,
00:19:01c'est quand même
00:19:016 000 navires.
00:19:02Mais est-ce que ça veut dire
00:19:03que, je vous coupe
00:19:04parce qu'il nous reste une minute,
00:19:05est-ce qu'il y a
00:19:05une dérogation possible ?
00:19:06Est-ce que vous...
00:19:07Oui, alors,
00:19:08c'est en cours,
00:19:09effectivement.
00:19:10Depuis qu'on a levé
00:19:11cette aberration,
00:19:13il y a une dérogation
00:19:13qui est en cours.
00:19:14Là, ils essayent
00:19:15de remettre en place
00:19:16les choses.
00:19:17Maintenant,
00:19:17tant qu'il n'y a pas d'écrit,
00:19:18moi, je considère
00:19:19que ce n'est pas encore fait.
00:19:21Parce que l'administration,
00:19:22c'est toujours compliqué.
00:19:23Ils nous font des promesses,
00:19:24mais après,
00:19:24il faut voir
00:19:24comment ils sont appliqués.
00:19:27On va vers des dérogations.
00:19:29Mais bon,
00:19:30ce qui est aberrant,
00:19:31c'est qu'on fait
00:19:32des réglementations
00:19:32et après,
00:19:33il faut faire des dérogations.
00:19:34C'est ça,
00:19:34c'est ça,
00:19:36l'administration.
00:19:37En France,
00:19:37on réfléchit,
00:19:38mais a posteriori.
00:19:39C'est ça,
00:19:40le problème.
00:19:40Alors,
00:19:41Philippe Le Gall,
00:19:42on va vous rappeler
00:19:42parce qu'on va suivre
00:19:44ce dossier.
00:19:44Bien sûr.
00:19:45François-Louis Bourdeau
00:19:46parce que c'est tellement
00:19:47le binaire.
00:19:48Vous aurez des informations
00:19:49quand,
00:19:50vous ne savez pas du tout ?
00:19:51Là,
00:19:52je dois faire un ministre
00:19:53demain
00:19:54parce qu'on a une nouvelle
00:19:54ministre aussi.
00:19:55Ah oui,
00:19:56c'est vrai.
00:19:57Nous aussi.
00:19:57Donc forcément,
00:19:58vous aussi.
00:19:59Je vais l'interpeller
00:20:00sur ça et sur notre dossier.
00:20:02Bon,
00:20:02j'espère qu'elle va m'apporter
00:20:03déjà des réponses
00:20:04parce que le sujet,
00:20:05ça fait déjà 15 jours,
00:20:063 semaines qu'on l'a soulevé
00:20:08et que les services de l'État
00:20:09sont bien au courant
00:20:10de la situation.
00:20:11En tout cas,
00:20:11je prie pour vous
00:20:12que ce gouvernement
00:20:13reste au moins 3 semaines.
00:20:14Comme ça,
00:20:15sinon ça va être compliqué.
00:20:16Vous allez faire
00:20:17que le gouvernement
00:20:17fasse naufrage ?
00:20:18Oui.
00:20:18Oh,
00:20:19pas mal,
00:20:19Philippe.
00:20:20Merci beaucoup,
00:20:21Philippe Le Gall.
00:20:22Tenez-nous au courant.
00:20:23En tout cas,
00:20:24on vous rappellera
00:20:24parce que c'est une information
00:20:25et puis voilà,
00:20:26il y a un moment donné,
00:20:27ça nous permet de mettre
00:20:28aussi un éclairage
00:20:30sur des métiers
00:20:31qu'on aime beaucoup.
00:20:31Merci beaucoup,
00:20:32vous êtes président du Comité Régional
00:20:34de la Conchiliculture
00:20:36de Bretagne Sud.
00:20:37Au revoir.
00:20:38Merci Philippe,
00:20:38à bientôt.
00:20:39Au revoir.
00:20:40Et vous restez avec nous
00:20:41dans un instant
00:20:41le tour de table
00:20:42de l'actu des Vraies Voix.
00:20:43Philippe David ?
00:20:44Ah,
00:20:44Emmanuel Macron,
00:20:45une nouvelle idée
00:20:46sur les retraites.
00:20:47Allez,
00:20:47Françoise Debois.
00:20:48Peut-être que Milaï
00:20:49c'est à fouaire dimanche,
00:20:50on va voir.
00:20:51À fouaire,
00:20:51et avec vous ?
00:20:52Des choses un petit peu
00:20:53plus légères,
00:20:54je vais vous parler
00:20:55de Kelly Slater.
00:20:56C'est une icône pour moi
00:20:57et c'est merveilleux,
00:20:59nous fait rêver ce gars-là.
00:20:59ça change un peu
00:21:00de tous les sujets
00:21:02qu'on traite toute la journée.
00:21:03Mais qu'est-ce qu'il fait ?
00:21:04Pardon ?
00:21:04Qu'est-ce qu'il fait ?
00:21:05C'est un surfeur.
00:21:06Il est magnifique.
00:21:07Vous voyez Philippe David ?
00:21:09Vous voyez Philippe David
00:21:10et Bruno Pommard ?
00:21:11C'est l'inverse.
00:21:12Allez,
00:21:12à tout de suite.
00:21:13Mais qu'est-ce qu'elle est pas sympa ?
00:21:15Sud Radio.
00:21:16Sud Radio.
00:21:16Parlons vrai.
00:21:17Parlons vrai.
00:21:17Sud Radio.
00:21:19Les Vraies Voix Sud Radio.
00:21:2118h-20h.
00:21:22Cécile Dominibus.
00:21:23Philippe David.
00:21:25Chers amis,
00:21:25vous nous avez appelé
00:21:26en disant
00:21:26quand est-ce qu'elle vient ?
00:21:27Françoise de quoi ?
00:21:27Ça tombe bien,
00:21:28elle est là.
00:21:29Et Bruno Pommard ?
00:21:30Quand est-ce qu'il revient
00:21:31puisqu'il était là hier ?
00:21:32J'ai essayé de la faire rire
00:21:33mais elle n'a pas rigolé.
00:21:34Si, si, bien sûr.
00:21:35Vous avez fait une blague ?
00:21:36Non, non,
00:21:36il fait des blagues débiles
00:21:37à la Philippe David.
00:21:38Vous voyez,
00:21:38c'est des blagues.
00:21:39Non, excusez-moi.
00:21:40C'est un peu trop court
00:21:41et il me répond
00:21:42c'est ce que me dit ma femme.
00:21:45Moi, moi,
00:21:46moi,
00:21:46moi,
00:21:46moi.
00:21:47Et donc,
00:21:48on a fait un moment de rire.
00:21:49Ça fait 50 ans
00:21:50qu'on entend cette rire.
00:21:51Excusez-moi,
00:21:52moi,
00:21:52je compatis pour Bruno Pommard
00:21:53et pour sa femme,
00:21:54je ne vous dis même pas.
00:21:58Voilà.
00:22:00Vous savez quoi ?
00:22:01Avec Françoise,
00:22:01parfois,
00:22:02on a l'impression
00:22:02d'être dans un vestiaire
00:22:03de garçon.
00:22:04Oui,
00:22:05les juniors,
00:22:05les petits,
00:22:06même les petits,
00:22:06c'est même pas
00:22:07quand c'est les poussants.
00:22:08Vous savez,
00:22:09même j'ai les adultes,
00:22:09malheureusement.
00:22:11Et les vieux,
00:22:13pareil.
00:22:15C'est un cumul.
00:22:16Jésus-Marie Joseph.
00:22:18C'est vous,
00:22:18Bruno,
00:22:19qu'elle regarde.
00:22:19C'est fini,
00:22:20on peut y aller.
00:22:21On peut reprendre
00:22:21une activité normale.
00:22:23On peut avoir du travail
00:22:24sans.
00:22:24Merci beaucoup.
00:22:25Allez,
00:22:25tout de suite,
00:22:26le temps de table
00:22:26de l'acteur.
00:22:27J'arrive même plus
00:22:28à le dire.
00:22:29Un table,
00:22:30c'est prêt.
00:22:32Non,
00:22:32j'avoue que
00:22:33j'ai pris un petit goûter.
00:22:34Vous connaissez ?
00:22:34C'est sûr qu'on se connaît,
00:22:35c'est le seul bourgeois
00:22:36de la cour
00:22:36qui achète le pâté
00:22:37à la livre.
00:22:38Non,
00:22:38je préfère manger
00:22:38les saucisses.
00:22:39On peut faire
00:22:40un collier de nouilles,
00:22:41franchement.
00:22:42Elle donne envie
00:22:42de pâtes et de pizza.
00:22:43Un prince de la fourchette.
00:22:44Enfin,
00:22:45sauf qu'il me connaît
00:22:45avec la loi.
00:22:46Mais c'est pas très bon
00:22:46pour le régime,
00:22:47mais comme vous m'appliquez
00:22:48une buto,
00:22:48Cécile...
00:22:48Ne vous inquiétez pas,
00:22:49Philippe David,
00:22:50je vous mordrai dedans
00:22:51quand même,
00:22:51même si vous n'êtes pas aimé.
00:22:53Pas l'appétit,
00:22:53bien sûr !
00:22:54De l'actualité !
00:22:57Allez-y,
00:22:58mordez-moi !
00:22:58Non,
00:22:58mais il y a des gens
00:22:59qui imitent ma voix
00:23:00pour dire des horreurs.
00:23:01C'est pas possible.
00:23:02L'Ila,
00:23:02ça fait des choses,
00:23:03ou ?
00:23:03C'est terrible,
00:23:03c'est terrible.
00:23:04Un petit sujet,
00:23:06léger Bruno Pommard
00:23:06sur un athlète
00:23:08incroyable.
00:23:09Oui,
00:23:15qu'est-ce qu'il peut raconter ?
00:23:16On parlait d'un tramor
00:23:17pour Nazaré,
00:23:18c'est vrai,
00:23:1935 ans de carrière,
00:23:21dans ce moment morne
00:23:23de la politique,
00:23:24de tout ce qu'on voit,
00:23:24Nicolas en prison
00:23:25et le reste,
00:23:26je trouve que c'est important
00:23:27de rêver.
00:23:28Vous appelez Nicolas,
00:23:28vous directement ?
00:23:29Allez-y,
00:23:30allez-y,
00:23:30c'est pas vrai.
00:23:31C'est faire rêver,
00:23:32tout simplement,
00:23:33et je trouve que ces personnages,
00:23:34il y a des Mike Horn
00:23:35et autres qui nous font rêver
00:23:36sans arrêt,
00:23:36c'est important de rêver,
00:23:37c'est clair.
00:23:38Et quand on voit ce gars-là
00:23:39qui a été capable
00:23:40de surfer
00:23:41les plus hautes vagues du monde,
00:23:45Pipeline, Hawaï,
00:23:47il a fait des trucs considérables
00:23:48et je trouve que,
00:23:49encore une fois,
00:23:50dans ce moment,
00:23:51morne un petit peu
00:23:52dans notre société,
00:23:53je pense que c'est important
00:23:54d'avoir des...
00:23:55Et puis c'est des exemples,
00:23:55moi ça me fait rêver,
00:23:56moi je suis un aventurier,
00:23:57j'ai fait plein de choses
00:23:58dans ma vie,
00:23:58mais ces gens-là
00:23:59me font rêver,
00:24:00et je voulais faire
00:24:01un petit clin d'œil
00:24:02par rapport au sujet
00:24:03que vous allez traiter
00:24:04dans quelques instants.
00:24:05C'est des sports qu'on voit,
00:24:06c'est peu.
00:24:06Oui,
00:24:06ils se dépassent complètement,
00:24:08alors si vous voulez,
00:24:09sur les comptes Instagram,
00:24:10je fais un peu de pub
00:24:10parce que souvent,
00:24:12je suis comme Bruno,
00:24:13on se chamaille,
00:24:13mais on se ressent beaucoup,
00:24:14je vais regarder
00:24:15vraiment le site
00:24:17de Gigante et des Nazarets,
00:24:18si vous voulez voir
00:24:19quelque chose de sublime,
00:24:20vous allez au Portugal,
00:24:21c'est un canyon
00:24:23de 5000 mètres de profondeur
00:24:25qui balance des vagues
00:24:27à 25 mètres,
00:24:28c'est les records du monde,
00:24:29c'est une folie générale
00:24:31de voir ces gens surfer,
00:24:32se lancer sur des murs d'eau
00:24:34avec 4000 kilos de pression
00:24:36au centimètre carré,
00:24:36c'est dingue,
00:24:37ils risquent leur mort,
00:24:39leur vie à chaque fois,
00:24:39il y a une des superbes surfeuses
00:24:41qui est morte maintenant
00:24:42pendant 9 minutes,
00:24:44elle est morte.
00:24:44Il y a une française d'ailleurs
00:24:44qui a surfé Nazaré.
00:24:46Et donc ça fait un bien fou
00:24:47de voir ces gens
00:24:48qui se dépassent leurs limites,
00:24:49moi j'adore vraiment.
00:24:50Et pourquoi il n'y a pas
00:24:50des brassards ?
00:24:51Il faut qu'ils mettent
00:24:51des brassards ?
00:24:52Il faut y aller l'hiver.
00:24:53Une bouée ?
00:24:54C'est sûr,
00:24:55avec la pression de...
00:24:55Qu'ils mettent des brassards ?
00:24:56Avec la bouée,
00:24:58avec la pression de l'eau,
00:24:59c'est sûr.
00:24:59C'est effrayant,
00:25:00c'est l'équivalent en fait,
00:25:01chaque moment où vous surfez,
00:25:02c'est l'équivalent
00:25:03d'un hiver lentier
00:25:04qui vous tombe sur la tête
00:25:05sur chaque mètre carré de 20.
00:25:07En plus,
00:25:07ce qui est très désespérant,
00:25:09c'est qu'ils sont tous beaux.
00:25:10C'est horrible.
00:25:10Ils sont vraiment beaux.
00:25:11Oui, c'est pour ça
00:25:12que je voulais y mettre.
00:25:13Ils sont tous magnifiques.
00:25:13Je suis assez d'accord avec vous,
00:25:15il y a un truc
00:25:15complètement délirant.
00:25:16Ils sont beaux,
00:25:17ils font attention à leur corps,
00:25:18ils font attention à leur esprit.
00:25:20Si jamais il y a un surfeur
00:25:21qui filme en numéro.
00:25:25Comme ça.
00:25:27Je plaisante bien de l'instant.
00:25:28Merci beaucoup.
00:25:29Françoise de Gois,
00:25:30plus sérieusement.
00:25:31Là, c'est une grande vague aussi.
00:25:33Javier Miguel.
00:25:35Peut-être de dégagisme.
00:25:36Je fais attention quand même
00:25:37parce que déjà,
00:25:37les sondages français
00:25:38qui sont considérés
00:25:39comme les meilleurs au monde
00:25:40parfois se plantent.
00:25:42Je ne sais pas
00:25:43ce que valent les sondages
00:25:44en Argentine,
00:25:45mais en tout cas,
00:25:45c'est un effondrement
00:25:46de Javier Miguel
00:25:47qui est encore bien sûr
00:25:49une star,
00:25:49mais qui est en train
00:25:52de décevoir.
00:25:52Président argentin.
00:25:53Président argentin,
00:25:54l'homme à la tronçonneuse,
00:25:56etc.
00:25:56En fait,
00:25:56ça ne marche pas du tout.
00:25:58Le peso s'effondre complètement,
00:25:59le chômage s'envole,
00:26:00les logements sont hors de prix
00:26:02et surtout,
00:26:03la délinquance,
00:26:05même pareil,
00:26:05mais surtout,
00:26:06si vous voulez,
00:26:07je pense que le fait
00:26:07que les Etats-Unis
00:26:08aient annoncé la semaine dernière,
00:26:10il est allé voir Donald Trump
00:26:11pour encore avoir de l'aide,
00:26:13que les Etats-Unis aident,
00:26:14c'est quelque chose,
00:26:15en réalité,
00:26:15qui envoie à un signe
00:26:16de faiblesse terrible du pays.
00:26:18Il y a un désamour.
00:26:19Il a été porté par la jeunesse,
00:26:20Javier Milleis,
00:26:21aux élections,
00:26:22notamment par les jeunes Argentins.
00:26:24parce qu'il était très disruptif
00:26:25quand il est arrivé.
00:26:26Évidemment,
00:26:27il y a une forme de désamour
00:26:28qui s'installe
00:26:28avec des sondages
00:26:29qui sont assez catastrophiques
00:26:30pour lui
00:26:30et les élections électorats,
00:26:32les élections législatives,
00:26:34c'est mis de terme à lui
00:26:34et qui ont lieu dimanche prochain.
00:26:36On verra.
00:26:37– Barros Avel,
00:26:39comme diraient les Espagnols,
00:26:40on verra bien.
00:26:42Moi, je ne suis pas si convaincu.
00:26:43L'Argentine,
00:26:44c'est un pays
00:26:44qui a connu des faillites en série.
00:26:47La dernière,
00:26:47la plus grosse
00:26:48sur les 30 dernières années,
00:26:49c'est celle de décembre 2001.
00:26:50C'est le seul pays que je connaisse
00:26:52qui soit passé du Pesso
00:26:53au nouveau Pesso,
00:26:54à l'Austral,
00:26:55qui a changé,
00:26:55je ne sais pas combien de fois de monnaie.
00:26:56– Oui, avec la gestion Kirchner au milieu,
00:26:58je suis d'accord avec lui.
00:26:59– Oui, on est bien d'accord.
00:27:00– Bien sûr, bien sûr.
00:27:00– On est bien d'accord.
00:27:01– Bien sûr, bien sûr.
00:27:02Le problème,
00:27:03c'est que je ne connais pas ces résultats.
00:27:04Je ne suis pas sur place en Argentine.
00:27:06Il y a les pro-milléi,
00:27:06les anti-milléi.
00:27:08Mais il faut dire que
00:27:08quand on récupère un pays
00:27:09qui est dans la situation économique
00:27:11de l'Argentine,
00:27:12c'est comme celui
00:27:12qui va récupérer la France.
00:27:14Ce n'est pas une sinécure.
00:27:15– Vous ne s'êtes pas gagné tout de suite.
00:27:16Philippe David,
00:27:17puisque vous êtes là.
00:27:18– Alors moi,
00:27:19il y a des choses
00:27:19que je ne comprends pas.
00:27:20Déjà, le président de la République
00:27:21est à Ljubljana,
00:27:23capitale de la Slovénie,
00:27:24et il parle des retraites en France.
00:27:26Alors moi,
00:27:26je croyais qu'un chef
00:27:27de l'État français
00:27:28ne parlait de politique français
00:27:30concernant ses frontières.
00:27:31– Que sur le sol français.
00:27:32– Alors,
00:27:32à moins que la Slovénie
00:27:33ait été annexée à la France
00:27:35comme sous Napoléon Bonaparte,
00:27:36mais ça m'avait échappé.
00:27:37Ça, c'est le premier point.
00:27:38Mais,
00:27:39le summum,
00:27:40c'est qu'il parle de quoi ?
00:27:42Il évoque des perspectives
00:27:43de référendum possibles
00:27:44sur les retraites.
00:27:46Alors ça,
00:27:47c'est quand même extraordinaire.
00:27:49Je ne sais pas comment,
00:27:50alors qu'on nous a dit en 2023
00:27:51que c'était la réforme cardinale
00:27:54du macronisme,
00:27:55qu'il fallait la passer
00:27:56à toute vitesse.
00:27:57Je crois que j'ai rarement
00:27:58vu savoir jamais.
00:27:59Le Conseil constitutionnel
00:28:00qui valide une loi,
00:28:02elle est promulguée
00:28:03le jour même
00:28:03au journal officiel.
00:28:05C'est la vitesse,
00:28:06mais supersonique.
00:28:07Que maintenant,
00:28:08on serait prêt
00:28:08à revenir dessus,
00:28:10mais que
00:28:10on pourrait peut-être
00:28:12faire un référendum.
00:28:13Alors,
00:28:13quelle question sur le référendum ?
00:28:14Moi,
00:28:15je demande à voir.
00:28:15Si vous demandez aux gens,
00:28:16voulez-vous travailler
00:28:18plus longtemps ?
00:28:19À mon avis,
00:28:19la réponse va être
00:28:20un non massif.
00:28:21Mais le pire,
00:28:22je vous arrête,
00:28:23le pire,
00:28:23c'est qu'il dit quand même
00:28:25que,
00:28:26accrochez-vous bien,
00:28:27il a réfuté
00:28:28que l'exécutif
00:28:29ait acté une réforme,
00:28:30une suspension
00:28:31de la réforme de 2023
00:28:33y voyant un simple décalage
00:28:36dans le temps
00:28:36et que,
00:28:37à l'Assemblée nationale,
00:28:39la réponse du Premier ministre
00:28:42a été que
00:28:42non,
00:28:43non,
00:28:43non,
00:28:43c'était bien suspendu.
00:28:45Alors,
00:28:45je ne sais pas
00:28:45si Emmanuel Macron
00:28:46veut absolument devoir
00:28:48nommer un nouveau Premier ministre
00:28:49dans peu de temps
00:28:50vu son comportement.
00:28:51je ne comprends rien
00:28:53à son attitude.
00:28:54Moi,
00:28:54je comprends très bien
00:28:54ce qu'il a voulu dire.
00:28:55Vous avez un esprit
00:28:55plus intelligent que le mien.
00:28:57Oui,
00:28:57peut-être parce que
00:28:58j'ai le nez dedans.
00:28:59J'ai le nez dedans,
00:29:00mais ce qu'il a voulu dire,
00:29:01c'est qu'effectivement,
00:29:02elle est suspendue
00:29:02jusqu'à la présidentielle
00:29:03qui sera,
00:29:04les retraites seront
00:29:05un sujet présidentiel.
00:29:07Et d'ailleurs,
00:29:07il a lui-même annoncé,
00:29:08Sébastien Lecornu l'a annoncé,
00:29:10le décret,
00:29:11la lettre ratificative
00:29:12sera examinée
00:29:14par le Conseil des ministres
00:29:15présidé par Emmanuel Macron.
00:29:16Donc,
00:29:16c'est lui qui donne les clés.
00:29:17Après,
00:29:18qu'on ait envie
00:29:18de voir des choses différentes,
00:29:21je pense qu'ils sont
00:29:22complètement raccords,
00:29:23Lecornu Macron
00:29:24et les gens qui veulent aller,
00:29:25en l'occurrence,
00:29:26les socialistes,
00:29:28qui veulent aller
00:29:28sur ce chemin de crête.
00:29:30Mais après,
00:29:31sur le référendum,
00:29:31là,
00:29:32je suis d'accord avec vous,
00:29:32je ne pense pas
00:29:33que c'est un référendum
00:29:33sur voulez-vous travailler
00:29:34ou la borne d'âge.
00:29:35Je pense que
00:29:36si on veut savoir
00:29:37ce qu'il y a dans ce référendum,
00:29:38il faut écouter
00:29:38ce que dit Philippe Aguillon,
00:29:40nouveau prix Nobel d'économie.
00:29:42C'est-à-dire que
00:29:42Philippe Aguillon plaide
00:29:43pour la réforme à point
00:29:47d'Emmanuel Macron.
00:29:48Il a changé en cours de route
00:29:49parce qu'il ne pouvait pas.
00:29:51Mais est-ce que ce serait ça ?
00:29:52Est-ce que vous voulez
00:29:52une retraite par réforme ?
00:29:54Oui, mais c'est un sujet
00:29:55tellement technique.
00:29:56Je suis d'accord avec vous
00:29:57et ce sera un sujet,
00:29:58je pense,
00:29:58pour la présidentielle.
00:30:00En même temps,
00:30:01ça a permis d'éviter
00:30:01la censure.
00:30:02Lecornu et le Général
00:30:03ont voulu stabiliser un petit peu
00:30:05pour qu'on vote au budget.
00:30:06Donne le point aux socialistes
00:30:06une fois,
00:30:07ça te fera du bien
00:30:07de dire du bien de la gauche
00:30:08une fois.
00:30:09Parce que sans les socialistes,
00:30:10lecornu ne stabilise rien.
00:30:11Vas-y, dis, c'est bien.
00:30:12Non, mais Valot avait raison.
00:30:14Non, ce n'est pas Valot.
00:30:15L'occurrence, ce n'est pas Valot.
00:30:16C'est Olivier Faure.
00:30:17Mais vas-y, dites-lui à vous.
00:30:18C'est lui qui a porté
00:30:19à l'Assemblée nationale.
00:30:20Oui, bien sûr.
00:30:21C'est aussi Valot
00:30:22parce qu'ils disent
00:30:22qu'ils travaillent en binôme.
00:30:24Les socialistes ont mis
00:30:24dans la balance, évidemment,
00:30:24la censure.
00:30:26Les amis, c'est inaudible
00:30:27et donc je vais vous donner
00:30:28l'occasion.
00:30:28Oui, tant mieux pour.
00:30:30S'il vous plaît.
00:30:30Il a marqué un point.
00:30:31Oh !
00:30:32J'ai un truc à dire.
00:30:33Puisque je vous rappelle
00:30:34que nous allons pouvoir
00:30:36vous offrir un très joli cadeau
00:30:37offert par Sud Radio.
00:30:39Votre lecteur de livres audio
00:30:40de la marque Proz.
00:30:42Proz, c'est donc
00:30:43le premier lecteur de livres audio
00:30:45simple, sans appli, sans écran
00:30:46avec plus de 20 000 livres disponibles.
00:30:49C'est l'appareil idéal
00:30:50pour vous évader
00:30:51en écoutant vos auteurs préférés.
00:30:54Envoyez donc dès maintenant
00:30:56et écoutez bien
00:30:56le mot Sud, S-U-D
00:30:59au 7-20-18.
00:31:01Je répète, 7-20-18 par SMS
00:31:04pour vous inscrire au tirage au sort
00:31:06et vous gagnerez peut-être
00:31:07ce très joli livre audio
00:31:10de la marque Proz.
00:31:12Dans un instant, Philippe David.
00:31:13On va partir dans le Val-d'Oise
00:31:15avec Paul Abouille
00:31:17puisqu'il y a une tornadière
00:31:18qui a été vraiment terrible
00:31:19avec plusieurs morts.
00:31:21Allez, on en parle dans un instant.
00:31:22Soyez les bienvenus
00:31:23et vous voulez participer
00:31:24à cette émission.
00:31:25Là aussi, ce numéro de téléphone
00:31:27est le vôtre 0826 300 300.
00:31:29On est ensemble jusqu'à 20 heures.
00:31:30Sud Radio, c'est votre opinion qui compte.
00:31:33J'adore Sud Radio
00:31:34et alors des choses positives
00:31:36à prendre
00:31:37et des informations
00:31:39que l'on n'a pas ailleurs.
00:31:41Sud Radio, parlons vrai.
00:31:43Les vrais voix Sud Radio
00:31:4418h-20h
00:31:45Cécile Dominibus
00:31:47Philippe David
00:31:48Et avec Philippe David,
00:31:49on est très heureux
00:31:50de vous accompagner
00:31:51tous les jours
00:31:51de 17h à 20h
00:31:53autour de cette table ce soir.
00:31:55Bruno Pommard,
00:31:56j'ai dit quoi ?
00:31:58Vous avez dit 17h.
00:31:59J'ai dit 17h ?
00:32:0017h où nous avons les chevaliers ?
00:32:02Non, c'est pour savoir si vous suiviez en fait.
00:32:04Je suis toujours,
00:32:05je suis le maître des horloges,
00:32:06je vous le rappelle.
00:32:06Je croyais que c'était quelqu'un.
00:32:08Moi aussi,
00:32:09l'ami a bien changé,
00:32:10Emmanuel Macron.
00:32:10C'est un bon ami à moi.
00:32:1218h à 20h,
00:32:13bien entendu,
00:32:14avec ce numéro de téléphone
00:32:140826 300 300
00:32:16avec autour de cette table
00:32:17Françoise de Goua
00:32:18et Bruno Pommard.
00:32:19Tout de suite,
00:32:20l'info en plus.
00:32:22Les vrais voix Sud Radio
00:32:23Et nous allons revenir
00:32:25avec Paola Boer
00:32:27qui est avec nous,
00:32:28reporter Sud Radio.
00:32:29Merci d'avoir accepté
00:32:29notre invitation.
00:32:30Tout ça,
00:32:31plusieurs villes du Val d'Oise
00:32:32ont donc été touchées
00:32:33par une puissante tempête
00:32:34ce lundi en fin d'après-midi.
00:32:37C'était hier.
00:32:38Le bilan est assez lourd.
00:32:39Un mort,
00:32:40quatre blessés
00:32:40en urgence absolue
00:32:41et cinq en urgence relative.
00:32:44Alors,
00:32:45vous êtes allé sur place.
00:32:47Forcément,
00:32:48j'imagine que
00:32:49c'est la sidération
00:32:50depuis hier.
00:32:53Oui,
00:32:54j'y étais en début d'après-midi
00:32:56et en fait,
00:32:56ce qui est assez incroyable
00:32:58c'est que même
00:32:59les habitants
00:32:59qui n'ont pas été touchés
00:33:00qui ont eu cette chance
00:33:01de ne pas être
00:33:01sur le couloir de la tornade
00:33:02en fait,
00:33:03ils se baladaient
00:33:03dans les rues sinistrées
00:33:06parce qu'eux-mêmes
00:33:06ils étaient complètement choqués
00:33:07de ce qui s'était passé
00:33:08et il y a eu beaucoup
00:33:10de solidarité
00:33:11entre les habitants.
00:33:12Ils demandaient
00:33:12qu'est-ce qu'on peut faire
00:33:13pour aider.
00:33:15Vraiment,
00:33:16ils étaient sous le choc
00:33:16encore ce matin.
00:33:18Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:33:19Est-ce que ça veut dire
00:33:19qu'il y a déjà
00:33:20une organisation de réparation ?
00:33:22Parce que j'imagine
00:33:23que tout de suite
00:33:24ces gens-là,
00:33:24en tout cas ceux
00:33:25qui n'ont pas été blessés,
00:33:26se demandent comment
00:33:27les assurances,
00:33:28comment ça va fonctionner.
00:33:29Alors du côté de la mairie,
00:33:31j'ai vu pas mal
00:33:31d'agents municipaux
00:33:32en train de délaguer
00:33:34les branches qui pouvaient,
00:33:35de les réduire en copeaux
00:33:36déjà à celles qui étaient tombées
00:33:37et après c'était surtout
00:33:39au niveau des habitants
00:33:40entre eux
00:33:40qui s'organisent.
00:33:41Par exemple,
00:33:42il y avait cette dame
00:33:43qui elle avait du gaz
00:33:44donc elle faisait des pâtes
00:33:45pour tout son quartier
00:33:46parce que tous les autres
00:33:47n'avaient plus d'électricité
00:33:49dont on ne pouvait pas
00:33:49se faire à manger
00:33:50donc elle distribuait
00:33:51des coquillettes au beurre
00:33:52à tous ses voisins
00:33:53et après au niveau des assurances
00:33:55ils ont passé la journée
00:33:56au téléphone
00:33:57Est-ce que vous pouvez me rappeler ?
00:33:581700 foyers privés d'électricité
00:34:00En combien de temps
00:34:01ça a duré en fait ?
00:34:02C'est ça,
00:34:02c'est complètement fou
00:34:03La tempête en elle-même
00:34:06ça a duré l'histoire
00:34:07vraiment d'une minute
00:34:08un petit peu plus
00:34:08par exemple il y avait
00:34:09cette habitante
00:34:10son toit est complètement éventré
00:34:12son portail s'est arraché
00:34:14il a écrasé ses voitures
00:34:15vraiment c'est horrible à voir
00:34:16et elle m'a dit
00:34:17mais en fait ça s'est fait
00:34:17en 15 secondes
00:34:18en 15 secondes
00:34:19le toit entier s'est arraché
00:34:20Paola vous nous avez rapporté
00:34:22un son
00:34:23on va l'écouter
00:34:23Le film Apocalypse
00:34:24vous l'avez déjà vu ?
00:34:25Bah voilà
00:34:26c'est l'Apocalypse
00:34:27j'ai plus de clôture
00:34:28entre mes voisins
00:34:29on est vraiment
00:34:30c'est ouvert
00:34:31ma toiture aussi
00:34:33elle en a pris un grand coup
00:34:34et à l'intérieur
00:34:36en fait on a eu
00:34:37les vitres qui ont explosé
00:34:38et du coup
00:34:39j'ai des brides
00:34:40de glace partout
00:34:41Alors je rappelle
00:34:43et bien entendu
00:34:43le soutien des familles
00:34:45endeuillées
00:34:46pour cette personne
00:34:47qui est décédée
00:34:49malheureusement
00:34:49de 23 ans
00:34:50dont on ne connait pas
00:34:51en tout cas
00:34:52on ne sait pas encore
00:34:53ce qui s'est passé
00:34:544 blessés en urgence absolue
00:34:55et 5 en urgence relative
00:34:57dans ces moments-là
00:34:58il y a la sidération
00:34:59et après malheureusement
00:35:00il y a toujours ceux
00:35:01qui veulent profiter des choses
00:35:02c'est ça
00:35:03il y avait une habitante
00:35:04qui me disait
00:35:04oui ce matin
00:35:05j'ai des démarcheurs
00:35:06qui sont passés vers chez moi
00:35:07et en fait
00:35:07il y a des gens
00:35:09qui profitent du fait
00:35:10que les assurances
00:35:10ne répondent pas assez vite
00:35:11par exemple
00:35:12et qui arrivent
00:35:13et qui disent
00:35:13moi je vous vends une bâche
00:35:14pour couvrir votre toit
00:35:15mais c'est 500 euros
00:35:17800 euros
00:35:17et la bâche
00:35:18ils ne l'installent pas
00:35:19juste ils vous vendent
00:35:19la bâche
00:35:20après ça va vous de l'installer
00:35:21elle m'a dit
00:35:22au doigt mouillé
00:35:23il a regardé mon toit
00:35:25vite fait
00:35:25il m'a dit
00:35:25bon 20 000 euros
00:35:26je vous le refais
00:35:27elle les a traitées de vautour
00:35:31elle-même
00:35:32elle était assez choquée
00:35:33de ce qui se passait
00:35:33il faut les signaler
00:35:36la DGCCRF
00:35:37il faut carrément
00:35:38les dénoncer
00:35:39je pense
00:35:39ce qu'il y a de fou
00:35:41dans ces affaires
00:35:41de météo extrême
00:35:43comme ça
00:35:44c'est que ça se déclenche
00:35:45on ne sait pas comment
00:35:46en fait
00:35:46il faudra qu'on fasse
00:35:48un point sur la météo
00:35:49pour savoir
00:35:49pourquoi on n'anticipe pas
00:35:51tout ça
00:35:51en tout cas
00:35:51merci beaucoup
00:35:52Paola Boer
00:35:53vous êtes reporter
00:35:54à Sud Radio
00:35:55merci
00:35:55et puis si vous avez
00:35:55toutefois
00:35:56des informations supplémentaires
00:35:57bien entendu
00:35:58on vous prend directement
00:35:59à l'antenne
00:36:00allez tout de suite
00:36:01et si vous étiez ministre
00:36:02les vraies voix
00:36:04Sud Radio
00:36:05si j'étais ministre
00:36:06qu'est-ce que je vais devenir
00:36:07je suis ministre
00:36:09je ne sais rien faire
00:36:10et si vous étiez ministre
00:36:12de la justice
00:36:13tiens donc
00:36:13avec Achour
00:36:15qui nous appelle
00:36:15d'Evry dans l'Essonne
00:36:16bonsoir Achour
00:36:18bonsoir pardon
00:36:18monsieur le garde des Sceaux
00:36:21bonsoir
00:36:21bonsoir à tous
00:36:23alors voilà moi
00:36:25ma mesure
00:36:25c'est très bien
00:36:27ça m'inspire beaucoup
00:36:28ça surtout
00:36:28ah bah très bien
00:36:29voilà donc en fait
00:36:30je vais aller droit au but
00:36:31on va parler surtout
00:36:32des forces de l'ordre
00:36:33et ontologiquement parlant
00:36:35c'est à dire
00:36:35leur donner la possibilité
00:36:36de pouvoir intervenir
00:36:38sans avoir la crainte
00:36:40en fait si vous voulez
00:36:41d'être jugé
00:36:42comme souvent il se passe
00:36:44parce que de nos jours
00:36:45la politique
00:36:46est de plus en plus réticente
00:36:47à intervenir
00:36:48mettre le curseur
00:36:50à un certain niveau
00:36:51parce que voilà
00:36:51il y a toujours
00:36:52des conséquences derrière
00:36:53ou que la délinquance
00:36:54ou le contrevenant
00:36:55est plus protégée
00:36:56que nos forces de l'ordre
00:36:57donc pour moi
00:36:58je vais renforcer déjà
00:36:59déjà leur capacité
00:37:01d'intervention
00:37:02de manière à ce qu'ils soient
00:37:03le moins
00:37:04ou qu'ils aient
00:37:05le moins
00:37:06de crainte
00:37:07et qu'ils soient
00:37:08et qu'ils soient
00:37:08quand ils interviennent
00:37:09et bien qu'il n'y ait pas
00:37:10les soucis
00:37:11liés à l'outrage
00:37:12liés à la rébellion
00:37:14toutes ces choses là
00:37:15donc déjà
00:37:15je vais revoir aussi
00:37:16l'outrage
00:37:17pour moi l'outrage
00:37:18c'est fini
00:37:18c'est pas simplement
00:37:19sale flic
00:37:20c'est dès que la personne
00:37:22commence à devenir arrogante
00:37:23protestataire
00:37:25ben on fait compte
00:37:26qu'elle commence
00:37:26à passer à un certain ton
00:37:28voilà
00:37:29ben pour moi
00:37:29c'est considéré
00:37:30comme de l'outrage
00:37:31voilà
00:37:32on part du principe
00:37:32que le respect
00:37:33tout le monde dit
00:37:34oui mais il faut
00:37:35que le policier
00:37:36nous respecte
00:37:37non déjà
00:37:37c'est dans notre sens
00:37:38à partir du moment
00:37:39que vous respectez
00:37:39le policier
00:37:40lors d'un contrôle
00:37:41le respect
00:37:41il sera mutuel
00:37:42automatiquement
00:37:43parce qu'il est
00:37:43déontologiquement parlant
00:37:44un policier
00:37:44quand il s'adresse
00:37:46à un contrevenant
00:37:47c'est bonjour
00:37:48monsieur
00:37:48présentez-moi les papiers
00:37:50ou quoi que ce soit
00:37:50il y a beaucoup de gens
00:37:51qui contestent
00:37:52et de nos jours
00:37:53la police n'a plus de pouvoir
00:37:54la police a peur d'intervenir
00:37:56voilà
00:37:57et sinon
00:37:57finit par cela
00:37:58donc voilà
00:37:59moi je veux le renforcer
00:37:59je veux que ce soit
00:38:00vraiment très fort
00:38:01alors si vous permettez
00:38:03monsieur le ministre
00:38:03il y a
00:38:04le sous-directeur
00:38:07de la police
00:38:07vous le dévalorisez
00:38:10je suis sûr que
00:38:12Françoise va réagir
00:38:12évidemment à contre-sens
00:38:13un rétablissement
00:38:14peut-être
00:38:15de l'autorité
00:38:17de l'autorité
00:38:18et du respect
00:38:18peut-être
00:38:19pas tout et n'importe quoi
00:38:20évidemment attention
00:38:20la police
00:38:21il y a une déontologie
00:38:22et il faut la suivre
00:38:23évidemment
00:38:23parce qu'on doit être
00:38:24aussi l'exemple
00:38:25en matière de sécurité
00:38:27et de comportement
00:38:28ça c'est évident
00:38:28même s'il y a parfois
00:38:30des errements
00:38:31de la part de certaines polices
00:38:32mais il faut rappeler
00:38:32et je pense que
00:38:34la justice
00:38:35ne fait pas de cadeau
00:38:36malgré le fait
00:38:37qu'on discrimine
00:38:38un petit peu
00:38:39ce dispositif
00:38:39qui est l'inspection générale
00:38:41de la police nationale
00:38:41qu'il faut d'ailleurs dire
00:38:43que c'est une magistrate
00:38:44qui est à la tête de ça
00:38:45et bien
00:38:45rassurez-vous
00:38:47c'est une administration
00:38:48qui est déjà
00:38:48très contrôlée
00:38:49et très sanctionnée
00:38:50environ 1500 dossiers par an
00:38:52avec des sanctions administratives
00:38:53judiciaires etc
00:38:54donc ça rigole pas
00:38:55mais merci à notre ami
00:38:57Achour
00:38:58ça va vous étonner
00:39:00mais vraiment
00:39:00moi je suis tout à fait d'accord
00:39:02pour que
00:39:02je suis une
00:39:03vous savez
00:39:04je suis une amie
00:39:04une conseillère de Ségolène Roya
00:39:06elle est l'ordre juste
00:39:06ça me parle
00:39:07je pense que je suis plus sévère
00:39:08encore que vous
00:39:08je suis un peu tendance ménibus
00:39:10vous voyez
00:39:10il y a un petit côté
00:39:11chez moi
00:39:12il a raison Achour
00:39:13vraiment
00:39:13il faut absolument
00:39:14même par l'exemple
00:39:16allez
00:39:16merci beaucoup
00:39:17monsieur le ministre
00:39:18merci beaucoup
00:39:19Achour
00:39:20parce qu'on se connait un peu
00:39:21donc on se permet
00:39:22de dire Achour
00:39:23sinon je l'appelle
00:39:23c'est beau Achour
00:39:24quel prénom ?
00:39:25j'adore Achour
00:39:26je le connais pas dans la vraie mi
00:39:28mais en tout cas
00:39:28merci d'avoir endoussé
00:39:31ce rôle
00:39:31avec Brio
00:39:32vous restez avec nous
00:39:33dans quelques instants
00:39:34le coup de gueule
00:39:35de Philippe David
00:39:35pour une majorité
00:39:37de députés
00:39:38le monde de l'entreprise
00:39:39c'est rendez-vous
00:39:40en terre inconnue
00:39:41et en parlant du monde
00:39:41de l'entreprise
00:39:42et ben c'est les incontournables
00:39:43de l'argent
00:39:44avec Thomas Binet
00:39:44Trade République
00:39:47la banque
00:39:48pour mieux dépenser
00:39:49épargner
00:39:49et investir
00:39:50présente
00:39:51Sud Radio
00:39:52les incontournables
00:39:54de l'argent
00:39:54Thomas Binet
00:39:57bienvenue dans ce nouvel épisode
00:39:58d'Osez investir
00:39:58les incontournables
00:39:59de l'argent
00:40:00je suis accompagné
00:40:01ce soir de Mathias Bassino
00:40:02directeur des marchés européens
00:40:04de la Néobanque Trade République
00:40:05bonsoir Mathias
00:40:06bonsoir Thomas
00:40:07Mathias on va parler
00:40:08d'un sujet
00:40:09qui alimente souvent
00:40:10d'ailleurs
00:40:10les déjeuners en ville
00:40:11et qui me tient à coeur
00:40:12et qui vous tient à coeur
00:40:13je vous ai l'occasion
00:40:14de vous exprimer dessus
00:40:16je vais le résumer
00:40:17en une phrase
00:40:17est-ce que l'Esta
00:40:18peut nous prendre
00:40:19notre épargne ?
00:40:19c'est une vraie question
00:40:20parce qu'en fait
00:40:20on a de l'argent
00:40:21sur les comptes en banque
00:40:24sanctionner cet argent
00:40:25au point de tout nous prendre
00:40:27c'est un sujet
00:40:28qui me tient à coeur
00:40:28parce que
00:40:29ça détourne les gens
00:40:31du fait de se concentrer
00:40:32sur les vrais problèmes
00:40:33donc non
00:40:34l'Etat
00:40:35en l'état actuel
00:40:36de la loi en France
00:40:37ne peut pas
00:40:38saisir l'épargne
00:40:40des gens
00:40:40si vous avez
00:40:41de l'argent sur un compte
00:40:42si vous avez des actions
00:40:44si vous avez des assurances vie
00:40:45l'Etat ne peut pas
00:40:46vous les prendre
00:40:47c'est juste
00:40:48pas possible
00:40:49dans la loi actuelle
00:40:50on reste vigilant
00:40:51évidemment au fait
00:40:52qu'une loi
00:40:52de cette loi
00:40:54de cette nature-là
00:40:55ne soit jamais votée
00:40:56mais en revanche
00:40:57ce que l'Etat peut faire
00:40:58s'il a besoin d'argent
00:40:59c'est augmenter les impôts
00:41:01c'est augmenter les prélèvements
00:41:02évidemment
00:41:03donc là
00:41:04votre argent est en danger
00:41:05de la même manière
00:41:06si l'Etat est mal géré
00:41:07à la fin
00:41:08c'est les impôts
00:41:09qui augmentent
00:41:10concentrez-vous
00:41:10sur les vrais risques
00:41:12et pas sur les refrains
00:41:13des complotistes
00:41:14puisque tout simplement
00:41:15c'est pas possible
00:41:17sauf bien sûr
00:41:18à ce que vous soyez
00:41:19condamné par la justice
00:41:20auquel cas là
00:41:21l'Etat peut saisir vos biens
00:41:22mais c'est autre chose
00:41:23restons quand même un instant
00:41:24sur l'idée
00:41:24parce qu'elle est importante
00:41:25parce que c'est quand même
00:41:26souvent
00:41:27vous parlez de complotisme
00:41:28mais c'est souvent évoqué
00:41:29à droite à gauche
00:41:30on l'entend souvent
00:41:30de cette histoire
00:41:31que l'Etat peut nous prendre
00:41:32mais ça vient d'où
00:41:33cette histoire ?
00:41:34Alors
00:41:34ça vient
00:41:36d'une grande
00:41:38incompréhension
00:41:39autour d'une loi
00:41:40qui a été votée
00:41:41dans les années 2010
00:41:42à l'époque où
00:41:43Michel Sapin
00:41:44était ministre des finances
00:41:45c'est la loi Sapin 2
00:41:46et dans cette loi
00:41:48l'Etat peut
00:41:50d'après cette loi
00:41:51en cas de crise exceptionnelle
00:41:53en cas de circonstance exceptionnelle
00:41:54bloquer de manière temporaire
00:41:57les sorties
00:41:58des contrats d'assurance vie
00:42:00donc j'ai bien dit bloquer
00:42:02j'ai pas dit saisir
00:42:03c'est simplement pour éviter
00:42:05ce qu'on appelle
00:42:06un bank run
00:42:06ou là en l'occurrence
00:42:08un assurance vie run
00:42:09où tout le monde
00:42:10voudrait retirer d'un coup
00:42:11des assurances vie
00:42:12en cas de crise
00:42:13et où ça pourrait venir
00:42:14complètement déstabiliser
00:42:15l'économie française
00:42:16dans son ensemble
00:42:16ça c'est un cas de blocage
00:42:20c'est pas un cas de saisie
00:42:22des cas de saisie
00:42:24il y en a eu
00:42:24très rarement
00:42:25dans l'histoire récente
00:42:27du monde
00:42:27vous avez eu
00:42:28l'Argentine
00:42:30en 2002
00:42:31et qui a rationné
00:42:32les billets
00:42:33bloqué
00:42:33limité les retraits
00:42:34etc
00:42:34où là ça a été perçu
00:42:35vraiment comme une saisie
00:42:37quelque part
00:42:37parce qu'il y avait
00:42:37beaucoup d'inflation
00:42:38et puis il y a eu
00:42:39Chypre en 2013
00:42:41qui a carrément décidé
00:42:42de ponctionner
00:42:43les dépôts supérieurs
00:42:43à 100 000 euros
00:42:44voilà
00:42:45c'est des cas
00:42:46extrêmement rares
00:42:47mais ça n'est pas possible
00:42:49dans la loi actuelle
00:42:50alors en France
00:42:51vous venez de le dire
00:42:52effectivement dans d'autres pays
00:42:53on a vu des choses
00:42:53un peu différentes se produire
00:42:55justement restons quand même
00:42:56sur l'exemple chypriote
00:42:57est-ce que ça a servi de leçon ?
00:42:59oui
00:42:59quelque part
00:43:01l'exemple chypriote
00:43:02est intéressant
00:43:02parce que c'est un exemple
00:43:03européen
00:43:04c'est un petit pays
00:43:05mais néanmoins
00:43:06un pays de l'Union Européenne
00:43:07et depuis 2014
00:43:08l'Union Européenne
00:43:10a introduit une directive
00:43:11qui pose deux principes
00:43:13l'épargne des particuliers
00:43:15ne serait sollicité
00:43:16qu'en dernier recours
00:43:18et uniquement
00:43:20pour les montants
00:43:20dépassant
00:43:21100 000 euros
00:43:22d'ailleurs
00:43:23on peut noter
00:43:24qu'en cas de faillite
00:43:25d'une banque
00:43:25votre épargne
00:43:26est protégée
00:43:26jusqu'à 100 000 euros
00:43:28pour l'instant
00:43:28c'est ce seuil
00:43:29qui est considéré
00:43:31comme maximal
00:43:33par les autorités
00:43:34mais ça veut dire quoi Mathien ?
00:43:35ça veut dire que
00:43:35si on a plus de 100 000 euros
00:43:37il faut le répartir
00:43:37sur différents comptes
00:43:38la diversification
00:43:40de toutes sortes
00:43:42qu'elle soit
00:43:43que ce soit
00:43:44entre différentes banques
00:43:45entre différentes classes d'actifs
00:43:46quand vous avez
00:43:47beaucoup d'argent
00:43:48entre différents pays
00:43:49est toujours
00:43:50la réponse
00:43:51la diversification
00:43:52est la clé
00:43:52on y reviendra
00:43:53sur une autre chronique
00:43:53parce que c'est quand même
00:43:54un sujet très important
00:43:55et qui parle à beaucoup
00:43:56de français
00:43:57merci Mathias
00:43:57pour votre analyse
00:43:58on vous retrouve mardi prochain
00:43:59pour un autre numéro
00:44:00d'Osez investir
00:44:01les incontourables de l'argent
00:44:02et pour ce qui me concerne
00:44:03je vous donne rendez-vous
00:44:04dimanche matin
00:44:05dès 9h27
00:44:05sur Sud Radio
00:44:06Sud Radio
00:44:08les incontournables de l'argent
00:44:10Thomas Binet
00:44:12avec Trade Republic
00:44:14la banque pour mieux dépenser
00:44:16épargner et investir
00:44:18Sud Radio
00:44:19Sud Radio
00:44:20Parlons Vrai
00:44:21Parlons Vrai
00:44:21Sud Radio
00:44:22Parlons Vrai
00:44:23Les Vraies Voix Sud Radio
00:44:2418h-20h
00:44:25Cécile Dominibus
00:44:27Philippe David
00:44:28et autour de cette table généreuse
00:44:31François
00:44:31avec eux
00:44:33et tout de suite
00:44:33c'est le coup de gueule
00:44:34de Philippe David
00:44:35Les Vraies Voix Sud Radio
00:44:36Le coup de gueule
00:44:39de Philippe David
00:44:40Comme d'habitude
00:44:42je vais remettre le clocher
00:44:43au milieu du village
00:44:44un village qui se situe
00:44:45dans le 7ème arrondissement
00:44:47de Paris
00:44:47Pourquoi le 7ème arrondissement
00:44:48de Paris ?
00:44:49Parce que c'est là
00:44:50que se trouve le palais Bourbon
00:44:51et que les débats
00:44:53de la commission des finances
00:44:54pour le budget 2026
00:44:55me laissent pantois
00:44:56puisqu'ils sont devenus
00:44:57un concours lépine
00:44:59de la création
00:45:00d'impôts et de taxes
00:45:01ceux alors que nous sommes
00:45:02le pays le plus taxé du monde
00:45:04ceux qui n'empêchent pas
00:45:06certains de parler
00:45:06de la France
00:45:07ultra-libérale
00:45:08je mets évidemment
00:45:09des guillemets
00:45:10mais ce tropisme
00:45:11purement français
00:45:12pour la création d'impôts
00:45:13a probablement une cause
00:45:15une cause
00:45:15que j'ai découverte
00:45:16en lisant une statistique
00:45:17de la HATVP
00:45:18la Haute Autorité
00:45:20pour la Transparence
00:45:21de la Vie Publique
00:45:22dans cette étude
00:45:23on apprend que
00:45:24seuls 37%
00:45:25des députés
00:45:26ont travaillé
00:45:26dans le secteur privé
00:45:27ces 5 dernières années
00:45:28une majorité des députés
00:45:31étant professionnels
00:45:32de la politique
00:45:33fonctionnaires
00:45:33ou retraités
00:45:34ce qui mathématiquement
00:45:36démontre
00:45:36que sur les 5 dernières années
00:45:38près des 2 tiers
00:45:39des députés
00:45:3963%
00:45:41ont vécu
00:45:42uniquement
00:45:43ou quasi uniquement
00:45:44de l'argent public
00:45:45même si la statistique
00:45:46est une photo
00:45:47à un instant T
00:45:48qui ne prend en compte
00:45:49que les élections de 2024
00:45:50qui ont vu
00:45:51beaucoup de nouvelles têtes
00:45:52arriver sur les bancs
00:45:53du Palais Bourbon
00:45:53on peut constater
00:45:55que plus on est à droite
00:45:56plus on a travaillé
00:45:57dans le privé
00:45:5875%
00:45:59des députés UDR
00:46:0051%
00:46:01du RN
00:46:01et 47%
00:46:02d'Horizon
00:46:03plus on est à gauche
00:46:04moins on a travaillé
00:46:05dans le privé
00:46:0613%
00:46:06des communistes
00:46:0728%
00:46:08des insoumis
00:46:09et des socialistes
00:46:09ceci explique peut-être
00:46:11pourquoi ces derniers
00:46:12sont les plus prolifiques
00:46:13en termes d'idées
00:46:13pour créer de nouveaux
00:46:14impôts et taxes
00:46:15et je me demande
00:46:16s'il ne faudrait pas
00:46:17passer au système britannique
00:46:18où pour être candidat
00:46:20à une élection
00:46:20un fonctionnaire
00:46:21doit démissionner
00:46:23de la fonction publique
00:46:23même pas pour être élu
00:46:24pour être candidat
00:46:25en effet
00:46:26connaître le risque du chômage
00:46:27connaître le monde
00:46:28de l'entreprise
00:46:29qui pour une bonne partie
00:46:30de nos élus relève
00:46:31du rendez-vous
00:46:32en terre inconnue
00:46:32être confronté
00:46:33à la concurrence internationale
00:46:35et savoir que l'argent
00:46:36ne tombe pas des poches
00:46:37des clients
00:46:38comme de celles
00:46:38des contribuables
00:46:39serait une excellente école
00:46:41de formation politique
00:46:42puisqu'il s'agit
00:46:43de l'école de la vie
00:46:44je m'inscris complètement
00:46:46en faux avec ça
00:46:47regardez celui
00:46:48qui est à la tête
00:46:49de ce pays
00:46:49il est exactement
00:46:50dans vos critères
00:46:51il est passé par le monde
00:46:52de l'entreprise
00:46:52évidemment
00:46:53à part la banque
00:46:54Rothschild
00:46:54en l'occurrence
00:46:55et la façon de gérer
00:46:57ce pays est catastrophique
00:46:58donc je ne vois
00:46:59aucun lien de causalité
00:47:01une fois que vous avez dit
00:47:01qu'à droite
00:47:03on vient plus
00:47:04de l'entreprise
00:47:04qu'à gauche
00:47:05vous pensez vraiment
00:47:06que les hauts fonctionnaires
00:47:07sont des crétins
00:47:08vous pensez vraiment
00:47:09que
00:47:09vous pensez qu'à gauche
00:47:11éventuellement
00:47:11on ne sait pas lire un budget
00:47:12on ne sait pas faire un budget
00:47:13ça ça m'ennuie
00:47:14je ne comprends pas
00:47:15votre démonstration
00:47:16vous nous expliquez
00:47:17il n'a pas dit de gauche
00:47:17être de droite
00:47:18c'est de gauche
00:47:18vous m'expliquez
00:47:19que en gros
00:47:20vous m'expliquez en gros
00:47:22que parce qu'on est de droite
00:47:23j'ai démontré les chiffres
00:47:25j'ai expliqué les chiffres
00:47:26mais vous ne démontrez rien
00:47:27parce que dans les faits
00:47:28la réalité
00:47:29c'est que depuis 8 ans
00:47:30c'est la droite
00:47:31et des gens qui viennent
00:47:32de l'entreprise
00:47:32qui gère ce pays
00:47:33et que ce pays est un désastre
00:47:35il n'était pas ministre de Hollande
00:47:37Emmanuel Macron
00:47:37il est resté un mois
00:47:38un an ministre
00:47:39il a travaillé pendant 5 ans
00:47:40il vient de l'entreprise
00:47:42Emmanuel Macron
00:47:43il vient de la banque Rothschild
00:47:46non mais écoutez
00:47:46arrêtez
00:47:46qu'est-ce que c'est l'entreprise
00:47:48d'un seul coup
00:47:48je suis en train de démonter
00:47:49votre argument
00:47:49c'est-à-dire que
00:47:50la réalité
00:47:51c'est pas parce que vous venez
00:47:52de l'entreprise
00:47:52il y a entreprise et entreprise
00:47:53non mais écoutez
00:47:55c'est pas parce que vous venez
00:47:56de l'entreprise
00:47:56ça n'est pas
00:47:57mon chalin
00:47:58elle vient de l'entreprise
00:47:59Agnès Panéonacher
00:48:00elle vient de l'entreprise
00:48:01on voit le résultat
00:48:03et bien oui
00:48:03voyez le résultat
00:48:04c'est pas parce que
00:48:07vous venez de l'entreprise
00:48:07de grandes entreprises
00:48:08où on se coop
00:48:08mais c'est pas du tout ça
00:48:10écoutez
00:48:11vous dites
00:48:12le monde de l'entreprise
00:48:13vous avez détaillé
00:48:14quand vous êtes
00:48:15dans une banque
00:48:16vous prenez des risques
00:48:17surtout quand vous êtes
00:48:18à l'époque Emmanuel Macron
00:48:19donc vous êtes en train
00:48:20de m'expliquer
00:48:20très bien que la droite
00:48:22vient plus de l'entreprise
00:48:23que la gauche
00:48:24qui gérait comme de la Zoubia
00:48:25la réalité c'est que
00:48:26ça fait 8 ans
00:48:27que la gauche
00:48:28n'a pas géré
00:48:28une seule fois ce pays
00:48:29et ce pays
00:48:30est dans une situation dramatique
00:48:32je n'irai pas jusqu'à dire
00:48:33qu'Emmanuel Macron
00:48:34est de droite
00:48:34excusez-moi de vous le dire
00:48:35mais bien sûr
00:48:36c'est comme ça
00:48:36écoutez
00:48:37ce sont des amateurs
00:48:39vous êtes le premier
00:48:39à hurler sur leur amateurisme
00:48:41les macronismes
00:48:42a fait rentrer
00:48:43une armée de députés
00:48:44qui venaient de l'entreprise
00:48:45regardez le résultat
00:48:46des macronismes
00:48:47et on a une armée
00:48:48Françoise
00:48:49de militants
00:48:50depuis 81
00:48:52je suis tous ces gens
00:48:53de la politique
00:48:53tu le fais également
00:48:54on n'a que des militants
00:48:56ils prennent leurs risques
00:48:56des mecs qui n'ont jamais bossé
00:48:57ils se prennent leurs risques
00:48:59ils sont élis
00:49:00regarde
00:49:00certains pantins
00:49:03qu'on a à l'Assemblée Nationale
00:49:04je dis bien pantins
00:49:05c'est une catastrophe
00:49:06mais oui
00:49:07je te prends un boyard
00:49:08mais je peux t'en prendre
00:49:08non mais ça c'est autre chose
00:49:09c'est que des
00:49:10non mais c'est pareil
00:49:10c'est pareil
00:49:11et à haut niveau c'est pareil
00:49:12on fout les copains
00:49:13on place des copains
00:49:14on a besoin de gens sérieux
00:49:16à l'Assemblée
00:49:16tu te fais élire
00:49:17mais tu te fais élire
00:49:18en faisant du militantisme
00:49:19c'est tout
00:49:20mais tu te fais élire
00:49:20en convaincant des électeurs
00:49:22tu le prends en risque
00:49:23tu le prends en risque
00:49:25quand tu as une élection
00:49:25mais moi si tu avais voulu être en 2017
00:49:26député j'aurais été
00:49:28tu sais pourquoi ?
00:49:29parce que je cochais des cases
00:49:30maire du rural
00:49:31président de l'association
00:49:33le flic de base
00:49:34etc
00:49:34oui oui
00:49:35mais parce que ça ne m'intéresse pas
00:49:37moi je suis le mec de télé
00:49:38moi non plus ça ne m'intéresse pas
00:49:39allez les amis
00:49:40merci beaucoup
00:49:41je ne peux plus aller plus loin
00:49:41qu'est-ce qu'il y a ?
00:49:43parce que je suis furax
00:49:44c'est des métiers
00:49:45que font tous ces gens-là
00:49:46et ça me gonfle
00:49:48très sincèrement
00:49:48on l'a bien compris je crois
00:49:50allez vous restez avec nous
00:49:51dans un instant
00:49:51toi tu es un très bon flic
00:49:52qui a été baisé par l'argent public
00:49:54arrête un peu
00:49:54mais ça ne veut rien dire
00:49:55non mais François
00:49:56vous ne pouvez pas te
00:49:57comparer à un flic
00:50:00qui joue sa vie
00:50:00avec des gens
00:50:01qui sont députés
00:50:02non on ne peut pas
00:50:03comparer ce que je veux dire
00:50:03mais je ne compare pas
00:50:05il vient lui aussi
00:50:06il vient du privé
00:50:06combien de policiers ?
00:50:07Jean-Michel Forvert
00:50:08a été policier
00:50:10Forvert
00:50:10il est un fonctionnaire
00:50:12il est devenu un député
00:50:14mais comment est-ce que je veux dire
00:50:15mais quel est le résultat
00:50:16de ces législatures ?
00:50:16on a des militants
00:50:17et des énarques
00:50:18voilà et avec ça
00:50:19la France doit dire
00:50:203 milliards pour 5 millions
00:50:21ça n'est pas si vrai que ça
00:50:23ça c'est populiste
00:50:23on ne fera pas un débat
00:50:25tout de suite
00:50:25là-dessus
00:50:26on a dit pas mal de choses
00:50:28vous avez bien mis
00:50:29le why
00:50:30Philippe David
00:50:31avec eux
00:50:32et tout va rester avec nous
00:50:33j'en étais certain
00:50:34on fait une pause
00:50:35on est déjà très en retard
00:50:35on revient dans un instant
00:50:36avec Emmanuel Macron
00:50:37qui a évoqué le débat
00:50:38autour de l'exécution provisoire
00:50:39lors de son déplacement
00:50:41à tout de suite
00:50:41c'est bien aussi le silence
00:50:54dans cette émission
00:50:55vous voyez ce que je veux dire ou pas ?
00:50:59oui vous voyez bien ce que je veux dire
00:51:00Françoise de Goy
00:51:01vous voyez bien ce que je veux dire
00:51:03aussi Bruno
00:51:04elle prend mon temps de parole
00:51:05madame de Bédibus
00:51:06je commence à en avoir marre
00:51:07on se croirait à l'école
00:51:08madame madame
00:51:09elle a copié sur moi
00:51:10elle explique beaucoup
00:51:11le temps de parole
00:51:12on ne balance pas
00:51:13on ne balance pas
00:51:15on ne balance pas
00:51:16Philippe David ça va ?
00:51:17ça va très bien
00:51:18vous aimez bien mettre
00:51:19le dawa vous
00:51:19j'ai transformé
00:51:21Françoise de Goy
00:51:22en
00:51:22un pitbull
00:51:23non je ne dirais pas ça
00:51:24en furia
00:51:26c'est parce que vous racontez
00:51:27n'importe quoi
00:51:28non c'est parce que
00:51:29vous ne comprenez pas
00:51:30c'est vrai
00:51:30en fait il a le sens
00:51:33de l'accueil
00:51:33il fait des arguments
00:51:36c'est à dire que
00:51:37vous venez chez Philippe David
00:51:38il vous traite de pitbull
00:51:39vous avez envie de revenir
00:51:40c'est pas moi
00:51:41c'est Bruno Comar
00:51:42parce que je suis habitué
00:51:43aux chiens
00:51:44etc
00:51:44les mecs ils s'enfoncent
00:51:47ils râvent
00:51:47vous attaquez la palaise
00:51:48de la froid
00:51:49mon dieu
00:51:49heureusement que vous avez
00:51:51un temps de parole
00:51:51parce que sinon
00:51:52ce serait dramatique
00:51:53on en est où là
00:51:54parce que tout ça
00:51:55on ne sait plus où on en est
00:51:56alors les chiens c'est fait
00:51:57je plaisante
00:51:58en fait j'ai un conducteur
00:52:00sous mes yeux
00:52:00je me fais engueuler par moi
00:52:01on ne sait jamais
00:52:03notre réalisateur
00:52:04qui me dit
00:52:04on en est là
00:52:05bah oui on en est là
00:52:05bah oui on en est là
00:52:06pendant
00:52:07et on va y aller tout de suite
00:52:08bonsoir Paul Bismuth
00:52:10je dois aux français
00:52:12la vérité
00:52:13je n'ai jamais
00:52:15trahi leur confiance
00:52:16bonjour Nicolas Sarkozy
00:52:18condamné à trois ans
00:52:19de prison
00:52:20dont un enferme
00:52:20dans l'affaire dite des écoutes
00:52:22et donc juste
00:52:23et nécessaire
00:52:23que cet homme soit mis en prison
00:52:25mais vous fumez monsieur
00:52:26l'ancien chef de l'état
00:52:27était reconnu coupable
00:52:28de corruption
00:52:29et trafic d'influence
00:52:30devant le tribunal correctionnel
00:52:31de Paris
00:52:31quelle indignité
00:52:32l'ancien haut magistrat
00:52:33Gilbert Azibert
00:52:34et l'avocat
00:52:35de Nicolas Sarkozy
00:52:36Thierry Herzog
00:52:36ont également écopé
00:52:38de la même peine
00:52:38je comprends
00:52:39qu'il soit tous
00:52:40le boussolé
00:52:40je vais t'en donner
00:52:41une avresse
00:52:41et puis une bonne
00:52:42qui a des enfèvres
00:52:44allez en balai
00:52:44Sud Radio
00:52:45les vraies voix
00:52:47le débat est ouvert
00:52:49Emmanuel Macron
00:52:50donc on revient
00:52:51sur cette information
00:52:51qui a évoqué
00:52:52dans son déplacement
00:52:54en Slovénie
00:52:54que le débat
00:52:56autour de l'exécution
00:52:57provisoire
00:52:58pourrait être
00:52:59remis sur la table
00:53:00Philippe David
00:53:02peut-être
00:53:02nous en réflexions
00:53:03on vous pose cette question
00:53:04déjà
00:53:04Macron estime légitime
00:53:06le débat
00:53:06sur l'exécution provisoire
00:53:07êtes-vous d'accord
00:53:08ou pas d'accord
00:53:08et bien vous êtes
00:53:09quasi au 2 tiers d'accord
00:53:11puisque vous êtes
00:53:1164% à dire oui
00:53:13venez réagir
00:53:14les vraies voix
00:53:15attendent vos appels
00:53:16au 0 826 300 300
00:53:18est-ce que ça peut
00:53:18se débattre
00:53:19Philippe David
00:53:20mais bien sûr
00:53:20qu'on peut en débattre
00:53:21moi je considère
00:53:22j'ai toujours considéré
00:53:23une chose
00:53:23c'est que c'était pas bon
00:53:24de faire des lois
00:53:24là va vite
00:53:25quand il y a eu
00:53:26l'affaire Cahuzac
00:53:27tout le monde a voulu
00:53:27laver plus blanc
00:53:28que blanc
00:53:29mais vous savez
00:53:30comme disait Coluche
00:53:31plus blanc que blanc
00:53:31c'est transparent
00:53:32ou c'est gris clair
00:53:33et on est arrivé
00:53:34on voulait des têtes
00:53:35au bout des pics
00:53:36parce que les politiques
00:53:37étaient tous des voyous
00:53:38parce que les politiques
00:53:39avaient tous piqué
00:53:40dans la caisse
00:53:40alors que
00:53:41déjà à cette époque
00:53:42alors déjà à cette époque
00:53:44et ça fait quand même
00:53:44un certain temps
00:53:45puisque Cahuzac
00:53:46c'était il y a plus de 10 ans
00:53:47on est bien d'accord
00:53:48c'est en 2012
00:53:48de mémoire
00:53:49donc ça fait 13 ans
00:53:51exactement
00:53:51et on a voulu laver plus blanc
00:53:53donc on a fait une loi
00:53:54très vite
00:53:55et puis on s'est dit
00:53:55il faut quand même
00:53:56qu'on puisse les mettre
00:53:57en prison
00:53:58ou les rendre inéligibles
00:53:59avant même
00:54:00qu'il y ait une procédure d'appel
00:54:01mais je trouve ça fou
00:54:02parce que vous allez
00:54:03interdire à quelqu'un
00:54:04d'être candidat
00:54:05pire
00:54:06vous allez lui
00:54:06en le rendant inéligible
00:54:07mais pire
00:54:08en le rendant inéligible
00:54:09en le mettant en prison
00:54:10et puis on appelle
00:54:11il ou elle est blanchie
00:54:12et il n'a pas pu être candidat
00:54:14est-ce qu'on peut dire
00:54:15que l'élection a été honnête ?
00:54:17bah non
00:54:17voilà
00:54:18donc c'est pour ça que
00:54:19le lavage plus blanc que blanc
00:54:21très bien
00:54:22mais ce qui m'énerve
00:54:23c'est qu'aujourd'hui
00:54:24les politiques crient au scandale
00:54:25mais qui a voté ces lois ?
00:54:27eux
00:54:27parce que cette loi
00:54:28elle a été votée
00:54:28à la quasi-unanimité
00:54:29dans l'Assemblée Nationale
00:54:30bien sûr
00:54:30alors tous les politiques
00:54:31ne crient pas au scandale
00:54:32moi j'entends ce que vous dites
00:54:33je pense qu'on a le droit
00:54:35de débattre de tout
00:54:35et c'est bien le principe
00:54:36de la démocratie
00:54:38et je pense qu'ils ont eu raison
00:54:40les députés à l'époque
00:54:41Cahuzac c'est un choc
00:54:42mais c'est un choc
00:54:43qui n'arrive pas
00:54:44comment dire
00:54:45c'est mon camp politique
00:54:46je peux vous dire
00:54:46dans quel état de scénération
00:54:48on s'est retrouvé
00:54:48face à ce ministre
00:54:49qui dans les yeux
00:54:50de la représentation nationale
00:54:52a menti
00:54:53vous comprenez
00:54:53c'est pas mentir
00:54:55sur un plateau de télé
00:54:56en pleine période de transparence
00:54:56mais bien sûr
00:54:57c'est pas mentir
00:54:57sur un plateau de télé
00:54:58vous avez la représentation nationale
00:55:00vous avez
00:55:01577 députés
00:55:03qui sont l'émanation
00:55:04du peuple français
00:55:05et droit dans les yeux
00:55:06le type vous ment
00:55:07donc ça
00:55:07je vous assure
00:55:08que c'est une blessure
00:55:09on n'oubliera jamais
00:55:10je pense qu'ils ont eu raison
00:55:11parce que Cahuzac arrive
00:55:13après des années
00:55:15et des années
00:55:15c'est pas comme si
00:55:16on n'avait pas eu
00:55:16d'affaires
00:55:17à gauche
00:55:18on a eu notre affaire urbain
00:55:19je vous signale
00:55:20on a eu l'affaire de la Mnef
00:55:21la droite a eu ses affaires
00:55:23la mairie de Paris
00:55:24Alain Juppé
00:55:26etc
00:55:26vous comprenez bien
00:55:27qu'à un moment donné
00:55:28à un moment donné
00:55:29on ne peut pas demander
00:55:31à des mômes
00:55:32de respecter les stops
00:55:33de respecter la police
00:55:34la justice
00:55:35etc
00:55:35si à un moment donné
00:55:37celui qui porte
00:55:38et qui fait la loi
00:55:38n'est pas exemplaire
00:55:40et s'il n'est pas exemplaire
00:55:41s'il n'est pas puni
00:55:42de façon exemplaire
00:55:43moi je ne suis pas
00:55:44du tout heurté
00:55:45par le fait de l'exécution provisoire
00:55:47vous ne pouvez pas être celui
00:55:49qui dirige
00:55:50a fortiori
00:55:50qui fait la loi
00:55:51quand vous êtes député
00:55:52c'est vous qui faites la loi
00:55:54qui êtes l'émanation du peuple
00:55:55sur le fond je suis d'accord
00:55:57mais je prenais un exemple
00:55:58si la personne est blanchie
00:56:00si la personne est blanchie
00:56:01en appel
00:56:02c'est une élection effossée
00:56:03l'élection d'abord
00:56:04il ne s'agit pas de tous les gens
00:56:05qui sont élus
00:56:06là vous parlez par exemple
00:56:07de Marine Le Pen
00:56:08c'est encore autre chose
00:56:09mais je veux dire
00:56:10ça arrive une fois
00:56:12la réalité
00:56:12il y a la règle
00:56:13et l'exception à la règle
00:56:14mais on ne peut pas faire
00:56:15d'exception à la règle
00:56:16sur le cas de Nicolas Sarkozy
00:56:17je rappelle
00:56:18il y a quand même
00:56:18la présomption d'innocence
00:56:19je rappelle que Nicolas Sarkozy
00:56:21a déjà été condamné
00:56:22de façon définitive
00:56:24à de la prison
00:56:24il a été condamné
00:56:25à cassation
00:56:26il a été sept fois condamné
00:56:29appel
00:56:29pour première instance
00:56:31appel
00:56:32cassation
00:56:33écoutez
00:56:33il y a des dizaines
00:56:35de magistrats
00:56:36qui ont regardé
00:56:37et lu
00:56:38et étudié
00:56:38les dossiers
00:56:39de Nicolas Sarkozy
00:56:39je veux dire
00:56:40que tous les magistrats
00:56:41soient des bolcheviques
00:56:42garde-rouge
00:56:43le sujet du jour
00:56:45c'est l'association
00:56:46de malfaiteurs
00:56:47c'est pour ça
00:56:47on ne va pas revenir
00:56:48sur Nicolas Sarkozy
00:56:51l'avenir dit
00:56:52est-ce qu'on peut
00:56:53redébattre
00:56:54en tout cas
00:56:54sur ce sujet-là
00:56:55est-ce qu'on peut
00:56:55imaginer quelque chose
00:56:58de différent
00:56:58oui
00:56:59moi je pense
00:57:00qu'il faut travailler
00:57:00là-dessus
00:57:01mais avant tout
00:57:02on parle de la présomption
00:57:03d'innocence
00:57:04en tous les faits
00:57:04quels qu'ils soient
00:57:05on l'a vu d'ailleurs
00:57:06permettez-moi
00:57:08de faire une parenthèse
00:57:09parce que je l'ai fait
00:57:09ce matin
00:57:10chez vos collègues
00:57:11sur une autre chaîne
00:57:12en disant
00:57:12ce même Nicolas Sarkozy
00:57:14d'ailleurs
00:57:14qui est maintenant en prison
00:57:15à tort ou à raison
00:57:16mais il y est
00:57:17il a bafouvé lui-même
00:57:20la présomption d'innocence
00:57:21par exemple
00:57:21de mon copain
00:57:22Jérôme Kerviel
00:57:23quand il était à Davos
00:57:25en 2011
00:57:26il a dit en gros
00:57:27c'est lui le responsable
00:57:28il faut qu'il aille au trou
00:57:29bien sûr
00:57:29je pense qu'il est très bien
00:57:30Nicolas Sarkozy
00:57:31je ne dis pas qu'il mérite
00:57:32ce qu'il a actuellement
00:57:33en même temps
00:57:34je crois qu'il faut faire
00:57:35du discernement
00:57:35par rapport aux faits
00:57:37c'est-à-dire que là
00:57:37on parle d'affaires financières
00:57:40bon Cahuzac c'était bien pire
00:57:41parce que lui
00:57:41il a m'entuit
00:57:42devant la représentation nationale
00:57:43mais là
00:57:44on n'a pas affaire
00:57:45à un violeur
00:57:46un tueur
00:57:46de la part de Nicolas Sarkozy
00:57:47on a affaire quand même
00:57:48à un ancien chef d'état
00:57:49certes
00:57:50mais on parle de pognon
00:57:51entre guillemets
00:57:51de financement
00:57:52de campagne
00:57:54donc il faut mesurer
00:57:55un petit peu
00:57:56les choses
00:57:57je pense
00:57:57et là
00:57:57effectivement
00:57:58il y a peut-être
00:57:59un rééquilibre
00:57:59à trouver sur ce sujet-là
00:58:00mais comment ?
00:58:01de quelle manière
00:58:02Françoise ?
00:58:02je pense qu'il ne faut
00:58:03rien rééquilibrer
00:58:04je pense que
00:58:05l'exécution provisoire
00:58:06est utilisée
00:58:06dans bien des cas
00:58:07alors des cas
00:58:08souvent il a raison
00:58:09Bruno
00:58:10ou de narcotrafic
00:58:11ou de viol etc
00:58:12mais on peut considérer
00:58:14aussi qu'il y a
00:58:14trouble à l'ordre public
00:58:15on peut considérer
00:58:16je veux bien
00:58:17que Nicolas Sarkozy
00:58:18soit d'un seul coup
00:58:19un enfant de coeur
00:58:20et il ne va pas s'enfuir
00:58:21on peut considérer
00:58:21qu'il peut tout à fait
00:58:22s'enfuir
00:58:23l'exécution
00:58:25mais non mais
00:58:25c'est un peu dur
00:58:26non mais écoutez
00:58:28je me mets dans la tête
00:58:28non je ne sais pas
00:58:30arrêtez avec cette phrase
00:58:31je le sais bien que non
00:58:32nous sommes dans un moment
00:58:33nous sommes dans un moment
00:58:34où on ne peut plus dire ça
00:58:35est-ce que vous pensez
00:58:36qu'il y a deux ans
00:58:37autour de cette table
00:58:38on aurait imaginé
00:58:38commenté Nicolas Sarkozy
00:58:41qui arrive en prison
00:58:41on est dans un moment
00:58:42où tout peut arriver
00:58:44rien de ce que nous connaissions
00:58:45avant
00:58:46si vous voulez
00:58:46n'est sûr
00:58:47il n'y a pas de trouble
00:58:48à l'ordre public
00:58:48il ne va tuer personne
00:58:49et ce n'est pas un danger
00:58:50pour la société
00:58:51et c'est à la limite
00:58:52un danger pour lui
00:58:53parce que effectivement
00:58:54le cas est un peu particulier
00:58:55nous allons en parler
00:58:56avec un spécialiste
00:58:58Hector Lajoigny est avec nous
00:59:00avocat pénaliste
00:59:01maître bonsoir
00:59:02merci d'être avec nous
00:59:04en direct sur Sud Radio
00:59:06je reviens sur la déclaration
00:59:07d'Emmanuel Macron
00:59:08qui a évoqué le débat
00:59:09autour de
00:59:09d'ouvrir peut-être
00:59:11le débat autour
00:59:11de l'exécution provisoire
00:59:13c'est ce qu'il a dit
00:59:14en tout cas
00:59:14à l'occasion de son déplacement
00:59:16en Slovénie
00:59:16et que
00:59:17bon alors forcément
00:59:18il y a du pour et du pente
00:59:19est-ce que vous pensez
00:59:20qu'on peut rouvrir ce débat
00:59:23est-ce que ça a un intérêt ?
00:59:25bien sûr
00:59:26bien sûr
00:59:27moi je trouve que
00:59:28d'un point de vue de jury
00:59:29c'est éminemment choquant
00:59:31que l'exécution provisoire
00:59:33a été prononcée
00:59:34concernant Nicolas Sarkozy
00:59:36habituellement
00:59:37l'exécution provisoire
00:59:38elle est prononcée
00:59:39s'il y a de la gravité
00:59:41inouïe
00:59:42c'est ce qu'a motivé
00:59:43le jugement Sarkozy
00:59:44c'est que les juges ont dit
00:59:45c'est tellement grave
00:59:46qu'on prononce
00:59:47l'exécution provisoire
00:59:48les deux autres motifs
00:59:50les plus souvent utilisés
00:59:50c'est le risque de fuite
00:59:51et le risque de renouvellement
00:59:52mais quand on regarde
00:59:54le cas de Nicolas Sarkozy
00:59:56les bras m'ont tombé
00:59:58c'est-à-dire que
00:59:59la gravité des faits
01:00:00si on estime
01:00:01les faits constitués
01:00:02ils ont eu lieu
01:00:02il y a 20 ans
01:00:03c'est le premier élément
01:00:04deuxièmement
01:00:05le risque de fuite
01:00:06il n'existe pas
01:00:06puisque Nicolas Sarkozy
01:00:07s'est présenté
01:00:09à tous les jours
01:00:10de son jugement
01:00:11et a respecté parfaitement
01:00:13son contrôle judiciaire
01:00:14enfin
01:00:15le risque de renouvellement
01:00:16n'existe pas non plus
01:00:17puisque Nicolas Sarkozy
01:00:18n'est plus aux affaires
01:00:19il n'est plus élu
01:00:20nulle part
01:00:21donc
01:00:22moi je conteste
01:00:23complètement
01:00:24la motivation
01:00:25du jugement
01:00:26du tribunal correctionnel
01:00:26de Paris
01:00:27et je trouve que
01:00:28dans une démocratie
01:00:29encore heureux
01:00:31que l'on puisse
01:00:31critiquer des décisions
01:00:33de justice
01:00:33sinon on n'est plus
01:00:34dans l'état de bourrin
01:00:35quant à la phrase
01:00:36de Macron de l'après-midi
01:00:37je la fais mienne
01:00:38évidemment
01:00:39qu'il faut pouvoir
01:00:40discuter
01:00:40de l'exécution provisoire
01:00:42l'exécution provisoire
01:00:44se justifie
01:00:46à mon sens
01:00:46quand on parle
01:00:47de gens dangereux
01:00:48si vous avez quelqu'un
01:00:49qui a commis
01:00:50un crime de sang
01:00:52le matin même
01:00:52et bien
01:00:53il est normal
01:00:54qu'il attende son appel
01:00:55en prison
01:00:56pardonnez
01:00:58pardon pardonnez
01:00:59mon
01:00:59qui n'a pas
01:01:01de sang sur les mains
01:01:01ça ne se justifie pas
01:01:02à mon sens
01:01:03pardonnez
01:01:04mon ignorance
01:01:04mais l'exécution provisoire
01:01:06d'abord est-ce qu'on peut
01:01:07l'encadrer
01:01:08ou est-ce que c'est
01:01:09on l'utilise
01:01:10ou on ne l'utilise pas
01:01:11le texte dit
01:01:13qu'il faut une décision
01:01:14spécialement motivée
01:01:15donc un juge
01:01:17qui justifie
01:01:18de la gravité
01:01:20d'une immense gravité
01:01:21peut prononcer
01:01:23l'exécution provisoire
01:01:23donc
01:01:24oui mais est-ce que
01:01:25dans l'avenir
01:01:25on peut l'encadrer
01:01:26est-ce qu'on peut
01:01:27l'encadrer
01:01:27dans des faits exceptionnels
01:01:29oui
01:01:29on pourrait tout à fait
01:01:30faire une loi demain
01:01:32je pense que
01:01:33les parlementaires
01:01:34vont s'en saisir
01:01:35puisque là je pense que
01:01:36honnêtement
01:01:36c'est une décision
01:01:37l'affaire Sarkozy
01:01:38qui est en train de
01:01:38l'opinion
01:01:40et les parlementaires
01:01:41que demain
01:01:41le législateur
01:01:42pourrait très bien imaginer
01:01:43une exécution provisoire
01:01:45possible
01:01:46uniquement
01:01:47par exemple
01:01:47pour les crimes de sang
01:01:48ou pour les trafics
01:01:49ou pour les affaires sexuelles
01:01:51mais maître
01:01:51est-ce que vous ne croyez pas
01:01:52qu'après avoir fait cette loi
01:01:54il y a plus de 10 ans
01:01:55le politique
01:01:56ne la fera pas
01:01:57alors je passe outre
01:01:58les problèmes
01:01:59de majorité improbable
01:02:00de l'Assemblée Nationale
01:02:00parce que les gens diraient
01:02:02voyez c'est à nouveau
01:02:03les politiques
01:02:03qui se protègent entre eux
01:02:04pour ne pas avoir
01:02:05d'ennui avec la justice
01:02:06est-ce que vous ne croyez pas
01:02:08qu'une loi comme ça
01:02:08ne verra pas le jour
01:02:09parce qu'elle serait
01:02:10suicidaire politiquement
01:02:11c'est très simple
01:02:14moi je trouve que votre observation
01:02:16elle est très intéressante
01:02:18merci
01:02:18je la défends
01:02:22de la manière suivante
01:02:22si demain
01:02:23il y a une loi
01:02:24qui va encadrer
01:02:26l'exécution provisoire
01:02:27en disant
01:02:29l'exécution provisoire
01:02:30ne peut que être prononcée
01:02:31à partir de maintenant
01:02:32pour les crimes de sang
01:02:33les crimes sexuels
01:02:34ou les trafiquants de stupes
01:02:35et bien
01:02:36vous avez
01:02:36tout Saint-Germain-des-Prés
01:02:38toute la gauche
01:02:39qui va dire
01:02:39c'est une justice de classe
01:02:41c'est une justice
01:02:42faite pour Sarkozy
01:02:43pour les grands bourgeois
01:02:44de droite etc
01:02:45donc ça
01:02:46l'opinion
01:02:47et la gauche
01:02:47fera son cinéma habituel
01:02:49excusez-moi
01:02:51je peux vous demander
01:02:52pourquoi vous êtes
01:02:53pourquoi vous parlez
01:02:54de la gauche
01:02:54de Saint-Germain-des-Prés
01:02:55pourquoi vous êtes
01:02:56dans ce genre de caricatures
01:02:57c'est délirant en fait
01:02:58pourquoi vous avez
01:03:00c'est l'effet
01:03:00non non non
01:03:01je vais vraiment
01:03:01il se va finir
01:03:02parce que je vous entends parler
01:03:03je vous entends
01:03:04je vous entends
01:03:05vous avez votre argument
01:03:07qui est parfaitement rodé
01:03:08quelles sont toujours
01:03:09ces caricatures
01:03:10et ces mots-valises
01:03:11Saint-Germain-des-Prés
01:03:13enfin pensez que la gauche
01:03:14est complètement débile
01:03:15et vous pensez vraiment
01:03:15qu'elle est juste bonne
01:03:17à manger des petits fours
01:03:18à Saint-Germain-des-Prés
01:03:19soyez sérieux
01:03:20moi j'entends vos arguments
01:03:21j'entends vos arguments
01:03:22j'entends vos arguments
01:03:24je trouve qu'au contraire
01:03:25la classe politique
01:03:26elle a été assez courageuse
01:03:28de se mettre
01:03:29si vous voulez
01:03:30véritablement
01:03:32cette exécution provisoire
01:03:33elle-même sur le dos
01:03:35vous comprenez
01:03:35ce que je veux dire ou pas
01:03:36est-ce que vous pouvez
01:03:37leur rendre le point là-dessus ?
01:03:39mais je ne les partage pas
01:03:40dans la mesure où
01:03:40quand vous regardez
01:03:41la Une de Libération aujourd'hui
01:03:42quand vous regardez
01:03:43la presse de gauche
01:03:44quant à l'enfermement
01:03:46d'un homme
01:03:46moi je trouve que
01:03:47c'est pas être vraiment
01:03:48si je vous montrais
01:03:48la presse de droite
01:03:50à l'enfermement
01:03:51et au désespoir de la gauche
01:03:52franchement
01:03:53je ne peux pas
01:03:53on ne peut pas se faire
01:03:55des concours
01:03:56vous parlez en même temps
01:03:57ça ne sert à rien
01:03:58j'ai le droit
01:03:59en tant qu'avocat
01:03:59de ne pas partager
01:04:01ce qu'une partie
01:04:02de la presse de gauche
01:04:03indique
01:04:04en se résoutant
01:04:05de l'emprisonnement
01:04:05d'un homme
01:04:06c'est tout
01:04:06merci
01:04:07en tout cas
01:04:07merci beaucoup
01:04:08d'avoir accepté
01:04:10notre invitation
01:04:11Hector
01:04:12Lajoigny
01:04:13merci beaucoup
01:04:14allez vous rester
01:04:15avec nous
01:04:16on dit au revoir
01:04:17à Bruno Pommard
01:04:18et vous ne serez pas là demain
01:04:19bon ça y est
01:04:21je suis capable de venir
01:04:21dès qu'il y a Françoise de Gaulle
01:04:23je veux revenir
01:04:23je ne serai pas là
01:04:25je ne serai pas là
01:04:27je ne serai pas là
01:04:28je ne serai pas là
01:04:29il y a quelqu'un
01:04:29qui est bien là
01:04:30et bien en ligne
01:04:32au 0826 300 300
01:04:33qui a fait un petit texto
01:04:35et qui est là
01:04:36salut Sylvain
01:04:37bonjour
01:04:37bonjour
01:04:38bonsoir
01:04:39c'est Sylvain
01:04:39bonsoir David
01:04:40comment ça va
01:04:41mon cher Sylvain
01:04:43ben ça va très bien
01:04:44je soigne avec vous
01:04:45ah
01:04:46j'aime entendre ça
01:04:47ils adorent les caractères
01:04:49on m'a payé pour dire ça
01:04:50de nous quand même
01:04:51si on ne m'a payé
01:04:52je ne vais pas te le dire
01:04:54dites-le
01:04:55vous voulez dire quoi
01:04:56à la base
01:04:56je n'étais
01:04:57Philippe David
01:04:58j'adore Cécile
01:04:59si vous voulez
01:05:02je vous envoie mon rime
01:05:03Sylvain
01:05:06vous faites quoi
01:05:07dans la vie
01:05:07je suis courtier
01:05:09à l'assurance
01:05:09ah
01:05:10il coûte cher
01:05:12les assurances
01:05:12il faut qu'on vous parle
01:05:14Sylvain
01:05:15écoutez bien
01:05:16en tout cas
01:05:16vous avez remporté
01:05:17ce joli cadeau
01:05:18puisque votre
01:05:19livre audio
01:05:20de la marque
01:05:21prose
01:05:21va bientôt arriver
01:05:22chez vous
01:05:22c'est le lecteur
01:05:23de livres audio
01:05:24simples
01:05:25sans appli
01:05:25sans écran
01:05:26avec 20 000 livres
01:05:27disponibles
01:05:28si ça avait fêté
01:05:29Philippe David
01:05:30il n'y aurait eu que
01:05:30des martines
01:05:31mais on va les appeler
01:05:35et puis des choses
01:05:37en dessous de la ceinture
01:05:38pour monsieur
01:05:38Pommard
01:05:39mais pour vous
01:05:40en tout cas
01:05:41on est très heureux
01:05:42de vous offrir
01:05:43ce joli cadeau
01:05:44et puis vous nous écoutez
01:05:45souvent Sylvain
01:05:46alors non
01:05:47ponctuellement
01:05:48à cette heure-ci
01:05:49je suis avec ma petite
01:05:50et je ne suis pas
01:05:52à la radio
01:05:52pour l'instant
01:05:53elle a quel âge
01:05:54je vous avoue
01:05:54que c'est ponctuel
01:05:55elle a 3 ans
01:05:55en tout cas
01:06:02merci de nous écouter
01:06:03merci de votre fidélité
01:06:04on est très heureux
01:06:05de vous avoir offert
01:06:06ce joli cadeau
01:06:07merci Françoise
01:06:08il y a des livres pour enfants
01:06:09oui exactement
01:06:10il y a des livres
01:06:11c'est ce que j'allais dire
01:06:11quand j'ai entendu
01:06:12sans écran
01:06:14et sans application
01:06:15j'ai quand même passé à elle
01:06:16elle s'appelle comment
01:06:18Sylvain ?
01:06:19Evie
01:06:20c'est trop mignon
01:06:21on l'embrasse très fort
01:06:22merci en tout cas
01:06:23merci Sylvain
01:06:24merci Françoise de Croix
01:06:26merci M.Pommard
01:06:27c'est l'anniversaire
01:06:28c'était hier
01:06:29mais bon anniversaire encore
01:06:30allez vous rester avec nous
01:06:31dans un instant
01:06:32avec Philippe David
01:06:32on va vous parler
01:06:33de la filière automobile
01:06:34en tout cas
01:06:35des métiers de demain
01:06:37et de WorldSkills
01:06:38vous l'avez peut-être vu
01:06:39ce week-end à Marseille
01:06:41on va avoir
01:06:41deux médailles d'or
01:06:42dans des métiers
01:06:43absolument assez dingues
01:06:45et on est très heureux
01:06:46de les avoir
01:06:47et c'est dans un instant
01:06:48on est ensemble
01:06:48jusqu'à 20h
01:06:50et je vous rappelle
01:06:51que vous pouvez nous appeler
01:06:52au 0826 300 300
01:06:54si vous voulez partager
01:06:55ou participer au débat
01:06:56avec Magali Berda
01:06:58ce soir
01:06:58Sandrine Rousseau
01:06:59sera l'invitée de Magali Berda
01:07:00dans On vit pas dans la même France
01:07:01députée écologiste Paris
01:07:03avec Gabriel Ayuso
01:07:04qui est influenceur
01:07:06la thématique de ce soir
01:07:07Nicolas Sarkozy
01:07:08en prison
01:07:08la France a-t-elle touché le fond ?
01:07:10ce sera à partir de 20h
01:07:110826 300 300
01:07:13en attendant
01:07:13on vous parle automobile
01:07:14Sud Radio
01:07:16Parlons vrai
01:07:17Parlons vrai
01:07:18Sud Radio
01:07:19Parlons vrai
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations