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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Éric Revel, économiste, auteur de 'C'est Mozart qu'on assassine" publié aux éditions Ellipses ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Christine Bouillot, reporter Sud Radio en direct depuis Bordes-sur-Arize.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-12-11##

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News
Transcription
00:00:00Et on est très heureux de vous accueillir aujourd'hui jusqu'à 20h avec Philippe David.
00:00:09Bonsoir Philippe David.
00:00:10Bonsoir Cécile Doménibus.
00:00:11Avec autour de cette table Philippe Bilger est avec nous.
00:00:13Bonsoir Philippe.
00:00:14Bonsoir Mathieu Cécile.
00:00:15Eric Revelle, journaliste, écrivain et auteur de ce livre.
00:00:18C'est Mozart qu'on assassine aux éditions Elips.
00:00:21Bonsoir Eric Revelle.
00:00:23Bonsoir Sébastien Ménard, éditorialiste, patron de presse Libé, entrepreneur dans la foodtech.
00:00:27Bonsoir.
00:00:28Bonsoir les amis.
00:00:28Bonsoir.
00:00:28Allez, au sommaire de cette émission, un troupeau de 208 vaches est sous le coup d'une mesure d'abattage complet en Ariège.
00:00:35Pour l'instant, les agriculteurs ont été obligés d'accepter.
00:00:38Mais pourtant, une vaste mobilisation de la coordination rurale s'est engagée pour éviter, selon eux, le massacre.
00:00:44Et on vous pose cette question.
00:00:45Veut-on la disparition des agriculteurs ?
00:00:47Eh bien, vous dites oui à 82%.
00:00:50Et moi, je le dis notamment pour le prochain président, un impératif.
00:00:54Virer le principe de précaution de la Constitution.
00:00:56Et puis Emmanuel Macron qui promet une loi pour interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de 16, de 15 ou 16 ans avant la fin de son mandat.
00:01:03Et on vous pose cette question.
00:01:04Bannir les moins de 16 ans des réseaux sociaux, est-ce un échec collectif ?
00:01:07Vous dites oui à 80%.
00:01:09Vous voulez réagir ?
00:01:10Le 0826 300 300.
00:01:12Et moi, je le dis, l'échec est collectif, certes.
00:01:14Mais c'est aux parents de mettre les limites et à personne d'autre.
00:01:17Et tout de suite, le grand débat.
00:01:19À un moment donné, il faut faire péter la cocotte minute parce que sinon, les agriculteurs ne vont pas s'en relever.
00:01:24Il n'y a pas de menace, il y a une forme de cri de détresse, il y a une alarme qui est activée.
00:01:29Nos agriculteurs n'arrivent plus à vivre dignement dans leur travail.
00:01:31On leur impose de mettre 4% de leur terre en jachère alors que l'Ukraine nous importe des denrées dans des proportions que nous n'avons jamais vues.
00:01:39Si on veut être les plus beaux du monde, les plus verts du monde et qu'on apporte notre nourriture de l'étranger, ça n'aura absolument aucun intérêt.
00:01:46Et c'est au président de la République de le faire parce que le ministre, depuis des mois, se débat avec cette mesure, sans résultat.
00:01:56Et on vous a posé cette question, veut-on la disparition des agriculteurs ?
00:01:59François-Louis, pas mal de messages sur les réseaux sociaux.
00:02:02Beaucoup d'internautes réagissent, vous avez réagi à notre question.
00:02:05Vous êtes beaucoup à dire, comme par exemple Brézotte sur Twitter qui nous dit
00:02:09« Les Français, non, mais l'État, oui ».
00:02:12Un avis partagé par beaucoup d'internautes, notamment Fred, qui nous dit
00:02:15« Oui, le gouvernement veut la disparition des agriculteurs.
00:02:18Non, le peuple de France ne veut pas la disparition des agriculteurs.
00:02:22Mal nommé les choses, c'est aussi ajouté au malheur du monde. »
00:02:25Alors pour certains qui disent que la question est mal posée,
00:02:28mais veut-on la disparition des agriculteurs ?
00:02:30C'est tout le monde, c'est pas le gouvernement, c'est pas l'Europe, c'est nous aussi.
00:02:33Est-ce que vous, vous achetez systématiquement la viande française ?
00:02:36Moi je vais vous dire, quand la viande n'est pas française, par exemple à la cantine,
00:02:39je prends un autre plat et j'achète français.
00:02:42Et voilà.
00:02:43Philippe de Cazillac est avec nous, qui nous appelle du lot agriculteur spécialisé
00:02:47dans l'élevage de veaux.
00:02:48Bonsoir Philippe.
00:02:50Oui, bonsoir Sud Radio.
00:02:53Et merci de nous faire passer nos départements de région à l'antenne.
00:02:57Merci Philippe David de faire intervenir la base.
00:03:01Merci.
00:03:01On vous écoute Philippe, parce que, enfin voilà, on en est où pour l'instant ?
00:03:06Malheureusement, les agriculteurs ont dû plier à ce qu'on dit le préfet,
00:03:10donc l'abattage va être fait aujourd'hui.
00:03:14Voilà, donc moi je voudrais, il faudrait peut-être reposer les vraies bases
00:03:18et arrêter de nouer cette vie, parce que je pense que personne et tout le monde a raison
00:03:23dans cette affaire.
00:03:24parce que l'État prend des dispositions au niveau sanitaire parce qu'il ne veut pas prendre de risques et il a raison.
00:03:30Et d'autres agriculteurs disent, attendez, il ne faut rien abattre parce que c'est une catastrophe pour le monde agricole.
00:03:35Bon, je pense que tout le monde a tort, mais on a raison.
00:03:38Parce que l'État devrait déjà réunir tout le monde, les éleveurs, les services vétrinaires,
00:03:44les gens des métiers de la viande et expliquer qu'est-ce qu'ils vont faire,
00:03:47qu'est-ce qu'ils veulent faire et qu'est-ce qu'on risque.
00:03:49Voilà. Parce que vous savez, dans les réseaux sociaux, on entend de tout et de rien.
00:03:53Quand on entend qu'on veut faire disparaître le monde agricole,
00:03:56je ne pense pas que la ferme France, on veut que la ferme France disparaisse.
00:04:00Je ne pense pas. Voilà.
00:04:01En sachant qu'on est placé dans le haut du tableau au niveau alimentaire dans le monde entier,
00:04:06je ne pense pas qu'on veut faire disparaître les agriculteurs.
00:04:08Mais aujourd'hui, on entend ce qui se passe aujourd'hui, on monte une mauvaise image dans le monde.
00:04:13Quand on voit ce qui se passe aujourd'hui autour des agriculteurs,
00:04:17on monte une très très mauvaise image.
00:04:19Moi, je pense que l'État a des responsabilités de communication.
00:04:22Il faudrait qu'il communique, qu'il réunisse tout le monde et qu'il explique.
00:04:25Parce que vous savez, quand on entend dire qu'il faut vacciner tout le troupeau français,
00:04:30c'est une grosse erreur.
00:04:31Parce que si jamais on vaccinait le troupeau français,
00:04:34ou s'il y a des gens qui décident, moi par exemple, avec mon troupeau 90 mères,
00:04:37je dis que je vaccine demain.
00:04:38Et bien si on fait ça, on perd le statut d'espoir au niveau des broutards et du maigre,
00:04:46au niveau de l'Italie, des portons méditerranéens.
00:04:48Donc si on perd le statut de l'espoir, c'est très grave.
00:04:52Ça veut dire que, pour compléter ma phrase,
00:04:55ça veut dire que par exemple, les pays français,
00:04:58on va trouver un accord collatéraux pour vendre quand même les broutards.
00:05:01Mais ils vont nous dire, au lieu de 6,50, c'est déjà le cas,
00:05:04on va vous les acheter à 4 euros.
00:05:05Donc aujourd'hui, il y a les conséquences de ne pas respecter les règles,
00:05:09il y a les conséquences très graves.
00:05:10Je vais continuer.
00:05:12Attendez, Philippe, restez avec nous,
00:05:14parce qu'on a des vrais voix autour de nous,
00:05:17qui ont envie de s'adresser à vous.
00:05:19Et avant de donner la parole aux vrais voix,
00:05:21vous êtes agriculteur comme Philippe.
00:05:22Venez témoigner au 0,826, 300, 300.
00:05:25Philippe Bilger.
00:05:26Alors la seule certitude que j'ai,
00:05:28elle dure depuis des années,
00:05:31c'est qu'on parle sans arrêt
00:05:33de la crise de l'agriculture
00:05:35et qu'on prétend avoir trouvé des remèdes
00:05:38pour la guérir.
00:05:40Je constate, n'étant pas d'un spécialiste du monde agricole,
00:05:44tout en aimant beaucoup les agriculteurs,
00:05:48que j'ai eu du mal à comprendre
00:05:49la politique sanitaire pour ces vaches mises en place.
00:05:54Et d'autre part, c'est une question que je pose,
00:05:56est-ce que veut-on véritablement
00:05:59la disparition des agriculteurs
00:06:02ou bien sont-ils menacés
00:06:04par une sorte d'évolution inéluctable
00:06:07de la modernité ?
00:06:09C'est une question que je pose
00:06:11et moi, je serai incapable d'y répondre.
00:06:13Mais j'aimerais beaucoup avoir des...
00:06:15On redonnera la parole à Philippe
00:06:17pour répondre avec vous.
00:06:19Sébastien Ménard.
00:06:21Moi, je suis désolé,
00:06:22je ne suis pas tout à fait d'accord
00:06:23avec le résultat du sondage.
00:06:24Je pense que les Français aiment l'agriculture,
00:06:27aiment leurs agriculteurs,
00:06:29ils aiment nos paysages, nos terroirs.
00:06:32La réalité, c'est comme le dit Philippe Bilger,
00:06:34c'est qu'à un moment donné,
00:06:34tout ça se confronte à une réalité économique,
00:06:39mondialisée,
00:06:41à une espèce d'obsession réglementaire européenne.
00:06:45Et française, surtout,
00:06:47parce que la France est toujours plus loin.
00:06:49Et aussi, quelque part,
00:06:50à une aspiration hygiéniste,
00:06:52parce que moi, je ne sais pas,
00:06:53je ne suis pas médecin,
00:06:53je ne suis pas scientifique,
00:06:55je ne sais pas si, effectivement,
00:06:56quand il y a une bête contaminée,
00:06:58s'il faut abattre tout un troupeau,
00:07:00et le troupeau du voisin,
00:07:01et le troupeau du cousin,
00:07:03tout ça, je ne sais pas.
00:07:04Ce que je sais,
00:07:04c'est qu'effectivement,
00:07:05la modernité,
00:07:07le progrès,
00:07:08laisse peu de perspective,
00:07:10en tout cas,
00:07:11dans ce qu'on peut connaître aujourd'hui,
00:07:12à nos agriculteurs.
00:07:13Et on aime nos agriculteurs,
00:07:15et on aime l'agriculture.
00:07:16Eric Revelle.
00:07:17Écoutez, moi, au-delà des phrases,
00:07:19j'aimerais donner quelques chiffres
00:07:20pour vous montrer
00:07:20dans quelle situation
00:07:21est l'agriculture française.
00:07:23Pour la première fois depuis 50 ans,
00:07:24la balance agricole française
00:07:26va être déficitaire.
00:07:27Il y a trois piliers
00:07:28dans les exportations françaises
00:07:29à l'origine,
00:07:30il y a le luxe,
00:07:31l'aéronautique,
00:07:31et l'agriculture.
00:07:32Pour la première fois depuis 50 ans,
00:07:34notre agriculture va être déficitaire.
00:07:36Écoutez bien ces chiffres.
00:07:37Côté fruits et légumes,
00:07:39on importe plus de la moitié.
00:07:40On n'est pas capable
00:07:41de produire des fruits et légumes
00:07:43dans ce pays ?
00:07:43Si.
00:07:45Côté viande bovine,
00:07:46on importe 59%
00:07:49de notre viande.
00:07:51Si vous prenez, écoute,
00:07:52la viande ovine,
00:07:53elle est importée
00:07:54à peu près au même niveau.
00:07:56Les volailles,
00:07:57la production française
00:07:59a reculé de 30%
00:08:00depuis 30 ans.
00:08:01On n'est pas capable
00:08:02d'élever des poulets ?
00:08:04Si.
00:08:05Résultat,
00:08:05ils sont en Europe,
00:08:06le numéro 1,
00:08:06c'est la Pologne,
00:08:07puis l'Espagne,
00:08:09l'Allemagne.
00:08:11On a donc un problème majeur
00:08:12dans ce pays.
00:08:13Je ne sais pas si c'est
00:08:14le principe de précaution.
00:08:14Votons la disparition
00:08:15des agriculteurs.
00:08:16Il faut qu'on explique
00:08:18aux agriculteurs français
00:08:19qui se battent tous les jours
00:08:20comment se fait-il
00:08:21que pour les volailles,
00:08:23la Pologne,
00:08:24l'Espagne,
00:08:25l'Allemagne
00:08:26ne soient passées devant.
00:08:27Donc on a un problème majeur.
00:08:29Je ne sais pas
00:08:29si c'est de transposition européenne
00:08:31ou de cadre normatif
00:08:33qui dépasse.
00:08:34Mais moi,
00:08:35je ne suis pas loin
00:08:36de répondre comme le sondage.
00:08:38Il y a quelque chose
00:08:38qui ne fonctionne pas.
00:08:39Que fait le gouvernement ?
00:08:40Que fait la ministre
00:08:41de l'Agriculture ?
00:08:42Non mais,
00:08:43il est le temps
00:08:44que je réponde ou pas ?
00:08:45On va repousser
00:08:46un petit peu le temps.
00:08:47Alors,
00:08:47juste une chose.
00:08:48Déjà,
00:08:48pour les fruits et légumes,
00:08:50c'est très simple.
00:08:50Je vais vous prendre un exemple.
00:08:52Maintenant,
00:08:52les noisettes,
00:08:53on ne va plus en faire en France
00:08:54parce qu'on a interdit
00:08:56le seul produit
00:08:57qui permet de produire
00:08:58de la noisette
00:08:58de manière rentable
00:09:00pour l'agriculture.
00:09:00Donc,
00:09:01on les importe de Turquie
00:09:02ou on utilise des produits
00:09:03rigoureusement interdits
00:09:05en France.
00:09:05J'apote.
00:09:06Et le pire,
00:09:07c'est que ceux
00:09:07qui ont fait le recours
00:09:08contre la loi Duplan
00:09:09ont dit
00:09:09c'est génial.
00:09:10Vous n'êtes pas d'accord ?
00:09:11Si,
00:09:12mais moi,
00:09:12je pense aussi
00:09:13qu'il y a peut-être
00:09:13aussi un tabou
00:09:14qu'il faut peut-être
00:09:14faire tomber.
00:09:15Est-ce que finalement,
00:09:16l'ouverture sur le marché européen,
00:09:18ce n'est pas la contrepartie
00:09:19des subventions européennes
00:09:20qui perfusent
00:09:21les loisettes françaises
00:09:22depuis peut-être...
00:09:23Deuxième point,
00:09:28deuxième point,
00:09:29sur la viande,
00:09:29mais c'est très simple,
00:09:30on a mis tellement
00:09:31de normes
00:09:32à nos agriculteurs
00:09:32avec,
00:09:33je veux dire,
00:09:34comment est-ce qu'on a tué
00:09:35une partie de la filière poulaire ?
00:09:36Rappelez-vous
00:09:37les abattoirs doux,
00:09:37etc.
00:09:38Les Allemands,
00:09:39comme les bovins,
00:09:40eux,
00:09:41ils ont fait des abattoirs massifs
00:09:42avec uniquement
00:09:43des travailleurs détachés
00:09:44roumains
00:09:44à 400 balles par mois.
00:09:46Comment voulez-vous
00:09:47que le français
00:09:47soit compétitif ?
00:09:49Parce qu'on a fait
00:09:49le dumping social
00:09:50par le bas
00:09:51et nous,
00:09:51en plus,
00:09:52on a surchargé
00:09:53nos agriculteurs
00:09:54de normes environnementales
00:09:55qu'ils n'ont pas en Allemagne,
00:09:56aux Pays-Bas
00:09:57ou en Espagne.
00:09:57Et je ne vous parle même pas
00:09:58de la Roumanie
00:09:58ou de la Pologne.
00:09:59Donc,
00:10:00on a tué notre agriculture
00:10:01par des politiques irresponsables.
00:10:03On ne peut plus
00:10:04vous faire réagir,
00:10:05Philippe,
00:10:05vous restez avec nous,
00:10:06on revient dans un instant.
00:10:07C'est Sylvie.
00:10:07Sylvie,
00:10:08vous êtes avec nous.
00:10:09Bonsoir Sylvie,
00:10:10vous ne bougez pas,
00:10:11vous serez en direct
00:10:12dans un instant,
00:10:12on fait une petite pause,
00:10:13on arrive tout de suite.
00:10:15C'est les vraies voix,
00:10:15ces agriculteurs
00:10:16avec cette question du jour,
00:10:17veut-on la disparition
00:10:18de nos agriculteurs ?
00:10:20Et vous dites tout
00:10:20à 82%.
00:10:21Et voilà,
00:10:22et on en parle
00:10:22dans un instant.
00:10:23Sud Radio.
00:10:24Sud Radio.
00:10:25Parlons vrai.
00:10:26Parlons vrai.
00:10:26Sud Radio.
00:10:27Parlons vrai.
00:10:28Vraie voix Sud Radio,
00:10:3018h-20h,
00:10:31Cécile Dominibus,
00:10:32Philippe David.
00:10:34Et on revient
00:10:35sur ce troupeau
00:10:36de 208 vaches
00:10:37qui vont être abattues,
00:10:39malgré la vaste mobilisation
00:10:41de la coordination rurale.
00:10:43Avec cette question,
00:10:45Philippe,
00:10:45veut-on la disparition
00:10:46des agriculteurs ?
00:10:47Et à cette question,
00:10:48veut-on la disparition
00:10:50de nos agriculteurs ?
00:10:50Vous dites désormais oui
00:10:51à 83%.
00:10:53Vous voulez réagir
00:10:54encore et toujours.
00:10:55Le 0826 300 300.
00:10:57Vous êtes agriculteur,
00:10:58vous avez manifesté ou pas ?
00:10:59On attend vos témoignages
00:11:00à l'antenne
00:11:01avec les vraies voix.
00:11:01Alors,
00:11:02Sylvie est avec nous
00:11:03en direct au 0826 300 300.
00:11:05Bonsoir Sylvie.
00:11:05Bonsoir Sylvie.
00:11:07Bonsoir,
00:11:07bonsoir Sud Radio,
00:11:08bonsoir à tout le monde.
00:11:10Merci de vous préoccuper
00:11:12de cette aberration
00:11:13de ces abattages
00:11:16absolument effroyables
00:11:18qui sont décidés
00:11:20de ce Mercosur
00:11:22qui tue nos agriculteurs,
00:11:25nos éleveurs
00:11:25de tout ce que souffrent
00:11:27les paysans.
00:11:28J'aime la France
00:11:29et j'aime mon terroir.
00:11:32Un peuple
00:11:33qui perd sa souveraineté alimentaire
00:11:36est un peuple
00:11:37qui souffre,
00:11:37qui devient méchant.
00:11:38Il ne faut pas oublier
00:11:41qu'on a un pays merveilleux,
00:11:43que les paysans
00:11:44aiment leur travail,
00:11:46qu'ils s'appliquent
00:11:47à faire de la bonne viande,
00:11:49des bons élevages.
00:11:52Et la dermatose
00:11:54n'est pas dangereuse.
00:11:56Cet après-midi,
00:11:58toutes les coordinations
00:12:00de paysans
00:12:01ont proposé
00:12:01d'isoler
00:12:04une vache
00:12:05sur 208 vaches,
00:12:08de l'isoler
00:12:09à la limite
00:12:09d'accepter
00:12:10de la battre
00:12:11alors qu'elle n'est pas
00:12:12contagieuse,
00:12:13de mettre en quarantaine
00:12:15200 autres vaches,
00:12:17207 autres vaches
00:12:18et Mme Genévard
00:12:20n'a pas accepté.
00:12:21Donc,
00:12:22il faut abattre,
00:12:22abattre,
00:12:23abattre.
00:12:23Dans le tout,
00:12:24la semaine dernière,
00:12:25c'était pareil.
00:12:26Sylvie,
00:12:26ne bougez pas.
00:12:27Restez avec nous,
00:12:27Sylvie,
00:12:28puisque nous avons en direct
00:12:30Christine Bouillot
00:12:31qui est notre reporter
00:12:32sur place.
00:12:32Bonsoir Christine Bouillot.
00:12:33Bonsoir.
00:12:34Bonsoir les vrais voix.
00:12:35Bonsoir Cécile.
00:12:36Alors,
00:12:36vous suivez cette colère
00:12:37depuis le début.
00:12:39Vous êtes à bord
00:12:39sur Arise.
00:12:41On en est où
00:12:42pour l'instant ?
00:12:44Alors écoutez,
00:12:44c'est extrêmement tendu
00:12:45puisque depuis
00:12:46à peu près une heure
00:12:47maintenant,
00:12:48les gendarmes mobiles
00:12:49approchent doucement
00:12:51mais sûrement
00:12:51de la ferme
00:12:53pour venir
00:12:53donc dégager la voie.
00:12:55Alors,
00:12:55il faut imaginer
00:12:56un peu le décor.
00:12:57Je vais vous le faire
00:12:57rapidement.
00:12:58Cette ferme,
00:12:58elle se situe en haut
00:12:59d'une colline
00:12:59et ça fait comme
00:13:00une forteresse
00:13:01assiégée aujourd'hui.
00:13:03Tous les axes
00:13:03ont été bloqués
00:13:04par les agriculteurs.
00:13:06Il n'y a pas
00:13:07que la coordination rurale.
00:13:08Il y a aussi
00:13:08la Confédération Paysanne.
00:13:10Il y a aussi
00:13:10les jeunes agriculteurs.
00:13:11Il y a le MoDef.
00:13:12Il y a la Fénesseur
00:13:12qui sont là.
00:13:13Les jeunes agriculteurs
00:13:14de tout le département
00:13:15et des autres départements.
00:13:16Il y a à peu près
00:13:16un millier de personnes
00:13:16mais il n'y a pas
00:13:17que des agriculteurs.
00:13:18Il y a des habitants.
00:13:19Il y a des enfants.
00:13:19Il y a des familles.
00:13:20C'est absolument incroyable
00:13:21la mobilisation
00:13:22qui s'est opérée
00:13:22autour de cette ferme.
00:13:24Pour l'instant,
00:13:24les forces de l'or
00:13:25sont en train
00:13:26de monter de la vallée,
00:13:28de progresser
00:13:28en enlevant
00:13:29tous les obstacles
00:13:30qui ont été dressés
00:13:30devant eux.
00:13:31C'est-à-dire des arbres coupés,
00:13:33des câbles tendus,
00:13:34des balles de paille
00:13:35enflammées
00:13:35pour retarder
00:13:36leur progression.
00:13:38Là, actuellement,
00:13:39ils sont à un petit peu
00:13:40plus d'un kilomètre et demi
00:13:41de la ferme
00:13:42des deux éleveurs.
00:13:43Ils vont arriver
00:13:44à un croisement
00:13:44où je me trouve
00:13:45et là,
00:13:45ce sont les premiers tracteurs
00:13:47qui barrent la route.
00:13:48Donc, on va avoir
00:13:49un moment de tension.
00:13:50C'est extrêmement tendu.
00:13:51C'est extrêmement dangereux
00:13:53ce qui est en train
00:13:54de se passer.
00:13:55On est des observateurs
00:13:56tous là à regarder.
00:13:58Il y a un hôpital de campagne
00:13:59qui a été installé
00:13:59dans un village à côté.
00:14:01Les pompiers sont mobilisés
00:14:02aussi sur un autre village.
00:14:03Les hélicoptères tournent autour.
00:14:04Il fait nuit noire.
00:14:06Et donc,
00:14:06il y a d'un côté
00:14:07des éleveurs,
00:14:08des agriculteurs
00:14:09de tous les départements
00:14:11qui sont remontés
00:14:12contre cette décision
00:14:13d'abattage.
00:14:14Alors, en précision
00:14:15que les deux éleveurs
00:14:15ont donné leur accord
00:14:17puisque de toute façon,
00:14:18ils n'ont pas choix.
00:14:19C'est la directive.
00:14:20Ils ont signé l'accord
00:14:21pour l'abattage
00:14:23de leurs troupeaux.
00:14:24Ils ne sont pas présents.
00:14:26Ils ont préféré partir,
00:14:27ne pas assister
00:14:28à ce triste spectacle.
00:14:29C'est ce que nous a dit
00:14:30tout à l'heure
00:14:30le président
00:14:31de la Chambre d'agriculture
00:14:32de la Riège.
00:14:34et donc, pour l'instant,
00:14:36le face-à-face commence.
00:14:39On se doute
00:14:40que ça va mal se passer.
00:14:41Beaucoup de personnes
00:14:41sont assez inquiètes
00:14:42parce que les agriculteurs
00:14:44sont extrêmement déterminés
00:14:45à ne pas laisser faire
00:14:46cet abattage massif.
00:14:48Christine Bouillaud,
00:14:49bien entendu,
00:14:49vous restez sur place.
00:14:51On vous reprendra
00:14:52dans quelques minutes
00:14:54et on veut vous faire
00:14:55écouter un son.
00:14:56Écoutez.
00:14:56Alors là, c'est fort.
00:14:58La bagnole est jetée,
00:15:00jetée dans le champ
00:15:01comme une merde, quoi.
00:15:04Le mec qui a bossé
00:15:05pour se la payer,
00:15:06il va se la retrouver
00:15:07baiser.
00:15:09Si ça, c'est pas une atteinte
00:15:10à la liberté,
00:15:11la citoyenneté,
00:15:12la liberté de circuler,
00:15:14putain,
00:15:15ils l'ont jetée dans le champ.
00:15:17C'est vraiment horrible
00:15:17ce qui se passe
00:15:18au bord de Choraris.
00:15:19C'est horrible.
00:15:21On peut plus circuler
00:15:22dans notre pays.
00:15:23On se voit la voiture
00:15:24complètement détruite.
00:15:25elle va être écrasée
00:15:26sur le côté.
00:15:27Relayez, relayez,
00:15:28s'il vous plaît.
00:15:29C'est pas la France,
00:15:30bordel, c'est pas la France.
00:15:32Quand on entend ça,
00:15:33Philippe Bilger,
00:15:33c'est dramatique.
00:15:35Bien sûr.
00:15:36Alors, on aimerait savoir
00:15:38dans quelles conditions
00:15:39cette indignation
00:15:41se manifeste.
00:15:42Mais il faut avoir
00:15:44très peur.
00:15:45Je veux dire,
00:15:46lorsque les agriculteurs
00:15:47en ont assez,
00:15:49on a eu mille exemples
00:15:50dans la vie
00:15:51de notre pays,
00:15:53on peut craindre le pire
00:15:54parce que
00:15:55ils sont patients,
00:15:57ils sont corrects.
00:15:58Généralement,
00:15:59ils protestent
00:16:00de manière civilisée.
00:16:02Mais quand ils en ont marre,
00:16:03ça devient très violent.
00:16:04Éric Rebet.
00:16:05Moi, je mets en garde
00:16:06solennellement
00:16:07les autorités
00:16:07de ce pays
00:16:08ce soir.
00:16:09Quand on entend
00:16:10la détresse
00:16:11des agriculteurs
00:16:12dans un pays
00:16:13et pas que dans les campagnes
00:16:15qui est fracturé,
00:16:16qui est à bout,
00:16:17qui est à cran,
00:16:18qui est parfois
00:16:19en difficulté
00:16:20de pouvoir d'achat,
00:16:20je mets les autorités
00:16:21en garde
00:16:22parce que
00:16:22si ce qui va se passer
00:16:24se passe mal,
00:16:27on ne peut pas
00:16:28s'éviter de penser
00:16:30que ça peut avoir
00:16:31des implications
00:16:31dans tout le pays
00:16:32et dans toute campagne.
00:16:33Donc, attention,
00:16:35attention,
00:16:35Mme Gennevard
00:16:36doit prendre la parole,
00:16:37doit s'exprimer,
00:16:38doit s'expliquer
00:16:39pour les agriculteurs.
00:16:41Et puis, un mot quand même,
00:16:41quand vous abattez un troupeau,
00:16:42n'oubliez jamais une chose,
00:16:44qu'au-delà de la marchandise,
00:16:45ce sont aussi des agriculteurs
00:16:46qui sont attachés
00:16:47à leurs animaux,
00:16:50on va les massacrer
00:16:51devant leurs yeux.
00:16:52C'est ça, la réalité.
00:16:53Sébastien Ménard ?
00:16:54Moi, j'entends
00:16:55tout ce qu'on dit
00:16:56et tout ce qu'on partage
00:16:57parce que là,
00:16:58c'est rare,
00:16:59mais on est tous d'accord,
00:17:00en fait.
00:17:01On est tous d'accord
00:17:01pour, quelque part,
00:17:04partager le désarroi
00:17:06des agriculteurs,
00:17:07dire que, évidemment,
00:17:08la classe politique
00:17:10n'est pas au rendez-vous.
00:17:13Mais qu'est-ce qu'on fait ?
00:17:15Voilà.
00:17:15Le vrai sujet, c'est ça,
00:17:17c'est que, M. Révelle,
00:17:18vous êtes, encore une fois,
00:17:20à nous dire que la colère gronde,
00:17:22que les agriculteurs vont marcher
00:17:24sur l'Elysée,
00:17:25ils auraient bien raison de le faire.
00:17:26Non, je ne vous ai pas dit ça.
00:17:27Je ne vous ai pas dit ça.
00:17:29Ce n'est pas quelque chose
00:17:30que je souhaite.
00:17:30Mais à force de jouer
00:17:31avec la colère des gens,
00:17:33à force de jouer
00:17:34avec la colère des gens,
00:17:35ce gouvernement va finir
00:17:36par mettre le feu.
00:17:37Mais qu'est-ce qu'on fait ?
00:17:38Qu'est-ce qu'on fait ?
00:17:39Concrètement,
00:17:40pour soutenir nos agriculteurs,
00:17:41qu'est-ce qu'on fait ?
00:17:43Allez-y, Philippe,
00:17:45d'être accepté la proposition
00:17:47qui a été faite,
00:17:49qui me paraît raisonnable,
00:17:50si sanitairement elle est plausible,
00:17:52de séparer...
00:17:54Et si à chaque fois c'est comme ça,
00:17:55ça va être compliqué.
00:17:56Benjamin, il est avec nous
00:17:57au 0826 300 300.
00:17:59Vous vouliez réagir, Benjamin ?
00:18:01Oui, bonjour.
00:18:02Merci pour vous donner la parole.
00:18:03Merci.
00:18:04J'ai entendu plusieurs choses,
00:18:05c'est fort intéressante.
00:18:06Alors, j'ai passé la journée
00:18:07à la ferme.
00:18:09Je ne suis pas agriculteur,
00:18:10je suis chauffeur tâti.
00:18:11J'ai été agriculteur
00:18:12pendant une quinzaine d'années,
00:18:13mais j'ai arrêté.
00:18:14Et j'étais à la ferme
00:18:15pendant toute la journée.
00:18:17Ce qui se passe aujourd'hui
00:18:18est monstrueux.
00:18:19Les agriculteurs,
00:18:20que ce soit à la ferme du Doubs
00:18:21ou pour la ferme aujourd'hui
00:18:23dans l'Ariège,
00:18:23ont proposé d'autres solutions,
00:18:25des protocoles d'essai
00:18:26pour éliminer la maladie
00:18:28des différents chers de col.
00:18:29Ça a été refusé.
00:18:31Tout ce qui a été proposé
00:18:33dans le bon sens,
00:18:34avec les gens du terrain
00:18:35qui connaissent leur élevage,
00:18:36qui savent comment faire disparaître
00:18:37des épidémies,
00:18:38qui, je vous le rappelle,
00:18:40ce virus n'est pas transmissible à l'homme,
00:18:42il n'est pas contagieux à l'homme,
00:18:44et je crois que c'est 1 pour 1 000
00:18:46quand des bêtes sont atteintes,
00:18:48c'est 1 pour 1 000
00:18:49au niveau de leur mortalité.
00:18:50C'est-à-dire que ça ne représente rien.
00:18:53La France a déjà rencontré
00:18:54en 1992,
00:18:55dans une de nos îles,
00:18:56la même maladie.
00:18:57Je crois que c'était à La Réunion.
00:18:58Ils ont réussi à l'éradiquer.
00:19:01Et aujourd'hui,
00:19:01le gouvernement,
00:19:02en fait,
00:19:03ce qu'il veut,
00:19:03c'est la destruction
00:19:04de l'agriculture française,
00:19:05comme bien d'autres.
00:19:06Il y a eu la siderurgie,
00:19:07il y a eu l'industrie,
00:19:08il y a eu le textile.
00:19:09Et en fait,
00:19:10aujourd'hui,
00:19:10c'est l'agriculture.
00:19:12Et en fait,
00:19:12derrière,
00:19:12les gens,
00:19:13ce qui ne se rendent pas compte,
00:19:13c'est que les vaches,
00:19:14là-haut,
00:19:14moi,
00:19:14je les ai vues,
00:19:15quand vous vous promenez
00:19:16dans les champs,
00:19:16quand vous vous promenez
00:19:17à la campagne,
00:19:17vous voyez les vaches
00:19:18qui sont élevées.
00:19:19Et aujourd'hui,
00:19:20c'est des bateaux entiers
00:19:21de vaches du Brésil
00:19:22qui attendent à nos portes.
00:19:24Et ça,
00:19:24c'est la mobilisation
00:19:25de tous les Français.
00:19:26Allez,
00:19:27Benjamin,
00:19:27restez avec nous.
00:19:29On est obligés
00:19:29de faire une petite pause.
00:19:30On revient dans un instant.
00:19:31Avec Philippe,
00:19:32Sylvie,
00:19:32Benjamin 0826 300 300
00:19:35et avec nos vrais voix du jour.
00:19:41Et autour de cette table,
00:19:55Éric Revelle est avec nous.
00:19:56Je vous rappelle,
00:19:57auteur de ce livre,
00:19:58C'est Mozart qu'on assassine
00:19:59aux éditions Ellipse
00:20:00avec Sébastien Ménard,
00:20:01éditorialiste,
00:20:02patron de Presse Libre
00:20:03et entrepreneur dans la foodtech
00:20:04et puis Philippe Bilger,
00:20:06bien entendu,
00:20:06président de l'Institut de la Parole.
00:20:08Et on revenait sur ce troupeau
00:20:10de 208 vaches
00:20:11qui vont donc finalement
00:20:12être abattus
00:20:13avec une large mobilisation
00:20:15des agriculteurs
00:20:16mais pas que
00:20:17puisque dans cette commune,
00:20:20beaucoup de,
00:20:21comme le disait Christine Bouillaud,
00:20:23énormément de gens
00:20:24sont sur place,
00:20:25un peu plus d'un millier.
00:20:27On va la prendre
00:20:27dans un instant,
00:20:290826 300 300
00:20:30avec Philippe
00:20:32qui voulait de nouveau
00:20:33réagir sur ce sujet.
00:20:37Philippe,
00:20:37vous êtes avec nous ?
00:20:39Philippe ?
00:20:40On va attendre.
00:20:41Sylvie ?
00:20:42Sylvie,
00:20:42vous vouliez réagir ?
00:20:45Oui.
00:20:46Oui.
00:20:47On vous écoute Sylvie.
00:20:49Je veux bien réagir.
00:20:50Écoutez,
00:20:52l'éleveur
00:20:53n'a jamais signé
00:20:54l'autorisation
00:20:55d'abattage.
00:20:56Je ne sais pas
00:20:57d'où tient
00:20:57cette information,
00:20:59parlons vrai
00:20:59sur cette radio.
00:21:01Je ne sais pas
00:21:02d'où tient
00:21:02cette information
00:21:03votre journaliste.
00:21:04les abattage.
00:21:06Elle est en ligne
00:21:08avec nous.
00:21:08On va la prendre
00:21:09direct.
00:21:10Je veux bien
00:21:11sa source.
00:21:12Elle vous entend.
00:21:14Attendez.
00:21:16Christine Bouillot
00:21:16est avec nous.
00:21:17Bonjour.
00:21:17La source,
00:21:18c'est le président
00:21:18de la Chambre
00:21:19de l'agriculture
00:21:19de l'Ariège
00:21:20que l'on a croisé
00:21:21tout à l'heure
00:21:22et qui nous a confirmé
00:21:23que les deux éleveurs
00:21:23avaient donc signé
00:21:24l'autorisation d'abattage.
00:21:26Ils n'ont pas le choix
00:21:27compte tenu des circonstances
00:21:29parce que sinon
00:21:29ils ne sont pas indemnisés.
00:21:30Donc ils sont obligés
00:21:31d'accepter
00:21:32l'abattage complet
00:21:34du troupeau
00:21:35qui est le leur.
00:21:37C'est un drame.
00:21:38C'est une déchirure
00:21:39pour cette famille
00:21:40et pour cette exploitation.
00:21:42Évidemment,
00:21:43200 buivaches,
00:21:44je vous le disais,
00:21:44ils n'ont pas souhaité
00:21:45rester là
00:21:46et assister à l'euthanasie
00:21:47parce que l'euthanasie
00:21:48va se faire sur la ferme.
00:21:50Ah oui.
00:21:50Les carcasses partiront après.
00:21:52Donc ils n'ont pas voulu
00:21:53assister à ça
00:21:53mais ils ont été
00:21:54non pas qu'ils n'ont pas voulu
00:21:55dans un premier temps
00:21:56ils ne voulaient pas
00:21:57parce qu'ils attendaient
00:21:58de savoir
00:21:59si le protocole
00:22:00qui avait été proposé
00:22:01dont on a parlé
00:22:01de faire autrement
00:22:04de tester
00:22:05un nouveau process
00:22:07autour de cette maladie
00:22:08allait être accepté.
00:22:09Ça a été refusé
00:22:10par la ministre ce matin
00:22:11et donc par conséquent
00:22:13pour pouvoir être indemnisés
00:22:14et reconstituer leur cheptel
00:22:15ils sont obligés
00:22:16de signer
00:22:17l'autorisation
00:22:18d'abattage du troupeau.
00:22:20Voilà.
00:22:20Merci Christine Bouillaud
00:22:23en tout cas
00:22:23vous nous tenez
00:22:25bien entendu
00:22:26au courant
00:22:27Philippe est avec nous
00:22:28au 0826 300 300
00:22:29Philippe vous êtes avec nous ?
00:22:32Oui je suis avec vous
00:22:32vous m'entendez ?
00:22:33Oui on vous entend.
00:22:34Oui allo ?
00:22:35Oui
00:22:35moi je voudrais compléter
00:22:36ce que j'expliquais tout à l'heure
00:22:37parce que
00:22:38je crois que
00:22:39tout le monde est en train
00:22:40on est tous d'accord
00:22:40mais tout le monde est en train
00:22:41de rajouter de l'huile sur le feu
00:22:42et encore
00:22:44la cause
00:22:44je reviens
00:22:45c'est l'État
00:22:45qui n'explique pas ce qui fait
00:22:48vous voyez ?
00:22:48et l'État devrait expliquer
00:22:49ce qu'il fait
00:22:50parce que
00:22:50si on laisse partir
00:22:51si on laisse partir
00:22:52cette crise
00:22:53dans tous les sens
00:22:54comme disait
00:22:55votre chroniqueur
00:22:55tout à l'heure
00:22:56je crois qu'on peut avoir
00:22:58des soucis très graves
00:22:59qui s'enflamment
00:23:00dans d'autres corporations
00:23:00c'était Éric Revelle
00:23:01c'était Éric Revelle
00:23:03rendons à Éric
00:23:03ce qui était Éric
00:23:04voilà
00:23:04je crois qu'il faudrait
00:23:06que l'État explique
00:23:08réunisse tout le monde
00:23:08parce que vous savez
00:23:09il y a des choses
00:23:11qui ne sont pas respectées
00:23:12dans ces problèmes
00:23:13il y a du transport
00:23:14qui a été interdit
00:23:15qui a été fait
00:23:15on ne sait pas qui c'est
00:23:16on ne sait pas où
00:23:17vous voyez ?
00:23:18tout le monde ne respecte pas
00:23:18l'État
00:23:19donc je crois qu'il faudrait
00:23:20que l'État
00:23:20prenne la main
00:23:21se prenne la main
00:23:21et explique comme il faut
00:23:22ce qu'il veut faire
00:23:23où il veut aller
00:23:24et on entend de tout
00:23:25je pense qu'on catastrophite
00:23:27on rajoute de la crise
00:23:30alors attendez
00:23:32bougez pas
00:23:33bougez pas
00:23:33Christine
00:23:33vous êtes avec nous
00:23:34oui tout à fait
00:23:36donc c'était juste
00:23:37pour vous faire
00:23:37un point de la situation
00:23:39donc les forces de l'ordre
00:23:40étaient bloquées
00:23:40par un feu
00:23:41un feu qui avait été
00:23:43de balleaux de paille
00:23:44et donc ils viennent
00:23:44de l'éteindre
00:23:45et donc ils avancent
00:23:46avec des blindés
00:23:47il faut quand même
00:23:48se rendre compte
00:23:49de ce que ça signifie
00:23:50finalement dans cette campagne
00:23:52pas du tout habituée
00:23:53à ce genre de spectacle
00:23:54sur ces petites routes
00:23:55les blindés avancent
00:23:56avec les forces mobiles
00:23:57un kilomètre encore à franchir
00:24:00il y a au moins
00:24:014 ou 5 tracteurs enlevés
00:24:02donc la soirée va être
00:24:03tendue et longue
00:24:04et les gaz lacrymogènes
00:24:06sont déjà sortis
00:24:07pour évacuer la route
00:24:08voilà
00:24:08restez avec nous
00:24:10Christine
00:24:10Eric Revelle
00:24:12je vous vois
00:24:13démuni en fait
00:24:14quand vous entendez ça
00:24:15parce que c'est
00:24:16quoi faire en fait
00:24:17bah écoutez
00:24:19je pense que
00:24:20ce que disait Philippe
00:24:21est judicieux
00:24:21c'est à dire que
00:24:22bien sûr qu'il ne s'agit pas
00:24:23de rajouter de l'huile
00:24:24sur le feu
00:24:25qui ne demande qu'à partir
00:24:26mais on a l'impression
00:24:29et Philippe David
00:24:29en parlait tout à l'heure
00:24:30qu'au nom du principe
00:24:32de précaution
00:24:32maintenant c'est ça
00:24:33il a été mis dans la constitution
00:24:35par Jacques Chirac
00:24:36à l'époque
00:24:36président de la république
00:24:37ben voilà
00:24:39au nom du principe
00:24:39de précaution
00:24:40qui est respecté
00:24:42à la lettre
00:24:43par les petits hommes gris
00:24:44du ministère de l'agriculture
00:24:46ben on regarde pas
00:24:47dans le détail
00:24:48on prend des décisions
00:24:50on les explique pas
00:24:51forcément
00:24:52et ça peut avoir
00:24:53des effets délétères
00:24:54pardonnez-moi
00:24:55les agriculteurs souffrent
00:24:56il y a des suicides
00:24:57toutes les semaines
00:24:59tous les 15 jours
00:24:59vous voyez bien
00:25:00que cette population
00:25:01est en souffrance
00:25:02et on envoie des blindés
00:25:03comme seule réponse
00:25:04ben écoutez
00:25:05c'est à la fois tragique
00:25:06et dangereux
00:25:07je le répète
00:25:07c'est dangereux
00:25:08pour la paix sociale
00:25:09en même temps
00:25:10il est évident
00:25:11que l'évolution
00:25:11de notre société
00:25:13va rendre de plus en plus
00:25:14prégnante
00:25:16le prégnant
00:25:17le principe de précaution
00:25:19je n'imagine pas
00:25:20que demain
00:25:21avec les obsessions
00:25:22sanitaires
00:25:23ou alimentaires
00:25:25le principe de précaution
00:25:26puisse s'altérer
00:25:28et donc
00:25:29on peut craindre
00:25:30le pire
00:25:31dans la confrontation
00:25:32des deux exigences
00:25:34on est le seul pays
00:25:35au monde
00:25:35j'en connais pas un
00:25:36qui a mis le principe
00:25:37de précaution
00:25:38dans la constitution
00:25:39si on avait mis
00:25:40le principe de précaution
00:25:41attendez
00:25:41au 19ème siècle
00:25:43on n'aurait pas fait
00:25:44l'électricité
00:25:44parce qu'on peut
00:25:45s'électrocuter
00:25:46on n'aurait pas fait
00:25:47la voiture
00:25:48parce qu'on aurait pu
00:25:48mourir en accident
00:25:49on n'aurait pas fait
00:25:49l'avion etc
00:25:50est-ce qu'on va pas
00:25:51quand même
00:25:51rappelez-vous
00:25:52il y a 29 ans
00:25:531996
00:25:54la crise
00:25:55de la vache folle
00:25:56c'était la panique
00:25:57généralisée
00:25:58pratiquement
00:25:58on nous disait
00:25:59t'as mangé du steak
00:26:01à tartare
00:26:01oulala
00:26:02t'es peut-être
00:26:03gravement en danger
00:26:03mais est-ce qu'on
00:26:05se gère comme ça
00:26:06les gens par la peur
00:26:07a priori
00:26:08cette maladie
00:26:08c'est pas une maladie
00:26:09particulièrement mortelle
00:26:11pour les humains
00:26:11il doit y avoir des solutions
00:26:13autres qu'à battre
00:26:14tout à l'heure
00:26:15ce que moi je vais vous partager
00:26:17c'est là je vais intervenir
00:26:19avec ma casquette
00:26:19de patron
00:26:20dans la foodtech
00:26:21je produis un million
00:26:22de repas par mois
00:26:23d'accord
00:26:23pour la France
00:26:25d'accord
00:26:26et j'en produis
00:26:27plus de 10 millions
00:26:28pour le reste
00:26:28en dehors de France
00:26:29le principe de précaution
00:26:31on l'a appelé comme ça
00:26:33c'est juste
00:26:34un souhait
00:26:35du consommateur
00:26:36de ne pas prendre
00:26:38un quelconque risque
00:26:39sanitaire
00:26:40pour sa santé
00:26:41et pour la santé
00:26:42de ses enfants
00:26:43ça s'impose
00:26:44partout
00:26:45partout
00:26:45partout
00:26:46dans les pays
00:26:46je l'ai dit tout à l'heure
00:26:47dans les pays modernes
00:26:48dans les pays post-industriels
00:26:50dans les pays
00:26:50où l'hygiénisme est partout
00:26:52et je peux vous assurer
00:26:53que quand il y a
00:26:54le moindre petit doute
00:26:56c'est tout un pan de l'économie
00:26:58qui s'écroule
00:26:58c'est dingue
00:26:59d'accord
00:26:59mais je vous le dis
00:27:00mais c'est dingue
00:27:01donc moi je suis parfois obligé
00:27:02de rappeler
00:27:02je suis parfois obligé
00:27:04de rappeler
00:27:05des millions
00:27:06des millions
00:27:07de boîtes
00:27:09de produits
00:27:09voilà
00:27:10parce qu'on me dit
00:27:11il y a peut-être
00:27:12un petit truc
00:27:12donc on vérifie
00:27:13etc.
00:27:13mais aujourd'hui
00:27:14la tolérance
00:27:15c'est zéro
00:27:16c'est tolérance zéro
00:27:17en matière de production
00:27:18alimentaire humaine
00:27:20allez 0 826 300 300
00:27:21c'est David qui est avec nous
00:27:22bonsoir David
00:27:23merci de votre patience
00:27:26bienvenue sur Sud Radio
00:27:27on vous écoute
00:27:28oui bonsoir Cécile
00:27:30bonsoir au Philippe
00:27:31et bonsoir aux autres invités
00:27:32plusieurs choses
00:27:34la première
00:27:34pour répondre
00:27:35à l'éditeur précédent
00:27:37qui était Philippe
00:27:38je crois
00:27:38qui est agriculteur
00:27:40dans le lot
00:27:40oui voilà
00:27:42agriculteur dans le lot
00:27:43qui nous disait
00:27:43qu'il fallait que le gouvernement
00:27:44nous dise où il va
00:27:45mais le gouvernement
00:27:45ne sait pas où il va
00:27:46c'est ça le problème
00:27:48et d'ailleurs
00:27:48est-ce que c'est le gouvernement
00:27:49qui décide
00:27:50parce que ce matin
00:27:51sur votre antenne
00:27:53chez Patrick Roger
00:27:55était invité
00:27:56une vétérinaire
00:27:57et lorsqu'on lui a posé
00:27:59lorsqu'on lui a mis
00:28:00sous les yeux
00:28:00enfin on lui a pas mis
00:28:01sous les yeux
00:28:01mais lorsqu'on lui a dit
00:28:02qu'il y avait un autre protocole
00:28:03qui était proposé
00:28:04que le protocole appliqué
00:28:05ce qu'elle a répondu
00:28:07c'est que ce protocole
00:28:08ne devait pas répondre
00:28:09aux directives européennes
00:28:11et que donc
00:28:11il ne servait à rien
00:28:13donc
00:28:13qui est-ce qui commande
00:28:14est-ce que c'est encore
00:28:15le gouvernement
00:28:15de Genevieve
00:28:16ou est-ce que c'est plus haut
00:28:17ça c'est la première chose
00:28:18à se demander
00:28:19et la deuxième
00:28:21par rapport à la situation
00:28:22ne pas jeter de l'huile
00:28:23sur le feu
00:28:23vous voyez moi
00:28:24je suis bonapartiste
00:28:26donc je suis très légaliste
00:28:27on va dire
00:28:27mais aujourd'hui
00:28:29le légaliste
00:28:30il est de moins en moins
00:28:31quand on voit
00:28:32que sont les centaures
00:28:33devant des agriculteurs
00:28:34sur nos terres pyrénéennes
00:28:36je suis du commun
00:28:37je suis voisin
00:28:38je suis voisin
00:28:38de la Riège
00:28:39on est une zone
00:28:41on est une zone agricole
00:28:42on va dire
00:28:43pas sinistrée
00:28:44mais pas loin
00:28:44on est des territoires
00:28:45les plus pauvres
00:28:46au niveau agricole
00:28:47je peux vous dire
00:28:48que ça fait mal
00:28:49au coeur
00:28:49et que
00:28:50j'ose espérer
00:28:52j'espère qu'on va faire
00:28:53reculer le gouvernement
00:28:54dans cette situation
00:28:55qui devient intenable
00:28:56c'est intéressant
00:28:56ce que vous dites
00:28:57David
00:28:57je voudrais vous faire réagir
00:28:59ce que disait Eric Revelle
00:29:00l'impact quand même
00:29:02pour un agriculteur
00:29:03de voir tout son cheptel
00:29:05abattu
00:29:06j'ai l'impression
00:29:08qu'on n'en tient pas
00:29:09vraiment compte
00:29:09c'est un peu comme
00:29:12c'est comme pour tout
00:29:13en fait
00:29:14c'est comme pour n'importe
00:29:15quel métier
00:29:16si demain
00:29:17vous êtes restaurateur
00:29:19et que votre restaurant
00:29:19part en fumée
00:29:20suite à un incendie
00:29:21je pense que l'état
00:29:22doit être déplorable
00:29:23un mécanicien
00:29:25qui voit son garage
00:29:26partir en fumée
00:29:26ça doit être déplorable
00:29:27mais là a priori non
00:29:28parce que ce sont
00:29:29que de pauvres animaux
00:29:30donc tout le monde
00:29:30s'en fiche des animaux
00:29:31moi je ne suis pas
00:29:32agriculteur
00:29:33mais je suis de la campagne
00:29:35je vous remets voler
00:29:36j'ai des vaches
00:29:36sous les yeux
00:29:37etc
00:29:37et je peux vous dire
00:29:38que ça on n'a pas envie
00:29:39de le voir disparaître
00:29:40on le voit déjà disparaître
00:29:41malheureusement
00:29:42par rapport à d'autres choses
00:29:43et là on est touché
00:29:44de plus en plus
00:29:45David
00:29:45restez avec nous
00:29:46on est en direct
00:29:46avec Christine Bouillaud
00:29:48visiblement
00:29:48ça y est
00:29:49c'est parti
00:29:50il y a des affrontements
00:29:51Christine
00:29:52alors en fait
00:29:54les blindés arrivent
00:29:56donc à ce croisement
00:29:57donc en fait
00:29:57on se retrouve
00:29:58à moins de 800 mètres
00:29:59de la ferme
00:30:00c'est là que se situent
00:30:01les deux tracteurs
00:30:02qui bloquent la route
00:30:03il y a à peu près
00:30:04200 agriculteurs
00:30:05qui sont là
00:30:06émassés
00:30:06et face à eux
00:30:07sur une minuscule route
00:30:08vous avez les blindés
00:30:09qui s'approchent
00:30:10et donc voilà
00:30:11l'affrontement
00:30:12moi je pense
00:30:12va être inévitable
00:30:14ça va être
00:30:16quelque chose
00:30:16de particulièrement tendu
00:30:17parce qu'il va falloir
00:30:18bien sûr
00:30:18que la progression
00:30:20des frances de l'ordre
00:30:21se fasse
00:30:21ils ont l'ordre
00:30:23de passer
00:30:23d'aller jusqu'à la ferme
00:30:25et les agriculteurs
00:30:26sont absolument déterminés
00:30:27à ce que ça ne se fasse pas
00:30:28donc je ne vois pas
00:30:29d'autres issues
00:30:30qu'un affrontement
00:30:32qui va être
00:30:33assez important
00:30:36pour l'instant
00:30:37on est là
00:30:39faites attention à vous
00:30:39quand même
00:30:39vous l'entendez
00:30:41je précise juste
00:30:43une chose
00:30:43concernant
00:30:44le protocole
00:30:46précision
00:30:47si on doit abattre
00:30:48c'est parce que
00:30:49pour exporter
00:30:50cette maladie
00:30:50classée en catégorie 1
00:30:52dans les maladies
00:30:53des bovins
00:30:54et si on veut
00:30:55exporter les bovins
00:30:56on ne peut pas vacciner
00:30:57donc en fait
00:30:58ce que demandent
00:30:58les éleveurs aussi
00:30:59c'est un déclassement
00:31:00de la maladie
00:31:01comme elle n'est pas
00:31:01contagieuse à l'homme
00:31:02oulala
00:31:03attendez
00:31:03excusez-moi
00:31:04je m'écarte un tout petit peu
00:31:05voilà
00:31:06c'est une situation
00:31:07qui commence à se tendre
00:31:08sérieusement
00:31:09dans cette commune
00:31:10de Borde-sur-Arise
00:31:11à proximité
00:31:12de la ferme
00:31:13voilà
00:31:14je vous laisse
00:31:15parce que je vais me mettre
00:31:16en sécurité
00:31:17c'est le plus important
00:31:20Christine
00:31:20en fait
00:31:21il n'y a pas
00:31:24que le principe
00:31:25de précaution
00:31:26apparemment
00:31:26il y a une multitude
00:31:28de paramètres
00:31:28qui font que
00:31:30on ne peut pas
00:31:31faire peut-être
00:31:32ce que suggère
00:31:33ce protocole
00:31:35mais en fait
00:31:35c'est un slalom
00:31:36un slalom entre les normes
00:31:37les obligations
00:31:38les dérogations
00:31:40tout ça
00:31:41Eric Revelle
00:31:42oui mais
00:31:43l'auditeur
00:31:45avait raison de rappeler
00:31:46j'ai écouté
00:31:47ce matin
00:31:47la matinale
00:31:48puisque j'étais dedans
00:31:49de Patrick Roger
00:31:49et c'est vrai
00:31:50que cette vétérinaire
00:31:51expliquait que
00:31:52le protocole
00:31:53d'isolement
00:31:54n'était pas
00:31:55dans le scope
00:31:57de la commission
00:31:58de Bruxelles
00:31:59donc si vous voulez
00:32:00il a raison
00:32:00de poser la question
00:32:01mais la réponse
00:32:02est dans la question
00:32:03en fait
00:32:03c'est pas le gouvernement
00:32:04français
00:32:05qui dès lors
00:32:06qu'il a transposé
00:32:07une directive européenne
00:32:08qui touche
00:32:08à ce genre de sujet
00:32:10qui décide
00:32:11c'est plus
00:32:12voilà
00:32:12en fait on parle
00:32:13de souveraineté alimentaire
00:32:14mais la souveraineté alimentaire
00:32:15on l'a déjà perdu
00:32:16au profit de Bruxelles
00:32:17comme d'autres souverainetés
00:32:18c'est ça la réalité
00:32:19donc Sébastien
00:32:20l'une des solutions
00:32:21c'est de remettre en cause
00:32:22ce lien
00:32:22qui ne fait qu'écraser
00:32:24la souveraineté française
00:32:25dans tous les secteurs
00:32:26agriculteurs y compris
00:32:27agriculture y compris
00:32:28voilà
00:32:28peut-être que ça arrivera un jour
00:32:29on peut le rompre
00:32:33bah absolument pas
00:32:34monsieur
00:32:34à ce stade
00:32:35monsieur
00:32:36on parle de souveraineté
00:32:37mais attendez
00:32:38la France est créditrice
00:32:39nette
00:32:41à la contribution
00:32:42de l'Union Européenne
00:32:44on verse plus d'argent
00:32:45en l'Union Européenne
00:32:46qu'on en reçoit
00:32:47donc au bout d'un moment
00:32:48même si évidemment
00:32:48ça poserait un problème
00:32:49pour la politique
00:32:50avec elle commune
00:32:51il faut se poser la question
00:32:52c'est ça le sujet
00:32:52mais est-ce qu'on va continuer
00:32:54comme ça
00:32:54est-ce qu'on va continuer
00:32:55l'industrie
00:32:56regardez ce qui s'est passé
00:32:57avec Vente
00:32:58on a ouvert aux frontières
00:33:00avec l'Actunix
00:33:01où Jacques Delors
00:33:02a une concurrence
00:33:03de vents mauvais
00:33:04qui produisent des produits
00:33:05des machines à laver
00:33:06la vaisselle
00:33:06qui ne respectent pas
00:33:07nos normes
00:33:08qui font travailler
00:33:09des enfants
00:33:09et qui mettent en faillite
00:33:10le patrimoine industriel
00:33:12et bien il y en a marre
00:33:12de cette Europe
00:33:13et bien on est d'accord
00:33:14allez vous
00:33:15merci les amis
00:33:16dans ces cas-là
00:33:17il faut faire un référendum
00:33:18sur le Frexit
00:33:18chiche
00:33:19allez
00:33:19Philippe David
00:33:20en tout cas
00:33:21ça vous restait bouche bée
00:33:22sur l'Emar de l'Europe
00:33:23pour être capable
00:33:23de franchir le Rubicon
00:33:24j'aurais pas voté pour moi
00:33:26j'aurais pas voté Maastricht
00:33:27mais je votais pas à l'époque
00:33:28les amis les amis
00:33:29les amis
00:33:29merci David
00:33:30merci Philippe
00:33:30merci Sylvie
00:33:31merci Benjamin
00:33:33en tout cas
00:33:33tous ceux qui nous ont appelé
00:33:34merci Christine Bouillot
00:33:36on espère que tout va bien
00:33:37en tout cas
00:33:37si toutefois
00:33:38il se passait quelque chose
00:33:39nous retournerons
00:33:41et bien entendu
00:33:41sur place en arrière
00:33:43je vous restais avec nous
00:33:43dans un instant
00:33:44on viendra sur
00:33:45l'ancienne ministre
00:33:46et ancienne candidate
00:33:47à la présidentielle
00:33:48Ségolène Royal
00:33:48s'est exprimée
00:33:49ce matin
00:33:50dans la matinale
00:33:52de Sud Radio
00:33:53à tout de suite
00:33:54de Sud Radio
00:33:55parlons vrai
00:33:56parlons vrai
00:33:57Sud Radio
00:33:58parlons vrai
00:33:59Sud Radio
00:34:00Dradio
00:34:0118h-20h
00:34:02Cécile Dominibus
00:34:03Philippe David
00:34:04et autour de cette table
00:34:06ils ont la langue
00:34:08bien pendue aujourd'hui
00:34:09Philippe Bigère est avec nous
00:34:10ça va mon Philippe ?
00:34:11très bien
00:34:12Eric Revelle
00:34:13journaliste et auteur de ce livre
00:34:14c'est Mozart
00:34:15qu'on assassine
00:34:16c'est une décennie de fiasco
00:34:17de Manuel Macron
00:34:18le livre
00:34:19malheureusement
00:34:20c'est un très bon livre
00:34:21mais ne l'achetez pas
00:34:23ne l'avez pas
00:34:24avec un très bon titre
00:34:25vous n'allez rien apporter
00:34:26c'est Mozart
00:34:27qu'on assassine
00:34:27Peut-on aller chercher
00:34:28le défibrillateur
00:34:29pour Sébastien Mélard
00:34:30s'il vous plaît
00:34:31non il est lucide
00:34:33objectif
00:34:33on rend hommage
00:34:35à son honnêteté intellectuelle
00:34:36lui qui suit un macroniste
00:34:38pur et dur
00:34:38ce sera bien nouveau ça
00:34:40ça lui est jamais arrivé
00:34:43de sa vie
00:34:43soyez les bienvenus
00:34:46le 0826 300
00:34:49tout de suite
00:34:50c'est l'info en plus
00:34:50les vraies voix
00:34:52Sud Radio
00:34:53et ça s'est passé ce matin
00:34:55c'est chez Jean-François Aquili
00:34:56une exclue politique
00:34:57ce matin sur Sud Radio
00:34:58absolument
00:34:59c'est l'ancienne ministre
00:35:00et ancienne candidate
00:35:01à la présidentielle
00:35:02Ségolène Royal
00:35:03était l'invité politique
00:35:04au micro de François Aquili
00:35:05sur Sud Radio
00:35:06parmi ses nombreuses déclarations
00:35:08Ségolène Royal
00:35:08a évoqué
00:35:09un ticket
00:35:10avec Dominique de Villepin
00:35:11pour la présidentielle de 2027
00:35:14on écoute ça
00:35:1420 ans après Ségolène Royal
00:35:16une femme à l'Elysée
00:35:17ce pourrait être vous
00:35:18pourquoi pas
00:35:18est-ce que vous pourriez faire
00:35:20un ticket
00:35:20avec Dominique de Villepin
00:35:22je trouve qu'il parle juste
00:35:24notamment sur l'international
00:35:25donc vous pourriez faire un ticket
00:35:27pourquoi pas
00:35:28avec Dominique de Villepin
00:35:29pourquoi pas
00:35:29voilà
00:35:31c'était les propos
00:35:32de
00:35:33de Ségolène Royal
00:35:35Philippe Bilger
00:35:36le retour
00:35:37de Ségolène Royal
00:35:38je l'aime énormément
00:35:39cette femme
00:35:40parce qu'elle a du caractère
00:35:42du tempérament
00:35:43elle nous surprend
00:35:44elle étonne
00:35:44et en même temps
00:35:46
00:35:46elle est sollicitée
00:35:48tout de même
00:35:48très directement
00:35:50et elle dit
00:35:51pourquoi pas
00:35:52je ne suis pas persuadée
00:35:54que spontanément
00:35:55elle aurait proposé
00:35:56ce ticket
00:35:57alors pour qui
00:35:58pour faire quoi
00:35:59Ségolène Royal
00:36:01à l'Elysée
00:36:01ne me regardez pas
00:36:01je ne vais pas vous répondre
00:36:02Ségolène Royal à l'Elysée
00:36:04Dominique de Villepin
00:36:05à Matignon
00:36:05lieu qu'il a déjà fréquenté
00:36:07ou l'inverse
00:36:07déjà
00:36:08et puis sur quel programme
00:36:09alors je veux bien
00:36:10qu'aujourd'hui
00:36:10De Villepin
00:36:11notamment sur l'international
00:36:12soit sur la même ligne
00:36:13que LFI
00:36:14mais quand même
00:36:15regardons
00:36:16le Ségolène Royal
00:36:17ce n'est pas franchement
00:36:18la même crèmerie
00:36:19pour l'action
00:36:20j'aurais plutôt vu
00:36:21Ségolène Premier Ministre
00:36:23c'est tellement
00:36:25tellement
00:36:25tellement loin
00:36:26de ce dont ont besoin
00:36:27les Françaises
00:36:28et les Français
00:36:29quand on écoute
00:36:29franchement
00:36:30qu'est-ce que vous en savez
00:36:30ce que veulent les Français
00:36:31sans déconner
00:36:32vous écoutez un peu
00:36:33Dominique de Villepin
00:36:34bon
00:36:35c'est plutôt
00:36:37tout ça
00:36:37tout ça est très sympathique
00:36:38tout ça amuse
00:36:40je dirais
00:36:41les éditorialistes
00:36:42que nous sommes
00:36:43mais tout ça
00:36:44n'est évidemment
00:36:44pas crédible
00:36:45voilà
00:36:45c'est le rendez-vous
00:36:46de Ségolène Royal
00:36:47avec les Françaises
00:36:48et les Français
00:36:48elle l'a raté
00:36:49elle aurait pu
00:36:50attention
00:36:50il n'y avait quand même
00:36:51pas que des conneries
00:36:52dans les propositions
00:36:53de Ségolène Royal
00:36:53à l'époque
00:36:54moi j'aimais bien
00:36:54le concept
00:36:55de l'ordre juste
00:36:55mais l'ordre juste
00:36:56voilà
00:36:57c'est pas qu'une punchline
00:36:58c'était plutôt bien amené
00:36:59etc
00:36:59bon
00:37:00il n'a échappé à personne
00:37:01désolé Philippe Bilger
00:37:02que j'avais fait campagne
00:37:03pour Nicolas Sarkozy
00:37:04à l'époque
00:37:04et j'avais gagné
00:37:07à l'époque
00:37:08il était éblouissant
00:37:09il faut se connaître
00:37:10mais voilà
00:37:11mais la Ségolène Royal
00:37:12depuis
00:37:13c'est un fiasco
00:37:15politique et intellectuel
00:37:16donc laissons
00:37:17Ségolène Royal
00:37:18là où elle est
00:37:19Eric Ravel
00:37:20écoutez
00:37:21moi je suis pas loin
00:37:22de partager
00:37:22le point de départ
00:37:23de Philippe Bilger
00:37:24moi je suis
00:37:25alors pas un fan
00:37:26de Ségolène Royal
00:37:27ça se saurait
00:37:28mais je suis assez admiratif
00:37:30de la façon
00:37:31dont cette femme
00:37:31qui a pris tellement de coups
00:37:33elle est courageuse
00:37:33sur tous les plans
00:37:35sur tous les plans
00:37:37qui a une résilience
00:37:38bon alors après
00:37:40je trouve que
00:37:42elle tourne un peu
00:37:43au pathétique
00:37:44c'est à dire
00:37:45qu'elle est candidate
00:37:45à tout
00:37:46qu'elle est comme
00:37:47un boxeur
00:37:49saoulé de coudes
00:37:50mais encore debout
00:37:51sur le ring
00:37:51et qu'elle veut
00:37:52nous faire croire
00:37:53qu'elle a encore
00:37:54un jeu de jambes
00:37:54et qu'elle a encore
00:37:55du punch
00:37:56et moi ça
00:37:57ça me la rend
00:37:58je suis admiratif
00:37:59mais pourquoi
00:38:00pourquoi
00:38:01alors excusez-moi un peu
00:38:02je me mets à la place
00:38:03de la fille
00:38:04tout à fait normale
00:38:06et pourquoi
00:38:06on ne les serrait pas
00:38:07pourquoi
00:38:07pourquoi elle ne pourrait pas
00:38:08avoir un rôle
00:38:10aujourd'hui
00:38:10avec l'expérience
00:38:11qu'elle a
00:38:11puisque vous trouvez tous
00:38:12qu'elle est courageuse
00:38:13ce qui est assez rare
00:38:14c'est assez rare quand même
00:38:15les femmes courageuses
00:38:17en politique
00:38:17je trouve que vous avez raison
00:38:18Cécile
00:38:19elle pourrait avoir un rôle
00:38:20en même temps
00:38:21lui a confié
00:38:22quelques rôles
00:38:24qu'elle n'a pas
00:38:24déterminé
00:38:25en bassin de l'épaule
00:38:26en bassin de l'épaule
00:38:27comme elle dit
00:38:28qu'elle est capable
00:38:29de régler
00:38:30un certain nombre
00:38:31de problèmes
00:38:32elle pourrait être utile
00:38:33mais il faudrait
00:38:34rien du tout
00:38:35choisir
00:38:35elle est utile
00:38:37elle est utile
00:38:38à elle-même
00:38:38c'est tout
00:38:39c'est pour exister
00:38:39c'est pour exister
00:38:40pas plus pas moins
00:38:41elle a déjà beaucoup existé
00:38:44non mais aujourd'hui
00:38:45moi ça me fait marrer
00:38:47et j'ai beaucoup de respect
00:38:48pour celles et ceux
00:38:49qui ont marqué
00:38:51allez on va le dire
00:38:51la vie politique française
00:38:53et on peut dire que
00:38:53Ségolène Royal
00:38:54candidate à l'élection présidentielle
00:38:57qui n'a pas fait d'ailleurs
00:38:58figure
00:38:58pas le figure
00:38:59elle n'a pas été
00:39:00une simple figurante
00:39:01elle a marqué
00:39:02l'histoire politique française
00:39:03voilà
00:39:04il n'y a pas de débat avec ça
00:39:05oui mais il n'y a plus
00:39:05plus de carrière
00:39:06donc sans filtre
00:39:07mais aujourd'hui
00:39:08regardez la classe politique
00:39:09alors évidemment
00:39:10on a essayé
00:39:10on a essayé
00:39:12mon ami Mozart
00:39:12ça n'a pas
00:39:13c'est pas top
00:39:14Eric Reveille
00:39:16il va vous demander
00:39:16des droits d'auteur
00:39:17je sais mais il le sait
00:39:18mais on s'aime beaucoup
00:39:19en fait
00:39:19malheureusement
00:39:20ça m'emmerde de le dire
00:39:21vous m'aimez beaucoup
00:39:22vous savez des histoires
00:39:25d'amour
00:39:26mais ce que je veux dire
00:39:27c'est que
00:39:28Ségolène Royal
00:39:28je fais du Philippe Bilger
00:39:29Ségolène Royal
00:39:30on le voit
00:39:31toutes ses sorties
00:39:32toutes ses sorties
00:39:33c'est pour exister
00:39:34a-t-elle poussé une proposition ?
00:39:36non
00:39:3630 secondes
00:39:37rien
00:39:37il n'y a rien
00:39:38non mais juste
00:39:39moi j'ai eu
00:39:40quelques soucis
00:39:41avec Ségolène Royal
00:39:42il y a quelques années
00:39:43j'avais écrit un papier
00:39:44qui avait déplu
00:39:45et à l'époque
00:39:46sa porte-parole
00:39:47Nadja de Vallaud-Belkacem
00:39:48m'avait demandé
00:39:48ma démission
00:39:49d'LCI
00:39:50donc je n'ai pas oublié
00:39:51et pourtant
00:39:51je suis le premier
00:39:53à admettre
00:39:54que cette femme
00:39:56a quelque chose
00:39:57que d'autres hommes politiques
00:39:59ou femmes politiques
00:40:00n'ont pas
00:40:00c'est absolument indéniable
00:40:02je finis par avoir
00:40:03de l'affection
00:40:03pour elle
00:40:04c'est pas normal
00:40:04voyez je vous l'ai dit
00:40:06allez vous restez avec nous
00:40:07dans un instant
00:40:07le coup de gueule
00:40:08de Philippe David
00:40:08l'extrême droite
00:40:09est partout
00:40:10la preuve
00:40:10même les marchés de Noël
00:40:11sont nazis
00:40:12c'est ce qu'on dit
00:40:13en attendant
00:40:14les incontournables
00:40:15de la gestion de patrimoine
00:40:17avec Thomas Binet
00:40:17et on se retrouve juste après
00:40:18et on va Binet
00:40:19Altaprofit
00:40:20assurance vie
00:40:21retraite immobilier
00:40:22le meilleur de l'épargne en ligne
00:40:24depuis plus de 25 ans
00:40:26le conseil en plus
00:40:27présente
00:40:28Sud Radio
00:40:30les incontournables
00:40:32de la gestion de patrimoine
00:40:33Thomas Binet
00:40:35et nous nous retrouvons
00:40:35comme tous les jeudis soir
00:40:36avec notre consultante
00:40:38Catherine Baudenot
00:40:38directrice marketing
00:40:40offre et communication
00:40:41chez Altaprofit
00:40:42pour parler gestion de patrimoine
00:40:44bonsoir Catherine
00:40:45bonsoir Thomas
00:40:46question du jour Catherine
00:40:48j'ai plus de 50 ans
00:40:49est-ce trop tard
00:40:50pour préparer ma retraite
00:40:51on entend souvent
00:40:52qu'il faut commencer jeune
00:40:53mais si on s'y met
00:40:54à la cinquantaine
00:40:55est-ce que c'est encore jouable
00:40:56alors Catherine
00:40:57première question
00:40:58soyons francs
00:40:59à 50 ans et plus
00:41:00est-ce qu'on a raté
00:41:01le train justement
00:41:03de son avenir
00:41:04non pas du tout
00:41:05alors c'est vrai
00:41:06qu'à 50 ans et plus
00:41:07le train il roule vite
00:41:08mais il est encore temps
00:41:09il est encore temps
00:41:10de monter dedans
00:41:10en fait vous avez encore
00:41:1210 à 15 ans d'activité
00:41:13et c'est suffisant
00:41:15pour mettre en place
00:41:15une vraie stratégie
00:41:17alors concrètement
00:41:18ça donne quoi
00:41:19si on commence à épargner
00:41:20à cet âge là
00:41:21on va prendre un exemple
00:41:22simple
00:41:23avec le PER
00:41:24le plan épargne retraite
00:41:25imaginez que vous mettiez
00:41:27300 euros par mois
00:41:28donc de 55 à 65 ans
00:41:30donc pendant 10 ans
00:41:31ça veut dire
00:41:3236 000 euros
00:41:33mis de côté
00:41:34grâce à l'avantage fiscal
00:41:36si vous êtes dans une tranche
00:41:38marginale d'imposition
00:41:39de 30%
00:41:40chaque versement
00:41:42va vous générer
00:41:43une économie d'impôt
00:41:44de 90 euros par mois
00:41:45ça veut dire
00:41:46qu'au bout des 10 ans
00:41:47on va parler
00:41:48de 10 800 euros
00:41:50d'économie d'impôt
00:41:51et avec le rendement en plus
00:41:52ça donne quoi ?
00:41:53si les 300 euros
00:41:54sont placés
00:41:55avec un rendement
00:41:56moyen de 3%
00:41:57au bout de 10 ans
00:41:58on va parler
00:41:59d'un capital
00:41:59de 42 000 euros
00:42:01si le rendement
00:42:02était de 5%
00:42:03vous approcheriez
00:42:04plutôt de 47 000 euros
00:42:05mais surtout
00:42:06ce dont il faut se rappeler
00:42:08c'est qu'en fait
00:42:09vous n'aurez mis
00:42:09de votre poche
00:42:11réellement
00:42:11que 25 200 euros
00:42:13grâce à la déduction fiscale
00:42:15et en fait
00:42:15c'est vraiment
00:42:16la force du PER
00:42:17à cet âge là
00:42:18c'est qu'en plus
00:42:19de constituer un capital
00:42:20vous allez optimiser
00:42:22votre fiscalité
00:42:23parce qu'en fait
00:42:24pendant les dernières années
00:42:25de votre vie active
00:42:26c'est là qu'en général
00:42:27vous avez le niveau
00:42:28de revenu le plus élevé
00:42:29d'accord
00:42:30mais alors si je veux
00:42:31quand même Catherine
00:42:31garder de la souplesse
00:42:32est-ce que j'ai d'autres solutions
00:42:33que le fameux PER ?
00:42:35oui bien sûr
00:42:36alors il y a évidemment
00:42:37l'assurance vie
00:42:37qui reste
00:42:38un incontournable
00:42:39puisqu'elle va permettre
00:42:40d'épargner avec
00:42:41plus de souplesse
00:42:42et aussi de préparer
00:42:44la transmission
00:42:44et les deux solutions
00:42:46sont en fait
00:42:47très complémentaires
00:42:48et ensuite
00:42:48on va aussi parler
00:42:49d'immobilier
00:42:50avec l'investissement
00:42:52notamment via les SCPI
00:42:53la pierre papier
00:42:54et on conseille souvent
00:42:55d'investir en nues propriétés
00:42:57puisque ça va vous permettre
00:42:58en fait
00:42:59d'investir avec une forte décote
00:43:00au moment où vous investissez
00:43:02vous récupérez
00:43:03la pleine propriété
00:43:04au moment où vous passez
00:43:05à la retraite
00:43:06et là vous générez
00:43:07des revenus complémentaires
00:43:09donc sur la pleine propriété
00:43:10vous pouvez encore le faire
00:43:13si vous avez 50 ans
00:43:14et plus
00:43:14puisqu'on peut faire du démembrement
00:43:15sur 10 ou 15 ans
00:43:16par contre
00:43:17il ne faut pas tarder
00:43:18alors si je vous ai bien compris
00:43:19après 50 ans
00:43:21même donc après 50 ans
00:43:22on peut mettre en place
00:43:23une stratégie
00:43:23mais il ne faut pas attendre
00:43:25et on peut jouer
00:43:25sur plusieurs leviers
00:43:26c'est ce que vous nous dites
00:43:27exactement
00:43:28on a le PER
00:43:29pour réduire ses impôts
00:43:30et booster son effort d'épargne
00:43:32on a l'assurance vie
00:43:33pour la souplesse
00:43:34et la transmission
00:43:34on a l'immobilier
00:43:36via les CPI
00:43:37et notamment
00:43:37en nues propriétés
00:43:39pour aller générer
00:43:40des revenus complémentaires
00:43:41surtout
00:43:42la seule chose
00:43:43qu'il ne faut pas faire
00:43:44c'est rester immobile
00:43:45après 50 ans
00:43:46chaque année
00:43:46compte pour la préparation
00:43:48de sa retraite
00:43:49alors justement
00:43:49comment démarrer
00:43:50si rien n'a encore été fait
00:43:51après 50 ans
00:43:52n'hésitez pas
00:43:53à vous faire accompagner
00:43:54par un conseiller
00:43:55en gestion de patrimoine
00:43:56il va vous aider en fait
00:43:57à choisir les bonnes solutions
00:43:58en fonction de votre situation
00:43:59de votre fiscalité
00:44:01de votre capacité d'épargne
00:44:02et de votre besoin
00:44:03en revenu complémentaire
00:44:04la cinquantaine
00:44:06c'est vraiment
00:44:06un âge clé
00:44:07pour revoir
00:44:08l'organisation
00:44:09de son patrimoine
00:44:10je reviens sur le PER
00:44:11pour ceux qui voudraient
00:44:13souscrire
00:44:13et notamment
00:44:14pour optimiser la fiscalité
00:44:15et préparer sa retraite
00:44:16il faut le faire
00:44:17avant la fin de l'année
00:44:18pour que ce soit pris en compte
00:44:20pour l'année fiscale
00:44:21attention
00:44:22la fin de l'année
00:44:23pour la souscription d'un PER
00:44:24c'est pas le 31 décembre
00:44:25les dates varient
00:44:26en fonction des assureurs
00:44:27il faut bien vérifier
00:44:28merci Catherine
00:44:29pour toutes ces précisions
00:44:30et vous l'avez donc
00:44:31bien entendu
00:44:32après 50 ans
00:44:33il n'est pas trop tard
00:44:34et le PER
00:44:35l'assurance vie
00:44:36ou un peu d'immobilier
00:44:37d'ailleurs
00:44:37avec tout ça
00:44:38vous pouvez encore bâtir
00:44:39un vrai complément de retraite
00:44:40et même le faire financer
00:44:42en partie par vos impôts
00:44:43on vous retrouve
00:44:44avec grand plaisir Catherine
00:44:45jeudi prochain
00:44:46pour un autre numéro
00:44:47d'Ozé investir
00:44:47les incontournables
00:44:48de la gestion de patrimoine
00:44:49et pour ce qui me concerne
00:44:50je vous donne rendez-vous
00:44:51dimanche matin
00:44:51à 9h25
00:44:52dans la matinale week-end
00:44:53Sud Radio
00:44:55les incontournables
00:44:56de la gestion de patrimoine
00:44:58Thomas Binet
00:44:59avec Alta Profit
00:45:01assurance vie
00:45:02retraite
00:45:02immobilier
00:45:03le meilleur de l'épargne en ligne
00:45:05depuis plus de 25 ans
00:45:07le conseil en plus
00:45:08Sud Radio
00:45:10Sud Radio
00:45:10parlons vrai
00:45:11parlons vrai
00:45:12Sud Radio
00:45:12parlons vrai
00:45:13Carfois Sud Radio
00:45:1418h 20h
00:45:16Cécile Dominibus
00:45:17Philippe David
00:45:18mais pas que
00:45:20mais pas que
00:45:21qu'elle serait fade
00:45:21cette émission
00:45:22sans nos vrais voix
00:45:24avec Philippe Bilger
00:45:25aujourd'hui
00:45:25il est beau
00:45:26il est fringant
00:45:27ah oui
00:45:28je suis allé
00:45:28chez le coiffeur
00:45:29on m'en a levé
00:45:31des films
00:45:32mais je suis allé
00:45:32chez le coiffeur
00:45:33ça vous fait bien
00:45:34votre coup pyroquois
00:45:35oui
00:45:35ah bon
00:45:36il n'y avait pas grand chose
00:45:40à couper non plus
00:45:40en exagérant
00:45:41c'est pas la
00:45:42il en reste quelques-uns
00:45:43c'est pas la coupe
00:45:44qui dure des heures
00:45:45contrairement à Philippe David
00:45:46Eric Reval
00:45:47le beau gosse
00:45:48de la table
00:45:49aussi
00:45:49est avec nous
00:45:50journaliste
00:45:51et monsieur
00:45:51oh monsieur
00:45:52j'essaie d'être
00:45:54à la hauteur
00:45:54de la flatterie
00:45:55du compliment
00:45:56un peu de l'acteur américain
00:45:58du qualificatif
00:46:00sur le retour
00:46:00c'est Mozart
00:46:01qu'on assassine
00:46:02aux éditions
00:46:03vous savez
00:46:03Asbin
00:46:04ça prouve que vous avez été
00:46:05vous êtes rien
00:46:06le pire
00:46:09je ne parle pas anglais
00:46:10monsieur Reval
00:46:11non mais le pire
00:46:12c'est Neve Bin
00:46:12c'est ça
00:46:13c'est ça
00:46:13Sébastien Ménard
00:46:15éditorialiste
00:46:16patron de presse libre
00:46:17et entrepreneur
00:46:17dans la food tech
00:46:18honnête homme
00:46:19et voilà
00:46:1930 ans
00:46:20beau gosse
00:46:21voilà
00:46:2130 ans hors taxe
00:46:23vous savez
00:46:26on fera un concours
00:46:27un jour
00:46:27je vous laisserai
00:46:28parler de vous
00:46:28je suis 1m80
00:46:29je suis beau
00:46:30je suis machin
00:46:31c'est moi ça
00:46:311m80 beau
00:46:32l'habileté
00:46:34c'est de dire
00:46:35du mal de soi
00:46:36parce qu'on peut
00:46:38espérer
00:46:38un quelconque secours
00:46:40ou peut-être
00:46:41une contradiction
00:46:42de toute façon
00:46:43j'ai toujours dit
00:46:43qu'à un moment donné
00:46:44je vais vous mettre
00:46:45en vente
00:46:45sur le bon coin
00:46:46on verra
00:46:47qui donnera de l'argent
00:46:48pour l'un ou l'autre
00:46:49allez en attendant
00:46:50de mettre
00:46:50Philippe David
00:46:51sur le bon coin
00:46:51je vais le faire travailler
00:46:52tout de suite
00:46:54les vrais voix sud radio
00:46:55le coup de gueule
00:46:58de Philippe David
00:46:58comme d'habitude
00:47:00je vais remettre
00:47:01le clocher
00:47:01au milieu du village
00:47:02un village qui se situe
00:47:03dans le 16ème arrondissement
00:47:05de Paris
00:47:05pourquoi le 16ème
00:47:06arrondissement de Paris
00:47:07parce que c'est là
00:47:08que se trouvent
00:47:09les studios de France Info
00:47:10et qu'on a pu entendre
00:47:11sur le web
00:47:11des propos incroyables
00:47:13au point que la vidéo
00:47:14a été retirée
00:47:15des réseaux sociaux
00:47:16saviez-vous
00:47:17qu'il existe un lien
00:47:18entre les nazis
00:47:18et nos chers marchés de Noël
00:47:20c'est dans les années 30
00:47:21que les marchés de Noël
00:47:22reviennent en force
00:47:22avec la dictature nazie
00:47:24Noël devient
00:47:25une fête nationaliste
00:47:26les marchés de Noël
00:47:27permettent de promouvoir
00:47:28l'héritage allemand
00:47:29en 1934
00:47:30celui de Berlin rouvre
00:47:31il est inauguré
00:47:32par Joseph Goebbels
00:47:33le ministre de la propagande
00:47:35vous avez bien entendu
00:47:37on peut en toute tranquillité
00:47:38faire le raccourci scandaleux
00:47:39entre marchés de Noël
00:47:40et nazisme
00:47:41sur un média public
00:47:42un raccourci
00:47:43qui s'il était commis
00:47:44par d'autres
00:47:45contre une autre religion
00:47:46en d'autres circonstances
00:47:48ferait hurler
00:47:49pas d'amalgame
00:47:50et ne stigmatisons pas
00:47:51par les mêmes
00:47:52qui pratiquent
00:47:52l'amalgame
00:47:53et la stigmatisation
00:47:54à cette occasion
00:47:55mais comment peut-on
00:47:57oser faire ce type
00:47:58de raccourci
00:47:58dont le sous-entendu
00:47:59est clair
00:48:00Noël était une fête
00:48:01nationaliste
00:48:02sous l'Allemagne nazie
00:48:03donc c'est une fête
00:48:04à défaut d'être nazi
00:48:05au moins d'extrême droite
00:48:07aujourd'hui
00:48:07et comment de tels propos
00:48:09ont pu passer
00:48:10comme une lettre à la poste
00:48:11sans que quiconque
00:48:12réagisse au sein
00:48:13de la rédaction
00:48:13de France Info
00:48:14avant le tollé
00:48:15provoqué
00:48:16sur les réseaux sociaux
00:48:17rappelons simplement
00:48:18que le nazisme
00:48:19est aux antipodes
00:48:20du christianisme
00:48:21que les nazis détestaient
00:48:22qu'ils soient catholiques
00:48:23ou protestants
00:48:24quitte à faire
00:48:25des rappels historiques
00:48:26comme ce journaliste
00:48:28rappelons ce qu'Hitler
00:48:29disait du christianisme
00:48:30à Albert Speer
00:48:31je cite
00:48:32vous voyez
00:48:33nous avons eu le malheur
00:48:34d'avoir la mauvaise religion
00:48:35pourquoi n'avons-nous pas eu
00:48:37la religion des japonais
00:48:38qui considèrent le sacrifice
00:48:39pour la patrie
00:48:39comme le plus grand bien
00:48:40la religion musulmane
00:48:42nous aurait été
00:48:42beaucoup plus bénéfique
00:48:43que le christianisme
00:48:44pourquoi devons-nous
00:48:46endurer le christianisme
00:48:47avec sa douceur
00:48:48et sa mollesse
00:48:49fin de citation
00:48:50des propos parmi
00:48:52des tonnes d'autres
00:48:52montrant la haine d'Hitler
00:48:53et des nazis
00:48:54pour le christianisme
00:48:55ce qui est peu étonnant
00:48:56la matrice du christianisme
00:48:57étant l'amour
00:48:58un tout petit détail
00:49:00malheureusement oublié
00:49:01par la rédaction
00:49:01de France Info
00:49:02c'est très bien Philippe
00:49:06vous êtes même
00:49:07extrêmement gentil
00:49:09de discuter
00:49:11au fond
00:49:11la comparaison
00:49:13absurde
00:49:14entre le nazisme
00:49:15et le christianisme
00:49:16mais derrière tout ça
00:49:18rappelez-vous
00:49:18c'est pendant
00:49:19l'audition
00:49:20de Delphine Hornet
00:49:21qu'on a enlevé
00:49:22cette info
00:49:25parce qu'elle était scandaleuse
00:49:26et tout ça
00:49:28c'était pour justifier
00:49:29un petit peu
00:49:30la disparition
00:49:31du mot Noël
00:49:32dans certaines fêtes
00:49:33ou dans
00:49:34certaines municipalités
00:49:36en fait
00:49:37moi je pense
00:49:38que c'est pas du tout
00:49:38une erreur
00:49:39ça fait partie
00:49:39de la déconstruction
00:49:41consciente
00:49:42ou inconsciente
00:49:42que porte une partie
00:49:43des médias publics
00:49:44dans ce pays
00:49:45quand vous attaquez
00:49:46à Noël
00:49:47en fait
00:49:47vous attaquez
00:49:48à la façon
00:49:49de fêter Noël
00:49:50au symbole
00:49:51de la crèche
00:49:53indirectement
00:49:54à la tradition
00:49:54à la tradition
00:49:55donc en fait
00:49:56je ne dis pas
00:49:58que le journaliste
00:49:59qui a écrit ça
00:50:00l'a fait volontairement
00:50:01mais c'est pas une erreur
00:50:01c'est-à-dire que ça fait partie
00:50:02de leur logiciel
00:50:03de pensée
00:50:04de déconstruction
00:50:06des valeurs occidentales
00:50:07qui nous sont chères
00:50:08et puis j'ajoute
00:50:08dans ces cas-là
00:50:10il faut aller plus loin
00:50:10je lui commande
00:50:12deux papiers
00:50:12au journaliste
00:50:13qui a écrit
00:50:14je lui commande
00:50:14un papier
00:50:15sur les autoroutes allemandes
00:50:16qui sont les décisions
00:50:17d'Adolf Hitler
00:50:18donc
00:50:19que plus jamais
00:50:20aucun automobiliste
00:50:21français
00:50:22ou de gauche
00:50:23de France Info
00:50:24n'arpente
00:50:25une autoroute allemande
00:50:26qu'il ne roule pas
00:50:27en Volkswagen
00:50:28qu'il ne roule pas
00:50:29dans la voiture du peuple
00:50:30et puis
00:50:31la fête des mères
00:50:32créée par le maréchal Pétain
00:50:33donc ça veut dire que
00:50:34parce qu'elle a été créée
00:50:35par le maréchal Pétain
00:50:36on devrait aussi
00:50:37arrêter de fêter les mères
00:50:39comme on l'est fait
00:50:39depuis tant d'années
00:50:41dans ce pays
00:50:41mais attendez
00:50:42l'histoire de France
00:50:43elle est faite
00:50:44d'ombre et de lumière
00:50:45mais moi
00:50:46je refuse
00:50:47de déconstruire
00:50:47notre roman national
00:50:50si on éduquait
00:50:51si
00:50:52nos jeunes têtes blondes
00:50:54étaient plus immergées
00:50:55dans le roman national
00:50:56avec ses parts d'ombre
00:50:57et ses parts de lumière
00:50:59on n'en serait sans doute pas
00:51:00au vide intellectuel
00:51:01dans lequel se raccroche
00:51:03cette jeunesse
00:51:04en tapotant
00:51:05sur ses iPhones
00:51:06ou sur ses smartphones
00:51:08voilà
00:51:08et Sébastien Ménard
00:51:10moi je suis sidéré
00:51:11par votre
00:51:12par votre
00:51:13coup de gueule
00:51:14je suis sidéré
00:51:16Philippe David
00:51:17je vous ai choqué
00:51:18par le coup de gueule
00:51:19non pas par le coup de gueule
00:51:20ah bah c'est ce que vous avez dit
00:51:21non non non
00:51:21mais je suis sidéré
00:51:22attention je l'ai quitté
00:51:23le table
00:51:23vous devriez
00:51:25qu'un tel sujet
00:51:27puisse s'inviter ici
00:51:28c'est à dire que
00:51:28qu'on vienne
00:51:30mélanger
00:51:31parce que moi
00:51:32vous parlez
00:51:34vous dites
00:51:35Éric Revelle
00:51:36que inconsciemment
00:51:37je ne suis pas d'accord
00:51:38avec ça
00:51:38je pense qu'il y a une entreprise
00:51:40je pense qu'il y a une entreprise
00:51:41comme vous Éric Revelle
00:51:43je pense qu'il y a une entreprise
00:51:44il y a un biais
00:51:44il y a un biais intellectuel
00:51:46où très clairement
00:51:47on a envie
00:51:48de douter
00:51:50de ce que nous sommes
00:51:51vous êtes d'accord avec toi ?
00:51:52non mais
00:51:52je le dis
00:51:53mais je ne pense pas
00:51:54que ça soit inconscient
00:51:55voilà
00:51:56moi je pense que c'est conscient
00:51:57que c'est volontaire
00:51:57moi je pense que c'est volontaire
00:51:58je pense que c'est conscient
00:51:59donc vous êtes en train de dire
00:52:00que Philippe David
00:52:01est tombé dans le panneau
00:52:02c'est ça que vous voulez dire ?
00:52:02non ce que je dis
00:52:03c'est que c'est
00:52:04c'est hallucinant
00:52:05l'information que vous nous partagez
00:52:07mais je ne dis pas
00:52:08je ne dis pas le contraire
00:52:09je dis que c'est
00:52:10complètement dingue
00:52:11qu'on soit en décembre 2025
00:52:15mais est-ce qu'il faut relever
00:52:16il faut relever ces informations
00:52:17ou il faut les laisser ?
00:52:18mais attendez
00:52:19moi je pense
00:52:19c'est faire avec notre argent
00:52:20typiquement
00:52:21quand on a
00:52:22je ne pense pas
00:52:22que ce journaliste
00:52:23soit chef d'édition
00:52:24rédacteur en chef
00:52:25ou directeur de la publication
00:52:26enfin un truc comme ça
00:52:27ne devrait pas passer
00:52:28mais on est d'accord
00:52:29ce que je dis
00:52:29je ne suis pas un censeur
00:52:31je suis contre
00:52:32ce que mon ami Macron
00:52:33est en train d'essayer
00:52:34de nous proposer etc
00:52:35mais je dis simplement
00:52:37que c'est un scandale
00:52:38c'est un scandale
00:52:39journalistique
00:52:40et c'est un scandale
00:52:43et c'est un scandale
00:52:44parce que c'est une télévision
00:52:46ou une radio d'état
00:52:47politique
00:52:47c'est un scandale
00:52:48parce que
00:52:49le sous-rédacteur en chef
00:52:51qui relie le papier
00:52:51et le rédacteur en chef
00:52:52ont le même biais idéologique
00:52:54donc pour eux
00:52:54il n'y a rien de choquant
00:52:55c'est un scandale
00:52:56allez les amis
00:52:56et on va revenir sur votre ami
00:52:58Macron
00:52:58mon cher
00:52:59Sébastien Ménard
00:53:02qui propose
00:53:03qui a fait une proposition
00:53:05qui promet surtout
00:53:06une loi pour interdire
00:53:07les réseaux sociaux mineurs
00:53:08de moins de 15 ans
00:53:09ou 16 ans
00:53:09avant la fin de son mandat
00:53:11avec cette question du jour
00:53:12bannir les moins de 16 ans
00:53:13des réseaux sociaux
00:53:14c'est un échec collectif
00:53:15et bien pour le moment
00:53:16vous dites
00:53:16oui à 77%
00:53:18et moi je dis
00:53:18que c'est un échec collectif
00:53:19que ce soit
00:53:20des parents
00:53:21de l'éducation
00:53:22de tout ça
00:53:23mais on attend
00:53:23tiens vous êtes parents
00:53:24vous n'arrivez pas à gérer
00:53:25vos enfants et les réseaux sociaux
00:53:27venez témoigner
00:53:28au 0826 300 300
00:53:30tous coupables
00:53:300826 300 300
00:53:33ça s'est passé
00:53:35dans le grand matin
00:53:36Sud Radio
00:53:37Ségolène Roya
00:53:38et Nicolas Sarkozy
00:53:39se prononcera
00:53:40contre toute forme
00:53:41de franc républicain
00:53:42vous l'approuvez aujourd'hui
00:53:44il y a une plaisanterie
00:53:45qui a été faite
00:53:45je ne sais pas
00:53:45si je peux me permettre
00:53:46de la répéter
00:53:47allez-y
00:53:48encore quelqu'un
00:53:49qui s'est radicalisé
00:53:50en prison
00:53:51le grand matin
00:53:52Sud Radio
00:53:53tous les matins
00:53:547h10h
00:53:55il y a bus
00:53:56et bus
00:53:56Prévoix Sud Radio
00:53:5718h20h
00:53:59Cécile Dominibus
00:54:00Philippe David
00:54:01et autour de nous
00:54:02Eric Revelle
00:54:03Sébastien Ménard
00:54:04et Philippe Bilger
00:54:06ils ont
00:54:06en fait
00:54:07ce qui est drôle
00:54:08avec ces trois personnalités
00:54:10c'est qu'ils ont
00:54:11des âmes d'enfants
00:54:11et c'est ça
00:54:12qu'on aime bien
00:54:13c'est-à-dire qu'ils sont
00:54:13surtout l'octe
00:54:14Eric fait des bruits de bouche
00:54:15voilà
00:54:16il vous fait le tir en bouchon
00:54:20Eric, Cécile
00:54:21il nous admire beaucoup
00:54:22ouais c'est ça
00:54:23qui est fou
00:54:23c'est faux
00:54:23et j'ai en tout cas
00:54:28très envie
00:54:28de vous offrir
00:54:30ce joli cadeau
00:54:31qu'on a trouvé
00:54:31le sapin de Noël
00:54:33Sud Radio
00:54:33c'est pour moi ça
00:54:34sous le sapin
00:54:35mais oui sous le sapin
00:54:36parce que voilà
00:54:37des gagnants
00:54:38il y en aura beaucoup
00:54:38parce que je sais
00:54:39que ça sonne énormément
00:54:400826 300 300
00:54:41pas du tout
00:54:42par SMS
00:54:43je vais vous le dire
00:54:44écoutez
00:54:45j'ai le droit
00:54:46de bafouiller au moins
00:54:4742 fois par émission
00:54:48j'en suis qu'à 12 fois
00:54:49ça va
00:54:49j'ai du temps
00:54:51vous allez offrir
00:54:53en tout cas
00:54:54à quelqu'un
00:54:54ou même à vous-même
00:54:55deux forfaits de ski
00:54:56pour la station
00:54:57Péragude
00:54:58c'est pas facile à dire non plus
00:54:59c'est la station de ski
00:55:01du département des Hautes-Pyronnaies
00:55:03de la Haute-Garonne
00:55:04avec un domaine skiable
00:55:05de 51 pistes de ski
00:55:07et ça
00:55:07ça va être canon
00:55:08donc vous allez envoyer
00:55:09un SMS
00:55:10à Sapin
00:55:11par SMS
00:55:12au 728
00:55:13728
00:55:14c'est maintenant
00:55:15et puis après
00:55:16à l'issue de cette émission
00:55:17vous prenez à l'antenne
00:55:18vous ferez le cri de la joie
00:55:19par exemple
00:55:19Philippe
00:55:20faites le cri de la joie
00:55:20oh oui
00:55:21voilà
00:55:22c'est le cri de la joie
00:55:24version Tarzan
00:55:25en moins nul
00:55:26il y a le petit côté tyrolien
00:55:29ou alors on a tiré
00:55:32sur quelque chose
00:55:32de votre maquillage
00:55:33c'est ça
00:55:37c'est pas les cheveux
00:55:38non
00:55:39c'est pas les cheveux
00:55:40l'important
00:55:41c'est que vous soyez heureux
00:55:43c'est tout ce qui nous fait plaisir
00:55:44allez tout de suite
00:55:44et la question du soir
00:55:46insultes en ligne
00:55:48messages haineux
00:55:49qui se multiplient
00:55:50c'est inadmissible
00:55:52je comprends
00:55:52qu'ils soient tous
00:55:53le boussolé
00:55:53j'ai une haine
00:55:54vous pouvez pas savoir
00:55:55et c'est loin d'être
00:55:56la première fois
00:55:56que les réseaux sociaux
00:55:57participent
00:55:58à répandre la haine
00:55:59aucune infraction
00:56:00si l'erre soit telle
00:56:02ne doit plus être laissé
00:56:03sans réponse
00:56:04une bonne partie
00:56:05de l'écosystème
00:56:06des réseaux sociaux
00:56:06ressemble chaque jour
00:56:08un peu plus
00:56:08à des gangs rivaux
00:56:09s'agressant
00:56:10dans des quartiers
00:56:11mal famés
00:56:11et donc on vous le disait
00:56:19Emmanuel Macron
00:56:20veut instaurer
00:56:20dès 2026
00:56:21une vérification obligatoire
00:56:23à l'âge
00:56:23sur les réseaux sociaux
00:56:24et interdire l'accès
00:56:25au moins de 15 ou 16 ans
00:56:27et on vous pose cette question
00:56:28bannir les moins de 16 ans
00:56:29des réseaux sociaux
00:56:29est-ce un échec collectif
00:56:30et bien vous dites
00:56:31à 77%
00:56:32voulait réagir
00:56:33le 0826 300 300
00:56:35et ça réagit
00:56:36et réagit
00:56:36sur les réseaux sociaux
00:56:37avec François Louis
00:56:37aussi
00:56:38toujours
00:56:38toujours beaucoup de monde
00:56:40qui nous parle
00:56:41sur les réseaux sociaux
00:56:41alors
00:56:42nos internautes
00:56:43sont quand même
00:56:43assez blasés
00:56:43voire moqueurs
00:56:44de la question
00:56:45je prends l'exemple
00:56:46par exemple de Yoda 26
00:56:47qui nous dit
00:56:47inutile de se poser
00:56:48cette fausse question
00:56:49c'est inapplicable
00:56:50et ça ne marchera pas
00:56:51quand bien même
00:56:52cela serait souhaitable
00:56:53voilà un petit peu
00:56:54le ton qui est donné
00:56:54par nos internautes
00:56:55voilà
00:56:55et autour de cette table
00:56:56Philippe Bilger
00:56:57je rejoins
00:56:59François Louis
00:57:00qui en effet
00:57:03a supposé
00:57:04que ce soit souhaitable
00:57:05après tout
00:57:07on peut en discuter
00:57:09et si c'était interdit
00:57:11je ne vois pas
00:57:12comment on pourrait
00:57:12le faire respecter
00:57:14et si je peux
00:57:15prolonger le débat
00:57:16il faudrait peut-être
00:57:17interdire
00:57:18l'usage
00:57:20de ces réseaux
00:57:21à des adultes
00:57:23bien au-delà
00:57:24de 16 ans
00:57:24quand on voit
00:57:25les tombeaux
00:57:26d'ordures
00:57:27et d'insultes
00:57:28que nous prenons
00:57:29quand nous disons
00:57:30des choses
00:57:31de manière courtoise
00:57:32c'est assez hallucinant
00:57:34et Sébastien ?
00:57:35alors je pourrais préciser
00:57:37tout à l'heure
00:57:37ce que je disais
00:57:37je ne suis pas d'accord
00:57:38avec le président Macron
00:57:39sur la labellisation
00:57:40des médias
00:57:40mais par contre
00:57:41je suis très en soutien
00:57:42de cette mesure
00:57:43qui consiste à sortir
00:57:45entre guillemets
00:57:46la jeune génération
00:57:47des réseaux sociaux
00:57:48pourquoi ?
00:57:49Macron a passé
00:57:54je me rappelle
00:57:55quand j'étais
00:57:56dans le comité
00:57:56de direction
00:57:57du moteur
00:57:57de recherche
00:57:57Quant
00:57:58j'étais
00:57:58dans les réunions
00:57:59merci
00:58:00c'était ironique
00:58:02bon monsieur Revelle
00:58:03j'ai compris
00:58:03vous deviez supplanté Google
00:58:05laissez-moi
00:58:05laissez-moi
00:58:06je dis simplement
00:58:08qu'on avait des réunions
00:58:10avec l'ensemble
00:58:11des plateformes
00:58:12les plateformes font
00:58:14ce qu'elles peuvent
00:58:14mais elles ne font pas
00:58:15tout ce qu'elles peuvent
00:58:16parce que
00:58:16c'est contradictoire
00:58:19avec le modèle
00:58:20le modèle d'affaires
00:58:21qui est le leur
00:58:22donc aujourd'hui
00:58:24évidemment
00:58:24vous regardez
00:58:25des plateformes
00:58:25mondialement
00:58:26connues
00:58:27comme TikTok
00:58:28le modèle d'affaires
00:58:30d'un TikTok
00:58:30repose
00:58:31sur la monétisation
00:58:33de l'esprit
00:58:34de nos jeunes enfants
00:58:35donc il n'y a pas
00:58:3650 solutions
00:58:38aujourd'hui
00:58:38si ça faisait grandir
00:58:40cette jeune génération
00:58:41intellectuellement
00:58:41ça serait
00:58:42ce n'est pas le cas
00:58:42donc aujourd'hui
00:58:43il n'y a pas d'autre choix
00:58:44que de les empêcher
00:58:44vous demandez
00:58:45Philippe Bilger
00:58:46comment on fait
00:58:46regardez ce qui s'est passé
00:58:47notamment avec les sites
00:58:48pornographiques
00:58:49aujourd'hui
00:58:50vous n'avez pas
00:58:51il y a de la reconnaissance faciale
00:58:53il y a soit
00:58:53envoyer la copie
00:58:54de ses papiers d'identité
00:58:55pour aller visiter
00:58:56un film porno
00:58:56il faut quand même
00:58:57se lever de bonheur
00:58:58la réalité
00:58:58c'est que la fréquentation
00:58:59des sites porno
00:59:01en France
00:59:01a chuté
00:59:02a chuté considérablement
00:59:04donc si on veut
00:59:04empêcher
00:59:05la jeune génération
00:59:06d'accéder aux réseaux sociaux
00:59:07c'est possible
00:59:07Eric Revelle
00:59:09donc moi je suis d'accord
00:59:10avec Yoda 45
00:59:12sa pointure de chaussure
00:59:1326
00:59:13c'est pas la pointure de chaussure
00:59:14alors 26
00:59:1545
00:59:16non mais
00:59:17je pense que c'est trop tard
00:59:19mais qui peut
00:59:20qui peut nier le fait
00:59:21que le cerveau
00:59:22de nos adolescents
00:59:23est complètement
00:59:24pourri
00:59:25c'est jamais trop tard
00:59:25Eric Revelle
00:59:26vous êtes le premier
00:59:26à dire qu'il faut se bagarrer
00:59:27qu'il faut pas se laisser faire
00:59:28etc
00:59:28il y a une addiction
00:59:30allez-y
00:59:31c'est le moment
00:59:32oui oui
00:59:33écoutez on verra
00:59:34votre président bien-aimé
00:59:35qui va se représenter
00:59:37en 2032
00:59:38Dieu nous en préserve
00:59:39s'il est capable
00:59:40de faire passer une loi
00:59:41vu le boxon
00:59:42qu'il y a à l'Assemblée Nationale
00:59:44etc
00:59:44pour préserver nos gamins
00:59:45enfin attendez
00:59:45ça devrait faire
00:59:46l'unanimité
00:59:47mais on est d'accord
00:59:48mais c'est infaisable
00:59:50ils le font pas
00:59:51ils le font pas
00:59:51ils le font pas
00:59:52essayez d'interdire
00:59:53le smartphone au lycée
00:59:54ou au collège
00:59:54vous allez voir
00:59:55moi je suis d'accord
00:59:56avec Sébastien Ménard
00:59:57sur un point
00:59:57c'est souhaitable
00:59:59mais c'est inapplicable
01:00:00c'est tout
01:00:01c'est inapplicable
01:00:02les amis
01:00:03vous êtes là
01:00:03à vouloir sauver
01:00:04les agriculteurs
01:00:05à vouloir sauver
01:00:05les uns les autres
01:00:06mais c'est le rôle
01:00:06des parents
01:00:07mais si les parents
01:00:08ne le font pas
01:00:08à un moment donné
01:00:09c'est la puissance publique
01:00:10de prendre le relais
01:00:10mais si les parents
01:00:12veulent que leurs enfants
01:00:13soient de soi
01:00:13c'est leur problème
01:00:14je peux vous prendre
01:00:15un exemple
01:00:16en préparant l'émission
01:00:17avec Cécile
01:00:17moi à l'époque
01:00:18pour pas que mes gosses
01:00:20jouent en ligne
01:00:20à pas d'heure
01:00:21etc
01:00:21il y avait une clé
01:00:22dans la box
01:00:23je peux vous dire
01:00:24que quand j'allais me coucher
01:00:25je retirais la clé
01:00:26et comme ça
01:00:27la nuit
01:00:27ils dormaient
01:00:27et ils ne pouvaient pas jouer
01:00:28un machin
01:00:29un truc
01:00:30sauf que les enfants
01:00:31aujourd'hui sont hyper techno
01:00:32beaucoup plus techno
01:00:33que leurs parents
01:00:34donc ils déjouent
01:00:35tous les murs
01:00:36dans ces cas là
01:00:37vous dites
01:00:37tu me donnes ton portable
01:00:38ou alors il faut mettre
01:00:41des abonnements
01:00:41à 50 balles par mois
01:00:42donc personne n'aura
01:00:43les moyens de payer
01:00:44au revoir et merci
01:00:44mais je pense qu'aujourd'hui
01:00:46on a des moyens techniques
01:00:47très clairement
01:00:48pour empêcher
01:00:49nos gamins
01:00:50de s'abrutir
01:00:52d'être tirés vers le bas
01:00:54pour pas dire pire
01:00:56parce qu'aujourd'hui
01:00:56vous avez plein de gamins
01:00:57qui sont intellectuellement
01:00:58pardonnez-moi l'expression
01:00:59corrompus
01:01:00par la réaction sociale
01:01:01en tout cas
01:01:01on suivra ce sujet
01:01:04et on retourne
01:01:05avec Christine Bouillot
01:01:07qui est avec nous
01:01:08en direct
01:01:08Christine vous êtes là
01:01:09Christine
01:01:11oui oui je suis là
01:01:12oui oui tout à fait
01:01:13excusez-moi
01:01:13juste un petit
01:01:14on en est où ?
01:01:17alors écoutez ça
01:01:18les blindés
01:01:19de la gendarmerie
01:01:20progressent
01:01:21toujours aussi lentement
01:01:22ils ont fait
01:01:24depuis tout à l'heure
01:01:25à peu près 200 mètres
01:01:26on est à 800 mètres
01:01:26de la ferme
01:01:27parce que devant eux
01:01:28à chaque fois
01:01:29des ballots de paille
01:01:30des troncs
01:01:31sont coupés
01:01:32donc il faut dégager
01:01:33la chaussée
01:01:34et ça donne lieu
01:01:35à des affrontements
01:01:36avec gaz lacrymogène
01:01:37entre les gendarmes mobiles
01:01:39et les agriculteurs
01:01:41avec une progression
01:01:42qui se fait très très lentement
01:01:43au niveau de
01:01:44au niveau de cette
01:01:45toute petite route
01:01:46minuscule
01:01:47qui nous mène
01:01:48à la ferme
01:01:49donc où les vaches
01:01:49vont être
01:01:50euthanasiées
01:01:51un passage qui est obligatoire
01:01:52puisque les services vétérinaires
01:01:53sont derrière
01:01:54vont arriver
01:01:55avec les écarisseurs
01:01:56pour pouvoir récupérer
01:01:57les vaches
01:01:58qui vont être euthanasiées
01:01:59certainement dans la nuit
01:02:01c'est parti pour durer
01:02:02un bon bout de temps
01:02:03et Christine
01:02:04la progression est très lente
01:02:05Christine c'est la nuit
01:02:06donc ça veut dire
01:02:07que ça va créer
01:02:08aussi des problèmes
01:02:09peut-être des blessures
01:02:10avec des jets de projectiles
01:02:11qu'on voit en direct
01:02:12oui oui
01:02:12c'est très inquiet
01:02:14j'étais avec un élu
01:02:15un maire d'une commune
01:02:16des alentours
01:02:16qui est venu
01:02:17se rendre compte
01:02:19et il est très inquiet
01:02:19parce que le désespoir
01:02:20de l'autre côté
01:02:21des blindés
01:02:21de la gendarmerie
01:02:23est énorme
01:02:24la colère aussi
01:02:25et forcément
01:02:25donc il peut y avoir
01:02:27des dérapages
01:02:28et il fait nuit noire
01:02:29il n'y a pas de lumière
01:02:30donc on ne sait pas
01:02:31qui est qui
01:02:31donc c'est extrêmement compliqué
01:02:33il faut avancer
01:02:33avec précaution
01:02:34et chacun se regarde
01:02:36alors c'est vrai
01:02:37qu'on en parle entre nous
01:02:39les agriculteurs
01:02:42invectivent
01:02:42les gendarmes
01:02:43en disant
01:02:43venez avec nous
01:02:44venez avec nous
01:02:45mais ce sont des gendarmes
01:02:46qui font leur métier aussi
01:02:47on leur demande
01:02:48de nettoyer
01:02:49de dégager le chemin
01:02:50ils exécutent un an
01:02:51le préfet de l'Ariage
01:02:52tout à l'heure
01:02:52a rappelé
01:02:53qu'il fallait effectivement
01:02:55dégager les lieux
01:02:56la colère est tellement énorme
01:02:58mais cet élu vient de me dire
01:03:00à l'instant
01:03:00que c'est le début
01:03:02de la guerre des campagnes
01:03:03il m'a dit
01:03:04de ma vie
01:03:04j'ai 68 ans
01:03:05je suis agriculteur
01:03:06je n'avais jamais vu
01:03:08une colonne de gendarmerie
01:03:09dans ma campagne
01:03:10pour venir abattre des vaches
01:03:12il m'a dit
01:03:12c'est quelque chose
01:03:13qui est extrêmement triste
01:03:14pour l'agriculture française
01:03:15pour lui on veut
01:03:17tuer la paysannerie
01:03:18pas les paysans
01:03:19mais la paysannerie
01:03:20cette petite agriculture
01:03:21des territoires
01:03:22merci beaucoup Christine
01:03:23Bouilloux
01:03:24en direct de Borde
01:03:26sur Arise
01:03:27dans l'Ariège
01:03:28bien entendu
01:03:29on continuera
01:03:30à vous donner
01:03:32des informations
01:03:33merci beaucoup
01:03:34en tout cas
01:03:34Eric Revelle
01:03:35merci Sébastien Ménard
01:03:36merci Philippe
01:03:38Bilja
01:03:39merci beaucoup
01:03:39oui c'est déjà fini
01:03:41malheureusement
01:03:41vous restez avec nous
01:03:43dans un instant
01:03:44on va vous parler automobile
01:03:45et on va parler de Renault
01:03:47Renault, Renault
01:03:48que les français
01:03:49adorent de nouveau
01:03:50et nous serons
01:03:51en direct
01:03:52avec le directeur général
01:03:54de la marque
01:03:55Fabrice Camboli
01:03:56il sera avec nous
01:03:56dans quelques instants
01:03:57on fait une petite pause
01:03:58et le gagnant
01:03:59le gagnant
01:04:00le gagnant
01:04:01ne l'oubliera pas
01:04:01on ne l'oubliera pas
01:04:02il sera avec nous
01:04:03à 20h
01:04:04à tout de suite
01:04:05Sud Radio
01:04:06Sud Radio
01:04:07Parlons Vrai
01:04:08Parlons Vrai
01:04:08Sud Radio
01:04:09Parlons Vrai
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