- il y a 2 jours
- #sudradio
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; René Chiche, rédacteur en chef du Groupe Entreprendre ; Me Antoine Régley, avocat en droit routier ; Sandra Lude, gérante d’un magasin d’or à Pontoise ; Frédérique Macarez, maire de Saint-Quentin (Aisne).
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-07##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Doménibus, Philippe David.
00:00:06Bienvenue dans Les Vraies Voix. Cécile Doménibus est absente aujourd'hui puisque malheureusement sa voix a relâché,
00:00:13ce qui est quand même un peu difficile pour faire de la radio.
00:00:16On embrasse Cécile, on lui souhaite de récupérer sa voix et sa pleine forme et sa pétillance quotidienne, ordinaire, le plus rapidement possible.
00:00:26Au menu des Vraies Voix, l'enquête menée par l'Inspection Générale de la Justice sur la mort d'Elias,
00:00:34vous savez ce jeune homme qui a été tué à coup de machette en sortant d'un entraînement de football à Paris il y a quelques temps,
00:00:41qui a été tué à coup de machette pour un téléphone portable qu'il avait pourtant donné à son agresseur, est tombé.
00:00:46Le document révèle une accumulation de défaillances graves, brossant l'autoportrait d'un système judiciaire aux soies débordées, désorganisées,
00:00:56mais peut-être aussi angéliques puisque nonobstant leurs nombreuses agressions,
00:01:02les protagonistes avaient été laissés en liberté pour avoir, je cite, exprimé des regrets devant le juge.
00:01:09Et on vous pose cette question, est-ce que les juges doivent rendre des comptes de leurs actes ?
00:01:17Maintenant vous dites oui à 99% sur Twitter, vous voulez réagir ?
00:01:21Le 0826 300 300, et moi je le dis oui, ils doivent être responsables de leurs décisions,
00:01:27il n'y a pas de raison qu'ils soient une des seules professions au-dessus de toute responsabilité.
00:01:32La question du soir, en France plus de 21 000 communes ne déposent aucun commerce,
00:01:3625% de moins qu'en 1980, et on vous pose cette question,
00:01:40faut-il redonner au maire le pouvoir de réorganiser les centres-villes ?
00:01:44Est-ce que pour vous, c'est à eux de gérer, comme ce sont évidemment les élus au plus près du terrain ?
00:01:50Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300 ?
00:01:53Moi je dis bien évidemment oui, qu'il faut laisser le pouvoir au maire,
00:01:56parce que c'est eux qui connaissent leur territoire,
00:01:58c'est pas le technocrate à Paris ou ailleurs.
00:02:00Et vraiment, par contre, il faut faire attention à une chose,
00:02:04que les lois sur la concurrence et en termes de commerce ne soient pas totalement aberrantes,
00:02:09comme on le voit avec Chine, et des produits qui rentrent en France,
00:02:12qui n'ont absolument pas les normes requises en termes de sécurité ou d'hygiène.
00:02:16Allez, c'est parti pour les vraies voix.
00:02:23Ce drama à Paris, avec la mort d'Elias, 14 ans,
00:02:26l'adolescent a été à poignarder vendredi soir par deux jeunes
00:02:29qui tentaient de lui voler son téléphone portable.
00:02:39Le ministre de l'Intérieur s'est dit horrifié par cette violence gratuite
00:02:43et cible en particulier un profond sentiment d'impunité et une culture de l'excuse.
00:02:48L'enquête menée par l'inspection générale de la justice est accablante pour les services judiciaires des mineurs
00:03:00quand on voit que tout ce qu'elle a laissé faire aux deux meurtriers d'Elias,
00:03:06je vous rappelle qu'Elias, 14 ans, avait été tué à coups de machette à la sortie d'un entraînement de football.
00:03:11Il était accompagné d'un ami pour un téléphone portable qu'il avait pourtant donné.
00:03:17Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le pédigré du tueur,
00:03:20notamment ce qu'il dit en prison, est absolument terrifiant.
00:03:24Et on vous pose cette question, les juges doivent-ils rendre des comptes de leurs actes ?
00:03:28Vous dites oui à 99%, vous voulez réagir ?
00:03:31Le 0826 300 300.
00:03:33Philippe Bilger, vous avez lu, je suppose, tout ce qui s'est passé dans le dossier Elias,
00:03:37et c'est terrifiant.
00:03:39Si je comprends bien, le pourcent qui reste est pour moi.
00:03:42C'est possible.
00:03:43Donc, alors, je risque d'être un peu long, mon cher René,
00:03:48mais réellement parce que c'est un sujet délicat.
00:03:52D'abord, même si je le regrette parfois,
00:03:56tout ce qui relève de la pratique judiciaire ne peut pas être sanctionné.
00:04:02Il y a les voies de recours, c'est le premier point.
00:04:04Deuxième point, moi, j'ai toujours été partisan d'un contrôle professionnel
00:04:10beaucoup plus vigilant sur les actes et les actions des magistrats,
00:04:15et éventuellement leurs abstentions.
00:04:18Troisième élément, mon cher animateur, si vous m'écoutez,
00:04:23j'ai une chance de vous convaincre.
00:04:24– On ne vous investit strictement au cul, je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas.
00:04:27– Troisième élément, il est évident que dans le rapport qui a été fait,
00:04:33s'il y a des fautes qui sont objectivement vérifiables,
00:04:40eh bien rien n'interdirait de considérer que ces magistrats
00:04:45puissent être poursuivis pour des transgressions disciplinaires.
00:04:50Et je finis là-dessus, mon cher René,
00:04:53j'ai toujours été persuadé que plutôt que de faire de nouvelles lois
00:04:58dans toutes les tragédies criminelles qui ont frappé la France,
00:05:03à chaque fois on aurait pu examiner si des défauts de vigilance,
00:05:08des incuries professionnelles ne s'étaient pas produites.
00:05:12– René Chiche.
00:05:13– Alors, au risque de vous décevoir, mon cher Philippe David,
00:05:16je suis un peu d'accord avec Philippe Bilger, je vous expliquez pourquoi.
00:05:19– C'est bien, j'en atomiserai deux au lieu d'un, c'est parfait.
00:05:22– Donc c'est bien, on a gagné.
00:05:23– Au-delà de la dramatique affaire Elias,
00:05:25bien sûr, tout le monde ne peut qu'être peiné par cette affaire.
00:05:28Maintenant, pour répondre à la question,
00:05:30est-ce que les juges, c'est la question,
00:05:31doivent-ils rendre des comptes ?
00:05:33D'abord, ils sont parfois sanctionnés les juges.
00:05:35– Ils leur rendent des comptes.
00:05:35– Bien sûr, il y a un conseiller supérieur du pouvoir judiciaire
00:05:38qui sanctionne peut-être pas beaucoup,
00:05:41mais qui sanctionne des juges.
00:05:42Vous savez qu'en 2024, vous allez me dire, le chiffre est minime,
00:05:44mais laissez-moi terminer quand même.
00:05:46– Mais je vous laisse parler.
00:05:47– Il y a eu six juges qui ont été révoqués,
00:05:48et 36 qui ont été sanctionnés.
00:05:50Alors attention maintenant, il faut aussi prendre en compte
00:05:53le rôle, pour moi, et la profession du juge.
00:05:57D'abord, un juge, pour moi, intrinsèquement,
00:06:00il est irresponsable.
00:06:02Je vais vous expliquer pourquoi.
00:06:03C'est quelqu'un qui décide seul, finalement.
00:06:08Un juge décide seul, après avoir bien sûr examiné le dossier,
00:06:12reçu les accusés, les victimes, etc.
00:06:14Il décide seul.
00:06:15Donc, une décision d'un juge n'est pas toujours infaillible.
00:06:21En plus, un juge, c'est aussi une appréciation d'un dossier.
00:06:25Et dans le cas, par exemple, de l'affaire Elias,
00:06:27je ne pense pas qu'il y ait eu une erreur judiciaire,
00:06:29vous voyez, pour moi.
00:06:30C'est qu'il y a eu, effectivement, le mécanisme de la justice
00:06:33qui, en raison de sa faiblesse actuelle,
00:06:36et tout le monde reconnaît que le système judiciaire est faible,
00:06:38il y a eu, effectivement, non pas des erreurs en plus, non.
00:06:42Mais il y a eu des défauts dans la mécanique,
00:06:46parce que je vous explique,
00:06:47il y a un juge qui a proposé,
00:06:49je ne veux pas faire tout le dossier,
00:06:50un juge pour mineurs qui a décidé qu'il fallait qu'ils soient,
00:06:52que les deux soient.
00:06:54Le juge suivant n'a pas suivi cette décision, vous voyez.
00:06:57C'est pas une...
00:06:58Parce que là, lorsqu'on est...
00:07:00Est-ce que les juges doivent rendre des comptes ?
00:07:01Ils doivent rendre des comptes s'il y a vraiment une grave erreur.
00:07:03– Alors, excusez-moi, excusez-moi,
00:07:04les deux adolescents ont été déférés une première fois en mars 2023.
00:07:07En deux semaines, ils ne commettent pas moins de 19 infractions,
00:07:11je vous donne le pédigré,
00:07:12vols avec violence, extorsion, port d'armes.
00:07:15Si ça, ça ne suffit pas, 19 attaques, port d'armes, etc.,
00:07:19pour aller en préventive,
00:07:21c'est-à-dire qu'il faut tout dépénaliser.
00:07:23Les attaques à la machette, on est chez les dingues,
00:07:25vous ne vous rendez pas compte.
00:07:26– Non, non, mais quand vous présentez la chose comme ça,
00:07:28bien sûr, je suis d'accord avec vous,
00:07:29c'est pas ça, c'est pas ça.
00:07:31– Après, je laisserai Philippe, qui est encore plus spécialiste au point du droit.
00:07:34Vous avez une première décision,
00:07:36vous avez un autre juge ensuite qui décide de ne pas…
00:07:39– Eh bien, il doit être sanctionné.
00:07:40– Mais non, mais non, parce qu'excusez-moi,
00:07:42un juge prend ses décisions pour moi,
00:07:44il apprécie un dossier, il apprécie chaque cas.
00:07:48Alors, maintenant, peut-être que pour vous, effectivement,
00:07:50peut-être pour vous, cher Philippe, effectivement,
00:07:52le juge n'a pas pris la bonne décision pour vous.
00:07:54– Je peux répondre, si avec 19 infractions en deux semaines,
00:07:57c'est pas suffisant pour être mis en préventive,
00:07:59et c'est pas des dépassements de temps au parc-mètre,
00:08:03c'est vol avec violence, extorsion, port d'armes,
00:08:05on peut dire que le vol avec violence, l'extorsion et le port d'armes
00:08:08sont dépénalisés en France, 19 fois en deux semaines.
00:08:10– Mais non, mais non.
00:08:10– Ça fait pas beaucoup ?
00:08:11– Mais excusez-moi, ça fait pas beaucoup ?
00:08:12– Mais vous ne répondez pas à l'objectif.
00:08:14– Non, mais vous…
00:08:15– Le juge est un incompétent, et il faut le dire.
00:08:18– Le problème, c'est que quand on a le discours que j'ai,
00:08:20on est considéré comme laxiste.
00:08:22– Pas du tout !
00:08:22– Non, non, on n'est pas considéré, on est laxiste.
00:08:25– Mais non, vous vous indignez de manière très…
00:08:29– Pas du tout !
00:08:29– Vous oubliez votre réflexion proverbiale.
00:08:35Là, vous vous indignez, et vous êtes en réalité en minorité,
00:08:40face à deux intelligences.
00:08:42– Mais oui, face à deux intelligences.
00:08:44– Alors, là où vous restez sérieux, là où vous faites une erreur,
00:08:48c'est tout à fait des erreurs graves commises par les juges,
00:08:52mais qui relèvent encore de la pratique judiciaire.
00:08:56Vous ne pouvez pas…
00:08:57– C'est ça que je veux dire.
00:08:58– Vous ne, moi, et le comble, c'est que je serais partisan
00:09:01dans une nouvelle loi, de considérer que certaines pratiques judiciaires
00:09:07sont tellement erratiques qu'on aurait le droit de les sanctionner.
00:09:10– Moi, je vais vous dire une chose, il y a une solution pour ça.
00:09:12– Mais est-ce que c'est élire les juges comme aux Etats-Unis ?
00:09:14– Mais non, on élirait le plus bête, arrêtez !
00:09:17– On n'élirait pas des juges qui font des trucs pareils.
00:09:19– Mais non, non, non !
00:09:20– Tiens, vous êtes pour l'élection.
00:09:22Pour vous, les Etats-Unis, ce n'est pas une démocratie, Philippe Bilger ?
00:09:25– Mais ce n'est pas le plus, ça !
00:09:26– Mais le rapport, c'est quand même la question.
00:09:28– On élirait les animateurs, je ne suis pas sûr que vous seriez élu.
00:09:33– Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:09:37– Sud Radio.
00:09:38– Sud Radio.
00:09:39– Parlons vrai.
00:09:39– Parlons vrai.
00:09:40– Sud Radio.
00:09:41– Parlons les vrais.
00:09:42– Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
00:09:46– Retour des vrais voix avec Philippe Bilger et René Chiche.
00:09:48On embrasse Cécile qui a encore un problème d'extinction de voie.
00:09:51On pense très fort à elle et cette question,
00:09:54rapport de l'Inspection Générale de la Justice sur le meurtre d'Elias,
00:09:56les juges doivent-ils rendre des comptes de leurs actes ?
00:09:58Vous dites oui à 99%.
00:10:00Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:10:03Ça réagit énormément, justement au 0826 300 300.
00:10:07Direction Bayonne, bonsoir Yann.
00:10:09– Bonsoir tout le monde, merci de nous donner la parole.
00:10:11– C'est bien normal, Sud Radio, parlons vrai.
00:10:14On vous écoute Yann.
00:10:15– Alors, vous avez donné la parole à un simple justiciable.
00:10:18Désolé, donc je n'ai pas les compétences de vos invités.
00:10:22Et donc je suis d'accord avec eux, ce n'est pas un problème de compétence.
00:10:26Il ne faut pas le juger pour incompétence.
00:10:27À mon sens, il faut le juger pour complicité.
00:10:29– Ah oui, vous avez plus loin encore.
00:10:31– D'accord.
00:10:33– Allez-y, allez-y, exprimez-vous.
00:10:34– Excusez-moi, mais si on était, comme on dit, à moitié-moitié,
00:10:40c'est-à-dire qu'on aurait pu, on peut laisser le doute à cette personne-là.
00:10:43Mais laisser le doute sur quoi ?
00:10:45Sur quelle preuve ?
00:10:46Sur le nombre de méfaits qu'il a commis pendant des mois et des mois ?
00:10:50Il n'y a pas de doute à avoir ?
00:10:51– Alors il n'a pas eu contrôle judiciaire ou d'incarcération
00:10:54parce qu'ils ont exprimé des regrets devant le juge.
00:10:58– Ah génial, super, merci.
00:11:01D'accord, ok, très bien.
00:11:02Ok, alors ça suffit maintenant chez nous ?
00:11:05En France, ça suffit.
00:11:06– Manifestement, oui.
00:11:07– Excusez-moi, à hauteur, vous voyez, ça m'est déjà arrivé.
00:11:11Un feu rouge, orange-jaune, rouge, je m'excuse de pardon, voilà.
00:11:16Mais j'ai mis la vie en danger de personne.
00:11:18Ou alors j'ai pas été un grand criminel.
00:11:21Ou alors je n'ai pas eu une intention avérée de faire ça.
00:11:27Là, aujourd'hui, c'est inconcevable qu'on puisse penser au nom de,
00:11:33je sais pas quelle formation, de quelle loi, de quel principe,
00:11:37on puisse donner le doute, le néfaits de doute, à quelqu'un qui fait que ça.
00:11:42Parce que moi, je parle pas de juge, je parle d'une personne.
00:11:44Avec une forme de conscience et de recul sur ce qu'est la vie, la vraie vie,
00:11:50celle que nous, on vit au quotidien.
00:11:52– Alors Yann, restez avec nous, ça réagit beaucoup au 0826 300 300,
00:11:57direction Paris, bonsoir Sarah.
00:11:58– Bonsoir, bonsoir.
00:12:01– On vous écoute, bienvenue dans les vraies voix.
00:12:03– Alors écoutez, moi je suis entièrement, mais à 300% d'accord avec l'auditeur
00:12:07qui a parlé à l'instant.
00:12:09Maintenant, ça suffit.
00:12:10Je ne comprends même pas comment des gens peuvent encore défendre ces crapules,
00:12:15ces gens qui sont inhumains.
00:12:18Ça suffit maintenant, on a renversé la vapeur en France.
00:12:21Merci LFI, merci la gauche.
00:12:24– Alors LFI n'est pas au pouvoir.
00:12:27– Non, non, non, mais bon, avec ce qu'ils disent par rapport aux médias,
00:12:30par rapport aux gens, on est arrivé dans un système
00:12:33où c'est la crapule, c'est la racaille qui est mise en avant,
00:12:39qui est excusée de tout.
00:12:41Et c'est à nous, contribuables, qui payons nos impôts,
00:12:45qui des fois allons oublier de payer une amende
00:12:48qui nous ont tapé sur les doigts.
00:12:50C'est le monde à l'envers.
00:12:52La France, c'est devenu la poubelle du monde,
00:12:54c'est devenu n'importe quoi.
00:12:56– Alors Sarah, c'est votre point de vue,
00:12:58je vais faire réagir les vraies voix.
00:12:59Écoutez le pédigré, vous voulez réagir à tous les deux ?
00:13:02– Philippe Bilger, allez-y parce qu'après on va vous dire des choses sur le…
00:13:04– Non, alors pour Yann, vous apparaissez modéré
00:13:08par rapport à ce qu'il souhaite.
00:13:10– Parce que je suis très modéré.
00:13:11– Il parle de complicité, ce qui voudrait dire
00:13:14que les juges ont eu l'intention de participer
00:13:18à la création des multiples délits du mineur.
00:13:22– Délits et crimes.
00:13:22– Oui, ce qui n'est pas vrai.
00:13:24Deuxième élément, bien sûr, je peux comprendre
00:13:28que devant un événement tragique
00:13:30où il y a des responsabilités judiciaires,
00:13:33je ne le nierai pas.
00:13:35Moi, si j'étais gardé sceau, il est évident,
00:13:38je tirerais des conclusions radicales
00:13:41de ces fautes professionnelles qui ont été commises.
00:13:44Parce qu'elles révèlent un défaut de lucidité absolue.
00:13:49Ensuite, lesquelles c'est autre chose ?
00:13:53– Non mais alors là, vous changez un peu d'avis là, Philippe.
00:13:56– Non, non, non, non, parce que ça n'est pas une infraction.
00:14:00– Ah oui, c'est d'accord, ça n'est pas une infraction, d'accord, très bien.
00:14:02Oui, je suis d'accord.
00:14:04Moi, je...
00:14:05Le problème, c'est que si on place le sujet
00:14:09à la fois sur l'émotion permanente,
00:14:12en oubliant quand même tout ce qui est la pratique du droit
00:14:15et le pratique juridique,
00:14:17ça ne peut pas fonctionner, vous voyez, malheureusement.
00:14:19Attendez, effectivement, les deux personnes là
00:14:22qui ont tué honteusement Elias...
00:14:24– Massacrés.
00:14:25– Oui, massacrés.
00:14:26Vous pensez que je les approuve ?
00:14:28Non, mais est-ce que vous pensez que je les approuve ?
00:14:29Est-ce que vous pensez même que les juges...
00:14:31– On parle pas de les juges.
00:14:32– Est-ce que vous pensez même que les juges
00:14:33qui ont ordonné leur contrôle judiciaire,
00:14:36on ne va pas faire tout le dossier,
00:14:38est-ce que vous pensez qu'ils sont réellement complices ?
00:14:42Parce que ça va même plus loin.
00:14:43Ils sont même complices pour certaines personnes.
00:14:45Ils sont même complices du crime d'Elias.
00:14:47– Je ne dis pas complices,
00:14:48mais je ne suis pas certain que ça les empêche de dormir.
00:14:50– Mais je n'en suis pas certain.
00:14:52J'en suis pas certain.
00:14:53Écoutez, quand vous voyez toutes les remises...
00:14:55Regardez, cette semaine, trois morts.
00:14:58Vous avez Matisse,
00:15:00qui a pris deux ans de prison avec sursis
00:15:03pour avoir torturé une personne.
00:15:05Excusez-moi, deux ans de prison avec sursis
00:15:07pour séquestrer et torturer quelqu'un,
00:15:09c'est une peine digne de ce nom, Philippe Ligère ?
00:15:11– Donc, il ne faut pas parler des affaires
00:15:14que je ne connais pas, mon chef Philippe.
00:15:16– Ah bah ça, c'est la réponse bien langue de bois.
00:15:17– Vous, excusez-moi, vous simplifiez ce que vous connaissez.
00:15:22– Non, excusez-moi, c'est que c'est très torturé quelqu'un,
00:15:25c'est pas cher payé de son service.
00:15:26– D'où vous tirez ça ?
00:15:27– Du rapport qui est sorti dans tous les journaux, chers amis.
00:15:30– Ah bon ?
00:15:30– Disons, torturé, il lui brûla les bras à la cigarette,
00:15:34ça se veut la torture quand même, non ?
00:15:35– Pour aller un peu dans votre sens.
00:15:38– Pour faire de son appartement un point de stockage.
00:15:40– Pour aller un peu dans votre sens, cher Philippe David,
00:15:43peut-être que les lois actuelles ne sont pas adaptées
00:15:46à la violence qu'on connaît aujourd'hui.
00:15:48– Excusez-moi, j'ai déjà vu des gens pour séquestration et torture
00:15:52prendre beaucoup plus cher que deux ans avec sursis.
00:15:55– Bien sûr, mais aux actives, bien sûr.
00:15:57– Ou peut-être aux assises, peut-être, oui.
00:15:58Non mais par exemple, l'aménagement automatique des peines,
00:16:00c'est pas les juges qui en sont responsables, c'est automatique.
00:16:03Vous savez que quand quelqu'un est jugé
00:16:04et qu'il prend entre 8 à 12 mois,
00:16:06automatiquement il ne fera pas de prison.
00:16:07Mais ce n'est pas le juge qui décide de ça.
00:16:09Or, souvent dans l'esprit des gens et du public,
00:16:11on croit que ce sont les juges qui ont autorisé la libération de ces gens.
00:16:15– Il y a une solution, vous mettez une peine
00:16:17qu'il envoie en prison et qui est donc plus lourde que ce qu'il a fait.
00:16:19– Donc, vous revenez à ce que je dis au début,
00:16:20il faut que les écoutez votre loi.
00:16:22– Mais non, les voies, elles existent,
00:16:23mais elles ne sont pas appliquées par certains juges par idéologie.
00:16:26Le débat se termine.
00:16:27J'ai gagné avec un score digne de l'accord et du Nord.
00:16:30J'espère que Philippe Bilger et René Chiche s'en remettront.
00:16:33– C'est tronqué.
00:16:34– Si on peut aller chercher le défibrillateur, ça leur ferait de mal.
00:16:37– Combien ?
00:16:37– 99%.
00:16:38– Eh bien, on a gagné.
00:16:40– C'est ça.
00:16:40Allez, tout de suite, un sujet beaucoup plus léger.
00:16:44– Les vraies voix sud radio.
00:16:46– Un couple surpris en plein zébat sexuel à 140 kilomètres.
00:16:51– Ah bah, Philippe Bilger, ça a l'air de...
00:16:52– J'ai vu ça tout à l'heure.
00:16:55– À 140 kilomètres-heure sur autoroute.
00:16:57– J'ai même pas eu le temps de dire qu'on n'y croyait pas, Philippe.
00:16:59Et pourtant, on n'y croit pas.
00:17:00Un couple visible, même confondu.
00:17:02Un couple a visiblement confondu la voie rapide et la voie de l'amour.
00:17:07Près de Dortmund, un automobiliste de 37 ans et sa passagère ont été surpris
00:17:11en plein rapport sexuel alors qu'ils roulaient à 140 kilomètres-heure.
00:17:15Leur véhicule zigzaguait dangereusement entre les fils,
00:17:18forçant même un camion à se jeter sur la bande d'arrêt d'urgence pour éviter le drame.
00:17:22Interpellé plus tard, pardon, le conducteur risque désormais jusqu'à 5 ans de prison.
00:17:28On est avec Maître Réglé, qui est avocat en droit routier.
00:17:32Maître, que risque-t-on quand on est dans ce genre d'affaires ?
00:17:35Et je parle par exemple en France.
00:17:37– Bonsoir à tous.
00:17:38– Bonsoir.
00:17:39– Déjà, le vrai risque qu'on prend, c'est que si on croise un radar automatique qui prend une photo,
00:17:43c'est forcément d'avoir un souvenir qui peut être douloureux.
00:17:46Ça, c'est pour la légèreté.
00:17:47Mais sur la loi, si on se dit les choses, il y a trois textes qu'on pourrait appliquer.
00:17:51Une petite contravention, 35 euros, d'un texte du Code de la route
00:17:55qui vient nous dire qu'on doit adopter à tout moment un comportement prudent et respectueux envers les autres usagers.
00:18:01– Respectueux, effectivement.
00:18:02– C'est 35 euros.
00:18:03Bon, l'autre, c'est l'exhibition sexuelle.
00:18:06C'est un an d'emprisonnement, 15 000 euros d'amende.
00:18:09C'est pas rien, mais sur le permis, il n'y a pas d'impact.
00:18:13En revanche, là où on peut risquer beaucoup plus, c'est jusqu'à 5 ans d'emprisonnement, vous l'avez rappelé.
00:18:18C'est la mise en danger, délibérée de la vie d'autrui par violation d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité.
00:18:24Et donc là, pour le coup, ça pourrait être retenu.
00:18:27Et si un accident devait avoir lieu corporel, blessure ou homicide,
00:18:31alors on pourrait considérer que c'est une circonstance aggravante
00:18:34puisque c'est une violation d'une règle de prudence.
00:18:36– Ah oui, ça peut aller, c'est très… Philippe Bilgeant voulait réagir, ça l'interpelle.
00:18:39– Non, aucune circonstance atténuante avec le septième ciel, maître.
00:18:44– Non, mais le problème, c'est qu'en Allemagne, la loi est beaucoup plus dure
00:18:48parce qu'il risque 5 années de prison.
00:18:50– Ma dernière question, c'était justement sur ces autoroutes allemandes
00:18:52où il n'y a pas forcément de limitation de vitesse.
00:18:54Est-ce que ça peut favoriser des comportements un peu plus excentriques ou excessifs, maître ?
00:18:58– Oui, alors moi je vous dirais, les Allemands, on sait qu'ils roulent plus vite que nous
00:19:02et je n'ai pas le sentiment que les chiffres de la mortalité soient pires que chez nous.
00:19:08Peut-être est-ce une question de culture, j'en sais rien, peut-être qu'ils sont plus prudents,
00:19:11peut-être que leurs voitures sont aussi plus robustes, que les airbags sont meilleurs.
00:19:15– On va éviter de tester les airbags dans ces conditions quand même !
00:19:19– Je voulais vous la laisser pour le coup celle-là, voilà.
00:19:23– Ah oui, c'est quand même impressionnant, mais la loi est quand même beaucoup plus rigoureuse en Allemagne, manifestement donc.
00:19:27– Oui, mais en France, je vous dis, si on applique le texte sur la mise en danger des libérations d'autrui,
00:19:32on peut aller jusqu'à 5 ans et en cas d'accident, pour le coup, on peut aller…
00:19:35– Là évidemment, mais là, il n'y a eu aucun blessé, alors il y a un camion qui a dû aller sur la bande d'arrêt d'urgence,
00:19:40d'urgence justement, pour éviter la voiture qui se rapprochait trop de lui,
00:19:43et on félicite le conducteur du poids d'eau.
00:19:45Par contre, je lis là sur Bildzeitung, il y a des infos qui tombent, c'est le quotidien numéro en Allemagne,
00:19:49je vous traduis, der Fahrer ist französisch, er heißt Philippe Bilger.
00:19:53Le conducteur est français, il s'appelle Philippe Bilger, mais je comprends pourquoi vous avez réagi au caracteur de Philippe Bilger.
00:20:00– Bon, je n'ose pas poser un certain nombre de questions qui mériteraient l'approfondissement que je souhaiterais apporter.
00:20:11Non mais, ça nous fait rire, mais tout de même, on voit à quel degré de gravité aurait pu conduire cet acte.
00:20:18– Absolument. – Merci beaucoup Maître Antoine Réglet, avocat en droit routier.
00:20:23Tout de suite, les tours de table de l'actualité, Philippe Bilger.
00:20:25– Je vais parler de cette députée républicaine, les Républicains, de Haute-Savoie, si je ne me trompe pas,
00:20:33qui a décidé d'abandonner son mandat de député.
00:20:37– René Chiche.
00:20:37– Je vais parler de House of Dynamite, le film qui irrite le Pentagone et Donald Trump.
00:20:43– Et moi, je vais parler de la légitime défense de l'autre côté des Alpes, en Italie.
00:20:47Restez bien avec nous sur Sud Radio.
00:20:49– Sud Radio.
00:20:50– Sud Radio.
00:20:51– Parlons vrai.
00:20:51– Parlons vrai.
00:20:52– Sud Radio.
00:20:53– Parlons vrai.
00:20:53– Vraie voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
00:20:58– Retour des vraies voix de Sud Radio avec Philippe Bilger et René Chiche.
00:21:01C'est l'heure des tours de table de l'actualité.
00:21:04– On a convoqué la table ronde.
00:21:06– Oula.
00:21:06– L'opinion à la limite, on ne craquerait pas de plus, mais là, ce n'est pas le problème.
00:21:10– Alors quoi ? Je ne sais plus que c'est vous, vous voulez des terres ?
00:21:13– Des terres ?
00:21:13– On n'est déjà pas assez pour s'occuper de celles qu'on a.
00:21:15– C'est scandaleux.
00:21:16– Alors quoi ?
00:21:17– C'est compliqué à expliquer en même pas une minute.
00:21:20– Dans le détail, on ne sait pas, mais…
00:21:24– Ce qui est sûr, c'est qu'on en a plein le cul.
00:21:26– Le tour de table.
00:21:27– De l'actualité.
00:21:28– Et Philippe Bilger voulait nous parler d'une députée qui a démissionné.
00:21:33Expliquez-nous tout.
00:21:34– Absolument, c'est une députée des Républicains, je crois, de députée de Haute-Savoie,
00:21:42qui a décidé d'abandonner tous ses mandats, et notamment celui de député.
00:21:48Ce qui m'a touché dans cette affaire, c'est que d'abord, il est très rare qu'on abandonne le métier politique.
00:21:56Même en le déplorant, malgré le stress qu'on subit, les insultes qui sont proférées,
00:22:03en général, les hommes ou les femmes qui sont dans le registre politique ne jettent pas l'éponge.
00:22:09Et ce qui m'a touché doublement, c'est que cette femme a dit, au fond,
00:22:15ce qui m'a profondément traumatisé comme députée, c'est que je n'avais plus de contact avec l'humain,
00:22:23avec une sorte de relation amicale avec les citoyens.
00:22:28Elle a véritablement souffert d'être dans un univers qu'elle considérait comme trop dur,
00:22:35et donc elle a tiré les conséquences de cela.
00:22:39Et je trouve que c'est une femme qui a une résolution qui est très rare dans le monde politique.
00:22:46Je ne dis pas qu'elle a eu raison, en tout cas, elle ne pouvait plus vivre ce qu'elle vivait.
00:22:51En même temps, si elle n'avait pas de contact avec les humains, il y a quelque chose qui me surprend.
00:22:57Elle allait comme dans sa circonscription, vous voyez, c'est quand même...
00:22:59Non, mais c'était au figuré, mon cher René.
00:23:02Ah, d'accord, d'accord.
00:23:03Évidemment, ne prenez pas tout au pied de la lettre, il débat tout à l'heure.
00:23:07Ce n'était pas très clair, ce n'était pas très clair.
00:23:10L'humain, vous savez ce que c'est que l'humain.
00:23:13Oui.
00:23:14Et c'est quoi l'humain ?
00:23:14L'humain, c'est l'humanité qu'on rencontre généralement d'une certaine qualité,
00:23:21c'est droit à l'humain.
00:23:22D'accord, ok.
00:23:23Je pensais que vous aviez l'esprit de l'humain.
00:23:25D'habitude, vous êtes plus intelligent, plus précis.
00:23:26Excusez-moi de vous le dire, mon cher Philippe.
00:23:27En tous les cas, ça prouve bien une chose aussi, c'est qu'aujourd'hui, plus que jamais,
00:23:31c'est vrai que la vie politique est devenue de plus en plus cruelle, violente,
00:23:35faite de compromissions, faite d'arrangements.
00:23:37Et d'ailleurs, je crois qu'elle-même l'a dit.
00:23:39Elle a dit que ce qu'elle a aussi beaucoup choqué dans son expérience politique,
00:23:43c'est qu'il y avait beaucoup, justement, de compromissions, d'abandon, d'idées.
00:23:49Et d'ailleurs, elle avait même été choquée par le fait qu'Éric Ciotti quitte les Républicains
00:23:54pour former l'UDR et s'associer, enfin, ça liait avec l'URN.
00:23:57Ça a été pour elle une sorte de chose cruelle.
00:24:01Mais bon, je ne sais pas.
00:24:02En même temps, il y a parfois, ça provient aussi que même dans le monde politique,
00:24:06il y a des gens qui ont justement beaucoup d'humanité,
00:24:10qui sont très fragiles et qui ne sont peut-être pas faits pour exercer un mandat politique,
00:24:15surtout quand on est député.
00:24:16Peut-être que le mandat de maire est moins violent, vous voyez ?
00:24:19Même si on est à portée d'engueulables et de couilles.
00:24:22Et voire même, il y en a qui ont été tués, d'ailleurs.
00:24:24Oui, mais en même temps, le fait d'être député dans de la chaudière, de l'Assemblée,
00:24:29avec tous ces débats violents, tous ces insultes,
00:24:32même des fois ces indifférences qu'on peut avoir vis-à-vis de tels députés
00:24:35qui n'existent pas vraiment, je pense que ça a dû un petit peu la marquer.
00:24:38Et c'est vrai que par contre, je la respecte pour le fait d'avoir abandonné sa carrière.
00:24:41Votre tour de table.
00:24:43Alors voilà, moi c'est à la fois cinéma politique.
00:24:44Vous savez qu'actuellement sur Netflix, il y a un film de Catherine Bigelow
00:24:47qui a fait entre autres Zéro, Dax, Sortie sur le track de Ben Laden,
00:24:50qui a fait Demineur, qui est le triomphe actuel qui s'appelle House of Dynamite.
00:24:55Je fais le pull sur deux secondes.
00:24:57C'est en fait, je ne sais pas si vous l'avez vu, c'est vraiment un super film,
00:24:59ce n'est pas une série.
00:25:00C'est un super film qui est actuellement sur Netflix,
00:25:01donc qui raconte en fait l'attaque nucléaire sur les Etats-Unis.
00:25:07Il y a une attaque nucléaire qui vient dans ces zoos.
00:25:09On imagine soit de la Chine, soit de la carrière du Nord, on ne sait pas d'où.
00:25:12Et en fait, le président des Etats-Unis et l'état-major américain
00:25:15ont 19 minutes pour réagir.
00:25:18Alors, qu'est-ce qu'ils font ?
00:25:19Soit ils déclenchent l'arme nucléaire, soit ils ne font rien.
00:25:24Mais ils ne savent pas sur qui ?
00:25:24Non, mais ils ne savent pas exactement.
00:25:26Mais au-delà de ça.
00:25:28Non, mais allez au bout.
00:25:29Au-delà de ça, c'est que dans le film,
00:25:32Catherine Bigelow, qui est une grande connaissance du monde militaire,
00:25:36et qui a écrit le film avec un grand journaliste spécialiste d'action militaire
00:25:39qui s'appelle Noah Oppenheim.
00:25:41Donc ce sont vraiment des spécialistes.
00:25:41Pendant trois ans, ils ont été enquêtés au Pentagone,
00:25:44la CIA, l'état-major de l'armée américaine, etc.
00:25:48Et ils en déduisent que le bouclier américain anti-missile
00:25:54ne serait que de 61% pour la défense.
00:25:57Et ils n'ont pas de 100%.
00:25:59Ça a déclenché, alors là, l'ire et la colère du Pentagone,
00:26:03qui a tout de suite fait un communiqué disant
00:26:06c'est entièrement faux, on a fait plein de tests, il y a 100%.
00:26:08Là-dessus, Catherine Bigelow a apporté des documents,
00:26:11disant mais non, écoutez, on a enquêté
00:26:12ce sont même des anciens chefs d'état-major,
00:26:14enfin anciens généraux de l'armée américaine,
00:26:16qui prouvent que le bouclier américain anti-missile
00:26:19n'est pas si bon que ça.
00:26:21Donc ça crée une sorte d'angoisse au sein de la société américaine.
00:26:24Et Catherine Bigelow et son scénariste ont été d'ailleurs soutenues
00:26:29par un grand magazine américain, The Atlantic,
00:26:30qui a fait une grande enquête, un grand magazine américain,
00:26:33qui a aussi démontré la même chose.
00:26:35Et alors tout ça pour vous dire quoi ?
00:26:36C'est que le patron de l'agence internationale pour l'énergie atomique,
00:26:40qui a vu le film, Raphaël Grossi s'appelle,
00:26:43a dit que c'était effectivement une hypothèse tout à fait crédible
00:26:47et que finalement, l'armée américaine,
00:26:50le système de défense américain n'était pas si fiable que ça.
00:26:52Et comme par hasard, je vous ai remarqué,
00:26:54Termine, il y a depuis deux semaines,
00:26:56Donald Trump multiplie les appels pour renouveler les essais nucléaires, etc.
00:27:02Il y a tout un contexte qui fait que,
00:27:05dans le contexte actuel, c'est quand même un peu inquiétant.
00:27:08Ah ben je le regarderai.
00:27:09Ah ben regardez-le.
00:27:10House of Dynamite, c'est remarquable.
00:27:12C'est un véritable thriller.
00:27:14C'est sur Netflix.
00:27:14Ah ben on va regarder ça.
00:27:15Elle est très bonne la femme, c'est le café Ben Laden.
00:27:19Ah ben voilà, zéro salle d'Ortie.
00:27:20Allez, moi je vais faire mon tour de table.
00:27:22Vous c'était en France, vous c'était aux Etats-Unis.
00:27:26Avec moi, on va partir en Italie,
00:27:28puisque c'est une affaire dont on parle énormément chez nos amis transalpins.
00:27:33C'est qu'un cambrioleur a été tué par balle par un homme de 68 ans à Rovigo.
00:27:38Rovigo, c'est une ville qui est dans le nord-est de l'Italie.
00:27:40Et en fin d'après-midi, lundi, trois hommes cagoulés et vécu de noir sont rentrés chez lui.
00:27:48Il avait une arme qu'il possédait totalement légalement.
00:27:52Il a tiré, il en a tué un et a priori blessé un autre.
00:27:56Et il ne va pas être poursuivi parce que Giorgia Meloni a changé la loi.
00:28:01Et que quand quelqu'un rentre chez vous, vous avez le droit d'ouvrir le feu sur lui, sans limite.
00:28:07C'est-à-dire que lui n'a aucune poursuite.
00:28:10Il est en légitime défense.
00:28:12Et le parquet, elle les a poursuivis par contre pour tentative de vol qualifié.
00:28:16Alors ça a relancé en Italie le débat sur la légitime défense.
00:28:20Et c'est un tweet de Giorgia Meloni qui dit tout.
00:28:23Je vous le fais en italien.
00:28:24La difesa è sempre legittima.
00:28:26La défense est toujours légitime.
00:28:28Et moi je pense que Giorgia Meloni a eu raison de changer la loi.
00:28:32J'ai un couple d'amis qui a été victime d'un home jacking qui sont encore traumatisés.
00:28:36Et je peux vous dire que s'ils avaient eu de quoi se défendre,
00:28:38ils n'auraient pas subi ce qu'ils ont subi.
00:28:39C'est-à-dire que je comprenne bien.
00:28:42Dès que c'est dans votre maison, vous pouvez faire ça directement.
00:28:45Qu'on commet une agression.
00:28:46C'est ça.
00:28:47Ah ben moi je trouve ça bien.
00:28:50Non mais si c'est un cas...
00:28:52Non mais sérieusement si c'est un cas...
00:28:53Ça n'est pas tellement éloigné...
00:28:56Non mais si c'est un cas de légitime défense,
00:28:59là dans le cas que vous avez exposé Philippe,
00:29:00je comprends que ce monsieur, face à trois personnes,
00:29:04et il possède une arme pour se défendre,
00:29:06bon il l'a tué.
00:29:07Alors maintenant, je ne vais pas apporter un petit peu de nuance,
00:29:12mais il ne faut peut-être pas non plus que ça devienne le faroeste.
00:29:15Ça change quand même par rapport à la France.
00:29:17Je me rappelle cet homme qui était très costaud,
00:29:19qui avait trois cambrioleurs, il en a immobilisé un.
00:29:21Le cambrioleur a porté plainte.
00:29:23Et la personne qui avait arrêté le cambrioleur
00:29:26a été plus condamnée que son cambrioleur par la justice.
00:29:29Non mais je comprends.
00:29:31Vous vous rappelez de l'histoire ?
00:29:32Oui, bien sûr.
00:29:33Non mais je comprends.
00:29:34Moi je ne suis pas légitime défenseur.
00:29:35Mais il y a quand même un risque parfois
00:29:36qu'on puisse peut-être tomber dans une sorte de faroeste.
00:29:40Excusez-moi, mais quand vous rentrez chez quelqu'un
00:29:42cagoulé, ganté, masqué à trois,
00:29:45ce n'est pas pour lui vouloir du bien théoriquement.
00:29:47Non, je suis d'accord.
00:29:47Mais la différence là, avec la France, René,
00:29:52c'est que, si je comprends bien,
00:29:54on n'a même pas besoin dans le système italien
00:29:57d'être menacé.
00:29:58C'est ça, oui, d'un or qui le sont chez vous.
00:30:00C'est Jordi Aglioni qui a changé le goût.
00:30:01Voilà, d'accord.
00:30:03Donc c'est complètement différent de la France.
00:30:05Parce que là, en France, lui, il irait dormir en prison.
00:30:08Oui, je sais, je sais.
00:30:09Allez, tout de suite, on va parler de la valeur de l'or
00:30:13qui explose et des tentatives de vol de bijoux également,
00:30:17François-Louis Bourneau.
00:30:18Absolument, Philippe, absolument.
00:30:20L'once d'or se négocie autour de 3500 euros
00:30:22sur le triple de son prix d'il y a 10 ans.
00:30:24Et ça n'épargne pas non plus les bijoutiers
00:30:26qui sont souvent de même de plus en plus attaqués.
00:30:28On en parle dans quelques instants avant le ministre
00:30:30et ce sera un ministre des armées.
00:30:32Hein ?
00:30:33Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:30:36Vous êtes une super radio, vraiment.
00:30:37Vous êtes la radio du moment.
00:30:39Continuer, c'est super.
00:30:40Sud Radio, parlons vrai.
00:30:43Les vraies voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
00:30:48Retour des vraies voix avec Philippe Bilger et René Chiche.
00:30:52Et c'est l'heure de l'info en plus avec François-Louis Bourneau.
00:30:54Absolument.
00:30:55Les vraies voix Sud Radio.
00:30:58Et on revient du coup sur ce prix de l'or.
00:31:00L'once d'or, je l'ai dit tout à l'heure,
00:31:01se négociait autour de 3500 euros,
00:31:04soit le triple de son prix il y a 10 ans.
00:31:06Nous sommes avec Sandra Lutte
00:31:07qui est gérante d'un magasin d'or à Pontoise.
00:31:10Bonsoir Sandra.
00:31:10Bonsoir.
00:31:11Bonsoir.
00:31:12Bonsoir.
00:31:12Alors, le prix de l'or augmente,
00:31:14mais il y a aussi de plus en plus de cas de braquage,
00:31:17notamment dans les bijouteries, dans les jouilleries.
00:31:19Est-ce que vous, vous vous sentez plus menacée qu'avant ?
00:31:21Oui, bien sûr.
00:31:24On est dans l'insécurité.
00:31:26Il faut redoubler de vigilance, en fait,
00:31:30parce qu'on n'est pas à l'abri,
00:31:32vu le cours de l'or qui est extrêmement haut.
00:31:35Voilà.
00:31:36Il faut faire très attention.
00:31:37Le prix de l'or qui augmente, justement,
00:31:39de votre avis, ça fait aussi monter le nombre,
00:31:43plutôt de l'insécurité, en fait ?
00:31:45Oui, bien sûr.
00:31:46Et puis, le nombre de cambriolages aussi.
00:31:49Oui, bien sûr.
00:31:50Et est-ce que vous avez eu des protections plus virulentes,
00:31:56on va dire, notamment par les pouvoirs publics,
00:31:57avec, je ne sais pas, vous êtes à Pontoise,
00:31:59donc en zone police, des patrouilles de police
00:32:01qui passent régulièrement devant votre boutique
00:32:03ou dans votre rue.
00:32:04Est-ce que les pouvoirs publics jouent le jeu dans ce domaine ?
00:32:07Les pouvoirs publics, non, pas forcément.
00:32:10Mais bon, la police, oui.
00:32:11La police tourne, il y a des patrouilles.
00:32:13Puis après, nous, voilà, on se sécurise
00:32:17par des caméras, alarmes, voilà, tout ce qu'il faut.
00:32:21Après, on est plus, on redouble de vigilance aussi.
00:32:25Est-ce que vous avez des consignes,
00:32:27comme dans les agences bancaires,
00:32:31de la part de la police,
00:32:32qui recommandent, en général, de ne pas résister ?
00:32:37Est-ce que c'est pareil dans vos magasins ?
00:32:40Ah bah oui, oui, bien sûr, bien sûr.
00:32:42Si on est braqué, on donne tout.
00:32:45De ne pas jouer les héros, quoi.
00:32:48Ah, du tout, du tout.
00:32:49On ne risque pas notre vie.
00:32:52René Chiche ?
00:32:53Oui, moi, est-ce que vous avez peur
00:32:56quand vous allez travailler, maintenant ?
00:32:59Non, non, non, moi, ça fait une quinzaine d'années
00:33:01que je suis dans ce métier-là.
00:33:03Non, sinon, je ne ferais pas ce métier-là.
00:33:05Mais non, je n'ai pas peur au quotidien.
00:33:07Non, non, pas du tout.
00:33:08Comme on parle d'une recrudescence de braquage
00:33:12et de vol de bijouterie.
00:33:14Oui.
00:33:14Et est-ce que vous avez de plus...
00:33:16Oui, allez-y, allez-y.
00:33:17Allez-y.
00:33:18Oui, non, non, non, non, je n'ai pas peur.
00:33:21Je n'ai toujours fait ça, quasiment.
00:33:23Donc, non, non, je n'ai pas peur.
00:33:24J'ai toujours été dans ces métiers-là.
00:33:26Donc, non, sinon, bon.
00:33:28Et c'est quel profil de personnes qui amènent l'or ?
00:33:30Ceux qui en ont besoin de vendre une chaîne
00:33:32ou une montre pour boucler les fins de mois, comme on dit,
00:33:35ou des gens qui ont pas mal d'argent
00:33:37et qui viennent apporter en disant
00:33:39c'est au plus haut, comme ça, je vais récupérer de l'argent.
00:33:41Je ne suis pas sûr que ça reste aussi haut.
00:33:43C'est quoi le profil des personnes qui viennent vous voir ?
00:33:46Eh bien, comme vous avez dit, il y a tous les profils.
00:33:49Les gens qui viennent par besoin,
00:33:52vraiment par besoin pour manger, c'est le cas de le dire.
00:33:55Et puis, vous avez les gens qui ont des successions,
00:33:59des héritages.
00:33:59Voilà, on a vraiment tous les profils.
00:34:03Et puis, les gens qui vendent aujourd'hui,
00:34:05parce que l'or est historiquement...
00:34:06Au plus haut, oui.
00:34:07Ah oui, c'est sûr que c'est énorme.
00:34:08À 110 000 euros le lingot d'un kilo,
00:34:11ça fait quand même très très cher.
00:34:12Ceux qui l'ont acheté il y a quelques années,
00:34:14à 3 500 euros l'once,
00:34:15c'était quand même beaucoup plus...
00:34:16Bon, c'est très rentable si on leur vend aujourd'hui.
00:34:18Merci beaucoup.
00:34:19Exactement, oui.
00:34:20Merci beaucoup, Sandra Lutte, gérante d'un magasin d'or à Pontoise.
00:34:25Les vraies voix sud radio, si j'étais ministre.
00:34:28Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:34:30Je suis ministre, je ne sais rien faire.
00:34:33Et si vous étiez ministre des armées,
00:34:35bonjour, monsieur le ministre.
00:34:37Alors, en plus, vous avez un beau prénom,
00:34:38vous appelez David.
00:34:39Personne ne dira le contraire.
00:34:41Particulier, pas moi.
00:34:42Monsieur le ministre des armées, bonsoir.
00:34:45Bonsoir, Philippe.
00:34:46Bonsoir à vos invités.
00:34:47Bonsoir.
00:34:47Alors, monsieur le ministre,
00:34:49que feriez-vous ?
00:34:50Vous avez entendu parler le SEMA hier,
00:34:51le chef d'état-major des armées.
00:34:53Qu'est-ce que vous feriez, vous,
00:34:54si vous étiez ministre des armées ?
00:34:56Je demanderai au président de la République
00:34:58de me donner tout le moyen
00:34:59de pouvoir rétablir la cohérence capacitaire des forces,
00:35:03c'est-à-dire en fixant un calendrier ferme et financé
00:35:06de modernisation de nos armées.
00:35:09Et je lui demanderai surtout
00:35:09de séparer le budget de la défense
00:35:11du reste du budget
00:35:12et qu'il ne soit plus débattu
00:35:14par des parlementaires
00:35:15totalement déconnectés
00:35:17qui n'y comprennent rien.
00:35:19Je pense qu'aujourd'hui,
00:35:20plus de la moitié de nos députés
00:35:21n'ont même pas fait leur service militaire.
00:35:23Donc, on est avec des gens
00:35:24totalement déconnectés
00:35:25alors que la défense du pays
00:35:26est quelque chose de très sérieux.
00:35:28Vous avez été militaire, vous, David ?
00:35:30J'ai simplement servi mon pays
00:35:32pendant une petite dizaine d'années
00:35:34sur un peu
00:35:35tous les théâtres d'opération
00:35:37des années 90.
00:35:38D'accord.
00:35:39Vous pensez qu'il faudrait donc sortir
00:35:41les problèmes militaires
00:35:44et le débat militaire
00:35:45de la vie parlementaire ?
00:35:48C'est bien ça ?
00:35:49Aujourd'hui, oui.
00:35:50Vous savez, il me semble que
00:35:52Clémenceau disait que la guerre
00:35:53était quelque chose de trop sérieux
00:35:55pour la laisser faire par des militaires.
00:35:56On pourrait le dire de beaucoup de choses.
00:35:58Oui, tout à fait, tout à fait.
00:36:00Mais aujourd'hui, je pense que
00:36:01la défense du pays
00:36:02est quelque chose de trop sacré
00:36:04pour la laisser entre les mains
00:36:05de certains politiciens.
00:36:06René Chiche.
00:36:08Oui, mais enfin,
00:36:09l'armée, c'est quand même...
00:36:11Ça fait partie intégrante de la nation.
00:36:13C'est quand même ça.
00:36:14Et les députés sont quand même...
00:36:16Les députés sont des élus de la nation.
00:36:18Alors, effectivement,
00:36:19tous les députés
00:36:19ne sont pas des spécialistes militaires.
00:36:22Donc, effectivement,
00:36:23sur les 589 députés,
00:36:24il n'y a pas 589 spécialistes.
00:36:26Mais il y en a certains
00:36:27qui s'intéressent fortement.
00:36:28Il y a une commission de la défense,
00:36:29d'ailleurs, à l'Assemblée,
00:36:30même au Sénat.
00:36:31Donc, moi, par contre, je suis...
00:36:32Je crois avoir eu les débats
00:36:33de la commission de la défense,
00:36:35à part avoir lu deux bouquets,
00:36:36les commenter,
00:36:37et puis dire des âneries,
00:36:38excusez-moi le terme,
00:36:39alors que là,
00:36:39parce que vous avez un général Lecointre
00:36:40qui dit...
00:36:41Non, vous exagérez.
00:36:42Monsieur le ministre,
00:36:43vous exagérez un peu.
00:36:44Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:36:45Je trouve qu'il y a quand même
00:36:46des spécialistes des questions militaires.
00:36:48Je pense, par exemple,
00:36:48à un monsieur,
00:36:49un 15 semaines,
00:36:50Jean-Michel Dejacques,
00:36:51qui était d'ailleurs venu
00:36:58pour le fait de mettre de côté
00:37:00l'armée de la nation.
00:37:02L'armée, c'est partie intégrante
00:37:04de la nation et de la République.
00:37:06Donc, les députés,
00:37:07les élus de la nation
00:37:08doivent s'occuper
00:37:09des affaires de l'armée.
00:37:10David...
00:37:10Non, non, oui.
00:37:11Allez-y, allez-y, répondez.
00:37:13Non, non, j'allais dire
00:37:14que c'est un peu comme tout.
00:37:15Moi, enfin, vous voyez,
00:37:15je suis peut-être de la vieille école,
00:37:16mais pour moi, j'estime
00:37:17que le ministre des Armées
00:37:19doit être soit un militaire,
00:37:20soit quelqu'un qui s'y connaît,
00:37:21le ministre de la Santé
00:37:21doit être quelqu'un
00:37:22qui vient du ministre hospitalier,
00:37:23etc., etc.
00:37:23Je n'en suis pas sûr.
00:37:26Vous savez, on a eu des exemples
00:37:27dans d'autres domaines
00:37:28où les professionnels
00:37:30étaient les plus mauvais
00:37:31ministres qui soient.
00:37:32Je voudrais vous poser...
00:37:33En manière de défense,
00:37:34je pense qu'on a été gâtés
00:37:35depuis Charles-Hernou.
00:37:36Oui.
00:37:37Alors, une chose, David,
00:37:38vous avez entendu
00:37:39ce qu'a dit le Cémac,
00:37:40ce qu'on nous dit,
00:37:41qu'il faut se préparer peut-être
00:37:42à une confrontation
00:37:43avec la Russie
00:37:44d'ici 3-4 ans.
00:37:46Est-ce que, pour vous,
00:37:47on a une armée capable
00:37:48de tenir le choc aujourd'hui
00:37:49parce qu'elle fait à peine
00:37:49plus de 200 000 hommes
00:37:50et si on compte
00:37:51les unités combattantes,
00:37:52c'est à peu près 40%.
00:37:54Est-ce qu'aujourd'hui,
00:37:55l'armée française est,
00:37:56comme on dit,
00:37:57en vocabulaire militaire,
00:37:58ops, opérationnel ?
00:37:59Alors, il y a deux choses.
00:38:02Si on prend un combat,
00:38:04on va dire, court,
00:38:06d'homme à homme,
00:38:07je ne pense pas
00:38:07qu'il y ait grand monde
00:38:08qui puisse égaler
00:38:09l'armée française.
00:38:10Par contre,
00:38:11effectivement,
00:38:11on n'a pas la profondeur
00:38:13pour tenir sur plusieurs mois.
00:38:14Ça, c'est clair.
00:38:15Mais ce n'est pas d'aujourd'hui
00:38:15que ça date.
00:38:16Ça date des dividendes de la paix.
00:38:19Ça date surtout
00:38:19de M. Sarkozy,
00:38:20de M. Morin aussi,
00:38:21qui ont saboté
00:38:24l'armée française
00:38:24au milieu des années 2000,
00:38:26enfin, au début des années 2000,
00:38:27pardon,
00:38:28et on paye aujourd'hui
00:38:29les pots cassés.
00:38:30Merci beaucoup,
00:38:31M. le ministre.
00:38:32Je peux vous dire que,
00:38:33moi, je vous nomme à Ballard,
00:38:34alors que je ne nommerai
00:38:35en aucun cas
00:38:36Bilger ou René Chiche,
00:38:38place Vendôme
00:38:39au ministère de la Justice.
00:38:40Il est méchant,
00:38:41Jean-Luc Philippe.
00:38:42Il est méchant, hein.
00:38:43Il est juste réaliste
00:38:44et il a juste le sens
00:38:45de l'État,
00:38:46cher ami.
00:38:46Je le mettrai
00:38:47ministre de l'Indignette.
00:38:50Allez,
00:38:50tout de suite,
00:38:51on retrouve
00:38:52Thomas Binet.
00:38:53On va parler copropriété.
00:38:54Vous allez voir,
00:38:55il y a plein de choses intéressantes.
00:38:56Les conseils syndicaux,
00:38:57les réunions,
00:38:58etc.
00:38:58C'est très intéressant.
00:39:00Et juste après,
00:39:00mon coup de gueule,
00:39:02boycott fumigène,
00:39:03la culture selon LFI
00:39:04et la CGT.
00:39:05Bien dans mon immeuble
00:39:07avec Loiselet et Dégremont
00:39:09présente
00:39:09Sud Radio,
00:39:11les incontournables
00:39:12de la copropriété,
00:39:14Thomas Binet.
00:39:15Bonsoir,
00:39:16nous sommes avec notre consultant
00:39:17Philippe Loiselet,
00:39:18patron de Loiselet-Dégremont
00:39:20qui nous informe
00:39:21tous les vendredis soirs
00:39:21sur l'ensemble des sujets
00:39:23liés à la copropriété
00:39:24et on aborde aujourd'hui
00:39:25un sujet que les copropriétaires
00:39:27ont parfois du mal à comprendre,
00:39:29du mal à saisir,
00:39:30les fameux documents comptables
00:39:31en copropriété.
00:39:32Bonsoir,
00:39:33Philippe Loiselet.
00:39:33Bonsoir,
00:39:34Thomas Binet.
00:39:34Philippe,
00:39:35pour commencer,
00:39:36quelle est justement
00:39:37la réglementation applicable
00:39:38en matière de comptabilité
00:39:40pour les copropriétés ?
00:39:41Eh bien,
00:39:41la présentation de la comptabilité
00:39:42et des copropriétés
00:39:43a été uniformisée en 2007
00:39:46avec l'entrée en vigueur
00:39:47de l'obligation
00:39:48des modèles de présentation
00:39:49des comptes
00:39:50obligatoires pour tous
00:39:51et la tenue
00:39:52d'une comptabilité spécifique
00:39:53aux copropriétés.
00:39:55Ce texte a défini
00:39:56les modèles obligatoires
00:39:57de présentation des comptes
00:39:58et depuis le 1er janvier 2007,
00:40:00toutes les copropriétés
00:40:01utilisent normalement
00:40:02une comptabilité normalisée
00:40:04basée sur un plan comptable
00:40:05qui leur est propre.
00:40:06La réforme a par ailleurs
00:40:07rendu obligatoire
00:40:08la production de documents financiers
00:40:10selon des modèles normalisés
00:40:11pour faciliter la lecture
00:40:13et le contrôle
00:40:13et s'applique
00:40:14à toutes les copropriétés
00:40:16quelle que soit leur taille
00:40:17et leur nature.
00:40:18Alors,
00:40:18Philippe,
00:40:19quels documents comptables
00:40:20s'indiquent
00:40:20doit-ils diffuser
00:40:21aux copropriétaires
00:40:22au cours de l'année ?
00:40:24Avant toute chose,
00:40:24ce que l'on appelle
00:40:25les appels de fonds.
00:40:26Ces avis,
00:40:27généralement envoyés
00:40:28trimestriellement,
00:40:29sont des accomptes
00:40:29calculés en fonction
00:40:30du budget voté
00:40:31par les copropriétaires
00:40:32en Assemblée Générale.
00:40:34C'est le même principe
00:40:35que les accomptes d'impôts
00:40:36qui sont régularisés
00:40:37en fin d'année.
00:40:37On les remplace,
00:40:38ces accomptes,
00:40:39par les dépenses réelles
00:40:40et la participation
00:40:41de chacun
00:40:42dans les dépenses.
00:40:43Mais à quoi servent,
00:40:44justement,
00:40:44ces fameux appels de fonds
00:40:46dont vous avez commencé
00:40:47à nous parler ?
00:40:48Les appels,
00:40:48généralement envoyés
00:40:49trimestriellement,
00:40:50servent à financer
00:40:51les charges courantes
00:40:51et parfois
00:40:52des dépenses exceptionnelles.
00:40:53Le syndic doit aussi
00:40:54fournir le budget prévisionnel
00:40:56présenté en Assemblée Générale
00:40:57qui permet à chacun
00:40:58d'anticiper les dépenses futures.
00:41:00Ces documents,
00:41:01s'ils sont simples en apparence,
00:41:03sont fondamentaux
00:41:03pour la bonne compréhension
00:41:05de la gestion
00:41:06de la copropriété.
00:41:07Philippe,
00:41:08et lors de la clôture
00:41:09de l'exercice comptable,
00:41:10quels documents précis
00:41:12le syndic doit-il communiquer
00:41:14à l'ensemble
00:41:14des copropriétaires ?
00:41:15À la clôture des comptes,
00:41:16c'est-à-dire
00:41:16en fin d'exercice,
00:41:18le syndic remet
00:41:19aux copropriétaires
00:41:19un ensemble complet
00:41:20de documents
00:41:21pour information
00:41:22et approbation
00:41:23en Assemblée Générale.
00:41:24D'abord,
00:41:25il s'agit des 5 annexes
00:41:26comptables obligatoires,
00:41:27l'état financier
00:41:28après répartition,
00:41:30le compte de gestion général,
00:41:31les comptes de gestion
00:41:32pour opérations courantes
00:41:33et pour travaux exceptionnels,
00:41:35ainsi que l'état
00:41:36des travaux non clôturés.
00:41:38Ces annexes
00:41:38offrent une vision précise
00:41:40et détaillée
00:41:40de la situation financière
00:41:42de la copropriété
00:41:43et des opérations réalisées.
00:41:44Et le syndic doit-il fournir
00:41:46d'autres éléments
00:41:47que ceux que vous venez
00:41:48d'évoquer ?
00:41:48Oui.
00:41:48Il transmet également
00:41:49la liste des soldes
00:41:50de chacun des copropriétaires,
00:41:52ainsi que la situation
00:41:53de trésorerie
00:41:54de la copropriété
00:41:55et le budget
00:41:56qui sera soumis
00:41:56au vote
00:41:57de l'Assemblée Générale.
00:41:58En complément,
00:41:59les copropriétaires
00:42:00peuvent demander
00:42:01à consulter
00:42:01le Grand Livre,
00:42:02le Livre Journal
00:42:03et la Balance Générale
00:42:04qui enregistrent
00:42:05toutes les écritures
00:42:06comptables effectuées.
00:42:07Ces documents
00:42:08sont consultables
00:42:09chez le syndic
00:42:10selon des modalités
00:42:11qui sont fixées
00:42:11en Assemblée Générale.
00:42:13Et les copropriétaires
00:42:14peuvent-ils avoir accès
00:42:15aux factures
00:42:16de leur immeuble ?
00:42:17Bien sûr.
00:42:17D'abord,
00:42:18le Conseil syndical
00:42:18est invité chaque année
00:42:20à vérifier la comptabilité
00:42:21dans son ensemble
00:42:22avant sa diffusion
00:42:23qui n'est en généralisée
00:42:24qu'après ce contrôle.
00:42:26Et les copropriétaires
00:42:27ont accès
00:42:27aux mêmes factures
00:42:28et aux documents comptables
00:42:29de la copropriété,
00:42:30Grand Livre,
00:42:31Journo comptable,
00:42:32dans des conditions
00:42:33qui sont également fixées
00:42:34par l'Assemblée Générale.
00:42:35Et un dernier mot
00:42:36pour parler justement
00:42:37de la fameuse comptabilité.
00:42:39Oui,
00:42:39ou plutôt au sujet
00:42:40de la trésorerie.
00:42:42Il faut rappeler
00:42:43que chaque copropriété
00:42:44dispose de son propre
00:42:45compte bancaire
00:42:46totalement distinct
00:42:47de celui du syndic.
00:42:49Donc,
00:42:49et j'aime le dire
00:42:50assez souvent,
00:42:51quand un copropriétaire
00:42:52ne paye pas ses charges,
00:42:54quelle qu'en soit la raison,
00:42:55ce n'est pas le syndic
00:42:56qui est lésé
00:42:56ou qui est pénalisé,
00:42:58c'est la copropriété.
00:42:59Avec des risques
00:43:00de situation très critiques
00:43:01car le syndic
00:43:02peut se trouver
00:43:03dans la situation
00:43:03où il ne peut pas
00:43:04payer les fournisseurs
00:43:05qu'il s'agisse de l'eau,
00:43:06de l'électricité,
00:43:07du chauffage
00:43:08ou des prestataires
00:43:09intervenants dans l'immeuble.
00:43:10Alors,
00:43:11payez vos charges
00:43:12pour éviter
00:43:12les vrais problèmes
00:43:13dans votre copropriété
00:43:14et les poursuites judiciaires
00:43:16jamais très agréables.
00:43:18Merci Philippe
00:43:18pour toutes ces précisions
00:43:19et on vous retrouve
00:43:20vendredi prochain
00:43:21à 18h50
00:43:22pour un autre numéro
00:43:23d'Osez investir
00:43:23les incontournables
00:43:24de copropriété.
00:43:25Et pour ce qui me concerne,
00:43:26je vous donne rendez-vous
00:43:27dimanche matin
00:43:28dès 9h27
00:43:28sur Sud Radio
00:43:29dans la matinale week-end.
00:43:31Sud Radio,
00:43:32les incontournables
00:43:33de la copropriété
00:43:34Thomas Binet
00:43:36Avec Loiselet et Dégremont
00:43:38bien dans mon immeuble
00:43:39Sud Radio
00:43:41Sud Radio
00:43:41Parlons vrai
00:43:42Parlons vrai
00:43:42Sud Radio
00:43:43Les vrais voix Sud Radio
00:43:4518h-20h
00:43:47Philippe David
00:43:47Retour des vrais voix
00:43:50avec Philippe Bilger
00:43:51et René Chiche
00:43:52dans quelques instants
00:43:53à 19h15
00:43:54la question du soir
00:43:55Faut-il redonner au maire
00:43:56le pouvoir de réorganiser
00:43:58les centres-villes ?
00:43:59Vous voulez réagir ?
00:44:00Le 0826 300 300
00:44:02On en parlera
00:44:03avec Frédéric Macarez
00:44:04maire de Saint-Quentin
00:44:05dans l'Aisne
00:44:06mais tout de suite
00:44:06c'est l'heure du coup de gueule.
00:44:08Les vrais voix Sud Radio
00:44:09Pas content !
00:44:10Pas content !
00:44:11Le coup de gueule
00:44:12de Philippe David
00:44:13Pas content !
00:44:14Comme d'habitude
00:44:15je vais remettre le clocher
00:44:16au milieu du village
00:44:16un village qui se situe
00:44:17dans le 19ème arrondissement de Paris
00:44:19Pourquoi le 19ème arrondissement de Paris ?
00:44:22Parce qu'un événement
00:44:23particulièrement scandaleux
00:44:25s'y est passé hier soir
00:44:26on écoute ceci
00:44:26Le son que vous venez d'entendre
00:44:39s'est bien tenu hier
00:44:39dans le 19ème arrondissement de Paris
00:44:41Peut-être avez-vous pensé
00:44:43en l'entendant
00:44:43qu'une ZAD venait de s'y installer
00:44:45ou qu'il y avait une manifestation
00:44:47contre une méga-bassine
00:44:48comme à Notre-Dame-des-Landes
00:44:50ou Sainte-Solines
00:44:51ou encore qu'il y avait un match
00:44:53et que les bruits de fumigènes
00:44:54venaient d'une tribune chaude
00:44:55mais non
00:44:56ni Hooligan
00:44:57ni Punkashien à l'horizon
00:44:58le son que vous venez d'entendre
00:45:00se passait au sein de la Philharmonie de Paris
00:45:02où se produisait
00:45:03l'Orchestre National d'Israël
00:45:05mais d'où peuvent venir
00:45:06ces hurlements et ces allumages de fumigènes
00:45:08dans un lieu fermé
00:45:09comportement criminel
00:45:10qui aurait pu mener à un incendie
00:45:12et un mouvement de foule
00:45:13on écoute Rachida Dati
00:45:14la ministre de la Culture
00:45:16au micro de Sud Radio
00:45:17répondant à une question
00:45:18de notre ami Jean-François Aquili
00:45:19Est-ce que c'est le rôle de la CGT Spectacle
00:45:21d'appeler au boycott
00:45:23ou de vouloir censurer des artistes ?
00:45:25Non
00:45:25Voilà
00:45:26Et moi je vais vous dire
00:45:28bienvenue à cet orchestre
00:45:29à la Philharmonie
00:45:31ça sera un grand moment
00:45:32de communion et de partage
00:45:34autour de la musique
00:45:35et on dit que la musique
00:45:36a doucé les mœurs
00:45:37et bien là c'est évidemment
00:45:38cette expression prend tout son sens
00:45:40donc je leur dis bienvenue
00:45:41et aucun prétexte
00:45:43aucun prétexte
00:45:44pour une censure
00:45:45et au boycott
00:45:47et certains
00:45:47se servent
00:45:48de certains événements
00:45:49pour exprimer leur antisémitisme
00:45:51qui je le rappelle
00:45:52est un délit
00:45:53Vous avez bien entendu
00:45:55cette opération violente
00:45:56avait pour origine
00:45:57la CGT Spectacle
00:45:58qui, bien que n'appelant pas
00:45:59au boycott contrairement à d'autres
00:46:01avait publié un communiqué
00:46:03dans lequel était écrit
00:46:04je cite
00:46:05« La Philharmonie de Paris
00:46:07ne peut accueillir
00:46:07l'orchestre philharmonique d'Israël
00:46:09sans rappeler à son public
00:46:10les accusations gravissimes
00:46:12qui pèsent contre les dirigeants
00:46:13de ce pays
00:46:14ni la teneur des crimes commis à Gaza
00:46:16ce concert étant compris
00:46:17comme une entreprise de normalisation
00:46:19de la part de l'État d'Israël
00:46:20une CGT spectacle
00:46:22beaucoup moins regardante
00:46:23dans d'autres occasions
00:46:24quand les cœurs
00:46:25de l'armée rouge
00:46:26ou des spectacles culturels chinois
00:46:27venaient ou viennent encore
00:46:29en France
00:46:29mais c'est vrai
00:46:30que l'Union soviétique
00:46:31ou la Chine communiste
00:46:32étaient
00:46:32ou sont dans le camp politique
00:46:34de la CGT
00:46:35à défaut
00:46:36d'être dans celui
00:46:36des démocraties
00:46:37c'était donc
00:46:38strike hier soir
00:46:39pour l'extrême gauche
00:46:40entre l'appel au boycott
00:46:41d'Amir à Brest
00:46:42et le saccage du concert
00:46:43de l'Orchestre nationale d'Israël
00:46:44Manon Aubry
00:46:46qui n'a pas condamné
00:46:47pour être la chef d'orchestre
00:46:48de la CGT
00:46:49spectacle
00:46:49lors d'un concert
00:46:52qui commencerait
00:46:52par
00:46:53Odo Antisémite
00:46:54et se conclurait
00:46:55par
00:46:55Requiem pour la Culture
00:46:56Vous avez raison
00:46:59et j'ai appris
00:47:00sur Europe 1
00:47:01où j'étais
00:47:02à 14h
00:47:04à 13h
00:47:04que l'Orchestre d'Israël
00:47:06existe même
00:47:08a été créé
00:47:09avant même
00:47:10la création
00:47:11de l'État d'Israël
00:47:12Absolument
00:47:12Vous avez raison
00:47:14Philippe
00:47:14le plus scandaleux
00:47:15ça a été
00:47:17la réaction
00:47:17de Manon Aubry
00:47:18et celle
00:47:19de Jean-Luc Mélenchon
00:47:21qui répète
00:47:22le terme
00:47:22génocide
00:47:23C'est moins grave
00:47:23que le génocide
00:47:24et c'est totalement
00:47:27scandaleux
00:47:28Alors excusez-moi
00:47:29je vous donne la parole
00:47:29mais pour être pas trop long
00:47:30il y a une flopée
00:47:31de tweets
00:47:32de tous les députés insoumis
00:47:33qui disent que
00:47:33c'est scandaleux
00:47:34d'avoir frappé
00:47:35notamment le type
00:47:36qui dit qu'il y avait
00:47:37un fumigène
00:47:38alors qu'il pouvait
00:47:39foutre le feu
00:47:39carrément à la filharmonie
00:47:40il faut être un peu sérieux
00:47:41En plus
00:47:42c'est très grave
00:47:43ce qui s'est passé hier
00:47:44ça a été très très mal
00:47:45ce dernier
00:47:46Vous avez les gens
00:47:47qui ont peur
00:47:47qui partent
00:47:47il y a un mouvement de foule
00:47:48ça peut faire très mal
00:47:49Mais franchement
00:47:49c'est très grave
00:47:50mais en plus
00:47:50il ne faut pas se voyer la face
00:47:53Moi je suis persuadé
00:47:55qu'il y a eu des complicités
00:47:56au sein des agents de sécurité
00:47:59de la filharmonie
00:48:01c'est impossible
00:48:01de rentrer avec des fumigènes
00:48:03alors qu'en plus
00:48:03c'était un événement
00:48:04sous haute protection
00:48:05cet événement
00:48:06était vraiment
00:48:06Non mais ça devient
00:48:08de plus en plus grave
00:48:08et en plus Manon Aubry
00:48:09ce matin
00:48:10qui a été absolument horrible
00:48:11C'est fou
00:48:11qui ne condamne pas
00:48:13et qui a même été
00:48:14qui a même condamné
00:48:16Enrico Macias
00:48:18je ne sais pas si vous l'avez entendu
00:48:19Enrico Macias
00:48:20qui a fait un concert
00:48:21sous prétexte
00:48:22alors elle a dit
00:48:22parce que sous prétexte
00:48:23qu'il lui aussi soutient
00:48:24attendez
00:48:25mais Enrico Macias
00:48:26c'est un chanteur français
00:48:27qui est parti du patrimoine
00:48:28de la chambre française
00:48:29comme Amir bien sûr
00:48:30bien sûr
00:48:31d'ailleurs j'ai remarqué
00:48:31que les membres de la FI
00:48:32disent exprès
00:48:33Amir Haddad
00:48:34ils disent bien
00:48:35il met bien en évidence
00:48:36son nom
00:48:36son patronyme
00:48:37alors qu'en fait
00:48:37il est connu sous le nom d'Amir
00:48:38mais franchement
00:48:39ça devient très très grave
00:48:40et quand on pense
00:48:41que la CGT
00:48:42même Sophie Binet d'ailleurs
00:48:44n'a pas du tout été au niveau
00:48:45quand on pense
00:48:46qu'Henri Trasucki
00:48:47lui à l'époque
00:48:47a adoré le spectacle
00:48:49vous savez le grand
00:48:49C'était un grand
00:48:50mélomane
00:48:52un collab sur la musique classique
00:48:53Non mais sérieusement
00:48:54là je trouve que là
00:48:56on arrive à un niveau
00:48:57qui devient très très inquiétant
00:48:59Amir par exemple
00:49:00risque de se faire tuer un jour
00:49:01on n'en sait rien
00:49:02C'est très grave
00:49:03et je trouve que là
00:49:04le gouvernement
00:49:05et le ministre de l'intérieur
00:49:06et le ministre de la justice
00:49:06devraient être beaucoup plus fermes
00:49:08C'est pour ça d'ailleurs
00:49:09que j'en ai parlé hier
00:49:10dans mon tour de table
00:49:11de l'actualité
00:49:11Ah bah très bien
00:49:12C'est demain matin également
00:49:13sur Sud Radio
00:49:14je le tease avec notre ami
00:49:15Maxime Liedot
00:49:16à 9h15
00:49:16il recevra Pierre Gastineau
00:49:18co-auteur du livre
00:49:19Enquête
00:49:19Les espions du président
00:49:21aux éditions Albin Michel
00:49:23C'est un livre passionnant
00:49:24C'est un livre passionnant
00:49:24et ce sera demain
00:49:25et ce sera demain avec Maxime Liedot
00:49:26à 9h15 sur Sud Radio
00:49:27Tout de suite
00:49:28on vous pose cette question
00:49:29Faut-il redonner au maire
00:49:30le pouvoir de réorganiser
00:49:31les centres-villes ?
00:49:32Vous dites où à 85% ?
00:49:35Vous voulez réagir ?
00:49:35Le 0826 300 300
00:49:37Ça s'est passé dans le Grand Matin Sud Radio
00:49:41Et comme tous les vendredis
00:49:43c'est la carte blanche de Régis Maillot
00:49:45Shine, tu peux acheter une robe
00:49:46une matraque
00:49:47un cancer cutané
00:49:48le tout livré
00:49:49avant ton anniversaire
00:49:50C'est plus un site
00:49:50c'est un inventaire de perquisition
00:49:52à la PJ
00:49:53C'est quand même le seul site
00:49:55où tu peux ruiner la planète
00:49:57ta santé et la morale
00:49:58sans dépasser ton découvert bancaire
00:50:00Le Grand Matin Sud Radio
00:50:03Tous les matins
00:50:047h10h
00:50:05Les Vraies Voix Sud Radio
00:50:0718h20
00:50:08Philippe David
00:50:09Retour des Vraies Voix
00:50:12avec Philippe Bilger
00:50:13et René Chiche
00:50:14Faut-il redonner le pouvoir
00:50:16au maire de réorganiser
00:50:17les centres-villes ?
00:50:18Vous dites oui
00:50:18à 85%
00:50:20Nous avons fait avec nous
00:50:22Frédéric Macarez
00:50:23maire de Saint-Quentin
00:50:24qui pourrait l'être pour rendre
00:50:24on est en train de l'appeler
00:50:26Jingle
00:50:26C'est parti
00:50:26C'est parti
00:50:27La grogne des maires de France
00:50:29Il a supprimé aux maires
00:50:30la taxe d'habitation
00:50:31ce qui est idiot
00:50:32parce qu'en réalité
00:50:33en faisant ça
00:50:34on enlève
00:50:34ce qui permet aux maires
00:50:36de gérer leur commune
00:50:37Oui quand la France va mal
00:50:38quand la France se déchire
00:50:39les maires sont là
00:50:40pour réparer
00:50:40à proximité
00:50:41C'est devenu très compliqué
00:50:42pour les maires
00:50:43Il n'a pas tant de pouvoir que ça
00:50:45Entre la suppression
00:50:46de la taxe d'habitation
00:50:46la baisse régulière
00:50:48des dotations de l'Etat
00:50:48le coût délirant
00:50:49l'hiver dernier
00:50:50on s'en souvient
00:50:51de l'énergie
00:50:51et bien beaucoup de communes
00:50:53aujourd'hui se retrouvent
00:50:54sur le flanc
00:50:54Les Vraies Voix Sud Radio
00:50:58Et donc on vous pose
00:51:01cette question
00:51:01Faut-il redonner aux maires
00:51:02le pouvoir de réorganiser
00:51:03les centres-villes ?
00:51:04Vous dites oui
00:51:04à 85%
00:51:06dans quelques instants
00:51:07Nous serons en ligne
00:51:08avec Frédéric Macares
00:51:09maire de Saint-Quentin
00:51:10dans l'Aisne
00:51:11Est-ce que vous trouvez
00:51:12vous qui avez quand même
00:51:13maintenant quelques années de vie
00:51:14on a peu près
00:51:15enfin
00:51:15on a tous quelques printemps
00:51:17derrière nous
00:51:18que les centres-villes
00:51:19se sont beaucoup dévitalisés
00:51:21avec le temps
00:51:21Philippe Bilger
00:51:22Ah oui
00:51:22absolument
00:51:23et je me souviens
00:51:24de pérégrination
00:51:26et le hasard médiatique
00:51:27fait bien les choses
00:51:29avec Xavier Bertrand
00:51:30lorsque je faisais
00:51:32une conférence à Saint-Quentin
00:51:33et qu'il était le maire
00:51:35et qu'il m'indiquait
00:51:36que son principal souci
00:51:38était de vivifier
00:51:40de sauver le centre-ville
00:51:42et j'attends avec impatience
00:51:43son successeur
00:51:45pour savoir
00:51:46s'il a pu continuer
00:51:48cette offensive
00:51:49C'est sa successeur
00:51:50parce que c'est Frédéric
00:51:51qui le redéchi
00:51:53Mais moi qui suis un pur parisien
00:51:55qui suis né à Paris
00:51:56qui vit à Paris depuis toujours
00:51:57je me rends compte
00:51:58quand même
00:51:59qu'il y a de graves problèmes
00:52:00à ce niveau
00:52:00Hier j'étais
00:52:01au boulevard Saint-Michel
00:52:02mais c'est incroyable
00:52:04le nombre de boutiques
00:52:05qui sont allouées
00:52:06fermées
00:52:06c'est une tristesse
00:52:08absolue
00:52:08même dans des petites rues parisiennes
00:52:10vous avez aussi la même chose
00:52:11ce qui était bien avant
00:52:12c'est qu'on pouvait faire
00:52:12ce qu'on appelle
00:52:13du lèche-vitrine
00:52:13un magasin de vêtements
00:52:15un magasin de voies-chaussures
00:52:16un magasin de bougies
00:52:17même les grandes villes
00:52:19sont touchées par ça
00:52:20et ça devient
00:52:21de plus en plus triste
00:52:22Et nous retrouvons Frédéric Macaresse
00:52:24maire de Saint-Quentin
00:52:25qui plaide pour rendre aux maires
00:52:26le pouvoir d'agir
00:52:26sur les commerces de proximité
00:52:28Bonsoir Madame la maire
00:52:30Bonsoir
00:52:31Alors première question
00:52:32comment les maires
00:52:33peuvent-ils reprendre la main
00:52:35sur la planification commerciale
00:52:36dans leurs communes
00:52:37face aux moyens
00:52:37qui sont a priori
00:52:38actuellement limités ?
00:52:41Alors ce qu'on demande
00:52:42on vient de rendre un rapport
00:52:43une mission commerce
00:52:45Donc j'étais représentante
00:52:47en tant que maire
00:52:48mais il y avait Antoine Saint-Frayant
00:52:49le directeur de la Banque des Territoires
00:52:50et Dominique Schellcher
00:52:51le président de Système U
00:52:53Donc on a travaillé ensemble
00:52:55pendant trois mois
00:52:55on est allé sur le territoire français
00:52:57on a auditionné 100 personnes
00:52:59et donc il y a plusieurs éléments
00:53:02nous on fait 30 recommandations
00:53:03dont 12 prioritaires
00:53:05et dans les sujets
00:53:06qui sont importants pour nous
00:53:08c'est de donner plus de pouvoir maire
00:53:09puisque aujourd'hui en fait
00:53:12on le sait ou pas
00:53:13mais c'est la liberté du commerce
00:53:14et donc un maire
00:53:16et bien à part l'urbanisme
00:53:17il ne choisit pas
00:53:18les implantations de commerce
00:53:20dans des artères commerçantes
00:53:21Donc on est plutôt
00:53:22pour continuer
00:53:23à avoir une certaine
00:53:24liberté du commerce
00:53:25mais toutefois
00:53:27sur des axes
00:53:28qui paraissent stratégiques
00:53:29quand une stratégie
00:53:30est réellement arrêtée
00:53:32et définie
00:53:33et bien de permettre
00:53:34aux maires
00:53:34de donner son avis
00:53:36au travers de la loi
00:53:38donc on demande
00:53:40plus de pouvoir
00:53:40pour les maires
00:53:41On réussit
00:53:43Oui
00:53:43Bonsoir Mme Le Maire
00:53:45Moi je l'ai dit Mme La Maire
00:53:47Excusez-moi
00:53:47Ça dépend
00:53:48Justement
00:53:50dans le rapport
00:53:51que vous avez
00:53:52rédigé
00:53:53avec vos collègues
00:53:54je crois qu'il y a une mesure
00:53:55qui concerne
00:53:56ce que j'ai entendu
00:53:56ce matin
00:53:57le ministre Serge Papin
00:53:58qui parlait
00:53:59des animateurs
00:54:00ou managers
00:54:01de commerce
00:54:02de centre-ville
00:54:02C'est ça
00:54:03Alors moi je croyais
00:54:04que dans les mairies
00:54:04il y avait des adjoints
00:54:06chargés du commerce
00:54:07et l'artisanat
00:54:07des choses comme ça
00:54:08donc ça existait déjà
00:54:09Est-ce que je me trompe
00:54:10ou bien c'est autre chose
00:54:11que les adjoints aux maires
00:54:13chargés du commerce ?
00:54:14Oui c'est un peu différent
00:54:16en fait il faut peut-être
00:54:17reprendre les grands sujets
00:54:18du commerce
00:54:19si vous voulez
00:54:19aujourd'hui
00:54:20la vacance commerciale
00:54:21augmente partout en France
00:54:22Il y a eu 50 millions
00:54:24de mètres carrés
00:54:25qui ont été créés
00:54:26depuis 2020
00:54:27alors que la consommation
00:54:28était à tonnes
00:54:29Les maires ont très peu
00:54:30de pouvoir
00:54:31sur ce type de sujet
00:54:32On a eu bizarrement
00:54:33des créations d'emplois
00:54:34800 000 emplois
00:54:36créés dans le commerce
00:54:36depuis 2006
00:54:37mais essentiellement
00:54:39tirés par la restauration
00:54:40et la crise de l'habitement
00:54:42avec toutes les enseignes
00:54:43iconiques
00:54:44qui disparaissent
00:54:45au fur et à mesure
00:54:46de toutes les villes de France
00:54:47ça a commencé avec
00:54:48Camelieu
00:54:49dans les dernières
00:54:50on avait
00:54:50Nafnaf et IKKS
00:54:51et donc c'est très violent
00:54:53Nous
00:54:54une des premières choses
00:54:55que l'on demande
00:54:56parce qu'il y a deux préalables
00:54:57pour que le commerce
00:54:58puisse fonctionner
00:54:59c'est d'abord
00:55:00qu'on lutte
00:55:00contre la concurrence
00:55:01déloyale
00:55:02et contre l'inéquité
00:55:03puisqu'aujourd'hui
00:55:03les commerçants
00:55:04de centre-ville
00:55:05ou les commerçants physiques
00:55:06ne peuvent pas lutter
00:55:07puisque ce ne sont pas
00:55:09les mêmes armes
00:55:09par rapport aux plateformes
00:55:11par rapport à tous ceux
00:55:12qui n'ont pas les charges
00:55:13qui sont imputés
00:55:14au commerce de centre-ville
00:55:15donc pour nous
00:55:16c'est très important
00:55:17et la taxe
00:55:18sur l'achat numérique
00:55:19de biens importés
00:55:20est pour nous
00:55:21quelque chose
00:55:21de très important
00:55:22de même que le contrôle
00:55:23des marchandises
00:55:24et on redit
00:55:25qu'à la preuve de Noël
00:55:26il y a de quoi
00:55:26être inquiet
00:55:27sur les achats
00:55:29qui sont faits
00:55:30par les personnes
00:55:31de l'extérieur
00:55:32alors sur
00:55:32la question que vous avez posée
00:55:34sur les managers
00:55:35de commerce
00:55:35en fait la question
00:55:36du frontier
00:55:38est devenue très importante
00:55:39il y a beaucoup
00:55:40de frontiers libres
00:55:41dans les villes
00:55:42des frontiers
00:55:43qui sont parfois
00:55:44à la main
00:55:44de grandes frontières
00:55:45parisiennes
00:55:45sur toute la France
00:55:46des frontières
00:55:48qui sont à la main
00:55:49de propriétaires
00:55:49qui n'habitent pas
00:55:50forcément dans nos villes
00:55:51avec des loyers
00:55:52très chers
00:55:52qui sont totalement
00:55:53décorrélés
00:55:54de la situation
00:55:55et aujourd'hui
00:55:56le manager de commerce
00:55:57oui il a toujours
00:55:58cette question
00:55:59d'animation
00:55:59à mettre en place
00:56:01mais il y a aussi
00:56:01tout le travail
00:56:02autour du frontier
00:56:04du suivi
00:56:05de la négociation
00:56:07qui peut se mener
00:56:08des observatoires
00:56:09des locaux
00:56:09et les maires
00:56:11et les municipalités
00:56:13sont appelés
00:56:14à s'intéresser
00:56:15à des biens privés
00:56:16alors que par le passé
00:56:17ça n'était pas le cas
00:56:18il y a aussi
00:56:19des initiatives
00:56:20de frontières commerciales
00:56:21qui sont très importantes
00:56:22là où on a des biens dégradés
00:56:24qui ne retrouveront pas
00:56:25preneurs
00:56:26et bien la puissance publique
00:56:28associée aux privés
00:56:29parce que ça peut être
00:56:29des frontières
00:56:30qui sont à la fois
00:56:30publiques et privées
00:56:32peuvent faire des rachats
00:56:33de locaux
00:56:34les reconfigurer
00:56:35décider de mettre
00:56:36à nouveau
00:56:37des commerçants dedans
00:56:38dans les conditions
00:56:38du marché
00:56:40et puis on a aussi
00:56:41moi dans ma ville
00:56:41ça va être le cas
00:56:42on va monter une concession
00:56:43d'aménagement
00:56:44on rachètera
00:56:45des locaux
00:56:46qui sont aujourd'hui fermés
00:56:47il faut aussi accepter
00:56:48que dans certains lieux
00:56:49et bien peut-être
00:56:50on ne replace pas
00:56:51du commerce
00:56:51en rez-de-chaussée
00:56:52puisque je disais
00:56:53qu'il y a trop
00:56:54de locaux commerciaux
00:56:55donc il faut aussi
00:56:56réfléchir à la galette
00:56:57commerciale
00:56:58dans quelles rues
00:56:58on laisse le linéaire
00:56:59et peut-être que
00:57:00sur d'autres rues
00:57:01ou sur d'autres états
00:57:02il faut transformer
00:57:03différemment
00:57:03Madame le maire
00:57:05je me souviens
00:57:06de mes échanges
00:57:07avec Xavier Bertrand
00:57:08dans cette belle ville
00:57:09de Saint-Quentin
00:57:10pouvez-vous nous indiquer
00:57:12pour quelles raisons
00:57:13et à partir de quand
00:57:14les centres-villes
00:57:16ont été désertés
00:57:18parce que ça
00:57:18n'était pas évident
00:57:20on pouvait penser
00:57:21au contraire
00:57:22que les centres-villes
00:57:23seraient naturellement
00:57:25l'objet des commerces
00:57:27essentiels
00:57:28écoutez
00:57:30le centre-ville
00:57:31n'a pas échappé
00:57:32aux crises successives
00:57:33que nous avons vécues
00:57:34depuis le Covid
00:57:35chaque année
00:57:36le commerce de centre-ville
00:57:37a été impacté
00:57:39par le Covid
00:57:40dans un premier temps
00:57:41les fermetures
00:57:42la crise énergétique
00:57:43et la crise du pouvoir d'achat
00:57:45les français n'achètent pas
00:57:46quand il n'y a pas
00:57:47beaucoup d'argent
00:57:48l'impact de l'Ukraine
00:57:50a été très important
00:57:51la crise des gilets jaunes
00:57:53la crise institutionnelle
00:57:55vous voyez bien
00:57:55que le taux d'épargne
00:57:56des français
00:57:57a fortement augmenté
00:57:58il est passé de 14%
00:57:59en 2019
00:58:00à 19% en 2025
00:58:02donc ça se ressent
00:58:02forcément sur la consommation
00:58:04et dans le même temps
00:58:05la vacance commerciale
00:58:07a continué
00:58:08donc ça
00:58:09c'est
00:58:09ces causes-là
00:58:10les crises
00:58:11c'est très très impactant
00:58:12pour le commerce
00:58:12de centre-ville
00:58:13et puis on a
00:58:14un changement
00:58:14de modèles
00:58:15avec d'autres typologies
00:58:17d'achats
00:58:18donc sur le numérique
00:58:19on a des consommations
00:58:21qui sont très différentes
00:58:22aujourd'hui
00:58:23on achète peut-être
00:58:24moins de biens
00:58:25mais peut-être
00:58:25plus de loisirs aussi
00:58:27moi j'ai toujours
00:58:27cet exemple en tête
00:58:29des jeunes
00:58:29qui très fréquemment
00:58:30maintenant
00:58:31ont un abonnement
00:58:32à la salle de sport
00:58:33et ça fait partie
00:58:33des choses
00:58:33qui sont très importantes
00:58:34pour eux
00:58:35il y a d'ailleurs
00:58:35des salles de sport
00:58:36qui arrivent
00:58:36y compris dans des secteurs
00:58:38ruraux
00:58:38donc ça c'est des arbitrages
00:58:40qui sont un peu différents
00:58:41et puis dernièrement
00:58:42cette dernière année
00:58:43c'est pour ça
00:58:43qu'il y a urgence à agir
00:58:45quand on parle
00:58:45de concurrence déloyale
00:58:46avec les droits de douane
00:58:48américains
00:58:48et la situation géopolitique
00:58:50on se fait totalement inonder
00:58:52des produits chinois
00:58:53et donc on a une accélération
00:58:55du mouvement
00:58:56qui est particulièrement inquiétante
00:58:58et c'est pour ça
00:58:59qu'avec les co-rapporteurs
00:59:00on appelle à un sursaut
00:59:01et à des mesures fortes
00:59:03pour que nos centres-villes
00:59:05puissent continuer à évoluer
00:59:08remplir leurs fonctions
00:59:09à la fois commerciales
00:59:10mais aussi de convivialité
00:59:12pour les populations
00:59:12on reste un pays latin
00:59:14où on a du plaisir
00:59:15à se retrouver
00:59:16ce qu'on ne voudrait pas
00:59:16c'est être sur le modèle américain
00:59:18où on n'a pas du tout
00:59:19de centre-ville
00:59:20et donc c'est même peut-être
00:59:22plus les môles
00:59:23et juste l'achat internet
00:59:25vraiment le modèle général
00:59:26nous on a envie
00:59:27de continuer à avoir
00:59:29des coeurs de ville
00:59:29qui vivent
00:59:30où on travaille
00:59:31où on habite
00:59:32et où on consomme
00:59:33merci beaucoup
00:59:35Frédéric Macares
00:59:36maire de Saint-Quentin
00:59:36une question
00:59:37pour une réponse
00:59:38très courte
00:59:38est-ce que votre belle commune
00:59:40s'est remise
00:59:41du passage
00:59:41de Philippe Bilger
00:59:42pour faire une conférence
00:59:43alors je n'en ai pas
00:59:47le souvenir
00:59:47mais voilà
00:59:49c'est vendredi soir
00:59:50et la semaine a été longue
00:59:51alors peut-être
00:59:51Madame le maire
00:59:52vous avez le droit
00:59:53de ne pas répondre
00:59:54à des questions discutables
00:59:55voilà c'est ça
00:59:56je n'aurais pas dû répondre
00:59:57en fait
00:59:58c'était discutable
00:59:58mais si vous voulez
01:00:01revenir
01:00:02alors si je comprends
01:00:03avec grand plaisir
01:00:04merci beaucoup
01:00:06Frédéric Macares
01:00:07vers de Saint-Quentin
01:00:09allez tout de suite
01:00:10Sud Radio
01:00:11fait sa transat
01:00:12Sud Radio
01:00:13fait sa transat
01:00:14bonsoir
01:00:16François-Louis Bourneau
01:00:17alors on continue
01:00:18à suivre Joël Paris
01:00:19skipper Malvoyant
01:00:19et Goulvene Marie
01:00:20Navigator Pro
01:00:21engagé dans la catégorie
01:00:22classe 40
01:00:23avec leur bateau
01:00:24rêve à perte de vue
01:00:25bonsoir Philippe
01:00:26alors comme chaque jour
01:00:27Joël Paris
01:00:27nous embarque
01:00:28dans sa transat
01:00:29et ça va mieux
01:00:30vraiment on sent
01:00:31qu'ils vont bien
01:00:31on sent qu'ils sont contents
01:00:33figurez-vous
01:00:33qu'après avoir retrouvé
01:00:34le soleil
01:00:35nos navigateurs
01:00:36ont enfin retrouvé
01:00:37un peu d'équilibre à bord
01:00:39en fait depuis
01:00:40le départ
01:00:41depuis 15 jours
01:00:42maintenant on vit penché
01:00:43à 45 degrés
01:00:44on vit comme des dahus
01:00:45dans le bateau
01:00:46parce que le vent
01:00:46se passe
01:00:47ça tape
01:00:47c'est même parfois
01:00:49difficile en pleine tempête
01:00:50et là depuis ce matin
01:00:52on a le vent
01:00:53cette fois-ci
01:00:54de 3 quarts arrière
01:00:55donc on a mis la grande voile
01:00:56donc le bateau
01:00:57est presque à plat
01:00:58et ça change tout
01:00:59donc on avance
01:01:00dans la bonne direction
01:01:01vite
01:01:02et dans le confort
01:01:03plus que relatif
01:01:04et quand le bateau
01:01:06redevient stable
01:01:07c'est tout un petit confort
01:01:08qui revient
01:01:08on se détend
01:01:09on profite
01:01:10et certains
01:01:11dont Joël Paris
01:01:12en profitent même
01:01:13pour se refaire
01:01:14une petite beauté
01:01:15on a enlevé
01:01:16une couche
01:01:16de nos affaires
01:01:17donc ça fait quand même
01:01:18du bien
01:01:18moi j'ai enlevé
01:01:19mes bottes
01:01:19j'ai même mis
01:01:21mes crocs
01:01:21et bref
01:01:23c'est le pied
01:01:23et je me suis fait
01:01:25un petit plaisir
01:01:25c'est que je me suis rasé
01:01:26la tête avec ma
01:01:27tondeuse électrique
01:01:28voilà
01:01:28des petits trucs
01:01:29tout bêtes
01:01:30mais qu'on savoure
01:01:31vraiment ça aussi
01:01:32le bateau
01:01:33c'est qu'on savoure
01:01:33tous nos gestes
01:01:34du quotidien
01:01:35voilà se raser la tête
01:01:36avec une tondeuse électrique
01:01:37c'est un plaisir
01:01:38que prend Philippe David
01:01:39très souvent je crois
01:01:40absolument
01:01:40j'en ai pas la confirmation
01:01:41en tout cas on continuera
01:01:43bien sûr de suivre
01:01:44nos deux skippers
01:01:45même ce week-end
01:01:46et puis on continuera
01:01:46la semaine prochaine
01:01:47à suivre leurs exploits
01:01:49leur exploit
01:01:49qui est donc de faire
01:01:50cette transat
01:01:51et puis pour le moment
01:01:52voilà
01:01:52ils sont dans de bonnes conditions
01:01:53au large de Madère
01:01:55merci beaucoup
01:01:56François-Louis Bourdeau
01:01:57avec une chronique
01:01:59qui n'était pas
01:01:59madérisée du tout
01:02:00absolument
01:02:01mais j'ai le vent en poupe
01:02:02toujours Philippe
01:02:03toujours toujours
01:02:04toujours
01:02:04on n'en doute pas
01:02:05allez c'est l'heure
01:02:06de prendre notre gagnant
01:02:07direction Ségoufiel
01:02:10dans le Gers
01:02:11bonsoir Johan
01:02:12bonsoir
01:02:14bonsoir
01:02:14bonsoir
01:02:14et bien
01:02:16vous avez gagné
01:02:17en envoyant un sms
01:02:19sud au 728
01:02:20donc vous avez gagné
01:02:22un projecteur Tikino
01:02:23la boîte à histoire
01:02:24qui fait voir les choses
01:02:25en grand
01:02:25spécialement conçu
01:02:27pour les 3 10 ans
01:02:28ce projecteur révolutionnaire
01:02:30est à la fois ergonomique
01:02:31robuste
01:02:31sécurisé
01:02:32et fonctionne comme
01:02:32un petit cinéma
01:02:33à la maison
01:02:34il projette ses vidéos
01:02:35grandeur nature
01:02:36sur le mur
01:02:37ou au plafond
01:02:37vous avez des comptes
01:02:38de la méditation
01:02:39du yoga
01:02:40de l'anglais
01:02:40des contenus découverts
01:02:42pour des heures
01:02:42de partage en famille
01:02:43sans surstimulation
01:02:45et c'est un cadeau
01:02:46d'une valeur
01:02:46de 170 euros
01:02:48le week-end
01:02:48commence bien
01:02:49super
01:02:50je vous remercie
01:02:51franchement
01:02:52c'était super
01:02:52avec grand plaisir
01:02:54la famille va être contente
01:02:55vous avez des enfants ?
01:02:57oui
01:02:57une petite fille
01:02:58qui a 3 ans
01:02:59justement
01:03:00parfait
01:03:00elle est pile
01:03:01au tout début
01:03:02de profiter du Tikino
01:03:04vous êtes un auditeur
01:03:06régulier de Sud Radio
01:03:07oui tous les soirs
01:03:08après le travail
01:03:09je vous écoute
01:03:10tous les soirs
01:03:10c'est très gentil
01:03:11vous aimez donc bien
01:03:12les vrais voix
01:03:12alors ?
01:03:13c'est ça
01:03:14on rigole bien
01:03:15vous travaillez dans quoi ?
01:03:17moi je suis dans l'automobile
01:03:18pour Mercedes
01:03:20à l'Onagé
01:03:21c'était à côté
01:03:22de mon ancien bureau
01:03:23je vois très bien
01:03:24où est le garage
01:03:25effectivement
01:03:26ça me rappelle des souvenirs
01:03:27là d'un coup
01:03:27et bien écoutez
01:03:28Johan
01:03:30on vous dit
01:03:30bravo Johan
01:03:31de Ségoufiel
01:03:32dans le Gers
01:03:32mais c'est juste
01:03:33à la limite
01:03:34de la Haute-Garonne
01:03:34de mémoire
01:03:35c'est vers l'Île-Jourdain
01:03:35c'est ça ?
01:03:36c'est ça
01:03:36c'est à la limite
01:03:37c'est à côté
01:03:38de l'Île-Jourdain
01:03:39l'Île-Jourdain
01:03:39la ville de Patrick Tabacco
01:03:41grand rugbyman français
01:03:42qui avait joué à Colomiers
01:03:43au stade français
01:03:44merci beaucoup Johan
01:03:46bravo encore
01:03:46on vous embrasse
01:03:47merci de votre fidélité
01:03:49on vous souhaite
01:03:49un bon week-end
01:03:50et on va justement
01:03:51parler rugby
01:03:52salut Alexandre Priam
01:03:53salut les vrais
01:03:55tu parles de Patrick Tabacco
01:03:57je lui ai au téléphone
01:03:57il y a deux jours
01:03:58pour parler un peu de rugby
01:03:58tu vois
01:03:59ah bah c'est pas mal
01:04:00si t'as eu Patrick au téléphone
01:04:01c'est quand même dingue
01:04:02et qui était de l'Île-Jourdain
01:04:03enfin qui est de l'Île-Jourdain
01:04:04ça n'a pas changé
01:04:05alors menu pro des deux
01:04:07et demain 15 de France
01:04:09mais aujourd'hui 15 de France aussi
01:04:10moi France-Afrique du Sud
01:04:12me fait mal
01:04:13je pense encore
01:04:13il y a deux ans
01:04:14il y avait nos kiffes
01:04:15ah oui mais toi
01:04:16tu vis dans le passé
01:04:17Séville 82
01:04:18tout ça
01:04:18c'est des douleurs
01:04:19que tu n'arrives jamais
01:04:20à refermer Philippe
01:04:21mais on va essayer
01:04:22de corriger les choses
01:04:24alors quand même
01:04:24déjà je peux vous dire
01:04:25que l'équipe de France
01:04:26n'a plus battu l'Afrique du Sud
01:04:27à Paris depuis plus de 20 ans
01:04:29depuis 20 ans en fait
01:04:30exactement
01:04:31donc ça va être
01:04:32un grand rendez-vous
01:04:33demain sur Sud Radio
01:04:34c'est le top départ
01:04:35de ces tests de novembre
01:04:36avec les champions du monde
01:04:38qui arrivent au Stade de France
01:04:39pour rééditer
01:04:40l'affront qu'ils nous ont fait
01:04:41en 2023
01:04:42lors du quart de finale
01:04:44on sera prêt
01:04:45nous a dit
01:04:45cette semaine
01:04:46en conférence de presse
01:04:47Fabien Galtier
01:04:48on fera le point évidemment
01:04:48sur toute la semaine
01:04:49de préparation
01:04:50des bleus
01:04:51et des invités prestigieux
01:04:52demain
01:04:52Guy Noves
01:04:52Rémi Martin
01:04:53Julien Bonner
01:04:55seront avec nous
01:04:55Benjamin Fall
01:04:56avec Daniel Herrero
01:04:57Philus Panguero
01:04:58François Triot
01:04:59toute l'équipe
01:04:59en direct du Stade de France
01:05:00et puis ce soir
01:05:01avant toute chose
01:05:02la Pro D2
01:05:02c'est le grand rendez-vous
01:05:03de tous les vendredis soirs
01:05:04avec des rencontres passionnantes
01:05:06Colombie-Aix-en-Provence
01:05:07et puis surtout ce soir
01:05:08il faudra suivre
01:05:08avec un oeil aiguisé
01:05:09ce match
01:05:10ce grand rendez-vous
01:05:11entre Nevers
01:05:12et Vannes à 21h
01:05:14et c'est bien sûr
01:05:14sur Sud Radio
01:05:15il y a déjà
01:05:15trois bonnes nouvelles
01:05:16pour demain soir
01:05:17premièrement
01:05:18Ben O'Keefe
01:05:18n'est pas au sifflet
01:05:19deuxièmement
01:05:20la vidéo devrait marcher
01:05:21contrairement à il y a deux ans
01:05:22et c'est sur Sud Radio
01:05:23allez tout de suite
01:05:24le rugby
01:05:25et on se retrouve
01:05:26lundi
01:05:26ah non pas lundi
01:05:27lundi sera Cécile de Ménibus
01:05:28je sera absent lundi et mardi
01:05:30je vous retrouverai mercredi
01:05:31avec Cécile
01:05:31avec un immense bonheur
01:05:33Sud Radio
01:05:34Parlons Vrai
01:05:35Parlons Vrai
01:05:36Sud Radio
01:05:36Parlons Vrai
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