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  • il y a 3 heures
SMART TRENDS du 6 décembre 2025, Le grand rendez-vous des mutations et des tendances

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00:09Smart Trends, c'est le rendez-vous des mutations et des tendances sur Bsmart4Change.
00:13Deux fois par mois, l'émission s'installe au cœur des événements qui font bouger la France et les filières.
00:17Aujourd'hui, on va s'intéresser à une actualité majeure de l'année prochaine, 2026, la modification du financement de la rénovation énergétique,
00:25avec les certificats d'économie d'énergie, les C2E, qui vont cohabiter avec ma prime Rénov', on vous explique tout ça dans ce Smart Trends.
00:38Smart Trends, on parle rénovation énergétique, je vous présente tout de suite mes invités, Jean-Christophe Repon, bonjour.
00:44Bonjour.
00:44Bienvenue, vous êtes le président de la CAPEB, la Confédération de l'artisanat et des entreprises du bâtiment, Florence Presson, bonjour.
00:50Bonjour.
00:50Bienvenue à vous aussi, coordinatrice du parcours de rénovation énergétique performante,
00:55et vous êtes adjointe au maire de la ville de Sceaux et Sébastien Descours, bonjour.
00:59Bonjour.
00:59Bienvenue à vous aussi, cofondateur de FIDEO, la banque de la rénovation énergétique.
01:04Déjà, on va poser un peu le décor, la CAPEB, en quelques mots, c'est combien d'entreprises et puis que pèse ce secteur, c'est très lourd.
01:12Alors, les entreprises du bâtiment sont majoritairement constituées de TPE, d'entreprises de petite taille.
01:18Et donc, les entreprises que je représente dans le P de CAPEB, il y a le P de petit.
01:23Et nous sommes actuellement 62 000 artisans adhérents de la CAPEB, avec un potentiel de 97% de plus de 500 000 entreprises sur l'ensemble du territoire.
01:32Donc, on peut faire mieux en termes d'adhérents, on peut aller conquérir, conquérir encore des...
01:38Mais nous sommes quand même, malgré tout, la première organisation en nombre d'adhérents, en nombre d'entreprises.
01:41Et dans notre économie, que pèsent, alors, pas seulement les petites entreprises du bâtiment, mais le secteur lui-même ?
01:47Si, si, si, on prend juste le secteur des TPE, sur la rénovation, on est à plus de 88 milliards de travaux.
01:54Donc, ça veut dire que si demain, et c'est le but, me semble-t-il, de l'ambition et l'ambition de la France,
01:59de rénover massivement l'ensemble du territoire et surtout rendre le service au maximum de particuliers,
02:04il faudra massifier avec les entreprises qui sont capables de massifier, c'est-à-dire les TPE.
02:08Et donc, il faut embarquer dans cet élan de confiance, je dirais, dans ce marché-là, tous les intervenants,
02:15alors que là, on voit bien actuellement qu'il y a eu, de par les changements et de par la complexité des dispositifs existants,
02:23de moins en moins d'entreprises qui rentrent dans ce marché-là naturellement et qui viennent se faire qualifier pour accéder à ce marché-là.
02:29Donc, de moins en moins d'entreprises dites qualifiées, c'est ça qui nous pose problème.
02:32Et l'enjeu de notre émission aussi, puisqu'on va parler des dispositifs existants,
02:37ma prime rénoble et certificat d'économie d'énergie, qu'est-ce qui change dans les prochaines semaines ?
02:42C'est quoi, Florence Pression, ce parcours de rénovation énergétique performante ?
02:46On est où et à quoi sert-il ?
02:48Voilà. Eh bien, il s'avère que très souvent, quand il faut faire des travaux de rénovation,
02:53il y a un problème de confiance.
02:54Le ménage ne sait pas par quel bout commencer.
02:57On entend à la radio partout que par les arnaques.
03:01Et puis, faire des travaux, on n'est pas chef de chantier, c'est compliqué.
03:05Parce que ce qu'on comprend très vite, c'est que les petits travaux qui sont faits au fur et à mesure
03:09ne donnent pas satisfaction, ne donnent pas qualité.
03:13Il y a eu l'étude Trémy qui a été faite pendant 6 ans ou 7 ans,
03:16qui met en évidence que les petits gestes donnent tout, sauf de la performance.
03:20Donc, face à ces constats, face au constat que passoire ou bouilloire, c'est le même combat,
03:26les gens vivent dans de très, très mauvaises conditions,
03:29il s'avère que les élus locaux, principalement les maires,
03:33ont décidé effectivement de créer un parcours,
03:37qui s'appelle le parcours de rénovation énergétique performante.
03:40C'est la rénovation qui est performante.
03:42Et l'objectif, c'est vraiment de retisser la confiance.
03:45C'est de pouvoir se dire, faire en sorte qu'un ménage, s'il veut faire des travaux,
03:50il sait qu'il peut pousser la porte de sa mairie,
03:53et il va pouvoir avoir un accompagnement complet.
03:56Très bien. Alors, Fideo, la banque de la rénovation énergétique,
04:00vous l'avez créée, Sébastien Descours, c'est quoi ?
04:02Alors, je ne l'ai pas créé, nous l'avons créé.
04:05Nous avons été beaucoup de gens à la créer.
04:08C'est un projet qui a été validé par l'État dans le cadre d'un appel à projet qui s'appelle Oreno.
04:13Donc, l'État supporte complètement ce déploiement.
04:16Il inclut un certain nombre de grands, de la place et de petits.
04:20Donc, je citerais Société Générale, Marche, par exemple, qui est le leader mondial de l'assurance.
04:25Mais également des plus petits, comme la NEF, une banque éthique,
04:28comme le réseau des sociétés de tiers financement,
04:31qui sont des opérateurs ensembliers,
04:33qui sont la génération la plus aboutie, en fait, de l'accompagnement des personnes.
04:38Pourquoi est-ce qu'on a créé Fideo ?
04:40Fondamentalement, c'est parce que le constat qu'on fait, c'est qu'il y a beaucoup d'argent.
04:45Il y a de l'argent en cash, mais il y a également des moyens disponibles
04:49sur ce qu'on appelle des financements dits exotiques,
04:52dans le sens où ils ne sont pas classiques.
04:54Et la problématique, c'est que c'est un marché très complexe pour les personnes.
04:57Florence vient de le dire, il faut vraiment les accompagner.
05:00Notre but ultime, c'est de leur dire combien ça va vous coûter par mois pendant combien de temps.
05:03Et inversement, du côté des banquiers, c'est compliqué aussi pour eux,
05:08parce qu'eux ont à référer à Bruxelles, à la Banque Centrale Européenne,
05:13ils ont besoin d'envoyer beaucoup d'informations fiables, sécurisées, prouvées.
05:17Et il manquait quelque part un articulateur entre le marché qui va produire,
05:23donc la rénovation énergétique et tout ce qui est associé,
05:25pour pouvoir synthétiser tout ça et aider les banques, en fait, véritablement,
05:28à ouvrir les robinets de financement dans des conditions très sécurisées
05:33du point de vue technique, du point de vue de l'accompagnement,
05:36donc la compréhension de qui est la personne,
05:38et du point de vue, donc, de la base de tout ça,
05:41qui est comment je vais payer ma rénovation à partir des économies.
05:45Donc il faut que je fasse des économies pour pouvoir rembourser, sinon c'est compliqué.
05:49L'idéal pour les ménages, c'est qu'au bout du compte,
05:52ce que je paye va être inférieur à ce que je gagne.
05:55Et c'est ça qu'on va essayer de faire tous ensemble,
05:57et c'est là-dessus qu'on est tous partenaires sur un marché,
06:00avec la CAPEB, avec la FFB, mais également avec les bureaux d'études,
06:04on est tous partenaires pour essayer d'arriver à des choses les plus stables et fluides possibles.
06:08Alors effectivement, avec une question de stabilité et de fluidité,
06:11puisqu'il y a des dispositifs, des dispositifs qui ont évolué,
06:13peut-être parce qu'il fallait les améliorer,
06:15et puis qui vont, il y a une sorte de passage de relais, si je veux dire.
06:19J'ai donné un premier chiffre sur la difficulté, finalement,
06:23d'une partie des Français à s'engager dans ces processus de rénovation,
06:27c'est l'Observatoire CTLM de l'Habitat 2025,
06:29qui nous dit que 68% des Français renoncent aux travaux de rénovation énergétique
06:33pour des raisons financières.
06:35C'est déjà un premier constat qui nous interroge tous autour de cette table.
06:40Ensuite, je veux bien qu'on s'appuie, Jean-Christophe Repont,
06:43sur ce que vous venez de faire, c'est-à-dire une grande consultation nationale,
06:47auprès de 5 000 artisans, c'est ça ?
06:49Auprès de tous nos artisans, on a eu plus de 5 000 répondants,
06:52dans un espace assez restreint de temps.
06:55Qui disent quoi ?
06:56C'est sur MaPrimeRénov' pas seulement, mais notamment sur MaPrimeRénov'.
06:59En fait, il y avait tellement d'énervements sur MaPrimeRénov',
07:01et ça nous prend tellement d'engagement d'énergie auprès de la CAPEB et de nos artisans,
07:05qu'on s'est re-questionné sur le fait,
07:07est-ce que MaPrimeRénov' était toujours essentiel pour la dynamique du marché,
07:11et est-ce que vraiment, on voulait continuer à avoir un budget d'État
07:14qui pouvait accompagner les particuliers,
07:16puisque c'est bien un accompagnement des particuliers.
07:18Et donc, on a été obligés de réinterroger nos adhérents,
07:21puisqu'on a quand même sur le socle des 55 000 entreprises dites RGE,
07:25qui accèdent au marché de la rénovation énergétique.
07:27Nous avons pour notre part CAPEB 22 000 adhérents
07:30qui ont fait la démarche de qualification sur le RGE.
07:34Et donc, on a été obligés d'interroger nos artisans pour leur dire
07:37« Est-ce que vous pensez que la démarche actuelle est toujours la bonne ? »
07:40Et dans quel module ?
07:41Parce qu'on a eu beaucoup de prises de parole dans nos rendez-vous nationaux
07:44où on disait « Laissez tomber, arrêtez tout ça, passons aux choses,
07:47le marché doit se libérer, on verra bien ce qu'il advient. »
07:50On regarde l'interrogation et l'enquête qu'on a faite,
07:53il est dit majoritairement que, oui, l'accompagnement,
07:57et oui, l'accompagnement auprès des particuliers
07:58est un élément essentiel de prise de décision,
08:00et ça vient confronter la difficulté de...
08:02Oui, c'est corroboré par les codes financiers.
08:04Et s'il ne doit pas être totalement décisionnaire,
08:07comme nous on l'avait dit sur la rénovation dite globale,
08:09qui coûtait très cher, à plus de 210 000 euros,
08:12nous, il doit être un accompagnement et une aide à la prise de décision.
08:16Donc les artisans disent « On continue ».
08:17On dit « On continue » et différemment.
08:19Parce qu'on aime bien que ce soit stable,
08:21mais on propose des changements quand même malgré tout.
08:23Et c'est là où on diffère un peu, avec madame l'adjointe,
08:27sur le parcours de rénovation.
08:28Et on a eu, me semble-t-il, une erreur d'opposer
08:31et la rénovation globale bien plus performante, bien évidemment,
08:35à la rénovation par le monogeste,
08:36en les opposant et en disant « L'alpha et l'oméga
08:40et la réussite de la rénovation, c'est la rénovation globale ».
08:43D'évidence, vous avez raison.
08:45Il n'y a pas de contestation.
08:46Mais il n'empêche que toute rénovation,
08:48même par geste, intelligente et dans un parcours de rénovation,
08:52est plus performante que rien du tout.
08:53Mais si ce monogeste, il s'intègre dans un projet global ?
08:57Sinon, effectivement, ça peut être disparate.
08:59Et à la fin, ça ne sert pas à grand-chose.
09:01Un autre parcours, un parcours avec un bilan initial
09:03de performance énergétique et de parcours.
09:06Et en fait, dire aux particuliers,
09:08si vous voulez devenir, avoir un logement agréable à vivre,
09:13confort d'été, confort d'hiver,
09:15il vous faut faire tel geste,
09:17un, deux, trois,
09:19pour avoir les sauts d'énergie qui vont bien
09:21et si possible, agencer dans le bon cheminement.
09:24Si vous n'avez pas les moyens,
09:25s'il manque le partenaire financier,
09:27si vous n'avez pas les moyens,
09:28et si MaPrimeRénov' ne peut pas courir,
09:31engagez-vous à un premier geste.
09:33Et nous, ce qu'on demande au gouvernement,
09:35dans les années à venir,
09:36sur un parcours de cinq ans,
09:38c'est de bonifier les gestes
09:39au fur et à mesure qu'on approche
09:41de la rénovation performante.
09:43Parce qu'on essaie de...
09:44Enfin, notre sincérité là-dessus,
09:47elle est de dire qu'il faut se rapprocher
09:48d'un marché qui soit sincère
09:49et non pas un marché dopé.
09:51Et là, on a eu l'emballement de MaPrimeRénov'
09:53qui a fait qu'on avait un marché dopé,
09:54une prise...
09:55Donc, subvention, quoi.
09:56Subvention.
09:57Et on a eu un marché d'aubaine,
09:58je dirais, voilà,
09:59qui a profité à 90 000 particuliers,
10:02mais surtout à quelques entreprises,
10:04mais pas les nôtres,
10:05pas celles des artisans que je représente.
10:06Et nous, nous avons depuis plus de deux ans
10:09de l'activité sur la rénovation analytique
10:11en négatif,
10:12moins un et demi d'activité.
10:13Donc, ça veut dire que
10:14l'emballement de MaPrimeRénov'
10:16avec l'offre globale,
10:17qui a coûté très cher
10:18aux finances publiques,
10:21a profité à 90 000 particuliers
10:23et a fait le plaisir
10:25de quelques assembliers,
10:27de quelques...
10:27D'accord.
10:28Est-ce que, Florence Presson,
10:29il fallait revoir ce dispositif ?
10:31De toute façon, MaPrimeRénov'
10:32il y a eu la question des fraudes
10:34qui étaient dénoncées,
10:35peut-être la complexité du dispositif.
10:38Est-ce que c'était nécessaire de le revoir ?
10:39Alors, finalement,
10:41il n'y a pas eu une refonte.
10:43Il y a simplement eu...
10:45Une suspension.
10:45Il y a eu une suspension
10:47qui a repris derrière.
10:49Mais c'est surtout
10:49une diminution...
10:51Les budgets.
10:52Du budget.
10:52Oui, d'accord.
10:54Donc, ça, c'est effectivement regrettable
10:56parce que, pour des ménages
10:58modestes et modestes,
11:00c'était nécessaire
11:01de faire des travaux d'ampleur.
11:03Travaux d'ampleur
11:04qui nécessitent 60 000, 70 000 euros.
11:07Et là, maintenant,
11:07avec un maximum à 32 000 euros d'aide,
11:11même si les collectivités
11:12mettent un complément,
11:14même si on peut aller chercher
11:15un peu partout
11:17dans le cadre de territoires
11:18zéro exclusion énergétique,
11:19on va chercher, par exemple,
11:21un fonds de solidarité,
11:22il n'empêche que ce n'est pas possible.
11:24Là, on ne diffère pas ensemble
11:26parce que, moi,
11:27je vais parler de rénovation globale,
11:31rénovation d'ampleur,
11:32mais par étapes.
11:33Ça veut dire que ce n'est pas le ménage
11:34qui choisit de faire
11:36tel travaux ou tel autre.
11:38Mais il y a effectivement
11:39un audit, un accompagnement
11:40et il y a un cadencement à faire.
11:42Et là, pour, je dirais,
11:45je vous ai parlé du parcours
11:47pour le ménage,
11:48mais sur le territoire
11:50Grand Paris-Grand Est,
11:51les 14 communes,
11:52on a mis en place
11:53un parcours de l'artisan.
11:54Et on ne l'a pas mis en place seul,
11:55on l'a mis en place
11:56en collaboration, justement,
11:58avec la CAPEB Grand Paris,
12:00avec la Chambre des métiers
12:01de l'artisanat du 93.
12:04Et ceci est financé
12:06grâce à l'investissement
12:08de la DRIETS.
12:09Et le parcours qu'on a mis en œuvre,
12:12c'est le fait de pouvoir
12:13rencontrer régulièrement
12:15des artisans,
12:16ceux qui ne sont pas RGE,
12:17de les accompagner.
12:18Et ça, c'est le...
12:19RGE, reconnu garant de l'environnement,
12:21je le rappelle.
12:21Exactement,
12:21qui permet de faire bénéficier
12:23aux habitants
12:24des aides de l'État.
12:25Donc, le parcours
12:26vers la labellisation
12:28est assuré
12:29par les équipes
12:30de la CAPEB.
12:32Et puis, ceux qui, par contre,
12:33sont déjà labellisés,
12:34eh bien, on les met tout de suite
12:35sur les chantiers
12:36auprès de nos ménages.
12:40Et ce qu'on a réussi à faire,
12:41c'est créer un écosystème
12:42avec des équipes d'artisans.
12:44Un artisan, moi,
12:45je n'ai qu'un interlocuteur.
12:46Il a derrière son équipe
12:48qui est capable de faire
12:49une rénovation globale
12:50d'une maison.
12:52Mais en tout cas,
12:54le fait qu'on leur soumette
12:56énormément de dossiers,
12:57eh bien, ils sont présents
12:59au juste prix.
13:01Ils ne sont pas là
13:02pour faire un coup.
13:03Ils savent que,
13:04nous, on est là,
13:06on accompagne,
13:07on tient,
13:07on encadre le ménage.
13:09Et à ce niveau-là,
13:10quand il va venir faire un devis,
13:11une fois sur deux,
13:13il va le signer.
13:14Mais ce que je retiens,
13:15quand même,
13:15c'est l'importance,
13:16voire l'obligation
13:17des subventions.
13:18Est-ce que ce marché,
13:19Sébastien Descours,
13:20peut ne pas être dopé,
13:21pour reprendre le terme
13:22qu'employé,
13:24Jean-Christophe, répond ?
13:24Alors, déjà,
13:26je voudrais saluer
13:26l'approche
13:29et le support
13:30des pouvoirs publics.
13:31Que ce soit l'État
13:32ou que ce soit
13:33les collectivités locales,
13:34on parle de 16 milliards
13:35pour l'État tous les ans.
13:37MPR, c'est 2,5 milliards.
13:38Il y a bien d'autres dispositifs
13:40qui accompagnent tout ça.
13:41Et puis,
13:42les collectivités locales,
13:43y compris tertiaires.
13:44Et c'est grosso modo
13:44une dizaine de milliards.
13:45Donc, on est quand même
13:46vraiment sur quelque chose
13:47dans lequel l'État
13:47prend sa part.
13:49L'État est soumis aux politiques
13:51et les choses varient
13:52et c'est le rôle des politiques
13:53de décider.
13:54Ça, il n'y a pas
13:54de question là-dessus.
13:55Mais c'est vrai
13:55qu'on a tous besoin
13:56de stabilité,
13:57que ce soit la CAPEV,
13:58que ce soit
13:58les différents parcours
14:00en compagnie.
14:01Le sujet aujourd'hui,
14:02c'est de savoir
14:02si on veut mettre
14:02de l'argent sur le bien
14:04ou si on veut mettre
14:05de l'argent sur les personnes.
14:06Le choix qu'a fait l'État
14:07ces derniers temps
14:08a été effectivement
14:09d'orienter sur les personnes
14:10et à mon avis,
14:11à juste titre.
14:12Deux tiers des propriétaires
14:14occupants des FG
14:15aujourd'hui
14:16ne sont pas éligibles
14:17à un crédit long terme.
14:19Deux tiers des propriétaires
14:20occupants des logements FG
14:22ne sont pas éligibles
14:23à un crédit long terme.
14:24Pourquoi ?
14:24Parce qu'ils sont vieux,
14:25parce qu'ils sont malades,
14:26parce qu'ils ne gagnent pas assez
14:27ou parce qu'ils sont déjà endettés.
14:29Comment est-ce qu'on fait
14:30quand on a tout ça ?
14:31Alors, on va réfléchir
14:32un tout petit peu différemment.
14:33On va dire déjà
14:33de quelle manière
14:35mon bien va améliorer
14:36sa valeur.
14:37Et c'est là
14:38les derniers chiffres
14:39des notaires
14:39qui sont sortis.
14:41Par saut de classe,
14:42quand vous passez
14:42de GAF,
14:43de FAE, etc.,
14:44vous gagnez à peu près
14:459% sur une maison
14:46et 6% sur un appartement.
14:48Ça veut dire que
14:49sur une maison
14:49à 300 000 euros,
14:50à chaque fois que vous allez
14:51remonter d'une classe,
14:52votre bien va prendre
14:53à peu près 30 000 euros
14:54de valeur.
14:55Si vous faites 4 classes,
14:56ça fait 120 000 euros.
14:58On est déjà au-delà
14:59des chiffres qu'on donne
15:00d'habitude pour la rénovation.
15:01C'est un point
15:02extrêmement important
15:03et les notaires
15:03ont vraiment aidé
15:05à débloquer complètement
15:06ce marché,
15:07à se dire en fait
15:07quand je rénove,
15:09je ne dépense pas,
15:10j'investis.
15:11Mais ça,
15:11je suis d'accord
15:12sur le raisonnement,
15:12mais si on l'intègre
15:14ce raisonnement
15:15à la dimension
15:17d'un marché dopé ou pas,
15:18ce marché ne devrait pas
15:19avoir besoin de subventions.
15:20Alors, le marché
15:21n'a pas été dopé
15:22en tant que tel.
15:22Le marché,
15:23comme tout nouveau marché,
15:24a eu besoin en début
15:25de se créer,
15:26de se réfléchir,
15:27de se penser
15:28et de démarrer.
15:29Et là,
15:30l'État a mis de l'argent
15:31d'abord avec le CITE,
15:32après avec l'MPR,
15:33etc.
15:33pour porter en fait
15:35une politique
15:36de la demande.
15:37Et vraiment,
15:37on a déclenché le fait
15:38que les gens se sont dit
15:39tu viens,
15:40c'est malin en fait
15:40de rénover.
15:41Ce n'est pas du tout
15:42une contrainte qu'on met,
15:43c'est en fait quelque chose
15:44que je dois faire
15:45et qui me rapporte.
15:46Je vais faire des économies
15:47sur mes factures
15:48et ensuite je vais valoriser mon bien.
15:50En revanche,
15:50ce qu'on constate,
15:51parce qu'on est,
15:52la France,
15:52on dirige par ailleurs
15:53des programmes européens
15:54sur ce qu'on appelle
15:54les one-stop-shop,
15:55donc les opérateurs ensembliers.
15:57Ce qu'on voit,
15:58c'est que la France
15:58est très en avance
15:59en fait en termes de réflexion.
16:00On a peut-être fait des bêtises
16:01mais globalement,
16:02on est leader mondial
16:03sur le sujet.
16:04Ce qui est quand même,
16:05excusez-moi,
16:06quelque chose
16:06dont je suis...
16:07Vous êtes en train de nous dire
16:07qu'il y a un modèle français
16:08de la rénovation énergétique.
16:09Il y a un modèle français
16:10qui est diffusé en Europe aujourd'hui,
16:12qui a été repris
16:13dans la directive européenne
16:14qui s'appelle IPBD,
16:15qui est le modèle grosso modo
16:16de ce qu'ils appellent
16:17les IHRS.
16:19Donc c'est les parcours
16:20accompagnés complets,
16:21d'un bout à l'autre.
16:23À l'intérieur de ce modèle-là,
16:25ce qu'on voit aujourd'hui,
16:26c'est qu'on n'a plus besoin
16:27de demandes.
16:28Tout le monde se dit
16:28j'ai envie de rénover.
16:29Tout le monde se dit
16:30j'ai plus envie de donner de l'argent
16:31à Poutine, Trump ou MBS
16:34en Arabie Saoudite
16:35à coups de pétrole.
16:36Évidemment qu'on n'a pas envie de ça.
16:37Tout le monde se dit aussi
16:38moi j'ai des budgets contraints,
16:40il va falloir que je réduise
16:41progressivement la contrainte
16:43qui pèse sur moi
16:44pour retrouver du pouvoir d'achat.
16:46C'est essentiel.
16:47Mais dans ce cadre-là,
16:48comment fait-on ?
16:49Et c'est là où la question
16:50a commencé à être posée
16:51et nous ce qu'on commence
16:53à pousser aujourd'hui
16:54c'est de dire
16:54il faut aider une politique
16:56de l'offre.
16:57Et c'est là où on s'est
16:57beaucoup tourné vers la CAPEB
16:58qui a pas mal repris tout ça
17:00au fur et à mesure
17:01sachant que c'est une évolution
17:02qui n'est pas simple.
17:04De dire, il y a une étude
17:05qui est sortie il y a deux ans
17:07dans laquelle tout le monde
17:07avait participé,
17:08dirigée par Marjolaine
17:09Menemilfer
17:10qui est un petit peu
17:11la grande prédresse du secteur
17:12du côté politique aujourd'hui.
17:13Marjolaine nous dit quoi ?
17:15Elle nous dit
17:15il manque 250 000 personnes
17:17aujourd'hui
17:18pour couvrir les besoins
17:19de rénovation
17:19par rapport à 600 000 rénovations.
17:21En nombre d'artisans ?
17:22En nombre de personnes.
17:25Et ça, c'est compte non tenu
17:26des départs en retraite
17:27qui sont de l'ordre
17:28de 480 000 de mémoire
17:29d'ici 2035 à peu près.
17:31Donc on parle quand même
17:33du premier marché économique
17:36en France
17:37sur les dix prochaines années
17:38sur lequel l'implication
17:40de l'État
17:40est complètement
17:41absolument indispensable.
17:43On ne va pas le laisser.
17:43Bon, ok.
17:44Mais alors là,
17:44vous prenez beaucoup de temps.
17:46Je prends beaucoup de temps.
17:47Mais oui, on les trouve
17:47où les 250 000 artisans ?
17:49Ils sont là.
17:50Ils sont là.
17:51On a aussi fantasmé
17:52beaucoup sur des nouveaux métiers
17:53alors qu'en fait
17:54la mise en conformité
17:56des réglementations
17:57et la transition énergétique
17:58c'est des règles de l'art.
18:00C'est ce qu'on a
18:00dans les diplômes
18:01et de base quoi.
18:02Donc on a beaucoup fantasmé.
18:03On a voulu créer un marché
18:04de la rénovation énergétique.
18:06En fait, isoler,
18:07mettre la bonne énergie
18:09et mettre les bonnes huisseries
18:10c'est la base
18:11de nos CAP,
18:12de nos BP.
18:13Il faut juste
18:13les agencer mieux.
18:14Donc il n'y a pas besoin
18:15d'être RGE quoi.
18:16Mais on ne fait pas
18:17du nucléaire.
18:20On ne fait pas
18:21Flamanville.
18:22On n'est pas en train
18:23de créer Flamanville.
18:24Donc cette certification RGE
18:25elle ne sert à rien ?
18:26Elle devait servir
18:28à éviter de la fraude
18:29et je vois bien
18:29que ça n'a pas évité la fraude.
18:31Donc nous,
18:31ce qu'on essaie de dire aussi
18:32à nos parlementaires
18:33et au gouvernement
18:34c'est que majoritairement
18:35les entreprises
18:36qui ont pignon sur eux
18:37et qui veulent vivre
18:38de leur métier
18:38sont des entreprises
18:40dites virtueuses
18:41et compétentes.
18:43Permettez-leur
18:43de rentrer dans ce marché-là
18:44et venez auditer
18:46le chantier
18:46sur la compétence
18:47sur ce qu'on appelait
18:49on a vu ça
18:50avec le ministre Béchut
18:51de la VAE
18:52donc de la vidation
18:53des acquis de l'expérience.
18:54Ce qu'on fait exactement
18:55déjà pour l'électricité.
18:56Moi je suis maître
18:56en disant électricien
18:57si je n'ai pas
18:58l'attestation
18:59qualif-elec
19:00comme le RGE
19:01il y a Consuel
19:02qui vient vérifier
19:03que ce que j'ai fait
19:04dans votre maison
19:05est bien conforme
19:06à la norme NFC 1500
19:07qui a bien les différentiels
19:08qui a les bonnes sections
19:09de filet etc.
19:10et que vous n'allez pas
19:10vous électrocuter.
19:11On peut le faire
19:12pour la sécurité électrique
19:13mais pour le RGE
19:14on va dire non
19:14on va capter le marché
19:16et tenir ça
19:16par quelques entreprises.
19:17Et nous ce qu'on dit
19:18c'est qu'il y a 500 000 entreprises
19:19qui sont là
19:20qui peuvent rentrer
19:21dans ce marché-là
19:21permettez-leur de rentrer
19:23venez contrôler
19:23et puis derrière
19:24ils deviennent RGE
19:25un peu comme vous l'avez dit
19:26tout à l'heure
19:26sur un parcours
19:27on l'accompagne un peu.
19:28Actuellement
19:28on sort des entreprises
19:29qui voudraient aller
19:30sur ce marché-là
19:31parce qu'une entreprise
19:32de trois salariés
19:33comme on est
19:33moyennement nous
19:34en la CAPEB
19:35on ne se dit pas le matin
19:37du 1er janvier
19:38cette année
19:39je vais faire 12 packs
19:40je vais faire 10
19:41il n'y a pas de prévisionnel
19:42on répond en l'appel entrant
19:43et on dit
19:43ma cliente me demande de le faire
19:45on te dit finalement
19:46tu ne peux pas le faire
19:47parce que tu n'es pas RGE
19:48donc à l'IPAC etc.
19:50On comprend le grippage
19:52du système
19:5243% des français
19:55on va regarder ce chiffre
19:5643% des français
19:57jugent encore
19:57les aides financières
19:58trop complexes
19:59et en voyant cette stat
20:00je me suis dit
20:02ça ne va peut-être pas
20:02s'arranger avec
20:03les certificats d'économie d'énergie
20:05ils existent depuis longtemps
20:06sauf que là
20:07si j'ai bien compris
20:08le gouvernement
20:10qui a moins d'argent
20:11veut faire porter
20:11sur les entreprises
20:13via les certificats
20:14d'économie d'énergie
20:15une partie de la rénovation énergétique
20:16j'ai peur que les français
20:18soient encore plus perdus
20:19votre avis là-dessus
20:20Florence
20:20alors je ne pense pas
20:22je ne pense pas
20:23parce que
20:24ce fut très compliqué
20:25tel que vous le citez
20:26il y a eu une amélioration
20:28non négligeable
20:29de l'ANA
20:29puisque quand on parle
20:30de parcours accompagné
20:31qui est quand même
20:32un parcours ambitieux
20:33de travaux
20:33qui peut se faire
20:34en plusieurs étapes
20:35il n'y a finalement
20:37qu'un seul et unique dossier
20:38à déposer
20:39auprès de l'ANA
20:40par contre
20:41l'ANA
20:42finance
20:43les aides
20:44qui sont remises
20:44à un citoyen
20:45sont en partie
20:46liées au budget de l'État
20:48et en partie
20:48par les C2E
20:50mais le ménage
20:51ne voit strictement rien
20:52il n'a qu'un seul dossier
20:54à monter
20:54d'accord
20:55donc outre le fait
20:57qu'on tend quand même
20:58à faire des travaux
20:59dans le bon sens
21:00c'est-à-dire
21:00ne pas changer
21:01une chaudière
21:03et mettre une PAC
21:04quand on se retrouve
21:05dans une passoire
21:06donc on a l'avantage
21:08d'avoir une simplification
21:09très importante
21:11pour le montage
21:12du dossier financier
21:13donc il y a eu
21:14vraiment une amélioration
21:15si on est sur du par-geste
21:16imaginons
21:17on a tout isolé
21:18il ne reste plus
21:18qu'à mettre une PAC
21:19là effectivement
21:20il y a un dossier
21:21à monter
21:22auprès de l'ANA
21:22pour juste demander
21:23l'aide
21:24pour ces travaux-là
21:25et il faut à ce moment-là
21:27aller rechercher
21:28parmi l'ensemble
21:30des pollueurs
21:30celui qui va
21:32donner
21:33le montant
21:34correspondant
21:34en C2E
21:35donc là le ménage
21:36se trouve
21:36avec deux actions
21:37à mener
21:38donc c'est plus compliqué
21:40de faire du par-geste
21:42mais
21:42travaux d'ampleur
21:44on en revient
21:44à la promotion
21:46des travaux d'ampleur
21:47c'est plus compliqué
21:48mais c'est moins coûteux
21:49là on a vu
21:49qu'on a déplancé
21:502 milliards de chiffres
21:51pour 90 000 entreprises
21:52pour 90 000 particuliers
21:53c'est tout dépend
21:55des moyens
21:55que l'on met
21:56pour rénover la France
21:57et je crois comprendre
21:59qu'actuellement
21:59il y a des discussions
22:00et au Parlement
22:01et au Sénat
22:02pour trouver un budget
22:03et c'est pas
22:04et c'est pour ça
22:04que nous
22:05on est aussi favorables
22:05à ce que
22:06les C2E
22:06viennent compléter
22:07une offre
22:09de MaPrimeRénov'
22:10pour amener
22:11un parcours de rénovation
22:12mais pour cela
22:13il faut qualifier
22:13les gestes
22:14qui ont été disqualifiés
22:15par l'État
22:15notamment sur la rénovation énergique
22:17les isolations de murs
22:18les biomins
22:19etc.
22:19ça on a bien entendu
22:20il faut requalifier
22:22les deux dispositifs
22:24ils vont
22:25cohabiter
22:26Sébastien
22:27il n'y a aucun souci
22:29là-dessus
22:29c'est dire qu'en fait
22:30c'est exactement
22:31ce qu'on fait
22:32avec Florence
22:32et avec les sociétés
22:34tiers financement
22:35du réseau de Serafin
22:35c'est que
22:36fondamentalement
22:37on prend la complexité
22:39on va voir le ménage
22:40on va le voir 7 fois
22:41à peu près
22:412 fois avant
22:423 fois pendant
22:422 fois après
22:43on va finir par bien le connaître
22:46on prend un café avec lui
22:47dans la cuisine
22:47on essaie de comprendre
22:48qui est cette personne
22:49et ce ménage
22:51et après
22:52on va construire
22:52véritablement
22:53le plan de financement
22:54ce qu'on va délivrer
22:55au ménage
22:55encore une fois
22:56c'est combien ça coûte
22:57par mois
22:57pendant combien de temps
22:58c'est tout
22:59tout le reste
23:00effectivement
23:01c'est une affaire
23:02un peu de spécialiste
23:03par contre
23:03ce qui est extrêmement important
23:05c'est qu'ensuite
23:05nous on se retourne
23:07vers des banques
23:08pour aller chercher de l'argent
23:09ou vers ce qu'on appelle
23:09des poches de financement
23:11et là
23:12dans le cadre
23:13des obligations européennes
23:15de la BCE
23:15et globalement
23:16dans le cadre
23:17de l'effort
23:17que fait l'Europe
23:18pour pousser les banques
23:19à investir
23:20sur la transition
23:21et ils font des efforts
23:22réglementaires
23:23complètement considérables
23:24je crois qu'on ne mesure pas
23:25complètement exactement
23:26ce qui est en train de se passer
23:27et bien dans ce cadre là
23:29oui
23:29il faut redonner de la data
23:31il faut savoir exactement
23:32ce qu'il y a à l'intérieur
23:33du projet
23:34il faut savoir comment
23:35il a été posé
23:35il faut savoir également
23:37comment il a été habité après
23:38il faut connaître
23:39ses assurances
23:39il faut connaître
23:40le parcours de vie du ménage
23:41il faut savoir
23:42la composition de la famille
23:43etc
23:43tout ça
23:44c'est quelque chose
23:46qui nécessite effectivement
23:47des intégrateurs
23:49c'est à dire qu'on va intégrer
23:50plein d'informations
23:51et on va restituer
23:52une simplicité
23:53aux ménages
23:54et on va restituer
23:55une simplicité
23:55aux banques
23:56pourquoi les banques
23:57ne vont pas sur ce marché
23:58il y a deux raisons fondamentales
24:00à ça
24:00le premier
24:01c'est le fameux 35%
24:02le taux d'effort
24:03vous vous souvenez
24:04le truc qui fait
24:05qu'on ne peut pas prêter
24:05au-delà de
24:06et bien
24:07c'est vrai que
24:08c'est cette règle
24:09qu'on a en France
24:10qui empêche
24:11de surendetter
24:11les ménages
24:12à long terme
24:12on a réussi
24:14avec les autorités réglementaires
24:16à faire passer
24:17et à faire accepter
24:18le fait
24:19qu'on pourrait partir
24:20non pas du taux d'effort
24:21mais du reste à vivre
24:22c'est à dire
24:23qu'on prend
24:23combien gagne le ménage
24:24combien il a besoin
24:26de dépenser obligatoirement
24:27et après
24:28qu'est-ce qui reste
24:29et on rajoute
24:30les économies d'énergie
24:30et ça
24:31ça nous donne le montant
24:32qui va pouvoir
24:33ou pas investir
24:34tous les mois
24:34déjà ce changement
24:36qui apparaît
24:37pas grand chose
24:38est un changement
24:39qui est radical
24:39puisque subitement
24:40on va pouvoir prêter
24:41à des gens
24:41qui ne peuvent pas
24:42deuxièmement
24:43il y a effectivement
24:44le passage de 33 à 97%
24:46puisqu'on a l'ambition
24:47de financer 97% des gens
24:49avec les autres banques
24:50on est une société de place
24:52on n'est pas
24:52concurrent des banques
24:53et bien
24:55pour pouvoir faire ça
24:55il faut des fonds de garantie
24:57donc il y a un premier
24:57fonds de garantie
24:58qui existe
24:58qui s'appelle le FGRE
25:00qui est le fonds de garantie
25:01de la rénovation énergétique
25:02où il y a tellement peu de risques
25:04qu'il est devenu
25:05de plus en plus dodu
25:06et là-dessus
25:08il y a actuellement
25:09des discussions
25:09pour voir comment
25:10on pourrait s'en servir
25:11pour accompagner
25:11les plus pauvres d'entre nous
25:12mais il y a également
25:13des fonds à Bruxelles
25:14parce qu'aujourd'hui
25:15l'Europe se dit
25:16peut-être que le fait
25:17de mettre en place
25:18des fonds de garantie
25:19permettrait de faire
25:20un effet de levier
25:21absolument considérable
25:22et c'est ça
25:23que FIDEO organise
25:24c'est toute cette complexité
25:26multi-niveaux
25:27multi-tâches
25:28entre la technique
25:29l'accompagnement
25:30le financement
25:31la mairie de Sceau
25:32l'Europe
25:33etc.
25:33comment est-ce qu'au milieu
25:34de tout ça
25:35il y a un endroit
25:36dans lequel
25:37toute cette information
25:38va pouvoir être disponible
25:40pour pouvoir déclencher
25:41la fluidité
25:42chez tout le monde
25:43et évidemment
25:44qu'avec la CAPEM
25:45on ne se connait pas
25:46encore très bien
25:46mais on s'est vu
25:47plusieurs fois
25:48dans plusieurs endroits
25:48on a des intérêts
25:50qui sont complètement alignés
25:51c'est-à-dire que
25:52les artisans
25:53ont besoin de bosser
25:54on a beaucoup
25:54de l'absence de la banque
25:57nous on se disait
25:59quand même
25:59qu'il était facile
26:00d'acheter une véhicule
26:00à 70 000 euros
26:02en 3 clics
26:02et avoir un leasing
26:03et l'incapacité
26:04d'aller voir ton banquier
26:05pour rénover ta maison
26:06à 70 000 euros
26:07il y avait une incompréhension
26:09semble-t-il
26:09et puis en plus
26:09comme vous le voyez bien
26:11le retour sur investissement
26:14par rapport
26:14à la non-dépense d'énergie
26:16il n'est pas aussi évident
26:18que ça
26:18on est d'accord là-dessus
26:19et que c'est ça
26:20qui a beaucoup freiné
26:20les particuliers
26:21puisque quand vous voyez
26:22que vous divisez par deux
26:24votre facture électrique
26:26mais que vous la baissez
26:26un petit peu
26:27vous vous dites
26:28que le retour sur investissement
26:29il va être très long
26:29il va être trop long
26:30par contre
26:30quand vous voyez
26:31que votre logement
26:32a pris plus 20%
26:34ou plus 15%
26:35et là du coup
26:35c'est du temps long
26:36on ne comprenait pas
26:38que les banquiers
26:38ne s'intéressent pas
26:39plus à ce marché-là
26:40il semblerait
26:41il semblerait
26:42que depuis peu de temps
26:43beaucoup de banquiers
26:45ça bouge un peu
26:45bouge bien
26:46nous on travaille
26:47avec des banquiers
26:48qui ont le prêt
26:49d'habitude à la consommation
26:51et là ils sont
26:51sur un pré-investissement
26:53ils se disent finalement
26:53on peut y aller maintenant
26:54mais ça a pris
26:555-6 ans
26:56alors on peut y aller
26:57parce que l'Europe pousse
26:59on peut y aller aussi
27:00parce qu'on commence
27:01à vraiment savoir faire
27:02et là-dessus
27:03pour terminer un peu
27:05sur ce point
27:06la prise de valeur
27:07du logement
27:08aujourd'hui
27:09on peut la monétiser
27:10c'est-à-dire qu'on a
27:11des outils
27:12par exemple
27:13le prêt avance rénovation
27:140%
27:15qui a mis en place
27:15l'État
27:16pendant 10 ans
27:16vous avez de l'argent gratuit
27:17que vous allez être obligé
27:19de rembourser
27:19simplement quand vous allez
27:20vendre
27:20ou malheureusement
27:21quand vous allez mourir
27:22ou sur l'héritage
27:23il y a des acteurs
27:24actuellement
27:25je vous interromps
27:26parce qu'il me reste
27:27moins d'une minute
27:28et je voudrais
27:28que vous puissiez conclure
27:29sur la confiance
27:30est-ce que
27:31c'est parce que c'est
27:32essentiel sans doute
27:33la confiance des ménages
27:35dans le système
27:35la confiance
27:36c'est vraiment
27:37on doit être
27:37dans un écosystème
27:38de confiance
27:39confiance avec
27:40les équipes d'artisans
27:41que nous constituons
27:42que nous mettons en oeuvre
27:43confiance avec le ménage
27:45qui sait que
27:45et particulièrement
27:47dans certains programmes
27:48comme territoire
27:48zéro exclusion énergétique
27:50qui sont vraiment accompagnés
27:51avec 5-6 visites
27:53qui sont faites
27:53et c'est vraiment
27:55le maître mot
27:56et je dirais
27:57qu'on parle
27:58de rénovation énergétique
28:00de montant
28:00mais finalement
28:01ça devrait être
28:01une grande cause nationale
28:02parce que la rénovation
28:04c'est de l'emploi
28:05c'est des matériaux
28:06c'est le fait
28:08qu'on consomme
28:09beaucoup moins d'énergie
28:10qu'on n'ait pas besoin
28:11d'aller l'acheter
28:11à l'autre bout de la planète
28:12avec des gens
28:13qui ne sont pas forcément
28:14les mieux
28:16et c'est de surtout
28:17permettre à des gens
28:18de vivre dignement
28:19et c'est aussi un levier
28:21d'économie d'énergie
28:22de baisse
28:23de nos émissions
28:24de gaz à effet de serre
28:25qui est efficace
28:25merci à tous
28:26l'émission est terminée
28:27merci beaucoup
28:28d'y avoir participé
28:30à bientôt
28:30sur Be Smart for Change
28:31je vous dis à très vite
28:33pour un nouveau
28:33Smart Trends
28:34Sous-titrage Société Radio-Canada
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