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  • il y a 10 minutes
Lundi 1 décembre 2025, retrouvez Pierre-Yves Dugua (Correspondant américain) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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00:00...
00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart for Change.
00:12Pour rester à l'écoute des marchés chaque jour, vous nous suivez à 17h en direct,
00:16à la télévision via vos box, vous nous suivez en live également sur les réseaux sociaux
00:20et notamment sur le compte LinkedIn de Bsmart for Change.
00:22Et vous nous retrouvez chaque soir en rattrapage, en replay sur bsmart.fr
00:27ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées au sommaire de cette édition ce soir.
00:32Les leçons d'un mois de novembre qui auraient été particulièrement agitées,
00:36mais néanmoins positifs de justesse pour un indice américain comme le S&P 500
00:42qui préserve ainsi une série de 7 mois consécutifs de hausses sur les marchés
00:47depuis l'épisode de Liberation Day jusqu'à aujourd'hui.
00:50Qu'est-ce que ce retour de volatilité nous dit de la situation des marchés ?
00:54Un simple rééquilibrage des risques ou un changement plus profond de la dynamique des prix ?
00:59Nous en discuterons avec nos invités de Planète Marché dans un instant
01:02pour aborder bien sûr la fin de l'année 2025 qui reste une paire de semaines de trading,
01:07on va le dire comme ça avant la pause de fin d'année,
01:10et évoquer bien sûr les enjeux de 2026.
01:13Quels pourraient être les grands équilibres de marché à horizon 2026 ?
01:17Là aussi c'est une question que nous poserons à nos invités dans un instant.
01:20Dans le détail de la séance du jour, Pauline Grattel vous apportera toutes les informations
01:24sur cette journée compliquée pour le titre Airbus.
01:28Après le bug logiciel qui a cloué 6000 appareils au sol au cours des derniers jours,
01:33l'agence Reuters a indiqué qu'Airbus rencontrait certaines difficultés de qualité,
01:38notamment sur des panneaux de fuselage concernant un certain nombre d'appareils.
01:42Et Airbus a confirmé l'information précisant qu'il s'agissait toutefois d'un nombre limité d'appareils.
01:49Le titre Airbus clôture cette journée comme lanterne rouge du CAC 40.
01:54Et puis autre sujet sur lequel Pauline vous apportera un peu plus de détails dans un instant,
01:58et c'est un marqueur de cette année 2025,
02:01avec l'envolée des taux japonais,
02:03le Japon qui bénéficie ou qui subit, je ne sais pas aujourd'hui,
02:08la courbe obligataire la plus pentue du G7 et même du G10,
02:12c'est des taux longs japonais qui visiblement n'ont pas fini de monter.
02:16Des explications de Pauline Grattel dans un instant.
02:18Et puis dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse,
02:20comme chaque lundi, notre quart d'heure américain,
02:22nous retrouverons Pierre-Yves Dugas,
02:23notre correspondant américain qui reviendra cette semaine
02:26sur la politique antitrust de Donald Trump,
02:29et puis Kevin Hassett qui se voit déjà chairman de la réserve fédérale américaine.
02:44Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse,
02:46nous retrouvons Pauline Grattel qui vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
02:50Bonsoir Pauline.
02:50Et c'est donc le Japon qui est à la une aujourd'hui.
02:53Oui, il y a une semaine de la réunion de la réserve fédérale,
02:56dont les marchés ont acté à 90%, une baisse d'un quart de point.
03:00Les regards sont aussi tournés vers la Banque du Japon.
03:03Sa prochaine réunion est prévue les 18 et 19 décembre.
03:07Le gouverneur Casio Ueda a ouvert la porte à une hausse des taux,
03:11indiquant que la Banque centrale considérera les avantages et les inconvénients d'un tel mouvement
03:16et prendra la décision appropriée.
03:19Les marchés tablent désormais à 80% sur une hausse des taux,
03:22contre 60% il y a une semaine.
03:24Et dans ce contexte, les taux longs et super longs japonais marquent de nouveaux sommets.
03:29Les rendements à 2 et 10 ans sont au plus haut depuis 17 ans.
03:32Le 2 ans dépasse 1% et le 10 ans a bondi pour s'établir autour de 1,90%.
03:38Sur la partie plus longue, le rendement à 20 ans est au plus haut depuis 1999 à 2,90%.
03:45Et le rendement à 30 ans a atteint un niveau record de 3,40%.
03:50Du côté des changes, le Yen s'est apprécié face au dollar,
03:53atteignant son plus haut niveau depuis plus d'une semaine.
03:56Enfin, le Nikkei a chuté de 2%.
03:58Bon, des taux et des rendements obligataires souverains qui sont sous tension un peu partout dans le monde aujourd'hui.
04:03Oui, je voulais aussi dire un mot de la Grèce aujourd'hui parce que le rendement à 10 ans a inscrit un plus haut depuis un an après de 3,40%.
04:11Le rendement allemand à 10 ans remonte autour de 2,75%.
04:15Côté américain, le 10 ans se tend autour de 4,10%.
04:19Sur le marché des changes, l'euro-dollar est au-delà de 1,16%.
04:22Enfin, le bitcoin trébuche de plus de 5%, autour de 85 000 dollars pendant que l'or progresse
04:28et que l'argent inscrit un nouveau record au-delà de 58 dollars.
04:32Un mot de la macroéconomie avec beaucoup d'enquêtes publiées aujourd'hui.
04:35Les enquêtes auprès des directeurs d'achat, les investisseurs ont notamment regardé l'ISM manufacturier américain.
04:41Oui, il ressort à 48,2% en novembre.
04:43C'est inférieur aux attentes et aux chiffres du mois d'octobre.
04:46En zone euro, les PMI manufacturiers ont déçu, ressortant légèrement inférieur aux attentes à 49,6% et après 50% en octobre.
04:55Côté chinois, déception aussi sur les PMI.
04:58L'indice Kaixin du secteur manufacturier ressort à 49,9% alors que les investisseurs tablaient sur 50,5% en zone d'expansion.
05:06Que dire des indices actions américains notamment dans ce contexte ?
05:09Après une semaine marquée par un jour off et une demi-séance aux Etats-Unis,
05:13les indices ouvrent en repli de l'ordre de 1% pour le Nasdaq dans les premiers échanges.
05:18A noter le bond de l'indice VIX de la volatilité de 10% à 18% aujourd'hui.
05:23En Europe, les indices évoluent également en repli.
05:26Le Stoxx 600 et l'Eurostoxx 50 cèdent environ 0,3%.
05:30En France, le CAC 40 cède 1% au pire de la séance avant de réduire ses pertes et évoluer légèrement sous 8100 points,
05:38soutenus par le secteur du luxe mais lestés par Airbus et ses problèmes de logiciel.
05:42Oui, Airbus qui a dû suspendre et retenir au sol 6000 vols et 6000 appareils ce week-end.
05:49Oui, l'avionneur français est lanterne rouge du CAC 40 et plonge de 10% au pire de la séance
05:54avant de réduire en bonne partie ses pertes.
05:57Ce week-end, Airbus a été contraint de changer en urgence un logiciel vulnérable sur ses appareils A320.
06:03Par ailleurs, Airbus confirme rencontrer des problèmes de qualité concernant les fuselages sur un nombre limité d'appareils
06:10et qui pourraient retarder certaines livraisons.
06:12A l'inverse, le secteur du luxe recueille de plus en plus d'attention désormais.
06:18Oui, Kering, Hermès et LVMH sont en hausse de plus de 1% au cours de la séance.
06:23LVMH bénéficie d'une recommandation favorable d'Odo BHF qui table sur des performances meilleures pour ses marques Tiffany et Bulgari.
06:30Odo relève également son objectif de cours et place LVMH dans ses valeurs européennes favorites.
06:37Quel sera le programme de demain à l'agenda pour les investisseurs, Pauline ?
06:40Les investisseurs regarderont en zone euro le taux de chômage pour l'ensemble de la zone du mois d'octobre
06:46attendu stable à 6,3% de la population active et l'inflation en première lecture du mois de novembre
06:51attendu stable également en hausse de 2,1% sur un an.
06:55Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse, Pauline Grattel vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
07:12Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
07:15Andrew Etherington est avec nous, le responsable de la gestion diversifiée d'AXA-IM, intégré désormais au groupe BNP Paribas.
07:22Bonsoir Andrew.
07:23Merci d'être là.
07:24Pierre Bismuth nous accompagne également, directeur général et responsable des gestions de Myria Asset Management.
07:29Bonsoir Pierre.
07:30Bonsoir Yérôme.
07:30Et Pierre-Olivier Béfi est avec nous, gérant et chef économiste chez Boussard et Gavodan.
07:35Bonsoir Pierre-Olivier.
07:36Bonsoir Yérôme.
07:36Comment est-ce que vous avez analysé messieurs ce mois de novembre, Pierre-Olivier qui est peut-être un des mois les plus volatiles de cette année 2025,
07:44hors mois d'avril et Libération Day, est-ce que c'est un simple rééquilibrage des risques, un simple repricing des risques,
07:52après effectivement des mois de septembre et d'octobre qui ont été très favorables à la prise de risque,
07:58ou est-ce qu'il y a la possibilité d'avoir des changements plus profonds dans la dynamique des marchés à ce stade ?
08:03Disons que si on commence par les statistiques de baseball, on va dire qu'on est à peu près je crois à sept mois d'affilée.
08:10C'est même précisément sept mois d'affilée de hausse.
08:13Donc je crois que le record depuis 2008 c'est à peu près 10, donc on est un peu dans la fourchette haute, donc il y a un peu d'inquiétude.
08:18Moi je pense que c'est surtout qu'il y a eu pas mal d'allers-retours quand même sur le pricing de la Fed,
08:23donc c'est sans doute ça qui a généré aussi un peu de volatilité.
08:27Les gens s'en disent « ah, ils vont peut-être pas le faire, etc. »
08:30Puis finalement ils vont quand même le faire.
08:31Ça a été un point central quand même, vous dites, de ce moment.
08:33Moi je pense que d'un point de vue Macron, en tout cas sur les marchés américains surtout, je pense que c'était très important.
08:41Après sur la fin, moi je pense que là, ce qui inquiète un peu plus, si on parle des inquiétudes,
08:46et le fait que ça soit, bon c'est un mot positif, mais enfin, c'est un peu le fil, on va dire ça comme ça.
08:52Ce qui inquiète un peu, c'est plutôt le fait que les cryptos, il y a quand même un effondrement de la valorisation des bitcoins par exemple,
08:57ou de certains cryptos.
08:59Et ça c'est quand même important pour le sentiment du retail américain.
09:02Cette année, je regardais, c'est à peu près 40% du flux sur les marchés actions américains.
09:06Donc le retail est devenu quand même un élément extrêmement important, surtout, comme on dit, pour acheter les points bas, entre guillemets,
09:12quand on les identifie bien.
09:13Et donc là, la semaine dernière, ils ont pas mal racheté à nouveau sur le marché actions.
09:18Le problème, c'est que le bitcoin avait commencé à remonter, puis là il est recommencé à redescendre.
09:22Donc je pense qu'il faut un peu que les cryptos aussi se restabilisent un peu,
09:26pour que peut-être le sentiment du retail revienne un peu plus fortement, je dirais.
09:32Parce que là, je pense qu'il y a quelques particuliers américains qui ont un peu chaud.
09:36Le krach crypto, il date du 10 octobre, c'est ça, c'est la journée du 10 octobre, fin de semaine, un vendredi,
09:41Trump relance contre la Chine avec un niveau de menace supérieur.
09:46Et donc les seuls marchés à peu près liquides à ce moment-là sont les marchés crypto.
09:50Et donc c'est un krach.
09:52J'ai vu que dans la sphère crypto, on a comparé ça au krach de 1929, par exemple, sur les actions.
09:56C'était leur moment 1929.
09:58Intéressant, on a vu quand même une forme d'appétit pour le risque revenir ensuite,
10:03notamment à travers la tech américaine, par exemple, qui s'est bien comportée depuis.
10:07Mais effectivement, c'est un segment de marché où on n'a pas revu de sommet depuis le 10 octobre.
10:12Oui, et puis là, on a quand même bien baissé, on était à 125 000.
10:15Moins de 85 000, on se parle sur Bitcoin.
10:17Et ça, ça a des ramifications pour les restes des actifs américains notamment ?
10:23Il peut y en avoir parce que, moi, ce que je regarde quand je regarde le consensus,
10:29c'est tous les brokers sur tout ce qui est crypto, les concurrents aussi un peu sur ces segments,
10:35c'est que 80 000, c'est un gros seuil psychologique quand même.
10:37Et puis, au-delà d'un seuil psychologique, en dessous de 80 000,
10:40il ne faut pas oublier qu'il y a énormément de boîtes crypto qui sont très très léveragées.
10:45Et donc, il y a un moment où ils ne peuvent pas accumuler des baisses trop fortes en crypto.
10:49Vous parlez des boîtes crypto-treasuries compagnies ?
10:51Voilà, exactement.
10:53Dont l'objectif est d'accumuler du Bitcoin en treasuries ?
10:56Alors, eux, c'est stablecoin, mais il y a aussi plein de...
11:00Non, les Bitcoin-treasuries compagnies ?
11:02Oui, celles qui accumulent du Bitcoin en trésorerie,
11:04dont le seul objet est d'accumuler du Bitcoin en micro-stratégie.
11:08Oui, micro-stratégie, etc.
11:09On s'est mal compris.
11:12Donc, sous 80 000, il y a quand même aussi un seuil de pression
11:14pour ces entreprises-là.
11:15Oui, et comme on n'est pas loin, en fait, ça commence à se poser des questions.
11:18Et puis, il peut y avoir un effet accélérateur
11:20où ces entreprises sont obligées de vendre.
11:22Et là, ça serait un peu mauvais.
11:24On passerait aussi en dessous des points morts du retail,
11:27qui a quand même beaucoup acheté les cryptos depuis plusieurs années.
11:31Mais vu la part du retail dans les achats américains d'actions,
11:34vous dites qu'il se passe dans le compartiment crypto,
11:37c'est un signal qu'il faut prendre au sérieux.
11:39Oui, parce que si vous êtes un investisseur particulier,
11:42mais vous commencez à perdre beaucoup d'argent sur une partie de vos portefeuilles,
11:45vous êtes moins sécure sur l'autre partie, on va dire ça comme ça.
11:47Il peut y avoir aussi...
11:49C'est-à-dire qu'on peut vous avoir dit
11:51« Oui, il fallait acheter le deep sur les bitcoins, sur le bitcoin,
11:53il fallait l'avoir acheté, acheté, puis vous l'avez acheté. »
11:55Puis, finalement, vous avez pris un contre-pied.
11:58Un bon contre-pied, on va dire ça comme ça.
11:59Et donc, vous commencez à vous dire
12:00« Oui, mais il faut quand même que je fasse attention
12:02de ne pas faire la même chose sur les actions. »
12:04Et sur les actions, il y a aussi quelques questions.
12:05Voilà, moi, je reste assez positif,
12:08notamment sur le tournant de l'année, etc.
12:10Mais il y a des vraies questions pour l'année prochaine.
12:12Bon, Pierre, les enseignements...
12:14Oui, non, mais il y a un peu de temps, vous inquiétez pas.
12:16Non, mais les enseignements du mois de novembre,
12:18cet épisode de volatilité...
12:21Et encore une fois, je reviens à la question initiale.
12:22Est-ce que c'est juste un rééquilibrage des risques
12:24après des mois très favorables ?
12:26Ou est-ce qu'il y a quelque chose de plus profond, peut-être,
12:28qui est en train de changer dans les marchés ?
12:30En tout cas, il y a quelque chose qui a véritablement changé,
12:32c'est la vol sur les taux.
12:33Ça, c'est vachement intéressant,
12:35parce qu'on avait une vol très très forte sur les taux,
12:38et là, c'est quasiment plus le cas.
12:40On est très très encadré sur les rendements,
12:42en tout cas à 10 ans.
12:43Et la partie courbe de la courbe...
12:45Or Japon !
12:46Oui, or Japon.
12:46On peut mettre le Japon de côté.
12:47Oui, or Japon.
12:48Oui, oui, on regarde...
12:48On peut en dire un mot.
12:49Voilà, on regarde essentiellement
12:51les taux européens et américains.
12:54Et c'est vrai qu'il n'y a plus beaucoup de vols là-dessus.
12:56La partie courbe de la courbe,
12:58en fait, elle est vraiment dépendante
13:00de l'action de la Fed,
13:02plus vraiment de la BCE,
13:03parce qu'on sait tous qu'en fait,
13:06entre 2 et 1,5,
13:07ça ne va pas changer grand-chose.
13:09La Fed, c'est plus le rythme,
13:10en réalité,
13:11qui influe sur la psychologie des marchés
13:13que la réelle baisse des taux.
13:15Est-ce que c'est en décembre ou en janvier ?
13:16Je pense que ce n'est vraiment pas important économiquement.
13:19Et ce contrôle, finalement, du taux réel,
13:22est-ce qu'on est plutôt à 0
13:23ou plutôt à moins 0,5 ?
13:25Donc ça, on n'a pas parti tôt.
13:26Et en revanche, sur les actions,
13:28on a retrouvé beaucoup de volatilité
13:30et, ce qui est rigolo,
13:32une sorte de machine à laver
13:34intra-secteur, notamment de l'IA.
13:36On a vu que Nvidia avait perdu 10%,
13:38alors que Google, j'ai vérifié,
13:40puisque j'ai fait le mot de gestion du mois,
13:43Google, depuis le 30 juin,
13:44a pris 80%.
13:46Ah, ça a quasiment doublé depuis le 30 juin ?
13:4880% de performance depuis le 30 juin.
13:51Et en fait, on ne l'a pas du tout vu venir.
13:53C'est le réveil de la belle envormie.
13:55Exactement.
13:55Et en fait, ça, moi, j'aime beaucoup
13:58parce que ça valide, finalement,
14:00la thèse de la tech américaine
14:01et donc toutes les peurs
14:03que Nvidia cristallise.
14:06En réalité, il y a tellement de relais
14:07qu'on arrive à avoir
14:10une rotation intra-sectorielle
14:12au sein des Mac 7.
14:13Les peurs qu'on a sur Nvidia,
14:16c'est aussi l'autre côté
14:17de l'enthousiasme qu'on redécouvre
14:19pour Alphabet Google.
14:20C'est quand même incroyable.
14:21Et franchement, ce marché,
14:23ce marché, et on en parlait hors antenne,
14:25franchement, il ne faut vraiment
14:26pas être intelligent.
14:27Non, mais vraiment,
14:28s'il y a bien un enseignement de cette année,
14:31c'est que le momentum,
14:32depuis 2021,
14:34si on n'est pas momentum,
14:35on loupe des tendances
14:38qui sont ultra courtes
14:40et ultra violentes.
14:41parce que c'est vrai que 80% sur Google,
14:43c'est...
14:44Et ce que j'ai bien aimé également
14:46sur ce mois de novembre
14:47qui était effectivement très volatile,
14:48c'est qu'on a un vrai sourire
14:50dans les courbes.
14:51C'est-à-dire qu'on va chercher
14:52du moins 5 pendant le mois
14:54et on finit finalement positif
14:56sur le CAC, sur l'Eurostox,
14:58sur le S&P.
14:59On est légèrement négatif
15:00sur le Nasdaq.
15:01Et finalement, on a quand même
15:03une validation de la robustesse
15:05du marché alors que les nouvelles
15:07étaient quand même assez défavorables.
15:09Beaucoup de peur
15:10sur l'intelligence artificielle
15:12avec des interrogations
15:16qui font surface comme ça
15:18sur un titre particulier.
15:20Ça, pourquoi pas ?
15:21Mais en revanche,
15:22des nouvelles géopolitiques
15:23qui sont assez lourdes
15:25malgré la volonté de résolution
15:27de la crise russo-ukrainienne
15:28par Donald Trump.
15:30Donc on va voir en 2026.
15:32Mais on a enfin trouvé des risques
15:34pour 2026
15:34alors qu'on n'en voyait pas
15:36chez Myria.
15:36et on est assez content
15:38d'avoir un scénario finalement
15:39plus pondéré
15:40sur les risques à la baisse
15:41même si on reste
15:42assez constructif
15:44sur les marchés.
15:44Oui, oui, d'accord.
15:45Bon.
15:46Les risques à la baisse,
15:47là, vous les voyez ?
15:48Qu'est-ce qu'il y a de nouveau
15:50dans cette partie-là
15:52de la balance ?
15:52Alors, plus avéré, par exemple,
15:54on a vraiment une résurgence
15:56du conflit potentiel.
15:58Enfin, est-ce que c'est un conflit ?
15:59On ne sait pas trop.
16:00Mais la réintégration de Taïwan
16:02dans la Chine.
16:03On commence à en parler
16:05et en fait, on voit bien
16:06que les forces en présence
16:08sont complètement cristallisées
16:09par le conflit russo-ukrainien.
16:12Et ça, la résolution ou non
16:14de ce conflit
16:15va nous donner
16:16une certaine indication
16:18sur, finalement,
16:20le changement de conflit potentiel
16:23en 2020.
16:23Oui, parce qu'on a vu
16:25Japon-Chine autour de Taïwan.
16:27On a vu Xi Jinping
16:28appeler visiblement Donald Trump
16:30pour rappeler la doctrine chinoise
16:32vis-à-vis de Taïwan.
16:33Vous dites que ça peut être
16:34un sujet à 2026.
16:35Ça peut être un sujet
16:36à la fois négatif ou positif.
16:38Parce qu'en fait,
16:39on peut avoir une résolution,
16:40enfin, en tout cas,
16:41une tension géopolitique,
16:44mais avec une grosse pression diplomatique
16:45bien plus que guerrière.
16:47Et ça, c'est plutôt...
16:48Négatif ?
16:49Non, mais plutôt
16:50de notre vision
16:52sur la diplomatie.
16:55Et cet effort diplomatique
16:56peut créer de la volatilité,
16:58mais aussi un risque
16:59plutôt positif,
17:00sans vouloir être cynique,
17:01encore une fois,
17:01nous parlons finance.
17:02Si on reste dans la sphère diplomatique
17:04au sujet de Taïwan.
17:06Les enseignements du mois de novembre,
17:07je reviens à cette question
17:08avec vous, Andrew,
17:09et puis, effectivement,
17:10ce que ça nous apprend
17:12de la suite pour les marchés.
17:15Je crois qu'il n'y a pas
17:16beaucoup de choses
17:16qui ont changé
17:17depuis le mois de novembre.
17:18on mettait un marché
17:20qui était un peu exténué.
17:22Il y avait du positionnement
17:24qui était très fort
17:26côté systématique.
17:28Donc, dès qu'on a eu
17:28un peu de volatilité,
17:29qui est revenu de la décision
17:30de la Fed,
17:31décembre ou janvier,
17:32franchement,
17:33quelle différence !
17:35Mais vraiment pas grand-chose.
17:36Masse a déstabilisé
17:38quelques indicateurs.
17:39Le move, il est reparti
17:40à la hausse.
17:41Il est revenu maintenant
17:42là où on est arrivé,
17:43où on a commencé.
17:45Pas de mal.
17:46Je ne vois pas de...
17:48Je ne vois rien
17:48qui ait changé,
17:49qui est fondamentalement
17:51inquiétant
17:51par rapport au scénario
17:52que nous avons,
17:54qui est très constructif.
17:55On est positionnés
17:57de manière plutôt
17:58très positive
17:59sur les actions
18:00avec un peu plus
18:01de diversification
18:02en dehors des États-Unis,
18:04vers le terrain
18:05contre Chine,
18:05vers l'Europe.
18:08Mais,
18:09les questions
18:10sur les cryptos,
18:11bon,
18:12je suis dans un univers
18:13institutionnel.
18:14Je crois qu'il y a
18:14à peu près 0,4%
18:16d'actifs institutionnels
18:17qui sont investis
18:18en crypto
18:18parce que ce n'est pas
18:19un actif.
18:21C'est autre chose.
18:22C'est important
18:23pour le sentiment
18:23des...
18:25Du retail.
18:25Du retail américain
18:27qui sont très investis.
18:28Ça, c'est sûr.
18:30Et qu'au mois de novembre,
18:31ils n'étaient pas présents
18:33sur le marché
18:34des actions.
18:35Ils étaient focalisés
18:36ailleurs.
18:37Donc,
18:37la question
18:38de sentiment
18:38est importante.
18:40Mais derrière tout cela,
18:43la plupart
18:43de la gestion institutionnelle
18:45est sous pendre
18:45par rapport
18:46à leur cible
18:47d'exposition
18:48aux actions.
18:50Et ils n'ont pas
18:50vraiment passé au-dessus
18:51de point de note
18:52depuis...
18:53Depuis...
18:54Juin.
18:56Donc,
18:57je trouve
18:57qu'il y a beaucoup
18:58de raisons
18:58pour être
18:59plutôt confiant
19:00et que c'est
19:01saine
19:02qui vient de se passer.
19:03Le marché était...
19:05On n'avait plus
19:05d'acheteurs
19:06systématiques.
19:07Ça, c'est normal.
19:08Et les institutionnels
19:09n'ont pas vraiment
19:11joué
19:12les marchés
19:13cette année.
19:13Ce que tu as dit,
19:14Pierre,
19:15c'est qu'il ne fallait pas
19:16être intelligent.
19:17Il fallait juste
19:18suivre,
19:19rester investi,
19:20suivre le momentum.
19:22Qui a pris
19:22une énorme claque
19:23pendant trois semaines,
19:24qui a baissé
19:26d'une manière
19:26très violente,
19:27pour moi,
19:29ça refait
19:30une base
19:31saine,
19:32positive.
19:33Parce que,
19:33par ailleurs,
19:34sur le macro,
19:35je ne suis pas
19:36trop inquiet,
19:36on a une banque centrale
19:38aux Etats-Unis
19:38qui va baisser les taux
19:39et une nomination
19:40d'un nouveau président,
19:42le chair,
19:43ou quoi.
19:44Je ne sais pas
19:44qui ça va être,
19:45mais c'est sûr
19:46que ça va être
19:46quelqu'un
19:47avec une attitude
19:48très positive,
19:50soi-disant,
19:50et qui va être
19:51très présent.
19:53ce qui va comporter
19:55et ce qui va inspirer,
19:57je crois,
19:57les marchés
19:58et les investisseurs
19:59particuliers aussi
20:00d'être confiants
20:01que c'est parti,
20:02c'est reparti
20:03pour un tour.
20:04Combien de temps ?
20:05Je ne sais pas.
20:06Mais plutôt
20:06pour le début de l'année,
20:08on restera positif.
20:09Ça ne veut pas dire
20:10qu'on ne va pas prendre
20:10un petit peu de bénéfices
20:11de temps en temps.
20:13Mais non,
20:14ça va.
20:17Sur la Fed,
20:18qu'est-ce que vous dites
20:18effectivement ?
20:19Vous dites qu'elle baisse
20:20en décembre
20:20ou en janvier,
20:21finalement,
20:22ce n'est pas si grave
20:23de décaler d'un mois
20:23le calendrier.
20:25Baisser en décembre,
20:25ça permet quand même aussi
20:26à la Réserve fédérale américaine
20:28de se montrer consistante,
20:29cohérente,
20:31par rapport à...
20:32Vous êtes capable
20:33d'aligner trois baisses de taux
20:34par rapport à un discours
20:36que tenait un Jérôme Poel
20:37en août,
20:37par exemple,
20:38de se dire qu'une banque centrale
20:39comme la Fed
20:39est capable
20:40de regarder à l'horizon
20:42trois mois
20:42en se disant
20:43si j'enclenche une baisse
20:44en septembre,
20:45je suis capable
20:45de tenir quand même
20:46mes baisses de taux
20:47au moins jusqu'en décembre.
20:48Même si on n'est pas
20:48des chiffres publics,
20:49ce qu'on a reçu du privé
20:51et effectivement
20:51dans l'aspect
20:52qu'il n'y a pas de crash
20:54sur le marché de travail
20:55aux Etats-Unis,
20:57c'est un souci
20:57qu'il faut être adressé
20:59par des baisses de taux
21:00d'assurance,
21:01assurantielle
21:02et très bien.
21:04Après ça,
21:05premier,
21:05deuxième trimestre,
21:07on verra dans quel état
21:08l'économie américaine
21:10se présenta.
21:11Pour l'instant,
21:13c'est toujours pas,
21:14la partie riche,
21:15le reste riche,
21:16il marche très bien
21:17et malheureusement
21:17pour le reste,
21:18ils ont des difficultés
21:19et ils ont besoin,
21:20les petites entreprises,
21:22les ménages,
21:23le marché immobilier
21:24a besoin d'un petit coup de pouce.
21:26Un peu comme en Europe,
21:26mais on ne nous entend pas.
21:28C'est le cas du bas,
21:29le cas du bas
21:30qu'on a besoin de soutenir
21:31un petit peu
21:32par rapport au cas du haut
21:33qui est celui de l'IA
21:34et du CAPEX
21:35autour de l'IA.
21:39Bon,
21:39on verra ce que fait
21:40la Fed la semaine prochaine.
21:42Ça a beaucoup changé
21:43au cours du mois de novembre,
21:43là visiblement,
21:44on est reparti,
21:45enfin le marché est reparti
21:46dans l'idée qu'il y avait
21:46plus que la place
21:47pour baisser de 25 points de base
21:49dans les jours
21:50où on a eu des mouvements
21:51de 5% de probabilités.
21:54Je crois que c'était
21:56un peu exagéré
21:56par rapport à les probabilités.
21:58Et sur l'arrivée possible
22:00d'un Kevin Hassett
22:01comme remplaçant
22:03de Jérôme Poel,
22:04qu'est-ce que ça impliquerait
22:05pour le marché ça ?
22:06Dans un premier temps,
22:07ça devrait être
22:08un soutien important.
22:09D'accord.
22:10Dans un premier temps.
22:11D'accord.
22:12Après, je ne sais pas,
22:13je referai à mes églises
22:14qui ont une vision
22:15beaucoup plus approfondie
22:16sur la personnalité
22:18et les objectifs
22:18de M. Hassett.
22:19Oui, oui.
22:21On en est à compter
22:22quand même les voix
22:23du bord.
22:23Alors Jérôme Poel
22:24a peut-être aussi
22:25levé un peu le stylo
22:27parce que sa fin est proche
22:29entre guillemets
22:30et qu'il veut peut-être
22:31avoir moins d'impact
22:32aussi sur les débats,
22:33j'en sais rien.
22:34Mais en tout cas,
22:35chaque voix compte
22:36désormais aussi
22:37du FOMC Pierre-Olivier.
22:38Bon, je connais ma vue
22:39sur Poel
22:40donc je ne vais pas en rajouter.
22:41Mais bon,
22:41c'est vrai qu'on va changer.
22:42Un des moins bons
22:43chair de la fête.
22:43Voilà, exactement.
22:45Je vous trouve toujours
22:46un peu dure.
22:46Oui, mais bon,
22:47il en faut un peu de dureté
22:48dans ce moment.
22:50Le monde des banques
22:51n'est pas trop doux.
22:52Là où je suis d'accord
22:52avec Androu,
22:53c'est qu'on va passer
22:53d'un chairman
22:56qui était
22:57doviche le mardi
22:58et au quiche le jeudi.
23:00Il a fait trois fois
23:00sans que le fusil d'épaule
23:01il a changé trois fois
23:02pendant son mandat.
23:03Bon, là,
23:04il sera doviche le lundi,
23:05le mardi,
23:06le mercredi.
23:07Enfin voilà,
23:07donc on sait
23:07qui est ce qu'on va
23:08à peu près avoir.
23:09Donc ça,
23:09je pense que c'est vrai
23:10que dans un premier temps
23:11sur la nouvelle,
23:11je pense que c'est plutôt bien.
23:13Après,
23:14moi,
23:14j'ai un petit problème.
23:16Alors là,
23:16on se projette un peu
23:16mais si on fait
23:17le sérieux de l'année,
23:19je me demande
23:19si le sell in mai
23:21ne sera pas un vrai sell in mai
23:22avec l'obligataire,
23:23etc.
23:23Parce qu'en fait,
23:24ce nouveau chairman
23:26va faire son premier meeting
23:28en mai.
23:28Pourquoi ?
23:29Voilà, c'est ça.
23:29J'allais dire sell in mai,
23:30c'est la fameuse
23:31sédonalité des marchés
23:32et ça coïncide
23:32avec l'arrivée
23:33du nouveau chairman
23:34qui remplacera
23:34Jérôme Poel
23:35en tant que président
23:36du FOMC.
23:37Voilà.
23:37Mais bon,
23:38après,
23:38ça dépend un peu
23:39du sein de chacun
23:39mais moi,
23:40je pense que quand même
23:41Donald Trump,
23:42il est quand même parti
23:42pour vouloir faire
23:44réaccélérer
23:45l'économie américaine
23:46tant qu'il peut.
23:47Il va faire des chèques
23:48de tous les côtés,
23:49aux ménages,
23:50etc.
23:50D'ailleurs,
23:51je pense qu'un des points
23:52où il y a peut-être
23:54trop de pessimisme
23:54aujourd'hui,
23:55je trouve qu'il y a
23:55trop de concentration
23:57sur le fait
23:58que l'économie américaine
24:00ou que l'économie asiatique,
24:01tout ça va être tiré
24:02par le CAPEX de l'IA,
24:03les chiffres sont fantastiques,
24:04mais enfin,
24:04ça tout le monde le sait,
24:05je veux dire,
24:05c'est déjà dans les marchés
24:06pour moi.
24:07La vraie surprise,
24:08c'est plutôt que le consommateur
24:09qui ne s'est pas très bien
24:11comporté cette année
24:11aille un peu mieux.
24:13Voilà.
24:13Donc,
24:14je pense qu'on va avoir
24:16une situation
24:16où dans les prochains mois,
24:18une fois qu'on aura
24:19le nouveau,
24:20le prochain président annoncé,
24:22on va trouver tout
24:23et n'importe quoi
24:23comme argument.
24:24Comme prétexte ?
24:25Oui,
24:25on va trouver que le chômage
24:27des jeunes diplômés américains
24:28des études supérieures
24:29est en train de monter à 10%.
24:30C'est un scandale,
24:32etc.
24:32Enfin,
24:32voilà,
24:33on trouve toujours
24:33à un moment,
24:34c'était les minorités,
24:34etc.
24:35Enfin,
24:35bref,
24:35on va trouver des excuses
24:36et puis il va y avoir
24:37un discours alimenté.
24:38Donc ça,
24:38je pense que ça va pousser
24:39les marchés
24:39à se dire,
24:40voilà,
24:40oui,
24:41les baisses de taux
24:42qui sont pricées
24:43pour l'année prochaine
24:44vont s'ancrer,
24:45peut-être même un peu
24:45s'amplifier.
24:46Mais si l'économie américaine
24:48a bien réaccéléré
24:49au premier trimestre
24:50et qu'on arrive au mois de mai
24:52avec un nouveau chairman
24:53qui est très dovish,
24:54je pense qu'il aura peut-être
24:55moins la place
24:55pour être dovish
24:56simplement parce que
24:57l'économie américaine
24:58se portera peut-être
24:59beaucoup mieux
24:59que ce qu'on pense.
25:00Alors,
25:00c'est des plans sur la comète.
25:01C'est peut-être Powell
25:02qui fera plus de baisses de taux
25:03que son successeur
25:04d'une certaine manière.
25:05Il y a un côté un peu tactique
25:06pour Powell
25:06de baisser les taux
25:07aussi en décembre.
25:08Comme ça,
25:08au moins,
25:09c'est fait.
25:10Après,
25:11il va avoir trois rapports emploi
25:12d'ici le mois de janvier
25:13donc il va attendre
25:14de voir ce qui se passe
25:14s'il veut vraiment
25:15en remettre un coup
25:16et que les données
25:17sont vraiment mauvaises.
25:18Moi,
25:18je trouve plutôt mixtes
25:19les données.
25:20Je trouve qu'il n'y a rien
25:20qui est catastrophique.
25:21Ce n'est pas non plus flamboyant
25:23mais bon,
25:24sur l'inflation,
25:24c'est un peu pareil.
25:26L'inflation,
25:27elle s'est arrêtée de baisser.
25:29Et d'où le fait
25:30qu'on ait des distensions
25:31de part et d'autre
25:32du consensus
25:33au sein de la Fed aujourd'hui.
25:34Tout à fait.
25:35Et voilà.
25:36Juste ce que je veux dire,
25:37c'est que du coup,
25:37il faut peut-être
25:38acheter la rumeur
25:39qu'on va faire des annonces
25:42à SET ou à Stradivic.
25:44Peut-être qu'un Kevin Assett
25:45arrivant au mois de mai
25:46n'aura pas la situation
25:47la plus évidente
25:48pour continuer
25:49de baisser les dos
25:50si ça a déjà été fait entre temps.
25:51Et surtout,
25:52si c'est bien praxé
25:52dans les marchés.
25:54Bon,
25:55sur la Fed,
25:56changement de président
25:58de la réserve fédérale américaine,
26:00visiblement,
26:01c'est quand même
26:01un moment important
26:02et on ne s'inscrit pas forcément
26:04dans une continuité
26:05par rapport à Powell
26:06qui a néanmoins,
26:07rappelons-le,
26:07été nommé par Donald Trump
26:09lui-même
26:09lors de son premier mandat.
26:10Oui,
26:10moi je suis toujours
26:11un peu limitatif
26:11sur les hawkish
26:12et les dovish.
26:14Non mais c'est vrai,
26:14j'ai l'impression quand même
26:15que la réserve fédérale,
26:16elle fait ce qu'elle a à faire
26:18globalement
26:19en fonction de l'économie.
26:21Et pour moi,
26:24je pense que vraiment,
26:25c'est le pilotage du taux réel
26:27qui est vraiment hyper important.
26:28Et donc,
26:28à quel niveau
26:29ils vont le mettre
26:31pour faire en sorte
26:33que l'économie tourne
26:34alors à plein régime ou pas.
26:35Évidemment,
26:37compte tenu des élections
26:37de mi-mandat
26:38fin d'année,
26:39mais le président
26:41a plutôt intérêt
26:42à ce que l'économie
26:43tourne à plein régime
26:44et envoyer effectivement
26:46les chèques
26:47au plus vite
26:48pour qu'il récupère
26:49sa base électorale.
26:51Mais je ne pense pas du tout
26:52que la Fed
26:53perde
26:54quel que soit le président
26:56de la crédibilité
26:57sur les marchés.
26:57Et donc,
26:58on peut jouer à se faire peur,
27:00mais je pense que...
27:01Même un nouveau président
27:02endossé par Trump
27:04avec toute la puissance
27:06qu'un Trump peut mettre
27:07effectivement
27:07pour endosser quelqu'un,
27:08vous dites,
27:09il aura quand même
27:10tout intérêt
27:10à garder une forme
27:11de crédibilité
27:12malgré tout.
27:13Moi,
27:13j'ai tendance à dire
27:14que le vrai arbitre,
27:15c'est les marchés.
27:16Et franchement,
27:16quand les marchés
27:17ne sont pas contents,
27:19on l'a vu
27:19avec Liberation Day,
27:21on a vu la force
27:22de rappel des marchés.
27:24C'est tout de suite
27:24trois pas en arrière.
27:25Voilà.
27:26Donc,
27:26je pense que
27:27je ne vois pas
27:28quel serait
27:29l'intérêt des États-Unis
27:31de décrédibiliser
27:32le dollar
27:33alors qu'ils sont
27:34en pleine compétition
27:35avec la Chine
27:38notamment
27:38et veulent garder
27:40l'hégémonie
27:41sur le dollar.
27:42J'ai vraiment
27:43beaucoup de mal
27:43à voir quel pourrait
27:44être le mouvement
27:45de court terme
27:46qui mettrait en cause
27:50la crédibilité
27:51à très long terme
27:52de la Réserve fédérale.
27:53C'est pour ça
27:53que je suis toujours
27:54un peu dubitatif
27:55sur est-ce qu'il est
27:55au quiche
27:56ou est-ce qu'il est au viche.
27:56Bon,
27:57et sur les baisses
27:58de taux de la Fed
27:58et leur impact
27:59sur le reste
28:01de la courbe,
28:01on voit un disant américain
28:02qui est revenu
28:03autour de 4%
28:04au cours du mois de novembre,
28:05ça remonte un petit peu.
28:064% c'est un plancher
28:08ferme et solide.
28:11Passer en dessous
28:11de 4%,
28:12ça veut dire
28:13que le monde
28:14a changé
28:14ou que la situation
28:15macroéconomique
28:16a changé
28:17ou est-ce qu'on peut
28:18imaginer
28:18des taux longs américains
28:20encore plus bas
28:21avec une continuité
28:23du cycle économique ?
28:24Moi,
28:25j'ai tendance
28:25à penser
28:26que le taux américain
28:28de long terme,
28:30il doit afficher
28:32une certaine pente
28:32par rapport
28:33au court terme.
28:34Donc,
28:34je pense qu'il doit être
28:35en moyenne
28:36100 BP
28:37au-dessus
28:37du court terme.
28:38si on vise
28:40un taux cible
28:40à 3%
28:41pour la réserve fédérale
28:43américaine
28:44dans le courant
28:44de 2026,
28:46un niveau de 4%
28:47me semble être
28:47un minimum.
28:49Si on casse
28:50ce 4%,
28:52là,
28:52je pense que
28:52les élections
28:53de mi-mandat,
28:54il pourrait y avoir
28:55vraiment un problème,
28:56notamment sur la vigueur
28:57de l'économie américaine.
28:59C'est pour ça
28:59que j'ai du mal
29:00à voir comment
29:01la Fed pourrait être
29:02plus accommodante
29:04ou plus restrictive
29:05que ce dont a besoin
29:08l'économie réelle.
29:09D'accord.
29:10Elle laissera d'être
29:10juste là où il faut.
29:14Petite parenthèse
29:15sur ce qui se passe
29:15au Japon,
29:16Andrew,
29:17si le sujet vous intéresse
29:18un peu,
29:18beaucoup,
29:19pas du tout.
29:20Ça normalise,
29:21c'est très bien.
29:21Ça normalise graduellement.
29:22D'accord.
29:23On normalise quoi ?
29:2430 ans d'inflation,
29:25c'est ça donc ?
29:26Oui,
29:27ils ont une inflation
29:28qui est tout à fait
29:29honorable
29:30pour leur économie
29:32actuellement.
29:32Donc,
29:33c'est leur partie,
29:35surtout la partie
29:36de 10 ans
29:36de leur corps
29:36qui n'a aucun sens
29:38d'être à ces niveaux-là.
29:39Il faut que ça remonte.
29:40Il y a de la place encore
29:41pour que les taux
29:41longs japonais montent.
29:43Et c'est vrai
29:44que j'ai tendance
29:46à croire
29:47depuis longtemps
29:47que c'est l'ancrage
29:49des taux globaux.
29:50Oui.
29:51Ils ont quand même
29:52un épargne
29:53en option colossale.
29:54Mais je suis assez confiant
29:56qu'il reste un peu de place
29:57pour que ça ne devienne
29:59pas un problème
29:59pour les actifs risqués.
30:01Que les taux
30:01peuvent remonter
30:02d'une trentaine,
30:03d'une cinquantaine
30:04de BP,
30:04même pour les US,
30:05ça ne me fait pas
30:06trop peur.
30:07Donc, il y a de la place
30:10pour que ça remonte.
30:11Mais on a un gouvernement
30:13qui ne veut pas.
30:15Donc, il y a un petit prix
30:17à payer, je crois.
30:18Pour le coup,
30:18on a un désalignement
30:19entre le gouverneur
30:21de la Banque du Japon
30:22et la nouvelle
30:23Première ministre.
30:24C'est ça.
30:25Sous le dernier gouvernement,
30:26je crois.
30:27Mais bon,
30:27on va voir.
30:29Il n'y a rien de mal
30:31à voir que la courbe
30:33se repentifiait
30:34et que l'épargne
30:38soit rémunérée correctement.
30:40Et vous dites,
30:41oui,
30:41le marché,
30:42les autorités monétaires
30:44japonaises
30:44ont intégré
30:45effectivement
30:45l'aspect un peu
30:47systémique
30:47de ces hausses de taux
30:49du Japon.
30:49Il y avait eu
30:49cet épisode de volatilité
30:51au cœur de l'été 2024
30:52qui avait quand même
30:54pris un peu
30:54tout le monde de court.
30:55C'était une jolie surprise.
30:56C'était une jolie surprise.
30:58Ça avait été assez vite
30:59refermé,
30:59mais c'est une alerte
31:00qui a servi,
31:02Andrew.
31:03Cette alerte
31:03de l'été 2024,
31:05elle a servi
31:06et elle guide,
31:07elle fait partie aussi
31:08des critères
31:09qui déterminent
31:10la politique monétaire
31:11du Japon aujourd'hui.
31:11Depuis une bonne
31:13quinzaine d'années,
31:14voire plus,
31:15on est piloté
31:16par les banques centrales.
31:17D'abord,
31:17elle est surprise.
31:18Il y a certains
31:19qui n'ont jamais vécu ça.
31:21Cette incertitude
31:22est importante
31:23pour l'allocation de risques.
31:25On est arrivé
31:26à un moment
31:26où il y avait
31:26tout été piloté
31:28et guidé,
31:28télégraphé
31:29par nos banques centrales.
31:30Et puis d'un coup,
31:31qui change un petit peu
31:32de mouvement
31:32de communication,
31:34ça met tout le monde
31:35à main.
31:36Donc,
31:36il faut s'habituer.
31:37Et cette normalisation,
31:39aujourd'hui,
31:39les taux réels
31:40aux États-Unis
31:40sont largement inférieurs
31:42à ce qui était pratiqué
31:44avant le GFC.
31:46La grande crise financière.
31:48Pardon,
31:48avant la grande crise financière.
31:51Et aujourd'hui,
31:53vu les niveaux
31:53de croissance
31:54d'inflation
31:55qui ne baissent plus,
31:57qui est encore
31:57à 1% du cible
31:58depuis 3 ans,
32:00ça n'a pas de sens
32:03que les taux
32:04ne devraient pas
32:04remonter un petit peu.
32:05Mais ils ne vont pas
32:06faire mal
32:07aux actifs risqués.
32:08Oui, je comprends.
32:09Mais il y a un moment,
32:11évidemment,
32:13une cinquantaine de BP,
32:14on peut supporter
32:15par rapport à l'instant.
32:16Bon.
32:18Sur les taux japonais,
32:19je ne sais pas,
32:20Pierre-Olivier,
32:20c'est un...
32:21Non, mais on doit
32:22dire déjà pas mal de choses.
32:23Mais sur les taux japonais,
32:24moi, je pense que
32:25le Japon,
32:26ils sont sortis
32:28de la déflation.
32:29Voilà.
32:29Maintenant,
32:30sortir du,
32:31je dirais,
32:33des marchés financiers
32:34de déflation,
32:35ça leur prendra du temps.
32:36Voilà.
32:36Je pense que ce qu'ils veulent,
32:37c'est simplement
32:37que ça se fasse
32:38assez graduellement.
32:39Il y a quand même
32:39trop d'acteurs
32:40qui sont exposés.
32:42On va parler des taux réels,
32:43là, mais pour le coup,
32:44ça peut leur faire
32:45très très mal.
32:45Il ne faut pas oublier
32:46qu'il y a une dette publique
32:47qui est énorme.
32:48Les entreprises
32:50n'ont pas beaucoup de dettes.
32:53Mais bon,
32:53il y en a quand même
32:53un peu aussi dans l'immobilier.
32:54Voilà.
32:54Donc, bon, du coup,
32:55tout ça fait qu'il faut aussi
32:57que laisser le temps au temps.
32:58Voilà.
32:59Mais je pense que
33:00si ça se fait graduellement
33:02et qu'il n'y a pas
33:02de gros chocs,
33:03je pense que
33:04ce qui peut,
33:06comment dire,
33:06par rapport à ce que dit Andrew,
33:08ce qui peut vraiment
33:09casser les marchés,
33:09c'est vraiment
33:10s'il y avait un choc violent.
33:12Par exemple,
33:12qu'on voyait les taux
33:13monter très très violemment
33:14d'un coup.
33:14Parce que là,
33:15on parle, bien sûr,
33:16on parle de zéro.
33:17Alors, quand on voit
33:1720 points de base,
33:18on dit,
33:18c'est la folie.
33:19Ils sont montés énormément.
33:21Voilà.
33:21Donc, bon,
33:22je pense que
33:23c'est vraiment
33:23le rythme qui compte.
33:25Question bête.
33:26Tout ça se fera
33:27avec la bénédiction
33:29de l'administration
33:30américaine,
33:31du trésor américain.
33:33On sait qu'ils ont
33:33régulièrement mis la pression
33:35justement pour que
33:36la Banque du Japon
33:37monte ses taux.
33:37Ou en tout cas,
33:38pour que les autorités
33:39japonaises
33:40permettent aux Yens
33:41de se renchérer
33:42un petit peu.
33:43Le Yen qui vient quand même
33:44de glisser pas mal
33:45ces derniers mois
33:46pour revenir
33:47assez proche
33:48de niveaux
33:48sur lesquels
33:49la Banque du Japon
33:51et le ministère des Finances
33:51étaient intervenus
33:52justement il y a
33:53quelques temps.
33:54Oui, tout à fait.
33:54Non, mais je pense que
33:55c'est moins les taux
33:55qu'en effet le change
33:56qui gêne les américains.
33:58D'accord.
33:59Après, bon,
34:00le Japon,
34:01voilà,
34:01franchement,
34:03ils ont une stratégie
34:04économique sur le change
34:04qui est fantastique.
34:05Je pense que Trump,
34:06il serait dans la situation
34:07du Yen.
34:08Oui, s'il y aurait tout de suite.
34:09Il dirait,
34:09mais moi je veux ça
34:10pour qu'on pourra
34:11reproduire aux Etats-Unis.
34:12Non, mais il faut voir
34:13l'avantage compétitif
34:14qu'ils ont gagné.
34:16Quand je vois aussi
34:16les chiffres sur le tourisme,
34:18le Japon,
34:19c'est impressionnant.
34:20Voilà,
34:21ça c'est un peu
34:21pour l'anecdote.
34:22Donc voilà,
34:23je pense que
34:24c'est plutôt bien
34:25ce qu'ils font au Japon.
34:26Après, en effet,
34:27pour l'année prochaine,
34:27je pense que c'est
34:27une des grosses questions
34:28où je trouve
34:28qu'il y a aussi
34:29beaucoup de dispersion
34:31dans les attentes,
34:32c'est vraiment
34:32ce que va faire le dollar.
34:34Et je pense
34:34qu'un dollar
34:35qui se renforce,
34:37ça sera peut-être
34:38un vent contraire
34:39à une très très bonne année,
34:42je dirais,
34:42sur les actifs risqués.
34:44Au contraire,
34:45un dollar qui baisse,
34:46ça sera sans doute
34:47plus favorable.
34:47C'est une question
34:48très importante
34:48pour les émergents aussi.
34:49D'accord.
34:50Parce que les émergents,
34:51il y a quand même
34:51un consensus,
34:52ça s'est très bien passé
34:52cette année,
34:53il y a eu un consensus
34:55très positif
34:56et ça a bien marché.
34:57Mais typiquement,
34:58le carré aujourd'hui,
34:59les stratégies de carré
34:59dans les émergents,
35:00les métriques sortent
35:02toujours très très bien,
35:03mais plus parce que
35:04les taux sont très élevés,
35:05mais parce que la vol
35:05est très basse.
35:06Ça veut dire qu'au moindre
35:06choc de vol,
35:08les stratégies de carré
35:08vont être très défavorables
35:10aux émergents.
35:10C'est aussi des pays
35:11qui ont beaucoup coupé
35:12les taux dans les
35:1324 derniers mois,
35:15exception en fait
35:16du Brésil,
35:17qui aille dans l'autre sens,
35:21mais voilà,
35:22on est plutôt
35:23à la fin de la baisse.
35:23Donc, il y a aussi
35:24des thématiques comme ça
35:25qui vont jouer
35:26quand on parlait
35:26par exemple des actions
35:27hors, je ne sais plus
35:29si c'est Pierre ou si Andrew
35:30qui en parlait,
35:31hors Etats-Unis.
35:32Moi, je reste un peu
35:33là-dedans.
35:34Paradoxalement,
35:34j'irais un peu plus
35:35sur l'Europe pour une fois
35:36parce que je crois
35:36que sur l'Europe,
35:37il y a un peu plus de réticence.
35:39Je n'en crois plus
35:40au stimulus allemand.
35:41Moi, je pense qu'il n'y a pas
35:41que le stimulus allemand.
35:42Je pense que la périphérie
35:43va très très bien.
35:43je pense que l'Italie,
35:45l'Espagne,
35:46ils sont en train de tirer
35:47sur les prêts
35:47Next Gen EU.
35:48Il y en a encore à prendre.
35:49Il y en a encore à prendre.
35:50Ça va se déployer.
35:52Donc, je pense que
35:53l'Europe peut un peu
35:54surprendre,
35:54un peu à la hausse
35:55alors qu'il y a un nouveau...
35:56Les émergents,
35:57je suis moins confiant
35:57pour l'année prochaine.
35:58Le dollar pourrait être
35:58un détracteur de performance.
36:00Une hausse du dollar
36:01pourrait être un détracteur
36:02de performance.
36:02Oui, ça peut limiter.
36:04Parce qu'il y a aussi
36:04un point qui a quand même
36:05aidé les actions américaines
36:06cette année en relatif.
36:08C'est le fait que
36:08la baisse du dollar
36:09était aussi favorable
36:10à des entreprises
36:11qui sont très exposées
36:11sur l'étranger.
36:15Donc, ça leur augmente
36:16leurs profits mécaniquement.
36:17D'ailleurs, c'est un point
36:18qui a été à la défaveur
36:20de l'Europe, je trouve,
36:21depuis cet été.
36:23En fait, l'Europe
36:23avait très très bien
36:24commencé l'année.
36:25On avait commencé
36:26avec une surperformance.
36:26Puis on a eu les tarifs
36:27et la baisse du dollar.
36:28Voilà.
36:28Et là, l'euro a commencé
36:29à s'apprécier.
36:30Là, la thématique,
36:31c'est dire,
36:31non, mais attends,
36:32si l'euro s'apprécie
36:33de 10%,
36:33je ne vais pas avoir
36:34les mêmes projections
36:35de résultats.
36:37et donc, ça avait un peu
36:38calmé les choses.
36:39Bon, c'est le point
36:39que vous souviez de faire.
36:41Le dollar,
36:43la vue de Myria
36:44n'est pas que le dollar
36:45va continuer de reperdre
36:4610% comme ça
36:47tous les six mois.
36:49Alors, on est assez
36:49agnostique sur le dollar.
36:50On est assez agnostique
36:51puisqu'on a des indices
36:53de référence
36:54contrevalorisés en euros
36:55mais pas couverts.
36:58Et puis, ce qu'on se dit
37:00fondamentalement,
37:00c'est que si vous achetez
37:01des actions américaines,
37:02vous les achetez en dollars
37:03et dans votre portefeuille.
37:05Donc, ça n'a pas vraiment
37:06de sens de couvrir le risque.
37:08Moi, j'aime bien...
37:08Sur les actions, non.
37:09Oui, effectivement.
37:10C'est contre nature
37:11de couvrir le risque
37:12de change sur des actions.
37:13Sur des actions.
37:13Alors, on peut avoir
37:14le débat sur les taux.
37:15Sur les taux, oui.
37:15Mais sur les actions,
37:17c'est vrai.
37:17En plus, le dollar
37:19est quand même
37:19un vrai outil
37:22d'assurance de portefeuille
37:23puisque, généralement,
37:24c'est quand même
37:24une valeur refuge
37:25qui vous permet
37:26de vous protéger
37:27en cas de baisse
37:28vivante des marchés.
37:29Sur le dollar,
37:30on voit bien
37:31que c'est quand même
37:31assez stabilisé
37:32depuis.
37:33Et c'est stabilisé
37:34depuis qu'on a
37:36une vision assez claire
37:37sur où est
37:39le taux terminal
37:39de la Fed.
37:40Je pense que
37:41si on fait un sondage,
37:42on va tous tourner
37:43autour de 3%
37:44en 2026.
37:45À quel rythme
37:46on y va, etc.
37:47Ça, c'est le débat.
37:48Mais personne ne sera
37:49à 2%
37:50et personne ne sera
37:51à 8%.
37:52Donc, en fait,
37:53le dollar,
37:53c'est idiot.
37:58Mais d'où la baisse
37:58de volatilité
37:59sur les taux,
38:00d'où la stabilisation
38:02du dollar
38:02et même la petite reprise
38:04du dollar
38:04sur ces derniers mois.
38:05Exactement.
38:05Après, le Japon,
38:07je ne suis vraiment
38:07pas spécialiste.
38:08Ce que j'observe,
38:09c'est que c'est vrai
38:11que c'est assez cadré
38:12face au dollar,
38:14autant face
38:14à un actif risqué
38:16comme l'euro,
38:17la baisse du Yen,
38:19quand même très impressionnée.
38:20Le Yen est au plus bas
38:21contre l'euro ever.
38:23C'est vraiment fou
38:25et ça n'en finit pas
38:26de se dégrader.
38:28Donc, je comprends
38:30l'idée d'avoir
38:31de l'inflation importée,
38:32mais économiquement,
38:33j'ai quand même
38:33vraiment du mal
38:34à voir ce que ça fait.
38:38Je ne vois pas bien
38:39pourquoi la Banque du Japon
38:42voudrait avoir
38:43de l'inflation importée
38:45plutôt que de l'inflation,
38:47on va dire,
38:48générée domestiquement.
38:50Parce qu'ils n'arrivent
38:51peut-être pas,
38:52ils ne sont peut-être pas
38:52sûrs que l'inflation
38:53endogène va tenir
38:55et va rester,
38:56j'en sais rien.
38:57Oui, mais justement,
38:58d'où cette espèce
39:00d'énigme
39:00sur la politique
39:01monétaire japonaise
39:02qui viserait
39:03à contrecarrer
39:04une inflation importée
39:06tout en bénéficiant
39:08d'un Yen très bas
39:08sur les exportations
39:09et donc,
39:11son effet favorable
39:11sur l'économie.
39:13Ça, j'avoue que...
39:14Après, si je peux me permettre
39:15d'intervenir...
39:16Moi, je pense que quand même,
39:16il y a un lien
39:18parce que la grosse inflation
39:20importée,
39:20c'est l'énergie.
39:21À part ça, sinon,
39:22il y a un peu sur l'alimentaire,
39:23mais sinon,
39:23c'est quand même
39:23une grosse zone exportatrice,
39:25le Japon.
39:25Donc, en fait,
39:26je pense que dans l'idée
39:26de la Banque du Japon,
39:27c'est de se dire
39:28si je déprécie beaucoup
39:29le Yen,
39:30je vais avoir un tel avantage
39:31compétitif
39:31que je vais créer
39:32plein d'emplois,
39:33je vais mettre
39:33de la stimulation domestique.
39:35C'est ça que moi,
39:35j'ai en tête.
39:35Mais des emplois
39:36envers qui ?
39:38C'est ça mon problème,
39:39c'est que le Japon,
39:40on ne peut pas dire
39:41que ce soit une croissance
39:42de la population
39:43stratosphérique.
39:44Raison de plus
39:44pour avoir encore plus
39:45d'inflation salariale
39:46parce qu'il n'y aura plus
39:46personne pour embaucher.
39:48Quand il n'en reste
39:48plus qu'un à travailler.
39:51C'est ça.
39:51À long terme,
39:52la stratégie économique
39:54est un peu difficile
39:56à appréhender.
39:56Chacun fait avec ses contraintes.
39:58Il nous reste 5 minutes,
39:59petit tour de table.
40:00Alors,
40:00les vues maison
40:01de chacune de vos maisons
40:02pour 2026,
40:04qu'est-ce qu'on a envie
40:04de privilégier
40:05dans des allocations globales,
40:07diversifiées en l'occurrence
40:08et comment on se diversifie
40:10quand de plus en plus
40:11de classes d'actifs
40:12sont quand même corrélées
40:13entre elles.
40:13On a même vu l'or
40:14à un moment
40:14corrélé aux actions
40:15puisque le retail
40:17s'est emparé
40:17de la spéculation
40:18y compris sur l'or.
40:20Alors,
40:20effectivement,
40:21la décorrélation
40:21des classes d'actifs
40:22c'est vraiment très compliqué.
40:23Heureusement,
40:25les indices,
40:27en tout cas les marchés
40:27boursiers,
40:28on voit quand même
40:30que les secteurs
40:31sont quand même
40:31très décorrélés entre eux.
40:32Donc,
40:33on privilégie
40:33toujours un des...
40:34Alors,
40:35c'est pas de la diversification
40:36mais de la diversification
40:37dans les indices
40:38avec plutôt des paris
40:40d'allocation
40:41plutôt que de sélection
40:42et c'est vrai
40:43qu'on aime bien
40:43dans la construction
40:44de nos portefeuilles
40:45fonds de fonds
40:46des gestions passives
40:49qui permettent
40:49d'être exposées
40:50sur tous les secteurs.
40:51C'est vrai que...
40:53Ou alors de l'actif
40:55mais véritablement
40:56sur tous les secteurs.
40:57C'est extrêmement compliqué
40:58d'être absent
40:59d'un secteur commun.
41:01Vous étiez ?
41:01Oui,
41:01l'énergie
41:02ou la technologie
41:06ou la santé.
41:07On voit bien
41:07qu'il y a des mouvements
41:08de rotation sectorielle
41:09qui sont trop forts
41:09pour être absent
41:11de chacun des secteurs.
41:13On privilégie toujours
41:14chez Myriacet Management
41:16les actions développées.
41:17Ça, c'est...
41:18Avec toujours
41:19une préférence
41:20pour l'Europe
41:21parce que les attentes
41:21sont tellement dégradées
41:22qu'en fait,
41:23on voit qu'il y a vraiment
41:25des poches de hausse.
41:27Les banques,
41:27c'est toujours pas repricé.
41:29L'économie dans son ensemble
41:31n'est pas véritablement repricée.
41:34On est toujours vraiment très lent.
41:35On peut avoir finalement
41:36pas mal de surprises à la hausse
41:38sur des tout petits mouvements.
41:40En tout cas,
41:40plutôt de surprises à la hausse
41:41que des surprises à la baisse.
41:43Un peu comme le PIB
41:44qu'on a affiché en France.
41:45Donc ça, on aime beaucoup.
41:46Sur les taux,
41:47on aime beaucoup
41:48tout ce qu'il y a du portage.
41:50Donc émergent.
41:52D'accord.
41:53Beaucoup.
41:54Là où on aura fait
41:55les meilleurs perfs.
41:56Devise dure émergent
41:58dans le monde obligataire.
41:59C'est là où on fait
42:00les meilleurs perfs cette année.
42:01Et c'est vrai que les spreads
42:02sont serrés.
42:03Mais par contre,
42:03les taux absolus
42:04sont vraiment hauts.
42:05Donc on aime beaucoup le portage.
42:07Et force est de constater
42:08qu'il faut vraiment bien
42:10démarrer l'année
42:10parce que généralement,
42:11les mois de janvier,
42:13la performance du mois de janvier
42:15est assez proche
42:16de la performance de l'année.
42:18Ça marche en 2025.
42:19Ça marche en...
42:20Il ne faut pas être absent
42:20le 2 janvier.
42:22On va voir.
42:24On a des surprises.
42:25Mais franchement,
42:26il faut vraiment...
42:26Le mois de janvier
42:27est assez clé.
42:28Andrew,
42:29chez Axe IM,
42:31au sein de BNP Paribas Group,
42:34équilibre des portefeuilles
42:35et comment on se diversifie
42:37aujourd'hui ?
42:39Hum...
42:41Ouais.
42:42Alors,
42:43on ne va pas se diversifier
42:44sur les choses
42:45qui sont diversifiables
42:46mais juste parce qu'ils existent
42:47dans un autre monde.
42:49Ça, c'est le crutot.
42:50Ce n'est pas notre métier.
42:52Sur...
42:53On reste fondamentalement
42:55convaincu
42:56par la croissance américaine,
42:58par la croissance,
43:00par l'investissement
43:00dans l'infrastructure
43:02côté IT.
43:04Donc,
43:04on est sur...
43:06Clairement,
43:06on est sur Nasdaq.
43:07on est fort sur les utilités
43:12contre l'énergie.
43:14Le prix de l'énergie,
43:15je crois que ça va continuer
43:16à baisser.
43:16Encore quelque chose
43:17qu'il cherche à faire
43:18l'administration de Trump.
43:19on est moins convaincu
43:24par les consumer staples.
43:25Encore,
43:26cette casse,
43:27ça ne va pas se résoudre
43:28tout de suite
43:28et je ne vois pas
43:29dans 2 000 dollars
43:31pour chaque foyer,
43:32ça va résoudre
43:33ce problème-là.
43:35Je crois que
43:36le parti court
43:37de la courbe européenne
43:38est une bonne assurance.
43:40Ça ne coûte rien
43:41d'en regarder.
43:41on peut avoir
43:43un changement
43:45d'état d'esprit
43:46mais j'espère que pas
43:47parce qu'en fait,
43:48nos autres investissements
43:49sur l'Europe
43:50et sur les banques,
43:51ça marche très bien
43:53depuis quelques temps
43:55et on voit en Europe
43:57beaucoup de largesses
44:01que ce soit en Allemagne,
44:02que ce soit en Italie,
44:04en Espagne,
44:04ils n'ont pas besoin
44:05d'aide extérieure.
44:07Ça marche très bien.
44:08On a en perspective
44:09peut-être
44:10un petit positif
44:12sur l'agression
44:14en Ukraine.
44:15Si ça s'est résolu,
44:16les prix de l'ING
44:17vont baisser davantage.
44:19On a des niveaux
44:20d'épargne record
44:21dans les ménages
44:22surtout en France.
44:24Quelque part,
44:24il faut que ça sorte.
44:28Oui, il faut que ça sorte.
44:29Le problème,
44:30c'est que ça ne sort pas
44:31et ça continue
44:31de s'empiler même.
44:34Mais c'est vrai
44:36que c'est plutôt
44:36dans la partie vieillissante
44:38de la population
44:39qui sont
44:40qu'ils ont
44:41quelques d'autres
44:42soucis avec
44:43la politique fiscale
44:44à venir.
44:45On verra.
44:46Vigitaire et autres.
44:48Mais ce que j'espère,
44:49c'est que le dollar
44:49va rester
44:50sous pression
44:52par une croissance
44:53en Europe
44:54qui va raffirmer
44:55les perspectives.
44:56Accélérer un peu, oui.
44:57et que ailleurs,
44:59donc les dernières choses
45:00par ailleurs,
45:01on a ce que je vous ai
45:02dit tout à l'heure,
45:02on a investi sur la tech
45:03en Chine
45:04et la Chine en général.
45:06Il y a aussi...
45:07Et ça, ça diversifie
45:09par rapport
45:09à la tech américaine ?
45:10Il n'y a pas une corrélation
45:11trop forte
45:11entre la tech chinoise
45:12et la tech américaine ?
45:13Déjà en valorisation,
45:15déjà en comportement,
45:16on a vu
45:17le fait de diversification.
45:20Voilà.
45:20Donc, je crois
45:21que c'est là
45:21où on est aujourd'hui.
45:23C'est clair.
45:23Est-ce qu'on peut
45:25se résumer
45:25en 45 secondes,
45:27Pierre-Olivier ?
45:27Non, mais bon,
45:28je suis tout d'accord
45:29aussi avec
45:29ce qui a été dit.
45:31Non, je dirais
45:32juste garder de l'or
45:33dans le portefeuille.
45:33Ah oui, toujours là.
45:34On n'en a pas parlé.
45:35Il y en a encore
45:35pour 6 mois à mon avis.
45:36Les 6 prochains mois
45:37vont être forts à mon avis.
45:38D'accord.
45:39Oui, donc ça peut
45:394 500,
45:40on peut aller largement...
45:41Je pense que ça se fait
45:42là un peu comme disait Pierre.
45:43L'argent,
45:44l'or n'a pas rebattu
45:45de record.
45:46Enfin, on est sur
45:46les niveaux records de l'or,
45:47mais l'argent
45:48bas record après...
45:49Oui, après, bon,
45:50je me méfie toujours
45:50d'argent,
45:51Platinum, Peridium,
45:52c'est quand même
45:52très corrélé.
45:53Après, c'est du beaucoup
45:53de bêta.
45:54Alors, t'entends,
45:54il y en a un qui est en retard,
45:55l'autre attrape.
45:56Enfin bon,
45:56ceux qui choppent...
45:57Le leader, c'est l'or, quoi.
45:58Oui, je pense que c'est quand même...
46:00Tout est corrélé à peu près à l'or.
46:01Merci beaucoup, messieurs.
46:02Merci d'avoir été les invités
46:03de l'Union de Marché ce soir.
46:04Pierre-Olivier Béfi,
46:05Boussard et Gavodan,
46:06André Terrington,
46:07AXAIM,
46:07intégrés à BNP Paribas Group
46:10et Pierre Bismuth,
46:12ce Myria Asset Management.
46:18Le dernier quart d'heure
46:19de Smartbourg,
46:19chaque soir,
46:20c'est le quart d'heure thématique
46:21et chaque lundi,
46:22le thème,
46:22ce sont les Etats-Unis,
46:24la vie politique
46:25et économique américaine,
46:26en l'occurrence.
46:27Nous en parlons bien sûr
46:28avec notre correspondant américain,
46:29Pierre-Yves Dugas,
46:30qui est en visio à distance
46:32avec nous.
46:33Bonsoir, Pierre-Yves.
46:34Merci beaucoup d'être là.
46:36Vous mettez le sujet
46:37de la politique
46:37antitrust de Donald Trump
46:39à la une.
46:40Que faut-il savoir
46:42de la stratégie antitrust
46:44de l'administration Trump
46:45et pourquoi cette politique
46:46antitrust
46:47pourrait être moins populiste
46:49que prévu,
46:50Pierre-Yves ?
46:51Oui,
46:52lorsqu'il faisait campagne
46:53il y a un an,
46:54Donald Trump
46:55nous expliquait
46:56qu'il n'avait pas peur
46:57de mettre au pas
46:58les grandes sociétés,
47:00qu'il était le représentant
47:01de la petite Amérique,
47:04du travailleur
47:05face à ces monstres.
47:07Depuis qu'il est
47:08à la Maison-Blanche,
47:09le discours
47:10a été un petit peu
47:13dilué
47:13et dans la pratique,
47:16on s'aperçoit
47:16que Donald Trump
47:17fondamentalement
47:18se voit comme
47:19un grand patron,
47:21avec toute la modestie
47:22qu'on lui connaît,
47:23qu'il aime parler
47:24aux grands patrons,
47:26qu'il aime écouter
47:27les grands patrons
47:28et qu'il aborde même
47:29les problèmes
47:30macroéconomiques
47:31internationaux
47:32comme des problèmes
47:33de patron
47:34à patron.
47:36On ressent
47:37tout cela
47:38dans sa manière
47:39d'appliquer
47:40sa politique
47:40antitrust.
47:42C'est très simple,
47:43cette année
47:432025,
47:45les entreprises
47:46ont tenté
47:47les opérations
47:48de fusion-équisation
47:49deux fois plus
47:51que l'année précédente.
47:53On a
47:53pour quelques
47:542 000 milliards
47:55de fusions
47:57qui ont été annoncées.
47:58si l'on ne s'intéresse
48:01qu'aux fusions
48:01de plus de 10 milliards
48:03de dollars,
48:03c'est une augmentation
48:04de 50%.
48:06Et
48:07les services
48:09antitrust
48:09du département
48:10de la justice
48:11et de la Federal
48:12Trade Commission
48:13n'ont tenté
48:14de bloquer
48:14que 3 opérations
48:16sous Joe Biden
48:17dans la dernière
48:18année de son mandat.
48:22Ces mêmes
48:22régulateurs
48:24de la concurrence
48:25avaient tenté
48:26de bloquer
48:266 fusions.
48:28On a vu
48:29d'énormes opérations
48:31s'annoncer.
48:33Le président Trump
48:34osait donner
48:35son avis
48:36publiquement
48:37sur leur faisabilité,
48:38ce qui exerce
48:39une forte pression
48:40sur les avocats
48:41du département
48:41de la justice.
48:43D'ailleurs,
48:43certains d'entre eux
48:44ont carrément été
48:45limogés.
48:46C'est ce qui s'est passé
48:47par exemple
48:47quand Hewlett Packard
48:49Enterprise
48:50a voulu racheter
48:51Juniper Networks.
48:52Initialement,
48:53le département
48:54de la justice
48:54sur une opération
48:55de 14 milliards
48:56de dollars
48:57a dit
48:57« Attendez,
48:57il y a des marchés
48:59qui sont en commun,
49:00des produits
49:01qui sont en concurrence
49:02entre ces deux entreprises.
49:04Les prix vont monter
49:05si elles fusionnent. »
49:08HPE a mobilisé
49:11des lobbyistes
49:12qui sont allés parler
49:13directement
49:14à Mme Bandy
49:16qui dirige
49:16le département
49:17de la justice
49:17et qui a coupé
49:19et qui a coupé
49:19l'herbe
49:19sous le pied
49:20à ses équipes
49:21de l'antitrust
49:22et on a négocié
49:23un deal
49:23qui a permis
49:24à HPE
49:26de se débarrasser
49:27de quelques activités
49:28relativement marginales
49:30et le deal
49:30s'est fait
49:31parce que Donald Trump
49:33pensait fondamentalement
49:34que c'était
49:34un bon deal
49:35pour l'Amérique.
49:36On voit par exemple
49:38pour la première fois
49:39une tentative
49:40de fusion
49:40entre un énorme opérateur
49:42de réseaux
49:43ferrés
49:44de transport
49:45de marchandises
49:46North Rock Southern
49:47côté est
49:48des Etats-Unis
49:49vouloir fusionner
49:50avec Union Pacific
49:51côté ouest
49:52pour la première fois
49:53on aurait un seul
49:54transporteur
49:55qui irait
49:55d'une côte
49:56à l'autre
49:57une opération
49:57de plus de
49:5871 milliards
49:59de dollars
50:00Donald Trump
50:01avait l'air de dire
50:02que finalement
50:02cette opération
50:03lui paraissait
50:04comme ça
50:04de loin
50:04à vue de nez
50:06plutôt favorable
50:07ça sera difficile
50:08pour les autorités
50:10réglementaires
50:10de le contredire.
50:13Effectivement
50:13Union Pacific
50:14North
50:14North
50:15South
50:16C'est peut-être
50:17jusqu'à présent
50:18le plus gros deal
50:18de l'année
50:19je crois
50:19puisque ce sont
50:2185 milliards
50:22de dollars
50:22qui sont engagés
50:23pour cette fusion
50:24entre les deux
50:25réseaux ferrés
50:27et puis
50:27dans les éléments
50:28un peu anecdotiques
50:29autour de la thématique
50:31M&A
50:31je crois que Goldman Sachs
50:32au troisième trimestre
50:33a réalisé
50:34son meilleur trimestre
50:35ever
50:35en termes de M&A
50:37et de fees
50:38de revenus
50:40liés évidemment
50:41aux deals
50:41qui ont été conseillés
50:42par les banquiers
50:43d'affaires
50:44de Goldman Sachs
50:46par exemple
50:46Pierre-Yves
50:47l'autre sujet
50:48qui sera peut-être
50:49d'ailleurs un sujet
50:50imminent de cette fin
50:51d'année
50:51c'est Kevin Hassett
50:53qui va se révéler
50:54au monde
50:54peut-être
50:55comme étant
50:56le futur président
50:57de la réserve
50:58fédérale américaine
50:59à partir de mai
51:002026
51:01il y croit
51:01à mort en tout cas
51:02on peut se tromper
51:04on peut se tromper
51:04Donald Trump
51:06est champion
51:07pour annoncer
51:08qu'il a pris
51:09une décision
51:09et revenir dessus
51:10donc tant que l'annonce
51:12n'est pas faite
51:13restons tout de même
51:14un peu prudents
51:15la bonne nouvelle
51:16c'est que Kevin Hassett
51:17est sympa
51:18il est souriant
51:20ça n'est pas
51:21le dogmatique
51:22très sérieux
51:24Stephen Myron
51:25qui lui aussi
51:26est conseiller économique
51:27de la Maison-Blanche
51:28toujours en titre
51:29d'ailleurs
51:29ce qui est insensé
51:30et qui siège
51:32comme gouverneur
51:33à titre temporaire
51:34à la réserve fédérale
51:36si Kevin Hassett
51:37est nommé
51:38non seulement
51:39gouverneur de la FED
51:40mais il est nommé
51:41pour le poste supplémentaire
51:43le mandat supplémentaire
51:44de président
51:45du conseil des gouverneurs
51:47on aura quelqu'un
51:48qui voit toujours
51:49la bouteille
51:49à moitié pleine
51:50qui est souriant
51:51et qui
51:52bien sûr
51:53défend la politique
51:54de Donald Trump
51:55à la Maison-Blanche
51:57mais qui fondamentalement
51:59quand on regarde
52:00son histoire
52:01n'est pas un magas
52:02ça n'est pas
52:03un protectionniste
52:04c'est quelqu'un
52:05qui a été conseiller
52:06de George W. Bush
52:07qui a été conseiller
52:08de John McCain
52:09c'est quelqu'un
52:09qui a 5 ans d'expérience
52:11à la réserve fédérale
52:12comme économiste
52:13c'est quelqu'un
52:15qui a été aussi
52:16conseiller économique
52:17de Mitt Romney
52:18qui n'était pas du tout
52:19des protectionnistes
52:20donc
52:21c'est quelqu'un
52:23qui certainement
52:24aujourd'hui
52:25et il vient de le rappeler
52:26et il passe
52:27beaucoup de temps
52:28à la télévision
52:28pour le dire
52:29car parce que
52:30visiblement
52:31il veut le job
52:31qui va œuvrer
52:34pour faire baisser
52:34les taux d'intérêt
52:35il a dit
52:36le peuple américain
52:37s'attend à ce que
52:38le président Trump
52:39nomme à la fête
52:40quelqu'un
52:40qui va faire baisser
52:41les taux d'intérêt
52:42pour rendre
52:42les voitures
52:43moins chères
52:44et les logements
52:44moins chers
52:45donc dans les médias
52:46oui
52:47il va
52:48s'il est nommé
52:49œuvrer
52:50pour
52:52mettre en place
52:54la politique
52:54souhaitée par la Maison Blanche
52:56mais ça n'est pas
52:56le pire de la bande
52:57ah
52:58alors je veux bien savoir
53:00qui est le pire
53:01parce qu'il y a quoi
53:014, 5 noms
53:02c'est ça
53:03toujours la shortlist
53:04contient une poignée
53:05de noms
53:06encore
53:08de candidats potentiels
53:09pour prendre la place
53:10de Powell
53:10Pierre-Yves
53:11alors
53:12il y a un outsider
53:14qui est le
53:15numéro 2
53:16ou le numéro 3
53:16de
53:17BlackRock
53:19monsieur
53:19Reader
53:20qui
53:21a l'air d'être
53:23un type assez difficile
53:24à cerner
53:24mais qui connaît
53:25très très bien
53:26la question du marché
53:27obligataire
53:27et qui lui
53:28est tout à fait
53:29favorable
53:29et baisse de taux
53:30et puis il y en a d'autres
53:31Kevin Warsh
53:33lui serait certainement
53:35une figure rassurante
53:36pour les marchés
53:36Christopher Waller
53:38qui aujourd'hui
53:39est une colombe
53:41mais demain
53:42pourrait être
53:42un faux con
53:44quand je dis
53:46il y a bien pire
53:48que
53:48Kevin Hassett
53:49je porte
53:50à Stephen Myron
53:51qui vraiment
53:52est
53:53la voix de son maître
53:55et qui a priori
53:57n'est pas
53:57là que
53:58jusqu'au 1er février
54:00vous savez que
54:00le 1er février
54:03le mandat
54:04de Stephen Myron
54:05expir
54:06il est possible
54:08que Donald Trump
54:08décide de nommer
54:10à sa place
54:11Kevin Hassett
54:12tout de suite
54:12qui serait donc
54:14gouverneur
54:14jusqu'à la mi-mai
54:16à l'expiration
54:17du mandat
54:19de
54:19Jerome Powell
54:20qui
54:22pourrait lui-même
54:23alors
54:23ce sont
54:25des configurations
54:25incroyables
54:26ne plus être
54:27donc ça
54:28on le sait
54:29son mandat
54:29de président
54:30du conseil
54:31du gouverneur
54:31va arriver
54:32à son terme
54:33mais qui pourrait
54:33rester encore
54:34en place
54:34jusqu'en janvier
54:352028
54:36je crois
54:36en tant que gouverneur
54:39c'est difficile
54:40à imaginer
54:40mais c'est tout à fait
54:41possible
54:42dans ce vent
54:44de folie
54:44qui souffle
54:46à Washington
54:46je voudrais faire
54:47un petit commentaire
54:48sur Jerome Powell
54:49auquel on trouve
54:50toutes les qualités
54:51et qui certainement
54:52a agi avec
54:53grande dignité
54:54et grand calme
54:56et grand stoïcisme
54:57face au torrent
54:58d'insultes
54:59qui s'est abattu
55:01sur lui
55:01depuis quelques mois
55:02sortant de la bouche
55:05de Donald Trump
55:06et
55:07ce stoïcisme
55:09lui a valu
55:10énormément de respect
55:11dans les marchés
55:12c'est vrai
55:13mais enfin
55:13n'oublions pas
55:14qu'il est quand même
55:15l'homme
55:16qui a une part importante
55:18dans l'énorme erreur
55:19de politique monétaire
55:20qu'a été celle
55:22de la Fed
55:23à la sortie
55:23du Covid
55:24et que
55:25c'était formidable
55:27d'avoir quelqu'un
55:28comme Jerome Powell
55:29qui était indépendant
55:30des partis politiques
55:31mais indépendant
55:32ne veut pas dire
55:33infaillible
55:34et il s'est rattrapé
55:36depuis
55:37il ne veut pas
55:38commettre
55:38la même erreur
55:39à l'envers
55:40maintenant
55:40en baissant trop vite
55:42les doutes d'intérêt
55:43mais
55:43quel que soit
55:45le respect
55:46que mérite
55:46Jérôme Powell
55:47n'oublions pas
55:48qu'il s'est quand même
55:50beaucoup trompé
55:51et qu'on le voit
55:53avec la Cour suprême
55:54on nomme
55:55un juge
55:56qui a l'air conservateur
55:57et puis au bout
55:58de quelques mois
55:58se prend au jeu
55:59et finit par
56:00être assez indépendant
56:02dans sa manière
56:02de voir les choses
56:03le patron du conseil
56:04des gouverneurs
56:06de la réserve fédérale
56:07son premier job
56:08c'est de dégager
56:09un consensus
56:10c'est quelque chose
56:11qu'avait très bien vu
56:12d'ailleurs
56:12Alan Greenspan
56:13à partir de 1994
56:14où un des objectifs
56:15de Greenspan
56:16était de
56:16minimiser
56:18le nombre
56:18de votes
56:19de dissension
56:20lors des réunions
56:22du comité monétaire
56:23de la Fed
56:23on est dans une période
56:26où il y a
56:27de la dissension
56:28à nouveau
56:28parce qu'on ne sait pas
56:29où va l'économie américaine
56:30donc ce sont
56:30de bonnes raisons
56:32d'avoir des dissensions
56:33mais le premier job
56:35du patron de la Fed
56:36c'est d'être crédible
56:37avec les marchés
56:38et en minimisant
56:40la dissension
56:41la réserve fédérale
56:42est à même
56:43d'être plus convaincante
56:44pour les marchés
56:45et de faire faire
56:46au marché
56:46une partie du travail
56:48qu'elle n'aura pas
56:49besoin de faire
56:50en manœuvrant
56:51sur l'offre
56:52et la demande
56:52de crédit
56:53et oui
56:53Donald Trump
56:54aura besoin
56:54de quelqu'un
56:55de crédible
56:56à la tête
56:56de la Fed
56:57et une parole
56:58trop politisée
56:59pourrait être
57:00contre-productive
57:01quand on est
57:02effectivement
57:03à la tête
57:03de la banque centrale
57:04américaine
57:05et de son comité
57:05de pilotage
57:06monétaire
57:07affaire à suivre
57:08on verra
57:09à quel horizon
57:10le nom
57:11du successeur
57:12de Jérôme Poel
57:12émerge
57:13et si celui-ci
57:14pourrait intégrer
57:15le board
57:15de la réserve fédérale
57:16américaine
57:17dès le début
57:17de l'année 2026
57:18en remplacement potentiel
57:20d'un Stephen Mayran
57:20aujourd'hui
57:21merci beaucoup
57:22Pierre-Yves
57:22Pierre-Yves Dugas
57:23avec nous
57:23chaque lundi
57:24en visio
57:25à distance
57:26pour ce quart d'heure
57:27américain
57:28que vous retrouvez
57:28bien sûr
57:29chaque lundi soir
57:31en replay
57:31sur bismart.fr
57:32ou encore en podcast
57:33sur l'ensemble
57:34de vos plateformes
57:35préférées
57:36Réalisé par Neo035
57:38Réalisé par Neo035
57:40Réalisé par Neo035
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