- il y a 1 jour
Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00FM Business et la Tribune présente
00:02Le 18-19 d'Edwige Chevrillon
00:07Le 18-19 continue avec Aziz Séni qui est fondateur du Forum économique des banlieues,
00:14qui publie Made in Banlieue et qui développe aujourd'hui Choose Banlieue.
00:20C'était aujourd'hui, ça sera demain au Conseil économique, social et environnemental.
00:24Bonsoir Aziz Séni.
00:25Bonsoir Edwige.
00:25Merci d'être là.
00:26On sait que c'est un long combat que vous menez depuis longtemps.
00:30Vous-même, vous avez été entrepreneur dans les banlieues.
00:33Maintenant, vous avez même fait de la politique.
00:35Maintenant, vous êtes sorti du lot.
00:38Vous êtes des pignons sur rue.
00:40Mais vous continuez à vous battre pour les banlieues.
00:42Vous avez même publié un livre.
00:44Donc, je disais qu'il s'appelle Made in Banlieue.
00:46Un trésor de 150 milliards à exploiter avec Jean-Marc Pitt, pardon,
00:53chez Michel Laffont.
00:54Je vous interrogerai là-dessus en disant comment vous calculez ça.
00:56Juste ce forum-là, ce Choose Banlieue.
01:00Comment ça se passe dans un climat un peu difficile quand même ?
01:05On avait dit que l'image des banlieues, elle ne s'améliore pas, malgré ce que vous faites.
01:09L'image des banlieues, elle ne s'améliore pas, c'est vrai.
01:11Mais vous savez, les investisseurs qui ne veulent pas y aller ou qui ne veulent pas encore y aller,
01:16il y a 150 milliards de raisons dans ce livre d'y aller.
01:19Dans le roadshow qui concerne l'organisation du forum économique des banlieues,
01:24il m'a été amené de rencontrer un investisseur chinois à qui je posais la question sur l'image des banlieues
01:30et qui m'a répondu, vous savez, monsieur Senni, moi j'investis dans des endroits dans le monde
01:33où il n'y a ni eau, ni électricité, ni droit.
01:36Il est en train de m'expliquer que les quartiers nord de Marseille...
01:38Vous avez vu que BNP Paribas, qui avait mis un grand immeuble à Aubervilliers,
01:45il dit que c'est trop compliqué, hop, ils reviennent au cœur de Paris.
01:48On reviendra à ce que je viens de dire sur cette anecdote avec cet investisseur chinois.
01:51Si les Français ne veulent pas y aller, ce trésor de 150 milliards,
01:54ce sont d'autres qui le prendront, je le regretterai.
01:57Il faut garder la souveraineté économique.
01:58Mais s'il y a du business à faire, il y a 300 millions de réserves foncières en mètres carrés.
02:05Il y a vraiment de la place.
02:07Quand on est sur une chèque économique,
02:09si je vous dis que la croissance mondiale est tirée par les pays émergents,
02:13tout le monde s'accorde à le dire,
02:14pourtant quand je dis la croissance française peut être tirée par ses propres territoires émergents
02:18que sont les banlieues, premier réservoir de jeunesse,
02:21où vous avez 50% de la population qui a moins de 30 ans,
02:24où vous avez de l'espace, 300 millions de réserves foncières.
02:27Non mais justement, vous battez en brèche les clichés.
02:31Mais moi j'ai envie de vous dire, forcément je fais l'avocat du dire,
02:33regardez le problème des narcotrafiquants.
02:37Ça se passe en général en banlieue,
02:40même si c'est souvent les bobos parisiens ou lyonnais ou marseillais
02:44qui consomment de la drogue.
02:46C'est parce qu'on a décidé d'en faire un problème de banlieue.
02:48Vous venez de le dire, 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires,
02:51ce marché des narcotrafiquants,
02:5395% des clients n'habitent pas ces banlieues.
02:56100% de l'argent de ce trafic ne reste pas en banlieue, ça se verrait.
02:59Donc le sujet du narcotrafic, on a décidé de dire que c'était dans les quartiers,
03:03c'est vrai, il s'y fait.
03:04Mais la problématique, c'est une problématique de marché
03:06et donc de clientènes qui habitent les centres-villes,
03:09qui font même parfois les choux gras de la presse
03:13quand ils sont élus ou autres.
03:15Donc il faut remettre l'église au centre du village.
03:17Oui.
03:19Lorsque vous avez, aujourd'hui je crois que vous avez reçu
03:21différentes personnalités politiques,
03:24ils ont tous défilé, Alain Juppé, Dominique de Villepin,
03:26j'en ai le barreau et d'autres encore.
03:30Est-ce qu'ils ne se donnent pas bonne conscience ?
03:32Peu importe qu'ils se donnent bonne conscience ou pas.
03:34Mon sujet n'est pas là.
03:35Notre sujet au Forum économique des banlieues,
03:37c'est de jouer notre rôle d'influence.
03:38Quel est-il ?
03:39C'est de faire de la pédagogie.
03:40Ces dernières années, on a regardé les banlieues
03:43à travers trois prismes.
03:44Le prisme de l'urbanisme,
03:46le prisme de l'action sociale
03:48ou le prisme de la sécurité.
03:49On ne mettra pas un CRS ou une assistante sociale
03:52derrière chaque habitant de ces territoires.
03:54Le levier économique n'a jamais été activé.
03:56C'est ce que nous voulons pousser
03:58à ce que les politiques en prennent conscience.
03:59Ce n'est pas vrai, Aziz Séni,
04:01parce que vous-même, vous l'activez depuis longtemps.
04:03C'est une initiative personnelle.
04:06Ce n'est pas massif.
04:07L'État ne peut pas tout.
04:08Ce sont des initiatives que nous avons tentées
04:10avec un fonds d'investissement
04:12qui s'appelle Impact Partner,
04:13avec d'autres sujets.
04:14Mais il faut que l'État s'approprie
04:16aussi un certain nombre de sujets.
04:19Les 300 millions de mètres carrés
04:20de réserves foncières stratégiques,
04:22ce n'est pas Aziz Séni et ses copains
04:23qui peuvent l'exploiter.
04:24Il faut revoir un certain nombre d'outils
04:28à mettre en place.
04:29J'en parle d'ailleurs.
04:31Dans mon livre, c'est une vision,
04:32une méthode et un plan en 12 piliers
04:34pour le développement économique des ces banlieues.
04:36La question, c'est beaucoup la formation.
04:37Alors, pour attirer,
04:39il y a effectivement le côté foncier,
04:42mais il y a aussi la question
04:43de formation peut-être.
04:47Mais pour former, encore faut-il
04:48qu'il y ait des entreprises localement.
04:50moins de 2% des investissements privés français
04:53vont dans ces territoires.
04:55Vous le savez mieux que moi,
04:55Edwige Chevrillon,
04:56pas d'investissement,
04:57pas de croissance,
04:58pas d'emploi,
04:59pas d'emploi comme disait l'autre,
05:00pas de bras, pas de chocolat.
05:01Donc, évidemment,
05:02qu'il nous faut de l'investissement
05:04dans ces territoires.
05:05Il n'y a jamais eu,
05:06jamais,
05:07eu de banlieue transformée
05:08en produit d'investissement.
05:10Pourquoi avons-nous intitulé
05:12notre forum économique des banlieues
05:14« Choose Banlieue »
05:15pour un clin d'œil à « Choose France » ?
05:16« Choose France »,
05:17c'est une belle machine,
05:18les investisseurs arrivent, etc.
05:19Vous parlez duquel « Choose France » ?
05:21Parce qu'il y a eu celui de Versailles
05:22et puis celui un tout petit peu « Choose France ».
05:25Je pense plutôt à celui de Versailles
05:27qui a permis d'attirer
05:28beaucoup d'investisseurs,
05:29mais moins de 1%,
05:30moins de 1% de ces investissements
05:32dans ces quartiers.
05:33Aujourd'hui,
05:33il faut que la banlieue soit perçue
05:34comme une opportunité d'investissement.
05:37Et je vous le redis,
05:38il y a des investisseurs étrangers
05:39qui ont compris le gâteau
05:41de 150 milliards
05:42qu'il y avait à partager là-dessus.
05:43Quels sont les exemples
05:45que vous pourriez mettre en avant
05:49ou que vous avez mis en avant aujourd'hui
05:52et que vous allez mettre en avant demain ?
05:53Nous avons de très belles entreprises.
05:55Nous avons des TPE, PME
05:57qui vont de 100 000 euros
05:59jusqu'à 100 millions d'euros
06:00de chiffre d'affaires.
06:01Elles étaient là.
06:02Je prends l'exemple de H-Market,
06:03je prends l'exemple de Nahali,
06:05je prends l'exemple de Altencre.
06:07Il y en a des tas,
06:08des TPE, PME.
06:09C'est 250 000 TPE, PME
06:11installés dans les 1609
06:12quartiers prioritaires
06:13de la politique de la ville.
06:14C'est 75 milliards,
06:1675 milliards d'euros
06:17de chiffre d'affaires.
06:18Tous ceux qui nous disent
06:19que la banlieue coûte,
06:20ils ne nous disent jamais
06:21combien elle rapporte.
06:22Voilà quelques chiffres.
06:23Vous savez,
06:23Edwige Chevrillon,
06:24la banlieue,
06:24elle est extrêmement rentable
06:25et aujourd'hui,
06:26elle participe au PIB
06:27et à l'économie française.
06:29Il y a un autre colloque
06:30comme quoi,
06:31peut-être la prochaine fois,
06:32soit il faut en faire un en commun,
06:33soit vous pouvez peut-être
06:35les mettre
06:36à des dates différentes,
06:37mais le sommet pour l'inclusion.
06:39C'est un autre sujet.
06:41Le sommet pour l'inclusion,
06:42c'est là où on mélange tout.
06:44Dès qu'on parle de banlieue,
06:45on devrait faire un tout.
06:46Mais c'est vrai.
06:47Au sommet de l'inclusion.
06:48Non, ce n'est pas
06:48qu'on doit faire un tout,
06:48c'est que l'inclusion
06:49fait partie
06:50de la difficulté
06:53des banlieues
06:53à émerger.
06:54L'inclusion,
06:55ce n'est pas que les banlieues.
06:57L'inclusion,
06:59dans ce sommet de l'inclusion,
07:00vous pouvez aller
07:01vous y rendre
07:01avec un CV
07:02pour ceux qui cherchent
07:03un emploi.
07:04Vous venez au forum économique
07:05avec un cabisse.
07:06C'est ça la différence.
07:07Le sommet avec un CV,
07:09le forum économique
07:09avec un cabisse.
07:10Notre sujet...
07:11C'est bien comme ça,
07:12ça fait des salariés
07:12pour le cabisse.
07:13Tout à fait.
07:14Vous avez parfaitement raison.
07:16Vous avez parfaitement raison.
07:17Donc, il faudra
07:18quand même peut-être
07:19les mettre
07:20à des moments différents
07:20parce que c'est aussi
07:21quand même un peu
07:22la même volonté.
07:22C'est la volonté
07:24de travailler.
07:25Vous savez,
07:26c'est toujours...
07:27Quand on s'adresse
07:28aux banlieues,
07:28c'est toujours
07:29les mêmes questions.
07:30Pourquoi vous ne faites
07:31pas les choses ensemble ?
07:31Est-ce qu'on demande
07:32à BPI de faire les choses
07:33avec le salon de l'agriculture ?
07:35Est-ce qu'on demande
07:36au salon de l'auto
07:37de faire les mêmes choses
07:37avec le salon de l'aviation ?
07:39Pourtant,
07:39c'est la même industrie.
07:40Mais c'est juste
07:41parce que c'est le même jour.
07:42Pardonnez-moi,
07:42c'est juste
07:42parce que c'est le même jour.
07:43C'est un peu dommage
07:46parce que ça ferait...
07:47On en parlerait
07:47deux fois plus,
07:48vous voyez.
07:52Aziz Séni,
07:53est-ce que pour vous...
07:56Où est-ce que vous voyez
07:58des exemples qui marchent ?
08:00Est-ce que...
08:01Les banlieues,
08:02les banlieues à Paris,
08:03à Lyon,
08:03est-ce qu'il y a des politiques
08:05qui sont quand même
08:06beaucoup plus actifs,
08:08proactifs,
08:10dans cette politique
08:11de la ville positive ?
08:13Le problème,
08:14c'est que vous venez de le dire,
08:15c'est perçu
08:15comme une politique de la ville.
08:17De quoi est constituée
08:18aujourd'hui
08:18la politique de la ville ?
08:20D'urbanisme,
08:21de bâti,
08:22d'action sociale,
08:23de sécurité.
08:24Vous-même,
08:25vous l'avez dit.
08:25Oui,
08:26quand vous avez du foncier
08:27et que vous n'avez pas
08:28de centre d'affaires
08:29pour installer des TPE,
08:30PME,
08:31et quand elles se créent,
08:33elles sont obligées
08:33de se déplacer
08:34quand elles grandissent
08:35parce qu'elles n'ont pas
08:35les locaux,
08:36c'est bien des infrastructures
08:37immobilières qui manquent.
08:38Or,
08:38aujourd'hui,
08:39on travaille essentiellement
08:40sur le logement,
08:42sur les HLM,
08:43sur les logements sociaux,
08:45peu ou pas.
08:45C'est important aussi
08:46qu'il y ait des lieux
08:48d'habitation,
08:48des logements.
08:49C'est très important,
08:50mais quand vous n'avez pas
08:51de quoi payer votre loyer,
08:52c'est encore plus important
08:53d'avoir un emploi
08:54et donc d'avoir des entreprises
08:55qui peuvent vous embaucher.
08:56C'est surtout ça
08:57qui est important.
08:58Aujourd'hui,
08:58en banlieue,
08:59vous avez,
08:59et je le redis,
09:00moins de 2% des investissements
09:01qui s'y font.
09:02Il y a peu ou pas d'entreprises
09:03et les TPE,
09:05PME,
09:05quand elles se développent,
09:06elles sont obligées
09:06d'aller ailleurs
09:07parce qu'il n'y a pas
09:07les infrastructures
09:08qu'il faut.
09:09Est-ce qu'il y a
09:09une démarche à faire
09:10pour attirer,
09:11justement,
09:12des TPE,
09:13des PME
09:14parce que ça coûte
09:14moins cher
09:15d'aller en banlieue
09:16que d'avoir son siège
09:17au cœur de ville ?
09:19Vous venez de l'expliquer,
09:20il faut du foncier,
09:21il faut évidemment
09:22construire
09:23davantage
09:25d'infrastructures,
09:26des centres d'affaires,
09:27des zones industrielles.
09:29Vous savez,
09:29il y a une loi
09:30qui a été votée
09:31qui s'appelle
09:31la loi SRU
09:32qui oblige les communes
09:33à avoir 20%
09:34de logements sociaux.
09:36Il n'y a jamais eu
09:37de loi pour obliger
09:38une ville
09:39à avoir 20%
09:40d'activité économique.
09:42Et pourtant,
09:42il faut passer
09:43de la cité dortoir
09:44à la cité productive.
09:46On ne peut plus avoir
09:46des villes de banlieue
09:48où on a 80-90%
09:50de logements sociaux
09:50sans avoir
09:51de parc d'entreprise
09:52où on installe
09:53des TPE,
09:54des PME,
09:54voire des grands groupes
09:55pour pouvoir avoir
09:56des emplois de proximité.
09:58C'est ça qu'il faut.
09:59Oui.
10:00Est-ce que vous avez
10:01des exemples
10:04de politiques
10:05qui ont marché ?
10:07Parce que je pense
10:08par exemple
10:08à la Seine-Saint-Denis
10:09où les Jeux Olympiques
10:10ont été
10:11une partie des épreuves.
10:13sportives
10:13ont été installées
10:14en Seine-Saint-Denis.
10:15Et on a vu
10:15que derrière,
10:17ça a changé
10:18l'image
10:19de la Seine-Saint-Denis,
10:20d'une partie
10:20de la Seine-Saint-Denis.
10:22Et du coup,
10:22ça a entraîné
10:23un phénomène
10:26de boule de neige
10:27peut-être.
10:27Bien sûr,
10:28mais ça reste exceptionnel.
10:29l'installation du Stade
10:30de France
10:31a été un grand chantier.
10:33Les grands travaux,
10:34la construction
10:35de ce stade
10:36qui a servi
10:36et qui a fait rayonner
10:37la France
10:38a servi aussi
10:39à ruisseler
10:39avec les TPE,
10:41PME locales
10:42qui ont travaillé.
10:42C'est pour ça.
10:43Mais au fur et à mesure...
10:44La théorie du ruissellement,
10:45elle marche pour le coup.
10:47Elle ne marche pas
10:47au niveau pour tout,
10:49visiblement,
10:49mais elle marche.
10:50Mais là,
10:50elle a marché
10:51sur un coup.
10:52C'était le Stade de France.
10:53On ne pourra pas construire
10:54des Stades de France
10:55partout,
10:56dans toutes les banlieues
10:57de France.
10:58Donc c'est une autre réflexion.
10:59Bien sûr que
11:00le canal des grands travaux
11:02peut être un canal.
11:03Là encore,
11:03c'est l'État investisseur
11:05qui doit réfléchir
11:06à ce qu'il peut installer
11:07dans ses territoires.
11:08Oui.
11:09Aziz Seigny,
11:09en conclusion,
11:10s'il faut...
11:11Si vous aviez deux actions,
11:12enfin,
11:13deux mesures à demander
11:14par Roland Lescure,
11:16ministre de l'Économie,
11:17ce serait quoi ?
11:18Eh bien,
11:18nous avons créé un label
11:19qui s'appelle
11:19Made in Banlieue
11:20avec l'AFNOR
11:21et le Conseil national
11:22des sachats.
11:23Je porte un petit pin
11:23ce Made in Banlieue.
11:24Absolument.
11:25Qui s'inscrit
11:25dans le cadre
11:27du Made in France.
11:28La banlieue produit
11:29des produits,
11:30des services
11:30de la culture,
11:31du sport.
11:31C'est qu'on puisse avoir
11:32dans les appels
11:33d'offres publiques
11:34une cote-part
11:35de ces appels d'offres
11:38pour les entreprises
11:40installées,
11:40labellisées
11:41Made in Banlieue.
11:42Voilà un exemple
11:43qui ne coûte rien du tout
11:44au budget de l'État,
11:46orienté des achats
11:47vers les TPE, PME
11:48installés dans ces territoires.
11:50Oui.
11:50Et vous sentez
11:51qu'il y a un écho
11:51quand même qui s'y donne ?
11:53Qu'il y a un écho
11:53de l'autre côté
11:54ou pas encore ?
11:55Aujourd'hui,
11:57au Forum économique,
11:58nous avons eu le sentiment
11:59que tous ceux
12:00qui sont en position
12:02de décider
12:03ont quand même
12:04entendu le message
12:04puisqu'ils sont venus
12:05nous voir,
12:06entendre, écouter
12:06et échanger avec nous.
12:07Merci beaucoup
12:09Aziz Séni.
12:10Je rappelle justement,
12:11Made in Banlieue
12:12avec Jean-Marc Pitt,
12:14son trésor
12:14à 150 milliards
12:15à exploiter.
12:17Votre petit Pitt,
12:17c'est puis demain,
12:19si vous voulez y aller,
12:19c'est au 16.
12:20Merci d'avoir été
12:21avec nous.
12:22Aziz Séni.
12:22Merci à tous.
12:24Merci à tous.
12:24Merci à tous.
12:25—
Écris le tout premier commentaire