- il y a 54 minutes
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00On va reparler maintenant de l'affaire du casse du Louvre, parce que cette affaire, hier nous vous parlions des personnes qui ont été interpellées,
00:07deux hommes, deux femmes, il y a quatre autres qui sont mises en examen.
00:11Là on commence à voir des détails sur la sécurité, en particulier un rapport qui montrait les problèmes, et ce rapport date de 2018.
00:20Alors avant de parler du rapport, quand même, les dernières informations sur ces personnes interpellées.
00:24Jean-Michel Decugis, vous êtes grand remporter polyjustice aux Parisiens, a priori, parmi ces personnes interpellées en garde à vue,
00:30il y a le quatrième malfaiteur qui a participé directement au casse.
00:35C'est ça, il est soupçonné d'être le deuxième motard, un des deux qui attendait les voleurs au pied de la nacelle en moto, le moteur allumé.
00:45Et il est soupçonné ensuite d'avoir conduit un van blanc, un utilitaire blanc citroën, qui aurait transporté les bijoux.
00:56C'est-à-dire qu'en fait, une fois que les bijoux sont volés, cette équipe, le commando à deux motos, part, va à Ivry-sur-Seine,
01:04où il y a un utilitaire blanc qui est mis à disposition, qui a été volé antérieurement,
01:10et dans lequel on va mettre les bijoux et qui va partir comme ça vers l'ouest et on va perdre sa trace dans l'ouest de l'île de France.
01:20Et ce utilitaire est conduit par cet homme.
01:23Donc il y a ces hommes, mais il y a un commanditaire.
01:26Pour l'instant, le commanditaire, on ne le connaît pas.
01:28Potentiel, on ne le connaît pas.
01:29Il y a une hypothèse, c'est soit la criminalité organisée qui a sous-traité à des voleurs de petite envergure,
01:38parce que c'est ça qui est intéressant et incroyable dans cette affaire,
01:41c'est la dichotomie qu'il y a entre ce casque qui est extrêmement spectaculaire,
01:46qui est sans doute le casque du siècle.
01:48On en parle dans le monde entier.
01:49Dans le monde entier, qui est très audacieux.
01:53Et puis, le profil du commando, des quatre voleurs.
01:58Ils sont recrutés pour combien ?
02:00Ils sont recrutés pour combien ?
02:01Il y en a un qui dit qu'il a été recruté pour 15 000 euros.
02:0415 000 euros.
02:05C'est le doudou Crosbitum, c'est lui, c'est ça ?
02:08Celui qui est surnommé du doudou Crosbitum.
02:11Il y a un ancien arbitre amateur aussi.
02:13Il y a un arbitre amateur, et celui qui a été attrapé, là, allait à Laval,
02:18il était embauché sur un chantier, il est conducteur d'engin sur les chantiers.
02:22Donc voilà, pour vous dire, mais effectivement…
02:25Donc c'est quoi ? Ce sont des petits délinquants recrutés, 10-15 000 euros ?
02:28Des délinquants qui ont un casier, mais qui n'appartiennent pas au haut du spectre
02:32de la communauté organisée, de pas le grand banditiste.
02:35Et donc il y a quelqu'un qui les embauche, qui les recrute ?
02:37Exactement, sans doute, il y a des intermédiaires, on peut imaginer qu'entre le cerveau,
02:41parce qu'il y a un cerveau, et ce qui est étonnant, c'est que ça a été très bien préparé.
02:47Et ce qu'on montre dans le Parisien ce matin, c'est qu'il y a eu des semaines de préparation,
02:52il y a eu des repérages, ils avaient des téléphones, ce qu'on appelle des téléphones dans le jargon,
02:56les policiers, des téléphones de guerre, avec des lignes créées spécialement
03:00pour faire ces repérages de téléphones, pour louer la fameuse nacelle,
03:05on a utilisé un téléphone de guerre, il y a une vraie préparation.
03:10Il y a un scooter, le seul scooter qui a, il y a trois scooters,
03:13il y a celui qui a été retrouvé, il a été volé au mois de juillet,
03:15donc c'est quelque chose qui est préparé.
03:18Après, il y a eu effectivement, au moment du casse,
03:21une précipitation incroyable de la part de ces voleurs,
03:25qui ont laissé tout un tas d'indices, leur ADN un peu partout,
03:29et on est remonté, les policiers sont remontés très vite.
03:30– Là c'est surprenant parce que vous dites que ça a été très bien préparé,
03:33et en même temps, effectivement, on a l'impression d'amateurisme,
03:36la façon dont ils fuient les lieux, alors c'est vrai qu'ils sont aussi pressés,
03:39parce qu'il y a un agent de sécurité notamment qui les course,
03:42mais ils laissent beaucoup d'empreintes, c'est comme ça d'ailleurs qu'on les retrouve aujourd'hui.
03:45– De l'ADN un peu partout, ils n'ont pas le temps d'incendier
03:51la fameuse nacelle qu'ils avaient prévue d'incendier,
03:55mais il faut dire que la police arrive, à ce moment-là, on entend les sirènes.
03:58– Ça s'est joué à rien, quelques secondes.
04:00– La police arrive, mais ne va pas au bon endroit.
04:04Ils ne savent pas que c'est sur les quais Mitterrand.
04:08– Ah bon ? La police n'a pas la bonne info ?
04:10– Ils ne vont pas directement où il faut.
04:12– Jean-Pierre Colombier, c'est un ancien de la Pégille.
04:15– Il est accablé, Jean-Pierre.
04:17– Vous m'accorderez que quand on entend tout ça,
04:20ça évoque quand même un mauvais, enfin pas un mauvais,
04:23un scénario complètement abracatabrantesque de comédie.
04:27– Oui, mais c'est dramatique, parce que c'est naze.
04:31Moi, je suis désolé de parler cash, mais c'est naze.
04:34Normalement, ces types-là n'auraient pas dû aller au bout de la rue.
04:37Et bon, vous savez sur à quoi je pense ?
04:38Là, j'ai une pensée émue pour mes collègues de la BRB
04:40qui travaillent à la fois sous une pression politique,
04:43comme ils ne nous ont jamais connue probablement,
04:46politique et médiatique, parce que tout le monde attend d'eux
04:48des résultats, des performances, qu'ils ont d'ailleurs réussi,
04:51parce qu'en un mois, ils arrivent à boucler l'affaire,
04:53à identifier tout le monde, parce qu'effectivement,
04:55c'était le petit poussé, il y a quand même le petit poussé
04:59de la criminalité, ils ont laissé des traces partout,
05:02et justement parce que, c'est pas, et je le répète,
05:04je le maintiens, c'est pas des bandits de haut vol.
05:06Et normalement, ce cas aurait dû s'arrêter au bout de 5 minutes.
05:09Ils auraient dû être interpellés par une BAC,
05:11par un équipage rapide, enfin, des intervenants policiers,
05:15parce qu'on est quand même au cœur de Paris.
05:17Paris, c'est quand même la ville la plus fliquée de France.
05:19– La préfecture de police, c'est pas loin, il faut le rappeler.
05:21– Elle est à deux pas, elle est de l'autre côté, de la rue,
05:23enfin, c'est, on est à côté.
05:25– Mais on est un dimanche matin.
05:26– On est à dimanche matin, 9h30,
05:28donc c'est l'heure de la relève quasiment,
05:29donc les effectifs ne sont pas tous là,
05:32c'est un dimanche, donc moitié d'effectifs,
05:34c'est des vacances, donc tout va bien,
05:36et on peut rouler facilement, on peut s'échapper facilement,
05:38parce que les quais à cette heure-là sont parfaitement libres.
05:39– Donc ce sont des amateurs qui ont quand même agi comme des pros
05:42et qui ont réussi leur coup.
05:42– Oui, mais parce que le destin, tout l'aura été...
05:44– Il faut le facteur chance aussi, bien sûr, mais bien sûr.
05:47– Non, pas d'accord, pourquoi vous n'êtes pas d'accord ?
05:48– Oui, mais ça a été extrêmement bien préparé,
05:51ce n'est pas le destin, quand vous avez des téléphones de guerre, etc.
05:53– Oui, mais disons non plus, des téléphones de guerre.
05:56– Plusieurs semaines, il y a une vraie préparation,
05:58ça a été pensé, mais aujourd'hui, encore une fois,
06:01la criminalité organisée, elle sous-traite,
06:03elle sous-traite, et vous avez des tueurs, des caïds,
06:06qui vont utiliser des petites mains pour aller tuer leurs rivaux, etc.
06:10C'est ça, aujourd'hui, la criminalité organisée,
06:12elle a muté les dernières années.
06:13– Je sais à peu près ce que c'est, quand même, la criminalité.
06:15– Moi aussi, moi aussi.
06:16– J'ai un peu travaillé dessus.
06:17– Moi aussi.
06:18– Ça tombe bien, moi je les ai arrêtés.
06:19– Ça fait 30 ans que je suis journaliste,
06:21ça fait 30 ans que je travaille sur ces sujets.
06:23– Mais alors, l'autre information que nous apprenons
06:26grâce à nos confrères du Monde, Didier Rickner,
06:29fondateur de la Tribune de l'Art, je le rappelle,
06:31c'est qu'un audit de sécurité avait été effectué en 2018,
06:36et qui expliquait qu'effectivement, il y avait une faille,
06:39avec cette galerie, ce balcon, cette fenêtre,
06:44qui donnait sur les quais, et qu'avec un mont de charge,
06:47on pouvait très facilement accéder à ce balcon,
06:50fracturer la fenêtre, et rentrer dans la galerie.
06:53Tout ce scénario avait été écrit dans cette audite de sécurité.
06:56– Alors, cette audite de sécurité, que je n'ai malheureusement pas,
06:59c'est le monde qui l'a trouvé, je ne l'ai pas consulté,
07:01je ne le connaissais pas.
07:02– Non mais c'était effarant.
07:03– Ah mais c'était effarant.
07:04Dans l'article, on lit effectivement qu'il y avait tout.
07:08Il y avait absolument tout.
07:09En 2018, on est en 2025, 7 ans plus tard,
07:13et ça se passe en 2025.
07:14Donc il y a vraiment…
07:15– Pourquoi est-ce qu'on n'a pas réagi alors ?
07:17– Ah bah ça, il faut le demander au Louvre.
07:18Alors, il faut savoir que, en 2018,
07:23donc c'est Jean-Luc Martinez qui est à la tête du Louvre,
07:25j'ai déjà beaucoup critiqué Jean-Luc Martinez,
07:28qui prépare un schéma directeur de sécurité,
07:32un grand schéma directeur.
07:33Donc il faut un petit peu de temps.
07:34En 2021, il est remplacé par Laurence Descartes.
07:39– Alors il paraît que les schémas, les documents
07:41n'ont pas été communiqués à la nouvelle direction.
07:42– Alors ça, oui, il paraît qu'on nous dit
07:44que ça n'a pas été communiqué, moi je ne crois pas du tout.
07:46En tout cas, c'est dit par la direction du Louvre actuelle,
07:48et comme celle-ci n'a pas cessé de dire des contre-vérités
07:52aussi bien à la presse que devant les représentants…
07:57– Ça c'est grave si c'est devant les représentants,
07:59devant les parlementaires.
08:00– Elle n'avait pas prêté serment.
08:01On ne lui a pas fait prêter serment,
08:02mais aussi bien devant l'Assemblée nationale
08:04que devant le Sénat.
08:05À l'Assemblée nationale, par exemple,
08:07elle a dit qu'en 2022,
08:09elle n'avait pas appliqué le schéma directeur
08:12parce qu'il y avait plein de choses qui manquaient.
08:14Moi, alors je n'ai pas eu malheureusement le document du monde,
08:16mais j'ai eu des documents,
08:17les avant-projets définitifs des schémas directeurs sécurité
08:21où tout était dedans.
08:22Elle pouvait dès 2022 lancer les appels d'offres.
08:25Et là, les appels d'offres,
08:25ils sont juste en cours en ce moment.
08:26– Donc on a pris du retard.
08:27– La Cour des comptes a estimé que,
08:28dans son rapport récent,
08:31qu'en fait, la direction du musée
08:33avait privilégié les opérations visibles et attractives
08:36au détriment de la sécurité.
08:38– Alors, c'est vrai,
08:39mais la Cour des comptes, à mon avis,
08:40fait une petite erreur, simplement,
08:42sur les acquisitions.
08:42Il est normal que le Louvre achète,
08:44fasse des acquisitions.
08:45Alors, on peut discuter,
08:46des fois, il fait des acquisitions
08:47à des prix trop élevés
08:48ou il fait de mauvaises acquisitions,
08:49ça, c'est vrai.
08:49Mais, on ne peut pas vraiment critiquer
08:51les acquisitions.
08:52En revanche, on peut critiquer le fait
08:54de refaire le département des arts de l'islam
08:56comme ça a été fait.
08:57On peut critiquer le fait de défaire
08:59ce qu'avait fait Jean-Louis Martinez
09:00très peu de temps avant.
09:01Alors, moi, je trouvais qu'il avait fait
09:02des choses pas très bien
09:03et j'étais content quand elle l'a défait.
09:05Mais si j'avais su qu'on faisait cela
09:07au dépens de la sécurité,
09:08j'aurais dit que ce n'était pas le moment.
09:09– Mais est-ce que la priorité,
09:10ce n'était pas d'accueillir
09:11de plus en plus de monde ?
09:13Alors, le Louvre est devenu
09:14le musée le plus visité au monde,
09:15donc sécuriser, bien sûr,
09:16ses visiteurs au détriment
09:18de la sécurité des œuvres en elles-mêmes.
09:20– La sécurité, c'est quand même la priorité.
09:22Et donc, sous les…
09:23– Oui, mais la sécurité des visiteurs,
09:24c'est une chose,
09:24mais il y a aussi la sécurité des œuvres.
09:25– Mais évidemment, des œuvres.
09:26Je parle des œuvres, effectivement,
09:27parce que les visiteurs,
09:28j'espère qu'ils sont en sécurité
09:29quand ils visitent le Louvre.
09:30Mais quand on parle des projets absurdes,
09:33donc il y a ces projets-là
09:33et les projets à venir
09:34qui est ce grand projet
09:36de nouvelle colonnade du Louvre
09:37avec des entrées,
09:38une très grande entrée
09:40du côté de la colonnade
09:41avec des nouvelles salles,
09:42dont pour la Joconde en sous-terrain.
09:45Tout cela, c'est pour financer tout cela
09:47que le reste n'a pas été fait.
09:49Il faut quand même le voir.
09:50– Donc la sécurité n'était pas la priorité.
09:51– La sécurité n'était absolument pas la priorité,
09:53contrairement à ce qu'elle a dit.
09:54Elle a dit que c'est une urgence absolue,
09:55mais tout le démontre que non.
09:57– Mais là, ce qu'ils ont…
09:58– Ce rapport, pardon,
09:59va se jouer quand même
09:59que le policier nous dise.
10:00Il y a un rapport qui dit
10:02« Attention, il y a une faille.
10:04Faites attention,
10:05on pourrait facilement accéder
10:06à cette galerie.
10:08Ça ne semble pas compliqué
10:09de rectifier le tir,
10:11de mettre des caméras,
10:11de changer les bijoux de place aussi. »
10:14– Tout simplement aussi, parfois,
10:16et peut-être de ne pas les changer de place,
10:17justement,
10:18puisque le système de sécurité antérieur
10:19était quand même pas mal.
10:20Aussi réfléchir peut-être
10:22à la sécurisation même intérieure.
10:23On l'a dit, répété,
10:24on l'a évoqué.
10:25Alors certains ont dit
10:25« Oui, mais on ne peut pas installer
10:26un commissariat dans le Louvre. »
10:28C'est vrai, ça n'aurait pas de sens.
10:30Je ne vois pas qui a eu cette idée saugrenue,
10:31mais bon, ça n'aurait pas de sens.
10:32Mais avoir des gardes armés,
10:34pourquoi ce serait si incongru que ça
10:35quand on a de telles valeurs ?
10:37C'est ça où je veux dire.
10:37Vous savez, le gros risque
10:38que les enquêteurs ont aujourd'hui,
10:40la grosse pression qu'ils ont,
10:41ce n'est pas tellement
10:41d'élaborer la procédure aussi,
10:43c'est d'éviter que ça fuite
10:44dans tous les sens.
10:45Parce que le problème,
10:47c'est que vous êtes obligés
10:47de verrouiller au maximum la procédure.
10:49Là, je parle juste
10:50en termes d'enquêteur
10:51du niveau de ce que j'ai connu.
10:53C'est que vous êtes obligés,
10:54quand vous avez une affaire sensible
10:55comme ça sur votre bureau,
10:56de faire en sorte que les éléments
10:57que vous avez déjà recueillis
10:59et qui vont être exploités dans le futur,
11:02que personne n'en parle.
11:03Vraiment de cloisonner.
11:05Parce que, voilà,
11:05tout n'est pas terminé.
11:07Vous avez quatre clampins
11:08qui ont été arrêtés,
11:08quatre suspects.
11:09Il manque très certainement
11:10quelques cas,
11:11mais il manque surtout les bijoux.
11:13Il manque surtout ça.
11:14Ils sont quelque part.
11:15Alors, est-ce qu'ils sont encore en France ?
11:17Je l'espère.
11:17On l'espère tous.
11:18Espérons qu'ils ne sont pas partis
11:19à l'étranger.
11:20Voilà, et surtout,
11:21espérons qu'ils ne soient pas détruits aussi.
11:22Je crois qu'on n'est pas
11:25au bout de nos surprises.
11:26Quand vous parlez de la police
11:27à l'intérieur, etc.,
11:29on verra les mois qui viennent
11:31ou les semaines qui viennent,
11:32on aura quelques surprises,
11:33je pense.
11:33Il ne suffit pas de mettre
11:35de la police à l'intérieur
11:36pour que ça résout
11:38les problèmes.
11:38Des complicités ?
11:39Je n'ai pas spécifiquement
11:39parlé de police.
11:40Des complicités ?
11:41On verra.
11:43Parce que ce rapport
11:43qui décrit le scénario du casse...
11:45Ce n'est pas moi qui mène l'enquête,
11:46mais en tout cas,
11:47je pense qu'on n'est pas
11:48au bout de nos surprises.
11:50Et juste pour rebondir
11:51sur ce que vous dites,
11:53je crois que M. Martinez
11:54est parti dans très mauvaise condition
11:55du Louvre.
11:56Il a été...
11:58Il n'a pas été renouvelé.
11:58Non, non, il a été entreviré.
12:00Il n'a pas été renouvelé.
12:01Il voulait une voie renouvelée.
12:02Et on peut imaginer
12:04peut-être qu'effectivement,
12:06il n'y ait pas eu
12:08de transmission
12:08de documents, etc.
12:11Comme...
12:11C'est possible.
12:11C'est possible,
12:14mais enfin,
12:14ce document,
12:15il existait bien quelque part
12:16dans les papilles.
12:16Ils ne l'ont pas jeté.
12:17La question qu'il faut se poser,
12:19je pense,
12:19c'est est-ce que le cerveau
12:21a eu accès à ces documents ?
12:23Mais oui !
12:24C'est pour ça,
12:24je parle d'une complicité.
12:25C'est ça qu'il faut...
12:26Parce que pardon,
12:26le document...
12:27Parce qu'il est très précis
12:28et il est exactement...
12:29C'est exactement
12:30le mode opératoire
12:31utilisé par les malfaiteurs.
12:35C'est une question
12:35qu'il faut se poser.
12:36Voilà.
12:36C'est une question,
12:37je pense que les anglètes
12:38se la posent.
12:38J'imagine.
12:39C'était dans Fantomètes aussi.
12:41Oui.
12:41Ah oui, mais...
12:42Ah oui, mais...
12:43On a le scénario
12:44et comme par hasard,
12:45c'est ce qui s'est passé.
12:46Là, il peut très bien,
12:48ça remonte à 2018,
12:49il peut très bien
12:49y avoir eu des fuites,
12:50le temps qui est passé.
12:50Vous l'avez dit vous-même,
12:51il suffit d'aller dans le Louvre
12:52en tant que visiteur lambda
12:54sans être...
12:56C'est vrai.
12:56C'est un brain
12:56pour voir que vous avez
12:58une vitre
12:58qui n'est pas infranchissable,
13:00que finalement,
13:01une vitrine
13:02avec une bonne disqueuse,
13:03on peut en faire son affaire.
13:04Vous rajoutez là-dessus
13:05une dose de culot
13:06et le tour est joué.
13:08D'autant qu'il y a
13:09un ancien braquet
13:09qui nous a expliqué ici
13:10qu'il avait été pris
13:11comme auditeur
13:13par la direction du Louvre
13:14pour voir où pouvaient être
13:15les éventuelles failles
13:16et qu'il avait déjà alerté.
13:17Je vous dis...
13:18Je vous dis...
13:18Je vous dis...
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