- il y a 11 heures
Ce vendredi 3 octobre, Jezabel Couppey-Soubeyran, économiste et maîtresse de conférence l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Charles Janus, analyste indépendant et gérant de Supernova, Adrien Dumas, directeur de la Gestion chez Mandarine Gestion, Loic Vandromme, directeur général de Hexaom, Laurent Chaudeurge, membre du comité d'investissement chez BDL Capital Management, et Nour Bendimered, directeur des investissements chez iVESTA, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Nicolas Pagniez, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00BFM Business présente Good Morning Market
00:06Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Good Morning Market, nous sommes ensemble de 9h à 10h en direct sur BFM Business, le CAC 40 qui a ouvert en hausse ce matin, 8 083 points en hausse de 0,33%.
00:24Va-t-on toucher les 8100 points en hausse aujourd'hui ? C'est la question qu'on peut se poser après les deux séances de hausse consécutives que nous avons connues hier et avant-hier où nous avons touché les 7900 points.
00:34Puis les 8000 points d'ailleurs en parlant de séance en hausse et de records, c'est ce que nous avons vécu cette nuit à Wall Street notamment avec le S&P 500 et le Dow Jones qui touchait des records en clôture
00:47tandis que le Nasdaq lui touchait un record en séance porté notamment par la thématique intelligence artificielle, thématique intelligence artificielle qui a d'ailleurs porté aussi les marchés actions en Asie,
00:58du moins ceux qui étaient ouverts, donc pas les marchés chinois qui sont fermés à l'heure actuelle en raison de la Golden Week,
01:03mais le Nikkei notamment avec la valeur Hitachi en raison de l'annonce d'un partenariat entre Hitachi et OpenAI à propos notamment d'activités d'énergie et de réseaux de Hitachi.
01:14Hitachi qui a pris près de 10% cette nuit à la bourse de Tokyo.
01:19Les indices européens qui sont dans l'ensemble tous orientés dans le vert à l'heure où on se parle avec un IBEX qui est à l'équilibre pour le coup,
01:28mais un DAX en hausse de plus 0,38% à 24 515 points au sommaire de Good Morning Business aujourd'hui.
01:38Dans un instant, nous ferons un point sur les banques centrales et notamment sur la Fed, les risques de pression de Donald Trump sur la Fed.
01:46Peuvent-ils faire peser un risque d'instabilité financière ? Ce sera la première partie de l'émission.
01:52Ensuite, en portefeuille, nous regarderons les valeurs de l'énergie, les valeurs de l'énergie portées elles aussi par l'intelligence artificielle
01:58et notamment la nécessité d'électrifier toujours plus les réseaux et donc ça porte un certain nombre de valeurs de l'électricité.
02:08On en parlera donc en portefeuille.
02:11Dans le focus du jour, nous aurons le plaisir de recevoir Loïc Vandrome, le directeur général d'Exahome,
02:15avec qui nous reviendrons sur la publication de résultats effectués la semaine dernière par l'entreprise.
02:19Nous reviendrons évidemment sur le cours de bourse, sur le secteur de la construction dans son ensemble et sur les perspectives de l'entreprise.
02:25Et puis enfin, dans le face-à-face, nous commenterons la séquence boursière dans son ensemble.
02:30On se retrouve dans un instant, dans Good Morning Markets et dans l'éclaireur.
02:38On se retrouve dans Good Morning Markets de 9h à 10h sur BFM Business avec un CAC 40 en hausse ce matin.
02:48A 8091 points, va-t-on toucher les 8100 points en séance ?
02:52C'est la question que l'on peut se poser, le futur CAC 40 qui était bien orienté depuis ce matin,
02:57le CAC 40 qui a très peu réagi à l'allocution de Sébastien Lecornu il y a un instant.
03:02Le CAC 40 donc en hausse de plus 0,43% et on se retrouve tout de suite dans l'éclaireur.
03:10L'éclaireur ce matin, c'est avec Gézabel Coupé-Souberan.
03:14Bonjour Gézabel Coupé-Souberan.
03:16Bonjour Nicolas.
03:16Vous êtes économiste, maîtresse de conférences à l'université Paris 1, Panthéon-Sorbonne,
03:20conseillère scientifique à l'Institut Veblen, spécialiste du sujet des banques centrales.
03:25Vous avez d'ailleurs écrit un livre qui est publié aujourd'hui, si je ne dis pas de bêtises,
03:28« L'argent expliqué à ma mère et à son banquier » aux éditions du Seuil.
03:32On avait envie de vous poser une question ce matin, Gézabel Coupé-Souberan.
03:36La question qui anime les marchés depuis plusieurs semaines,
03:39qui concerne l'indépendance de la Fed.
03:41Pour bien comprendre ce qui se joue à l'heure actuelle,
03:44on a un président des États-Unis qui exerce des pressions régulières sur la Fed,
03:49qui a tenté de limoger une des gouverneurs de la Fed.
03:51Finalement, la Cour suprême a laissé entendre qu'elle ne validerait pas aussi facilement
03:55la décision de Donald Trump, mais on a des pressions exercées par Donald Trump sur le sujet
03:59parce qu'il veut que la Fed baisse encore plus ses taux.
04:03Les marchés actions réagissent positivement à toutes les perspectives de baisse de taux de la Fed
04:08annoncées à l'heure actuelle ou anticipées.
04:10Et pourtant, si on voyait un risque plus important en matière d'indépendance de la Fed,
04:18ça pourrait avoir des incidences en matière de stabilité financière, Gézabel Coupé-Souberan.
04:23Pourquoi ?
04:24Alors, je trouve un épisode, si vous voulez, quand même très instructif
04:28parce que d'un côté, on peut se dire des banques centrales très indépendantes
04:34avec un fonctionnement technocratique, c'est un problème.
04:37Mais d'un autre côté, on voit bien avec les pressions exercées par Donald Trump
04:41que la mainmise d'un État potentiellement autoritaire sur la banque centrale,
04:46ce n'est pas ça qui va améliorer le fonctionnement des banques centrales,
04:48ce n'est pas ça qui va les rendre plus démocratiques et au service du bien commun.
04:52Donc de ce point de vue-là, je trouve que c'est un épisode extrêmement instructif.
04:57C'est un épisode qui pourrait quand même déboucher sur une crédibilité un peu altérée pour la Fed.
05:04Bien sûr.
05:04Parce que, bon, qu'est-ce qu'une banque centrale crédible pour les marchés financiers
05:09et pour les rentiers au service desquels fonctionnent les marchés ?
05:14C'est une banque centrale qui s'occupe essentiellement de l'inflation,
05:19qui a dans le viseur la stabilité monétaire.
05:23Et l'emploi, là, aux États-Unis, pour le coup ?
05:26Alors, oui, effectivement, pour la Réserve fédérale américaine,
05:28il y a ces deux jambes, ces deux objectifs à part égale,
05:34avec des signaux très contradictoires, en fait, au niveau de ces deux objectifs.
05:37Mais justement, si vous voulez, là, ce qui va se passer quand même,
05:40c'est que si la Fed est amenée à s'engager davantage dans la baisse des taux,
05:46et c'est ce qui est en train de s'opérer,
05:49plus ou moins sous la pression de Donald Trump,
05:52mais en réponse, en fait, à une situation de l'emploi qui est mauvaise,
05:56eh bien, ça risque, en fait, de porter préjudice à l'objectif d'inflation,
06:01parce que ça risque d'alimenter les tensions inflationnistes aux États-Unis.
06:06Et ça, les créanciers n'aiment pas ça, les prêteurs n'aiment pas ça,
06:10et c'est là où la crédibilité de la Fed pourrait être altérée.
06:15Une crédibilité altérée pour une banque centrale ?
06:16Une crédibilité, par exemple, vis-à-vis du fait de faire la juste chose,
06:21d'avoir le juste équilibre au moment économique où la Fed prend sa décision,
06:25et indépendante d'un pouvoir politique qui pourrait avoir d'autres objectifs ?
06:30Oui, exactement.
06:31Et si vous voulez, cette crédibilité de la banque centrale est essentielle, en fait,
06:39à l'ancrage des anticipations, est essentielle à la bonne conduite de la politique monétaire.
06:45Donc, une banque centrale moins crédible,
06:47c'est une banque centrale qui arrive moins à influencer les anticipations des investisseurs,
06:52et c'est une banque centrale qui a plus de mal à atteindre ses objectifs.
06:58Donc ça, ça peut être annonciateur de turbulences financières,
07:05et puis il y a quand même d'autres signaux.
07:06De turbulences financières, pourquoi ?
07:08Parce qu'il y aurait moins ce phare de la Fed sur les marchés financiers, c'est ça ?
07:12Oui, c'est ça, exactement.
07:12C'est-à-dire plus d'incertitudes, c'est forcément un cocktail un peu, si vous voulez,
07:17annonciateur de turbulences.
07:20Et puis, il y a quand même aussi quelque chose d'assez étonnant, en fait,
07:23que vous commentez au quotidien, c'est que, pour autant, les marchés sont contents.
07:28Oui, pour l'instant, quand la Fed annonce qu'elle va baisser ses taux,
07:31ou laisse attendre qu'elle va baisser ses taux, les marchés sont plutôt contents.
07:33C'est ça, donc les marchés sont contents parce qu'ils se disent,
07:35bon, ça veut dire que l'argent va coûter de moins en moins cher,
07:39que les prix des actifs vont encore augmenter,
07:44et ils sont contents parce qu'ils sont dans une forme, finalement,
07:47d'euphorie très liée aux anticipations un peu exagérées
07:52qu'ils nourrissent sur l'IA, d'accord ?
07:55Et cette euphorie, c'est toujours une forme d'aveuglement au désastre.
07:59Vous ajoutez là-dessus une grosse couche de dérèglementation
08:02qui est en train de s'opérer aux États-Unis
08:05et qui arrive de manière un peu plus insidieuse en Europe,
08:08et ça vous donne quand même un bon cocktail explosif
08:12propice à la réédition, en fait, d'une crise financière.
08:16Alors, effectivement, il y en a qui parlent de bulles
08:18sur le sujet intelligence artificielle,
08:20alors avec plus ou moins, effectivement, d'inquiétude
08:24en matière d'indépendance de la Fed.
08:26J'ai appelé Coupé-Souberan rapidement.
08:29C'est un vrai risque à l'heure actuelle
08:31quand on voit que la Cour suprême
08:32ne refuse de rendre sa décision tout de suite,
08:34que la nomination d'un économiste
08:37à la tête du Bureau of Labor Statistics
08:38est finalement retirée par Donald Trump
08:40parce qu'il sait qu'il n'aura pas la majorité
08:42au sein même des Républicains.
08:44Est-ce qu'on peut se dire qu'il y a quand même
08:45des gardes fous aux États-Unis à ce stade ?
08:46Non, effectivement, il y a des gardes fous.
08:48Pour l'instant, il y a une assez bonne défense
08:51de l'indépendance de la Banque centrale,
08:53mais le risque aussi dans tout ça, si vous voulez,
08:55ce serait de fermer complètement le débat
08:57sur l'indépendance des banques centrales,
08:59alors qu'il faut réfléchir à la gouvernance
09:01des banques centrales si on veut les mettre
09:03véritablement au service du bien commun
09:05et au service des transformations
09:07dont on a besoin.
09:08Et ce n'est évidemment pas ça
09:09que Donald Trump a en tête
09:10lorsqu'il essaie de mettre la main sur la Fed.
09:12Merci beaucoup, Jézabelle Coupé-Souberan,
09:14de nous avoir accompagnés
09:15dans l'éclaireur dans Good Morning Markets.
09:19Je rappelle que vous êtes économiste,
09:20maîtresse de conférence à l'université Paris 1,
09:22Panthéon-Sorbonne,
09:22et conseillère scientifique à l'Institut Veblen.
09:24Merci beaucoup.
09:25Quant à nous, on se retrouve tout de suite
09:26en direct au Desmarchés.
09:29En direct au Desmarchés,
09:31c'est à présent au téléphone
09:32que nous vivons la tendance du CAC 40
09:35qui est à 8 083 points
09:36en hausse de 0,34%.
09:38Nous retrouvons au téléphone Charles Janus.
09:40Bonjour Charles Janus.
09:42Oui, bonjour Nicolas, ravi de vous retrouver.
09:44Merci d'être avec nous.
09:45Vous êtes analyste indépendant
09:46et gérant de Supernova.
09:47On y a presque cru ce matin,
09:49Charles Janus,
09:50à un niveau symbolique
09:52des 8 100 points,
09:54touché ou presque.
09:55Finalement, on est un peu en dessous,
09:568 084 points.
09:57Mais comment analyser cette séquence,
10:00ce début de tendance aujourd'hui,
10:01mais surtout la séquence de la semaine,
10:02Charles Janus,
10:03avec quand même un CAC 40
10:04qui a beaucoup progressé cette semaine ?
10:07Oui, effectivement, Nicolas,
10:09on est fait un indice CAC 40,
10:10surtout qui a franchi un très gros niveau.
10:12C'était la zone des 7 900,
10:148 000 points.
10:15Donc en plus,
10:15on essaie d'être un niveau symbolique
10:17des 8 000 points.
10:18C'est surtout la borne haute
10:19d'un long trading range
10:20dans lequel on se trouvait
10:21depuis début mai.
10:23Et en fait,
10:23sa sortie désormais,
10:24elle invite à regarder
10:25vers les plus hauts,
10:26vers les ATH,
10:27donc vers les 8 250 points.
10:29Et ça, c'est un facteur très positif
10:30parce que ça veut dire
10:31qu'on a encore beaucoup de place
10:33devant nous vers le nord.
10:34Donc pour l'instant,
10:35les investisseurs,
10:35ils vont plutôt a priori chercher
10:37des achats sur repli
10:38pour viser ces plus hauts
10:39de l'année 2025
10:40au niveau des 8 250 points.
10:42Alors quand même,
10:43pour donner quelques éléments
10:44qui pourraient être négatifs
10:46au cas où,
10:47c'est si l'indice,
10:47il repasse sous les 7 850,
10:49ça signifierait que les impulsifs
10:51des deux derniers jours,
10:52le beau mouvement aussi
10:53que vous avez mentionné
10:54en introduction,
10:55eh bien,
10:55il se ferait contrecarré.
10:57On réintégrerait le trading range,
10:59on aurait des signes négatifs
11:00et à ce moment-là,
11:01la réintégration du trading range
11:02inviterait vers des replis
11:03vers 7 700,
11:04voire 7 600 points
11:05les plus bas de l'été.
11:07Donc ça serait éminemment négatif.
11:08Mais pour l'instant,
11:09on est positif.
11:09Achats sur repli,
11:118 000, 7 980,
11:12c'est déjà une belle zone,
11:13c'est la zone de gap
11:14qui a été laissée ouverte
11:14par le marché hier.
11:16Et si on a des achats
11:17sur cette zone,
11:17eh bien ensuite,
11:18on pourra viser les 8 250 points.
11:20Alors les raisons de cette hausse,
11:21elles sont regardées
11:22du côté du compartiment du luxe,
11:24évidemment.
11:25C'est un secteur
11:26qui est très fort
11:27au sein de l'indice CAC 40.
11:28On a des hausses hier
11:29de 3 61 pour l'VMH,
11:302 73 pour Hermès,
11:322 14 pour L'Oréal.
11:34Donc c'est un secteur
11:34qui est animé en effet,
11:35puisque déjà,
11:36on a le dossier Armani
11:38qui anime la Côte parisienne
11:39puisqu'on veut savoir,
11:41en tout cas,
11:41il y a des discussions
11:42pour savoir qui pourrait prendre
11:43la participation minoritaire
11:44au sein du groupe italien
11:46depuis le décès
11:46de Giorgio Armani
11:48début septembre.
11:49Et puis à côté de ça,
11:50évidemment,
11:51en plus du secteur du luxe,
11:52on a des gros dossiers,
11:53des grosses pondérations
11:54d'indices
11:54pour effectuer
11:55des gros rebonds.
11:56Par exemple,
11:56Sanofi,
11:57évidemment porté
11:58par le deal
11:59entre Pfizer
11:59et la Maison Blanche
12:00qui a redonné
12:01la confiance
12:02sur le secteur de la santé.
12:03Et puis à côté de ça,
12:04évidemment,
12:04toute la thématique
12:05infrastructure IA.
12:06On a ce matin,
12:07le grand
12:07qui progresse très fortement.
12:09Mais ces derniers jours,
12:10c'était surtout Schneider Electric
12:11qui portait la tendance.
12:12Donc on voit
12:13les principales pondérations
12:14du CAC 40
12:15sont bien orientés
12:16avec en tête
12:16le luxe
12:18qui se retourne.
12:19Et puis évidemment,
12:20maintenant,
12:20d'un point de vue technique,
12:21on est sorti
12:21des training ranges
12:22c'est positif,
12:23c'est hautier
12:23et on visait
12:248250 points.
12:25Le Grand,
12:26vous le mentionnez,
12:26effectivement,
12:27qui gagne
12:27près de 1%
12:28ce matin
12:29à la suite
12:30de l'annonce
12:31du coup
12:32de l'achat
12:32de Haftron Power
12:33Solutions
12:34spécialisée
12:35dans les équipements
12:35électriques,
12:36notamment destinés
12:38au centre
12:39de données.
12:40Très rapidement,
12:41Charles Janus,
12:42vous nous avez parlé
12:42des 8250 points,
12:46ça veut dire
12:46qu'on peut
12:47potentiellement
12:48s'approcher
12:50des records
12:52du CAC 40 ?
12:54Ah oui,
12:54il n'y a plus grand-chose
12:55qui empêche
12:56d'un point de vue technique,
12:57c'était vraiment
12:57de déborder cette zone
12:58et maintenant,
12:59les investisseurs
13:00vont vraiment chercher
13:01des achats sur repris.
13:02On pourrait même peut-être
13:03avoir un petit faux mot,
13:04c'est-à-dire se dire
13:05je n'ai pas profité
13:06de l'accumulation,
13:08il faut que je me positionne
13:08le plus rapidement possible
13:10et donc à mon avis,
13:11il y aura très peu
13:11de replis dans cette tendance
13:12de toute manière.
13:13L'élément central
13:14à regarder,
13:15c'est ce que le gap,
13:16donc le trou de cotation
13:17qui a été fait hier
13:17à l'ouverture du marché,
13:19est-ce qu'il va tenir ?
13:20Plus il va tenir
13:21et plus les acheteurs
13:21vont le défendre,
13:22plus statistiquement
13:23les investisseurs
13:24vont regarder très rapidement
13:25vers les 8250 points
13:27comme cible principale
13:28pour les prochaines semaines.
13:29Merci Charles Janus
13:31d'avoir été avec nous
13:31au téléphone
13:32pour commenter
13:32la tendance du CAC 40
13:34à l'ouverture ce matin.
13:35Je rappelle que vous êtes
13:35analyste indépendant
13:36et gérant de Supernova
13:39et quant à nous
13:39on se retrouve tout de suite
13:40dans En Portefeuille.
13:44En Portefeuille,
13:45nous décryptons à présent
13:46une thématique
13:46d'investissement,
13:47un secteur,
13:48voire même des valeurs
13:50et en l'occurrence
13:50pour cela
13:51nous avons le plaisir
13:51de retrouver en visio
13:52Adrien Dumas.
13:53Bonjour Adrien Dumas.
13:55Bonjour Nicolas.
13:56Merci d'être avec nous.
13:57Vous êtes directeur
13:58de la gestion
13:59chez Mandarine Gestion.
14:02Quelle plus belle introduction
14:03pour la thématique
14:04qui va nous animer ce matin,
14:06la thématique de l'électricité
14:07que l'annonce
14:08de l'acquisition
14:09par le grand
14:10de Haftron Power Solutions
14:12aux Etats-Unis
14:13avec qui est justement
14:14spécialisé
14:14dans les équipements électriques
14:16destinés au centre de données.
14:18Plus d'un milliard de dollars
14:19pour cette acquisition.
14:22Ça montre derrière
14:23cette opération
14:23qui fait prendre
14:25près de 1% ce matin
14:26à l'action Le Grand
14:27à la Bourse de Paris.
14:29Ça montre que
14:30la thématique
14:30de l'électricité
14:31est une vraie thématique
14:33à regarder en bourse
14:33à l'heure actuelle
14:34en lien par effet rebond
14:36à la thématique
14:37de l'intelligence artificielle
14:38Adrien Dumas.
14:40Oui tout à fait.
14:41C'est exactement ça.
14:42Si on se place
14:43sur le rythme générique
14:45de la demande d'électricité,
14:47on va dire
14:48que ces dix dernières années
14:48la demande d'électricité
14:49elle a plus de l'ordre
14:50de 2 à 3% par an
14:51portée par l'électrification
14:53de certains secteurs.
14:54On pense à la mobilité
14:55et de manière générale
14:56au déploiement
14:57des solutions électriques.
14:58Et effectivement
14:58le déploiement
14:59de l'intérêt artificiel
15:00vient rajouter
15:01une très forte demande
15:02à court, moyen
15:03et certainement long terme
15:05sur la demande d'électricité.
15:06On parle plutôt
15:07de 5 à 6%
15:08de hausse
15:09de la demande
15:10annuelle
15:11d'ici 2035
15:12et donc ça vient
15:13mettre la pression
15:13effectivement
15:14sur cet équilibre
15:15offre-demande.
15:16Donc on a besoin
15:16de beaucoup
15:17de nouvelles capacités
15:17de production électrique
15:18et donc effectivement
15:19ça a des conséquences
15:21sur la qualité des réseaux,
15:22les besoins
15:23en upgrade des réseaux électriques
15:24et des équipements
15:25effectivement
15:26pour déployer
15:26tous ces besoins.
15:28Donc effectivement
15:29ça crée
15:29des nouveaux marchés,
15:31des taux de croissance
15:31extrêmement intéressants
15:32pour les équipes entières
15:33qui sont bien placées.
15:34Vous l'avez mentionné,
15:35on a la chance
15:35d'avoir en France
15:36entre Schneider et Legrand
15:37deux grands acteurs
15:38de l'électrification
15:39qui sont particulièrement
15:40bien passés
15:40dans cette course.
15:42Donc comment est-ce
15:43qu'on traduit ça
15:43en thématique d'investissement ?
15:44On va regarder du coup
15:45du côté de Schneider
15:46et Legrand
15:47parce que vous l'avez dit
15:48on a la chance
15:49d'avoir des champions
15:50du secteur
15:51donc pourquoi s'en priver
15:52c'est ça ?
15:53Alors il y a effectivement
15:54les équipementiers
15:55à la fois équipementiers
15:57pour les centres de données
15:58puisque Legrand
15:58fournit des équipements
16:00pas seulement pour les réseaux
16:01mais aussi directement
16:02en fait dans le refroidissement
16:04par exemple
16:04des centres de données
16:05où ils ont tout un panne
16:06de technologie
16:07c'est à peu près la même chose
16:07pour Schneider Electric
16:08on peut remonter
16:10un petit peu
16:10la chaîne de valeur
16:11avec d'abord
16:11tout ce qui tourne
16:12autour de la production
16:13d'électricité
16:14c'est vrai que par exemple
16:14le secteur des renouvelables
16:16qui a été vraiment
16:18j'allais dire
16:19oublié en bourse
16:20ces deux ou trois dernières années
16:21avec la question
16:22sur la hausse des taux
16:23la question sur la politique
16:24énergétique
16:24de Donald Trump
16:25en fait revient en force
16:26parce qu'en fait
16:27à court terme
16:28la capacité de production électrique
16:30la pilotable
16:30la plus déployable
16:31rapidement
16:32ça reste des champs
16:33de panneaux solaires
16:34un peu les piles à combustible
16:35parce que si le nucléaire
16:37et d'autres technologies
16:38de moyen long terme
16:38pourraient prendre le relais
16:39on va dire à horizon
16:402030-2032
16:42entre temps
16:43d'ici 2030
16:44on a besoin de cette énergie
16:45et donc il faut
16:46mobiliser toutes les sources
16:47et toutes les technologies
16:48déployables rapidement
16:49pour répondre à ce besoin
16:50donc en Europe
16:51on a par exemple
16:52un acteur
16:53coté à la bourse de Madrid
16:54qui s'appelle
16:55EDP Réan Vavège
16:56qui est un grand spécialiste
16:58du déploiement
16:59des parcs solaires
17:00à destination
17:01de clients particuliers
17:02ce qu'on appelle
17:02des PPA
17:03et typiquement
17:05ils ont une belle part
17:06de marché aux Etats-Unis
17:06ils devraient pouvoir bénéficier
17:07là aussi
17:08de l'accélération
17:09des besoins d'électricité
17:10pour notamment
17:11les centres de données
17:11Ce qui est intéressant
17:13Adrien Dima
17:14dans ce que vous nous dites
17:14c'est que quand on parle
17:15d'électricité
17:15effectivement on pense
17:16production d'électricité
17:18ou construction de réseaux
17:19mais vous nous avez parlé
17:19de refroidissement
17:20de data center
17:21et si je reviens
17:21sur cette acquisition
17:22de Legrand aux Etats-Unis
17:23une des activités
17:24de After Home Power Solutions
17:25c'est notamment
17:26de tester
17:27l'alimentation électrique
17:28des data centers
17:28donc en fait
17:29on a un marché
17:30de l'électrification
17:31beaucoup plus vaste
17:32que la simple production
17:34ou acheminement
17:35de l'électricité
17:36qu'on peut jouer
17:37sur des thématiques
17:38un peu connexes
17:38si je comprends bien
17:39Oui tout à fait
17:41un centre de données
17:42c'est vraiment
17:43un sujet sur lequel
17:45il y a énormément
17:46de besoin d'innovation
17:47technologique
17:47parce qu'un centre de données
17:48ça consomme énormément
17:49d'électricité
17:50ça doit fonctionner
17:5024 heures sur 24
17:52donc là on va déployer
17:54notamment tous les enjeux
17:55autour du stockage
17:56d'énergie pour s'assurer
17:57et l'indépendance énergétique
17:58d'un centre de données
17:59pour s'assurer
17:59qu'il fonctionne 24 sur 24
18:00on a des centres de données
18:02qui consomment
18:02énormément d'eau
18:04ou en tout cas
18:04de technologies de refroidissement
18:05parce que l'enjeu thermique
18:07d'un centre de données
18:07est très important
18:08et puis voilà
18:10d'autres technologies adjacentes
18:11autour effectivement
18:12du contrôle
18:13des flux électriques
18:14au sein du centre de données
18:15puisque c'est effectivement
18:16très générateur de puissance
18:18donc voilà
18:19c'est clairement
18:20une accélération
18:21en fait des efforts
18:22d'R&D et d'innovation
18:23les centres de données
18:24dans l'ensemble
18:24ne sont quand même pas
18:25une très bonne nouvelle
18:25pour la planète
18:26parce qu'effectivement
18:27ça a des conséquences
18:28environnementales très fortes
18:29mais on peut dire
18:30que le côté positif de ça
18:31c'est que ça encourage
18:32une énorme vague d'innovation
18:33pour essayer d'apporter
18:35les solutions
18:35les plus efficaces
18:36les plus efficientes
18:37sur le côté thermique
18:38sur l'eau
18:38ou sur l'électricité
18:39En début de semaine
18:41dans Good Morning Markets
18:42on parlait de souveraineté européenne
18:44et le sujet de l'énergie
18:46revient régulièrement
18:47alors là effectivement
18:48on parle de la thématique
18:49de l'électricité
18:49tirée par l'IA
18:51le besoin de data center
18:52et donc le besoin
18:53d'électricité
18:54d'énergie
18:54pour alimenter
18:55effectivement
18:56les différents aspects
18:57de ces data centers
18:58mais est-ce que
18:59derrière cette thématique
19:00de l'électricité
19:01et de l'énergie
19:01il n'y a pas aussi
19:02un sujet de souveraineté européenne
19:03Adrien Dumas ?
19:04Oui bien sûr
19:06c'est la question
19:07qui nous anime
19:08particulièrement France
19:09puisque vous savez
19:09qu'il y a encore
19:10le plan de planification
19:12énergétique
19:13le fameux PPE
19:14est en cours
19:14en discussion
19:15à l'échelle de la France
19:17on sait que
19:17les Allemands
19:18sont en grande réflexion
19:19aussi sur l'évolution
19:20de leur mix énergétique
19:21avec en tête
19:22l'idée qu'il va falloir
19:23se couper progressivement
19:24de la dépendance
19:26notamment au gaz russe
19:27même si on a cherché
19:29d'autres sources
19:29d'approvisionnement
19:30progressivement
19:31on va devoir réfléchir
19:31à déployer
19:32des nouvelles technologies
19:33donc oui
19:33c'est aussi effectivement
19:34un enjeu de souveraineté
19:35comment être de plus en plus
19:36autonome
19:36en production d'énergie
19:38alors on a en Europe
19:39une chance
19:41c'est qu'on a quand même
19:41des bassins hydroélectriques
19:42très importants
19:43ça doit être une source
19:44importante de production
19:45d'électricité
19:45on a des technologies nucléaires
19:47qui sont
19:47j'allais dire intéressantes aussi
19:49même s'il faut se poser
19:50la question
19:50de les redéployer
19:52et puis peut-être
19:52de les upgrader
19:53de réfléchir
19:54aux nouvelles technologies
19:55ce qu'on appelle
19:55notamment les petits réacteurs nucléaires
19:57les SMR
19:58et puis je pense
19:59ne pas se poser de questions
20:01sur l'idée
20:03qu'il faut en fait
20:03déployer toutes les technologies
20:04qui sont disponibles
20:05on a tendance
20:06un peu trop souvent
20:07à opposer le nucléaire
20:08et les renouvelables
20:09en disant qu'il faut choisir
20:10l'un ou l'autre
20:11mais en fait
20:11la demande d'électricité
20:12va nous pousser
20:13je pense à réfléchir
20:14à toutes ces solutions
20:15et à voir comment
20:16il faut les intégrer
20:17dans notre planification
20:18Avec peut-être
20:19un timing différent
20:20Adrien Dumas
20:21justement entre nucléaire
20:22et renouvelable
20:23est-ce que les timings
20:23de marché
20:23seront les mêmes ?
20:25Non parce qu'effectivement
20:26aujourd'hui
20:26si on se décide
20:27à relancer le nucléaire
20:28et je crois que la France
20:29a quand même bien avancé
20:30déjà ses ambitions là-dessus
20:31on parle d'une production
20:32d'électricité
20:33qui ne sera pas disponible
20:34avant 2031
20:352032
20:36voire un petit peu après
20:36donc entre-temps
20:37effectivement
20:38il y a d'autres sources
20:39de production
20:40qui peuvent être
20:41effectivement déployées
20:42plus rapidement
20:42je vous disais tout à l'heure
20:43c'est quand même
20:44l'avantage du solaire
20:45on a effectivement
20:46des réflexions
20:47sur l'hydroélectrique
20:48on peut réfléchir
20:49aussi à la géothermie
20:50qui est une technologie
20:51par exemple aux Etats-Unis
20:52qui tentera vraiment
20:52d'être mis en lumière
20:54c'est des technologies
20:55qui sont assez proches
20:56en fait
20:56de la recherche de pétrole
20:58puisqu'en fait
20:59on va forer dans le sol
21:00pour aller chercher la chaleur
21:01et profiter de cette chaleur
21:02pour produire de l'énergie
21:03donc voilà
21:04je pense qu'il faut
21:04effectivement
21:05ne pas se limiter
21:07à des débats
21:08sur quelle technologie
21:09est meilleure que l'autre
21:09en fait
21:10l'accélération
21:10de la demande d'énergie
21:11et notre sujet de souveraineté
21:13va nous obliger
21:14à intégrer
21:14toutes les technologies
21:15et à les déployer
21:17le plus rapidement possible
21:18Rapidement Adrien Dumas
21:19on a Legrand
21:20qui est à 0
21:21plus 0,95%
21:23à l'heure où on se parle
21:23Schneider Electric
21:24plus 0,70%
21:26quels espoirs
21:28quelles attentes
21:30d'ici la fin de l'année
21:31sans faire de prévision
21:33bien sûr
21:34mais
21:34non mais c'est
21:35effectivement
21:35c'est des titres
21:36qui sont particulièrement
21:37corrélés en fait
21:38à la thématique
21:38de l'intelligence artificielle
21:39donc j'entendais
21:40tout à l'heure
21:41vos discussions
21:42sur est-ce qu'on est
21:42sur une période d'euphorie
21:43autour de la thématique
21:44oui c'est vrai
21:45que ce sont des paniers
21:46qui continuent à fortement performer
21:48depuis le début de l'année
21:50on va dire depuis 8 mois
21:51il faut que
21:53d'un point de vue fondamental
21:54les chiffres continuent
21:55à s'aligner
21:56à cette euphorie
21:57pour l'instant
21:58on a plutôt des signaux positifs
21:59les montants d'investissement
22:01mis sur la table
22:02pour développer
22:02les centres de données
22:03sont toujours là
22:04on ne voit pas de ralentissement
22:05de la demande
22:05pour les équipements
22:06donc ce sont des titres
22:07qui ont de grandes chances
22:08effectivement
22:08de rester bien orientés
22:09la question c'est
22:11effectivement
22:11le niveau de valorisation
22:12je ne pense pas
22:13qu'on ait encore d'alerte
22:13pour les acteurs européens
22:16qu'on a mentionné
22:16il y a un peu plus de questions
22:18sur quelques concurrents américains
22:19qui ont atteint maintenant
22:20le niveau de valorisation
22:21qui sont quand même
22:21très très élevés
22:22un des grands concurrents américains
22:23de Schneider et de Legrand
22:24par exemple
22:24qui s'appelle Vertiv
22:25capitalise plus de 50 milliards
22:27de dollars de marché
22:28de capitalisation
22:29et c'est un type de valorisation
22:30qui sont quand même
22:31largement supérieurs
22:32à ce qu'on constate
22:32sur nos opérateurs français
22:34merci Adrien Dumas
22:35de nous avoir accompagné
22:36dans Good Morning Market
22:36je rappelle que vous êtes
22:37directeur de la gestion
22:38chez Mandarine Gestion
22:39le CAC 40
22:40qui est à 8085 points
22:41en hausse de 0,36%
22:43on se retrouve tout de suite
22:44BFM Business présente
22:47Good Morning Market
22:49De retour dans Good Morning Market
22:54avec un CAC 40
22:55qui est à 8088 points
22:57à l'heure où l'on se parle
22:58en hausse de 0,40%
23:01c'est à présent l'heure
23:03du focus du jour
23:04où nous accueillons
23:05une entreprise
23:05dans Good Morning Market
23:06et l'entreprise du jour
23:11est Exaom
23:12Exaom
23:12qui a publié
23:13ses résultats semestriels
23:15la semaine dernière
23:16nous avons le plaisir
23:17d'avoir en visio
23:19Loïc Vandrome
23:19le directeur général
23:20d'Exaom
23:21avec nous
23:21bonjour Loïc Vandrome
23:22bonjour
23:24merci d'être avec nous
23:26on va revenir
23:26sur ces résultats
23:27que vous avez publiés
23:28le 25 septembre dernier
23:29résultat qui concerne
23:30le premier semestre
23:31de l'activité
23:32d'Exaom
23:33avec
23:34je vais donner
23:35trois chiffres
23:35et on va les commenter ensemble
23:36un chiffre d'affaires
23:38en recul
23:38de 25%
23:39un résultat opérationnel
23:41courant
23:42en recul
23:42de 14%
23:43et un résultat net
23:44par du groupe
23:45en recul
23:46lui
23:47de près
23:47de 50%
23:49Loïc Vandrome
23:50comment est-ce qu'on explique
23:51cette activité
23:52chez Exaom
23:54au premier semestre
23:55de l'année 2025
23:56avec un résultat net
23:58quand même
23:58avec un recul
24:00assez conséquent
24:01oui mais effectivement
24:03en fait tout cela
24:05était prévu
24:07et annoncé
24:07de longue date
24:08pour nous
24:08ce n'est pas une surprise
24:09on l'avait annoncé
24:10au marché
24:10tout cela
24:11est le résultat
24:12en fait
24:12d'une politique
24:13du logement
24:14à la dégradation
24:15dans le monde
24:15de l'immobilier
24:16sur l'année 2023
24:18et 2024
24:19et toutes ces
24:20non-ventes
24:21ou mé-ventes
24:22et ce ralentissement
24:23du marché
24:23engendre
24:24en 2025
24:26on va dire
24:27un bas de cycle
24:27sur la production
24:28de logements
24:29individuels
24:30collectifs
24:30en rénovation
24:31donc en fait
24:32aujourd'hui
24:33on est encore
24:35en train de subir
24:35ce ralentissement
24:36donc forcément
24:37avec une baisse
24:38significative
24:38de notre chiffre d'affaires
24:39de l'ordre
24:40vous l'avez dit
24:40de 25%
24:41le résultat
24:44à la rentabilité
24:45peut en pâtir
24:46néanmoins
24:46on a fait
24:48d'énormes efforts
24:49sur nos charges fixes
24:50pour réduire
24:52on va dire
24:52la baisse
24:53ou limiter
24:54la baisse
24:54de notre résultat
24:55et on sort
24:57quand même
24:57une marge opérationnelle
24:58courante
25:00de l'ordre
25:00de 4%
25:01ce qui est quand même
25:01une pourrêt
25:02c'est ce qui est
25:02très honorable
25:03dans un monde
25:04aussi perturbé
25:06qu'actuellement
25:06donc effectivement
25:08c'est en baisse
25:09mais c'était annoncé
25:10c'était maîtrisé
25:11et je pense
25:11qu'un certain nombre
25:12d'entreprises
25:13souhaiteraient avoir
25:14maintenu une rentabilité
25:15honorable
25:15dans cette période
25:16mais ça reste
25:17une période
25:17très difficile
25:18et ça
25:18les investisseurs
25:20l'ont compris
25:20puisqu'on voit
25:21que le cours
25:22de bourse
25:23d'Exaom
25:23n'en a pas pâti
25:24l'action
25:26a même progressé
25:27depuis l'annonce
25:29on était à 29,30
25:30le jour de l'annonce
25:30on est à 32,40
25:34à l'heure actuelle
25:35où on se parle
25:36un mot peut-être
25:38sur l'activité
25:39d'Exaom
25:39pour bien comprendre
25:40c'est-à-dire
25:40qu'on a publié
25:41les chiffres
25:42enfin vous avez publié
25:43les chiffres
25:44du premier semestre
25:45on a pu les lire
25:46mais les temps
25:47de vente
25:47sont très longs
25:48chez Exaom
25:49ce qui veut dire
25:50que là
25:50on trouve
25:51dans les chiffres
25:51du premier semestre
25:522025
25:53les résultats
25:54de vente
25:54qui ont eu lieu
25:55au dernier trimestre
25:572024
25:58avant même
25:59Loïc Vendrome
26:00alors exactement
26:02c'est les résultats
26:03de vente
26:03de fin 2023
26:04et de toute l'année 2024
26:05tout à fait
26:06ah oui d'accord
26:07donc on va même
26:07beaucoup plus loin
26:08donc là en fait
26:10l'activité commerciale
26:12qui est repartie
26:13depuis fin 2024
26:15en fait
26:15on commence à le ressentir
26:17au niveau de nos ouvertures
26:18de chantier
26:19de la production
26:19de notre facturation
26:20et on sait maintenant
26:22avec l'embarqué
26:23que nous avons
26:24au niveau de l'activité
26:25commerciale
26:26qui est quand même
26:26meilleure sur cette année
26:272025
26:27je tiens à le souligner
26:28et en fait
26:30un exemple
26:30en plus qui surperforme
26:31dans ce marché là
26:32en fait ça nous assure
26:33une croissance
26:35de notre chiffre d'affaires
26:35pour le coup
26:36et une amélioration
26:37de la rentabilité
26:37pour 2026
26:38là maintenant
26:40on va travailler surtout
26:40pour fin 2026
26:41même 2027
26:42d'accord
26:43donc en fait
26:44on a vraiment
26:44un décalage d'un an
26:45entre ce qu'on a pu vivre
26:46en matière de contexte
26:49immobilier
26:50notamment de vente
26:51de maisons neuves
26:52et ce qu'on voit
26:53et ce qu'on voit
26:54dans les chiffres
26:55comment est-ce que vous voyez
26:55le marché à l'heure actuelle
26:56Loïc Vendrome
26:57comment est-ce que vous analysez
26:58le marché que vous vivez
27:00en cette fin d'année 2025
27:01pour le coup
27:02Alors le marché va mieux
27:04ce n'est pas pour autant
27:06qu'on peut dire
27:07que le marché de l'immobilier
27:08n'est plus malade
27:09on part d'un point bas historique
27:11mais néanmoins
27:12le marché de la maison annuelle
27:13pour parler de ce marché
27:14il est en hausse
27:15de l'ordre de 35%
27:17sur ce début d'année 2025
27:19après un point bas historique
27:21touché fin 2024
27:22donc il est en redressement
27:23mais pour vous donner
27:24un chiffre un peu marquant
27:26en moyenne
27:27sur les 15 dernières années
27:28il a été vendu
27:29115 000 maisons par an
27:30au niveau du marché
27:31l'année dernière
27:32il y a eu 48 000 maisons de vendu
27:34et cette année
27:34on devrait être entre 65
27:36et 70 000 maisons
27:37donc il y a une forte inflexion
27:38mais on reste quand même
27:39très en deçà
27:40des moyennes historiques
27:41de la profession
27:42Quelle stratégie pour Exaom
27:44justement pour naviguer
27:46dans ce marché encore complexe
27:48pour les acteurs
27:49de la maison individuelle
27:50notamment ?
27:52Nos stratégies déjà
27:53c'est des résultats
27:54c'est un marché à plus 35
27:55quand nous nous sommes plutôt
27:56à plus 60%
27:58à périmètre constant
27:59donc on prend des parts de marché
28:00notamment
28:01parce qu'on a diversifié notre offre
28:03parce qu'on fait plus de maisons sur mesure
28:05on fait plus de petites maisons
28:06en fait on s'est adapté
28:07à une nouvelle clientèle
28:08qui cherche aujourd'hui
28:09à répondre à des besoins
28:10pour se loger
28:11ou à des investisseurs
28:12qui cherchent à mettre
28:13à construire des biens pour louer
28:16donc en fait Exaom
28:17aujourd'hui
28:18c'est de l'agilité
28:19pour absorber
28:20cette baisse de chiffre d'affaires
28:21mais aussi pour contenter
28:22des nouveaux clients
28:23qui ont besoin de se loger
28:25mais qui
28:26en fonction de leur solvabilité
28:28de l'évolution des coûts
28:29et bien
28:29vont peut-être
28:30aller chercher
28:31d'autres modes de logement
28:32des maisons plus petites
28:34des maisons
28:34multigénérationnelles
28:36et en fait Exaom
28:36c'est pour ça qu'on surperforme
28:38parce qu'en dehors d'être solide
28:39on a su adapter notre offre
28:40dans un marché complexe
28:41pour l'ensemble de la profession
28:42donc où on fait plus petit
28:43où on fait plus grand
28:44mais pour plusieurs générations
28:45au sein de la maison
28:46c'est ça qu'il faut comprendre
28:46c'est un peu l'état
28:47de la demande agile
28:49que vous constatez
28:50à l'heure actuelle
28:50oui en fait
28:52avant on faisait
28:53globalement des maisons
28:54pour une famille
28:55avec deux enfants
28:56c'était un peu
28:56voilà
28:57après on voit que
28:58les familles
28:59il y a beaucoup de divorces
29:00il y a beaucoup de personnes seules
29:02les gens vivent
29:03de plus en plus tard
29:04les maisons de retraite
29:05coûtent cher
29:06donc en fait
29:06tout ça fait qu'on est obligé
29:07de s'adapter
29:08et effectivement
29:09on fait des maisons petites
29:10des maisons comme avant
29:11mais on fait aussi
29:12des maisons plus grandes
29:13pour des gens
29:13qui ont soit en plus de moyens
29:14ou soit des familles
29:16qui accueillent leurs parents
29:17chez eux
29:18pour éviter de les mettre
29:19dans une maison de retraite
29:20pour différentes raisons
29:22donc effectivement
29:23il faut être agile
29:24et la maison type
29:2690 m²
29:27et 3 chambres
29:28aujourd'hui
29:28c'est un tiers de nos ventes
29:30alors qu'avant
29:30c'était plutôt
29:3170% de nos ventes
29:32Un nouveau DPE
29:34annoncé pour 2026
29:35la rénovation énergétique
29:36chez Exaom
29:37ça a été plutôt un frein
29:38ou une opportunité
29:39quand on voit
29:40que d'un côté
29:41effectivement
29:41ça pousse
29:42à la rénovation
29:43mais que de l'autre
29:44le cadre réglementaire
29:45a pu être mouvant
29:47laissant
29:48les
29:48enfin
29:49repoussant parfois
29:50les décisions d'agir
29:51Alors
29:53effectivement
29:54on a parlé de la maison individuelle
29:55qui est notre cœur de métier
29:56il faut savoir que 25%
29:57de notre chiffre d'affaires
29:58aujourd'hui
29:58est dans les nouveaux métiers
29:59dont la rénovation
30:00on va faire quand même
30:01cette année
30:02on va
30:03on va
30:03on va
30:04on va
30:04175 millions d'euros
30:05en rénovation
30:06mais notre rénovation
30:07elle n'est pas
30:07aidée
30:08à 95%
30:09notre rénovation
30:10est non aidée
30:10on n'a jamais voulu
30:12aller sur des marchés
30:13où on aurait été
30:14dépendant des aides
30:15donc à l'instant T
30:17c'est-à-dire
30:17ces stop and go
30:18ou cette non-visibilité
30:20sur la prime rénovation
30:20c'est une mauvaise nouvelle
30:22mais j'ai envie de dire
30:23ça nous impacte peu
30:24et même
30:26ça va même
30:26valider notre modèle
30:27de rénovation
30:29non aidée
30:29plutôt sur des gros
30:31paniers moyens
30:32que nous faisons
30:33et que nous faisons
30:34de plus en plus
30:34parce qu'aujourd'hui
30:35cette branche est en hausse
30:36de l'ordre de 25%
30:37au niveau du commandé
30:38donc c'est pas une bonne nouvelle
30:39mais ça va peut-être
30:39assainir le marché
30:40et mettre en avant
30:41des acteurs sérieux
30:43durables
30:44comme nous le sommes
30:45Je rappelle
30:46Loïc Vandrome
30:47donc un résultat net
30:48part du groupe
30:49en recul de 50%
30:50en lien aussi
30:50avec des acquisitions
30:51qui ont grévé
30:52un petit peu le résultat net
30:53par rapport
30:54au résultat opérationnel
30:55courant
30:56un mot peut-être
30:57de vos objectifs
30:59pour l'année complète
31:01de votre exercice
31:03à quoi s'attendre
31:04pour Exaom
31:04d'ici la fin
31:05de son exercice
31:07Effectivement
31:08dans un point bas
31:09on arrive quand même
31:09à sortir une rentabilité
31:10opérationnelle
31:11non courante
31:11de l'ordre de 4%
31:12donc on l'a annoncé
31:13en 2026
31:14cette rentabilité
31:15va continuer
31:16de s'améliorer
31:16on n'a pas donné
31:17de guidance
31:18il est encore
31:18un peu trop tôt
31:19mais elle va s'améliorer
31:20significativement
31:20et on va repartir
31:22sur une croissance
31:22du chiffre d'affaires
31:23on a parlé effectivement
31:24d'une baisse de 25%
31:25on devrait arriver
31:26en fin d'année
31:27à une baisse
31:27de l'ordre
31:28de moins 10%
31:28à moins 15%
31:29du chiffre d'affaires
31:29donc ça va s'atténuer
31:30quand même au deuxième semestre
31:31donc c'est quand même
31:32plutôt déjà une bonne nouvelle
31:33mais en 2026
31:35on va avoir
31:35une croissance significative
31:37également
31:37de notre chiffre d'affaires
31:38donc effectivement
31:39pour 2026
31:40les nouvelles sont plutôt
31:41bonnes pour Exaom
31:42après deux années difficiles
31:43mais passées néanmoins
31:44sans trop de problèmes
31:47avec du courage
31:48mais aujourd'hui
31:48on reste solide
31:492026 sera
31:51beaucoup plus intéressant
31:53et nos perspectives commerciales
31:56nous donnent de l'espoir
31:58pour 2027
31:58avec un marché
31:59qui restructure
32:00des acteurs
32:01pour certains
32:03qui sont faibles
32:04et Exaom
32:05qui souhaitent prendre
32:05des parts de marché importantes
32:06et continuer
32:07de diversifier
32:08notre offre
32:09pour gagner des parts de marché
32:09Merci beaucoup
32:11Loïc Vendrome
32:11de nous avoir accompagné
32:12dans Good Morning Markets
32:13je rappelle que vous êtes
32:14directeur général
32:15de Exaom
32:16Exaom
32:16dont le cours
32:17est actuellement
32:18à 32,40 euros
32:20en hausse de 0,93%
32:22depuis ce matin
32:23il y a un CAC 40
32:24à 8083 points
32:25en hausse de 0,33%
32:27on se retrouve
32:28tout de suite
32:28dans le Face à Face
32:29Et nous finissons
32:32cette émission
32:33avec le Face à Face
32:34le Face à Face
32:34deux experts
32:35des marchés financiers
32:36nous accompagnent
32:37Laurent Chauderge
32:38tout d'abord
32:38bonjour Laurent Chauderge
32:39Bonjour Nicolas
32:40Merci d'être avec nous
32:40vous êtes membre
32:41du comité d'investissement
32:42chez BDL Capital Management
32:43nous avons le plaisir
32:44d'accueillir également
32:45Nour Bendimered
32:46Bonjour Nour Bendimered
32:48Bonjour Nicolas
32:48Vous êtes directeur
32:49des investissements
32:50chez Ivesta
32:52Première question
32:53rapide peut-être
32:54pour vous
32:54Nour Bendimered
32:56les marchés
32:57ne regardent-ils
32:58que les espoirs
33:00de soutien monétaire
33:03de la réserve
33:04fédérale américaine
33:05alors même
33:05que nous n'allons
33:07probablement pas
33:07avoir les chiffres
33:09de l'emploi
33:09aux Etats-Unis
33:10cet après-midi
33:11je dis probablement
33:12puisqu'il y a des appels
33:13côté démocrate
33:14pour potentiellement
33:15pour faire en sorte
33:16que Donald Trump
33:16publie
33:17enfin
33:17fasse pression
33:18pour que ses chiffres
33:19soient publiés
33:20on a l'impression
33:21que quoi qu'il se passe
33:22sur les marchés
33:22à l'heure actuelle
33:23on regarde
33:23ce que va faire la Fed
33:24Nour Bendimered
33:25alors effectivement
33:26la Fed
33:27c'est un élément
33:27très important
33:28un gros driver
33:29des marchés
33:29en tout cas
33:30sa politique monétaire
33:31même si la publication
33:33de cet après-midi
33:34peut-être reportée
33:36ou complètement annulée
33:37un point ne fait pas
33:39une tendance
33:40et on a quand même
33:41des données
33:41cette semaine
33:42qui ont été
33:43plutôt défavorables
33:45sachant que
33:46plusieurs analystes
33:47se sont amusés
33:47à comparer
33:48les données ADP
33:48et les données
33:49du BLS
33:51et même si les chiffres
33:52sont rarement les mêmes
33:53on a quand même
33:53une tendance
33:54qui est assez similaire
33:56exactement
33:56globalement
33:57à long terme
33:57ça converge
33:58assez significativement
33:59même s'il peut y avoir
34:00des décalages ponctuels
34:02mais globalement
34:02ce qu'on observe
34:03c'est effectivement
34:03une détérioration
34:04du marché de l'emploi américain
34:06ce qui est un élément
34:07peut-être favorable
34:08pour la politique monétaire
34:09même si ça reste défavorable
34:10sur le plan
34:11de la macroéconomie
34:12aux Etats-Unis
34:13mais on revient
34:14un peu dans un contexte
34:16qu'on appelle
34:16traditionnellement
34:17dans les marchés
34:17où bad news is good news
34:19et les mauvaises nouvelles
34:20économiques
34:21sont plutôt des bonnes nouvelles
34:22pour les marchés
34:23du moment qu'on s'attend
34:24à un soutien
34:25de la réserve fédérale américaine
34:26et du moment
34:27qu'elles ne sont pas
34:27si mauvaises que ça
34:28et qu'on ne ponche pas
34:29en récession
34:29donc effectivement
34:30les marchés regardent
34:31du côté
34:31de la politique monétaire
34:33et des attentes
34:33de baisse de taux
34:35supplémentaires
34:36mais on a aussi
34:36des bonnes nouvelles
34:37macroéconomiques
34:38et microéconomiques
34:39qui soutiennent les marchés
34:40et durant l'été
34:40c'est notamment
34:41les bonnes nouvelles
34:41microéconomiques
34:42qui ont soutenu les marchés
34:43bien sûr
34:43donc ça veut dire
34:44qu'on est quand même
34:45dans un contexte
34:46effectivement
34:46où l'économie se porte bien
34:47et là on attend
34:48des mesures de soutien
34:51de la réserve fédérale américaine
34:52Laurent Chauder
34:52même question
34:53mais avec un angle
34:53un petit peu différent
34:54avec l'angle du CAC 40
34:558 089 points
34:57à l'heure où on se parle
34:58on se demandait même
34:59si on allait toucher
34:59les 8 100 points
35:00dans les premières minutes
35:02de cotation
35:02puisque hier
35:03on avait touché les 8 000
35:04et avant-hier
35:05on avait touché
35:05les 7 900 points
35:06est-ce que là aussi
35:07il faut simplement regarder
35:08du côté des anticipations
35:09de soutien monétaire
35:10de la Fed aux Etats-Unis ?
35:12Oui je pense qu'effectivement
35:13ça joue beaucoup
35:14parce qu'une des raisons
35:15qu'on n'a pas cité
35:16c'est que la Fed
35:17est une des dernières
35:18grandes banques centrales
35:19à commencer une politique
35:20de baisse des taux
35:20c'est un peu le cas
35:21dans le reste du monde
35:22donc vous avez une situation
35:23aujourd'hui où
35:24la plupart des grandes banques centrales
35:25sont en train de baisser les taux
35:26donc vous avez un cycle
35:27très accommodant
35:28vous avez vous rajouté à ça
35:30le fait qu'on sait bien
35:31que cette administration Trump
35:33veut baisser
35:33beaucoup plus fortement les taux
35:34on sait bien que tout est fait
35:36pour essayer d'orienter
35:37la banque centrale
35:38dans ce sens-là
35:39Trump a commencé à mettre
35:41comme gouverneur
35:42Stephen Mirand
35:42qui est son chef
35:44des conseillers économiques
35:45et donc tout est fait
35:46pour que dans les semestres
35:48qui viennent
35:48les taux baissent fortement
35:50on verra si c'est le cas ou pas
35:51mais vu l'ampleur potentielle
35:53c'est pour ça que le marché
35:53joue beaucoup cette partie-là
35:55avec un CAC 40
35:56qui est porté
35:57par les valeurs du luxe
35:58notamment
35:58mais aussi
35:59des valeurs automobiles
36:01des valeurs
36:02des ST Microelectronics
36:03dans les semi-conducteurs
36:04ou encore
36:05des valeurs de la construction
36:06comme Bouygues
36:06est-ce que c'est le retour
36:07enfin est-ce qu'on est sur un CAC 40
36:08essentiellement porté par des cycliques
36:10à l'heure actuelle
36:11Laurent Chauderge ?
36:12Alors je pense qu'il faut
36:13en tout cas nous on est partagé
36:14ça dépend du segment
36:15je pense que le segment
36:16qui devrait repartir en premier
36:17c'est la construction
36:18c'est le segment
36:19qui est le plus sensible
36:20à la baisse des taux
36:21c'est un segment
36:22qui est en berne
36:23depuis 2-3 ans
36:24quand vous regardez
36:25les constructions
36:26les nouveaux logements
36:27les permis de construire
36:28parce qu'il a beaucoup souffert
36:29de la hausse brutale
36:30des taux d'intérêt
36:31la BCE maintenant
36:32ça fait un an
36:33qu'elle baisse ses taux
36:34donc c'est ce segment-là
36:35qui devrait repartir en premier
36:36quand vous parlez
36:37au management
36:38de certains grands groupes
36:39de construction
36:40comme par exemple Saint-Gobain
36:41ils vous disent que
36:42dans la plupart des pays européens
36:44ça y est
36:45on a touché le point bas
36:46et on va commencer à repartir
36:47il y a d'autres secteurs
36:48où on est plus prudent
36:50par exemple le luxe
36:51qui rebondit boursièrement
36:52mais on est plus prudent
36:54parce que vous savez
36:54que le moteur principal
36:56du luxe
36:56ça a été la Chine
36:57nous-mêmes
36:58on a un analyste luxe
37:00qu'on a envoyé en Chine
37:01pendant 2 semaines
37:02sur le terrain
37:02au mois de juin
37:03donc on va au-delà
37:05des informations économiques
37:06qui nous proviennent de Chine
37:07on va voir sur le terrain
37:08comment ça se passe
37:08il a vu beaucoup de magasins
37:09il a vu des propriétaires
37:10de malls
37:11il a vu des experts
37:11etc
37:12et une des conclusions
37:13qu'on retire de ce voyage
37:14c'est que
37:15oui le luxe repartira en Chine
37:17mais probablement pas avant 2027
37:19premièrement
37:20deuxièmement
37:20le consommateur chinois
37:21est devenu plus exigeant
37:22vis-à-vis des produits de luxe
37:23et donc même quand le luxe repart
37:25il sera probablement
37:26moins rentable
37:26qu'il ne l'a été historiquement
37:27pour ces grands groupes occidentaux
37:29d'accord
37:30donc plus de prudence
37:31chez BDL Capital Management
37:33sur la partie luxe
37:34que ce qu'on peut voir
37:35dans les cours de bourse
37:36à l'heure actuelle
37:37tous les jours
37:38tout à fait
37:39Nour
37:41Bendy Meret
37:42pardon
37:43comment est-ce que vous regardez
37:44vous
37:44cette tendance sur le CAC 40
37:46et puis effectivement
37:47les drivers un peu
37:48de cette progression
37:49depuis ne serait-ce que
37:50cette semaine par exemple
37:51est-ce qu'effectivement
37:52on est plus sur
37:54une tendance
37:54avec des cycliques
37:56qui portent le CAC 40
37:57je vois que les Smolémides
37:58portent aussi
37:59alors le CAC Smolémides
38:00pour le coup
38:00progresse plutôt bien
38:02comment est-ce que vous analysez
38:03vous la séquence boursière
38:05en France ?
38:06ce qu'on observe
38:06depuis le début de l'année
38:07plus globalement
38:08c'est une vraie tendance
38:10sur les valeurs domestiques
38:11oui
38:11donc depuis le début de l'année
38:12quand on analyse
38:13et qu'on décompose le CAC
38:14par exemple
38:15on voit une vraie dispersion
38:16même au sein des valeurs cycliques
38:17donc parmi les valeurs cycliques
38:18vous avez cité les bancaires
38:19qui effectivement
38:20surperforment et tirent l'indice
38:22en revanche
38:22les valeurs automobiles
38:23en société générale
38:24plus 1%
38:25BNP Paribas plus 1%
38:26oui bien sûr
38:27et devancé par Stellantis
38:28l'automobile plus 1,42
38:29c'est ça
38:30qui fait un rattrapage
38:31mais qui a un parcours boursier
38:32depuis le début d'année
38:32qui est plutôt très mauvais
38:34et la même chose pour Renault
38:36qui sont en fait concurrencés
38:37sur leur marché
38:38cœur domestique
38:39mais aussi
38:40dans les marchés d'export
38:41comme la Chine
38:42par les acteurs chinois
38:43notamment BYD
38:44qui gagnent des parts
38:45de marché phénoménales
38:46en Europe
38:47et en Chine
38:48sur le segment hybride
38:50et électrique
38:50donc en fait
38:51parmi les cycliques
38:52toutes les cycliques
38:53ne se valent pas
38:54en revanche
38:54effectivement
38:55on rejoint
38:55nos amis de BDL
38:57sur la partie construction
38:58et plus globalement
39:00sur l'industrie
39:01pour jouer aussi
39:02cet effet rattrapage
39:04lié au plan de relance
39:05massif
39:05de la Commission européenne
39:07de l'Allemagne
39:08sur l'armement
39:09et sur l'industrie
39:10plus généralement
39:11donc en fait
39:11il y a un vrai
39:11ça reste une thématique
39:12d'investissement
39:13en fin d'année 2025
39:14complètement
39:14complètement
39:15c'est des plans
39:15qui sont massifs
39:16qui sont durables
39:17qui vont s'étendre
39:18sur plusieurs années
39:19sur certains secteurs
39:20il y a peut-être
39:20c'est peut-être
39:21parti un petit peu
39:22très vite
39:22notamment sur les
39:23larges cap
39:23du secteur de l'armement
39:25comme Rain Metal
39:26etc.
39:27mais il y a encore
39:27un gisement
39:27qui reste très riche
39:29avec des belles perspectives
39:30de croissance bénéficiaire
39:32Une question
39:33avec laquelle
39:35je vous ai même envoyé hier
39:37parce que ça m'interpellait
39:38à tous les deux
39:39Nour Bendy Mered
39:41pardon
39:41excusez-moi
39:41j'ai bien arrivé
39:42on parle beaucoup
39:44d'euphorie
39:45de bulles
39:45sur les marchés
39:47américains
39:49notamment en matière
39:50de valeur tech
39:51quand on regarde
39:52les valorisations
39:53de ces valeurs
39:55aux Etats-Unis
39:56on voit qu'elles sont
39:57entre 20 et 30
39:59fois les bénéfices
40:00et on nous dit
40:01que c'est beaucoup trop
40:01j'ai regardé la valorisation
40:03de la STMicroelectronics
40:04on est au-dessus
40:04on est aux alentours de 40
40:05est-ce que là aussi
40:06c'est beaucoup trop
40:07ou c'est plus normal
40:09dans le marché européen
40:10parce qu'on a moins
40:10de valeur tech ?
40:12Non alors si on parle
40:12d'abord des Etats-Unis
40:13on entend parler
40:15d'une bulle
40:16sur la valeur de la tech
40:16effectivement les marchés
40:18sont chers
40:18mais ils ne sont pas
40:19trop chers
40:20puisque ça récompense
40:21ça rémunère
40:22une croissance bénéficiaire
40:24qui a été très forte
40:24et surtout très nettement
40:26au-dessus des compétiteurs
40:27donc les marchés
40:28sont chers
40:29est-ce qu'ils sont complaisants
40:29on ne pense pas
40:30parce qu'on a aussi
40:31une vraie dispersion
40:33au sein du marché américain
40:35globalement
40:35au sein des marchés mondiaux
40:36même au sein des secteurs
40:37quand on prend
40:38les fameux
40:39Magnificent Seven
40:40c'est cette grande valeur
40:41de la tech aux Etats-Unis
40:42c'est aussi le grand écart
40:43en termes de performance
40:44si vous prenez Apple
40:45Apple fait quasiment du surplace
40:46depuis le début de l'année
40:47et en face
40:48on a Nvidia ou Broadcom
40:49qui sont en hausse
40:50de plus de 40 à 45%
40:51depuis le début de l'année
40:52donc les marchés
40:53arrivent quand même
40:53à être plutôt efficients
40:55et à séparer
40:56le bon grain de livret
40:56en récompensant
40:57les bons acteurs
40:58et en étant plutôt
40:59moins complaisants
41:01avec les mauvais acteurs
41:01donc euphorie
41:02mais pas complaisance
41:03c'est ce qu'il faut comprendre
41:04c'est même plutôt
41:05une forme d'exigence
41:06puisque sur des niveaux
41:07de valorisation
41:07comme celle-ci
41:08on n'a pas vraiment
41:09le droit à l'erreur
41:10donc les prochaines
41:12publications de résultats
41:13seront quand même
41:13regardées très attentivement
41:14et quand on voit
41:15qu'il y a des valeurs
41:15en Europe
41:16comme STMicro Electronics
41:17qui sont aux alentours
41:18de 40 fois
41:19les bénéfices
41:20en matière de valorisation
41:21là aussi
41:21euphorie mais pas complaisance
41:2240 fois sur 2025
41:24c'est quasiment
41:25deux fois moins
41:25sur 2026
41:26parce qu'on attend
41:27un rebond
41:27STMicro effectivement
41:29fait partie des acteurs
41:30qui ont été plutôt
41:30très challengés
41:31ces dernières années
41:32et qui n'ont pas été
41:33forcément bien récompensés
41:35par les marchés
41:35malgré le fait
41:36que la société
41:38soit positionnée
41:38sur un secteur
41:39très porteur
41:39donc ça illustre
41:40encore une fois
41:41cette dispersion
41:42qu'on peut observer
41:43sur les marchés
41:43finalement
41:44Laurent Chauder
41:45je rebondis d'ailleurs
41:46sur ce que nous dit
41:47Nourbendiméred
41:48euphorie mais pas complaisance
41:49sur les valeurs tech ?
41:52Oui alors je pense
41:52que déjà sur les marchés
41:53au global
41:54il faut différencier
41:56les Etats-Unis
41:57du reste du monde
41:58bien sûr
41:58les Etats-Unis
41:59mais ils tirent quand même
42:00un petit peu la tendance
42:01ce que je veux dire
42:01c'est qu'en valorisation
42:02effectivement vous avez raison
42:03les Etats-Unis
42:04par des standards historiques
42:06sont chers
42:06ils sont bien au-dessus
42:08de leur moyenne historique
42:09même en dehors du Mac 7
42:10et le S&P 500 lui-même
42:12revient vers les multiples
42:13de 2000
42:14donc on peut parler
42:15de marchés très chers
42:16c'est pas le cas du Nasdaq
42:17donc on pense pas
42:18qu'on est encore
42:19dans une bulle
42:19ou alors juste peut-être
42:21sur l'IA
42:21et le reste du monde
42:23n'est pas cher en fait
42:24si vous regardez l'Europe
42:25elle est sur sa moyenne historique
42:26à 14 fois les bénéfices
42:27et sur les pays émergents
42:29ils sont autour
42:30de 12 à 15 fois les bénéfices
42:31donc on a un sujet
42:32en fait surtout aux Etats-Unis
42:34donc on a un K40
42:35qui est proche
42:37de ces niveaux historiques
42:38on est à 8084 points
42:39à l'heure actuelle
42:40mais c'est pas cher
42:42c'est ce que vous nous dites
42:42enfin les valorisations
42:43sont dans la moyenne
42:45vous êtes dans la moyenne
42:47des 15 dernières années
42:48autour de 14 fois
42:49donc il n'y a pas un problème
42:50de valorisation en Europe
42:51et il y a même
42:52des opportunités intéressantes
42:54parce que
42:55ce qui se passe
42:56c'est que le marché
42:56est très hétérogène
42:57et par exemple
42:58paradoxalement
43:01vous avez des entreprises
43:02de bonne qualité
43:03de croissance
43:04et visibles
43:04qui sont beaucoup moins chères
43:06que les 10 dernières années
43:07parce qu'en fait
43:07ce qui s'est passé
43:08si vous vous souvenez
43:08c'est que pré-Covid
43:10on a eu le quantitative easing
43:11avec des taux
43:12qui sont passés négatifs
43:13ce qui veut dire que
43:14le coût du capital
43:15a disparu
43:16et le coût du capital
43:17c'est à la finance
43:18ce que la gravité
43:19est à la physique
43:19donc vous n'en avez plus
43:21tout part en hausse
43:22et c'est ce qui s'est passé
43:23ces belles valeurs
43:24en fait
43:25elles avaient une prime
43:26de 20% par rapport au marché
43:27et cette prime
43:28est montée jusqu'à quasiment 100%
43:29et depuis
43:30la hausse brutale
43:32des taux d'intérêt
43:32en 2022
43:33de la BCE et de la Fed
43:34ces valeurs
43:35leurs primes
43:35ne fait que baisser
43:36et aujourd'hui
43:37elles reviennent
43:37vers ce 20% historique
43:39et donc vous pouvez acheter
43:40des sociétés
43:41c'est ce qu'on a fait
43:42dans le fond
43:42BDL Rampart
43:43qui est le fond principal
43:43à des décotes
43:45de 30%
43:45par rapport à leur valorisation
43:47des dernières années
43:47Valeurs européennes
43:48ou valeurs françaises ?
43:49Valeurs européennes
43:50et valeurs françaises ?
43:51Et valeurs françaises aussi
43:52on a quelques valeurs françaises
43:54en France
43:55on n'est pas très optimiste
43:56sur l'économie française
43:57pour les raisons qu'on connait
43:58donc ce qu'on privilégie
43:59c'est
43:59En matière quoi ?
44:00D'instabilité politique
44:01par exemple ?
44:02Et du coup
44:03la conséquence de ça
44:04sur les prises
44:05de décisions d'investissement
44:05des chefs d'entreprise
44:06et donc sur une économie
44:07un peu moribonde
44:08donc ce qu'on privilégie
44:09en France
44:09c'est des sociétés
44:10de grande capitulation boursière
44:12qui ont une activité mondiale
44:14avec un chiffre d'affaires
44:15purement français
44:16qui est relativement limité
44:17dans le groupe au total
44:17D'accord
44:18donc une société
44:19dépendante du marché
44:20domestique français
44:21c'est une société
44:22qu'on arbitre
44:23à l'heure actuelle
44:24en lien avec
44:26l'instabilité politique
44:27et budgétaire ?
44:28Si vous regardez
44:28ce qu'on a fait nous
44:29dans ce fonds-là
44:30depuis 12 mois maintenant
44:31progressivement
44:32on a réduit
44:33l'exposition de France
44:34et une manière de le faire
44:35ça a été
44:36quand on a réinvesti
44:37de privilégier quand même
44:38des sociétés
44:40non européennes
44:41non françaises
44:42toutes choses égales
44:42par ailleurs
44:43Nour Bendiméret
44:45de même question
44:46c'est vrai que quand on voit
44:48les sujets politiques français
44:49instabilité politique
44:50instabilité financière
44:51ça ne fait pas bouger
44:52le CAC 40
44:53en tout cas
44:54pas à la baisse
44:55c'est pas un sujet
44:57financier
44:58en tant que tel
44:58mais ça peut amener
45:00des décisions d'investissement
45:01est-ce que vous aussi
45:02c'est quelque chose
45:02que vous regardez un petit peu
45:03avec prudence
45:03quand on investit
45:04sur des valeurs françaises
45:04déjà on comprend
45:05pourquoi le CAC
45:06n'a pas forcément
45:07très significativement réagi
45:0980% du chiffre d'affaires
45:10du CAC 40
45:11est réalisé à l'étranger
45:12bien sûr
45:12le CAC n'est en fait
45:13pas un indice français
45:15c'est plutôt un indice international
45:17et la bourse de Paris
45:17n'est pas que le CAC 40
45:18exactement
45:19très bon point
45:20ensuite au niveau
45:22des décisions d'allocations
45:23nous on est globalement
45:23des allocataires d'actifs
45:25plutôt généralisés
45:26donc on va avoir
45:27une allocation très globale
45:28très diversifiée
45:29et sur les actions internationales
45:30on va répliquer
45:31ce qu'on appelle
45:32l'indice MSCI
45:33ACUI pour All Country World Index
45:35qui est vraiment
45:36très global
45:36en termes de
45:38de pondération géographique
45:40bien sûr
45:40et au niveau des actions mondiales
45:42la France
45:42c'est quand même
45:43tout petit
45:43c'est 2,5%
45:45de l'indice MSCI ACUI
45:46donc on va pas forcément
45:47avoir des pondérations
45:48très importantes
45:49de façon structurelle
45:50sur les actions françaises
45:52en revanche
45:53ce qui est intéressant
45:54aujourd'hui
45:54vous avez évoqué
45:55le sujet de valorisation
45:56notamment sur des petites
45:57et moyennes valeurs
45:57où on a des vraies convictions
45:59plutôt
46:00ce qu'on va appeler
46:01en satellite
46:02avec des niveaux
46:04de valorisation
46:04très attractives
46:05d'accord
46:06donc là on fait vraiment
46:07du stock picking
46:07dans les small emides
46:08si je comprends bien
46:09exactement
46:09donc nous on va sélectionner
46:10des acteurs
46:10qui vont nous permettre
46:11d'implémenter nos convictions
46:13en termes de stock picking
46:14effectivement
46:14via de la gestion active
46:16mais plutôt sur les small emides
46:18européennes
46:19dont les valorisations
46:20sont relativement attractives
46:21par rapport au large cap
46:22et qui jouissent aussi
46:24d'un potentiel de croissance
46:25relativement élevé
46:26dans un contexte de taux bas
46:28c'est plutôt favorable
46:29à ce contexte
46:30à ce segment
46:30des small emides cap
46:31et la baisse du dollar
46:33avec un euro dollar
46:34qui ce matin
46:35est à 1,17
46:37comment est-ce qu'on intègre ça
46:39dans une stratégie d'investissement ?
46:40alors c'est aussi une des raisons
46:41pour lesquelles on préfère
46:41les small emides cap
46:42qui sont plutôt domestiques
46:44qui n'exportent pas
46:45à l'étranger
46:46et qui sont
46:46contrairement à certaines
46:47large cap exportatrices
46:49pardon
46:49plutôt immunisés
46:50contre le renchérissement
46:52de l'euro
46:52face au dollar
46:53lié à la dépréciation
46:54du dollar
46:54donc c'est aussi une forme
46:55de couverture
46:57contre ce risque
46:58de baisse du dollar
46:59et de renforcement de l'euro
47:01pour les valeurs européennes
47:02c'est-à-dire que d'un côté
47:03vous investissez
47:03partout dans le monde
47:04en répliquant effectivement
47:05l'indice que vous mentionniez
47:07et de l'autre
47:07on se couvre
47:08en allant investir
47:09dans des small emides européennes
47:10c'est ça ?
47:11ou en tout cas non américaines ?
47:13c'est une façon de le faire
47:13la deuxième façon de le faire
47:14c'est en gardant
47:15des positions
47:15qu'on va appeler
47:16hedger
47:16donc couvertes
47:18contre la devise américaine
47:19pour justement
47:20éviter de subir
47:21le risque de change
47:22et le risque de dépréciation
47:23du dollar
47:24contre l'euro
47:24et ainsi profiter pleinement
47:26du potentiel de croissance
47:27des valeurs américaines
47:28sans subir la dépréciation
47:29du dollar
47:30Laurent Chauder
47:31j'ai une question
47:31on a parlé beaucoup
47:32de la France
47:32mais effectivement
47:33on ne peut pas parler
47:34des marchés financiers
47:35sans mentionner
47:36effectivement cette baisse
47:37du dollar
47:37depuis
47:38d'ailleurs
47:39depuis avant le début de l'année
47:40mais qu'on regarde aussi
47:41beaucoup depuis le début de l'année
47:42un euro dollar à 1,17
47:43comment est-ce qu'on intègre ça
47:44dans une stratégie d'investissement ?
47:46La vraie question
47:46c'est de savoir
47:47si le dollar a arrêté de baisser
47:48ou s'il continue
47:50c'est encore une question
47:50parce que beaucoup d'experts
47:51disent qu'il va continuer de baisser
47:52quand même si la fin de l'année
47:53Exactement
47:54on pense que
47:54on pense que c'est pas juste
47:55la fin de l'année
47:56on pense qu'on est rentré
47:57probablement dans un cycle
47:57plutôt baissier
47:58sur les semestres qui viennent
48:00ça va pas se faire
48:02de manière brutale
48:02il y aura des rebonds
48:03mais la tendance est claire
48:05et pourquoi ?
48:05C'est parce que
48:06l'administration Trump
48:07veut faire baisser ce dollar
48:08et pourquoi ils veulent
48:09le faire baisser ?
48:10Parce que pour eux
48:10c'est la source
48:12de tous les problèmes
48:13des Etats-Unis
48:13et notamment
48:14c'est la source
48:15du déficit commercial
48:17et pour eux
48:18ce déficit commercial
48:19fait que
48:19les Etats-Unis
48:20importent trop
48:21et en important trop
48:22en fait
48:23il y a une déperdition
48:25des capacités manufacturières
48:26aux Etats-Unis
48:27Très rapidement
48:27ma question c'était
48:28comment est-ce qu'on l'intègre
48:29dans une stratégie d'investissement ?
48:30Donc nous ce qu'on fait du coup
48:31c'est qu'on fait très attention
48:32au pourcentage
48:33de chiffre d'affaires
48:34aux Etats-Unis
48:35des sociétés
48:36dans lesquelles on a
48:37en portefeuille
48:37D'accord
48:38de la même manière
48:38qu'on parlait de l'instabilité politique
48:39en Europe
48:41et notamment en France
48:42il y a un instant
48:42merci à tous les deux
48:43merci Laurent Chauderge
48:44membre du comité d'investissement
48:45chez BDL Capital Management
48:46merci Nour Bendimeret
48:48directeur des investissements
48:49chez Ivesta
48:51on regarde tout de suite
48:52la tendance du CAC 40
48:54à l'heure où on se parle
48:55le CAC 40
48:56qui est en hausse
48:57de 0,32%
48:59à 8082 points
49:01dans un instant
49:02les experts
49:03sur BFM Business
49:04nous avons le plaisir
49:05d'avoir retrouvé
49:05Raphaël Legendre
49:06bonjour Raphaël
49:07bonjour Nicolas
49:07au menu des experts
49:08ce matin
49:09au menu des experts
49:10ce matin
49:10Sébastien Lecornu
49:11qui annonce
49:12tout juste
49:13renoncer au 49.3
49:15on va passer
49:16au tamis des experts
49:17ces mesures
49:17sur le pouvoir d'achat
49:19les mesures
49:19qui ont été dévoilées hier
49:20faut-il jeter
49:22la sécurité sociale
49:23à la poubelle
49:24ce sera le deuxième sujet
49:25alors que l'on fête
49:26demain
49:26les 80 ans de la sécu
49:28et puis le CAC 40
49:30à 8000
49:31l'or à 4000
49:32qui touche des sommets
49:33est-ce bien raisonnable
49:34tout cela
49:34et puis on parlera également
49:35du shutdown
49:36qui risque de durer
49:36aux Etats-Unis
49:37merci Raphaël Legendre
49:39et quant à nous
49:39on se retrouve lundi
49:41dans Good Morning Market
49:42à lundi
49:45Good Morning Market
49:46sur BFM Business
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49:49BFM Business
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