- il y a 2 jours
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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech et conseiller municipal à Biarritz ; Jean-Marc Dumoulin, maire de Villemur-sur-Tarn ; Serdar Kaya, président national de la Confédération des buralistes ; Cédric Szabo, directeur de l'AMRF (Association des maires ruraux de France) et auteur de "La démocratie du quotidien" publié aux éditions de l’Aube ; Gilles Noël, maire de Varzy (Nièvre) ; Frédéric Vergne, buraliste en Corrèze ; Stéphanie Gay-Torrente, directrice du Salon des maires et des collectivités locales ; Jean-François Vigouroux, président des buralistes des Yvelines ; Alain Chrétien, maire de Vesoul et vice-président délégué de l'AMF.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-19##
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00:00:01Les vraies voix Sud Radio, Cécile de Ménibus, Philippe David, depuis le stand de la Confédération Nationale des Buralistes au Salon des Mers.
00:00:09Absolument, et nous sommes au Salon des Mers et des collectivités locales avec Sud Radio, partenaire officiel de ce salon,
00:00:15et nous sommes très heureux d'être ici au Hall 4, c'est nos amis buralistes comme tous les ans avec Philippe David.
00:00:21Ça va Philippe David ?
00:00:22Ça va très bien Cécile.
00:00:23Vous avez déjà mangé ?
00:00:24Vous avez déjà mangé ?
00:00:25Mais pourquoi vous balancez ?
00:00:27C'est vrai qu'ils savent recevoir les buralistes, on a déjà des rillettes, du chorizo, du pâté en croûte, et ça me donne envie.
00:00:34Je rappelle quand même qu'il est 18h, le tissage derrière.
00:00:36Non, j'ai commencé à 17h30.
00:00:37Ah oui, pardon, excusez-moi.
00:00:40Parce qu'ils savent recevoir nos amis buralistes qu'on est toujours heureux de retrouver chaque année au Salon des Mers.
00:00:45Avec autour de cette table Philippe Bilger qui était avec nous, bonsoir Philippe.
00:00:48Bonsoir.
00:00:48Quel bonheur de vous retrouver ma chère Cécile.
00:00:51Ah vous, à vous, quand il y a à boire et du saucisson, vous êtes comme Philippe David.
00:00:54J'ai commencé.
00:00:55C'est un vrai morphal ce Bilger.
00:00:57Sébastien Ménard est avec nous, éditorialiste, patron de Presse Libre, entrepreneur dans la foodtech et aussi conseiller municipal à Biarritz.
00:01:04Bonsoir.
00:01:05Jean-Luc Doumoulin est avec nous, maire de Villemur.
00:01:07J'ai dit quoi ?
00:01:08Luc.
00:01:09Prouvez-le.
00:01:11Jean-Marc Doumoulin.
00:01:12C'était un piège pour voir si je suivais bien.
00:01:15Maire de Villemur sur Tarn-Nord-Haute-Garonne.
00:01:17Ça va, monsieur le maire ?
00:01:18Ah, toujours.
00:01:18Bien dans le micro.
00:01:19Et voilà.
00:01:19Et en tout cas, on est très heureux d'accueillir ici et d'être accueilli sur son stand avec ses équipes, Serdard Kaya, qui est avec nous.
00:01:27Bienvenue.
00:01:28Bonsoir.
00:01:28Bonsoir.
00:01:29Bonsoir.
00:01:30Bienvenue à vous.
00:01:30Merci.
00:01:31Vous êtes le nouveau président national de la Confédération des Buralistes et on est très heureux d'être là aujourd'hui.
00:01:38C'est un peu un baptême du feu, vous, puisque vous êtes président depuis très peu de temps.
00:01:43En tout cas, on vous souhaite énormément de succès.
00:01:45Les enjeux aujourd'hui des Buralistes, c'est quoi ?
00:01:49Tout d'abord, les enjeux des Buralistes, c'est de pouvoir mettre en place un travail d'acculturation.
00:01:53Nous sommes au Salon des maires et nous avons une volonté de travailler avec les maires pour préserver ce maillage, préserver l'avenir des Buralistes et aussi les protéger dans une condition.
00:02:04Aujourd'hui, l'insécurité est explosive et puis je pense qu'on a un avenir commun avec les maires sur lequel on doit travailler.
00:02:11Il y a une cause qui vous touche beaucoup, c'est la concurrence déloyale des épiceries nocturnes.
00:02:17Alors, en quoi cette concurrence est-elle déloyale et que demandez-vous au pouvoir public ?
00:02:21Très concrètement, c'est une concurrence déloyale qui nous fait beaucoup de tort, qui fait du tort aussi aux Françaises et aux Français,
00:02:27parce qu'on s'aperçoit aujourd'hui que ces épiceries qui travaillent en totale impunité,
00:02:33jusqu'à pas d'heure, à proposer ces produits de cigarettes, de contrebandes et de contrepassons,
00:02:38c'est un trafic organisé qui crée une insécurité.
00:02:41Donc, nous, on travaille, j'étais avec le maire de Périgueux tout à l'heure, sur lequel on a créé un échange constructif,
00:02:45sur lequel il faut qu'on accompagne, eux aussi, en conscience de ces difficultés,
00:02:48pour qu'on puisse, en tout cas, mettre en place des fermetures administratives lourdes.
00:02:52Et je rappelle quand même, qui veut bien l'entendre, que le trafic de cigarettes nourrit, bien entendu, le terrorisme.
00:02:59C'est important de le signaler.
00:03:01Et puis, il y a pas mal de fermetures, de buralistes qui ferment la porte, en tout cas,
00:03:06qui mettent la clé sous la porte.
00:03:08Comment on peut remédier à ça ?
00:03:11Comment on peut éradiquer ?
00:03:12Alors, il y a ceux qui, effectivement, partent en retraite, mais qui ne retrouvent pas de repreneurs.
00:03:16Comment, aujourd'hui, on peut travailler sur ce sujet,
00:03:19et faire en sorte que les buralistes soient de plus en plus nombreux ?
00:03:22Il faut mettre en place une méthodologie, une perspective d'avenir sur la transmission.
00:03:26Ça, c'est un des points forts de mon programme.
00:03:28On s'aperçoit qu'aujourd'hui, en ruralité, on a du mal à pouvoir transmettre des établissements
00:03:31qui travaillent encore dans de bonnes conditions.
00:03:33Ça, c'est un plan qu'on va mettre en place avec l'ensemble des élus des départements.
00:03:36Et à l'issue de ce travail-là, nous allons devoir aussi mettre en place
00:03:39un vrai travail d'acculturation pour protéger les buralistes sur le gel de la fiscalité.
00:03:45En plein débat budgétaire au Sénat et au Parlement,
00:03:48eh bien, il faut garantir le gel de la fiscalité,
00:03:50une réduction des écarts de prix avec nos pays voisins,
00:03:52et aussi limiter le seuil d'importation pour garantir une visibilité économique.
00:03:55Il faut aussi améliorer l'attractivité des commerces de proximité.
00:04:00Comment ? Et comment travaillez-vous avec les élus pour ça ?
00:04:02Déjà, il faut se permettre d'innover,
00:04:04aller chercher les nouvelles opportunités qu'il y a pour notre business.
00:04:07On fait partie du rare commerce de proximité qui existe encore dans les territoires.
00:04:10Eh bien, nous, on va devoir aller chercher ces nouvelles opportunités.
00:04:13L'évolution de ce monde du tabac qui, aujourd'hui, s'adresse à de nouveaux consommateurs
00:04:16ou à des consommateurs qui sortent de ce monde du tabac par les produits d'abordage,
00:04:20eh bien, on va devoir travailler avec l'ensemble des élus
00:04:21pour pouvoir obtenir gain de cause sur la distribution et un réseau cadré.
00:04:24Alors là, vous avez organisé pas mal de services, déjà, chez les buralistes.
00:04:29Est-ce qu'on peut aller plus loin encore aujourd'hui,
00:04:32comme payer, par exemple, son péage ?
00:04:35C'est déjà le cas.
00:04:36On a aujourd'hui des flux libres qui sont en place.
00:04:37Je sais un peu, mais bon, c'est comme ça.
00:04:39C'est déjà le 14.
00:04:40Eh bien, figurez-vous que la première chose que j'ai réalisée en rentrant dans mon tabac,
00:04:43parce que ça fait un mois que je ne travaille plus dans mon tabac avec ma nouvelle fonction,
00:04:47eh bien, le premier encaissement que j'ai fait, c'est un paiement de proximité.
00:04:49Donc, cette diversification, c'est un flux complémentaire dans nos commerces.
00:04:52Et évidemment, il faut toujours chercher des produits avec du chiffre et de la marge
00:04:56parce que nous sommes des entrepreneurs.
00:04:57Et comment a commencé ce salon ?
00:05:00On sait que vous êtes très populaire, beaucoup de maires viennent vous voir.
00:05:02Ça a l'air d'être un bon cru, ce salon 2025, du salon des maires pour les buralistes.
00:05:06Je crois que c'est le carrefour de toutes les rencontres
00:05:08parce qu'on a pu, au même instant, accueillir François Hollande et Dominique de Villepin
00:05:12et immortaliser ces échanges par une bonne poignée de main.
00:05:15Donc, finalement, les buralistes...
00:05:16Ce n'est pas le président du moment, ça ?
00:05:19C'est un député.
00:05:21C'est un recyclage.
00:05:24Figurez-vous, je dirais, ça ressemblait beaucoup à cette réconciliation qu'on fait derrière le comptoir
00:05:27quand Yo-Yo et Gégé s'embrouillent sur une bière.
00:05:30Eh bien, le patron réconcilie les politiques.
00:05:33Et je crois qu'ils ont pris conscience que les buralistes sont incontournables.
00:05:35Là, vous avez Philippe Bilger et Cécile de Bénibus, c'est très au-dessus quand même.
00:05:38Je n'ai pas besoin d'être réconcilier.
00:05:42Sur la piétonnisation des villes aujourd'hui et des villages,
00:05:46ce qui fait qu'on ne vient plus avec sa voiture et puis ça devient compliqué de se garer.
00:05:50Donc, on va aux extérieurs.
00:05:53En tout cas, il y a un sujet là-dessus aussi.
00:05:55J'étais à Bayonne il y a une semaine où j'ai rencontré une buraliste qui est dans une rue piétonne.
00:06:00Je suis en rue piétonne.
00:06:01Et on s'aperçoit qu'aujourd'hui, notre singularité, notre capacité à proposer de nouveaux produits,
00:06:06eh bien, on a d'autres opportunités à chercher une nouvelle clientèle.
00:06:09Par contre, il y a une réalité, c'est que, évidemment, les centres-villes se meurent par aussi
00:06:14le déménagement de ces personnes qui habitent en centre-ville, l'accessibilité, l'attractivité.
00:06:19Donc, je crois qu'aujourd'hui, il faut repenser la totalité de l'attractivité de centre-ville,
00:06:23pas seulement par les véhicules, mais aussi par les mobilités douces,
00:06:27tout en apportant aussi cette convivialité dans nos commerces.
00:06:29C'est une opportunité nouvelle sur laquelle il faut se pencher, parce qu'aujourd'hui, c'est tendance.
00:06:33Mais nous, si on repense aussi notre attractivité, on peut faire de belles terrasses
00:06:36pour pouvoir développer la limonade, comme on dit dans nos barres.
00:06:39Un dernier petit mot de travailler, bien sûr, de pair avec les maires, les commerçants,
00:06:45de faire des réunions, de repenser peut-être aussi.
00:06:49C'est aussi le travail des administrés de rentrer dans cette dynamique plutôt que d'aller voir ailleurs.
00:06:54C'est comment cette pédagogie doit être faite, finalement.
00:06:58Cette pédagogie doit être réalisée avec les maires, parce que les buralistes et les maires
00:07:02sont les représentants aimés par les Français.
00:07:06Et en deuxième point, ce qui est important, c'est que j'avais imaginé,
00:07:08et je vais mettre en place une grande consultation nationale auprès des buralistes,
00:07:12et j'ai décidé ce jour de pouvoir associer les maires dans cette grande réflexion
00:07:15pour pouvoir repenser l'avenir de notre profession en associant les élus des territoires.
00:07:20Merci beaucoup, Sardar Kaya.
00:07:21Vous êtes le nouveau président national de la Confédération des buralistes.
00:07:24On en profite pour embrasser Philippe Coye.
00:07:26Il est là, Sardar Kaya, ou pas ?
00:07:29Il est là, maintenant il peut boire, c'est ça, il est content maintenant.
00:07:33Les Bernays ne sont jamais loin.
00:07:35Merci en tout cas de nous accueillir sur votre stand.
00:07:38Vous restez avec nous dans un instant.
00:07:39On reprend le cours de cette émission avec cette question.
00:07:42L'État doit-il augmenter la dotation des maires, la rémunération des maires,
00:07:47ou les deux, ou aucun des deux, Philippe ?
00:07:49Eh bien, pour le moment, vous dites qu'il doit augmenter à 29% la dotation aux mairies,
00:07:53à 8% la rémunération des maires, à 16% les deux, et à 47% aucun des deux.
00:07:58Et on va en parler avec, évidemment, Philippe Bilger, un maire qu'on connaît bien, Jean-Marc Dumoulin,
00:08:03et un élu local qu'on connaît bien aussi, puisqu'ils sont tous les deux vrais voix.
00:08:05Et ils ont des choses à dire.
00:08:06Sébastien Ménard, absolument.
00:08:07On revient dans un instant, à tout de suite.
00:08:10Les vrais voix Sud Radio, Cécile de Minibus, Philippe David,
00:08:14depuis le stand de la Confédération Nationale des Buralistes au Salon des Mers.
00:08:19Et on vous souhaite la bienvenue.
00:08:21On est très heureux d'être là, au Salon des Mers.
00:08:24Oui, on écoute la... Ah oui, c'est moi qui voulais la Marseillaise, un peu funky.
00:08:28Merci beaucoup, Maxime.
00:08:30Avec autour de cette table, Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole,
00:08:33Sébastien Ménard, éditorialiste, patron de Preslib,
00:08:36et entrepreneur de la foodtech et conseiller municipal à Biarritz,
00:08:39c'est Jean-Marc Dumoulin.
00:08:40Je ne sais pas pourquoi vous l'avez appelé Jean-Luc tout à l'heure, Philippe.
00:08:42Quel mauvais choix.
00:08:43Mère de Villemur-sur-Tarne, en Haute-Garonne, avec...
00:08:48Avant, avant, vous savez quoi ?
00:08:49Avant de parler, on va offrir un cadeau.
00:08:50Allez, on y va.
00:08:51On offre un cadeau avec Sud Radio, en direct des Buralistes.
00:08:56Et on va vous offrir une enceinte Bluetooth The One Plus.
00:08:59C'est beau, non ? The One Plus.
00:09:00Your English is perfect.
00:09:01Oui, it's perfect.
00:09:02On aurait dû le faire faire à Philippe.
00:09:03Du fabriquant américain Clips.
00:09:07Clips.
00:09:08Voilà, c'est pas facile de la dire.
00:09:10En tout cas, c'est vintage, c'est sympa.
00:09:11Vous voulez remporter ce très joli cadeau,
00:09:13vous envoyez un SMS, vous écrivez Sud dessus,
00:09:16S-U-D, et vous l'envoyez au 7-20-18 par SMS.
00:09:19Et vous serez peut-être tiré au sort.
00:09:22Et je vous le dis comme ça,
00:09:23la valeur de ce petit bijou, c'est 300 euros.
00:09:25C'est pas mal, je trouve.
00:09:26Allez, tout de suite, le débat du jour.
00:09:29Les vraies voix Sud Radio.
00:09:32Et on vous pose cette question.
00:09:34L'État doit-il augmenter la dotation aux mairies,
00:09:37la rémunération des maires, les deux ou aucun des deux ?
00:09:39On est en période de dizaine budgétaire.
00:09:42Mais la question se pose quand on voit que les maires,
00:09:45notamment des petites villes, sont très mal payées,
00:09:48il faut le dire,
00:09:49et que les collectivités locales, en particulier les mairies,
00:09:51sont celles qui créent le plus d'emplois par leur investissement.
00:09:54Alors, pour le moment, vous dites qu'il faut augmenter la rémunération des maires.
00:09:59Oui, vous dites qu'il faut l'augmenter.
00:10:00Attendez, ça a disparu.
00:10:03C'est pas grave, c'est pas grave.
00:10:04À 29% la dotation aux mairies,
00:10:07à 8% la rémunération des maires,
00:10:10à 16% les deux,
00:10:12et à 47% aucun des deux.
00:10:14Voilà.
00:10:15Et forcément, on va demander au maire local,
00:10:17Jean-Marc Dumoulin, je dis local parce qu'il est à notre table.
00:10:22Jean-Marc, monsieur le maire,
00:10:23qu'est-ce qui est le plus important aujourd'hui pour vous,
00:10:26sur la dotation des maires,
00:10:28vous allez me dire tout, forcément,
00:10:30mais aujourd'hui, le plus important pour retenir
00:10:32ces maires qui veulent s'en aller ?
00:10:35Globalement, effectivement,
00:10:37si on veut de la jeunesse,
00:10:38si on veut ouvrir les cadres,
00:10:39bien évidemment qu'il va falloir qu'à un moment,
00:10:40on ait un vrai statut de l'élu.
00:10:42C'est pas possible qu'aujourd'hui,
00:10:43on demande à des gens d'hypothéquer
00:10:45une partie de leur vie professionnelle,
00:10:48sans durabilité possible,
00:10:49parce que c'est quand même des CDD à chaque fois,
00:10:51il ne faut pas se voler la face en leur donnant ou rien,
00:10:53ou alors en leur donnant 300 ou 400 euros par mois,
00:10:55c'est pas possible.
00:10:56Philippe Hildger ?
00:10:57Je suis totalement d'accord,
00:10:59et comme je fais grande confiance
00:11:02à l'association des maires de France,
00:11:04et avant même que David Lissner la préside,
00:11:08les maires se plaignent à juste titre
00:11:10des ponctions permanentes de l'État
00:11:13sur leur capitale,
00:11:16et je crois que tout ce qui sert
00:11:18cette magnifique fonction
00:11:20aura mon agrément, ma chère Cécile.
00:11:22Sébastien Ménard,
00:11:23c'est pas du tout péjoratif,
00:11:25mon cher Jean-Marc Dumoulin,
00:11:26vous êtes maire de Villemur-sur-Tente,
00:11:27c'est quand même nettement plus petit que Biarritz,
00:11:29où Sébastien Ménard est élu...
00:11:30Et moins riche.
00:11:31Et moins riche, c'est vrai aussi.
00:11:33Mais demandez-lui de l'argent,
00:11:34il vous en donnera.
00:11:35Quand on est élu dans une grande ville,
00:11:37une ville riche comme Biarritz,
00:11:38est-ce que la problématique est la même ou pas ?
00:11:40Alors, c'est pas une ville riche,
00:11:42c'est une ville touristique.
00:11:44Oui, très touristique.
00:11:45Très bien gérée.
00:11:47Très bien gérée.
00:11:48Riche, finalement, de plein de choses,
00:11:51cette ville, de patrimoine.
00:11:53Elle est riche culturellement,
00:11:54elle est riche sportivement,
00:11:55elle est riche patrimonialement parlant,
00:11:57elle est riche aussi...
00:11:58Architecturalement.
00:11:59Architecturalement,
00:11:59elle est riche aussi de ses publics.
00:12:02On a toujours l'habitude de dire
00:12:03Biarritz, visiteur d'un jour,
00:12:04visiteur de toujours.
00:12:05Bref, il y a du monde à Biarritz.
00:12:07Et évidemment, une ville n'est pas traitée
00:12:10de la même manière,
00:12:10on pourrait en débattre,
00:12:12si elle a 25 000 habitants,
00:12:14voire plus,
00:12:15ou si elle en a 300, 400, 500 ou 1 000.
00:12:19Voilà, donc évidemment,
00:12:19il y a une distorsion de moyens,
00:12:21mais il n'y a pas nécessairement
00:12:22moins de responsabilités.
00:12:24Il n'y a peut-être pas les mêmes,
00:12:25pardonnez-moi,
00:12:26je vais être grossier,
00:12:27mais les mêmes emmerdes,
00:12:29mais quand même,
00:12:30il y a des responsabilités,
00:12:31que vous soyez maire d'un petit village
00:12:33de 200, 300, 500,
00:12:34ou d'une petite ville de 1 500 habitants,
00:12:36ou d'une ville comme Biarritz,
00:12:3725 000 habitants,
00:12:39ou au-delà,
00:12:40vous avez évidemment
00:12:41de grosses, grosses responsabilités
00:12:43au quotidien.
00:12:43Biarritz, 25 000 l'hiver,
00:12:45mais combien l'été ?
00:12:46Même le week-end,
00:12:46je vous rassure.
00:12:48Je peux pas faire un petit bémol,
00:12:50quand même,
00:12:50parce que...
00:12:51Je pense que la doctrine de l'État,
00:12:54ce sera quand même
00:12:54de faire sauter les communes.
00:12:55Il faut pas se faire d'illusions
00:12:56et refaire des boupons de communes
00:12:57avec communes nouvelles,
00:12:58c'est très clair.
00:12:59On y est pas encore,
00:13:00monsieur le maire.
00:13:00On nous asphyxie,
00:13:02rien que pour ça.
00:13:03Simplement,
00:13:03le problème,
00:13:04c'est qu'effectivement,
00:13:04un maire qui est maire
00:13:05de 1 500 habitants,
00:13:06je peux vous dire
00:13:07que je le vois, moi,
00:13:08sur son tracteur
00:13:08en train d'entendre
00:13:09le terrain de football,
00:13:10d'aller chercher du goudron
00:13:11chez le marchand de matériaux
00:13:12à côté pour boucher
00:13:13les nids de poules,
00:13:14alors que quand on est,
00:13:15même moins,
00:13:15bon, j'ai 7 000 habitants,
00:13:16mais j'ai quand même
00:13:17l'équipe à la fois
00:13:18une crise technique
00:13:19et à la fois des élus
00:13:20qui sont impliqués.
00:13:22Et c'est vrai que
00:13:22c'est un vrai enjeu aussi,
00:13:24et c'est pas pour faire concurrence
00:13:26ni pour s'opposer
00:13:26sur des sujets comme cela,
00:13:28mais c'est clair qu'aujourd'hui,
00:13:29moi, je plains,
00:13:29je plains vraiment
00:13:30mes collègues
00:13:31qui sont sans structure.
00:13:32Il manque des zéros,
00:13:33mais ils ont les mêmes tâches.
00:13:34Mais avec la...
00:13:35Philippe Hidger
00:13:36pour le faire réagir.
00:13:37Sur les deux stations,
00:13:39par exemple,
00:13:39de l'État,
00:13:42je reviens sur les effets de seuil.
00:13:43Par exemple,
00:13:44une commune qui passe de 503
00:13:45à 499 habitants,
00:13:47elle perd la dotation
00:13:49de solidarité rurale.
00:13:50C'est-à-dire qu'à parfois,
00:13:51à 2, 3, 4 habitants,
00:13:54finalement,
00:13:55la dotation n'est plus la même.
00:13:56Mais est-ce qu'à un moment donné,
00:13:57il faut réfléchir autrement ?
00:13:59Mais bien sûr,
00:14:00ma chère Cécile,
00:14:01n'étant pas maire,
00:14:02je ne veux pas rentrer
00:14:03dans les détails.
00:14:04J'ai noté
00:14:05l'intolérable discrimination
00:14:08entre biarrides et cette ville.
00:14:11C'est pas vrai.
00:14:12Je me demande
00:14:12ce qui serait arrivé
00:14:13avec Belleflue.
00:14:16On salue Bruno Pommard,
00:14:17vraie voix et mère de Belleflue.
00:14:18Sur ces effets de seuil,
00:14:20Jean-Marc Dumoulin,
00:14:21de se dire
00:14:22qu'il faudrait plutôt
00:14:23des paliers assez larges
00:14:24plutôt qu'à 2, 3...
00:14:26Le problème,
00:14:27c'est que la France,
00:14:28c'est un pays doctrinaire.
00:14:29Moi, je suis désolé.
00:14:30Aujourd'hui,
00:14:30on est dans une logique
00:14:31du guichet unique.
00:14:32Point barre.
00:14:33On ne fait pas d'études
00:14:33au cas par cas.
00:14:34Villemur-sur-Tarn,
00:14:35pardon.
00:14:37PPRI,
00:14:38donc inondabilité++
00:14:39et bâtiment de France.
00:14:40Donc des contraintes
00:14:41architecturales énormes.
00:14:42On a les mêmes subventions
00:14:43que les autres.
00:14:44Nous,
00:14:44pour 300 euros,
00:14:45c'est ce que je disais
00:14:45à mon collègue,
00:14:46300 euros,
00:14:47on nous a fait péter
00:14:4792 000 euros
00:14:49de dotation de fonctionnement.
00:14:50Il va bien falloir
00:14:51aller les chercher,
00:14:52de toute façon,
00:14:53c'est clair.
00:14:53Une mairie comme Villemur-sur-Tarn,
00:14:55pour combien d'habitants,
00:14:56combien de budget ?
00:14:57Globalement,
00:14:58on a 7 de fonctionnement
00:15:00et 4 ou 5 d'investissement
00:15:03quand on arrive
00:15:04à être subventionné.
00:15:05Vous faites 4,5 millions
00:15:07d'investissement par an ?
00:15:08Non,
00:15:08on a.
00:15:09On a, oui.
00:15:09On a,
00:15:10mais parce que
00:15:10quand vous faites une école,
00:15:12c'est de la projection
00:15:13à long terme.
00:15:13Oui, d'accord.
00:15:14Quand vous refaites
00:15:14des parcs urbains,
00:15:15c'est une projection à long terme.
00:15:16Quand vous faites
00:15:17des stades portifs,
00:15:18ce sont des projections
00:15:18à long terme.
00:15:19Mais globalement,
00:15:20c'est vrai qu'on a
00:15:21beaucoup de contraintes financières
00:15:22aujourd'hui pu réaliser.
00:15:23Ce qui n'est pas juste,
00:15:24c'est qu'on paye la TVA,
00:15:25mais l'État ne nous reverte jamais
00:15:27la TVA au montant exact.
00:15:30C'est une subtilité.
00:15:30Il y a un fonds de péréquation
00:15:32qui est quand même
00:15:32préjudiciable pour nous
00:15:33et on est souvent payé
00:15:352 ou 3 ans en retard
00:15:36et sans parler du retard
00:15:38sur les subventions.
00:15:39J'imagine que les dotations,
00:15:40c'est toujours au dernier moment
00:15:41que vous connaissez le montant.
00:15:42On le sait.
00:15:42Bien sûr.
00:15:43Donc il n'y a pas
00:15:43d'anticipation possible.
00:15:44Vous savez,
00:15:45enfin,
00:15:45c'est pour toi,
00:15:46à Biarritz,
00:15:46vous parlons à Biarritz,
00:15:47ça doit être exactement
00:15:48la même chose.
00:15:49On vote un trimestre
00:15:50de fonctionnement
00:15:51par anticipation
00:15:52sans savoir effectivement...
00:15:53Ah, c'est à ce point,
00:15:54vous faites ça
00:15:54au doigt mouillé,
00:15:55comme on dit.
00:15:55Mais le Conseil départemental
00:15:57fait pareil,
00:15:57on fait tous pareil.
00:15:58On fait voter 25%
00:16:01de fonctionnement.
00:16:01Et l'absence de budget
00:16:02voté à l'Assemblée nationale
00:16:04quelque part fait porter
00:16:06sur, au-dessus de la tête
00:16:08de l'ensemble des élus,
00:16:09petits ou grands,
00:16:10une espèce d'incertitude,
00:16:12une incertitude
00:16:13quant à nos capacités
00:16:14à boucler nos budgets,
00:16:15nos capacités à fonctionner
00:16:16et nos capacités à investir.
00:16:17Mais avec la baisse des dotations,
00:16:19vous avez dû renoncer
00:16:19à des investissements
00:16:20à Biarritz ou à Villemur-sur-Tarne ?
00:16:23Non, je pense que,
00:16:24si vous voulez,
00:16:24nous, dans la logique,
00:16:25on a essayé de réorganiser
00:16:27surtout, vous savez,
00:16:28ce qui est le plus pénalisant
00:16:29pour nous,
00:16:29ce n'est pas l'investissement,
00:16:30c'est le fonctionnement.
00:16:31Parce que quand l'État
00:16:32décide d'augmenter
00:16:33les fonctionnaires,
00:16:34certainement légitimement,
00:16:35de tant de pourcents,
00:16:36nous, il faut qu'on fonctionne
00:16:36sur une masse financière
00:16:38qu'on avait déjà provisionnée.
00:16:40Et donc, le souci,
00:16:41on est sans arrêt
00:16:41à géométrie variable.
00:16:42Donc, ça nous oblige
00:16:43à réviser notre fonctionnement
00:16:45en mutualisant des services,
00:16:47en mutualisant des communes,
00:16:48en mutualisant l'intercommunalité
00:16:50avec certaines communes.
00:16:51Là, on peut avoir,
00:16:52effectivement,
00:16:52de l'expertise
00:16:53à moindre coût,
00:16:54entre guillemets,
00:16:55et éviter les doublons,
00:16:56qui est quand même
00:16:57la pire des gabegies
00:16:58qu'on peut avoir,
00:16:59notamment dans ce pays.
00:16:59Sur la capacité fiscale
00:17:00des communes,
00:17:02Sébastien,
00:17:04est-ce qu'il faut donner
00:17:05un peu plus encore
00:17:06la main aux maires,
00:17:07par exemple ?
00:17:08De toute façon,
00:17:09quelle que soit,
00:17:10je dirais, la couleur politique
00:17:11des élus locaux ?
00:17:15On est tous d'accord
00:17:16sur le fait
00:17:16qu'il faut redonner
00:17:17quelque part
00:17:18ce levier fiscal
00:17:19aux élus.
00:17:21Alors, on a vu
00:17:21disparaître
00:17:23ces dernières années
00:17:24la fameuse taxe d'habitation.
00:17:26Ce n'est pas,
00:17:27je le dis,
00:17:27c'est le macroniste
00:17:28à votre micro
00:17:29qui va le dire.
00:17:30Ce n'est pas la meilleure idée
00:17:30qu'a eue le président
00:17:31de la République.
00:17:32Parce que c'est très clairement
00:17:33un gros levier
00:17:34qu'avait l'ensemble
00:17:36des collectivités
00:17:36qu'on pouvait ajuster.
00:17:38Et accessoirement,
00:17:38on parle d'impôts injustes.
00:17:40Moi, je ne trouve pas
00:17:41que ce soit injuste
00:17:42quand on vit dans une ville,
00:17:43quel que soit son niveau
00:17:44de ressources,
00:17:45qu'on contribue.
00:17:46Je parle sous votre contrôle,
00:17:47M. le maire,
00:17:47chers collègues,
00:17:48que chacun puisse contribuer
00:17:50à la hauteur
00:17:50de ses moyens
00:17:51au bon fonctionnement
00:17:52de la collectivité.
00:17:53Allez, vous restez avec nous.
00:17:54On fait une petite pause.
00:17:55On reviendra dans un instant
00:17:56avec le tour de table
00:17:57de l'actu
00:17:58de nos vraies voix.
00:17:59Avec vous,
00:17:59vous, Philippe Bédier,
00:18:00on parle de quoi ?
00:18:01Justement,
00:18:02s'il vous plaît,
00:18:03oui, Philippe Bédier,
00:18:04vous me le rappelez,
00:18:05vous voulez parler
00:18:06de la Cour des Comptes ?
00:18:07Ah ben, bien sûr !
00:18:08Mais bien sûr !
00:18:09Très bien !
00:18:10C'est bien d'être avec nous,
00:18:11Philippe Bédier.
00:18:11Sébastien Ménard,
00:18:12on parle de quoi ?
00:18:13Moi, je voudrais parler
00:18:13des maires,
00:18:14des maires qui sont
00:18:14ces héros du quotidien.
00:18:16Voilà, ils seront nombreux
00:18:17à repasser au portillon
00:18:18dans quelques semaines.
00:18:19Et donc, voilà,
00:18:20je voulais leur dédier
00:18:21ma chronique.
00:18:21Jean-Marc Dumoulin ?
00:18:22Écoutez, moi,
00:18:23je serais peut-être
00:18:23assez rapide.
00:18:24Il va parler de lui.
00:18:25Non, je voudrais quand même
00:18:27qu'aujourd'hui,
00:18:27l'État repense
00:18:28le nombre des élus
00:18:30municipaux
00:18:30dans les communes
00:18:32parce que ça sera
00:18:32un vrai problème demain.
00:18:33On ne pourra pas.
00:18:34Philippe David.
00:18:35Et moi, je vais parler
00:18:35de la taxe foncière
00:18:36et je pense, Cécile,
00:18:37qu'on m'avait mis
00:18:38un mot pas très sympa
00:18:39il y a quelques temps
00:18:39quand j'avais soulevé le problème.
00:18:41Je vous l'ai remis.
00:18:42Ordure.
00:18:42Allez, à la suite.
00:18:46Les vraies voix sud radio.
00:18:4718h-20h,
00:18:49Cécile de Minibus,
00:18:50Philippe David,
00:18:51depuis le stand
00:18:52de la Confédération Nationale
00:18:53des Buralistes
00:18:54au Salon des Mères.
00:18:55Lidl.
00:18:57Les vraies voix sud radio.
00:18:59Cécile de Minibus,
00:19:00Philippe David,
00:19:01depuis le stand
00:19:02de la Confédération Nationale
00:19:03des Buralistes
00:19:04au Salon des Mères.
00:19:06Et le Salon des Mères
00:19:07dont nous sommes très contents
00:19:08en tout cas
00:19:09d'être partenaires ici.
00:19:11Et on est au Hall 4
00:19:11si vous voulez venir
00:19:12nous rejoindre
00:19:13sur le salon,
00:19:13sur le hall
00:19:14de nos amis
00:19:15les Buralistes
00:19:16avec autour de cette table
00:19:17Philippe Bilger
00:19:17qui est avec nous,
00:19:18Sébastien Ménard,
00:19:19éditorialiste
00:19:20et entrepreneur
00:19:20dans la Foodtech
00:19:21mais aussi conseiller
00:19:22municipal à Biarritz
00:19:22et Jean-Marc Dumoulin,
00:19:24maire de Villemur-sur-Tarn
00:19:25en Haute-Garonne.
00:19:27Tout de suite,
00:19:27le tour de taille
00:19:28de l'actu de nos vraies voix.
00:19:29Vous connaissez l'histoire
00:19:30de la femme
00:19:30qui va acheter un meuble
00:19:31chez Ikea ?
00:19:31Non, moi je crois
00:19:32qu'il faut que vous arrêtiez
00:19:33d'essayer de dire des trucs.
00:19:33Ah bon ?
00:19:34C'est aux fatigues déjà.
00:19:35Et pour les autres,
00:19:35vous ne vous rendez pas compte
00:19:36de ce que c'est.
00:19:36C'est tout à fait vrai.
00:19:37Je vous jure,
00:19:37c'est pas bien.
00:19:38Il ne faut plus que vous parliez
00:19:39avec des gens.
00:19:40Le tour de table.
00:19:41De l'actualité.
00:19:43Et on va commencer par Philippe Bilger.
00:19:45Philippe Bilger,
00:19:46la Cour des Comptes.
00:19:47Mes amis,
00:19:47merci de m'avoir rappelé
00:19:48mon actu.
00:19:49Elle était tellement importante
00:19:51que je l'avais un peu oubliée.
00:19:52Mais en réalité,
00:19:55elle est tout à fait intéressante
00:19:57parce qu'elle montre
00:19:58l'évolution du premier président
00:20:00de la Cour des Comptes,
00:20:02Pierre Moscovici.
00:20:03Rappelez-vous,
00:20:04il n'avait absolument pas
00:20:06admis la contestation
00:20:08de la nomination
00:20:09de Najat Vallaud-Belkacem
00:20:11à la Cour des Comptes.
00:20:13Ensuite,
00:20:14elle avait été mise en cause
00:20:15lorsqu'elle avait parlé
00:20:17au nom de France Terre d'Asile
00:20:19et une première fois,
00:20:20il l'avait défendue.
00:20:22Mais il y a trois ou quatre jours,
00:20:25il a décidé tout de même
00:20:26de saisir le comité de déontologie
00:20:29de la Cour des Comptes
00:20:31parce qu'il se demande
00:20:32si les propos qu'elle a tenus
00:20:34de nature quasiment politique
00:20:37n'offençaient pas la modération
00:20:39et la discrétion
00:20:41qu'imposait son rôle
00:20:44à la Cour des Comptes.
00:20:45Donc, évolution positive
00:20:47de Pierre Moscovici.
00:20:49Étonnante parce qu'au fond,
00:20:50il aurait pu d'emblée
00:20:52comprendre
00:20:53où était le devoir,
00:20:55le sien.
00:20:56Il n'y a que les imbéciles
00:20:57qui ne changent pas d'avis.
00:20:58Voilà, mais surtout
00:20:59que ça est tout
00:21:00sauf un imbécile.
00:21:01Sébastien Ménard ?
00:21:03Moi, je suis complètement d'accord.
00:21:05C'est rare,
00:21:05on va le dire,
00:21:06Philippe Bilger.
00:21:06Ah non !
00:21:07À part votre macronisme !
00:21:09Mais comme vous vous en ventez
00:21:12en permanence,
00:21:13il y a le droit de le discuter.
00:21:14Mais quand on a des amis,
00:21:15on les honore.
00:21:16On a le droit d'avoir des amis.
00:21:18Il y a peut-être des endroits
00:21:19puissants pour ça.
00:21:21Oh, arrêtez, arrêtez.
00:21:22Non, mais Moscovici
00:21:24est une personnalité politique
00:21:26intelligente,
00:21:27intéressante,
00:21:29et moi, je suis plus étonné,
00:21:30en fait.
00:21:31Je suis plus étonné
00:21:31par ce qu'il se passe.
00:21:33Voilà, il est suffisamment habile,
00:21:35suffisamment malin,
00:21:36suffisamment expérimenté
00:21:38pour rester, je dirais,
00:21:41opportunément crédible
00:21:42dans un paysage politique
00:21:45dans lequel il va être
00:21:45de toute façon amené
00:21:46quel que soit le devoir
00:21:47de réserve qu'on lui impose
00:21:48à évoluer, évidemment.
00:21:49Jean-Marc Dumoulin ?
00:21:51Moi, je suis assez sceptique.
00:21:52On parlait tout à l'heure
00:21:52de recyclage.
00:21:53Et effectivement,
00:21:54moi, ce qui me gêne un petit peu,
00:21:55c'est qu'un ministre
00:21:55peut changer de ministère
00:21:56sans en avoir les compétences.
00:21:58Et puis finalement,
00:21:58à l'accord du compte,
00:21:59on arrive quand même
00:22:00à nommer des gens
00:22:01qui n'ont pas forcément
00:22:02le vernis nécessaire.
00:22:03Alors, il y a une réuncerte
00:22:04dans certains domaines,
00:22:05je vous l'accorde,
00:22:06mais après,
00:22:07c'est quand même
00:22:07de la guéguerre interne
00:22:08sans arrêt.
00:22:09Après, elle ne vient pas
00:22:09de nulle part non plus.
00:22:10Elle ne vient pas
00:22:11de nulle part non plus.
00:22:13C'est pas parce qu'elle est
00:22:14une femme que vous l'attaquiez.
00:22:16Du tout.
00:22:17Moi, je vais le dire en nouveau.
00:22:18C'est mal connaître Jean-Marc Dumoulin.
00:22:19J'ai l'impression
00:22:20que le devoir de réserve,
00:22:21c'est avec géométrie variable
00:22:22et surtout,
00:22:23quand on est déjà payé
00:22:24comme présidente
00:22:24de France Terre d'Asile,
00:22:25ça doit être très bien payé.
00:22:26Donc un poste à temps complet,
00:22:27on n'a peut-être pas besoin
00:22:28d'avoir un autre poste
00:22:29à temps complet
00:22:29à la Cour des Comptes.
00:22:30Mais c'est que mon point de vue.
00:22:31Ça, c'est dit.
00:22:33Jean-Marc Dumoulin,
00:22:34vous vouliez réagir
00:22:35sur quoi aujourd'hui ?
00:22:36Moi, je voulais réagir
00:22:37aujourd'hui
00:22:37sur les prochaines élections
00:22:38qui arrivent.
00:22:39Il s'avère quand même
00:22:39qu'il y a beaucoup de communes
00:22:40qui vont être en difficulté
00:22:41parce qu'on n'arrive pas
00:22:42aujourd'hui
00:22:43à certains endroits
00:22:44à recueillir
00:22:45effectivement suffisamment
00:22:45de volontaires
00:22:46pour pouvoir partir aux élections.
00:22:48Et donc, je pense que
00:22:49la parité
00:22:50était une avancée
00:22:52très forte.
00:22:53Mais aujourd'hui,
00:22:54le scrutin de liste
00:22:55même dans les petites communes
00:22:56de 150 habitants
00:22:57est obligatoire.
00:22:58Des fois, il y a plus
00:22:58de conseillers municipaux
00:23:00que d'habitants
00:23:00vraiment résidents
00:23:01sur la commune.
00:23:02Donc, je crois qu'il faut
00:23:02revoir ça.
00:23:03Un exemple flagrant.
00:23:04Toulouse, je vais caricaturer
00:23:05600 000 habitants.
00:23:07Villemur, 6 000 habitants.
00:23:08100 fois plus.
00:23:0970 conseillers municipaux
00:23:10à Villemur.
00:23:1129 à Toulouse.
00:23:1329 à Villemur.
00:23:14Toulouse, il peut avoir
00:23:1545 listes.
00:23:17Nous, pourquoi on n'a pas
00:23:18de représentation plus générale
00:23:20si vous voulez ?
00:23:20Parce qu'effectivement,
00:23:21on n'arrive pas à recruter
00:23:23et c'est un vrai
00:23:24problème à ce que je suis arrivé.
00:23:25Philippe Bilger,
00:23:26c'est une aberration.
00:23:27Ah mais surtout que
00:23:28Sud Radio avait déjà
00:23:30évoqué le problème
00:23:31il y a quelques semaines,
00:23:32la difficulté de la parité.
00:23:35Et donc là,
00:23:36c'est un vrai problème
00:23:37et je le comprends.
00:23:38Sébastien Ménard,
00:23:39peut-être tout de suite
00:23:40sur votre coup de...
00:23:41Sauf si vous avez
00:23:42un truc à dire rapidement.
00:23:43Non, non, non.
00:23:43Allez-y.
00:23:44Et si vous avez du mal
00:23:45à monter d'autres lits,
00:23:46c'est parce qu'il n'y en a
00:23:47peut-être pas besoin finalement.
00:23:48Vous faites peut-être
00:23:48du bon boulot.
00:23:49Ah, ça c'est gentil.
00:23:50C'est pas moi qui parle de moi.
00:23:52C'est pas moi qui parle de moi.
00:23:53Non, non, mais il s'est écrit
00:23:54sur la feuille.
00:23:54Donc il ne fait qu'il y en a.
00:23:56Allez, Sébastien Ménard.
00:23:57Non, moi je voudrais
00:23:58mettre à l'honneur,
00:24:00quelle que soit d'ailleurs
00:24:01leur couleur,
00:24:02l'ensemble des maires
00:24:03qui sont respectables
00:24:06et respectés par,
00:24:08je dirais,
00:24:08par nos concitoyens.
00:24:09Alors je ne parlerai pas
00:24:10de quelques exemplaires
00:24:12qui seront de toute façon
00:24:15en voie de disparition
00:24:16dans le cadre du renouvellement
00:24:17de mars 2026.
00:24:19Mais vous pouvez être de gauche,
00:24:20vous pouvez être du milieu,
00:24:21vous pouvez être de droite.
00:24:22Quand vous vous investissez
00:24:23pour les autres,
00:24:24quand vous bossez
00:24:24et que vous sacrifiez
00:24:25vos vies,
00:24:26vos jobs,
00:24:27vos familles.
00:24:27Moi je suis toujours effaré
00:24:29quand je vois
00:24:30parfois les retours
00:24:32d'ingratitude
00:24:33qu'on peut avoir.
00:24:34Alors pas moi,
00:24:35parce que moi je suis petit
00:24:36qu'on participe à la Biarritz,
00:24:37mais je pense à ma collègue
00:24:38Maïder Arostegui,
00:24:40maire de Biarritz.
00:24:40Quand je vois le temps
00:24:41qu'elle y consacre,
00:24:42l'énergie qu'elle y consacre,
00:24:43on peut être d'accord,
00:24:44on peut ne pas être d'accord,
00:24:45etc.
00:24:46Mais le travail,
00:24:47l'investissement,
00:24:48l'engagement,
00:24:49ça se respecte.
00:24:50Et une campagne,
00:24:51ça se démarre
00:24:52dans le respect.
00:24:53Voilà,
00:24:53on ne va pas parler de bienveillance,
00:24:54ce n'est pas le sujet,
00:24:55mais dans le respect.
00:24:56En tout cas,
00:24:57dans le respect des personnes,
00:24:58dans le respect,
00:24:59je dirais,
00:24:59du statut,
00:25:00et puis dans le respect
00:25:01du travail abattu,
00:25:03accompli,
00:25:03parce que 6 ans,
00:25:04c'est long.
00:25:05Je rappelle quand même
00:25:05que celles et ceux
00:25:06qui sortent de ce mandat
00:25:07ont connu le Covid,
00:25:09ont connu l'après-Covid,
00:25:11ont connu le quoi qu'il en coûte,
00:25:12ont connu tout ce bazar.
00:25:14Et quelque part,
00:25:15on sait très bien
00:25:15que le monde d'après-Covid
00:25:16n'a rien à voir
00:25:17avec le monde pendant Covid
00:25:19ou le monde avant Covid.
00:25:20Donc bravo
00:25:21à celles et ceux
00:25:22qui ont fait un super boulot.
00:25:23Bravo à celles et ceux
00:25:23qui sont candidats
00:25:24à leur succession.
00:25:25Et ceux qui ne sont pas contents
00:25:26n'ont qu'à s'engager.
00:25:27Juste pour venir en complément
00:25:30il faut que Philippe David parle.
00:25:31Oui, mais très rapidement,
00:25:33très rapidement.
00:25:33Les gens ne se doutent pas
00:25:34Il y a un quota, vous savez.
00:25:35Les gens ne se doutent pas
00:25:36de la pluralité de connaissances
00:25:38qu'on doit intégrer,
00:25:39qu'on doit absorber.
00:25:39Et passer d'un sujet à l'autre
00:25:41dans une journée,
00:25:42c'est un reset intellectuel
00:25:44excessivement fatigant.
00:25:45Et se souvenir surtout.
00:25:46Et donc je pense
00:25:47qu'il faudra avoir
00:25:48un peu d'indulgence
00:25:49effectivement pour les maires
00:25:50qui donnent sans compter
00:25:52et qui apprennent sans compter
00:25:53pour pouvoir effectivement
00:25:54résoudre certains problèmes.
00:25:55Et moi je dis
00:25:55pour les gens qui ne sont pas contents,
00:25:56je répète, engagez-vous.
00:25:58Allez sur le terrain.
00:25:59Dans le respect, dans le respect.
00:26:00Absolument.
00:26:01Philippe, mesdames et messieurs,
00:26:02Philippe David.
00:26:02Il y a quelques temps
00:26:03j'avais fait un coup de gueule
00:26:04qui m'avait valu un mot ordure
00:26:06que vous aviez écrit sur un papier
00:26:07pendant que j'étais entre...
00:26:08Ah si, si, si,
00:26:09vous l'avez même réécrit là.
00:26:10Quand j'avais dit
00:26:11que la suppression
00:26:11de la taxe d'habitation
00:26:12était une erreur politique
00:26:14parce que ça enlevait
00:26:14des ressources aux communes
00:26:15et surtout un scandale.
00:26:17Alors là on a vu
00:26:18les chiffres tombent
00:26:18et maintenant les propriétaires
00:26:20ont une taxe foncière
00:26:21qui dans nombre de villes
00:26:22représente à très peu de choses près
00:26:24l'équivalent de la taxe foncière
00:26:26plus la taxe d'habitation
00:26:27qu'ils payaient auparavant.
00:26:29Alors j'en arrive à me dire
00:26:30comme il vaut mieux
00:26:30prendre les choses à la rigolade.
00:26:32Vous savez ce que disait Coluche ?
00:26:33C'est la méthode des pays de l'Est.
00:26:35Donne-moi ta montre,
00:26:36je te donnerai l'heure.
00:26:37Et moi je le dis,
00:26:38la suppression de la taxe d'habitation
00:26:39pour les propriétaires
00:26:40ça a été exactement la méthode
00:26:42que décrivait Coluche.
00:26:44Philippe Bilger.
00:26:46Je passe mon tour.
00:26:47D'accord.
00:26:48En l'indureux,
00:26:49j'ai été quasiment convaincu
00:26:50par l'indignation.
00:26:51Ah bah dis donc,
00:26:52c'est bien le premier.
00:26:53Ah oui, mais...
00:26:54On va faire des photos.
00:26:54Cette diaphe, elle va vous insulter.
00:26:56Et surtout,
00:26:57il a été extrêmement bref,
00:26:59donc très convaincant.
00:27:00Ah là, c'est ça.
00:27:01Globalement, quand même,
00:27:02on s'est aperçu
00:27:03que ce matin,
00:27:04ce matin,
00:27:04quand on a entendu
00:27:05que l'État décidait
00:27:07d'augmenter de manière arbitraire
00:27:08la taxe foncière
00:27:09de 63 euros
00:27:10sur 7 millions
00:27:12ou 8 millions de personnes,
00:27:14en disant
00:27:14que les collectivités
00:27:15devaient trouver
00:27:16de la ressource,
00:27:17bah évidemment,
00:27:18c'est le fonctionnaire
00:27:19qui va retrouver de la ressource.
00:27:21Après, je pense
00:27:21qu'il y avait un intérêt
00:27:23à garder la taxe d'habitation.
00:27:24Moi, je pense
00:27:24que sur la taxe d'habitation,
00:27:25tout contribuable,
00:27:26tout résident
00:27:27sur un territoire
00:27:28doit participer
00:27:29à sa juste mesure
00:27:30à l'effort collectif
00:27:31et aux engagements collectifs.
00:27:33Pas mieux,
00:27:34je l'ai dit tout à l'heure.
00:27:35Après, on parle
00:27:35de 63 euros
00:27:36d'augmentation
00:27:38sur la taxe foncière.
00:27:391, ça ne concerne pas
00:27:40tous les propriétaires
00:27:41de France.
00:27:42Rappelons-nous quand même
00:27:43que vous avez...
00:27:44Moi, je ne trouve pas ça...
00:27:45Je trouve que c'est un peu
00:27:46inopportun
00:27:47dans le débat actuel.
00:27:48Mais que vous ayez des gens
00:27:50qui aient des habitations
00:27:52déclarées après 1950
00:27:55qui n'ont pas été réévaluées
00:27:56depuis,
00:27:56on sait très bien
00:27:56qu'il y a eu
00:27:57des gros travaux
00:27:57de confortement,
00:27:58de douche,
00:27:59des baignoires,
00:27:59etc.
00:28:00Bon, si l'État
00:28:01en est là,
00:28:02c'est-à-dire
00:28:02à aller gratter
00:28:03460 millions d'euros,
00:28:04parce que c'est
00:28:04ce dont on parle,
00:28:05460 millions d'euros,
00:28:07c'est qu'effectivement
00:28:08la France ne va pas
00:28:08tout à fait bien.
00:28:09Jean-Marie Dumoulin,
00:28:10le mot de la fin.
00:28:11Une précision
00:28:12pour les gens
00:28:13qui nous écoutent.
00:28:14Il faut savoir quand même
00:28:15que la municipalité
00:28:16peut voter effectivement
00:28:17ou pas une augmentation
00:28:18de la taxe foncière.
00:28:19Mais la taxe foncière
00:28:20peut monter automatiquement.
00:28:22Pourquoi ?
00:28:22Parce que l'assiette,
00:28:23elle est décidée par l'État
00:28:24et c'est l'État
00:28:25qui l'augmente.
00:28:26C'est pas nous.
00:28:26Mais c'est nous
00:28:27qui prenons quand même
00:28:28dans le museau
00:28:29parce que vous avez voté
00:28:31même si on n'a jamais
00:28:32voté une augmentation.
00:28:33Je voulais le dire
00:28:34pour nos auditeurs.
00:28:36Oui, c'est bien.
00:28:37Merci beaucoup en tout cas
00:28:38à vous restez avec nous
00:28:38dans un instant.
00:28:39On va revenir sur
00:28:39l'aménagement du territoire.
00:28:41Comment faire évoluer
00:28:42le monde rural ?
00:28:43C'est inventer
00:28:43ce qui n'existe pas encore
00:28:45et ça c'est une vraie question.
00:28:46On va en parler
00:28:46avec le directeur
00:28:48de l'Association
00:28:49des maires ruraux de France
00:28:50qui sera avec nous
00:28:51dans un instant,
00:28:52Cédric Zabo.
00:28:53A tout de suite.
00:28:54Sud Radio,
00:28:55votre avis fait la différence.
00:28:57Oui, bonjour Sud Radio.
00:28:59Merci de votre émission
00:29:00de donner la parole
00:29:01au territoire
00:29:02sur les campagnes.
00:29:03Sud Radio,
00:29:04parlons-vous.
00:29:05Les vraies voix Sud Radio,
00:29:07Cécile de Ménibus,
00:29:08Philippe David,
00:29:09depuis le stand
00:29:10de la Confédération Nationale
00:29:11des Buralistes
00:29:12au Salon des Mères.
00:29:13Et comme tous les ans,
00:29:15on est là avec Philippe David
00:29:16et toute l'équipe Sud Radio.
00:29:18On est très heureux
00:29:19d'être accueillis ici
00:29:20au Hall 4
00:29:21et vous pouvez venir
00:29:21nous rejoindre.
00:29:23Le Salon des Mères de France,
00:29:25ça a commencé hier,
00:29:26c'est jusqu'à demain
00:29:27au Parc des Expositions
00:29:29de Porte de Versailles.
00:29:30On est très heureux
00:29:30en tout cas d'être partenaire
00:29:31aussi de ce Salon des Mères
00:29:33et des collectivités locales.
00:29:35On va parler
00:29:36d'aménagement d'intérieur,
00:29:37d'aménagement d'intérieur,
00:29:38pas du tout,
00:29:38du territoire.
00:29:39Comment faire évoluer
00:29:40le monde rural ?
00:29:41Ça c'est au Salon de la Dico.
00:29:42Ça n'existe pas encore,
00:29:44en tout cas en créant
00:29:45des services et des solutions
00:29:46pour en parler avec nous.
00:29:47Il y a Philippe Bilger,
00:29:49bien entendu,
00:29:49Sébastien Ménard,
00:29:50mais Cédric Zabo
00:29:51est avec nous.
00:29:52Il vient de nous rejoindre.
00:29:53Bonsoir, merci
00:29:54d'avoir accepté
00:29:55notre invitation.
00:29:56Vous êtes directeur
00:29:57de l'Association
00:29:57des Mères Ruraux de France
00:29:59et auteur de ce livre
00:30:00La Démocratie du Quotidien
00:30:01aux éditions de l'Aube.
00:30:04D'abord,
00:30:04pour qu'on comprenne bien,
00:30:06c'est quoi le chiffre
00:30:07aujourd'hui
00:30:08des Mères Ruraux de France ?
00:30:09Combien on compte,
00:30:10en tout cas dans cette
00:30:11association de maires ?
00:30:12Dans notre réseau,
00:30:14on compte plus de 13 500
00:30:15communes adhérentes
00:30:16sur un total d'à peu près
00:30:1730 000 communes rurales
00:30:19en France.
00:30:19Donc on est un peu
00:30:20en dessous de 40 % à peu près.
00:30:22Mais l'important,
00:30:22c'est qu'on porte la voix
00:30:24de tous les autres aussi
00:30:26pour dire,
00:30:27voilà,
00:30:27nous on sait faire des choses.
00:30:29On arrive à le faire
00:30:29au quotidien,
00:30:30un peu partout.
00:30:31Et que voilà,
00:30:32c'est aussi ça
00:30:33qu'on est venu dire.
00:30:33La première impression
00:30:34quand je suis rentré
00:30:35dans le salon ce matin,
00:30:37c'est que je me suis dit
00:30:38que ce n'est pas un groupe
00:30:40de gens rimés.
00:30:41S'ils sont là,
00:30:42c'est pour trouver des solutions.
00:30:43Ils ne vont pas arrêter
00:30:43en mars.
00:30:44Donc moi,
00:30:45j'ai des gens qui sont prêts,
00:30:46qui ont envie de faire,
00:30:48qui ont besoin de faire aussi
00:30:50parce que leur population
00:30:51ont des besoins.
00:30:52Et donc,
00:30:53ils viennent ici
00:30:53chercher des solutions.
00:30:54besoin d'être entendus ?
00:30:56Besoin d'être entendus
00:30:58et effectivement,
00:30:59besoin de repeindre le territoire
00:31:01dans son ensemble
00:31:02avec des solutions partout
00:31:04et pas simplement
00:31:05de se féliciter
00:31:06qu'il y ait des expérimentations
00:31:07qui marchent.
00:31:08Philippe Bilger,
00:31:08une question à Soudry Zabou.
00:31:09Monsieur le maire,
00:31:11je crois savoir
00:31:13ce qu'est la ruralité,
00:31:14mais en quoi est-elle
00:31:17une catégorie spécifique
00:31:19pour le maire ?
00:31:21Qu'est-ce qu'elle impose
00:31:22de particulier ?
00:31:24En quoi a-t-elle
00:31:25des suggestions singulières
00:31:27ou non ?
00:31:28Il y a beaucoup de paramètres.
00:31:30Le premier paramètre,
00:31:30si je pars du terrain,
00:31:31c'est que la manière
00:31:33de gérer une commune rurale
00:31:34et de gérer une commune urbaine,
00:31:36vous n'avez quasiment pas
00:31:37de personnel.
00:31:38Donc,
00:31:38l'équipe municipale
00:31:40fait beaucoup de choses
00:31:41elle-même
00:31:41dans l'animation,
00:31:43dans la recherche
00:31:43de subventions,
00:31:44dans la mise en œuvre
00:31:46parfois d'actions
00:31:47très opérationnelles,
00:31:48très concrètes.
00:31:49Ça,
00:31:50c'est la première différence.
00:31:50Et la deuxième,
00:31:51c'est la manière
00:31:52dont la ruralité
00:31:53est regardée
00:31:54par les autres opérateurs.
00:31:55Et on voit,
00:31:56grâce au programme
00:31:57Village d'Avenir
00:31:57qu'on a obtenu
00:31:58à demande du président Fournier
00:32:00qui est depuis devenu ministre,
00:32:01c'est de dire
00:32:02de mettre ces 3 000,
00:32:034 000 communes
00:32:04sur l'écran radar
00:32:05des opérateurs
00:32:06qui jusqu'à maintenant
00:32:07passaient à côté.
00:32:08Et ça,
00:32:08c'est une grande avancée
00:32:09pour laquelle il faut
00:32:10qu'on continue
00:32:11à faire de l'aménagement
00:32:12du territoire,
00:32:12c'est-à-dire partout.
00:32:13Justement,
00:32:13qu'est-ce qu'ils voudraient
00:32:14en termes d'aménagement
00:32:15du territoire,
00:32:16les maires ruraux ?
00:32:20Dans notre panthéon commun,
00:32:23c'est les gilets jaunes.
00:32:25Dans les cahiers de doléances
00:32:26et de propositions
00:32:27qu'on avait ouvert
00:32:28dans plus de 15 000 communes
00:32:29fin 2018,
00:32:31il y avait deux sujets
00:32:32qui ressortaient
00:32:32très très loin
00:32:33devant tous les autres.
00:32:34C'était
00:32:34pourquoi je ne peux pas
00:32:35me soigner
00:32:36et pourquoi je ne peux pas
00:32:37me déplairement
00:32:37qu'en voiture.
00:32:38Et donc,
00:32:39sur ce sujet-là,
00:32:40on n'a pas beaucoup avancé
00:32:41pour la question du monde rural.
00:32:43On voit bien
00:32:43que certains essayent
00:32:45de faire des choses,
00:32:46mais on n'est pas du tout
00:32:47à la hauteur
00:32:47de la réponse.
00:32:49Et la deuxième,
00:32:50sur la mobilité,
00:32:50c'est la même chose.
00:32:51On continue à fabriquer
00:32:52des rails
00:32:52pour rejoindre les métropoles
00:32:54alors qu'on a
00:32:55un réseau routier formidable,
00:32:56communal, départemental.
00:32:58Mais on met peu de moyens
00:33:00pour organiser
00:33:01la mobilité alternative
00:33:02à l'usage individuel
00:33:04de la voiture.
00:33:05Sébastien Maynard ?
00:33:07Alors moi,
00:33:08j'ai un regard
00:33:08un peu déformant
00:33:09sur la ruralité
00:33:10parce que ça fait partie
00:33:11aux Pays-Bas
00:33:11de notre identité.
00:33:12Même si je suis élu
00:33:13dans une grande ville
00:33:14de la côte,
00:33:15il y a effectivement
00:33:16la côte,
00:33:17mais on n'existe pas
00:33:18sans cette identité
00:33:20qui nous est propre,
00:33:22sans cette ruralité,
00:33:24sans nos reliefs,
00:33:25sans nos fermes,
00:33:25sans nos campagnes.
00:33:26Mais c'est vrai
00:33:27qu'il ne faut pas
00:33:27se tromper,
00:33:29il ne faut pas se mentir.
00:33:30Il y a une différence
00:33:31de traitement,
00:33:32même si sur la carte postale,
00:33:34quelque part,
00:33:35on est toujours enclin
00:33:36à valoriser,
00:33:37à en parler.
00:33:38Mais ce n'est pas
00:33:39les mêmes moyens,
00:33:39ce n'est pas la même accessibilité,
00:33:41ce n'est évidemment
00:33:41pas les mêmes budgets.
00:33:42et c'est,
00:33:44pardonnez-moi,
00:33:45M. le maire,
00:33:46ce n'est pas
00:33:46la même notoriété
00:33:48non plus.
00:33:48Et souvent,
00:33:49la notoriété,
00:33:50elle amène de la contrariété,
00:33:51mais elle amène aussi
00:33:52de l'attractivité.
00:33:53Sauf pour les communes
00:33:53qui ont beaucoup
00:33:54de patrimoine
00:33:55et en tout cas touristique.
00:33:56Il y en a, évidemment.
00:33:57Il y en a.
00:33:58L'emploi aussi
00:33:59est un sujet.
00:34:00Bien sûr,
00:34:01parce qu'il ne faut pas oublier
00:34:02que ces deux chiffres clés
00:34:04que je rappelle souvent,
00:34:06la France rurale,
00:34:07c'est 88% du territoire.
00:34:09Donc c'est une immense majorité
00:34:10du territoire métropolitain.
00:34:11On peut y ajouter
00:34:11les dom-toms,
00:34:12c'est à peu près
00:34:12la même morphologie.
00:34:14Et un tiers de la population,
00:34:15donc ce n'est pas la marge,
00:34:16c'est quand même
00:34:17beaucoup de monde.
00:34:18C'est quand même,
00:34:19par exemple,
00:34:19le mode de scrutin
00:34:20va changer pour 25 000 communes.
00:34:23C'est bien plus
00:34:23que le nombre d'électeurs
00:34:24de PLM.
00:34:25Alors on ne parle de PLM.
00:34:26Paris ou Marseille.
00:34:27C'est l'histoire de l'histoire
00:34:27de l'histoire de Marseille.
00:34:28C'est ce syndrome de Gulliver,
00:34:32l'effet Gulliver.
00:34:33On ne parle que des choses
00:34:34à Paris ou dans les grandes villes.
00:34:37Et donc,
00:34:38je vous rejoins sur l'identité,
00:34:39mais moi,
00:34:39l'identité rurale
00:34:40par rapport au prisme
00:34:42des élus ruraux,
00:34:43c'est qu'ils ont une marque
00:34:43de fabrique,
00:34:44c'est qu'en fait,
00:34:44ils ne se désespèrent jamais.
00:34:46Moi,
00:34:46vous avez eu la gentillesse
00:34:48de faire référence
00:34:49au petit bouquin que j'ai fait.
00:34:51C'est pour montrer
00:34:52que malgré les difficultés,
00:34:54les trois difficultés premières...
00:34:55Oui, je voulais rebondir
00:34:56sur le titre,
00:34:57la démocratie au quotidien,
00:34:58du quotidien.
00:34:59Mais moi,
00:34:59en fait,
00:35:00je vis dans un écosystème
00:35:01qui est génial,
00:35:02c'est que je vois des gens
00:35:02qui, même si,
00:35:03comme vous et moi,
00:35:04on peut avoir des difficultés
00:35:05dans nos vies quotidiennes,
00:35:06en fait,
00:35:07le lendemain matin,
00:35:08ils remettent l'ouvrage
00:35:09sur le métier
00:35:10et il faut être là
00:35:11de toute façon
00:35:11parce que vous avez
00:35:12la petite mamie à s'occuper,
00:35:14vous avez la route
00:35:15à gérer,
00:35:16vous avez l'école à gérer
00:35:18et donc,
00:35:18vous n'avez pas le temps
00:35:19de vous poser la question
00:35:20de est-ce que c'est compliqué.
00:35:21Alors,
00:35:21il y en a une partie,
00:35:22il y a eu beaucoup
00:35:23de bruit médiatique
00:35:25sur les démissions.
00:35:26Il faut les prendre
00:35:27comme étant un indicateur
00:35:28d'un signal d'alerte
00:35:29mais il y a aussi
00:35:30un signal positif
00:35:31et moi,
00:35:31c'est ce que je voulais mettre
00:35:32dans le bouquin.
00:35:33En fait,
00:35:33c'est des gens qui font
00:35:34et donc,
00:35:35moi,
00:35:35je dis aujourd'hui
00:35:36puisqu'on est à quelques mois
00:35:37du renouvellement
00:35:37des 500 000 conseillers municipaux,
00:35:40c'est venez,
00:35:41vous exercez vous aussi
00:35:42votre citoyenneté,
00:35:43votre engagement.
00:35:44Il y a des choses
00:35:45que vous ne pouvez pas développer
00:35:46dans votre boulot.
00:35:48Faites-le dans un conseil municipal
00:35:49où vous verrez
00:35:50que vous allez trouver
00:35:50une satisfaction formidable
00:35:52à faire pour les autres.
00:35:53C'est ce que je disais tout à l'heure.
00:35:54Engagez-vous.
00:35:55Merci beaucoup Cédric Zabeau.
00:35:56Merci beaucoup à vous.
00:35:57Vous êtes directeur
00:35:58de l'Association des maires ruraux
00:35:59de France
00:36:00et auteur de ce livre
00:36:01et aux éditions de l'Aube.
00:36:02Je rappelle le titre
00:36:03La Démocratie du quotidien.
00:36:04Merci d'avoir accepté
00:36:05notre invitation.
00:36:07Et dans un instant,
00:36:08Philippe David.
00:36:08Dans un instant,
00:36:09les incontournables
00:36:10de la crypto-monnaie
00:36:11avec Thomas Binet
00:36:12et ensuite,
00:36:13une heure spéciale
00:36:14avec des maires et des buralistes
00:36:15pour parler de leurs problématiques
00:36:16un peu partout en France.
00:36:17Et venez de nous rejoindre
00:36:18sur le stand,
00:36:19sur le Hall 4.
00:36:20On est ici au Salon des maires.
00:36:21A tout de suite.
00:36:22Par contre,
00:36:22Philippe Bilger a tout mangé.
00:36:22Oui, vous aussi.
00:36:24Pemiam,
00:36:25le premier partenaire français
00:36:27pour investir dans les cryptos
00:36:28en toute sécurité présente.
00:36:31Sud Radio,
00:36:31les incontournables
00:36:33de la crypto-monnaie.
00:36:35Thomas Binet.
00:36:36Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:36:37d'Osez investir
00:36:38les incontournables
00:36:39de la crypto-monnaie.
00:36:40Je suis aujourd'hui
00:36:41avec Pierre Noisa,
00:36:42président fondateur
00:36:42de Pemiam.
00:36:43Bonsoir, Pierre.
00:36:44Bonsoir, Thomas.
00:36:45Pierre,
00:36:46aujourd'hui,
00:36:47vous souhaitiez revenir
00:36:47sur une déclaration récente
00:36:49de Christine Lagarde,
00:36:50présidente de la fameuse BCE,
00:36:52la Banque Centrale Européenne,
00:36:54qui affirmait,
00:36:55je la cite,
00:36:55que Bitcoin,
00:36:57ça ne repose sur rien
00:36:58et que le prix du Bitcoin,
00:36:59d'ailleurs,
00:37:00peut tomber à zéro.
00:37:01Alors,
00:37:02Pierre,
00:37:02que penser de ces affirmations
00:37:03de Christine Lagarde ?
00:37:04Alors,
00:37:05Thomas,
00:37:05on peut déjà douter
00:37:06de l'objectivité
00:37:07de la BCE
00:37:07concernant Bitcoin,
00:37:09car cette invention
00:37:09a mis fin
00:37:10au monopole monétaire
00:37:12des banques centrales.
00:37:13La BCE bénéficiait
00:37:14jusqu'en 2008
00:37:15d'un monopole naturel
00:37:17qu'elle a été,
00:37:18en pratique,
00:37:18impossible d'opérer
00:37:19un système monétaire
00:37:20concurrent sur la zone euro.
00:37:21avec Bitcoin,
00:37:23la donne a changé.
00:37:24Et si la BCE
00:37:25bénéficie toujours
00:37:26d'un monopole
00:37:27sur le plan juridique
00:37:28et réglementaire,
00:37:29Bitcoin s'est imposé
00:37:31depuis à travers le monde
00:37:32comme une devise
00:37:33supranationale.
00:37:34Alors,
00:37:34selon vous,
00:37:35Bitcoin repose
00:37:36sur quelque chose
00:37:36de tangible,
00:37:37alors ?
00:37:38Tout à fait,
00:37:38Thomas.
00:37:39Un système monétaire
00:37:40est aussi
00:37:40une infrastructure
00:37:41de paiement,
00:37:42c'est-à-dire un réseau
00:37:43opéré par des humains
00:37:44et composé
00:37:45d'ordinateurs
00:37:46équipés de logiciels,
00:37:47eux aussi développés
00:37:48par des humains.
00:37:50Tout cela n'a rien
00:37:50de virtuel,
00:37:51mais bien réel
00:37:52s'agissant d'un réseau
00:37:53déployé aujourd'hui
00:37:54sur les cinq continents
00:37:55et disponible
00:37:5624 heures sur 24,
00:37:577 jours sur 7.
00:37:58D'ailleurs,
00:37:58le taux de disponibilité
00:38:00du réseau Bitcoin
00:38:00qui mesure sa capacité
00:38:02à fonctionner
00:38:03sans panne
00:38:04en continu
00:38:04est très supérieur
00:38:06à celui de n'importe
00:38:07quel réseau bancaire.
00:38:08Alors,
00:38:08Bitcoin et certains réseaux,
00:38:10vous venez de le dire,
00:38:11mais il n'y a pas
00:38:12de société derrière
00:38:13dégageant des revenus
00:38:14et des bénéfices ?
00:38:16Et non,
00:38:16Thomas.
00:38:16En effet,
00:38:17Thomas,
00:38:19Bitcoin crée de la richesse
00:38:20sans pour autant
00:38:21être une société.
00:38:22Pour s'en convaincre,
00:38:24imaginons un petit pays
00:38:25d'un million d'habitants
00:38:25traversé par une rivière.
00:38:27Tous les habitants
00:38:28de ce pays
00:38:28doivent emprunter
00:38:29un bac
00:38:30pour passer
00:38:30d'une rive à l'autre
00:38:32en s'acquittant
00:38:33d'un péage
00:38:33exorbitant
00:38:34dans la monnaie locale.
00:38:37C'est alors
00:38:37qu'ils décident
00:38:38de construire un pont.
00:38:39Ce nouveau pont
00:38:40est plus pratique
00:38:41et gratuit,
00:38:42mais il faut présenter
00:38:43une carte de passage
00:38:44pour y accéder.
00:38:46Les cartes sont distribuées
00:38:47gratuitement
00:38:47à ceux qui ont construit
00:38:48le pont
00:38:49et s'échangent ensuite
00:38:50librement
00:38:50sur les marchés.
00:38:52Alors,
00:38:52du coup,
00:38:53j'ai cru que c'était
00:38:53l'île de Ré
00:38:54dont vous nous parliez,
00:38:54mais ça n'a rien à voir.
00:38:56Alors,
00:38:56même si les cartes
00:38:57sont gratuits,
00:38:58je ne vois toujours pas
00:38:58de revenus quand même,
00:38:59Pierre.
00:38:59Certes, Thomas,
00:39:00mais ces habitants
00:39:01très ingénieux
00:39:02ont décidé
00:39:02de ne créer
00:39:03qu'une quantité limitée
00:39:04de cartes de passage,
00:39:05disons 21 000,
00:39:07quantité qui ne pourra
00:39:08pas être dépassée.
00:39:10Croyez-vous
00:39:10que ces cartes
00:39:11ne valent rien
00:39:11ou que leur valeur
00:39:12pourrait tomber à zéro ?
00:39:13Alors,
00:39:14c'est vrai,
00:39:14mais quel est le rapport
00:39:15quand même avec Bitcoin ?
00:39:17Eh bien,
00:39:17le rapport,
00:39:18c'est que le pont
00:39:18est aussi une infrastructure,
00:39:20une infrastructure
00:39:21de transport des personnes
00:39:22comme Bitcoin
00:39:23est une infrastructure
00:39:24de transport de la valeur.
00:39:26Il faut des cartes
00:39:27de passage
00:39:27pour emprunter le pont
00:39:28et il faut des Bitcoins
00:39:29pour utiliser
00:39:30l'infrastructure
00:39:31de paiement en Bitcoin.
00:39:33Cette parabole du pont
00:39:35démontre
00:39:35qu'une infrastructure
00:39:36utile
00:39:37crée de la valeur
00:39:38même si elle ne génère
00:39:39pas directement
00:39:40de cash flow.
00:39:41Or,
00:39:41Bitcoin est aujourd'hui
00:39:42avec des centaines
00:39:44de millions
00:39:45d'utilisateurs
00:39:46à travers le monde
00:39:47en déplaise
00:39:49aux banquiers centraux.
00:39:50Bon,
00:39:50j'ai suivi
00:39:51votre déroulement
00:39:52intellectuel
00:39:53sur le sujet
00:39:54mais pourquoi
00:39:54alors certains économistes,
00:39:56Pierre,
00:39:56reprennent-ils
00:39:57les affirmations
00:39:58de la BCE ?
00:39:59Quel est l'intérêt
00:39:59de le faire ?
00:40:00Alors,
00:40:01sans doute Thomas
00:40:02pour deux raisons principales.
00:40:04Premièrement,
00:40:04ils travaillent souvent
00:40:05pour des banques
00:40:06ou forment
00:40:07les futurs cadres
00:40:07des banques.
00:40:08Il leur est donc
00:40:09difficile de se dévoiler
00:40:10en opposition
00:40:11aux banquiers centraux
00:40:12qui supervisent
00:40:13ces banques.
00:40:14Ensuite,
00:40:15ils sont peut-être
00:40:16victimes d'un effet
00:40:17d'horizon.
00:40:17Comme ils n'ont souvent
00:40:18que peu ou pas
00:40:19de compétences
00:40:20dans les réseaux informatiques,
00:40:21il leur est difficile
00:40:22d'apprécier
00:40:23ce qui ne se voit pas.
00:40:24C'est-à-dire précisément
00:40:26le réseau physique
00:40:27sous-jacent
00:40:28à Bitcoin.
00:40:29Les gens,
00:40:29les ordinateurs
00:40:30et les logiciels
00:40:31qui le font fonctionner.
00:40:32Pourtant,
00:40:32s'agissant des GAFAM,
00:40:34les fameux GAFAM
00:40:35dont on parle souvent,
00:40:35notamment Google
00:40:36ou Facebook,
00:40:37ils ne questionnent pas
00:40:38la valeur de ces réseaux ?
00:40:40En effet,
00:40:40car dans ce cas,
00:40:41ils ont devant eux
00:40:42le schéma familier
00:40:43d'une entreprise
00:40:44pour exploiter le réseau
00:40:45et en faire la promotion.
00:40:47Bitcoin,
00:40:48comme Internet,
00:40:49fonctionne grâce
00:40:49à ses utilisateurs
00:40:50et ne publie pas
00:40:51de résultats annuels.
00:40:53Mais les métriques disponibles
00:40:54montrent qu'ils s'affirment
00:40:55chaque année davantage
00:40:56comme une alternative crédible
00:40:58au système monétaire centralisé.
00:41:00et c'est bien cela
00:41:01qui trouble Christine Lagarde.
00:41:03Merci Pierre
00:41:04pour votre analyse
00:41:04et votre point de vue.
00:41:05On vous donne rendez-vous
00:41:06mercredi prochain
00:41:07pour un autre numéro
00:41:08d'Osez investir
00:41:09les incontournables
00:41:10de la crypto-monnaie.
00:41:11Et pour ce qui me concerne,
00:41:12je vous donne rendez-vous
00:41:13dimanche matin
00:41:13dès 9h25
00:41:14dans la matinale week-end.
00:41:15Sud Radio,
00:41:17les incontournables
00:41:18de la crypto-monnaie.
00:41:20Thomas Binet,
00:41:21avec Pemium,
00:41:22le premier partenaire français
00:41:24pour investir dans les cryptos
00:41:26en toute sécurité.
00:41:28Les Vraies Voix Sud Radio,
00:41:3018h-20h,
00:41:32Cécile de Minibus,
00:41:33Philippe David,
00:41:34depuis le stand
00:41:35de la Confédération Nationale
00:41:36des Buralistes
00:41:37au Salon des Mères.
00:41:39Les Vraies Voix Sud Radio,
00:41:41Cécile de Minibus,
00:41:42Philippe David,
00:41:43depuis le stand
00:41:43de la Confédération Nationale
00:41:45des Buralistes
00:41:46au Salon des Mères.
00:41:48Et nous sommes très heureux
00:41:49d'être chez nos amis
00:41:50Buralistes
00:41:51au hall 4
00:41:52de ce salon incroyable.
00:41:54En tout cas,
00:41:54je crois que c'est le 41e.
00:41:56Oui.
00:41:56Si je ne m'abuse.
00:41:57Et on vient tous les ans
00:41:57avec toujours le même plaisir,
00:41:59Cécile.
00:41:59Ce n'est pas votre âge vie,
00:42:00Philippe David.
00:42:01Autour de...
00:42:02Là, vous avez drôlement
00:42:03rajeuni.
00:42:04On va parler des Buralistes
00:42:05dans l'hyper-ruralité
00:42:06avec nous pour en parler.
00:42:08Frédéric Verne,
00:42:09que vous connaissez bien
00:42:09puisqu'il vient régulièrement
00:42:10à ce micro.
00:42:11Buraliste en Corrèze,
00:42:12bonsoir,
00:42:12merci d'être là
00:42:13et merci de nous accueillir
00:42:15chez vous,
00:42:16chez les Buralistes.
00:42:16Et puis un maire,
00:42:17Gilles Noël,
00:42:17est avec nous,
00:42:18maire de Varzy
00:42:19dans la Nièvre.
00:42:20Bonsoir.
00:42:21Bonsoir.
00:42:21Merci.
00:42:22Alors,
00:42:23le Varzy,
00:42:24vous le connaissez peut-être,
00:42:26ce petit musée
00:42:26Auguste Grasset.
00:42:28C'est ça ?
00:42:29C'est ce qu'on appelle
00:42:30un cabinet de curiosité,
00:42:31madame.
00:42:32Exactement.
00:42:33Ce collectionnaire,
00:42:34en tout cas.
00:42:34Exactement.
00:42:35Voilà.
00:42:35Et le château municipal
00:42:36du 15e
00:42:37qu'il faut absolument aller voir.
00:42:38Vous causez un châtelin, madame.
00:42:39Voilà.
00:42:40Ah, vous êtes châtelin ?
00:42:41Et oui, puisque les biens communs...
00:42:42Et vous êtes célibataire,
00:42:43je présente.
00:42:44Les biens communs
00:42:45sont bien sûr la forêt,
00:42:47l'eau,
00:42:48mais le bien commun,
00:42:50c'est également
00:42:50le château municipal
00:42:51dédié à la culture.
00:42:53Voilà, qui est très beau d'ailleurs.
00:42:54Et la fête.
00:42:54Dans cette émission,
00:42:55Cécile parle culture.
00:42:56Moi, j'aurais parlé
00:42:56jambon du Morvan,
00:42:57mais chacun a sa spécialité.
00:43:00On va revenir
00:43:00à cette hyper-realité
00:43:02avec les Buralistes.
00:43:03On dit toujours
00:43:04que le dernier kilomètre,
00:43:05finalement,
00:43:06ce sont les Buralistes
00:43:07qui sont là,
00:43:08dans ces petites communes
00:43:09et qui tiennent bon
00:43:10parce que souvent,
00:43:11les centres-villes
00:43:12disparaissent au fur et à mesure.
00:43:14On va en parler avec vous,
00:43:15Frédéric Verne.
00:43:16Oui, bien sûr.
00:43:17Merci à vous, Cécile.
00:43:18Merci beaucoup, Philippe.
00:43:19Merci à Sudra Chaud.
00:43:20Avec plaisir.
00:43:20Et oui, en effet,
00:43:21le Buraliste,
00:43:21c'est le dernier commerce
00:43:22de proximité
00:43:23très, très, très souvent
00:43:24dans nos ruralités.
00:43:25Aujourd'hui,
00:43:26la ruralité
00:43:27et l'hyper-ruralité
00:43:28ne demandent pas de privilèges.
00:43:29Elles demandent juste
00:43:30de l'équité.
00:43:30De l'équité,
00:43:31nous n'en avons pas toujours.
00:43:32Et les Buralistes,
00:43:32nous sommes là
00:43:33pour essayer
00:43:33de rendre ce service
00:43:35à la collectivité,
00:43:36aux administrés
00:43:38et autres.
00:43:38Le dernier commerce
00:43:39puisque parfois,
00:43:41le premier ouvert le matin,
00:43:42le dernier fermé le soir
00:43:43avec de multitude de services
00:43:45et notamment
00:43:45des services publics.
00:43:46Alors, Gilles Noël,
00:43:48pour parler de Varzy
00:43:49et de toutes ces communes
00:43:50en hyper-ruralité,
00:43:52est-ce que finalement,
00:43:53avec le désengagement
00:43:54de l'État,
00:43:54les Buralistes,
00:43:55ce n'est pas devenu
00:43:55quelque part
00:43:56le dernier service public
00:43:57dans nombre de villages ?
00:43:59On ne peut pas dire
00:43:59le dernier service public
00:44:01mais l'un des derniers
00:44:02services publics,
00:44:03vous avez raison
00:44:03par rapport à ça,
00:44:05c'est une lumière
00:44:06dans nos villages,
00:44:09c'est ouvert
00:44:09tous les quatre matins,
00:44:10ça c'est clair,
00:44:11ça vend tout un tas
00:44:12de choses,
00:44:13ça rend des services,
00:44:15y compris on peut même
00:44:15payer quelques factures,
00:44:16bon,
00:44:16ce n'est pas de show rigolo
00:44:17mais c'est ça,
00:44:18mais c'est surtout
00:44:19qu'ils alimentent
00:44:21la grappe de communes
00:44:23qui vit sur ce pôle
00:44:26de vie rural,
00:44:27ces petites centralités rurales,
00:44:29le Buraliste
00:44:29est un des piliers
00:44:31de notre ruralité
00:44:33et moi,
00:44:34je suis d'ailleurs
00:44:34tout content
00:44:35à la fois d'entendre
00:44:36les propos de Frédéric,
00:44:39pour d'ailleurs
00:44:39se présenter comme maire,
00:44:40je pense qu'il ferait
00:44:41un tabac.
00:44:42Le jeu de mots
00:44:43est excellent.
00:44:44Non, ne faites pas
00:44:44du Philippe David
00:44:45s'il vous plaît.
00:44:45Non, non, là je trouve
00:44:46que ce que vous dites
00:44:47est fumeux.
00:44:49Et vous mettez
00:44:50les étoiles.
00:44:51Exactement,
00:44:52on est d'accord.
00:44:52mais nous,
00:44:55ça nous intéresse
00:44:56effectivement,
00:44:58cette relation
00:44:58avec le Buraliste,
00:45:00ce volontarisme
00:45:01qu'il a,
00:45:02puisqu'ils ont su aussi
00:45:03se développer
00:45:03et vendre tout un tas
00:45:04de services,
00:45:06c'est presque un petit
00:45:06supermarché pour nous,
00:45:09et puis surtout,
00:45:09ils sont ouverts
00:45:10tous les quatre matins
00:45:10et ça,
00:45:11c'est vraiment intéressant.
00:45:13On parle souvent
00:45:14de démocratie,
00:45:15on parle de discussion
00:45:16et ce qui manquait
00:45:17aussi un peu,
00:45:18les gens qui étaient
00:45:21très énervés,
00:45:21souvent,
00:45:22ils allaient chez le Buraliste
00:45:23discuter,
00:45:24prendre un café
00:45:24et finalement,
00:45:25ça adoucissait les mœurs.
00:45:26C'était important aussi
00:45:27de ce moment commun
00:45:29avec les gens
00:45:31de la commune
00:45:31et de discuter,
00:45:32de parler,
00:45:33de parler de politique,
00:45:34de s'engueuler
00:45:34et de sortir
00:45:35beaucoup plus apaisés.
00:45:36Oui, bien sûr,
00:45:36aujourd'hui,
00:45:37le Buraliste,
00:45:37en effet,
00:45:38est là pour des raisons
00:45:38économiques,
00:45:39mais également de services
00:45:40et surtout de liens sociaux.
00:45:42Aujourd'hui,
00:45:42le Buraliste,
00:45:43comme vous le dites,
00:45:43Cécile,
00:45:44on se rejoint chez le Buraliste
00:45:45le matin pour boire son café,
00:45:47à 10h pour boire un petit verre,
00:45:48à midi également,
00:45:50mais on peut y aller
00:45:50toute la journée
00:45:51pour ce lien social,
00:45:52c'est très important,
00:45:53outre la multitude de services.
00:45:55Mais en effet,
00:45:55et je suis ravi
00:45:56de parler avec toi ce soir,
00:45:58mais on a beaucoup
00:46:00une grande collaboration
00:46:01avec les maires,
00:46:02avec les élus,
00:46:03puisque souvent,
00:46:03les conseillers municipaux,
00:46:04les adjoints et maires
00:46:05viennent nous rencontrer,
00:46:06nous demandent également
00:46:08beaucoup de renseignements
00:46:08pour se dire
00:46:09qu'est-ce qui se passe
00:46:10dans le village,
00:46:11dans la ville,
00:46:11dans le quartier,
00:46:12vraiment ce lien social,
00:46:14mais également
00:46:14cette collaboration
00:46:15avec des municipalités
00:46:16qui est importante.
00:46:17Gilles Noël,
00:46:18est-ce qu'il y a des aides
00:46:18de l'État
00:46:19pour maintenir
00:46:20les Buralistes en ruralité
00:46:21parce qu'ils ont
00:46:21une très grande utilité,
00:46:23on le rappelle ?
00:46:24Je pense qu'il faut
00:46:25que vous le demandiez
00:46:26à ce monsieur
00:46:26que vous appelez État,
00:46:28parce que c'est pas gagné.
00:46:29Ils sont plusieurs,
00:46:29ça va être long.
00:46:31Oui, et puis ils sont
00:46:32surtout parisiens,
00:46:33donc c'est pas gagné ça.
00:46:35On lui dira
00:46:35merci beaucoup.
00:46:36Vous avez raison,
00:46:37mais honnêtement,
00:46:39je ne sais pas
00:46:39s'ils ont forcément
00:46:40besoin d'argent
00:46:41par rapport à ça,
00:46:41parce que nous,
00:46:43on alimente les commerces
00:46:44et ils ont su
00:46:45se diversifier.
00:46:46Ça ne veut pas dire
00:46:47que les choses
00:46:47sont garanties
00:46:48parce qu'il faut
00:46:49quand même une surface
00:46:50en termes de population
00:46:53ou en termes de passage
00:46:54parce que ce qui est
00:46:55aussi intéressant
00:46:55chez nous,
00:46:56c'est que le Buraliste
00:46:56au bord d'une route
00:46:58nationale ou départementale,
00:47:00il attire
00:47:00parce qu'il a la lumière,
00:47:01parce qu'il y a des gens
00:47:02et j'allais dire
00:47:03il y a du tabac.
00:47:05Donc pour nous,
00:47:06ça nous intéresse.
00:47:08Bon, donc nous,
00:47:09on est plutôt
00:47:09à utiliser le Buraliste
00:47:12au-delà du service,
00:47:13c'est faire passer
00:47:14des messages
00:47:14comme à la pharmacie.
00:47:16Vous racontez quelque chose,
00:47:17vous allez chez le Buraliste,
00:47:19tabac, bar
00:47:20et vous allez chez le pharmacien.
00:47:21Vous êtes sûr
00:47:21que ça va se diffuser partout
00:47:23parce qu'il y a du monde
00:47:24qui passe,
00:47:25il y a du monde
00:47:26qui prend du temps
00:47:27et il y a du monde
00:47:28qui s'épanche
00:47:29ou qui cherche
00:47:30à faire ce lien social.
00:47:33Alors,
00:47:33ce n'est pas que dans les bistrots
00:47:34qu'on trouve du lien social,
00:47:35mais c'est un élément fondateur
00:47:37de la ruralité
00:47:38et les Buralistes
00:47:39ont su jouer ce rôle
00:47:41et continuent à le jouer.
00:47:43Et c'est ça
00:47:43qui est aussi important
00:47:45pour nous.
00:47:46Bon,
00:47:46ils se plaignent
00:47:47un peu de temps en temps,
00:47:48mais c'est normal.
00:47:49Mais ça,
00:47:50c'est le déci du jeu.
00:47:50Pour répondre quand même,
00:47:51en complément,
00:47:52aujourd'hui,
00:47:53le Buraliste
00:47:53ne demande pas
00:47:55d'aide financière,
00:47:56en fait.
00:47:56Il demande juste
00:47:57de vivre des fruits
00:47:58de son travail.
00:47:59Et les fruits de son travail,
00:47:59les aides que l'on peut avoir,
00:48:00c'est par rapport
00:48:01au gouvernement,
00:48:02mais également
00:48:02aux municipalités,
00:48:04c'est cette aide
00:48:05à lutter contre
00:48:06le marché parallèle
00:48:06dans nos plus petits villages
00:48:08de France.
00:48:08En effet,
00:48:09dans les grandes villes,
00:48:09mais dans les plus petits villages.
00:48:11Aujourd'hui,
00:48:11quasiment 50% du tabac
00:48:12et des cigarettes
00:48:13sont achetées à l'étranger
00:48:14ou sur le réseau mafieux.
00:48:16Donc,
00:48:16on parlait de narcotrafic
00:48:17toute la journée.
00:48:18Depuis hier,
00:48:19au Salon des Mères,
00:48:19on parle de ce narcotrafic.
00:48:21Nous,
00:48:22on en parle depuis des années.
00:48:23On se dit,
00:48:23ça va arriver.
00:48:24Aujourd'hui,
00:48:25c'est le tabac,
00:48:25c'est le cannabis,
00:48:27c'est la drogue.
00:48:28Voilà,
00:48:28c'est catastrophique.
00:48:29Donc,
00:48:29l'aide que l'on demande,
00:48:30c'est vraiment une aide
00:48:31et un soutien
00:48:32par rapport à la vente légale
00:48:33de ce produit
00:48:35qui est le tabac.
00:48:36Est-ce que,
00:48:36Gilles Noël,
00:48:37le buraliste
00:48:39qui n'est pas loin de chez vous,
00:48:40c'est un enfant du pays ?
00:48:42C'est important aussi ?
00:48:43Eh bien,
00:48:44non.
00:48:44Mais,
00:48:45d'abord,
00:48:46il y a deux buralistes.
00:48:46Il y a deux buralistes
00:48:48dans mon village.
00:48:49Ah oui,
00:48:49quand même.
00:48:49Je vous ai dit,
00:48:50c'est une petite centralité rurale.
00:48:52Donc,
00:48:53vous avez deux buralistes.
00:48:54Mais,
00:48:54vous avez un gamin
00:48:54d'un village d'à côté
00:48:55qui a voulu se lancer.
00:48:57Et,
00:48:57il est venu tester
00:48:59son savoir.
00:49:00faire,
00:49:00tester son côté commerçant
00:49:02et puis,
00:49:02cette volonté
00:49:03de rester en milieu rural.
00:49:04Donc,
00:49:05oui et non.
00:49:06C'est clair.
00:49:06Il n'est pas loin quand même.
00:49:07Mais,
00:49:07par contre,
00:49:08on peut discuter aussi
00:49:09d'autres choses.
00:49:09Et,
00:49:10je vous fais un aveu.
00:49:12J'ai fait distribuer
00:49:13des cendriers
00:49:14à main,
00:49:16je ne sais plus comment.
00:49:16Des cendriers de poche.
00:49:17Oui.
00:49:18Donc,
00:49:19parce qu'il y a un éco-organisme
00:49:21qui travaille sur ces questions-là
00:49:23et nous,
00:49:24d'avoir
00:49:24des filtres
00:49:25jetés par terre
00:49:27ou dans les caniveaux,
00:49:29généralement,
00:49:29ça fait un bouchon
00:49:31à la station
00:49:32d'épuration.
00:49:33Donc,
00:49:33du coup,
00:49:33on a pu aussi discuter
00:49:35et je lui ai donné
00:49:3650 cendriers de poche
00:49:38qu'il a donc distribués.
00:49:40Donc,
00:49:40vous voyez,
00:49:41ça va au-delà
00:49:42de simplement
00:49:42l'acte commercial,
00:49:44le lien social
00:49:45et autres.
00:49:46On fait village
00:49:47tous les deux
00:49:48et ça,
00:49:48c'est bon signe.
00:49:49En un mot,
00:49:50qu'est-ce qu'on peut dire,
00:49:52en tout cas,
00:49:52des buralistes
00:49:53sur leur engagement ?
00:49:54Parce qu'être commerçant
00:49:56de proximité,
00:49:56c'est un engagement aussi.
00:49:58Oui,
00:49:58en fait,
00:49:58le buraliste
00:49:59est engagé
00:49:59sur tous les fronts,
00:50:00quasiment,
00:50:01sur tous les fronts
00:50:01de l'accueil client,
00:50:02de ce lien social,
00:50:03mais également
00:50:04des relais de services publics,
00:50:05relais de services au public,
00:50:07d'où notre enseigne
00:50:08et notre logo
00:50:08commerçant d'utilité locale
00:50:10que l'on aurait pu appeler
00:50:10commerçant d'utilité publique.
00:50:12Et c'est un service au public,
00:50:13mais on rend également
00:50:14du service public.
00:50:15Voilà.
00:50:15Merci en tout cas
00:50:17d'avoir accepté
00:50:18cette invitation.
00:50:19Merci à vous.
00:50:20Stéphanie Gay-Torrent
00:50:21sera avec nous
00:50:22dans quelques instants
00:50:23directrice du salon
00:50:23des maires
00:50:24et des collectivités locales.
00:50:26Merci d'avoir accepté
00:50:27cette invitation
00:50:27et à tout de suite.
00:50:28Merci à vous.
00:50:28Merci.
00:50:30Sud Radio.
00:50:31Sud Radio.
00:50:32Parlons vrai.
00:50:32Parlons vrai.
00:50:33Sud Radio.
00:50:34Parlons vrai.
00:50:35Les vrais voix Sud Radio.
00:50:37Cécile de Minibus,
00:50:38Philippe David,
00:50:39depuis le stand
00:50:40de la Confédération Nationale
00:50:41des Buralistes
00:50:42au salon des maires.
00:50:44Et qu'est-ce que nous sommes contents
00:50:45avec Philippe David
00:50:46et toute l'équipe
00:50:46de Sud Radio
00:50:47du matin au soir
00:50:48d'avoir en tout cas
00:50:49eu un stand
00:50:50ici au salon
00:50:51des maires de France
00:50:52et des collectivités locales.
00:50:58Pardon.
00:50:58Ça y est,
00:50:58j'en perds mon art.
00:51:00Avec Stéphanie Gay-Torrent
00:51:02qui est avec nous.
00:51:03Merci d'être là
00:51:04et merci surtout
00:51:04de nous accueillir
00:51:05puisque vous êtes
00:51:06la directrice
00:51:06de ce salon.
00:51:0841e édition
00:51:10avec un claim
00:51:12qui est
00:51:13le meilleur
00:51:13en commun.
00:51:14Alors je pense
00:51:14qu'on ne pouvait pas
00:51:15trouver plus positif
00:51:16comme discours
00:51:18dans une période
00:51:19un peu bousculée.
00:51:20Ça redonne un petit peu
00:51:21de baume au cœur.
00:51:22Oui,
00:51:23alors ça donne
00:51:24du baume au cœur
00:51:24mais en fait
00:51:25c'est très descriptif
00:51:27de ce que l'on vit
00:51:27ici depuis deux jours.
00:51:30Et en fait
00:51:30cet enthousiasme
00:51:31que nous avons mis
00:51:32dans cette claim
00:51:33c'est effectivement
00:51:35nourri
00:51:36de l'observation,
00:51:38de l'échange
00:51:39avec à la fois
00:51:40les collectivités
00:51:41toute l'année
00:51:41mais également
00:51:41les entreprises
00:51:42et les associations
00:51:43et cette volonté
00:51:44commune
00:51:45qu'ils ont
00:51:46de travailler ensemble,
00:51:47de coopérer,
00:51:48de proposer des solutions
00:51:49pour améliorer
00:51:50encore une fois
00:51:51notre qualité de vie
00:51:52et aborder
00:51:53tous les sujets
00:51:55qui sont dans leur quotidien
00:51:56de façon extrêmement déterminée.
00:51:59Et le besoin
00:52:00et le rôle
00:52:01de ce salon
00:52:02c'est de leur proposer
00:52:03le meilleur des solutions
00:52:04et toutes ces opportunités
00:52:06qui sont créées
00:52:07depuis deux jours
00:52:08et encore
00:52:08la journée de demain
00:52:10nous l'espérons
00:52:11en tout cas
00:52:12engagera un prochain mandat
00:52:14avec des objectifs
00:52:16plus positifs.
00:52:17Alors ce qui est dingue
00:52:18pardon Philippe et David
00:52:19c'est qu'on a l'impression
00:52:20que la parole se libère
00:52:21ici.
00:52:21c'est-à-dire que
00:52:22tout ce qu'on a vécu
00:52:24en tant que maire
00:52:25toute l'année
00:52:25où c'est difficile
00:52:27de parler aux autres
00:52:28là on a l'impression
00:52:29que finalement
00:52:29c'est comme une séance de psy
00:52:31où tout le monde
00:52:32se raconte la même chose
00:52:33vit la même chose
00:52:34et c'est facile à vivre.
00:52:35Il manque que le divan.
00:52:36Il manque que le divan.
00:52:37Non mais on les voit
00:52:39par petites grappes
00:52:40à discuter entre eux
00:52:41et de se libérer
00:52:43de soucis
00:52:44qui sont parfois
00:52:45des soucis communs
00:52:46à beaucoup de gens.
00:52:47Et quels que soient
00:52:48les partis politiques
00:52:49les allées
00:52:51effectivement
00:52:52on a d'ailleurs du mal
00:52:53à circuler
00:52:53parce qu'il y a plein
00:52:54de grappes aussi
00:52:56de gens qui discutent
00:52:57qui échangent
00:52:58et c'est aussi
00:52:59pour ça
00:52:59ils sont entre eux
00:53:00c'est un événement
00:53:02en fait
00:53:02où ils se sentent aussi
00:53:03à la maison
00:53:04et effectivement
00:53:05cette parole libérée
00:53:06vous l'avez quand vous êtes
00:53:06avec des gens
00:53:07avec qui vous vous sentez bien
00:53:08et le travail
00:53:09que nous essayons de faire
00:53:10avec notre équipe
00:53:11c'est de créer cet écran
00:53:12qui soit favorable
00:53:13à libérer la parole
00:53:14encore une fois
00:53:15et c'est dans ces échanges-là
00:53:16aussi que l'on construit
00:53:17l'avenir.
00:53:18Il y a les élections municipales
00:53:19dans cinq mois
00:53:20c'est un secret pour personne
00:53:22dans quel état d'esprit
00:53:23ils sont les maires
00:53:24depuis l'ouverture du salon
00:53:25pas plus tard qu'hier
00:53:26donc c'est très récent
00:53:27et vous en avez croisé beaucoup
00:53:28je crois qu'ils sont très concentrés
00:53:30sur un certain nombre de sujets
00:53:31et d'ailleurs
00:53:32le programme du congrès des maires
00:53:34a été extrêmement riche
00:53:35et intense
00:53:35et particulièrement suivi
00:53:36on a vu le nombre de tables rondes
00:53:37sur votre site internet
00:53:38on n'a pas le temps de s'ennuyer
00:53:39non
00:53:40entre le congrès
00:53:41et le salon
00:53:41qui propose 500 séances
00:53:44qui ont toutes été pleines
00:53:45tous les jours
00:53:46on a lancé cette année
00:53:47par exemple
00:53:48la thématique de la longévité
00:53:49et du parcours de vie
00:53:50c'était une première
00:53:51honnêtement
00:53:51on n'était pas du tout sûr
00:53:52qu'ils s'en empareraient
00:53:54c'est un espace
00:53:55qui a effet salle comble
00:53:56mais sur chaque session
00:53:58ce qui est totalement
00:53:59pour nous incroyable
00:54:01souvent sur une première édition
00:54:02une première thématique
00:54:03on se teste un peu
00:54:04on va sur la cellule de crise
00:54:06on est également
00:54:07complètement complet
00:54:08vous allez sur l'espace
00:54:09sobriété énergétique
00:54:10vous allez aussi avoir
00:54:11des salles pleines
00:54:13et on voit effectivement
00:54:13qu'ils ont envie de se nourrir
00:54:14ils se préparent
00:54:16pour le prochain mandat
00:54:17donc là je crois
00:54:17qu'ils sont dans les starting blocks
00:54:18ils se nourrissent
00:54:19de tout ce qui se passe ici
00:54:20je pense pour nous proposer
00:54:21aussi des programmes
00:54:22qui vont répondre aussi
00:54:24aux attentes
00:54:25et à l'exigence des habitants
00:54:26parce que je pense
00:54:27qu'ils sont aussi
00:54:27très conscients
00:54:28de l'exigence
00:54:29des habitants
00:54:31et que sur le prochain mandat
00:54:32et pour les prochaines élections
00:54:33il va falloir avoir
00:54:34des programmes
00:54:34au rendez-vous
00:54:35de nos attentes
00:54:36et des résultats surtout
00:54:37alors l'actualité
00:54:38se percute quand même
00:54:40entre ce qui se passe ici
00:54:41avec la taxe d'habitation
00:54:42on entend le budget
00:54:43comment ils réagissent
00:54:45à tout ça
00:54:46parce qu'on n'y comprend pas
00:54:48grand chose
00:54:49soyons clairs
00:54:49à ce budget
00:54:50ça part un peu
00:54:50dans tous les sens
00:54:51là on se rend compte
00:54:52que la taxe d'habitation
00:54:53va augmenter
00:54:54pour certaines régions
00:54:56fortement
00:54:57ça ça va être encore aussi
00:54:59un coup dur
00:54:59pour les maires
00:55:00qui eux
00:55:01ne vont pas être
00:55:02vraiment responsables
00:55:03de ça
00:55:04non effectivement
00:55:05ils vont devoir réagir
00:55:06donc derrière ces sujets là
00:55:08je pense qu'il va falloir
00:55:08donner de la lisibilité
00:55:09à ces décisions
00:55:10effectivement
00:55:11on a parfois
00:55:12des sujets
00:55:13qui sont traités aussi
00:55:14dans les médias
00:55:15nous sommes
00:55:16aujourd'hui
00:55:17dans une interview
00:55:18avec un acteur
00:55:20et vous
00:55:20vous pourrez donner
00:55:21de la lisibilité
00:55:21donner effectivement
00:55:22du sens
00:55:23à tout cela
00:55:24je pense qu'effectivement
00:55:25le budget
00:55:25ça concentre beaucoup
00:55:26d'attention
00:55:26je pense que pour le coup
00:55:27tout le monde veut
00:55:28un budget
00:55:28donc là il va falloir
00:55:29effectivement
00:55:29que tout le monde
00:55:30atterrisse sur quelque chose
00:55:31les sujets vont continuer
00:55:32il reste un mois et demi
00:55:33il reste un mois et demi
00:55:34je crois qu'il y a un consensus
00:55:36dans les allées
00:55:37tout le monde veut un budget
00:55:38enfin donc voilà
00:55:39maintenant
00:55:40pourquoi on va atterrir
00:55:41les débats continuent
00:55:43et le moment du congrès
00:55:44et du salon des maires
00:55:45c'est aussi un moment
00:55:46où on peut faire passer
00:55:47un certain nombre de sujets
00:55:48et continuer d'en débattre
00:55:49on me disait
00:55:50il y a un an
00:55:51pile on était ici
00:55:52à ce salon
00:55:52on parlait des maires
00:55:53qui ne voulaient pas se représenter
00:55:54puis finalement
00:55:55c'est la bonne surprise
00:55:55il y en a beaucoup
00:55:56qui se représentent
00:55:576 sur 10
00:55:58oui
00:55:58justement par rapport
00:55:59à il y a un an
00:56:00c'était moins
00:56:01pourquoi ce retournement ?
00:56:03je pense qu'il y a vraiment
00:56:04c'est le salon ça
00:56:05c'est le salon
00:56:05comme on dit
00:56:08en expression de rugby
00:56:09comme on est la radio du rugby
00:56:10la jument n'a pas tourné
00:56:11le dos au foin
00:56:11non alors après
00:56:13effectivement
00:56:13l'association des maires de France
00:56:15a beaucoup travaillé
00:56:16sur le sujet de l'engagement
00:56:17ils sont très présents
00:56:20sur le terrain
00:56:20pour justement
00:56:21s'assurer
00:56:22de cette volonté
00:56:23de se réengager
00:56:24pas seulement en tête de liste
00:56:25mais aussi dans les équipes
00:56:26c'est important d'avoir des équipes
00:56:27donc c'est aussi
00:56:28le travail qui est fait
00:56:29actuellement par les maires
00:56:30c'est d'arriver avec des listes
00:56:31de personnes renouvelées
00:56:32engagées
00:56:33avec peut-être
00:56:33de nouvelles compétences
00:56:34aussi pour aborder
00:56:35les enjeux du prochain mandat
00:56:36mais là on sent vraiment
00:56:38qu'ils sont en responsabilité
00:56:40ils ont quand même
00:56:41envie d'en découdre
00:56:42je pense qu'ils ont une vision
00:56:43assez claire aussi
00:56:43des besoins des territoires
00:56:44donc ils se sentent aussi
00:56:46en capacité
00:56:46de faire avancer les sujets
00:56:47le thème du congrès
00:56:49cette année
00:56:49c'est pour les communes
00:56:51liberté
00:56:51je pense que c'est
00:56:52voilà c'est quelque chose
00:56:53aussi qui entraîne
00:56:54et de dire
00:56:54donnez-nous aussi
00:56:55les moyens
00:56:56d'agir
00:56:57accompagnez-nous
00:56:58soutenez-nous
00:56:58dans cette décision
00:56:59parce qu'effectivement
00:57:00on connaît nos territoires
00:57:01on connaît les sujets
00:57:03et on est effectivement
00:57:04en capacité de résoudre
00:57:05énormément de problèmes
00:57:06et surtout
00:57:07donnez-nous la main
00:57:08sur certaines choses
00:57:10sur des finances
00:57:11sur
00:57:12enfin voilà
00:57:12qu'ils aient juste
00:57:13moins à subir en tout cas
00:57:15en tout cas
00:57:16il faut que ces sujets-là
00:57:17aujourd'hui
00:57:18se mettent en oeuvre
00:57:19en termes de solutions
00:57:20c'est-à-dire qu'à un moment donné
00:57:21on arrive aussi à sortir
00:57:22ces sujets de financement
00:57:23dans le discours
00:57:24public et médiatique
00:57:26pour se dire
00:57:27ok mais concrètement
00:57:27on parle de quoi
00:57:28les priorités
00:57:29elles sont où
00:57:29on parle de combien
00:57:31on parle de quel besoin
00:57:33dans quelle localité
00:57:33parce que toutes les collectivités
00:57:35n'ont pas les mêmes besoins
00:57:35n'ont pas les mêmes priorités
00:57:37donc à un moment donné
00:57:38effectivement
00:57:38ce planning
00:57:40qui croise
00:57:41des enjeux
00:57:41d'aménagement
00:57:42d'environnement
00:57:43d'inclusion
00:57:44c'est quand même
00:57:45une diversité de sujets
00:57:46extrêmement importante
00:57:47c'est pas évident
00:57:48on peut pas avoir
00:57:49une ligne unique
00:57:50universelle
00:57:51quand on parle d'inclusion
00:57:53quand on parle
00:57:53de planification écologique
00:57:54et le salon
00:57:55est là pour ça aussi
00:57:57pour donner de la lumière
00:57:58sur ces sujets
00:57:58avoir des experts
00:57:59qui aident
00:57:59à prendre les décisions
00:58:01à définir les priorités
00:58:03pour le prochain mandat
00:58:04et c'est aussi
00:58:04très important pour nous
00:58:06ça c'est de pouvoir
00:58:07effectivement partager
00:58:08cette expertise
00:58:09qui est portée
00:58:11par des entreprises
00:58:12des associations
00:58:12par des collectivités
00:58:13qui ont déjà
00:58:14mis en place des choses
00:58:15pour que ça aide
00:58:16à définir c'est quoi
00:58:17je commence par quoi
00:58:18et encore une fois
00:58:19on va pas commencer
00:58:20tous par la même chose
00:58:21alors il y a trois axes
00:58:22qui ont guidé ce salon
00:58:23et qui se guident encore
00:58:24comme il se terminera
00:58:25demain soir
00:58:26la transition écologique
00:58:27et les infrastructures durables
00:58:28vous en avez touché un mot
00:58:29l'innovation territoriale
00:58:31pour le vivre ensemble
00:58:31et la longévité
00:58:32la culture, sport
00:58:33et qualité de vie
00:58:34comme pilier de cohésion
00:58:35comment est-ce qu'on choisit
00:58:36les thématiques
00:58:36d'un tel salon ?
00:58:37alors
00:58:38bon déjà
00:58:39c'était mon idée
00:58:40non je pense que
00:58:44où est la statue
00:58:45de Cécile de Bédé
00:58:46je la cherche
00:58:48on a un stand
00:58:48qui fait de très belles statues
00:58:50ah bah très bien
00:58:51je vais y aller alors
00:58:51je vous laisse
00:58:52non en fait
00:58:56déjà il faut être
00:58:57je pense très à l'écoute
00:58:58le salon en lui-même
00:58:59il est porteur de ça
00:59:00c'est-à-dire que moi
00:59:01je déambule dans les années
00:59:02j'écoute
00:59:03parfois effectivement
00:59:04on reste
00:59:05on entend
00:59:06des conversations
00:59:06on a la chance
00:59:07de parfois
00:59:08accompagner des gens
00:59:10qui échangent
00:59:11sur des thématiques
00:59:11donc on essaye
00:59:13en fait de donner
00:59:14de donner du sens
00:59:16à ce salon
00:59:16on dit ok
00:59:17donc les priorités
00:59:18ce sont celles-ci
00:59:19les enjeux globaux
00:59:20ce sont ceux-là
00:59:21très bien
00:59:22mais à un moment donné
00:59:23il va falloir commencer
00:59:24par quelque chose
00:59:25il va falloir être organisé
00:59:26structuré
00:59:26donner de la lisibilité
00:59:27à ces sujets-là
00:59:28donc c'est vraiment
00:59:29de l'écoute du dialogue
00:59:30et de la coopération
00:59:31parce qu'en fait
00:59:32sur ce salon
00:59:32nous on ne fait rien seul
00:59:33on a un certain nombre
00:59:34de partenaires
00:59:35qui sont bien sûr
00:59:36l'association des maires
00:59:37de France
00:59:38mais des associations
00:59:39des maires ruraux de France
00:59:41on a des associations
00:59:42professionnelles
00:59:43des associations
00:59:43de cadres territoriaux
00:59:44j'y tiens
00:59:45parce que c'est très très important
00:59:46les cadres territoriaux
00:59:47que ce soit
00:59:48sur les sujets environnement
00:59:49sécurité
00:59:50culture
00:59:50sport
00:59:51pour nous ils sont fondamentaux
00:59:52et dans nos échanges
00:59:53avec eux
00:59:54on identifie justement
00:59:55les sujets
00:59:56c'est-à-dire qu'on les interview
00:59:57comme vous vous faites
00:59:58ce soir avec moi
00:59:59on les interroge
01:00:00pour savoir
01:00:01quelles sont pour eux
01:00:01les priorités du prochain
01:00:02et après
01:00:03on tricote
01:00:04quelque part
01:00:05on fait un peu
01:00:05de la dentelle
01:00:06pour effectivement
01:00:07essayer de faire en sorte
01:00:08qu'on ait une pièce finie
01:00:09à la fin
01:00:09qui ressemble à quelque chose
01:00:11et que l'on puisse
01:00:12donc tout le monde
01:00:13va pouvoir s'emparer
01:00:14et s'approprier
01:00:15et je crois que cette année
01:00:16le meilleur en commun
01:00:16voilà
01:00:17un certain nombre d'acteurs
01:00:19s'en sont à Paris
01:00:19on est très contents
01:00:20et si vous deviez
01:00:22garder quelque chose
01:00:24de ce salon
01:00:25c'est difficile
01:00:27parce qu'il y a eu
01:00:28tellement de choses
01:00:29il y a toujours une fierté
01:00:30ou quelque chose
01:00:31où on a l'impression
01:00:31d'avoir levé un loup
01:00:33ou éveillé quelque chose
01:00:34honnêtement
01:00:35et quand il s'est flou
01:00:36il y a un loup
01:00:36disait la mère de Lille
01:00:37j'ai deux sujets
01:00:39qui me donnent
01:00:41je lui donne une pastille
01:00:42je suis désolée
01:00:43je suis désolée
01:00:44pour vos auditeurs
01:00:45parce qu'il doit souffrir
01:00:46ou de l'eau
01:00:46ou quelque chose
01:00:47non non
01:00:47c'est nous qui souffrons
01:00:48pour vous
01:00:48c'est assez carré
01:00:50ne vous inquiétez pas
01:00:51la leçon n'est pas beau
01:00:52mais la nouvelle
01:00:52n'est pas
01:00:53voilà
01:00:53je vais peut-être pas
01:00:54voilà
01:00:55j'allais dire un truc horrible
01:00:57j'ai bien compris
01:01:00on a bien compris
01:01:01donc
01:01:05retenir quelque chose
01:01:07j'ai deux sujets
01:01:08qui me
01:01:09on en a parlé tout à l'heure
01:01:10la longévité
01:01:11avoir proposé ce thème
01:01:12de la longévité
01:01:13et du parcours de vie
01:01:14avec notamment
01:01:15l'association
01:01:16des villes
01:01:17amies
01:01:18des aînés
01:01:19ça c'était déjà
01:01:20un sujet très important
01:01:21déjà j'ai appris
01:01:21qu'on ne disait pas
01:01:22bien vieillir
01:01:23mais que la longévité
01:01:23c'était beaucoup plus positif
01:01:25et effectivement
01:01:26derrière la longévité
01:01:27on a beaucoup plus envie
01:01:28tous
01:01:28d'aller aborder le sujet
01:01:30que derrière le bienveillir
01:01:31qu'on essaye de fuir
01:01:32parce que finalement
01:01:32c'est pas très positif
01:01:33et puis ensuite
01:01:34on a le refuge
01:01:35des sports de montagne
01:01:36qui a rassemblé
01:01:37des élus de la montagne
01:01:38les élus de la station de la montagne
01:01:39un écosystème
01:01:40d'acteurs du monde sportif
01:01:41voilà
01:01:42qui a été assez passionnant
01:01:44depuis deux jours
01:01:45merci en tout cas
01:01:46d'avoir accepté
01:01:47notre invitation
01:01:48je voulais
01:01:48je vais aller faire ma statue
01:01:49je vous ennuie pas
01:01:50j'en ai jamais eu
01:01:51allez-y
01:01:51prenez du plâtre
01:01:52parce qu'il y a de la matière
01:01:53Stéphanie de Toronto
01:01:54merci beaucoup
01:01:55directrice de ce salon des maires
01:01:57et des collectivités
01:01:58de locales
01:01:58que vous pouvez encore visiter
01:02:00demain bien entendu
01:02:00puisque c'est ouvert
01:02:02jusque demain soir
01:02:05merci
01:02:05dans un instant
01:02:06Alain Chrétien
01:02:07sera avec nous
01:02:07maire de Vesoul
01:02:08et vice-président délégué
01:02:10de l'AMF
01:02:11on va parler
01:02:12de la sécurité des villes
01:02:13à tout de suite
01:02:13Les Vraies Voix Sud Radio
01:02:1718h-20h
01:02:18Cécile de Minibus
01:02:19Philippe David
01:02:20depuis le stand
01:02:21de la Confédération Nationale
01:02:23des Buralistes
01:02:24au Salon des Mers
01:02:24Les Vraies Voix Sud Radio
01:02:26Cécile de Minibus
01:02:28Philippe David
01:02:28depuis le stand
01:02:29de la Confédération Nationale
01:02:31des Buralistes
01:02:31au Salon des Mers
01:02:32Et ici chez nos amis
01:02:35Les Buralistes
01:02:35au Salon des Mers
01:02:36qui ferme demain soir
01:02:37vous pouvez toujours
01:02:38bien entendu
01:02:39venir les visiter
01:02:41on va parler
01:02:42de sécurité des villes
01:02:43avec Jean-François Vigouroux
01:02:45qui est avec nous
01:02:46vice-président en charge
01:02:47de l'action territoriale
01:02:48bonsoir
01:02:49merci d'être avec nous
01:02:50Alain Chrétien
01:02:51qui est avec nous
01:02:51maire de Vesoul
01:02:52Vesoul
01:02:53pardon
01:02:54j'ai dit quoi ?
01:02:55Vesoul
01:02:55non non c'est pas vrai
01:02:56j'ai jamais dit ça
01:02:56Vesoul
01:02:57voilà c'est ça
01:02:59c'est Vesoul
01:03:00parce que c'est Philippe David
01:03:01qui le prononce mal
01:03:01merci Cécile
01:03:02t'as voulu entendre Vesoul
01:03:05et t'as entendu Vesoul
01:03:06non je sais pas pourquoi
01:03:07en plus on ne le dit rien
01:03:08non mais j'ai l'habitude
01:03:09quand on ne le met pas
01:03:09avec un Z en plus
01:03:10non non Vesoul
01:03:11non mais en plus je sais
01:03:12vice-président délégué
01:03:14de l'AMF
01:03:14l'association des maires de France
01:03:16et on va démarrer avec vous
01:03:18Jean-François Vigouroux
01:03:20justement sur la sécurité
01:03:21des villes
01:03:21en tout cas
01:03:22pour les Buralistes
01:03:24aujourd'hui
01:03:25c'est un enjeu
01:03:26important
01:03:27on voit de plus en plus
01:03:28d'agressions
01:03:29de petits commerces
01:03:30et de proximité
01:03:32vous en faites partie
01:03:32comment aujourd'hui
01:03:34d'abord
01:03:34est-ce que vous avez des chiffres
01:03:35et comment aujourd'hui
01:03:36on se protège de tout ça ?
01:03:38Eh bien écoutez
01:03:39en 2024
01:03:40nous avons eu
01:03:411000 braquages
01:03:42ou cambriolages
01:03:433 par jour
01:03:44c'est ça
01:03:45donc sur les 23 800
01:03:47Buralistes
01:03:47en France
01:03:48c'est inquiétant
01:03:51parce qu'on vend
01:03:53un produit
01:03:53qui est de plus en plus cher
01:03:54qui est rare
01:03:56et où il y a
01:03:57beaucoup de contrebande
01:03:58la contrebande
01:03:59et donc
01:04:00de trafic
01:04:01transfrontalier
01:04:02etc
01:04:02donc tout ça
01:04:04ça fait que
01:04:04le produit
01:04:05on vient même le chercher
01:04:07dans les bureaux de tabac
01:04:08c'est surtout
01:04:08quel type de
01:04:091000 braquages
01:04:11ce qui est colossal
01:04:12et combien de cambriolages
01:04:13parce que ça doit faire
01:04:14il y a beaucoup de gens
01:04:16qui n'osent pas braquer
01:04:16avec quelqu'un en face
01:04:17mais qui la nuit
01:04:18vont casser la porte
01:04:19Attention
01:04:19les 1000
01:04:20ça concerne vraiment
01:04:23les cambriolages
01:04:24et les braquages
01:04:24Ah d'accord
01:04:24c'est tout compris
01:04:25Est-ce que ça veut dire
01:04:26que de ce lieu de proximité
01:04:29c'est-à-dire qu'on rentre
01:04:31comme chez soi
01:04:32on va être obligé
01:04:33aujourd'hui
01:04:34de se sécuriser
01:04:35de penser en tout cas
01:04:38ce commerce différemment
01:04:40Le problème
01:04:41de tous ces braquages
01:04:43et cambriolages
01:04:44c'est qu'on est plus vulnérable
01:04:46quand on est ouvert
01:04:47que quand on est fermé
01:04:48parce qu'on a des aides
01:04:48à la sécurité
01:04:49et quand on est fermé
01:04:51on a des alarmes
01:04:53des systèmes de brouillard
01:04:55et des grilles
01:04:57des rideaux
01:04:57donc voilà
01:04:58maintenant on est attaqué
01:04:59quand on est ouvert
01:05:00à l'ouverture
01:05:00ou à la fermeture
01:05:01c'est plus simple
01:05:02Alain Chrétien
01:05:03vous qui êtes maire de Vezou
01:05:04les vice-présidents de l'AMF
01:05:05l'association des maires de France
01:05:06est-ce que la sécurité
01:05:08ça va être
01:05:09un des principaux enjeux
01:05:10voire le principal enjeu
01:05:11des prochaines municipales
01:05:12alors rappelons
01:05:14que la sécurité
01:05:14c'est une compétence
01:05:15de l'État
01:05:15c'est l'État
01:05:16qui assure la sécurité
01:05:17dans notre pays
01:05:18mais qui s'est beaucoup déchargé
01:05:19sur les collectivités locales
01:05:20les mairies en particulier
01:05:21oui oui
01:05:22mais malgré tout
01:05:23c'est l'État
01:05:23qui est en charge
01:05:24de ce qu'on appelle
01:05:25le régalien
01:05:25c'est-à-dire la sécurité publique
01:05:27la protection des biens
01:05:28et des personnes
01:05:29avec les policiers
01:05:30avec les gendarmes
01:05:31qui sont sous l'autorité
01:05:33du commissaire de police
01:05:34du colonel de gendarmerie
01:05:35et du préfet
01:05:36ça il faut quand même le rappeler
01:05:37la sécurité
01:05:38c'est de compétence de l'État
01:05:39naturellement
01:05:40les collectivités locales
01:05:43sont appelées par l'État
01:05:43sur beaucoup de sujets
01:05:44aujourd'hui
01:05:45parce qu'en fait
01:05:46il n'y a plus de sous
01:05:46il n'y a plus rien
01:05:47sauf dans les collectivités
01:05:48on va leur chercher
01:05:49dans les poches
01:05:50et effectivement
01:05:51beaucoup de maires
01:05:51ont pris en compte
01:05:52cette compétence
01:05:53et il y a un outil
01:05:54qui pour nous est essentiel
01:05:55c'est la vidéosurveillance
01:05:57je connais des maires
01:05:58il y a encore des débats
01:05:59est-ce qu'il faut installer
01:06:00de la vidéosurveillance
01:06:01ou pas dans les territoires
01:06:02oui
01:06:03c'est un outil extrêmement important
01:06:05complémentaire
01:06:06de l'action de l'État
01:06:07et sachons que
01:06:08les caméras de vidéosurveillance
01:06:09c'est nous qui les payons
01:06:11c'est les collectivités locales
01:06:12qui les payent
01:06:12elles sont certes subventionnées
01:06:13un petit peu par l'État
01:06:14est-ce que c'est pas de la posture
01:06:15ceux qui sont encore contre ?
01:06:17c'est peut-être de la posture idéologique
01:06:18mais vous savez
01:06:1990% des maires
01:06:20ne sont pas des idéologues
01:06:21on a des pragmatiques
01:06:22de gauche
01:06:23de droite
01:06:23quand il s'agit de protéger
01:06:24les populations
01:06:25on fait tout ce qu'on peut
01:06:26il y a certains maires
01:06:27effectivement
01:06:27on en entend parler
01:06:28assez médiatiques
01:06:29mais je ne connais pas de maires
01:06:31y compris de gauche
01:06:32me dire
01:06:32non non
01:06:32surtout pas de caméras
01:06:33non
01:06:34c'est un sujet
01:06:35qui est extrêmement important
01:06:36pour les buralistes
01:06:37qui sont considérés maintenant
01:06:38comme des banques
01:06:38c'est la même chose que des banques
01:06:40c'est quasiment identique
01:06:41et il y a aussi un sujet
01:06:43c'est l'installation des caméras
01:06:44parce que
01:06:45quand un buraliste
01:06:45a besoin d'installer des caméras
01:06:47il faut qu'il fasse très rapidement
01:06:48sauf qu'on a une législation
01:06:50qui fait qu'il doit déposer
01:06:51une demande
01:06:52une demande d'autorisation
01:06:53d'autorisation à la préfecture
01:06:55ça met un mois
01:06:56deux mois
01:06:57trois mois
01:06:57quatre mois
01:06:58six mois
01:06:58s'il a oublié
01:07:00un papier dans le dossier
01:07:01le dossier recalé
01:07:02ça repousse de six mois
01:07:03moi je plaide
01:07:04et je l'ai dit
01:07:05au ministère de l'économie
01:07:06pas plus tard que cet après-midi
01:07:07il faut que ce soit
01:07:08un régime de déclaration
01:07:09et plus d'autorisation
01:07:11c'est que
01:07:11je suis braqué
01:07:12dès le lendemain
01:07:13je commande mes caméras
01:07:14je m'installe
01:07:14parce que moi
01:07:15je me mets à la place du buraliste
01:07:16le stress
01:07:16l'anxiété que ça peut avoir
01:07:18quand on attend six mois
01:07:19avant de pouvoir installer une caméra
01:07:20ou de moderniser
01:07:21son équipement de protection
01:07:22c'est insupportable
01:07:23il faut qu'on passe
01:07:24du régime de l'autorisation
01:07:25au régime de la déclaration
01:07:26et après
01:07:27les services de l'état
01:07:31il s'est bien installé
01:07:32mais il faut très vite
01:07:32rassurer les buralistes
01:07:33mais Alain Chrétien
01:07:34et vous aussi d'ailleurs
01:07:35est-ce qu'il ne faut pas
01:07:36c'est ce que je disais tout à l'heure
01:07:37déléguer un peu plus
01:07:38et lâcher un peu
01:07:39du laisse
01:07:40sur les prises de décision
01:07:42des maires
01:07:43pour aider en tout cas
01:07:44les commerces
01:07:45et de vous donner
01:07:45un petit peu plus
01:07:46de largeur
01:07:47si je puis dire
01:07:48laisser vivre les maires
01:07:49oui alors des responsabilités
01:07:50on en est déjà beaucoup
01:07:51moi je ne veux pas
01:07:53au moins d'autoriser
01:07:54que vous puissiez autoriser
01:07:55des caméras
01:07:56sans passer par
01:07:56alors effectivement
01:07:57pour l'instant
01:07:58c'est un pouvoir d'état
01:07:59c'est le préfet
01:08:00qui est le procureur
01:08:01on pourrait très bien
01:08:02déléguer ce genre de choses
01:08:03avoir ensuite
01:08:04un contrôle a posteriori
01:08:05mais on veut bien
01:08:06prendre des responsabilités
01:08:07supplémentaires
01:08:08mais on veut nous aussi
01:08:09être protégés
01:08:09parce que si jamais
01:08:10il y a un problème
01:08:11ça se retourne contre nous
01:08:12vous savez quand
01:08:13il manque un boulon
01:08:14dans une balançoire
01:08:15c'est nous qui sommes
01:08:15les premiers responsables
01:08:16donc on veut bien
01:08:17en prendre plus
01:08:18mais on veut aussi
01:08:19des protections
01:08:19et on veut aussi
01:08:20les moyens qui vont avec
01:08:21parce que nous donner
01:08:22plus de responsabilités
01:08:23c'est donc assumer
01:08:23plus de dépenses
01:08:24et pour l'instant
01:08:25l'état c'est plutôt l'inverse
01:08:26il est en train
01:08:26de nous raboter les recettes
01:08:27en parlant de défense
01:08:29Jean-François Vigouroux
01:08:30j'imagine que c'est un impact
01:08:32très important
01:08:33la sécurité chez vous
01:08:34c'est-à-dire que c'est un budget
01:08:36que vous n'aviez pas avant
01:08:37et qui maintenant
01:08:37il faut mettre en place
01:08:39et réactiver systématiquement
01:08:40et combien ça coûte
01:08:42à peu près en moyenne
01:08:42par buraliste
01:08:43alors écoutez
01:08:44on a une subvention sécurité
01:08:46autour de 10 000 euros
01:08:48qui aide les buralistes
01:08:50donc ça fait déjà
01:08:50quelques années
01:08:51qu'on s'équipe
01:08:53aujourd'hui le problème
01:08:54comme vous le disiez
01:08:57c'est qu'on demande
01:08:59des autorisations
01:08:59et dès qu'on prend
01:09:00de la vidéo
01:09:01sur l'extérieur
01:09:02sur la voie publique
01:09:02on nous demande
01:09:03de tourner les caméras
01:09:04à l'intérieur
01:09:05on n'a pas le droit
01:09:06de filmer les gens assis
01:09:07donc c'est vraiment
01:09:08c'est vraiment trop
01:09:09dans les restaurants
01:09:10on n'a pas le droit
01:09:10de filmer les gens assis
01:09:11c'est très contraignant
01:09:11c'est très contraignant
01:09:12alors c'est les restrictions
01:09:13des libertés publiques
01:09:15on le comprend tous
01:09:16on est appelé de liberté
01:09:17on protège les libertés publiques
01:09:19mais à un moment donné
01:09:19liberté publique
01:09:20ordre public
01:09:21il ne faut pas que ça se contredise
01:09:22il faut qu'on trouve
01:09:23une solution pour continuer
01:09:24à protéger les buralistes
01:09:26et franchement
01:09:26moi si je suis visionné
01:09:28en train de venir acheter
01:09:29un truc à gratter chez vous
01:09:30je n'en ferai pas une maladie
01:09:31surtout que les forces de l'ordre
01:09:33sont ravies de venir
01:09:35voir nos caméras
01:09:36parce que les enregistrements
01:09:38sont conservés trois semaines
01:09:40et il n'est pas rare
01:09:41de les voir venir
01:09:42et nous dire
01:09:42c'est super votre caméra
01:09:44c'est très précieux
01:09:44pour les enquêtes
01:09:45par exemple une maison
01:09:46cambriolée à côté
01:09:47qui est dans le champ des caméras
01:09:49ils vont avoir des informations
01:09:50qui leur permettent
01:09:50c'est ça les cartes bleues
01:09:51qui ont été volées
01:09:52et on veut voir à telle heure
01:09:54la tête du client
01:09:56qui a acheté
01:09:56ça les intéresse
01:09:57donc c'est compliqué
01:09:59de demander une autorisation
01:10:01à la préfecture
01:10:01et puis après
01:10:02qu'on nous dise
01:10:03aux forces de l'ordre
01:10:03si on avait pu tourner
01:10:05la caméra vers la porte d'entrée
01:10:06et voilà
01:10:07on ne peut pas
01:10:08monsieur le maire
01:10:09c'est important aussi
01:10:10de rappeler
01:10:10l'importance
01:10:11de ces commerces de proximité
01:10:13et l'importance
01:10:14de ces services
01:10:15que certaines communes
01:10:16qui n'ont plus de postes
01:10:18enfin voilà
01:10:18plus de services
01:10:19publics
01:10:21de se référer
01:10:22ou de se tourner
01:10:23vers les buralistes
01:10:24alors c'est marrant
01:10:25Cécile
01:10:25que vous parliez de la poste
01:10:26parce que s'il y a bien
01:10:27deux commerces
01:10:28qui vivent en ce moment
01:10:30une révolution fondamentale
01:10:31c'est la poste
01:10:32et les buralistes
01:10:33c'est la poste
01:10:34avec l'effondrement
01:10:35du circuit du courrier
01:10:37on est passé
01:10:37de 16 milliards de plis
01:10:39à 2 milliards je crois
01:10:40imaginez l'entreprise
01:10:42qui voit son chiffre d'affaires
01:10:43divisé par 10-15
01:10:44en quelques années
01:10:45elle ferait faillite
01:10:45depuis longtemps
01:10:46les buralistes
01:10:47c'est la même chose
01:10:47avec l'effondrement
01:10:48de la consommation du tabac
01:10:49ils sont obligés
01:10:50de se tourner vers
01:10:51d'autres activités
01:10:52d'aller chercher
01:10:53d'autres activités
01:10:53pour faire du chiffre d'affaires
01:10:54et les buralistes
01:10:55en centre-ville
01:10:56c'est du générateur de flux
01:10:57c'est-à-dire que ça fait venir
01:10:58les gens dans le centre-ville
01:10:59donc ils passent devant
01:11:00d'autres commerces
01:11:01donc ils ont des idées
01:11:01pour faire d'autres achats
01:11:02donc les buralistes
01:11:03en centre-ville
01:11:04ça génère des flux
01:11:06qui sont extrêmement importants
01:11:07pour faire vivre
01:11:08nos centres-villes
01:11:08On nous sommes
01:11:10un drugstore
01:11:11un drugstore
01:11:11on y trouve tout
01:11:12chez un buraliste
01:11:13la poste
01:11:14les colis
01:11:17le tabac
01:11:17donc on est essentiel
01:11:19mais on a besoin de flux
01:11:21mais on aura du mal
01:11:22à remplacer
01:11:22cette valeur de tabac
01:11:24par un timbre-poste
01:11:25Mais pour parler de sécurité
01:11:27votre établissement
01:11:28il a déjà eu un problème
01:11:29de sécurité
01:11:30de cambriolage
01:11:30ou quoi au caisse ?
01:11:31Tentative
01:11:32Tentative ?
01:11:33Vous étiez sur place ?
01:11:34Non, non, je n'étais pas sur place
01:11:35D'accord
01:11:35et vous avez été
01:11:36vous avez volé du matériel ?
01:11:38Non, non, non
01:11:38Juste tentative
01:11:39ils ne sont pas arrivés à rentrer
01:11:40Et vous avez des collègues
01:11:41pardon
01:11:42Vous avez des collègues
01:11:43autour de chez vous
01:11:43qui ont été victimes
01:11:44Bien sûr
01:11:45et qui nous ont parlé
01:11:46Je vous dis
01:11:47nos établissements
01:11:48sont tellement protégés
01:11:49qu'à un moment
01:11:49c'est même en allant à la banque
01:11:51Ils ne peuvent même plus
01:11:52rentrer eux-mêmes
01:11:52Vous allez à la banque
01:11:56faire des dépôts
01:11:57et si vous y allez
01:11:58à des heures régulières
01:11:59ce qu'il ne faut pas faire
01:12:00bien sûr
01:12:00mais c'est là
01:12:01où vous vous faites braquer
01:12:02donc c'est vraiment risqué
01:12:05Est-ce qu'on peut vivre
01:12:06comme ça
01:12:07en ayant peur
01:12:09parce qu'on a
01:12:09un commerce de proximité
01:12:10c'est pas possible ?
01:12:12On ne peut pas vivre comme ça ?
01:12:14C'est peut-être une habitude
01:12:15enfin moi je n'ai pas peur
01:12:16Anna Chrétien
01:12:16il y a forcément
01:12:18c'est un sujet
01:12:20qui pour moi
01:12:22est prioritaire
01:12:22Même dans une ville
01:12:23comme Vesoul
01:12:2415 000 habitants
01:12:25zone rurale
01:12:25théoriquement ville tranquille
01:12:27Oui théoriquement ville tranquille
01:12:28mais aujourd'hui
01:12:28plus personne n'est à l'abri
01:12:29de ce genre de choses
01:12:30J'allais vous dire
01:12:31il ne faut pas vivre avec la peur
01:12:32c'est facile à dire
01:12:33Même moi qui suis maire
01:12:34quand je rentre chez moi à pied
01:12:36il peut aussi m'arriver des bricoles
01:12:38donc c'est sûr que
01:12:39si on se met tous
01:12:40à vivre avec la peur
01:12:41et qu'ils nous paralysent
01:12:42c'est pas possible
01:12:42Les buralistes sont des gens courageux
01:12:44ils aiment leur métier
01:12:45donc ils passent outre
01:12:46et heureusement
01:12:47parce que sinon
01:12:47si vous avez la peur au ventre
01:12:48tous les matins
01:12:49quand vous arrivez dans votre commerce
01:12:50il faut vite en changer
01:12:51Merci en tout cas
01:12:53vous allez rester avec nous
01:12:54Anna Chrétien
01:12:55et Jean-François Vigouraud
01:12:57vice-président en charge
01:12:58de l'action territoriale
01:12:59on fait une petite pause
01:13:00on revient dans un instant
01:13:01à tout de suite
01:13:01Sud Radio
01:13:03Sud Radio
01:13:03Parlons vrai
01:13:04Parlons vrai
01:13:05Sud Radio
01:13:05Les vraies voix Sud Radio
01:13:07Cécile de Ménibus
01:13:08Philippe David
01:13:09depuis le stand
01:13:10de la Confédération Nationale
01:13:12des Buralistes
01:13:12au Salon des Mères
01:13:13Alors on tient à vous prévenir
01:13:15avec Philippe David
01:13:16que bien entendu
01:13:17le salon étant fermé
01:13:19Oui
01:13:19le personnel de ménage
01:13:21Métoyage passe
01:13:22ils font leur travail
01:13:24mais voilà
01:13:24Il peut y avoir des bruits
01:13:27qu'on peut qualifier
01:13:28de légèrement parasites
01:13:29Si vous nous entendez crier
01:13:31ce sera pour cette raison
01:13:33Jean-François Vigouraud
01:13:35est avec nous
01:13:35vice-président en charge
01:13:36de l'action territoriale
01:13:37et on parle bien entendu
01:13:38des Buralistes
01:13:40avec Alain Chrétien
01:13:40qui a eu la gentillesse
01:13:41de rester avec nous
01:13:42maire de Vesoul
01:13:43et vice-président délégué
01:13:44de l'association
01:13:46des maires de France
01:13:47et ce qui est important
01:13:49pour nous
01:13:49bien entendu
01:13:50ce sont les centres-villes
01:13:51le cœur battant
01:13:52en tout cas
01:13:52d'une commune
01:13:53et même des territoires
01:13:55les plus modestes
01:13:56et forcément
01:13:56dans ces territoires modestes
01:13:59plus l'attractivité
01:14:00sera intéressante
01:14:01plus les habitants
01:14:02resteront
01:14:03et plus peut-être
01:14:04les jeunes reviendront
01:14:05ouvrir des commerces
01:14:06et j'ai envie
01:14:07d'en parler avec vous
01:14:08Jean-François Vigouraud
01:14:08Oui, écoutez
01:14:10on est à fond
01:14:11vers la diversification
01:14:12donc il faut qu'on
01:14:14multiplie les activités
01:14:15autour du tabac
01:14:16on est un commerce
01:14:17qui ouvre le plus tôt
01:14:18et qui ferme souvent
01:14:19le plus tard
01:14:20C'est quoi les horaires ?
01:14:21Par exemple
01:14:22pour mon exemple personnel
01:14:24c'est 6h45
01:14:2520h le soir
01:14:26du lundi au samedi
01:14:27Ah oui d'accord
01:14:27Ah oui
01:14:28Et le dimanche
01:14:29on ne peut pas venir ?
01:14:29C'est le jour du seigneur
01:14:30Ah oui d'accord
01:14:30Les 35 heures en 3 jours
01:14:32Ah oui
01:14:33Donc voilà
01:14:34il faut se développer
01:14:35encore et encore
01:14:36pour vendre plus
01:14:38Et comment ça se passe
01:14:40Alain Chrétien ?
01:14:40Comment travaillez-vous
01:14:41avec les commerçants
01:14:42en général
01:14:42les buralistes en particulier
01:14:43comme on est sur
01:14:44le stand des buralistes
01:14:45pour co-construire
01:14:47le centre-ville
01:14:48et l'avenir du centre-ville ?
01:14:49C'est une relation quotidienne
01:14:50enfin au moins
01:14:50ce qui me concerne à Vesoul
01:14:51une relation quotidienne
01:14:53on a un manager de centre-ville
01:14:54on a un adjoint au commerce
01:14:55les élus doivent être
01:14:56Ça marche bien
01:14:57les managers de centre-ville
01:14:58Ça marche très très bien
01:14:58on pourrait y revenir
01:14:59en tout cas c'est une réussite
01:15:00Les commerçants
01:15:02ils ont un agenda différent
01:15:03c'est comme on parlait
01:15:04pour les autorisations de caméras
01:15:06tous les jours ça travaille
01:15:07donc il faut qu'on soit
01:15:08à leur disposition
01:15:09il faut qu'on puisse avoir
01:15:10une relation fluide
01:15:11régulière
01:15:12qu'on organise des animations
01:15:13avec eux
01:15:14pour faire venir les clients
01:15:15on se rend bien compte
01:15:16que les modes de consommation
01:15:17ont changé
01:15:18et il faut surtout
01:15:19tenir un discours positif
01:15:20un discours positif
01:15:22pas de béatitude
01:15:23mais un discours positif
01:15:24pour dire aux gens
01:15:25venez dans vos centres-villes
01:15:26vous allez trouver des gens sympas
01:15:27qui sauront répondre
01:15:29à vos besoins
01:15:29comme on le disait
01:15:30les buralistes
01:15:30c'est un peu la boîte à outils
01:15:31pour trouver tout ce qu'on peut
01:15:33essayer de trouver
01:15:34un abonnement
01:15:35pour un abonnement téléphonique
01:15:36un cadeau d'anniversaire
01:15:38etc
01:15:39donc on est vraiment
01:15:40des saucisses
01:15:40pour Philippe David
01:15:41peut-être qu'il y a aussi
01:15:42des saucisses
01:15:43dans certains buralistes
01:15:43dans votre région
01:15:44Moubéliard
01:15:45Morteau
01:15:46avec la cancoyote
01:15:47et les patates
01:15:48c'est sûr
01:15:48nous avons besoin
01:15:51des mairies
01:15:52tout comme elles ont besoin
01:15:53de nous
01:15:53donc c'est essentiel
01:15:55que vous ayez des commerces
01:15:57parce que
01:15:58tous les habitants
01:15:58veulent tous
01:15:59des commerces
01:16:00en bas de chez eux
01:16:01et malheureusement
01:16:02ils ne veulent pas
01:16:02oui
01:16:03non mais ça
01:16:03le type qui dit
01:16:04moi je veux une épicerie
01:16:05en bas de chez moi
01:16:06parce que quand j'ai oublié
01:16:07la mode de beurre
01:16:07au centre commercial
01:16:09non ça ne marche pas comme ça
01:16:10il y a aussi
01:16:11un achat militant
01:16:12il y a aussi une volonté
01:16:13de faire vivre son centre-ville
01:16:14et les entreprises
01:16:16moi mes parents étaient commerçants
01:16:17comme vous l'avez dit
01:16:18les amplitudes horaires
01:16:19on ne les compte pas
01:16:20on reste ouvert
01:16:21toute la journée
01:16:22jusqu'à tard le soir
01:16:23si on a vendu un slip
01:16:24à 19h25
01:16:25et bien on a vendu un slip
01:16:26à 19h25
01:16:27ça c'est aussi
01:16:28les vrais commerçants
01:16:29on ne dit pas
01:16:30j'ai vu personne
01:16:30donc je vais fermer à 18h
01:16:31parce que la personne
01:16:32qui sort du boulot
01:16:33entre 18h et 19h
01:16:34et bien elle aurait voulu
01:16:35venir faire ses achats
01:16:36elle ne le fera pas
01:16:37donc il y a une soumission
01:16:38une soumission
01:16:39à la volonté du client
01:16:40je prends ce mot là
01:16:42à dessin
01:16:42parce que si on n'est pas
01:16:43soumis à la volonté du client
01:16:44le client il va ailleurs
01:16:45on n'a pas le choix
01:16:46je peux faire rigueur
01:16:46je peux faire rigueur
01:16:47à soumission
01:16:48rigueur ou soumission
01:16:49en tout cas
01:16:49le client est roi
01:16:51il y a votre transport commun
01:16:51qui est passé Philippe David
01:16:52sur la piétonisation
01:16:56des centres-villes
01:16:57qui est aussi
01:16:58parfois un coup dur
01:16:59pour les buralistes
01:17:00ça veut dire que
01:17:01on ne peut plus se garer
01:17:03c'est très compliqué
01:17:04la chasse à la bagnole
01:17:05et ça forcément
01:17:07ça a un impact
01:17:07sur vous
01:17:08bien sûr
01:17:08dans ma ville
01:17:09de Morpa dans les Yvelines
01:17:11je n'ai pas ce problème
01:17:12je suis en zone piétonne
01:17:14avec surélevé
01:17:15avec un parking
01:17:16en dessous
01:17:17ça c'est malin
01:17:18et ça fait très longtemps
01:17:19ça fait plus de 30 ans
01:17:20que ça existe
01:17:21et ça c'est vraiment parfait
01:17:22et ça amène de la sécurité
01:17:24aussi quelque part
01:17:25et si on évite
01:17:26de faire venir
01:17:27les voitures en ville
01:17:27aussi il n'y a que du piéton
01:17:29et aussi pour les agressions
01:17:30c'est aussi un peu mieux
01:17:31oui il ne faut pas être dogmatique
01:17:33il ne faut pas être tout piéton
01:17:34ou tout routier
01:17:35il faut se adapter au contexte
01:17:38bien sûr
01:17:38ceux qui disent
01:17:39plus de bagnole au centre-ville
01:17:41ça c'est une connerie
01:17:42tous ceux qui disent
01:17:43il faut laisser les voitures partout
01:17:44c'est aussi une bêtise
01:17:45il faut vraiment avoir
01:17:46une politique adaptée
01:17:47nous les maires
01:17:47on n'est pas dans l'idéologie
01:17:48une grande partie des maires
01:17:49on est dans le pragmatisme
01:17:50comme on parlait des caméras
01:17:51tout à l'heure
01:17:52pour les zones piétonnes
01:17:53c'est la même chose
01:17:54il faut qu'on ait une politique
01:17:55d'équilibre
01:17:55à l'intérêt général
01:17:56c'est ça
01:17:57c'est de trouver
01:17:57la moins mauvaise solution
01:17:58pour tout le monde
01:17:59est-ce que les maires
01:18:00ont une marge de manœuvre
01:18:01sur la fiscalité
01:18:02parce que vous êtes des entreprises
01:18:03il y a la cotisation foncière
01:18:04des entreprises
01:18:05qu'il faut payer
01:18:05les centres-villes
01:18:06c'est souvent plus cher
01:18:08mais ça redynamise
01:18:09les centres-villes
01:18:09est-ce que vous les maires
01:18:10vous avez une manière
01:18:11ils payent plus cher de loyer
01:18:13donc on va baisser un peu la taille
01:18:14oui à mon sens
01:18:15c'est pas un problème
01:18:16de la fiscalité
01:18:16mais des loyers
01:18:17c'est le vrai sujet des loyers
01:18:19la fiscalité
01:18:20c'est presque marginal
01:18:20par rapport au coût du loyer
01:18:21quand vous avez des loyers
01:18:22qui correspondent à
01:18:253 mois de chiffre d'affaires
01:18:27c'est pas possible
01:18:28c'est pas possible
01:18:28donc autant on a la marge
01:18:30pour la fiscalité
01:18:31autant pour les loyers
01:18:32c'est très compliqué
01:18:33de faire baisser les loyers
01:18:34qui parfois surtout
01:18:35ne correspondent absolument plus
01:18:36à la réalité du marché
01:18:37c'est vrai
01:18:37des loyers qui ont été fixés
01:18:39il y a 30-40 ans
01:18:39quand les centres-villes
01:18:40étaient totalement différents
01:18:41et les propriétaires
01:18:42qui parfois n'habitent même pas sur place
01:18:43veulent continuer à percevoir
01:18:45un loyer qui n'a plus rien à voir
01:18:46avec la réalité économique
01:18:47donc ensuite
01:18:48comment faire
01:18:49pour demander aux propriétaires
01:18:51de baisser son loyer
01:18:52nous on a très très peu
01:18:53de marge de manœuvre
01:18:54sur ce sujet là
01:18:55est-ce que vous avez
01:18:56metté en place
01:18:57vous êtes acquéreur
01:18:58de foncier parfois
01:18:59pour préempter
01:19:00pour des commerces
01:19:02de proximité
01:19:02bien sûr
01:19:03le droit de préemption commercial
01:19:04c'est comme ça
01:19:04qu'il s'appelle
01:19:05il existe
01:19:05et ça nous permet
01:19:06justement d'équilibrer l'offre
01:19:07pour éviter
01:19:08qu'une rue soit totalement
01:19:09bouffée par des assureurs
01:19:11ou par des mutuelles
01:19:11j'aime beaucoup
01:19:12les mutuelles et les assureurs
01:19:13mais c'est comme tout le monde
01:19:14quand il y en a trop
01:19:15en fait ça déséquilibre
01:19:16le centre-ville
01:19:18donc on est aussi là
01:19:19mais il faut avoir les fonds
01:19:20parce qu'un fonds de commerce
01:19:21les murs
01:19:22c'est 50 000
01:19:2360 000
01:19:23ça fait tout de suite
01:19:26des centaines de milliers d'euros
01:19:26qui sont mobilisés pour ça
01:19:28donc c'est aussi
01:19:29une volonté politique
01:19:29mais des moyens financiers
01:19:30qui suivent derrière
01:19:32mais je dirais
01:19:33qu'avant d'aller jusque là
01:19:34il faut travailler
01:19:35avec les commerçants
01:19:36sur la poursuite d'activité
01:19:37on parlait de transmission
01:19:38l'enjeu
01:19:39c'est comme pour les professions agricoles
01:19:40l'enjeu
01:19:41c'est la transmission
01:19:41comment faire
01:19:42pour que des jeunes
01:19:43de la nouvelle génération
01:19:44soient intéressés
01:19:45par avoir une boutique
01:19:47en centre-ville
01:19:48ou être buraliste
01:19:48ça c'est un sujet essentiel
01:19:50la transmission
01:19:51c'est un vrai sujet de l'avenir
01:19:52absolument
01:19:53Jean-François Vigorou
01:19:54aussi un point important
01:19:55c'est de l'intelligence artificielle
01:19:56chez les commerçants
01:19:58est-ce que c'est un
01:19:59est-ce que
01:19:59ça y est
01:20:00vous êtes aguerri à l'exercice
01:20:01est-ce que vous vous en servez
01:20:02est-ce qu'on arrive à le déployer facilement
01:20:04alors que l'intelligence
01:20:05est purement naturelle
01:20:06dans les vraies voies
01:20:07absolument
01:20:07enfin surtout
01:20:08vous me concerne
01:20:09alors non
01:20:09personnellement
01:20:10je ne travaille pas encore
01:20:11vraiment à fond
01:20:12avec l'intelligence artificielle
01:20:14je laisse ça plutôt
01:20:15à mes enfants
01:20:16à mes deux fils
01:20:17qui ont 19 et 22 ans
01:20:18et qui sont aussi dans le métier
01:20:19et qui j'espère
01:20:20j'arriverai à transmettre
01:20:22parfait
01:20:23voilà un bel exemple
01:20:23un bel exemple
01:20:24voilà
01:20:25et par rapport aux mairies
01:20:26il faut aussi faire très très attention
01:20:28c'est lorsque vous réorganisez les rues
01:20:30et que vous transformez une rue
01:20:31en sens unique
01:20:31ou dans un sens
01:20:32ou dans un autre
01:20:33et des fois on voit le chiffre d'affaires
01:20:35enfin je ne parle pas pour chez vous
01:20:38mais
01:20:38on a vu des cas
01:20:40où vraiment
01:20:40les commerces
01:20:41perdaient du flux
01:20:42ou des travaux
01:20:42qui tirent en longueur
01:20:43et c'est là que je me dis
01:20:45que pour les maires
01:20:46l'équation parfois
01:20:48est indigeste
01:20:50c'est pour ça que c'est
01:20:51une vocation passionnante
01:20:52d'essayer d'allier les contraintes
01:20:54comme les belles rurales
01:20:54c'est une vocation
01:20:54oui c'est une vocation
01:20:55franchement on ne peut pas être maire par hasard
01:20:57on ne peut pas être maire
01:20:58et rester maire par hasard
01:20:59c'est une vocation
01:21:00de concilier les inconciliables
01:21:02d'additionner les oppositions
01:21:04si je puis dire
01:21:05et ça c'est notre métier quotidien
01:21:07il y a une chose importante
01:21:08on en parle souvent
01:21:09qui crée du tort au centre-ville
01:21:11c'est les zones commerciales
01:21:12en périphérie
01:21:13je ne sais pas si
01:21:14alors on en a beaucoup parlé
01:21:16oui on en a beaucoup parlé
01:21:17vous savez
01:21:18quand vous êtes un commerçant
01:21:19que vous connaissez votre clientèle
01:21:21que vous pouvez répondre
01:21:21à ses besoins
01:21:22que vous avez des niches
01:21:24moi je me rends compte
01:21:26que pendant la période de Covid
01:21:27c'est les grosses marques
01:21:29c'est les grosses enseignes nationales
01:21:31qui faisaient du prêt-à-porter industriel
01:21:32qui venaient de je ne sais où
01:21:33qui ont toutes tombé
01:21:34je ne citerai pas les marques
01:21:35et au contraire
01:21:36c'est les petits indépendants
01:21:38qui sont eux justement indépendants
01:21:39de toutes ces grandes chaînes
01:21:40qui savent ce que veulent
01:21:42notamment en confection féminine
01:21:44les clientes
01:21:45ils s'en sont sortis
01:21:46parce qu'ils ont fait du service sur mesure
01:21:47parce que quand vous rentrez
01:21:49dans ce commerce
01:21:49vous savez exactement
01:21:51que la commerçante
01:21:52qui est en face de vous
01:21:52elle sait ce dont vous avez besoin
01:21:54elle vous connaît
01:21:55et vous repartirez forcément
01:21:56avec quelque chose
01:21:57Jean-François
01:21:58chez vous
01:21:58qu'est-ce que vous aimeriez apporter
01:21:59comme service supplémentaire
01:22:01est-ce que vous avez la possibilité
01:22:02chacun
01:22:02de créer un service
01:22:05que les autres n'ont pas
01:22:05on fait ce qu'on veut
01:22:06on fait ce qu'on veut
01:22:07moi je fais le PMU
01:22:09je fais la française des jeux
01:22:11donc je fais le tabac
01:22:12je fais
01:22:12vous avez les numéros
01:22:13non je ne sais pas encore
01:22:15je peux les demander
01:22:16je fais la presse
01:22:18donc dès qu'il y a un service
01:22:19que je peux faire en plus
01:22:20je le fais
01:22:20ça demande plus de temps
01:22:23ça demande de l'organisation
01:22:24de l'organisation
01:22:25oui c'est ça
01:22:25mais moi dès qu'il y a une possibilité
01:22:27de faire quelque chose
01:22:28je le fais bien entendu
01:22:29alors après on ne trouvera pas
01:22:31des buralistes
01:22:31dans les grands centres commerciaux
01:22:33et ça heureusement
01:22:34parce que maintenant
01:22:34il n'y a pas de création
01:22:35dans les centres commerciaux
01:22:36et c'est peut-être ça
01:22:37qui va faire ramener
01:22:38d'autres commerces en ville
01:22:39et donc il faut s'appuyer
01:22:40là-dessus
01:22:41et c'est vrai qu'il faut
01:22:42qu'il y ait un dialogue
01:22:43entre les maires
01:22:44et les buralistes
01:22:45parce qu'on doit mettre
01:22:46en valeur notre profession
01:22:48mais nous ne sommes pas
01:22:49des franchisés
01:22:49nous sommes des indépendants
01:22:50et ça c'est important
01:22:52on ne peut pas faire
01:22:53une boutique type
01:22:54comme chez Paul
01:22:54etc
01:22:55on ne peut pas imposer
01:22:56mais il faut mettre en avant
01:22:57notre métier
01:22:58le local pour le local
01:22:59c'est ça
01:22:59voilà
01:23:00en tout cas merci beaucoup
01:23:01Jean-François Vigouroux
01:23:02d'avoir accepté
01:23:03cette invitation
01:23:03vice-président
01:23:04en charge de l'action
01:23:05territoriale
01:23:06et merci de nous avoir
01:23:07accueillis ici
01:23:08chez les buralistes
01:23:09de France
01:23:10qu'on embrasse d'ailleurs
01:23:10vous êtes combien ?
01:23:1223 000
01:23:1322 800 exactement
01:23:15comme nous
01:23:15c'est pas la peine
01:23:16de vous vanter
01:23:17vous êtes les bienvenus
01:23:18nous on est 34 000
01:23:21qui dit mieux ?
01:23:22voilà c'est ça
01:23:23merci beaucoup Alain Chrétien
01:23:25d'avoir accepté
01:23:25cette invitation
01:23:26vous êtes maire de Vézoul
01:23:27Vézoul
01:23:27non arrêtez
01:23:29c'est Vézoul
01:23:29je ne connais même pas
01:23:30le nom de sa commune
01:23:31vice-président délégué
01:23:32de l'AMF
01:23:33l'association des maires
01:23:34de France
01:23:35et on embrasse bien entendu
01:23:36tous les buralistes
01:23:37tous les maires de France
01:23:38David Lissnard
01:23:39bien entendu
01:23:40et voilà
01:23:41tous ceux qui nous écoutent
01:23:42merci en tout cas
01:23:42d'avoir été avec nous
01:23:43on remercie notre équipe
01:23:44formidable
01:23:45on remercie Arthur
01:23:46on remercie Maxime
01:23:48on remercie François-Louis
01:23:49Antoine
01:23:50Aurore
01:23:51Justine
01:23:52merci à vous
01:23:53Anne-Lise
01:23:54voilà
01:23:54et tous ceux qui ont préparé
01:23:55cette émission
01:23:56bien entendu
01:23:56avec joie et bonne humeur
01:23:58et on se retrouve demain
01:23:58à partir de 18h
01:24:00passer une très belle soirée
01:24:01je vais faire ma statue
01:24:02commencez par la mienne
01:24:04il y a moins de temps
01:24:04il y a moins de boulot
01:24:05allez à demain
01:24:06merci
01:24:06les vraies voix sud radio
01:24:1018h 20h
01:24:11Cécile de Minibus
01:24:12Philippe David
01:24:13depuis le stand
01:24:14de la Confédération Nationale
01:24:16des buralistes
01:24:17au salon des maires
Recommandations
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