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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés ; Noëlle Lenoir, ancienne ministre des Affaires européennes et présidente du Comité de soutien à Boualem Sansal ; Damien Garrigues, président de la FDSEA 82.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-12##

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News
Transcription
00:00:00Les vraies voix sud radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:05On vous souhaite la bienvenue avec le retour de Philippe David.
00:00:08Ça va Philippe David ?
00:00:09Ça va très bien Cécile, vous m'avez manqué.
00:00:11Le jour où vous revenez, bam, il se passe des trucs quand même.
00:00:14Ah bah ça c'est l'effet, le double effet Philippe David.
00:00:17Ils ont attendu, ils ont attendu, attendu le dernier moment.
00:00:19Philippe David est là, c'est bon ? C'est bon, allez, on y va.
00:00:23Voilà, on y est passé ça.
00:00:24C'est si j'en crois, Boulême Sansel peut vous remercier à avoir vous parlé.
00:00:27J'ai envie de dire, même l'Assemblée Nationale vous dit merci Philippe.
00:00:31Ah bah oui, les retraités avec la suspension.
00:00:34Fidèlement, je pense que je mériterai le surnom d'homme miracle.
00:00:38Ok, bah ça y est, il est reparti dans un délire.
00:00:41J'extrapolais votre pensée.
00:00:42Vous avez mangé trop de tartiflettes Philippe David.
00:00:44Ah oui, vous avez de la choucroute.
00:00:45Je suis persuadé ma chère Cécile que la fabuleuse route des vins, maintenant en Alvaf, est appelée route de Philippe David.
00:00:53Ça m'attendait.
00:00:54C'est roule sur Philippe David, je le sais plutôt.
00:00:57Philippe Bilger, vous venez de l'entendre.
00:00:59Bonsoir Philippe, merci d'être avec nous.
00:01:00Bonsoir Philippe Cécile.
00:01:01Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés.
00:01:04Bonsoir.
00:01:04Bonsoir Philippe, bonsoir à tous.
00:01:06Dites-moi monsieur Perrin, depuis que vous faites de la radio, maintenant vous faites de la télé.
00:01:10On va demander des dividendes de tout ça, je vous le dis tout de suite.
00:01:13Allez, au sommaire de cette émission arrêtée en 2024, Boalame Sansel avait été condamné à 5 ans de prison
00:01:19pour avoir notamment déclaré que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française des territoires appartenant jusqu'ici au Maroc.
00:01:26A la demande des Allemands, l'Algérie donc accepte aujourd'hui de gracier l'écrivain avec cette question du jour, Philippe.
00:01:32Et on vous pose cette question, libération de Boalame Sansel à la demande de l'Allemagne.
00:01:36Est-ce un camouflet pour la France ?
00:01:38Vous dites oui à 91% et moi oui, je le dis, c'est un camouflet pour la France qu'on soit obligé de passer par l'Allemagne et pas de négocier d'État à État.
00:01:47Vous voulez réagir ?
00:01:48Le 0826 300 300.
00:01:50Et puis c'est tout chaud.
00:01:52L'Assemblée nationale vient d'adopter la suspension de la réforme des retraites, une mesure exigée par le PS qui divise aujourd'hui les palais réglementaires et en l'occurrence la France insoumise.
00:02:00Et on vous pose cette question, la réforme des retraites, il faut la suspendre, l'abroger ou la laisser en l'État.
00:02:06Pour le moment, vous faites un choix helvétique puisque vous dites à 42% l'abroger, à 42% la laisser en l'État et à 16% la suspendre.
00:02:14Et moi, je pense que c'est une folie qu'il faut la laisser en l'État puisque sinon ce sont les jeunes générations qui vont payer les milliards que va coûter cette suspension.
00:02:25Vous voulez réagir ? Vous êtes d'accord ou pas ?
00:02:27Le 0826 300 300.
00:02:29Et puis depuis le retour de Philippe David, puisqu'une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, la seconde, c'est un joli cadeau que nous allons vous offrir aujourd'hui.
00:02:38Offert par Sur de Radio, un appareil à fondu d'une valeur de 150 euros, ce qui est pas mal, de la marque Fondue Simo.
00:02:44Un peu comme Philippe David, il est fondu.
00:02:47Vous allez pouvoir bénéficier entre en famille ou entre amis, explorer des possibilités de fondu réinventé.
00:02:52Par exemple, la fondue au bouillon, au fromage, au chocolat.
00:02:55Réinventer, c'est bien aussi de faire les choses différemment.
00:02:59Et puis pour gagner ce cadeau, c'est facile.
00:03:02Vous allez nous envoyer un SMS sur lequel vous allez écrire Sud, S-U-D, au 7-20-18, 7-20-18.
00:03:09Et c'est Zach qui va prendre un petit peu tous ces gens-là, tirage au sort.
00:03:14Et bam ! Cadeau à la fin de la journée.
00:03:16Voilà, c'est bien, et c'est la joie.
00:03:19Allez, tout de suite, on vous souhaite la bienvenue.
00:03:20On est ensemble jusqu'à 20h, le 0826 300 300, si vous voulez bien sûr débattre.
00:03:26C'est maintenant.
00:03:27Si la nouvelle est confirmée, comme je l'espère, je veux vous dire ma très grande joie d'apprendre la libération de Boilem Sansal.
00:03:35Il nous permettrait de réagir au nom du gouvernement de la République en exprimant notre soulagement à l'annonce des autorités algériennes d'avoir gracié Boilem Sansal.
00:03:48Et nous souhaitons qu'il puisse rejoindre ses proches au plus vite, être soigné.
00:03:53Et je tiens à remercier du fond du cœur celles et ceux qui ont contribué à cette libération, fruit d'une méthode faite de respect et de calme.
00:04:02On a entendu Olivier Falorni et le Premier ministre Sébastien Lecornu pour l'annonce de cette nouvelle.
00:04:14On en parlera bien entendu tout à l'heure.
00:04:16En attendant, on revient sur cette info, le grand débat du jour sur le Boilem Sansal.
00:04:24Oui, et vous pensez à 91% que c'est un camouflet pour la France le fait d'être passé par l'Allemagne.
00:04:31Vous êtes d'accord ou pas ? On attend vos appels au 0826 300 300.
00:04:35Philippe Bilger, quand on revient sur la chronologie, on sait que la France a tenté à de nombreuses reprises.
00:04:43Ils ont quand même dit qu'il n'y avait pas vraiment d'interlocuteur.
00:04:47Ils sont allés vers Rome, vers l'Italie, en demandant de les aider.
00:04:51Finalement, ça n'a pas fonctionné.
00:04:52L'Algérie a refusé.
00:04:54Et puis finalement, ils ont demandé aux Allemands.
00:04:55Et là, ça a fonctionné.
00:04:57On pense savoir que c'est suite à la...
00:05:02Le président algérien s'est fait soigner en Allemagne entre 2020 et 2021.
00:05:08Donc il y a de toute façon un lien un peu plus intéressant que le nôtre.
00:05:12Absolument.
00:05:13Pardon de le dire, ma chère Cécile.
00:05:15Quand je vous écoute poser une question, en même temps que je réfléchis,
00:05:20je vous regarde et parfois je suis distrait par votre esthétique.
00:05:23Mais pour rester très sérieux, en fait, clairement, c'est un camouflet pour la France
00:05:32dont on nous vantait la diplomatie.
00:05:35Elle a été totalement inefficace.
00:05:37J'ajoute que passer par l'Allemagne pour obtenir la libération d'un total innocent
00:05:44qui a été gracié pour les raisons que vous avez très bien exposées,
00:05:48eh bien, c'est plus qu'un camouflet pour la France et pour notre diplomatie.
00:05:54J'ajoute qu'on pourrait voir également dans cette libération tardive
00:05:58une sorte de mesquinerie à l'égard de Bruno Retailleau.
00:06:02On a attendu qu'il ne soit plus ministre,
00:06:05alors qu'il a été utile par ses injonctions pour libérer enfin notre compatriote.
00:06:11Mais j'ai une pensée pour le second français qui, à ma connaissance, n'est pas encore libre.
00:06:18On va dire bonjour à notre invité, Noël Lenoir, qui est avec nous,
00:06:22ancienne ministre des Affaires étrangères européenne
00:06:25et présidente du comité de soutien de l'OMSENSEM.
00:06:27Madame la ministre, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:06:30Juste avant de vous donner la parole, petit tour de table avec nos vraies voix du jour.
00:06:34Benoît Perrin.
00:06:35Alors évidemment, soulagement, vous allez me dire, seul le résultat compte.
00:06:38Mais pour aller évidemment dans le sens des deux Philippes,
00:06:41c'est sûr qu'on sent une humiliation absolue.
00:06:42C'est-à-dire que très concrètement, on a l'impression qu'il y avait le méchant,
00:06:45qui était donc Bruno Retailleau, ça n'a pas fonctionné.
00:06:47Ensuite, il y avait le gentil Emmanuel Macron, ça n'a pas fonctionné non plus.
00:06:50Et en fait, on avait le sentiment, et je pense qu'on était nombreux à partager cette impression,
00:06:54que quoi que la France fasse, ça n'allait jamais fonctionner.
00:06:57Et en fait, on a l'impression un peu désagréable
00:07:00qu'en fait, l'Algérie continue à nous humilier.
00:07:02Un, parce qu'effectivement, ils se félicitaient de l'arrivée de M. Nunez,
00:07:05qui tient un discours effectivement très gentil vis-à-vis de l'Algérie.
00:07:08Deux, on est obligé de passer par l'Allemagne pour récupérer un ressortissant.
00:07:12Trois, ils n'acceptent toujours pas de récupérer les fameuses OQTF.
00:07:15Donc en fait, on a l'impression que l'humiliation continue,
00:07:18l'espèce de supplice algérien continue.
00:07:20Et je tiens à dire quand même qu'il faut féliciter le comité de soutien à Boilemsen-Psal,
00:07:25notamment présidé par Arnaud Bédédetti,
00:07:27qui est un ami de la station,
00:07:29et Noël Lenoir effectivement, qui ont fait un travail formidable depuis plusieurs mois
00:07:32pour demander leur libération.
00:07:34Alors, je vais faire très court pour laisser la parole à Mme la Ministre.
00:07:36Inutile de dire que c'est vrai que c'est un camouflet.
00:07:39Que la France ne soit plus capable de parler avec un État
00:07:42et doive passer par l'Allemagne, c'est terrible.
00:07:45Et puis alors, je vais faire un raccourci historique, double camouflet.
00:07:48Le lendemain du 11 novembre,
00:07:49pour compter sur l'Allemagne, pour pacifier des relations avec une ex-colonie française,
00:07:55je dois dire que l'humiliation est totale.
00:07:58Mme la Ministre, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:08:03Est-ce que c'est une façon d'éviter de baisser la garde face aux Français
00:08:07en passant par l'Allemagne,
00:08:08ou c'est l'envie de faire un camouflet à la France ?
00:08:12– Bon, moi je pense que, nous on est le comité de soutien,
00:08:17donc c'est vrai que la priorité pour nous,
00:08:19c'est de savoir dans quelles conditions Boilem va être soigné,
00:08:22et si des conditions ont été fixées ou pas,
00:08:25parce qu'évidemment on espère qu'il va retrouver la plénitude de ses droits,
00:08:30son droit d'écriture et son droit de parole.
00:08:32Sur ce qui est la politique interne française,
00:08:35nous évidemment on a considéré que faire pression
00:08:40était quelque chose qui était important,
00:08:42et Philippe Bilgey a parlé du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau,
00:08:48mais il y a aussi les parlementaires, y compris M. Gabriel Attal,
00:08:52qui a présenté une résolution qui était assez ferme,
00:08:56dis-à-dire du gouvernement algérien,
00:08:58et je ne suis pas sûre que l'Élysée ait aimé cette initiative,
00:09:02qui a été prise et qui a réussi,
00:09:04puisque sauf l'extrême-gauche, tout le monde a voté pour,
00:09:08ou s'est abstenu, mais personne n'a été contre.
00:09:11Vous avez eu une résolution au Parlement européen,
00:09:14vous avez eu la relance du débat sur les accords franco-algériens,
00:09:19vous avez eu, je pense, que ce qui a joué,
00:09:21c'est ces pressions qui ont été exercées,
00:09:25et que par ailleurs, d'autre part,
00:09:27il y ait une diplomatie qui ait joué plutôt la coopération avec les pays étrangers.
00:09:34Évidemment, on ne peut pas imperférer dans la sphère politique,
00:09:39surtout pas, on a essayé de nous politiser,
00:09:41et je refuse absolument de rentrer dans ce jeu ou dans ce piège,
00:09:45mais néanmoins, je pense que ça a été sage de demander l'aide de l'Allemagne.
00:09:48D'ailleurs, je crois que d'autres pays européens et non-européens
00:09:51avaient été sollicités pour aider la France.
00:09:55Il faut dire qu'à décharge de notre gouvernement,
00:09:58quand vous lisez, et pas seulement depuis l'incarcération de Boilem,
00:10:01mais bien avant la presse algérienne,
00:10:04c'est épouvantable ce qu'on dit de la France.
00:10:06La France est l'ennemi numéro un.
00:10:08Donc je crois que la sagesse,
00:10:10c'était évidemment de demander à d'autres pays
00:10:12de faire les intercesseurs,
00:10:14alors qu'on nous préférait que ce soit la France, sans doute,
00:10:18mais je pense que c'était sage de passer par un autre pays.
00:10:21Alors, l'important, c'était aujourd'hui qu'il soit libéré,
00:10:23bien entendu, de manière ou d'une autre, et sain et sauf.
00:10:26Vous restez avec nous, Madame le Ministre,
00:10:28et 0826 300 300, si vous voulez bien sûr commenter cette très belle nouvelle.
00:10:33On vous attend, et on revient dans un instant, à tout de suite.
00:10:36Cette semaine, réveillez-vous avec Patrick Roger dans le Grand Matin Sud Radio,
00:10:42et gagnez une semaine de vacances à la mer, à la montagne,
00:10:45ou à la campagne, grâce à La Grange Vacances.
00:10:48Des résidences 3 et 4 étoiles dans toute la France,
00:10:51dans lesquelles vous pourrez vous ressourcer et vous détendre.
00:10:55Écoutez le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger entre 7h et 10h,
00:10:59et gagnez votre séjour pour 4 personnes,
00:11:02dans l'une des résidences, La Grange Vacances.
00:11:05Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h,
00:11:08Cécile Dominibus, Philippe David.
00:11:11Avec Philippe David, on est ravis de vous accueillir aujourd'hui,
00:11:14avec cette belle nouvelle,
00:11:16la libération de Boilem sans salle,
00:11:18qui va aller se reposer, se soigner en Allemagne,
00:11:22avec nos Vraies Voix du jour,
00:11:24avec Philippe Bilger, qui est avec nous,
00:11:26Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés,
00:11:28et vous, au 0800 26 300 300.
00:11:32Dans un instant, on va récupérer Noël Lenoir,
00:11:34qui est ancienne ministre des Affaires Européennes
00:11:36et présidente du comité de soutien Boilem sans salle.
00:11:40On est forcément très émus de cette décision tardive,
00:11:45Philippe Bilger, parce que Boilem sans salle ne va pas très bien.
00:11:50Il reste encore Christophe Gleize,
00:11:52en Algérie, qu'il ne faut absolument pas oublier.
00:11:56Est-ce que ça veut dire qu'on va pouvoir imaginer d'autres relations avec l'Algérie
00:12:02et peut-être être un peu plus pushy, si je puis dire ?
00:12:06Vous avez raison, Cécile,
00:12:08et peut-être ai-je envie de me reprocher tout à l'heure
00:12:12une légère tonalité de politisation que j'ai introduite.
00:12:17Alors que la nouvelle fondamentale, c'est sa libération,
00:12:20on l'attend depuis toujours.
00:12:21Mais je crois, on l'évoquait durant la pause,
00:12:25il ne faut pas croire que cette libération de Boilem sans salle
00:12:28va nous faciliter la politique en général avec l'Algérie.
00:12:34Et notamment, est-ce qu'ils vont...
00:12:36L'Algérie va-t-elle accepter de reprendre,
00:12:39conformément au droit international,
00:12:41les OQTF ?
00:12:42Je n'en sais rien.
00:12:44Et pour l'instant, comme nous vient vite,
00:12:46Madame le Ministre,
00:12:47c'est clair que la nouvelle forte est décisive.
00:12:51C'est la libération de notre compatriote
00:12:53et les pensées pour le second.
00:12:55Moi, je crois qu'il y a une question
00:12:57qui nous explose au visage.
00:13:01Les relations internationales
00:13:03ne sont que des rapports de force.
00:13:05Et la France, aujourd'hui,
00:13:07est un pays particulièrement faible.
00:13:10Je vous rappelle quand même
00:13:12que contrairement à l'Allemagne et l'Italie,
00:13:14nous sommes membres permanents
00:13:15du Conseil de sécurité de l'ONU,
00:13:17que nous disposons d'une force de frappe nucléaire,
00:13:20ce que à peine 10 pays dans le monde ont.
00:13:22Et pour négocier avec un pays,
00:13:25on est obligé de faire appel
00:13:26à deux pays tiers amis.
00:13:28Ça n'a pas marché avec l'Italie,
00:13:30ça a marché avec l'Allemagne.
00:13:31Je pense que ça nous pose
00:13:33mais devant un état de fait.
00:13:35Je le répète, nous sommes plus faibles que jamais.
00:13:37Et plus faibles que jamais dans notre précaré.
00:13:40Je mets l'Algérie à part dans ce domaine
00:13:42puisqu'on connaît la lourdeur du passé
00:13:45et du passif entre les deux pays.
00:13:47Mais quand vous voyez ce qui se passe au Mali,
00:13:49qui est quand même un ancien pays
00:13:50du précaré français,
00:13:51où on a fait une opération militaire,
00:13:54qu'on s'est fait débarquer par l'agente
00:13:55et qu'aujourd'hui, les djihadistes
00:13:57qu'on avait chassés par l'intervention militaire de 2013
00:13:59sont prêts à prendre le pouvoir,
00:14:01je pense que ça nous met devant nos faiblesses,
00:14:05j'allais dire nos grandes faiblesses.
00:14:07Et aujourd'hui, la France ne pèse plus
00:14:09ou plus beaucoup dans le concert international.
00:14:12Je crois que c'est quand même
00:14:13ce qu'il y a de plus terrifiant
00:14:15et de plus dur à voir.
00:14:17Emmanuel Macron a remercié
00:14:18donc le président algérien
00:14:20et se déclare disponible
00:14:21pour poursuivre le dialogue.
00:14:23Est-ce qu'on peut imaginer
00:14:26cette main tendue
00:14:27d'avoir un retour sur investissement,
00:14:29j'ai envie de dire,
00:14:30Benoît Perrin,
00:14:32parce que c'est encore un appel du pied
00:14:34du président Macron,
00:14:35alors qu'aujourd'hui,
00:14:37il y a...
00:14:37Exactement,
00:14:38Emmanuel Macron,
00:14:39il parle à quelqu'un,
00:14:40mais personne ne l'écoute,
00:14:41ou personne ne veut l'entendre.
00:14:42C'est ce qu'a dit
00:14:42de Trump à Charmelle Cher.
00:14:44Ben voilà.
00:14:46C'est vrai qu'il faut aussi
00:14:47souligner un point,
00:14:48c'est que l'Algérie
00:14:50est de plus en plus isolée
00:14:51sur la scène internationale.
00:14:52Et donc,
00:14:52ils ont besoin quand même
00:14:53de faire des gestes
00:14:56pour avoir une reconnaissance
00:14:57des pays autres.
00:14:58Je pense notamment
00:14:59aux dernières mesures
00:15:01du Conseil de sécurité
00:15:03de l'ONU
00:15:03qui indiquait
00:15:04qu'il y avait un soutien
00:15:04au Sahara occidental
00:15:06côté marocain,
00:15:07justement.
00:15:07Et donc,
00:15:08l'Algérie s'est aussi
00:15:09sentie humiliée.
00:15:10Donc, l'Algérie a aussi
00:15:11en ce moment,
00:15:11et tant mieux pour nous,
00:15:13intérêt quand même
00:15:14à tendre la main
00:15:14à un certain nombre
00:15:15de pays autres.
00:15:16Alors, la France,
00:15:17j'ai encore une fois
00:15:17du mal à croire
00:15:17qu'ils nous tendent la main,
00:15:18mais en tout cas,
00:15:19ils ont quand même intérêt
00:15:19à parler avec le maximum
00:15:20de nations
00:15:21pour retrouver une place
00:15:22dans le monde.
00:15:23Économiquement,
00:15:24en plus,
00:15:24c'est un pays
00:15:26qui va mal.
00:15:27Exactement.
00:15:27Alors, ça aussi,
00:15:28effectivement,
00:15:29on a aussi l'impression
00:15:30que souvent,
00:15:30la détestation de la France
00:15:31sert de diversion
00:15:32pour les responsables
00:15:34politiques algériens
00:15:35qui, plutôt que de regarder
00:15:37leur propre responsabilité,
00:15:38notamment leur responsabilité
00:15:39liée à la corruption
00:15:39ou liée effectivement
00:15:40à une économie
00:15:41qui n'a pas su se diversifier
00:15:42avec le temps,
00:15:44eh bien,
00:15:44ils ont tendance effectivement
00:15:45à imposer médiatiquement
00:15:46un autre agenda
00:15:47qui est la détestation
00:15:48de la France
00:15:48en expliquant
00:15:49à longueur de temps,
00:15:50notamment aux jeunes algériens
00:15:53et malheureusement
00:15:53le discours porte
00:15:54que s'ils vont mal,
00:15:55c'est à cause de la France.
00:15:56– Excusez-moi,
00:15:57le discours porte,
00:15:58mais depuis 1962,
00:16:00date de l'indépendance,
00:16:01toute l'historiographie
00:16:03est faite sur la haine
00:16:04de la France,
00:16:05notamment d'à l'école.
00:16:07Cependant,
00:16:08il va falloir m'expliquer
00:16:09si ça marche si bien que ça
00:16:10auprès de la population,
00:16:11notamment la jeunesse,
00:16:12puisque chaque fois
00:16:13qu'un président français
00:16:14se rend en Algérie,
00:16:16la première chose
00:16:17qu'on lui demande,
00:16:17c'est des visas,
00:16:18des visas,
00:16:19des visas.
00:16:19Alors, je ne pense pas
00:16:20que les Algériens
00:16:21soient plus masochistes
00:16:22que les Français
00:16:23ou les Guatémaltèques,
00:16:24mais si la France
00:16:25est un pays si détestable
00:16:26alors qu'on leur apprend
00:16:27dès l'école
00:16:28et dans tous les médias
00:16:29puisque ce n'est pas
00:16:30une démocratie,
00:16:31l'Algérie,
00:16:31ça tout le monde le sait,
00:16:32ce n'est pas un scoop,
00:16:33c'est un régime militaire
00:16:34notamment depuis
00:16:35le coup d'État de 1965,
00:16:37question,
00:16:38comment se fait-il
00:16:40qu'alors qu'on
00:16:40endoctrine les gens
00:16:41dans la haine de la France,
00:16:42veulent-ils des visas
00:16:43pour venir en France ?
00:16:44Je pense qu'il y a quand même
00:16:45un trou dans la raquette, non ?
00:16:46– Je crois que Benoît
00:16:49a mis le doigt
00:16:50sur quelque chose
00:16:52d'important.
00:16:52Il est toujours
00:16:53très difficile
00:16:54de gérer
00:16:55les relations
00:16:55avec un pays
00:16:56qui est à la fois
00:16:57fier et faible,
00:16:59qui va mal
00:17:00mais qui a de la fierté
00:17:01et donc,
00:17:02vous l'avez évoqué
00:17:04ma chère Cécile,
00:17:05il est normal
00:17:06que le président Macron
00:17:07respectant
00:17:09la diplomatie officielle
00:17:10le remercie
00:17:11mais derrière tout cela
00:17:14on a
00:17:14un immense bonheur
00:17:16mais je ne pense pas
00:17:17que les relations
00:17:18internationales
00:17:19avec l'Algérie
00:17:20vont être forcément
00:17:22structurellement apaisées.
00:17:23est-ce que vous l'avez
00:17:24évoqué tout à l'heure
00:17:25est-ce que le fait
00:17:26que le ministère
00:17:28de l'Intérieur
00:17:28aujourd'hui
00:17:29soit représenté
00:17:30par Laurent Nunez
00:17:31peut-être plus
00:17:33facile à gérer
00:17:35avec des mots
00:17:36moins éructifs
00:17:37parfois de Bruno Retailleau
00:17:39mais qui a tenté
00:17:41une méthode
00:17:41ça n'a pas
00:17:42visiblement fonctionné
00:17:43est-ce que ça aussi
00:17:44ça participe
00:17:45peut-être
00:17:45aux relations
00:17:46d'apaisement ?
00:17:47je pense que oui
00:17:48je laisse Benoît
00:17:49mais parce que
00:17:51j'ai été étonné
00:17:52par le fait
00:17:53que Laurent Nunez
00:17:54dès le lendemain
00:17:55le lendemain
00:17:56il a dit
00:17:56il va falloir
00:17:57un peu changer
00:17:58notre méthode
00:17:59avec l'Algérie
00:18:00c'était
00:18:01ça arrive
00:18:03immédiatement
00:18:04et à l'évidence
00:18:05il voulait faire
00:18:05passer un message
00:18:06donc je crois
00:18:08que peut-être
00:18:09aussi le pouvoir
00:18:10algérien
00:18:10a voulu offrir
00:18:12un petit zeste
00:18:13à Laurent Nunez
00:18:16et ce qui se dit aussi
00:18:17c'est que le bon sens
00:18:17a failli nous coûter cher
00:18:18parce que la dénonciation
00:18:19de l'accord
00:18:19vous savez
00:18:20qui a été voté
00:18:20le projet de résolution
00:18:21de l'accord algérien
00:18:22de 68
00:18:23qui a été donc dénoncé
00:18:25par l'Assemblée nationale
00:18:25il y a quelques semaines
00:18:26on sait très bien
00:18:27que ça a donné
00:18:29des surfrois
00:18:29d'Emmanuel Macron
00:18:30qui n'était pas content
00:18:31de ce vote
00:18:31parce qu'il s'est dit
00:18:32en gros
00:18:32là ça va encore braquer
00:18:34les Algériens
00:18:35alors que c'était
00:18:36un projet de résolution
00:18:36donc du coup
00:18:37j'aurais tendance à dire
00:18:38encore une fois
00:18:38de bon sens
00:18:39mais surtout
00:18:40sans porter juridique
00:18:40parce qu'il faut bien comprendre
00:18:41que l'Assemblée nationale
00:18:42peut se prononcer
00:18:43sur des sujets
00:18:44divers et variés
00:18:45notamment de politique
00:18:46internationale
00:18:47mais celui qui a le dernier mot
00:18:48c'est le président de la République
00:18:49la faublée
00:18:49mêlée de ce qu'il regardait
00:18:51mais ironie de l'histoire quand même
00:18:54on a tous parlé
00:18:55de Laurent Luniès
00:18:56et de Bruno Retailleau
00:18:57personne n'a parlé
00:18:58de Jean-Noël Barraud
00:18:59le ministre des affaires étrangères
00:19:01alors que théoriquement
00:19:02ça relevait plus
00:19:03du ministre des affaires étrangères
00:19:04que du ministre de l'Intérieur
00:19:05ce qui prouve
00:19:06à quel point
00:19:07le poste est vacant
00:19:08du côté du Quai d'Orsay
00:19:09mais il est peut-être en vacances
00:19:10on ne sait pas
00:19:10Philippe Bilger
00:19:12dans un instant
00:19:13le tour de table de l'actu
00:19:14on reviendra
00:19:16sur vous
00:19:18le 13 novembre
00:19:20au table de France
00:19:20ah oui
00:19:21vous avez à juste titre
00:19:23demandé un changement
00:19:25ma chère Cécile
00:19:25absolument
00:19:26Philippe David
00:19:27moi je vais parler
00:19:28des méthodes de Trump
00:19:29contre les narcotrafiquants
00:19:30certes un peu musclés
00:19:31mais qui font jaser
00:19:32ailleurs dans le monde
00:19:33il y a Benoît Perrin
00:19:34qui arrive toujours
00:19:34avec des bonnes nouvelles
00:19:36oh ben voilà
00:19:37vous êtes mon ventriloque
00:19:40très concrètement
00:19:41nouvelle mauvaise nouvelle
00:19:43pour le contrebable français
00:19:44effectivement
00:19:44on va lui piquer
00:19:45on va lui piocher
00:19:46dans son épargne
00:19:47il faut que tout ça s'arrête
00:19:50allez à tout de suite
00:19:50on fait une petite pause
00:19:51Sud Radio
00:19:52Sud Radio
00:19:53Parlons Vrai
00:19:53Parlons Vrai
00:19:54Sud Radio
00:19:55Les Vraies Voix Sud Radio
00:19:5618h-20h
00:19:58Cécile Dominibus
00:19:59Philippe David
00:20:00Ah là là
00:20:02les joies du direct
00:20:03avec notre réalisateur
00:20:05qui nous dit
00:20:05on y va
00:20:06et moi à chaque fois
00:20:06je lui dis
00:20:07et on va où
00:20:07voilà c'est ma blague
00:20:08mais c'est très spirituel
00:20:09mais c'est très drôle
00:20:10c'est très drôle
00:20:11et gentiment
00:20:12et je ne sais jamais
00:20:13quoi répondre
00:20:13voilà
00:20:13donc Eric Han
00:20:16en disant ça va lui faire plaisir
00:20:17elle est contente
00:20:17elle a fait une blague pourrie
00:20:18c'est la même depuis 10 ans
00:20:19alors que moi j'en fais jamais
00:20:21oula
00:20:21attention
00:20:22il y a un jingle
00:20:24qui prouve le contraire
00:20:24on a plein de jingles
00:20:27qui prouve le contraire
00:20:28en tout cas
00:20:29Philippe David
00:20:29est de retour
00:20:30et ça s'entend
00:20:31et on est content
00:20:31autour de cette table
00:20:32Philippe Bilger
00:20:33et Benoît Perrin
00:20:34et vous 0826-300-100
00:20:36en attendant
00:20:36c'est le tour de table
00:20:37de l'actu des vraies voix
00:20:38à table
00:20:39c'est prêt
00:20:41non j'avoue que
00:20:42j'ai pris un petit goûter
00:20:43vous connaissez ?
00:20:44je sais qu'on se connait
00:20:44c'est le seul bourgeois de la cour
00:20:46qui achète le pâté à la livre
00:20:47non je préfère manger les saucisses
00:20:48et j'adore le couscous
00:20:50moi j'adore le lard
00:20:51il y a la choucroute
00:20:52les schpätzle etc
00:20:53ça me donne faim
00:20:54un prince de la fourchette
00:20:55enfin sauf qu'il me croit
00:20:56mais c'est pas très bon
00:20:57pour le régime
00:20:58mais comme vous m'appliquez
00:20:58le buto Cécile
00:20:59ne vous inquiétez pas
00:21:00Philippe David
00:21:00je vous mordrai dedans
00:21:01quand même
00:21:02même si vous n'êtes pas aimé
00:21:03bon appétit bien sûr
00:21:04le tour de table
00:21:05de l'actualité
00:21:06c'est comment
00:21:09derrière ça
00:21:11avoir des sujets
00:21:12importants
00:21:13bon on va y arriver
00:21:15sujet importants
00:21:16je vous préviens
00:21:16si vous mordez
00:21:17faites un contrôle
00:21:18de cholestérol après
00:21:19je ne vais pas mordre
00:21:20grand chose en ce moment
00:21:21je vous le dis tout de suite
00:21:22dans l'état dans lequel je suis
00:21:23allez Philippe David
00:21:24puisque vous avez la parole
00:21:26Trump a raison
00:21:27de frapper les narcotrafiquants
00:21:29à coup de missiles
00:21:30oui alors
00:21:30les américains
00:21:31ont pris la manière forte
00:21:32bon ça c'est quand même
00:21:33une de leurs spécialités
00:21:34il faut le reconnaître
00:21:35et maintenant
00:21:35les bateaux de narcotrafiquants
00:21:36qui vont à grande vitesse
00:21:38et comme parfois
00:21:39leur propre navire
00:21:40n'arrive pas à les rattraper
00:21:41Trump a pris une décision
00:21:43maintenant
00:21:43vous détruisez les bateaux
00:21:45alors
00:21:45ça peut être considéré
00:21:47comme un peu viril
00:21:48mais quand on voit
00:21:48les dégâts
00:21:49que font les narcotrafiquants
00:21:50notamment dans la jeunesse
00:21:52on peut dire
00:21:54que peut-être
00:21:54qu'il ne prend pas de gants
00:21:55mais peut-être
00:21:55a-t-il raison
00:21:56après c'est un débat philosophique
00:21:57ce qui pose question
00:21:59c'est que le Royaume-Uni
00:22:00aurait décidé
00:22:00depuis plus d'un mois
00:22:01de ne plus partager d'infos
00:22:03sur les déplacements
00:22:04de bateaux
00:22:05de narcotrafiquants
00:22:06pour ne plus
00:22:07que les américains
00:22:08les frappent
00:22:08alors ce qui pose
00:22:09quand même
00:22:09une question
00:22:10venant d'un pays
00:22:12qui est l'allié
00:22:12le plus stratégique
00:22:14et le plus
00:22:15j'allais dire
00:22:16soumis
00:22:16des Etats-Unis
00:22:17on se souvient notamment
00:22:18de la position de Tony Blair
00:22:19au moment de la guerre en Irak
00:22:20et même la Colombie
00:22:22alors le président
00:22:23colombien
00:22:24Gustavo Petro
00:22:24a quitté
00:22:25l'ordre est donné
00:22:26à tous les niveaux
00:22:27de renseignement
00:22:27des forces de suspendre
00:22:28l'envoi de communications
00:22:30et autres opérations
00:22:31aux agences de sécurité
00:22:32américaines
00:22:33et ce sera maintenu
00:22:34tant que les attaques
00:22:35par missiles
00:22:35contre des bateaux
00:22:36se poursuivront
00:22:37tandis que la Russie
00:22:38a qualifié
00:22:39les frappes américaines
00:22:40d'inacceptables
00:22:41alors on est d'accord
00:22:42ou pas
00:22:42moi j'estime
00:22:43que les américains
00:22:43défendent leur population
00:22:45contre le trafic de drogue
00:22:46qui est un fléau
00:22:47qui fait des milliers
00:22:48de morts chaque année
00:22:49et ils répondent
00:22:50de manière peut-être
00:22:51un peu virile
00:22:52si on veut
00:22:53mais moi je ne condamne pas
00:22:54mais question naïve
00:22:55mon cher Philippe
00:22:56on est sûr
00:22:57que ces bateaux
00:22:58sont l'instrument
00:23:00du narcotrafic ?
00:23:01alors je pense
00:23:02que si les américains
00:23:03frappent au prix
00:23:04d'un missile
00:23:04c'est pas des bateaux
00:23:05de croisière
00:23:06parce qu'un missile
00:23:07c'est en millions de dollars
00:23:09donc on tire pas
00:23:10des millions de dollars
00:23:10comme ça sans réfléchir
00:23:11je suis rassuré
00:23:12non
00:23:13Benoît Perrin
00:23:14non
00:23:14je ne sais pas
00:23:15si on a condamné
00:23:17les Etats-Unis
00:23:18effectivement
00:23:18sur cette opération
00:23:19enfin clairement
00:23:19le narcotrafic
00:23:20il faut vraiment
00:23:21en avoir conscience
00:23:21en France
00:23:22c'est à peu près
00:23:23c'est de l'ordre
00:23:23d'entre 3 et 4 milliards
00:23:26de chiffres d'affaires
00:23:27je veux dire là
00:23:28on n'est pas sur des
00:23:29on n'est pas sur des
00:23:30et dans le monde
00:23:31c'est en trion
00:23:31en fait
00:23:32c'est quelque chose
00:23:33d'incroyable
00:23:33et en fait
00:23:33on ne s'en rend pas compte
00:23:34Benoît Perrin
00:23:35puisque vous avez la main
00:23:36j'ai envie de dire
00:23:37l'augmentation du taux
00:23:38de CSG
00:23:39qui va toucher
00:23:39de nombreux Français
00:23:40et donc nous
00:23:41Alors voilà
00:23:42on voit bien l'absurdité
00:23:43on va y revenir
00:23:44d'être revenu
00:23:45sur la réforme des retraites
00:23:46et on voit la conséquence directe
00:23:47la conséquence directe
00:23:48c'est que puisqu'on va avoir
00:23:49moins d'argent
00:23:49pour financer justement
00:23:51cette suspension
00:23:52de la réforme des retraites
00:23:52il faut qu'on arrive
00:23:53à trouver de l'argent ailleurs
00:23:54et l'argent ailleurs
00:23:55on l'a trouvé
00:23:55ou en tout cas
00:23:56les députés l'ont trouvé
00:23:57sur une cible très facile
00:23:58qui est l'épargne des Français
00:23:59comme vous le savez
00:24:00l'épargne des Français
00:24:01c'est à peu près
00:24:014 600 milliards d'euros
00:24:02donc ce sont des sommes considérables
00:24:04et en fait à chaque fois
00:24:05qu'il s'agit d'augmenter les impôts
00:24:07en tout cas de trouver de l'argent
00:24:08et bien cette épargne est ciblée
00:24:09et là
00:24:10et souvent on dit
00:24:11ah non ça n'arrivera jamais
00:24:12c'est du fantasme
00:24:13patati patata
00:24:13bon ben là
00:24:14on a vu la semaine dernière
00:24:15que c'était tout sauf du fantasme
00:24:16c'est à dire que là
00:24:16les députés viennent de voter
00:24:18l'augmentation de la CSG
00:24:19sur les revenus du patrimoine
00:24:21alors la CSG
00:24:22très simplement
00:24:22c'est un impôt qui est hyper efficace
00:24:24il touche tous les revenus
00:24:25les revenus d'activité
00:24:26donc les salaires
00:24:27très concrètement
00:24:27les revenus de remplacement
00:24:28tout ce qui est allocation chômage
00:24:30tout ce qui est pension de retraite
00:24:31tout ce qui est indemnité journalière
00:24:32lorsque vous êtes malade
00:24:34et puis
00:24:34il touche aussi du coup
00:24:35ces fameux revenus du patrimoine
00:24:37revenus du patrimoine
00:24:38c'est quoi ?
00:24:39c'est les revenus
00:24:39des PEA
00:24:40des assurances vie
00:24:41des plans d'épargne logement
00:24:43enfin bref
00:24:44tout ce qui est placement financier
00:24:45tout ce qui est revenu immobilier
00:24:47c'est à dire que vous avez
00:24:48un petit appartement
00:24:49vous le louez
00:24:49il est taxé justement
00:24:51par la CSG
00:24:51alors c'est déjà lourdement taxé
00:24:53et troisième domaine
00:24:54dont on ne parle jamais
00:24:54c'est la revente immobilière
00:24:56comme vous le savez
00:24:56quand vous revendez un bien
00:24:57qui n'est pas votre résidence principale
00:24:59vous êtes taxé à la fois
00:25:00sur l'impôt sur le revenu
00:25:01mais aussi par les prélèvements sociaux
00:25:02donc vous avez en fait
00:25:04ces revenus du patrimoine
00:25:06qui vont être encore plus taxés
00:25:07on va passer de 9,2
00:25:08à 10,6%
00:25:10ce qui est absolument considérable
00:25:12donc vous voyez
00:25:12on nous disait
00:25:14non mais vous inquiétez pas
00:25:14l'épargne on ne va pas y toucher
00:25:15et bien là
00:25:16c'est une conséquence concrète
00:25:17de l'irresponsabilité
00:25:19de nos responsables politiques
00:25:20qui sont revenus
00:25:21sur cette réforme des retraites
00:25:22et qui cherchant de l'argent partout
00:25:23et bien font la solution de facilité
00:25:25c'est à dire
00:25:25vont piocher l'argent
00:25:26dans la poche des français
00:25:27Sinon vous trouvez
00:25:29que c'est un bon impôt
00:25:30Benoît ?
00:25:31Alors c'est un bon impôt
00:25:31vous savez les bons impôts
00:25:32on dit qu'ils ont une assiette large
00:25:33et un taux bas
00:25:34et bien là
00:25:36l'assiette
00:25:37elle ne peut pas être plus large
00:25:38c'est tous les revenus
00:25:38c'est pas compliqué
00:25:39y compris sur ceux des chômeurs
00:25:40donc c'est efficace
00:25:41et taux bas
00:25:42ça va entre 0 et 9,2%
00:25:45donc le taux est du coup
00:25:46beaucoup plus bas
00:25:47par exemple
00:25:47que celui de la CSG
00:25:48C'est le regard qu'il a inventé
00:25:51qu'il a inventé
00:25:51on était à 1%
00:25:52quand il l'a créé
00:25:53on est aujourd'hui à 9,2%
00:25:55pour les revenus d'activité
00:25:57et puis c'est un peu plus bas
00:25:59pour les pensions de retraite
00:26:00et c'était donc de 9,2%
00:26:02pour les revenus financiers
00:26:03et immobiliers
00:26:05et maintenant c'est donc 10,6%
00:26:06c'est absolument énorme
00:26:07Ce qu'il y a bien dans les vraies voix
00:26:08ma chère Cécile
00:26:09c'est qu'on n'affirme pas seulement
00:26:11on apprend des choses
00:26:12Oui c'est ça qui est bien
00:26:13sinon il faut que ce soit utile
00:26:15sinon ça n'a aucun intérêt
00:26:16c'est pour ça que c'est vous
00:26:18qui parlez
00:26:19parce que si c'était moi
00:26:20ce serait totalement inutile
00:26:21Mais non
00:26:21Philippe Bilger
00:26:23j'avais très envie de vous entendre
00:26:24puisque comme vous le savez tous
00:26:26demain le 13 novembre
00:26:27c'est une date un peu particulière
00:26:29c'est la dixième année
00:26:31de ces attentats terribles
00:26:32propagés un petit peu partout
00:26:35à Paris
00:26:36et qui ont commencé
00:26:38c'était à la télévision
00:26:41puisque c'était en plein match de foot
00:26:43en présence du président de la République
00:26:44de l'époque
00:26:45François Hollande
00:26:46et vous étiez
00:26:47vous au Stade de France
00:26:48et j'aurais bien aimé
00:26:49que vous nous racontiez
00:26:50Absolument
00:26:50et vous
00:26:51il y a un risque
00:26:53ma chère Cécile
00:26:53dans la mesure où
00:26:54je n'ai pas une mémoire phénoménale
00:26:56pour ce qui ne me concerne pas
00:26:59j'allais dire immédiatement
00:27:01mais
00:27:01il y a tout de même
00:27:03des éléments saillants
00:27:04et qui tiennent beaucoup
00:27:06au comportement formidable
00:27:08de notre directeur général
00:27:10Patrick Roger
00:27:11il avait la gentillesse
00:27:13de me conduire
00:27:14on passe dans des banlieues
00:27:16et je me souviens
00:27:17d'une réflexion
00:27:18qu'il a
00:27:19il dit
00:27:19quand je pense
00:27:20on ne sait pas
00:27:21dans ces endroits
00:27:22des gens
00:27:23pourraient se cacher
00:27:24des terroristes
00:27:26on ne savait rien
00:27:27bien sûr
00:27:27on arrive au Stade
00:27:29il y a un monde fou
00:27:30et c'est là où
00:27:32mon souvenir
00:27:33se sépare du sien
00:27:35et je n'ai aucune raison
00:27:37de douter
00:27:38de sa crédibilité
00:27:39à lui
00:27:40il constère
00:27:42qu'on est parti
00:27:43pratiquement
00:27:44à la fin
00:27:44de la première mi-temps
00:27:45alors que
00:27:46j'avais le souvenir
00:27:47de deux explosions
00:27:49lors de la première mi-temps
00:27:52et lui
00:27:54il a été immédiatement alerté
00:27:56dès la première
00:27:57et il m'a dit
00:27:58ça n'est pas normal
00:27:59c'est pas du tout
00:28:00un accident
00:28:01et donc
00:28:02immédiatement
00:28:03il a été sur le qui-vive
00:28:04moi j'avais le souvenir
00:28:06qu'on était parti
00:28:08presque à la fin du match
00:28:09de manière très précipitée
00:28:12parce qu'on voulait éviter
00:28:13d'être bloqué
00:28:14durant trois quarts d'heure
00:28:15une heure
00:28:16voire deux heures
00:28:17peu importe
00:28:18en tout cas
00:28:19on réussit à partir
00:28:20on court
00:28:21pour rejoindre sa voiture
00:28:23parce qu'on ne sait jamais
00:28:25il peut encore
00:28:26y avoir des gens
00:28:27qui sont inspirés
00:28:30par des envies
00:28:31de menaces
00:28:31ou des terroristes
00:28:33éventuellement
00:28:34on roule bien
00:28:35il n'y a personne
00:28:36on arrive à Europe 1
00:28:38et là
00:28:39j'ai la chance
00:28:40avec lui
00:28:41de voir
00:28:42ce dont j'ai tout rêvé
00:28:44malgré la tragédie
00:28:45du 13 novembre
00:28:46une rédaction
00:28:48en effervescence
00:28:49comme
00:28:50dans un branle-bas
00:28:52et une animation
00:28:54extraordinaire
00:28:56avec
00:28:56je me souviens
00:28:58c'est Lionel Rousseau
00:28:59qui était prévu
00:29:00pour le sport
00:29:01qui continue
00:29:02faire les infos
00:29:03Denis Oliven arrive
00:29:05Patrick est là
00:29:06c'est une soirée
00:29:08à cause de l'horreur
00:29:10et à cause
00:29:11de ce que j'ai vécu
00:29:12très modestement
00:29:13grâce à Patrick Roger
00:29:15dont je me souviendrai
00:29:16peut-être mal
00:29:18mais dont je me souviendrai
00:29:19toute ma vie
00:29:20Merci beaucoup
00:29:22pour ce témoignage
00:29:24et
00:29:24on vous annonce
00:29:27bien entendu
00:29:28que demain
00:29:29nous aurons
00:29:30un membre
00:29:32de la BRI
00:29:33en direct
00:29:34chez nous
00:29:35avec nous
00:29:35pour nous raconter
00:29:36de l'intérieur
00:29:37de cette unité spéciale
00:29:40comment s'est déroulé
00:29:41à quel moment
00:29:42ça s'est passé
00:29:42qu'est-ce qui s'est organisé
00:29:44et jusqu'à la
00:29:45à la neutralisation
00:29:46en tout cas
00:29:47des assaillants
00:29:48voilà
00:29:49on en parlera
00:29:50bien entendu
00:29:50demain
00:29:51et dans un instant
00:29:52l'info en plus
00:29:53on reviendra sur
00:29:54la ministre de l'agriculture
00:29:56qui a indiqué
00:29:56cet après-midi
00:29:57que le président de la république
00:29:58avait assuré aux agriculteurs
00:30:00que la France
00:30:00s'opposerait
00:30:01fermement à l'accord
00:30:02entre l'Union Européenne
00:30:03et le Mercosur
00:30:04on en parle dans un instant
00:30:05Sud Radio
00:30:06c'est votre opinion
00:30:08qui compte
00:30:08j'adore Sud Radio
00:30:09et alors des choses positives
00:30:11à prendre
00:30:12et des informations
00:30:14que l'on n'a pas ailleurs
00:30:16Sud Radio
00:30:17parlons les vrais voix Sud Radio
00:30:1918h20
00:30:20Cécile Dominibus
00:30:22Philippe David
00:30:23avec notre ami
00:30:25Philippe Bilger
00:30:26bien entendu
00:30:27qui est avec nous
00:30:27et qui raconte bien
00:30:29les histoires
00:30:29Philippe Bilger
00:30:30il ne se souvient pas de tout
00:30:31visiblement
00:30:32mais je n'ai pas inventé
00:30:35non mais vous n'avez pas inventé
00:30:36Benoît Perrin
00:30:38est avec nous
00:30:38directeur de Contribuable Associé
00:30:40Philippe David
00:30:40bien entendu
00:30:41autour de sa table
00:30:42avec l'info en plus
00:30:44pardon
00:30:45les vrais voix Sud Radio
00:30:47et la ministre de l'agriculture
00:30:50a indiqué cet après-midi
00:30:51que le président de la république
00:30:53avait donc assuré
00:30:54aux agriculteurs
00:30:55que la France
00:30:55s'opposerait fermement
00:30:56à l'accord
00:30:57entre l'Union Européenne
00:30:58et le Mercosur
00:30:59et pour en parler
00:31:00avec nous
00:31:01François-Louis Bourneau
00:31:02notre invité
00:31:03absolument
00:31:04une phrase que je souhaite
00:31:05comme dire
00:31:05la France n'a pas validé
00:31:06à ce stade
00:31:07le projet d'accord
00:31:08avec les pays du Mercosur
00:31:09c'est ce qu'a ajouté
00:31:09la ministre
00:31:10c'est très important
00:31:11et on est avec Damien Garrigue
00:31:12qui est président
00:31:13de la FDSEA 82
00:31:15bonsoir Damien
00:31:16bonsoir
00:31:16oui bonsoir
00:31:17vous étiez donc
00:31:19vous avez assisté
00:31:20à cette réunion
00:31:21d'une grande importance
00:31:22quand même il me semble
00:31:22qu'est-ce qui en est sorti
00:31:24concrètement ?
00:31:26concrètement
00:31:26on nous a dit
00:31:27que l'accord du Mercosur
00:31:29ne serait pas signé
00:31:30comme il est actuellement
00:31:32le président de la République
00:31:35nous a dit
00:31:35qu'il faisait
00:31:36tout son possible
00:31:37pour rallier
00:31:38à sa cause
00:31:39les autres pays européens
00:31:41mais que ce n'était pas gagné
00:31:42nous en tout cas
00:31:44nous resterons vigilants
00:31:45à ce que cet accord
00:31:46ne passe pas
00:31:47on est déterminé
00:31:48et on fera
00:31:49tout notre possible
00:31:51pour pas que ça passe
00:31:52ça vous a convaincu
00:31:52concrètement
00:31:53parce que ce n'est pas
00:31:54la première annonce
00:31:54qu'ils font
00:31:55mais est-ce que ça a pu
00:31:55vous convaincre
00:31:56quand même ?
00:31:59pas spécialement
00:32:00c'est à demi-tente
00:32:02donc
00:32:03ah mais j'ai dit
00:32:05pas spécialement
00:32:05donc ça laisse
00:32:06une lumière
00:32:06le verre à moitié vide
00:32:09ou à moitié plein
00:32:10exactement
00:32:11allez-y
00:32:14monsieur le président
00:32:16j'avoue
00:32:18n'avoir pas compris
00:32:20les évolutions
00:32:21du président
00:32:21de la République
00:32:22si je les ai bien appréhendées
00:32:24j'ai cru comprendre
00:32:26qu'il était pour
00:32:27puis qu'il était contre
00:32:29et que maintenant
00:32:31il devient
00:32:32il constère
00:32:33que l'accord est mauvais
00:32:34est-ce que vous avez
00:32:35pu suivre
00:32:36ces signosités ?
00:32:38alors nous
00:32:40quand on a discuté
00:32:40avec lui
00:32:41il nous a dit
00:32:41qu'il avait toujours
00:32:42été contre
00:32:43et que ses propos
00:32:44n'avaient pas été
00:32:45interprétés
00:32:45dans leur intégralité
00:32:47dans les médias
00:32:48vous avez coupé
00:32:49ces dires
00:32:50à moitié phrase
00:32:51donc en fait
00:32:52il n'a jamais dit
00:32:52qu'il était pour
00:32:53donc tout le monde
00:32:54a mal compris
00:32:55nous sommes totalement
00:32:56rassurés
00:32:57mais
00:32:58est-ce que vous
00:33:00n'avez pas peur
00:33:01vous me passerez l'expression
00:33:02vous qui êtes agriculteur
00:33:03j'espère que vous n'êtes pas
00:33:04vers pour ça
00:33:04d'être pris pour des jambons
00:33:05parce que
00:33:06désolé
00:33:07mais ses derniers propos
00:33:08où il disait
00:33:08que c'était quand même
00:33:09plutôt positif
00:33:10l'accord UE-Mercosur
00:33:13mais en disant
00:33:14qu'il est vigilant
00:33:15de toute façon
00:33:16aujourd'hui
00:33:16il ne peut plus rien faire
00:33:17puisque l'Italie est pour
00:33:18l'Espagne est pour
00:33:19l'Allemagne est pour
00:33:20et la France n'a pas de quoi faire
00:33:21une minorité de blocage
00:33:23est-ce que quelque part
00:33:24on ne vous mène pas
00:33:24un peu en bateau ?
00:33:26après
00:33:27on vous rassure
00:33:28on n'est pas des la peine
00:33:29de deux semaines
00:33:29on a bien compris
00:33:30les manipulations
00:33:31c'est pour ça
00:33:32que nous avons organisé
00:33:33des mobilisations
00:33:34je pense qu'ils ont vu
00:33:36que le monde agricole
00:33:37n'était pas du tout
00:33:39des jambons
00:33:40pour reprendre vos termes
00:33:41nous sommes encore
00:33:42en action
00:33:43sur l'autoroute
00:33:44pour montrer
00:33:45que nous ne sommes pas
00:33:46des jambons
00:33:46pour reprendre vos termes
00:33:47encore une fois
00:33:48et si jamais
00:33:49ça devait se durcir
00:33:51nous durcirons aussi
00:33:52nos actions
00:33:53voilà
00:33:53nous sommes allés
00:33:54sur Toulouse
00:33:55à 20-30
00:33:56engins
00:33:57et une centaine
00:33:58de personnes
00:33:59quand on fait ça
00:34:01dans notre département
00:34:02en général
00:34:02on est beaucoup plus nombreux
00:34:03donc si jamais
00:34:05on a été pris
00:34:05pour des jambons
00:34:06comme vous dites
00:34:07on ira faire
00:34:08de la saucisse
00:34:09et de la charcuterie
00:34:09c'est ce que j'allais dire
00:34:10vous pouvez dire saucisse
00:34:11ça aussi
00:34:12Damien Garrigue
00:34:14pour que tout le monde
00:34:18soit un peu
00:34:18au même niveau
00:34:19de l'information
00:34:20si tout à coup
00:34:23le Mercosur
00:34:24a été mis en place
00:34:26quel serait
00:34:28l'impact direct
00:34:29sur vous
00:34:29est-ce que c'est bien
00:34:30de le rappeler
00:34:31Alors l'impact
00:34:32sur les agriculteurs
00:34:33ça serait de la
00:34:34concurrence déloyale
00:34:35avec des produits
00:34:36qui rentrent à bas prix
00:34:37et qui ne respectent
00:34:38aucune de nos normes
00:34:39écologiques
00:34:40et sociales
00:34:41et surtout
00:34:42pour les français
00:34:43c'est ça qu'il faut retenir
00:34:44parce que les agriculteurs
00:34:45seront touchés
00:34:46mais vous aussi
00:34:47les français
00:34:47excusez-moi du terme
00:34:48on est à l'antenne
00:34:49mais vous aurez
00:34:49de la merde
00:34:50dans vos assiettes
00:34:51vous aurez du bœuf
00:34:51piqué aux hormones
00:34:52nourri avec des céréales
00:34:54aux OGM
00:34:56tout ce qu'on ne veut pas
00:34:58sur notre territoire
00:34:59vous mangerez
00:35:00du soja
00:35:01qui a été cultivé
00:35:02sur des partelles
00:35:03de forêts
00:35:04arrachées
00:35:04moi je suis agriculteur français
00:35:06quand je vends mon soja
00:35:08il faut que je signe
00:35:10un document
00:35:11comme quoi
00:35:11je n'ai pas déforesté
00:35:13et aujourd'hui
00:35:14on fait rentrer
00:35:14toute cette merde
00:35:15encore une fois
00:35:16excusez-moi du terme
00:35:17sur notre territoire
00:35:18sans aucune contrainte
00:35:19parle au vrai
00:35:20Damien Garrigue
00:35:21c'est-à-dire qu'on est d'accord
00:35:22que c'est un problème
00:35:23de santé publique
00:35:24là ?
00:35:25bien sûr
00:35:25mais il faut en être conscient
00:35:26allez-y
00:35:30est-ce que vous avez
00:35:31est-ce que vous avez
00:35:32comment dire
00:35:33est-ce que vous estimez
00:35:35qu'Emmanuel Macron
00:35:36aura assez de poids
00:35:37pour justement
00:35:38imposer ses vues
00:35:39au niveau de l'Union Européenne
00:35:40pourquoi je vous dis ça ?
00:35:41parce que j'ai l'impression
00:35:42qu'on revient un peu
00:35:42vous savez l'épisode
00:35:43lorsque l'Union Européenne
00:35:45devait négocier ses droits
00:35:46de douane avec Trump
00:35:47et je ne sais pas si vous vous souvenez
00:35:48mais Emmanuel Macron
00:35:49avait dit voilà
00:35:49je vais tout faire
00:35:50pour avoir une exception
00:35:52notamment pour les vins
00:35:53et spiritueux
00:35:53parce qu'on sait que
00:35:54avec des droits de douane
00:35:55à 15%
00:35:56et bien le secteur
00:35:58va être effectivement
00:35:58très fragilisé
00:36:00et là on a l'impression
00:36:00de vivre un peu
00:36:01le même épisode
00:36:02et on espère évidemment
00:36:03avec vous
00:36:03que la chute
00:36:05ne sera pas la même
00:36:05est-ce que vous pensez
00:36:06que comme pour les négociations
00:36:07avec Trump
00:36:08Mme von der Leyen
00:36:08ne va rien demander
00:36:09à la France ?
00:36:11ah mais c'est sûr
00:36:12que Mme von der Leyen
00:36:13ne demandera rien
00:36:13puisqu'elle n'a rien demandé
00:36:14jusqu'à maintenant
00:36:15donc on va bien continuer
00:36:16en tout cas merci beaucoup
00:36:18Damien Garrigue
00:36:19vous êtes toujours présent
00:36:21en tout cas pour des interviews
00:36:21et merci vous savez
00:36:22que vous êtes le bienvenu ici
00:36:23et vos collègues aussi
00:36:24qu'on embrasse
00:36:25président de la FDSEA 82
00:36:28en tout cas
00:36:28s'il y a du nouveau
00:36:31et bien entendu
00:36:32on vous refera
00:36:32un petit passage antenne
00:36:34merci d'avoir accepté
00:36:35notre invitation
00:36:36dans un instant
00:36:36le coup de gueule
00:36:37de Philippe David
00:36:38est-ce que vous avez rêvé
00:36:38d'avoir plusieurs maris
00:36:39ou vous plusieurs femmes
00:36:40les vrais voix ?
00:36:41et bien ça va peut-être
00:36:44bientôt être possible
00:36:45vous allez voir
00:36:46c'est absolument incroyable
00:36:47et ça viendra de l'Europe
00:36:48comme le Mercosur
00:36:49extraordinaire
00:36:50et tout de suite
00:36:51les incontournables
00:36:51de la crypto-monnaie
00:36:52c'est avec
00:36:53Thomas Binet
00:36:54c'est ça
00:36:54bienvenue dans ce nouvel épisode
00:37:08des incontournables
00:37:09de la crypto-monnaie
00:37:10je suis ce soir
00:37:11avec Pierre Noisa
00:37:12président fondateur
00:37:13de Paymium
00:37:13bonsoir Pierre
00:37:14bonsoir Thomas
00:37:15Pierre
00:37:16aujourd'hui
00:37:16on va s'intéresser
00:37:17au sujet
00:37:18du stockage
00:37:19des crypto-monnaies
00:37:20et vous allez nous expliquer
00:37:22comment on fait
00:37:23pour conserver
00:37:23nos bitcoins
00:37:24oui Thomas
00:37:26car nous avons parlé
00:37:26des portefeuilles
00:37:27c'est-à-dire des applications
00:37:28qui permettent d'envoyer
00:37:29et de recevoir
00:37:30des bitcoins
00:37:31mais il faut aussi
00:37:32expliquer
00:37:33comment conserver
00:37:34ces bitcoins
00:37:34en sécurité
00:37:35alors pouvez-vous
00:37:36justement nous rappeler
00:37:37comment fonctionne
00:37:37d'abord un portefeuille bitcoin
00:37:39tout à fait Thomas
00:37:40c'est une application
00:37:41installée sur votre mobile
00:37:43ou votre ordinateur
00:37:44qui a essentiellement
00:37:44deux fonctions
00:37:45d'une part créer des adresses
00:37:47pour recevoir des fonds
00:37:49d'autre part signer des transactions
00:37:50pour dépenser ces fonds disponibles
00:37:52pour créer une adresse de réception
00:37:54l'application génère
00:37:56une paire de clés
00:37:57une clé publique
00:37:58qui sera utilisée
00:37:59pour calculer l'adresse
00:38:00où les fonds seront stockés
00:38:01et une clé secrète
00:38:03dite clé privée
00:38:05qui sera utilisée
00:38:06ultérieurement
00:38:07pour signer les transactions
00:38:08depuis cette adresse
00:38:09la clé publique
00:38:11est calculée
00:38:11à partir de la clé privée
00:38:12mais à l'inverse
00:38:14la connaissance
00:38:14de la clé publique
00:38:15ne permet pas
00:38:16de remonter
00:38:17à la clé privée
00:38:18alors vous nous dites
00:38:19qu'il ne suffit pas
00:38:19d'avoir un portefeuille sécurisé
00:38:21pour être en sécurité
00:38:23en fait
00:38:23en fait il s'agit plutôt
00:38:25de concilier sécurité
00:38:26et praticité
00:38:27pour cela
00:38:28on peut utiliser
00:38:29deux types de portefeuilles
00:38:30chacun correspondant
00:38:31à un niveau de sécurité
00:38:32différent
00:38:33on distingue
00:38:34notamment
00:38:35le stockage
00:38:36dit à froid
00:38:36cold wallet en anglais
00:38:38pour une sécurité maximale
00:38:39et le stockage à chaud
00:38:41hot wallet en anglais
00:38:42qui permet d'envoyer
00:38:43des fonds
00:38:44beaucoup plus facilement
00:38:45ce dernier type
00:38:46correspond au portefeuille
00:38:47qu'on veut utiliser
00:38:48pour les paiements
00:38:49du quotidien
00:38:49n'oublions pas
00:38:51que chaque année
00:38:51de plus en plus
00:38:52de commerçants
00:38:52acceptent les paiements
00:38:53en crypto-monnaie
00:38:54en ligne
00:38:56ou en magasin
00:38:56alors pouvez-vous nous expliquer
00:38:57justement ce qu'est
00:38:58le stockage à froid
00:38:59dont vous avez commencé
00:39:00à parler
00:39:00alors le stockage à froid
00:39:02dans un cold wallet
00:39:03est l'extrémité du spectre
00:39:05qui va de l'usage
00:39:05le plus pratique
00:39:06à la sécurité maximale
00:39:08avec un cold wallet
00:39:09on cherche la sécurité
00:39:10pour une épargne
00:39:12autrement dit
00:39:13des fonds
00:39:15qui n'ont pas vocation
00:39:15à être dépensés
00:39:16à court terme
00:39:17dans ce cas
00:39:18pour minimiser
00:39:19les risques de piratage
00:39:20on évite que les fonds
00:39:21soient accessibles
00:39:22directement
00:39:22par une seule personne
00:39:24sur un ordinateur
00:39:25connecté à internet
00:39:26du coup Pierre
00:39:26en pratique
00:39:27ça veut dire quoi ?
00:39:29alors en pratique
00:39:30Thomas
00:39:30on utilise une adresse
00:39:32multi-signature
00:39:33à verrouillage temporel
00:39:34et on s'assure
00:39:35que les clés secrètes
00:39:36dites clés privées
00:39:37n'ont pas été exposées
00:39:39sur internet
00:39:39à aucun moment
00:39:40adresse multi-signature
00:39:42signifie simplement
00:39:43que les bitcoins
00:39:44envoyés sur cette adresse
00:39:45ne peuvent pas être dépensés
00:39:47avec une seule clé
00:39:48mais qu'il en faut plusieurs
00:39:49par exemple
00:39:50deux parmi trois possibles
00:39:52enregistrés dans l'adresse
00:39:53ou bien
00:39:54deux sur deux
00:39:55enregistrés dans l'adresse
00:39:56par ailleurs
00:39:58le verrouillage temporel
00:39:59empêche les fonds
00:40:00d'être dépensés
00:40:01avant une certaine date
00:40:02mais alors du coup
00:40:03comment l'adresse
00:40:04multi-signature
00:40:05et le verrouillage temporel
00:40:07peuvent-ils réussir
00:40:08à se combiner ?
00:40:09alors Thomas
00:40:10typiquement
00:40:11si un client
00:40:11veut sécuriser ses fonds
00:40:13avec un tiers de confiance
00:40:14comme un exchange
00:40:15on va mettre en place
00:40:16une adresse multi-signature
00:40:18deux sur deux
00:40:19avec un verrouillage temporel
00:40:21tel que si le client
00:40:22perd sa clé
00:40:23l'exchange
00:40:24peut récupérer les fonds
00:40:25pour lui restituer
00:40:27après l'expiration
00:40:28du verrouillage
00:40:28avant l'expiration
00:40:30du verrouillage
00:40:31les deux clés
00:40:31doivent être utilisées
00:40:32pour mouvementer
00:40:33les fonds
00:40:34c'est une sécurité
00:40:35avec un client
00:40:36qui n'est pas un professionnel
00:40:37de la conservation des clés
00:40:38par définition
00:40:39alors du coup
00:40:40comment peut-on faire
00:40:41pour s'assurer quand même
00:40:42que ces clés secrètes
00:40:43n'ont pas été exposées
00:40:44sur internet ?
00:40:46alors il faut prendre
00:40:47quelques précautions
00:40:48mais le principe est simple
00:40:49plutôt que d'utiliser
00:40:50un ordinateur
00:40:51on réalise un tirage au sort
00:40:53avec des dés
00:40:53pour générer une suite de mots
00:40:55chaque mot est pris
00:40:56dans une liste de mots
00:40:58normalisée
00:40:58puis on écrit
00:40:59cette phrase secrète
00:41:00sur plusieurs feuilles de papier
00:41:02qui sont placées
00:41:03dans des enveloppes scellées
00:41:04chaque enveloppe scellée
00:41:06sera stockée
00:41:06dans un coffre
00:41:07situé dans un lieu
00:41:08différent des autres
00:41:09la phrase secrète
00:41:11permet de calculer
00:41:12une clé secrète
00:41:13et sa clé publique
00:41:14on procède ainsi
00:41:15pour chacune des clés
00:41:16qui seront utilisées
00:41:17dans l'adresse multisignature
00:41:18et chaque coffre
00:41:19ne doit contenir
00:41:20évidemment qu'une seule clé
00:41:21de sorte que
00:41:22s'il est ouvert
00:41:23par effraction
00:41:24ou détruit
00:41:24les autres clés
00:41:26restent disponibles
00:41:27pour terminer
00:41:28les clés publiques
00:41:29nécessaires sont réunies
00:41:30pour calculer l'adresse
00:41:31qui recevra les fonds
00:41:32merci Pierre
00:41:33pour vos explications techniques
00:41:35parce que c'est un sujet
00:41:36technique
00:41:36mais très complet
00:41:37on vous retrouve
00:41:38mercredi prochain
00:41:39pour un autre numéro
00:41:39d'Osez Investir
00:41:40les incontournables
00:41:41de la crypto-monnaie
00:41:42et pour ce qui me concerne
00:41:43je vous retrouve avec grand plaisir
00:41:44dimanche matin
00:41:45dès 9h30
00:41:46sur Sud Radio
00:41:47Sud Radio
00:41:49les incontournables
00:41:50de la crypto-monnaie
00:41:51Thomas Binet
00:41:53avec Pemium
00:41:54le premier partenaire français
00:41:56pour investir dans les cryptos
00:41:57en toute sécurité
00:41:59et c'est le moment
00:42:00de jouer avec Sud Radio
00:42:02pour gagner votre appareil
00:42:03à fondu
00:42:04d'une valeur de 150 euros
00:42:06de la marque fondue
00:42:07Simo
00:42:07en famille ou entre amis
00:42:08explorez les possibilités
00:42:10de la fondue réinventée
00:42:12un appareil révolutionnaire
00:42:14polyvalent
00:42:14et conçu pour durer
00:42:15partager des fondues
00:42:17au bouillon
00:42:17au fromage
00:42:18et au chocolat
00:42:19réinventé
00:42:20mais il y a d'autres recettes
00:42:21envoyez dès maintenant
00:42:22Sud au 7-20-18
00:42:24par SMS
00:42:25pour vous inscrire
00:42:26au tirage au sort
00:42:27et vous gagnerez peut-être
00:42:29votre appareil à fondu
00:42:30fondi Sumo
00:42:31c'est parti
00:42:327-20-18
00:42:33Sud
00:42:34Sud Radio
00:42:36Sud Radio
00:42:36Parlons vrai
00:42:37Parlons vrai
00:42:38Sud Radio
00:42:38Parlons
00:42:39Les vrais voix Sud Radio
00:42:4118h-20h
00:42:42Cécile Dominibus
00:42:43Philippe David
00:42:44Et c'est toujours un plaisir
00:42:46de vous accompagner
00:42:46en tout cas entre
00:42:4718h et 20h
00:42:50voilà
00:42:50avec Philippe David
00:42:51bien entendu
00:42:52autour de cette table
00:42:53Philippe Bilger
00:42:53qui est avec nous
00:42:54ça va mon Philippe ?
00:42:55Ah très bien
00:42:55Très bien
00:42:56Monsieur le directeur
00:42:57de contribuables associés
00:42:59Bruno Perrin
00:42:59Monsieur le directeur
00:43:01bonsoir
00:43:02Bonsoir madame
00:43:02Vous avez pu être
00:43:04directeur d'école
00:43:04c'est sûr
00:43:05Je vais vous mettre
00:43:07un petit côté
00:43:08à général
00:43:09On pourrait penser
00:43:12qu'il nous associe
00:43:13aux impôts
00:43:13alors qu'il est
00:43:14extrêmement agréable
00:43:15Oui c'est ça
00:43:17J'ai une tête
00:43:17d'inspecteur des impôts
00:43:18peut-être
00:43:18Mais si vous ne voulez pas
00:43:20qu'on vous prenne
00:43:21pour un inspecteur des impôts
00:43:22quand vous venez ici
00:43:23vous venez avec des cadeaux
00:43:24Comme ça
00:43:26Allez tout de suite
00:43:27J'ai mon chéquier
00:43:27Oui
00:43:27J'ai mon chéquier
00:43:29Les années 80
00:43:30Au secours
00:43:30Le sun-up
00:43:32Maintenant
00:43:33Allez tout de suite
00:43:34le coup de gueule
00:43:35de Philippe David
00:43:35Les vraies voix
00:43:37Sud Radio
00:43:37Le coup de gueule
00:43:40de Philippe David
00:43:41Comme d'habitude
00:43:42je vais remettre
00:43:43le clocher
00:43:43au milieu du village
00:43:45un village
00:43:45qui se trouve
00:43:46à Strasbourg
00:43:47préfecture du Bas
00:43:48Pourquoi Strasbourg ?
00:43:49Parce que c'est
00:43:50dans cette superbe ville
00:43:51que se trouve
00:43:52la cour européenne
00:43:53des droits de l'homme
00:43:53qui est saisie
00:43:54dans une affaire
00:43:55qui pourrait faire basculer
00:43:56je n'hésite pas à le dire
00:43:58notre civilisation
00:43:59En effet
00:44:00un avocat yéménite
00:44:01réfugié aux Pays-Bas
00:44:02a fait un recours
00:44:03devant la juridiction
00:44:04pour un motif
00:44:05pour le moins surprenant
00:44:07Après avoir fait venir
00:44:08sa première femme
00:44:09et leurs 8 enfants
00:44:10au nom du regroupement familial
00:44:11il a fait une demande
00:44:12pour le regroupement familial
00:44:14de ses 2 autres femmes
00:44:15et de leurs 5 enfants
00:44:16vivant en Turquie
00:44:17Un double regroupement familial
00:44:19refusé
00:44:20la polygamie
00:44:21étant interdite
00:44:22aux Pays-Bas
00:44:22mais le Pays des Tulipes
00:44:24étant prêt
00:44:25à toutes les compromissions
00:44:26les accommodements raisonnables
00:44:28comme on dit au Québec
00:44:29a proposé à l'homme
00:44:30de divorcer
00:44:31pour pouvoir faire venir
00:44:33ses autres épouses
00:44:34et leurs enfants
00:44:35Proposition refusée
00:44:36par l'intéressé
00:44:37qui a décidé
00:44:38de faire un recours
00:44:39devant la Cour Européenne
00:44:40des Droits de l'Homme
00:44:41Une Cour Européenne
00:44:42des Droits de l'Homme
00:44:42qui pourrait valider
00:44:43la demande
00:44:44puisqu'on n'est plus
00:44:45à une mauvaise surprise près
00:44:46avec une organisation
00:44:48que le général de Gaulle
00:44:49aurait pu qualifier
00:44:50de machin
00:44:51Si tel était le cas
00:44:52l'acceptation de la polygamie
00:44:54dès lors qu'elle a eu lieu
00:44:55hors d'un pays
00:44:56de l'Union Européenne
00:44:56s'appliquerait de facto
00:44:58à tous les Etats Européens
00:44:59le député macroniste
00:45:01Charles Rodwell
00:45:02tirant la sonnette d'alarme
00:45:03en affirmant
00:45:04je cite
00:45:04que la France devrait
00:45:06immédiatement refuser
00:45:08d'appliquer une telle décision
00:45:09et qu'une telle décision
00:45:11constituerait de la folie
00:45:12de trop de la part
00:45:13d'une instance
00:45:13qui depuis trop longtemps
00:45:15dévoie totalement
00:45:16la Convention Européenne
00:45:17des Droits de l'Homme
00:45:18la France devra en tirer
00:45:20toutes les conséquences
00:45:21Fin de citation
00:45:21Bref
00:45:22si la polygamie
00:45:24commencée hors UE
00:45:25est tolérée en Europe
00:45:27il faudra au nom
00:45:28des Droits de l'Homme
00:45:29la tolérer
00:45:30pour les Européens
00:45:31en Europe
00:45:31sinon il s'agirait
00:45:32d'une discrimination intolérable
00:45:35alors
00:45:35comme nous vivons
00:45:36dans un monde de fous
00:45:37mieux vaut tant rire
00:45:39qu'est-ce que se marier
00:45:40avec plusieurs conjoints
00:45:41les vrais voix
00:45:42la polygamie
00:45:45se marier avec un seul conjoint
00:45:47je sais pas
00:45:48la monogamie
00:45:50et se marier
00:45:51avec le même
00:45:52être avec le même conjoint
00:45:53toute sa vie
00:45:54la monotonie
00:45:56donc vous vantez
00:45:59la polygamie
00:46:01en terminant
00:46:02c'est tellement
00:46:03UBS
00:46:03que j'ai préféré
00:46:04prendre ça avec humour
00:46:05non mais
00:46:06c'est incroyable
00:46:07je n'ose penser
00:46:08qu'on pourrait aller
00:46:09jusqu'aux extrémités
00:46:11que vous évoquez
00:46:12mais pourquoi pas
00:46:13c'est terrible
00:46:14non mais c'est complètement fou
00:46:15terrible
00:46:15et le pire
00:46:16je sais pas ce que vous en pensez
00:46:17quand même
00:46:17les Pays-Bas lui disent
00:46:19bon écoutez
00:46:19chez nous
00:46:20la polygamie est interdite
00:46:22donc divorcez
00:46:23de vos deux autres femmes
00:46:24qui sont en Turquie
00:46:25et là vous pouvez
00:46:26les faire venir
00:46:27avec vos enfants
00:46:27au nom du roman familial
00:46:28on est chez les dingues
00:46:29alors ça dépend
00:46:31c'est intéressant
00:46:31si les femmes peuvent avoir
00:46:33de plusieurs maris
00:46:33et les faire venir
00:46:35parce que c'est toujours
00:46:37dans le même sens
00:46:38en fait
00:46:38c'est ça
00:46:38on est bien d'accord
00:46:41que c'est complètement fou
00:46:41alors on ferait venir
00:46:43les deux autres femmes
00:46:44qui sont en Turquie
00:46:45comme maîtresse
00:46:46bah oui oui
00:46:47s'ils divorcent
00:46:48ce sera deux maîtresses
00:46:49donc ce serait là
00:46:49que polygamie est interdite
00:46:51mais finalement
00:46:52on l'accepte
00:46:53en ayant des pudeurs
00:46:54de gazelle
00:46:55en disant
00:46:55vous avez divorcé
00:46:56je n'ai pas très bien compris
00:46:58ce que proposaient les Pays-Bas
00:46:59ils lui proposaient
00:47:00de divorcer
00:47:00pour faire venir tout le monde
00:47:01mais c'est plus
00:47:02du regroupement familial
00:47:04ah bah non
00:47:05c'est un accommodement raisonnable
00:47:07comme on dit au Québec
00:47:08d'accord
00:47:08comme on est prêt à accepter
00:47:09tout et n'importe quoi
00:47:11voyez un peu
00:47:11mais ça veut dire
00:47:12qu'il faut qu'il divorce
00:47:13de toutes les femmes
00:47:13non les deux autres
00:47:15pas celle qui est déjà
00:47:16arrivée aux Pays-Bas
00:47:17il en garde une
00:47:18il en garde une
00:47:19et les deux autres
00:47:20vous divorcez
00:47:20on les fait venir
00:47:21en douce
00:47:22pas au nom du regroupement familial
00:47:24mais sans être marié
00:47:25mais ça ne change rien
00:47:26on est d'accord
00:47:26que ça ne change rien
00:47:27mais ça ne change rien
00:47:28mais c'est purement scandaleux
00:47:29non ?
00:47:29Benoît Perrin
00:47:30c'est délirant
00:47:30franchement
00:47:32je plains les juristes
00:47:34qui ont à trancher
00:47:34ce genre de cas de figure
00:47:36parce qu'en fait
00:47:36ça tombe tellement
00:47:38ça va tellement
00:47:38à l'encontre du bon sens
00:47:39et de nos traditions
00:47:40que je ne comprends même pas
00:47:41qu'on n'ait pas
00:47:42des règles très strictes
00:47:43et qu'il soit pour le coup
00:47:44européenne sur ces sujets-là
00:47:45mais ce que dit
00:47:45le député mochroniste
00:47:46Charles Ordouel
00:47:47c'est la stricte vérité
00:47:48si la CEDH
00:47:49dit
00:47:50bah après tout
00:47:50finalement
00:47:51on peut accepter
00:47:52et bah ça veut dire
00:47:53que la France
00:47:53est obligée d'accepter
00:47:54et là heureusement
00:47:55j'espère qu'on aura des gens
00:47:56qui auront le courage
00:47:57de s'opposer
00:47:58au délire
00:47:59parce que la CEDH
00:48:00en termes de délire
00:48:01elle en a eu un paquet
00:48:02quand même
00:48:02moi je pensais
00:48:05qu'on était beaucoup
00:48:05plus moderne que ça
00:48:06mais finalement
00:48:07la polygamie
00:48:08on reste vraiment
00:48:09j'ai l'impression
00:48:09au Moyen-Âge
00:48:10c'est ça
00:48:11voilà
00:48:11j'aurais pensé
00:48:12que vous auriez préféré
00:48:14votre mode de vie
00:48:15à la prof juridique
00:48:17de la FED
00:48:18que sous-entendez
00:48:19sur mon mode de vie
00:48:21vous êtes un homme
00:48:22très séducteur
00:48:23bah je vous en prie
00:48:24Philippe
00:48:26je le dis à l'antenne
00:48:29parce qu'il y a une dame
00:48:30qui nous écoute à l'antenne
00:48:31il est très sage
00:48:32Philippe David
00:48:33d'ailleurs
00:48:34quand je lui ai posé
00:48:34les trois dernières questions
00:48:35il est même le doigt
00:48:36sur la couture
00:48:36depuis des ans
00:48:37je ne sais pas pourquoi
00:48:37vous savez ce qu'elle m'a répondu
00:48:40à la dernière question
00:48:41et il est avec le même conjoint
00:48:42toute sa vie
00:48:42le monopoli
00:48:43elle est drôle
00:48:47votre fiancé
00:48:48bien entendu
00:48:49elle est drôle
00:48:49elle me fait rire
00:48:50et je l'embrasse
00:48:51si je l'embrasse
00:48:52allez vous restez avec nous
00:48:53dans un instant
00:48:54on va revenir sur la question du soir
00:48:55sur cette réforme
00:48:56réforme pardon
00:48:58pas referme
00:48:59des retraites
00:49:00qui a été votée
00:49:01à l'Assemblée Nationale
00:49:02avec cette question du jour
00:49:02Philippe
00:49:03oui est-ce qu'il faut
00:49:04la suspendre
00:49:05l'abroger
00:49:05ou la laisser en l'état
00:49:07et bien vous dites
00:49:08à 16% la suspendre
00:49:09à 39% la laisser en l'état
00:49:11et à 45% l'abroger
00:49:13vous voulez réagir
00:49:15le 0826 300 300
00:49:17et Zach au standard
00:49:18ne battra pas en retraite
00:49:19si vous l'appelez
00:49:20très bien
00:49:20et on en parlera
00:49:21bien entendu
00:49:22avec Benoît Perrin
00:49:22qui nous expliquera
00:49:23certainement
00:49:24que c'était une mauvaise idée
00:49:25allez on en parle
00:49:26dans un instant
00:49:27Sud Radio
00:49:28Parlons Vrai
00:49:29Parlons Vrai
00:49:29Sud Radio
00:49:30Parlons Vrai
00:49:30Sud Radio
00:49:31Parlons
00:49:31Les Vraies Voix Sud Radio
00:49:3318h-20h
00:49:34Cécile Dominibus
00:49:35Philippe David
00:49:36Avec Philippe David
00:49:38c'est toujours un plaisir
00:49:39de vous avoir
00:49:40bien entendu
00:49:41j'ai envie de remettre
00:49:42un petit coup de cadeau
00:49:44
00:49:44c'est bientôt Noël
00:49:45voilà c'est un petit coup de cadeau
00:49:46puisque c'est le moment
00:49:48Sud Radio
00:49:49a envie de vous faire
00:49:50vraiment plaisir
00:49:50vous allez pouvoir
00:49:51remporter un appareil
00:49:52à fondu
00:49:53d'une valeur de 150 euros
00:49:54ce qui est pas mal
00:49:55c'est le double
00:49:56de Philippe David
00:49:57c'est une belle à l'heure
00:49:58par contre je suis trop gros
00:50:01pour être mis dans le service
00:50:02à fondu
00:50:02si on vous laisse vendre
00:50:04je pense qu'il y aura
00:50:05à manger pour tout le monde
00:50:06allez on plaisante
00:50:07de la marque
00:50:08fondu Simo
00:50:09vous pourrez bien entendu
00:50:10partager ça en famille
00:50:12alors des fondus
00:50:14au bouillon
00:50:14au fromage
00:50:15au chocolat réinventé
00:50:16et ça donne envie
00:50:16j'ai hyper faim
00:50:17la fois que je vends ce truc
00:50:19j'ai hyper faim
00:50:20je sais pas pourquoi
00:50:20allez pour rejouer
00:50:22vous envoyez un SMS
00:50:23vous écrivez
00:50:24Sud
00:50:24SUD
00:50:25et vous l'envoyez
00:50:26au 7-20-18
00:50:277-20-18
00:50:28il y en a pas
00:50:29pour à tout le monde
00:50:29mais il n'y aura qu'un seul
00:50:30ou qu'une seule gagnante
00:50:31mais voilà
00:50:32demain
00:50:33on en remet un
00:50:34on en remet un demain
00:50:35jusqu'à la fin de la semaine
00:50:36bah voilà c'est bien
00:50:37faut le dire
00:50:37allez
00:50:38soyez les bienvenus
00:50:40autour de cette table
00:50:41Philippe David
00:50:41bien entendu
00:50:42Benoît Perrin
00:50:44et Philippe de Bilger
00:50:46et tout de suite
00:50:47le débat
00:50:48l'âge de retraite
00:50:49de départ
00:50:49que vous disiez
00:50:50le Premier Ministre
00:50:51la question
00:50:51il nous dit que
00:50:52la question de l'âge
00:50:53elle est sur la table
00:50:53maintenant il faut nous écouter
00:50:55parce que là on en a gros
00:50:56oh là là
00:50:58qu'est-ce qu'il y a là
00:50:59il y a un vrai vol
00:50:59travailler jusqu'à 64 ans
00:51:01bah pour moi c'est pas possible
00:51:03j'ai commencé à 16 ans
00:51:03donc
00:51:04pas content
00:51:05pas content
00:51:06pas content
00:51:07et donc l'Assemblée Nationale
00:51:15a adopté
00:51:16la suspension
00:51:18des retraites
00:51:19de la réforme des retraites
00:51:20une mesure exigée
00:51:21par le PS
00:51:21et visiblement
00:51:22ça divise
00:51:23les parlementaires
00:51:24avec cette question Philippe
00:51:25ben oui
00:51:25la réforme des retraites
00:51:26il faut la suspendre
00:51:28l'abroger
00:51:28ou la laisser en l'état
00:51:29pour le moment
00:51:30vous dites à 16%
00:51:31qu'il faut la suspendre
00:51:32à 45%
00:51:33qu'il faut l'abroger
00:51:34et à 39%
00:51:35la laisser en l'état
00:51:36alors on va écouter
00:51:37ce qu'ont dit certains
00:51:38Boris Vallaud
00:51:40déjà
00:51:41c'est pour
00:51:42tous ces hommes et ces femmes
00:51:43qui ont eu des carrières
00:51:44souvent difficiles
00:51:44une excellente nouvelle
00:51:47et dont nous nous félicitons
00:51:48c'est le résultat
00:51:50d'un travail acharné
00:51:52d'un rapport de force
00:51:53jamais démenti
00:51:54qui nous a conduit
00:51:56à ne jamais perdre de vue
00:51:57les raisons de nous battre
00:51:58ni celles et ceux
00:51:58pour lesquels nous nous battons
00:51:59nous pensons à ces millions
00:52:01de françaises
00:52:01et de français
00:52:03qui par les rues
00:52:04ont manifesté
00:52:05dans la différence
00:52:06du gouvernement
00:52:07c'est évidemment
00:52:08une étape
00:52:09mais c'est une étape
00:52:10importante
00:52:11dont nous sommes
00:52:12aujourd'hui
00:52:13je crois
00:52:14fiers
00:52:15que vous retrouvez
00:52:16demain matin
00:52:17à 8h15
00:52:19chez notre ami
00:52:20Jean-Philippe Aquilly
00:52:21Jean-François
00:52:22Jean-François Aquilly
00:52:23pardon
00:52:23excusez-moi
00:52:23à 8h15
00:52:24on écoute aussi
00:52:25Gabriel Attal
00:52:26ce que vient de faire
00:52:27l'Assemblée nationale
00:52:28c'est tout simplement
00:52:29retirer un morceau de scotch
00:52:30sur un système
00:52:31des retraites
00:52:32qui prend l'eau
00:52:32de toutes parts
00:52:33la réalité c'est que ce système
00:52:34des retraites qu'on a en France
00:52:36il a été construit
00:52:36à une époque
00:52:37où la natalité
00:52:38explosait
00:52:39où la population active
00:52:41augmentait
00:52:41et il y avait beaucoup moins
00:52:42de personnes à protéger
00:52:43et beaucoup moins de retraités
00:52:45à qui versaient une pension
00:52:46aujourd'hui
00:52:46tout a changé
00:52:47et donc ça n'est plus
00:52:48et c'est notre conviction
00:52:49les paramètres
00:52:50qu'il faut bouger
00:52:51c'est le système
00:52:52qu'on doit changer
00:52:53sinon on sera condamné
00:52:54tous les 3 ans
00:52:55tous les 5 ans
00:52:56à revenir encore
00:52:57pour une énième réforme
00:52:59des retraites
00:52:59de paramètres
00:53:00alors Benoît Perrin
00:53:01il y a une France
00:53:03qui est ravie
00:53:04et l'autre qui pleure
00:53:06parce que financièrement
00:53:07ça va coûter de l'argent
00:53:08alors voilà
00:53:08j'ai l'impression
00:53:09que c'est la victoire
00:53:10des bonbons
00:53:10contre le brocoli
00:53:11pourquoi je vous dis ça ?
00:53:13parce qu'il y a ceux
00:53:13qui passent leur temps
00:53:14et leur vie politique
00:53:15à proposer des bonbons
00:53:16à tout le monde
00:53:17c'est-à-dire à faire croire
00:53:18en fait que
00:53:18on peut travailler moins
00:53:19on peut payer davantage
00:53:20enfin bref
00:53:21qu'il n'y a pas de problème
00:53:23qu'il faut continuer comme ça
00:53:24et puis il y en a d'autres
00:53:25qui je crois ont un peu
00:53:25de courage politique
00:53:26et qui osent regarder
00:53:27les Français
00:53:29les yeux dans les yeux
00:53:29en leur disant
00:53:30écoutez
00:53:30on a un vrai problème en France
00:53:31c'est qu'on a un système
00:53:33qui était basé
00:53:34qui était construit
00:53:35au lendemain de la guerre
00:53:35sur une équation très simple
00:53:36ce sont les actifs
00:53:38qui financent la retraite
00:53:39des inactifs
00:53:39et donc à partir du moment
00:53:41où vous avez moins d'actifs
00:53:42et de plus en plus d'inactifs
00:53:44donc de retraités
00:53:44et bien un enfant de CP
00:53:46pourrait comprendre
00:53:46qu'il y a un problème
00:53:47il y a un moment
00:53:47où ça va poser problème
00:53:49et ça pose déjà problème
00:53:50donc c'est même pas
00:53:51une question de dogme
00:53:52d'idéologie
00:53:53je sais pas quoi
00:53:53pour moi c'est vraiment
00:53:54un sujet de bon sens
00:53:55c'est même un sujet
00:53:55de très simplement
00:53:56de démographie
00:53:57la démographie française
00:53:58étant ce qu'elle est
00:53:59il faut absolument
00:54:00jouer sur des paramètres
00:54:02et le paramètre
00:54:03le plus efficace
00:54:04pour effectivement
00:54:05faire en sorte
00:54:05que le bateau
00:54:06prenne moins l'eau
00:54:07parce que c'est pas
00:54:07cette réforme là
00:54:08qui va résoudre
00:54:08le problème des retraites
00:54:09et bien c'est
00:54:10le report de l'âge légal
00:54:12qui est aujourd'hui
00:54:12l'outil le plus efficace
00:54:14pour retrouver
00:54:15un semblant
00:54:15d'équilibre budgétaire
00:54:17sachant qu'il faut
00:54:18quand même le rappeler
00:54:19on sait qu'on va devoir
00:54:20aller plus loin
00:54:21donc quand vous posez
00:54:22la question
00:54:22est-ce que vous voulez
00:54:23suspendre la réforme
00:54:24la laisser en l'état
00:54:25ou l'abroger
00:54:26j'aurais proposé
00:54:27une quatrième option
00:54:27qui est aller plus loin
00:54:28et je dis pas ça
00:54:29de guetter de coeur
00:54:30c'est pas par sadisme
00:54:32que je dis qu'il faut
00:54:33qu'on travaille plus
00:54:33c'est juste que
00:54:34très concrètement
00:54:35on a aujourd'hui
00:54:36un système de protection sociale
00:54:37d'un pays riche
00:54:38alors qu'on est un pays riche
00:54:40on est devenu un pays pauvre
00:54:41parmi les pays riches
00:54:42et aujourd'hui
00:54:43on a un système
00:54:44de protection sociale
00:54:44qui coûte très cher
00:54:45alors ça va
00:54:46quand vous gagnez
00:54:46beaucoup d'argent
00:54:47quand vous avez
00:54:47un chiffre d'affaires important
00:54:48quand vous avez
00:54:48un PIB important
00:54:49ça passe
00:54:50mais le problème
00:54:51c'est que depuis 20 ans
00:54:52il y a peut-être deux années
00:54:53au cours desquelles
00:54:53on a dépassé
00:54:54les 2% de croissance
00:54:55donc aujourd'hui
00:54:56on voit bien
00:54:57qu'on est en train
00:54:57de s'enfoncer économiquement
00:54:58et que du coup
00:54:59on n'a plus les moyens
00:54:59de se payer ce système-là
00:55:01donc il y a deux priorités
00:55:02la première priorité
00:55:03c'est de rétablir les comptes
00:55:05compte tenu de notre situation
00:55:06donc c'est-à-dire
00:55:07encore une fois
00:55:07de faire travailler
00:55:08les Français davantage
00:55:09et ensuite
00:55:10de créer davantage de richesses
00:55:11parce que si on arrive
00:55:12à créer davantage de richesses
00:55:13on pourra maintenir
00:55:14notre système de protection sociale
00:55:15et dire le contraire
00:55:17aux Français
00:55:17c'est un mensonge et honté
00:55:18même si je sais
00:55:19que c'est beaucoup plus facile
00:55:19à vendre
00:55:20Voilà
00:55:21et se joue derrière ça
00:55:23Philippe Bilger
00:55:24et ceux qui nous écoutent
00:55:26un drame entre
00:55:27la France insoumise
00:55:28et l'EPS
00:55:29je vais vous lire
00:55:30le tweet d'Olivier Faure
00:55:31qui dit
00:55:32je n'imaginais pas
00:55:33cela imaginable
00:55:34voir un parti de gauche
00:55:36et les filles
00:55:36voter contre la suspension
00:55:37de la réforme borne
00:55:38au nom du grand soir
00:55:40il ne faudrait surtout pas
00:55:41accepter une évolution
00:55:42immédiate et positive
00:55:43pour des millions
00:55:43de futurs retraités
00:55:44pas une abstention
00:55:45un vote contre
00:55:47Vous avez raison
00:55:48Cécile
00:55:49avant d'ailleurs
00:55:51non pas d'aborder
00:55:52le fond du problème
00:55:53mais je trouve
00:55:54qu'il y a une double victoire
00:55:56politique
00:55:57en quelque sorte
00:55:58d'abord la méthode
00:56:00aussi improvisée
00:56:03qu'elle ait pu apparaître
00:56:04de Sébastien Lecornu
00:56:06qui finalement est validée
00:56:08également ce que vous venez
00:56:10d'indiquer
00:56:11le fait que Olivier Faure
00:56:13a choisi
00:56:14de défendre
00:56:16la suspension
00:56:17et donc d'accentuer
00:56:19victorieusement
00:56:20pour l'instant
00:56:21son clivage
00:56:22avec LFI
00:56:23par ailleurs
00:56:25j'ai noté
00:56:25la déclaration
00:56:27du gouverneur
00:56:28de la Banque de France
00:56:29qui allait
00:56:31dans le sens
00:56:32d'une suspension
00:56:33qui devrait être
00:56:35rediscutée
00:56:36évidemment
00:56:37lors de la campagne
00:56:38présidentielle
00:56:39peut-être
00:56:40faudra-t-il arriver
00:56:41lors du débat
00:56:42de 2027
00:56:44à quelque chose
00:56:45qui tiendra compte
00:56:47à la fois
00:56:47des contraintes financières
00:56:49dont parle Benoît
00:56:50et en même temps
00:56:51de la pénibilité
00:56:53qui n'a peut-être pas été
00:56:54assez appréhendée
00:56:56en introduisant
00:56:57qui sait
00:56:58peut-être
00:56:59un élément
00:56:59de capitalisation
00:57:00alors 100% d'accord
00:57:02avec ce que dit Philippe
00:57:03mais il faut rappeler quand même
00:57:03que la réforme de 2023
00:57:04elle ne concerne que 60%
00:57:06des Français
00:57:07c'est ça qu'il faut rappeler
00:57:07donc autrement dit
00:57:08vous avez 40% des Français
00:57:09qui n'iront pas
00:57:10jusqu'à 64 ans
00:57:11précisément
00:57:12parce qu'il y a déjà
00:57:13beaucoup de critères
00:57:13de pénibilité
00:57:15de carrière longue
00:57:16de carrière hachée
00:57:17pour les femmes
00:57:18donc je veux dire
00:57:18cette réforme
00:57:19elle n'est pas antisociale
00:57:21je veux dire
00:57:21elle tient déjà compte
00:57:22peut-être qu'on peut aller plus loin
00:57:24mais je veux dire
00:57:24ça c'est à la marge
00:57:25mais je refuse
00:57:27pour une histoire de marge
00:57:28de revoir tout le dispositif
00:57:30dispositif
00:57:31encore une fois
00:57:31il faut le rappeler quand même
00:57:32qui a été adopté par
00:57:33quasiment tous nos voisins
00:57:34s'il y avait une solution magique
00:57:35pour financer des retraites
00:57:36nos voisins ont fait différemment
00:57:38mais nos voisins
00:57:39qui sont confrontés
00:57:39à nos mêmes problèmes démographiques
00:57:41utilisent le même outil
00:57:42il y a peut-être une raison
00:57:42non mais moi je crois
00:57:43qu'il y a quand même
00:57:44un problème
00:57:44c'est que
00:57:45ça n'a rien de rationnel
00:57:48économiquement
00:57:49tout est dans la posture politique
00:57:51dans la posture
00:57:52LFI qui vote contre
00:57:54comme le dirait Olivier Faure
00:57:56et pour une fois
00:57:56je suis d'accord avec lui
00:57:57c'est de la posture
00:57:58le RN qui vote pour
00:58:00alors ça c'est vraiment
00:58:02de la posture
00:58:02il n'y a pas d'autre mot
00:58:03en même temps
00:58:04ils ont été
00:58:05pourquoi posture
00:58:07je ne vois pas
00:58:08voilà des gens
00:58:09ils sont contre
00:58:11cette loi
00:58:11mais parce que
00:58:12économiquement
00:58:13ça ne tient pas
00:58:13une seconde la route
00:58:15comme l'a dit Benoît
00:58:16je vais vous faire
00:58:17une citation
00:58:18la retraite
00:58:19par répartition
00:58:20non mais eux
00:58:20ils sont cohérents
00:58:21non mais
00:58:22cohérents
00:58:22sur une théorie économique
00:58:24qui ne tient pas
00:58:25une minute la route
00:58:26c'est là qu'il y a le problème
00:58:27au fond
00:58:28au fond
00:58:29ils savent très bien
00:58:30que c'est pas finançable
00:58:31oui mais je veux dire
00:58:33de leur part
00:58:34on n'aurait pas imaginé
00:58:35qu'ils ne valident
00:58:38non mais
00:58:38cette réforme
00:58:39il faut aller plus loin
00:58:41comme il disait
00:58:41donc on est dans la posture
00:58:42le RN
00:58:43alors là totalement
00:58:44le PS est dans la posture
00:58:46parce qu'il sait que
00:58:47de toute façon
00:58:47après 2027
00:58:48il faudra faire une loi
00:58:50où ce sera encore plus
00:58:51la soupe à la grimace
00:58:52avec en plus un trou
00:58:53de 3 milliards
00:58:54qu'on va filer
00:58:55à nos enfants
00:58:55et à nos petits-enfants
00:58:56et permettez-moi de vous dire
00:58:57qui sera le président
00:58:58qui sera le président
00:59:00que je n'en suis pas fier
00:59:01donc ce vote du Parlement
00:59:03de l'Assemblée Nationale
00:59:04c'est la quintessence
00:59:06de l'horreur politique
00:59:07où on ne gère pas
00:59:09vous savez
00:59:09c'était un ministre américain
00:59:11qui avait dit
00:59:12qu'on reconnaît
00:59:13un homme d'Etat
00:59:13un homme politique
00:59:14pense à la prochaine élection
00:59:16un homme d'Etat
00:59:17pense à la prochaine génération
00:59:19là on se fait plaisir
00:59:21à un an et demi
00:59:22de la présidentielle
00:59:22ils ont envoyé
00:59:23nous on pense
00:59:24à ce que vous parliez
00:59:24de leur taire en retraite
00:59:25en sachant parfaitement
00:59:27que la réforme
00:59:28elle est inéluctable
00:59:29et que la réforme borne
00:59:30n'allait pas assez loin
00:59:31quand je vois des hommes politiques
00:59:32comme ça
00:59:33je peux vous dire un truc
00:59:34ils peuvent vraiment avoir
00:59:35honte de leur comportement
00:59:37qui est dicté uniquement
00:59:39par leur petite envie
00:59:40de boutiquier
00:59:41d'être élu dans un an et demi
00:59:42ça je trouve ça pathétique
00:59:43avec Sophie Binet
00:59:45qui annonce déjà
00:59:46une nouvelle journée de grève
00:59:47et de manifestation
00:59:47le 2 décembre
00:59:49alors visiblement
00:59:50Priska Thévenot
00:59:52qui dit
00:59:53si nous en sommes là
00:59:53aujourd'hui
00:59:54c'est un peu à cause
00:59:55des LR d'hier
00:59:56donc alors
00:59:56c'est bien
00:59:57parce que
00:59:57tout le monde se renvoie
00:59:59la faute
01:00:00mais on est tellement
01:00:00dans la posture
01:00:01que tout le monde
01:00:01se renvoie
01:00:02les adathèmes
01:00:04oui
01:00:05la CGT demande
01:00:06aux députés
01:00:06de modifier la copie
01:00:08nous demandons aux députés
01:00:09de modifier cette copie
01:00:10aussi
01:00:10c'est ce qu'elle a dit
01:00:12Marine Le Pen
01:00:12a confirmé mercredi
01:00:14qu'elle voterait
01:00:15avec les autres députés
01:00:16pour la suspension
01:00:16de la réforme
01:00:17on sent bien
01:00:18qu'il y a une fracture
01:00:20à l'Assemblée Nationale
01:00:22on sent bien
01:00:22qu'Olivier Faure
01:00:25a tenté quelque chose
01:00:26et que
01:00:27pour Sébastien Lecornu
01:00:29c'est compliqué en fait
01:00:30il essaye de faire en sorte
01:00:32que les choses
01:00:33tiennent le plus longtemps possible
01:00:34il est assez habile
01:00:36mais je ne sais plus
01:00:37qui avait dit
01:00:38est-ce que
01:00:39c'est la qualité principale
01:00:41qu'il faut
01:00:41dans les temps de crise
01:00:43c'est pas incompatible
01:00:45avec le courage
01:00:46d'ailleurs
01:00:46mais
01:00:47je me demande
01:00:48au fond
01:00:49sur les retraites
01:00:52je crois
01:00:54qu'en effet
01:00:55il n'était pas
01:00:58complètement absurde
01:00:59de renvoyer cela
01:01:01au grand débat
01:01:03présentiel
01:01:03parce qu'il ne faut pas
01:01:04oublier
01:01:05que cette réforme
01:01:07sur les retraites
01:01:08elle a été discutée
01:01:10peut-être au moins
01:01:11au fond
01:01:12sauf par les idéologues
01:01:14absolus
01:01:14sur le fond
01:01:15qu'à cause des modalités
01:01:17on a vu
01:01:18comment elle est passée
01:01:19objectivement
01:01:21il n'y aurait pas eu ça
01:01:22on aurait pu espérer
01:01:23peut-être
01:01:24un plus grand confort
01:01:25en un mot
01:01:27on a déjà laissé
01:01:28tellement d'ardoises
01:01:29aux prochaines générations
01:01:30que ce n'était pas la peine
01:01:31d'en mettre une de plus
01:01:32et si on ne fait pas ça
01:01:33il faudra qu'on trouve
01:01:33l'argent ailleurs
01:01:34il faut qu'on nous explique
01:01:34ces gens-là
01:01:35où est-ce qu'ils vont
01:01:35aller chercher l'argent
01:01:36j'attends des réponses
01:01:37moi aussi
01:01:38merci les amis
01:01:39c'était un plaisir
01:01:39de vous avoir
01:01:40merci Philippe Bilger
01:01:41merci beaucoup
01:01:41Benoît Perrin
01:01:42Philippe David
01:01:43vous restez avec nous
01:01:44bien entendu
01:01:45vous me séquestrez ?
01:01:46ben oui
01:01:46non non
01:01:48je me réfère
01:01:49on a de la chance
01:01:49aussi on a bien
01:01:51de séquestrer avec Philippe
01:01:52physiquement
01:01:53je ne fais pas le courant
01:01:55physiquement
01:01:55je ne sais
01:01:56à part être
01:01:58accompagné d'un bulldozer
01:02:00je ne vois pas
01:02:00qui peut vous déjeler
01:02:01et je pense
01:02:03qu'un bulldozer
01:02:04n'aurait pas la puissance
01:02:05pour me soulever
01:02:05c'est ça
01:02:06mais c'est parce que
01:02:07vous êtes pétri de talent
01:02:09c'est ça votre truc
01:02:10merci
01:02:10votre argument est béton
01:02:11en parlant de bulldozer
01:02:12allez dans un instant
01:02:14on va vous parler
01:02:15de réemploi
01:02:15moteur de souveraineté économique
01:02:17avec nos deux invités
01:02:19à tout de suite
01:02:19et on sera ensemble
01:02:20jusqu'à 20h
01:02:20Sud Radio
01:02:22votre intention
01:02:23est notre plus belle récompense
01:02:25merci de nous écouter
01:02:26sur Sud Radio
01:02:27non c'est normal
01:02:28parce que vous êtes
01:02:29une radio sympa
01:02:30diversifiée
01:02:31et tout
01:02:32donc c'est très bien
01:02:32Sud Radio
01:02:33parlons vrai
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