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Les Vraies Voix avec Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Bérengère Dubus, dirigeante de FI Courtage et secrétaire générale de l'UIC ; Malik Bezouh, essayiste spécialiste de l’Islam, auteur des livres "France-Islam: le choc des préjugés" et "Ils ont trahi Allah" ; Romain Rossi-Landi, avocat au barreau de Paris spécialisé en droit immobilier ; Cyril Colombani, pharmacien dans les Alpes-Maritimes ; Bruno Bartocetti, délégué de la zone sud du syndicat Unité.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-18##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
00:00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix jusqu'à 20h.
00:00:08On embrasse Cécile de Ménibus qui est absente aujourd'hui mais qu'on retrouvera demain.
00:00:13Notre grand débat, sondage IFOP avec des chiffres terrifiants.
00:00:1738% des musulmans français approuvent toute ou partie des positions islamistes,
00:00:21un chiffre qui a doublé en 30 ans.
00:00:23Et on vous pose cette question, l'islam radical est-il en train de s'imposer dans la société française ?
00:00:28Vous dites oui à 83%.
00:00:30Et moi je dis que quand on voit les chiffres de ce sondage,
00:00:32oui on peut dire qu'une contre-société est en train de se créer.
00:00:36La question du soir, réunion de crise à l'Elysée pour lutter contre le narcotrafic.
00:00:40Une réunion au cours de laquelle Emmanuel Macron a demandé d'amplifier le combat contre ce fléau.
00:00:45Et on vous pose cette question, l'état français peut-il être plus fort que les narcotrafiquants ?
00:00:49Et bien vous dites non à 54%.
00:00:52Vous voulez réagir ?
00:00:53Le 0 826 300 300.
00:00:55Et moi je pense qu'en l'état actuel de notre droit, l'état français est incapable d'être plus fort que les narcotrafiquants.
00:01:01Juste une info pour le 0 826 300 300.
00:01:04On a beaucoup d'appels.
00:01:05Laissez sonner un petit peu.
00:01:07Patientez quelques secondes, une dizaine de secondes.
00:01:10Et là, ça devrait arriver à marcher parce qu'on a beaucoup d'appels en ce moment.
00:01:14Avec nous ce soir dans les vraies voix, Françoise Degouet, éditorialiste Sud Radio.
00:01:17Bonsoir.
00:01:18Coucou cher Philippe, ça va ?
00:01:20Très bien et vous ?
00:01:20J'espère que tout le monde va bien.
00:01:21Oui, oui, parfait, parfait.
00:01:22Et Bérangère Dubu, dirigeante de FI Courtage et secrétaire générale de l'UI.
00:01:26Bonsoir.
00:01:27Bonsoir.
00:01:27Et je tiens à remercier un auditeur fidèle, Domenico, qui a tweeté ceci.
00:01:31Soutien amical à Philippe David qui sera le seul homme ce soir.
00:01:34Un bisou à la première dame Cécile de Médibus.
00:01:36Et si je peux envoyer un Xen à sa Françoise Degouet, histoire qu'elle ne m'attraite pas trop Philippe et Bérangère avec un grand éclat de rire.
00:01:44Vous voyez la réputation que vous avez.
00:01:46Oui, j'aimerais bien que de temps en temps vous lisiez des textos qui sont favorables à ma personne.
00:01:51J'en ai un peu marre d'être enfermé dans le rôle de la dragone, vous voyez.
00:01:54Parce que si vous commencez l'émission comme ça, la dragone gauchiste, vous voyez le truc, il en reste une dans cette radio, c'est moi.
00:02:01Donc si vous commencez le truc comme ça, en fait je vais être terrible jusqu'à la fin de l'émission.
00:02:05Justement c'est ce qu'on attend.
00:02:06Voilà.
00:02:06Allez, c'est parti pour le grand débat.
00:02:10Les vraies voix sud radio.
00:02:12C'est un sondage IFOP qui donne des chiffres impressionnants.
00:02:1657% des femmes et 45% des hommes musulmans de moins de 35 ans refusent de serrer la main ou de se faire soigner par l'autre sexe.
00:02:24Et 82% des jeunes musulmans pensent que la religion surpasse la science sur la question de la création du monde.
00:02:29Et on vous pose cette question, l'islam radical est-il en train de s'imposer dans la société française ?
00:02:34Vous dites où à 83% voulait réagir.
00:02:36Le 0826 300 300.
00:02:38Avec nous Malik Bezou, essayiste spécialiste de l'islam, auteur des livres France Islam, le choc des préjugés.
00:02:45Et ils ont trahi Allah.
00:02:46Bonsoir.
00:02:47Bonsoir.
00:02:47Avant de vous faire réagir, je vais demander leur approche aux vraies voix.
00:02:51Françoise de Gois, ce sondage, il vous fait peur ?
00:02:53Non, pas du tout. Je l'ai lu. Je l'ai épluché parce que j'ai eu la chance de l'avoir en avant en première.
00:02:59En réalité, il est très intéressant parce qu'il dit deux choses.
00:03:03D'abord, tous les adeptes de la grande théorie du grand emplacement devraient être un peu douchés dans leur enthousiasme.
00:03:09Il n'y a pas plus de grand emplacement que de beurre en barre.
00:03:12Il y a 7% de la population à peu près française qui est musulmane et en tout cas qui est d'origine extra-européenne et d'origine plutôt maghrébine ou arabo-musulmane.
00:03:23Le deuxième point, donc ça c'est très important, vraiment de bien mettre le cadre parce que quand on entend votre présentation, on a l'impression que nous sommes dans un, comment dirais-je, une espèce de flot général.
00:03:44Dans cette proportion-là, c'est un sondage très solide, très solide parce qu'il est fait sur 15 000 personnes.
00:03:5015 000 c'est énorme, ce n'est pas des échantillons, c'est avec une méthodologie très robuste, c'est nos copains de l'IFOP, on les connaît, ils sont très sérieux.
00:03:57Deuxième, je termine, dans cette part-là, il y a effectivement une prise, et là, c'est là le sujet, et là je vous rejoins, il y a une prise très forte de l'islam radical.
00:04:09Voilà, qui est de l'ordre de 30% ou...
00:04:12Donc ça, c'est ça, mais il faut bien comprendre que ce n'est pas sur 67 millions de Français, c'est sur ce sujet-là, sur ces 7 ou 8 millions de gens,
00:04:19il y a une prise très forte de l'islam radical.
00:04:22Donc, ça change un peu la présentation du sujet.
00:04:25Mais 7-8 millions, ça fait plus de 7% ? Parce que 10% c'est 6,8%.
00:04:29Non mais oui, on est à 7% à foutre, Philippe, donnez tous les termes du sondage, moi je veux bien qu'on fasse des études.
00:04:35Mais si dans ces cas-là, on lit tout le sondage.
00:04:36Non, non, c'est plus important !
00:04:37Si je peux parler, nous avons un spécialiste, donc lui parlera en tant que spécialiste.
00:04:42Moi, je remarque deux choses, la première, c'est refuser de serrer la main, refuser d'être soigné.
00:04:46C'est des comportements qui n'ont pas lieu d'être.
00:04:48Tu es libre de ne pas vouloir serrer la main, mais je suis libre de ne pas t'embaucher.
00:04:51Tu es libre de ne pas vouloir être soigné par un homme ou par une femme, tu es libre donc de repartir.
00:04:55C'est ce sur lequel on doit être très ferme, mais jamais négocier.
00:04:58Après, il y a beaucoup de jeunes, et en tant que mère, je pense qu'il y a aussi des effets où les enfants ont besoin de provoquer.
00:05:03Parfois, on vous dit que la meilleure chose est d'ignorer.
00:05:05Donc, est-ce qu'en permanence, parler de l'islam et parler de ce problème-là,
00:05:10est-ce que ça n'encourage pas une partie de la jeunesse qui n'a pas d'autre chose d'exister que par là ?
00:05:14Donc, je suis vraiment, vous le savez, je suis assez partagée.
00:05:18Après, en tant que catholique pratiquante, et je le suis,
00:05:21on a appris la laïcité à coup de marteau sur la tête depuis 1905, et c'est bien.
00:05:25J'avais des profs qui étaient tous de gauche, qui se foutaient tous du pape,
00:05:28et ça me paraissait normal, parce que l'école est laïque et républicaine,
00:05:31donc j'espère que les musulmans vont arriver, comme moi, à avoir la foi,
00:05:34mais la foi, elle reste à la maison.
00:05:35Parfois, on a même un peu honte, parce que ce n'est pas très glamour d'avoir la foi à 17 ans, je trouve.
00:05:39C'est un peu ringard d'aller à la messe.
00:05:40Et que, finalement, ils arrivent à re-rentrer là-dedans.
00:05:42Tardes les gens, elle reste chez toi, elle n'est pas à l'école, elle n'est pas dans la voie publique.
00:05:46Les catholiques y sont arrivés, j'espère que les musulmans vont y arriver.
00:05:48L'église chez elle, l'est à chez lui, comme disait Victor Hugo.
00:05:51Malik Bezou, ce sondage, il vous fait peur à vous ou pas ?
00:05:55A la vérité, il ne m'étonne pas, parce que sur le terrain, déjà, on en avait parlé,
00:06:00il y a une poussée, je préfère appeler un chat, un chat, du célèfisme.
00:06:05C'est-à-dire une lecture ultra-rigoriste, en rupture, même séparatiste,
00:06:10vis-à-vis de la société française, de ses valeurs, etc.
00:06:13Le fait de ne pas serrer la main, le fait de ne pas fêter l'anniversaire,
00:06:16le fait de considérer que c'est un péché d'écouter de la musique, etc.
00:06:19Donc tout ça crée une contre-société, de fait, et qui n'abdère pas à la société globale.
00:06:28Et ça, on le doit fondamentalement à cette poussée du célèfisme
00:06:31qui a été diffusée par les États du Golfe dans les années 70-80,
00:06:36avec le soutien massif des États-Unis, d'ailleurs,
00:06:39et aujourd'hui, à coups de milliards de pétro-dollars.
00:06:42Il faut bien voir, si vous regardez les photos des mondes arabes musulmans
00:06:47dans les années 30-40-50, il n'y avait pas une seule femme voilée.
00:06:50C'est vrai.
00:06:50Il y a même des vidéos, notamment de Nasser, le président égyptien,
00:06:56qui se moquait en disant que c'était totalement arriéré.
00:06:58Exactement, il se moquait de vive voix, effectivement.
00:07:02Mais surtout ce qui est...
00:07:03Pour le débat, même en Tunisie d'ailleurs.
00:07:05Oui, à Taturk, en Turquie, c'est beaucoup plus vieux, mais il y avait également...
00:07:10Alors, à Taturk, il était dans une approche beaucoup plus radicale et très hostile
00:07:13vis-à-vis même de la religion en général.
00:07:17Donc, on a cette poussée du salafisme qui a été diffusée massivement
00:07:20dans tout le monde musulman.
00:07:22J'allais dire, on en paye aujourd'hui la facture,
00:07:25parce que, comme l'a dit ici notre ami,
00:07:27l'islam, malheureusement, n'a pas connu une grande réforme.
00:07:30L'église catholique, le christianisme, je parle du catholicisme,
00:07:33je parle sous votre contrôle, via Vatican II, a fait une grande réforme.
00:07:36Et puis, la loi de 1905, effectivement, les catholiques étaient sommés,
00:07:40presque à coups de massue, de marchés d'enfants.
00:07:43On envoyait l'armée arracher les crucifix dans les salles de classe.
00:07:45Oui, puis on envoyait les réfractaires, etc., en Guyane.
00:07:49Bon, le monde musulman n'a pas connu de réforme.
00:07:52Donc, on se retrouve aujourd'hui dans une situation où il n'y a pas eu de réforme,
00:07:55où on a une poussée fondamentale du salafisme.
00:07:57Le résultat, c'est ce qu'on voit aujourd'hui.
00:07:59Donc, ça ne m'étonne pas du tout.
00:08:00Vous êtes bien sûr Sud Radio, Les Vraies Voix, vous voulez réagir ?
00:08:03Zach, attend vos appels au 0826 300 300.
00:08:05On se retrouve dans quelques instants.
00:08:08Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
00:08:13Bienvenue dans Les Vraies Voix avec Françoise Degoy et Bérangère Dubu.
00:08:16Notre grand débat du soir, suite à ce sondage IFOP,
00:08:19l'islam radical est-il en train de s'imposer dans la société française ?
00:08:24Eh bien, pour le moment, vous dites où est à 83%.
00:08:26Avec nous, Malik Bezou, essayiste, spécialiste de l'islam, auteur d'Elie France Islam,
00:08:31le choc des préjugés, et ils ont trahi Allah.
00:08:33Françoise Degoy, une question pour Malik Bezou ?
00:08:35Moi, j'aime beaucoup Malik Bezou parce qu'il était déjà venu dans cette émission
00:08:39et il pratique cet islam que j'aime infiniment,
00:08:41qu'on retrouve évidemment beaucoup au Maroc,
00:08:43qu'on retrouve également au Sénégal,
00:08:46avec cette façon très intelligente qu'ont eu les Sénégalais,
00:08:50finalement, d'étouffer toutes les pulsions,
00:08:52pour le moment en tout cas, les poussées islamistes
00:08:54avec ces deux grandes congrégations soufis qui se réunissent.
00:08:58J'avais participé à un de ces événements,
00:09:01c'est juste extraordinaire de voir ces congrésations soufis
00:09:03et cet islam profond, cet islam doux, cet islam ouvert,
00:09:08en réalité, arrive complètement à éteindre le feu de l'islamisme.
00:09:12Donc, je suis ravie que Malik soit là.
00:09:15Moi, je ne partage pas votre...
00:09:18Je partage la lucidité de voir à quel point il y a ce travail véritablement toxique
00:09:25et pestilentiel de l'islamisme radical.
00:09:29Mais je pense que la société française a vraiment ses anticorps.
00:09:33Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
00:09:35Dans l'absolu.
00:09:36Moi, je suis confiant et je sais que nous passons par une phase difficile,
00:09:40avec du recul.
00:09:41Je dirais qu'aujourd'hui, cette lecture radicale de l'islam...
00:09:44Je préfère parler de salafisme.
00:09:46Oui, c'est à soyons clair.
00:09:47Et le tombeau de l'islam comme...
00:09:51C'est une façon de parler quand j'ai dit le tombeau de l'islam,
00:09:53c'est que tôt ou tard, on va avoir un phénomène de rejet et de reflux.
00:09:57Par cette lecture intégrée, fondamentaliste, sectaire,
00:10:00tôt ou tard débouchera sur une grande réforme
00:10:02avec des flux massifs de gens qui vont quitter l'islam.
00:10:05D'ailleurs, aujourd'hui, on constate ce qu'on appelle des apostas
00:10:09qui ouvertement disent qu'ils quittent l'islam.
00:10:11Donc, on vit les heures noires de l'islam pour vous.
00:10:14Dans la grande histoire des religions,
00:10:16le catholicisme a vécu ses heures noires,
00:10:18a vécu évidemment son inquisition,
00:10:19a vécu sa folie torquemadesque, j'ai envie de dire.
00:10:22C'est exactement ça.
00:10:23Est-ce que c'est ça ? Vous faites le parallèle ?
00:10:24C'est exactement ça.
00:10:25Je suis persuadé que, peut-être dans un siècle, dans deux siècles,
00:10:29c'est un temps long,
00:10:30parce que l'islam est une jeune religion relativement au christianisme.
00:10:34Elle a 1400 ans, grosso modo.
00:10:36Et au XVe siècle, en Europe,
00:10:37le christianisme, en tout cas,
00:10:40l'Église n'était pas forcément extrêmement tolérante.
00:10:43Et puis aujourd'hui, le monde musulman,
00:10:45c'est très complexe.
00:10:47Enfin bref, on n'a pas eu de réforme.
00:10:49Et ça va venir.
00:10:50Il faudra du temps.
00:10:51Béangère Dubé.
00:10:52Je vous dirai juste une première, deux choses.
00:10:54La première, sur le catholicisme,
00:10:55je disais que nous, dans l'Évangile,
00:10:57le Christ l'a dit,
00:10:58rend à Dieu ce qui est à Dieu,
00:10:59à César ce qui est à César.
00:11:00Le catholicisme est une religion, finalement,
00:11:02qui n'est pas politique.
00:11:03Donc la première différence, c'est là,
00:11:04l'islam est politique de nature.
00:11:06Le catholicisme est une foi,
00:11:07puisque le Christ le disait,
00:11:08mon royaume n'est pas de ce monde,
00:11:09je ne suis pas le roi de ce monde.
00:11:11Donc il y a cette différence fondamentale
00:11:12où c'est plus facile de remettre à ta place des gens
00:11:14qui sont dans une religion,
00:11:16dans un système politique.
00:11:17La seconde question que je vous pose,
00:11:18vous dites que c'est les pays du Golfe
00:11:19qui ont massivement investi dans ce salafisme,
00:11:22qui ont financé.
00:11:24Mais aujourd'hui, j'ai l'impression
00:11:24que les pays du Golfe, finalement,
00:11:25vont presque en arrière.
00:11:26Les femmes conduisent,
00:11:27les femmes travaillent,
00:11:28les femmes se dévoilent.
00:11:29Donc finalement, les pays du Golfe
00:11:30auraient implanté cet islam radical,
00:11:33mais eux-mêmes, aujourd'hui,
00:11:34avec du recul, j'ai l'impression,
00:11:36repartent en arrière
00:11:37et sont beaucoup plus légers
00:11:38que ce qu'on peut voir en France.
00:11:39Est-ce que je me trompe ?
00:11:40Est-ce que c'est vrai ?
00:11:41Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:11:41Oui, alors, pour la deuxième partie
00:11:43de la question,
00:11:44effectivement, en Arabie Saoudite,
00:11:46on a des évolutions notables,
00:11:47on a pris du recul.
00:11:49Dans les années 70-80,
00:11:51le ouhabisme était un véritable outil
00:11:54d'influence pour ramener,
00:11:55pour étendre l'influence
00:11:56du royaume saoudien
00:11:57dans tout le monde musulman.
00:11:59Aujourd'hui, on fait marche arrière
00:12:00parce qu'on s'est rendu compte,
00:12:01enfin, ils se sont rendus compte
00:12:02que ce ouhabisme a alimenté
00:12:03toute la théologie
00:12:05des groupes extrémistes,
00:12:06Daesh, Al-Qaïda, etc.
00:12:08Ils dérivent de là.
00:12:09Donc ça, c'est un point, effectivement.
00:12:12Maintenant, par rapport à votre remarque
00:12:13concernant l'islam
00:12:14et sa dimension politique,
00:12:15là encore, c'est une lecture
00:12:16fondamentalement de celle des islamistes,
00:12:20et en particulier des frères musulmans,
00:12:22qui associent le pouvoir
00:12:23et le religieux.
00:12:25Mais vous avez d'autres lectures de l'islam,
00:12:26comme le soufisme, par exemple,
00:12:28le moutazilisme,
00:12:29qui est une lecture rationnelle
00:12:30des textes,
00:12:31et dans lesquels
00:12:33le politique est totalement absent.
00:12:35Donc, en fait,
00:12:37vous allez dire que vous prenez
00:12:38une lecture salafiste ou islamiste.
00:12:41frère musulman
00:12:43de l'islam.
00:12:43Mais l'islam, fondamentalement,
00:12:45ça reste une foi.
00:12:46Donc, ça prouve juste
00:12:47que la seule lecture
00:12:47qu'on entend,
00:12:48comme c'est celle-là,
00:12:49vous voyez, même moi,
00:12:50je n'ai que celle-là en tête,
00:12:51donc ça prouve le besoin
00:12:52de déconstruire ça
00:12:53en entendant d'autres voix.
00:12:54Oui, et la preuve en est,
00:12:54dans les années 30, 40, 50,
00:12:56en Afghanistan,
00:12:56il n'y avait pas une femme voilée.
00:12:58Tout à fait.
00:12:58Et en Algérie, ça n'existait pas.
00:13:00Bien sûr, bien sûr.
00:13:00Et au Maroc,
00:13:01nous n'en parlons pas.
00:13:02Une dernière question,
00:13:03il nous reste à peine une minute.
00:13:05Il est passionnant,
00:13:05on le réinvite alors.
00:13:06Il est déjà venu.
00:13:07Une jeune musulmane sur deux
00:13:08est aujourd'hui voilée,
00:13:09c'est trois fois plus
00:13:10qu'il y a 20 ans.
00:13:11C'est de leur libre choix
00:13:12ou c'est sous la pression des hommes ?
00:13:14Alors justement,
00:13:14j'avais fait une étude,
00:13:15j'ai interrogé
00:13:16près de 2000 femmes voilées
00:13:17entre 18 et 35 ans.
00:13:19Je m'attendais très bien
00:13:20à la réponse,
00:13:21qui est qu'en fait,
00:13:21c'est un choix personnel.
00:13:23C'est une influence extérieure.
00:13:26Elle vend sur les réseaux sociaux.
00:13:27Aujourd'hui,
00:13:27les imams 2.0
00:13:28sont à 99% des salafistes.
00:13:32Et donc,
00:13:32face à une quête spirituelle,
00:13:34à une quête identitaire,
00:13:35elles se convertissent
00:13:36sous l'influence du salafisme.
00:13:38Et très souvent,
00:13:39ce n'est pas l'extérieur.
00:13:40C'est vraiment
00:13:41une démarche personnelle.
00:13:42Il reste 20 secondes.
00:13:43Tu disais tout à l'heure
00:13:45une chose super,
00:13:46l'idée de provocation
00:13:48pour les adolescents.
00:13:49L'idée finalement
00:13:50de renverser les stigmates
00:13:51et de les porter
00:13:52très puissamment.
00:13:53C'était ta théorie,
00:13:55je l'ai trouvée excellente.
00:13:55Est-ce qu'il ne faut pas
00:13:56ignorer ces jeunes
00:13:56des fois qu'il ne faut pas ?
00:13:57Ça existe, ça ?
00:13:58Oui, ça existe.
00:13:5910 secondes.
00:13:59Ça existe.
00:14:00Et beaucoup de femmes,
00:14:01de jeunes femmes
00:14:01qui portent le foulard
00:14:02à 17-18 ans
00:14:03le retirent à 25 ans.
00:14:05Merci.
00:14:05Il y a d'espoir.
00:14:06Merci beaucoup Malik Bezou.
00:14:08Merci infiniment.
00:14:09Vous avez essayiste,
00:14:10spécialiste de l'islam
00:14:11et auteur d'élit France Islam.
00:14:12Le choc des préjugés
00:14:13et ils ont trahi à la...
00:14:15Tout de suite,
00:14:16on n'y croit pas.
00:14:17Les vraies voix sud radio,
00:14:19on n'y croit pas.
00:14:21Et 7 mois après,
00:14:22les occupants
00:14:23d'un immeuble incendie
00:14:24à Colombes
00:14:24restent à la porte.
00:14:26Et oui, Philippe,
00:14:277 mois, vous l'avez dit,
00:14:28après l'incendie
00:14:29de leur immeuble,
00:14:30des habitants
00:14:30ne peuvent pas rentrer
00:14:32chez eux.
00:14:32Le feu qui remonte
00:14:33à 13 avril
00:14:34a détruit
00:14:36toute la colonne électrique
00:14:37et depuis,
00:14:38c'est un véritable
00:14:38ping-pong administratif.
00:14:40Enedis quitte à intervenir,
00:14:42un chantier bloqué,
00:14:43faute de chiffrage,
00:14:44un syndic devenu introuvable.
00:14:46Résultat,
00:14:46famille à l'hôtel,
00:14:47en location
00:14:48ou même en mobilhome
00:14:49et une colère
00:14:50qui monte,
00:14:51qui monte,
00:14:51qui monte.
00:14:52Nous sommes avec
00:14:52Romain Rossilandi
00:14:53qui est avocat
00:14:54au bord de Paris
00:14:54et spécialiste
00:14:55en droit immobilier.
00:14:56Bonsoir, Maître.
00:14:57Bonsoir, Maître.
00:14:58Quand on entend
00:14:58ce genre d'histoires
00:15:00qui sont malheureusement
00:15:01pas rares,
00:15:02mais quand même
00:15:02abracadabrantes,
00:15:03qu'est-ce qu'on peut faire
00:15:04pour justement
00:15:05venir en aide
00:15:06juridiquement
00:15:07à tous ces sinistrés ?
00:15:09C'est vrai que nous,
00:15:10même avocats,
00:15:10on est souvent démunis
00:15:11quand on a des dossiers
00:15:12comme ça qui arrivent.
00:15:13Moi, je connais le dossier
00:15:14uniquement par l'article
00:15:15que j'ai lu dans Le Parisien,
00:15:16mais ce qui en ressort
00:15:18clairement,
00:15:18c'est qu'il y a probablement
00:15:20comme souvent
00:15:20une chaîne de responsabilités
00:15:21et c'est pour ça
00:15:22que vous parlez
00:15:23de ping-pong administratif,
00:15:24mais souvent,
00:15:25les responsables
00:15:26se renvoient à la balle.
00:15:27Là, je pense que
00:15:28le syndic de copropriété
00:15:29qui représente,
00:15:30je le rappelle,
00:15:31tous les copropriétaires
00:15:32a une responsabilité
00:15:33puisqu'il aurait dû
00:15:34probablement piloter
00:15:36le dossier
00:15:36sollicité Enedis
00:15:38dès le début.
00:15:39On ne se comprend pas
00:15:40pourquoi depuis sept mois
00:15:41il ne s'est rien passé.
00:15:43Et puis Enedis,
00:15:44évidemment,
00:15:44a l'air aussi d'être en cause
00:15:45parce qu'effectivement,
00:15:46ils n'interviennent pas.
00:15:48Je rappelle que eux,
00:15:48ils ont une mission
00:15:50de service public,
00:15:51c'est une concession
00:15:52de service public
00:15:52et ils ont une obligation
00:15:53de continuité
00:15:54de service public.
00:15:55L'électricité en fait partie,
00:15:56bien sûr.
00:15:57Donc, on se pose la question
00:15:58pourquoi personne n'intervient
00:15:59sept mois plus tard.
00:16:00C'est quand même assez fou.
00:16:01– Excusez-moi,
00:16:02familial hôtel,
00:16:03en location,
00:16:03en mobilo,
00:16:04mais est-ce que vous avez
00:16:04un recours pour vous faire
00:16:05indemniser quand même
00:16:06parce que ça coûte
00:16:08beaucoup d'argent ?
00:16:09– Bien sûr.
00:16:10Alors, il y a les assurances aussi,
00:16:11j'aurais pu en parler,
00:16:12qui doivent jouer un rôle.
00:16:12– Allez-y.
00:16:12– Ça, il faut connaître
00:16:14les assurances de chacun.
00:16:15J'ai pu comprendre
00:16:15que c'était des copropriétaires
00:16:17pour l'essentiel occupant.
00:16:18Donc, probablement
00:16:19qu'ils ont des contrats
00:16:20d'assurance.
00:16:20Est-ce que ces contrats
00:16:21d'assurance prévoient
00:16:23un relogement
00:16:24et combien de temps
00:16:26le relogement est prévu ?
00:16:27La plupart des contrats
00:16:27pour ce type d'accident,
00:16:29c'est en général
00:16:30un an de relogement.
00:16:31Mais ce n'est peut-être
00:16:32pas le cas pour tout le monde.
00:16:33Là, j'ai un dossier à Paris,
00:16:35ce n'est pas un incendie,
00:16:36mais c'est des infiltrations
00:16:38d'eau importantes, etc.
00:16:40Mes clients ont été relogés
00:16:41pendant un an par l'assurance.
00:16:44Mais aujourd'hui,
00:16:44l'immeuble n'est toujours pas
00:16:45hors d'eau et hors d'air.
00:16:47Donc, il y a ça,
00:16:47il y a encore.
00:16:48Et l'assurance arrête
00:16:48de rembourser.
00:16:49Donc, mes clients doivent
00:16:50se loger par leur propre moyen.
00:16:51Donc, je ne sais pas
00:16:52ce qui se passe
00:16:53pour tous ces gens-là,
00:16:53mais probablement
00:16:54qu'ils ont mal assuré
00:16:55ou alors qu'ils n'ont pas fait
00:16:56des éclairations de l'île
00:16:57qu'il fallait faire.
00:16:58Une question,
00:16:58Bérangère Dubu.
00:16:59En fait, la question,
00:17:01c'est que le problème
00:17:02administratif,
00:17:03c'était tellement français,
00:17:04finalement,
00:17:04puisqu'on ne peut rien faire.
00:17:05C'est le drame de la France,
00:17:06surtout.
00:17:07Donc, on ne peut pas
00:17:07reconstruire ni réparer
00:17:09un immeuble.
00:17:09Le problème,
00:17:10c'est comme c'est une copropriété,
00:17:11les individus peuvent être
00:17:13assurés eux-mêmes
00:17:14avec leur assurance propriétaire,
00:17:15mais qui ne couvrent
00:17:16que l'intérieur de l'appartement.
00:17:17Et ça ne couvre pas
00:17:18l'extérieur.
00:17:19Toutes les parties communes,
00:17:19c'est le syndic.
00:17:20Et donc,
00:17:21si le syndic est mal couvert,
00:17:22etc.,
00:17:22c'est très compliqué.
00:17:23Ne parlons pas des locataires
00:17:24qui doivent être relogés
00:17:25au frais de leur propriétaire.
00:17:27C'est quand même fou,
00:17:28aujourd'hui,
00:17:29qu'on soit dans cette situation,
00:17:31mais c'est français.
00:17:32C'est-à-dire qu'on n'arrive pas.
00:17:33Je vous rappelle,
00:17:33je crois,
00:17:34maître,
00:17:34dites-moi si je me trompe,
00:17:35que dans le cas
00:17:35de la garantie
00:17:36pas d'adécénale
00:17:38à dommage ouvrage,
00:17:39le problème doit être réglé
00:17:40en trois mois,
00:17:40normalement.
00:17:41Est-ce que c'est ça ?
00:17:41Une réponse en 30 secondes.
00:17:43Là, en l'occurrence,
00:17:44on ne sait pas
00:17:45parce que la décédale
00:17:46et la dommage ouvrage,
00:17:47c'est pour les travaux neufs.
00:17:48C'est ça.
00:17:48C'est pour un immeuble
00:17:49dans les 10 ans
00:17:50qui suivent la réception.
00:17:51Est-ce qu'il ne faudrait pas
00:17:51l'étendre finalement
00:17:52à tout type de sinistre
00:17:54ou quelles que soient les assurances
00:17:55en trois mois
00:17:55doit régler un litige
00:17:56comme c'est le cas dans le neuf ?
00:17:57Ça sera un rêve.
00:17:58Ça sera un rêve.
00:17:59Les dossiers d'assurance
00:18:00qui traînent,
00:18:01les assureurs qui se renvoient
00:18:01à la balle, etc.,
00:18:02moi, j'ai des dossiers
00:18:03qui durent plusieurs années
00:18:03et là encore,
00:18:04il n'y a même pas
00:18:04d'expertise judiciaire.
00:18:05Si vous passez au judiciaire
00:18:06avec une expertise judiciaire,
00:18:07vous êtes parti pour trois ans.
00:18:08Ah oui.
00:18:11C'est l'UBS qu'on fait.
00:18:12Les personnes de Colombes,
00:18:14elles sont franchement
00:18:15mal barrées,
00:18:16vous ne passerez l'expression,
00:18:17et on leur envoie
00:18:17tout notre soutien.
00:18:19Dans quelques instants,
00:18:20le tour de table
00:18:20de l'actualité,
00:18:21Françoise Degois.
00:18:22Eh bien, je vais parler
00:18:23de notre fragilité
00:18:24par rapport aux serveurs.
00:18:26Twitter en panne,
00:18:27Doctissimo en panne
00:18:28pendant des heures,
00:18:28incroyable.
00:18:29Béangère Dubu.
00:18:30Oups, Amélie de Montchalin
00:18:31a perdu 10 milliards
00:18:32et je ne sais pas
00:18:32où ils sont,
00:18:33donc ça me surprend.
00:18:34Et mon tour de table,
00:18:35la chute des Noirs Philippe.
00:18:36Oui.
00:18:37Sud Radio.
00:18:38Sud Radio.
00:18:38Parlons vrai.
00:18:39Parlons vrai.
00:18:40Sud Radio.
00:18:40Par Vraie Voix Sud Radio.
00:18:4218h20,
00:18:43Philippe David.
00:18:45Bienvenue dans
00:18:45Les Vraies Voix
00:18:46avec Françoise Degois
00:18:47et Béangère Dubu
00:18:48et c'est l'heure
00:18:49du tour de table
00:18:50de l'actualité.
00:18:51Oh, dites,
00:18:52je vais envoyer
00:18:52les actualités,
00:18:53vous venez les voir
00:18:54dans la cabine ?
00:18:54Tenez cette table-là,
00:18:56et bien tout le monde
00:18:56l'appelle
00:18:56la table des chevaliers.
00:18:57Ah bon ?
00:18:57Une fois,
00:18:58il y a un type
00:18:58qui l'a appelé
00:18:59la table des deux connards.
00:19:00Je ne sais pas
00:19:00s'il vous avait reconnus.
00:19:01Le tour de table
00:19:02de l'actualité.
00:19:04Et Françoise Degois
00:19:04voulait nous parler
00:19:05de panne d'informatique
00:19:06et on en a tous été victimes
00:19:08ces derniers temps.
00:19:09Oui, alors ça me paraît
00:19:10quand même
00:19:10une multiplication
00:19:11totalement dingue.
00:19:12Vous vous souvenez,
00:19:14je pense que c'était
00:19:15il y a à peu près
00:19:15un mois,
00:19:16le serveur,
00:19:17c'est-à-dire tout le cloud,
00:19:18ce qu'on appelle
00:19:19le cloud d'Amazon
00:19:20qui permet notamment
00:19:21à McDonald's,
00:19:22on va donner les marques,
00:19:24qui permet à des très grandes marques
00:19:25et à commencer par Amazon,
00:19:27si vous voulez,
00:19:27de faire les paiements en ligne
00:19:29avec, vous savez,
00:19:31les codes de sécurité
00:19:32qu'on vous demande
00:19:32pour pouvoir payer,
00:19:33valider votre paiement.
00:19:34Ils étaient en rideau,
00:19:35ça a duré quasiment 24 heures,
00:19:37ça a été absolument dingue.
00:19:38Et vous avez ces nouvelles banques
00:19:39qu'on appelle
00:19:40les banques en ligne
00:19:40comme Sumeria, etc.
00:19:42Vous ne pouviez plus
00:19:43utiliser les paiements.
00:19:44Les cartes de crédit.
00:19:45Les cartes de crédit, etc.
00:19:46Donc, imaginez
00:19:47pendant 24 heures
00:19:48ce que ça a donné.
00:19:49Aujourd'hui,
00:19:50rebelote
00:19:50avec cette fois
00:19:52Doctissimo.
00:19:53Je dis ça
00:19:54parce que Doctolib,
00:19:55Doctissimo,
00:19:55c'est quand même,
00:19:56comment dirais-je,
00:19:57c'est quand même
00:19:57des sites qu'on utilise
00:19:58pour prendre des rendez-vous,
00:20:00etc.
00:20:00Et là, cette fois-ci,
00:20:01c'est une société américaine
00:20:02qui s'appelle Cloudsphere,
00:20:05je crois.
00:20:06Ou Cloud,
00:20:07je ne sais pas
00:20:08si c'est safe ou cloud safe.
00:20:09En tout cas,
00:20:10cette société
00:20:11est chargée,
00:20:12comment dirais-je,
00:20:13non seulement
00:20:14d'aider les relations
00:20:15entre Internet
00:20:16et les boîtes,
00:20:18mais surtout
00:20:19elle est chargée également
00:20:20de lutter
00:20:20contre le piratage.
00:20:22Cloudsphere, voilà.
00:20:23Et de lutter
00:20:24contre le piratage informatique.
00:20:25Et je me dis quand même,
00:20:26en un mois,
00:20:27en l'espace d'un mois,
00:20:28nos vies quotidiennes,
00:20:30nous passons nos journées
00:20:31sur Twitter,
00:20:32moi, ce n'est pas simplement
00:20:32pour faire du buzz,
00:20:33c'est parce que je suis journaliste
00:20:35et Twitter devient
00:20:35une véritable agence de presse,
00:20:37agence d'information.
00:20:38n'importe quel journal
00:20:40que je veux lire
00:20:41à l'étranger,
00:20:42le matin,
00:20:42quand je me lève,
00:20:43je fais la revue de presse mondiale.
00:20:44Tout est sur Twitter.
00:20:45Je l'utilise vraiment
00:20:46comme un outil de travail.
00:20:47Eh bien,
00:20:47nous nous sommes retrouvés impactés
00:20:48et je vois notre fragilité
00:20:50véritablement,
00:20:52je ne parle pas simplement
00:20:53des ingérences étrangères,
00:20:55notre fragilité,
00:20:56notre dépendance
00:20:57véritablement
00:20:58à ces clouds,
00:20:59à ces fermes,
00:21:00immenses,
00:21:01comment dirais-je,
00:21:01qui permettent
00:21:02de communiquer
00:21:03de façon planétaire.
00:21:05Et ça me rend
00:21:06un peu inquiète en fait.
00:21:08J'ai beaucoup de points
00:21:08d'interrogation pour réagir à ça.
00:21:10Pour une fois,
00:21:10on est d'accord,
00:21:11on n'arrête pas d'être d'accord.
00:21:12François,
00:21:12ça me perturbe.
00:21:13Il y a deux mois,
00:21:14je vais faire mes courses
00:21:14le samedi à Auchan
00:21:15à 17h,
00:21:16ma carte est refusée.
00:21:17Je dis mince,
00:21:17j'en sens refusée.
00:21:18J'appelle ma fille
00:21:19qui a une carte jeune,
00:21:19j'y viens payer,
00:21:20refusée,
00:21:21j'appelle mon mari,
00:21:21refusée.
00:21:22Toutes nos cartes refusées
00:21:23dans la famille,
00:21:24on est tous à la même banque.
00:21:25J'ai essayé ma carte professionnelle
00:21:26du coup pour payer mes courses.
00:21:28Sentiment de panique,
00:21:29mes cartes ne marchaient pas,
00:21:30pas mettre d'essence
00:21:31dans la voiture,
00:21:31pas d'espèce pour retirer,
00:21:33je vaux distributeurs rien,
00:21:34j'ai eu peur
00:21:35qu'on ait piraté mes comptes,
00:21:36mon appli disait rien
00:21:37jusqu'à ce que je voyais
00:21:37sur Twitter,
00:21:38heureusement,
00:21:39que c'était une panne
00:21:40du groupe bancaire
00:21:40dont je suis cliente,
00:21:41c'était Général
00:21:42et qui a duré 4-5 heures.
00:21:43Bien sûr,
00:21:44la Société Générale
00:21:45était justement,
00:21:45c'est la fameuse panne
00:21:46et la Société Générale
00:21:47utilise ses services.
00:21:50Et je me suis retrouvée
00:21:50à me dire des gens
00:21:51à la caisse
00:21:51qui laissaient leurs courses,
00:21:52sur l'autoroute,
00:21:54je ne peux pas payer l'autoroute,
00:21:55j'ai senti un sentiment
00:21:56et donc désormais,
00:21:57je me dis,
00:21:58il faut que je retourne
00:21:58aux espèces,
00:21:59il faut qu'on ait toujours
00:21:59sur nous,
00:22:00100 euros,
00:22:0150 euros d'espèces
00:22:02qu'on n'aille pas.
00:22:03C'est ce qui se passe
00:22:03aujourd'hui Françoise
00:22:04avec Twitter,
00:22:05cette habitude
00:22:05d'aller voir nous-mêmes
00:22:06les informations,
00:22:07il faut qu'on anticipe
00:22:08et qu'on soit moins
00:22:09dépendant de ça
00:22:09et je dirais pour finir
00:22:11que la France
00:22:11qui est totalement,
00:22:12aujourd'hui,
00:22:13qui se bat sur Duralex,
00:22:14c'est très bien Duralex.
00:22:15C'est merveilleux
00:22:16mais on passe à côté
00:22:18quand même
00:22:18de tout l'avenir
00:22:19pour qu'on soit
00:22:19un minimum souverain
00:22:20sur ça ?
00:22:21Juste, Bérangère,
00:22:22sur Duralex,
00:22:25c'est juste extraordinaire
00:22:26des salariés
00:22:27qui ont besoin
00:22:27de 5 millions d'euros.
00:22:28Mais non,
00:22:29il ne faut pas comparer,
00:22:30il ne faut pas mettre
00:22:31les deux.
00:22:31Non, ce que je veux dire,
00:22:31c'est que nos politiques...
00:22:32Mais les politiques,
00:22:33justement,
00:22:34en l'occurrence,
00:22:34c'est les Français
00:22:35qui ont décidé
00:22:35de sauver Duralex,
00:22:36ce n'est absolument pas
00:22:37les politiques.
00:22:37Quand ils nous en parlent
00:22:38en permanence,
00:22:38il y a d'autres choses
00:22:39beaucoup aujourd'hui
00:22:40prioritaires
00:22:40et on en parle
00:22:41de Duralex
00:22:42parce qu'on n'est pas capable
00:22:43de faire mieux.
00:22:43Non, mais la France équipe
00:22:44en y a un.
00:22:45Il ne faut pas exagérer quand même.
00:22:46On a de très grands groupes.
00:22:47Oka, par exemple,
00:22:48est un très grand groupe français.
00:22:49Votre tour de table,
00:22:50c'est un trou
00:22:51de 10 milliards de TVA.
00:22:52Oui.
00:22:52Alors moi,
00:22:53il y a 48 heures,
00:22:54je vois Amélie de Montchalin
00:22:55qui dit
00:22:55nous avons perdu
00:22:5610 milliards de TVA.
00:22:5810 milliards.
00:22:59On ne sait pas
00:22:59où ils sont passés.
00:22:59Nous avons perdu.
00:23:00Alors, moi,
00:23:01je peux perdre une pièce
00:23:01de 2 euros
00:23:02derrière mon canapé,
00:23:04au pire,
00:23:04un billet qui tomberait,
00:23:10mystère.
00:23:11Alors non,
00:23:12un mystère,
00:23:12c'est pourquoi mes chaussettes
00:23:13sont toujours dépareillées
00:23:15après la machine.
00:23:16Qui c'est qui a fini les gâteaux ?
00:23:17Qui c'est qui met
00:23:18la bouteille de lait froide ?
00:23:19On sait qui,
00:23:20dans une famille.
00:23:21On sait déjà,
00:23:21tout de suite, bien sûr.
00:23:22Et qui remet les bouteilles
00:23:23vite dans le frigo ?
00:23:23Ça, c'est un mystère.
00:23:2410 milliards de TVA,
00:23:25c'est tout sauf un mystère.
00:23:27Et du coup, finalement,
00:23:27quand on reprend tout ça,
00:23:28ça fait 5% d'erreurs.
00:23:30Donc, on a des gens à Bercy,
00:23:31des énarques,
00:23:32des hauts fonctionnaires
00:23:33qui, depuis des années,
00:23:34se plantent déjà
00:23:35de manière catastrophique
00:23:36sur les chiffres.
00:23:37C'est 5%.
00:23:37On a 15 000 statisticiens.
00:23:395% !
00:23:40Moi, je me planterais
00:23:41de 5% sur mes chiffres
00:23:42dans ma société.
00:23:43Je dépose le bilan.
00:23:445%, c'est mon souhait.
00:23:45Oui, mais c'est pas comparable.
00:23:46Et derrière,
00:23:46il n'y a qu'une explication pour moi.
00:23:48Eh bien, ça va être
00:23:48la courbe de l'affaire.
00:23:49La courbe de l'affaire,
00:23:50c'est la courbe d'un économiste
00:23:51qui dit qu'au bout d'un moment,
00:23:53quand on ponctionne trop d'impôts,
00:23:56quand on taxe trop les gens,
00:23:57les recettes diminuent
00:23:58parce que l'assiette diminue,
00:24:00que les gens ne consentent plus
00:24:01et qu'on fait tout baisser.
00:24:02C'est la fausse muscourbe
00:24:03de l'affaire
00:24:04que beaucoup à gauche
00:24:05disent qu'elle n'existe pas
00:24:06et pourtant.
00:24:07Et donc, dans le train,
00:24:07j'ai fait un calcul.
00:24:08La taxe sur les véhicules de luxe
00:24:10et les véhicules lourds
00:24:11fait que sur une Porsche,
00:24:12alors je ne m'y connais pas
00:24:13trop en Porsche,
00:24:13mais sur une Porsche
00:24:14500, 911,
00:24:15500, je ne sais pas quoi chevaux,
00:24:17c'est passé à 70 000 euros.
00:24:19Et les gens n'achètent plus ?
00:24:20Résultat, on a vendu
00:24:21moitié moins de Porsche,
00:24:23soit 192 Porsche en moins.
00:24:25Du coup, j'ai calculé la TVA
00:24:26sur une Porsche
00:24:27et c'est 30 000 euros.
00:24:28Ça veut dire qu'on a perdu
00:24:295,8 millions d'euros
00:24:31que sur les Porsche.
00:24:32Maintenant, vous les multipliez
00:24:33sur les Audi, etc.,
00:24:34les autres voitures
00:24:35et au final,
00:24:36on arrive à 10 milliards de perdus
00:24:38par idéologie
00:24:39parce qu'on a voulu taxer.
00:24:41Laissez-moi finir.
00:24:41On n'a pas perdu.
00:24:42Non mais Béranger,
00:24:43ça fait 10 minutes.
00:24:44Donc maintenant,
00:24:44on n'a pas perdu 10 milliards
00:24:46sur les bagnoles.
00:24:47Qu'est-ce que vous racontez ?
00:24:47On a perdu 8 millions
00:24:48et vous multipliez,
00:24:49c'est la même chose.
00:24:50Ce qui est vrai pour 8,
00:24:50c'est vrai pour le reste.
00:24:51Donc la conclusion,
00:24:52c'est à Fouera.
00:24:53Il faut à un moment donné
00:24:54coupé dans la dépense publique.
00:24:56Il faut retrouver le sens.
00:24:57Il faut arrêter de taxer
00:24:58parce que ça ne fonctionne pas.
00:24:59Non mais moi,
00:25:00on a perdu 10 milliards.
00:25:01Je ne vous abdierons jamais,
00:25:02François, ce qu'on parlait.
00:25:03Non, je suis d'accord.
00:25:03Vous faites la même chose.
00:25:04Non, non, mais je suis d'accord
00:25:05avec vous.
00:25:05Si, si, vraiment.
00:25:06Mais je ne suis pas d'accord
00:25:07avec vos arguments.
00:25:08Vous attendez que j'ai fini.
00:25:08Non, mais je suis d'accord avec vous,
00:25:10mais je ne suis pas d'accord
00:25:11avec vos arguments.
00:25:12D'abord, vous n'êtes pas obligé
00:25:13de parler pendant 4 minutes
00:25:14avec des arguments
00:25:15qui ne tiennent pas debout.
00:25:16Je vous explique.
00:25:16Qu'est-ce qui tient pas debout ?
00:25:17Ça ne tient pas debout,
00:25:18selon moi.
00:25:19Vous expliquez que 10 milliards
00:25:20ont disparu et que...
00:25:21C'est pas mal.
00:25:21C'est merci.
00:25:23Laissez-moi terminer.
00:25:23Non, mais c'est merci.
00:25:24Merci l'explique.
00:25:25Et vous collez votre couplet idéologique
00:25:27sur les bagnoles.
00:25:28Qu'est-ce que ça a un rapport ?
00:25:28Parce que vous n'avez pas
00:25:29un couplet idéologique, vous ?
00:25:30C'est le rapport.
00:25:30Mais moi, je n'ai pas
00:25:31de couplet idéologique.
00:25:32Quand on vend la moitié
00:25:33et moins de voitures
00:25:33parce qu'on les taxe,
00:25:34c'est bien que la taxation
00:25:35ne fonctionne pas.
00:25:36C'est factuel.
00:25:37Mais ça veut dire aussi
00:25:39qu'on vend autre chose.
00:25:40Et on vend quoi ?
00:25:41On vend des bagnoles électriques.
00:25:42On vend plus de choses.
00:25:43Vous connaissez le taux
00:25:44de voitures électriques françaises
00:25:45par rapport aux chinois ?
00:25:46Non, mais arrêtez avec le taux.
00:25:48Dites-moi ce qu'on vend.
00:25:49Mais on vend des tas de choses.
00:25:50Mais ça fait des chiffres.
00:25:51Mais des chiffres,
00:25:52je ne peux pas répondre
00:25:53par des chiffres.
00:25:53Donc vous n'avez pas
00:25:54de quoi vous parler ?
00:25:54On parle d'économie.
00:25:55Je refuse ce genre de débat
00:25:58débile qui consiste à dire...
00:26:00C'est débile de parler des chiffres ?
00:26:02Non, ce qui est débile,
00:26:03c'est d'expliquer
00:26:04qu'on a perdu 10 milliards
00:26:05et vous me collez
00:26:06votre couplet anti-bagnole électrique.
00:26:08Parce que la TVA,
00:26:09c'est de la consommation.
00:26:10Je le sais très bien.
00:26:11Si on perd 10 milliards,
00:26:11c'est qu'on consomme moins.
00:26:12Si on consomme moins,
00:26:13c'est qu'on achète moins.
00:26:14Mais des regères,
00:26:15on consomme ailleurs.
00:26:16On fait de la consommation,
00:26:17la consommation augmente
00:26:18sur le produit électroménageur.
00:26:20C'est ailleurs.
00:26:21Il y aurait de la TVA,
00:26:21il n'y aurait pas de perte.
00:26:22Mais ce n'est pas de la perte.
00:26:23On a perdu 10 milliards.
00:26:25On a perdu 10 milliards
00:26:26parce que les statistiques...
00:26:27Ce n'est pas de la perte,
00:26:27mais on a perdu ça.
00:26:28Ça ne veut rien dire.
00:26:28Mais non,
00:26:28on a perdu 10 milliards
00:26:30sur les comptes.
00:26:31Vous savez comment ça marche, Bercy ?
00:26:32Vous avez déjà été
00:26:32dans un bureau à Bercy ?
00:26:33Oui, plusieurs fois
00:26:34puisque j'ai lu le syndicat
00:26:35des intermédiaires financiers.
00:26:36Vous voyez très bien
00:26:37comment est-ce qu'on arrive
00:26:38à faire des courbes.
00:26:38Vous voyez très bien,
00:26:39par exemple,
00:26:40sur la courbe du budget,
00:26:42sur la courbe du déficit,
00:26:43à quel point Bayrou
00:26:44a pris la courbe la plus haute,
00:26:46à quel point le cornu
00:26:47va prendre une courbe
00:26:48de statistiques
00:26:49beaucoup plus basse.
00:26:50Donc, perdre 10 milliards,
00:26:51ça ne veut pas dire
00:26:52qu'il y a 10 milliards
00:26:52qui ont été en manque en gagnés.
00:26:54Ça veut dire qu'il y a 10 milliards
00:26:55dans les caisses
00:26:56qui se sont évaporés.
00:26:58Oui, mais qui se sont évaporés,
00:26:59ça n'a rien à voir.
00:26:59Ils vont coupler des billes
00:27:00sur les bagnoles,
00:27:01en fin de Bérangère
00:27:02ou débile ou pas débile.
00:27:03S'il vous plaît,
00:27:04excusez-moi,
00:27:05Françoise,
00:27:05est-ce que je peux faire
00:27:06mon tour de table ?
00:27:07Vous avez trop demandé
00:27:07si vous voulez que je vous laisse.
00:27:08Il n'y a pas de problème.
00:27:09Non, mais je ne suis pas d'accord
00:27:10avec cette façon de...
00:27:11Finalement, Dominico,
00:27:11notre auditeur avait raison,
00:27:13je n'allais pas beaucoup
00:27:14avoir la parole.
00:27:15Je vais faire mon tour
00:27:15de table de l'actualité.
00:27:17Je vais faire mon tour
00:27:18de table de l'actualité.
00:27:19C'est sur le tableau de bord
00:27:20IFOP Paris Match
00:27:20pour Sud Radio
00:27:21qui est tombé aujourd'hui.
00:27:23Et on constate
00:27:24un effondrement constant
00:27:25d'Edouard Philippe
00:27:26depuis le début de l'année.
00:27:28Alors, c'était
00:27:28Edouard Philippe,
00:27:29superstar,
00:27:30depuis qu'il avait quitté
00:27:31Batignon.
00:27:33En novembre 2024,
00:27:34il était à 54%
00:27:36d'opinion favorable.
00:27:37Il était très haut.
00:27:38En janvier 2025,
00:27:39c'est-à-dire,
00:27:39il y a moins d'un an,
00:27:40c'est hier,
00:27:41il était à 58%.
00:27:42Il surclassait tout le monde.
00:27:45En juin,
00:27:45il est passé en avril
00:27:48à 52,
00:27:49juin 51.
00:27:49Bon, après,
00:27:50il y a les vacances,
00:27:50il n'y a pas de baromètre
00:27:52en juillet et août.
00:27:55Et aujourd'hui,
00:27:56il est à 41%
00:27:58à la quatrième place
00:27:59derrière Dominique de Villepin,
00:28:01Jean-Louis Bordeaux
00:28:01et Jordan Bardella.
00:28:03Et moi,
00:28:03je suis totalement convaincu
00:28:05que ces chiffres sont réels.
00:28:06J'ai toujours dit
00:28:07à ce micro
00:28:07que je ne comprenais pas
00:28:09comment Edouard Philippe
00:28:10pouvait être si haut.
00:28:11Et aujourd'hui,
00:28:12il s'effondre.
00:28:13Et malheureusement,
00:28:13je pense que ça
00:28:14pour lui,
00:28:16la courbe ne va pas s'inverser.
00:28:18Je suis d'accord
00:28:18parce qu'en même temps,
00:28:20on est tous d'accord
00:28:20autour de cette table,
00:28:21c'est de la popularité,
00:28:22ce n'est pas des intentions de vote.
00:28:25Sinon,
00:28:25Simone Veil
00:28:25ou Bernard Couchner
00:28:26auraient été à l'Élysée.
00:28:27Mais il est défantasmé.
00:28:29Maintenant,
00:28:29Edouard Philippe,
00:28:30il ouvre la bouche
00:28:31et il dit des choses.
00:28:31Et comme il dit des choses,
00:28:32évidemment,
00:28:33ce n'est plus l'espèce
00:28:34de figure du commentaire.
00:28:36Edouard Philippe,
00:28:36c'est les gilets jaunes,
00:28:37c'est l'absurdité
00:28:38de la gestion du Covid.
00:28:38Je ne comprends même pas
00:28:39comment il a pu monter.
00:28:41C'est évident
00:28:41qu'Edouard Philippe,
00:28:42ça ne peut rien faire.
00:28:43Je le disais dans le JDD
00:28:44qui m'interrogeait
00:28:45sur Montpellier
00:28:45il y a quelques jours.
00:28:46Je disais,
00:28:46mais aujourd'hui,
00:28:47une étiquette Horizon,
00:28:47même Brad Pitt
00:28:48n'arriverait pas
00:28:48à se faire élire.
00:28:49Personne n'y arrivera.
00:28:50Je ne suis pas certaine
00:28:51parce qu'il y a quand même
00:28:53des gens de valeur.
00:28:53Il n'a pas d'analyseité française.
00:28:55Il y a quand même
00:28:56des gens de valeur
00:28:56chez Horizon.
00:28:57Mais la réalité,
00:29:00ils font comme un esquimau
00:29:02au soleil.
00:29:02Ça, c'est sûr.
00:29:03Surtout le soleil de Montpellier
00:29:05comme pour vous,
00:29:05le soleil est chaud.
00:29:06C'est chaud,
00:29:06dis-donc.
00:29:07C'est chaud,
00:29:07j'ai toi Montpellier.
00:29:08De suite,
00:29:09on va parler d'un horizon
00:29:10un peu plus pragmatique
00:29:12et plus petit,
00:29:12surtout puisqu'il tient
00:29:13dans une carte de crédit.
00:29:15C'est la carte vitale
00:29:16avec François Libonnet
00:29:17pour un info en plus.
00:29:18Sud Radio,
00:29:19c'est votre opinion qui compte.
00:29:21Merci à Sud Radio
00:29:22pour l'attention
00:29:23que vous portez au sport.
00:29:24C'est super,
00:29:24continuez.
00:29:25Sud Radio,
00:29:26parlons vrai.
00:29:28Les Vraies Voix Sud Radio,
00:29:2918h-20h,
00:29:31Philippe David.
00:29:33Bienvenue dans Les Vraies Voix
00:29:34avec Françoise Degoy
00:29:35et Bérangère Dubu
00:29:36et elles viennent
00:29:37toutes les deux du Sud
00:29:38et l'une des Hautes-Pyrénées
00:29:40et l'autre de Montpellier
00:29:41et au milieu,
00:29:42il y a Toulouse
00:29:43et on peut dire
00:29:44que les femmes
00:29:45aiment la castagne
00:29:46et ça se voit
00:29:47dans ses vrais voies.
00:29:48Les mémés aiment la castagne.
00:29:48Je n'ai pas dit mémé,
00:29:49je n'ai pas voulu être désobligé
00:29:50en ma chère Françoise.
00:29:51Dis-oh !
00:29:52Allez tout de suite,
00:29:54l'info en plus.
00:29:55Les Vraies Voix Sud Radio.
00:29:59Et la carte vitale
00:30:00dématérialisée sur smartphone,
00:30:01c'est ce qu'il faut savoir
00:30:02sur ce disponible,
00:30:03sur ce dispositif
00:30:04désormais disponible
00:30:06partout dans France.
00:30:07Absolument.
00:30:07Si vous aviez loupé l'info,
00:30:08je vais vous dire
00:30:09qu'à compter d'aujourd'hui,
00:30:10l'ensemble des assurés sociaux
00:30:11peuvent bénéficier
00:30:13de la version dématérialisée
00:30:14de la carte vitale
00:30:15disponible gratuitement
00:30:17sur les plateformes
00:30:18Android et iOS.
00:30:19L'application est accessible
00:30:20à toutes les personnes
00:30:21affiliées à un régime
00:30:23de l'assurance maladie.
00:30:25Et c'est Cyril Colombani
00:30:26qui est pharmacien
00:30:27dans les Alpes-Maritimes
00:30:28qui nous en parle.
00:30:28Bonsoir Cyril.
00:30:29Bonsoir.
00:30:30Bonsoir.
00:30:31Alors concrètement,
00:30:32cette carte vitale dématérialisée,
00:30:34qu'est-ce que ça représente
00:30:35pour vous les pharmaciens ?
00:30:36Est-ce que c'est plus pratique ?
00:30:37Est-ce que c'est pratique
00:30:38pour les patients,
00:30:40pour les personnes
00:30:40qui viennent vous voir ?
00:30:42Alors, il faut savoir
00:30:43que les Alpes-Maritimes
00:30:44faisaient partie
00:30:44des départements de test.
00:30:46Donc, ça fait déjà
00:30:46un peu plus d'un an
00:30:48qu'on utilise
00:30:49de temps en temps
00:30:50la carte vitale dématérialisée.
00:30:53Le souci, entre guillemets,
00:30:54c'est que la population cible
00:30:56qui est censée l'utiliser le plus
00:30:59a souvent un petit peu de mal
00:31:00avec la technologie.
00:31:02Donc, ce sont surtout les jeunes,
00:31:04les Quadras, les Canca,
00:31:06qui ont le plus installé
00:31:07cette application.
00:31:08Quand on vous dit
00:31:09que ce n'est pas forcément simple,
00:31:11c'est que c'est compliqué
00:31:11à utiliser, à paramétrer.
00:31:13Dans quel sens
00:31:14ça peut être un peu difficile ?
00:31:15C'est le paramétrage, en fait.
00:31:17C'est le premier paramétrage
00:31:18qui est compliqué.
00:31:19C'est pour ça
00:31:19que nous avons sollicité
00:31:20à plusieurs reprises
00:31:22la Caisse primaire
00:31:23d'assurance maladie
00:31:24pour qu'il y ait des ateliers
00:31:25qui soient mis en place
00:31:26par la Caisse
00:31:26pour aider les assurés
00:31:28à créer cette carte vitale
00:31:30virtuelle sur leur téléphone.
00:31:32Une fois que la carte est créée,
00:31:33c'est vraiment simplissime
00:31:34d'utilisation.
00:31:36Ça génère un QR code
00:31:37et c'est vraiment très simple.
00:31:38Mais par contre,
00:31:39la création de la carte,
00:31:40il faut naviguer.
00:31:41Il y a plusieurs questions
00:31:42qui se sont posées
00:31:43et certaines fois,
00:31:45ça peut rebuter les gens
00:31:45et retarder la mise en place
00:31:48de cette application.
00:31:49Cyril Colombani,
00:31:49est-ce que c'est une bonne arme
00:31:50contre la fraude ?
00:31:52Alors, la bonne arme
00:31:54contre la fraude,
00:31:54c'est une partie de l'arme
00:31:56mais surtout,
00:31:56ce que l'on attend,
00:31:58c'est la e-prescription
00:31:58qui aurait dû être généralisée
00:32:01il y a un an
00:32:01à tous les médecins
00:32:03et aux hôpitaux.
00:32:04C'est-à-dire
00:32:05la prescription dématérialisée,
00:32:06c'est ça ?
00:32:07La prescription sécurisée,
00:32:09surtout sur un serveur
00:32:11qui est géré
00:32:11par l'assurance,
00:32:12comme on l'a dit,
00:32:13ce qui fait que les gens
00:32:14ne pourraient plus
00:32:15modifier l'ordonnance
00:32:16comme malheureusement,
00:32:17ça c'est trop souvent
00:32:18aujourd'hui,
00:32:19sur certaines plateformes
00:32:20de téléconsultation,
00:32:21les gens éditent
00:32:22leur ordonnance
00:32:23et la modifient complètement.
00:32:25Malheureusement,
00:32:25on a un retard
00:32:26qui est vraiment
00:32:26très impressionnant.
00:32:27Le plus grave pour moi,
00:32:29c'est que l'hôpital
00:32:30n'est toujours pas équipé.
00:32:31Ça fait deux ans
00:32:32que l'hôpital devrait l'être,
00:32:33mais malheureusement,
00:32:34l'hôpital n'est toujours
00:32:35pas équipé
00:32:35de cette e-prescription.
00:32:37Donc la fraude,
00:32:37oui, ça va lutter
00:32:38contre la fraude
00:32:39pour les gens
00:32:40par rapport
00:32:40à la carte vitale,
00:32:41mais c'est surtout
00:32:42quand on aura
00:32:43mettre en place
00:32:43la deuxième partie
00:32:44sur la e-prescription.
00:32:45Et je n'ai pas l'impression
00:32:46que l'État soit très pressé
00:32:48à l'heure actuelle
00:32:49de le mettre en place.
00:32:49Très court,
00:32:50il reste 30 secondes.
00:32:51Non, mais c'est normal.
00:32:52Vous imaginez un petit peu
00:32:53le carnage.
00:32:56Je vois le budget.
00:32:57Ils ont réussi
00:32:57à relever les dépenses
00:32:59pour l'ONDAM,
00:33:00c'est-à-dire
00:33:00pour l'hôpital public
00:33:01de 1 milliard.
00:33:03Mais ce que vous demandez,
00:33:05où va cet argent ?
00:33:07Cet argent va souvent
00:33:08dans la restructuration
00:33:09administrative
00:33:09et pas vraiment aux patients.
00:33:10Donc moi,
00:33:11je comprends très bien
00:33:11que l'État traîne des pieds.
00:33:13C'est-à-dire que l'hôpital
00:33:13est vraiment à l'os
00:33:14malgré les hausses de budget.
00:33:15Un mot en 10-15 secondes,
00:33:17Cyril Colombani.
00:33:17En fait,
00:33:19les économies
00:33:20que l'on pourrait générer
00:33:20financeraient largement
00:33:21la modification
00:33:22que l'on a
00:33:24au niveau administratif.
00:33:25Ce sont de fausses économies.
00:33:27C'est juste
00:33:27de la mauvaise gestion.
00:33:28Merci beaucoup,
00:33:29Cyril Colombani,
00:33:30pharmacien dans les Alpes-Maritimes.
00:33:32Et tout de suite,
00:33:32nous recevons le ministre.
00:33:35Les vraies voix sud radio,
00:33:37si j'étais ministre.
00:33:38Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:33:40Je suis ministre,
00:33:41je ne sais rien faire.
00:33:42Quelle tirade fabuleuse
00:33:44de Louis de Funès.
00:33:45Nous sommes en compagnie
00:33:46de Julien
00:33:46de Vierry-Châtillon.
00:33:47Bonsoir,
00:33:48monsieur le ministre.
00:33:49Bonsoir à toute l'équipe.
00:33:51Bonsoir à Françoise.
00:33:52Bien sûr.
00:33:52Coucou.
00:33:52Bien sûr.
00:33:54Alors,
00:33:54vous,
00:33:55vous seriez,
00:33:56si vous étiez ministre
00:33:57des territoires,
00:33:58votre première mesure
00:33:59serait de réorganiser
00:34:00les territoires,
00:34:01mais de quelle manière ?
00:34:03Alors,
00:34:03la première des choses,
00:34:04c'est améliorer
00:34:05l'attractivité des territoires
00:34:06les plus désolés de France,
00:34:08qui sont,
00:34:09là,
00:34:09j'ai regardé les statistiques
00:34:10juste sur l'INSEE
00:34:11pour rigoler.
00:34:11On est à plus de 60 mètres carrés
00:34:13par habitant,
00:34:14alors qu'on est à moins
00:34:15de 31 mètres carrés
00:34:16en région parisienne
00:34:17par habitant.
00:34:18Donc,
00:34:18je pense qu'il y a vraiment
00:34:19un effort à faire
00:34:20de ce côté-là,
00:34:20puisque notre Dieu
00:34:23tout-puissant,
00:34:23Jupiter,
00:34:24nous a ordonné
00:34:25de repeupler la population,
00:34:27mais qu'il ne faut peut-être
00:34:27pas au prix gouverner
00:34:28s'il d'avant tout prévoit.
00:34:29Donc,
00:34:29je pense qu'il faut déjà
00:34:30commencer par préparer le terrain,
00:34:32avoir de l'accueillir
00:34:33et ne pas le faire
00:34:34au détriment
00:34:34des zones agricoles
00:34:35dont on a forcément besoin,
00:34:37parce que si on est plus nombreux,
00:34:38on sera plus nombreux à manger.
00:34:39Donc,
00:34:39il ne faut surtout plus
00:34:40arrêter de toucher
00:34:41aux zones agricoles
00:34:42et améliorer,
00:34:43aménager les zones
00:34:44les moins densément peuplées
00:34:47en améliorant
00:34:48l'intractivité des entreprises
00:34:50en créant littéralement
00:34:51de véritables
00:34:51petits paradis fiscaux
00:34:53au sein même de la France,
00:34:54des zones qui seraient
00:34:55vraiment très attractives
00:34:56pour toutes les entreprises
00:34:58du secteur,
00:34:59des secteurs stratégiques
00:35:00et essentiels,
00:35:01c'est-à-dire les masques,
00:35:02les médicaments,
00:35:03bien évidemment,
00:35:04et tout ce qui coule
00:35:05de bon sens
00:35:06pour l'organisation
00:35:07et le bien-être du pays.
00:35:09Déjà,
00:35:09et la deuxième des...
00:35:11Et je pense que déjà,
00:35:13en partant de là,
00:35:13on a une bonne base de travail.
00:35:15Vous êtes d'accord,
00:35:16mais en chère du U ?
00:35:16Je ne peux qu'être d'accord.
00:35:18Moi, je le vois beaucoup
00:35:19quand on débat sur Twitter
00:35:20en province.
00:35:20J'ai un ami de mon fils
00:35:21qui a 20 ans
00:35:22qui vient d'acheter
00:35:22un petit studio.
00:35:23Il est avec un CAP plomberie
00:35:25puis un bac pro
00:35:25parce que les prix
00:35:26sont moins chers, etc.
00:35:27Donc, la vision des Parisiens
00:35:29et la vie,
00:35:29qui est à Paris,
00:35:30n'est pas celle de la province
00:35:31et qui a plein de territoires
00:35:32où on peut se loger
00:35:33et où on peut faire.
00:35:34Ça, c'est sûr.
00:35:35Implanter des usines,
00:35:36des bassins d'emploi,
00:35:37c'est ce qu'il faut faire
00:35:38puisque pourquoi les gens
00:35:39n'y habitent pas ?
00:35:39C'est parce qu'il n'y a pas
00:35:40de bassins d'emploi.
00:35:41C'est évident.
00:35:42Après, implanter des usines,
00:35:43attention,
00:35:43vous aurez quand même
00:35:44de l'administration
00:35:45et des tracasseries
00:35:46puisque vous avez la ZAN,
00:35:47la Zéro Artificial Net
00:35:49des Sols
00:35:50qui interdit désormais
00:35:51à horizon 2050,
00:35:52mais on a commencé,
00:35:53de construire
00:35:54là où ce n'est pas encore construit.
00:35:56Donc, cette ZAN
00:35:57va empêcher finalement
00:35:58de construire
00:35:59là où on pourrait le faire
00:36:00et va inciter
00:36:01à rebâtir sur la ville.
00:36:02Donc, ce que je vous conseille
00:36:03de faire d'abord,
00:36:04c'est de péter la ZAN.
00:36:05Oui, alors,
00:36:06je ne suis pas forcément d'accord
00:36:08sur péter la ZAN
00:36:10dans le sens où
00:36:11j'ai bien précisé
00:36:12que je ne voulais plus
00:36:12qu'on touche
00:36:13aux zones agricoles.
00:36:16Tout à fait.
00:36:17Je ne parlais pas
00:36:17des zones agricoles.
00:36:18Je parlais des zones non bâties.
00:36:19Oui, mais souvent,
00:36:20c'est des zones agricoles.
00:36:21Mais vous avez raison
00:36:22de ne pas toucher
00:36:22aux zones agricoles.
00:36:23Vous savez,
00:36:24j'ai beaucoup bossé
00:36:24avec la FAO
00:36:25qui est à Rome
00:36:26et vous avez raison.
00:36:27Vous mettez un point
00:36:27pour l'alimentation
00:36:30et sur la question
00:36:31de l'alimentation.
00:36:322030,
00:36:339 milliards d'êtres humains
00:36:34à nourrir.
00:36:359 milliards
00:36:36avec 30%
00:36:37des cultures vivrières
00:36:39qui sont perdues
00:36:40dans le monde.
00:36:41C'est-à-dire parce qu'elles
00:36:41ne peuvent être
00:36:42ni récoltées,
00:36:43ni transformées,
00:36:43ni transportées.
00:36:44Donc ça,
00:36:45c'est un vrai sujet.
00:36:46C'est pour ça que moi,
00:36:46je ne pète pas du tout la ZAN.
00:36:47Je suis absolument comme vous.
00:36:48À moins qu'on décide
00:36:49que ce n'est pas
00:36:49la démocratie alimentaire
00:36:51et qu'on va tous bouffer
00:36:52avec de la malbouffe.
00:36:53Moi, je peux entendre ça.
00:36:55C'est très important
00:36:56ce que vous dites
00:36:57mais c'est un peu chimérique
00:36:58en réalité.
00:37:00C'est chimérique
00:37:00au moins dans les 50 ans
00:37:01qui viennent.
00:37:02C'est frappé au coin du bon sens.
00:37:03En 10 secondes,
00:37:04monsieur le ministre.
00:37:05C'est très bien.
00:37:06Vous avez raison.
00:37:07Vous avez raison.
00:37:08En 10 secondes,
00:37:09j'ai envie de dire
00:37:10que c'est assez simple.
00:37:11Moi, je vois qu'il y a
00:37:11des gens en Lozère
00:37:13qui ont des maisons
00:37:14de 250 mètres carrés
00:37:16à eux tous seuls.
00:37:16Non mais c'est vrai.
00:37:17Vous avez raison.
00:37:18J'ai envie de dire
00:37:18250 mètres carrés.
00:37:19On a préféré
00:37:20un petit immeuble
00:37:21dans lequel on pourrait
00:37:21faire habiter
00:37:22très facilement
00:37:22sa famille.
00:37:23Vous avez raison.
00:37:25Mais ils sont chez eux.
00:37:26Ils sont chez eux.
00:37:26Merci beaucoup, Julien.
00:37:28Merci, monsieur le ministre
00:37:30des Territoires.
00:37:31Allez, votre argent.
00:37:32On va en parler.
00:37:33Pas seulement pour la maison.
00:37:34Avec Thomas Binet,
00:37:35Les Incontournables de l'Argent.
00:37:48Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:37:49d'Osez Investir
00:37:50Les Incontournables de l'Argent.
00:37:52Je suis accompagné
00:37:53de Mathias Bassino,
00:37:54directeur des marchés européens
00:37:55de la Néobanque Trade République.
00:37:57Bonsoir, Mathias.
00:37:57Bonsoir, Thomas.
00:37:58On va parler
00:37:59d'un sujet intéressant
00:38:01qui parle toujours
00:38:02à tous les Français,
00:38:03même s'ils ne sont pas
00:38:04forcément en situation.
00:38:05C'est la notion de richesse.
00:38:06Alors, Mathias,
00:38:07on va se poser plusieurs questions.
00:38:08D'abord, c'est quoi être riche ?
00:38:10Riche en France.
00:38:11On est riche à partir
00:38:12de combien ?
00:38:121, 2 millions ?
00:38:13Plus ?
00:38:14Moins ?
00:38:15D'après vous ?
00:38:16Je vais vous décevoir.
00:38:18Contrairement à un ancien président,
00:38:19pour moi,
00:38:20on n'est pas riche
00:38:20à partir d'un certain montant.
00:38:24Être riche,
00:38:25ce n'est pas un chiffre
00:38:26sur un compte en banque.
00:38:27Vous avez des gens
00:38:28qui ont peu d'argent
00:38:29qui se considèrent riches,
00:38:31des gens qui en ont beaucoup
00:38:31qui se considèrent pauvres.
00:38:33La richesse,
00:38:34pour moi,
00:38:35ça dépend de chacun.
00:38:37Être riche,
00:38:38c'est être serein
00:38:40face à l'argent.
00:38:41Et donc,
00:38:41pour moi,
00:38:42être riche,
00:38:42c'est être en contrôle
00:38:44de son argent.
00:38:45Après,
00:38:46la théorie nous apprend
00:38:48qu'il y a,
00:38:50en gros,
00:38:51trois grands stades
00:38:52dans la richesse possible.
00:38:56Moi,
00:38:56j'ai coutume de dire
00:38:57que l'argent,
00:38:58c'est avant tout
00:38:58un outil au service
00:38:59du développement humain
00:39:00et que si vous en êtes
00:39:02en contrôle,
00:39:03vous vous sentirez mieux.
00:39:05La richesse,
00:39:05pour moi,
00:39:06c'est cette sérénité-là.
00:39:07Mais si vous pensez
00:39:08à la pyramide de Maslow,
00:39:10par exemple,
00:39:10il y a effectivement
00:39:11différents types de richesses.
00:39:13On peut en mentionner
00:39:14trois niveaux.
00:39:15Alors justement,
00:39:16quels sont ces trois niveaux
00:39:17auxquels vous faites référence
00:39:18dans la pyramide de Maslow ?
00:39:19En compte cinq de mémoire.
00:39:21Le premier,
00:39:22moi,
00:39:22je les ai synthétisés
00:39:23sur trois niveaux
00:39:24parce que je trouve
00:39:26que c'est plus parlant
00:39:26peut-être dans la vie des gens.
00:39:28Le premier niveau,
00:39:29c'est ce qu'on appelle
00:39:29les besoins de base.
00:39:31C'est-à-dire,
00:39:32face à la mise en place
00:39:33de ce qu'on appelle
00:39:33l'épargne de précaution,
00:39:35c'est-à-dire
00:39:35trois mois de revenus
00:39:36à peu près sur un livret
00:39:37qui batte l'inflation.
00:39:39Avec ça,
00:39:40normalement,
00:39:40vous êtes serein
00:39:42sur la première étape
00:39:43de votre richesse.
00:39:46Le deuxième niveau,
00:39:47c'est ce que j'appelle
00:39:48le développement personnel
00:39:49et familial.
00:39:50C'est de commencer
00:39:51à pouvoir faire des rejets.
00:39:54Financer les études
00:39:55de vos enfants.
00:39:56Être en situation
00:39:57de pouvoir faire des voyages
00:39:58de temps en temps
00:39:59ou des vacances.
00:40:00Être en situation
00:40:01de pouvoir se consacrer
00:40:02aussi à une passion
00:40:03qu'on peut avoir dans la vie
00:40:04pour le développement personnel,
00:40:05c'est très important.
00:40:06Donc,
00:40:07c'est aussi à ce niveau-là
00:40:10qu'on commence à pouvoir
00:40:10s'intéresser à transmettre
00:40:12quelque chose
00:40:13à ses enfants.
00:40:14Pouvoir transmettre
00:40:15à ses enfants,
00:40:16c'est pour moi
00:40:16un stade de la richesse
00:40:17très important.
00:40:18Et il y a le troisième niveau ?
00:40:20Alors,
00:40:20le troisième niveau,
00:40:21c'est celui
00:40:21qu'on pourrait appeler
00:40:23de l'impact positif
00:40:25sur le monde.
00:40:26C'est-à-dire,
00:40:27quand on est entrepreneur,
00:40:28par exemple,
00:40:29ou qu'on peut commencer
00:40:30à devenir généreux
00:40:32en faisant des dons
00:40:32à des associations,
00:40:33les capitaines d'industrie,
00:40:36les chefs d'entreprise,
00:40:37les patrons de PME
00:40:39qui ont réussi
00:40:39et qui sont à l'aise,
00:40:41vous diront tous la même chose,
00:40:42la vraie richesse,
00:40:44c'est évidemment
00:40:45d'être heureux,
00:40:46c'est évidemment,
00:40:47et en général,
00:40:48les êtres humains,
00:40:48quand les deux premiers niveaux
00:40:49sont couverts,
00:40:51ils s'intéressent aux autres.
00:40:52Et c'est, je crois,
00:40:54un haut stade de richesse
00:40:55que de pouvoir
00:40:56s'intéresser aux autres.
00:40:56Alors, ce que vous voulez
00:40:58nous faire comprendre
00:40:58aussi à travers vos propos,
00:40:59c'est que c'est peut-être
00:41:00plus un état d'esprit
00:41:01qu'autre chose, tout ça ?
00:41:02Complètement.
00:41:03Et c'est ce sur quoi
00:41:04je me bats personnellement.
00:41:06C'est votre argent,
00:41:07c'est votre richesse.
00:41:08Et vous la construisez
00:41:09petit à petit.
00:41:11Qui que vous soyez,
00:41:12d'où que vous partiez,
00:41:13c'est un édifice personnel
00:41:15que vous pouvez construire.
00:41:17Le conseil que je peux vous donner,
00:41:19c'est de ne pas brûler
00:41:20les étapes.
00:41:21On dit souvent que Rome
00:41:22ne s'est pas construite
00:41:23en un jour.
00:41:24Eh bien, la richesse,
00:41:25la vôtre,
00:41:26elle ne se construit pas
00:41:27sur des coups de poker.
00:41:28Elle se construit pas à pas.
00:41:29Et c'est dans 10 ans,
00:41:30dans 20 ans,
00:41:31dans 30 ans,
00:41:32que ce que vous aurez fait
00:41:33vous apportera cette sérénité.
00:41:35Merci Mathias pour votre analyse.
00:41:37On vous retrouve mardi prochain
00:41:38pour un autre numéro
00:41:38d'Osez investir
00:41:39les incontournables de l'argent.
00:41:40Et pour ce qui me concerne,
00:41:42je vous retrouve dimanche matin
00:41:43dès 9h27
00:41:44sur Sud Radio.
00:41:45Sud Radio,
00:41:46les incontournables de l'argent.
00:41:49Tom Abinet
00:41:50Avec Trade Republic,
00:41:52la banque pour mieux dépenser.
00:41:54Pensez, épargner et investir.
00:41:57Sud Radio.
00:41:58Sud Radio.
00:41:58Parlons vrai.
00:41:59Parlons vrai.
00:41:59Sud Radio.
00:42:00Par les vraies voix Sud Radio.
00:42:0218h-20h,
00:42:03Philippe David.
00:42:05Bienvenue dans les vraies voix
00:42:06avec Françoise Degoy.
00:42:09Ça va Françoise ?
00:42:09Ça va super bien.
00:42:10Et vous, mon cher ami ?
00:42:11En forme,
00:42:11bérangère du but
00:42:12et en pleine forme aussi.
00:42:14On est à fond.
00:42:15Si vous voulez,
00:42:16nous sommes
00:42:17tout sauf des petites choses fragiles.
00:42:19Absolument.
00:42:20Moi, je suis un diesel,
00:42:21donc je vais monter
00:42:22de plus en plus en fait.
00:42:22Ah, moi, c'est Jacques Célère.
00:42:24Attention, elle va vous demander
00:42:25votre filtre à particules.
00:42:26Ah oui, ça y est,
00:42:27ça recommence avec les bagnoles.
00:42:29Ah non,
00:42:29les obsessions,
00:42:30les deux obsédés de la caisse.
00:42:32Allez dedans.
00:42:33Ça va ensemble.
00:42:34Ils sont pour le nucléaire,
00:42:35pour la caisse,
00:42:35pour tout ce qui pollue.
00:42:36Oui, mais j'entends aussi.
00:42:38Dans quelques instants,
00:42:40l'État français peut-il être plus fort
00:42:41que les narcotrafiquants ?
00:42:42Vous dites non à 57%.
00:42:44Vous voulez réagir ?
00:42:45Le 0826 300 300.
00:42:47Mais avant le coup de gueule,
00:42:48on va vous faire des cadeaux.
00:42:49C'est le moment de jouer avec Sud Radio
00:42:52pour gagner votre enceinte Bluetooth.
00:42:53The One Plus
00:42:55du fabricant américain Klipsch.
00:42:57Sous son look vintage,
00:42:58jambon et métal,
00:42:59se cachent des haut-parleurs puissants
00:43:00pour recréer l'ambiance
00:43:01d'un concert live à la maison.
00:43:03Alors, envoyez dès maintenant Sud,
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00:43:14The One Plus
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00:43:17Les vraies voix Sud Radio.
00:43:19Pas content !
00:43:20Pas content !
00:43:20Le coup de gueule de Philippe David.
00:43:22Pas content !
00:43:23Comme d'habitude,
00:43:24je vais remettre le clocher
00:43:25au milieu du village,
00:43:26un village qui s'appelle Rennes,
00:43:27préfecture de Lille-et-Vilaine.
00:43:29Pourquoi Rennes ?
00:43:30Parce que manifestement,
00:43:31les pouvoirs publics
00:43:32et l'administration pénitentiaire
00:43:33n'ont toujours pas retenu
00:43:34les leçons du passé.
00:43:36En effet, on l'a appris aujourd'hui,
00:43:38un détenu de 37 ans
00:43:39incarcéré au centre pénitentiaire
00:43:40de Rennes-Vézin pour des vols
00:43:42et qui aurait dû être libéré
00:43:43en mars 2027,
00:43:44s'est évadé.
00:43:45Jusque-là, vous me direz
00:43:46que c'est une évasion
00:43:47comme il y en a eu
00:43:48dans nombre de prisons
00:43:49en France et dans le monde.
00:43:51Pas tout à fait,
00:43:52car le détenu a faussé
00:43:53accompagné à ses gardiens
00:43:54non pas en creusant un tunnel
00:43:55ou lors d'un transferment,
00:43:58mais lors d'une sortie collective
00:43:59au planétarium de Rennes.
00:44:01Une sortie au cours de laquelle
00:44:02il a pu échapper
00:44:03à la surveillance de ses gardiens.
00:44:05La scène ayant lieu au planétarium,
00:44:07on peut en déduire
00:44:08que les surveillants affectés
00:44:09à la sortie
00:44:10ont dû se retrouver
00:44:11comme la lume
00:44:12lors du recontage des visiteurs.
00:44:13Une histoire qui rappelle
00:44:15l'évasion en début d'année
00:44:17d'un détenu
00:44:18de la maison d'arrêt de Villepinte
00:44:19sur un quai de la gare du Nord
00:44:21lors d'une autre sortie
00:44:22au musée de l'Homme.
00:44:23Cette fois,
00:44:24une sortie à laquelle
00:44:25le ministère public
00:44:26s'était opposé
00:44:27pour ce détenu.
00:44:28Manifestement,
00:44:29les leçons n'aient pas été retenues.
00:44:31Peut-être que le mercure
00:44:32n'est pas monté assez haut
00:44:33au sein de l'administration pénitentiaire
00:44:35suite à cette première évasion.
00:44:37Et on se dit que,
00:44:39heureusement,
00:44:39aucun drame humain
00:44:40type prise d'otage
00:44:41n'ait eu lieu
00:44:42suite à ces évasions.
00:44:44Et on se demande
00:44:44si le rôle de la prison
00:44:45est de faire découvrir
00:44:46les différentes galaxies
00:44:47ou l'évolution génétique
00:44:49entre l'homme de Cro-Magnon
00:44:50et l'homme de Néandertal,
00:44:51surtout quand on pense
00:44:52au nombre de personnes
00:44:53qui travaillent
00:44:54et qui se serrent la ceinture
00:44:55au point de ne plus pouvoir
00:44:56s'offrir à eux
00:44:56ou à leurs enfants
00:44:57une sortie au musée
00:44:58ou au cinéma.
00:44:59Peut-être que des cours
00:45:00sur le code pénal
00:45:01seraient plus utiles
00:45:02à la population carcérale
00:45:04pour éviter la récidive,
00:45:05éviter de nouvelles victimes
00:45:06et protéger la société.
00:45:08Mais à ce que je sache,
00:45:09ces cours de rattrapage
00:45:10ne sont pas prévus
00:45:11lors d'une incarcération.
00:45:13Françoise Devoix.
00:45:14Oui, écoutez,
00:45:15moi j'applaudis pas
00:45:16Bérangère,
00:45:17moi j'entends ce que vous dites.
00:45:19Déjà,
00:45:19ça me fait beaucoup rire
00:45:20comme la lune.
00:45:21Et après le Mercure qui monte.
00:45:23J'ai entendu Mercure
00:45:24mais vous n'avez pas dit
00:45:24ils sont à l'ouest,
00:45:25ils sont dans la lune,
00:45:26ils sont sur Mars.
00:45:27Macron aurait réagi,
00:45:28j'aurais dit que Jupiter
00:45:29s'en était occupé
00:45:30mais je n'ai pas eu
00:45:30l'opportunité.
00:45:31Je ne suis pas d'accord
00:45:31avec vous
00:45:32pour ce discours un peu
00:45:34pardonnez-moi,
00:45:35je vais vous...
00:45:36Non, populiste,
00:45:38c'est-à-dire qu'il y a tellement
00:45:40de gens qui ne peuvent pas
00:45:41se payer, etc.
00:45:42Vous savez,
00:45:42la prison,
00:45:43ce n'est pas la vengeance.
00:45:44Il y a des prisonniers
00:45:45véritablement qui ne méritent
00:45:46absolument pas
00:45:47ce genre de soins.
00:45:49Ils sont souvent
00:45:49en quartier de haute sécurité.
00:45:51Cet homme-là
00:45:52n'est pas condamné
00:45:52pour des crimes de sang.
00:45:54Vous comprenez
00:45:54ce que je veux dire.
00:45:55La prison a aussi
00:45:56une vocation,
00:45:57si vous voulez,
00:45:58à essayer de réinsérer.
00:46:00On parle toujours
00:46:01de ce qui se passe mal
00:46:01mais vous avez aussi
00:46:02des prisonniers
00:46:03qui passent le baccalauréat,
00:46:04qui décrochent
00:46:07des licences,
00:46:07d'informatique,
00:46:08de littérature, etc.
00:46:10Donc la prison,
00:46:10c'est aussi un moment
00:46:11où on doit pouvoir
00:46:12donner la possibilité
00:46:15de se racheter.
00:46:15C'est ce qui nous différencie
00:46:16de la barbarie.
00:46:17Je le redis.
00:46:19Il y a des gens
00:46:20qui sont sur un mauvais chemin.
00:46:22Est-ce qu'on peut les faire
00:46:23revenir sur un meilleur chemin ?
00:46:26Je ne suis pas heurté
00:46:27par le fait que...
00:46:28Mais ce serait peut-être bien
00:46:28qu'il soit mieux surveillé.
00:46:29Là, oui.
00:46:31Là, c'est la septième compagnie
00:46:33au clair de lune,
00:46:33si vous voulez.
00:46:35Vous avez vu,
00:46:35au clair de lune,
00:46:36la galatie.
00:46:37Vous avez capté ?
00:46:38Vous l'avez, vous l'avez.
00:46:39Mais sur le fait que...
00:46:40Je ne suis pas d'accord
00:46:41avec la chute
00:46:42de votre papier,
00:46:43tout simplement.
00:46:43Moi, je dirais deux trucs.
00:46:44Sur l'anecdote,
00:46:45depuis que je sais
00:46:46que Doudou Crossbitume
00:46:47a réussi à voler
00:46:48les joyaux de la couronne
00:46:50au Louvre,
00:46:50il n'y a plus rien
00:46:50qui m'étonne.
00:46:51Doudou Crossbitume,
00:46:52c'est son nom.
00:46:53C'est son nom.
00:46:53Doudou Crossbitume,
00:46:54c'est un point de vue
00:46:56plus idéologique,
00:46:57intellectuel,
00:46:57de revenir à ce que vous dites.
00:46:58La prison, elle a trois buts.
00:46:59Elle a protégé
00:47:01la société de l'individu.
00:47:02Normalement,
00:47:03elle a réparé
00:47:04ce qui a été fait aux victimes.
00:47:04Après, elle a réhabilité.
00:47:06C'est vrai.
00:47:06Le problème, malgré tout,
00:47:08c'est qu'on s'est trompé.
00:47:08On a mis à l'envers.
00:47:09Aujourd'hui,
00:47:10on est plutôt à réhabiliter,
00:47:12pas vraiment à réparer
00:47:13et pas à protéger.
00:47:14Donc, ce monsieur,
00:47:15c'est peut-être
00:47:15qu'une anecdote.
00:47:16Il n'était pas dangereux.
00:47:17Mais ça nous pose la question
00:47:18quand même
00:47:18de dans quel sens
00:47:19on prend les choses.
00:47:20Pour moi,
00:47:21on protège,
00:47:21on répare
00:47:22et on réhabilitant le dernier.
00:47:23Bérangère,
00:47:24je ne suis pas d'accord.
00:47:25Je sais qu'il est de bon ton
00:47:26en permanence
00:47:26de dire que la justice,
00:47:28en réalité,
00:47:28est trop laxiste, etc.
00:47:29C'est parce que j'ai dit du tout.
00:47:30Je vous ai donné
00:47:30les trois vertus de l'intention.
00:47:32Donc, vous,
00:47:33vous affirmez
00:47:34qu'on les a prises à l'envers.
00:47:35Qu'est-ce qui vous permet
00:47:36de l'affirmer ?
00:47:36Rien.
00:47:37Si, l'évolution.
00:47:38En fait,
00:47:38si on fait toujours
00:47:38les statistiques,
00:47:39je reviens au chiffre.
00:47:40Mais moi aussi,
00:47:40on peut revenir aussi
00:47:41la prison.
00:47:44J'oublie le chef.
00:47:45Il y a un chronomètre
00:47:46qui est épuisé depuis quelques temps.
00:47:47Vous,
00:47:48vos chronomètres.
00:47:49Censeurs.
00:47:53Dans quelques instants,
00:47:54non,
00:47:54j'ai que deux sœurs
00:47:56et pas 100 sœurs.
00:47:58Dans quelques instants.
00:47:59Vous avez deux sœurs
00:48:00et vous n'êtes pas 100 sœurs non plus.
00:48:02Dans quelques instants,
00:48:04l'État français
00:48:05peut-il être plus fort
00:48:05que les narcotrafiquants ?
00:48:06Il y a eu une réunion
00:48:07au sommet à l'Elysée.
00:48:08Pour le moment,
00:48:09vous dites non à 57%.
00:48:10On aura avec nous
00:48:11Bruno Bartholet-Chétis
00:48:12délégué de la zone sud
00:48:13du syndicat Unité.
00:48:15On se retrouve tout de suite
00:48:16dans Les Vraies Voix.
00:48:17Lui,
00:48:18il est vraiment...
00:48:18Sud Radio.
00:48:18Parlons vrai.
00:48:19Parlons vrai.
00:48:19Sud Radio.
00:48:20Parlons vrai.
00:48:20Sud Radio.
00:48:21Parlons vrai.
00:48:22Les Vraies Voix Sud Radio.
00:48:2418h-20h.
00:48:25Philippe David.
00:48:27Retour des Vraies Voix
00:48:28avec Françoise Degoy
00:48:29et Bérangère Dubu.
00:48:31C'est l'heure
00:48:31de la question du soir.
00:48:33Aujourd'hui,
00:48:34les narcotrafiquants
00:48:35sont partout.
00:48:35L'an dernier,
00:48:36au moins 315 meurtres
00:48:37et tentatives de meurtre
00:48:38liées au narcotrafique
00:48:39qui ont été recensées.
00:48:40Mon combat, moi,
00:48:41c'est contre la pieuvre
00:48:42du narcotrafique.
00:48:43Le nombre de trafiquants
00:48:44n'a jamais cessé
00:48:45de prospérer.
00:48:46Je pense qu'il faut
00:48:47taper très fort.
00:48:48Je veux frapper
00:48:48les narcotrafiquants
00:48:49et surtout les narcos
00:48:51racailles au porte-monnaie.
00:48:52Je suis Pablo Emilio Escobar Gaviria.
00:48:55Je suis le feu
00:48:56qui arde tous pieds.
00:48:58Réunion de crise
00:48:59à l'Elysée
00:48:59pour lutter contre
00:49:00le narcotrafique.
00:49:01Une réunion au cours
00:49:02de laquelle Emmanuel Macron
00:49:03a demandé d'amplifier
00:49:04le combat contre ce fléau.
00:49:06Et on vous pose
00:49:07cette question.
00:49:08L'État français
00:49:08peut-il être plus fort
00:49:09que les narcotrafiquants ?
00:49:11Vous dites non
00:49:11à 57%.
00:49:12Vous voulez réagir
00:49:13le 0 826 300 300.
00:49:16Avec nous,
00:49:17Bruno Bartocetti,
00:49:18délégué de la zone sud
00:49:19du syndicat Unité.
00:49:21Bonsoir, Bruno Bartocetti.
00:49:23Bonsoir.
00:49:24Merci de m'avoir invité.
00:49:25On va faire réagir
00:49:26nos vrais voix.
00:49:27Françoise Degoy,
00:49:28avant de vous faire réagir,
00:49:29est-ce que l'État français
00:49:30peut être plus fort
00:49:32que les trafiquants ?
00:49:33On en doute franchement.
00:49:34Je pense, oui,
00:49:36qu'il peut.
00:49:37Je redis quand même,
00:49:38et Bruno le sait parfaitement,
00:49:39Marseille a toujours été
00:49:40un lieu sanglant
00:49:41en termes de narcotrafic.
00:49:42Dans les années 70,
00:49:43c'est la French Connection
00:49:44et toute la plateforme
00:49:46de l'héroïne
00:49:46passe par Marseille
00:49:47et on abat,
00:49:48bien sûr,
00:49:49sur la corniche Kennedy.
00:49:50Un juge,
00:49:51on l'abat.
00:49:51Les narcotrafiquants
00:49:52l'abattent.
00:49:53Le militant écologiste
00:49:54qui est abattu,
00:49:55comment dirais-je,
00:49:57il y a quelques jours,
00:49:58c'est un crime politique,
00:50:00c'est un assassinat,
00:50:01c'est véritablement
00:50:02un acte de guerre.
00:50:03Donc ça,
00:50:04c'est le premier point.
00:50:05Je ne suis pas en train
00:50:05de dire qu'avant,
00:50:06c'était pareil.
00:50:06je suis en train d'expliquer
00:50:07que nous avons un entraînement.
00:50:09Deuxièmement,
00:50:09moi je crois qu'on peut
00:50:10en venir évidemment à bout
00:50:11à condition de se donner
00:50:12les moyens.
00:50:13Je ne sais pas si c'est
00:50:14avec Bruno que nous en parlions
00:50:15mais en tout cas,
00:50:16nous avons beaucoup travaillé
00:50:18sur,
00:50:18j'ai beaucoup lu là-dessus
00:50:19sur le statut des repentis,
00:50:21c'est-à-dire permettre
00:50:22déjà dans les organisations
00:50:23de narcotrafiquants,
00:50:25comment dirais-je,
00:50:26d'accompagner,
00:50:28de suggérer
00:50:28et d'encourager
00:50:29les tops,
00:50:30c'est-à-dire
00:50:31les gens qui crachent
00:50:33et qui donnent
00:50:33véritablement des infos.
00:50:34Et le troisième point,
00:50:35je redis à quel point
00:50:37l'Italie est en train
00:50:38de venir à bout
00:50:39notamment de Cosa Nostra
00:50:41et il le sait,
00:50:42peut probablement
00:50:42notre invité.
00:50:44Il y a ce qu'on appelle
00:50:44la Caserno Duro
00:50:45qui est à deux heures de Rome
00:50:47dans les Abruses.
00:50:48C'est un quartier,
00:50:49c'est une prison
00:50:50qui ne peut pas être
00:50:51survolée par des drones.
00:50:52Très strict
00:50:53avec tous les plus grands
00:50:54chefs mafieux,
00:50:55notamment les narcotrafiquants.
00:50:56ils ont droit
00:50:57à une seule visite par mois,
00:51:00très peu de parloirs,
00:51:01le courrier
00:51:01et il y a quelque chose
00:51:03d'une dureté extrême.
00:51:05D'ailleurs,
00:51:06le patron de Cosa Nostra
00:51:07dont je ne me souviens plus
00:51:08le nom
00:51:08qui a été attrapé
00:51:09après 30 ans de cavale
00:51:11est incarcéré
00:51:12et la Caserna d'Oro
00:51:13c'est véritablement
00:51:14un exemple
00:51:16de comment est-ce
00:51:17qu'on peut punir.
00:51:18Est-ce qu'un État
00:51:20peut gagner ?
00:51:20Oui,
00:51:20un État peut gagner.
00:51:21Bukele l'a fait,
00:51:22on l'a vu,
00:51:23l'Italie est en train
00:51:23de le faire,
00:51:24donc ça marche.
00:51:24En revanche,
00:51:25est-ce que la France
00:51:26et notre gouvernement
00:51:26aujourd'hui peut le faire ?
00:51:27Je n'y crois pas beaucoup
00:51:28puisque pour ça
00:51:29il faut une volonté,
00:51:30il faut mettre des moyens
00:51:30sur la police,
00:51:31des moyens sur la justice
00:51:32qui est très pauvre,
00:51:33des moyens dans les places
00:51:34de prison.
00:51:35Donc oui,
00:51:35l'État peut gagner.
00:51:36Est-ce que l'État
00:51:37actuellement,
00:51:38dans les budgets qui votent,
00:51:39dans sa politique,
00:51:40dans les signaux
00:51:40qu'il envoie à la police
00:51:41et dans son absence
00:51:42de place de prison,
00:51:43etc.,
00:51:44est-ce qu'il peut le faire ?
00:51:45Je ne le crois pas.
00:51:46Darmanin s'inspire
00:51:47du modèle italien.
00:51:48Il essaie,
00:51:48avec les places de prison,
00:51:49il essaie.
00:51:50Avec les prisons spécifiques.
00:51:51On va faire réagir
00:51:52Bruno Bartocetti.
00:51:53Est-ce que le compte
00:51:54y est ou pas pour vous
00:51:56avec, suite à cette réunion,
00:51:58l'arrivée du nouveau parquet
00:51:59qui rentre en vigueur
00:52:00le 1er janvier prochain,
00:52:01donc dans un mois et demi,
00:52:02par exemple ?
00:52:04Alors vous savez,
00:52:05j'entends,
00:52:05est-ce que l'État
00:52:06peut gagner ?
00:52:07Oui.
00:52:08Non,
00:52:08c'est que l'État doit
00:52:09vaincre doit gagner.
00:52:11Et elle en a les moyens
00:52:12si elle le veut,
00:52:14politiquement,
00:52:15sauf que pour l'instant,
00:52:15le message politique
00:52:16n'est pas au rendez-vous.
00:52:17Alors si,
00:52:18on commence à réagir,
00:52:19on vient de réagir
00:52:20parce qu'on a franchi un pas,
00:52:21parce qu'on a touché
00:52:22une victime innocente
00:52:23qui est proche d'un élu.
00:52:25Alors là,
00:52:25on réagit.
00:52:27Mais enfin,
00:52:27de vous à moi,
00:52:28ce n'est pas d'aujourd'hui.
00:52:30On sait très bien
00:52:30qu'à chaque fois,
00:52:31on est derrière,
00:52:32justement,
00:52:33cette avancée,
00:52:34cette pieuvre mafieuse
00:52:35dans notre pays.
00:52:36On est derrière,
00:52:37on n'est pas devant.
00:52:38Donc si on veut gagner,
00:52:39on doit se mettre devant,
00:52:40on va prendre,
00:52:40on a pris l'exemple de l'Italie,
00:52:42mais bien sûr
00:52:42qu'on doit travailler
00:52:43comme ça a été fait
00:52:44avec l'Italie,
00:52:45avec la volonté politique réelle,
00:52:48et là,
00:52:48on s'en donne les moyens
00:52:49d'affaiblir.
00:52:50Je dis d'affaiblir
00:52:51parce qu'il y aura
00:52:51toujours des consommateurs,
00:52:53il y aura toujours du deal,
00:52:54on le sait.
00:52:54Mais en ce moment,
00:52:55qui a le dessus ?
00:52:57Qui a le dessus ?
00:52:57Est-ce que c'est l'État ?
00:52:58Non.
00:52:59Il y a une réaction
00:52:59et je vais aller encore
00:53:01un peu plus loin.
00:53:02Il va falloir vraiment
00:53:03faire mal
00:53:04à l'endroit,
00:53:05bien évidemment,
00:53:05du portefeuille.
00:53:06Je pense aux élus
00:53:07aujourd'hui
00:53:08qui ont peur.
00:53:10Forcément qu'ils ont peur,
00:53:11mais vous en avez certains
00:53:12qui vivent
00:53:13du trafic des stups.
00:53:14C'est ça la vérité.
00:53:16Et là, eux aussi,
00:53:16il ne faut leur faire
00:53:17aucun cadeau.
00:53:18Alors, ils ne sont pas nombreux,
00:53:19mais aucun cadeau.
00:53:20Donc,
00:53:20on se donne les moyens
00:53:21sur tous les sujets
00:53:22d'attaquer vraiment
00:53:23la pieuvre mafieuse
00:53:24ou alors,
00:53:25on laisse faire
00:53:25et on compte les poignes.
00:53:26Bon, Bruno,
00:53:27moi je prends toujours
00:53:28l'Italie d'abord
00:53:29parce que c'est un pays
00:53:30que je connais très bien
00:53:30où je vis en partie,
00:53:31mais surtout parce qu'ils ont
00:53:32des résultats.
00:53:33Évidemment,
00:53:34ils ont payé très cher.
00:53:35Ils ont payé Falcon,
00:53:36ils ont payé Borsellino
00:53:37de leur mort
00:53:38et de leur sang.
00:53:39Mais la réalité,
00:53:40c'est qu'ils ont un savoir-faire.
00:53:41Je pensais,
00:53:42vous disiez,
00:53:42frapper au portefeuille.
00:53:43Je vois comment ça fonctionne
00:53:44en Italie.
00:53:46Elle sourit.
00:53:46Quand vous baladez à Rome,
00:53:48parfois,
00:53:48vous voyez une Lamborghini passer.
00:53:50Il y a marqué
00:53:50Polizia dessus.
00:53:52Voilà,
00:53:52c'est les Lamborghini
00:53:53qui sont saisies
00:53:54aux narcotrafiquants
00:53:56et aux chefs
00:53:56des mages.
00:53:57Je veux dire,
00:53:58elles sont saisies
00:53:59par la police
00:54:00qui les utilise
00:54:01pour lutter contre
00:54:02les gofastes,
00:54:03notamment.
00:54:04Je dis ça,
00:54:05c'est un exemple souriant.
00:54:07Mais est-ce qu'au fond,
00:54:09il ne faut pas appliquer
00:54:09la posologie ?
00:54:10On frappe sur les comptes bancaires,
00:54:12on frappe sur les biens,
00:54:13on frappe sur l'immobilier,
00:54:15on frappe,
00:54:16on frappe,
00:54:17on frappe.
00:54:18Bruno Bartoletti.
00:54:19Mais oui,
00:54:20et ne le dites pas
00:54:22avec le sourire,
00:54:22c'est tout simplement
00:54:23parce qu'en France,
00:54:24on est timide.
00:54:24Vous avez des juges
00:54:25aujourd'hui,
00:54:26non,
00:54:26vous comprenez,
00:54:27saisir les véhicules,
00:54:28non,
00:54:29ce n'est pas
00:54:30dans notre culture.
00:54:31Non,
00:54:31mais il n'y a pas
00:54:31de culture à voir
00:54:32où on leur fait mal
00:54:33ou on leur fait pas mal.
00:54:34Lorsqu'on a voulu faire,
00:54:35à un moment donné,
00:54:35tomber Gaëtan Zampa
00:54:38au temps de la Fringe,
00:54:39on a tapé
00:54:39la comptabilité
00:54:40de Gaëtan Zampa.
00:54:42Aujourd'hui,
00:54:42on est timide,
00:54:43on n'ose pas,
00:54:43alors on prend des mesures,
00:54:45mais on ne les applique pas vraiment.
00:54:46On parle du statut
00:54:47d'Europe anti.
00:54:47Le statut d'Europe anti,
00:54:48il existe,
00:54:49mais on doit aller
00:54:49beaucoup plus loin
00:54:50pour avoir des résultats
00:54:51et pour protéger
00:54:52l'Europe anti,
00:54:53pour protéger la famille.
00:54:54On doit se donner...
00:54:55La réponse,
00:54:55elle est politique,
00:54:58elle est celle de l'État,
00:54:58vous l'avez dit,
00:54:59et c'est très important
00:55:00la façon dont vous approchez
00:55:01le sujet,
00:55:02parce que moi,
00:55:03les réactions du ministre
00:55:04de la Justice,
00:55:05les réactions du ministre
00:55:05à l'Intérieur
00:55:06qui séparément
00:55:07ont envie de résultats,
00:55:08ça me fait plaisir,
00:55:10c'est très important
00:55:10de les entendre,
00:55:11c'est très important
00:55:12d'en rendre leur volonté,
00:55:13mais maintenant,
00:55:14c'est l'ensemble
00:55:14d'un gouvernement,
00:55:15quel qu'il soit,
00:55:16qui doit réagir,
00:55:16c'est une priorité nationale.
00:55:18Je partage tellement
00:55:19votre discours,
00:55:20ce que vous dites,
00:55:20et merci,
00:55:21je suis bitéroise comme vous,
00:55:22donc on reconnaît
00:55:22le côté direct un peu,
00:55:23je crois que vous êtes du Sud aussi,
00:55:25quelque chose en revanche
00:55:26qui est important à dire,
00:55:27c'est que la drogue,
00:55:27pour moi,
00:55:27c'est à tous les niveaux,
00:55:28c'est-à-dire que quand aujourd'hui
00:55:29on vous parle de dépénaliser
00:55:30certaines drogues,
00:55:31quand on a des députés
00:55:32qui ont acheté de la drogue,
00:55:33quand on parle de soirées
00:55:34chêmes sexes à Paris,
00:55:35etc.,
00:55:35c'est de la drogue,
00:55:36en fait,
00:55:36il n'y a pas pour moi
00:55:36de petite drogue,
00:55:37c'est que ton petit dealer
00:55:38qui va vendre de la kétamine
00:55:40à ton petit gamin au lycée,
00:55:41c'est ton gamin
00:55:42qui crèvera d'une overdose,
00:55:43c'est le dealer
00:55:43qui va alimenter.
00:55:44Et ça aussi,
00:55:45nos politiques,
00:55:46je trouve,
00:55:46et parfois la justice,
00:55:47ils ont une certaine légèreté.
00:55:49Aujourd'hui,
00:55:49un jeune qui se fait contrôler
00:55:50avec de la drogue,
00:55:51il n'a rien,
00:55:52il a un rappel à la loi,
00:55:53il n'a même pas ça.
00:55:54Et pourtant,
00:55:54moi,
00:55:54je pense aussi
00:55:55qu'il faut taper haut,
00:55:56bien sûr,
00:55:57sur le trafic,
00:55:58mais il faudrait taper très bas
00:55:59dans nos rues,
00:55:59dans les lycées
00:56:00où tous les gamins fument,
00:56:01où tout le monde
00:56:02s'échange de la drogue,
00:56:03tout le monde prend de la cocaïne.
00:56:04Cette drogue qu'on dit
00:56:05récréactive,
00:56:06en fait,
00:56:06c'est elle qui alimente
00:56:07le réseau aussi,
00:56:08et c'est elle qui est très grave.
00:56:09Et ça,
00:56:09c'est un discours politique
00:56:10qui est un peu lâche,
00:56:11je trouve,
00:56:11là-dessus.
00:56:12Bruno Bartholetti.
00:56:15Vous avez parlé des jeunes,
00:56:16mais sans tabou,
00:56:17il faut parler des trentenaires
00:56:19de ceux qui sont addicts
00:56:22depuis 10, 20, 30 ans.
00:56:23Vous savez,
00:56:24il y a 40 ans,
00:56:24vous aviez des sportifs,
00:56:25je ne vais pas vous les nommer,
00:56:26qui disaient
00:56:27fumer un petit chit
00:56:28de temps en temps,
00:56:28c'est rien.
00:56:29On voit le résultat aujourd'hui.
00:56:30C'est rien.
00:56:31Mais on voit
00:56:31comment on peut évoluer.
00:56:33C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:56:34vous avez des personnes
00:56:36de 40, 50 ans
00:56:37qui sont addicts.
00:56:38C'est-à-dire qu'il y a
00:56:38tout un travail
00:56:39qui doit être fait
00:56:40en matière sociétale
00:56:44et on doit travailler
00:56:46et sur des soins,
00:56:47sur la prévention,
00:56:48sur l'information
00:56:48et bien évidemment
00:56:49sur la réponse pénale.
00:56:50Tout est englobé
00:56:51et ça ne touche pas
00:56:52que les jeunes
00:56:53parce que la situation
00:56:55est très grave
00:56:55dans notre pays.
00:56:57Vraiment,
00:56:57elle ne touche pas
00:56:58que les jeunes.
00:56:58Bruno Bartoschessi,
00:57:00votre collègue syndicaliste
00:57:01et décide,
00:57:02a dit, je cite,
00:57:04les cartels marseillais
00:57:05et vous connaissez bien Marseille,
00:57:06vous êtes responsable
00:57:07pour la région sud.
00:57:08Les cartels marseillais
00:57:09finiront inéluctablement
00:57:10à ressembler
00:57:11aux cartels mexicains,
00:57:13c'est-à-dire
00:57:14ce qui s'est passé
00:57:15notamment pour Médic et Sassi,
00:57:16le frère du militant
00:57:17qui a été abattu.
00:57:19Est-ce que
00:57:19ce n'est pas déjà le cas
00:57:20que ça ressemble
00:57:21de plus en plus
00:57:21à la Colombie
00:57:22ou à Ciudad Juárez
00:57:23ou au Mexique ?
00:57:24La seule différence,
00:57:26c'est que mon collègue
00:57:27et ami
00:57:28et d'ici,
00:57:28a très justement
00:57:30développé le sujet.
00:57:31Pourquoi ?
00:57:32Parce qu'en fait,
00:57:32c'est exactement
00:57:34la même chose
00:57:34et la seule différence,
00:57:35c'est qu'on a moins
00:57:36en France,
00:57:37moins de morts
00:57:38enregistrés
00:57:39sous fond de stupéfiants
00:57:40qu'en Colombie
00:57:41ou en Philippines.
00:57:42Mais la méthodologie,
00:57:43le fonctionnement
00:57:44est exactement le même.
00:57:45Et,
00:57:46lorsque il y a 20 ans,
00:57:47on tirait la sonnette d'alarme,
00:57:48personne ne pouvait imaginer
00:57:49qu'on en arriverait là
00:57:50aujourd'hui,
00:57:50en France,
00:57:51en 2025.
00:57:51Et aujourd'hui,
00:57:52on continue à tirer
00:57:53la sonnette d'alarme
00:57:54parce que nous avons
00:57:54quand même des retardataires
00:57:55en matière de réaction.
00:57:57Eh bien,
00:57:57on tire la sonnette d'alarme
00:57:59parce qu'on se dirige
00:58:00tout droit
00:58:00vers ce qui se passe
00:58:01aujourd'hui justement
00:58:02au Mexique
00:58:03ou en Colombie
00:58:04et on est dans le même
00:58:05schéma de fonctionnement.
00:58:06Bruno,
00:58:07juste quand même,
00:58:08est-ce qu'on peut mettre
00:58:08des bémols
00:58:09parce que la Colombie,
00:58:10on la connaît bien
00:58:10et d'ailleurs,
00:58:11vous savez que
00:58:12quand vous allez en Colombie,
00:58:13moi ça m'avait vraiment frappé,
00:58:14vous avez un circuit touristique
00:58:15de Pablo Escobar.
00:58:17C'est-à-dire que vous avez
00:58:18la maison,
00:58:19vous pouvez visiter
00:58:20la maison.
00:58:21Non, non, bien sûr.
00:58:21En fait,
00:58:22ils ont accepté
00:58:23les Colombiens
00:58:23qui a une part
00:58:24qu'ils n'arriveront jamais
00:58:25à contraindre.
00:58:26Donc,
00:58:26ils ont construit
00:58:27tout autour.
00:58:28Mais quand même,
00:58:28la différence,
00:58:29objectivement Bruno,
00:58:30entre la France
00:58:32et la Colombie,
00:58:33ce n'est pas la corruption
00:58:33à tous les étages.
00:58:34Bien sûr qu'il y a peut-être
00:58:35quelques policiers
00:58:36parfois corrompus,
00:58:37des juges, etc.
00:58:38Mais il est impossible
00:58:41d'imaginer
00:58:41que nous sommes
00:58:42dans une corruption,
00:58:43un système politique
00:58:44entier corrompu.
00:58:45Ça, ça n'est pas vrai.
00:58:46Bruno Bartocetti
00:58:47en une minute.
00:58:48Oui, je vous accorde
00:58:49ce que vous venez de dire.
00:58:51Je vous ai parlé
00:58:51de comparaison
00:58:52à des étages différents.
00:58:56Mais on est
00:58:57dans le même schéma,
00:58:57c'est ce que j'explique.
00:58:59On est exactement
00:58:59dans la même méthodologie.
00:59:01Bien sûr qu'on ne peut pas
00:59:01comparer avec la Colombie,
00:59:03mais nous sommes
00:59:03dans la même méthodologie.
00:59:05Et je vous répète
00:59:06qu'il y a 20 ans,
00:59:06on ne pouvait pas imaginer
00:59:07aujourd'hui,
00:59:08on pourrait parler
00:59:09de corruption
00:59:09et pas seulement
00:59:10dans le rang de la police,
00:59:11dans le rang des magistrats,
00:59:12des élus,
00:59:13des avocats, etc.
00:59:14On ne pouvait pas
00:59:15l'imaginer il y a 15 ans.
00:59:16Merci beaucoup Bruno Bartocetti,
00:59:19délégué de la zone sud
00:59:20du syndicat Unité.
00:59:22Et là,
00:59:22ça va être
00:59:23beaucoup plus léger
00:59:24puisque nous avons
00:59:25notre gagnante.
00:59:27Bonsoir Anna,
00:59:29j'allais dire
00:59:29Onghi et Tori
00:59:30comme vous êtes originaire
00:59:31d'Asparin au Pays Basque.
00:59:32Bye, bye, Onghi !
00:59:34Que c'est beau l'Asparin !
00:59:36Monsieur David !
00:59:37Philippe, Philippe,
00:59:38c'est plus simple.
00:59:40Philippe,
00:59:40très bien.
00:59:41Alors allons-y pour Philippe
00:59:42et bonsoir à toute l'équipe.
00:59:44Bonsoir.
00:59:44Je suis ravie !
00:59:45Je suis ravie !
00:59:46Vous avez gagné
00:59:48votre enceinte Bluetooth
00:59:49The One Plus
00:59:50du fabricant américain Klipsch.
00:59:52Sous son look vintage
00:59:53en bois et métal
00:59:54se cachent des haut-parleurs
00:59:55puissants
00:59:55pour recréer l'ambiance
00:59:56d'un concert live
00:59:57à la maison.
00:59:59Noël avant la lettre !
01:00:00J'adore !
01:00:02C'est avec la fête
01:00:03au Pays Basque !
01:00:05J'adore !
01:00:06Je suis ravie !
01:00:08D'abord,
01:00:08je voulais vous dire
01:00:08que je suis une fidèle auditrice
01:00:10et quelle que soit
01:00:11la nature de vos émissions,
01:00:12c'est un très grand bonheur
01:00:14de vous écouter
01:00:14au quotidien.
01:00:16Donc merci,
01:00:17merci à vous tous
01:00:18pour la qualité
01:00:19de vos émissions.
01:00:21C'est du petit lait
01:00:22tous les jours,
01:00:22c'est génial.
01:00:23et par contre,
01:00:25il y a un constat,
01:00:26c'est qu'avec l'âge,
01:00:28certaines choses
01:00:29ne s'améliorent pas
01:00:30et je pense que
01:00:31la bonne enceinte
01:00:31qui envoie du son,
01:00:33ça va être un bon compromis
01:00:34avant l'appareil auditif.
01:00:36C'est génial !
01:00:40Allez Basque,
01:00:41vous êtes unique !
01:00:42Merci beaucoup !
01:00:43Avec votre nouvelle enceinte,
01:00:45The One Plus.
01:00:46Je suis réaliste,
01:00:46je sais ce qui m'arrive
01:00:48et alors là,
01:00:49l'enceinte,
01:00:50c'est génial !
01:00:51Avec cette nouvelle enceinte,
01:00:52vous allez pouvoir
01:00:53écouter Sud Radio
01:00:54toute la journée
01:00:55et les vrais voix
01:00:56en particulier,
01:00:57bien évidemment.
01:00:59Mais vraiment,
01:01:00je suis très très contente,
01:01:01vraiment.
01:01:02Écoutez,
01:01:02je suis obligé
01:01:03de vous saluer en basque
01:01:03à mille et cali koucharte.
01:01:06Merci.
01:01:06A des chats,
01:01:07à nous,
01:01:07on lit en bouger
01:01:08en bigourdant.
01:01:08Allez à des chats !
01:01:09On est à Sparrin,
01:01:10on va pas parler
01:01:11en bigourdant.
01:01:11On est à Sparrin !
01:01:12On est cousins,
01:01:14on est cousins.
01:01:15Allez,
01:01:15ça va.
01:01:16Merci.
01:01:16Merci pour ce petit clin d'œil
01:01:20au Pays basque.
01:01:21Qu'on adore.
01:01:22Et continuez,
01:01:23continuez comme vous le faites
01:01:25avec autant de bonheur.
01:01:27On le ressent.
01:01:28Merci.
01:01:29Vous m'avez donné une envie
01:01:30de chipiron à l'encre
01:01:31et de gâteau basque.
01:01:32Moi aussi,
01:01:32j'ai envie de ça.
01:01:34Ça y est,
01:01:34j'ai trop.
01:01:35Est-ce que tu vois le ton
01:01:36sur le port de Saint-Jean-Louis ?
01:01:38Le ton dans les assiettes.
01:01:39S'il vous plaît,
01:01:40moi je ne suis pas rentré.
01:01:41D'accord.
01:01:41Vous allez rentrer,
01:01:42vous ne pouvez pas moi.
01:01:43Merci beaucoup Anne,
01:01:44on vous embrasse
01:01:45et bravo encore.
01:01:47Merci Françoise de Bois.
01:01:48Merci Jérôme.
01:01:49Une soirée.
01:01:49Dans quelques instants,
01:01:51demain Sud-Rayo sera ensemble
01:01:52des maires
01:01:52et on va parler d'emploi
01:01:54dans les communes
01:01:55avec trois maires
01:01:56issues de trois petites
01:01:58grandes bourgades
01:01:59absolument magnifiques.
01:02:01Restez bien avec nous
01:02:01en les vrais voix.
01:02:03Sud-Radio.
01:02:03Sud-Radio.
01:02:04Parlons vrai.
01:02:05Parlons vrai.
01:02:05Sud-Radio.
01:02:06Parlons vrai.
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