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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Samuel Botton, expert en communication chez STEP Conseil ; Coralie Dubost, ex-députée LREM ; Benoît Serre, coprésident du cercle de réflexion Cercle Humania, qui réunit 600 DRH.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-10##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h20, Cécile de Minibus.
00:00:05Et on est ravis de vous retrouver avec nos Vraies Voix du jour, on est ensemble jusqu'à 19h30, autour de cette table, Philippe Bilger qui est avec nous, bonsoir Philippe Bilger.
00:00:14Bonsoir ma chère Cécile.
00:00:16Coralie Dubos, vous êtes très bien entourée avec Coralie à côté de vous, partenaire chez NSI, ancienne députée, bonsoir.
00:00:22Bonsoir Cécile, bonsoir à tous.
00:00:23Merci d'être la Samuel Botton que vous connaissez bien maintenant aussi, expert en communication chez Step Conseil, ça va ?
00:00:28Très bien.
00:00:29Oui, vous êtes au taquet ?
00:00:30Écoutez, prêt, des beaux débats qui arrivent, donc on va essayer de donner le meilleur.
00:00:33Ne vendez pas trop le truc, parce que si jamais vous n'êtes pas moins bon, ce sera dommage.
00:00:38Vous aurez vendu un truc qu'il ne fallait pas.
00:00:39Je vais dire qu'est-ce que je peux.
00:00:41Allez, au sommaire de cette émission, on va revenir sur le grand débat du jour sur un individu condamné pour narcotrafic qui ne doit plus bénéficier de la solidarité nationale.
00:00:50C'est ce que dit le ministre du Logement avec cette question du jour.
00:00:53Faut-il priver de HLM les narcotrafiquants pendant 10 ans, comme le souhaite en tout cas le ministre ?
00:01:00Et puis la question du soir régularisée.
00:01:01250 000 clandestins rapporteraient près de 3 milliards d'euros par an à l'État, selon la présidente de l'association France Terre d'Asile, mais aussi magistrate à la Cour des Comptes, Najat Vallaud-Belkacem.
00:01:13Et c'est la question du soir, est-ce que justement, ce que disent les LR, ont-ils raison finalement de dire que Najat Vallaud-Belkacem sort de son rôle ?
00:01:22Allez, 0826 300 300, on est ensemble jusqu'à 19h30.
00:01:26Tout de suite, le grand débat du jour.
00:01:28Aujourd'hui, les narcotrafiquants sont partout.
00:01:31L'an dernier, au moins 315 meurtres et tentatives de meurtres liées au narcotrafique ont été recensées.
00:01:36Mon combat, moi, c'est contre la pieuvre du narcotrafique.
00:01:38Le nombre de trafiquants n'a jamais cessé de prospérer.
00:01:42Je pense qu'il faut taper très fort.
00:01:43Je veux frapper les narcotrafiquants et surtout les narcos racailles au porte-monnaie.
00:01:47Je suis Pablo Emilio Escobar Gaviria.
00:01:52Philippe Bilger, le ministre du Logement a donc souhaité accélérer les expulsions des trafiquants de drogue.
00:01:58Est-ce que vous pensez, vous, que c'est une disposition très ardue ou qui va dans le sens de l'histoire ?
00:02:05J'ai bien conscience que le souci des personnalités politiques responsables
00:02:12est de s'attaquer à propos des fléaux sur lesquels il y a consensus,
00:02:19le narcotrafique vers ce qu'ils appellent la source,
00:02:22là où le défi, le fléau s'amplifierait, où il se développerait.
00:02:29Alors bien sûr, cette initiative a mon assentiment, mais immédiatement je m'interroge,
00:02:36que fera-t-on de ceux qu'on aura empêché d'être là ?
00:02:41C'est en permanence le souci que j'ai devant certaines initiatives que je partage sur le principe,
00:02:49mais il faut bien faire quelque chose de ces gens qu'on a mis ailleurs.
00:02:53Est-ce qu'ils vont recréer le même problème ailleurs ?
00:02:57C'est une question que je me pose.
00:02:59Coralie Dubos ?
00:03:00Je m'interroge sur la modalité de la mesure,
00:03:05parce qu'un privé d'un droit, normalement, là en l'occurrence c'est un droit social,
00:03:10ce serait qui qui exercerait ce pouvoir ?
00:03:12Le juge ? Le bailleur ? Comment ça se passe ?
00:03:14Le bailleur, visiblement, le font déjà de leur côté,
00:03:17ce serait, j'imagine, uniformiser cette mesure.
00:03:21Mais sur quoi ? Sur la base d'une condamnation, sur un narcotrafic ?
00:03:24Oui, absolument.
00:03:25En fait, on n'a pas le détail.
00:03:26Et de violences conjugales aussi.
00:03:28Ah oui, aussi.
00:03:29Absolument.
00:03:29Là, je trouve que sur les violences conjugales,
00:03:33à mon sens, le plus important, c'est surtout de préserver un logement
00:03:35pour la femme et les enfants victimes de violences conjugales.
00:03:38Je préfère qu'on passe du temps et de l'énergie à s'occuper de ceux à protéger,
00:03:42en premier lieu.
00:03:43Je ne veux pas qu'ils soient laissés de côté.
00:03:45Je ne vois pas vraiment le fonctionnement du dispositif de la mesure.
00:03:48Il y a une petite confusion quand même entre justice et morale,
00:03:50à ce niveau-là.
00:03:51Je comprends l'enjeu.
00:03:52Moi, j'ai toujours été favorable, par exemple,
00:03:54à la saisie des avoirs criminels,
00:03:56à de la sanction pénale qui aille taper au porte-monnaie.
00:04:00Mais dans le cadre de la sanction pénale,
00:04:01là, dans le dispositif, je ne vois pas exactement
00:04:03comment le bailleur peut devenir quelque part juge
00:04:06et lui-même prendre cette sanction pénale.
00:04:08En revanche, je pense qu'il est de la responsabilité du bailleur
00:04:10de garantir à tous les habitants qui bénéficient
00:04:13d'un logement social, parce qu'ils y ont droit,
00:04:16et ils en ont besoin, d'une fête,
00:04:18de ne pas être pollués par le narcotrafic
00:04:20dans leur environnement quotidien, dans leur habitation.
00:04:23Alors, Vincent Brun dit que, Samuel Botton,
00:04:27qu'il y a tellement de demandes, finalement,
00:04:29de logement social, et qu'aujourd'hui,
00:04:31c'est difficile de se dire qu'on peut en faire bénéficier
00:04:34à des gens qui sont ou des délinguants ou des trafiquants,
00:04:37alors que des familles sont en attente.
00:04:39Je vais prendre le problème à l'envers.
00:04:40Déjà, c'est une mesure qui est à la fois démagogique
00:04:43et pleine d'amalgame.
00:04:44Vous prenez un trafiquant de drogue,
00:04:47quel qu'il soit, à un certain niveau,
00:04:49du moins ce que l'État entend.
00:04:50Je doute fort que ce monsieur-là,
00:04:53ou cette dame-là, vive en logement social.
00:04:55Alors, il y a peut-être, effectivement,
00:04:56un membre de sa famille qui peut y être,
00:04:58mais après, ça soulève plein de questions.
00:04:59C'est-à-dire, comment fait-on quand...
00:05:01Vous allez voir.
00:05:02Comment fait-on quand une personne a été condamnée,
00:05:04qu'elle cherche à se réinsérer,
00:05:06mais qu'elle montre bonne volonté ?
00:05:08C'est-à-dire, elle apprend un métier,
00:05:10elle travaille, elle pointe au commissariat régulièrement.
00:05:13Tous les critères sont respectés.
00:05:14On est dans une insertion réussie.
00:05:16À cette personne-là, on va aller lui dire
00:05:18« Tu as fauté, et donc toi et tes proches,
00:05:20vous n'aurez pas de logements sociaux ».
00:05:22Ça me gêne un peu.
00:05:22Ensuite, sur la question du narcotrafic en général,
00:05:25j'ai tendance à dire qu'on a toujours pris
00:05:27ces questions, au moins les plus importantes,
00:05:29dans le mauvais sens.
00:05:30Je renvoie à la question du cannabis.
00:05:31Aujourd'hui, on est le premier pays consommateur au monde.
00:05:34On a 6% de Français qui en consomment régulièrement.
00:05:36Et pourtant, on est le dernier neneux de l'Union européenne
00:05:39à traiter cette question par une forme de dépénalisation
00:05:42ou de répression.
00:05:44Et là, on n'y est pas du tout.
00:05:45Et enfin, effectivement, sur la question des logements sociaux,
00:05:48je peux comprendre, mais ça veut dire,
00:05:49et c'est ce que disait Caroline,
00:05:51Coralie, pardon, pour moi,
00:05:53il faut qu'il y ait des conditions qui soient strictes.
00:05:55Je préfère effectivement qu'on aille taper au porte-monnaie
00:05:57de la manière dont c'est fait actuellement.
00:05:59Mais aujourd'hui, jeter l'opprobre sur des familles
00:06:01ou sur des personnes qui en sont à un certain niveau
00:06:03et qui essayent de se réinsérer,
00:06:04ça me gêne un peu plus.
00:06:06Donc, cette mesure-là, je n'en vois pas l'utilité
00:06:08et la nécessité à l'instant T.
00:06:09Philippe Belgier.
00:06:11D'abord, je n'ai pas l'impression,
00:06:13bien sûr, il faudrait des précisions sur les modalités,
00:06:17mais je n'ai pas l'impression
00:06:18qu'on va jeter l'opprobre sur les familles.
00:06:21On peut distinguer le narcotrafiquant de ses proches.
00:06:25Et deuxième élément,
00:06:27je vois bien là votre humanisme, mon cher Samuel,
00:06:30mais je dirais la réinsertion des narcotrafiquants
00:06:35est quelque chose qui relève carrément de l'impossibilité.
00:06:39Ce n'est pas vrai.
00:06:40Ce n'est pas vrai.
00:06:41Vous prenez certains jeunes qui ont commencé à 15, 16, 17 ans
00:06:43qui comprennent, qui font un tour en prison une fois
00:06:46et qui ne veulent pas y retourner
00:06:47et qui, eux, se mettent à travailler.
00:06:48Moi, des associations dans le 15-16 à Marseille,
00:06:50qui est le quartier le plus gangrené
00:06:51en termes de consommation et de trafic de drogue,
00:06:53j'ai des jeunes qui vont dans ces assauts.
00:06:55Ce n'est pas ce que j'appellerais des narcotrafiquants.
00:06:58Après, c'est la question, c'est ce que je disais,
00:06:59c'est la classification.
00:07:00Et petite main, ce n'est pas du tout la même chose.
00:07:02Oui, absolument.
00:07:02Oui, mais je pense que déjà,
00:07:04le problème de cette mesure,
00:07:05c'est qu'elle est noncée,
00:07:05c'est un peu une mesure spectacle
00:07:07qui est là pour faire le buzz,
00:07:08mais elle n'est pas précisée.
00:07:09On ne sait pas qui ça concerne exactement.
00:07:11Est-ce que c'est la personne qui vient d'être condamnée,
00:07:13qui va être condamnée,
00:07:13qui a été condamnée ?
00:07:15Est-ce que les membres de la famille sont touchés ou pas ?
00:07:16Comment ?
00:07:17Si ce n'est pas lui qui en bénéficie,
00:07:19mais sa sœur et qu'elle lui propose d'habiter chez lui,
00:07:21est-ce que ça joue ?
00:07:21Ça ne joue pas.
00:07:22Une mesure, quand on la met en œuvre,
00:07:24c'est complexe.
00:07:25Or là, il y a une petite confusion
00:07:26entre droit social, moral et droit pénal.
00:07:29Il faudrait quand même un peu plus de précision.
00:07:31Moi, je ne vois pas comment elle s'applique demain.
00:07:32Franchement, je ne vois pas comment ça s'applique demain.
00:07:34En ce qui me concerne,
00:07:35le principe me fait plaisir,
00:07:37mais après, il y a énormément de...
00:07:39La chose est de dire,
00:07:40est-ce que vous êtes d'accord de dire
00:07:42qu'entre une famille,
00:07:44si j'explique bien ce qu'il se dit,
00:07:46une famille qui se comporte correctement
00:07:49et une famille dont les enfants ne sont pas gérés,
00:07:52il est normal, à un moment donné,
00:07:54que ces gens-là ne puissent pas bénéficier ?
00:07:56Il y a des familles où il y a trois enfants
00:07:58et il y en a deux, ça fonctionne parfaitement bien,
00:08:00et puis il y en a un, ça ne fonctionne pas.
00:08:02Il y en a un, ça ne fonctionne pas.
00:08:03Est-ce qu'on punit toute la famille
00:08:04parce qu'il y en a un qui est dysfonctionnel ?
00:08:07Je ne suis pas favorable à ça.
00:08:09C'est vrai que c'est un peu un autre problème, Coralie.
00:08:12C'est-à-dire que j'ai toujours été hostile
00:08:14à la suppression des allocations
00:08:16comme si l'éducation pouvait offrir
00:08:19un résultat arithmétique.
00:08:21C'est très vrai.
00:08:22Dans une famille, il y a parfois
00:08:24un des cas qui ne va pas dans le bon sens,
00:08:29et les autres,
00:08:30et donc en ce sens-là,
00:08:31je ne serais pas partisan de punir
00:08:33l'ensemble de la famille.
00:08:35Mais il me semble que votre question
00:08:36sur le narcotrafic,
00:08:38elle est un peu différente.
00:08:39Mais ce qui est intéressant,
00:08:41en fait, dans le fond,
00:08:42c'est la question de fond qui est posée,
00:08:44mais qui n'est pas dite dans la mesure,
00:08:46qui est intéressante,
00:08:47c'est de se dire,
00:08:48si on considère que le narcotrafic,
00:08:50ça alimente de la criminalité,
00:08:52du délictuel,
00:08:53de la dangerosité,
00:08:54probablement aussi un peu de chaos
00:08:56dans certains lieux de vie,
00:08:57ça nuit à la collectivité.
00:09:02Si ça nuit à la collectivité,
00:09:03pourquoi ça bénéficierait de droits
00:09:05où tout un chacun pète sa poche
00:09:07pour contribuer à la solidarité globale ?
00:09:11Et donc, comment est-ce qu'on refuse
00:09:13la solidarité à ceux qui, finalement,
00:09:15nuisent à la collectivité ?
00:09:16Je pense que la vraie question,
00:09:17c'est celle-là.
00:09:17Je ne suis pas sûre que la mesure
00:09:18réponde à cette question.
00:09:20En revanche, la question est intéressante.
00:09:21La question, je la valide.
00:09:23C'est-à-dire que quand on a un comportement
00:09:24qui nuit à la collectivité,
00:09:26est-ce qu'on a le droit
00:09:27de bénéficier de tous les droits
00:09:28à la solidarité ?
00:09:29C'est une vraie question.
00:09:30C'est une vraie question.
00:09:31Absolument.
00:09:31Mais la façon d'y répondre
00:09:32est tout aussi importante que la question.
00:09:34Et je ne veux pas qu'on y réponde
00:09:35n'importe comment.
00:09:36Je pense que la question
00:09:38qu'on attendait de la part du ministre,
00:09:40et ce n'était peut-être pas finalement
00:09:40le bon ministre,
00:09:41et plus du côté de l'intérieur
00:09:42que ça se jouait,
00:09:43c'est comment on fait pour lutter
00:09:44contre le narcotrafic ?
00:09:45Comment on fait pour lutter
00:09:46contre des drogues
00:09:47qui arrivent sur notre territoire,
00:09:49qui sont de plus en plus violentes ?
00:09:50C'est-à-dire, là,
00:09:50on ne parle même plus de cannabis
00:09:52ou de drogues douces
00:09:52ou de ce que vous voulez.
00:09:53On parle de choses très dures.
00:09:54Je pense au krach,
00:09:55je pense à bien d'autres choses
00:09:56qui sont même arrivées à Marseille
00:09:57ces derniers mois.
00:09:58C'est-à-dire, ça fait peur.
00:09:59Vous avez des universités
00:10:00qui sont gangrénées par ce travail
00:10:02où vous ne pouvez plus mettre un pied.
00:10:03Je comprends,
00:10:03mais est-ce que pour juguler,
00:10:05on n'est pas sur plusieurs ministères ?
00:10:08Et c'est pour ça que le logement,
00:10:10l'intérieur,
00:10:10est-ce qu'il n'y a pas une politique ?
00:10:12La santé, effectivement,
00:10:13de se dire qu'il y a une politique commune ?
00:10:15Pour mener une politique commune,
00:10:16il faudrait une stabilité
00:10:17entre les gouvernements.
00:10:18Je pense qu'on l'est assez très durs.
00:10:20Ça, c'est un autre sujet.
00:10:20On doit pouvoir poursuivre
00:10:21quelque chose de bonheur.
00:10:22Chez l'âme,
00:10:22il y a plein d'autres questions
00:10:23qui peuvent se poser.
00:10:25Et le logement ne peut pas non plus
00:10:27remplacer l'intérieur,
00:10:28je pense,
00:10:29ni la justice.
00:10:30Mais il y a des vraies questions
00:10:31qui se posent.
00:10:31Il y a aussi les questions
00:10:32de quand ça fait 30 ans
00:10:33que vous êtes dans un logement social
00:10:34et que vous y étiez entré
00:10:35à une famille de 5
00:10:36avec 3 enfants,
00:10:37que les enfants sont aujourd'hui adultés.
00:10:38Et que vous êtes plus 2 ou plus que 1,
00:10:40que vos revenus sont modifiés,
00:10:42que vous pourriez finalement
00:10:43honorer un loyer
00:10:44et que vous y restez,
00:10:45que ça prend peut-être
00:10:46la place d'une famille
00:10:47ou d'une femme à placer
00:10:48qui a été victime de violences
00:10:49avec enfants.
00:10:49Là, on est dans le logement-logement,
00:10:52mais c'est un vrai sujet aussi.
00:10:53Allez, 0826 300 300.
00:10:55Vous nous appelez,
00:10:56on est ensemble jusqu'à 19h30.
00:10:57A tout de suite.
00:10:59Sud Radio.
00:10:59Sud Radio.
00:11:00Parlons vrai.
00:11:01Parlons vrai.
00:11:01Sud Radio.
00:11:03Les Vraies Voix Sud Radio.
00:11:0518h-20h.
00:11:06Cécile de Minibus.
00:11:07On vous souhaite la bienvenue.
00:11:09On espère que tout va bien,
00:11:10que vous avez passé
00:11:11un très bon week-end.
00:11:12Nous, c'était bien,
00:11:13mais c'est bien aussi
00:11:13de vous avoir dès le lundi
00:11:15avec, autour de cette table,
00:11:16Philippe Bilger qui est avec nous,
00:11:18Samuel Botton,
00:11:18expert en communication
00:11:19chez Step Conseil
00:11:21et Coralie Dubost
00:11:22qui est partenaire
00:11:23chez NSI
00:11:23et ancienne députée.
00:11:25Et ce numéro de téléphone
00:11:26qui sonne,
00:11:27le 0826 300 300
00:11:29sur notre sujet du jour.
00:11:32Laurent qui nous appelle
00:11:33de Toulouse.
00:11:33Bonsoir Laurent.
00:11:35Bonsoir.
00:11:35Bonsoir à tous.
00:11:36Bienvenue sur Sud Radio.
00:11:38Quel est votre avis
00:11:38sur cette proposition
00:11:40du ministre du logement
00:11:42Vincent Jambrun ?
00:11:43Alors,
00:11:45ça pourrait être
00:11:45une bonne idée.
00:11:46Oui.
00:11:47Mais derrière,
00:11:48on enclenche automatiquement
00:11:49une machine
00:11:50qui serait,
00:11:52comment dire,
00:11:55il y aura trop
00:11:55de mécanismes.
00:11:56Ça veut dire que
00:11:57pour détecter
00:11:58où sont les trafiquants
00:12:00ou les narcotrafiquants,
00:12:01il faudrait envoyer régulièrement
00:12:02le casier judiciaire.
00:12:04Est-ce qu'on devrait connecter
00:12:07le ministère de la justice
00:12:08avec les différents
00:12:09offices HLM ?
00:12:10Enfin,
00:12:11c'est un truc
00:12:11qui ne fonctionnerait pas.
00:12:13L'idée,
00:12:13elle est bonne,
00:12:14mais ça ne fonctionnerait pas.
00:12:15Et dernière chose,
00:12:17pour arrêter
00:12:18le narcotrafic,
00:12:19il s'arrête
00:12:20aux frontières.
00:12:21C'est-à-dire que
00:12:22la drogue,
00:12:23elle rentre de l'extérieur.
00:12:25Il n'y a pas de pavot.
00:12:26En France,
00:12:27il n'y a pas d'opium.
00:12:28Il n'y a pas non plus
00:12:30de cannabis.
00:12:31Donc,
00:12:32si ça vient de l'extérieur,
00:12:33en fait,
00:12:33il faut arrêter
00:12:34la drogue à l'extérieur
00:12:35avant même
00:12:36qu'elle rentre
00:12:36dans les cités
00:12:37ou à l'intérieur
00:12:39du territoire.
00:12:40Si c'est déci simple,
00:12:41on le saurait.
00:12:42Enfin,
00:12:42on le ferait en tout cas.
00:12:43Les observations
00:12:44sont intéressantes.
00:12:45Bien sûr.
00:12:46Mais je suis frappé
00:12:47de voir,
00:12:48Cécile,
00:12:48à quel point
00:12:49je ne surestimais pas
00:12:51la portée
00:12:51de ma première réflexion.
00:12:53Mais on ne se demande pas
00:12:55où on va les mettre.
00:12:57Est-ce qu'ils vont
00:12:57engrener d'autres lieux,
00:12:59d'autres univers ?
00:13:01C'est peut-être
00:13:02pourtant
00:13:02une inquiétude
00:13:03qu'on peut avoir.
00:13:05Je vais reprendre
00:13:05la phrase du ministre
00:13:07qui a dit
00:13:07« Si toute la famille
00:13:09est complice,
00:13:10je souhaite
00:13:11que toute la famille
00:13:11soit expulsée.
00:13:13Dans le cas contraire,
00:13:13on expulse le délinquin
00:13:15et on le reloge
00:13:16le reste de la famille
00:13:19dans un logement
00:13:19plus petit. »
00:13:20C'est ce que propose
00:13:21en tout cas
00:13:21le ministre.
00:13:23Alors,
00:13:23je ne sais pas comment
00:13:23il veut s'en sortir
00:13:25Samuel Bauton
00:13:26mais ça me paraît
00:13:26compliqué quand même.
00:13:27Le tri n'est pas facile.
00:13:30Le tri n'est pas facile
00:13:31et ça me renvoie
00:13:31à l'analyse première
00:13:32qui est de donner
00:13:33des moyens
00:13:33aux forces de l'ordre
00:13:35pour lutter
00:13:36contre les types
00:13:36de trafic
00:13:37les plus virulents.
00:13:38Et ce genre de mesure,
00:13:39ça peut se faire
00:13:40d'une certaine manière.
00:13:41Voilà,
00:13:41effectivement,
00:13:42regardez qui,
00:13:43comment vous imaginez
00:13:43tout le travail
00:13:44que ça demande.
00:13:45Analyser qui dans la famille ?
00:13:46Ça me renvoie presque
00:13:47à l'époque du fichier
00:13:48Edwige
00:13:49sur lequel toute la France
00:13:50s'était levée
00:13:51qui permettait d'avoir
00:13:52toutes les infos
00:13:52sur un individu.
00:13:53Donc en fait,
00:13:54on en est là.
00:13:54On va fliquer,
00:13:55on va mettre encore
00:13:55plus de moyens
00:13:56et on va perdre du temps
00:13:57avec des choses
00:13:58qui ne sont pas forcément
00:13:59prioritaires.
00:14:00Là où il y a une vraie lutte
00:14:01qui doit s'organiser
00:14:02et vous avez parlé
00:14:03tout à l'heure
00:14:03des ministères,
00:14:04des politiques de prévention
00:14:05qui pouvaient y avoir
00:14:06avec la santé.
00:14:07C'est là-dessus
00:14:07qu'il faut mettre les moyens.
00:14:08Aujourd'hui,
00:14:09sur la question
00:14:09des logements sociaux
00:14:10en France
00:14:10et notamment
00:14:11dans les grandes villes,
00:14:12il y a des commissions indépendantes.
00:14:13Vous pensez
00:14:13que les politiques
00:14:15aujourd'hui de santé
00:14:16peuvent mettre fin
00:14:17aujourd'hui
00:14:17de santé ou autre
00:14:19au narco,
00:14:20au trafic,
00:14:21que l'argent n'est pas
00:14:22plus puissant finalement
00:14:22que les politiques publiques ?
00:14:23Aujourd'hui,
00:14:24il faut faire de la prévention
00:14:25parce que c'est indispensable
00:14:26sur ces questions-là.
00:14:28Vous ne pouvez pas
00:14:28laisser une jeunesse
00:14:29découvrir par elle-même
00:14:30au détour d'une soirée
00:14:32ou je ne sais où
00:14:32ce qu'est la drogue
00:14:33dans sa forme la plus violente.
00:14:35Donc, effectivement,
00:14:36on en rigole
00:14:37quand on est au lycée
00:14:38et qu'on voit
00:14:38des cours de prévention
00:14:39sur attention,
00:14:40la cocaïne c'est mal,
00:14:41mais c'est important
00:14:42et il faut le faire.
00:14:43Et après,
00:14:43il y a effectivement
00:14:44la question de la lutte.
00:14:44Mais là,
00:14:45vous êtes du côté quoi ?
00:14:46De ceux qui les vendent
00:14:48ou ceux qui les consomment ?
00:14:49C'est-à-dire ?
00:14:50Non, mais moi,
00:14:51je suis du côté de personne.
00:14:52Non, mais quand vous dites ça,
00:14:54vous parlez de la prévention,
00:14:55elle va sur ceux
00:14:56pour éviter de la consommer ?
00:14:58La prévention, déjà,
00:14:59je considère qu'elle doit
00:14:59se faire au plus jeune âge.
00:15:00Donc, que ça commence
00:15:01au collège, au lycée
00:15:02et que ça doit s'étendre après
00:15:04sur les autres structures
00:15:04d'éducation.
00:15:06Après, il y a la question
00:15:07du grand public.
00:15:08On a eu des campagnes
00:15:08de publicité
00:15:09sur la lutte
00:15:10contre l'alcool au volant.
00:15:11On doit en avoir aussi
00:15:12sur la question
00:15:13des différentes drogues
00:15:14qui sévisent dans le pays.
00:15:16Et après,
00:15:16c'est ce que je maintiens,
00:15:17c'est-à-dire,
00:15:18aujourd'hui, vous pouvez...
00:15:19Il y a la question
00:15:20de la prévention,
00:15:20il y a la question
00:15:21de l'action aussi.
00:15:22Et l'action,
00:15:22elle doit venir
00:15:23de la part des forces de l'ordre.
00:15:24Alors, attention,
00:15:25je ne dis pas que c'est très très bien
00:15:26ce qui est fait jusqu'à aujourd'hui.
00:15:27Il faut donner plus de moyens.
00:15:28Il faut permettre
00:15:29de frapper plus fort.
00:15:30Il faut permettre
00:15:30de frapper sur les bonnes bases.
00:15:31Moi, aujourd'hui,
00:15:32des flics qui font des rondes
00:15:34tous les quarts d'heure
00:15:35pour aller choper des mecs
00:15:36qui trafiquent
00:15:36des 50 euros de cannabis,
00:15:38ce n'est pas ma problématique première.
00:15:39Je préfère qu'on se concentre
00:15:40sur, effectivement,
00:15:41des choses qui soient
00:15:42un peu plus concrètes,
00:15:44qui font un vrai mal.
00:15:45On pourrait parler,
00:15:45je vais me faire l'avocat du diable,
00:15:46Philippe,
00:15:47mais vous savez
00:15:47combien de familles
00:15:49ça fait vivre dans les cités
00:15:50aujourd'hui,
00:15:50le trafic de cannabis ?
00:15:52Cette édition souterraine,
00:15:53elle est estimée à 3 milliards d'euros.
00:15:54Je n'accuse pas
00:15:55de cette argumentation,
00:15:57Cécile.
00:15:58Avant que Coralie...
00:16:01Moi, je voulais dire,
00:16:02et c'est vrai,
00:16:03si, pour mettre en œuvre
00:16:05ce que souhaite le ministre,
00:16:06si ça appelle
00:16:07un tel appareil compliqué,
00:16:10mieux vaut rester
00:16:11dans la répression classique.
00:16:12Ça me rappelle le débat
00:16:13sur les prisonniers
00:16:14qu'on mettait
00:16:14dans d'autres pays de l'Europe
00:16:15parce qu'on ne pouvait pas
00:16:16les accueillir chez nous.
00:16:17C'est inapplicable,
00:16:18ce n'est pas chiffré
00:16:19et ça n'ira pas au bout.
00:16:20Pourtant, ça a été fait.
00:16:22Je me demande, Coralie,
00:16:23quand je vois
00:16:23ce que ça rapporte financièrement,
00:16:26si un jour,
00:16:27on pourra venir à bout.
00:16:29C'est ça, le sujet, finalement.
00:16:31Je pense que c'est
00:16:31extrêmement complexe.
00:16:32Ça a été une priorité
00:16:33dans différents gouvernements
00:16:35de différents partis.
00:16:36Il ne faut pas baisser les bras
00:16:36quand même.
00:16:37Tous les partis
00:16:39ont fait de leur priorité
00:16:40à un moment.
00:16:40Quand ils étaient en gouvernement,
00:16:41ils ont toujours fait
00:16:42de leur priorité
00:16:42la lutte contre le narcotrafic.
00:16:44C'est extrêmement compliqué.
00:16:45C'est extrêmement imbriqué
00:16:47avec d'autres types de trafic,
00:16:48que ce soit le trafic d'armes
00:16:49ou d'autres circuits parallèles.
00:16:51C'est extrêmement dangereux
00:16:52parce que les jeunes
00:16:53peuvent tomber dedans
00:16:54très jeunes,
00:16:56avec beaucoup d'illusions,
00:16:57sans trop comprendre
00:16:58ce qui se passe
00:16:58et après être embarqués
00:16:59dans des machines complexes.
00:17:02Sachant que ça finit
00:17:02tout en mal.
00:17:02C'est un sujet
00:17:03éminemment complexe.
00:17:04Sur la mesure du ministre,
00:17:06je me dis que probablement
00:17:08ça me semble être
00:17:08une mesure en réaction
00:17:10à quelque chose
00:17:10qu'il aurait découvert
00:17:11comme si ses services
00:17:12lui avaient présenté
00:17:13la situation
00:17:13de certains bénéficiaires
00:17:15qui finalement étaient
00:17:16dans des logements sociaux
00:17:17et qui se disent
00:17:17mais c'est inacceptable
00:17:18de sortir une mesure,
00:17:19c'est pas possible,
00:17:20ça peut pas arriver.
00:17:21On le comprend
00:17:21mais déjà qu'on aille saisir
00:17:24les voitures de luxe,
00:17:25les montres de luxe,
00:17:26tous les objets par ailleurs.
00:17:27Je suis vraiment favorable
00:17:28à des avoirs criminels
00:17:30très rapidement.
00:17:31Merci,
00:17:31allez tout de suite,
00:17:32on n'y croit pas.
00:17:35Petite info
00:17:36anodine comme ça
00:17:37mais pas vraiment,
00:17:38malgré son bac
00:17:39plus 5 en finance,
00:17:41France Travail
00:17:42lui propose un job
00:17:42de père Noël.
00:17:44On n'y croit pas Cécile,
00:17:45une fois de plus
00:17:45on n'y croit pas,
00:17:46ça se passe à Reims
00:17:47où une jeune femme
00:17:47de 23 ans
00:17:48tout juste diplômée
00:17:50d'un master en finance
00:17:50vous l'avez dit,
00:17:51s'est vue proposée
00:17:52par l'agence France Travail
00:17:53un poste de père Noël.
00:17:55Oui, oui,
00:17:56costume rouge,
00:17:57barbe blanche,
00:17:58même 28 heures par semaine
00:17:59du 1er au 24 décembre,
00:18:00ce n'est pas une blague.
00:18:02Aussi fou que ça puisse paraître,
00:18:03France Travail assure
00:18:04qu'il s'agit
00:18:04d'une suggestion automatique
00:18:06de son site
00:18:07mais moi je trouve
00:18:08que ça interroge clairement
00:18:09sur l'accompagnement
00:18:10des jeunes diplômés
00:18:10en France.
00:18:11Benoît Serres,
00:18:12vous êtes avec nous.
00:18:13Bonjour.
00:18:14Bonsoir,
00:18:14vous êtes coprésident
00:18:15du cercle de réflexion
00:18:17Cercle Humania
00:18:18qui réunit
00:18:18près de 600 DRH.
00:18:20La question que j'ai envie
00:18:21de vous poser c'est
00:18:22qu'est-ce que ça transmet
00:18:23comme message
00:18:24quand on apprend
00:18:24ce genre de nouvelles ?
00:18:26Ça transmet de trois choses.
00:18:28La première c'est que
00:18:29il ne faut pas forcément
00:18:30tout automatiser
00:18:31quand on accompagne
00:18:32des gens vers l'emploi.
00:18:33La deuxième c'est que
00:18:34le volume à traiter
00:18:35par France Travail
00:18:36est tellement considérable
00:18:38qu'ils n'arrivent pas
00:18:40à suivre.
00:18:41Et la troisième c'est
00:18:42je pense que
00:18:42c'est même pas une chance.
00:18:43Mais sur le fond,
00:18:46on sait très bien
00:18:47qu'il y a des problématiques
00:18:49malgré tous les efforts
00:18:50qui ont été faits
00:18:51et qu'il faut s'adouer
00:18:52par France Travail
00:18:53depuis quelques années,
00:18:53on s'occupe trop tard
00:18:56des gens en fait.
00:18:58Et on s'occupe trop tard
00:18:59et trop loin
00:18:59malgré les efforts
00:19:01des agents,
00:19:01ce n'est pas la question.
00:19:02Et donc,
00:19:03on peut se trouver
00:19:04avec ce type de bug
00:19:05pour des gens,
00:19:07ce qui est très troublant
00:19:08pour quelqu'un
00:19:09qui cherche un emploi
00:19:09à te voir te proposer ça.
00:19:11Je pense qu'elle a du mal
00:19:11de le vivre malheureusement.
00:19:13Benoît Serres,
00:19:13est-ce que ça veut dire
00:19:14pardon Philippe,
00:19:15excusez-moi,
00:19:15est-ce que ça veut dire
00:19:16qu'il n'y a peut-être pas
00:19:18assez de,
00:19:18en tout cas de postes
00:19:21possibles
00:19:21et compatibles
00:19:22avec son CV ?
00:19:24Et à ce moment-là,
00:19:24il faut proposer
00:19:26le tout venant,
00:19:27si je puis dire.
00:19:27Alors ça dépend,
00:19:29parce que vous savez,
00:19:30c'est un bac plus 5
00:19:31en finance,
00:19:32théoriquement,
00:19:33il y a les postes quand même.
00:19:35Maintenant,
00:19:35je ne sais pas
00:19:36si cette dame
00:19:36n'a pas un périmètre
00:19:38géographique
00:19:38extrêmement restreint
00:19:39ou s'il y a des activités.
00:19:42C'est très difficile.
00:19:44Je crains malheureusement
00:19:45que ce soit effectivement,
00:19:46comme on dit France Travail,
00:19:47un système IA
00:19:49plus ou moins bien réglé,
00:19:51mal réglé en l'occurrence,
00:19:52qui a produit ça.
00:19:53Mais le fond du sujet,
00:19:54ce n'est pas ça.
00:19:55C'est que,
00:19:56je ne sais pas très bien
00:19:57comment on est accompagné,
00:19:57mais c'est vrai
00:19:58qu'on a toujours observé
00:19:59que les gens,
00:20:00quand ils perdent leur emploi,
00:20:02finalement,
00:20:02ça prend un peu trop de temps
00:20:04pour qu'ils soient
00:20:05vraiment pris en charge
00:20:06et dirigés vers des bonnes frontières
00:20:07et accompagnés.
00:20:08C'est pas parce que
00:20:09France Travail fait mal son boulot,
00:20:10c'est parce qu'il y a
00:20:11un volume à traiter.
00:20:12Et je ne sais pas
00:20:13si vous avez vu,
00:20:13mais les statistiques du chômage
00:20:15sont des pires en pire
00:20:16et je crois que ça ne s'arrange pas.
00:20:17– Philippe Bilger
00:20:18va vous poser une question
00:20:19après Coralie Dumont.
00:20:20– Pardon la question.
00:20:21Derrière l'apparent ridicule
00:20:23de la proposition,
00:20:25est-ce qu'elle ne renvoie pas
00:20:27au fait qu'une minorité
00:20:29de citoyens
00:20:31préférerait travailler
00:20:33dans n'importe quoi
00:20:34plutôt que de ne rien faire ?
00:20:36– Alors,
00:20:38c'est une bonne remarque.
00:20:39C'est-à-dire que,
00:20:40moi,
00:20:40je l'observe
00:20:41quand j'accompagne des gens
00:20:42qui cherchent un emploi,
00:20:42c'est du fait de ma fonction,
00:20:44forcément.
00:20:45Vous avez déjà un moment
00:20:46et c'est mon objet
00:20:47de leur dire
00:20:48mais n'acceptez pas n'importe quoi,
00:20:49vous avez quand même une valeur.
00:20:51Mais c'est vrai
00:20:51qu'il y a un moment
00:20:51où dans le désespoir,
00:20:53quand vous êtes notamment
00:20:54au chômage depuis longtemps,
00:20:56vous êtes prêts
00:20:56à accepter n'importe quel job.
00:20:58Mais je ne pense pas
00:20:58que France Travail
00:20:59joue là-dessus.
00:21:00En tout cas,
00:21:00je n'espère pas.
00:21:01– Petite question
00:21:02Coralie Dubost,
00:21:04mais rapidement,
00:21:0553 secondes.
00:21:06– Non,
00:21:06mais je vais lire
00:21:07un peu ce que
00:21:08la réponse de France Travail
00:21:09sur le sujet.
00:21:10Et j'ai trouvé
00:21:11que c'était intéressant
00:21:11parce qu'ils expliquent
00:21:12très clairement
00:21:12que cette jeune femme
00:21:14avait préalablement paramétré
00:21:16des postes
00:21:17autour de chez elle
00:21:18et que donc
00:21:20c'était un job
00:21:20autour de chez elle
00:21:21qui lui avait été proposé.
00:21:22– Hyper proximité donc.
00:21:23– Mais oui,
00:21:24mais donc même s'il y a une IA
00:21:25et ça c'est un message
00:21:25important à la jeunesse,
00:21:26il y a deux messages
00:21:27importants à la jeunesse.
00:21:28L'IA,
00:21:28ce n'est pas automatique.
00:21:30L'IA,
00:21:30il faut prompter
00:21:31et il faut prompter
00:21:32intelligemment
00:21:33pour avoir des réponses
00:21:33intelligentes.
00:21:34Donc si vous ne mettez
00:21:35pas les bons critères,
00:21:36vous n'aurez pas les bonnes réponses.
00:21:37Promptter,
00:21:37c'est mettre des critères
00:21:38particuliers.
00:21:38– Il faut poser
00:21:39les bonnes questions
00:21:40pour avoir des bonnes réponses.
00:21:41Donc ça veut dire
00:21:41que les critères,
00:21:43par exemple Bac plus 5,
00:21:44n'avaient pas forcément
00:21:45été ajoutés
00:21:45aux critères géographiques.
00:21:46Donc ça,
00:21:47c'est très important
00:21:48de bien prompter
00:21:49ces critères
00:21:49quel que soit l'IA
00:21:50que vous utilisiez.
00:21:51Et vu le monde
00:21:51dans lequel on va,
00:21:52il faut qu'ils apprennent
00:21:52à utiliser l'IA.
00:21:54Et en Bac plus 5,
00:21:55on doit être capable
00:21:56d'utiliser l'IA.
00:21:57Le deuxième message.
00:21:58Ouf !
00:21:59Le deuxième message.
00:22:00Eh oui,
00:22:00mais si on veut être
00:22:01la génération
00:22:02qui suit
00:22:03et qui peut challenger
00:22:04l'international
00:22:05etc.
00:22:05en France,
00:22:06il faut s'y mettre
00:22:07et il faut s'y mettre
00:22:08avec précision.
00:22:08Le deuxième message,
00:22:09c'est que les jobs de cadre,
00:22:11ils sont moins
00:22:11chez France Travail.
00:22:12Il y a beaucoup
00:22:13de marchés cachés
00:22:14sur les jobs de cadre.
00:22:15Et la jeunesse,
00:22:15si elle veut trouver
00:22:16un job de cadre,
00:22:17il faut qu'elle se bouge,
00:22:18qu'elle aille se renseigner,
00:22:19qu'elle fasse des salons.
00:22:20Je l'invite à aller rencontrer.
00:22:20– Qu'elle aille sur LinkedIn.
00:22:22– Beaucoup,
00:22:22beaucoup de monde.
00:22:23– Merci pour tous ces conseils.
00:22:24Merci beaucoup,
00:22:25Benoît Serres.
00:22:26– Merci Benoît Serres
00:22:27d'avoir été avec nous
00:22:28coprésident
00:22:29du cercle de réflexion
00:22:30cercle Humania
00:22:32et qui représente
00:22:33aujourd'hui 600 DRH.
00:22:34D'ailleurs,
00:22:35on aura l'occasion
00:22:35de monter une émission
00:22:36avec vous
00:22:37pour parler un peu plus
00:22:37de l'emploi.
00:22:39Allez,
00:22:39vous restez avec nous
00:22:39dans un instant,
00:22:40le tour de table
00:22:41de l'actu
00:22:41de nos vrais doigts.
00:22:43C'est ça,
00:22:43de nos vrais doigts aujourd'hui.
00:22:44Je suis encore malade,
00:22:45c'est pour ça que je n'ai pas
00:22:46la lumière dans toutes les pièces
00:22:47encore aujourd'hui.
00:22:48On parle de quoi
00:22:48dans un instant ?
00:22:49du dernier sondage
00:22:50sur les municipales
00:22:51à Marseille
00:22:51frais de ce matin.
00:22:52Coralie Dubost.
00:22:54C'est vrai qu'il est pas mal
00:22:55ce sondage.
00:22:56Non,
00:22:56non,
00:22:56mais votre sujet.
00:22:57Je vous parlerai un peu
00:22:58des décideurs africains.
00:23:00Et avec vous...
00:23:00La députée au bono
00:23:01et gros fière.
00:23:02On en parle dans un instant,
00:23:03soyez les bienvenus.
00:23:05Sud Radio.
00:23:05Sud Radio.
00:23:06Parlons vrai.
00:23:07Parlons vrai.
00:23:07Sud Radio.
00:23:09Les vrais voies Sud Radio.
00:23:1018h-20h,
00:23:12Cécile de Ménibus.
00:23:13Un grand plaisir
00:23:14d'être avec vous aujourd'hui
00:23:15en ce lundi.
00:23:16Pour ceux en tout cas
00:23:16qui sont peut-être
00:23:17à la maison ou pour ceux
00:23:18qui travaillent,
00:23:19bon courage.
00:23:20On est ravis de vous accueillir
00:23:21avec Philippe Bilger
00:23:22autour de cette table aujourd'hui.
00:23:23Samuel Botton,
00:23:24expert en communication
00:23:25chez Step Conseil
00:23:26et Coralie Dubost
00:23:27qui est partenaire
00:23:28chez NSI
00:23:29et ancienne députée.
00:23:30Allez, tout de suite,
00:23:31le tour de table
00:23:31de l'actu de nos vrais voies.
00:23:33Maintenant,
00:23:33il faut nous écouter
00:23:34parce que là,
00:23:34on en a gros.
00:23:35Vous voulez une petite blague ou d'être
00:23:36qu'on m'a raconté ce week-end ?
00:23:37Mais non !
00:23:37Qu'est-ce qui est petit
00:23:39et marron ?
00:23:40Euh, je ne sais même plus.
00:23:41Un marron.
00:23:42Le tour de table.
00:23:42De l'actualité.
00:23:44C'est complètement con
00:23:45et ça me fait rire à chaque fois.
00:23:47Philippe Bilger,
00:23:48puisque vous avez la parole,
00:23:49on va revenir sur cette information,
00:23:50en tout cas sur ce qui s'est passé
00:23:51entre Daniel Obono
00:23:52qui a insulté un député
00:23:55du Rassemblement National.
00:23:56Absolument.
00:23:56Daniel Obono
00:23:57s'est permis
00:23:58de traiter
00:24:00le député Ballard
00:24:03avec des expressions
00:24:05du genre
00:24:06cesser d'aboyer,
00:24:08à la niche.
00:24:09Et évidemment,
00:24:12si vous le permettez,
00:24:14je raccrocherai
00:24:15ce que j'ai appris
00:24:16tout à l'heure,
00:24:17le fait que
00:24:18Éric Zemmour
00:24:19va citer directement
00:24:21devant le tribunal correctionnel
00:24:23Raphaël Arnaud
00:24:24qui l'a insulté
00:24:26d'une manière
00:24:27véritablement odieuse
00:24:29en ajoutant
00:24:30« Je vais tous vous dévinguer ».
00:24:32Et donc,
00:24:33je ne découvre pas
00:24:35le fait
00:24:36qu'un certain langage politique
00:24:38est ordurier.
00:24:40Jean-Paul Sartre
00:24:41considérait
00:24:42ses contradicteurs.
00:24:44Parfois,
00:24:44il les traitait de rats.
00:24:46Mais ce qui me frappe,
00:24:48c'est comme si
00:24:48on se permettait
00:24:49absolument tout
00:24:51à l'égard de
00:24:52« Je vais aller vite »
00:24:53de l'extrême droite.
00:24:55L'extrême droite
00:24:56est dans l'espace démocratique
00:24:58et il n'est pas normal
00:25:00qu'on traite
00:25:01les gens
00:25:02qui y appartiennent
00:25:03comme dans d'autres partis.
00:25:05J'ai en horreur
00:25:06cette manière
00:25:07de faire
00:25:08de la politique
00:25:09et de remplacer
00:25:11l'intelligence
00:25:12et la contradiction
00:25:13par l'insulte.
00:25:14Un avis,
00:25:15Coralie Dubost ?
00:25:15Oui,
00:25:15et puis alors là,
00:25:16je vais prendre vraiment
00:25:16l'habit de l'ancienne parlementaire.
00:25:18Moi,
00:25:18j'ai eu la chance
00:25:18de siéger
00:25:19dans une législature
00:25:20qui se tenait à peu près
00:25:21et c'est absolument indispensable
00:25:23si vous voulez avoir
00:25:24un peu de réflexion
00:25:24dans les débats.
00:25:25Vous manquez toujours de temps
00:25:26pour débattre en hémicycle.
00:25:28Vous n'avez que deux minutes
00:25:29chacun à votre tour,
00:25:31au micro.
00:25:31Parfois,
00:25:31il faut attendre deux heures
00:25:32pour avoir la parole.
00:25:33Vous avez levé la main,
00:25:34vous attendez deux heures
00:25:35et vous avez deux minutes.
00:25:36Donc,
00:25:36c'est aussi un exercice
00:25:37de frustration
00:25:38mais avec les responsabilités
00:25:40que l'on a,
00:25:41il faut se tenir.
00:25:42Enfin,
00:25:43on n'arrête pas
00:25:43de critiquer une société
00:25:45à la violence décomplexée,
00:25:46au verbe décomplexée.
00:25:47Effectivement,
00:25:48la violence et la vulgarité
00:25:49sont partout
00:25:50et c'est extrêmement désagréable.
00:25:51On le reproche
00:25:52dans les entreprises
00:25:53mais enfin,
00:25:53que les élus se tiennent.
00:25:54Ce n'est pas possible.
00:25:55Là,
00:25:55le spectacle qui est offert
00:25:57il est absolument déplorable
00:25:58et je pense que l'outrance,
00:26:00elle nuit principalement
00:26:01à son auteur,
00:26:03par ailleurs.
00:26:04Oui.
00:26:05Samuel ?
00:26:06Non,
00:26:07mais c'est des choses
00:26:08que j'avais déjà pu entrevoir
00:26:10dans le livre de Wally Bordès
00:26:11du Figaro
00:26:11sur Palais Bourbier.
00:26:13Un an au Palais Bourbon
00:26:14sous cette nouvelle législature
00:26:16où effectivement,
00:26:16la violence
00:26:17qu'il pouvait y avoir
00:26:17dans l'hémicycle
00:26:18et je parle de violence physique
00:26:19avec souvent les mêmes parties
00:26:20à la manœuvre
00:26:22et qui sont plus virulents
00:26:23avec les parties de gauche
00:26:24jusqu'avec l'extrême droite
00:26:25mais pourquoi pas.
00:26:26L'autre question
00:26:26qu'on s'est posée
00:26:28avant l'émission
00:26:28avec Philippe
00:26:29c'est qu'est-ce qu'on serait
00:26:30en train de dire aujourd'hui
00:26:31si Philippe Ballard
00:26:33avait tenu ces propos-là
00:26:34à l'encontre de Daniel Aubono
00:26:35et je pense que la réaction
00:26:36serait tout aussi indignée.
00:26:39Donc la question c'est
00:26:40finalement
00:26:40comment est-ce qu'on arrive
00:26:42à revenir
00:26:43à des débats parlementaires
00:26:44qu'ils soient normaux
00:26:44et dans l'émicycle
00:26:45et sur des plateaux de télé.
00:26:46plus hurlante en tout cas
00:26:47de tête.
00:26:48Mais c'est surtout
00:26:49ce qui m'interroge
00:26:50c'est que ces deux personnes
00:26:51ont voté exactement
00:26:51le même projet de loi
00:26:53deux jours plus tôt.
00:26:54Donc à un moment
00:26:55je veux bien les postures
00:26:56mais je pense que les Français
00:26:57ont envoyé un signal
00:26:58assez clair.
00:26:59Il faut que ces gens
00:27:00arrivent à s'entendre
00:27:00et à bosser ensemble
00:27:01et surtout
00:27:02il faut qu'on revienne au calme.
00:27:04Coralie Dubost
00:27:05voulait revenir
00:27:06sur cet article
00:27:06de Catherine Vautrin
00:27:07la ministre des armées
00:27:08et des anciens combattants.
00:27:10Oui, elle a donné
00:27:11une excellente interview
00:27:12hier.
00:27:13J'invite tout le monde
00:27:13à en prendre connaissance.
00:27:14Ce n'est pas forcément
00:27:15un coup de cœur
00:27:16au sens que ce n'est pas
00:27:16tout à fait joyeux.
00:27:18Il s'agit des armées
00:27:18de la façon dont doit être préparé
00:27:20dans un monde
00:27:21où la menace
00:27:22est multipolarisée
00:27:23terroriste
00:27:25et pas seulement
00:27:26les tensions géopolitiques
00:27:27qui existent
00:27:28et qui nous traversent.
00:27:29Mais elle a eu
00:27:29une formule
00:27:30que j'ai trouvée
00:27:31particulièrement heureuse
00:27:33et encourageante
00:27:34et fédératrice
00:27:34pour notre pays.
00:27:36En tant que patriote
00:27:36j'avais envie de lui dire
00:27:37merci pour cette jolie formule
00:27:39qui je crois
00:27:39est un usage
00:27:40dans les armées
00:27:41qu'elle a reprise
00:27:42dans le cadre de l'interview
00:27:43où elle explique
00:27:44que le plus important
00:27:45quels que soient
00:27:46les débats
00:27:46le chaos budgétaire
00:27:47les chaos dans l'hémicycle
00:27:48etc.
00:27:48c'est que quand il y aura
00:27:49la loi de programmation militaire
00:27:50il va falloir être
00:27:52d'un seul homme
00:27:53soutenir son pays
00:27:54et voter les crédits
00:27:55qui y sont affectés.
00:27:57Elle a cette formule
00:27:58en disant désormais
00:27:59être prêt
00:28:00c'est le nouveau nom
00:28:01de la paix
00:28:01et je trouve que c'est
00:28:02une excellente formule.
00:28:04Il faut être prêt à tout.
00:28:05Et la paix
00:28:06c'est être prêt.
00:28:07Donc je voulais dire merci
00:28:08à Catherine Dautrin
00:28:08pour cette formidable interview
00:28:10et après plutôt
00:28:11en bonne humeur
00:28:12et à l'inverse
00:28:12de ce que je viens de dire
00:28:13je reviens d'un petit séjour
00:28:14au Chois de l'Africa
00:28:15à Rabat
00:28:16qui rassemblait
00:28:17les 500 grands décideurs africains.
00:28:18D'accord.
00:28:19C'était une découverte pour moi
00:28:20et je dois vous dire
00:28:21que j'ai pris une claque
00:28:22dans le bon sens du terme.
00:28:23Il y a une énergie
00:28:24une envie de croquer le monde
00:28:25une envie de tisser
00:28:26des partenariats
00:28:27avec la France
00:28:27et avec l'Europe
00:28:28intelligente.
00:28:29Il faut absolument y aller
00:28:30et en fait
00:28:31ils n'ont pas peur des obstacles
00:28:32ils ont envie de construire
00:28:34reconstruire
00:28:34tisser
00:28:35grandir
00:28:35ce qui était notre cas
00:28:36il y a très longtemps.
00:28:37Ce qui était notre cas
00:28:37il y a finalement
00:28:38plusieurs décennies
00:28:39on l'a oublié
00:28:39mais il faut absolument
00:28:40qu'on redevienne comme ça.
00:28:42Ça existe ailleurs
00:28:42c'est possible
00:28:43il faut y aller.
00:28:44Coralie
00:28:44vous n'avez pas l'impression
00:28:46que la très belle interview
00:28:48de Catherine Vautrin
00:28:49était une réponse
00:28:50à ceux qui initialement
00:28:52avaient pu dire
00:28:53qu'au fond
00:28:54elle n'était pas à sa place
00:28:55dans ce ministère.
00:28:56Je pense qu'elle n'y prête
00:28:57même pas attention
00:28:58je la connais très peu
00:28:59mais de ce que je comprends d'elle
00:29:01elle a un objectif
00:29:02et elle tient la ligne
00:29:04elle ne s'occupe pas
00:29:05des critiques
00:29:05qui peuvent venir
00:29:06de part d'ailleurs
00:29:07elle le vit comme une perte d'énergie
00:29:09je pense qu'elle a parfaitement raison
00:29:10elle se concentre sur l'objectif
00:29:11et l'objectif
00:29:12c'est que nos armées
00:29:12continuent d'être prêtes
00:29:14je crois qu'elles le sont
00:29:14et qu'elles puissent continuer à l'être
00:29:16et notamment
00:29:16sur la lutte technologique
00:29:18la guerre informationnelle
00:29:19qui s'annonce
00:29:20ça exige d'être de très haut niveau
00:29:22et de pouvoir se renouveler
00:29:23très vite
00:29:24tout le temps.
00:29:26Une petite réflexion peut-être ?
00:29:27Oui je suis très heureux
00:29:29du tour de table de Coralie
00:29:30pour une simple et bonne raison
00:29:31grâce à ça
00:29:32Le premier sur Catherine Vautrin
00:29:34parce que ça me permet
00:29:34de me rendre compte
00:29:35que madame la ministre
00:29:36et ses conseillers
00:29:36ont lit
00:29:37Sun Tzu l'art de la guerre
00:29:38puisque c'est de ce livre
00:29:39qui est tiré
00:29:40la citation en question
00:29:41donc ils ont au moins
00:29:43des bonnes références
00:29:43littéraires
00:29:44c'est un bon point à soulever
00:29:45pour le reste
00:29:46je suis assez d'accord
00:29:46sur la nécessité
00:29:48de voter sur des projets
00:29:49de ce type
00:29:50à l'unisson
00:29:51mais la répartition actuelle
00:29:53à l'Assemblée
00:29:53les discussions
00:29:54qui sont en cours
00:29:55et les négociations
00:29:56m'incitent
00:29:57à la plus grande prudence
00:29:59même si je dois reconnaître
00:30:00à Sébastien Lecornu
00:30:01une grande habileté
00:30:02pour le moment
00:30:03Oui
00:30:03c'est vrai
00:30:05puisque vous avez la parole
00:30:06Samuel Bauton
00:30:07le sondage
00:30:08de Cluster 17
00:30:10qui fait un travail
00:30:11remarquable depuis déjà
00:30:12quelques années
00:30:12qui a souvent l'habitude
00:30:13de taper juste
00:30:14dans ses sondages
00:30:14et qui m'a fait remonter
00:30:16finalement quelque chose
00:30:17que beaucoup de gens
00:30:18à Marseille me disaient
00:30:19et que j'avais de peine
00:30:19à croire
00:30:20c'était la puissance
00:30:21du Rassemblement National
00:30:22moi j'ai 35 ans
00:30:23j'ai vécu pendant 15 ans
00:30:25avec Stéphane Ravier
00:30:25comme candidat
00:30:27des quartiers Nord
00:30:28et du Rassemblement National
00:30:29qui peinait
00:30:30à dépasser certains scores
00:30:31et à se hisser
00:30:32au second tour
00:30:33et aujourd'hui
00:30:34Franck Aligio
00:30:35qui est en pole position
00:30:38et ça pose une vraie question
00:30:39d'abord
00:30:40est-ce que Martine Vassal
00:30:41a eu raison
00:30:41de récupérer
00:30:42le soutien d'En Marche
00:30:43et d'Horizon
00:30:44je ne pense pas
00:30:45je pense aussi
00:30:45qu'elle a fait une erreur dramatique
00:30:47sur la composition
00:30:48de son équipe de campagne
00:30:49puisqu'elle s'est entourée
00:30:50de losers historiques
00:30:51de la droite
00:30:52qui ont mené ce parti
00:30:54à la décrépitude
00:30:55qui est la sienne
00:30:55à Marseille en l'occurrence
00:30:57et puis maintenant
00:30:58tout ça
00:30:58il y a Benoît Payan
00:30:59qui va devoir jouer
00:31:00un vrai jeu d'équilibriste
00:31:02puisqu'il est maire sortant
00:31:03puisqu'il va le devoir
00:31:03probablement composer
00:31:04avec la candidature
00:31:06de Sébastien Delogu
00:31:07qui est aujourd'hui
00:31:08crédité de 16% des voix
00:31:09ce qui n'est pas négligeable
00:31:10la bonne nouvelle pour lui
00:31:12c'est que peu importe
00:31:12la configuration
00:31:13et peu importe
00:31:14les métiers au second tour
00:31:15il arrive à se tenir
00:31:17plus ou moins
00:31:17sur la première
00:31:18deuxième position
00:31:19aujourd'hui
00:31:19on a une ville
00:31:20qui est peut-être
00:31:20à l'image du pays
00:31:21qui est divisée
00:31:22en quatre blocs
00:31:23plus ou moins inégaux
00:31:24et ça va être passionnant
00:31:26à suivre
00:31:26donc toute la question
00:31:27c'est de savoir finalement
00:31:28est-ce que
00:31:29le vrai ennemi
00:31:31de Martine Vassal
00:31:32c'est Benoît Payan
00:31:32ou finalement
00:31:33c'est pas aller taper des voix
00:31:34au Rassemblement National
00:31:35qui est très fort
00:31:35et la question
00:31:37c'est de savoir
00:31:37comment des gens
00:31:38qui ont traité
00:31:38Benoît Payan
00:31:39de génocidaire et autres
00:31:41vont pouvoir lui accorder
00:31:42son soutien
00:31:43sans aucune concession
00:31:45j'avais lu dans un des journaux
00:31:47du dimanche
00:31:48qu'au contraire
00:31:49Martine Vassal
00:31:51était très bien placée
00:31:52ce n'est plus le cas
00:31:54elle a 23%
00:31:54sur ce sondage
00:31:55d'autres sondages
00:31:56effectivement
00:31:57l'ont placée
00:31:57à 27-25
00:31:58mais avec une fiabilité
00:31:59à titre très personnel
00:32:01que je considère moindre
00:32:02de par les instituts
00:32:03et puis après
00:32:05la réalité
00:32:05c'est que Martine Vassal
00:32:06elle n'est pas dans
00:32:07une position facile
00:32:08elle a le bilan
00:32:09de Jean-Claude Godin
00:32:09qui lui colle à la peau
00:32:10et c'est 25 ans de bilan
00:32:11c'est des responsabilités
00:32:13au sein du département
00:32:14et malheureusement
00:32:16tout n'a pas été parfait
00:32:17alors quand vous rajoutez
00:32:18des soutiens nationaux
00:32:19qui aujourd'hui
00:32:19sont vilipendés
00:32:20dans tous les sens
00:32:21moi je l'ai vécu en 2014
00:32:22le soutien de François Hollande
00:32:23il n'a pas porté
00:32:24sans son candidat socialiste
00:32:26aujourd'hui
00:32:26il n'existe plus
00:32:27allez pour rester avec nous
00:32:28dans un instant
00:32:29on va revenir sur
00:32:30sur Nicolas Sarkozy
00:32:31avec ce tweet
00:32:32je vous le lis
00:32:34un peu morcelé
00:32:37il dit à la fin
00:32:37le droit a été appliqué
00:32:39je vais maintenant préparer
00:32:40le procès en appel
00:32:41mon énergie
00:32:41ne s'est tendue
00:32:42que vers un seul but
00:32:44de prouver mon innocence
00:32:45la vérité triomphera
00:32:46c'est une évidence
00:32:47que la vie enseigne
00:32:48la fin de l'histoire
00:32:49reste à écrire
00:32:50on en parle dans un instant
00:32:510826 300 300
00:32:53vous voulez partager
00:32:54en tout cas
00:32:55évoquer
00:32:57ce que vous avez envie
00:32:59de dire
00:32:59avec nous
00:33:00aujourd'hui
00:33:00jusqu'à 19h30
00:33:01ce numéro de téléphone
00:33:02est à vous
00:33:03et on revient
00:33:03dans un instant
00:33:04Sud Radio
00:33:05c'est votre opinion
00:33:07qui compte
00:33:07j'adore Sud Radio
00:33:08et alors
00:33:09des choses positives
00:33:10à prendre
00:33:11et des informations
00:33:13que l'on n'a pas ailleurs
00:33:15Sud Radio
00:33:16parlons
00:33:16les vrais voix
00:33:18Sud Radio
00:33:1918h 20h
00:33:20Cécile de Minibus
00:33:21avec une joyeuse bande
00:33:23autour de moi
00:33:25aujourd'hui
00:33:25on pense bien à
00:33:26Philippe David
00:33:26qui est en vacances
00:33:27j'espère qu'il va bien
00:33:29Philippe David
00:33:30il doit gâtouiller
00:33:32auprès de l'adorable
00:33:33petite fille
00:33:34exactement
00:33:34mais non seulement
00:33:35il doit nous écouter
00:33:36mais en plus
00:33:37visiblement il mange
00:33:38puisqu'il fait des photos
00:33:39sur Twitter
00:33:40pour montrer
00:33:41que même
00:33:42à 18h
00:33:42à 17h
00:33:43à 15h
00:33:44à 22h
00:33:44il mange
00:33:45toute la journée
00:33:46ça a l'air de faire
00:33:46un friand au fromage
00:33:47c'était un vol au vent
00:33:49c'était un vol au vent
00:33:50Mon Dieu
00:33:54Philippe Bilger est avec nous
00:33:56Samuel Botton
00:33:57et Coralie Dubost
00:33:58et on va revenir
00:33:59sur cette information
00:34:01de notre ancien président
00:34:04de la République
00:34:04Nicolas Sarkozy
00:34:05qui est sorti de prison
00:34:06aujourd'hui
00:34:07c'est l'info en plus
00:34:08Les vrais voix
00:34:10Sud Radio
00:34:11Et donc l'ancien président
00:34:13Nicolas Sarkozy
00:34:13a regagné son domicile
00:34:15dans la journée
00:34:15après sa mise en liberté
00:34:17sous contrôle judiciaire
00:34:19je vais forcément
00:34:20me tourner tout de suite
00:34:20vers Philippe Bilger
00:34:22Philippe
00:34:24on l'attendait
00:34:24cette sortie
00:34:25alors on n'avait pas le jour
00:34:26mais on imaginait
00:34:28en tout cas
00:34:28qu'elle puisse se solder
00:34:29pour quelque chose
00:34:32de positif
00:34:32pour Nicolas Sarkozy
00:34:33Vous avez raison
00:34:33j'ai bien aimé
00:34:35la manière
00:34:35dont elle a été décidée
00:34:37alors je suis
00:34:39sans ironie
00:34:40vraiment
00:34:41très heureux
00:34:43pour Nicolas Sarkozy
00:34:44qui sort
00:34:46dans des conditions
00:34:47où un contrôle
00:34:48judiciaire
00:34:49très précautionneux
00:34:50lui a été imposé
00:34:52notamment
00:34:53ne plus rencontrer
00:34:54Gérald Darmanin
00:34:55et son cabinet
00:34:56ensuite
00:34:57il est évident
00:34:58que
00:34:59le tribunal
00:35:00la cour
00:35:02pardon
00:35:02a été très
00:35:03suspicieuse
00:35:04à l'égard
00:35:05de Gérald Darmanin
00:35:06et de son cabinet
00:35:07c'est une première
00:35:09à mon avis
00:35:09dans un arrêt
00:35:10pour une mise
00:35:11en liberté
00:35:12sous contrôle judiciaire
00:35:14et donc
00:35:15pardon de le dire
00:35:17je trouve que
00:35:18c'est une parfaite réponse
00:35:20à ce qu'un certain
00:35:22climat politique
00:35:23et médiatique
00:35:24a apporté
00:35:26comme délire
00:35:27dans cette affaire
00:35:28encore une fois
00:35:29je suis ravi
00:35:30de cette liberté
00:35:31et je crois
00:35:32qu'elle va permettre
00:35:34d'appréhender
00:35:35bien mieux
00:35:36le fond
00:35:37de ce qui a inspiré
00:35:38le jugement
00:35:39qu'on a contesté
00:35:41et probablement
00:35:43ce qui va irriguer
00:35:44les débats
00:35:45de mars
00:35:462026
00:35:47lorsque l'affaire
00:35:48viendra en appel
00:35:49alors le fait
00:35:50de ne pas pouvoir
00:35:50rencontrer le garde des Sceaux
00:35:51ou quelqu'un
00:35:52de l'affaire
00:35:53c'est parce qu'il y a
00:35:54d'autres affaires
00:35:55qui se percutent
00:35:56bien sûr
00:35:56Coralie Dubos
00:35:57est-ce que
00:35:58aujourd'hui
00:35:59on se dit
00:36:01c'est peut-être mieux
00:36:02de l'avoir à l'extérieur
00:36:03plutôt qu'à l'intérieur
00:36:04en tout cas
00:36:05en présent
00:36:06quel est votre avis
00:36:07vous aujourd'hui
00:36:08sur ce sujet
00:36:08si on peut donner un avis
00:36:10bien entendu
00:36:10oui alors
00:36:11je ne vais pas
00:36:12sur le fond de l'affaire
00:36:13qui en plus
00:36:14va être réexaminé
00:36:15etc
00:36:15mais l'exécution provisoire
00:36:17je crois qu'elle avait
00:36:18choqué beaucoup de personnes
00:36:19et moi y compris
00:36:20j'avoue que c'était
00:36:21à minima
00:36:22la partie du jugement
00:36:23qui m'était incompréhensible
00:36:25et donc je pense
00:36:27que c'est à ce stade
00:36:28beaucoup plus décent
00:36:29que ça se passe
00:36:30de cette façon
00:36:31toutes les conséquences
00:36:31que ça générait sur place
00:36:32c'était visiblement
00:36:33assez compliqué
00:36:34oui
00:36:34et même sans toutes
00:36:36même sans toutes
00:36:37les conséquences
00:36:38que ça générait sur place
00:36:39même s'il n'avait pas fallu
00:36:40aménager
00:36:41certaines choses
00:36:42bon
00:36:43au regard des conditions
00:36:46de l'exécution provisoire
00:36:47je n'étais pas tout à fait certaine
00:36:48et je pense
00:36:49comme Philippe
00:36:50que c'est bien
00:36:51de se concentrer
00:36:51sur le fond de l'affaire
00:36:52et que c'est
00:36:54même très important
00:36:55pour le pays
00:36:55de pouvoir se concentrer
00:36:57sur le fond de l'affaire
00:36:57c'est le véritable enjeu
00:36:59Samuel Botton
00:37:02je suis content
00:37:03pour Pascal Praud
00:37:04j'ai lu sa tribune
00:37:05il me manque
00:37:05j'ai cru qu'il nous avait quitté
00:37:06pendant un moment
00:37:07mais rassurez-vous
00:37:07il est encore vivant
00:37:08non moi ce qui m'a interloqué
00:37:10c'est le cirque
00:37:12auquel on a eu droit
00:37:13pendant trois semaines
00:37:14que ça soit
00:37:15les députés LFI
00:37:15qui aient essayé
00:37:16de se rendre à cette prison
00:37:17pour le rencontrer
00:37:18mais c'était
00:37:18totalement ahurissant
00:37:20et de la même manière
00:37:21les prises de positions
00:37:22nombreuses
00:37:22de Gérald Darmanin
00:37:24à son égard
00:37:24ou même
00:37:25du déploiement de moyens
00:37:28que ça a nécessité
00:37:29d'avoir Nicolas Sarkozy
00:37:30en prison
00:37:30on a eu droit
00:37:31à un journal intime
00:37:33quasiment journalier
00:37:34on a appris
00:37:34qu'il se refusait
00:37:36à cuisiner par dignité
00:37:37je pense que ça a fait
00:37:37beaucoup plaisir
00:37:38à beaucoup de français
00:37:38d'entendre ça
00:37:39pour le reste
00:37:40effectivement
00:37:41je pense que
00:37:41d'un point de vue
00:37:42judiciaire
00:37:43et pour plein d'autres raisons
00:37:44c'est peut-être mieux
00:37:45de l'avoir dehors
00:37:46parce que c'est une situation
00:37:47qui n'était pas tenable
00:37:48Sarkozy est un français
00:37:50comme les autres
00:37:51mais il y avait
00:37:52des circonstances exceptionnelles
00:37:54c'est un ancien président
00:37:55de la République
00:37:55c'est un ancien ministre
00:37:56de l'Intérieur
00:37:57avec toute la haine
00:37:58que cela peut véhiculer
00:37:59de la part
00:38:00de ses coprisonniers
00:38:02à ce moment-là
00:38:03je ne suis pas certaine
00:38:04que ce soit un français
00:38:04comme les autres
00:38:05pardon de vous couper
00:38:06parce que par ailleurs
00:38:07c'était dans le jugement
00:38:07c'était dans son jugement
00:38:10eu égard aux responsabilités
00:38:11etc.
00:38:12et à son statut particulier
00:38:13alors l'exemplarité
00:38:14devait être plus grande
00:38:15donc il a
00:38:16finalement
00:38:17ce côté français
00:38:18comme les autres
00:38:19j'entends l'argument
00:38:20mais je crois
00:38:20qu'il n'a jamais été
00:38:21un français comme les autres
00:38:22parce qu'il a été président
00:38:23je ne suis pas sûre
00:38:26qu'il était injusticiable
00:38:27comme les autres
00:38:28je vois ce que vous voulez dire
00:38:28je vais juste le prendre
00:38:29dans l'autre sens
00:38:3030 secondes
00:38:30allez-y
00:38:31je l'approuve
00:38:32je l'approuve
00:38:33oui je l'approuve
00:38:34je comprends
00:38:35dans l'autre sens
00:38:36c'est aussi les moyens
00:38:37qui sont les siens
00:38:37et l'image qui véhicule
00:38:40c'est-à-dire pour moi
00:38:40il a été jugé
00:38:41comme un français
00:38:42comme les autres
00:38:42les magistrats
00:38:43ont fait leur travail
00:38:44et c'est là où je vous dis
00:38:44c'est dans le jugement
00:38:45dans le jugement
00:38:45il y a une phrase
00:38:46pour distinguer
00:38:47parce que l'affaire
00:38:48est antérieure à ça
00:38:49et qu'on arrive derrière
00:38:50c'est-à-dire au moment
00:38:50où ça commence
00:38:51il n'est pas président
00:38:52au moment où cette affaire
00:38:53commence
00:38:53donc ça c'est le premier point
00:38:54et puis après
00:38:55sur le deuxième
00:38:57c'est se dire
00:38:57qu'il a été jugé
00:38:58comme injusticiable
00:38:59quelconque
00:39:00donc là-dessus
00:39:01aucun souci
00:39:01par contre effectivement
00:39:02c'était la question
00:39:03des moyens
00:39:03de son image
00:39:04de sa personnalité
00:39:05de ce qu'il est
00:39:05de ce véhicule
00:39:06il n'a pas été jugé
00:39:07comme injusticiable
00:39:08quelconque
00:39:08quand vous avez dans le jugement
00:39:09que la gradation
00:39:11de la sanction
00:39:12a été évaluée
00:39:13eu égard
00:39:14au fait qu'il n'est pas
00:39:15un citoyen comme les autres
00:39:16mais parce qu'il a été
00:39:17un président
00:39:17mais je trouve que c'est
00:39:19une question hyper intéressante
00:39:21exactement la même chose
00:39:22parce qu'il avait
00:39:22des moyens financiers
00:39:23qui lui permettaient
00:39:25de potentiellement
00:39:25se soustraire à la justice
00:39:26ou autre
00:39:27et je trouve que c'est
00:39:28deux parallèles intéressants
00:39:29sur des corps de métier
00:39:29différents
00:39:30un politique
00:39:30et un dirigeant
00:39:31un privé et un public
00:39:32c'est un métier
00:39:34l'autre c'est une élection
00:39:35sur l'université direct
00:39:36de la totalité des français
00:39:37pour se soustraire
00:39:39potentiellement
00:39:40je ne dis pas
00:39:40qu'il allait le faire
00:39:41à la justice
00:39:41oui effectivement
00:39:43je comprends
00:39:44que la justice
00:39:44n'ait pas été rassurée
00:39:45qu'elle ait voulu
00:39:45prendre trois semaines
00:39:46pour s'organiser
00:39:47comme l'a dit Philippe
00:39:48sur les conditions
00:39:49de sa libération
00:39:49et là-dessus
00:39:50il n'y a absolument
00:39:51rien qui me choque
00:39:52on est en France
00:39:54chacun
00:39:54parce que vous pensez
00:39:55que ça a changé
00:39:56quelque chose vous
00:39:56le fait qu'il aille
00:39:58en prison
00:39:58de s'organiser
00:39:59oui je pense que
00:40:00ça permet surtout
00:40:01aux éléments clés
00:40:02de cette affaire
00:40:02de ne pas parler
00:40:04les uns avec les autres
00:40:05ça permet aussi
00:40:06de cadrer justement
00:40:07ça n'empêchait pas
00:40:07de le faire
00:40:08ça n'empêchait pas
00:40:09je pense que
00:40:11il n'aurait pas été
00:40:12en prison
00:40:13que je n'aurais pas
00:40:14été scandalisé
00:40:15il faut être clair
00:40:16l'exécution
00:40:17provisoire
00:40:18ça a perturbé
00:40:19l'appréhension
00:40:20du fond du jugement
00:40:21mais là où je rejoins
00:40:23Coralie
00:40:23si je l'ai bien comprise
00:40:25moi je suis très
00:40:26accordé
00:40:28au raisonnement
00:40:29du tribunal
00:40:29qui dit
00:40:30plus on a de responsabilité
00:40:32et de privilèges
00:40:34si Nicolas Sarkozy
00:40:36est coupable
00:40:36l'affaire est gravissime
00:40:38c'est une intelligence
00:40:39avec l'ennemi
00:40:40et je conçois
00:40:42qu'un tribunal
00:40:43puisse sanctionner
00:40:45plus lourdement
00:40:45quelqu'un
00:40:46qui a des responsabilités
00:40:48plus lourdes
00:40:48alors qu'en général
00:40:50le commun des citoyens
00:40:51fait l'inverse
00:40:52il en réfère
00:40:54aux voyous
00:40:54en disant
00:40:55c'est scandaleux
00:40:56les voyous
00:40:56ne sont pas condamnés
00:40:58j'entends Philippe
00:40:58ce que vous dites
00:40:59et je comprends
00:41:00mais à ce moment là
00:41:01pourquoi on va devant
00:41:01une juridiction ordinaire
00:41:02et pas devant
00:41:04exceptionnelle
00:41:05mais parce que
00:41:06Coralie
00:41:06vous le savez
00:41:07tout ça n'a pas été
00:41:09Allez merci les amis
00:41:12dans un instant
00:41:14la suite
00:41:14des vrais voix
00:41:150826 300 300
00:41:17tout de suite
00:41:17c'est Thomas Minet
00:41:19Saxo Bank
00:41:21l'expert de la bourse
00:41:22en ligne présente
00:41:23Sud Radio
00:41:25les incontournables
00:41:26de la bourse
00:41:27Thomas Minet
00:41:28On vous retrouve désormais
00:41:29pour un nouveau rendez-vous
00:41:31tous les lundis soirs
00:41:32vers 18h50
00:41:33avec notre nouvel expert
00:41:35Fabien Quériel
00:41:35qui est directeur général
00:41:36de Saxo Bank
00:41:37et avec Fabien
00:41:38on va parler bourse
00:41:39et marché financier
00:41:40Bonsoir Fabien
00:41:41Bonsoir Thomas
00:41:42Fabien
00:41:43investir en bourse
00:41:44c'est un sujet passionnant
00:41:46on va le découvrir avec vous
00:41:47toute cette saison
00:41:48et parfois complexe
00:41:49qu'elle mérite
00:41:50d'être développée
00:41:51si on regarde
00:41:52à l'intérieur
00:41:52de nos frontières
00:41:53l'indice français
00:41:54du 4,40
00:41:55a récemment dépassé
00:41:56son record
00:41:57et ce dans un contexte
00:41:58économique français
00:41:59marqué par un déficit
00:42:01croissant
00:42:01et une instabilité politique
00:42:03alors avant d'expliquer
00:42:04le comment et le pourquoi
00:42:05on va revenir avec vous
00:42:07sur la création de la bourse
00:42:08justement
00:42:09il vient d'où ce mot
00:42:10bourse Fabien Quériel ?
00:42:11Eh bien tout commence
00:42:12au Moyen-Âge
00:42:13c'est à ce moment-là
00:42:14que la première bourse
00:42:15ou en tout cas
00:42:15le nom apparaît
00:42:17au 15e siècle
00:42:18la Bruges
00:42:18en Belgique
00:42:19on a des marchands
00:42:20venus d'Italie
00:42:21qui arrivent en Belgique
00:42:22pour vendre leurs marchandises
00:42:23et ils arrivent avec des marchandises
00:42:24et des lettres de change
00:42:25et ces marchands se réunissent
00:42:27alors dans des auberges
00:42:28dans des grandes maisons
00:42:29et une des familles
00:42:30qui les accueille
00:42:30alors excusez mon accent flamand
00:42:32mais c'est la famille
00:42:33Van der Börse
00:42:34alors la famille a disparu
00:42:36mais Börse est restée
00:42:37et c'est devenu bourse
00:42:38alors c'est passionnant
00:42:39mais du coup
00:42:40ensuite
00:42:40où se sont développées
00:42:41ces fameuses bourses ?
00:42:42alors la vraie première bourse
00:42:44comme on la connaît aujourd'hui
00:42:45comme un marché
00:42:46où on achète
00:42:47et on vend des actions
00:42:48c'est Amsterdam
00:42:49au début du 17e siècle
00:42:50on pouvait y acheter
00:42:51des actions
00:42:52de la société
00:42:53qui s'appelait
00:42:53la compagnie néerlandaise
00:42:55des Indes orientales
00:42:57c'était une société
00:42:58qui faisait des expéditions
00:42:59commerciales vers l'Asie
00:43:00plus particulièrement
00:43:01vers l'Indonésie
00:43:01et ils avaient besoin
00:43:02de financer ces expéditions
00:43:04une société
00:43:05qui a besoin de financement
00:43:06des gens qui ont de l'argent
00:43:07ils se rencontrent
00:43:08et c'est devenu une bourse
00:43:09alors du coup
00:43:09est-ce que ces bourses
00:43:10ont dû faire face
00:43:11à des transformations
00:43:11depuis leur création ?
00:43:13bien sûr
00:43:14tout au cours de l'histoire
00:43:15la première bourse
00:43:16à Amsterdam
00:43:17elle a quand même
00:43:18mis quelques fondements
00:43:19on avait des cotations
00:43:20qui permettaient
00:43:20de connaître les prix
00:43:21des courtiers
00:43:22pour acheter des titres
00:43:23il y avait même
00:43:24de la spéculation
00:43:24puisque la première
00:43:25bulle financière
00:43:26elle date de 1637
00:43:27et c'était sur les bulbes
00:43:29de tulipes
00:43:29mais les bourses
00:43:31ont évolué avec l'histoire
00:43:32la révolution industrielle
00:43:3318ème au Royaume-Uni
00:43:3519ème en France
00:43:36Londres-Paris
00:43:37création des bourses
00:43:38pour financer
00:43:39des sociétés industrielles
00:43:40et des sociétés
00:43:41qui faisaient
00:43:41les voies de chemin de fer
00:43:43alors du coup
00:43:44ce sont des pratiques
00:43:44qui nous paraissent
00:43:45un peu lointaines
00:43:46c'est toujours le problème
00:43:46de l'histoire
00:43:47mais le digital
00:43:48est aujourd'hui omniprésent
00:43:50il est arrivé
00:43:50clairement
00:43:51clairement
00:43:52les bourses
00:43:52ont toujours bénéficié
00:43:53des avancées technologiques
00:43:55la première un peu notable
00:43:56c'est Thomas Edison
00:43:57qui avait créé une machine
00:43:58qu'on appelait
00:43:59le stock ticker
00:44:00qui permettait d'envoyer
00:44:01des cours d'action
00:44:03d'une ville
00:44:04à l'autre
00:44:04aux Etats-Unis
00:44:05ensuite on a eu
00:44:06les machines de cotation
00:44:07qui permettaient d'afficher
00:44:08les cours des actions
00:44:09sur des écrans
00:44:10et ça remplaçait
00:44:11les tableaux noirs
00:44:11où on écrivait
00:44:12les cours à la craie
00:44:13et puis arrivé
00:44:14dans les années 70-80
00:44:15l'électronique
00:44:16l'informatisation
00:44:17où on saisissait
00:44:18les ordres
00:44:19sur un ordinateur
00:44:20on ne faisait plus ça
00:44:21à la criée
00:44:21et à la voix
00:44:22et puis plus récemment
00:44:23l'arrivée d'internet
00:44:24il y a à peu près
00:44:2425 ans
00:44:25un peu plus
00:44:25où là ça a révolutionné
00:44:27le trading
00:44:28et aujourd'hui
00:44:29l'intelligence artificielle
00:44:30le trading algorithmique
00:44:31le trading à haute fréquence
00:44:32qui change tout
00:44:32Bon du coup
00:44:33on a peut-être un peu perdu
00:44:34ce côté authentique
00:44:35qu'on rencontrait
00:44:35dans les années passées
00:44:36mais est-ce que pour autant
00:44:37toutes ces évolutions
00:44:38servent le client final
00:44:39en définitive ?
00:44:40Toujours
00:44:41la technologie a toujours
00:44:42apporté un bienfait
00:44:43dans le cas de la bourge
00:44:44je peux vous en citer trois
00:44:45il y a la transparence
00:44:46puisqu'aujourd'hui
00:44:46on sait ce qui se passe
00:44:47sur une place de négociation
00:44:49on connaît les cours
00:44:50on connaît le nombre
00:44:51de personnes qui achètent
00:44:52le nombre de personnes
00:44:52qui vendent
00:44:53ceux qui attendent
00:44:53ce qu'on appelle
00:44:54être dans le carnet
00:44:54il y a une fiabilité supplémentaire
00:44:56puisqu'il n'y a plus
00:44:57d'erreurs humaines possibles
00:44:59puisqu'on a automatisé
00:45:00et informatisé
00:45:01les échanges
00:45:02et enfin
00:45:02il y a une rapidité
00:45:04qu'on n'a pas connue
00:45:05de l'histoire
00:45:06c'est qu'aujourd'hui
00:45:07vous pouvez exécuter
00:45:08un ordre
00:45:08sur n'importe quelle place
00:45:09dans le monde
00:45:10où que vous soyez
00:45:10même depuis
00:45:11votre téléphone portable
00:45:12Donc si je vous ai bien compris
00:45:13en résumé de vos propos
00:45:14Fabien
00:45:15les bourses
00:45:15du coup seraient donc
00:45:16en évolution constante
00:45:18sous l'influence
00:45:18des changements économiques
00:45:20technologiques et réglementaires
00:45:21devenus aujourd'hui
00:45:22le pivot de l'économie mondiale
00:45:24Complètement
00:45:24les bourses
00:45:25c'est un pivot
00:45:26de l'économie mondiale
00:45:26ça finance l'économie mondiale
00:45:28la technologie a permis
00:45:30de démocratiser
00:45:31l'accès à ces marchés financiers
00:45:33et aujourd'hui
00:45:33c'est plus réservé
00:45:34à une élite
00:45:34n'importe qui
00:45:35peut intervenir
00:45:36sur les marchés financiers
00:45:38chacun
00:45:38à condition de s'éduquer
00:45:40de se former
00:45:40bien sûr
00:45:41puisqu'il ne faut pas y aller
00:45:42sans
00:45:42il faut y aller en connaissance de cause
00:45:44mais chacun doit prendre
00:45:45son avenir financier en main
00:45:46chacun doit s'émanciper
00:45:48financièrement
00:45:49pour pouvoir préparer l'avenir
00:45:50Merci Fabien
00:45:51pour vos explications
00:45:52très concrètes
00:45:53et on vous retrouve
00:45:54lundi prochain
00:45:54pour un autre numéro
00:45:55d'Osez investir
00:45:56les incontournables
00:45:57de la bourse
00:45:57et je vous retrouve
00:45:58dimanche à 9h25
00:46:00dans la matinale week-end
00:46:01Sud Radio
00:46:03les incontournables
00:46:04de la bourse
00:46:04Thomas Binet
00:46:06avec Saxo Bank
00:46:08l'expert
00:46:08de la bourse en ligne
00:46:09Allez vous restez avec nous
00:46:11dans un instant
00:46:12la suite des vraies voix
00:46:130826 300 300
00:46:16on va revenir sur
00:46:16cette information
00:46:17Emmanuel Macron
00:46:19qui va recevoir
00:46:19le président
00:46:20de l'autorité
00:46:21parlementaire
00:46:21le 11 novembre
00:46:24vous êtes pour
00:46:25contre
00:46:250826 300 300
00:46:27on en parle dans un instant
00:46:28et on est ensemble
00:46:29jusqu'à 19h30
00:46:30à tout de suite
00:46:31Sud Radio
00:46:32Sud Radio
00:46:33Parlons vrai
00:46:33Parlons vrai
00:46:34Sud Radio
00:46:35Les vraies voix Sud Radio
00:46:3718h20
00:46:38Cécile de Minibus
00:46:40Et ils sont autour
00:46:41de cette table
00:46:42en tout cas
00:46:42en forme
00:46:43très en forme
00:46:44Philippe Bilger
00:46:45pour commencer
00:46:45Ah ben oui
00:46:46ça c'est sûr
00:46:47il est content
00:46:47Philippe Bilger
00:46:48parce qu'il est à côté
00:46:48de Coralie Dubost
00:46:50et il s'est dit
00:46:51tiens
00:46:51Et à côté de vous
00:46:52Ah oui ça va
00:46:52C'est vrai
00:46:53C'est vrai
00:46:53C'est vrai
00:46:54C'est un élément
00:46:55très important
00:46:56bien sûr
00:46:56avec Samuel Bauton
00:46:58qui était avec nous
00:46:58Vous êtes content
00:46:59Samuel ?
00:47:00Très content
00:47:01J'ai Pierre-François
00:47:02Non c'est pas Pierre-François
00:47:03c'est François Louis
00:47:03Mais Pierre-François
00:47:07a l'air très sympa aussi
00:47:08Je suis désolé
00:47:09Et tout de suite
00:47:11on va revenir
00:47:12sur cette information
00:47:13Mahmoud Abbas
00:47:14qui est président
00:47:15de l'autorité palestinienne
00:47:16qui sera reçu
00:47:17demain
00:47:18par Emmanuel Macron
00:47:19Alors c'est une position
00:47:21Philippe Bilger
00:47:22qui divise beaucoup
00:47:23forcément l'arrivée
00:47:25sur notre territoire
00:47:27en tout cas
00:47:27du président palestinien
00:47:29Oui mais
00:47:30il me semble
00:47:32que cette rencontre
00:47:33est beaucoup moins provocatrice
00:47:35que celle qu'il avait eue
00:47:36avec le responsable
00:47:39de la Syrie
00:47:40Et autant je
00:47:42suis réservé
00:47:44à l'égard d'Emmanuel Macron
00:47:46dans la politique intérieure
00:47:48autant je trouve
00:47:50qu'on a le droit
00:47:51de lui concéder
00:47:52quelque chose
00:47:53sur le plan international
00:47:55et même si
00:47:57ce qu'il fait
00:47:58apparaît comme un appendice
00:48:00à ce que tente
00:48:01Donald Trump
00:48:02ça peut être utile
00:48:04et donc je trouve
00:48:05qu'il fait très bien
00:48:06en faisant ça
00:48:07Ça va donc
00:48:08dans cette politique
00:48:10de la paix finalement
00:48:12Coralie Dubost ?
00:48:14Écoutez
00:48:15je pense que ça vient
00:48:15d'être très bien résumé
00:48:17par Philippe
00:48:17il est pleinement
00:48:18dans son rôle
00:48:19de chef de l'État
00:48:20donc il n'y a absolument
00:48:22rien d'anormal
00:48:22au fait qu'il conduise
00:48:24les affaires internationales
00:48:26du pays
00:48:26il est effectivement
00:48:28dans la ligne
00:48:29de ce qui a été
00:48:30fait précédemment
00:48:31et j'ai noté
00:48:32votre habileté
00:48:33pour parler d'appendice
00:48:34vous êtes taquin
00:48:37mais la France
00:48:38a le droit
00:48:39de tenter de rester
00:48:40sur la scène internationale
00:48:41aussi
00:48:41et puis
00:48:43si ça peut permettre
00:48:44écoutez je crois
00:48:45que tout le monde
00:48:46souhaite
00:48:46la paix
00:48:47il y a une ambiguïté
00:48:53sur la gouvernance
00:48:54forcément
00:48:54palestinienne
00:48:55tout dépend
00:48:56de quel point de vue
00:48:57on se pose
00:48:58pour moi
00:48:59il est très clair
00:49:00qu'on ne peut pas
00:49:01assimiler
00:49:02Mahmoud Abbas
00:49:02au Hamas
00:49:04là-dessus
00:49:05je pense qu'on sera
00:49:06tous d'accord
00:49:06ce que fait Emmanuel Macron
00:49:07finalement
00:49:08ce n'est ni plus ni moins
00:49:09que des relations
00:49:10diplomatiques classiques
00:49:11et il donne une continuité
00:49:13à la voie
00:49:14qu'il a tracée
00:49:14c'est-à-dire
00:49:15de reconnaître
00:49:15un État palestinien
00:49:16et j'insiste
00:49:16sur ce point
00:49:17aujourd'hui
00:49:18reconnaître un État palestinien
00:49:19ça ne veut pas dire
00:49:20signer un chèque en blanc
00:49:21à une organisation terroriste
00:49:23ce sont deux choses différentes
00:49:24il se met aussi
00:49:25dans la lignée
00:49:26d'un accord
00:49:27qu'il a travaillé
00:49:28justement avec l'Arabie Saoudite
00:49:29pour contribuer
00:49:30pour contribuer
00:49:31à cette paix
00:49:32et on va dire
00:49:33qu'il joue son rôle
00:49:33après est-ce que c'est une rencontre
00:49:35qui est déterminante
00:49:36je ne le pense pas
00:49:37est-ce qu'on aura
00:49:37des avancées notables
00:49:38non
00:49:39et je pense notamment
00:49:40à Donald Trump
00:49:41qui a aligné les rencontres
00:49:42avec des présidents
00:49:43avec Zelensky et compagnie
00:49:44et on y est encore
00:49:45donc il ne faut pas donner
00:49:46à cette rencontre
00:49:47la signification qu'elle n'a pas
00:49:49c'est un processus normal
00:49:50surtout qu'elle n'a pas encore eu lieu
00:49:51surtout qu'elle soit encore eu lieu
00:49:53tout à fait
00:49:53tout dépend de la façon
00:49:55dont se déroule les rencontres
00:49:56les rencontres
00:49:57entre Donald Trump
00:49:58et Zelensky
00:49:58parfois elle laisse ça désirer
00:49:59excusez-moi
00:50:01on en attend
00:50:02quand même quelque chose
00:50:03c'est-à-dire qu'on ne peut pas
00:50:04rien
00:50:04mais il ne faut pas
00:50:05en attendre quelque chose
00:50:06ça ne détermine pas
00:50:09tout en soi
00:50:09mais cela concourt
00:50:10il n'y aura pas
00:50:10d'annonce fracassante
00:50:12à l'issue de cette réunion
00:50:13ben oui
00:50:13la rencontre concourt
00:50:14je pense qu'elle se passera mieux
00:50:15que celle entre Trump
00:50:16et Zelensky
00:50:17que la prochaine
00:50:17mais qu'est-ce que ça envoie
00:50:18comme message
00:50:19pour ceux
00:50:20vous savez bien
00:50:21qu'en tout cas
00:50:21aujourd'hui le sujet
00:50:22est assez divise
00:50:24bien entendu
00:50:24entre les Israéliens
00:50:25et les Palestiniens
00:50:26donc il y a forcément
00:50:28aussi un message
00:50:30à envoyer
00:50:30à la communauté
00:50:31ça clarifie
00:50:32la position
00:50:34de la paix
00:50:34qui a été amenée
00:50:35par Donald Trump
00:50:36à ce moment-là
00:50:37ça clarifie
00:50:38et ça continue
00:50:39de renforcer
00:50:39le cessez-le-feu
00:50:41qui résulte
00:50:42de cet accord
00:50:43il y a plein de questions
00:50:44qui vont être liées à ça
00:50:45comme la question
00:50:46des arrivées
00:50:47d'aide humanitaire
00:50:47et autres
00:50:48la France a décidé
00:50:49de reconnaître
00:50:50un État palestinien
00:50:51et je tiens à le préciser
00:50:52à certaines conditions
00:50:53c'est-à-dire encore une fois
00:50:54Emmanuel Macron
00:50:54n'a pas signé
00:50:55un chèque en blanc
00:50:55il a dit
00:50:56nous on va reconnaître
00:50:57un État palestinien
00:50:58par contre
00:50:58il faut qu'il y ait
00:50:59des conditions de sécurité
00:51:01qui soient respectées
00:51:01pour l'État israélien
00:51:02il faut qu'il y ait aussi
00:51:04des conditions de sécurité
00:51:04qui soient respectées
00:51:05pour le peuple palestinien
00:51:06parce qu'aujourd'hui
00:51:07effectivement
00:51:08reconnaître un État palestinien
00:51:09c'est une chose
00:51:10mais à qui on va laisser
00:51:11ces pauvres gens
00:51:12donc il y a effectivement
00:51:13Mahmoud Abbas
00:51:13qui est président de l'autorité
00:51:15maintenant la question
00:51:16c'est effectivement
00:51:17quelle est la véritable autorité
00:51:18sur ce territoire
00:51:19et puis Cécile
00:51:20je le dis sans aigreur
00:51:21c'est aussi une manière
00:51:23pour Emmanuel Macron
00:51:24de remplir
00:51:27sa tâche présidentielle
00:51:29alors qu'on approche
00:51:30de la fin
00:51:30il montre
00:51:32qu'il est encore utile
00:51:33et nécessaire
00:51:34il est utile
00:51:34il a toujours été
00:51:35ça je pense qu'on peut pas
00:51:37effectivement
00:51:37on peut débattre longuement
00:51:39de son rôle
00:51:39dans les affaires intérieures
00:51:40mais sur les affaires externes
00:51:43il l'a toujours habité
00:51:43il a commencé
00:51:44son premier quinquennat
00:51:45là-dessus
00:51:45souvenez-vous
00:51:46la rencontre
00:51:46avec Poutine à Versailles
00:51:47etc.
00:51:48certains ne partagent pas
00:51:49attention les amis
00:51:50parce que là
00:51:50vous êtes à un kilomètre
00:51:51de vos micros
00:51:52il a toujours habité
00:51:54ce rôle-là
00:51:54pleinement
00:51:55il y tient
00:51:55c'est la dignité
00:51:57de la France
00:51:58et je pense
00:51:59qu'il le fera
00:51:59jusqu'au bout
00:52:00et qu'il a raison
00:52:01allez restez avec nous
00:52:05et on vous donne
00:52:07la possibilité
00:52:07en tout cas
00:52:08de remporter
00:52:08un très très joli cadeau
00:52:09puisque c'est votre appareil
00:52:11à fondu
00:52:11qui vous attend
00:52:12de la marque
00:52:13fondu Simo
00:52:14en famille
00:52:15ou entre amis
00:52:16non
00:52:17monsieur Philippe
00:52:18David
00:52:18vous ne pouvez pas jouer
00:52:19s'il vous plaît
00:52:20arrêtez
00:52:20vous allez pouvoir explorer
00:52:22les possibilités
00:52:23de la fondue
00:52:23réinventée
00:52:24un appareil révolutionnaire
00:52:25polyvalent
00:52:26et conçu pour durer
00:52:27et ça c'est une bonne nouvelle
00:52:28donc vous allez nous envoyer
00:52:29un SMS
00:52:30à Sud
00:52:31SUD
00:52:32et vous allez l'envoyer
00:52:33au 7-20-18
00:52:357-20-18
00:52:36vous écrivez Sud
00:52:37et vous pourrez être tiré
00:52:38au sort
00:52:39avant la fin
00:52:40de cette émission
00:52:41est-ce que fini
00:52:42par le droit d'envoyer
00:52:43un SMS ?
00:52:43absolument
00:52:43c'est absolument
00:52:44totalement interdit
00:52:46pour vous le faire tester
00:52:47voilà c'est ça
00:52:48bah non
00:52:48bah non
00:52:48allez dans un instant
00:52:49on va revenir sur cette question
00:52:50la régularisation
00:52:51de 250 000 clandestins
00:52:53rapporterait près de 3 milliards d'euros
00:52:55par an à l'état
00:52:56c'est ce qu'a dit
00:52:57en tout cas la présidente
00:52:58de l'association France
00:52:59Terre d'Asile
00:52:59mais aussi magistrate
00:53:00à la Cour des Comptes
00:53:01Najat Vallaud
00:53:03et Belkacem
00:53:03et c'est un petit peu le problème
00:53:05et visiblement
00:53:06ce que disent
00:53:06les LR
00:53:08pardon
00:53:08ont-ils raison
00:53:10de dire que
00:53:11Najat Vallaud-Belkacem
00:53:13sort de son rôle
00:53:14en proposant
00:53:14en tout cas
00:53:15en donnant cette information
00:53:180826-300-300
00:53:20on revient
00:53:20dans un instant
00:53:21on est ensemble
00:53:21jusqu'à 19h30
00:53:22Sud Radio
00:53:24Sud Radio
00:53:24Parlons vrai
00:53:25Parlons vrai
00:53:25Sud Radio
00:53:26Parlons
00:53:27Les Vraies Voix Sud Radio
00:53:2818h-20h
00:53:30Cécile de Minibus
00:53:31Et autour de cette table
00:53:32Philippe Bilger
00:53:33qui était avec nous
00:53:34Samuel Botton
00:53:35Coralie Dubost
00:53:36et vous
00:53:37au 0826-300-300
00:53:40et tout de suite
00:53:40c'est la question du soir
00:53:42Nous ne sommes qu'au début
00:53:44de la crise migratoire
00:53:45L'immigration n'est plus
00:53:46une chance pour la France
00:53:47Monsieur Retailleau
00:53:49a dit beaucoup de choses
00:53:50et dans l'ensemble
00:53:51je soutiens Monsieur Retailleau
00:53:52Et il faut réduire
00:53:53drastiquement
00:53:54les flux migratoires
00:53:55Je dirais
00:53:55l'immigration est un problème
00:53:56Il faut arrêter
00:53:57le chaos migratoire
00:53:58qui mènera sinon
00:53:59à une guerre civile
00:54:00Mais une autre hypocrisie
00:54:01c'est l'hypocrisie
00:54:02d'une gauche
00:54:03qui a transformé
00:54:05le débat sur l'immigration
00:54:06en un débat de posture
00:54:08et jamais de solution
00:54:09Et Najat Vallaud-Balkacem
00:54:15a dit
00:54:17qu'il fallait régulariser
00:54:18250 000 clandestins
00:54:19qui rapporteraient
00:54:20environ 3 milliards d'euros
00:54:22à l'Etat par an
00:54:23sauf que Philippe Bilger
00:54:26elle est au quai
00:54:26président de l'association
00:54:27France Terre d'Asile
00:54:28mais aussi magistrate
00:54:29à la Cour des Comptes
00:54:30Donc l'LR lui renvoie
00:54:33en tout cas ce rôle
00:54:34C'est une très bonne interrogation
00:54:35de votre part Cécile
00:54:37en réalité
00:54:37D'abord je vais me faire
00:54:39le plaisir d'approuver
00:54:41Nicolas Sarkozy
00:54:42dont les derniers propos
00:54:44sont tout à fait pertinents
00:54:45Deuxième élément
00:54:47je n'ai jamais apprécié
00:54:48Najat Vallaud-Balkacem
00:54:51comme ministre
00:54:52mais ça n'est pas
00:54:52d'un argument
00:54:53Non
00:54:53Mais dans la mesure
00:54:56où elle a eu
00:54:57des polémiques
00:54:59lorsqu'elle a été nommée
00:55:00à la Cour des Comptes
00:55:02dans les conditions
00:55:03qu'on sait
00:55:04avec une commission
00:55:05dans laquelle
00:55:06finalement
00:55:08il n'y avait que des gens
00:55:09qui lui étaient favorables
00:55:10je pense qu'elle aurait dû
00:55:13être beaucoup plus prudente
00:55:14dans l'exercice
00:55:16de cette belle mission
00:55:17et en particulier
00:55:18ne pas cultiver
00:55:20systématiquement
00:55:21une ambiguïté
00:55:22qui est très bien traduite
00:55:24par votre interrogation
00:55:26elle est à la Cour des Comptes
00:55:28avec l'objectivité
00:55:29que cette fonction prestigieuse
00:55:32quel que soit le statut
00:55:34qui est le vôtre
00:55:36impose
00:55:36ou est-ce qu'elle est encore
00:55:38à terre d'asile
00:55:39il y a un moment
00:55:41elle doit choisir
00:55:42Samuel, Pâton ?
00:55:44Non, moi je ne suis pas forcément
00:55:46d'accord avec Philippe
00:55:47elle contribue au débat public
00:55:49et elle essaye de le faire
00:55:51en apportant des idées
00:55:53des solutions
00:55:53qu'on soit d'accord ou pas
00:55:55avec le propos qui est tenu
00:55:56il y a au moins le mérite
00:55:58d'apporter une réflexion
00:55:59qui rentre sur une considération
00:56:01aussi budgétaire
00:56:02c'est-à-dire aujourd'hui
00:56:02comment faire en sorte
00:56:03c'est la problématique française
00:56:04comment est-ce qu'on augmente
00:56:06les recettes
00:56:06réponse de Najat Vallaud-Belkacem
00:56:08on va réguler
00:56:09quel est le chiffre exact ?
00:56:10250 000
00:56:11on va régulariser
00:56:12250 000
00:56:13sans-papiers
00:56:15pour leur permettre
00:56:16de travailler
00:56:16et pour aussi récupérer
00:56:18les cotisations
00:56:19sur celles
00:56:19qui vont contribuer
00:56:20point important
00:56:22elle permet de dévinquer
00:56:23une fake news
00:56:24qui a la peau dure
00:56:25c'est-à-dire
00:56:26aujourd'hui
00:56:27un étranger
00:56:27qui est en France
00:56:28on l'aide
00:56:30il y a des subventions
00:56:30mais lui
00:56:31il ne donne pas
00:56:32c'est faux
00:56:32il est comme tout contribuable
00:56:34soumis à des cotisations
00:56:35donc ça c'est un premier point
00:56:36après effectivement
00:56:37il y a des limites
00:56:39dans les solutions
00:56:40qui sont avancées
00:56:41par Madame Belkacem
00:56:42c'est comme
00:56:43la discussion
00:56:44qu'on a eue précédemment
00:56:45sur les logements sociaux
00:56:46comment on fait
00:56:47quand il y a un contrat
00:56:48il faut prendre
00:56:49des cas particuliers
00:56:50il faut voir
00:56:51quelles sont les chaînes
00:56:51de métiers en tension
00:56:52qui en ont le plus besoin
00:56:54et surtout
00:56:55il faut orchestrer ça
00:56:55de la bonne manière
00:56:56alors après
00:56:57on a quand même
00:56:58une marge
00:56:58entre le moment
00:56:59où elle présente l'idée
00:57:00et le jour
00:57:00où celle-ci sera retenue
00:57:02voilà
00:57:02Coralie Dubos
00:57:03plusieurs observations
00:57:06la première
00:57:07c'est que moi
00:57:08ça ne me choque pas
00:57:09qu'elle le dise
00:57:09même en étant magistrate
00:57:10à la Cour des Comptes
00:57:11et peut-être
00:57:13qu'elle va diligenter
00:57:14un rapport
00:57:15à ce sujet
00:57:15et pourquoi pas
00:57:16ce serait intéressant
00:57:17parce que finalement
00:57:20la seule chose
00:57:20qui pourrait être gênante
00:57:21c'est qu'elle prenne
00:57:22le chiffre
00:57:23de l'association
00:57:24dont elle est présidente
00:57:25juge et partie
00:57:26en étant magistrate
00:57:27sans l'ayant vérifié
00:57:28grâce à tous les outils
00:57:30de la Cour des Comptes
00:57:30donc moi je serais surtout ravie
00:57:31qu'elle fasse
00:57:32un rapport Cour des Comptes
00:57:33sur la question
00:57:33pour confirmer
00:57:34ou affirmer
00:57:35le dit chiffre
00:57:37par ailleurs
00:57:38ce qu'elle propose
00:57:38c'est ce qu'a fait
00:57:39Georgia Mélonie
00:57:40finalement
00:57:41donc c'est peut-être pas
00:57:43il a du tout bien marché
00:57:44si Georgia Mélonie
00:57:45et Najat Vallaud-Belkacem
00:57:46sont d'accord
00:57:47il faut peut-être
00:57:48regarder le sujet
00:57:48il y a peut-être
00:57:50un truc à explorer
00:57:51vous mettez le doigt
00:57:54sur le grand problème
00:57:55de la gauche française
00:57:56c'est qu'à partir du moment
00:57:57où elle décide
00:57:58de toucher du doigt
00:57:59des questions de sécurité
00:58:00et d'immigration
00:58:00dans un sens
00:58:02qui ne va pas forcément
00:58:03dans celui de son histoire
00:58:04et qui est un peu
00:58:05à contre-courant
00:58:06tout de suite
00:58:07vous avez une levée
00:58:07de bouclier
00:58:08donc là en l'occurrence
00:58:09on y est
00:58:10et surtout
00:58:10ça me pose aussi
00:58:12une question
00:58:12du point de vue
00:58:13des Républicains
00:58:13qui est sorti
00:58:14vent debout
00:58:15sur cette proposition
00:58:17mais qui ne cesse
00:58:18comme vous le disiez
00:58:19Cécile
00:58:19de se réclamer
00:58:20de la pensée
00:58:20de Georgia Mélonie
00:58:21et de la cité en exemple
00:58:23on peut en parler
00:58:23de ce qu'elle a fait
00:58:24elle a fait des très bonnes choses
00:58:25par contre il y a une autre réalité
00:58:26en Italie
00:58:26c'est qu'aujourd'hui
00:58:27c'est une maison de retraite
00:58:28à ciel ouvert
00:58:29que les jeunes cerveaux
00:58:30fuient vers d'autres pays
00:58:31La France n'est pas loin
00:58:32On a encore une petite marge
00:58:34j'ai la prétention
00:58:35de penser qu'on peut s'en remettre
00:58:36Vu le taux de natalité
00:58:39en France
00:58:39pardonnez-moi
00:58:40mais je pense qu'on n'a pas
00:58:42de leçon à donner à l'Italie
00:58:42Ça c'est encore autre chose
00:58:43et donc en fait
00:58:44la réalité c'est que aujourd'hui
00:58:45vous avez une vraie fuite
00:58:46des cerveaux
00:58:47et des actifs
00:58:48et des investissements
00:58:49en Italie
00:58:50qu'elle n'a pas su endiguer
00:58:51par contre effectivement
00:58:52sur la question de l'immigration
00:58:53Je suis obligée de vous arrêter
00:58:54la fuite des cerveaux
00:58:55en France elle existe
00:58:56on a même la fuite des patrimoines
00:58:57la fuite des entreprises
00:58:57Vous êtes quand même capable
00:58:59d'en retenir quelques-uns
00:59:00Aujourd'hui c'est l'Italie
00:59:01qui attire les fortunes françaises
00:59:02pardon mais là-dessus
00:59:03on ne peut pas
00:59:04Parce qu'on n'a plus
00:59:05de stabilité économique
00:59:07On n'a plus de stabilité économique
00:59:08On n'est plus du tout
00:59:09une classe attractive
00:59:10Je peux vous prendre
00:59:10n'importe quel entrepreneur
00:59:11qui ait reçu sur cette radio
00:59:12ils vous dresseront tous
00:59:13le même constat
00:59:14en vous disant
00:59:14aujourd'hui nous
00:59:15nos secteurs d'activité
00:59:16ils sont pénalisés
00:59:17parce qu'on n'a pas de stabilité
00:59:18Je pense à l'interview
00:59:20de Sylvain Valenzi
00:59:20sur le grand entretien de Limo
00:59:21sur les 4 derniers patrons
00:59:23de l'immobilier
00:59:24qu'il a reçu
00:59:24tous lui ont dressé
00:59:25le même constat
00:59:26Monsieur Valenzi
00:59:27on ne va pas parler
00:59:28pour notre église
00:59:30ce qu'on vous dit
00:59:31c'est que tant qu'on n'a pas
00:59:32de stabilité économique
00:59:33l'immobilier vous oubliez
00:59:35les taux d'intérêt
00:59:35ils vont continuer de monter
00:59:36et nous en tant que professionnels
00:59:38du secteur
00:59:38on n'y arrivera pas
00:59:40ça passe d'abord
00:59:40par une stabilité économique globale
00:59:42ça on ne l'a pas
00:59:43on ne l'a plus
00:59:43depuis 2 ans
00:59:44Donc on n'est plus attractif
00:59:45en revanche Milan
00:59:46est très attractif
00:59:47Mais si vous le prenez
00:59:48sur les 25 dernières années
00:59:49ce n'est pas forcément la réalité
00:59:50Oui mais les mesures fiscales italiennes
00:59:51sont très attractives
00:59:52je dois dire
00:59:53et je ne suis pas du tout
00:59:54une promélonie
00:59:55donc je le dis vraiment
00:59:56très tranquillement
00:59:56parce que je ne suis pas promélonie
00:59:57ça ne fait secret pour personne
00:59:59mais les mesures qu'elle a prises
01:00:00qui à mon avis
01:00:01sont contraires au discours politique
01:00:02qu'elle a porté
01:00:03pendant ses campagnes
01:00:04en réalité
01:00:05elle applique des programmes libéraux
01:00:06alors qu'elle promeut
01:00:07des campagnes
01:00:07complètement conservatrices
01:00:09et protectionnistes
01:00:10mais elle fait un peu l'inverse
01:00:11Bref c'est un autre sujet
01:00:12Les mesures libérales
01:00:13qu'elle prend
01:00:13ça fonctionne en Italie
01:00:15donc là
01:00:16on est normalement
01:00:17avec un gouvernement libéral
01:00:19mais qui n'adopte pas
01:00:20de mesures libérales
01:00:21et qui fait fuir
01:00:21vers d'autres pays
01:00:22enfin on marche sur la tête
01:00:23en Europe
01:00:23et en France particulièrement
01:00:25moi je regrette
01:00:25je trouve que la mesure
01:00:26elle se regarde
01:00:27c'est pas inintéressant
01:00:28c'est une bonne question
01:00:29et si ça faisait gagner
01:00:303 milliards d'euros
01:00:32à l'État par an
01:00:33et que par ailleurs
01:00:34ça stabilise socialement
01:00:35en fait c'est peut-être intéressant
01:00:37Alors après
01:00:38Philippe Bilger
01:00:39allez-y
01:00:39Non non
01:00:40je voulais dire
01:00:41est-ce que ça n'est pas
01:00:42une sorte de
01:00:44de caillou
01:00:45dans une chaussure
01:00:46régalienne
01:00:47alors qu'on est vent debout
01:00:49qu'on est tout de même
01:00:50une immigration
01:00:51qui est destinée
01:00:53qui vive parfois
01:00:55à altérer
01:00:56le corps pur du pays
01:00:58Attendez
01:00:59sa proposition
01:01:00elle parle de régulariser
01:01:01des personnes
01:01:02qui sont dans le pays
01:01:03et qui sont notamment
01:01:04qui occupent
01:01:05des professions aujourd'hui
01:01:06au black
01:01:07sur des métiers
01:01:08en tension
01:01:08si on allait au bout
01:01:10de la mesure
01:01:10ça reviendrait à quoi ?
01:01:11ça reviendrait quand même
01:01:12à des propositions
01:01:12qui sont portées par la droite
01:01:13depuis très longtemps
01:01:14c'est d'avoir des quotas
01:01:14par secteur
01:01:15pardonnez-moi
01:01:17je ne comprends pas
01:01:18pourquoi ça choque la droite
01:01:18j'ai l'impression
01:01:19que la droite est choquée
01:01:20que Najat Balové-Lkacen
01:01:22ait pris la parole
01:01:22sur la question
01:01:23de l'immigration
01:01:23en tant que présidente
01:01:24de France Terre d'Asile
01:01:25et magistrate
01:01:27de la Cour des Comptes
01:01:27mais dans le fond
01:01:28elle répond à leurs propositions
01:01:29exactement
01:01:30Est-ce que même
01:01:32dans un projet
01:01:34de la droite
01:01:34il y avait
01:01:35régularisé
01:01:36sur les secteurs
01:01:37en tension
01:01:38exactement
01:01:39le rapport
01:01:41suggère aussi
01:01:42l'arrêt des obligations
01:01:43de quitter le territoire
01:01:44et la réduction
01:01:45des centres de rétention
01:01:46administratifs
01:01:46pour mettre fin
01:01:47à la situation
01:01:48d'irrégularité
01:01:49donc là
01:01:50on touche encore
01:01:51un sujet sensible
01:01:54alors oui et non
01:01:54si vous menez correctement
01:01:56le projet qu'elle propose
01:01:57c'est des économies
01:01:59directes et indirectes
01:02:00c'est-à-dire les économies
01:02:00vous faites rentrer de l'argent
01:02:01sur le volet
01:02:02qui a été abordé
01:02:03sur le fait de régulariser
01:02:04et ça ce sont déjà
01:02:04des gens qui travaillent
01:02:05donc on parlait
01:02:06mais derrière ces centres
01:02:07de rétention
01:02:08la liste de QTF
01:02:08ne travaille pas
01:02:10en tout cas pour certains
01:02:11ah non c'est pas vrai
01:02:11vous en avez
01:02:12certains qui travaillent
01:02:13oui oui bien sûr
01:02:14mais en centre de rétention
01:02:15ils ne peuvent pas travailler
01:02:16par la réduction
01:02:16ils sont en centre de rétention
01:02:17mais après ça vous amène
01:02:19beaucoup plus de clarté
01:02:20sur la manière
01:02:21dont vous régularisez
01:02:22qui vous ne régularisez pas
01:02:24qui est renvoyé à la frontière
01:02:25et de quelle manière
01:02:26aujourd'hui il faut juste
01:02:27le dire
01:02:28c'est la question que j'avais posée
01:02:29d'ailleurs la dernière fois
01:02:29à notre invité
01:02:30qui s'était présenté
01:02:31à la présidentielle
01:02:32Bruno Pommard
01:02:33non pas du tout
01:02:35Jean-Michel Fauverg
01:02:37Jean-Michel Fauverg
01:02:38c'est ce que je lui disais
01:02:39c'est-à-dire aujourd'hui
01:02:40si on prend
01:02:42toutes les personnes
01:02:43sans papier
01:02:44qui viennent nourrir
01:02:45des filières entières
01:02:46d'emploi
01:02:47je pense notamment
01:02:48aux bâtiments
01:02:48vous allez dans le 19ème
01:02:49vous vous pointez là-bas
01:02:50à 7h du matin
01:02:51vous aviez des camions entiers
01:02:52qui viennent chercher
01:02:53leur main d'oeuvre
01:02:53ça c'est une chose
01:02:54aujourd'hui on les remet
01:02:55dans un circuit
01:02:56normal d'emploi
01:02:57et puis après
01:02:58il y a effectivement
01:02:59la question de la sécurité
01:03:01c'est-à-dire
01:03:02déjà la France
01:03:02est un des pays
01:03:03en Europe
01:03:03qui procède le moins
01:03:06à des régularisations
01:03:07de sans-papiers
01:03:08c'est-à-dire aujourd'hui
01:03:08on a 4,3 millions de personnes
01:03:10je crois
01:03:10qui sont
01:03:10en séjour
01:03:13de manière légale
01:03:14sur le territoire
01:03:15c'est une chose
01:03:15il y a la part illégale
01:03:16qui elle malheureusement
01:03:17ne peut pas être quantifiée
01:03:18mais c'est aussi
01:03:19remettre de l'ordre
01:03:20dans tout ça
01:03:20remettre de la clarté
01:03:21et surtout
01:03:22lever un boulet
01:03:23d'étranglement
01:03:24sur de nombreuses
01:03:26filières d'emploi
01:03:26je pense
01:03:27mais je rebondis
01:03:29sur ce que tu disais
01:03:30tout à l'heure
01:03:30Coralie Dubost
01:03:31je vais y arriver
01:03:33décidément
01:03:33il y a beaucoup de patrons
01:03:35qui demandent
01:03:36en l'occurrence
01:03:36des restaurateurs
01:03:37qui demandent effectivement
01:03:38de régulariser
01:03:39ce personnel
01:03:40pour le faire
01:03:41important
01:03:41l'aide à domicile
01:03:43la restauration
01:03:44le bâtiment
01:03:45en agriculture
01:03:46en fait
01:03:47la voirie
01:03:48les travaux publics
01:03:49de voirie
01:03:50on va se le dire
01:03:52franchement
01:03:52les métiers pénibles
01:03:53aujourd'hui
01:03:54sans l'immigration
01:03:56ce ne serait pas assuré
01:03:58de la même façon
01:03:58le petit confort de vie
01:03:59de tous les français
01:04:00et quand je dis petit
01:04:01ce n'est pas du tout péjoratif
01:04:02c'est au sens de
01:04:03ce qui fait notre quotidien
01:04:05sans cette partie-là
01:04:06de travail
01:04:07de travailleur
01:04:07nous ne l'aurions pas
01:04:09de la même façon
01:04:09c'est une certitude
01:04:10donc la question
01:04:11est-ce que
01:04:11c'est plus intéressant
01:04:13est-ce qu'on ferme les yeux
01:04:14est-ce qu'on ferme les yeux
01:04:16et en fermant les yeux
01:04:16c'est-à-dire qu'on n'a pas
01:04:18les cotisations sociales
01:04:19du tout
01:04:20les patronales
01:04:20eux ils vont aller
01:04:22avoir recours
01:04:23finalement
01:04:24à la fameuse AME
01:04:25qui fait tant débat
01:04:26plutôt que s'ils avaient
01:04:27les cotisations
01:04:27une carte vitale
01:04:28ou une carte vitale
01:04:29temporaire
01:04:30je ne sais pas comment
01:04:30il faudrait l'appeler
01:04:31etc
01:04:31mais en fait
01:04:32on clarifierait un système
01:04:33on le flux différé
01:04:34il n'y aurait pas
01:04:35un sentiment d'opacité
01:04:37de vol
01:04:39de gens cachés
01:04:39et de non reconnaissance
01:04:40par ailleurs
01:04:40parce que bon
01:04:41tout travailleur
01:04:41mérite d'être reconnu
01:04:42aussi pour son travail
01:04:43et de sécurité pour eux
01:04:44bien entendu
01:04:45merci en tout cas
01:04:46chers amis
01:04:47allez tout de suite
01:04:48avec François Libourneau
01:04:49on part voguer
01:04:51sur les flots
01:04:52de Sud Radio
01:04:53Fait Sa Transat
01:04:54pardon
01:04:55Sud Radio
01:04:56Fait Sa Transat
01:04:57et on continue
01:04:58de suivre
01:04:59Joël Paris
01:05:00skipper malvoyant
01:05:01et Goulven Marie
01:05:02navigateur pro
01:05:02engagé dans la catégorie
01:05:03classe 40
01:05:04avec leur bateau
01:05:05rêve à perte de vue
01:05:06et la situation
01:05:07se corse un petit peu
01:05:09François Louis
01:05:09c'est un des moments
01:05:10les plus durs
01:05:11de leur vie
01:05:12Cécile
01:05:12c'est un grand
01:05:13huit mental
01:05:13que doivent endurer
01:05:14notre duo
01:05:15d'ailleurs ils ne seront
01:05:16même pas là
01:05:16pour nous parler
01:05:17ce soir
01:05:17tellement la situation
01:05:18est compliquée
01:05:18le classe 40
01:05:19rêve à perte de vue
01:05:20a bien failli
01:05:21s'endormir
01:05:22debout
01:05:22sur l'Atlantique
01:05:23et pour cause
01:05:24une perte de vitesse
01:05:25assez importante
01:05:26la nuit dernière
01:05:27plutôt la nuit
01:05:28de samedi
01:05:28à dimanche
01:05:29la vitesse
01:05:30était de 1,5 nœud
01:05:31c'est environ
01:05:323 km heure
01:05:33c'est très très peu
01:05:34c'est impressionnant
01:05:36et bien sûr
01:05:37à chaque fois
01:05:37qu'un nouveau calcul
01:05:38de route se fait
01:05:38c'est un jour de retard
01:05:39en plus
01:05:40pour nos deux skippers
01:05:41ils ne sont pas forcément
01:05:42bien mais ils continuent
01:05:44d'espérer
01:05:44ils continuent de travailler
01:05:45pour faire en sorte
01:05:46que les choses aillent bien
01:05:47ils commençaient même
01:05:48à s'inquiéter
01:05:48pour leur rationnement
01:05:49parce que forcément
01:05:49quand on passe longtemps
01:05:50en mer on s'inquiète
01:05:51alors il y a des jours
01:05:52où on préférait être ailleurs
01:05:53c'est ce qu'a dit
01:05:54Joël Paris
01:05:54quand il a été interviewé
01:05:55hier par nos amis
01:05:56mais quand on choisit
01:05:57la mer
01:05:58on choisit aussi la tempête
01:05:59et les doutes
01:05:59en tout cas on espère
01:06:00que nos navigateurs
01:06:01vont retrouver
01:06:02le souffle du vent
01:06:03pour repartir
01:06:04gagner la Martinique
01:06:05en tout cas
01:06:06c'est très très courageux
01:06:07de leur part
01:06:08merci beaucoup
01:06:10François Libourneau
01:06:10et tout de suite
01:06:11au 0826 300 300
01:06:13on a décidé
01:06:14de faire plaisir
01:06:14à l'un d'entre vous
01:06:17et c'est Marie-Pierre
01:06:18qui est avec nous
01:06:18qui nous appelle
01:06:19de Biganos
01:06:20bonsoir Marie-Pierre
01:06:22bonsoir
01:06:23bonsoir
01:06:24alors visiblement
01:06:24je ne sais pas
01:06:25pourquoi vous appelez
01:06:26mais parce qu'on a offert
01:06:27finalement le cadeau
01:06:28à Philippe David
01:06:29qui voulait absolument
01:06:30pour Noël
01:06:32donc voilà
01:06:33non ça n'est pas vrai
01:06:34c'est pas vrai Marie-Pierre
01:06:35comment ça va Marie-Pierre ?
01:06:37ça va super bien
01:06:38merci
01:06:38alors vous avez gagné
01:06:40ce magnifique appareil
01:06:41à fondu
01:06:42de la marque
01:06:42Fondue Simo
01:06:44et donc vous avez
01:06:45l'obligation bien entendu
01:06:46de nous inviter à dîner
01:06:47bien entendu
01:06:49pas de soucis
01:06:49pas de soucis
01:06:50vous faites quoi Marie-Pierre
01:06:51dans la vie ?
01:06:53alors en ce moment
01:06:53je suis en recherche d'emploi
01:06:54c'est un sentiment économique
01:06:56et vous cherchez dans quoi ?
01:06:58dans la responsable
01:06:58de formation
01:06:59d'accord
01:07:00et vous les formez
01:07:01vous les formez sur quoi ?
01:07:03sur tout ce qui est
01:07:04produits naturels
01:07:04huil essentiels
01:07:05phytothérapie
01:07:06fleurs de bac
01:07:07ah c'est bien ça
01:07:08c'est bien
01:07:09et donc voilà
01:07:10si vous cherchez quelqu'un
01:07:12Marie-Pierre est là
01:07:13vous nous envoyez un petit SMS
01:07:14ou vous nous appelez
01:07:15au 0826 300 300
01:07:17dans votre région
01:07:18j'imagine ?
01:07:20ou en fait je suis mobile
01:07:21Nouvelle-Aquitaine
01:07:22c'est un problème
01:07:23c'est grand
01:07:23c'est grand
01:07:24merci en tout cas
01:07:25Marie-Pierre
01:07:26d'avoir joué avec nous
01:07:27merci à vous
01:07:27vous nous écoutez depuis longtemps
01:07:29Marie-Pierre ?
01:07:30pour être sincère
01:07:32depuis le cas
01:07:33il y a eu Covid
01:07:33oui
01:07:33parce que vous étiez la radio
01:07:35sans filtre
01:07:37donc c'était parfait
01:07:38merci en tout cas
01:07:39vous êtes récompensé
01:07:41de cette fidélité
01:07:42et comme Marie-Pierre
01:07:44si vous voulez jouer
01:07:44vous savez qu'on remet en jeu
01:07:46encore des cadeaux
01:07:47demain
01:07:47ce sera pendant toute l'émission
01:07:49on va remercier
01:07:50Samuel Bauton
01:07:51merci beaucoup
01:07:52on va remercier
01:07:52Philippe Bilger
01:07:53on va remercier
01:07:54Coralie Dubost
01:07:56qui était avec nous
01:07:57aujourd'hui
01:07:58et dans un instant
01:07:58on va vous parler
01:08:00de
01:08:00d'engagement
01:08:02c'est ça
01:08:03de l'engagement
01:08:03et on va en parler
01:08:05avec le G500
01:08:06allez vous restez avec nous
01:08:07et on sera ensemble
01:08:08jusqu'à 20h
01:08:08à tout de suite
01:08:09Sud Radio
01:08:10Parlons Vrai
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01:08:12Parlons Vrai
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