Passer au playerPasser au contenu principal
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Michaël Sadoun, chroniqueur politique et consultant ; Denis Bully, président FDSEA80 (Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles de la Somme) ; Brice Gajean, secrétaire départemental Unité Police Isère ; Christian Costa, vice-président de Gîtes de France Corse.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-15##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:06Et avec Philippe David, on vous souhaite la bienvenue jusqu'à 20h ce soir et on vous remercie de nous écouter chaque jour sur Sud Radio, c'est toujours un plaisir.
00:00:14Et vous pouvez nous découvrir comme tous les jours sur Twitter, Facebook, Instagram ou TikTok.
00:00:18Ou vous inscrire si vous n'êtes pas abonné à notre chaîne YouTube avec Aurore aujourd'hui, pas du tout, Aude au 0826 300 300.
00:00:29Avec Philippe Bilger autour de cette table, mon cher Philippe, bonjour.
00:00:32Je pensais à Rémi André lorsqu'il parlait du gris. Dans cette émission que j'adore, ma chère Cécile, c'est jamais gris.
00:00:40C'est blanc, noir, rouge et noir, tout ce qu'on veut.
00:00:44Parfois il y a 50 nuances de gris quand même.
00:00:46Ah non !
00:00:48C'est défaitif.
00:00:49Essayez d'éviter les mots qui ne signifient pas que vous avez de l'esprit.
00:00:55Non, c'était la traduction d'un mot anglais, mais c'est pas grave.
00:00:5750 nuances de gris.
00:01:00On l'avait compris.
00:01:02J'avais des doutes, vous confirmons.
00:01:06Surtout que 50 nuances de gris parlant d'une aventure SM, je pensais que c'était le style de Philippe Bilger.
00:01:12D'accord.
00:01:14Vous les gangrenez.
00:01:16D'accord, donc cette émission commence depuis 4 minutes, on parle déjà en dessous de la ceinture.
00:01:20C'est bien.
00:01:20Et c'est Mickaël Sadoun.
00:01:21Bien entendu, bienvenue Mickaël.
00:01:23Merci en tout cas d'être avec nous, chroniqueurs politiques et consultants.
00:01:27On va revenir dans ce sommaire sur Laurent Wauquiez et les députés LR qui renoncent à la censure.
00:01:32Tandis que Bruno Retailleau, le président républicain, maintient sa ligne accentuant même la fracture entre les deux branches du parti.
00:01:39Et on vous pose cette question, la fracture Retailleau-Wauquiez va-t-elle être fatale à LR ?
00:01:44Eh bien vous dites oui à 92%.
00:01:47Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:01:50Et moi je vous le dis, ces derniers jours, Retailleau et Wauquiez ont cloué le cercueil de LR, ni fleurs ni couronnes.
00:01:56Et puis on va revenir sur l'autonome de Solidarité Laïque qui alerte face à la violence banalisée à l'encontre des enseignants
00:02:03qui affiche pour la protection justement de ces personnels.
00:02:08La violence aurait bondi de 23% en 5 ans.
00:02:11Et on vous pose cette question.
00:02:12Hausse des violences envers les personnels d'éducation, faut-il sanctionner les élèves, les parents, les deux ?
00:02:17Vous dites les deux à 73%, les parents à 19% et les élèves à 8%.
00:02:21Moi je pense qu'il faut sanctionner très fort les coupables, quels qu'ils soient, et qu'enfin les sanctions soient appliquées.
00:02:27Mais parler d'autorité en France n'est-ce pas un peu ringard ?
00:02:30Et on vous parle tout de suite du parti des Républicains, et ça chauffe un petit peu.
00:02:35Et notre deuxième priorité, c'est que la France ne soit pas bloquée.
00:02:39Et nous nous engageons conscients des compromis nécessaires pour que des lois indispensables soient adoptées.
00:02:46Cette position, nous l'avons définie collectivement, avec nos députés et nos sénateurs.
00:02:53Nous ne censurerons pas un gouvernement a priori,
00:02:57et nous ne ferons pas partie de ceux qui feront tomber les premiers ministres.
00:03:06Philippe Bilger, le torchon brûle.
00:03:08Oui mais, ma chère Cécile, j'ai pris tout à l'heure une actualité où je parlerai spécifiquement de Bruno Retailleau,
00:03:18donc je veux bien traiter le thème ici.
00:03:21Il y a quelque chose d'assez paradoxal de la fin de Laurent Wauquiez,
00:03:26et c'est le fait qu'il a, au début de son discours, donné des leçons de comportement,
00:03:32voire de morale collective à cette Assemblée nationale,
00:03:36et lui-même a donné l'exemple de la plus exemplaire, si j'ose ce terme, incohérence.
00:03:43Comment est-il possible qu'avec une argumentation que je trouve infiniment biaisée,
00:03:50ils viennent soutenir qu'il faut soutenir un gouvernement
00:03:57qui va mettre en cause la principale mesure qui constituait la différence essentielle des Républicains,
00:04:07par exemple avec le Rassemblement national ?
00:04:09C'est une incohérence de la part des députés républicains
00:04:13qui s'explique, si j'ose une vulgarité,
00:04:17par la trouille immense qui les saisit à l'idée de retourner devant l'électeur.
00:04:23Je suis persuadé que s'ils avaient eu le courage d'y aller plus tôt,
00:04:28ils auraient sauvé leur ministre.
00:04:30Maintenant, s'ils y allaient, ce serait une catastrophe.
00:04:33Si Laurent Wauquiez accepte la suspension de la réforme des retraites,
00:04:37ce n'est pas par incohérence idéologique,
00:04:39ce n'est pas que soudainement elle est devenue socialiste.
00:04:41Il le dit, c'est par stratégie politique et par volonté de stabilité politique.
00:04:45Donc ça, il ne s'en cache même pas.
00:04:47Et moi, je comprends parfaitement la stratégie des Républicains.
00:04:50Elle consiste aujourd'hui à se désolidariser d'un gouvernement macroniste
00:04:53pour ne pas emporter le fardeau et le bilan,
00:04:56tout en restant sur les bancs de l'Assemblée nationale en attendant 2027.
00:04:59C'est une stratégie qu'on peut remettre en cause, si tu veux,
00:05:01mais c'est une stratégie qui, pour moi, en tout cas, est cohérente.
00:05:05Et d'ailleurs, Bruno Retailleau ne s'est pas opposé frontalement à sa stratégie non plus,
00:05:09parce qu'il a fait un communiqué qui était ambigu,
00:05:11mais qui n'était pas en affrontement non plus avec Wauquiez.
00:05:14Par contre, les vice-présidents des Républicains,
00:05:15eux, sont en affrontement frontal avec Wauquiez.
00:05:17Est-ce que c'est Retailleau qui les envoie ? J'en sais rien.
00:05:19Mais bon, ça me paraît cohérent.
00:05:21Lorsque Retailleau dit qu'en réalité,
00:05:25le corps nu a complètement cédé aux socialistes,
00:05:30et que c'est tout de même une opposition frontale,
00:05:34j'ajoute que, certes, Wauquiez parle de stabilité,
00:05:38mais tout ça, c'est du vent.
00:05:40Derrière tout cela, tu as l'antagonisme Wauquiez-Retailleau.
00:05:44Alors, je veux bien qu'il y ait un Wauquiez un petit peu mauvais joueur dans l'affaire,
00:05:48mais ce qu'il dit est quand même cohérent.
00:05:51Non mais, cohérent, mais quand on lit ce qu'on lit sur les réseaux sociaux,
00:05:56j'ai vu hier soir, ou ce matin, peu importe,
00:05:59un député LR, qu'on connaît ici,
00:06:02Jean-Didier Berger, qui était maire de Clamart,
00:06:04qui maintenant est député LR,
00:06:05vous me passerez l'expression,
00:06:06réglez ces comptes avec François-Xavier Bellamy,
00:06:09eurodéputé LR,
00:06:11Bellamy tweet,
00:06:12il faut voter, enfin un truc du style,
00:06:13il faut voter la censure,
00:06:15j'aurais voté la censure,
00:06:16et Jean-Didier Berger lui répond,
00:06:18c'est pour ça que tu n'es pas député.
00:06:20Non mais, est-ce qu'on se rend compte,
00:06:21non mais vous vous rendez compte du truc,
00:06:23que les types sont en train de se tirer à vue sur les réseaux sociaux,
00:06:28et, alors le must, c'est quand même le communiqué de David Lissnard,
00:06:32qui, alors, qui est pour moi,
00:06:34sur le fond, à raison de A à Z,
00:06:36sur son analyse,
00:06:38mais que font ces gens-là encore ensemble ?
00:06:40Qui dit quoi déjà le communiqué de Lissnard ?
00:06:41Je ne l'ai pas lu.
00:06:42Alors, il est assez long,
00:06:43c'est pour ça que le résumé...
00:06:46C'est très sanglant, c'est très cas.
00:06:48À vous le lisez ?
00:06:49Qu'est-ce qu'il dit ?
00:06:50Sur la stratégie des Républicains, il comprend pas.
00:06:52Je peux vous le dire, parce qu'on l'a échangé avec...
00:06:54Il dit surtout qu'il est prêt à quitter les LR, en fait.
00:06:58Oui, bien sûr.
00:06:59En même temps, lui, il n'est pas sur les bancs de l'Assemblée nationale,
00:07:01donc, si vous voulez, la dissolution, ça ne l'efferait pas.
00:07:03Donc, c'est confort.
00:07:05Le tweet de Nouvelle Énergie commence par
00:07:06« Il faut censurer. »
00:07:08David Lissnard réagit à la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu.
00:07:12Donc, on a des gens qui sont dans un parti,
00:07:14qui ne sont d'accord, finalement, sur pas grand-chose,
00:07:16et dont on se dit que...
00:07:18Je vais faire un petit parallèle historique.
00:07:20Rappelez-vous, en 1936,
00:07:22sous le Front Populaire,
00:07:23on avait dit que les communistes avaient inventé le soutien sans participation,
00:07:27parce qu'ils n'étaient pas au gouvernement.
00:07:28Et qu'entre 80 et 84,
00:07:31ils avaient inventé la participation sans soutien
00:07:34en étant dans le gouvernement de Pierre Moroy.
00:07:37Mais les LR, c'est vraiment n'importe quoi.
00:07:40On ne censure pas.
00:07:41Mais on vire ceux qui ont rejoint le gouvernement.
00:07:43On s'entretue.
00:07:45Mais non, mais ça n'a aucune cohérence.
00:07:46Mais ça n'a aucune cohérence.
00:07:48C'est normal.
00:07:49Mais ils ne veulent pas être dans ce nouveau gouvernement.
00:07:52C'est tout.
00:07:53Mais dans ces cas-là,
00:07:54qu'ils prennent leur courage à deux mains et qu'ils censurent.
00:07:57Mais non, à quoi ça servirait ?
00:07:58Si demain, le gouvernement tombe,
00:08:00soit on va vers un nouveau Premier ministre
00:08:02qui ne proposera pas autre chose que le corps nu,
00:08:04parce que de toute façon,
00:08:05il n'a pas le choix de rallier un petit peu les socialistes à sa cause,
00:08:08soit, je ne sais pas,
00:08:11soit il y a une nouvelle dissolution.
00:08:13Et dans ce cas-là,
00:08:13qui est le plus susceptible de gouverner ?
00:08:15C'est le Rassemblement National
00:08:15qui veut passer la retraite à 60 ou 62 ans.
00:08:19Donc, ce ne serait pas mieux pour les finances publiques.
00:08:21Les Républicains, ils n'espèrent pas gouverner demain.
00:08:24Là, on est bien loin de l'intérêt de la France.
00:08:26On est d'accord ?
00:08:27Oui, mais là, on a mis le son de...
00:08:29Quand vous parlez d'unité en disant
00:08:30pour remettre de la stabilité,
00:08:31on n'est pas dans la stabilité.
00:08:33On est juste dans les appareils...
00:08:35Mais je pense en même temps que vous exagérez
00:08:40les effets des antagonismes.
00:08:42On est dans une vie politique incandescente.
00:08:46Mais moi, je ne crois absolument pas à une fracture.
00:08:48On a connu des moments d'hostilité au sein des partis.
00:08:54Ça n'aboutira pas forcément à une catastrophe.
00:08:57Oui, je suis d'accord avec toi.
00:08:58En plus, chez les Républicains ou chez l'UMP, etc.,
00:09:01c'est monnaie courante.
00:09:02Ils adorent faire des duels de buste.
00:09:04Oui, mais c'est peut-être pour ça que ça ne marche pas.
00:09:04Il y en a qui ont été stimulants, des duels comme ça.
00:09:07Il y a eu de Villepin-Sarco
00:09:08qui a stimulé la concurrence comme ça.
00:09:10Il y a eu Chirac-Baladur
00:09:11qui était aussi assez fructueux.
00:09:13Je trouvais qu'il y a eu Sarko-Chirac
00:09:17qui était déjà en fin de course.
00:09:19Oui, c'est ça.
00:09:20C'était un règlement de compte personnel.
00:09:22C'était une trahison persiste.
00:09:23C'était pas une lutte rapide.
00:09:25La grosse différence, les amis,
00:09:27c'est qu'à l'époque,
00:09:28il faisait 20% ou 25% des voix à la présidentielle.
00:09:31Lui, ils font 4%.
00:09:32Oui.
00:09:32Je suis d'accord.
00:09:33Mais quantitativement, ça ne veut rien dire.
00:09:36Regardez, vous êtes en minorité ici
00:09:39et pourtant, vous appréciez.
00:09:41Allez, vous voulez bien entendu commenter
00:09:46ce qui vient d'être dit, 0826 300 300.
00:09:49C'est Aude qui vous attend au standard.
00:09:50Ça nous ferait très plaisir de débattre avec vous.
00:09:51A tout de suite.
00:09:53Sud Radio.
00:09:54Sud Radio.
00:09:54Parlons vrai.
00:09:55Parlons vrai.
00:09:55Sud Radio.
00:09:56Parlons vrai.
00:09:57Les vrais voix Sud Radio.
00:09:5918h-20h.
00:10:00Cécile Dominibus.
00:10:01Philippe David.
00:10:02Et chers amis, je vous mets un peu à l'écart
00:10:05de ces conversations hors antenne,
00:10:07à l'abri de ce que j'entends
00:10:09autour de cette table, parfois.
00:10:12Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu.
00:10:13C'est très grave et c'est très bête.
00:10:16C'est très bête.
00:10:17Mais c'est très drôle.
00:10:17C'est très drôle.
00:10:18Philippe, j'arrête avec nous.
00:10:20Parce que ce n'est pas le dernier.
00:10:21Je tiens à le signaler quand même.
00:10:22C'est même le premier.
00:10:22Oui, mais ma chère Cécile,
00:10:25vous ne pouvez pas mettre au sein de ce troupeau.
00:10:27Pas du tout.
00:10:28Je vous en prie.
00:10:28Je vous en prie.
00:10:30Je vous en prie.
00:10:33Mickaël, Sadone, chroniqueur politique et consultant.
00:10:36Mais pas que, visiblement.
00:10:38Non, non, non.
00:10:38Je vais parler d'autre chose.
00:10:39Oui, c'est tout lancer.
00:10:41Et Philippe, David,
00:10:42et on revient sur cette fracture
00:10:43qui pourrait, volontairement,
00:10:44s'accentuer entre Laurent Wauquiez
00:10:46et Bruno Rotaillot.
00:10:49Et vous, au 0826 300 300.
00:10:52Est-ce qu'il y a quand même,
00:10:53Philippe Bilger,
00:10:54un problème d'égo dans ces parties ?
00:10:57Parce que Wauquiez et Rotaillot,
00:10:59c'est quand même une histoire
00:11:00qui dure depuis longtemps.
00:11:01Et il y a quand même un petit problème.
00:11:03Absolument, mes chers amis.
00:11:06Et le paradoxe,
00:11:08c'est que le problème d'égo
00:11:10est éclatant chez Laurent Wauquiez
00:11:12qui, très justement,
00:11:14je serai à sa place,
00:11:15j'aurais peut-être autant de mal
00:11:17à avoir supporté
00:11:19la cinglante défaite qu'il a subie.
00:11:21Et de l'autre côté,
00:11:24paradoxalement,
00:11:25je dirais que Bruno Rotaillot
00:11:27n'a pas assez profité
00:11:29de sa victoire éclatante.
00:11:31comme, selon cette formule célèbre,
00:11:34un chef, ça doit cheffer.
00:11:36Je l'ai senti, par moments,
00:11:39presque en posture de timidité
00:11:41à l'idée d'exercer tout le pouvoir
00:11:44qu'il avait le droit d'exercer
00:11:46sur le parti.
00:11:48Non seulement quand il était ministre,
00:11:50une double activité épuisante,
00:11:53mais depuis,
00:11:54il me semble qu'il faut
00:11:56qu'il retrouve confiance en lui-même
00:11:58à partir du score
00:12:00qui a été le sien
00:12:01et qui lui a donné
00:12:02toute légitimité
00:12:04pour imposer sa règle.
00:12:07J'ai une question à vous poser.
00:12:09Est-ce que, par exemple,
00:12:10Picaël Sadoun et Philippe,
00:12:12est-ce que ça ne vous gêne pas
00:12:13de vous dire qu'un ministre
00:12:16a un engagement par ailleurs
00:12:18en tant que président de parti
00:12:20au sein d'un gouvernement ?
00:12:22Est-ce que ce n'est pas quelque chose
00:12:23qui, finalement, est choquant ?
00:12:25Est-ce que ce n'est pas quelque chose
00:12:25qui devrait,
00:12:26ou on devrait dire peut-être,
00:12:28voilà, vous êtes LR,
00:12:29mais vous ne pouvez pas
00:12:30représenter un parti
00:12:31dans un gouvernement ?
00:12:33Est-ce que ça,
00:12:33ça peut vous gêner ?
00:12:35Et moi, je me dis...
00:12:35Pas tellement.
00:12:36Non ? Ok.
00:12:37Pas tellement,
00:12:37parce qu'au bout d'un moment,
00:12:38il représente une sensibilité.
00:12:39Au contraire,
00:12:40je trouve que ça lui donne
00:12:41une légitimité politique
00:12:42pour intégrer un gouvernement
00:12:43parce qu'il représente réellement
00:12:45une sensibilité politique du pays.
00:12:47Donc, moi,
00:12:48je trouvais que ce n'était pas mauvais.
00:12:49Après, je trouve que...
00:12:49Oui, sauf qu'il y a un cerveau
00:12:50dans le gouvernement
00:12:52et un cerveau aussi
00:12:53de faire de la politique
00:12:54à l'extérieur.
00:12:55C'est vrai,
00:12:56mais je crois qu'on peut être
00:12:58à la fois
00:12:58partisan,
00:13:00entre guillemets,
00:13:01et à la fois travailler
00:13:02pour l'intérêt général
00:13:03parce qu'il n'y a pas
00:13:03de neutralité absolue
00:13:05et que vous envoyez
00:13:05un ministre de droite
00:13:06et de gauche dans le même temps.
00:13:06Oui, mais entre être partisan
00:13:07et être patron de ces partisans,
00:13:09ce n'est pas du tout
00:13:10la même chose.
00:13:11Je vous lance ça comme ça.
00:13:12Brouillon, Brouillon,
00:13:13vous avez montré
00:13:13qui pouvaient être les deux.
00:13:15Mais là où je vous rejoins,
00:13:17Cécile,
00:13:17sur un autre plan,
00:13:19moi, je pense
00:13:19qu'il serait utile
00:13:20pour les Républicains
00:13:22qu'on remette en cause
00:13:24cette absurdité
00:13:25que le président du parti
00:13:27soit en opposition
00:13:29avec le responsable
00:13:32du groupe parlementaire.
00:13:33Il faudrait que le président
00:13:35du parti ait la main sur...
00:13:36Désolé de dire que...
00:13:37Alors, tu as raison de dire...
00:13:38Désolé, Philippe,
00:13:40je suis d'accord avec toi
00:13:41pour dire que Bruno Rotaillot
00:13:42n'a pas profité
00:13:43de sa position de leader
00:13:44et qu'il a péché
00:13:45presque par ce caractère
00:13:47trop humble,
00:13:48mais il a fait quand même
00:13:49une petite erreur
00:13:50ou une incohérence
00:13:51dans sa stratégie
00:13:52en disant
00:13:52« Je me retire
00:13:53d'un gouvernement
00:13:54parce qu'il y a Bruno Le Maire
00:13:55qui pourtant
00:13:56vient des Républicains,
00:13:58mais j'apporte
00:14:00une certaine forme
00:14:01de soutien
00:14:01à un gouvernement
00:14:02dans lequel il y a
00:14:02des socialistes
00:14:03et Olivier Faure. »
00:14:04Donc, il a aussi
00:14:05pâti, je dirais,
00:14:06de cette erreur stratégique.
00:14:07– Je pourrais répondre
00:14:09une fois que la vérité
00:14:10sera sortie de la prochaine fois.
00:14:11– Vous me connaissez très bien.
00:14:13Non, je voulais répondre
00:14:14à ce que disait Cécile.
00:14:15Alors moi,
00:14:16ça ne me pose pas
00:14:16plus de problèmes que ça.
00:14:17Rappelons-nous quand même
00:14:18l'intermède
00:14:19où Sarkozy
00:14:20a mis la main
00:14:21sur l'UMP
00:14:22et qu'il était à Beauvau,
00:14:25il faisait les deux
00:14:26à la fois.
00:14:26Et je pense qu'on ne peut pas dire
00:14:28qu'il a été un mauvais
00:14:28ministre de l'Intérieur.
00:14:30– Ah, c'est pas ce que je dis.
00:14:30– Non, non, non,
00:14:31mais j'ai bien compris
00:14:33que ce n'est pas
00:14:33ce que vous aviez dit.
00:14:34Mais moi,
00:14:35ça ne me pose pas
00:14:36plus de problèmes que ça.
00:14:37Mais je crois que finalement,
00:14:38ce qui pose question
00:14:39est ce qui pose
00:14:40un vrai problème.
00:14:42– Enfin là,
00:14:43il a quand même démissionné
00:14:44parce que ça ne correspondait
00:14:45pas à ce qu'il voulait.
00:14:47en tant que chef de parti.
00:14:49Donc, il y a eu une incidence
00:14:50de toute façon.
00:14:51– Non, il n'a pas démissionné.
00:14:52Il a fait imploser le gouvernement
00:14:53parce que c'est son tweet.
00:14:56Je ne dirais pas outrancier,
00:14:58je ne sais pas comment le qualifier,
00:14:59ce tweet,
00:15:00mais ce tweet
00:15:01qui met les pieds dans le plat
00:15:02et qui éclabousse partout,
00:15:03comme disait ma mère,
00:15:04qui pousse quelque part
00:15:06le lendemain même.
00:15:08C'est le gouvernement de 14h,
00:15:09comme on a dit.
00:15:11Le Cornu
00:15:11a démissionné son gouvernement.
00:15:14Mais en faisant ce tweet,
00:15:16il était certain
00:15:17de ne pas revenir
00:15:17au gouvernement après.
00:15:19Donc, c'est très compliqué.
00:15:21Pourquoi ?
00:15:21Parce qu'on vit
00:15:22une période politique
00:15:23inconnue sous la cinquième.
00:15:25Quand Sarkozy
00:15:26était à Beauvau
00:15:27et qu'il était président
00:15:28de l'UMP,
00:15:29ça s'appelait l'UMP
00:15:30à l'époque,
00:15:31ça allait
00:15:32parce qu'il y avait
00:15:32une majorité,
00:15:33que le pays fonctionnait,
00:15:34etc.
00:15:35Mais aujourd'hui,
00:15:36plus rien ne fonctionne,
00:15:36le pays n'est pas gouverné.
00:15:38Donc, c'est sûr que ça pose
00:15:39beaucoup plus de questions.
00:15:40Paradoxalement,
00:15:41contrairement à beaucoup
00:15:42de critiques,
00:15:44j'ai apprécié le fait
00:15:46que Bruno Rotaillot
00:15:47quitte le gouvernement
00:15:51sur une trahison humaine.
00:15:53C'est-à-dire qu'en réalité,
00:15:55il a été scandalisé
00:15:57par le fait
00:15:58que Sébastien Lecornu,
00:16:01l'éduper
00:16:01comme un homme
00:16:03qui fait confiance
00:16:04à un autre,
00:16:05peut se sentir trahi.
00:16:07Ça m'a fait plaisir
00:16:08de voir qu'on sortait
00:16:09du politicien
00:16:11pour rencontrer
00:16:12une humiliation
00:16:13purement humaine.
00:16:15Merci beaucoup,
00:16:16mes amis.
00:16:16Tout de suite,
00:16:16on n'y croit pas.
00:16:18Les vrais voix sud radio.
00:16:20Et un agriculteur
00:16:21au tribunal
00:16:21pour tapage nocturne
00:16:22après avoir
00:16:23nourri ses vaches
00:16:23trop tôt.
00:16:24Alors celle-là,
00:16:25Cécile,
00:16:26on n'y croit pas.
00:16:28Un agriculteur
00:16:29de la Somme
00:16:29se retrouve poursuivi
00:16:30pour tapage nocturne
00:16:32après avoir nourri
00:16:33ses vaches
00:16:34trop tôt le matin.
00:16:35Oui, oui.
00:16:36Trois jours
00:16:37à servir le petit-déj
00:16:38avant l'aube
00:16:38et le voilà convoqué
00:16:40devant le tribunal
00:16:41d'Amiens
00:16:41accusé de troubler
00:16:43le voisinage.
00:16:44La plaignante,
00:16:45une riveraine
00:16:46venue d'Île-de-France
00:16:47épuisée par le bruit
00:16:48des tracteurs
00:16:49et les meuglements
00:16:50matinaux
00:16:50somnifèrent à l'appui.
00:16:52Ce mardi,
00:16:53une trentaine
00:16:54d'agriculteurs
00:16:54se sont d'ailleurs
00:16:55rassemblés
00:16:55pour soutenir
00:16:56leur collègue.
00:16:58Verdict attendu
00:16:58le 25 novembre.
00:17:00Mais déjà,
00:17:00une question se pose.
00:17:01Va-t-on bientôt
00:17:02voir apparaître
00:17:03une amende
00:17:04pour Champs-du-Coc
00:17:05avant cet heure du matin ?
00:17:06Nous sommes en compagnie
00:17:07de Denis Bulli,
00:17:09président de la FDSEA,
00:17:10la Fédération départementale
00:17:12des syndicats
00:17:13d'exploitants agricoles
00:17:14de la Somme.
00:17:15Bonsoir, Denis Bulli.
00:17:17Bonsoir.
00:17:18Alors,
00:17:19l'affaire est très grave
00:17:21quand même.
00:17:21L'affaire est très grave
00:17:22parce qu'en plus,
00:17:23il y a eu d'autres cas
00:17:23comme ça
00:17:24et c'est systématiquement
00:17:25des Parisiens
00:17:26qui vont se plaindre.
00:17:27Est-ce que quelque part
00:17:29du côté de la Somme
00:17:31ou d'ailleurs,
00:17:32ça n'irrite pas un peu
00:17:33le cuir de nos agriculteurs ?
00:17:36Si,
00:17:37surtout quand vous parlez
00:17:38de la gravité des faits,
00:17:40il y a de quoi être en colère
00:17:42parce que c'est déjà
00:17:43un fait qui n'a pas
00:17:45de précédent chez nous
00:17:46et c'était simplement
00:17:48pour le fait
00:17:49d'exercer le métier
00:17:50d'agriculteur.
00:17:50C'est ça que l'on a trouvé
00:17:51vraiment insupportable
00:17:54de voir un agriculteur
00:17:55rappeler devant les tribunaux.
00:17:57Est-ce que ça va dire
00:17:57que maintenant,
00:17:58il va falloir
00:17:59pour les gens
00:18:00qui emménagent
00:18:00dans les territoires,
00:18:02leur faire signer
00:18:03une décharge
00:18:04en disant
00:18:04vous avez bien conscience
00:18:06qu'il y a des bruits,
00:18:08qu'il y a des agriculteurs,
00:18:10des odeurs.
00:18:11Vous avez bien compris
00:18:11sur quel secteur
00:18:13vous vous trouvez.
00:18:14Philippe Bilger,
00:18:14c'est quand même incroyable.
00:18:15Ma chère Cécile,
00:18:16on peut demander
00:18:17à quelle heure
00:18:18ça s'est produit tout ça
00:18:19parce que...
00:18:206h du matin.
00:18:22Ah bon ?
00:18:226h du matin,
00:18:23c'est pas non plus...
00:18:24C'est pas la nuit.
00:18:26C'est tôt.
00:18:26Mais tout le monde
00:18:27ne se lève pas aussi tôt
00:18:28que vous,
00:18:28ma chère Cécile.
00:18:29Oui, mais quand même,
00:18:30on sait très bien
00:18:30qu'un agriculteur,
00:18:31ça se couche tard
00:18:33et ça se lève tôt.
00:18:34Et surtout,
00:18:34quand on achète
00:18:35un logement
00:18:35à côté d'une ferme,
00:18:36on sait qu'il peut y avoir
00:18:37des bruits.
00:18:38Et quel recul ?
00:18:39Je suis interrogé
00:18:39sur la personne
00:18:40qui a vu lui faire
00:18:41la poursuite
00:18:42pour ta page.
00:18:44Ministère public,
00:18:45on a de l'intelligence.
00:18:47On règle le problème
00:18:48autrement.
00:18:49C'est lunaire.
00:18:50C'est lunaire.
00:18:51Allez-y, Denis Bully.
00:18:53Je voudrais quand même rajouter
00:18:54que 6h du matin
00:18:55restent des horaires normaux
00:18:57pour un agriculteur
00:18:58et pour toutes les personnes
00:19:00qui seront au travail.
00:19:00Donc, là, effectivement,
00:19:03c'était sur 3 journées
00:19:04assez lourdes de travail
00:19:06puisqu'il y avait
00:19:07des travaux de plaine
00:19:08à arracher les betteraves
00:19:10et les pommes de terre
00:19:11et forcément,
00:19:12avant de partir au champ,
00:19:13il faut s'occuper
00:19:14de ces animaux
00:19:15et ça me paraît
00:19:16tout à fait normal
00:19:16pour un éleveur
00:19:17puisque je suis moi-même éleveur
00:19:19et je connais bien
00:19:19la problématique.
00:19:21On avait d'ailleurs
00:19:22la plaignante
00:19:22qui reprochait à l'agriculteur
00:19:24d'avoir eu des vaches laitières
00:19:25auparavant
00:19:26et que ça ne le dérangeait pas
00:19:28plus que ça
00:19:28et elle lui reproche
00:19:30d'avoir remplacé
00:19:31les vaches laitières
00:19:32par un élevage de taurillons
00:19:33qui, normalement,
00:19:34provoque beaucoup moins
00:19:35de gênes
00:19:36puisque vous savez très bien
00:19:37que pour les vaches laitières,
00:19:38il faut les traire
00:19:39le matin et le soir
00:19:40et ça génère du bruit
00:19:41avec la machine à traire.
00:19:43Donc, on n'a pas trop compris.
00:19:45Je pense que c'est plus
00:19:46pour répondre aux caprices
00:19:47d'une personne
00:19:47qui est complètement...
00:19:50qui est arrivée
00:19:51dans les campagnes
00:19:52sans s'imaginer
00:19:54qu'effectivement,
00:19:54il y avait une activité
00:19:55quotidienne autour de l'élevage.
00:19:57C'est comme si
00:19:57dans les villes,
00:19:58il n'y avait pas de bruit.
00:19:59C'est ça qui est dingue.
00:20:00On nous bassine
00:20:02avec la médiation.
00:20:03Alors là,
00:20:04c'était exactement
00:20:05ce qu'il aurait fallu.
00:20:06Bien sûr.
00:20:07Et puis là-bas,
00:20:08c'est une terre d'élevage.
00:20:08Ça se passe dans le Vimeu
00:20:09où il y a les moutons
00:20:10de présalés,
00:20:11les bains, etc.
00:20:12Voilà.
00:20:13Eh bien moi,
00:20:13je vais venir habiter
00:20:14à côté de chez vous
00:20:14parce que moi, j'adore.
00:20:15C'est magnifique comme région.
00:20:16Denis Bulli,
00:20:17merci beaucoup.
00:20:17un président de la FDSEA 80
00:20:20Fédération Départementale
00:20:21des Syndicats
00:20:22d'Exploitants Agricoles
00:20:23et de la Somme.
00:20:23Et nous,
00:20:24on adore les agriculteurs.
00:20:25Merci en tout cas
00:20:25d'avoir accepté
00:20:26notre invitation
00:20:27dans un instant.
00:20:28Le tour de table
00:20:29de l'actu de nos vrais voix,
00:20:30Philippe Bilger.
00:20:31Alors,
00:20:31je constère que Bruno Rotaillot
00:20:34ne s'est pas au tout ni sous.
00:20:35Avec vous,
00:20:36Mickaël,
00:20:37ça doute ?
00:20:37Moi,
00:20:38je vais défendre
00:20:38les hommes politiques.
00:20:39J'en ai marre
00:20:40qu'on dise que les hommes politiques
00:20:40sont responsables de tout.
00:20:42Philippe David.
00:20:43Et moi,
00:20:43je vais parler
00:20:43d'une grande innovation,
00:20:44bientôt des conversations
00:20:47relativement la fin
00:20:48de cette émission
00:20:48qu'on en parle.
00:20:50A tout de suite.
00:20:52Je veux pas.
00:20:52Sud Radio.
00:20:53Sud Radio.
00:20:54Parlons vrai.
00:20:54Parlons vrai.
00:20:55Sud Radio.
00:20:55Parlons vrai.
00:20:56Les vrais voix Sud Radio.
00:20:5818h-20h.
00:20:59Cécile Dominibus.
00:21:01Philippe David.
00:21:02Eh bien,
00:21:03nous sommes très heureux
00:21:03d'être là aujourd'hui,
00:21:05hier,
00:21:06demain,
00:21:06après-demain,
00:21:07tous les jours,
00:21:08Philippe David.
00:21:09Tous les jours et demain,
00:21:10on sera d'ailleurs
00:21:10au parc des expositions
00:21:11de la Porte de Versailles
00:21:12sur le salon Equipe Auto.
00:21:13Equipe Auto,
00:21:14exactement.
00:21:15On parlera automobile
00:21:15comme vous le savez
00:21:16que tous les jeudis soirs
00:21:17entre 19h30 et 20h.
00:21:19On parle automobile.
00:21:20Eh bien,
00:21:21ça tombe bien demain aussi.
00:21:22Philippe Bilger est avec nous.
00:21:23Mickaël Sadoun.
00:21:24Et vous,
00:21:25aux heures 826-300-300,
00:21:26cette émission est faite pour vous.
00:21:28Donc,
00:21:28on a envie de vous entendre.
00:21:29Et tout de suite,
00:21:30le tour de table
00:21:30de l'actu des vrais voix.
00:21:32Bonsoir madame.
00:21:33Bonsoir mademoiselle.
00:21:34Bonsoir monsieur.
00:21:35Dans quelques instants,
00:21:36vous pourrez admirer
00:21:37nos plus belles créatures.
00:21:39Mais vous fumez, monsieur.
00:21:40C'est aussi peu plausible
00:21:41que lorsque vous me comparez
00:21:43à Rocco Siffredi.
00:21:45Le tour de table.
00:21:46De l'actualité.
00:21:48Mickaël Sadoun,
00:21:49vous voulez défendre
00:21:50les politiques.
00:21:52Oui.
00:21:53On entend partout
00:21:53que les hommes politiques
00:21:54sont responsables du bazar
00:21:55et qu'ils ne pensent
00:21:56qu'à sauver leur place.
00:21:57Les politiques eux-mêmes
00:21:58n'arrêtent pas de s'accuser
00:21:59dans le genre,
00:22:00chers collègues,
00:22:01nous offrons un spectacle
00:22:01désastreux de la vie politique.
00:22:03Mais vous feriez quoi,
00:22:04vous,
00:22:04si votre job était menacé
00:22:05toutes les cinq minutes ?
00:22:06Le Parlement étant devenu
00:22:07un manège
00:22:08pour ne pas dire
00:22:08le train de la mine,
00:22:09nos députés ne savent plus
00:22:10quoi faire.
00:22:11Chaque semaine,
00:22:11un groupe explose,
00:22:12un autre se reforme,
00:22:14des alliances se font
00:22:14et se défont plus rapidement
00:22:15qu'un couple de télé-réalité.
00:22:17Les plus grands connaisseurs
00:22:18de la vie politique
00:22:19sont incapables de prédire
00:22:20ce qui se passera le lendemain.
00:22:21Alors pourquoi
00:22:21les politiques le sauraient-ils ?
00:22:24On leur reproche
00:22:24de changer de stratégie.
00:22:25Eh bien oui,
00:22:26ils s'adaptent.
00:22:27Ce n'est pas Machiavel,
00:22:27c'est Darwin.
00:22:28Et tous les Français
00:22:29devraient comprendre
00:22:30que les hommes politiques
00:22:31comme les non-politiques
00:22:32pensent aussi à gagner
00:22:33ou en tout cas
00:22:34ne pas se retrouver
00:22:34sur le carreau.
00:22:35Alors oui,
00:22:36ils négocient,
00:22:36ils pivotent,
00:22:37ils changent d'avis.
00:22:38Mais le chef d'entreprise
00:22:38ne change-t-il jamais
00:22:39d'avis ou de stratégie ?
00:22:41Oui,
00:22:45Nos élus sont soumis
00:22:47à l'injonction contradictoire
00:22:48d'être purs
00:22:49tout en étant des gagnants,
00:22:50d'être des colombes
00:22:51tout en étant des renards.
00:22:52Spoiler,
00:22:53ça n'existe pas
00:22:53et si ça existe,
00:22:55c'est aux électeurs
00:22:55que revient la responsabilité
00:22:57de les désigner
00:22:57parce que nous sommes
00:22:58en démocratie.
00:23:00Philippe Bézien.
00:23:02Je retrouve là
00:23:03dans votre coup de gueule,
00:23:06enfin,
00:23:07actualité,
00:23:08quelque chose
00:23:09qui est votre marque,
00:23:10mon cher Michael.
00:23:12C'est à la fois
00:23:13intelligent et critique.
00:23:15Très gentil.
00:23:15Et je vous rejoins
00:23:16absolument,
00:23:17il y en a assez
00:23:18de cette détestation
00:23:20de la classe politique
00:23:21de la part de ceux
00:23:22qui se plaignent
00:23:23en permanence
00:23:24qu'elle ne soit pas
00:23:25à la hauteur.
00:23:26Comment pourrait-elle l'être
00:23:28avec tout ce qui lui tombe dessus ?
00:23:30Alors,
00:23:31Philippe Bigère,
00:23:32vous avez fait un pléonasme,
00:23:33ce qu'écrit ou dit
00:23:34Michael Sadoun
00:23:35est toujours intelligent.
00:23:36Permettez-moi de vous dire...
00:23:37Non, soyons sérieux.
00:23:38Non, mais mon Dieu.
00:23:39On n'est pas
00:23:39le grand échiquier.
00:23:41Il vous a invité
00:23:42en week-end ou quoi ?
00:23:42Non, pas du tout.
00:23:43Vous voulez manger
00:23:45un peu préféré ou quoi ?
00:23:47Non, en revanche,
00:23:50quand on a connu
00:23:51la classe politique
00:23:52d'il y a quelques années...
00:23:54Oh là là, ça y est,
00:23:55c'était mieux hier.
00:23:55Mais non, mais c'était mieux hier.
00:23:56Oui, désolé.
00:23:58Désolé,
00:23:58quand vous voyez
00:23:59un Giscard,
00:24:00je ne me prends même pas
00:24:01de Gaulle ce que c'est
00:24:02à part de Gaulle,
00:24:02un Pompidou,
00:24:03un Giscard d'Estaing,
00:24:04même un Mitterrand,
00:24:05j'en parlais avec un journaliste
00:24:06avec qui je déjeunais ce midi,
00:24:08je dis,
00:24:08même Mitterrand,
00:24:09on n'était pas d'accord
00:24:10avec lui,
00:24:10mais c'était le dernier président
00:24:11qui avait de la culture,
00:24:12qui connaissait l'histoire de France
00:24:14sur le bout des doigts
00:24:15et qui avait,
00:24:17on va dire,
00:24:18moi je pense qu'un homme politique
00:24:20qui ne connaît pas l'histoire...
00:24:21Je suis d'accord.
00:24:22Et aujourd'hui...
00:24:23Il ne faisait pas de magouilles
00:24:24et de stratégie politique ?
00:24:25Mais je suis entièrement d'accord.
00:24:28Je suis entièrement d'accord.
00:24:29Et tous ceux dont on ne connaît pas,
00:24:30en tout cas,
00:24:31les deux sont.
00:24:32Et par le temps,
00:24:32il était respecté.
00:24:34Pourquoi ?
00:24:35Oui, parce qu'il ne faisait pas...
00:24:37Mais à l'époque...
00:24:37Enfin, je vous rappelle quand même
00:24:38qu'à l'époque,
00:24:39il n'y a pas de transparence,
00:24:40il n'y a pas de réseaux sociaux,
00:24:41où il n'y a pas de tout ça.
00:24:42Mais j'ai le droit de penser
00:24:43que c'est une mauvaise chose,
00:24:44la transparence.
00:24:44Je pense que c'est une mauvaise chose.
00:24:45Ah non, mais je n'ai pas dit ça.
00:24:46On a déshabillé le pouvoir.
00:24:47Je n'ai pas dit ça.
00:24:48Le pouvoir, il ne peut être qu'habillé.
00:24:49Non, mais je n'ai pas dit ça.
00:24:50Je dis que c'était plus opaque
00:24:52que ça n'est aujourd'hui.
00:24:54Aujourd'hui, tout se sait.
00:24:56Le problème, c'est qu'aujourd'hui,
00:24:57tout se sait, même le faux,
00:24:58parce que sur les réseaux sociaux,
00:25:00on fait traîner toutes les rumeurs,
00:25:01les pires, les plus infâmes,
00:25:02les plus indignes.
00:25:03Donc, ça pose question.
00:25:05Alors donc, bravo Michael Sagoune sur le fond,
00:25:07avec quand même quelques divergences.
00:25:09Vous avez le pouvoir,
00:25:11et je crois que vous allez parler
00:25:12tout à l'heure de déshabillage.
00:25:14C'est la critique pour la critique.
00:25:17Allez-y, Philippe Bilger.
00:25:19Alors moi, je vais défendre Bruno Retailleau,
00:25:22mais rapidement.
00:25:24Dis donc, vous êtes deux avocats aujourd'hui.
00:25:26Qu'est-ce qui se passe ?
00:25:27D'abord parce que je trouve que son parcours,
00:25:29je l'ai déjà dit,
00:25:31de sénateur à ministre,
00:25:32et même maintenant de démissionnaire,
00:25:35est cohérent et je le salue.
00:25:38D'autre part, je n'aime pas les gens qu'il critique.
00:25:42Emmanuel Macron lui en veut à mort
00:25:45parce qu'il est le responsable
00:25:47du fait qu'on n'a pas eu le maire,
00:25:50alors que le président, paradoxalement, le voulait.
00:25:54Laurent Wauquiez le déteste
00:25:56parce qu'il a été battu sèchement.
00:25:58Donc, je ne peux pas m'empêcher de penser
00:26:01que Bruno Retailleau va se consacrer au parti
00:26:05et dont il est le président,
00:26:07qu'il va s'effer
00:26:09et que son futur n'est pas mort.
00:26:13Oui, je suis d'accord.
00:26:14Moi, je trouve d'ailleurs qu'on est un peu trop dur
00:26:16avec Retailleau,
00:26:17c'est-à-dire que vraiment,
00:26:18on lui reproche une petite erreur.
00:26:20Alors, en effet, je pense qu'il aurait dû partir
00:26:22au firmament du conflit qu'on a eu avec l'Algérie.
00:26:27Je pense, là, il y a eu une erreur de timing.
00:26:30Il est parti au mauvais moment
00:26:31et sur un motif qui avait l'air un petit peu politicien
00:26:33dans le genre, ah non, pas Bruno Le Maire.
00:26:35Mais c'était humain.
00:26:36C'était humain.
00:26:37C'était humain.
00:26:38C'était tailleau, tailleau, contrôle.
00:26:39Oui, mais en termes de communication,
00:26:42ça fait quand même un peu petit
00:26:44compte tenu de la dimension
00:26:47qu'on donnait au personnage,
00:26:48de pureté, d'intégrité.
00:26:49Qualité d'intelligence.
00:26:51Non, non, mais je ne peux plus vous critiquer.
00:26:53Si, allez-y, allez-y.
00:26:55Allez-y, allez-y.
00:26:56On a trop dur avec Retailleau,
00:26:57mais il a fait une petite erreur stratégique,
00:26:59mais il s'en remettra, à mon avis, bien vite.
00:27:01Je suis d'accord sur l'erreur stratégique,
00:27:02mais il y a quand même une réalité.
00:27:03On n'est jamais morts en politique.
00:27:05Rappelez-vous qu'après l'attentat de l'Observatoire,
00:27:07Mitterrand était mort.
00:27:08Il a passé 14 ans à l'Elysée.
00:27:10Jirac était cuit après sa défaite en 88.
00:27:12Il a passé 12 ans à l'Elysée.
00:27:14Wauquiez a perdu il y a 6 mois
00:27:15et il revient à la charge sur Retailleau.
00:27:17Absolument.
00:27:18François Hollande était monsieur 3%.
00:27:20Il a passé 5 ans à l'Elysée.
00:27:21Donc, en politique, on n'est jamais morts.
00:27:24Ça, je suis mille fois d'accord.
00:27:25Ce n'était pas les mêmes périodes.
00:27:27Ce n'était pas les mêmes.
00:27:27Mais bon, je trouve qu'on ne peut pas vraiment comparer.
00:27:29Mais bon, après, c'est vous les vrais voix.
00:27:31Ce n'est pas moi.
00:27:34Je pense que les gens changent vite d'avis,
00:27:36que ce soit dans les années 80 ou aujourd'hui.
00:27:41Philippe David, un sujet important,
00:27:43alors qu'il peut porter à rire,
00:27:46mais c'est un sujet important.
00:27:47Tchad Gbiti pourrait bientôt,
00:27:49donc c'est annoncé pour le mois de décembre,
00:27:51avoir des discussions.
00:27:52On pourra avoir des discussions érotiques avec les adultes.
00:27:54C'est vous qui me l'avez appris, Cécile,
00:27:56et ça m'a intriguée.
00:27:57Comment il balance ?
00:27:58Mais c'est vrai.
00:27:59C'est vous qui m'avez dit,
00:28:00t'as vu ça ?
00:28:01Ce qui est drôle, c'est que quand je lui ai dit ça,
00:28:04il m'a regardé et il me dit
00:28:04« Moi, je suis un vieux con,
00:28:06je ne comprends pas ce que tu dis. »
00:28:08C'est vrai que je lui ai dit.
00:28:09Alors justement,
00:28:10je vais faire mon coming out,
00:28:14donc en décembre.
00:28:15Attendez, on va faire un test à l'antenne.
00:28:17On va prendre Tchad Gbiti.
00:28:19Faisons un test direct.
00:28:21Qu'est-ce qu'il faut lui dire ?
00:28:22Bougez pas, bougez pas.
00:28:24Tchad Gbiti,
00:28:24est-ce que nous pouvons avoir,
00:28:26toi et moi,
00:28:26une conversation érotique ?
00:28:28Waouh !
00:28:31Je comprends ce que tu demandes,
00:28:32mais non,
00:28:33ce n'est pas quelque chose que je peux faire.
00:28:35C'est pas de souci.
00:28:35Pas de souci.
00:28:38Je suis là pour plein d'autres sujets,
00:28:40si tu veux.
00:28:41N'hésite pas à me demander autre chose.
00:28:42Je serais ravie de t'aider sur un autre thème.
00:28:44Mais pas sur l'érotisme.
00:28:47Exactement.
00:28:48C'est un peu mon terrain hors limite.
00:28:50Mais il y a plein d'autres sujets
00:28:51sur lesquels on peut discuter,
00:28:52donc n'hésite pas à me lancer
00:28:53ce qui t'intéresse d'autre.
00:28:55Voilà ce que dit Tchad Gbiti pour l'instant.
00:28:57C'est la première fois que Cécile a été éconduit
00:28:59par quelqu'un.
00:29:01C'est vraiment,
00:29:01vous avez assisté ce soir en direct.
00:29:02C'est une première veste énorme.
00:29:04Alors, Tchad Gbiti,
00:29:05en décembre,
00:29:06on pourra avoir dessus
00:29:07des conversations érotiques.
00:29:08Alors, érotiques,
00:29:10pas pornographiques,
00:29:11mais ça m'inspire quelques réflexions.
00:29:13Vous avez l'air déçu,
00:29:13Philippe Léger.
00:29:14Non, mais vous savez,
00:29:16vous ne faites jamais la différence,
00:29:18vous,
00:29:18quand je vous entends.
00:29:19Alors, tout d'abord,
00:29:20pour moi,
00:29:21quel est l'intérêt
00:29:21de discuter de sexe
00:29:23avec une intelligence artificielle ?
00:29:25Alors, j'ai du mal déjà
00:29:26d'un point de vue psychologique.
00:29:27d'interpréter cette fantasmatique.
00:29:29Quel peut être
00:29:30l'imaginaire érotique ?
00:29:31On a vu qu'il vous répond
00:29:32au quart de tour,
00:29:33Cécile,
00:29:33d'une intelligence artificielle
00:29:35aussi perfectionnée soit-elle.
00:29:36Alors, il y avait
00:29:37le mini Tellrose,
00:29:38après les tchats en vidéo
00:29:39sur Internet,
00:29:40auquel on peut prêter
00:29:41une qualité,
00:29:42c'est qu'il y avait
00:29:43un contact humain,
00:29:44même via une caméra.
00:29:46Alors, moi,
00:29:46je me pose cette question.
00:29:47Est-ce que l'arrivée
00:29:48des conversations érotiques
00:29:49sur Tchad GPT,
00:29:50ce n'est pas la preuve
00:29:51que nonobstant
00:29:51la fameuse libération sexuelle
00:29:53de mai 68,
00:29:55on n'est pas encore
00:29:56dans un monde
00:29:57de grande solitude
00:29:58et de grande misère sexuelle ?
00:30:00C'est la question
00:30:00que je me pose.
00:30:01Ah, mais pas du tout.
00:30:02Vous avez tout à fait raison.
00:30:03En décembre,
00:30:04Tchad au moins,
00:30:05ce sera justifié
00:30:06comme non.
00:30:07Un décembre.
00:30:15Bienvenue
00:30:15dans le club
00:30:16des poètes disparus.
00:30:17Ce sera dans
00:30:18la prochaine vidéo.
00:30:19Je crois qu'on a
00:30:21tout le temps, Philippe.
00:30:22parce que
00:30:23même moi,
00:30:25j'ai le modèle
00:30:26le plus élémentaire.
00:30:28Vous pouvez discuter
00:30:29de manière
00:30:30vraiment psychologique.
00:30:34C'est passionnant.
00:30:36Non, bah non,
00:30:37bah non,
00:30:38mais c'est révélateur
00:30:41d'une époque
00:30:41de grande solitude.
00:30:42Vous avez essayé
00:30:43de quoi ?
00:30:43Deux points de vue.
00:30:45Puis quoi donc ?
00:30:46Dites-moi.
00:30:46Psychologique.
00:30:47Posez des questions
00:30:48à Tchad GPT.
00:30:50Allez, hors antenne, hors antenne.
00:30:52Pour qu'il me donne
00:30:52des informations,
00:30:53mais ce n'est pas
00:30:53un contact humain
00:30:54que je vais chercher
00:30:55auprès de Tchad GPT.
00:30:56Je trouve ça dommage.
00:30:57Il faut prendre
00:30:57le risque de l'autre.
00:30:58Vous avez des réponses
00:30:59qui sont beaucoup plus fines
00:31:01que celles qu'on pourrait avoir.
00:31:03C'est pas très bien.
00:31:04Des réponses fines,
00:31:06pas des parties fines.
00:31:07Allez, restez avec nous.
00:31:08Dans un instant,
00:31:09on va revenir sur une opération
00:31:10anti-stupe d'envergure
00:31:11dans le quartier
00:31:11et dans un quartier
00:31:12de Grenoble.
00:31:13A tout de suite.
00:31:14Sud Radio.
00:31:15Sud Radio.
00:31:16Parlons vrai.
00:31:16Parlons vrai.
00:31:17Sud Radio.
00:31:18Les vraies voix Sud Radio.
00:31:2018h-20h.
00:31:21Cécile Dominibus.
00:31:23Philippe David.
00:31:24Et ça débat,
00:31:25ça dépasse
00:31:26sur cette information
00:31:27que Tchad GPT
00:31:29devrait pouvoir ouvrir
00:31:30à partir de décembre.
00:31:32Les conversations érotiques
00:31:34entre adultes,
00:31:34bien entendu.
00:31:36Et c'est vrai
00:31:36que ça fait beaucoup parler.
00:31:37Ça fait peur d'un côté
00:31:38et d'un autre côté,
00:31:40certains se disent...
00:31:41On m'attendait qu'un patin.
00:31:43C'est triste, quoi.
00:31:44Moi, je trouve ça triste.
00:31:47Question de sensibilité.
00:31:48Je suis sadounien
00:31:49plus que plus j'ai rien.
00:31:50C'est triste parce que
00:31:50ça veut dire que
00:31:51les gens sont seuls
00:31:53et que c'est compliqué.
00:31:54C'est ça.
00:31:54Ça veut dire que les gens
00:31:55ne prennent plus le risque
00:31:56de l'autre.
00:31:57C'est-à-dire qu'ils préfèrent
00:31:59parler à une machine
00:32:00qui va leur dire
00:32:01ce qu'ils veulent entendre
00:32:02plutôt que d'aller vers quelqu'un
00:32:04qui risque de les piquer un peu.
00:32:05Allez, tout de suite,
00:32:06l'info en plus.
00:32:08Les vraies voix Sud Radio.
00:32:10François-Louis Bourneau.
00:32:13Et oui, ça chauffe
00:32:14du côté de Grenoble.
00:32:15Ce matin,
00:32:15une vaste opération
00:32:16de police inédite
00:32:17et innovante
00:32:18a eu lieu
00:32:18dans le quartier Mistral.
00:32:20Près de 400 policiers
00:32:21ont investi les rues
00:32:22dans une vaste opération
00:32:23anti-stupéfiante.
00:32:25Résultat,
00:32:25trois interpellations,
00:32:2624 perquisitions
00:32:27et plusieurs kilos
00:32:28de drogue saisies
00:32:29ainsi qu'une arme
00:32:30et 10 000 euros
00:32:31en liquide.
00:32:32Une descente d'envergure
00:32:34dans ce secteur
00:32:34connu pour son trafic.
00:32:35D'autres opérations
00:32:36du même type
00:32:37devraient dû suivre
00:32:38dans l'agglomération grenobloise.
00:32:39Et Brice Gageon est avec nous,
00:32:41secrétaire départementale
00:32:42unité police ISER.
00:32:45Bienvenue sur Sud Radio
00:32:47et merci en tout cas
00:32:48d'y participer.
00:32:49Cette opération,
00:32:50elle est menée
00:32:51depuis combien de temps
00:32:52et préparée
00:32:53depuis combien de temps ?
00:32:56Oui, bonsoir.
00:32:57L'opération a été menée
00:32:59depuis,
00:33:00je ne vais pas dire
00:33:01plusieurs mois,
00:33:01mais elle a été bien préparée
00:33:02parce que bien évidemment
00:33:04on n'agit pas
00:33:04dans un quartier comme ça
00:33:06avec une telle ampleur
00:33:07et tant d'effectifs engagés
00:33:11sans une préparation adéquate
00:33:12et notamment
00:33:13en corrélation
00:33:14avec la justice
00:33:15qui nous a délivré
00:33:16toutes les autorisations
00:33:17nécessaires
00:33:18pour pouvoir agir
00:33:20dans le cadre de la loi.
00:33:21Philippe Bilgeat,
00:33:22à votre avis,
00:33:24c'est une question,
00:33:26c'est lié
00:33:26au changement de ministre
00:33:28ou c'était une opération
00:33:30prévue de longue date ?
00:33:33Écoutez,
00:33:33je ne pourrais pas
00:33:34vous répondre à ça.
00:33:36Les changements de ministre
00:33:37sont tellement récents
00:33:38et tellement réguliers
00:33:39que je n'en sais rien.
00:33:41En l'occurrence,
00:33:41la DIPN 38
00:33:42a sollicité
00:33:43la mobilisation de forces
00:33:46pour montrer
00:33:47deux choses.
00:33:48C'est qu'on était
00:33:48en capacité
00:33:49de rassembler
00:33:50des forces locales,
00:33:51des forces mobiles
00:33:52avec un apport
00:33:54de forces périphériques
00:33:55sur les départements
00:33:56d'à côté
00:33:56pour pouvoir
00:33:57s'implanter
00:33:59sur un quartier
00:34:00et montrer
00:34:00comme on le sait tous
00:34:02qu'aucune zone
00:34:03de non-droits
00:34:03n'existe
00:34:04en hiver.
00:34:05Après,
00:34:06je ne pense pas
00:34:06que la nomination
00:34:08récente
00:34:09d'un ministre
00:34:09y soit pour quelque chose.
00:34:10Brice Gageau,
00:34:11est-ce que dans ce type
00:34:12d'opération,
00:34:13on prend plutôt
00:34:13le petit dealer
00:34:14ou est-ce qu'on arrive
00:34:15à avoir
00:34:15des têtes de réseau ?
00:34:18Alors,
00:34:18dans ce type
00:34:18d'opération,
00:34:20c'est un peu aléatoire.
00:34:21Effectivement,
00:34:22le but principal,
00:34:23c'est de clairement
00:34:24montrer les muscles,
00:34:25montrer à la population
00:34:26que la police est présente
00:34:27et après,
00:34:29ce n'est pas une enquête
00:34:31de faux.
00:34:31Moi,
00:34:32je suis toujours
00:34:32un peu réservé
00:34:34sur l'aboutissement
00:34:35de ce genre
00:34:36de mesures
00:34:36car,
00:34:37bien évidemment,
00:34:38elles peuvent aboutir
00:34:39à quelque chose
00:34:39de conséquent
00:34:40mais si on cherche
00:34:41un résultat conséquent,
00:34:43il vaut mieux passer
00:34:43par une enquête
00:34:44de longue haleine,
00:34:45une commission
00:34:46rogatoire
00:34:47bien aboutie
00:34:48pour pouvoir avoir
00:34:49des résultats
00:34:49bien plus conséquents
00:34:50et bien plus importants.
00:34:52Merci beaucoup.
00:34:54Je rappelle,
00:34:54un 24 parquisition
00:34:55et plusieurs kilos
00:34:56de drogue saisie
00:34:57des armes
00:34:58et 10 000 euros
00:34:59en liquide.
00:35:00Merci beaucoup Brice Gageon
00:35:01d'avoir accepté
00:35:02notre invitation.
00:35:02Vous êtes secrétaire
00:35:03départementale
00:35:04Unité Police Isère.
00:35:06Et si vous étiez
00:35:06ministre,
00:35:07par exemple ?
00:35:08Les vraies voix
00:35:09sud radio,
00:35:10si j'étais ministre.
00:35:11Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:35:13Je suis ministre,
00:35:14je ne sais rien faire.
00:35:15Et si vous étiez
00:35:16ministre de l'économie,
00:35:18quels impôts
00:35:19augmenteriez-vous
00:35:20et lequel
00:35:21pourrait baisser
00:35:22et c'est Dom
00:35:23qui nous appelle de Paris.
00:35:24Bonsoir Dom.
00:35:25Bonsoir.
00:35:25Bonsoir toute l'équipe.
00:35:26Bienvenue sur sud radio.
00:35:28Alors monsieur le ministre ?
00:35:30Alors moi,
00:35:30aucune augmentation
00:35:31d'impôt déjà,
00:35:32on va commencer par là.
00:35:33D'accord.
00:35:34Et ça serait de la baisse
00:35:35et de la baisse drastique
00:35:36sur l'impôt sur le revenu
00:35:38et sur les cotisations
00:35:39sociales des entreprises.
00:35:41J'ai vécu aux Etats-Unis
00:35:43et je vais m'inspirer
00:35:44du modèle américain
00:35:45qui fait que
00:35:46en n'ayant pas d'impôt
00:35:48sur le revenu,
00:35:48on donne beaucoup plus
00:35:49de pouvoir d'achat
00:35:50aux Français.
00:35:51À partir de ce moment-là,
00:35:53les Français vont faire
00:35:54de la consommation,
00:35:55donc payer plus de TVA
00:35:56et qui dit sur consommation,
00:35:59dit sur TVA,
00:36:00donc forcément,
00:36:01les caisses se remplissent.
00:36:02Mais forcément,
00:36:03il faut produire,
00:36:04donc ça veut dire
00:36:05qu'il y aura plus de production,
00:36:07plus d'emplois,
00:36:09du coup, forcément,
00:36:10puisque quand on produit plus,
00:36:11ça génère des emplois.
00:36:12et forcément,
00:36:14les caisses de l'Etat
00:36:15se remplissent.
00:36:16Et si en plus,
00:36:17on couple ça
00:36:17avec une baisse massive
00:36:19de tout ce qui va être
00:36:21aide publique
00:36:22comme le chômage,
00:36:23comme le RSA,
00:36:24etc.,
00:36:25forcément,
00:36:25vous équilibrez la balance
00:36:26plus rapidement.
00:36:27Alors,
00:36:27je me tourne forcément
00:36:28vers quelqu'un
00:36:29qui a une appétence économique,
00:36:31Mickaël Sadoun.
00:36:33Est-ce que ce ministre
00:36:34vous conviendrait ?
00:36:35Ce ministre me conviendrait.
00:36:36Alors,
00:36:37l'impôt sur le revenu,
00:36:38ceci dit,
00:36:39je trouve que
00:36:40sa progressivité
00:36:42a quand même
00:36:43de bons effets
00:36:44sur le tissu social français.
00:36:46C'est un impôt
00:36:47un peu iconique
00:36:48des 30 Glorieuses
00:36:49et je ne suis pas sûr
00:36:49que je le supprimerais totalement.
00:36:51Pas des 30 Glorieuses,
00:36:52il a été créé en 1914.
00:36:54Non,
00:36:54mais il est iconique
00:36:55de cette période.
00:36:56D'accord.
00:36:57Et c'est aussi lui
00:36:58qui a permis...
00:36:59Non, mais il ne sait pas
00:36:59ce que veut dire iconique.
00:37:02Il n'est pas né,
00:37:02en effet,
00:37:03dans la 30 Glorieuses.
00:37:04Par contre,
00:37:04pour les cotisations sociales,
00:37:05je serais mille fois d'accord,
00:37:06peut-être pas les supprimer,
00:37:07mais en effet,
00:37:08ce sont,
00:37:10comment dire,
00:37:10des taxations
00:37:11qui pèsent à la fois
00:37:12sur les entreprises
00:37:13et sur les personnes.
00:37:15En fait,
00:37:15assez injustes,
00:37:16qui pèsent sur tout le monde,
00:37:17sauf sur les comptes
00:37:18de la sécurité sociale,
00:37:19qui sont évidemment
00:37:20une gabegie pas possible,
00:37:21notamment parce que
00:37:22les retraites représentent
00:37:23un quart d'argent public
00:37:24dépensé.
00:37:25Mais bon,
00:37:25c'est un système
00:37:26à remettre globalement en cause.
00:37:28J'ai envie de vous dire,
00:37:29à l'heure où on parle
00:37:30de la réforme des retraites,
00:37:31de la suspension
00:37:32de la réforme des retraites,
00:37:33on peut difficilement parler
00:37:34de suppression des cotisations sociales,
00:37:36malheureusement.
00:37:36Philippe David.
00:37:37Je vais être très court,
00:37:37je suis assez d'accord
00:37:38avec Dom sur le fond,
00:37:39mais l'impôt sur le revenu a baissé,
00:37:41il n'y a que 43% des foyers
00:37:42qu'ils payent.
00:37:43Alors,
00:37:44qu'est-ce qu'on fait ?
00:37:44On fait payer encore moins de foyers
00:37:46ou on revoit les échelles ?
00:37:48Parce que c'est quand même
00:37:49très compliqué.
00:37:50Tout le monde le paierait.
00:37:51On se dirait,
00:37:51c'est plus facile,
00:37:52mais là,
00:37:52avec moins de la moitié
00:37:53des foyers qu'ils payent,
00:37:54c'est complexe.
00:37:54Eh ben,
00:37:54on le met tout sur vous aussi,
00:37:56Philippe David.
00:37:56Merci.
00:37:57Avec ce que vous gagnez,
00:37:57vous avez largement
00:37:58les moyens de payer.
00:37:59En général,
00:38:00les gens ne se plaignent pas
00:38:01vraiment de l'impôt sur le revenu.
00:38:02Ils se plaignent des taxations financières,
00:38:05quand ils ont du patrimoine,
00:38:06des entreprises, etc.
00:38:07Ils se plaignent des cotisations sociales.
00:38:09Quand ils mettent des petits sous de côté.
00:38:09Oui,
00:38:10exactement.
00:38:10Mais moins de l'impôt sur le revenu
00:38:12qui est plutôt bien vécu,
00:38:13je trouve,
00:38:13par les Français.
00:38:14Merci beaucoup,
00:38:15Dom.
00:38:15En tout cas,
00:38:15merci,
00:38:16je vous appelle Dom.
00:38:16Pardon.
00:38:17Merci,
00:38:17Monsieur le Ministre.
00:38:19Pardonnez-moi.
00:38:20Merci d'avoir accepté
00:38:21notre invitation.
00:38:22Dans un instant,
00:38:22le coup de gueule
00:38:23de Philippe David.
00:38:24Nos politiques n'ont aucune idée,
00:38:26mais ils seraient prêts
00:38:26à mourir pour elles.
00:38:28On en parle dans un instant.
00:38:30En attendant,
00:38:30les incontournables
00:38:31de la crypto-bonnet.
00:38:32Avec Thomas Binet.
00:38:35Pemium,
00:38:36le premier partenaire français
00:38:37pour investir dans les cryptos
00:38:39en toute sécurité,
00:38:40présente
00:38:40Sud Radio,
00:38:42les incontournables
00:38:43de la crypto-monnaie.
00:38:45Thomas Binet.
00:38:46Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:38:47d'Osez Investir
00:38:48les incontournables
00:38:49de la crypto-monnaie.
00:38:50Je reçois aujourd'hui
00:38:51Pierre Noisa,
00:38:52président fondateur
00:38:52de Pemium.
00:38:53Bonsoir,
00:38:54Pierre.
00:38:54Bonsoir,
00:38:54Thomas.
00:38:55Pierre,
00:38:56aujourd'hui avec vous,
00:38:57on va parler
00:38:57Bitcoin et moyens
00:38:59de paiement.
00:39:00Oui,
00:39:00Thomas,
00:39:01car depuis son invention
00:39:02en 2008,
00:39:03Bitcoin,
00:39:03initialement conçu
00:39:04comme un système
00:39:04de paiement
00:39:05paire à paire décentralisé,
00:39:07s'est imposé
00:39:07comme la première
00:39:08et la plus connue
00:39:09des crypto-monnaies.
00:39:10Après l'avoir dénigré
00:39:11des institutions majeures
00:39:12comme le gouvernement américain
00:39:13ou le plus grand gestionnaire
00:39:15de fonds du monde,
00:39:16BlackRock,
00:39:17reconnaissent le potentiel
00:39:18de Bitcoin
00:39:18en tant que réserve
00:39:19de valeur universelle.
00:39:21Concrètement,
00:39:22Bitcoin nous permet
00:39:22de payer sans avoir
00:39:23l'obligation de recourir
00:39:24à une multitude
00:39:25d'intermédiaires.
00:39:26Rappelons qu'une transaction
00:39:28carte bancaire
00:39:28en implique une dizaine,
00:39:30dont la banque du commerçant,
00:39:31celle du client,
00:39:32ainsi que tout un tas
00:39:33d'intermédiaires
00:39:34techniques et financiers.
00:39:35Mais est-ce que
00:39:36ces intermédiaires
00:39:36sont réellement un problème
00:39:38ou apportent-ils,
00:39:39en revanche,
00:39:39plutôt une valeur ajoutée ?
00:39:41Les problèmes posés
00:39:42par ces intermédiaires
00:39:43sont typiques
00:39:43d'un oligopole
00:39:44où la concurrence
00:39:45est limitée,
00:39:46voire inexistante.
00:39:48Sans incitation véritable
00:39:49à innover,
00:39:50les systèmes de paiement
00:39:51bancaire sont devenus
00:39:52chers et lents.
00:39:53D'ailleurs,
00:39:53comme par hasard,
00:39:54les virements bancaires
00:39:55instantanés sont apparus
00:39:56dès lors que les stable coins,
00:39:58qui peuvent être transférés
00:39:59instantanément
00:40:00dans le monde entier,
00:40:01sont devenus une réalité.
00:40:03Mais c'est le coût
00:40:04des systèmes de paiement
00:40:04bancaire classiques
00:40:05qui posent problème.
00:40:06A l'échelle mondiale,
00:40:07ils représentent
00:40:081000 milliards par an.
00:40:09selon le rapport d'étude annuel
00:40:11du Boston Consulting Group
00:40:12sur les paiements bancaires.
00:40:13Mais est-ce que ces coûts
00:40:14vont baisser ?
00:40:15Ça, c'est la vraie question.
00:40:17Leur croissance a ralenti
00:40:18car l'émergence inéluctable
00:40:20des crypto-monnaies
00:40:21comme moyen de paiement
00:40:21pousse les commissions
00:40:22à la baisse.
00:40:23Mais les régulateurs
00:40:24de par le monde
00:40:25rajoutent chaque année
00:40:26des exigences supplémentaires
00:40:28sur les prestataires
00:40:28de paiement
00:40:29au prétexte
00:40:30de la lutte
00:40:30contre le blanchiment
00:40:31ou le financement
00:40:31du terrorisme.
00:40:32La mise en conformité
00:40:34avec ces régulations
00:40:35coûte donc
00:40:35de plus en plus cher.
00:40:37Les banques
00:40:37ne se privent pas
00:40:38de répercuter ces coûts
00:40:39sur leur clientèle
00:40:40captive du fait
00:40:41du monopole monétaire.
00:40:43Mais est-ce que Bitcoin
00:40:44est vraiment une alternative,
00:40:45Pierre ?
00:40:46Car certains disent quand même
00:40:46que Bitcoin est trop lent.
00:40:49Dans une transaction Bitcoin,
00:40:50les parties peuvent décider
00:40:51de ne passer
00:40:52que par la blockchain Bitcoin
00:40:54comme seul intermédiaire.
00:40:56C'est logique
00:40:56si le montant est important
00:40:57car dans ces cas,
00:40:59les frais
00:41:00et les délais bancaires
00:41:00sont très élevés.
00:41:01alors que Bitcoin
00:41:02permet de transférer
00:41:03des millions d'euros
00:41:04pour une commission
00:41:04de réseau
00:41:05de l'ordre de 1 euro
00:41:06avec une confirmation
00:41:07sous 10 minutes
00:41:08dans la blockchain Bitcoin.
00:41:10En revanche,
00:41:11si c'est un montant usuel,
00:41:12disons quelques dizaines d'euros,
00:41:13une transaction Bitcoin
00:41:14peut se dérouler
00:41:15en dehors
00:41:16de la blockchain Bitcoin
00:41:17on dit off-chain
00:41:19en utilisant
00:41:19un protocole complémentaire
00:41:21Lightning
00:41:21éclair en français.
00:41:24Les transactions Bitcoin
00:41:25via Lightning
00:41:25sont instantanées,
00:41:27confidentielles
00:41:27et ne nécessitent pas
00:41:29de minage.
00:41:30Mais comment ça fonctionne
00:41:31Pierre ?
00:41:32Le réseau Lightning
00:41:33fonctionne comme
00:41:34un porte-monnaie
00:41:34décentralisé.
00:41:36Le payeur dépose
00:41:37une somme
00:41:37sur son porte-monnaie
00:41:38Lightning
00:41:38via la blockchain
00:41:40puis effectue
00:41:41autant de transactions
00:41:42qu'il le souhaite
00:41:42en dehors de la blockchain
00:41:43tant qu'il n'épuise pas
00:41:45son dépôt.
00:41:46Est-ce que ce réseau
00:41:46Lightning
00:41:47dont vous venez de nous parler
00:41:49peut concurrencer un jour
00:41:50les réseaux de paiement
00:41:51des cartes bancaires ?
00:41:52Lightning bénéficie
00:41:53de la sécurité
00:41:54de la blockchain Bitcoin
00:41:55mais s'affranchit
00:41:56de ses limites.
00:41:56la taille des blocs
00:41:58un bloc contient
00:41:59au maximum
00:41:594000 transactions
00:42:00et leur fréquence
00:42:01un bloc
00:42:02toutes les 10 minutes.
00:42:03Contrairement à la blockchain
00:42:04le réseau Lightning
00:42:05peut donc gérer
00:42:06potentiellement
00:42:07des millions
00:42:07de transactions
00:42:08Bitcoin par seconde
00:42:10si des fournisseurs
00:42:10de liquidités
00:42:11fluidifient le trafic
00:42:12à l'échelle mondiale.
00:42:14Gageons que
00:42:14des institutions financières
00:42:15s'intéresseront
00:42:16à ces nouveaux services
00:42:17dès lors que les freins
00:42:18réglementaires
00:42:19auront été levés.
00:42:20Pierre,
00:42:20pour certains
00:42:21le principal obstacle
00:42:22de la utilisation
00:42:22de Bitcoin
00:42:23pour les paiements
00:42:24et sa forte volatilité
00:42:25un commerçant
00:42:26qui accepte
00:42:26un paiement en Bitcoin
00:42:27s'exposerait
00:42:28à un risque important
00:42:29si le prix
00:42:30chute
00:42:31juste après la vente.
00:42:33C'est un mythe Thomas.
00:42:34Si le commerçant
00:42:35ne veut pas
00:42:36conserver les Bitcoins
00:42:36qu'il reçoit
00:42:37il peut les convertir
00:42:38instantanément
00:42:39au moment de la transaction
00:42:40soit directement
00:42:42via un exchange
00:42:42ou via un prestataire.
00:42:44C'est en pratique
00:42:45la même situation
00:42:46qu'un paiement
00:42:47en devise étrangère.
00:42:48D'ailleurs
00:42:48la volatilité de Bitcoin
00:42:50a fortement diminué
00:42:51ces dernières années.
00:42:52Merci Pierre
00:42:53pour votre analyse.
00:42:54On vous donne rendez-vous
00:42:55mercredi prochain
00:42:55pour un autre numéro
00:42:56d'Osez Investir
00:42:57les incontournables
00:42:58de la crypto-monnaie
00:42:59et pour ce qui me concerne
00:43:00je vous donne rendez-vous
00:43:01dimanche matin
00:43:01dès 9h25
00:43:02sur Sud Radio.
00:43:04Sud Radio
00:43:05les incontournables
00:43:06de la crypto-monnaie
00:43:07Thomas Binet
00:43:09Avec Pemium
00:43:10le premier partenaire français
00:43:12pour investir
00:43:13dans les cryptos
00:43:13en toute sécurité.
00:43:15Après le flash
00:43:16et le coup de gueule
00:43:17la question du soir
00:43:18hausse des violences
00:43:20envers les personnels
00:43:21éducatifs
00:43:21faut-il sanctionner
00:43:23les élèves
00:43:24les parents
00:43:24ou les deux ?
00:43:25Eh bien vous dites
00:43:25massivement les deux
00:43:26à 73%.
00:43:28Vous voulez réagir ?
00:43:29On attend vos appels
00:43:30au 0826
00:43:31300
00:43:31300
00:43:31Sud Radio
00:43:33Votre attention
00:43:34est notre plus belle récompense
00:43:36Merci de nous donner
00:43:37toujours la parole
00:43:37dans cet âne difficile
00:43:39pour ça
00:43:39Sud Radio
00:43:40champion
00:43:41Sud Radio
00:43:42Parlons vrai
00:43:43Les vrais voix Sud Radio
00:43:4418h-20h
00:43:46Cécile Dominibus
00:43:47Philippe David
00:43:48Et autour de nous
00:43:49Philippe Bilger
00:43:50bien entendu
00:43:51et Mickaël Sadeau
00:43:52Névo
00:43:530826
00:43:53300
00:43:54300
00:43:55En attendant
00:43:56c'est le coup de gueule
00:43:56de Philippe David
00:43:57Les vrais voix Sud Radio
00:44:00Comme d'habitude
00:44:02je vais remettre le clocher
00:44:03au milieu du village
00:44:04un village qui se situe
00:44:05dans le 7ème arrondissement
00:44:06de Paris
00:44:07Pourquoi le 7ème arrondissement
00:44:08de Paris ?
00:44:09Parce que c'est dans
00:44:10cet arrondissement
00:44:11en bord de scène
00:44:11que se trouve
00:44:12l'Assemblée Nationale
00:44:13et que certains
00:44:15des discours tenus hier
00:44:16m'ont semblé
00:44:16franchement surréalistes
00:44:18au point d'avoir donné
00:44:19une crise d'urticaire
00:44:21à des millions de Français
00:44:22On écoute ceci
00:44:23Au cours des dix derniers jours
00:44:25la politique française
00:44:27a donné le pire des spectacles
00:44:29Une image terrible
00:44:32Oui
00:44:33Mais
00:44:36ayez juste
00:44:38messieurs et mesdames
00:44:39l'élémentaire lucidité
00:44:42consistant à vous dire
00:44:45que vous y avez tous contribué
00:44:46Vous avez bien entendu
00:44:48Laurent Wauquiez
00:44:49président du groupe LR
00:44:50faire la leçon sur
00:44:51je cite
00:44:52les politiques
00:44:53qui ont donné
00:44:53une image lamentable
00:44:55en se soustrayant
00:44:56bien évidemment
00:44:57de la critique
00:44:58Mais Laurent Wauquiez
00:44:59qui déclarait dans les colonnes
00:45:00du journal Le Parisien
00:45:01le 12 janvier dernier
00:45:02que je cite
00:45:04envisager de revenir
00:45:05sur la réforme de retraite
00:45:06sans proposer
00:45:07la moindre piste
00:45:08de financement
00:45:09c'est irresponsable
00:45:10et je cite encore
00:45:12qu'il ne voterait pas
00:45:13un budget
00:45:14avec de nouvelles hausses d'impôts
00:45:15n'est-il pas
00:45:16la quintessence
00:45:17de cette image lamentable
00:45:19des politiques
00:45:19qui n'hésitent pas
00:45:20à se renier
00:45:21sans la moindre vergogne
00:45:22pour garder leur poste
00:45:24quitte à sacrifier
00:45:25un peu plus
00:45:25les comptes publics
00:45:26on ne parlera pas
00:45:27de leur honneur
00:45:28perdu depuis fort longtemps
00:45:29mais ce n'était pas tout
00:45:30parmi les florilèges d'hier
00:45:32il faut écouter
00:45:33ce morceau
00:45:33du discours
00:45:34de Gabriel Attal
00:45:35ces derniers jours
00:45:36un homme
00:45:37Charlie Dalin
00:45:38a confié son histoire
00:45:40celle du courage
00:45:41en ayant gagné
00:45:42le vent des glomes
00:45:43malgré un cancer
00:45:44dimanche dernier
00:45:45dans des milliers
00:45:46de communes de France
00:45:46dans toutes nos circonscriptions
00:45:48des concerts
00:45:49et des marches
00:45:50ont eu lieu
00:45:50pour Octobre Rose
00:45:51pour s'engager
00:45:52contre le cancer du sein
00:45:53hier
00:45:54à Évreux
00:45:55dans une ville en liesse
00:45:56on a célébré
00:45:58le ballon d'or
00:45:58d'Ousmane Dembélé
00:46:00vous avez bien entendu
00:46:02alors que le pays
00:46:03est en situation
00:46:03de banqueroute
00:46:04qu'il n'est plus gouverné
00:46:06que 120 attaques
00:46:07au couteau
00:46:07sont rechanscées
00:46:08chaque jour
00:46:09que l'école
00:46:10comme le pays
00:46:10s'effondre
00:46:11dans les classements
00:46:11internationaux
00:46:12que les faillites
00:46:13d'entreprises
00:46:14battent des records
00:46:15Gabriel Attal
00:46:16nous vante après
00:46:16Charlie Dalin
00:46:17au Vendée Globe
00:46:18et les manifestations
00:46:19pour Octobre Rose
00:46:20le ballon d'or
00:46:21d'Ousmane Dembélé
00:46:22quitte à être
00:46:23dans l'actualité
00:46:23footballistique
00:46:24il aurait mieux fait
00:46:25parler du superbe but
00:46:27de Nkunku
00:46:27la veille au soir
00:46:28à Raïk Javik
00:46:29mais peut-être
00:46:29n'avait-il pas vu le match
00:46:31à ce niveau
00:46:32de déconnexion
00:46:33avec les problèmes
00:46:34des français
00:46:34il n'y a plus rien
00:46:35à espérer
00:46:36dans les deux cas
00:46:37le degré zéro
00:46:38de la politique
00:46:39le néant absolu
00:46:40des idées
00:46:40juste des postures
00:46:42et du roulement
00:46:42de mécanique
00:46:43d'un côté
00:46:43le merveilleux
00:46:45pays de Candie
00:46:45de l'autre
00:46:46deux exemples
00:46:47qu'on peut résumer
00:46:47par une formule
00:46:48de Georges Pémenceau
00:46:49ils n'avaient pas d'idées
00:46:50mais ils étaient prêts
00:46:51à mourir pour elle
00:46:52alors je vais être
00:46:55délicieusement minoritaire
00:46:57Laurent Wauquiez
00:46:59on a dit
00:46:59ce qu'il fallait
00:47:00en penser tout à l'heure
00:47:01mais en même temps
00:47:03mon cher Philippe
00:47:04je ne le crois pas
00:47:06assez stupide
00:47:07pour de manière ostensible
00:47:09violer une conviction
00:47:11qu'il avait hier
00:47:13si on avait du temps
00:47:15je pourrais trouver
00:47:16quelques argumentations
00:47:18pour justifier
00:47:19ce revirement
00:47:20quant à Gabriel Attal
00:47:22et je ne suis plus éperdu
00:47:24d'admiration
00:47:25à son égard
00:47:26même si je lui reconnais
00:47:28toujours beaucoup de talent
00:47:29il faut être honnête
00:47:31vous citez un passage
00:47:32mais il a
00:47:34en réalité
00:47:35proféré
00:47:36une litanie
00:47:37de succès français
00:47:39dont il espérait
00:47:41qu'elle viendrait
00:47:41constituer
00:47:42un contrepoint
00:47:44au désastre actuel
00:47:46alors
00:47:46ça peut apparaître
00:47:48complètement déconnecté
00:47:49je sens que Michael
00:47:51est plutôt
00:47:51de votre côté
00:47:52mais
00:47:53je veux
00:47:54je veux
00:47:55l'expliquer
00:47:56il nous refait le coup
00:47:58de Macron
00:47:58avec les JO
00:47:59à chaque fois
00:47:59qu'il y a un problème politique
00:48:00on va parler de sport
00:48:01parce que ça unit les gens
00:48:02bon ça n'empêche
00:48:03que les problèmes politiques
00:48:04restent là
00:48:05il faut arrêter
00:48:05de faire de la com sur
00:48:06ce qui est censé unir les gens
00:48:08d'autant plus
00:48:08qu'on est dans un moment
00:48:09purement politique
00:48:10avec le discours
00:48:11de politique générale
00:48:12ensuite sur Laurent Wauquiez
00:48:13moi j'ai dit
00:48:14que je trouvais
00:48:14sa stratégie pas bête
00:48:15mais
00:48:16je le redis
00:48:17cet élément de langage
00:48:18de nous donnons
00:48:19un spectacle
00:48:21terrible
00:48:21non mais il faut arrêter
00:48:23il faut que les hommes politiques
00:48:24arrêtent de s'autoflageller
00:48:25les français sont un peuple
00:48:28fier et responsable
00:48:29donc ils n'aiment pas
00:48:29qu'on leur cire les pompes
00:48:30et c'est pas la peine
00:48:31de leur dire
00:48:32qu'ils sont responsables
00:48:32de rien
00:48:33les français sont aussi
00:48:34responsables de la situation
00:48:35ils ont voté pour
00:48:37Emmanuel Macron en 2007
00:48:38ils ont voté pour
00:48:39Emmanuel Macron en 2022
00:48:40et ils ont re-voté
00:48:41pour à peu près
00:48:42une majorité centriste
00:48:43en tout cas
00:48:44ça s'est constitué comme ça
00:48:45en 2024
00:48:46donc maintenant
00:48:47s'ils veulent que ça change
00:48:48ils n'ont qu'à voter différemment
00:48:49voilà
00:48:50j'aimerais pas l'avoir
00:48:52comme prof
00:48:52je peux te dire
00:48:53moi je le trouve très bon
00:48:55il m'adore
00:48:55il m'adore
00:48:56il m'adore
00:48:56mais je plaisante
00:48:58je plaisante bien entendu
00:49:00c'est vrai qu'il y a
00:49:02beaucoup de filles
00:49:03j'en suis dans des écoles
00:49:04de communication
00:49:04ce sont des métiers féminins
00:49:05et j'en suis ravi
00:49:06elles sont brillantes
00:49:07voilà
00:49:08il m'adore qu'elles ont un bon prof
00:49:09vous en faites une communication
00:49:11gestuelle ?
00:49:12j'en sais
00:49:12non
00:49:12non
00:49:13non
00:49:13Philippe
00:49:14non
00:49:14non
00:49:14non
00:49:15enfin
00:49:16c'est pas en école de théâtre
00:49:17non
00:49:17non
00:49:17c'est pas
00:49:18non
00:49:18oui mais il paraît
00:49:19c'est pas le geste médical
00:49:21c'est la communication
00:49:23j'ai entendu une chose
00:49:24très passionnante
00:49:25sur la gestuelle
00:49:26de Christian Lecornu
00:49:28à l'Assemblée nationale
00:49:29quand on est en permanence penchée
00:49:32ça ne donne pas véritable confiance
00:49:34dans l'orateur
00:49:35en effet
00:49:35le langage corporel
00:49:38est très important
00:49:40bien sûr
00:49:40et ça bloque la respiration
00:49:42et ce qui est mauvais
00:49:43pour une bonne éloquence
00:49:44il faut avoir les épaules décontractées
00:49:46absolument
00:49:46regardez Philippe David
00:49:48regardez c'est son ventre qui parle
00:49:50et non son bas ventre
00:49:53je vous en prie
00:49:55il y a déjà bilgère pour ça
00:49:57et allez
00:49:59vous restez avec nous dans un instant
00:50:00plus sérieusement
00:50:01on va revenir sur ces agressions
00:50:02et ces harcèlements
00:50:03envers les personnels d'éducation
00:50:04qui se multiplient
00:50:05dans les établissements scolaires
00:50:07Philippe
00:50:07oui on vous pose cette question
00:50:09hausse des violences
00:50:10envers les personnels d'éducation
00:50:11il faut qu'ils sanctionnent
00:50:12les élèves
00:50:13les parents les deux
00:50:14et bien vous dites
00:50:14à 73% les deux
00:50:16à 19% les parents
00:50:17à 8% les élèves
00:50:18et moi je crois
00:50:19qu'il faut qu'enfin
00:50:20on sanctionne
00:50:21les personnes déviantes
00:50:23qu'elles soient jeunes
00:50:24ou moins jeunes
00:50:24allez à tout de suite
00:50:25Sud Radio
00:50:27Sud Radio
00:50:28Parlons vrai
00:50:28Parlons vrai
00:50:29Sud Radio
00:50:30Les vrais voix Sud Radio
00:50:3118h-20h
00:50:33Cécile Dominibus
00:50:34Philippe David
00:50:35Et avec Philippe David
00:50:37autour de cette table
00:50:38Philippe Bilger
00:50:38et Michael Sadoun
00:50:41et vous 0826 300 300
00:50:43avec la question du soir
00:50:45cette question c'est
00:50:47on va revenir justement
00:50:48sur les agressions
00:50:49et le harcèlement
00:50:50envers les personnels
00:50:51d'éducation
00:50:51qui se multiplient
00:50:52dans les établissements
00:50:53scolaire Philippe
00:50:54Oui à cette question
00:50:55hausse des violences
00:50:56envers les personnels
00:50:57d'éducation
00:50:58il faut qu'ils sanctionnaient
00:50:59les élèves
00:50:59les parents les deux
00:51:00vous dites très largement
00:51:01les deux à 73%
00:51:03les parents à 19%
00:51:05et les élèves à 8%
00:51:06vous voulez réagir
00:51:07vous êtes personnel d'éducation
00:51:09vous avez été victime
00:51:10d'agression
00:51:11appelez-nous au 0826 300 300
00:51:14et tout de suite
00:51:14la question du soir
00:51:15un élève va frapper
00:51:17sa professeure
00:51:18après avoir refusé
00:51:19d'enlever son voie
00:51:21une professeure de maths
00:51:22a été violemment
00:51:22agressée par un de ses élèves
00:51:24de seconde
00:51:25en plein cou
00:51:25entre l'élève à gauche
00:51:26et la professeure à droite
00:51:28le ton monte très vite
00:51:29ça s'est passé au lycée Montaigne
00:51:30à Paris
00:51:30prestigieux établissement
00:51:32la prof avait juste
00:51:33fait une remarque à l'élève
00:51:34depuis plusieurs années
00:51:35on sent bien une forme
00:51:36si vous voulez
00:51:36de menace
00:51:37par rapport à l'essence même
00:51:39de notre métier
00:51:40et il lui a asséné
00:51:41trois coups de poing au visage
00:51:42et deux dans le dos
00:51:43menacer un professeur
00:51:44c'est menacer la république
00:51:46et donc avec des chiffres
00:51:53puisque l'association autonome
00:51:55de solidarité laïque
00:51:56alerte sur une forte hausse
00:51:57des problèmes rencontrés
00:51:59par les personnels éducatifs
00:52:00en cinq ans
00:52:01les demandes d'aide
00:52:02ont augmenté de 23%
00:52:03avec une forte progression
00:52:04de 14%
00:52:05rien que sur l'année dernière
00:52:07Philippe
00:52:08et donc malgré tout
00:52:10ce qu'on pouvait dire
00:52:11sur le pas de vague
00:52:12on voit que ça continue
00:52:13en fait
00:52:13alors il y a des phrases
00:52:15ridicules
00:52:16menacer un professeur
00:52:18c'est porter atteinte
00:52:19à la république
00:52:20paradoxalement
00:52:21cette espèce de pompe
00:52:23des mots
00:52:23est une manière
00:52:25de ne pas répondre
00:52:26aux défis
00:52:27que pose la violence
00:52:29au quotidien
00:52:29en ce qui me concerne
00:52:31à la question de Sud Radio
00:52:33bien sûr
00:52:33immédiatement
00:52:35sanctionner
00:52:36l'enfant
00:52:37le mineur
00:52:38qui a commis
00:52:40la violence
00:52:40et ensuite
00:52:42pour les parents
00:52:42je serai plus
00:52:43nuancé
00:52:44dans la mesure
00:52:46
00:52:46d'abord
00:52:47je ne crois pas
00:52:48qu'il y ait
00:52:48de lien mécanique
00:52:50et obligatoire
00:52:51entre l'éducation
00:52:53et le comportement
00:52:54d'un enfant
00:52:55même si bien sûr
00:52:56la vigilance
00:52:57des parents
00:52:58est utile
00:52:58et je ferai juste
00:53:00un amendement
00:53:01à mon propos
00:53:02lorsque par exemple
00:53:04on rencontre
00:53:05un mineur
00:53:05qui commet
00:53:06en permanence
00:53:08des transgressions
00:53:09et des violences
00:53:10là je crois
00:53:11qu'on pourrait
00:53:12s'interroger
00:53:13sur la responsabilité
00:53:15pénale
00:53:15des parents
00:53:16mais quand c'est fortuit
00:53:18c'est difficile
00:53:19si vous étiez
00:53:21père de famille
00:53:21enfin vous êtes
00:53:22père de famille
00:53:23Philippe Bilger
00:53:23et que votre enfant
00:53:24venait se plaindre
00:53:26d'avoir été tapé
00:53:27par un prof
00:53:29et que le prof
00:53:30vous dit
00:53:31vous répondre
00:53:32que ça n'est pas vrai
00:53:33qui
00:53:34qu'est-ce que vous
00:53:35enfin en tout cas
00:53:36quelle serait votre attitude
00:53:37votre question
00:53:38est très pertinente
00:53:39ma chère Cécile
00:53:40parce que moi
00:53:41j'appartiens à une génération
00:53:42et je m'en flatte
00:53:44où les professeurs
00:53:46avaient toujours raison
00:53:47et où
00:53:48en réalité
00:53:49la plupart du temps
00:53:51ils n'étaient pas
00:53:52discutés
00:53:53dans leur pédagogie
00:53:55et aujourd'hui
00:53:56et ensuite
00:53:57entendons-nous
00:53:58j'aurai la certitude
00:54:00absolue
00:54:01que mon enfant
00:54:02n'a pas commis
00:54:04la faute
00:54:04qui lui est reprochée
00:54:06j'irai dire
00:54:07très courtoisement
00:54:08au professeur
00:54:09expliquez-moi
00:54:10ce qui s'est passé
00:54:11mais évidemment
00:54:12je ne lui porterai pas
00:54:13des coups
00:54:14comme malheureusement
00:54:15ça risque trop chaud
00:54:16je pense qu'il faut
00:54:19d'abord
00:54:19évidemment
00:54:19dans l'immédiat
00:54:21sanctionner l'élève
00:54:23il faut que l'administration
00:54:24évidemment
00:54:25donne la confiance
00:54:27au professeur
00:54:28qui peut répondre
00:54:29de la manière
00:54:29qu'il souhaite
00:54:30parce qu'on fait confiance
00:54:31au professeur
00:54:32pour s'adapter
00:54:32à la situation
00:54:33et pour ne pas faire
00:54:33n'importe quoi
00:54:34évidemment
00:54:35on n'attend pas de lui
00:54:36qu'il tape les élèves
00:54:36mais désolé de vous dire
00:54:38que quand un enfant
00:54:39arrive à l'adolescence
00:54:40il lui arrive de rentrer
00:54:41dans un rapport
00:54:42un peu physique
00:54:43avec les adultes
00:54:44désolé de vous dire
00:54:45que s'il y a besoin
00:54:46de choper un élève
00:54:47par le col
00:54:47pour le sortir de la classe
00:54:48et bien de temps en temps
00:54:49il y a besoin de faire ça
00:54:50je sais que ce n'est pas
00:54:51politiquement correct
00:54:52de le dire
00:54:52mais je le pense
00:54:53donc de là
00:54:54à frapper un élève
00:54:55évidemment il y a un écart immense
00:54:56et personne ne peut soutenir ça
00:54:58mais d'abord c'est ça
00:55:00et ensuite
00:55:00si le parent
00:55:01il vient se plaindre
00:55:01on lui explique
00:55:02qu'on a fait les choses
00:55:03de manière proportionnée
00:55:04à la violence de son enfant
00:55:05et à son insubordination
00:55:07et puis s'il n'est pas content
00:55:08il n'a qu'à retirer
00:55:09son enfant de l'école
00:55:10donc c'est là aussi
00:55:10qu'on engage
00:55:11la responsabilité des parents
00:55:12mais le centre de tout ça
00:55:14c'est qu'il faut redonner
00:55:14de l'autorité
00:55:15au professeur
00:55:16c'est lui qui a le savoir
00:55:18c'est lui qui bosse pour ça
00:55:19c'est lui le professionnel
00:55:20donc le rectorat
00:55:21doit faire confiance
00:55:22l'administration
00:55:23doit faire confiance
00:55:23et c'est lui qui gère
00:55:24moi je crois
00:55:25qu'il y a un adversaire total
00:55:27c'est le pas de vague
00:55:28et le pas de vague
00:55:29qui est quand même
00:55:30la règle
00:55:31qui prévaut
00:55:31et de l'établissement
00:55:33pourquoi le pas de vague
00:55:34justement
00:55:34pour ne pas toucher
00:55:35je connais très bien
00:55:37quelqu'un
00:55:37qui a été agressé
00:55:39en cours par le frère
00:55:40d'un élève
00:55:41qu'elle avait collé
00:55:41c'était il y a 20 ans
00:55:43une vingtaine d'années
00:55:44donc ça date un peu maintenant
00:55:45et quand elle a voulu
00:55:46porter plainte
00:55:47on lui a dit
00:55:47non non
00:55:48mais pour la réputation
00:55:49de l'établissement
00:55:49tant pis
00:55:51vous avez été frappé
00:55:52devant vos élèves
00:55:53mais c'est pas grave
00:55:53en clair
00:55:54pas de vague
00:55:55il faut surtout se taire
00:55:56alors ça c'est la victoire
00:55:57absolue pour les voyous
00:55:58et pour leur famille
00:56:00en revanche
00:56:01quand il y a
00:56:04des parents
00:56:04parce que ça arrive
00:56:05que des parents
00:56:06viennent frapper des profs
00:56:07ça arrive
00:56:08même plus fréquemment
00:56:09qu'on ne le dit
00:56:09moi j'estime
00:56:11que la justice
00:56:11devrait être
00:56:12implacable
00:56:13implacable
00:56:15est-ce que vous avez vu
00:56:16souvent
00:56:16des parents
00:56:17qui ont tapé des profs
00:56:19finir avec une peine
00:56:19de prison ferme
00:56:21jamais
00:56:22alors Philippe Bilger
00:56:23me dira peut-être
00:56:24que c'est trop sévère
00:56:25mais moi j'estime
00:56:26que quand on dit
00:56:27et je le dis
00:56:28qu'il faut protéger
00:56:29tous les corps
00:56:30qui représentent l'état
00:56:31c'est-à-dire les policiers
00:56:32c'est-à-dire les pompiers
00:56:34c'est-à-dire les médecins
00:56:35c'est-à-dire
00:56:36bien évidemment
00:56:36les professeurs
00:56:37c'est-à-dire bien évidemment
00:56:39le fonctionnaire
00:56:40qui est aux impôts
00:56:40ou à la CPAM
00:56:41qui va pas se faire insulter
00:56:43ou taper dessus
00:56:44j'estime qu'il faut
00:56:45une réponse pénale
00:56:46immédiate
00:56:47forte
00:56:48et surtout
00:56:49appliquée immédiatement
00:56:51mais malheureusement
00:56:52comme on a une justice
00:56:53en déshérence
00:56:54alors il y a les problèmes
00:56:55de budget
00:56:55le manque de place
00:56:56de prison
00:56:57et toutes les litanies
00:56:58qu'on nous fait depuis des années
00:56:58il n'y a pas de sanctions
00:57:00donc il ne faut pas
00:57:00s'étonner qu'après
00:57:01que sur la dernière année
00:57:03pardon
00:57:03le nombre de cas signalés
00:57:05était de 14%
00:57:06mais quand on prend
00:57:07tous ceux qui ne sont pas signalés
00:57:09à mon avis
00:57:09c'est beaucoup plus
00:57:10que ça
00:57:11seuls 8% des dossiers
00:57:13aboutissent à un dépôt
00:57:14de prison
00:57:14derrière le pas de vague
00:57:15il ne faut pas oublier
00:57:16autre chose
00:57:17c'est que je pense
00:57:18que beaucoup
00:57:19des événements
00:57:20qui se déroulent
00:57:21et des violences
00:57:22qui sont perpétrées
00:57:23viennent du fait
00:57:24que les titulaires
00:57:26du pouvoir
00:57:27n'ont plus
00:57:28non plus
00:57:28le courage
00:57:29de l'autorité
00:57:30aussi
00:57:30c'est vrai
00:57:32c'est tout à fait vrai
00:57:33oui
00:57:33oui
00:57:34alors désolé
00:57:36de le mettre en lien
00:57:36avec la légère gauchisation
00:57:38de l'éducation nationale
00:57:39mais en effet
00:57:40il y a eu
00:57:40pendant un moment
00:57:41une doctrine
00:57:41appliquée par les profs eux-mêmes
00:57:43et qui a consisté à dire
00:57:44qu'il n'était pas légitime
00:57:45à appliquer l'autorité
00:57:46donc il va falloir
00:57:46quand même en revenir
00:57:47allez tout de suite
00:57:48merci beaucoup messieurs
00:57:50l'idée qui marche
00:57:51qui fonctionne
00:57:52les vrais voici de ratio
00:57:53la Corse va subventionner
00:57:56les billets d'avion
00:57:57pour 250 000 touristes
00:57:59par an
00:57:59et donc
00:58:01on va en parler
00:58:03avec Christian Costa
00:58:04qui est avec nous
00:58:05bonsoir
00:58:06bonsoir
00:58:07bonsoir
00:58:08vous êtes vice-président
00:58:09des gîtes de France
00:58:10en Corse
00:58:11et vous dites
00:58:13que vous allez être impacté
00:58:15vis-à-vis
00:58:15que votre activité
00:58:17va être impactée
00:58:18impactée
00:58:20enfin je trouve
00:58:20que c'est un mot
00:58:21un peu gros
00:58:22ça risque de changer
00:58:24pour nous
00:58:25peut-être
00:58:25voilà
00:58:26pour nous
00:58:27et pour les
00:58:28pour tous les gens
00:58:29qui travaillent
00:58:29dans le tourisme
00:58:30non mais
00:58:31est-ce que ça veut dire
00:58:32que pour vous
00:58:32c'est une bonne idée
00:58:34est-ce que c'est compliqué
00:58:35est-ce que c'est
00:58:36une opération
00:58:37parce qu'on sait très bien
00:58:38que la Corse
00:58:39forcément
00:58:39c'est à des moments
00:58:40de vacances
00:58:41et qu'il est toujours
00:58:42important pour vous
00:58:43et vous vivez
00:58:43beaucoup du tourisme
00:58:44est-ce que ça va
00:58:45dans le bon sens
00:58:46selon vous ?
00:58:48nous à nos jours
00:58:48ça va dans le bon sens
00:58:49nous vous savez
00:58:50l'Égypte de France
00:58:51en Corse
00:58:52c'est 1200
00:58:531250 hébergements
00:58:56dont un quart
00:58:57est ouvert l'hiver
00:58:58donc nous
00:58:58il y a des gens
00:58:59qui font ça
00:59:00mais nous
00:59:00on a une saison
00:59:02qui commence
00:59:03début avril
00:59:04et qui se termine
00:59:05au mois d'octobre
00:59:06et là on nous fait
00:59:07miroiter
00:59:08que peut-être
00:59:08on arriverait
00:59:09à avoir
00:59:10du monde
00:59:11à seulement
00:59:13mois de juillet
00:59:13ou août
00:59:14sur les ailes
00:59:15de la saison
00:59:15donc même
00:59:16dans les mois
00:59:16qu'on dit creux
00:59:17nous ici en Corse
00:59:18alors
00:59:19c'est la collectivité
00:59:20territoriale de Corse
00:59:22qui veut mettre
00:59:22la main à la poche
00:59:23quand même
00:59:23pour subventionner
00:59:24les lignes aériennes
00:59:24notamment avec
00:59:26deux compagnies
00:59:27et est-ce que
00:59:28c'est au contribuable
00:59:29Corse
00:59:30parce que là
00:59:30c'est la collectivité
00:59:31de Corse
00:59:31donc c'est les impôts locaux
00:59:32mais qui touchent aussi
00:59:33de l'argent du continent
00:59:34est-ce que c'est au contribuable
00:59:36de payer
00:59:36les compagnies aériennes
00:59:38pour subventionner
00:59:39des vols ?
00:59:41alors
00:59:41déjà
00:59:42c'est pas
00:59:42deux compagnies aériennes
00:59:45il va y avoir
00:59:46en tout
00:59:47il y aura 36 lots
00:59:48pour le moment
00:59:49il y en a neuf
00:59:50il n'y en aurait que
00:59:52neuf vols domestiques
00:59:54et trois internationaux
00:59:55pour le moment
00:59:56mais pour les investissements
00:59:57c'est la collectivité de Corse
00:59:59qui
01:00:00enfin moi je vous raconte
01:00:02ce que j'ai entendu
01:00:03oui bien sûr
01:00:03qui va mettre
01:00:04au pot
01:00:062 millions 5
01:00:07et qui attend
01:00:08un retour
01:00:09de 100 millions
01:00:10sur l'affaire
01:00:10donc c'est du win-win
01:00:12oui
01:00:13mais est-ce que ça veut dire
01:00:15qu'il y a une petite injustice
01:00:17peut-être
01:00:17pour les locaux
01:00:18de ne pas bénéficier aussi
01:00:20de ces tarifs
01:00:22non ?
01:00:23mais les locaux
01:00:24madame
01:00:24ils ont un tarif
01:00:25depuis que les nouveaux
01:00:27sont arrivés
01:00:27aux affaires
01:00:28nous avons un tarif résident
01:00:30c'est un tarif
01:00:31qui des fois
01:00:32est un peu plus cher
01:00:33peut-être que le tarif normal
01:00:34mais ce sont des tarifs
01:00:36qui sont
01:00:37modifiables
01:00:38ce sont des billets
01:00:39qui sont modifiables
01:00:40et remboursables
01:00:40sur le bord à bord
01:00:41c'est-à-dire
01:00:42sur Nice-Marseille
01:00:43et sur Paris
01:00:43quel type de touristes
01:00:45viennent en Corse
01:00:46aujourd'hui ?
01:00:47est-ce que c'est
01:00:47une vraie
01:00:48enfin
01:00:49vraiment
01:00:51de l'international
01:00:52ou c'est surtout
01:00:52l'hexagone ?
01:00:54alors
01:00:54les chiffres
01:00:56vous savez
01:00:57c'est
01:00:57la France
01:00:58arrive je crois
01:00:59à 80%
01:01:00et
01:01:01tout le reste
01:01:03l'étranger
01:01:04c'est donc
01:01:04c'est le reste
01:01:05c'est 19,4%
01:01:07d'accord
01:01:08mais de la métropole
01:01:09vous avez parlé
01:01:10de Nice-Marseille
01:01:11alors là où Toulon
01:01:11c'est vraiment les voisins
01:01:12il y a même des lignes de bateau
01:01:13pour y aller en une nuit
01:01:14donc c'est quand même
01:01:15très rapide
01:01:16mais je ne sais pas
01:01:17il y a beaucoup de Bretons
01:01:18d'Alsaciens
01:01:18ou de Ch'timis
01:01:19qui viennent en Corse ?
01:01:21on a
01:01:22écoutez
01:01:22dans ce que je le vois
01:01:24nous avons beaucoup
01:01:25beaucoup de Bretons
01:01:26c'est vrai
01:01:26beaucoup de Ch'tis
01:01:27comme vous dites
01:01:28il parle comme ça
01:01:31beaucoup de Parisiens
01:01:32mais les Parisiens
01:01:33c'est logique
01:01:33il y a des lignes d'avions directs
01:01:34les Parisiens
01:01:35ils vont à Porto Vecchio
01:01:36je crois
01:01:36le souci
01:01:40qu'on a en Corse
01:01:41c'est-à-dire
01:01:42qu'on n'est pas
01:01:43un gros marché
01:01:44donc il y a des compagnies
01:01:45qui vont venir ici
01:01:46pour écrémer en saison
01:01:47donc ce que veut faire
01:01:49la collectivité de Corse
01:01:50c'est de leur demander
01:01:52de venir
01:01:52avec des garanties
01:01:54c'est de venir
01:01:55même hors saison
01:01:56c'est-à-dire
01:01:57qu'on va leur demander
01:01:58de venir au début
01:01:59ça va être pendant
01:02:008 mois
01:02:00puis après
01:02:01on va essayer d'étaler
01:02:02sur toute la saison
01:02:03mais avec des quotas
01:02:04il faudra qu'ils amènent
01:02:05tant de passagers
01:02:06par vol
01:02:06qui leur sont réclamés
01:02:08et s'ils n'amènent pas
01:02:10ces passagers
01:02:11il y aura des pénalités
01:02:12donc moi je pense
01:02:13que pour moi
01:02:14j'ai trouvé
01:02:14que c'était un bon deal
01:02:16bah oui
01:02:17après si c'est efficace
01:02:18et que tout le monde est content
01:02:19c'est plutôt
01:02:20une très bonne solution
01:02:21et je rappelle quand même
01:02:22que vous nous écoutez encore
01:02:23sur le 99.6
01:02:25voilà
01:02:25et cher monsieur
01:02:26bien entendu
01:02:27vous écoutez Sud Radio
01:02:28on est d'accord
01:02:28bien sûr
01:02:30bien sûr
01:02:30j'adore les Corse
01:02:32je les aime d'amour
01:02:33c'est du win-win
01:02:34c'était du Corse
01:02:35voilà
01:02:35merci mille fois
01:02:38à Christian Costa
01:02:39d'avoir accepté
01:02:39notre invitation
01:02:40vous êtes vice-président
01:02:41de Gilles de France
01:02:43en Corse
01:02:43et allez-y
01:02:44allez visiter
01:02:45hors saison
01:02:46c'est tellement
01:02:47un jeu de Corse
01:02:48on aime les Corse
01:02:49pour vous dire
01:02:50le tourisme en Corse
01:02:51il avait démarré
01:02:53au 19ème siècle
01:02:54à la fin du 18ème
01:02:56et c'était au départ
01:02:57c'était l'hiver
01:02:58le tourisme en Corse
01:02:59mais il faut y aller en hiver
01:03:00c'est tellement beau
01:03:01c'est vrai en hiver
01:03:02la Corse
01:03:02parce que moi je connais
01:03:03des Corses qui me disent
01:03:04qu'en hiver
01:03:05c'est un petit peu désert
01:03:06quand même
01:03:06c'est calme
01:03:08c'est calme
01:03:08c'est calme
01:03:09c'est calme
01:03:09et vous avez le temps
01:03:10et vous avez le temps
01:03:11voilà c'est ça
01:03:12le temps de vivre
01:03:15et c'est le bon moment
01:03:16pour déguster
01:03:16les clémentines de Corse
01:03:18qui sont vraiment excédentes
01:03:19en tout cas voilà
01:03:20on est des amoureux
01:03:21de la Corse
01:03:22merci beaucoup Christian Costa
01:03:23merci Philippe Bilger
01:03:25merci Michael Sadoun
01:03:27vous restez avec nous
01:03:28dans un instant
01:03:29on va vous parler
01:03:30d'une opération
01:03:30qui s'appelle
01:03:31Be a Boss
01:03:32avec des lauréats
01:03:34de cet événement
01:03:35incroyable
01:03:36avec des idées
01:03:37un peu dingues
01:03:38dont Sud Radio
01:03:39est partenaire
01:03:40absolument
01:03:40c'est bien de le dire
01:03:41on en parle dans un instant
01:03:42Sud Radio
01:03:43votre attention
01:03:44est notre plus belle récompense
01:03:46merci de nous donner
01:03:47toujours la parole
01:03:48dans cet âme difficile
01:03:49pour ça
01:03:49Sud Radio
01:03:50champion
01:03:51Sud Radio
01:03:52parlons vrai
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations