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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Vendredi 21 novembre 2025, Morandini Live numéro 1754 sur CNews, première chaîne d'info de France.
00:00:06Bonjour et bienvenue en direct à la une des images chocs dans un instant.
00:00:11Images de la DZ Mafia qui sème la terreur dans certaines villes qu'elle veut conquérir pour le trafic de drogue.
00:00:17Car après Marseille, après la région, la DZ Mafia avance pour conquérir des villes comme CET
00:00:23et une seule méthode, la violence terrorisée,
00:00:25et expliquer que désormais dans ces quartiers, c'est la DZ Mafia qui tient les lieux.
00:00:30Hier, le parquet de Montpellier a donc ouvert une enquête après la diffusion de cette vidéo que vous allez voir dans un instant.
00:00:36Vidéo qui a été diffusée sur Telegram.
00:00:38On y voit trois individus passer à tabac plusieurs personnes.
00:00:42Les agresseurs sont armés d'une arme de poing et de barre de métal.
00:00:45Et ils hurlent, ici c'est la DZ.
00:00:47L'un d'eux lance même.
00:00:49Le prochain, on le laisse à terre.
00:00:51Regardez.
00:00:54C'est quoi le coq ?
00:00:55C'est quoi le coq ?
00:01:25C'est quoi le coq ?
00:01:27Le coq ?
00:01:28Timo, t'as compris ?
00:01:30C'est la DZ la DZ la DZ.
00:01:32Ils sont les sous !
00:01:32Timo.
00:01:35C'est quoi les sous-fils de couvrir ?
00:01:37C'est la DZ, t'as compris ?
00:01:38C'est la DZ, t'as compris ?
00:01:40Bande de fils de putes.
00:01:41Sur un an.
00:01:43T'as compris ?
00:01:44Voilà, vous avez compris qu'on a figé certaines images en raison de la violence sur ces images.
00:02:07On y reviendra dès le début de Morandi.
00:02:08Ces images chocs sont la preuve en tout cas que même si tous les regards sont tournés vers Marseille,
00:02:13la drogue gangrène toute la France, un exemple parmi des dizaines,
00:02:16avec ce laboratoire de méthamphétamine qui a été découvert non loin de Saint-Tropez,
00:02:20installé par cinq chimistes d'un cartel mexicain redoutable, le cartel de Sinaloa.
00:02:27Cette allée de garage semble à première vue complètement banale.
00:02:31Pourtant, elle a abrité le laboratoire de drogue d'un des cartels mexicains les plus redoutés au monde.
00:02:38Il y a un peu plus de deux ans, cinq chimistes sont venus créer ce laboratoire
00:02:42et ont formé une quinzaine de personnes sur place avant de repartir pour le Mexique.
00:02:47Les habitants de ce petit village paisible du Var sont stupéfaits.
00:02:51C'est un peu inhabituel d'avoir ça dans un petit village un peu perdu dans le centre du Var.
00:02:58En tout cas, il y a des portes d'entrée.
00:02:59Ça, c'est sûr parce qu'il y en a qui l'ont ébrouté, parce que des voisinages, etc.
00:03:04Des vois-et-vient qu'ils ont vus, des fourgons.
00:03:08Lorsque la police a effectué une descente, le laboratoire tournait à plein régime.
00:03:13Quinze personnes ont été arrêtées.
00:03:15Le maire de la commune ne se doutait de rien.
00:03:17Moi, je passais tous les jours devant, le matin et le soir.
00:03:19C'est des box de garage comme on peut trouver dans plusieurs villages.
00:03:23L'activité ne générait aucune nuisance.
00:03:27Et c'était leur objectif premier.
00:03:28Là, on parle d'une installation qui venait se cacher.
00:03:31Donc forcément, moi, mon inquiétude, c'est que si elle perdurait,
00:03:34après, ça allait générer une certaine faune autour.
00:03:36Les policiers ont estimé que près de 400 kilos de méthamphétamines
00:03:39ont été produits dans ce laboratoire.
00:03:42Ils ont été écoulés localement, mais aussi exportés à l'étranger,
00:03:46jusqu'à la Nouvelle-Zélande, pour un profit estimé à plus de 11 millions d'euros.
00:03:51Et on revient donc sur ce dossier dans un instant.
00:03:54Les antennes de SOS Médecins de Roubaix-Tourcoing et Lille
00:03:56sont fermées jusqu'à demain matin, 8h, en solidarité avec un de leurs collègues,
00:04:01après une agression qui s'est produite cette semaine,
00:04:03puisqu'un médecin a été victime d'une véritable expédition punitive.
00:04:08C'est une véritable expédition punitive.
00:04:12Une famille qui a été vue le matin,
00:04:15qui prend...
00:04:17Le matin, il y a eu une petite remarque faite sur le comportement d'un des enfants.
00:04:22Et puis, cette famille décide de revenir,
00:04:27de forcer la porte du cabinet pour aller, je dirais, casser du médecin.
00:04:32C'est un comportement totalement invraisemblable, inacceptable,
00:04:36et que je condamne fermement.
00:04:38Voilà.
00:04:38Incroyable.
00:04:39Et un comportement qui se multiplie de jour en jour contre les médecins.
00:04:43Et c'est insupportable.
00:04:44Je voulais également vous raconter ce matin l'histoire de cette famille de Beaulieu-sur-Mer,
00:04:47qui fraudait la CAF des Alpes-Maritimes depuis des années,
00:04:50et qui menait même une vie faite de luxe et de belles voitures.
00:04:53Tout ça, sans travailler, bien évidemment.
00:04:55Cela a duré pendant plusieurs mois,
00:04:56et la gendarmerie était au travail, dans l'ombre,
00:04:58jusqu'au moment où les forces de l'ordre sont passées à l'action.
00:05:01Leurs voisins ne se doutaient de rien,
00:05:04mais les gendarmes de Menton les épiaient depuis près d'un an.
00:05:08Une famille de Beaulieu-sur-Mer menait grand train,
00:05:11voitures de luxe, montres de grandes marques, dépenses dans des casinos.
00:05:15Les deux frères connus pour trafic de drogue et leurs sœurs
00:05:17vivaient largement au-dessus de leurs maigres ressources officielles,
00:05:21jusqu'à la perquisition menée par 40 gendarmes, mardi matin.
00:05:25Au total, près de 900 000 euros ont été découverts.
00:05:28Le maire connaissait cette famille, mais ne pouvait imaginer l'ampleur de la fraude.
00:05:34Je les connais depuis quasiment toujours.
00:05:41Tout le monde les connaît d'ailleurs.
00:05:43Oui, c'est des personnes qui sont connues, bien sûr.
00:05:45Dans le détail, les gendarmes ont retrouvé 76 000 euros en liquide,
00:05:49200 000 euros de biens de luxe et 600 000 euros sur divers comptes bancaires.
00:05:54La fratrie va être poursuivie pour blanchiment de fraude fiscale en bande organisée,
00:05:58blanchiment présumée fraude fiscale ou encore escroquerie au préjudice d'un organisme social.
00:06:04Le parquet a requis un contrôle judiciaire pour la sœur,
00:06:06mais la détention provisoire pour les deux frères.
00:06:09La caisse d'allocations familiales des Alpes-Maritimes devrait demander à la famille
00:06:12le remboursement des allocations indûment perçues compte tenu de leur revenu réel.
00:06:16Dès hier matin, nous vous parlions dans Morandini Live de ces parents qui refusent qu'un homme soit le professeur de leur fille en école maternelle.
00:06:23Des parents qui non seulement s'opposent à l'éducation nationale, mais qui en plus ont menacé de mort ce professeur.
00:06:29Alors ce matin, les collègues de cet homme se sont mobilisés pour soutenir cet enseignant.
00:06:33Soutien à notre collègue.
00:06:37Quatre mots affichés sur les grilles de l'école Cloteau.
00:06:40Le 10 octobre dernier, dans ce quartier sud de Rennes,
00:06:43les parents d'une fillette menacent le directeur de l'école maternelle.
00:06:47Ils refusent qu'un homme soit l'instituteur de leur fille.
00:06:50Le tour monte, des menaces sont proférées.
00:06:53Le directeur est depuis en arrêt maladie.
00:06:55Interrogé, le ministre de l'éducation nationale écarte tout motif religieux et apporte son soutien à l'enseignant.
00:07:04L'école, ce n'est pas le supermarché des revendications individuelles.
00:07:07Une demande de cette nature n'a pas sa place à l'école.
00:07:10Mais en l'occurrence, c'est plus grave, c'est qu'il y a eu des menaces sur le directeur de l'école
00:07:12parce qu'il refusait de faire droit à cette demande.
00:07:15Alors, un, le directeur d'école avait raison.
00:07:18Il a donc tout mon soutien et tout son institution.
00:07:20Deux, il a été menacé.
00:07:22Et par conséquent, le directeur a porté plainte.
00:07:24La rectrice a fait un article 40 au cas du procureur.
00:07:28Et je lui ai demandé aujourd'hui même de porter plainte au nom de l'institution.
00:07:30Pour les parents d'élèves, cette situation est inacceptable.
00:07:34C'est juste inadmissible.
00:07:38C'est que là, on est dans une situation où les gens, ils veulent faire leur loi et on ne peut pas l'accepter.
00:07:44C'est vrai que c'est une situation improbable.
00:07:45Et ce n'est pas possible d'avoir des exigences en termes de professeurs, en fait.
00:07:51Déjà, l'école en France est gratuite.
00:07:54C'est déjà bien.
00:07:55Les enseignants du groupe scolaire sont en grève aujourd'hui.
00:07:58Un rassemblement est également prévu aux abords de l'école.
00:08:03Nous serons sur place en direct tout à l'heure.
00:08:06Les caméras de vidéosurveillance restent annuellement clés dans la sécurisation des villes.
00:08:10Et avec les îles à coubler, les caméras ne laissent plus rien passer.
00:08:12Les violences, bien sûr.
00:08:14Les agressions, les vols.
00:08:15Mais aussi, et ça c'est plutôt nouveau, les dépôts sauvages, les crottes de chiens non rabassées.
00:08:19Ou encore, les mégots de cigarettes jetés par terre.
00:08:21Souriez, vous êtes filmés.
00:08:23A Vélizy-Villacoubli, une centaine de caméras vous surveille.
00:08:28C'est tolérant zéro pour les incivilités.
00:08:30Un automobiliste qui viendrait acheter un mégot par sa fenêtre, c'est effectivement verbalisable.
00:08:36Autre exemple, qui peut être sanctionné.
00:08:38Une dame tout à fait lambda qui promène son chien.
00:08:41Si on a vu une déjection canine, ce qui est une infraction au règlement,
00:08:45et que la personne ne ramasse pas, c'est une infraction au règlement sanitaire.
00:08:49On est donc en capacité de suivre cette personne et de contacter une patrouille PM qui tourne en ce moment même sur la ville
00:08:54pour aller prendre contact avec cette personne et éventuellement procéder à sa verbalisation.
00:09:00Une application a même été créée pour permettre aux habitants d'alerter la mairie.
00:09:04Ils peuvent utiliser l'application pour nous signaler un dépôt sauvage,
00:09:08un stationnement abusif, une voiture ventouse ou n'importe quoi,
00:09:12un déchet qui a été mis là depuis très longtemps,
00:09:14effectivement, ils peuvent le signaler sur l'application Vélizy tout en un.
00:09:18Des infractions qui peuvent coûter très cher.
00:09:21Un mégot, une canette, c'est 150 euros. Un déchet canin, c'est 150 euros.
00:09:25Pour les habitants, c'est une bonne initiative.
00:09:28Il faut verbaliser.
00:09:28On n'a pas besoin de supporter les ordures des autres.
00:09:31Il faut savoir répondre de ses actes et si on jette un mégot par terre, il faut en payer les conséquences.
00:09:38Une ville qui se veut propre et qui compte veiller au bon respect des règles.
00:09:43Allez, dans un instant, on revient donc sur ces news, sur ces images chocs de la DZ mafia
00:09:47qui tente de conquérir la ville de Cède.
00:09:49Vous verrez ces images et vous les découvrirez dans Morandini Live pour la première fois.
00:09:53Mais comme tous les jours, les tops et les fleuves d'audience des primes,
00:09:55c'est avec Mister Audience, Ayas Kevin, va-t'en.
00:09:58Et hier soir en prime time, personne n'a dépassé la barre des 3 millions de téléspectateurs.
00:10:03C'est France 3 qui est arrivé en tête avec son téléfilm Meurtre en Corrèze
00:10:07qui a attiré 2 900 000 personnes.
00:10:09TF1 est deuxième avec un score plutôt moyen à 2,5 millions devant le lancement de la saison 2
00:10:14de sa série Le Daron avec notamment Didier Bourdon.
00:10:17Sur M6, le meilleur pâtissier a toujours du mal à s'imposer avec une audience très timide
00:10:22à 1,6 million.
00:10:23Du côté de France 2 qui déprogrammait sa soirée pour une édition spéciale de son émission politique
00:10:27L'événement, c'est une grosse déception à seulement 1,5 million de téléspectateurs.
00:10:32Toutes les autres chaînes sont loin derrière et largement sous le million.
00:10:35W9 et France 5 sont quasiment en égalité avec un peu plus de 700 000 téléspectateurs.
00:10:40Devant, il n'y a que la vérité qui compte et le documentaire consacré à l'espace.
00:10:43Sur TMC, l'agence l'immobilier de luxe en famille est à 655 000.
00:10:48Et c'est Arte qui ferme ce classement avec moins de 500 000 téléspectateurs
00:10:51devant le film Los Anos Nuevos.
00:10:54Mister Audience vous dit à lundi.
00:10:57Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:11:00Thomas Bonnet, bonjour.
00:11:01Merci d'être avec nous.
00:11:02Journaliste politique André Bercoff, bonjour.
00:11:04Bonjour.
00:11:05Journaliste, animateur sur Sud Radio.
00:11:07Et Toxin.
00:11:08Et Toxin, c'est vrai, j'ai dit toujours Toxin, mais ça fait pas assez de bruit.
00:11:11Hein ?
00:11:11Toxin, pas assez de bruit.
00:11:12Non, vous allez voir, je vais en faire pour vous.
00:11:14C'est d'accord.
00:11:16Christine Kelly sera avec nous dans un instant.
00:11:17Elle est en retard, elle a dû aller à Europe 1, elle a dû se tromper.
00:11:20Marie-Victoire Diodonné, bonjour.
00:11:21Journaliste police-justice de CNews.
00:11:23Jean-Christophe Gallien, politologue, bonjour.
00:11:25Et Mathias Lebeuve, journaliste et docteur en philosophie, bonjour également.
00:11:29Je voulais qu'on commence donc cette émission avec ces images chocs
00:11:32qu'on a commencé à vous montrer dans le sommaire il y a quelques instants.
00:11:35Ce sont des images de la ville de Sète.
00:11:37Et vous allez découvrir que la DZ mafia sème la terreur dans certaines villes qu'elle veut conquérir.
00:11:42Pour les trafics de drogue, on sait qu'elle a commencé à Marseille.
00:11:45Elle a commencé à s'implanter dans les cités à Marseille.
00:11:47Et puis, petit à petit, elle gagne du terrain.
00:11:49Et là, les images que vous allez voir concernent la ville de Sète.
00:11:52C'est des images spectaculaires.
00:11:53Vous allez voir ces gens qui sont armés, qui ont à la fois un pistolet,
00:11:57qui ont également une barre de fer et qui rentrent dans un immeuble,
00:12:01qui frappent, qui frappent fort.
00:12:02D'ailleurs, vous verrez, on a gelé les images tellement elles sont violentes
00:12:05pour ne pas diffuser ce type d'image à l'antenne.
00:12:09Ils frappent fort et ils disent les choses clairement.
00:12:10Ici, c'est la DZ mafia.
00:12:12On est en train de prendre possession de cette cité.
00:12:14C'est un document.
00:12:15Regardez.
00:12:16C'est quoi le coq ?
00:12:23Ah, bouge plus.
00:12:27On sera là, bouge plus le coq, t'es mort.
00:12:30Tu fais ta putain, c'est la DZ.
00:12:31Tu as compris ?
00:12:33Donne les souples, on s'est pris.
00:12:38Donne les souples, on s'est pris.
00:12:40C'est la DZ.
00:12:41C'est la DZ.
00:12:42C'est la DZ.
00:12:48Tu as compris ?
00:12:53C'est la DZ, c'est la DZ.
00:12:54C'est la DZ.
00:13:00C'est la DZ, tu as compris ?
00:13:04Tu as compris ?
00:13:04Tu seras là.
00:13:06Tu as compris ?
00:13:07J'ai compris ?
00:13:13C'est la DZ, tu as compris ?
00:13:14Je revois ici.
00:13:17Je te laisse par terre.
00:13:18C'est la DZ, tu as compris ?
00:13:19Pas de fils de pute.
00:13:21J'ai compris ?
00:13:22C'est la DZ, tu as compris ?
00:13:24Voilà les images de la DZ mafia qui est en train de prendre possession de ce quartet.
00:13:29Marie-Victoire, dieudonnée.
00:13:30Il y a une enquête qui a été ouverte après la diffusion de ces images.
00:13:32Oui, tout à fait.
00:13:33C'est le parquet de Montpellier qui a ouvert l'enquête après la diffusion de ces images sur Telegram.
00:13:37A l'origine, elles ont ensuite migré vers les réseaux sociaux.
00:13:40En effet, comme vous le disiez, cette vidéo est particulièrement violente.
00:13:43On a donc fait le choix de flouter à la fois l'arme qui est brandie dès le début de cette vidéo.
00:13:47Qui est un pistolet.
00:13:48Tout à fait une arme de poing.
00:13:48Mais aussi les nombreux coups qui sont donnés.
00:13:52Alors, pour vous contextualiser, on se situe en effet à Sète, près de Montpellier.
00:13:55Les trois individus qui...
00:13:58Enfin, les trois voix qu'on peut entendre, ce sont trois individus qui sont cagoulés, armés.
00:14:02Ils possèdent aussi des gants, évidemment, pour éviter toute trace d'ADN.
00:14:08Ils vont donc rentrer dans un hall d'immeuble.
00:14:09C'est ce qu'on voit au début de la vidéo.
00:14:11Ils croisent un premier individu.
00:14:12Tout de suite, ils le menacent immédiatement de mort.
00:14:14Verbalement, ils pointent l'arme de poing, le mettent à terre avant de le passer à tabac.
00:14:18Le son permet tout à fait de prendre conscience de la violence de ses actes.
00:14:23Une autre personne va descendre très rapidement des marches, manifestement, pour lui porter secours.
00:14:27Elle est immédiatement frappée, aussi avec des barres de métal.
00:14:31Et on le comprend ici, comme vous le disiez, Jean-Marc, le message a passé.
00:14:34Il est clair.
00:14:35C'est l'ADZ.
00:14:36Ici, il le répète des dizaines et des dizaines de fois.
00:14:41Comme je vous le disais, cette vidéo, elle a été d'abord postée sur Telegram.
00:14:45C'est révélateur de plusieurs choses.
00:14:46Déjà, de la guerre de territoire qui semble donc bel et bien sévir entre les trafiquants à Sète.
00:14:52Plus précisément, on comprend ici la volonté de la DZ mafia, originaire donc de Marseille,
00:14:57à la fois de s'étendre ou encore de sécuriser son périmètre, son contrôle sur Sète.
00:15:02Et donc aussi d'intimider des potentiels rivaux.
00:15:05D'où la dernière phrase, ou plutôt le dernier cri lancé.
00:15:08J'en revois un ici.
00:15:10Je le laisse par terre.
00:15:11Et ce qui est intéressant également, c'est de noter que visiblement, ces images sont mises en ligne par la DZ mafia.
00:15:16Puisqu'en fait, c'est eux qui filment.
00:15:17On voit bien, quand on regarde la séquence comme on l'a fait, on voit bien que c'est filmé de la part d'un des agresseurs.
00:15:22On sait en tout cas que manifestement, ça a été vraiment filmé par une personne qui était partie prenante.
00:15:27Sinon, il aurait été évidemment mis sur le côté.
00:15:29L'enquête du parquet de Montpellier dira si elle a aussi été mise en ligne délibérément ou si c'est une fuite.
00:15:36Mais en tout cas, le fait que ça puisse être délibéré de le mettre sur les réseaux sociaux serait tout à fait explicable,
00:15:43justement de par cette volonté d'intimider les potentiels rivaux.
00:15:46Effectivement.
00:15:47On est en direct avec Orivien Lopez Ligori, qui est député du Rassemblement National de l'Hérault.
00:15:51Bonjour.
00:15:51Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:15:52Vous avez vu ces images, bien évidemment, qui circulent et qu'on montre ce matin.
00:15:56Des images qui sont glaçantes.
00:15:57Mais est-ce que ça vous étonne vraiment de voir la DSA Mafia agir ainsi, et en particulier dans des villes comme Sète ?
00:16:04Non, c'est alarmant, c'est extrêmement alarmant, mais c'est une situation qui n'est pas nouvelle à Sète.
00:16:09En fait, ça fait, moi, depuis 2022 que je suis député, j'en suis à ma quatrième ou cinquième lettre aux ministres de l'Intérieur,
00:16:15enfin aux différents ministres de l'Intérieur.
00:16:17Et en fait, vous avez, ça commence en 2020, une guerre de la drogue entre dealers.
00:16:22Un dealer qui avait été abattu de cinq balles en 2020.
00:16:27Puis en 2022, un autre d'une balle dans la tête.
00:16:30Puis c'est monté, en fait, crescendo.
00:16:32La BAC qui, cet été, a été prise pour cible par des tirs d'armes à feu.
00:16:37Donc en fait, c'est une situation de guerre dans un quartier de Sète.
00:16:41Et au départ de guerre entre les dealers.
00:16:43Et aujourd'hui, de guerre territoriale aussi avec l'État, avec la police.
00:16:47Et malheureusement, en fait, la police fait ce qu'elle peut.
00:16:51Mais sur Sète, elle n'a pas les moyens de répliquer.
00:16:53Il manque 11 policiers au commissariat de Sète, qui est en plus un commissariat qui est extrêmement vétuste.
00:17:01L'héros a perdu 25 policiers cette année.
00:17:04Donc en fait, on ne joue pas à armes égales.
00:17:08La DZ Mafia s'étend.
00:17:10Et ça devient une situation qui est extrêmement alarmante.
00:17:13Et on va au drame, en fait.
00:17:15Demain, on aura des situations...
00:17:16Vous dites que désormais, il va y avoir des morts, comme il peut y avoir également à Marseille régulièrement.
00:17:21Ah oui, oui.
00:17:22Il y a quelques mois, il y avait des impacts de balles de Kalachnikov dans des murs de la cité de Sète, l'île de Thau.
00:17:30Donc on va aller au drame.
00:17:33Il y aura une balle perdue.
00:17:34Il y aura un enfant qui sort de l'école, qui sera touché.
00:17:39C'est une situation alarmante.
00:17:40et qui, aujourd'hui, on l'imaginait dans les grandes villes comme Marseille, Nantes, Paris,
00:17:47mais qui prend place, racine, dans des villes moyennes comme Sète
00:17:53et qui se diffusera autour, dans les villes plus petites, comme Agde, comme Marseillans.
00:18:00Donc ça va crescendo.
00:18:03Alors ça, c'est un constat, j'ai envie de dire.
00:18:06Vous-même qui êtes député de l'Hérault,
00:18:07qu'est-ce que vous pouvez dire aux personnes qui habitent ces quartiers,
00:18:11qui habitent Sète, qui habitent les villes aux alentours ?
00:18:14Qu'est-ce que vous pouvez leur dire ?
00:18:15Vous leur dites quoi ? On est impuissant face à ça ?
00:18:18En fait, il faut un renforcement de l'ensemble de la chaîne pénale.
00:18:22Ça commence par la police,
00:18:24des moyens physiques, des moyens humains,
00:18:28des moyens matériels,
00:18:29et puis un renforcement moral.
00:18:31Il faut soutenir nos policiers.
00:18:33C'est la justice.
00:18:34Il faut des peines lourdes.
00:18:36Il faut des peines planchées.
00:18:39Il y a ce débat qui revient éternellement à l'Assemblée nationale.
00:18:43Mais il va falloir qu'on tranche.
00:18:44Et puis, il y a le système carcéral.
00:18:47Je voyais ce matin sur CNews,
00:18:50sur le sujet,
00:18:51le ministre Darmanin expliquait
00:18:53que les dealers étaient soit à l'étranger,
00:18:56soit dans les prisons françaises.
00:18:58Il y a un moment,
00:18:59on a inventé un système qui s'appelle les brouilleurs.
00:19:02Mettons des brouilleurs dans toutes les prisons françaises.
00:19:07Il manque 10 milliards parce qu'on n'arrive pas à prélever la TVA.
00:19:10Avec 10 milliards, on peut faire déjà des places de prison,
00:19:13parce qu'il en manque, au moins entre 40 et 80 000.
00:19:16Et on peut mettre des brouilleurs.
00:19:19Donc, c'est toute la chaîne pénale qu'il faut renforcer.
00:19:23Et puis, il y a aussi l'arbre au milieu de la forêt.
00:19:25C'est l'immigration.
00:19:26Parce que la DZ mafia,
00:19:28elle n'est pas née dans les prairies normandes.
00:19:30Donc, il y a un moment,
00:19:32il faut, typiquement, sur CES,
00:19:36la DZ mafia, qu'est-ce qu'elle fait ?
00:19:37Elle utilise des jeunes non accompagnés.
00:19:40On ne peut rien faire contre ce phénomène.
00:19:44Dès qu'on les prend,
00:19:46on les amène au commissariat,
00:19:47dans les 20 minutes qui suivent,
00:19:49ils sont dehors,
00:19:49ils repartent chauffer,
00:19:51ils repartent faire le guet à la cité.
00:19:52Il y a des OQTF qu'il faut expulser immédiatement,
00:19:58qui participent à ce trafic de drogue.
00:20:00Donc, c'est un renforcement de la chaîne pénale
00:20:02et c'est ouvrir les yeux sur la réalité de l'immigration en France.
00:20:04Merci beaucoup, Aurélien Lopez-Juguri,
00:20:06député du Rassemblement national de l'Hérault,
00:20:08après la diffusion de ces images.
00:20:09Il y a quelques instants, on les reverra tout à l'heure.
00:20:11D'ailleurs, André Bercoff,
00:20:12quand vous voyez ces images,
00:20:13elles sont terrifiantes, ces images.
00:20:14Encore une fois, je vous l'ai dit,
00:20:16on a gelé certaines séquences
00:20:18parce que les coups sont terribles,
00:20:19les coups qui sont donnés,
00:20:20les personnes sont au sol,
00:20:21les personnes sont frappées,
00:20:22comme nous le disait Marie-Victoire à l'instant.
00:20:24Il y a quelqu'un qui vient pour aider,
00:20:25pour secourir,
00:20:26qui se fait frapper à son tour.
00:20:27On est dans un déchaînement de violence totale
00:20:29et je pense à tous les gens qui habitent dans l'immeuble,
00:20:31qui sont en train de voir ce qui se passe.
00:20:33Et tous les autres.
00:20:34Et tous les autres, bien sûr.
00:20:35Moi, c'est à quoi je pensais
00:20:37pendant tout le temps de ce...
00:20:39Je pensais au général Mandon,
00:20:40le chef d'état de l'agent des armées,
00:20:41qui nous dit,
00:20:42la guerre est proche,
00:20:43dans trois ans, quatre ans,
00:20:45vos enfants doivent se préparer.
00:20:47Je pensais au général Mandon.
00:20:49Dites-moi, cher général,
00:20:51et cher prince qui nous gouverne.
00:20:52Mais la guerre, elle est là.
00:20:53La guerre est là.
00:20:55De quoi vous me parlez ?
00:20:56Avant que les Cossacks n'arrivent
00:20:57à la place de la Concorde
00:20:59pour boire à la fontaine de la place de la Concorde,
00:21:01on aimerait que vous vous occupiez
00:21:02de ces gens-là.
00:21:04À Marseille, à Sète, à Nice.
00:21:06La guerre, c'est formidable.
00:21:08Préparez-vous, les gars, etc.
00:21:10La Russie va nous envahir.
00:21:11Peut-être.
00:21:11J'en sais rien.
00:21:12Mais en attendant,
00:21:13on est envahis.
00:21:14On est occupés.
00:21:15C'est pas de l'occupation, ça ?
00:21:17La DZ de ma frère, c'est quoi ?
00:21:18On est envahis, occupés par les dealers.
00:21:21On ne montre pas vos phrases.
00:21:22Non, non, non.
00:21:23On va y parler de dealers.
00:21:24Ça veut dire la guerre, il a.
00:21:25Et qu'est-ce qu'on fait ?
00:21:27Mathias Leboeuf,
00:21:28ces images, elles sont terribles.
00:21:30Les images sont glaçantes, oui.
00:21:32Effectivement, elles témoignent
00:21:34d'une guerre de territoire,
00:21:36et puis du symptôme
00:21:39de cartélisation du trafic de drogue
00:21:41dont on parle depuis quand même.
00:21:43Vous voyez à quel point ils n'ont pas peur ?
00:21:44Ce qui m'épate, c'est à quel point ils n'ont pas peur.
00:21:47Ils se filment, ils se montrent,
00:21:49ils hurlent et ils mettent ça sur les réseaux sociaux.
00:21:51Mais ils n'ont pas peur parce qu'ils sont puissants.
00:21:55C'est ça le problème.
00:21:56Alors, je vais rebondir sur ce que dit André,
00:21:59puisque André fait référence au général Mandon
00:22:02et à la notion de guerre.
00:22:04La question, c'est qu'est-ce qu'on peut faire contre ça ?
00:22:06Est-ce qu'il faut faire intervenir l'armée ?
00:22:08On va en parler tout à l'heure,
00:22:09parce que c'est un des sujets qu'on va aborder.
00:22:11Parce que quand on voit des scènes comme ça,
00:22:12on se dit au bout d'un moment,
00:22:13il va falloir trouver une solution.
00:22:14Il y a la marre de parler autour des plateaux,
00:22:16de dire des mots,
00:22:17oh là là, c'est pas bien.
00:22:18Oui, ok, mais on fait quoi ?
00:22:19Il y a des choses qui sont quand même assez étonnantes,
00:22:21parce que le boss de la DZ Mafia
00:22:24est en prison pour un triple homicide,
00:22:26et manifestement, il dirige toujours la DZ Mafia.
00:22:29Ou en tout cas, il a un successeur.
00:22:31S'il ne dirige pas, il a un successeur.
00:22:31Oui, mais manifestement, il...
00:22:33Jean-Christophe et Christine, après.
00:22:34Oui, parce que je pense que 7,
00:22:35il ne faut pas croire que c'est un point comme un autre.
00:22:387, ce n'est pas simplement un bord de tonnier.
00:22:40C'est la spécialité, quand on connaît bien ce coin,
00:22:42c'est qu'ils font du ton, mais ils ne font pas que du ton.
00:22:45C'est un port important de la Méditerranée.
00:22:46Très important.
00:22:47Après Marseille, après Nice, Toulon bien sûr,
00:22:50mais Toulon, il y a les militaires, c'est compliqué.
00:22:51Vous voulez dire, c'est un point d'entrée.
00:22:52Exactement.
00:22:53Alors après, derrière que vous êtes dans la ville,
00:22:54il y a très peu, ça a été dit.
00:22:55La police est très faible.
00:22:57C'est formidable comme terrain de jeu.
00:22:58C'est-à-dire que vous rentrez ce que vous voulez ou quasiment,
00:23:00c'est assez facile.
00:23:01Et derrière, vous avez très peu de force de police.
00:23:03Je ne parle même pas de militaire, évidemment,
00:23:04puisque ce n'est pas un port militaire.
00:23:06Et en plus, autour de cette,
00:23:07vous avez très concrètement des zones très festives.
00:23:10Très festives.
00:23:11Il suffit de se promener un peu autour.
00:23:13Et il y a du terrain de consommation.
00:23:15Et j'en viens à cela.
00:23:17Pourquoi il y a quand même une question
00:23:18qui n'est pas posée au-delà de M. Mondon ?
00:23:20Bien sûr que c'est une guerre.
00:23:21Mais c'est une guerre parce qu'il y a une puissance.
00:23:23Cette puissance, elle vient d'où ?
00:23:24Cette puissance dont vous parlez,
00:23:26qui corrompt tout.
00:23:27Qui corrompt les jeunes, évidemment.
00:23:29Quelqu'un qui garde un point de deal.
00:23:30Qu'est-ce que c'est ?
00:23:31C'est quelques centaines d'euros par jour.
00:23:33Ce qui va être occupé par 30 jours,
00:23:35ça fait beaucoup d'argent.
00:23:36Et il ne trouvera jamais ça ailleurs,
00:23:37même à 14 ans, à 15 ans.
00:23:39Qu'est-ce qui se passe en France ?
00:23:40Pour créer cette puissance économique,
00:23:41c'est qu'il y a des consommateurs.
00:23:44Des consommateurs.
00:23:45Il faut arrêter.
00:23:46Il faut arrêter.
00:23:46La schizophrénie.
00:23:48Vous avez...
00:23:49Ça a été dit par le jeune
00:23:50qui a perdu ses deux frères à Marseille.
00:23:52Il a dit, moi j'en ai assez de l'hypocrisie.
00:23:55Je ne dis pas que les gens qui consomment
00:23:57ont du son sur les mains,
00:23:58mais ils ont un rôle qui est éminent
00:24:00puisqu'ils créent l'économie de cette affaire.
00:24:02Donc avant la guerre, il y a aussi cette économie.
00:24:03Je vais donner la parole à Christine
00:24:04avant de seigner aux infos.
00:24:05Jean-Marc, on a voulu faire la guerre au Covid.
00:24:08À cette époque, on disait, nous sommes en guerre.
00:24:11Là, voici la guerre sous nos yeux.
00:24:13Là, on est en train de nous dire,
00:24:14préparez-vous à perdre vos enfants.
00:24:17Là, on est en train de perdre nos enfants.
00:24:19Et je suis absolument d'accord avec ce qu'il dit.
00:24:21Je pense absolument à ce chef d'État-major.
00:24:24Et j'en appelle à Emmanuel Macron
00:24:25pour qu'il puisse prendre les choses en main
00:24:27et qu'il puisse regarder que là, nous sommes en guerre.
00:24:30Voilà la guerre.
00:24:32Si ce n'est pas filmé,
00:24:33si ce n'est pas posté sur les réseaux sociaux,
00:24:35la justice ne s'en saisit pas.
00:24:36Ça, c'est la réalité d'aujourd'hui.
00:24:38Nous sommes en train de perdre nos enfants, Jean-Marc.
00:24:41On est en train de perdre nos enfants sous nos yeux.
00:24:44Par contre, on va nous dire,
00:24:45ah oui, peut-être qu'on aura une attaque de la Russie.
00:24:48Peut-être qu'on sera en guerre.
00:24:50Peut-être qu'on aura une agérance telle
00:24:52qu'on sera obligé de partir.
00:24:53La réalité, elle est là.
00:24:54Lorsque nos enfants sont dans les prisons algériennes,
00:24:57on n'a pas la capacité d'aller les chercher.
00:25:00Lorsque nos enfants sont en Iran,
00:25:02il faut attendre combien d'années
00:25:03pour aller les récupérer.
00:25:05Nous sommes en guerre.
00:25:06Lorsque nous sommes en guerre,
00:25:07c'est cette guerre-là
00:25:08à laquelle il faut s'attaquer
00:25:09au lieu d'une éventuelle potentielle guerre
00:25:12qui peut arriver.
00:25:13Voilà la guerre à laquelle,
00:25:14j'en appelle à Emmanuel Macron,
00:25:15de s'attaquer à cette guerre
00:25:16qui tue nos enfants aujourd'hui.
00:25:18On va y revenir dans un instant.
00:25:18On va faire le CNU's Info.
00:25:19On continuera à parler de ce sujet.
00:25:20On sera avec Bruno Bartosetti
00:25:21qui est responsable de la zone sud,
00:25:23justement, où il y a Sète
00:25:24qui nous dira un peu
00:25:24quelle est la vraie situation sur place.
00:25:26Et puis, on reverra ces images
00:25:28de la DZ Mafia.
00:25:29Tout de suite, le CNU's Info.
00:25:31Aujourd'hui, c'est avec Mickaël Dorian.
00:25:32Bonjour, Mickaël.
00:25:35Bonjour, Jean-Marc.
00:25:35Et bonjour à tous.
00:25:36Le directeur de la prison de Rennes
00:25:38démit de ses fonctions
00:25:39après l'évasion d'un détenu
00:25:41lors d'une visite organisée
00:25:42au planétarium de la ville.
00:25:44Visite au cours de laquelle,
00:25:45lui et cinq autres détenus
00:25:46qui n'étaient pas menottés
00:25:47n'étaient pas non plus encadrés
00:25:48par des surveillants pénitentiaires.
00:25:50Selon Ouest France,
00:25:51le directeur de la prison
00:25:52sera prochainement muté
00:25:53à la direction
00:25:54de l'administration pénitentiaire.
00:25:56Maude Bréjon se rendra
00:25:57à Marseille demain.
00:25:58La porte-parole du gouvernement
00:25:59participera à la marche blanche
00:26:00en hommage à Mehdi Kessassi,
00:26:02le frère du militant associatif
00:26:03Amin Kessassi,
00:26:05tué le 13 novembre
00:26:06lors de ce qui semble être
00:26:07un crime d'intimidation.
00:26:09Une façon, selon elle,
00:26:10de marquer l'engagement total
00:26:11du gouvernement
00:26:12et le soutien de l'État à la famille.
00:26:14Et puis, au moins trois personnes
00:26:15sont mortes dans un séisme au Bangladesh.
00:26:18De magnitude 5,5,
00:26:19le tremblement de terre
00:26:20dont la secousse a été ressentie
00:26:22pendant 26 secondes
00:26:24à frapper le centre de la ville
00:26:25faisant également
00:26:26plusieurs centaines de blessés.
00:26:27Les trois victimes ont été tuées
00:26:29par la chute de la balustrade
00:26:30d'un immeuble de 8 étages.
00:26:32Merci beaucoup, Mickaël.
00:26:33On vous retrouve tout à l'heure
00:26:34en 11h30 pour faire un nouveau point
00:26:36sur l'actualité.
00:26:37Vous découvrez depuis 10h30
00:26:39sur CNews ces images
00:26:40d'une violence absolue,
00:26:42ces images de ce qui se passe.
00:26:44Cette image de la DZ Mafia
00:26:46qui est en train de prendre possession
00:26:48de certains quartiers
00:26:50partout dans le sud.
00:26:51On le constate,
00:26:52on le voit de jour en jour.
00:26:54La police le constate.
00:26:55Ici, vous les voyez rentrer
00:26:56dans le hall d'un immeuble.
00:26:58Ils sont avec une arme de poing.
00:26:59Ils sont également
00:27:00avec une barre de fer.
00:27:01Ils vont taper, taper sur cette personne
00:27:04qui est au sol.
00:27:05Un peu plus tard dans cette vidéo,
00:27:06une autre personne va descendre
00:27:08les escaliers.
00:27:09Elle va être prise à partie
00:27:10à son tour par ces gens
00:27:12de la DZ Mafia.
00:27:13Je ne sais pas si on peut avoir
00:27:14un peu de son.
00:27:15Ce serait intéressant
00:27:15qu'on les entende
00:27:16parce que ce qu'ils disent
00:27:17aussi est intéressant.
00:27:18C'est-à-dire qu'ils disent...
00:27:20Voilà, ici, c'est la DZ Mafia.
00:27:21Vous allez les réentendre.
00:27:22C'est mon tir.
00:27:24C'est la DZ.
00:27:25C'est un compliment
00:27:25qui se pute sur un an.
00:27:28Vous avez compris ?
00:27:31J'ai compris ?
00:27:35C'est la DZ ici.
00:27:36J'en revois un, je le laisse par terre.
00:27:40C'est la DZ ici.
00:27:41Je ne sais plus, toi.
00:27:43Vous avez compris ?
00:27:44C'est la DZ ici.
00:27:45J'en revois un, je le laisse par terre.
00:27:50Voilà, c'est ce qu'on peut entendre
00:27:52dans ces images.
00:27:54Bruno Bartosetti, bonjour.
00:27:57Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:28:00Ces images, elles sont glaçantes.
00:28:02On les voit, on les revoit
00:28:03et on se dit...
00:28:04Mais qu'est-ce qui se passe dans ce pays ?
00:28:05Qu'est-ce qui se passe pour qu'on n'arrive pas
00:28:07à lutter contre ça ?
00:28:09Oui, c'est vrai que les images sont glaçantes
00:28:11et à ce sujet, on relève lorsqu'on a des vidéos,
00:28:14mais c'est malheureusement quelque chose
00:28:16de récurrent, de quotidien.
00:28:18Là, nous sommes à 7,
00:28:19mais nous avons effectivement
00:28:20cette emprise sous fond de ce truc,
00:28:23cette emprise dans beaucoup de villes de France,
00:28:25beaucoup de villes du Sud,
00:28:277, Nîmes, Montpellier, Marseille, évidemment,
00:28:29Avignon, Cavaillon.
00:28:30Et je pourrais continuer, la liste est longue.
00:28:32Donc, la vidéo, on va l'identifier
00:28:34à savoir si c'est réellement la DZ Mafia ou pas,
00:28:36mais en tout cas,
00:28:37ce n'est pas la DZ Mafia
00:28:38qui va rejeter ce genre de publicité.
00:28:41Parlons de la DZ Mafia
00:28:42qui est très présente
00:28:43dans notre société,
00:28:45en sachant qu'on est dans l'extorsion de fonds,
00:28:47dans le vente de stupes.
00:28:48Bref, on est dans un système mafieux.
00:28:51On a pris beaucoup de retard,
00:28:52beaucoup de retard dans notre pays
00:28:54et voilà le résultat aujourd'hui.
00:28:55Donc, il va falloir aller vite,
00:28:56être très fort, très, très vite
00:28:58et de manière pragmatique, professionnelle,
00:29:00avec des moyens qu'on attend.
00:29:02On attend des moyens supplémentaires pour bosser.
00:29:04On est trop dans l'annonce aujourd'hui.
00:29:06Mais vous avez vu, par exemple,
00:29:07hier, ils sont venus à Marseille.
00:29:08C'est deux ministres,
00:29:09ministre de la Justice,
00:29:10ministre de l'Intérieur également.
00:29:11Moi, je dois vous avouer que...
00:29:13Enfin, je me demande à quoi
00:29:15elle a servie cette visite.
00:29:16Parce qu'hier, dans cette émission,
00:29:17je disais, demain,
00:29:18on vous commentera les annonces
00:29:19qui ont été faites.
00:29:20Simplement, on n'a rien à commenter.
00:29:21Excusez-moi, il n'y a aucune annonce
00:29:22qui a été faite hier.
00:29:24Est-ce que vous n'êtes pas
00:29:24un peu déçus quand même ?
00:29:26Alors, déçus, oui,
00:29:28mais en même temps,
00:29:29on n'est pas surpris.
00:29:30C'était quand même important
00:29:31que le ministre de la Justice
00:29:32et le ministre de l'Intérieur
00:29:33se déplacent à Marseille.
00:29:34On peut saluer leur venue,
00:29:35mais on salue souvent leur venue.
00:29:37Moi, je me dirige vers Bercy,
00:29:41à Gérald Darmanin,
00:29:43à Laurent Nunes,
00:29:44de travailler
00:29:45pour qu'on ait les moyens, nous,
00:29:46de suivre justement
00:29:47cette volonté politique
00:29:48que nous n'avons pas.
00:29:49Alors, il y a des textes
00:29:50qui sont sortis,
00:29:51mais encore, faut-il les appliquer ?
00:29:52Il faut vraiment s'imprégner
00:29:53du modèle italien,
00:29:54c'est ce qu'on est en train de faire,
00:29:56mais on n'a pas
00:29:56les mêmes moyens financiers.
00:29:58Si on veut faire mal au portefeuille,
00:29:59si on veut toucher
00:30:00le plein chemin d'argent
00:30:02des narcotrafiquants,
00:30:03il faut que nous,
00:30:03nous ayons les moyens financiers
00:30:05de travailler.
00:30:06Ça veut dire qu'on doit avoir
00:30:07plus d'effectifs, bien évidemment,
00:30:08plus de protection aussi juridique.
00:30:10Vous savez, quand on parle
00:30:11des élus aujourd'hui
00:30:13qui se sentent menacés,
00:30:14mais les flics,
00:30:15ils sont menacés régulièrement
00:30:16comme les agents pénitentiaires.
00:30:18Si on demande l'anonymisation
00:30:19des procès-verbes,
00:30:20c'est tout simplement
00:30:20parce qu'on est en permanence,
00:30:22on est menacés,
00:30:24on a des policiers
00:30:25qui déménagent
00:30:25justement pour protéger
00:30:27leur famille.
00:30:27Voilà où on en est aujourd'hui
00:30:28dans notre pays.
00:30:29Donc, il faut aller très loin
00:30:30et très rapidement.
00:30:32Merci Bruno Bartosetti.
00:30:33Merci d'avoir été en direct
00:30:34avec nous,
00:30:34responsable sud
00:30:35du syndicat Unité SGP.
00:30:36Police, info pour commenter
00:30:38ces images
00:30:38de la DZ Mafia
00:30:40qui est en train
00:30:41de prendre procession
00:30:42de Sète,
00:30:42si c'est confirmé
00:30:43que ce sont eux
00:30:43parce qu'ils crient
00:30:44c'est la DZ Mafia.
00:30:45Mais voilà, après il y a...
00:30:46Merci, ça a été, Bilal.
00:30:47Oui, ça a été super.
00:30:50Entrez vers votre réaction.
00:30:52Non, c'est intéressant
00:30:52parce qu'à chaque fois,
00:30:53on voit les mêmes...
00:30:54Évidemment, le policier
00:30:55qui dit on veut des moyens,
00:30:57l'autre qui dit
00:30:57on veut des moyens,
00:30:58on veut des moyens,
00:30:58on veut des moyens.
00:30:59Le problème,
00:31:00c'est pas les moyens,
00:31:01c'est la volonté politique.
00:31:03Je veux dire, c'est très joli.
00:31:04Vous pouvez mettre des moyens
00:31:04tant que vous voulez.
00:31:05Si chacun dans son coin
00:31:07syndicaliste d'un côté,
00:31:08corporation de l'autre,
00:31:10politique de l'autre.
00:31:11Mais le problème,
00:31:12on ne va pas revenir
00:31:12sur la guerre.
00:31:13Le problème, c'est
00:31:14vous voulez faire quoi
00:31:15avec ça ?
00:31:16Quand on voit
00:31:17la DZ Mafia,
00:31:17c'est formidable.
00:31:18Là, on est en territoire conquis.
00:31:20Ce n'est même pas
00:31:21le territoire perdu
00:31:22de la République.
00:31:22C'est l'étoile très conquis
00:31:24de la République
00:31:24par un certain nombre
00:31:26de narcotraffiquants.
00:31:26Oui, c'est ça.
00:31:26Parce que la guerre,
00:31:27c'est entre groupes
00:31:28de narcotraffiquants.
00:31:29Ce n'est même pas
00:31:30contre l'État.
00:31:30La guerre qui a lieu,
00:31:31c'est lequel des groupes
00:31:33je veux agrandir mon territoire,
00:31:36je suis pour tel cas.
00:31:36La police est en partie
00:31:38d'un déclin adverse.
00:31:40Thomas Bonnet.
00:31:40Oui, parce que c'est aussi
00:31:41une guerre de communication.
00:31:42C'est-à-dire que la concomitance
00:31:43entre la diffusion
00:31:44de ces vidéos
00:31:44et l'action,
00:31:46je mets de gros guillemets,
00:31:46du gouvernement
00:31:47qui va s'afficher à Marseille
00:31:48pour dire
00:31:49que l'État est présent,
00:31:50on ne peut pas y échapper.
00:31:51Il y a aussi
00:31:52de la propagande de guerre
00:31:53dans cette image.
00:31:54Sur les terrains de guerre,
00:31:55de vraies guerres,
00:31:56j'entends,
00:31:56vous avez les mêmes
00:31:57genres d'images
00:31:57quand on va capturer un village,
00:31:59on dit
00:31:59c'est chez nous maintenant,
00:32:03face à ça,
00:32:03on a le gouvernement
00:32:04qui va s'afficher à Marseille
00:32:06pour annoncer
00:32:06rien du tout,
00:32:07vous avez absolument raison
00:32:08et surtout,
00:32:09la question des moyens,
00:32:10je suis tout à fait d'accord
00:32:10avec vous,
00:32:11c'est-à-dire qu'on pourrait
00:32:11mettre demain
00:32:11des millions d'euros
00:32:12s'il n'y a pas l'ordre
00:32:13d'aller dans le quartier
00:32:14vraiment mettre un terme
00:32:16au trafic,
00:32:16il ne va jamais rien se passer
00:32:17en fait.
00:32:18Mathias Leboeuf.
00:32:18La question des moyens,
00:32:19c'est s'attaquer aux moyens
00:32:21de la DZ Mafia.
00:32:22C'est-à-dire que
00:32:23c'est une guerre aussi économique
00:32:25et si on n'arrive pas
00:32:26à tarir les flux économiques
00:32:29qui soutiennent
00:32:30cette activité,
00:32:31on peut faire
00:32:32toutes les descentes
00:32:32de police qu'on veut
00:32:33dans les cités,
00:32:35choper 3-4 chouffes
00:32:36et puis les mettre
00:32:38en garde à vue,
00:32:39ça ne sert absolument
00:32:40à rien parce que
00:32:41deux jours plus tard,
00:32:42ils reviendront
00:32:43et ils se déplaceront.
00:32:45Donc,
00:32:45il y a vraiment
00:32:46ce problème
00:32:46de l'économie de la drogue
00:32:48qui aujourd'hui
00:32:48est extrêmement importante
00:32:50et puis,
00:32:51Jean-Christophe
00:32:51qui évoquait
00:32:52les consommations,
00:32:53c'est vrai qu'il y a
00:32:53une question de pénalisation
00:32:55des consommateurs
00:32:55mais surtout
00:32:56aussi des producteurs.
00:32:58D'où viennent les produits ?
00:32:59Est-ce que les produits
00:33:00viennent d'Amérique du Sud
00:33:01ou est-ce qu'ils viennent
00:33:02d'Afrique du Nord ?
00:33:03On le sait d'où ils viennent.
00:33:05La DZ Mafia,
00:33:06c'est lié à l'Algérie.
00:33:07DZ, c'est les initiales
00:33:09de l'Algérie.
00:33:09De l'Algérie.
00:33:10Donc,
00:33:10d'où viennent les produits
00:33:11et comment on gère ça ?
00:33:12Il y a aussi un problème
00:33:13effectivement...
00:33:15On ferme les frontières ?
00:33:16Non.
00:33:18Juste Marie-Victor
00:33:18Diodonné
00:33:19puis ensuite,
00:33:19on va s'intéresser justement
00:33:20aux gens de DZ Mafia
00:33:21qui sont en prison
00:33:21et qui dirigent
00:33:22depuis la prison.
00:33:25primordial parce que structurel.
00:33:28On va avoir
00:33:28à partir de début janvier
00:33:29le lancement du PNACO,
00:33:31donc du Parquet national
00:33:31anticriminalité.
00:33:33Ce sera intéressant
00:33:33de voir quelle action
00:33:34est-ce qu'il a déjà prévu
00:33:35de mettre en place
00:33:35sachant que normalement
00:33:37l'une des forces de frappe
00:33:39du PNACO
00:33:40telle qu'il a été défini
00:33:41c'est aussi de s'attaquer
00:33:42au blanchiment
00:33:43à la complexité
00:33:44de ses opérations.
00:33:45Reste à voir
00:33:46comment est-ce que ça
00:33:46se mettra en place.
00:33:47Mais en tout cas,
00:33:47c'est un des objectifs affichés.
00:33:48Et avec quelle efficacité
00:33:50lors de son déplacement
00:33:50à Marseille ?
00:33:51Alors je le disais,
00:33:51il n'y a pas eu
00:33:52de vraie annonce.
00:33:53Simplement Gérald Darmanin
00:33:54par exemple,
00:33:55affirmait que les narcotrafiquants
00:33:56et les commanditaires
00:33:57n'étaient pas sur les terrasses
00:33:58de café mais en prison
00:33:59à France ou à l'étranger.
00:34:01Alors comment est-ce possible
00:34:02pour ces trafiquants
00:34:03de continuer à agir,
00:34:04à diriger la DZ mafia
00:34:05depuis les prisons ?
00:34:06Regardez.
00:34:08Des réseaux de narcotrafics
00:34:09pilotés au sein même
00:34:11des prisons françaises.
00:34:12Les dirigeants
00:34:13qui dirigent
00:34:14les points de deal
00:34:15et qui font
00:34:15commanditer ces assassinats
00:34:17sont rarement
00:34:18dans les rues
00:34:19de Marseille,
00:34:19de Saint-Tropez
00:34:20et de Paris
00:34:20tranquillement
00:34:21en train de boire un café.
00:34:22Ils sont dans deux endroits.
00:34:23Ils sont soit
00:34:24dans les prisons françaises
00:34:25soit à l'étranger.
00:34:27Mais comment est-ce possible
00:34:28qu'un narcotrafiquant
00:34:29puisse continuer
00:34:30son business en cellule ?
00:34:31Les téléphones
00:34:32continuent à rentrer
00:34:33et en fait,
00:34:34eux,
00:34:34tout ce qu'ils veulent
00:34:35continuent à rentrer
00:34:35parce qu'ils ont
00:34:36des moyens impensables.
00:34:38Ils trouvent des jeunes,
00:34:40ils leur proposent
00:34:41un tarif
00:34:41et ils envoient
00:34:45des drones en prison
00:34:46donc on a les drones
00:34:46qui arrivent aussi
00:34:47qui peuvent livrer.
00:34:49Ce ne sont pas
00:34:50des petits téléphones
00:34:50qu'ils ont,
00:34:51c'est les téléphones
00:34:52des derniers cris.
00:34:53Un problème
00:34:54loin d'être nouveau.
00:34:55Tous les établissements
00:34:56aujourd'hui
00:34:57manquent de personnel
00:34:58donc c'est compliqué
00:35:00de surveiller.
00:35:01Moi à l'époque
00:35:01quand je suis rentrée,
00:35:02je vous dis
00:35:03on était nombreux
00:35:05donc nombreux,
00:35:07plus de temps
00:35:08pour surveiller,
00:35:10plus de temps
00:35:10pour observer.
00:35:11Aujourd'hui c'est l'inverse,
00:35:12c'est eux
00:35:13qui nous observent.
00:35:14Selon le ministre
00:35:15de la justice
00:35:15pour lutter
00:35:16contre le narcotrafic,
00:35:18il faut nettoyer
00:35:18les prisons françaises
00:35:20avec l'intensification
00:35:21de fouilles
00:35:22ou aux bonnettes.
00:35:23Par exemple,
00:35:2413 téléphones
00:35:24ont été trouvés
00:35:25dans 11 cellules.
00:35:28Voilà,
00:35:28enfin c'est
00:35:28dans certaines prisons
00:35:30ils ont trouvé
00:35:31plus de téléphones
00:35:31que de prisonniers.
00:35:32C'est sur la liste
00:35:33c'est-à-dire
00:35:34que les prisonniers
00:35:34ont plusieurs téléphones
00:35:35Christine.
00:35:36Oui,
00:35:36j'ai raconté ici
00:35:38chez Morandini Live
00:35:40que j'ai un petit
00:35:41cousin,
00:35:42très bonne maison,
00:35:42où on s'est à le café chaud.
00:35:45Où il y a les portables.
00:35:45Oui,
00:35:46où il y a les portables
00:35:47on est en liberté
00:35:48mais j'ai un petit cousin
00:35:50qui travaille
00:35:51dans une prison
00:35:52et me dit
00:35:53que les agents pénitentiaires
00:35:54sont corrompus
00:35:55et comment on peut...
00:35:57Certains.
00:35:57Pas tous, oui.
00:35:59Certains.
00:35:59Certains.
00:36:00Nombreux.
00:36:01Certains.
00:36:02Très nombreux.
00:36:03Trop nombreux.
00:36:04Trop nombreux.
00:36:05Et ceux qui connaissent
00:36:06les chiffres
00:36:07n'osent pas le dire
00:36:08en in,
00:36:10en on.
00:36:10Vous savez,
00:36:11ils sont très nombreux.
00:36:11On parle d'agents pénitentiaires
00:36:12qui ne peuvent rien faire.
00:36:13Ce n'est pas vraiment
00:36:13pour qu'on jette la pierre
00:36:14sur les agents pénitentiaires.
00:36:15Non, non, non.
00:36:16Oui, mais quand on dit ça,
00:36:16on leur jette un peu la pierre.
00:36:17Parce qu'il y a deux choses.
00:36:18Il y a un,
00:36:19ceux qui sont corrompus
00:36:19et deux,
00:36:20ceux qui sont terrorisés.
00:36:21Ceux qui ont fait peur.
00:36:22Mais bien sûr.
00:36:23Ceux qui ont fait chanter
00:36:24et qui sont en fait des victimes.
00:36:26Exactement.
00:36:26Et on leur dit
00:36:27si tu ne fais pas ça,
00:36:28c'est ta famille.
00:36:29Il faut faire attention.
00:36:33Oui, oui.
00:36:33Mais les agents pénitentiaires,
00:36:35la plupart
00:36:35et une grande majorité
00:36:37sont corrompus
00:36:38et sont...
00:36:39Non mais ça,
00:36:42on n'a pas de chier.
00:36:43Non mais j'ai dit la plupart,
00:36:45je n'ai pas dit tous.
00:36:45Oui, mais la plupart,
00:36:46ça veut dire beaucoup.
00:36:47Oui, mais en tout cas,
00:36:48selon mes informations
00:36:49et selon les personnes
00:36:50qui s'y connaissent,
00:36:52c'est ce qu'ils me disent.
00:36:53Bon, l'Arcum,
00:36:53j'ai tenté de modérer.
00:36:54C'est Christine Kelly,
00:36:55j'ai tenté de modérer
00:36:56le mieux possible.
00:36:58A tous ceux
00:36:59qui sont en train
00:36:59déjà de signaler
00:37:00parce que les condiments
00:37:01ont de signaler.
00:37:02J'ai tenté de modérer
00:37:03Christine Kelly.
00:37:04Et que la République
00:37:05est à genoux.
00:37:08Ça, ça fait partie
00:37:09du fait que la République
00:37:10est à genoux.
00:37:11Et lorsqu'on voit
00:37:12que dans les prisons,
00:37:14les drones arrivent
00:37:15tranquillement
00:37:16pour livrer la drogue,
00:37:17pour livrer des téléphones portables,
00:37:19la République est à genoux.
00:37:20Lorsqu'on voit
00:37:20que les écoles doivent
00:37:21se déplacer par rapport
00:37:22à la drogue,
00:37:23la République est à genoux.
00:37:24Lorsqu'on voit
00:37:24que les policiers
00:37:25ne peuvent plus dire
00:37:26à leurs enfants,
00:37:27dis à ton papa
00:37:28que tu es policier
00:37:28à l'école,
00:37:30la République est à genoux.
00:37:31Lorsque les policiers
00:37:32ont peur,
00:37:33même lorsqu'ils sont en civil,
00:37:34ils ont peur même chez eux,
00:37:35la République est à genoux.
00:37:36Donc tout ça,
00:37:37c'est le même maillage
00:37:38pour dire que la République
00:37:39est à genoux
00:37:40avec aussi les agents pénitentiaires.
00:37:42on s'intéresse à l'armée.
00:37:43Moi je crois qu'il faut,
00:37:45bien sûr qu'on sait
00:37:46la puissance de corruption
00:37:47de n'importe quel syndicat du crime
00:37:49et des gangs partout.
00:37:51On n'a pas attendu
00:37:52pour avoir notamment
00:37:53un ancien maire de Marseille
00:37:55qui a été ministre de l'Intérieur
00:37:56qui lui-même
00:37:56n'a pas été corrompu
00:37:57mais avait des liens très forts
00:37:58avec la mafia
00:37:59de sa ville d'origine.
00:38:01Maintenant dire que tout...
00:38:02C'est pas le maire actuel.
00:38:02Non exactement,
00:38:04il y a bien longtemps
00:38:04et du coup on a progressé quand même.
00:38:06Vous voyez qu'il y a des littérats
00:38:07sur lesquels on a progressé.
00:38:08Professeur de modération.
00:38:09Non mais c'est clair
00:38:10que dire...
00:38:11Non mais dire que
00:38:12les gens du pénitentiaire
00:38:15sont corrompus
00:38:15ou quasiment tous,
00:38:17il faut faire très attention
00:38:18parce qu'ils sont soumis
00:38:19à des pressions très fortes,
00:38:21ils sont peu rémunérés
00:38:22et notamment par rapport
00:38:23à la puissance économique
00:38:24qui est en face aujourd'hui,
00:38:25c'est une vraie question
00:38:25et ça la corruption arrive
00:38:26lorsque les gens
00:38:27ne sont pas assez rémunérés.
00:38:29Attention Christine,
00:38:29moi je ne suis pas d'accord
00:38:30pour dire que tout
00:38:31ou quasiment tout est corrompu.
00:38:32Non mais presque tous.
00:38:35La plupart c'est vrai.
00:38:35Non mais c'est parce que
00:38:37j'espère aussi,
00:38:38je l'espère aussi
00:38:39parce que ça veut dire
00:38:40qu'à ce moment-là,
00:38:41notre État est vraiment
00:38:42très mal en point.
00:38:42Maintenant la police,
00:38:44elle aussi,
00:38:44les magistrats sont soumis
00:38:45à ces pressions,
00:38:46les politiques sont soumis
00:38:47à ces pressions,
00:38:48le contexte économique
00:38:49de chacune des villes,
00:38:50on parlait de cette tout à l'heure
00:38:51mais à Marseille,
00:38:51à Toulon,
00:38:52partout et vous allez partout,
00:38:53c'est normal,
00:38:54cet argent circule,
00:38:55cet argent utilise
00:38:56les réseaux anciens
00:38:57du blanchiment,
00:38:58on assèche un restaurant,
00:39:00on assèche l'économie
00:39:00d'un café,
00:39:01on l'a vu la semaine dernière
00:39:02mais ce n'est pas seulement ça,
00:39:03c'est la crypto,
00:39:04c'est tous les secteurs
00:39:04aujourd'hui qui permettent
00:39:05de balader l'argent
00:39:06comme on le veut
00:39:06à travers la planète
00:39:07et je reviens sur l'histoire
00:39:08des pays,
00:39:09il n'y a pas que l'Algérie,
00:39:10de l'autre côté
00:39:10de la Méditerranée,
00:39:11il faut être juste
00:39:11le Maroc et le RIF
00:39:13en particulier
00:39:14posent une question
00:39:15pour d'autres membres
00:39:15et il y a des plateformes
00:39:17et il y a des plateformes
00:39:18de valorisation des actifs
00:39:20qui sont créés
00:39:20à partir de là
00:39:21et en plus maintenant
00:39:21de télécommande
00:39:22qui sont dans le golfe Persique
00:39:23qu'il faut aussi raconter.
00:39:24Un mot,
00:39:25un mot,
00:39:25un mot,
00:39:26mon ami Christine
00:39:27a appelé à Emmanuel Macron,
00:39:30il ne faut pas perdre
00:39:30son temps Christine,
00:39:31Ah bon ?
00:39:32Oui,
00:39:32il faut en appeler
00:39:33un Naïb Boukele.
00:39:34C'est qui ?
00:39:35Ah oui.
00:39:35C'est qui ?
00:39:36C'est Salvador,
00:39:37Naïb Boukele.
00:39:38Je vais vous dire pourquoi.
00:39:39Quand on parle,
00:39:39on se parle de tout ça,
00:39:42construire des prisons,
00:39:44la DSN mafia,
00:39:45s'il y avait une démocratie,
00:39:46elle ne serait déjà pas là.
00:39:47Excuse-moi,
00:39:48que ces gens-là,
00:39:50ce film,
00:39:51sont en train de faire ça.
00:39:52Nous assistons,
00:39:52nous sommes là,
00:39:53nous sommes dans
00:39:54un bon petit studio
00:39:55merveilleux de CNews
00:39:56et on est là,
00:39:57on est content,
00:39:58c'est terrible ce qui se passe.
00:39:59Mais attendez,
00:40:00à un moment donné,
00:40:00que ça,
00:40:01dans une démocratie
00:40:02soi-disant organisée
00:40:04et gouvernée,
00:40:05que ces gens-là,
00:40:06ce film,
00:40:07attention,
00:40:08DSN mafia terminé,
00:40:09mais demain,
00:40:10il devrait y avoir,
00:40:11je ne sais pas si c'est l'armée,
00:40:12la gendarmerie ou la police,
00:40:14qui devrait les arrêter tous.
00:40:15Et ce n'est pas vrai,
00:40:16que ce n'est pas possible.
00:40:17Justement, est-ce qu'il faut envoyer l'armée ?
00:40:18C'est la question qu'on peut se poser.
00:40:19On vous disait que 72% des Français
00:40:21étaient pour un état d'urgence,
00:40:22mais la question maintenant,
00:40:23c'est envoyons l'armée
00:40:24ou pas dans ces quartiers.
00:40:25Regardez.
00:40:27À notre micro,
00:40:28les Marseillais sont presque unanimes.
00:40:31Pour eux,
00:40:32il faut envoyer l'armée
00:40:33dans les quartiers
00:40:34gangrénés par le trafic de drogue.
00:40:36C'était tellement terrible
00:40:37ce que fait la drogue
00:40:38qu'il faut un truc radical, oui.
00:40:40Envoyons l'armée,
00:40:41peut-être que ce sera plus rassurant
00:40:42pour tout le monde
00:40:43et que ce sera plus sécurisé.
00:40:45Exactement.
00:40:46Ils font une solution
00:40:46parce que tous les jours
00:40:47on perd quelqu'un,
00:40:48c'est pas normal.
00:40:49Une idée évoquée déjà en 2012
00:40:51par Samia Ghali,
00:40:53l'ancienne maire socialiste
00:40:54des 15 et 16e arrondissements
00:40:55de Marseille,
00:40:57faisait cette proposition
00:40:58après un été particulièrement meurtrier
00:41:00dans les quartiers nord de la ville.
00:41:01Face aux engins de guerre
00:41:02utilisés par les réseaux,
00:41:03il n'y a que l'armée
00:41:04qui puisse intervenir
00:41:05pour désarmer les dealers d'abord
00:41:07et puis pour bloquer l'accès
00:41:08des quartiers aux clients
00:41:09comme en temps de guerre
00:41:10avec des barrages.
00:41:11L'armée, elle,
00:41:12combat déjà les trafics de drogue.
00:41:14La Marine nationale
00:41:15mène des missions d'interception
00:41:17et des saisies en mer.
00:41:18Mais intervenir dans les quartiers
00:41:20demande des compétences différentes.
00:41:22Les armées sont entraînées
00:41:23à faire la guerre.
00:41:24Elles ne sont pas entraînées
00:41:24à faire des missions de police.
00:41:26Donc si elles devaient intervenir
00:41:28dans ce type d'affaires,
00:41:29ça serait évidemment
00:41:31en soutien logistique
00:41:33ou en soutien dans tous les sens du terme
00:41:35des forces de police
00:41:36et de gendarmerie.
00:41:37Il faut simplement bien prendre conscience
00:41:41de ceux qui savent faire
00:41:42et de ceux qui ne savent pas faire.
00:41:44Depuis 2021,
00:41:45le ministère de l'Intérieur
00:41:46a choisi de développer
00:41:47des CRS Nouvelle Génération,
00:41:50plus mobile et disponible
00:41:51en permanence
00:41:51pour intervenir
00:41:52face aux violences urbaines.
00:41:54Alors il y a une personne,
00:41:56un policier
00:41:56qui est pour l'envoi de l'armée,
00:41:57c'est Bruno Pommard
00:41:58qu'on a souvent sur notre antenne.
00:41:59Bonjour Bruno,
00:42:00merci d'être en direct avec nous.
00:42:01C'est vrai qu'il y a longtemps
00:42:02que vous le dites,
00:42:03ça fait partie de vos combats,
00:42:04de dire qu'il faut envoyer l'armée
00:42:05dans ces quartiers.
00:42:06C'est aujourd'hui la dernière
00:42:08et presque la seule solution.
00:42:09Oui, totalement.
00:42:11Et je peux même rajouter
00:42:12que Gatignon,
00:42:13en 2011 d'ailleurs,
00:42:14maire écologiste de Sevran,
00:42:16l'avait proposé d'ailleurs
00:42:17d'envoyer l'armée
00:42:17dans les quartiers
00:42:18pour pouvoir effectivement
00:42:19sécuriser ces secteurs-là.
00:42:23Et je crois que c'est
00:42:23une vraie réponse.
00:42:24Regardez la Belgique.
00:42:25La Belgique est en train
00:42:26de le faire actuellement.
00:42:27Je pense qu'en France,
00:42:28on devrait le faire.
00:42:29Alors c'est vrai
00:42:29que ça fait peur aux politiques,
00:42:31c'est pas très électoralement
00:42:32peut-être porteur pour certains,
00:42:34mais croyez-moi
00:42:34que c'est une nécessité.
00:42:35Alors je suis très mesuré
00:42:36quand je dis
00:42:37l'armée intervienne à quartier.
00:42:38Pourquoi ?
00:42:38Parce que d'abord,
00:42:39on doit faire un travail
00:42:40de sécurisation
00:42:41et non un travail
00:42:42d'intervention à proprement parler.
00:42:43Et je me réfère simplement
00:42:45à ce qu'on a vu
00:42:45parce que les militaires
00:42:47de haut rang
00:42:47ne sont pas d'accord
00:42:48avec ce sujet-là, évidemment.
00:42:49On l'a vu en 2015
00:42:51quand Cazeneuve a décidé
00:42:52de mettre l'armée
00:42:52sur le plan sentinène
00:42:54et des révers
00:42:55sur les Champs-Élysées,
00:42:55dans les gares, etc.
00:42:56Donc je ne vois pas
00:42:57pourquoi on ne pouvait pas
00:42:58mettre en sécurisation
00:42:59avec des équipes mixtes
00:43:00policiers-armées
00:43:01comme le fait la Belgique
00:43:02pour pouvoir assurer
00:43:04la sécurisation
00:43:05dans ces quartiers.
00:43:06Pourquoi je vous dis ça, Jean-Marc ?
00:43:07Parce que moi,
00:43:07vous le savez,
00:43:08je suis beaucoup
00:43:09dans les quartiers
00:43:09des QRR, des QPV
00:43:10depuis des années.
00:43:12Je vois les gens
00:43:12qui me parlent.
00:43:13Croyez-moi,
00:43:13je suis sur le terrain
00:43:14sans arrêt
00:43:14et je m'aperçois
00:43:15que ces gens
00:43:15sont à la dérive totale,
00:43:17ont besoin de voir
00:43:18nos forces de l'ordre présentes
00:43:19pour les sécuriser au moins.
00:43:21Et ensuite,
00:43:22deuxième élément,
00:43:23c'est laisser travailler
00:43:24les forces de l'ordre.
00:43:25Parce que quand je dis ça,
00:43:25ça ne veut pas dire
00:43:26que la police
00:43:27ne fait pas son travail,
00:43:27bien au contraire.
00:43:28Mais faire travailler
00:43:29les services spécialisés
00:43:30pour pouvoir combattre
00:43:31ces narcotraffics
00:43:32qu'ils le font,
00:43:33ça va permettre
00:43:34d'intensifier ce travail.
00:43:35Mais est-ce que tout ça,
00:43:36ce n'est pas un constat d'échec
00:43:36de la part de la police ?
00:43:38Est-ce que faire appel
00:43:39à l'armée,
00:43:39ça veut dire
00:43:39on a essayé avec la police,
00:43:41on n'y arrive pas
00:43:42avec la police,
00:43:43donc on va appeler l'armée.
00:43:44Vous-même,
00:43:45qui êtes policier,
00:43:46qui avez été policier,
00:43:47qui avez été au raid,
00:43:47etc.,
00:43:48c'est un constat d'échec
00:43:49pour vous ?
00:43:51Non,
00:43:51vous êtes dur,
00:43:52Jean-Marc.
00:43:52Non, non.
00:43:53Je ne pense pas du tout
00:43:53comme ça.
00:43:59avec le narcotrafic
00:44:00qui est de plus en plus
00:44:01exponentiel.
00:44:02Je crois qu'il faut
00:44:03se donner les moyens.
00:44:04La police,
00:44:04elle fait ce qu'elle peut
00:44:06et avec détermination,
00:44:07mais je crois
00:44:07qu'elle a besoin
00:44:08de soutien.
00:44:09Ça peut aller même,
00:44:10je vais vous dire,
00:44:10plus loin en termes
00:44:11de sécurisation
00:44:12avec des sociétés
00:44:12de sécurité privée.
00:44:14Le GPIS à Paris
00:44:15travaille sur les incivilités,
00:44:16etc.
00:44:17Tous ces acteurs
00:44:18de la sécurité
00:44:19sont capables
00:44:19de trouver une réponse
00:44:21et ensuite,
00:44:22n'oubliez pas,
00:44:23la prévention et l'éducation,
00:44:24vous savez que je suis
00:44:24très branché sur ce sujet,
00:44:26c'est essentiel.
00:44:26Si on travaille tous ensemble,
00:44:28je suis sûr
00:44:28qu'on peut trouver une réponse.
00:44:29Qui est contre l'armée
00:44:30autour de ce plateau ?
00:44:31Moi, je suis contre
00:44:32parce que je pense
00:44:34qu'aujourd'hui,
00:44:34alors Bruno certainement
00:44:35va nous l'expliquerait,
00:44:36quand il parle
00:44:37de sécurisation,
00:44:38je pense qu'on ne peut pas
00:44:38imaginer par exemple
00:44:39ce qui se passe,
00:44:40si c'est passé au Mexique
00:44:41parce que là,
00:44:42on n'est plus en Italie,
00:44:43on est au Mexique
00:44:43ou en ce moment au Brésil
00:44:44où on attaque des quartiers,
00:44:46effectivement,
00:44:47on attaque des quartiers
00:44:48parfois souvent d'ailleurs
00:44:49avec une grande violence
00:44:50et il y a des dégâts
00:44:51qui sont collatéraux
00:44:53parce qu'évidemment,
00:44:53on n'a pas vidé
00:44:54les quartiers des habitants
00:44:55hors ceux qui trafiquent.
00:44:57Donc par exemple,
00:44:57en France,
00:44:58il y a une mesure
00:44:58que M. Jean-Brun voudrait
00:44:59par exemple appuyer,
00:45:01c'est-à-dire qu'on sorte
00:45:01les gens et les familles
00:45:03qui sont liées au trafic de drogue
00:45:04à ce moment-là.
00:45:04Pourquoi pas commencer par là ?
00:45:05Mais je pense surtout
00:45:06qu'on a parlé de guerre
00:45:07tout à l'heure.
00:45:08Moi, je me relierais à Bruno,
00:45:09c'est si on décide
00:45:11que l'état du droit
00:45:12qui est appliqué
00:45:13comme on le fait
00:45:14pour le terrorisme,
00:45:14l'état du droit
00:45:15qui est aujourd'hui
00:45:15un droit non pas d'exception
00:45:17pour la guerre
00:45:17contre le trafic de drogue,
00:45:19devenait un droit différent.
00:45:21Et à ce moment-là,
00:45:21dans ce contexte-là,
00:45:22démocratiquement,
00:45:24évidemment,
00:45:24démocratiquement,
00:45:25il ne s'agit pas d'en faire
00:45:25un état d'urgence
00:45:26qui sort de nulle part
00:45:27comme ça,
00:45:28mais à ce moment-là,
00:45:28on peut travailler différemment
00:45:29et évidemment intervenir progressivement.
00:45:31Et l'armée dans les quartiers,
00:45:32c'est quoi ?
00:45:33C'est à un moment donné
00:45:33parce qu'elle est faite
00:45:34pour intervenir
00:45:35et pour appliquer
00:45:35ce qu'elle sait faire,
00:45:36c'est-à-dire intervenir militairement
00:45:38avec quasiment un combat.
00:45:40Si vous faites face...
00:45:40L'UG pirate,
00:45:41excusez-moi,
00:45:41elle ne fait pas un combat.
00:45:42Elle se promène.
00:45:43Oui, mais elle sécurise.
00:45:44C'est ce qu'on appelle sécuriser.
00:45:45Moi, je pense qu'aujourd'hui,
00:45:46nous avons besoin de mesures
00:45:47beaucoup plus offensives,
00:45:48offensives contre ces acteurs
00:45:50qu'on a vus tout à l'heure.
00:45:51Eux, ils font quoi ?
00:45:52Ils ont la puissance,
00:45:52ils ont la puissance économique,
00:45:53mais ils ont surtout
00:45:54la puissance de la force.
00:45:55Ils terrorisent par la violence
00:45:56et la diffusion de cette violence.
00:45:59Donc l'armée français,
00:46:00ce n'est pas juste se promener,
00:46:01c'est être capable d'intervenir.
00:46:02Si vous le faites aujourd'hui
00:46:03dans les lieux l'en bas,
00:46:05non, mais c'est pas en se promenant
00:46:06qu'il ne se passe pas.
00:46:06Non, mais pardon,
00:46:07avec des si,
00:46:08avec des si,
00:46:09non, non, c'est pas si.
00:46:09Non, mais pardon,
00:46:10ok, on t'a entendu,
00:46:12mon cher Jean-Christophe.
00:46:14Est-ce que c'est pour ou pas
00:46:14l'armée dans les quartiers ?
00:46:15Moi, je suis absolument
00:46:17pour rétablir l'ordre et l'armée.
00:46:20Si la police ne suffit pas,
00:46:21il faut l'armée.
00:46:22Et je vais vous répondre une chose,
00:46:23je dirais à Bruno
00:46:24et à M. Mandon,
00:46:27à 7 plutôt qu'à Kiev.
00:46:29Voilà.
00:46:30Il est là.
00:46:31Non, c'est facile.
00:46:32Réponse de Bruno Pommard.
00:46:34Bruno,
00:46:34à 7 plutôt qu'à Kiev.
00:46:36Bruno Pommard,
00:46:37vous avez deux avis.
00:46:39Celui de Jean-Christophe
00:46:39qui est contre,
00:46:40celui d'André Bercoff
00:46:42qui est pour.
00:46:42Comment vous réagissez-vous ?
00:46:44Ben non,
00:46:45je voulais dire à Jean-Christophe
00:46:46tout simplement
00:46:46qu'encore une fois,
00:46:47je suis très mesuré
00:46:48dans l'intervention de l'armée
00:46:49dans les quartiers.
00:46:50C'est faire ce que font
00:46:51le plan sentinelle
00:46:52dans les gares partout,
00:46:53les verres et verres dans les gares.
00:46:54Alors on nous dit
00:46:55qu'on explique les États-majors
00:46:56que l'armée est faite
00:46:57pour faire la guerre.
00:46:58Écoutez,
00:46:59ça ne me fait pas rire
00:47:00parce que le sujet
00:47:00ne me fait pas rire
00:47:01mais arrêtons.
00:47:02Il suffit que nos militaires
00:47:03soient briefés
00:47:03pour faire ce qu'ils font
00:47:04dans le cadre du plan sentinelle.
00:47:06Exactement.
00:47:06Et je suis sûr
00:47:07qu'ils sont capables
00:47:07de s'adapter au terrain
00:47:08pour faire de la sécurisation
00:47:10et pour surtout rassurer
00:47:11les gens dans les quartiers.
00:47:13Merci beaucoup Bruno Pommard.
00:47:14Merci d'avoir été avec nous
00:47:15Mathias Leboeuf.
00:47:16C'est vrai que quand on fait
00:47:16Vigipirate,
00:47:17à ce moment-là,
00:47:19voilà,
00:47:19ils sont là,
00:47:20ils tournent
00:47:20et ils sécurisent
00:47:21et ils ont des armes
00:47:22et s'il faut intervenir,
00:47:23ils interviennent.
00:47:24S'ils vont dans les quartiers
00:47:25et si on les attaque,
00:47:25ils répondront.
00:47:26Moi je pense que déjà
00:47:27la première chose
00:47:28c'est qu'on ne doit
00:47:29rien s'interdire
00:47:30et c'est-à-dire
00:47:30qu'on doit expérimenter,
00:47:32on doit chercher
00:47:32des solutions
00:47:33et des solutions pragmatiques
00:47:34et donc pourquoi pas,
00:47:35pourquoi pas l'armée
00:47:36et pourquoi pas,
00:47:37effectivement,
00:47:38comme l'a dit Bruno,
00:47:39le problème c'est quoi ?
00:47:40C'est qu'il faut qu'on ait
00:47:41une présence permanente
00:47:43de forces,
00:47:44de dissuasion justement
00:47:46et que ce soit
00:47:47des forces de police
00:47:48ou des forces armées,
00:47:49il faut qu'il y ait
00:47:49quelqu'un en permanence
00:47:50et on ne peut pas
00:47:51laisser des quartiers
00:47:52comme ça,
00:47:53en pleine déshéréscence,
00:47:55livrés à eux-mêmes
00:47:55et le terrain occupé.
00:47:57Donc l'armée pourrait être
00:47:58une présence dissuasive,
00:48:01moi je le crois fermement.
00:48:02Après ça pose quand même
00:48:03un certain nombre de problèmes,
00:48:04notamment les règles
00:48:05d'engagement de l'armée
00:48:06ne sont pas les mêmes
00:48:06que celles de la police.
00:48:08Donc il faudrait conférer,
00:48:10est-ce qu'il faut conférer
00:48:10à l'armée
00:48:11des règles de police,
00:48:13des pouvoirs de police ?
00:48:16Et là ça pose quand même
00:48:17des légers problèmes.
00:48:18Pour moi ils ne sont pas là
00:48:19pour fouiller, etc.
00:48:20Pour moi ils sont là
00:48:20pour sécuriser.
00:48:21C'est-à-dire qu'à partir
00:48:22des descentes comme on les a vues à 7,
00:48:24s'il y a des militaires
00:48:26ça n'arrivera plus.
00:48:26Oui et non,
00:48:29parce que juste une chose,
00:48:31Sentinelle, très bien,
00:48:32effectivement,
00:48:32contreprend la comparaison
00:48:33avec Sentinelle,
00:48:34ça paraît évident.
00:48:36Sauf que si vous mettez
00:48:37l'armée dans un quartier,
00:48:39que l'armée sécurise
00:48:40et que ça va au clash
00:48:42avec des membres
00:48:44de la DSA,
00:48:44qu'est-ce qui se passe ?
00:48:45Là vous allez avoir
00:48:46un carnage.
00:48:46parce qu'encore une fois
00:48:47les règles d'engagement
00:48:49de l'armée
00:48:49ça ne veut pas
00:48:49un carnage.
00:48:50Vous allez avoir
00:48:51un carnage.
00:48:52Vous allez avoir
00:48:52un carnage.
00:48:52Mais quel carnage ?
00:48:53Excusez-moi,
00:48:54mais au Brésil c'est
00:48:57les raputants qui meurent.
00:48:58Au Brésil c'est
00:48:59les raputants qui meurent.
00:49:00Vous aurez une fusillade
00:49:02en plein jour
00:49:02et vous aurez des scènes de guerre
00:49:04au FAMAS
00:49:05en plein jour.
00:49:06Arrêtez de fantasmer,
00:49:07personne n'enverra l'armée
00:49:07dans ces conditions-là
00:49:08parce qu'il y a trop de gens
00:49:09autour.
00:49:09Je ne dis pas
00:49:12qu'il ne faut pas le faire.
00:49:13Ce n'est pas Sentinelle
00:49:14avec des points de vie
00:49:15à côté.
00:49:15Il faut le faire
00:49:17en concertation
00:49:18avec la police,
00:49:19il faut le faire
00:49:19en concertation
00:49:20avec les quartiers aussi.
00:49:21C'est-à-dire qu'il faut
00:49:22que la population
00:49:22des quartiers
00:49:23soit absolument...
00:49:24Mais à force d'avoir peur
00:49:25de son ombre
00:49:25en fait,
00:49:26on s'est bouffé.
00:49:27Vous avez peur
00:49:27de votre ombre ?
00:49:29Non, il ne faut pas envoyer
00:49:31parce qu'il va y avoir...
00:49:32Non, mais parce qu'ils vont répondre.
00:49:35Je vous dis
00:49:37qu'il ne faut pas avoir peur.
00:49:37Vous dites qu'il ne faut pas avoir peur
00:49:38et vous dites qu'il ne faut pas
00:49:39les envoyer
00:49:40parce qu'ils risquent
00:49:40d'ouvrir le feu.
00:49:43Attendez, Jean-Marc...
00:49:44Votre discours,
00:49:45c'est blanc et noir.
00:49:46On dirait du Macron.
00:49:48J'essaie d'avoir
00:49:48un peu de nuance.
00:49:49Se taper sur la poitrine
00:49:51en disant
00:49:51vous allez voir
00:49:52ce que vous allez voir.
00:49:53On va envoyer l'armée.
00:49:54On est des durs.
00:49:56Restons boue.
00:49:58Juste un mot
00:49:59pour dire
00:49:59qui est le chef des armées.
00:50:02C'est Emmanuel Macron.
00:50:04Et on l'appelle.
00:50:05J'en appelle Emmanuel Macron.
00:50:07Il en verra
00:50:07si elle l'appelle.
00:50:08On va s'intéresser
00:50:10aux consommateurs de drogue
00:50:11parce qu'on en a beaucoup parlé.
00:50:13Il est content,
00:50:14Christophe.
00:50:14Je voudrais qu'on prenne
00:50:15en direct
00:50:15un ex-toxicomane
00:50:18qui s'appelle Kamel.
00:50:19Bonjour Kamel.
00:50:19Merci beaucoup
00:50:20d'être en direct avec nous.
00:50:22C'est vrai que là,
00:50:23c'est votre parcours
00:50:23de consommateur
00:50:24et votre regard
00:50:24sur ce qui se passe aujourd'hui
00:50:25qui est intéressant
00:50:26parce qu'à 14 ans,
00:50:27je vais essayer
00:50:28de résumer ça très rapidement,
00:50:29mais à 14 ans,
00:50:30vous avez été mis dehors
00:50:31par votre maman.
00:50:32Ça a été pour vous
00:50:33le début de la dégringolade,
00:50:34le début de la déchéance.
00:50:35Vous avez pris du shit,
00:50:37vous avez pris de l'alcool,
00:50:39vous avez ensuite pris
00:50:40de la cocaïne,
00:50:41vous avez pris de l'héroïne,
00:50:43vous êtes allé jusqu'à 2 grammes
00:50:44par jour,
00:50:44si je ne dis pas de bêtises,
00:50:45puis vous avez fini en prison.
00:50:48D'abord,
00:50:48est-ce que vous comprenez
00:50:49qu'aujourd'hui,
00:50:50la consommation de cocaïne
00:50:51se développe autant
00:50:52dans notre société
00:50:53et qu'autant de gens
00:50:54aient envie
00:50:54de consommer de la cocaïne ?
00:50:56J'ai envie de dire
00:50:58que les jeunes
00:50:58sont le reflet
00:50:59de notre société
00:50:59et quand on voit
00:51:01comment ça se passe,
00:51:01c'est un petit peu compliqué
00:51:02pour eux.
00:51:03Donc après,
00:51:04ce n'est pas une raison,
00:51:05mais effectivement,
00:51:06il y a quand même…
00:51:07Et ce qui se passe aussi,
00:51:08c'est que le prix
00:51:08n'est pas le même non plus.
00:51:10C'est-à-dire que,
00:51:11voilà,
00:51:11parce que moi,
00:51:12à l'époque,
00:51:12je me droguais,
00:51:13le gramme de cocaïne
00:51:14coûtait 80 euros
00:51:14et aujourd'hui,
00:51:15le gramme,
00:51:16il coûte 30 ou 40 euros.
00:51:17Donc, ça veut dire
00:51:18que c'est devenu accessible
00:51:19pour plein de gens
00:51:20qui n'étaient pas accessibles avant.
00:51:21Ça veut dire
00:51:21qu'il y a une forme
00:51:22de facilitation finalement
00:51:24et aujourd'hui,
00:51:26c'est ouvert à tous.
00:51:28Voilà,
00:51:28c'est exactement ça.
00:51:30Qu'est-ce qui faisait
00:51:31que vous,
00:51:31vous étiez dans la cocaïne
00:51:32ou quand vous aviez
00:51:33des gens autour de vous ?
00:51:34Pourquoi ils allaient
00:51:34dans la cocaïne ?
00:51:35C'était une forme d'évasion ?
00:51:37Ben ouais,
00:51:37c'est ça.
00:51:38Moi,
00:51:38j'ai perdu mon père
00:51:38quand j'avais 13 ans
00:51:39et puis avec la cocaïne,
00:51:41ça m'a permis
00:51:41d'arrêter de réfléchir
00:51:42et d'arrêter d'être triste.
00:51:44Donc, voilà,
00:51:45même si ça reste artificiel,
00:51:46voilà,
00:51:47moi,
00:51:47ça me permettait
00:51:47de m'évader en fait.
00:51:49Voilà.
00:51:50Alors,
00:51:50le problème,
00:51:50c'est que la cocaïne,
00:51:51c'est un produit
00:51:51qui est éphémère
00:51:52donc il faut en prendre beaucoup
00:51:53donc je n'ai pas mis longtemps
00:51:54à me retrouver
00:51:55avec de gros problèmes.
00:51:57Quand vous entendez
00:51:58aujourd'hui
00:51:58les politiques
00:51:59qui disent que finalement
00:52:00c'est aux consommateurs
00:52:01qu'il faut s'attaquer
00:52:02en priorité presque,
00:52:04comment vous répondez ?
00:52:06Ben ouais,
00:52:07faute de pouvoir
00:52:07taper sur les dealers,
00:52:08on va taper sur les consommateurs.
00:52:09Moi,
00:52:10ça me fait gentiment pas...
00:52:11Non,
00:52:11mais voilà,
00:52:12ça me fait gentiment marrer.
00:52:13Voilà,
00:52:14c'est juste ça le truc.
00:52:15C'est vrai que c'est plus facile
00:52:16d'attraper un consommateur
00:52:17que d'attraper un dealer
00:52:18alors que je reste convaincu
00:52:20que le problème,
00:52:20c'est quand même les dealers.
00:52:21Donc,
00:52:22c'est le choix de la facilité
00:52:22qui est fait pour vous.
00:52:24C'est-à-dire,
00:52:24comme ils n'arrivent pas
00:52:25à attraper les dealers,
00:52:26comme ils n'arrivent pas
00:52:26à attraquer la mafia,
00:52:28ils se disent
00:52:28on va s'attaquer
00:52:29aux consommateurs.
00:52:30On va s'attaquer
00:52:31de la chaîne.
00:52:32Mais c'est la chaîne.
00:52:33Pardon,
00:52:34je ne vous ai pas entendu.
00:52:36Moi,
00:52:36c'est exactement ça en fait.
00:52:37Oui,
00:52:38c'est ça en fait,
00:52:38c'est comme ça
00:52:39que ça fonctionne.
00:52:40Qu'est-ce qui peut faire
00:52:41aujourd'hui
00:52:41qu'on arrête
00:52:42cette violence
00:52:43et ce déferlement
00:52:44de violences
00:52:45partout en France ?
00:52:47Déjà,
00:52:48ce qu'il faut faire,
00:52:48c'est faire des informations.
00:52:49Moi,
00:52:49j'en fais énormément.
00:52:50J'ai monté une association
00:52:51à laquelle j'interviens
00:52:52dans beaucoup d'établissements.
00:52:53Au moment où je vous parle,
00:52:54je suis dans une classe
00:52:54avec une vingtaine d'élèves.
00:52:57Je suis à Toulouse
00:52:58et j'interviens
00:52:58tous les jours
00:52:59dans les écoles
00:53:00et je reste convaincu
00:53:01que les toxicomanes
00:53:02de demain
00:53:02sont les jeunes de maintenant
00:53:03et je pense que c'est mathématique
00:53:04et je pense qu'il faut
00:53:05leur expliquer les choses
00:53:06en fait.
00:53:07Parce qu'avec les dealers,
00:53:11de pouvoir poser un discours
00:53:12avec les jeunes.
00:53:13Vous nous expliquez
00:53:14que la cocaïne se démocratise
00:53:15aujourd'hui
00:53:15quand vous voyez des jeunes
00:53:16qui sont tombés dans la cocaïne.
00:53:18Ça commence à quel âge
00:53:18les plus jeunes
00:53:19que vous ayez vus ?
00:53:21Moi,
00:53:21les plus jeunes que je vois,
00:53:22ils ont 14-15 ans.
00:53:2414-15 ans,
00:53:25ça veut dire qu'il y a même
00:53:26des endroits
00:53:26où c'est même plus facile
00:53:27de trouver de la cocaïne
00:53:28que de trouver du cannabis.
00:53:29Un grand regret d'ailleurs.
00:53:31Mais on en est quand même là.
00:53:32C'est-à-dire qu'ils se font happer
00:53:33finalement,
00:53:34ils rentrent dans un système
00:53:36et on les prend
00:53:37et on les met
00:53:39dans ce système ?
00:53:41Ce qui se passe,
00:53:41c'est qu'effectivement,
00:53:42pour faire de l'argent
00:53:43avec le cannabis,
00:53:44ils font utiliser
00:53:44des grosses quantités
00:53:45donc prendre d'énormes risques.
00:53:47Ce qu'ils font aujourd'hui,
00:53:47c'est qu'ils vont plutôt
00:53:48prendre des produits
00:53:48qui ont une marge bénéficiaire
00:53:49beaucoup plus importante
00:53:50et la cocaïne en fait partie,
00:53:51l'extasie en fait partie.
00:53:53Donc,
00:53:53c'est des produits
00:53:53qui ont une marge bénéficiaire
00:53:55hyper importante.
00:53:56Le dealer,
00:53:56il est là pour faire de l'argent,
00:53:57il n'est pas là pour autre chose.
00:53:59Donc après,
00:53:59eux,
00:54:00ils s'en fichent
00:54:00de mettre les gens dedans.
00:54:01Ils sont juste là
00:54:01pour croûter les billets.
00:54:02Comment on sort de la cocaïne ?
00:54:06On s'occupe,
00:54:07on s'occupe,
00:54:07on s'occupe
00:54:08et on s'occupe.
00:54:09Voilà.
00:54:09Moi,
00:54:09je me suis investi
00:54:10dans une institution
00:54:10du contre le sida
00:54:11et j'ai aidé des gens
00:54:12à aller mieux
00:54:13et plus j'ai commencé,
00:54:14plus j'ai aidé les gens
00:54:15à aller mieux,
00:54:16plus moi,
00:54:16j'ai commencé à aller mieux
00:54:17et je suis convaincu
00:54:18que c'est ce qu'il faut faire en fait.
00:54:19Il faut se rendre utile,
00:54:21il faut se rendre utile.
00:54:22Comment ils reçoivent
00:54:23votre message
00:54:23puisque vous allez dans les classes,
00:54:24vous allez dans les écoles
00:54:25expliquer votre parcours,
00:54:26expliquer votre chute,
00:54:27votre descente aux enfers,
00:54:28votre séjour en prison également.
00:54:30Comment ils réagissent,
00:54:31les jeunes,
00:54:31quand vous leur dites ça ?
00:54:32Est-ce qu'ils prennent ça de loin ?
00:54:34Ils se disent
00:54:34« Moi, je ne suis pas concerné
00:54:36parce qu'on se croit
00:54:36toujours plus fort que l'autre. »
00:54:37Vous savez quoi ?
00:54:38Je leur pose la question.
00:54:39Les jeunes,
00:54:40qu'est-ce que vous en pensez ?
00:54:42Vous êtes dans une classe en plus ?
00:54:43Oui,
00:54:43je suis dans une classe.
00:54:45Ils sont en train de me dire
00:54:46que c'est bien d'être sensibilisés.
00:54:49Écoutez,
00:54:50très bien.
00:54:50En tout cas,
00:54:50on espère
00:54:51et bravo pour votre combat
00:54:52et bravo pour ce que vous faites
00:54:53parce que c'est bien aujourd'hui
00:54:54de profiter de cette descente aux enfers
00:54:55pour essayer de la faire partager
00:54:57et éviter que certains jeunes
00:54:58ne tombent dans tout ça.
00:54:59Merci beaucoup, Kamel.
00:55:00Merci pour votre témoignage
00:55:02et bonne continuation
00:55:03et on salue également
00:55:04l'école dans laquelle vous êtes.
00:55:06Voilà ce qu'on pouvait dire
00:55:07sur ce sujet.
00:55:07On va faire une pause.
00:55:08On va se retrouver dans un instant.
00:55:09On changera de sujet.
00:55:10Après,
00:55:11on va vous parler
00:55:12de la mobilisation
00:55:12pour ce prof
00:55:13qui a été menacé de mort
00:55:15par une famille.
00:55:17On vous parlera également
00:55:17à cette journaliste de BFM
00:55:20qui explique qu'elle est terrorisée
00:55:22par l'intégrisme catholique.
00:55:23Alors ça,
00:55:24c'est formidable.
00:55:25Terrorisée par l'intégrisme catholique
00:55:26alors qu'on lui présentait
00:55:27les sondages sur l'intégrisme musulman.
00:55:29C'est fabuleux.
00:55:30Et puis,
00:55:30on entendra Laurent Dutch
00:55:30également sur l'immigration.
00:55:32Beaucoup de choses.
00:55:32A tout de suite en direct.
00:55:4011h34 sur CNews.
00:55:41Merci d'être en direct
00:55:42avec nous dans un instant.
00:55:43Donc,
00:55:43on va parler de cette mobilisation
00:55:44pour un prof menacé de mort à Rennes.
00:55:46On sera en direct
00:55:47sur place avec notre équipe
00:55:48et tout de suite
00:55:48CNews Info.
00:55:49Mickaël Dorian.
00:55:50Emmanuel Macron en déplacement
00:55:54à l'île Maurice.
00:55:55Le président de la République
00:55:56a convenu
00:55:57avec le Premier ministre mauricien
00:55:59d'accroître la coopération
00:56:00en matière de sécurité maritime
00:56:01pour lutter contre
00:56:03les narcotrafiques
00:56:03et la pêche illégale.
00:56:05Première étape
00:56:05d'une tournée
00:56:06de cinq jours en Afrique.
00:56:07Il doit ensuite
00:56:08mettre le cap
00:56:08sur l'Afrique du Sud.
00:56:10Nos enfants n'iront pas
00:56:11combattre et mourir en Ukraine.
00:56:13Une déclaration
00:56:13de la porte-parole
00:56:14du gouvernement
00:56:15ce matin sur TF1
00:56:16après la polémique
00:56:17suscitée par le chef
00:56:18d'état-major des armées
00:56:19qui avait affirmé
00:56:19que la France
00:56:20devrait accepter
00:56:21de perdre ses enfants.
00:56:23Interrogée également
00:56:23sur la création
00:56:24d'un service militaire volontaire.
00:56:26Maude Bréjon précise
00:56:27qu'une réflexion est en cours
00:56:28mais que nous n'en sommes pas là.
00:56:30Dit-elle.
00:56:31Et puis,
00:56:31Volodymyr Zelensky
00:56:32réagit au plan de paix
00:56:33proposé par Donald Trump.
00:56:35Un plan qui prévoit
00:56:35de fortes concessions
00:56:36de l'Ukraine à la Russie.
00:56:38Hier,
00:56:38le président ukrainien
00:56:39a échangé
00:56:40avec une délégation américaine.
00:56:41Il a plaidé
00:56:42en faveur
00:56:43d'une paix respectueuse
00:56:44de notre indépendance,
00:56:45de notre souveraineté
00:56:46et de la dignité
00:56:48du peuple ukrainien,
00:56:49dit-il.
00:56:50Merci beaucoup,
00:56:51Michael.
00:56:51On vous retrouve
00:56:51tout à l'heure à midi.
00:56:53C'est avec Thierry Cabane
00:56:54aujourd'hui
00:56:54puisqu'on est vendredi.
00:56:56Merci.
00:56:57On va parler
00:56:58de cette mobilisation
00:56:58pour un prof menacé de mort.
00:57:00On vous en a parlé
00:57:00dès hier
00:57:01dans Morandine Live.
00:57:02On va vous raconter
00:57:03cette histoire
00:57:03qui est complètement folle
00:57:04avec cette famille
00:57:06qui refuse
00:57:06que ce soit un professeur homme
00:57:08qui soit avec
00:57:09leur fille.
00:57:10On est en maternelle.
00:57:11Vous vous rendez-vous compte ?
00:57:12On est en maternelle.
00:57:13Il refuse
00:57:13et le professeur
00:57:14a été menacé de mort
00:57:15à plusieurs reprises.
00:57:17Professeur qui a été retiré
00:57:18du coup
00:57:18de l'école
00:57:20pour sa sécurité
00:57:21qui désormais
00:57:21a une protection fonctionnelle.
00:57:23Aujourd'hui,
00:57:23il y avait une mobilisation
00:57:24des enseignants
00:57:25en solidarité
00:57:26avec ce professeur.
00:57:27On part tout de suite
00:57:27sur place en direct.
00:57:28On retrouve Thibaut Marcheteau.
00:57:30Bonjour Thibaut.
00:57:30Merci d'être en direct
00:57:31avec nous.
00:57:32Vous êtes devant cette école.
00:57:33Comment les choses se passent ?
00:57:37Écoutez, Jean-Marc,
00:57:38le rassemblement est terminé.
00:57:40Il faut savoir qu'il y avait
00:57:40plus de 150 personnes
00:57:42devant les grilles
00:57:42de cet établissement scolaire
00:57:44où nous nous trouvons
00:57:44avec Alexandra Bischoff
00:57:46où vous voyez
00:57:47une banderole a été déployée.
00:57:50Soutien à notre collègue,
00:57:51parents unis,
00:57:52respect et soutien total
00:57:54à nos enseignants.
00:57:55Il faut savoir,
00:57:56pour moins de confusion,
00:57:57je vais vous expliquer,
00:57:57ce professeur,
00:57:58il était aussi directeur
00:58:00de l'établissement
00:58:01et donc plusieurs personnes,
00:58:03de nombreuses personnes.
00:58:04évidemment l'équipe enseignante
00:58:06devant cet établissement.
00:58:08Les grilles sont restées fermées.
00:58:09Il faut savoir que quatre établissements
00:58:11étaient également en grève ce matin
00:58:13pour apporter leur soutien
00:58:14donc à ce directeur
00:58:15qui a été menacé de mort
00:58:17le 10 octobre dernier.
00:58:19Et c'est d'ailleurs
00:58:19ce qui interpelle ici
00:58:21les gens qui se sont rassemblés
00:58:22ce matin.
00:58:23C'est le délai
00:58:24entre cette information
00:58:26qui leur a été portée
00:58:27à leur connaissance
00:58:28et les faits.
00:58:29Depuis le 10 octobre dernier,
00:58:31ce directeur est sous
00:58:32protection fonctionnelle.
00:58:34Il est en arrêt maladie.
00:58:37Beaucoup de monde
00:58:38voulait se rassembler ce matin.
00:58:39Il y avait également
00:58:40des associations de parents d'élèves,
00:58:41des politiques,
00:58:42mais aussi des enseignements
00:58:43d'autres établissements.
00:58:45Évidemment,
00:58:45l'équipe éducative
00:58:46pour apporter leur soutien.
00:58:48Il était important d'être là.
00:58:49Ils ont cité
00:58:50des noms de Dominique Bernard
00:58:51mais également de Samuel Paty
00:58:53qui ont été menacés de mort
00:58:56pour ne pas que ces faits
00:58:57se reproduisent.
00:58:58Un rassemblement important
00:59:00ce matin en nombre
00:59:01devant cet établissement.
00:59:02on sait qu'une plainte
00:59:03a été déposée
00:59:05pour menace de mort.
00:59:06La famille a été
00:59:07convoquée par le rectorat
00:59:08pour une remise
00:59:10à niveau,
00:59:11une remise au point
00:59:12de la part du rectorat.
00:59:13On sait également
00:59:14qu'une tentative
00:59:15de conciliation
00:59:16a été proposée
00:59:17par le rectorat de Rennes.
00:59:19Mais ici,
00:59:20le mot d'or était
00:59:20que cette famille
00:59:21ne doit surtout pas
00:59:22remettre les pieds
00:59:23dans cet établissement.
00:59:24Merci beaucoup Thibaut.
00:59:25Thibaut Marcheteau
00:59:26en direct de Rennes
00:59:27avec les images
00:59:27d'Alexandra Bischoff,
00:59:28Christine Kelly.
00:59:30Je suis presque en train de dire
00:59:30qu'on ne concilie pas.
00:59:32Enfin,
00:59:32tentative de conciliation,
00:59:33concilier quoi ?
00:59:34Il n'y a rien à concilier.
00:59:35Je suis peut-être trop dur,
00:59:36vous allez dire,
00:59:36mais moi j'estime
00:59:37qu'il n'y a rien à concilier.
00:59:38C'est comme ça.
00:59:39C'est la République,
00:59:40c'est la France.
00:59:41Voilà,
00:59:41et c'est là où je dis encore
00:59:42que la République recule.
00:59:43Parce que vous savez,
00:59:44Jean-Marc,
00:59:45je pense que là,
00:59:46on commence par crier,
00:59:48on commence par se mobiliser,
00:59:50on commence par se dire
00:59:51tous ensemble,
00:59:52on se mobilise
00:59:53pour ne pas faire grève
00:59:55et crier fort.
00:59:57Mais s'il ne se passe rien,
00:59:58la prochaine fois,
00:59:59on se tait,
01:00:00on s'arrange,
01:00:01pas de vague,
01:00:01on se dit bon d'accord,
01:00:02on va s'organiser
01:00:03et c'est comme ça
01:00:04que ça se passe régulièrement
01:00:05aujourd'hui.
01:00:06La première fois,
01:00:07on commence à crier
01:00:07et ensuite on s'adapte.
01:00:09Donc lorsque l'épreuve crie,
01:00:10il faut absolument
01:00:11trouver une solution
01:00:12et affirmer
01:00:14que la République,
01:00:15c'est nous.
01:00:16Mathias Lebeuf.
01:00:17Je suis assez d'accord avec ça,
01:00:18il n'y a pas à négocier
01:00:19les principes de la République.
01:00:21Je croyais que j'étais trop dur
01:00:22en le disant,
01:00:23on va dire que c'est peut-être trop dur
01:00:24en disant qu'il ne faut pas négocier.
01:00:26Les principes de la République
01:00:27ne se marchandent pas,
01:00:29il n'y a pas à négocier.
01:00:32Moi, je suis très étonné aussi
01:00:33du délai 10 octobre,
01:00:3421 novembre,
01:00:36du délai qu'il y a eu
01:00:37pour la mobilisation
01:00:38autour de ce cas.
01:00:41Je trouve ça très bien
01:00:42que les enseignants
01:00:43fassent bloc.
01:00:43Je pense même
01:00:44que ça devrait être
01:00:45beaucoup plus étendu.
01:00:46Après, la chose
01:00:47qui m'étonne
01:00:48sur ce dossier
01:00:48sur le fond,
01:00:49c'est que j'ai lu,
01:00:50je ne sais pas si c'est vrai,
01:00:51que cette revendication
01:00:52de la famille
01:00:53n'était pas motivée
01:00:55par des choses religieuses.
01:00:57Donc,
01:00:58est-ce que c'est des gens
01:00:58qui sont dérangés ?
01:01:00Quelle est la motivation ?
01:01:02J'ai du mal à comprendre
01:01:03si ce n'est pas religieux.
01:01:05Si c'est religieux,
01:01:06je pourrais comprendre
01:01:07et le déplorer,
01:01:08bien évidemment,
01:01:08mais en tout cas,
01:01:09bien évidemment
01:01:10qu'il ne faut pas négocier
01:01:11avec ça.
01:01:11parce que si on négocie,
01:01:14si on s'accommode,
01:01:15si on commence
01:01:15à avoir des arrangements,
01:01:17des cas comme ça,
01:01:17vous en aurez 150
01:01:19dans un mois.
01:01:20Et sur l'aspect religieux,
01:01:21vous avez raison,
01:01:21c'est pour ça qu'on est
01:01:22très prudent
01:01:22depuis hier sur ce plateau
01:01:24que je me suis accroché
01:01:25avec Aaron Storoquian
01:01:25hier qui était là
01:01:26qui disait
01:01:27c'est forcément religieux,
01:01:28etc.
01:01:28Je lui disais que non,
01:01:29on n'en savait rien.
01:01:29Donc,
01:01:30soit on avait l'info,
01:01:30soit on ne l'avait pas
01:01:31et comme on ne l'avait pas,
01:01:32on ne la donnait pas.
01:01:32Donc,
01:01:33c'est pour ça qu'on n'a jamais
01:01:34évoqué ça.
01:01:35Juste un mot,
01:01:36en revanche,
01:01:37quand même,
01:01:37évidemment,
01:01:38tant qu'on ne sait pas,
01:01:39on ne sait pas
01:01:40et on ne va pas affirmer.
01:01:41Mais moi,
01:01:42ce qui m'a frappé,
01:01:42c'est quand même,
01:01:43ma fille ne doit pas être
01:01:44enseignée par un homme
01:01:46et ça me rappelait à l'hôpital,
01:01:48ma femme ne doit pas être
01:01:49examinée par un homme docteur.
01:01:51Alors,
01:01:52je ne veux pas faire d'amalgame
01:01:54mais quand même,
01:01:55il y a quelque chose là
01:01:56qui pose problème.
01:01:57Mais justement,
01:01:58on avance,
01:01:59on avance dans la quête
01:02:00et quand on aura l'info,
01:02:01on la donnera
01:02:02comme je le disais hier.
01:02:03Autre sujet
01:02:03que je voulais aborder ce matin,
01:02:05c'est cette séquence
01:02:06qui a provoqué
01:02:07beaucoup de remous
01:02:08sur les réseaux sociaux,
01:02:09séquence chez nos confrères
01:02:10de BFM TV
01:02:11puisque BFM,
01:02:13il y a deux jours,
01:02:14évoquait ce sondage
01:02:15sur l'IFOP
01:02:15dont on a beaucoup parlé,
01:02:16sondage sur la radicalisation
01:02:17des jeunes musulmans
01:02:18et puis il y avait en plateau
01:02:19une journaliste
01:02:20qui est grand reporter
01:02:21d'ailleurs à BFM
01:02:21qui s'appelle Amélie Rosic
01:02:23et qui a été invitée
01:02:24à commenter l'enquête
01:02:25sur le plateau
01:02:26et elle a expliqué
01:02:27qu'en fait,
01:02:27ce qui l'inquiétait,
01:02:28c'était la radicalisation
01:02:30des catholiques en prison.
01:02:32Voilà,
01:02:32l'intégrisme catholique
01:02:33en prison.
01:02:34Alors,
01:02:34tout le monde est tombé
01:02:36des nues visiblement
01:02:36mais personne n'a rien dit
01:02:37sur le plateau.
01:02:38Pour moi,
01:02:38ce qui m'inquiète,
01:02:39c'est la montée
01:02:39des intégrismes en général.
01:02:40On le voit aux Etats-Unis,
01:02:42c'est l'intégrisme catholique.
01:02:44C'est une vérité.
01:02:45Protestant.
01:02:46Oui,
01:02:46on le voit aussi
01:02:46dans les prisons.
01:02:47Alors,
01:02:48dans les prisons françaises,
01:02:49c'est de l'intégrisme catholique
01:02:50pour le coup.
01:02:51Il y a eu un rapport
01:02:52tout récemment
01:02:53de la montée
01:02:54dans les prisons françaises.
01:02:55Des détenus
01:02:56qui se réclament
01:02:56de cette mouvance
01:02:57extrémiste-là.
01:02:59Je crois qu'il y a
01:02:59une recherche de sens
01:03:00et de terreur
01:03:01qui, moi,
01:03:02me terrorise.
01:03:03Voilà,
01:03:03alors je précise
01:03:04parce que depuis,
01:03:05c'est-à-dire hier soir,
01:03:07BFM a présenté
01:03:08ses excuses.
01:03:09Elle-même s'est excusée
01:03:09à 10,9,0,6.
01:03:11Exactement,
01:03:11c'est ce que je voulais dire.
01:03:12C'était la fin de ma phrase
01:03:12et elle-même s'est excusée également.
01:03:14Elle dit qu'elle a fait
01:03:14un raccourci hâtif
01:03:16par rapport au rapport
01:03:18de l'historien
01:03:19Nicolas Lebourg.
01:03:20Voilà.
01:03:21Donc moi,
01:03:21je suis allé voir
01:03:21de quoi parler de ce rapport.
01:03:22C'était intéressant.
01:03:23Est-ce qu'il parlait de religion ?
01:03:24Un spécialiste de l'extrême droite.
01:03:25Exactement.
01:03:26Est-ce qu'il parlait de religion ?
01:03:27Eh bien,
01:03:27il ne parlait pas du tout de religion.
01:03:28Il parlait de l'extrême droite
01:03:29et il parlait de l'extrême droite
01:03:30en prison.
01:03:31Donc c'est elle
01:03:31qui a fait le lien
01:03:32entre extrême droite
01:03:33et religion catholique
01:03:34puisque c'est un rapport
01:03:36qui ne s'intéresse absolument pas
01:03:38à l'intégrisme catholique
01:03:39ou religieux.
01:03:40Il s'intéresse à la question
01:03:41de l'ultra-droite radicale
01:03:42en milieu carcéral
01:03:43au profil des détenus,
01:03:44à la dynamique de groupes
01:03:45d'extrême droite
01:03:46dans les prisons
01:03:46et à la tentation identitaire.
01:03:48Donc ce n'est pas du tout
01:03:49lié à la religion catholique.
01:03:52Il n'aborde à aucun moment
01:03:53la radicalisation.
01:03:54En tout cas,
01:03:55ce n'est pas dans les conclusions
01:03:56qui ont été faites.
01:03:57Donc c'est elle qui fait le lien.
01:03:58En revanche,
01:03:59ce qu'elle dit
01:04:00n'est pas complètement idiot non plus
01:04:01parce que dans...
01:04:03Je ne me suis pas permis
01:04:03de la traiter de dire.
01:04:04Non, mais effectivement,
01:04:06il y a une collusion
01:04:06entre deux choses
01:04:07mais ce qu'elle dit,
01:04:09c'est que la montée
01:04:10de l'intégrisme
01:04:11n'est pas seulement
01:04:12l'intégrisme musulman
01:04:13et notamment dans l'étude
01:04:15de l'IFOP
01:04:16que vous avez commentée
01:04:17et qui a fait
01:04:18beaucoup couler d'encre,
01:04:21il est spécifié
01:04:22que ce revitalisme
01:04:24des religions
01:04:25est aussi notable,
01:04:27notamment dans
01:04:28l'évangélisme protestant
01:04:30et qu'on a un retour...
01:04:32Je ne crois pas
01:04:33que le souci aujourd'hui
01:04:34en France
01:04:34soit l'intégrisme catholique.
01:04:36Ce n'est pas la même chose.
01:04:37On parle des prisons.
01:04:38Elle est en train
01:04:38de parler des prisons.
01:04:39On peut...
01:04:39Ce qui est important,
01:04:40c'est qu'elle se trompe
01:04:41déjà aux Etats-Unis.
01:04:42C'est-à-dire qu'effectivement,
01:04:43elle se trompe.
01:04:43Elle dit catholique
01:04:44alors que c'est l'évangélisme
01:04:45ou les évangélismes
01:04:47aux Etats-Unis.
01:04:47Première erreur.
01:04:48Deuxième erreur,
01:04:49elle se trompe
01:04:49à mon avis de pays.
01:04:50Elle ne sait pas
01:04:51trop où elle se situe.
01:04:51Je pense qu'elle s'est...
01:04:52C'est un autre BFM
01:04:53ailleurs projeté ailleurs
01:04:54et elle-même vient d'ailleurs
01:04:55parce que, pour le coup,
01:04:56on ne comprend pas...
01:04:57On ne va pas vous réinviter
01:04:57sur BFM.
01:04:58Exactement.
01:04:59Mais on ne comprend pas trop
01:05:00ce qu'elle raconte,
01:05:01notamment sur cette
01:05:02décriture catholique.
01:05:03Il y a effectivement
01:05:04une cartographie
01:05:05qui n'est pas très lointaine
01:05:06de celle de l'islamisme
01:05:07qui se développe
01:05:08à travers les temples
01:05:09des évangélismes protestants.
01:05:10Avec des populations
01:05:12qui sont quasiment
01:05:13les mêmes cibles,
01:05:14quasiment les mêmes cibles
01:05:15dans notamment
01:05:15beaucoup de banlieues françaises.
01:05:16Et c'est une réalité,
01:05:18ça, pour le coup.
01:05:18Quelles sont vos sources ?
01:05:19Non, non, mais c'est ça.
01:05:20Non, mais qu'elles sont vos sources ?
01:05:21Non, mais attention.
01:05:22Qu'elles sont vos sources ?
01:05:23Pardon ?
01:05:23Attendez, laissez-moi finir.
01:05:25Je n'appelle pas une question.
01:05:25Qu'elles sont vos sources ?
01:05:26Attendez, ça ne sont pas
01:05:28exactement, évidemment.
01:05:30On ne fait pas la même chose.
01:05:31Qu'elles sont vos sources ?
01:05:32Et surtout, laissez-moi finir.
01:05:33Laissez-moi finir.
01:05:34Les effets de cette mobilisation
01:05:36d'un intégrisme protestant,
01:05:38puisque c'est ça,
01:05:39ne sont pas du tout les mêmes.
01:05:39Non, mais surtout...
01:05:40Attendez, je ne voudrais pas
01:05:42qu'on mélange tout.
01:05:44Elle dit une chose très précise.
01:05:46Elle dit, ce qui me terrorise,
01:05:48c'est le mot qu'elle emploie.
01:05:49Ce qui me terrorise,
01:05:50c'est l'intégrisme catholique
01:05:51dans les prisons françaises.
01:05:53Excusez-moi.
01:05:54Je rappelle que cette journaliste
01:05:55est une journaliste économique,
01:05:56donc elle a tout à fait le...
01:05:58Elle connaît parfaitement
01:05:59ce qui se passe dans les prisons.
01:06:00Et de bonne vue de l'intégrisme...
01:06:01Ne soyez pas moqueurs.
01:06:02C'est intéressant.
01:06:03C'est une grande reportère.
01:06:04Elle est grande reportère, quand même.
01:06:05Ce qui est extraordinaire.
01:06:06Non, mais je veux dire,
01:06:07à mon avis, il y a un truc,
01:06:08elle a voulu faire un buzz.
01:06:09Je ne crois pas.
01:06:09Non, non, je pense qu'elle le pense vraiment.
01:06:11Alors, si elle le pense vraiment...
01:06:12Alors, je vais vous dire,
01:06:13on a enquêté, nous.
01:06:14Vous ne pouvez pas savoir.
01:06:15Vous savez que dans les prisons aujourd'hui,
01:06:17si vous ne montrez pas
01:06:17que vous avez une croix,
01:06:19mais vous êtes tabassés.
01:06:21Si vous n'êtes pas
01:06:21en train de prier le dimanche matin,
01:06:24vous êtes tabassés.
01:06:25Non, je rigole.
01:06:25Ah, d'accord.
01:06:26Je veux dire...
01:06:27Il a eu un moment...
01:06:28Il a eu un moment...
01:06:29Ça y est, on a perdu
01:06:30André Berkhoff aussi.
01:06:31Non, mais...
01:06:32Non, ce que je veux dire par là,
01:06:33c'est que ce qui est extraordinaire,
01:06:35c'est que les gens ont besoin...
01:06:36Et puis, finalement,
01:06:37là, ce n'est pas de la naïveté.
01:06:39Ils ont besoin de renvoyer dos à dos.
01:06:40Alors, il faut parler...
01:06:41Il n'y a pas que l'intégrisme.
01:06:42Il y a l'intégrisme catholique.
01:06:43Il faut en parler
01:06:44parce que sinon,
01:06:45ça ne va plus du tout.
01:06:46C'est ça.
01:06:46C'est une façon de répondre
01:06:47à cette enquête.
01:06:48Quand elle dérange,
01:06:49il y a deux solutions.
01:06:49Soit on dit que le sondage ne vaut rien
01:06:50et on salue Rachida Kahout
01:06:52qui était avec nous de passage.
01:06:54Et puis, soit on dit
01:06:56qu'en fait, il est catholique.
01:06:58C'est pareil.
01:06:59Il n'y a pas que.
01:06:59Bon, voilà.
01:07:00On ne va pas y faire deux heures
01:07:00parce que je voudrais
01:07:01qu'on écoute Laurent Dutte.
01:07:02Je voudrais répondre à Christine.
01:07:04Sur la revitalisation religieuse
01:07:06et notamment du protestantisme,
01:07:08il y a une expérience...
01:07:08Pardon, je parle d'intégrisme.
01:07:10Vous avez parlé...
01:07:11Oui, oui.
01:07:11Ce n'est pas revitalisation intégriste.
01:07:13Ce n'est pas pareil.
01:07:13Je termine ma question.
01:07:15Elle était claire.
01:07:15Je n'ai rien dit.
01:07:16Et j'ai parlé à Jean-Christophe.
01:07:17Je lui ai dit
01:07:18quelles sont vos sources
01:07:19pour dire qu'il y a
01:07:19un intégrisme protestant en France.
01:07:23Alors, il suffit
01:07:25de prendre le métro.
01:07:26C'est quoi l'intégrisme
01:07:27protestant en France ?
01:07:28Ce n'est pas de l'intégrisme.
01:07:28Vous n'avez pas d'intégrisme catholique
01:07:30dans le métro ?
01:07:30Les prêcheurs dans le métro.
01:07:32Non, mais l'intégrisme protestant
01:07:33en France.
01:07:34Non, c'est...
01:07:34Quelles sont vos sources ?
01:07:35Bon, allez, on ne va pas y passer la nuit.
01:07:36Je voudrais qu'on écoute Laurent Dutte
01:07:37parce que c'est intéressant.
01:07:39Ça ne vous plaît pas.
01:07:40Je passe mon temps et...
01:07:41Pardon, parlons des chiffres.
01:07:42Laurent Dutte et l'immigration.
01:07:44Il était l'invité de Guillaume Plé
01:07:45qui fait toujours des super coups
01:07:46d'ailleurs sur ses vidéos.
01:07:47Franchement, il est super brillant.
01:07:49Il était, pour son émission Légende,
01:07:51il a invité donc Laurent Dutte.
01:07:53Il a parlé de l'immigration
01:07:54et c'est très intéressant
01:07:55ce que dit Laurent Dutte
01:07:55parce qu'il dit finalement
01:07:56c'est peut-être la France
01:07:57qui arrive à une fin de cycle
01:07:59et puis l'immigration est là.
01:08:01Ça sera peut-être pas mal après.
01:08:02Voilà, c'est une évolution de la France
01:08:04et ce sera peut-être pas mal après.
01:08:05Alors, on l'écoute pour être bien sûr
01:08:07de ses propos.
01:08:08On en est là, dit Christine Kelly.
01:08:09On écoute et merci à Guillaume
01:08:10de nous avoir autorisé
01:08:11à diffuser cette séquence.
01:08:13Et je pense qu'aujourd'hui,
01:08:15moi, mon pays, la France,
01:08:17peut-être arrive en fin de cycle,
01:08:18mais elle va se transformer
01:08:21en quelque chose d'autre
01:08:22comme elle l'a toujours fait en fait.
01:08:25Donc, je ne suis pas plus inquiet
01:08:26en me disant
01:08:27oh là là, mon mode de vie
01:08:28va disparaître.
01:08:28Non, mon mode de vie
01:08:30ne va pas disparaître,
01:08:31il va se transformer.
01:08:32Mais je suis persuadé
01:08:32qu'on est dans une continuité
01:08:33comme on l'a toujours été.
01:08:34Mais effectivement...
01:08:35Tu l'acceptes en fait ?
01:08:37Ouais, parce que c'est comme ça.
01:08:40Puis ça se trouve,
01:08:40ça va être chouette.
01:08:41Enfin, j'en sais rien.
01:08:42Ça se trouve,
01:08:43on va découvrir
01:08:46de nouveaux modes de vie.
01:08:47Ça se suit, quoi.
01:08:49On n'est jamais figé.
01:08:50De toute façon,
01:08:51être figé, c'est la mort.
01:08:53Ne pas bouger,
01:08:53se refermer, machin,
01:08:54c'est la mort.
01:08:55C'est parce que le latin a évolué
01:08:58qu'il est devenu la langue française
01:08:58et qu'on a continué à la parler.
01:09:00Sinon, ça serait une langue morte.
01:09:02On ne la retrouverait plus
01:09:02que dans les livres
01:09:02et dans les musées
01:09:03et dans les monastères
01:09:04ou j'en sais rien.
01:09:05C'est parce qu'elle a évolué.
01:09:06La vie, c'est le dynamisme.
01:09:08La mort, c'est le point final.
01:09:09Ne pas bouger, c'est mourir.
01:09:10Il faut bouger.
01:09:11Il faut changer.
01:09:13Voilà, Laurent Dutch,
01:09:13Juste comme Christine,
01:09:15c'est la première qui a réagi,
01:09:16ça l'a fait de bondir.
01:09:17Quand vous l'entendez,
01:09:18là maintenant,
01:09:18qu'est-ce que vous avez dit ?
01:09:19Non, mais quand je l'entends,
01:09:20je me dis que c'est
01:09:20une sorte d'aveuglement.
01:09:22C'est-à-dire qu'il voit
01:09:24que les choses changent
01:09:25et qu'il est en train
01:09:26de transformer ça
01:09:27en papier cadeau.
01:09:28Sauf que les choses changent,
01:09:29mais on a peur.
01:09:31Sauf que les choses changent.
01:09:32Il vous dit,
01:09:32il ne faut pas avoir peur,
01:09:33la France a toujours avancé.
01:09:34C'est son discours.
01:09:35Et si ça se trouve,
01:09:35ça va être pas mal.
01:09:36Voilà, exactement.
01:09:37Alors, bien sûr que la vie
01:09:39et changement,
01:09:39la vie et évolution,
01:09:40mais lorsqu'on sent
01:09:41qu'un peuple a peur
01:09:43de mourir,
01:09:44excusez-moi,
01:09:45on n'emballe pas
01:09:45en papier cadeau,
01:09:46on se dit pas en change
01:09:46et on verra ce que ça donne.
01:09:48Il y a des gens qui ont peur,
01:09:49il y a des gens
01:09:49qui ont des raisons
01:09:50d'avoir peur.
01:09:51Il y a des gens
01:09:51qui voient que leur mode de vie,
01:09:53on est en train de,
01:09:54non seulement,
01:09:54et a envie de se transformer,
01:09:55mais on les oblige
01:09:57à changer de vie.
01:09:58On les oblige
01:09:59à manger différemment,
01:09:59on les oblige
01:10:00à vivre continuellement
01:10:01par une sorte de...
01:10:03Il vous dit,
01:10:03ça peut être chouette.
01:10:04Et il dit que ça peut être chouette.
01:10:05Alors, grand bien lui fasse.
01:10:07André Bercoff.
01:10:09Moi, je suis assez content
01:10:10d'assister à la créolisation
01:10:12de Laurent Deutsch.
01:10:13C'est intéressant.
01:10:14Il n'est pas le seul,
01:10:15d'ailleurs,
01:10:16et c'est une bonne chose.
01:10:17Non, ce que je ne comprends pas,
01:10:19c'est extraordinaire,
01:10:20cette espèce d'obsession
01:10:21du changement.
01:10:22C'est-à-dire,
01:10:22ces changements,
01:10:23c'est bien.
01:10:23Moi aussi,
01:10:24je suis pour leur changement.
01:10:24On est tous pour le changement.
01:10:25Ça ne veut pas dire
01:10:26qu'on doit être figé,
01:10:27etc.
01:10:27Mais quel changement ?
01:10:28Moi, je serais,
01:10:29pardon,
01:10:30vous avez trouvé,
01:10:30mais je serais allemand
01:10:33en 1930,
01:10:34je dis mais Adolphe,
01:10:34c'est pas mal.
01:10:35C'est du changement.
01:10:36L'Allemagne va changer.
01:10:37Je ne dis pas
01:10:38que je fais comparaison.
01:10:39Non, mais pardon.
01:10:40On ne peut pas accepter
01:10:41de dire,
01:10:42c'est chouette,
01:10:43je ne sais pas
01:10:43ce que ça va être.
01:10:44Oui, je peux dire ça.
01:10:44Mathias ?
01:10:45Oui.
01:10:46Alors moi, déjà,
01:10:46je voulais vous rappeler
01:10:47une encyclique d'un pape
01:10:49qui s'appelle
01:10:49N'ayez pas peur.
01:10:50Donc, relisez ce texte
01:10:52puisque vous êtes
01:10:53sur les racines chrétiennes
01:10:54de la France
01:10:55et de la civilisation occidentale.
01:10:57Relisez,
01:10:58n'ayez pas peur,
01:10:58c'est Jean-Paul II,
01:10:59je crois,
01:11:00si je ne me trompe pas,
01:11:02premièrement.
01:11:03Deuxièmement...
01:11:03N'ayez pas peur,
01:11:04on ne veut pas dire
01:11:04soyez aveugle.
01:11:05Non, mais...
01:11:06Ce n'est pas tout à fait
01:11:06la même chose.
01:11:07Très bien, mais vous voyez,
01:11:09je vais chercher
01:11:09des références intéressantes.
01:11:12Et par ailleurs,
01:11:14il y a une chose,
01:11:15moi, je comprends
01:11:16ce que dit Laurent Deutsch,
01:11:18sauf que ce qui est complémentaire,
01:11:21c'est que,
01:11:22et qu'on peut trouver
01:11:23dans cette fameuse étude
01:11:24de l'IFOP
01:11:25que vous avez longuement commentée,
01:11:27mais vous avez commenté
01:11:27que ce qui vous intéressait,
01:11:29l'étude...
01:11:29Ah oui, ce qui ne m'intéresse pas,
01:11:30je n'en parle pas.
01:11:30Ben oui, mais vous allez voir,
01:11:31moi, je vais vous rapporter un truc,
01:11:32c'est que l'étude de l'IFOP
01:11:34montre que le niveau des musulmans,
01:11:36puisque c'est...
01:11:37Mais quel rapport, là ?
01:11:37Attendez, on est sur le Rendeux,
01:11:39je vous suis...
01:11:39Vous suis...
01:11:40Vous suis votre...
01:11:41La dichlorisation,
01:11:41le changement,
01:11:42le grand remplacement...
01:11:44Mais il vous dit
01:11:44que c'est une bonne chose,
01:11:45c'est une bonne chose ou pas ?
01:11:45Le grand remplacement n'existe pas.
01:11:47Le grand remplacement n'existe pas.
01:11:49Mais Jean-Luc Mélenchon a dit que oui.
01:11:51Jean-Luc Mélenchon le revendique.
01:11:53Lisez l'étude de l'IFOP
01:11:54que vous avez longuement commentée
01:11:56et soyez impartial.
01:11:58Le grand remplacement,
01:11:59dit l'étude de l'IFOP.
01:12:00Un mot, Jean-Christophe.
01:12:02Un mot, Jean-Christophe.
01:12:03On peut vouloir le changement,
01:12:05on peut vouloir le changement,
01:12:06mais on peut ne pas vouloir
01:12:06la cartélisation,
01:12:08ce qu'on a vu en début d'émission.
01:12:09On peut ne pas vouloir
01:12:10la charia proposée
01:12:11par dans ce sondage-là,
01:12:12si, à l'occurrence,
01:12:13les jeunes musulmans
01:12:14de France dans ce pays.
01:12:15Donc, on peut vouloir
01:12:16une autre histoire.
01:12:17Chérie Cabane,
01:12:18dans un instant,
01:12:19merci de nous avoir suivis.
01:12:20On se retrouve de lundi,
01:12:21en direct, à 10h35,
01:12:22à lundi.
01:12:23Et d'ici là,
01:12:24soyez prudents !
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