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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID ; Samuel Botton, expert en communication chez STEP Conseil ; Frédéric Saliba, spécialiste drogue et narcotrafic ; Michel Quidort, vice-président de la FNAUT (Fédération nationale des associations d'usagers des transports).

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-27##

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Transcription
00:00:01Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:07Cette musique me dit quelque chose.
00:00:08Moi aussi.
00:00:09C'est fou.
00:00:10Ce n'est pas le jingle des Vraies Voix.
00:00:11Ah mais oui, c'est ça donc.
00:00:12Comment ça va Philippe David ?
00:00:13Ça va très bien.
00:00:13C'était bien ce week-end ?
00:00:14C'était très bien.
00:00:15Oui, c'est très bien.
00:00:16À part qu'on a changé d'heure, j'ai eu un réveil un peu tôt dimanche matin.
00:00:207h du matin.
00:00:20C'est-à-dire 8h à l'heure d'été.
00:00:22C'est-à-dire, vous voulez nous raconter un truc intime ?
00:00:23Non, pas du tout.
00:00:24Non, pas du tout.
00:00:24C'est une ville véto.
00:00:30C'est de l'info quand même.
00:00:31Ça, c'est de l'info.
00:00:33Ce n'est pas pareil.
00:00:34Philippe Bilger est avec nous.
00:00:36Bonsoir, mon cher Philippe.
00:00:37Bonsoir.
00:00:38Ravi de vous retrouver comme tous les lundis à nos côtés.
00:00:40Jean-Michel Fauvergue est avec nous, ancien député français, auteur du livre
00:00:44« Ni capitulation, ni résignation », c'est chez Fayard.
00:00:47Ça sort, c'est sorti les 8 octobre.
00:00:50On vous souhaite la bienvenue.
00:00:50Tout à fait.
00:00:51Bienvenue.
00:00:51On en parlera.
00:00:52Merci Cécile.
00:00:52Bonsoir à tous et aux auditeurs.
00:00:54Bien entendu, on en parlera.
00:00:56Et Samuel Botton qui est avec nous, expert en communication chez Steb Conseil.
00:00:58Ça va ?
00:00:59Mon cher Salmuel.
00:01:00Très bien.
00:01:00Et à ceux qui nous regardent en vidéo, non, je ne suis pas Jean-Messiard sous cortisone.
00:01:05Je débanque.
00:01:06Je débanque.
00:01:07Il y a tous les remarques dans ce sujet.
00:01:08Ah, il y a eu cette fumeur ?
00:01:09Ah bon, il y a Jean-Messiard maintenant ?
00:01:11Quand j'avais 20 kilos de moins, oui.
00:01:12Ah oui, d'accord.
00:01:13J'ai grossi depuis que je vous connaissais.
00:01:15Ah bah tiens, moi aussi.
00:01:17Ça aurait été pire l'inverse.
00:01:20C'est vrai, ça n'est que ça.
00:01:23On a un point commun, c'est qu'on est d'origine égyptienne tous les deux.
00:01:25Sur le reste, j'imagine que ça doit être un peu le nez.
00:01:28Et la coupe.
00:01:30Bon, écoutez, voilà, c'est comme ça.
00:01:32On vous souhaite la bienvenue, en tout cas.
00:01:33On va revenir sur ce sommaire.
00:01:37Et avec cette semaine sous tension pour le gouvernement, Lecornu.
00:01:41Olivier Faure donne au Macroniste jusqu'à la fin de la semaine.
00:01:43Je l'ai dit tout à l'heure pour éviter la censure.
00:01:45Est-ce qu'il y a une possible dissolution ? Point d'interrogation.
00:01:48Et on vous pose cette question, budget Sébastien Lecornu, peut-il éviter la censure ?
00:01:52Eh bien, le moins qu'on puisse dire, c'est que vous n'êtes pas optimiste, puisque vous dites non à 84%.
00:01:57Vous voulez réagir, le 0826 300 300.
00:02:00Et puis, on reviendra sur les émeutes de 2005.
00:02:02Ça fait 20 ans, avec une police qui reste toujours à pointer du doigt.
00:02:06Aujourd'hui, rien n'a changé, mais même si les faits sont établis.
00:02:10Eh bien, on vous pose cette question, 20 ans des émeutes de 2005, la police est-elle trop, souvent injustement accusée ?
00:02:16Vous dites où à 89%, vous voulez réagir ?
00:02:18Encore et toujours, le 0826 300 300.
00:02:21Alors, revenons sur Sébastien Lecornu, peut-il éviter la censure ?
00:02:25Il s'annonce électrique.
00:02:27Les débats sur le budget de la France commencent dans l'hémicycle.
00:02:30Je pense que ce serait important que Madame la Ministre puisse nous dire,
00:02:35est-ce que oui ou non, vous envisagez le recours à ces ordonnances,
00:02:38ou est-ce que c'est une hypothèse que vous écartez ?
00:02:40Les députés socialistes réclament notamment la taxe Zuckman sur les ultra-riches.
00:02:44Oui à la justice fiscale, non à la surenchère fiscale.
00:02:47Maintenant, il y a une vraie demande de justice fiscale, et ça, il faut qu'on y réponde.
00:02:51Nous, ce qu'on veut, c'est un budget basé sur la baisse de la dépense publique
00:02:54et pas sur des énièmes augmentations d'impôts.
00:02:57Le gouvernement a comme objectif de donner un budget aux Français
00:03:00par voie du compromis sans recours au 49.3 dans cet hémicycle avant le 31 décembre.
00:03:05Il n'y a pas d'autre projet.
00:03:08Philippe Bilgeron, on sent que c'est tendu quand même.
00:03:13Oui, alors, trois idées très rapides, ma chère Cécile.
00:03:17D'abord, on pourrait dire ironiquement
00:03:19qu'Olivier Fort menace tellement de la censure qu'il ne la fera pas.
00:03:25Premier point.
00:03:26Deuxième point, je suis frappé de voir à quel point le débat budgétaire,
00:03:31si j'ose dire, est gouverné, dominé par les rapports de force politiques.
00:03:36Chaque parti, manifestement, a une posture qui ne tient pas à la validité des textes,
00:03:42mais plutôt à l'envie de se camper face à l'adversaire.
00:03:46On voit tous le RN, LSI, le PS.
00:03:50Troisième élément, il me semble tout de même que la censure est possible, voire probable,
00:03:59dans la mesure où la taxe Zuckman ne sera pas votée, me semble-t-il.
00:04:03Et de l'autre côté, on a un camp que Philippe a évoqué tout à l'heure,
00:04:09qui est vent debout contre tout ce qui peut représenter une augmentation d'impôts ou de taxes.
00:04:16Donc, sans être aussi certain que Philippe,
00:04:19qui est très doué pour les prévisions politiques et sportives,
00:04:23eh bien, je pense que tout de même, Sébastien Lecornu est un peu en péril.
00:04:28Alors, Philippe, Olivier Fort avait dit,
00:04:30« Lundi, si je n'ai pas, il y aura censure », là, il part de la semaine, maintenant.
00:04:34C'est mardi, vous savez, c'est un peu le mec qui roule les mécaniques
00:04:37et qui dit « Ah, tu vas voir ce qui va t'arriver »,
00:04:38mais qui recule de deux mètres à chaque fois, ce qui est quand même un peu amusant.
00:04:41Ça va amuser notamment Jean-Michel Faufergue,
00:04:44qui en connaît un rayon en sport de combat.
00:04:46Non, je trouve que là, on a dépassé toutes les limites du pathétique.
00:04:50Je vais vous prendre un exemple.
00:04:52J'ai été chercher quelques chiffres.
00:04:54On est dans la foire, le concours Lépine de la création d'impôts.
00:04:58On est à 56% de dépenses publiques.
00:05:04L'URSS, en 1980, était à 50%.
00:05:08Est-ce qu'on se rend compte ?
00:05:09Et que les mecs nous disent « Il faut la taxe Zuckmann,
00:05:11il faut taxer les héritages, il faut taxer ceci, il faut taxer cela ».
00:05:15Les taxes, les Français n'en peuvent plus.
00:05:17Et les gens qui proposent des taxes, permettez-moi de vous le dire,
00:05:20sont des inconscients.
00:05:21Parce que ce sera la mort économique de ce qui reste encore en France d'industrie, notamment.
00:05:25Jean-Michel Faufergue.
00:05:26Oui, alors, est-ce que la vraie question, c'est la censure ?
00:05:30Je ne sais pas, mais la vraie question serait, comme a dit Philippe,
00:05:35que les partis puissent se mettre d'accord et fassent des majorités,
00:05:42ne serait-ce que sur des projets.
00:05:43Mais là, on en est bien loin.
00:05:44Parce qu'effectivement, ils se regardent tous le nombril,
00:05:47ils réagissent par rapport aux autres.
00:05:48et ils ont tout, sauf une certaine idée de la France
00:05:52et sauf une certaine idée de comment sortir.
00:05:55Une certaine idée tout court, j'ai l'impression.
00:05:57Peut-être aussi une certaine idée,
00:05:58mais en tout cas, c'est lamentable,
00:05:59parce que ceux qui souffrent sont les Français et la France, aujourd'hui.
00:06:04Si le cornu arrive à éviter la censure,
00:06:06au vu de la multitude de problèmes différents
00:06:08et de sensibilité politique à prendre en compte,
00:06:11on pourra lui donner un prix Nobel de la paix.
00:06:12Aujourd'hui, en instanté, au vu de tous les débats
00:06:16et les projets de loi qui nous attendent,
00:06:18j'ai du mal à imaginer cette configuration,
00:06:20et pourtant, elle existe.
00:06:21Et après, il y a un autre point qu'on abordera plus tard,
00:06:23c'est effectivement les signaux qu'on doit envoyer
00:06:25aux agences de notation et à l'Union Européenne.
00:06:26Oui, c'est vrai qu'en matière d'image,
00:06:28Philippe Bilger, aujourd'hui, c'est très compliqué,
00:06:30parce que rien ne sort réellement, finalement.
00:06:32Bien sûr, mais en même temps, encore une fois,
00:06:35je ne voudrais pas tomber dans la dérision.
00:06:38J'ai étrangement du respect pour la vie parlementaire,
00:06:41même quand, parfois, elle ne le mérite pas.
00:06:44Je crois que ça va être passionnant.
00:06:47On ne sait jamais que le pire va advenir.
00:06:52Peut-être y a-t-il, au dernier moment,
00:06:54un sursaut de lucidité, de responsabilité.
00:06:57Je suis incurablement naïf à l'égard de la vie politique,
00:07:02alors que je ne crois pas l'être dans la vie.
00:07:04Mais ça veut dire que toutes les entreprises,
00:07:05par exemple Samuel, attendent de ce qui va se passer, en fait.
00:07:09Elles sont dans une attente économique,
00:07:10mais j'irai même plus loin que ce que dit Philippe.
00:07:14C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il faut prendre en compte
00:07:16et le contribuable, donc la personne lambda,
00:07:18et le chef d'entreprise qui, parce que le serpent se mord la queue,
00:07:22est lié aussi au salaire des différents citoyens.
00:07:25Donc là-dessus, vous le verrez,
00:07:26sur le projet de loi Sécurité Sociale,
00:07:28sur les retraites, sur bien d'autres choses,
00:07:30on va aller taper sur les petites bourses.
00:07:32C'est-à-dire, aujourd'hui, c'est les petites gens
00:07:33qui vont devoir trinquer.
00:07:34Et ce qu'essaye de faire l'EPS, finalement,
00:07:36c'est de revenir sur la question des hauts patrimoines.
00:07:38Donc, à voir comment ça va se passer.
00:07:40Et puis après, il y a une autre chose qui m'a intrigué ce week-end,
00:07:44c'est le vote commun de la France Insoumise
00:07:45et du Rassemblement National
00:07:46sur la question des retraités et du crédit d'impôt.
00:07:49Donc, vous avez deux parties qui sont en train de se positionner
00:07:51clairement sur la question du pouvoir d'achat.
00:07:54Et parce qu'ensemble, Horizon,
00:07:55le Modem et les Républicains sont prisonniers
00:07:58de la rigueur budgétaire.
00:08:00Ils peuvent perdre très gros
00:08:01sur ce terrain-là à court terme.
00:08:03Allez, 0826 300 300.
00:08:05On reviendra en quelques instants, si vous voulez,
00:08:06bien entendu, commenter ce qui est dit.
00:08:08Et puis, l'actualité en général,
00:08:09vous êtes les bienvenus.
00:08:10On est ensemble jusqu'à 19h30.
00:08:11Et autour de cette table,
00:08:24Philippe Bilger, bien entendu,
00:08:26Jean-Michel Fauverg,
00:08:27important ancien député,
00:08:28auteur du livre
00:08:29Ni capitulation, ni résignation,
00:08:32sorti chez Fayard.
00:08:33C'était le 8 octobre dernier.
00:08:35Donc, il faut l'acheter avec,
00:08:36on le disait hors antenne,
00:08:37avec un très joli titre,
00:08:39sous-titre, Osons le courage.
00:08:41C'est très beau, je trouve.
00:08:42C'est surtout un...
00:08:44Moi, j'ai mis deux ans à faire ce livre-là.
00:08:46C'est un livre programmatique.
00:08:47On en parlera tout à l'heure.
00:08:48On en parlera, bien sûr.
00:08:49Dans lequel je ne parle pas que de sécurité,
00:08:51que de justice ou d'immigration.
00:08:53Je parle aussi de beaucoup d'autres choses,
00:08:54en particulier ce que j'ai vu en tant que député
00:08:57et comment l'État s'est enlevé
00:08:59toutes les manettes pour pouvoir tout changer.
00:09:00On va en parler, bien entendu,
00:09:01avec Samuel Botton qui est avec nous.
00:09:04Et on revenait sur ce budget,
00:09:07sur cette censure,
00:09:08sur cette dissolution.
00:09:09Enfin, on ne sait plus.
00:09:10Voilà, on avance.
00:09:11Samuel, aujourd'hui, un peu les mains sur les yeux
00:09:15en se disant, espérons que ça passe.
00:09:17Mais que ça passe comment ?
00:09:18Alors, déjà, je voudrais rebondir sur ce qu'a dit Philippe.
00:09:20Si, effectivement, il y a une semaine
00:09:22décisive où les parlementaires
00:09:24vont devoir se mettre au boulot et s'accorder,
00:09:26c'est celle-ci.
00:09:27Des amendements, il y en a beaucoup.
00:09:28Des débats, il va y en avoir énormément.
00:09:30Et alors après,
00:09:31quand j'ai su que je venais,
00:09:32je me suis un peu plongé sur le planning
00:09:33qui nous attendait.
00:09:34Donc, aujourd'hui,
00:09:35on a eu un débat sur les recettes.
00:09:37Fisques, taxation, etc.
00:09:38Demain, on attaque le volet de la retraite,
00:09:40le volet de la réforme des retraites suspendu.
00:09:42Donc, patate shot
00:09:43pour le prochain président de la République.
00:09:45Je pense qu'on peut acter définitivement
00:09:46que pour Emmanuel Macron,
00:09:47cette séquence-là est terminée.
00:09:49Et que le prochain aura à traiter.
00:09:52Alors, moi, ce que je disais
00:09:52à l'époque de la réforme des retraites,
00:09:54c'est qu'il n'y avait aucun intérêt
00:09:56à y revenir dessus
00:09:57pour les personnalités politiques
00:09:58parce que c'est une réforme
00:09:59dont les Républicains avaient rêvé
00:10:01sans jamais aller jusque dans ce qui a été proposé.
00:10:04Et que même le PS,
00:10:05je les imaginais mal revenir sur ce combat.
00:10:08Ils l'ont fait. Pourquoi ?
00:10:09Parce qu'à un moment,
00:10:10c'est aussi un levier de négociation pour eux.
00:10:12Je dis, vous avez la niche du Rassemblement National.
00:10:13Et celle-ci, je la trouve très importante.
00:10:16Marine Le Pen,
00:10:16on peut en penser ce qu'on veut,
00:10:18mais elle a au moins une force.
00:10:19C'est d'avoir compris, il y a 4-5 ans,
00:10:22que toutes les campagnes nationales
00:10:24à venir allaient se jouer
00:10:25sur la question du pouvoir d'achat.
00:10:26Chose qu'elle ne lâche pas
00:10:27et qui va être sans doute au rendez-vous pour jeudi.
00:10:30Et puis alors après,
00:10:31on va rentrer dans le jeu des négociations.
00:10:33Donc le PS qui met la pression.
00:10:34LR qui va forcément à un moment
00:10:36devoir se désoavouer.
00:10:36Parce que comme l'a dit Philippe,
00:10:38il y a des lois, on se renie.
00:10:39Mais en même temps,
00:10:40vous avez 6 ministres,
00:10:42les Républicains,
00:10:43que vous allez être obligés de porter.
00:10:44Et puis il y a LR et LR.
00:10:46Il y a LR et LR,
00:10:47mais à la limite,
00:10:47ils ont été plus ou moins
00:10:48à l'unition sur le vote.
00:10:49Et après, il y a la question
00:10:50des dépenses publiques.
00:10:51Et là-dessus,
00:10:52en plongeant dans les projets de loi,
00:10:53j'ai le sentiment que, effectivement,
00:10:56la France d'en bas va encore trinquer.
00:10:58Que le PS, lui, cherche des moyens
00:10:59pour aller sur les hauts patrimoines.
00:11:01Et ce qui nous amène
00:11:02à des phases de en même temps.
00:11:03Et alors,
00:11:04Dieu se le sait
00:11:04si je suis partisan du en même temps.
00:11:06Mais là-dessus,
00:11:07ça va être un peu compliqué.
00:11:08C'était très intéressant hier
00:11:10d'entendre Mathilde Panot
00:11:12au grand jury.
00:11:14Et d'abord,
00:11:15le ton n'était plus le même.
00:11:17Et ensuite,
00:11:18elle avait une manière
00:11:19de dénigrer le PS,
00:11:21les socialistes
00:11:22qui n'étaient pas
00:11:23complètement dénués
00:11:24de fondement.
00:11:25C'est-à-dire qu'au fond,
00:11:26ils sont redoutables
00:11:28pour dire
00:11:29ce que la droite,
00:11:30parfois,
00:11:31ne dit pas aussi brutalement
00:11:33à l'égard des socialistes.
00:11:35Mais c'est pour ça
00:11:36que la taxe Zuckman...
00:11:37Alors, j'adore la taxe Zuckman-Light.
00:11:39Moi, c'est ce qui m'inquiète
00:11:40parce qu'en général...
00:11:41C'est la taxe ou c'est pas la taxe, en fait ?
00:11:42Oui, mais qui prend en compte
00:11:43les demandes de l'archevêque aussi.
00:11:44Oui.
00:11:45Mais alors,
00:11:45la question qui se pose,
00:11:46moi, je me méfie
00:11:47parce que les édulcorants
00:11:48sont souvent plus mauvais
00:11:49pour la santé que le sucre.
00:11:50Donc, à la rigueur,
00:11:51quitte à faire la taxe Zuckman,
00:11:52moi, je fais
00:11:53ni la Zuckman
00:11:54ni la Zuckman-Light.
00:11:55Mais ça, c'est qu'un point de vue
00:11:56diététique.
00:11:57La taxe Zuckman-Light,
00:11:58pourquoi est-ce qu'il la ressorte ?
00:12:00C'est purement politique
00:12:01et stratégique.
00:12:02Parce que comme ils se sont fait avoir
00:12:03sur les retraites,
00:12:04qu'on le veuille ou non,
00:12:05parce que le budget
00:12:06passera par ordonnance,
00:12:07comme il n'y a pas de 49-3,
00:12:09il faut qu'ils montrent
00:12:10en cas de dissolution
00:12:11pour pouvoir négocier
00:12:12soit des listes,
00:12:13soit des candidatures communes,
00:12:15soit des désistements
00:12:16au second tour,
00:12:17il faut qu'ils montrent
00:12:17qu'ils ont demandé
00:12:19quelque chose
00:12:19au gouvernement.
00:12:21Et donc,
00:12:21comme ce ne sera plus les retraites,
00:12:23comme ils se sont fait avoir,
00:12:24ce sera la tête Zuckman.
00:12:25C'est purement stratégique.
00:12:26On est d'accord
00:12:27que là, on parle
00:12:27de ce qu'on appelle
00:12:28la popole,
00:12:29c'est-à-dire la police politicienne.
00:12:31Mais en attendant,
00:12:33la France a besoin
00:12:34d'un budget,
00:12:35en attendant,
00:12:36les chefs d'entreprise,
00:12:37ils sont plus qu'inquiets.
00:12:39Il y a des faillites
00:12:40en pagaille.
00:12:41Et même des stratégies
00:12:45qui attendent.
00:12:45Et les Français voient ça,
00:12:47voient les croquignols,
00:12:49ribouledins,
00:12:49petits lochards,
00:12:50les pieds-diclés,
00:12:52pour ceux qui n'ont pas la REF.
00:12:54Là, autour,
00:12:55on l'a parce qu'on a
00:12:56un certain âge,
00:12:56malheureusement.
00:12:58Mais c'est quelque chose
00:13:00de terrible pour la nation,
00:13:01de terrible.
00:13:02Et les hommes politiques
00:13:04et les femmes politiques
00:13:04ne sont pas,
00:13:05tous,
00:13:06quels qu'ils soient,
00:13:06ne sont pas à l'auteur.
00:13:07Allez, 0826 300 300,
00:13:09c'est Antoine
00:13:10qui nous appelle.
00:13:11Bonsoir, Antoine.
00:13:13Oui, bonsoir.
00:13:14A Belleville ?
00:13:14Oui, vous ne seriez pas
00:13:16lillois, vous, par hasard.
00:13:18Si, si, si.
00:13:19Ah, c'est bien vous,
00:13:20donc, on vous attendait.
00:13:21Non, je plaisante.
00:13:22Je vous attendais.
00:13:24On vous écoute, Antoine.
00:13:26Je voulais réagir
00:13:27à ce que vous disiez
00:13:28par rapport à la probable
00:13:30chance que le cornu
00:13:34se fasse destituer.
00:13:36Enfin, je ne sais plus
00:13:37comment on dit.
00:13:38Censurer.
00:13:38Censurer.
00:13:39Censurer.
00:13:40Et moi, je pense
00:13:41que le seul moyen
00:13:42pour lui qu'il a
00:13:43de ne pas se faire censurer,
00:13:45c'est de jouer
00:13:45sur les peurs
00:13:46des socialistes
00:13:47et des républicains
00:13:48en leur grandissant
00:13:49une possible dissolution
00:13:50et la probabilité
00:13:51qu'ils ne récupèrent pas
00:13:52leur siège.
00:13:53Aussi.
00:13:54Oui.
00:13:54Je pense que c'est la...
00:13:56Ce qui a déjà été fait
00:13:56par Macron.
00:13:57Oui, ça a déjà été fait, oui.
00:13:59Je suis entièrement
00:14:00d'accord avec Antoine
00:14:01parce qu'on reste
00:14:02dans la popole,
00:14:04comme le disait
00:14:04très justement
00:14:05Jean-Michel Fauvergues.
00:14:07C'est que,
00:14:07après certaines indécrétions,
00:14:09Gabriel Attal aurait dit
00:14:10à Emmanuel Macron
00:14:11« Si tu dis ça,
00:14:12on revient à 30. »
00:14:13En PS,
00:14:13ils ont peur de revenir
00:14:14étrier aussi.
00:14:16Les LR ont peur
00:14:16d'être étrier.
00:14:17Tout le monde a peur
00:14:18d'être étrier.
00:14:19Sauf le RN.
00:14:20Sauf le RN.
00:14:21Sauf le RN.
00:14:23Et LFI
00:14:23qui maintiendrait
00:14:24une grande partie
00:14:25de ces pièves,
00:14:26à mon avis.
00:14:26Je ne suis pas d'accord.
00:14:27À mon avis,
00:14:28il garderait...
00:14:29Mais on en a déjà parlé,
00:14:30c'est ce que je vous disais.
00:14:31C'est-à-dire,
00:14:32je pense qu'effectivement,
00:14:33l'EPS reviendra
00:14:34en lambeau
00:14:35de cette élection,
00:14:36mais moins en lambeau
00:14:37que la France Insoumise.
00:14:38Parce qu'aujourd'hui,
00:14:39tu es sur un débat frontal
00:14:40où le premier ennemi
00:14:41d'LFI,
00:14:42c'est ce que vous avez dit,
00:14:43ce n'est pas LR,
00:14:43ce n'est pas le RN,
00:14:44c'est le PS.
00:14:45Ils passent plus de temps
00:14:46à taper sur bras et forts
00:14:47qu'à s'occuper
00:14:48de ce qui se passe à côté.
00:14:49Alors,
00:14:50pour LFI,
00:14:51on n'est pas d'accord,
00:14:52mais ce serait probablement
00:14:53un raz-de-marée RN.
00:14:54Et comme personne
00:14:54n'a envie de perdre son siège,
00:14:56peut-être qu'ils ne sont sur rampant
00:14:57juste pour garder
00:14:58leur gagne-pain.
00:15:00Sûrement.
00:15:00La dissolution,
00:15:02c'est une arme.
00:15:03Le paradoxe,
00:15:03c'est qu'elle fait peur
00:15:05et en même temps,
00:15:06ce serait une solution radicale.
00:15:08Antoine,
00:15:09on vous entend,
00:15:10on vous écoute.
00:15:10Antoine.
00:15:11Non, non,
00:15:12je disais certainement,
00:15:13je suis d'accord
00:15:13avec votre analyse.
00:15:14D'accord,
00:15:14ok, ok.
00:15:16En tout cas,
00:15:17l'échéance la plus importante,
00:15:19c'est quand ?
00:15:20Vous qui avez le calendrier.
00:15:22C'est le 4 novembre.
00:15:23Le 4 novembre,
00:15:24c'est la première échéance.
00:15:25Et après,
00:15:26le Cornus,
00:15:26s'il survit au 4 novembre,
00:15:28il va falloir qu'il survit au 10
00:15:29et qu'il aille jusqu'au 31 décembre.
00:15:31Il a combien de chances ?
00:15:32Il a le Sénat aussi contre lui
00:15:33sur certains aspects.
00:15:34Absolument.
00:15:35La réforme des retards de l'Ottawa.
00:15:36L'Archet l'a dit.
00:15:37Et puis là,
00:15:38ce week-end,
00:15:38il a pris 2-3 revers quand même.
00:15:40Oui,
00:15:40quelques-uns,
00:15:40mais justement,
00:15:41dû au vote commun
00:15:42Rassemblement National LFI.
00:15:44Mais pour le coup...
00:15:46Et n'oublions pas une chose,
00:15:47c'est que la menace de dissolution
00:15:49devient de moins en moins crédible.
00:15:51Pourquoi ?
00:15:51Parce qu'il faut entre 20 et 35 jours
00:15:53après la dissolution.
00:15:55C'est-à-dire que,
00:15:55imaginons qu'ils dissolvent
00:15:56le 4 novembre,
00:15:57on ne peut pas voter
00:15:58avant le week-end
00:15:59du 1er décembre
00:16:00le temps d'installer les députés.
00:16:02Comment est-ce qu'on fait
00:16:03pour faire un budget
00:16:04pour le 31 décembre ?
00:16:05C'est carrément impossible.
00:16:07Donc...
00:16:08Des lois spéciales.
00:16:08Comment ?
00:16:09Il y a des lois spéciales.
00:16:10Oui,
00:16:10il faut faire la loi spéciale
00:16:11ou alors que le budget
00:16:12soit renouvelé automatiquement
00:16:13comme le prévoit la Constitution.
00:16:15Ce qui fait des économies
00:16:16pour la France.
00:16:17Ce n'est pas faux non plus.
00:16:18Donc,
00:16:19on est dans une situation
00:16:19inextricable.
00:16:21Je pense que tu fais ça,
00:16:21tu te mets à d'autres
00:16:22tous les commerçants
00:16:23à l'approche de Noël.
00:16:23Ah ben ça,
00:16:24on est bien d'accord.
00:16:25Il y a un moment donné,
00:16:26il va falloir choisir.
00:16:27Allô,
00:16:28tout de suite,
00:16:28on n'y croit pas.
00:16:29Les vrais voix sud radio.
00:16:32Et les douanes saisissent
00:16:33800 000 euros
00:16:34puis essuient une tentative
00:16:36de vol,
00:16:36ce qui est quand même hallucinant.
00:16:38On n'y croit pas,
00:16:38François-Lébordeau.
00:16:39Oui, c'est une affaire
00:16:40de blanchiment
00:16:40peu banale.
00:16:42Dans la nuit du 18 au 19 octobre,
00:16:44les douanes de Cambo-les-Bains,
00:16:45donc c'est pas l'orne biarriste,
00:16:47interceptent une voiture
00:16:48en route vers l'Espagne.
00:16:49À bord,
00:16:49près de 800 000 euros
00:16:51en petites coupures.
00:16:52Le conducteur du véhicule
00:16:53est écroué,
00:16:54bien sûr,
00:16:55et l'argent placé sous scellé.
00:16:57Fin de l'histoire,
00:16:57me direz-vous ?
00:16:58Non, pas du tout.
00:16:59La nuit suivante,
00:17:00un inconnu tente de forcer
00:17:02les locaux des douanes,
00:17:03probablement pour récupérer
00:17:04le magot.
00:17:06Eh ben,
00:17:06il repart à Bredouille,
00:17:07mais l'enquête,
00:17:07elle,
00:17:08prend de l'ampleur.
00:17:09Blanchiment,
00:17:10tentative de vol
00:17:10en bande organisée,
00:17:12tout est sur la table.
00:17:13Et Frédéric Sabila
00:17:14est avec nous,
00:17:14un spécialiste drogue
00:17:15et narcotrafique.
00:17:17Alors ça,
00:17:17c'est une histoire sans fin,
00:17:18c'est-à-dire je te récupère,
00:17:20je te la vole,
00:17:20je te la reprends,
00:17:21je te la redonne.
00:17:22Est-ce que c'est une histoire
00:17:23qui doit quand même
00:17:24nous inquiéter ?
00:17:25C'est-à-dire que
00:17:25quand on arrête quelqu'un
00:17:27avec de l'argent liquide
00:17:29et que finalement,
00:17:31il retourne chez les douanes
00:17:33le chercher,
00:17:34finalement,
00:17:34plus personne n'a peur
00:17:35de plus personne, en fait.
00:17:37Oui,
00:17:37alors c'est vrai que
00:17:38comme ça,
00:17:40on pourrait se dire
00:17:41que c'est plutôt drôle
00:17:42comme histoire,
00:17:43mais en fait,
00:17:44derrière ce type,
00:17:45en fait,
00:17:46derrière ce type de réaction,
00:17:48qu'est-ce qu'on voit ?
00:17:49On voit un crime organisé
00:17:50de plus en plus puissant,
00:17:53en fait,
00:17:54d'autres capables
00:17:55de mener des opérations
00:17:57à essayer de récupérer
00:17:59de l'argent,
00:18:00vous voyez,
00:18:01auprès des services de douane.
00:18:03Heureusement,
00:18:04en France,
00:18:04on a encore un État fort,
00:18:06donc on peut se rassurer
00:18:09et voir que l'opération
00:18:11a échoué quelque part,
00:18:12mais posez-vous des questions
00:18:15dans un État
00:18:16un peu plus faible
00:18:16où il y aurait
00:18:17de la corruption,
00:18:18par exemple,
00:18:18au sein des services de douane.
00:18:20Cet argent pourrait
00:18:20tout à fait être récupéré.
00:18:22En tout cas,
00:18:23ce que je peux vous dire,
00:18:24c'est que,
00:18:24oui,
00:18:25les narcotrafiquants
00:18:26ne doutent de rien,
00:18:27ça c'est clair.
00:18:28Jean-Michel Fauvert
00:18:29qui est avec nous,
00:18:29ancien patron du RAID,
00:18:31ça c'est des cas
00:18:32qui deviennent
00:18:32extraordinaires peut-être ?
00:18:35Espérons qu'il reste
00:18:36extraordinaire.
00:18:38La problématique,
00:18:39c'est qu'effectivement,
00:18:40comme ça a été dit,
00:18:42les truands,
00:18:43et en particulier
00:18:43ceux des narcos,
00:18:45les narcos
00:18:45ne reculent devant rien
00:18:47pour récupérer
00:18:48à la fois de l'argent
00:18:50mais aussi des produits
00:18:51et pourquoi pas
00:18:52effectivement attaquer
00:18:53les douanes,
00:18:56attaquer les édifices
00:18:58où il y a
00:18:59les scellés judiciaires,
00:19:00etc.
00:19:00C'est important,
00:19:01ça c'est déjà fait.
00:19:03Ceci étant,
00:19:04ça veut dire
00:19:05qu'on est,
00:19:06alors oui,
00:19:06on est dans un état fort,
00:19:07je dirais plutôt
00:19:08qu'on a une police
00:19:09et une gendarmerie
00:19:11et des services répressifs
00:19:12qui sont forts
00:19:14et qui réagissent.
00:19:15État fort,
00:19:15je n'emploierai plus du tout
00:19:17ce mot-là aujourd'hui
00:19:18mais effectivement,
00:19:21c'est inquiétant
00:19:22et c'est inquiétant
00:19:23la manière dont maintenant
00:19:24les attaques sont faites
00:19:27et en fait,
00:19:27il y a un retournement
00:19:28de la situation,
00:19:29c'est qu'on doit craindre
00:19:30à chaque fois
00:19:30qu'il y a un danger particulier
00:19:32qu'on puisse se faire
00:19:33attaquer par les truands.
00:19:34Contre-attaque,
00:19:35Philippe Bézé.
00:19:35C'est ça la grande différence
00:19:38en effet.
00:19:39Lorsqu'il y a
00:19:40une légitime intervention
00:19:42policière,
00:19:43eh bien immédiatement
00:19:45et de plus en plus
00:19:46on voit les malfaiteurs
00:19:47réagir
00:19:48et venir reprendre la main,
00:19:51c'est exactement
00:19:52ce qui se passe là
00:19:53et on le voit
00:19:54dans l'attitude générale
00:19:55à l'égard des policiers
00:19:56qui,
00:19:58auxquels non seulement
00:19:59on résiste
00:19:59mais auxquels
00:20:00on donne des rendez-vous
00:20:01pour les frapper.
00:20:02Ça devient très préoccupant.
00:20:04Peut-être que s'ils étaient
00:20:05punis beaucoup plus
00:20:06par les magistrats,
00:20:07ça marche très bien.
00:20:09Frédéric Saliba,
00:20:10on n'imaginait pas
00:20:11il y a dix ans
00:20:12le bureau des douanes
00:20:13où on a saisi
00:20:13une telle somme d'argent
00:20:14être attaqué
00:20:15par des voyous,
00:20:16non ?
00:20:17Oui,
00:20:18alors c'était un peu ça
00:20:19que je sous-entendais
00:20:20dans État fort.
00:20:20Moi j'ai une expérience
00:20:21d'État beaucoup plus faible,
00:20:23d'État latino-américain
00:20:24où les cartels de la drogue
00:20:25sont très très forts.
00:20:26Moi je suis spécialisé
00:20:27dans le Mexique.
00:20:28Ce que je peux vous dire
00:20:29c'est que oui,
00:20:30depuis disons 4-5 ans,
00:20:32la France a un peu basculé,
00:20:34c'est-à-dire que
00:20:35le crime organisé
00:20:35s'est renforcé
00:20:36et donc nous avons
00:20:39en effet un chemin.
00:20:40Alors on n'est pas encore
00:20:41comme des pays d'Amérique latine.
00:20:42Dans les pays d'Amérique latine
00:20:43par exemple,
00:20:44alors non seulement
00:20:45ils récupèrent l'argent
00:20:46ou ils récupèrent les saisies,
00:20:47mais ils peuvent récupérer
00:20:48les corps par exemple
00:20:49de certains membres
00:20:50de leur cartel
00:20:51qui seraient morts
00:20:52sur le terrain
00:20:53et ils vont dans des morgues
00:20:55pour récupérer les corps.
00:20:57On l'a vu aussi
00:20:57avec ces attaques,
00:20:58souvenez-vous en août
00:20:59de l'établissement pénitentiaire
00:21:04avec des voitures brûlées,
00:21:05des tags.
00:21:06Et là en effet,
00:21:07on voit un phénomène
00:21:08qui est en train de se développer
00:21:09où le narcotrafic
00:21:11se met à défier l'État
00:21:13et donc à rentrer
00:21:14en relation directe
00:21:16en fait avec les autorités.
00:21:18Heureusement,
00:21:19quand je parlais d'État-fort,
00:21:20vous avez tout à fait raison
00:21:20de le préciser,
00:21:21nous avons des forces de police
00:21:22et des forces d'investigation.
00:21:24On le voit avec l'affaire du Louvre
00:21:26par exemple,
00:21:26qui vont très vite,
00:21:27qui sont très très bonnes.
00:21:29On l'a vu avec l'arrestation
00:21:30de Mohamed Amra.
00:21:31Mais en effet,
00:21:32de l'autre côté,
00:21:34le crime organisé
00:21:35se renforce,
00:21:36se diversifie
00:21:37et nous allons dans l'avenir
00:21:38voir de plus en plus
00:21:39de phénomènes de bras de fer.
00:21:41Et c'est là où l'État
00:21:42doit tenir,
00:21:43doit résister
00:21:44et ne pas tomber
00:21:46dans le tout répressif,
00:21:47une erreur fatale
00:21:48qu'a fait le Mexique.
00:21:49Merci beaucoup,
00:21:49Frédéric Saliba,
00:21:51spécialiste drogue et narcotrafic.
00:21:53Vous restez avec nous
00:21:54dans un instant
00:21:55le tour de table de l'actu
00:21:56et on reviendra sur ce livre
00:21:57de Jean-Michel Fauverg,
00:21:58sorti le 8 octobre dernier.
00:22:00Ni capitulation,
00:22:01ni résignation.
00:22:02Osons le courage
00:22:03et c'est chez Fayard.
00:22:04Vous avez des questions ?
00:22:05Vous êtes les bienvenus.
00:22:060826 300 300.
00:22:07On est ensemble jusqu'à 19h30.
00:22:08Et autour de cette table
00:22:19avec Philippe David,
00:22:21bien entendu,
00:22:21Philippe Bilger,
00:22:22Jean-Michel Fauverg,
00:22:23ancien député
00:22:24et auteur de ce livre
00:22:26Ni capitulation,
00:22:27ni résignation,
00:22:28sorti chez Fayard
00:22:29le 8 octobre.
00:22:30On va en parler maintenant.
00:22:32Et Sabuel Motton,
00:22:33expert en communication
00:22:34chez Step,
00:22:35conseille.
00:22:36Mais maniez-vous le tronc,
00:22:40on va bientôt se mettre à table.
00:22:41Vous connaissez l'histoire
00:22:41de la femme qui va acheter
00:22:42un meuble chez Ikea ?
00:22:43Non, taisez-vous.
00:22:43Taisez-vous, taisez-vous
00:22:44parce que là, ça...
00:22:45Le tour de table.
00:22:46De l'actualité.
00:22:48Jean-Michel Fauverg,
00:22:50vous avez écrit ce livre,
00:22:52alors pour ceux
00:22:52qui ne vous connaîtraient pas,
00:22:54chef du raid
00:22:54de 2013 à 2017
00:22:56et puis député
00:22:57entre 2017
00:22:59et 2022.
00:23:00et vous avez voulu
00:23:02à un moment donné,
00:23:03j'imagine,
00:23:04à la suite de votre carrière,
00:23:05de ce que vous avez traversé
00:23:06d'une part sur le terrain
00:23:07et d'autre part,
00:23:08dans l'hémicycle,
00:23:09ce qui s'est passé,
00:23:10vous vous êtes dit
00:23:11il faut peut-être
00:23:12écrire quelque chose
00:23:13et il y a un mot
00:23:14qui revient
00:23:14qui est intéressant
00:23:15dans votre livre,
00:23:17c'est le courage,
00:23:18en fait.
00:23:19Oui, c'est exactement ça.
00:23:20C'est un livre
00:23:21qui m'a pris
00:23:22deux ans d'écriture,
00:23:24de recherche.
00:23:25Il est actualisé
00:23:27et on s'aperçoit
00:23:28que depuis des décennies,
00:23:29petit à petit,
00:23:30la France est en train
00:23:31de glisser
00:23:31parce que
00:23:33les dirigeants successifs
00:23:35sous nos yeux,
00:23:37de petites trahisons
00:23:39en grosses trahisons
00:23:43n'ont pas fait le job
00:23:45et ce qui était nécessaire
00:23:47et n'ont pas pris
00:23:47les décisions nécessaires
00:23:48et aujourd'hui,
00:23:49on est au fond du trou
00:23:50et il n'y a qu'à voir
00:23:51ce qui se passe
00:23:51aujourd'hui au Parlement.
00:23:53On était en train
00:23:54d'en parler.
00:23:55Tout ça par manque
00:23:55de courage
00:23:56et j'essaye
00:23:57de faire le bilan
00:23:58de ce qui s'est passé.
00:24:00Le fil rouge
00:24:01étant aussi
00:24:02le bouquin
00:24:05de Marc Bloch
00:24:06qui est
00:24:06L'étrange défaite
00:24:07et je constate
00:24:09et je ne suis pas
00:24:10le seul d'ailleurs,
00:24:11je constate
00:24:11qu'on a
00:24:14dans notre époque
00:24:15aujourd'hui
00:24:16beaucoup d'ingrédients
00:24:19qui ont conduit
00:24:20à cette étrange défaite
00:24:21de 40
00:24:21que Marc Bloch
00:24:22a analysé.
00:24:23Est-ce que Jean-Michel
00:24:25votre modestie
00:24:27est légendaire
00:24:27mais sérieusement
00:24:30est-ce que dans ce livre
00:24:32vous sortez
00:24:34de l'aspect
00:24:36et des activités
00:24:38pour lesquelles
00:24:38vous avez été
00:24:39à juste titre
00:24:41admiré
00:24:41tout le courage
00:24:43que vous avez manifesté
00:24:45à la tête du Raid ?
00:24:46Est-ce que
00:24:47c'est un livre
00:24:48qui peut servir
00:24:49aux politiques
00:24:51en général ?
00:24:52Est-ce que vous avez
00:24:53des points de vue
00:24:53sur tous les secteurs
00:24:55de la vie publique ?
00:24:56C'est une très bonne question
00:24:57et effectivement
00:24:58j'ai été chef du Raid
00:24:59j'ai été policier
00:25:00pendant 40 ans
00:25:00et chef du Raid
00:25:01mais j'ai été aussi
00:25:02député pendant 5 ans
00:25:04et j'ai vu
00:25:05comment les choses
00:25:05se passaient
00:25:06et j'ai vu les limites
00:25:07de l'État.
00:25:07En fait en réalité
00:25:08on est toujours
00:25:09en train d'accuser
00:25:10le pouvoir en place
00:25:11ou le pouvoir d'avant
00:25:12et bientôt
00:25:13le pouvoir d'après
00:25:14mais ce qu'on ne sait pas
00:25:16c'est que
00:25:16ce pouvoir
00:25:17s'est démuni
00:25:17de ces pouvoirs
00:25:18et que les contre-pouvoirs
00:25:20eux
00:25:20ont pris le pouvoir.
00:25:21On est par exemple
00:25:22dans un monde
00:25:23très judiciarisé
00:25:23alors que ce soit
00:25:25la justice judiciaire
00:25:26mais aussi la justice constitutionnelle
00:25:28le conseil d'État
00:25:29etc.
00:25:30On a aussi des ONG
00:25:31on a des associations
00:25:32on a des autorités
00:25:34administratives indépendantes
00:25:35qui sont extraordinaires
00:25:36l'ARCOM
00:25:38la défenseuse des droits
00:25:40la défenseuse
00:25:41des lieux de détention
00:25:42etc.
00:25:44la CNIL
00:25:44etc.
00:25:45qui empêchent l'État
00:25:47de s'exprimer
00:25:48et en tout cas
00:25:49qui revient
00:25:50pour ce qui est
00:25:51du Conseil d'État
00:25:52on a un exemple récent
00:25:53avec la loi des mineurs
00:25:53qui revient
00:25:54sur ce que
00:25:55les hommes et les femmes
00:25:56qui ont été
00:25:57choisis par le peuple
00:25:59et pour le peuple
00:26:00c'est-à-dire
00:26:01ceux qui ont été élus
00:26:02et bien ne peuvent plus
00:26:03faire leur travail
00:26:04parce que
00:26:05un certain nombre
00:26:06de personnes
00:26:07dans ces cours suprêmes-là
00:26:08a décidé
00:26:09que c'était pas
00:26:10par exemple
00:26:11en équation
00:26:12et la constitution
00:26:13sachant que
00:26:14on ne juge pas
00:26:15avec la constitution
00:26:16en juge
00:26:16sur un bloc
00:26:17de constitutionnalité
00:26:18et sur des jurisprudences
00:26:20qu'on a créées
00:26:21au fur et à mesure
00:26:21du temps
00:26:22qui permet
00:26:23de rendre
00:26:24tout obsolète
00:26:25tout ce que font
00:26:25les hommes politiques
00:26:26et les femmes politiques
00:26:27obsolètes
00:26:27Vous avez annoncé
00:26:28votre candidature
00:26:29à la présidentielle
00:26:29C'était récent
00:26:31Est-ce que
00:26:32vous êtes candidat
00:26:33à la présidentielle
00:26:34quand on a été
00:26:35député macroniste
00:26:36c'est pas être obligé
00:26:37de faire une rupture
00:26:38avec le bilan
00:26:39d'Emmanuel Macron
00:26:40quand on voit le bilan
00:26:41à N plus 8 ?
00:26:42Mais tout est
00:26:42attendez Philippe
00:26:44tout est dans le bouquin
00:26:45il suffit de lire le bouquin
00:26:47c'est une rupture
00:26:48avec tout ce qui a été
00:26:49fait auparavant
00:26:50pas tout
00:26:50il y a des choses
00:26:51qui ont fonctionné
00:26:52et chez Emmanuel Macron
00:26:53elles ont fonctionné
00:26:54il y a des choses
00:26:54qui ont fonctionné
00:26:55auparavant et tout
00:26:56mais aujourd'hui
00:26:57le marasme
00:26:58dans lequel on est
00:26:59c'est dû à
00:27:00une quarantaine d'années
00:27:02de politique
00:27:03où on a laissé aller
00:27:03les choses
00:27:04et effectivement
00:27:05on doit être en rupture
00:27:06sur un certain nombre
00:27:07de choses
00:27:07et j'aborde plein
00:27:09de problèmes
00:27:09dans ce domaine là
00:27:10qui sont loin
00:27:10de mes compétences
00:27:11de mes compétences
00:27:12de policier
00:27:13mais qui étaient
00:27:14tout proches
00:27:14de mes compétences
00:27:15de député
00:27:16je parle
00:27:17de la grande vieillesse
00:27:20je parle
00:27:20du millefeuille
00:27:21administratif
00:27:22je parle
00:27:23même de la transsexualité
00:27:25et je parle
00:27:27de toutes ces minorités
00:27:28qui essayent
00:27:30elles aussi
00:27:30de prendre le pouvoir
00:27:31alors que les minorités
00:27:33on doit les défendre
00:27:34mais qu'elles doivent
00:27:34respecter
00:27:35en démocratie
00:27:36c'est ça qui doit se passer
00:27:38normalement
00:27:38qu'elles doivent respecter
00:27:39la vie des majorités
00:27:41ça n'est pas du tout le cas
00:27:42il y a une espèce
00:27:42d'intersectionnalité
00:27:43comme dit nos
00:27:44les indigénistes
00:27:46etc
00:27:46qui fait que
00:27:47on essaye de tout casser
00:27:49de casser notre société
00:27:50et petit à petit
00:27:52on y arrive
00:27:52et c'est pour ça
00:27:53que je veux un sursaut
00:27:54c'est pour ça
00:27:54que je veux du courage
00:27:55et c'est pour ça
00:27:55que je me suis déclaré
00:27:56face au marasme actuel
00:27:58qui m'a
00:27:59je dois dire
00:28:00assez choqué
00:28:01aujourd'hui même
00:28:03et les jours précédents
00:28:05à l'Assemblée nationale
00:28:05pour ça que j'ai déclaré
00:28:06cette candidature là
00:28:08pour voir comment
00:28:09les choses vont bouillonner
00:28:10et on va essayer
00:28:11de travailler là-dessus
00:28:13faire bouger les choses
00:28:14le bouquin
00:28:15c'est un programme
00:28:16présidentiel
00:28:17qui était à disposition
00:28:18de tous
00:28:19maintenant je me le mets
00:28:20à disposition de moi-même
00:28:21allez Samuel Bauton
00:28:22vous êtes un homme de sécurité
00:28:23vous avez connu
00:28:24une des périodes
00:28:25les plus troubles
00:28:26pour la sécurité française
00:28:27je pense au Bataclan
00:28:28qui est un peu
00:28:28le point de départ
00:28:30de votre livre
00:28:30on se fera les 10 ans
00:28:31dans 15 jours
00:28:32et je me pose cette question
00:28:33aujourd'hui
00:28:34je dirais plus que trouble
00:28:35dramatique
00:28:35dramatique
00:28:36voilà
00:28:37je me pose une question
00:28:38aujourd'hui
00:28:39quel est votre regard
00:28:39sur la politique
00:28:42qui a été menée
00:28:42à l'intérieur
00:28:43ces 20 dernières années
00:28:43parce que d'un côté
00:28:44on a des ministres successifs
00:28:47qui nous expliquent
00:28:47qu'ils ont tout fait mieux
00:28:48que leurs prédécesseurs
00:28:49et que tout le monde
00:28:50et que les résultats sont bons
00:28:51et je vais vous dire une chose
00:28:52j'ai regardé les chiffres
00:28:53de l'Assemblée nationale
00:28:53il y a effectivement
00:28:54des progrès
00:28:55et de l'autre côté
00:28:56on a quand même
00:28:57ce débat assez latent
00:28:58sur la question
00:28:59de l'insécurité en France
00:29:00qui est ressenti
00:29:01par des franges
00:29:02de la population
00:29:02et du coup vous
00:29:03avec l'oeil que vous avez pu avoir
00:29:05vous avez connu
00:29:05le terrorisme
00:29:07c'est à dire
00:29:07c'est au-delà
00:29:07de ce qu'on évoquait
00:29:08tout à l'heure
00:29:08je parle des bandits
00:29:10et petits caïds de quartier
00:29:11comment vous le voyez
00:29:12et comment vous analysez
00:29:13ce travail ?
00:29:14écoutez sur le terrorisme
00:29:16en particulier
00:29:16là on peut
00:29:18on peut quand même
00:29:19se dire une chose
00:29:20c'est que les gouvernements
00:29:21successifs ont lutté
00:29:22contre le terrorisme
00:29:22que la justice
00:29:23pour le coup
00:29:24dans ce domaine là
00:29:25elle n'a pas la main
00:29:26qui tremble
00:29:27et que les choses
00:29:28sur l'acte d'attentat
00:29:29ou de préparation
00:29:30de l'attentat
00:29:31sont sévèrement réprimées
00:29:34il y a l'enquête d'abord
00:29:35c'est vraiment réprimée
00:29:36mais ce qu'on n'a pas fait
00:29:37ou on a peu fait
00:29:39c'est de travailler
00:29:39sur le terreau
00:29:41EAU
00:29:41du terrorisme
00:29:43le terreau du terreau
00:29:44ça on l'a pas fait
00:29:45on l'a fait avec une loi
00:29:46nous
00:29:47que moi j'ai votée
00:29:48qui s'appelait
00:29:48la loi sur le séparatisme
00:29:50qui a déjà fait évoluer
00:29:51les choses
00:29:52mais on ne le fait pas assez
00:29:53récemment on a eu
00:29:54un rapport
00:29:54sur les frères musulmans
00:29:55il va falloir
00:29:56se motiver là-dessus
00:29:59la deuxième chose
00:30:00il faut arrêter
00:30:01de fermer les yeux
00:30:02c'est ce que vous voulez dire
00:30:03oui bien évidemment
00:30:03et la deuxième chose
00:30:04deux mots
00:30:04ils ont le courage
00:30:05oui
00:30:05et puis autre chose
00:30:07de très très important
00:30:08c'est la lutte contre les stups
00:30:09ça choque
00:30:12qui financent le terrorisme
00:30:13c'est important de le dire
00:30:14qui financent le terrorisme
00:30:14ça choque
00:30:15quand je dis que
00:30:17dans notre société
00:30:19comme dans d'autres pays
00:30:20d'ailleurs
00:30:20mais on parle de la France
00:30:22il n'y a jamais eu
00:30:23jamais eu
00:30:24de stratégie politique
00:30:26je dis bien politique
00:30:27de la lutte contre le terrorisme
00:30:29sur le long terme
00:30:30sur une quinzaine d'années
00:30:31avec des gens
00:30:33qui se mettent autour de la table
00:30:33de toutes tendances confondues
00:30:34en disant
00:30:35comment on va lutter
00:30:35contre ce fléau-là
00:30:36il n'y a jamais eu ça
00:30:37et la seule stratégie
00:30:39que l'on a aujourd'hui
00:30:39c'est la stratégie
00:30:40des services de police
00:30:41l'OFAST etc
00:30:43mais ça veut dire
00:30:43que c'est quoi
00:30:44c'est du court terme
00:30:45c'est-à-dire que ça arrive
00:30:45c'est du court terme
00:30:46bien sûr
00:30:46et je vous rejoins
00:30:48chaque ministre de l'intérieur
00:30:52dit vous voyez
00:30:53on lutte contre le terrorisme
00:30:55regardez les saisies
00:30:55regardez les gens
00:30:56qu'on arrête
00:30:56mais ça c'est le boulot des flics
00:30:58on aurait aimé avoir
00:30:59alors la dernière loi
00:31:00est très bonne
00:31:01mais elle augmente
00:31:02la loi sur les narcos
00:31:05passée par Rotaillot
00:31:06elle augmente
00:31:07le pouvoir des flics
00:31:08mais il n'y a pas de stratégie
00:31:11si on avait voulu
00:31:12une stratégie
00:31:12plutôt que de créer
00:31:13un parquet anti-narcos
00:31:15anti-narcos
00:31:16on aurait créé
00:31:18des circonscriptions
00:31:19d'exception
00:31:20pour les condamner
00:31:20pas pour faire l'enquête
00:31:22pour faire l'enquête
00:31:23les flics
00:31:23et les magistrats
00:31:25savent le faire
00:31:25c'est ensuite
00:31:26les condamner très fortement
00:31:27et très rapidement
00:31:28et puis bon
00:31:30je développe tout un chapitre
00:31:33là-dessus
00:31:33parce que c'est important
00:31:33c'est la mer des batailles
00:31:35c'est ce qui nous pourrit
00:31:36la situation
00:31:36c'est ce qui nous pourrit
00:31:37aussi notre économie
00:31:39parce qu'elle se grisifie
00:31:41avec l'argent sale
00:31:42qui est injecté
00:31:43dans l'intérieur des économistes
00:31:44malheureusement
00:31:46on n'a plus le temps
00:31:47mais on pourra en reparler
00:31:48bien entendu
00:31:48ça s'appelle
00:31:49ni capitulation
00:31:50ni résignation
00:31:51oser le courage
00:31:52osons le courage
00:31:53c'est chez Fayard
00:31:54c'est sorti le 8 octobre
00:31:55on fait une petite pause
00:31:56et on revient dans un instant
00:31:56avec l'info en plus
00:31:57et on revient sur ces TGV
00:31:59supprimés sur la ligne sud-est
00:32:00après un acte de vandalisme
00:32:02à tout de suite
00:32:02Sud Radio
00:32:03c'est vous qui donnez le temps
00:32:05tout le monde ne peut appeler
00:32:06donner son avis
00:32:07qui plaise ou qui ne plaise pas
00:32:08l'important c'est
00:32:09d'essayer de rester constructif
00:32:10j'aime bien l'esprit
00:32:11qu'il y a chez vous
00:32:12Sud Radio
00:32:13parlons vrai
00:32:14les vrais voix Sud Radio
00:32:1618h-20h
00:32:17Cécile Dominibus
00:32:19Philippe David
00:32:20et autour de cette table
00:32:21chers amis
00:32:22et merci d'abord
00:32:22d'être là
00:32:24tous les soirs
00:32:26entre 17h et 20h
00:32:27on est très heureux
00:32:28avec Philippe David
00:32:29de vous accueillir
00:32:29autour de cette table
00:32:30Philippe Bilger
00:32:31Jean-Michel Fauverg
00:32:32ancien député
00:32:34nouvellement auteur
00:32:35et ancien patron du RAID
00:32:36avec ce livre
00:32:38ni capitulation
00:32:39ni résignation
00:32:40sorti chez Fayard
00:32:42avec tout un tas
00:32:43de propositions
00:32:44pas que sécuritaires
00:32:45un petit peu partout
00:32:45puisque le jeu d'homme
00:32:47oui oui c'est encore
00:32:48un jeune homme
00:32:49Jean-Michel Fauverg
00:32:49se présente
00:32:51à la présidence
00:32:51de la France
00:32:53voilà
00:32:54et puis
00:32:54ça va Philippe David ?
00:32:56ça va très bien
00:32:57et vous ?
00:32:57allez tout de suite
00:32:58l'info en plus
00:32:59les vrais voix
00:33:01sud radio
00:33:01et des TGV supprimés
00:33:03sur la ligne
00:33:04sud-est
00:33:05après un acte
00:33:05de vandalisme
00:33:06oui
00:33:07depuis ce matin
00:33:086h
00:33:08elle est paralysée
00:33:09par un acte
00:33:10de vandalisme
00:33:10entre Lyon et Avignon
00:33:11à proximité de Valence
00:33:1216 câbles incendiés
00:33:14et des trains supprimés
00:33:15jusqu'à 3h de retard
00:33:17entre Paris et le Sud
00:33:18la SNCF passe
00:33:19d'une reprise
00:33:19progressive
00:33:20ce soir
00:33:20nous sommes en compagnie
00:33:21de Michel Kidor
00:33:22vice-président
00:33:23de la FNOT
00:33:24la Fédération Nationale
00:33:25des Associations
00:33:26d'Usage et des Transports
00:33:28Michel Kidor
00:33:29bonsoir
00:33:29bonsoir
00:33:30merci
00:33:30d'avoir accepté
00:33:32notre invitation
00:33:32à Sud Radio
00:33:33moi j'ai envie
00:33:34de vous poser une question
00:33:35est-ce que finalement
00:33:36nos réseaux ferrés
00:33:37sont-ils vulnérables ?
00:33:40écoutez
00:33:40comme toutes les activités
00:33:41en réseau
00:33:42malheureusement
00:33:42je rappelle qu'en France
00:33:44il y a 30 000 km
00:33:45de voies ferrées
00:33:47et que
00:33:48dont un bon nombre
00:33:50de kilomètres
00:33:50se trouvent
00:33:51en race campagne
00:33:51il est évidemment
00:33:53impossible
00:33:54de surveiller
00:33:55l'ensemble
00:33:56de ce kilométrage
00:33:56tout contrôlé
00:33:57alors la SNCF
00:33:59qui vous parlera sans doute
00:34:00je sais qu'elle
00:34:01elle met en place
00:34:02des surveillances
00:34:03des patrouilles
00:34:03des drones
00:34:04etc
00:34:05mais on est
00:34:06dans une industrie
00:34:07de réseaux
00:34:07qui est vulnérable
00:34:08comme d'ailleurs
00:34:09le sont
00:34:09les lignes électriques
00:34:10aériennes
00:34:11les réseaux de télécom
00:34:12et autre chose
00:34:13donc on entre
00:34:14dans une phase
00:34:15où là
00:34:16ce qui est préoccupant
00:34:17jusqu'à maintenant
00:34:17on avait des vols de cuivre
00:34:18puisque les câbles
00:34:19les câbles de cuivre
00:34:20commandent la signalisation
00:34:21et les aiguillages
00:34:22et ça se rend très cher
00:34:23c'est pour ça qu'on les vole
00:34:24et qui se rend très cher
00:34:25mais maintenant
00:34:26on est passé à une phase
00:34:27un peu supérieure
00:34:28le premier exemple
00:34:29retentissant a eu lieu
00:34:30il y a un peu plus d'un an
00:34:31le premier jour
00:34:32des JO
00:34:33il y a trois lignes TGV
00:34:35qui ont été
00:34:35en même temps
00:34:36et vous dites
00:34:38vandalisme
00:34:39moi je dirais sabotage
00:34:40et là on est quasiment
00:34:42dans la même dimension
00:34:43alors il se trouve que là
00:34:44on a eu la conjugaison
00:34:46d'un vol de cuivre
00:34:48et un peu plus loin
00:34:50d'un acte de vandalisme
00:34:52d'un acte de sabotage
00:34:53qui consiste
00:34:54non pas à voler les câbles
00:34:55mais les incendiers
00:34:55ce qui revient au même
00:34:57et ce qui oblige
00:34:59la SNCF
00:34:59à réparer
00:35:00seulement effectivement
00:35:01ça prend du temps
00:35:02ce qui met en danger
00:35:02les passagers
00:35:03bien entendu
00:35:04et puisque la sécurité
00:35:06quand même
00:35:06la règle d'or
00:35:07la SNCF
00:35:07est là évidemment
00:35:08dès que ce type
00:35:10de moyens de communication
00:35:12est coupé
00:35:12tout s'arrête
00:35:13donc on est là
00:35:15dans une phase
00:35:15où ce qui montre bien
00:35:16la vulnérabilité
00:35:18des industries en réseau
00:35:19à partir d'un certain moment
00:35:20et c'est pas la première fois
00:35:21que ça se produit
00:35:21Est-ce qu'à votre avis
00:35:23ça peut relever
00:35:24d'activités terroristes ?
00:35:27Écoutez monsieur Bilger
00:35:29peut-être
00:35:30mais moi je ne suis pas
00:35:31du ministère de l'Intérieur
00:35:32donc je pense
00:35:33qu'il faut poser la question
00:35:34on est quand même
00:35:36sur des actes
00:35:36sur des actes délibérés
00:35:38qui laissent à penser
00:35:40On peut se poser la question
00:35:42Jean-Michel Fauverg
00:35:42Il y a deux types
00:35:44de comportements
00:35:44d'abord le vol de matériaux
00:35:45ça a été dit
00:35:47et ça c'est pour
00:35:48faire beaucoup d'argent
00:35:50parce que ça rapporte beaucoup
00:35:51et ensuite
00:35:52il y a de plus en plus
00:35:53de groupuscules
00:35:53de groupuscules
00:35:54qui font effectivement
00:35:55des sabotages
00:35:56alors on peut appeler ça
00:35:57du terrorisme
00:35:58mais c'est des objectifs
00:36:00très précis
00:36:01justement pour s'opposer
00:36:02à l'État
00:36:03c'est-à-dire casser
00:36:04les réseaux de l'État
00:36:05que ce soit
00:36:06les réseaux ferrés
00:36:07que ce soit
00:36:07les réseaux téléphoniques
00:36:09etc.
00:36:10c'est-à-dire
00:36:10des groupuscules
00:36:12qui prévoient
00:36:13des stratégies
00:36:14pour faire ça
00:36:15et c'est sans doute
00:36:16ce qu'on a vécu là
00:36:17Je serai très bref
00:36:19mais mon esprit taquin
00:36:20me fait remarquer
00:36:20que ça coïncide
00:36:21avec une semaine de vacances
00:36:22non ?
00:36:23Oui
00:36:23ça coïncide souvent
00:36:25avec un événement
00:36:26pour avoir un impact maximum
00:36:27une centaine de trains
00:36:31une centaine de TGV
00:36:31qui sont calés
00:36:32qui sont bloqués
00:36:33et ce qui impacte
00:36:34en direct
00:36:35au moins 50 000 voyageurs
00:36:37plus avec les gens
00:36:38qui sont en attente
00:36:39ou en correspondance
00:36:40Une question
00:36:41quand on est le conducteur
00:36:43de train
00:36:44à quel moment
00:36:44il s'en rend compte
00:36:45est-ce qu'il a le temps
00:36:46d'anticiper
00:36:47comment ça se passe ?
00:36:48Oui parce que
00:36:49dans les TGV
00:36:50ils ont répétition
00:36:50de la signalisation
00:36:51en cabine
00:36:52donc dès qu'il y a
00:36:52quelque chose
00:36:52qui ne va pas
00:36:53tout se met au rouge
00:36:54et il s'arrête
00:36:55Donc là-dessus
00:36:56il y a des sécurités
00:36:59redondantes
00:37:00qui font que là
00:37:01on n'exclure rien
00:37:02il n'y a pas de signaux
00:37:04le long des voies de TGV
00:37:05parce que les trains
00:37:06vont trop vite
00:37:06les signaux sont en cabine
00:37:08et le chauffeur
00:37:09est continuellement informé
00:37:10de la signalisation
00:37:11en amont
00:37:12Michel Kidor
00:37:13est-ce que
00:37:13quand des personnes
00:37:14qui font des sabotages
00:37:15comme on l'avait dit
00:37:16comme ça
00:37:16sont arrêtées
00:37:17est-ce qu'elles sont
00:37:17durement sanctionnées
00:37:18par la justice
00:37:19ou est-ce que les peines
00:37:20sont allées
00:37:21on va dire
00:37:21coup-ci-coup-ça ?
00:37:23Écoutez je sais
00:37:23mais alors là
00:37:24je ne suis pas compétent
00:37:26en la matière
00:37:26mais je sais que
00:37:27les auteurs
00:37:29d'un acte de vandalisme
00:37:30commis l'année dernière
00:37:31ont été pris
00:37:33et ont été emprisonnés
00:37:35mais pour l'instant
00:37:37nous nous nous préoccuperons
00:37:38plutôt du sort
00:37:39des voyageurs
00:37:40qui il faut le dire
00:37:42parce qu'il faut
00:37:42l'occasion de le dire ici
00:37:44la SNCF les rembourse
00:37:45ou les dédommages
00:37:47donc là-dessus
00:37:48il y a une certaine sécurité
00:37:49il y a une prise en charge
00:37:50la SNCF a appris son métier
00:37:53il y a un coup d'apprentissage
00:37:54mais maintenant
00:37:54moi-même
00:37:56j'ai eu un train supprimé
00:37:57il y a 8 jours
00:37:57à cause de la tempête
00:37:58un TGV
00:37:58j'ai été remboursé
00:38:00dans les 48 heures
00:38:00Merci en tout cas
00:38:02Michel Kidor
00:38:02pour votre expertise
00:38:03vous êtes vice-président
00:38:05de la FNOT
00:38:05c'est la Fédération Nationale
00:38:06des Associations d'Usagers
00:38:07des Transports
00:38:09et tout de suite
00:38:09et si vous étiez ministre
00:38:11Les vraies voix sud radio
00:38:13si j'étais ministre
00:38:15Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:38:16Je suis ministre
00:38:17je ne sais rien faire
00:38:18Et pourtant
00:38:19il va bien falloir
00:38:20que vous fassiez quelque chose
00:38:21et si vous étiez ministre
00:38:23de la ville
00:38:24et Diane
00:38:25qui nous appelle
00:38:25de Perpignan
00:38:26bonsoir Diane
00:38:27bonsoir Madame la ministre
00:38:28je vais y arriver
00:38:31quelle serait
00:38:32votre première proposition ?
00:38:35Bonsoir oui
00:38:37ma proposition
00:38:38avant tout
00:38:39c'est d'engager
00:38:40un audit
00:38:41un audit
00:38:42par une entreprise
00:38:44carrément indépendante
00:38:45pour savoir carrément
00:38:46les finances
00:38:47qu'il y a
00:38:47pour pouvoir
00:38:48engendrer
00:38:49et donner des sous
00:38:50si on peut
00:38:52ou si on ne peut pas
00:38:52et puis pour savoir
00:38:53vraiment les dettes
00:38:54qu'il y aura
00:38:54dans toutes les communes
00:38:56de France
00:38:58parce qu'on ne peut pas
00:38:59maintenant engager
00:39:00faire des maisons
00:39:03quoi que ce soit
00:39:04des appartements
00:39:05ou les rénovations
00:39:06ou donner des primes
00:39:07à des associations
00:39:08sans savoir
00:39:09maintenant
00:39:09où l'argent
00:39:10elle va
00:39:10donc les audits
00:39:11ça nous permettrait
00:39:12de savoir
00:39:12au moins
00:39:13de flécher
00:39:13la dette réelle
00:39:15la dette
00:39:17qu'il y aurait
00:39:17et de flécher
00:39:18l'argent
00:39:18que l'on donnerait
00:39:19c'est les premières choses
00:39:19que je ferais
00:39:20avec ces merveilles
00:39:23d'accent
00:39:23moi je vote
00:39:24à fond
00:39:24pour cette ministre
00:39:25c'est pas comme ça
00:39:27que ça passe
00:39:27Diane est la chasseresse
00:39:31à la dépense publique
00:39:32c'est ça
00:39:33pas mal
00:39:34je viens de poser
00:39:39la question
00:39:40à Tchad GPT
00:39:41du coup je me suis dit
00:39:42on va voir ce que ça donne
00:39:43parce que j'imagine
00:39:43que des ministres
00:39:43doivent le faire
00:39:44donc lancer un plan
00:39:45national de revitalisation
00:39:46des quartiers
00:39:47par l'emploi local
00:39:48et la dignité sociale
00:39:49avec des maisons
00:39:50de la réussite
00:39:50et des impositions
00:39:52d'emplois locaux
00:39:53sur les marchés publics
00:39:54ben écoutez
00:39:54j'ai envie de dire
00:39:55que Tchad GPT
00:39:56fait un meilleur boulot
00:39:57que nos 5 derniers
00:39:58ministres de la ville
00:39:59c'est ça
00:40:00l'idée du bilan
00:40:03avant de réinvestir
00:40:06c'est quelque chose
00:40:08qu'on devrait faire
00:40:08tout le temps
00:40:09mais qu'on devrait faire
00:40:11sur les lois
00:40:11sur plein de choses
00:40:12dans le livre
00:40:14je donne l'exemple
00:40:15de la santé
00:40:16le nombre de milliards
00:40:17qui ont été mis
00:40:19qui ont été annoncés
00:40:20il n'y a jamais eu
00:40:21de bilan de fait
00:40:21sur quoi que ce soit
00:40:22comment les choses
00:40:23fonctionnent
00:40:23etc
00:40:24sur la police nationale
00:40:25et la gendarmerie nationale
00:40:26je tiens à vous dire
00:40:26une chose
00:40:26qui me semble importante
00:40:27dans notre pays
00:40:28si vous rajoutez
00:40:29police et gendarmerie
00:40:30avec les unités
00:40:34de renfort
00:40:35vous êtes
00:40:37un des pays
00:40:38les plus fliqués
00:40:38en Europe
00:40:39et pourtant
00:40:40on continue
00:40:41à mettre de l'argent
00:40:41et on continue
00:40:43à demander
00:40:43de l'argent
00:40:45de la ressource
00:40:45il faut savoir
00:40:46je crois que
00:40:48ces bilans
00:40:49nous permettraient
00:40:49de bien flécher
00:40:50les choses
00:40:51de savoir ce qu'on a fait
00:40:52déjà du fric
00:40:52qu'on a déjà donné auparavant
00:40:53et si ça fonctionne
00:40:55pourquoi ça fonctionne
00:40:56pas
00:40:57et peut-être
00:40:58avant que d'en donner
00:40:59de nouveau
00:41:00qu'on n'a pas
00:41:00c'est très étonnant
00:41:02d'ailleurs
00:41:03parce que les pouvoirs
00:41:04qui veulent faire
00:41:05un devoir d'inventaire
00:41:07qui veulent
00:41:07sont critiqués
00:41:08en général
00:41:09comme s'ils se cherchaient
00:41:10par avance
00:41:11des excuses
00:41:12et moi je tiens à dire
00:41:13comme aujourd'hui
00:41:14on a un jour anniversaire
00:41:15le premier plan banlieue
00:41:16c'était 1977
00:41:18Lionel Stolleru
00:41:19quand on voit
00:41:20ce que sont devenus
00:41:20les banlieues aujourd'hui
00:41:21là je pense qu'il faudrait
00:41:22faire un audit
00:41:23en long
00:41:23en large
00:41:23et en travers
00:41:24en tout cas
00:41:24madame la ministre
00:41:25merci beaucoup
00:41:26d'avoir accepté
00:41:26cette invitation
00:41:27au pied levé
00:41:28si je puis dire
00:41:28dans votre agenda
00:41:29de ministre
00:41:30Diane
00:41:32merci Diane
00:41:34très chargée
00:41:35très chargée
00:41:35très chargée
00:41:36très chargée
00:41:37très chargée
00:41:38embrassez votre cabinet
00:41:39pour nous
00:41:40merci beaucoup
00:41:41en tout cas
00:41:41dans un instant
00:41:42le coup de gueule
00:41:43de Philippe David
00:41:44l'état est ignoble
00:41:46avec nos éleveurs
00:41:47on va en parler
00:41:48dans quelques instants
00:41:48en attendant
00:41:49comment transmettre
00:41:50son entreprise
00:41:51lui il est landais
00:41:52et pas Perpignanais
00:41:53c'est Grégoire Darigaud
00:41:54allez à tout de suite
00:41:55Fininfra Invest
00:41:56optimisez la session
00:41:58de votre PME
00:41:59présente
00:42:00comment transmettre
00:42:02son entreprise
00:42:03Céline Boissard
00:42:03bonjour
00:42:04merci beaucoup
00:42:05d'être avec nous
00:42:05vous êtes dirigeante
00:42:06et fondatrice de Fininfra
00:42:08un cabinet spécialisé
00:42:09dans la session
00:42:10des entreprises
00:42:10et ça tombe bien
00:42:11parce que c'est
00:42:11notre thème du jour
00:42:13avec vous Céline
00:42:14j'aimerais qu'on puisse
00:42:15répondre à une question
00:42:16que tous les dirigeants
00:42:17se sont sans doute
00:42:18déjà posée
00:42:19est-ce que c'est
00:42:20le bon moment
00:42:21pour vendre mon entreprise
00:42:23une question
00:42:23qu'ils se sont posées
00:42:24mais ils n'ont pas
00:42:25forcément de réponse
00:42:26évidente
00:42:26justement
00:42:27quelle est votre expérience
00:42:29sur ce sujet
00:42:29bonjour Grégoire
00:42:31effectivement
00:42:32c'est une question
00:42:33que les dirigeants
00:42:33de PME
00:42:34me posent fréquemment
00:42:35je les incite
00:42:36à observer
00:42:37certains indicateurs
00:42:38tels que la maturité
00:42:40et la performance
00:42:40de l'entreprise
00:42:41ainsi que la dynamique
00:42:42du secteur d'activité
00:42:44dans lequel elles évoluent
00:42:45le bon moment
00:42:46c'est également
00:42:47lorsque le dirigeant
00:42:48est prêt à passer
00:42:49à l'action
00:42:49il faut savoir
00:42:51que vendre
00:42:52c'est un acte stratégique
00:42:53il ne doit pas être
00:42:54une réaction
00:42:55aux aléas
00:42:56de la vie
00:42:56d'une entreprise
00:42:57mais un moment
00:42:58pour la valoriser
00:42:59alors Céline
00:43:00c'est quoi
00:43:00les signaux
00:43:02qui montrent
00:43:02qu'une entreprise
00:43:03est prête
00:43:04à être transmise
00:43:05Grégoire
00:43:06parmi les principaux signaux
00:43:08qu'il faut retenir
00:43:09je recommande
00:43:09d'être attentif
00:43:10d'une part
00:43:11aux performances
00:43:11de l'entreprise
00:43:12sont-elles stables
00:43:13ou en croissant
00:43:14sur plusieurs exercices
00:43:16également regarder
00:43:18et être attentif
00:43:20à la structure manageriale
00:43:21de l'entreprise
00:43:22comment est-elle organisée
00:43:24quid de l'autonomie
00:43:25des équipes
00:43:26et de l'entreprise
00:43:27vis-à-vis
00:43:27de son dirigeant
00:43:28également
00:43:29d'avoir une vision claire
00:43:31sur la suite du projet
00:43:33du dirigeant
00:43:33pourquoi souhaite-t-il
00:43:35transmettre
00:43:36ou pourquoi souhaite-t-il
00:43:38s'adosser
00:43:39à un partenaire stratégique
00:43:41afin de poursuivre
00:43:42le développement
00:43:42de sa PME
00:43:43alors Véas
00:43:44est-ce qu'il y a des moments
00:43:45qui sont moins propices
00:43:46pour cette session ?
00:43:47tout à fait
00:43:48il existe des moments
00:43:50moins propices
00:43:50qu'il faut savoir déceler
00:43:52afin d'éviter
00:43:53de se lancer
00:43:53dans un process
00:43:54où le dirigeant
00:43:55ne serait pas en position
00:43:56de bien valoriser
00:43:58sa PME
00:43:59ces signaux
00:44:00peuvent être
00:44:00une perte de vitesse
00:44:01une baisse de chiffre d'affaires
00:44:03des marchés commerciaux
00:44:04perdus par exemple
00:44:05ou alors
00:44:06une réorganisation
00:44:07manageriale
00:44:08voire de production
00:44:09dans l'entreprise
00:44:10et également
00:44:11lorsque le dirigeant
00:44:12est à la veille
00:44:13du départ à la retraite
00:44:15il va manquer
00:44:16de temps
00:44:16alors justement
00:44:17Céline
00:44:18pour tous les dirigeants
00:44:19qui nous écoutent
00:44:20peut-être qu'ils se demandent
00:44:21comment est-ce qu'ils peuvent
00:44:22garder la main
00:44:23sur ce timing
00:44:24c'est important
00:44:25que le dirigeant
00:44:26puisse garder la main
00:44:28sur ce timing
00:44:28et afin de le maîtriser
00:44:30je leur recommande
00:44:32de mettre en place
00:44:32des outils de pilotage
00:44:34d'entreprise
00:44:35afin de suivre régulièrement
00:44:36les indicateurs
00:44:37de performance
00:44:38et in fine
00:44:39la valorisation
00:44:40potentielle
00:44:41de celle-ci
00:44:41en étant également
00:44:43attentifs
00:44:44aux tendances
00:44:45de leur secteur
00:44:45d'activité
00:44:46et en s'entourant
00:44:48de conseils
00:44:49capables
00:44:49d'identifier
00:44:50les bonnes opportunités
00:44:51ainsi
00:44:52ils anticipent
00:44:54et ils restent
00:44:55acteurs
00:44:55de leur transmission
00:44:56et ils ne sont pas
00:44:57de simples spectateurs
00:44:59et puis quelles sont
00:45:00les situations
00:45:01qui fragilisent
00:45:02le plus une session
00:45:03et de votre expérience
00:45:05comment est-ce qu'un dirigeant
00:45:06peut les anticiper
00:45:08concrètement ?
00:45:09alors une situation
00:45:10que je rencontre
00:45:11régulièrement
00:45:11c'est d'attendre
00:45:12d'être à la veille
00:45:13de la retraite
00:45:14pour agir
00:45:15le bon réflexe
00:45:16c'est d'amorcer
00:45:17sa réflexion
00:45:18quand tout va bien
00:45:19quand l'entreprise
00:45:20est forte
00:45:21et que son dirigeant
00:45:22a du temps
00:45:23devant lui
00:45:24une seconde situation
00:45:26c'est de penser
00:45:26que la session
00:45:27se décide
00:45:28du jour au lendemain
00:45:29et non
00:45:30le bon réflexe
00:45:31ce serait
00:45:31d'anticiper
00:45:32de réfléchir
00:45:33à la session
00:45:34de son entreprise
00:45:35quel que soit
00:45:37son stade
00:45:38de développement
00:45:39et enfin
00:45:40rester seul
00:45:41dans sa réflexion
00:45:42c'est risquer
00:45:43de passer
00:45:43à côté du bon timing
00:45:45et donc le bon réflexe
00:45:47c'est de s'appuyer
00:45:47sur un regard extérieur
00:45:49pour croiser
00:45:49son ressenti
00:45:51et la réalité
00:45:52du marché
00:45:53vous voulez transmettre
00:45:54votre entreprise
00:45:55faites-vous accompagner
00:45:56merci beaucoup
00:45:56Céline Boissard
00:45:57merci
00:45:58comment transmettre
00:45:59son entreprise
00:46:00avec Fininfra Invest
00:46:02optimisez la session
00:46:03de votre PME
00:46:04allez vous restez avec nous
00:46:06je vous rappelle toujours
00:46:06que vous avez la possibilité
00:46:07de gagner
00:46:08une très belle montre
00:46:09Kelton
00:46:10c'est facile
00:46:11vous voulez remporter
00:46:12cette très belle montre
00:46:14la marque iconique
00:46:15pour de l'horlogerie française
00:46:17c'est facile
00:46:18vous prenez
00:46:19votre SMS
00:46:20vous écrivez
00:46:20sud
00:46:21vous l'envoyez
00:46:23au 7
00:46:2320
00:46:2418
00:46:24par SMS
00:46:24et bam
00:46:25c'est peut-être vous
00:46:26qui allez gagner
00:46:27et puis dans un instant
00:46:28on va revenir
00:46:29après le coup de gueule
00:46:31de Philippe David
00:46:32on viendra sur
00:46:33cette question
00:46:34et cet anniversaire
00:46:35les 20 ans
00:46:35c'était en 2005
00:46:38Philippe David
00:46:39les 20 ans
00:46:40des émeutes
00:46:41avec cette question
00:46:42sur la police
00:46:43qui reste encore
00:46:44toujours pointée du doigt
00:46:45oui cette question
00:46:46la police est-elle
00:46:47trop souvent injustement accusée
00:46:49vous dites oui
00:46:49à 89%
00:46:51vous voulez réagir
00:46:52le 0826 300 300
00:46:54et tout de suite
00:46:55le coup de gueule
00:46:56de Philippe David
00:46:56juste après
00:46:57Sud Radio
00:46:59Sud Radio
00:46:59Parlons Vrai
00:47:00Parlons Vrai
00:47:00Sud Radio
00:47:01Parlons Vrai
00:47:02Les Vraies Voix Sud Radio
00:47:0318h-20h
00:47:05Cécile Dominibus
00:47:06Philippe David
00:47:07et ceux qui vont l'écouter
00:47:09religieusement
00:47:10autour de cette table
00:47:11Philippe Bilger
00:47:12bien entendu
00:47:12avec Jean-Michel Fauvergue
00:47:14qui vient avec son livre
00:47:15Ni capitulation
00:47:16ni résignation
00:47:17Osons le courage
00:47:18et c'est chez Fayard
00:47:19Samuel Bauton est avec nous
00:47:20expert en communication
00:47:21chez Step Conseil
00:47:22et tout de suite
00:47:23la parole
00:47:24je dis envie de dire
00:47:25est à Philippe David
00:47:26Les Vrai Voix Sud Radio
00:47:28Pas content
00:47:29Pas content
00:47:29Le coup de gueule
00:47:30de Philippe David
00:47:31Pas content
00:47:32Comme d'habitude
00:47:33je vais remettre
00:47:34le clocher du village
00:47:35du village
00:47:36ou plutôt
00:47:36de milliers de villages
00:47:38ces villages
00:47:38situés en bord de mer
00:47:39dans les montagnes
00:47:40ou les campagnes
00:47:41dans lesquelles
00:47:41vivent nos éleveurs
00:47:42qu'ils soient
00:47:42bovins, ovins
00:47:44porcins
00:47:44ou avicoles
00:47:45si j'ai oublié
00:47:46une catégorie
00:47:47quelle qu'elle soit
00:47:47je vous prie
00:47:48de m'en excuser
00:47:49pourquoi nos éleveurs
00:47:50parce que je pense
00:47:51qu'on ne parle pas
00:47:52assez d'eux
00:47:52en ce moment
00:47:53alors que deux catégories
00:47:55d'entre eux
00:47:55en particulier
00:47:56vivent une crise
00:47:57terrible
00:47:57commençons par
00:47:59les éleveurs bovins
00:47:59qui sont frappés
00:48:00par la dermatose
00:48:01modulaire contagieuse
00:48:02DNC
00:48:03et dont certains troupeaux
00:48:05ont été intégralement
00:48:06abattus
00:48:07les articles de journaux
00:48:08dans lesquels
00:48:09ils relatent leur désespoir
00:48:10m'a fendu le coeur
00:48:11une situation qui rappelle
00:48:13avec une crainte
00:48:14bien moins importante
00:48:15pour la santé humaine
00:48:16la crise de la vache folle
00:48:17il y aura 30 ans
00:48:18l'an prochain
00:48:19outre les éleveurs bovins
00:48:20les éleveurs avicoles
00:48:21sont eux aussi frappés
00:48:23par une maladie
00:48:23qui revient régulièrement
00:48:24celle-ci étant transportée
00:48:26par les oiseaux migrateurs
00:48:27la grippe aviaire
00:48:28les mots d'un agriculteur
00:48:30du cher publié
00:48:31dans la presse
00:48:31montait également
00:48:32mille larmes aux yeux
00:48:33lorsqu'il raconte
00:48:34comment en quelques heures
00:48:35on a abattu
00:48:36les 800 volailles
00:48:37poules, poulet, coques
00:48:38d'Inde ou oies
00:48:39un éleveur déjà frappé
00:48:40pour ses ovins
00:48:41par la fièvre catarale
00:48:43ovine
00:48:43et en lisant ces histoires
00:48:45qui frappent un peu
00:48:46partout en France
00:48:47je me suis souvenu
00:48:48de cet éleveur
00:48:48de canard du Gers
00:48:49qui il y a quelques années
00:48:50avait pleuré
00:48:51au micro de Sud Radio
00:48:52après qu'on est abattu
00:48:53pour la troisième fois
00:48:54son cheptel
00:48:55pour cause de grippe aviaire
00:48:57et d'alors
00:48:57plusieurs questions se posent
00:48:59ne va-t-on pas trop loin
00:49:01dans le principe de précaution
00:49:03ne pourrait-on pas éviter
00:49:04ces abattages massifs
00:49:06qui tuent des exploitations entières
00:49:08est-ce qu'il n'y aurait pas
00:49:09d'autre méthode
00:49:10que ces méthodes
00:49:11pour le moins expéditives
00:49:12tant préventivement
00:49:13que dans la gestion des maladies
00:49:15une fois que celles-ci sont arrivées
00:49:16est-ce que l'état
00:49:17est irréprochable
00:49:18en termes de délai
00:49:19et de montant d'indemnisation
00:49:20quand il oblige un éleveur
00:49:22à abattre l'ensemble
00:49:23de son cheptel
00:49:24de nombreuses questions
00:49:26que je me pose
00:49:27et pour lesquelles
00:49:28nous sommes des millions
00:49:29à attendre des réponses
00:49:30en pensant bien évidemment
00:49:32à nos éleveurs
00:49:33comme vous ne dénoncez jamais
00:49:36mon cher Philippe
00:49:37sans avoir de solution
00:49:38à quoi pensez-vous ?
00:49:40le sujet est très technique
00:49:41c'est pour ça que
00:49:43c'est différent
00:49:44que ce soit
00:49:44la dermatose nodulaire contagieuse
00:49:46la grippe aviaire
00:49:47qui vient par les oiseaux
00:49:48la fièvre catarale
00:49:50il y a eu aussi
00:49:50la fièvre rafteuse
00:49:51à d'autres moments
00:49:52ce n'est pas une solution unique
00:49:54mais je pense que
00:49:55les méthodes sont trop radicales
00:49:57à mon avis
00:49:57de tout abattre
00:49:59comme ça
00:49:59et de laisser nos éleveurs
00:50:01dans le désespoir
00:50:01après on en parlait
00:50:02avec Philippe
00:50:03hors antenne
00:50:03juste avant ce sujet-là
00:50:05c'est de dire
00:50:05il y a un accompagnement
00:50:06forcément psychologique
00:50:07de ces gens
00:50:08c'est-à-dire qu'ils les ont élevés
00:50:10même si leur faim
00:50:12et on connaît leur faim
00:50:13c'est d'anticiper financièrement
00:50:14de leur dire
00:50:15voilà on vous a bloqué
00:50:16une partie de l'argent
00:50:17vous pourrez vivre
00:50:18parce que là
00:50:19si vous n'avez plus de cheptel
00:50:20de rien du tout
00:50:21de quoi allez-vous vivre
00:50:22c'est juste un accompagnement
00:50:23et d'anticipation
00:50:24de ça
00:50:24en disant
00:50:24il y a un problème
00:50:25on débloque un programme
00:50:27et puis on le met en place
00:50:28et on les accompagne
00:50:29on les laisse pas
00:50:30on arrive chez eux
00:50:31on abat tout le monde
00:50:32au revoir
00:50:32on aura un chèque
00:50:33à Paco à la Trinité
00:50:35voilà
00:50:35il y a un chèque
00:50:36qui n'arrive pas tout de suite
00:50:36c'est comme ça que ça se passe
00:50:37c'est à peu près
00:50:39ce qu'ils disent
00:50:39c'est à peu près ce qu'ils disent
00:50:40dans à peu près tous les médias
00:50:41j'ai lu notamment
00:50:42le cas d'éleveurs du Jura
00:50:43qui avaient eu
00:50:44tous leurs cheptels bovins
00:50:45abattus
00:50:46je pense que
00:50:47par-delà
00:50:48par-delà l'aspect économique
00:50:50etc
00:50:51je pense que ça doit faire
00:50:52un choc aussi
00:50:53terrible
00:50:53de voir ces bêtes
00:50:54abattues
00:50:55comme ça
00:50:56toutes les bêtes
00:50:57c'est vrai
00:50:57c'est votre travail
00:51:00on avait plein de bêtes partout
00:51:02il n'y a plus rien
00:51:02c'est terrible
00:51:03et on voit
00:51:06qu'ils sont
00:51:06très impactés
00:51:08très impactés
00:51:09je vous dis
00:51:10ça m'a fondu le cœur
00:51:10parce qu'ils s'investissent
00:51:11parce qu'ils s'investissent énormément
00:51:12bien sûr
00:51:12les professions agricoles
00:51:15sont évidemment
00:51:16en détresse depuis de nombreuses années
00:51:18c'est même une crise européenne
00:51:20c'est à dire
00:51:21ce que vous avez évoqué en France
00:51:22Philippe
00:51:22vous pouvez le transposer
00:51:24à plusieurs pays d'Europe
00:51:25et en vous écoutant
00:51:27et en regardant un peu
00:51:28ce qui se passe
00:51:28je me pose la question
00:51:29est-ce que l'agriculture
00:51:30et ces professions-là
00:51:31existeront encore
00:51:32dans 30 ans
00:51:32je me pose bien la question aussi
00:51:34j'espère
00:51:35merci beaucoup
00:51:36en tout cas Philippe David
00:51:37d'avoir retrouvé
00:51:38bien entendu en podcast
00:51:39et dans un instant
00:51:40la question du soir
00:51:41sur les 20 ans
00:51:41des émeutes de 2005
00:51:43la police est-elle
00:51:43trop souvent injustifiée
00:51:45injustement accusée
00:51:46Philippe ?
00:51:47et bien pour le moment
00:51:48vous dites oui
00:51:48à 89%
00:51:49et moi je le répète
00:51:50je crois que la police
00:51:51est systématiquement accusée
00:51:53même encore aujourd'hui
00:51:5420 ans après
00:51:55sur les réseaux sociaux
00:51:56par certains députés
00:51:57alors que les deux policiers
00:51:59mis en cause
00:52:00avaient été totalement blanchis
00:52:02par la justice
00:52:02on en parle dans un instant
00:52:03suivez les bienvenus
00:52:040826 300 300
00:52:05Sud Radio
00:52:07Sud Radio
00:52:07Parlons Vrai
00:52:08Parlons Vrai
00:52:09Sud Radio
00:52:09Parlons Vrai
00:52:10Les Vraies Voix Sud Radio
00:52:1218h-20h
00:52:13Cécile Dominibus
00:52:14Philippe David
00:52:15En tout cas
00:52:17on ne sait pas
00:52:18si ce sont des vraies voix
00:52:18mais elle compte
00:52:19pour nous
00:52:20et pour vous
00:52:20parce que je sais
00:52:21que vous les aimez
00:52:21beaucoup autour de cette table
00:52:22Philippe Bilger
00:52:23dans la réunion
00:52:24il est sympa
00:52:25Philippe Bilger
00:52:26en vrai
00:52:26oui il est très sympa
00:52:27en vrai
00:52:27il est sympa
00:52:29Philippe David
00:52:29Bof
00:52:30Bof
00:52:30Bof
00:52:31Bof
00:52:32Bof
00:52:33Bof
00:52:34Bof
00:52:35Bof
00:52:36Bof
00:52:37C'est votre alter ego
00:52:38Bah oui
00:52:39Bah oui
00:52:39Bah oui
00:52:40Ce serait difficile
00:52:41de travailler sans vie
00:52:42Mais vous avez quelques avantages
00:52:43sur lui
00:52:43qui viennent à votre nature
00:52:45Oui
00:52:45Par rapport à l'un autre
00:52:47Nous avons les grosseurs
00:52:49mais pas au même endroit
00:52:49Voilà
00:52:50C'est ça
00:52:50Je vous en prie
00:52:51Surtout ne les perdez pas
00:52:54ma chère Philippe
00:52:55En revanche
00:52:56Philippe
00:52:57Bon bref
00:52:57Jean-Michel Faux
00:52:59Vergue est avec nous
00:53:00ancien député
00:53:01ancien patron du RAID
00:53:02avec ce livre
00:53:03un peu voilà
00:53:04sur une projection
00:53:052027
00:53:06Exactement
00:53:07Ni capitulation
00:53:09ni résignation
00:53:09sorti chez Fayard
00:53:10avec ce sous-titre
00:53:12qu'on aime beaucoup
00:53:12On a le courage
00:53:14et vous le retrouverez
00:53:16sur Fayard
00:53:17chez Fayard
00:53:17et c'est Samuel Bouton
00:53:18qui est avec nous
00:53:19expert en communication
00:53:21ça s'appelle
00:53:22Step Conseil
00:53:23Allez tout de suite
00:53:23la question du soir
00:53:24avec les émeutes de 2005
00:53:28la police reste encore
00:53:29pointée du doigt
00:53:29et aujourd'hui
00:53:30rien n'a changé
00:53:30même si les faits
00:53:32sont établis
00:53:33avec cette question
00:53:33du soir
00:53:34Philippe
00:53:3420 ans des émeutes
00:53:35de 2005
00:53:36la police
00:53:36est-elle trop souvent
00:53:38injustement accusée
00:53:39vous dites encore
00:53:39et toujours
00:53:40oui à 89%
00:53:41vous voulez réagir
00:53:42le 0826 300 300
00:53:44voilà monsieur bonsoir
00:53:47flambé de violence
00:53:48cette nuit à Clichy-sous-bois
00:53:49après la mort
00:53:49de deux jeunes adolescents
00:53:50qui inconscients
00:53:52du danger
00:53:52s'étaient cachés
00:53:53dans un transformateur
00:53:54EDF
00:53:54ils ont été électrocutés
00:53:56voilà à quoi ressemblait
00:53:57Clichy-sous-bois
00:53:58hier soir
00:53:58des feux de voiture
00:54:00aux quatre coins
00:54:00de la ville
00:54:01des bâtiments administratifs
00:54:02prépourcibles
00:54:03pompiers
00:54:04bâtiments publics
00:54:05et surtout policiers
00:54:06sont les principales
00:54:07cibles des émeutiers
00:54:08on dit le testin
00:54:09il a été poussé
00:54:10par quelque chose
00:54:10c'est de la faute peut-être
00:54:12de la police
00:54:13Allah ou Alem
00:54:14on sait pas
00:54:15rentrez chez vous
00:54:17cette onzième nuit
00:54:19d'émeutes
00:54:19a été aussi
00:54:20la plus violente
00:54:21il ne s'agit plus
00:54:22uniquement de banlieue
00:54:23l'ensemble du territoire
00:54:24est concerné
00:54:25et je vous le disais
00:54:25c'est en région
00:54:26que les incendies
00:54:27ont été les plus nombreux
00:54:28notamment du côté
00:54:29de Toulouse, Rennes
00:54:30Lille et Saint-Etienne
00:54:32aujourd'hui
00:54:32la priorité absolue
00:54:35c'est le rétablissement
00:54:36de la sécurité
00:54:38et de l'ordre public
00:54:40conseil des ministres
00:54:41exceptionnel ce matin
00:54:43le gouvernement
00:54:43va se réunir
00:54:44avec un jour d'avance
00:54:45pour réactiver une loi
00:54:46qui date
00:54:46de la guerre d'Algérie
00:54:47la loi sur l'état d'urgence
00:54:49donc je pense que ça doit
00:54:50être une mesure
00:54:51exceptionnelle
00:54:52et nous veuillons
00:54:53à ce qu'elle reste
00:54:53exceptionnelle
00:54:54en trois semaines
00:54:55la police a placé
00:54:56en garde à vue
00:54:57près de 3000 personnes
00:54:59plus de 500
00:55:00ont déjà été placés
00:55:01en détention
00:55:02dont une centaine
00:55:03de mineurs
00:55:04Jean-Michel Fauvergue
00:55:09alors vous êtes
00:55:1089% à dire
00:55:11que la police
00:55:11est trop souvent
00:55:13injustement accusée
00:55:14est-ce que
00:55:15quel souvenir
00:55:16vous gardez
00:55:17vous n'étiez pas
00:55:17en banlieue
00:55:18à l'époque
00:55:18en tant que policier
00:55:19de ce qui s'est passé
00:55:20il y a 20 ans
00:55:20et est-ce que vous avez
00:55:21eu le sentiment
00:55:22que les policiers
00:55:22étaient accusés
00:55:23de manière injuste
00:55:24alors moi
00:55:25je n'étais pas
00:55:26en France
00:55:26j'étais en coopération
00:55:27au Gabon
00:55:28mais j'ai effectivement
00:55:29suivi ces émeutes-là
00:55:31de très près
00:55:32et bien évidemment
00:55:33que comme habituellement
00:55:36j'allais dire
00:55:37visuellement
00:55:38les policiers
00:55:39ont été accusés
00:55:41de tous les maux
00:55:42la problématique
00:55:44dans une émeute
00:55:44dans une émeute urbaine
00:55:46et on en a eu
00:55:46bien d'autres
00:55:47après ça
00:55:48dans une émeute urbaine
00:55:50l'idée c'est
00:55:51de faire du maintien d'ordre
00:55:52en évitant
00:55:52là c'est 300 communes
00:55:53qui sont impactées
00:55:54en évitant
00:55:56le plus possible
00:55:57d'avoir des blessés
00:55:59et voire pire
00:56:00ce qui avait été le cas
00:56:02c'est-à-dire
00:56:02il y a eu des blessés
00:56:03certes
00:56:03mais il n'y a pas eu
00:56:04des morts aussi
00:56:05il y a eu des morts
00:56:07pas pendant le maintien d'ordre
00:56:08ah non mais
00:56:09non je veux dire
00:56:10des dommages collatéraux
00:56:13un qui a été tabassé
00:56:15parce qu'il voulait éteindre
00:56:16je crois
00:56:16un incendie de voiture
00:56:17et deux autres
00:56:18qui étaient morts intoxiqués
00:56:19voilà
00:56:20la problématique
00:56:21c'est qu'effectivement
00:56:22on a pris l'habitude
00:56:23dans ce pays
00:56:24on a inversé
00:56:24on a inversé
00:56:26les choses
00:56:27on prend l'habitude
00:56:28de dire que
00:56:29les violences
00:56:32c'est la faute des flics
00:56:32les agressions
00:56:36c'est la faute des victimes
00:56:37etc
00:56:37il y a quand même
00:56:38quelque chose
00:56:38qui ne va pas très bien
00:56:40dans ce pays
00:56:40j'ai été frappé
00:56:41je me rappelle parfaitement
00:56:43les événements
00:56:44d'il y a 20 ans
00:56:45c'était très dur
00:56:46Sarkozy a été remarquable
00:56:48à l'époque
00:56:49mais je suis frappé
00:56:50par deux choses
00:56:51à chaque fois
00:56:52que la police
00:56:53s'est amenée
00:56:54à faire usage
00:56:55de la force légitime
00:56:56parce qu'elle a
00:56:57face à elle
00:56:58une résistance
00:56:59on peut être
00:57:00à peu près sûr
00:57:01qu'elle sera
00:57:01présumée coupable
00:57:03c'est toujours
00:57:04la police
00:57:04qui est présumée coupable
00:57:06et deuxième élément
00:57:07que j'ai vu
00:57:07à propos
00:57:08de ces événements
00:57:10d'il y a 20 ans
00:57:10il y a des sociologues
00:57:12qui se demandent
00:57:13par exemple
00:57:14pourquoi les personnes
00:57:15racisées
00:57:16veulent échapper
00:57:18au contrôle
00:57:19et les sociologues
00:57:20disent
00:57:20naturellement
00:57:21c'est parce qu'ils ont peur
00:57:23des violences policières
00:57:25et si on se demandait
00:57:26peut-être
00:57:27après tout
00:57:28si elle n'avait pas peur
00:57:29d'être contrôlée
00:57:31donc à chaque fois
00:57:32c'est la police
00:57:33qui est mise en cause
00:57:34Samuel Bouton
00:57:35je pense qu'il faut
00:57:36il faut remettre
00:57:38un peu de clarté
00:57:39dans ce débat
00:57:39c'est-à-dire d'un côté
00:57:40prendre en compte
00:57:41qu'un policier
00:57:42c'est un représentant
00:57:43de l'ordre
00:57:43c'est un représentant
00:57:44de l'état
00:57:45il a une mission première
00:57:47qui est de protéger
00:57:48les citoyens
00:57:48et derrière
00:57:49il faut se mettre
00:57:50de l'autre côté
00:57:50du miroir
00:57:51à savoir celui du citoyen
00:57:53qui, c'est pas moi qui le dit
00:57:54c'est différents rapports
00:57:56et sondages qui sont faits
00:57:57il y a une rupture de confiance
00:57:58avec les figures d'autorité
00:58:00pour plein de raisons
00:58:01que je ne développerai pas
00:58:02forcément ici
00:58:02parce qu'on n'a pas le temps
00:58:03mais qui montrent
00:58:04qu'aujourd'hui
00:58:05la population a du mal
00:58:06à faire confiance
00:58:07à ce qui devrait être
00:58:08son premier relais
00:58:09au sein de la société
00:58:10la police
00:58:11c'est-à-dire aujourd'hui
00:58:12quand vous avez un problème
00:58:13c'est à eux
00:58:13que vous vous adressez
00:58:14c'est eux qui viennent en renfort
00:58:15et on peut aussi avoir
00:58:16le droit de dire
00:58:17que par moment
00:58:18la police a eu des manquements
00:58:19je pense plus récemment
00:58:20alors on a beaucoup parlé
00:58:21de 2005
00:58:22moi 2005
00:58:22j'avais 13 ans
00:58:24donc mon souvenir
00:58:25n'intéresse personne
00:58:25par contre
00:58:26Michel Zicler
00:58:27j'ai encore les idées
00:58:28très claires là-dessus
00:58:29et s'il n'y avait pas eu
00:58:30de caméra de surveillance
00:58:31Dieu se le sait
00:58:31ce qui se serait passé
00:58:32ce jour-là
00:58:32et on n'a pas tout montré
00:58:34on n'a pas tout montré
00:58:35attention
00:58:35je veux juste être très précis
00:58:37je ne dis pas
00:58:38tous pareil
00:58:39je dis
00:58:39il existe des dérives
00:58:41et aujourd'hui
00:58:41il faut se poser la question
00:58:42de comment on rétablit le lien
00:58:44et il y a plusieurs idées
00:58:45qui ont été tenues
00:58:46c'est-à-dire l'idée
00:58:46d'un récipice
00:58:47après un contrôle de police
00:58:48le fait que tous les policiers
00:58:49puissent être équipés de caméras
00:58:50sur ces phases de contrôle
00:58:52et dans des zones sensibles
00:58:52pour protéger les citoyens
00:58:53mais aussi pour protéger les policiers
00:58:55pour qu'on voit la réalité
00:58:56et si les citoyens
00:58:57étaient coupables
00:58:58de cette rupture de confiance
00:59:00et si ce n'était pas la police
00:59:02j'ai envie de dire
00:59:03que les citoyens
00:59:03ils ont applaudi les policiers
00:59:04il y a quelques années
00:59:05on va parler
00:59:05vous y étiez en première heure
00:59:07c'est-à-dire
00:59:08après le Bataclan
00:59:09c'est-à-dire
00:59:10je pense
00:59:12pardon
00:59:12de rentrer dans le débat
00:59:14qu'il y a une majorité
00:59:15de gens
00:59:15silencieuses
00:59:16qui
00:59:16qui est là
00:59:18lorsqu'il y a des attentats
00:59:19et qui se tait
00:59:20quand
00:59:21justement
00:59:22c'est ce que j'allais dire
00:59:23parce que
00:59:24le discours de Samuel
00:59:25tendrait à penser
00:59:26qu'une majorité de gens
00:59:27sont contre la police
00:59:28non
00:59:29une majorité de gens
00:59:30est pour la police
00:59:31dans les divers sondages
00:59:33qui se
00:59:34qui se perpétuent
00:59:35au fur et à mesure
00:59:36du temps
00:59:37donc
00:59:37et puis
00:59:39la problématique
00:59:40c'est pas que
00:59:41parce que vous avez
00:59:42visé deux catégories
00:59:43de personnes
00:59:44les flics d'un côté
00:59:45et la population
00:59:46les citoyens de l'autre
00:59:47mais vous avez oublié
00:59:48les agresseurs
00:59:49et vous avez oublié
00:59:49les bandits
00:59:50et vous avez oublié
00:59:50ceux qui tuent
00:59:51ça c'est leur travail
00:59:53pour moi c'est leur travail cotien
00:59:53il n'y a pas de sujet là-dessus
00:59:54non non mais pendant
00:59:54les émeutes
00:59:55je vous dis
00:59:55je vais essayer de vous tenir
00:59:57à distance justement
00:59:58sur les balles
00:59:58les policiers interviennent
00:59:59pendant les émeutes
01:00:00ils interviennent
01:00:01sur ce genre de personnes-là
01:00:03mais il faut savoir aussi
01:00:04que policiers
01:00:05quand vous êtes policier
01:00:06quand vous êtes gendarme
01:00:07vous êtes l'éboueur de la société
01:00:08c'est-à-dire que
01:00:09vous voyez des choses
01:00:10que personne d'autre ne voit
01:00:11et vous êtes en stress permanent
01:00:13et on exigerait du policier
01:00:14qui est en stress permanent
01:00:15en particulier
01:00:16sur des interventions
01:00:17de ce type-là
01:00:17qu'il soit
01:00:18un surhomme
01:00:20et qu'il arrive
01:00:21à réagir
01:00:23de manière
01:00:24dont nous
01:00:25on n'est pas capable
01:00:26de réagir
01:00:26c'est impossible
01:00:28et puis
01:00:29alors je vous rejoins
01:00:31sur quelque chose
01:00:31quand il y a des violences
01:00:32illégitimes
01:00:34bien évidemment
01:00:35qu'il faut travailler
01:00:36sur la violence
01:00:37mais vous avez
01:00:37toute une hiérarchie
01:00:38en particulier
01:00:39les commissaires de police
01:00:40en particulier
01:00:40les officiers
01:00:41les officiers de gendarmerie
01:00:42qui est là aussi
01:00:43pour surveiller ça
01:00:44et qui est là
01:00:45pour initier des procédures
01:00:47il y a beaucoup
01:00:48de procédures internes
01:00:48la police
01:00:49est le corps
01:00:50le plus surveillé
01:00:51l'IGPN
01:00:52le corps le plus surveillé
01:00:54de toute la fonction publique
01:00:56et donc
01:00:57du coup
01:00:57on est sur une police
01:00:59qui est fortement républicaine
01:01:00je rajouterai à ça
01:01:01Samuel
01:01:02que la police
01:01:03en particulier la police
01:01:04est le creuset
01:01:05dans cette société-là
01:01:06des intégrations
01:01:07la police
01:01:08les policiers
01:01:09viennent de partout
01:01:09de toutes origines
01:01:11hommes-femmes
01:01:13on a à peu près
01:01:13alors on n'est pas
01:01:14à l'égalité des hommes-femmes
01:01:16mais on doit être
01:01:17à 42% de femmes
01:01:18dans la police
01:01:19la police est vertueuse
01:01:20de ce point de vue-là
01:01:21et donc il faut
01:01:21je pense que
01:01:22cette idée
01:01:23de répandre
01:01:24il faut le voir autrement
01:01:26et pour terminer
01:01:28je dirais qu'on a
01:01:30un vrai gros problème
01:01:30ces derniers temps
01:01:32c'est que
01:01:32on a des hommes
01:01:33et des femmes politiques
01:01:34qui se sont mis à la danse
01:01:35en particulier du côté
01:01:36de LFI
01:01:37en disant que la police
01:01:38tue
01:01:39en disant que
01:01:40la police
01:01:41fait des
01:01:42et pas que
01:01:43il y a aussi des ONG
01:01:44et qui ont
01:01:44et qui en ont même
01:01:45créé des élogans
01:01:46qui disent que
01:01:47c'est une violence
01:01:49systémique
01:01:49alors en répandant
01:01:50un système
01:01:53à penser comme ça
01:01:54je pense qu'il faut
01:01:55rétablir les choses
01:01:55et on a inversé les valeurs
01:01:56et ce sera l'occasion
01:01:57d'un autre débat
01:01:58bien entendu
01:01:59merci
01:02:00et tout de suite
01:02:01Sud Radio
01:02:02fait sa Transat
01:02:03C'est une grande fierté
01:02:07pour nous
01:02:07Sud Radio
01:02:08d'être le partenaire
01:02:09de l'équipage
01:02:10rêve à perte de vue
01:02:11sur la Transat
01:02:12Café Lor
01:02:13Le Havre
01:02:14Normandie
01:02:14nous en sommes très très fiers
01:02:16en tout cas
01:02:16de cette belle aventure humaine
01:02:17et sportive
01:02:18François-Louis
01:02:18absolument Cécile
01:02:20Sud Radio
01:02:20largue les amards
01:02:21on peut le dire
01:02:21direction la Martinique
01:02:23au départ du Havre
01:02:24hier
01:02:25dans la catégorie
01:02:25des classe 40
01:02:26de la Transat Café Lor
01:02:27à son bord
01:02:28un duo hors du commun
01:02:29puisqu'on a Joël Paris
01:02:31qui s'est skipper
01:02:31malvoyant
01:02:32et Goulven Marie
01:02:33qui est navigateur
01:02:34expérimenté
01:02:35ensemble
01:02:36ils veulent franchir
01:02:37l'Atlantique
01:02:37mais aussi les préjugés
01:02:39et ce n'est pas d'ailleurs
01:02:40et ce n'est d'ailleurs
01:02:40pas une première
01:02:41pour Joël Paris
01:02:41puisqu'il a déjà été engagé
01:02:42sur cette mythique traversée
01:02:44en 2023
01:02:45il y a donc deux ans
01:02:45et il va nous partager
01:02:47depuis son bateau
01:02:48sa première nuit
01:02:49qui a été quelque peu agitée
01:02:50on écoute ça
01:02:51on a passé notre première journée
01:02:54en l'occurrence
01:02:54notre première nuit
01:02:55la première nuit
01:02:56a été compliquée
01:02:57en fait on avait
01:02:59une belle brise
01:03:02on appelle ça
01:03:02il y avait beaucoup de vent
01:03:03il y avait 35-40 nœuds
01:03:04il y a eu de la casse
01:03:06pas chez nous
01:03:07mais chez les petits copains
01:03:08nous un peu
01:03:09mais c'est partie du jeu
01:03:10donc la nuit
01:03:11c'était gérable
01:03:12mais
01:03:12c'était viril
01:03:14comme on dit
01:03:15musclé
01:03:15voilà
01:03:16viril musclé
01:03:17vous l'avez entendu
01:03:17d'ailleurs
01:03:18les vagues
01:03:18qui frappent
01:03:19contre la coque
01:03:19c'est tout petit
01:03:20les classes 40
01:03:21c'est la plus petite
01:03:22catégorie de bateaux
01:03:23et d'ailleurs
01:03:24moi je me suis posé
01:03:25la question
01:03:25et on lui a posé
01:03:26la question
01:03:26comment on fait
01:03:27pour dormir
01:03:27comme ça
01:03:28quand on est deux
01:03:29sur un aussi petit bateau
01:03:30et il va nous expliquer
01:03:31on dort comme on peut
01:03:32cette première nuit
01:03:33de toute façon
01:03:33moi j'ai du mal
01:03:34faut dormir
01:03:35je suis tendu
01:03:35mais en général
01:03:36on fait des pauses
01:03:39des quarts
01:03:39on appelle ça
01:03:40de 1h30
01:03:41l'un travaille
01:03:42et l'autre va dormir
01:03:43et se reposer
01:03:44mais cette nuit là
01:03:45était particulière
01:03:46parce qu'on n'a jamais
01:03:47vraiment dormi
01:03:47on a somnolé
01:03:49mais on n'a pas
01:03:51vraiment dormi
01:03:52voilà
01:03:53somnolé
01:03:53mais pas vraiment dormi
01:03:54c'était une première nuit
01:03:55très agitée
01:03:56comme on l'a pu entendre
01:03:57en tout cas
01:03:57on découvrira la suite
01:03:59demain
01:04:00puisqu'on va les suivre
01:04:01jusqu'à l'arrivée
01:04:03et on sera ravis
01:04:04de les accompagner
01:04:07merci beaucoup
01:04:07François Libre
01:04:08je rappelle
01:04:09Jean-Michel Fauverg
01:04:10ni capitulation
01:04:12ni résignation
01:04:12on se donne courage
01:04:13aux éditions
01:04:14Fayard
01:04:15c'est quelque chose
01:04:16un livre qui marche
01:04:17plutôt bien
01:04:18avec cette marche
01:04:19à franchir
01:04:20peut-être
01:04:21pour 2027
01:04:22avec des vraies solutions
01:04:25oui
01:04:26c'est un programme
01:04:27politique présidentiel
01:04:29et c'est pour ça
01:04:29que je me suis déclaré
01:04:30pour la présidence
01:04:31de la république
01:04:32on verra
01:04:32comment les choses
01:04:33vont évoluer maintenant
01:04:34Philippe Bilger
01:04:35je pensais à cette formidable aventure
01:04:38est-ce que vous nous autoriserez
01:04:40toutes les dérives
01:04:41sur le plateau
01:04:42pas mal
01:04:43vous avez le vent en poupe
01:04:45ou de face
01:04:47quand il ne touche pas le fond
01:04:48parfois il a le vent de face
01:04:50on le mettrait en cale
01:04:51ça y est on les a toutes faites
01:04:54merci beaucoup
01:04:54on n'a pas encore largué les voiles
01:04:56allez vous rester avec nous
01:04:57merci beaucoup
01:04:59en tout cas
01:04:59Philippe Bilger
01:05:00merci
01:05:00Jean-Michel Fauver
01:05:01merci Samuel Botton
01:05:02mais
01:05:03mais
01:05:03mais
01:05:03le 0826 300 300
01:05:05a sonné
01:05:06et nous allons
01:05:08direction
01:05:08Grisole
01:05:09qui est dans le Tarn-et-Garonne
01:05:11bonsoir
01:05:12chère Caroline
01:05:13bonsoir
01:05:13bonsoir
01:05:15comment ça va Caroline
01:05:17ça va
01:05:18je rentre du boulot
01:05:19du coup je vous écoutais
01:05:20j'espère que
01:05:21vous allez continuer
01:05:22très longtemps
01:05:23à parler sans filtre
01:05:24comme il le fait toute la journée
01:05:25et puis voilà
01:05:26je suis contente du coup
01:05:27je voulais prendre des pincettes
01:05:28pour vous dire que
01:05:29vous avez la grande gagnante
01:05:31mais non
01:05:31vous êtes la gagnante
01:05:32tout court
01:05:33Caroline
01:05:37on est très heureux
01:05:38en tout cas
01:05:38à l'occasion de ses 70 ans
01:05:40de la marque Kelton
01:05:40et du changement d'heure
01:05:41ce week-end
01:05:42voilà
01:05:42c'est bien dans ce sens là aussi
01:05:44Kelton
01:05:45c'est la marque iconique
01:05:47pop de l'horlogerie foncelle
01:05:48pour affirmer votre style
01:05:50et être toujours là
01:05:52c'est le principe d'une monde
01:05:53c'est d'être à l'heure
01:05:54en tout cas
01:05:54merci Caroline
01:05:55vous faites quoi dans la vie ?
01:05:57je suis vendeuse
01:05:58dans une jardinerie
01:05:59ah j'adore ça
01:06:01vous avez la main verte alors
01:06:02alors en ce moment
01:06:04c'est rayon Noël
01:06:05je m'éclate
01:06:06très bien
01:06:07qu'est-ce qu'on achète à Noël ?
01:06:11un peu de tout
01:06:11on a le traditionnel
01:06:13quand même beaucoup
01:06:13rouge et vert
01:06:14ah oui
01:06:15le jardin
01:06:18ma passion
01:06:19ma passion
01:06:19absolue
01:06:20merci en tout cas
01:06:21vous restez avec nous
01:06:22dans un instant
01:06:23on va parler d'engagement
01:06:24Philippe David
01:06:25oui on va parler d'engagement
01:06:27avec nos amis du G500 citoyen
01:06:29Aurélie Gros et Stéphane Pelé
01:06:31le retour
01:06:31le retour
01:06:32et on se retrouve tout de suite
01:06:33et même si vous voulez réagir
01:06:34au 0826 300 300
01:06:36et on fait une pause
01:06:37à tout de suite
01:06:37Sud Radio
01:06:38Sud Radio
01:06:39Parlons Vrai
01:06:40Parlons Vrai
01:06:40Sud Radio
01:06:41Parlons Vrai
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