- il y a 6 semaines
- #sudradio
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FuturaE ; Vincent Delahaye, sénateur de l'Essonne et spécialiste des finances publiques ; Maître Gérard Welzer, avocat de Marie-Ange Laroche ; Ivan Gombert, secrétaire national du syndicat FO des directeurs des services pénitentiaires ; Noël Esnault, responsable de la librairie "Bulle de salon" dans le XVIIe à Paris.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-24##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:05C'est la dernière de la semaine entre 18h et 19h30 ce soir, exceptionnellement,
00:00:12puisque c'est vendredi avec Philippe David. Ça va Philippe David ?
00:00:14Ça va très bien Cécile, en votre compagnie, ça va toujours bien.
00:00:16Et puis il y a du rugby après.
00:00:18Oui, c'est content. Il est content. Il a mis son géolibailo, il est content.
00:00:23Aujourd'hui on a eu une alerte incendie, on est tous sortis, on a pris le ballon de rugby,
00:00:27et on s'est fait des passes. Les gens des autres entreprises m'ont regardé un peu bizarrement.
00:00:30Ils ont vu l'ambiance Sud Radio.
00:00:33Mais vous savez que c'est une super anecdote ça ?
00:00:35C'est passionnant. C'est incroyable.
00:00:37Mais il a l'art.
00:00:39Franchement, il est extraordinaire d'intérêt.
00:00:45Mais vous ne deviez pas parler, pardonnez-moi de me mêler de ce qui vous regarde.
00:00:50Non, non.
00:00:50André Réron.
00:00:51Non, mais au lieu, c'est plus tard.
00:00:52C'est bon. Je me suis permis de mimisser une seconde dans l'organisation des animateurs.
00:00:57Absolument, Philippe.
00:00:58Des animateurs.
00:00:58Et après la conférence de Philippe Bilger, on pourra peut-être l'annoncer.
00:01:02Ça va, Philippe Bilger ?
00:01:04Pardon, ma chère Cécile.
00:01:04Je vous en prie.
00:01:05Mais j'adore le vendredi.
00:01:06Oui, je sais.
00:01:07Et vous adorez le vendredi parce qu'il y a Virginie Calmel qui est avec nous.
00:01:11Bonjour Virginie.
00:01:12Merci d'être la présidente fondatrice de Futura et École Supérieure des Technologies de Demain
00:01:16et présidente de Croissance Plus.
00:01:19On vous souhaite la bienvenue.
00:01:200826 300 300.
00:01:22Vous savez que cette émission est pour vous.
00:01:24D'ailleurs, ce sommaire de cette émission ce soir.
00:01:26Donc, c'est un avertissement clair.
00:01:27Sans évaluation du budget, il y aura censure.
00:01:30Olivier Faure met la pression sur Sébastien Lecornu et sur tout l'exécutif.
00:01:34Et on vous pose cette question.
00:01:35Menace de censure d'Olivier Faure.
00:01:36Le KPS est-il capable de nous sortir de la crise ?
00:01:38Vous dites non à 95%.
00:01:40Et moi, je dis qu'Olivier Faure, il est à l'heure du choix.
00:01:43Censurer pour satisfaire son électorat ou ne pas censurer pour éviter une dissolution
00:01:48et éviter que ses camarades perdent leur poste, c'est la lutte des classes ou la lutte des places.
00:01:53Et puis, la question du soir, c'est un véritable défi pour l'administration pénitentiaire
00:01:57confrontée à une question d'équilibre entre le protocole, la sécurité et l'égalité de traitement
00:02:01depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la prison de la santé.
00:02:05Et c'est la question qu'on vous pose.
00:02:07L'incarcération de Nicolas Sarkozy perturbe-t-elle l'organisation de la prison de la santé ?
00:02:11Vous dites oui à 68%.
00:02:12Alors moi, je plains tous ceux qui doivent subir les bruits des détenus
00:02:16qui veulent gêner Sarkozy, parce qu'il y a les détenus, mais il y a aussi les voisins
00:02:19quand vous habitez à côté et que vous n'arrivez pas à dormir, c'est quand même pas très pratique.
00:02:23Et je me posais la question, si on le mettait sous bracelet électronique chez lui,
00:02:27sans remise de peine, ce ne serait peut-être pas une meilleure solution ?
00:02:30C'est la question que l'on vous pose, 0826 300 300,
00:02:33en attendant tout de suite le débat sur le Parti Socialiste.
00:02:37Moi, j'appelle ce matin à ce que nous puissions constituer un front populaire,
00:02:43avec des gens qui se respectent, des gens qui sont prêts aussi à faire fonctionner la démocratie en leur sein.
00:02:50Moi, ce à quoi j'appelle ce matin, c'est au rassemblement, à l'unité et à la clarté.
00:02:55Ce rassemblement, il doit se faire sur un programme qui est un programme clair,
00:02:58parce que c'est à ces conditions-là que nous serons en mesure de proposer une véritable alternative.
00:03:02La crise de 1929, elle a débouché sur le nazisme en Allemagne,
00:03:06mais elle a débouché sur le front populaire en France.
00:03:09Il n'y a pas de fatalité, nous pouvons l'emporter.
00:03:13Et c'est cette question du jour menace de censure d'Olivier Faure,
00:03:18le PS est-il capable de nous sortir de la crise ?
00:03:22Je m'adresse à Virginie Calmels,
00:03:24qui est dans les starting blocks, justement sur cette information.
00:03:30Donc, on entend de nouveau des liens, peut-être, entre la France insoumise,
00:03:36alors qu'il y a trois semaines, ce n'était pas possible.
00:03:39Alors, écoutez, en ce qui me concerne, j'avais déjà expliqué,
00:03:43un, je pensais que le recul sur la réforme des retraites était mortifère,
00:03:47pour plein de raisons.
00:03:48Vous le savez, je défends la cause entrepreneuriale,
00:03:50je pense qu'on a besoin de stabilité, de visibilité,
00:03:53mais pas à n'importe quel prix.
00:03:55Parce que quand on commence à revenir en arrière sur une réforme fondamentale,
00:03:59qui était quand même, je le rappelle,
00:04:01la seule réforme structurelle du quinquennat Macron,
00:04:04et qui était une façon de nous remettre un petit peu dans les clous au niveau budgétaire,
00:04:09déjà, c'est un recul qui, pour moi, était incompréhensible et très dangereux.
00:04:14Mais comme je le craignais, et Dieu sait que je l'ai dit,
00:04:16moi, je pense qu'on aura la double peine.
00:04:18C'est-à-dire qu'ils ont reculé sur la réforme des retraites,
00:04:20mais pour autant, ce n'est pas vrai qu'il y avait une vraie stabilité.
00:04:26D'abord, parce qu'on le voit bien, le morcellement de cette Assemblée nationale
00:04:30fait qu'il ne peut pas y avoir de majorité claire.
00:04:33Et ensuite, le soutien du PS était conditionné à tellement de choses.
00:04:38Il n'y avait qu'à lire leur contre-budget.
00:04:40Ils ne se contentaient pas de dire stop sur la réforme des retraites.
00:04:45Bon, en plus, on ne sait plus très bien où on en est,
00:04:47parce que quand on entend le président de la République,
00:04:49on a l'impression que finalement, c'est simplement un décalage d'un an.
00:04:52Et là, moi, je pense vraiment aux entreprises qui ne savent plus où elles ont la tête.
00:04:55Mais je vous assure qu'en ce moment, on le voit,
00:04:57même les entreprises qui vont bien,
00:04:58je le vois au sein de mes adhérents chez Croissance Plus,
00:05:00qui ne sont que des entrepreneurs en croissance.
00:05:03On a un ralentissement du carnet de commande.
00:05:05On a une vraie baisse dans l'innovation,
00:05:07mais dans l'investissement et évidemment dans l'embauche.
00:05:10Donc, tout ça va déboucher sur une crise économique
00:05:12qui est déjà là, mais qui va s'accentuer.
00:05:14Et pour autant, je pense que le PS ne va pas pouvoir,
00:05:19malgré tout, aller jusqu'au bout d'un soutien à ce projet de budget.
00:05:23Et donc, on va vers une autre instabilité.
00:05:26On y est déjà, à mon avis, vu nos comptes publics.
00:05:28Quand vous voyez, on a quand même été encore déclassés.
00:05:31Plus personne n'en parle, ça devient un non-sujet, la dame.
00:05:33On est tellement habitués maintenant.
00:05:35Non, mais c'est fou.
00:05:36Je veux dire, Bayrou avait réussi en juillet quand même.
00:05:37Le premier déclassement, c'était sous Sarkozy.
00:05:39Donc, ça fait un bail.
00:05:40Oui, mais là, vous vous rendez compte qu'en septembre, on avait ça,
00:05:42on est redéclassés.
00:05:43Et donc, tout ça, pour terminer,
00:05:45je pense qu'on aura la double peine
00:05:46et que non seulement on a fait un retrait
00:05:48sur la réforme des retraites,
00:05:50mais que derrière, on aura probablement une censure.
00:05:53Philippe Bilger.
00:05:54Je constate que ma chère Virginie est revenue.
00:05:57C'est clair.
00:05:59Dans la mesure...
00:06:01On sent un certain temps passer.
00:06:03En clair, vous parlez trop.
00:06:09J'avais bien compris.
00:06:10Ça m'évite d'être non.
00:06:14Non, sérieusement Virginie, moi je vais...
00:06:18C'est une catastrophe de la part du Premier ministre
00:06:21d'avoir cédé au Parti Socialiste et à Olivier Faure,
00:06:25mais je constate sous votre contrôle
00:06:27que j'ai l'impression que les socialistes se sont fait flouer.
00:06:32Parce qu'en réalité, lorsqu'Olivier Faure menace
00:06:36que si rien de socialiste n'arrive jusqu'à lundi,
00:06:41il fera une motion, il le censurera.
00:06:44Je pense que ce que dit Manuel Bompard et les filles
00:06:47à leur sujet est totalement exact.
00:06:51Et j'éprouverai presque une jouissance,
00:06:54malgré la catastrophe de la concession faite au PS,
00:06:59devant le fait que les socialistes
00:07:01vont être floués dans les grandes largeurs.
00:07:04Non mais ça, je suis d'accord que les socialistes
00:07:05auraient été floués dans les grandes largeurs,
00:07:07mais le symbole, la symbolique du retrait,
00:07:12de la réforme des retraites,
00:07:12est suicidaire politiquement.
00:07:15Moi, je ne vois pas comment ce budget peut passer,
00:07:17parce qu'avec la pléthore d'impôts nouveaux, divers et variés,
00:07:22je ne vois pas comment les Républicains,
00:07:24sauf à se renier totalement,
00:07:25mais il ne serait plus à un reniement prêt,
00:07:27peuvent le voter.
00:07:28Je suis d'accord avec Philippe,
00:07:30c'est absolument le cas.
00:07:31Donc, soit vous faites plaisir à Faure et Mélenchon,
00:07:33soit vous faites plaisir à Retailleau et à Édouard Philippe.
00:07:38Il faut être sérieux, il faut une grande clarification.
00:07:41Mais en ce moment, ça ne fait plaisir à aucun des deux.
00:07:43C'est ça.
00:07:44Allez, petite pause dans ce débat,
00:07:460826 300 300, c'est Zach qui est avec nous,
00:07:49vous voulez commenter avec nos vraies voix du jour,
00:07:52vous êtes les bienvenus, on revient dans un instant.
00:07:54Avec autour de deux cette table,
00:08:05Philippe Bilger, bien entendu Philippe David,
00:08:07bien entendu Virginie Calmel,
00:08:09c'est avec nous, présidente et fondatrice de Futuraec,
00:08:12cette école supérieure des technologies de demain,
00:08:15et qui est passionnante d'ailleurs,
00:08:16et présidente de Croissance Plus.
00:08:18Et on revenait sur ce qu'a dit ce matin Olivier Faure,
00:08:20il parle d'un avertissement clair,
00:08:22sans évolution du budget, il y aura censure.
00:08:26Et avec vous 0826 300 300,
00:08:30et c'est Lionel qui est avec nous,
00:08:32qui nous appelle de grâce.
00:08:33Bonsoir Lionel.
00:08:34Bonsoir Lionel.
00:08:35Et bonsoir à toute l'équipe.
00:08:37Lionel, on est dans un moment de bascule,
00:08:41où vous pensez que ça peut passer quand même ?
00:08:43Moi je croyais que c'était une émission sérieuse,
00:08:45les vrais voix.
00:08:45L'actu, on pensait que c'était sérieux,
00:08:50en fait on se rend compte que ça ne l'est pas du tout.
00:08:51Comme disait Colu, j'arrêterai de faire rire.
00:08:54Et il ne faut pas prendre l'algographie comme des infos réelles.
00:08:57Non, c'est juste une plaisanterie.
00:08:59Après, la gauche, honnêtement, aujourd'hui,
00:09:02en faisant 3% des voix, moins de 3%,
00:09:04ils arrivent quand même à se positionner
00:09:05comme ceux qui peuvent faire basculer.
00:09:06C'est quand même assez hors politique.
00:09:11Je trouve ça assez malin de leur part
00:09:12de s'être positionnés comme ça,
00:09:13où en fait, ils sont un peu détenteurs
00:09:15de ce qui va se passer.
00:09:18Après, leurs idées, bon, ma foi...
00:09:20Mais est-ce que ce n'est pas le grand bluff, là ?
00:09:21C'est le grand bluff, mais de toute façon,
00:09:23ils n'ont même pas de programme.
00:09:24Ils n'ont même pas finalisé, leur programme.
00:09:26Donc là, ils sont en train d'aboyer.
00:09:27Ils veulent plus de ci, plus de ça.
00:09:29Mais en fait, ils ne savent même pas où ils vont.
00:09:30Ils n'arrivent même pas à s'entendre entre eux.
00:09:32Ils ne savent même pas de quel côté est-ce qu'il faut tirer.
00:09:34S'il faut tirer vers le LFI
00:09:35ou s'il faut tirer vers le centre.
00:09:36Comment vous voulez qu'ils gouvernent quoi que ce soit ?
00:09:38Ils n'ont aucune idée.
00:09:39Non, mais déjà, vous dites qu'ils sont à 1,7% soit.
00:09:42Mais quand...
00:09:43Désolé, j'en rigole.
00:09:44Vous demandez 15 à 20 milliards d'impôts de plus,
00:09:48je ne pense pas que même si on tape sur les très riches,
00:09:50ce soit la mesure la plus populaire qui existe.
00:09:52Parce que si vous mettez 15 à 20 milliards sur les très riches,
00:09:55je peux vous dire qu'ils partent dans les 48 heures.
00:09:57En fait, on est obligé de se demander si,
00:10:00comme l'a très bien dit notre auditeur Lionel,
00:10:04pardon, si l'EPS, par la voix d'Olivier Fort,
00:10:10avait un projet à proposer.
00:10:13En réalité, on se demande si l'obsession
00:10:15n'était pas d'exister politiquement et médiatiquement
00:10:19et donner l'apparence d'une déchirure avec LFI.
00:10:22Virginie Calmer.
00:10:24Je crois que la question du grand bluff est la meilleure question aujourd'hui.
00:10:26Parce que, pour revenir à ce qu'a dit Philippe,
00:10:29entre les places et la lutte des classes,
00:10:32la réalité, c'est qu'il y a un grand bluff,
00:10:34peut-être y compris du côté du président de la République.
00:10:37Parce que censure ne veut pas dire forcément dissolution.
00:10:40Donc, en fait, l'EPS peut aussi se dire,
00:10:42finalement, ce budget est invotable.
00:10:44Le LR aussi, bien sûr.
00:10:46Donc, à la fin, censurer.
00:10:49Mais ce n'est pas la fin du film.
00:10:50Parce que le président de la République,
00:10:53il peut recommencer en se disant,
00:10:54tiens, finalement, il y en a qu'on n'a pas essayé,
00:10:56c'est la gauche.
00:10:57Et mettre un premier ministre de gauche
00:10:58qui sera censuré.
00:10:59Lucie Castel.
00:11:00Qui sera censuré.
00:11:02Et ainsi de suite.
00:11:03Vous croyez, Virginie ?
00:11:04Oui, je pense que tout est possible.
00:11:070826 300 300, direction Tours, avec Sylvain.
00:11:09Bonsoir, Sylvain.
00:11:10Bonsoir, Sylvain.
00:11:11Bonsoir.
00:11:12Bienvenue sur Sud Radio.
00:11:13Donc, quelle est votre expertise ?
00:11:16C'est votre avis ?
00:11:17Je ne suis pas expert.
00:11:19Alors, je vais avoir une expertise toute relative.
00:11:22C'est pour moi que je me désonne un peu
00:11:24quand je vous écoute.
00:11:25C'est quand même qu'il y a un peu,
00:11:27on va dire, un manque de vision à long terme.
00:11:31Actuellement, le projet d'UPS,
00:11:33c'est juste que ni la gauche,
00:11:35extrême du LFI,
00:11:37ni la droite, on va dire, extrême de l'OTT,
00:11:40passent dans deux ans.
00:11:41Et dans sept ans et dans quinze ans.
00:11:43C'est uniquement ça, le but du jour.
00:11:45Peut-être qu'ils vont perdre,
00:11:47gagner une élection législative,
00:11:48en salaire avec le diable,
00:11:50et puis en perdre une autre,
00:11:52en se mettant contre Macron et compagnie,
00:11:55maintenant, etc.
00:11:57On a simplement actuellement,
00:11:58voilà, le retour de l'UMPS,
00:12:00qui fait son petit théâtre,
00:12:02en faisant croire que,
00:12:04nous, on n'est pas pareil que le LR,
00:12:06parce qu'ils ne sont pas pareils que les macronistes,
00:12:08parce que nous, le PS, on n'est pas pareil.
00:12:09Mais, à la fin, vous connaissez l'expression,
00:12:11c'est tous les détaillants du même grossiste.
00:12:14Ils ne veulent aucun changement.
00:12:16Ils font 3% aux élections.
00:12:18Mais maintenant, si vous regardez l'Assemblée nationale,
00:12:20si vous regardez le Sénat,
00:12:21si vous regardez les mairies,
00:12:22les conseils régionaux,
00:12:23ils sont très, très bien représentés.
00:12:25Et ces gens-là ne veulent pas forcément nous représenter.
00:12:29C'est juste les plus malins pour se faire élire.
00:12:31C'est tout.
00:12:31Mais, à la fin, il n'y aura pas de changement.
00:12:34Quand j'écoute Sylvain,
00:12:35qui dit, voilà, il n'y a pas de vision.
00:12:37Mais dans ce brouhaha,
00:12:38qui a une vision aujourd'hui ?
00:12:39Qui a une vision claire ?
00:12:41Quelle partie, de droite à de gauche,
00:12:44peut nous donner une ligne
00:12:45qui est qu'aujourd'hui,
00:12:47remise en question et incompréhensible ?
00:12:49Moi, il me semble que,
00:12:50dans la séquence assez désastreuse qu'on a vécue,
00:12:53LR s'est malheureusement effondrée
00:12:54et a perdu sa boussole.
00:12:56Et brouillée.
00:12:56Mais il y en a quand même deux
00:12:57qui ont tiré à peu près leur épingle du jeu.
00:12:59C'est David Lissnard,
00:13:00qui a resté très clair
00:13:02sur une vision libérale,
00:13:04baisse de la dépense publique,
00:13:06baisse des impôts,
00:13:07relance par la croissance.
00:13:09Mais très peu connu du public.
00:13:11Probablement.
00:13:11Et Éric Ciotti,
00:13:12qui tire un peu les marrons du feu
00:13:14en disant, regardez, finalement,
00:13:16LR s'est devenu n'importe quoi,
00:13:18soit la béquille,
00:13:19enfin, il le dit lui,
00:13:20béquille du macronisme,
00:13:22voire du socialisme,
00:13:24en ne comprenant absolument pas
00:13:25la position de Wauquiez.
00:13:26Je veux dire, je pense que personne
00:13:27ne l'a comprise.
00:13:28Mais même peut-être pas lui.
00:13:30Donc on est...
00:13:31Non, mais tout ça pour dire
00:13:31que je suis d'accord avec Cécile
00:13:33sur la question de la vision.
00:13:34Il n'y en a plus beaucoup
00:13:35qui ont une vision très claire.
00:13:37Et on sent que les extrêmes,
00:13:38c'est un peu compliqué
00:13:39parce qu'on sent que ça tiraille,
00:13:41y compris notamment
00:13:42au Rassemblement National.
00:13:43Donc moi, je dirais
00:13:43les deux gagnants de la séquence,
00:13:45c'est Lissnard et Ciotti.
00:13:47Mais la réalité,
00:13:48c'est que dans ce brouhaha
00:13:49de l'Assemblée Nationale,
00:13:51le président de la République lui-même,
00:13:52on ne sait plus
00:13:53où est la vision.
00:13:54Et ils sont partis, non ?
00:13:56Moi, je dirais,
00:13:57mais encore une fois,
00:13:59mon savoir n'est pas celui de Virginie.
00:14:02Il me paraît difficile aujourd'hui,
00:14:05depuis même la dissolution calamiteuse,
00:14:08d'avoir une vision.
00:14:11Mais pourtant, c'est ce que les gens attendent.
00:14:12Vous avez raison,
00:14:13mais même le politique le plus génial,
00:14:16David Lissnard,
00:14:17je l'aime beaucoup,
00:14:18mais il est LR,
00:14:20tout en n'y étant pas.
00:14:21Bien sûr, il n'est pas député,
00:14:23donc il peut avoir des visions
00:14:25détachées du corporatisme politique.
00:14:28C'est très dur d'avoir une vision,
00:14:30aujourd'hui,
00:14:31dans le maquis politique
00:14:34qui a été mis en œuvre
00:14:35par Emmanuel Macron.
00:14:36Mais vous savez ce que disait
00:14:37Winston Churchill,
00:14:38un homme politique pense
00:14:39à la prochaine élection,
00:14:40un homme d'État pense
00:14:40à la prochaine génération.
00:14:42C'est toute la différence.
00:14:44C'est là qu'est le souci,
00:14:45c'est qu'aujourd'hui,
00:14:46quand je parlais de la lutte des places,
00:14:48tout le monde sait,
00:14:49enfin, ce n'est pas moi qui le dis,
00:14:50Gabriel Attal a dit à Macron,
00:14:52tu dissous,
00:14:53on revient à 30.
00:14:54Donc évidemment,
00:14:55la majorité ne veut pas
00:14:57de dissolution.
00:14:58Au PS,
00:14:59s'ils ne vont pas unis à LFI,
00:15:02et on ne sait pas
00:15:02comment ça va se passer,
00:15:03parce que certains verts
00:15:04veulent aller avec LFI,
00:15:05d'autres veulent aller avec le PS,
00:15:07ils n'auront pas au deuxième tour,
00:15:09ils auront leur poste à perdre.
00:15:10Donc là,
00:15:10on ne raisonne pas
00:15:11en intérêt du pays,
00:15:13on raisonne en intérêt personnel.
00:15:15C'est toute la différence.
00:15:16Mais ce n'est pas méprisable,
00:15:18c'est là.
00:15:19Ah si, c'est méprisable.
00:15:20Non, ça n'est pas méprisable.
00:15:23La politique a des contraintes.
00:15:25Voilà.
00:15:26D'accord.
00:15:29Toi, je vois ce que c'est,
00:15:3020 secondes pour Philippe Bilger,
00:15:31je suis sûr.
00:15:32Non, mais Philippe,
00:15:33je ne suis pas d'accord avec vous,
00:15:34parce qu'une vraie coalition
00:15:35aurait pu à minima
00:15:36traiter des sujets
00:15:37comme le logement,
00:15:38comme l'éducation,
00:15:39comme la santé,
00:15:41en mettant de côté
00:15:41l'immigration et la fiscalité,
00:15:43qui sont des chiffons rouges.
00:15:45On pouvait trouver des sujets
00:15:47de coalition
00:15:47pour le bien des Français.
00:15:49Que la classe politique
00:15:50n'y arrive pas,
00:15:51c'est quand même assez inquiétant.
00:15:52On n'y croit pas.
00:15:55Et Moody's,
00:15:56qui pourrait devenir vendredi
00:15:58la quatrième agence de notation
00:15:59à sanctionner l'instabilité politique française
00:16:02en un peu moins d'un mois.
00:16:04La chanson ne dit jamais 203,
00:16:06mais c'est plutôt jamais 304.
00:16:08Ce vendredi,
00:16:09l'agence américaine Moody's,
00:16:11vous l'avez dit,
00:16:11va rendre son verdict
00:16:12sur la notation de la France.
00:16:14Un mois et demi après Fitch,
00:16:15qui avait déjà dégradé notre pays,
00:16:17à A+,
00:16:17et une semaine après Standard & Poor's,
00:16:20qui avait abaissé la note
00:16:21de A à moins à A+,
00:16:23et bien Moody's pourrait bien
00:16:24sanctionner à son tour le pays
00:16:26avec un déficit record
00:16:28le plus élevé de la zone euro,
00:16:30une dette qui grimpe
00:16:31à 118% du PIB
00:16:32et une instabilité politique
00:16:33qui est persistante.
00:16:35Et bien je crois que
00:16:35toutes les conditions
00:16:36sont réunies
00:16:37pour une nouvelle dégradation
00:16:39de la note française.
00:16:39Alors Vincent Delay est avec nous,
00:16:41auteur des économies.
00:16:42En veux-tu ?
00:16:43En voilà aux éditions
00:16:44de l'Onde,
00:16:45de l'Onde, pardon Philippe.
00:16:46Oui.
00:16:46Et sénateur de l'Essonne
00:16:47et spécialiste de finances publiques.
00:16:50Sénateur de l'Essonne,
00:16:51Vincent Delay,
00:16:52est-ce que quand on voit
00:16:53l'état des comptes publics,
00:16:54vous en parlez dans votre livre,
00:16:56on peut éviter
00:16:57une nouvelle dégradation
00:16:58ou est-ce que ça va continuer
00:16:59de caribe dans cela,
00:17:01comme on dit ?
00:17:02Bonsoir Philippe.
00:17:03Effectivement,
00:17:04à mon avis,
00:17:05pour l'instant,
00:17:06l'instabilité politique
00:17:07et l'annonce
00:17:08de la suspension
00:17:08de la réforme des retraites,
00:17:10qui c'est quand même
00:17:11ainsi très très fort
00:17:12vis-à-vis des agences
00:17:14et des investisseurs
00:17:16que la France
00:17:16ne fait pas finalement
00:17:17les efforts
00:17:18qu'il faudrait faire
00:17:19pour réduire ses dépenses
00:17:21et redresser
00:17:21sa situation financière,
00:17:23on peut craindre
00:17:24qu'il y ait
00:17:24de nouvelles dégradations
00:17:25dans l'avenir.
00:17:27Et donc,
00:17:28qu'est-ce que ça a
00:17:28comme conséquence ?
00:17:29Ça augmente bien
00:17:30ces taux d'intérêt,
00:17:31les taux d'intérêt
00:17:32qui sont demandés
00:17:33par les investisseurs
00:17:34pour nous prêter de l'argent.
00:17:35Donc,
00:17:36ça fait que
00:17:37les intérêts de la dette
00:17:38vont devenir
00:17:40le premier budget
00:17:40de l'État.
00:17:42C'est-à-dire que
00:17:42c'est de l'argent
00:17:43qu'on va donner au marché
00:17:44alors qu'on pourrait
00:17:44l'utiliser pour l'éducation,
00:17:46pour la santé,
00:17:46pour plein de choses.
00:17:48Et ça devient dramatique.
00:17:49Alors,
00:17:50année après année,
00:17:51en fait,
00:17:51on s'aperçoit que finalement
00:17:53on ne modifie pas grand-chose.
00:17:54En 2025,
00:17:55vous savez que les efforts
00:17:56qui vont être faits,
00:17:57c'est 100%
00:17:58des augmentations d'impôts.
00:18:00Il n'y a aucune
00:18:00réduction de dépenses.
00:18:02Donc,
00:18:02à un moment donné,
00:18:03on ne peut pas être
00:18:03le pays au monde
00:18:04qui dépense le plus
00:18:05d'argent public
00:18:06et se dire
00:18:07comment on fait
00:18:07pour relancer la croissance
00:18:09et augmenter le gâteau
00:18:10pour mieux le partager.
00:18:13Virginie,
00:18:13vous qui êtes
00:18:14un peu spécialiste
00:18:14sur le sujet aussi,
00:18:16en matière d'image,
00:18:17sur les marchés internationaux,
00:18:19c'est très compliqué pour nous.
00:18:20Mais c'est catastrophique.
00:18:21Une fois encore,
00:18:22on ne cesse de le dire,
00:18:23mais je vais le redire,
00:18:24on est champion du monde
00:18:25des prélèvements obligatoires.
00:18:27On est aujourd'hui
00:18:28avec une dépense
00:18:29à 1,7 milliard.
00:18:32On ne peut pas continuer.
00:18:331,7 milliard.
00:18:36Parce que même moi,
00:18:37je me trompe.
00:18:39Vous nous faites
00:18:39une horique razue.
00:18:40Tout ça pour dire
00:18:42qu'à un moment donné,
00:18:43et je suis complètement
00:18:44en ligne avec ce que
00:18:45vient de dire Vincent Leroy,
00:18:46il faut absolument
00:18:47réduire la dépense publique.
00:18:49Il n'y a pas d'autre solution.
00:18:51On sait qu'on ne peut plus
00:18:51augmenter la date,
00:18:52sinon alors là...
00:18:53Et on sait qu'on ne peut plus
00:18:54augmenter les impôts
00:18:55parce qu'il n'y a plus
00:18:56de consentement à l'impôt.
00:18:57Et vraiment,
00:18:57je tire la solenne d'alarme
00:18:59pour les acteurs économiques
00:19:01qui sont des locomotives
00:19:02dans notre pays,
00:19:03qui ne se plaignent pas,
00:19:04qui bossent avec leurs salariés,
00:19:05bien sûr,
00:19:05les patrons,
00:19:06les salariés,
00:19:07tout ça fonctionne ensemble.
00:19:08L'écosystème en montant.
00:19:08Ce sont les acteurs économiques.
00:19:10C'est eux qui financent
00:19:11le système social français.
00:19:14Et regardez ce budget,
00:19:15ils tapent qui ?
00:19:16Ils tapent tous les gens
00:19:17qui bossent.
00:19:18C'est catastrophique.
00:19:20Et c'est pour ça
00:19:20que tant qu'il n'y aura pas
00:19:21de baisse de la dépense publique,
00:19:22de toute façon,
00:19:22on nous regardera
00:19:23comme des gens
00:19:24qui n'avons rien compris
00:19:25à l'économie réelle.
00:19:27Merci beaucoup,
00:19:27en tout cas,
00:19:28monsieur le sénateur Vincent Delahaye
00:19:30et auteur de ce livre
00:19:31« Des économies en veux-tu en voilà »
00:19:33aux éditions de Londres.
00:19:34Vous êtes sénateur de l'Essonne
00:19:35et spécialiste
00:19:36de ces finances publiques.
00:19:37Merci d'avoir accepté
00:19:38notre actualité.
00:19:41Pas du tout, invitation.
00:19:42Alors que l'actualité,
00:19:43ça ne veut rien dire.
00:19:44On est d'accord ?
00:19:44Oui, on est d'accord.
00:19:45Allez, dans un instant,
00:19:46le tour de table
00:19:47de l'actu des vrais voix.
00:19:48Virginie,
00:19:48de quoi parle-t-on ?
00:19:49Moi, je vais parler
00:19:50de la fiscalisation
00:19:51de nos pauvres apprentis.
00:19:53Avec vous, Philippe.
00:19:54Moi, le fait que la France
00:19:55concilie mieux
00:19:57que d'autres pays
00:19:58la vie personnelle
00:19:59et la vie professionnelle.
00:20:00Moi, je suis optimiste.
00:20:02Philippe David.
00:20:03Un hommage
00:20:03à un grand rugbyman
00:20:04qui vient de nous quitter.
00:20:05Allez, on reste ensemble
00:20:06jusqu'à 19h30.
00:20:07Soyez les bienvenus
00:20:08et merci de votre fidélité.
00:20:11Sud Radio.
00:20:11Sud Radio.
00:20:12Parlons vrai.
00:20:13Parlons vrai.
00:20:13Sud Radio.
00:20:14Parlons vrai.
00:20:15Les vrais voix Sud Radio.
00:20:1618h-20h.
00:20:17Cécile Dominibus.
00:20:19Philippe David.
00:20:20Et c'est toujours un plaisir
00:20:21de commencer cette semaine,
00:20:22de la passer
00:20:23et de la terminer avec vous.
00:20:240826-300-300.
00:20:26C'est ce numéro de téléphone
00:20:27qui est pour vous,
00:20:28bien entendu,
00:20:28si vous voulez commenter
00:20:30cette actualité
00:20:30avec nos vrais voix du jour.
00:20:32Et je le rappelle,
00:20:33Philippe David,
00:20:34bien entendu,
00:20:34vous le connaissez bien.
00:20:36Virginie Calmel,
00:20:36c'est avec nous,
00:20:37présidente fondatrice
00:20:38de Futura et École Supérieure
00:20:39des Technologies de Demain
00:20:41et présidente
00:20:41de Croissance Plus.
00:20:43On en dira d'ailleurs
00:20:44un mot,
00:20:45si vous voulez bien.
00:20:46Philippe Bilger,
00:20:47bien entendu,
00:20:47notre président.
00:20:49Vous êtes un peu
00:20:50le président de nous,
00:20:51de nous tous.
00:20:51Moi je suis français,
00:20:54donc j'accepte
00:20:54tous les postes
00:20:55de présidente.
00:20:56D'ailleurs,
00:20:56j'ai trouvé un nouveau slogan,
00:20:58Bilgerum Imperator Est.
00:21:00À condition,
00:21:01ma chère Cécile,
00:21:01que ça ne gré pas
00:21:02pour moi
00:21:03de travail supplément.
00:21:04Bien sûr,
00:21:05mais vous aurez des assistants,
00:21:06ne vous inquiétez pas.
00:21:08Allez tout de suite,
00:21:08le tour de table
00:21:09de l'actu des vrais voix.
00:21:10Buenas tardes amigos !
00:21:12Vous voulez une petite blagounette
00:21:13qu'on m'a raconté ce week-end ?
00:21:14Mais non !
00:21:14Qu'est-ce que c'est
00:21:15qu'une douche sans eau ?
00:21:16Euh,
00:21:17je ne sais même plus.
00:21:18Bah une douche.
00:21:19J'ai rien compris.
00:21:20Le tour de table.
00:21:21De l'actualité.
00:21:23Et on va démarrer
00:21:24par vous,
00:21:25Philippe Bilger.
00:21:26Alors j'ai,
00:21:27en lisant ce matin,
00:21:29avant de venir,
00:21:30j'ai trouvé
00:21:31une bonne nouvelle,
00:21:32tout de même.
00:21:33Ça n'est pas fréquent
00:21:35que dans les constats
00:21:37fait au sujet
00:21:39des 27 pays
00:21:40de l'Union,
00:21:41on est des motifs
00:21:43d'espoir
00:21:44et qui concernent
00:21:46tout particulièrement
00:21:47la France.
00:21:48J'ai vu que
00:21:49l'amélioration sensible
00:21:53de la conciliation
00:21:55en France
00:21:57de la vie personnelle
00:21:58avec la vie professionnelle
00:22:01était donnée
00:22:03de très bons résultats,
00:22:05même si bien sûr
00:22:06les femmes
00:22:07dans notre pays
00:22:08sont plus douées
00:22:10pour ajuster
00:22:11leur travail
00:22:13avec les contraintes
00:22:14professionnelles
00:22:15et au fond,
00:22:17la seule catégorie
00:22:18qui est véritablement
00:22:20encore très négativement
00:22:21impactée,
00:22:22c'est les travailleurs
00:22:23salariés agricoles.
00:22:26Je vois que nous avons
00:22:27eu les mêmes sources,
00:22:28ma chère Cécile,
00:22:29et donc c'est une bonne nouvelle
00:22:31et la France est légèrement
00:22:33mieux lotie
00:22:34que d'autres pays
00:22:35de l'Union
00:22:37qui eux-mêmes
00:22:38ont progressé
00:22:39tout de même.
00:22:39Donc voilà,
00:22:41je ne l'aurais pas cru
00:22:42au départ,
00:22:43le pessimisme est tel
00:22:45qu'on aurait pu craindre
00:22:46le pire,
00:22:47même sur cette conciliation
00:22:49entre les deux vies
00:22:50fondamentales.
00:22:51Rien n'a à ajouter là-dessus,
00:22:53c'est vrai,
00:22:53c'est plutôt une bonne nouvelle
00:22:54même si ça pourrait,
00:22:55à mon avis,
00:22:56encore un peu s'améliorer
00:22:57parce que c'est notamment
00:22:59des gens qui ont travaillé
00:23:00toute leur vie,
00:23:01je pense,
00:23:01des travaux durs,
00:23:03les retraités agricoles,
00:23:04etc.
00:23:04Il y a encore un peu de boulot
00:23:06à mon avis,
00:23:06mais c'est plutôt
00:23:07une bonne nouvelle.
00:23:08Vous qui êtes une chef
00:23:09d'entreprise,
00:23:10vous faites plein de choses,
00:23:12Virginie,
00:23:13justement cette relation
00:23:14entre la vie personnelle
00:23:16et professionnelle,
00:23:17est-ce qu'elle est équilibrée
00:23:18aujourd'hui ?
00:23:18Je pense que c'est difficile
00:23:19à équilibrer,
00:23:21mais je suis quand même
00:23:22très inquiète sur un point,
00:23:23c'est qu'on a été
00:23:24une génération
00:23:25qui a plutôt trop travaillé
00:23:26et justement
00:23:27qui n'a pas fait passer
00:23:28l'équilibre des vies
00:23:30assez sur le devant
00:23:31de la scène,
00:23:32mais aujourd'hui,
00:23:33attention à ne pas faire
00:23:33l'excès inverse.
00:23:35C'est-à-dire qu'on a habitué,
00:23:36alors le quoi qu'il en coûte
00:23:37du Covid a fait très mal,
00:23:38on a habitué les gens
00:23:40à finalement
00:23:41moins sacraliser le travail.
00:23:44Alors, c'est formidable
00:23:45l'équilibre personnel,
00:23:47c'est formidable
00:23:47d'avoir une vie de famille
00:23:48et bien évidemment,
00:23:49je ne dirai pas le contraire,
00:23:50pour autant,
00:23:51je suis quand même inquiète
00:23:52de voir une génération
00:23:53qui se dit qu'au fond,
00:23:55le travail est associé
00:23:57non pas à une émancipation,
00:23:58à quelque chose d'intéressant
00:24:00qui va faire grandir,
00:24:01mais à des contraintes.
00:24:03Et je trouve
00:24:03que le discours politique ambiant,
00:24:05là encore,
00:24:06notamment de l'extrême-gauche,
00:24:07c'est effarant,
00:24:08c'est de faire croire
00:24:09qu'au fond,
00:24:10on pourrait finalement
00:24:11bien vivre
00:24:12en travaillant moins.
00:24:13Et c'est ça
00:24:14qui est dramatique.
00:24:15Et notamment
00:24:15sur les retraites,
00:24:16je suis désolée
00:24:17de le rappeler,
00:24:18l'allongement
00:24:18de la durée de vie
00:24:19fait qu'on est les seuls
00:24:20aujourd'hui
00:24:21à partir à la retraite
00:24:22si tard.
00:24:23Et au contraire,
00:24:24regardez en Allemagne,
00:24:25ils ont fait passer
00:24:25quelque chose
00:24:26qui permet de gagner
00:24:272000 euros par mois
00:24:28en plus
00:24:29pour des gens
00:24:30qui sont à la retraite.
00:24:31Et nous,
00:24:32c'est l'inverse,
00:24:32on a un problème
00:24:33sur nos jeunes
00:24:34qui commencent trop tard
00:24:35dans la vie active
00:24:36et sur nos personnes
00:24:37plus âgées
00:24:38qui,
00:24:39alors qu'elles sont
00:24:39à la retraite,
00:24:40ont encore du jus,
00:24:41peuvent encore bosser.
00:24:42Donc,
00:24:43attention,
00:24:43cet équilibre,
00:24:44il est évidemment souhaitable,
00:24:45on ne veut pas que des gens
00:24:46en burn-out,
00:24:47la santé mentale
00:24:48est un vrai sujet
00:24:49et il ne faut pas le négliger.
00:24:51En même temps,
00:24:52pardon de faire du
00:24:52en même temps aujourd'hui,
00:24:54je pense que le travail
00:24:55peut être noble
00:24:55et doit être quand même
00:24:57aussi valorisé
00:24:58pour toute une génération
00:25:00qui,
00:25:01grâce à ça,
00:25:01doit se dire
00:25:02qu'il y a une émancipation
00:25:03derrière.
00:25:03En fait,
00:25:03il aurait été plutôt malin
00:25:05de dire qu'on va vous aider
00:25:07à trouver un travail
00:25:07qui vous plaise.
00:25:08C'est ça qui est intéressant.
00:25:09Et sur lequel
00:25:10vous vous éclatiez
00:25:11parce que vous avez
00:25:11les bonnes compétences
00:25:12et les bonnes formations.
00:25:13Oui,
00:25:13Philippe,
00:25:14David,
00:25:15vous vouliez rendre
00:25:16un hommage
00:25:16comme toute la radio
00:25:19puisque nous sommes
00:25:19la radio du rugby.
00:25:20Oui,
00:25:21évidemment,
00:25:21on a perdu un grand rugbyman
00:25:22aujourd'hui,
00:25:23André Herrero,
00:25:24alors grand second
00:25:25et troisième ligne
00:25:26de l'équipe de France
00:25:27et évidemment du RCT,
00:25:29le club mythique de Toulon
00:25:30est décédé à 87 ans.
00:25:32Alors,
00:25:32il avait eu un beau palmarès.
00:25:33Alors,
00:25:33déjà,
00:25:33on pense à Daniel Herrero.
00:25:35évidemment son frère,
00:25:36j'allais le dire,
00:25:37qui est consultant Sud Radio,
00:25:38Daniel,
00:25:39qui est quelqu'un d'adorable.
00:25:40Alors,
00:25:40il a eu un beau palmarès
00:25:41même s'il avait échoué
00:25:42deux fois en finale du Brenus.
00:25:44La première au nombre d'essais
00:25:46marqués.
00:25:47Il y avait match nul
00:25:48contre Lourdes en 68
00:25:49et une finale mythique
00:25:50où il perd d'après prolongation
00:25:52en 71 contre Béziers.
00:25:54Et oui,
00:25:55il a joué
00:25:5583 minutes
00:25:57avec deux côtes cassées.
00:25:58Tiens,
00:25:58on a un son.
00:25:59Toulon est impressionnant.
00:26:00Son chef est une figure mythique
00:26:02de la fin des années 60,
00:26:04André Herrero.
00:26:05Mais à la fin
00:26:05de la première mi-temps,
00:26:07André Herrero,
00:26:08le chef,
00:26:08s'effondre,
00:26:10deux côtes cassées.
00:26:10Je sors
00:26:11puis je reviens
00:26:12puisque j'ai quand même
00:26:13trois fractures de côtes
00:26:13et j'ai deux côtes fracturées
00:26:14à une à deux endroits.
00:26:16Et je reviens
00:26:17parce qu'à l'époque,
00:26:18on n'avait pas le droit de changer.
00:26:19demain,
00:26:20j'essaie de rester avec mes joueurs
00:26:23pour procher quand même
00:26:24un exemple
00:26:24pour continuer
00:26:25à motiver cette équipe
00:26:28qui l'a mérité
00:26:29très bien.
00:26:30Et donc,
00:26:32oui,
00:26:32jouer 83 minutes
00:26:33avec deux côtes cassées,
00:26:34c'est quand même titanesque
00:26:36surtout quand on est dans la mêlée.
00:26:37Alors,
00:26:38il avait gagné le challenge
00:26:39du Manoir en 70.
00:26:40Il a été international français
00:26:41et il a gagné le tournoi
00:26:43des cinq nations en 67.
00:26:45Alors,
00:26:45c'était un grand monsieur du rugby,
00:26:46une grande famille du rugby.
00:26:47On a une pensée,
00:26:48comme le disait Cécile,
00:26:49pour son frère Daniel.
00:26:50Daniel,
00:26:51qu'on retrouvera,
00:26:51bien entendu,
00:26:52à partir du 8 novembre
00:26:53pour le 15 de France.
00:26:55Et on a une pensée émue,
00:26:56absolument émue,
00:26:57bien sûr,
00:26:58pour tous ceux qui l'aimaient
00:26:59et tous ses amis
00:27:00et sa famille,
00:27:00bien entendu.
00:27:02Virginie Calmels,
00:27:04vous,
00:27:04les salaires nets
00:27:05des apprentis
00:27:06totalement amputés.
00:27:07Oui,
00:27:07moi,
00:27:07ça me fait de la peine
00:27:08parce que certes,
00:27:09il faut trouver des économies,
00:27:10je suis bien la première
00:27:11à considérer
00:27:12qu'il y a de la dépense publique
00:27:14à aller chasser,
00:27:15mais là,
00:27:15on attaque directement
00:27:16les apprentis
00:27:18sur leur salaire.
00:27:19Il y a déjà eu un problème,
00:27:21vous le savez,
00:27:21dans le PLFSS de 2025,
00:27:23donc ils ont vu
00:27:24leur salaire diminuer
00:27:26à cause de,
00:27:26bref,
00:27:27des réductions de plafond
00:27:28d'exonération,
00:27:28etc.,
00:27:29on ne va pas être trop technique,
00:27:30mais la rebelote
00:27:31dans le projet de budget
00:27:32qui ne sera sans doute
00:27:33pas voté,
00:27:34eh bien,
00:27:34c'est la fin totale
00:27:35des exonérations
00:27:36pour tous les apprentis
00:27:38qu'ils soient dans le privé
00:27:39comme dans le public,
00:27:40ce qui réduirait
00:27:41leur salaire
00:27:42de 187 euros par mois.
00:27:43Et là,
00:27:44je suis désolée,
00:27:45mais c'est quelque part
00:27:46honteux,
00:27:47non pas simplement
00:27:48pour le problème
00:27:48purement financier,
00:27:50mais parce que c'est
00:27:51l'avenir du pays
00:27:52dont on parle.
00:27:52L'apprentissage,
00:27:54c'est quelque chose
00:27:54qui a marché ailleurs.
00:27:56C'est l'immersion totale
00:27:57dans une entreprise.
00:27:58C'est ce qui permet
00:27:58aux jeunes
00:27:59de regarder l'avenir.
00:28:01Donc,
00:28:01d'abord,
00:28:01l'enjeu de la précarité
00:28:03des jeunes
00:28:03est un sujet,
00:28:04là aussi,
00:28:04qui concerne
00:28:05l'avenir du pays.
00:28:06Donc,
00:28:06réduire les salaires
00:28:07des apprentis
00:28:08alors que leur précarité
00:28:09est un enjeu.
00:28:11Fragiliser l'employabilité
00:28:12de notre jeunesse,
00:28:14c'est quand même
00:28:14rendre moins attractif
00:28:17l'apprentissage
00:28:18qui fonctionnait très bien.
00:28:19C'est dramatique.
00:28:20Et puis,
00:28:20c'est sacrifier
00:28:21l'avenir de nos jeunes
00:28:22qui sont motivés
00:28:24et qui ont envie
00:28:25de bosser.
00:28:26Et là,
00:28:26pardon,
00:28:26mais c'est tout le modèle.
00:28:27C'est-à-dire que
00:28:28pourquoi on fait ça ?
00:28:29Pour équilibrer
00:28:30les comptes
00:28:31d'un pays
00:28:32qui finalement
00:28:32est d'une France
00:28:33qui est inactive.
00:28:35Parce que les actifs,
00:28:36comme vous le savez,
00:28:37ils représentent moins
00:28:38au total
00:28:38que tous ceux
00:28:39qui vivent du système.
00:28:40Donc là,
00:28:41je suis vent debout
00:28:42parce qu'au lieu
00:28:43de libérer le travail,
00:28:45au lieu d'encourager
00:28:46les jeunes
00:28:46à découvrir
00:28:47le monde professionnel,
00:28:48à avoir déjà
00:28:49un pied à l'étrier.
00:28:51Et c'est,
00:28:52une fois encore,
00:28:52ce qui a été
00:28:53au début
00:28:54de l'ère Macron
00:28:55et en Allemagne.
00:28:56Et bien,
00:28:56on fait exactement
00:28:57le contraire.
00:28:58On rabote
00:28:59leur salaire
00:29:00et donc leur autonomie.
00:29:01On est pourtant plus navrants
00:29:03que je crois
00:29:03que la France
00:29:04avait fait
00:29:04un très gros effort
00:29:06pour la grande fasse.
00:29:07Au début du quinquennat
00:29:08Macron,
00:29:08il faut le saluer.
00:29:09Ça s'appelle eux
00:29:09en même temps.
00:29:10Allez,
00:29:10merci.
00:29:11Merci beaucoup,
00:29:12les amis.
00:29:12Vous restez avec nous
00:29:13dans un instant.
00:29:14L'info en plus,
00:29:14on reviendra sur
00:29:15Jacqueline Jacob
00:29:16qui était entendue
00:29:17par la justice
00:29:18en vue d'une possible
00:29:20mise en examen
00:29:21et on aura
00:29:22Maître Gérard Welser,
00:29:24l'avocat de Marie-Ange Laroche
00:29:26avec nous en direct.
00:29:27On fait une petite pause,
00:29:28on revient dans un instant.
00:29:29Sud Radio,
00:29:30c'est vous qui donnez le ton.
00:29:32Merci de donner la parole
00:29:33et vous êtes une radio engagée.
00:29:34L'information est pertinente.
00:29:36Sud Radio,
00:29:37parlons vrai.
00:29:39Les vrais voix Sud Radio,
00:29:4118h-20h,
00:29:42Cécile Dominibus,
00:29:43Philippe David.
00:29:44Et autour de cette table,
00:29:47Philippe Higère,
00:29:48bien entendu,
00:29:48Philippe David aussi,
00:29:49Virginie Calmel,
00:29:50présidente fondatrice
00:29:51de Futurae,
00:29:52école supérieure des technologies
00:29:54de demain
00:29:54et présidente de Croissance Plus.
00:29:57Et tout de suite,
00:29:58c'est l'info en plus.
00:30:00Les vrais voix Sud Radio.
00:30:03Et Jacqueline Jacob,
00:30:05la grande tante soupçonnée
00:30:06d'être un corbeau
00:30:07dans l'affaire du petit Grégory,
00:30:09a été mise en examen
00:30:10et laissée libre
00:30:10ce vendredi à Dijon
00:30:12pour en parler.
00:30:13Maître Gérard Welser
00:30:15est avec nous.
00:30:15Bonsoir, maître.
00:30:16Bonsoir.
00:30:17Bonsoir.
00:30:18Vous êtes avocat
00:30:20de Marie-Ange Laroche.
00:30:22Qu'est-ce qu'on peut,
00:30:23sur quoi repose aujourd'hui
00:30:24la mise en examen
00:30:25de Jacqueline Jacob ?
00:30:27Vous savez,
00:30:29depuis le 16 octobre 84,
00:30:32mort de Grégory Villemin,
00:30:33dans des conditions
00:30:34qu'on ne connaît toujours pas,
00:30:36on a été de drame en drame.
00:30:39Cette affaire est
00:30:40l'affaire de la douleur.
00:30:4116 octobre 84,
00:30:43première victime
00:30:44de Grégory Villemin.
00:30:46On arrête Bernard Laroche
00:30:48le 5 novembre 84.
00:30:49Rendez-vous compte
00:30:49que je suis ce dossier
00:30:50depuis le 5 novembre 84.
00:30:53Bernard Laroche
00:30:54est montré à l'époque
00:30:55comme le corbeau certain,
00:30:56comme l'assassin
00:30:57Grégory Villemin.
00:30:58Il est emprisonné,
00:30:59libéré, innocenté
00:31:01et assassiné
00:31:02le 29 mars 85,
00:31:03deuxième victime.
00:31:05En 2017,
00:31:06on nous dit
00:31:06on va avoir la vérité.
00:31:07l'affaire est prétendument
00:31:10rouverte.
00:31:11Jean-Michel Lambert,
00:31:12ce malheureux magistrat
00:31:13qui est taxé
00:31:14de tous les méfaits,
00:31:15se donne la mort.
00:31:17Et aujourd'hui,
00:31:17on vient encore,
00:31:18comme depuis 41 ans,
00:31:20nous dire
00:31:20que c'est une semaine décisive.
00:31:22On a une personne
00:31:23qui est mise en examen.
00:31:25On nous dit
00:31:25que c'est le corbeau
00:31:26qui a écrit la lettre
00:31:27du 16 octobre 84.
00:31:29Rendez-vous compte
00:31:29que ça fait
00:31:30le quatrième corbeau
00:31:31qu'on nous dit.
00:31:32C'est-à-dire que
00:31:33dans ce dossier,
00:31:33on ne devrait plus
00:31:34faire confiance
00:31:35aux experts en écriture.
00:31:36puisqu'on nous dit
00:31:37qu'il y a des experts
00:31:38en écriture
00:31:38plus un expert
00:31:39en stylométrie.
00:31:41Oh là là.
00:31:42Mais je dis
00:31:42attention.
00:31:43Et je salue
00:31:44la prudence
00:31:45de M. le procureur général
00:31:46aujourd'hui à Dijon
00:31:47pour une première fois
00:31:48dans ce dossier.
00:31:49On a un procureur général
00:31:50qui est normalement
00:31:51la partie poursuivante
00:31:52qui a été
00:31:53d'une prudence extrême.
00:31:55Mais maître,
00:31:57comment dire,
00:31:58devant cet
00:31:59interminable
00:32:01processus,
00:32:03vous diriez
00:32:04que c'est une justice
00:32:06qui n'abandonne pas
00:32:07ou bien
00:32:08qui s'attache
00:32:09à des choses
00:32:10qu'on ne peut plus prouver ?
00:32:13Vous savez,
00:32:14M. Bilger,
00:32:14je trouve
00:32:15votre question
00:32:15excellente.
00:32:17Moi,
00:32:18je comprends
00:32:19que les parents
00:32:19de Grégory Villemin,
00:32:21Christine Villemin,
00:32:22Jean-Marie Villemin,
00:32:23qui est victime
00:32:24et également assassin
00:32:25de Bernard Laroche,
00:32:25mais qui est victime
00:32:26comme père de Grégory,
00:32:27je comprends
00:32:28qu'ils aient
00:32:28une légitime
00:32:29soif de savoir.
00:32:30sauf que
00:32:32ça fait 41 ans
00:32:33et qu'après 41 ans,
00:32:36vous connaissez
00:32:36les affaires judiciaires
00:32:37mieux que moi,
00:32:38M. Bilger,
00:32:40comment voulez-vous ?
00:32:41On vient nous dire
00:32:41on va avoir des témoins.
00:32:42On sait très bien
00:32:43que déjà le lendemain
00:32:44de fait,
00:32:45les témoins,
00:32:46c'est déjà dur
00:32:46pour avoir la vérité.
00:32:48On va avoir
00:32:48telle chose,
00:32:49il y a telle personne
00:32:50qui va parler.
00:32:51À chaque fois
00:32:52qu'on a dit
00:32:52qu'on va trouver
00:32:53la vérité,
00:32:54à chaque fois,
00:32:55il y a eu un drame
00:32:55supplémentaire.
00:32:57Bernard Laroche,
00:32:58Jean-Michel Lambert,
00:32:59l'injustice
00:33:00qui est discréditée.
00:33:02En 2017,
00:33:02on rouvre
00:33:03en tant qu'un général
00:33:04de l'époque
00:33:04qui nous dit
00:33:05ça y est,
00:33:05on va trouver la vérité
00:33:06et ça va être extraordinaire.
00:33:09Et puis,
00:33:09on fait des tas
00:33:10d'erreurs de procédure
00:33:11et la Chambre criminelle
00:33:14de la co-occasion
00:33:14annule tout.
00:33:15Donc,
00:33:15pour répondre à votre question,
00:33:17la demande est légitime
00:33:18mais je crois
00:33:19qu'à un moment,
00:33:20il faut savoir
00:33:21se poser la question
00:33:22de savoir
00:33:23si on continue.
00:33:24Mais Maître Welser,
00:33:25il y a quelques années,
00:33:25il y avait eu l'affaire
00:33:26d'un timbre
00:33:27où on aurait potentiellement
00:33:28retrouvé un ADN
00:33:29mais qui vu le nombre d'années
00:33:30n'était plus exploitable.
00:33:32Nous,
00:33:33c'est une affaire
00:33:33qui a marqué
00:33:34la France entière
00:33:35depuis 41 ans.
00:33:36Vous le rappeliez,
00:33:37est-ce qu'il y a
00:33:37quand même un espoir
00:33:38qu'un jour
00:33:39on puisse connaître
00:33:40enfin
00:33:41la vérité ?
00:33:43On me pose la question
00:33:44depuis 41 ans.
00:33:46Ce sera
00:33:46la dernière fois.
00:33:48Non,
00:33:49mais ce que je veux dire
00:33:50c'est qu'on se pose
00:33:50toujours cette question
00:33:51légitime.
00:33:53Je crains
00:33:53au risque
00:33:54je crains
00:33:56que malheureusement
00:33:56non
00:33:57parce qu'une affaire
00:33:58criminelle
00:33:59quand les constatations
00:34:00matérielles de départ
00:34:01sont mal faites
00:34:02elles ont été mal faites
00:34:03quand les constatations
00:34:05matérielles de départ
00:34:05on nous dit
00:34:06oh mais l'ADN n'existait pas
00:34:07non mais les empreintes existaient
00:34:08on aurait pu faire attention
00:34:10de ne pas
00:34:11piétiner les preuves
00:34:13les constatations matérielles
00:34:14ont été mal faites
00:34:15après
00:34:16on s'est borné
00:34:17d'aller
00:34:18confier ça
00:34:19à des prétendus experts
00:34:20en écriture
00:34:21qui ont
00:34:22qui ont
00:34:23déterminé
00:34:24quatre personnes
00:34:25différentes
00:34:26je crains
00:34:26donc on n'y arrive pas
00:34:27parce que
00:34:28si on n'a pas
00:34:28une preuve absolue
00:34:30on vient nous dire
00:34:30on nous a sorti en 2017
00:34:32un cousin
00:34:32qui vient témoigner
00:34:33en disant
00:34:34attendez
00:34:35vous rendez compte
00:34:35vous rendez compte
00:34:36on discrédite la justice
00:34:38et on crée
00:34:38des victimes supplémentaires
00:34:40donc ça veut dire
00:34:40qu'on ne peut rien attendre
00:34:41de cette enquête
00:34:43est-ce que
00:34:43alors ma question
00:34:44va vous paraître
00:34:45un peu bizarre
00:34:47c'est
00:34:47est-ce que c'est le crime
00:34:48parfait
00:34:49finalement aujourd'hui
00:34:50est-ce qu'on a
00:34:50une fois
00:34:51ben voilà
00:34:52peut-être
00:34:52une affaire
00:34:54qui ne sera
00:34:55jamais jamais
00:34:56jamais résolue
00:34:57vous savez
00:34:58malheureusement
00:34:59des affaires
00:35:00non résolues
00:35:01il y en a
00:35:02des centaines
00:35:03régulièrement
00:35:04en France
00:35:05celle-ci
00:35:06elle est exceptionnelle
00:35:07extraordinaire
00:35:08vous savez
00:35:08la mort
00:35:10la mort d'un enfant
00:35:10c'est dramatique
00:35:12cette affaire
00:35:13a touché la France
00:35:14parce que
00:35:15il s'agit d'un enfant
00:35:15de 4 ans
00:35:16et puis après
00:35:17c'est devenu
00:35:18un feuilleton macabre
00:35:19premier épisode
00:35:20la dramatique mort
00:35:22de Grégory Villemin
00:35:22deuxième épisode
00:35:24la mort de Bernard Laroche
00:35:26soupçonné à tort
00:35:27et libéré
00:35:27troisième chose
00:35:29on a accusé
00:35:30la mère
00:35:31qui a bénéficié
00:35:31après d'un non-lieu
00:35:32pour absence de charge
00:35:34et quatrième chose
00:35:35on s'exprime
00:35:36à savoir
00:35:36donc
00:35:37non je ne crois pas
00:35:39qu'il y ait
00:35:39de crime parfait
00:35:40dans l'espèce
00:35:41je crois surtout
00:35:42que l'enquête
00:35:43a été malmenée
00:35:43au départ
00:35:44et qu'après
00:35:45chacun
00:35:46vous savez
00:35:46une enquête
00:35:47c'est quoi
00:35:47lorsqu'il y a un crime
00:35:48c'est quoi
00:35:49on ne néglige
00:35:50aucune piste
00:35:51et on ne favorise
00:35:53personne
00:35:54on ne va pas
00:35:54contre une personne
00:35:55on réunit des preuves
00:35:57là
00:35:58les différents intervenants
00:36:00qu'est-ce qu'ils font
00:36:01qu'est-ce qu'ils ont fait
00:36:01ils sont partis
00:36:02d'un résultat
00:36:03et puis ils ont voulu
00:36:04petit à petit
00:36:05nourrir
00:36:05pour aller vers ce résultat
00:36:06c'est pas ça
00:36:07une enquête
00:36:07merci beaucoup
00:36:09maître Gérard
00:36:10Velzer
00:36:10d'avoir accepté
00:36:11notre invitation
00:36:13avocat
00:36:14de Marie-Ange
00:36:14Laroche
00:36:15merci beaucoup
00:36:16et si vous étiez ministre
00:36:18les vraies voix
00:36:20Sud Radio
00:36:21si j'étais ministre
00:36:22qu'est-ce que je vais devenir
00:36:23je suis ministre
00:36:25je ne sais rien faire
00:36:26et si vous étiez
00:36:27ministre du numérique
00:36:28par exemple
00:36:29aujourd'hui
00:36:30avec Nathalie
00:36:31qui nous appelle
00:36:31de l'Essonne
00:36:32madame la ministre
00:36:33bienvenue sur Sud Radio
00:36:35bonjour à tous
00:36:37bonjour
00:36:38si vous étiez
00:36:39nommée ministre
00:36:40du numérique
00:36:40quelle serait
00:36:41votre première proposition
00:36:42un grand plan
00:36:45d'investissement
00:36:46pour les start-up
00:36:47françaises
00:36:49et un grand plan
00:36:50d'investissement
00:36:51pour également
00:36:52le numérique
00:36:52dans l'éducation nationale
00:36:54ça existe déjà
00:36:56il y a enfin
00:36:57le plan
00:36:58oui ça existe déjà
00:36:59après le montant
00:37:00n'est pas à la hauteur
00:37:01de nos
00:37:02non
00:37:02et puis
00:37:03les PC
00:37:04qui ont été donnés
00:37:04aux collégiens
00:37:05de la 6ème
00:37:06marche 1 sur 2
00:37:07donc on a mis
00:37:09un podium dingue
00:37:10et les PC
00:37:10ne marchent pas
00:37:11d'accord
00:37:12ok
00:37:12oui je comprends
00:37:14alors j'ai envie
00:37:16de dire à Virginie
00:37:17Calmel
00:37:17vous qui travaillez
00:37:18dans une école
00:37:19forcément dans le numérique
00:37:21vous pourriez être
00:37:22aussi ministre du numérique
00:37:23je pense qu'il y a
00:37:24quand même un éléphant
00:37:25dans la pièce
00:37:25qui s'appelle
00:37:25l'intelligence artificielle
00:37:27et que pour le coup
00:37:28quand vous regardez
00:37:28où en sont
00:37:29nos universités
00:37:31et évidemment
00:37:31avant le bac
00:37:32aussi
00:37:33les programmes scolaires
00:37:34n'intègrent absolument
00:37:35pas ça
00:37:36et moi
00:37:37il me semble
00:37:37que le plus important
00:37:39c'est de développer
00:37:40d'abord la connaissance
00:37:42des outils
00:37:42mais aussi
00:37:43l'esprit critique
00:37:44parce que ça va être
00:37:45fondamental
00:37:46pour notre jeunesse
00:37:47donc il y a beaucoup
00:37:48de choses à faire
00:37:49et il me semble
00:37:50quand même
00:37:50que même s'il y a
00:37:51des petites évolutions
00:37:52on est très à la ramasse
00:37:54pardon
00:37:55de le dire comme ça
00:37:56du coup
00:37:56il faut que l'enseignement
00:37:57supérieur
00:37:58comble
00:37:58ces déficits
00:37:59acquis
00:38:00jusqu'en terminal
00:38:01et c'est à la fois
00:38:03des soft skills
00:38:04sur le recul
00:38:05la prise de
00:38:05la réflexion
00:38:07et ne pas prendre
00:38:07toutes les informations
00:38:08pour argent comptant
00:38:09mais c'est aussi
00:38:10de savoir manipuler
00:38:11des outils
00:38:12qui vont révolutionner
00:38:13le monde du travail
00:38:14et il ne faut pas
00:38:15l'ignorer
00:38:15et surtout
00:38:16il y a aussi
00:38:17des nouveaux métiers
00:38:18qui sont en train
00:38:19d'émerger
00:38:19c'est ce à quoi
00:38:20nous formons
00:38:20chez Futurae
00:38:21c'est-à-dire
00:38:22vraiment profiter
00:38:22de cette vague
00:38:23pour se créer
00:38:24son job de demain
00:38:26vous travaillez
00:38:27sur ChatGBT
00:38:28Philippe Bilger
00:38:29je pose des questions
00:38:30mais parfois
00:38:31très intimes
00:38:32mais si vous le permettez
00:38:35ma chère Cécile
00:38:37j'aurais voulu demander
00:38:38à madame la ministre
00:38:39au fond
00:38:40est-ce que vous considérez
00:38:42que l'intelligence
00:38:43artificielle
00:38:44c'est une chance
00:38:45fabuleuse
00:38:46et une révolution
00:38:48qu'on n'a pas connue
00:38:49depuis l'imprimerie
00:38:50ou est-ce que vous voyez
00:38:51plus de risques
00:38:53là-dedans
00:38:53les deux
00:38:54les deux
00:38:56monsieur Bilger
00:38:57non non
00:38:57je pense qu'il y a
00:38:57les deux
00:38:58il y a manifestement
00:38:59un manque de connaissance
00:39:00des outils
00:39:01et un manque de connaissance
00:39:03par là même
00:39:03des dangers
00:39:04oui
00:39:04c'est vrai
00:39:05et il faut un bon équilibre
00:39:07un bon équilibre
00:39:08des deux
00:39:09c'est toujours ça
00:39:10qui est toujours
00:39:10très compliqué
00:39:10à trouver
00:39:11en tout cas
00:39:11on vous remercie
00:39:12madame la ministre
00:39:13on vous souhaite
00:39:13un très bon week-end
00:39:14et on vous retrouve
00:39:15pour moi
00:39:16voilà
00:39:16non
00:39:17le ministre
00:39:18c'est pas élu
00:39:19c'est nommé
00:39:19en revanche
00:39:21on se retrouve lundi
00:39:22pour le conseil des ministres
00:39:23allez
00:39:23passez un très bon week-end
00:39:25merci à très bientôt
00:39:26allez dans un instant
00:39:27le coup de gueule
00:39:28de Philippe David
00:39:28et bien oui
00:39:29consentement
00:39:30un oui ne veut pas dire oui
00:39:31pour nos députés
00:39:32bon on en parle
00:39:33dans quelques instants
00:39:34soyez les bienvenus
00:39:360826 300 300
00:39:38en attendant
00:39:39les incontournables
00:39:40de la copropriété
00:39:41avec Thomas Binet
00:39:42bien dans mon immeuble
00:39:44avec Loiselet
00:39:45et Descremont présente
00:39:46Sud Radio
00:39:48les incontournables
00:39:49de la copropriété
00:39:50Thomas Binet
00:39:52bonsoir
00:39:53et nous sommes avec
00:39:53notre consultant
00:39:54Philippe Loiselet
00:39:55patron de Loiselet
00:39:56de Grosmont
00:39:56qui nous informe
00:39:57tous les vendredis soirs
00:39:58sur l'ensemble
00:39:59des sujets liés
00:40:00à la copropriété
00:40:00bonsoir
00:40:01Philippe Loiselet
00:40:02bonsoir Thomas Binet
00:40:03vous savez Philippe
00:40:04que c'est notre centième
00:40:04aujourd'hui
00:40:05ça va vite
00:40:06ça va vite
00:40:06comme vous dites
00:40:07ça fait longtemps
00:40:07que vous êtes avec nous
00:40:08et c'est un plaisir
00:40:09de vous retrouver
00:40:09tous les vendredis soirs
00:40:10justement
00:40:11et puis pour fêter
00:40:12ce centième numéro
00:40:13des incontournables
00:40:13de la copropriété
00:40:14on va parler
00:40:15d'un métier
00:40:16c'est le métier
00:40:17de gestionnaire
00:40:17de copropriété
00:40:22exactement
00:40:22un gestionnaire
00:40:24justement
00:40:24de copropriété
00:40:25pour faire simple
00:40:26c'est un professionnel
00:40:27chargé d'administrer
00:40:28et de gérer
00:40:29des immeubles
00:40:30au nom des copropriétaires
00:40:31son rôle est multiple
00:40:32il gère le budget
00:40:33organise les assembles générales
00:40:35assure la maintenance
00:40:36du bâtiment
00:40:37et veille à l'application
00:40:38des décisions prises
00:40:39par les copropriétaires
00:40:40en général
00:40:41entouré d'une petite équipe
00:40:43il est le chef d'orchestre
00:40:44de la vie collective
00:40:45d'un immeuble
00:40:45et comment devient-on
00:40:46gestionnaire
00:40:47de copropriété
00:40:48c'est une vocation
00:40:49ou un parcours
00:40:50d'opportunité en fait
00:40:51à mon avis un peu des deux
00:40:52on peut découvrir
00:40:53ce métier par hasard
00:40:55par un stage
00:40:55ou une première expérience
00:40:57en immobilier
00:40:57il faut savoir
00:40:58que pour exercer
00:40:59cette fonction
00:41:00il faut une carte professionnelle
00:41:01en plus de la carte
00:41:02de l'entreprise
00:41:03délivrée par la préfecture
00:41:05cela implique
00:41:06soit un diplôme spécifique
00:41:08soit une expérience
00:41:08professionnelle
00:41:09significative
00:41:10et pour garder sa carte
00:41:12la formation
00:41:12doit être actualisée
00:41:13régulièrement
00:41:14et quels sont alors
00:41:15les diplômes
00:41:16les plus adaptés
00:41:16à ce métier
00:41:17pour l'exercer
00:41:18plusieurs types de cursus
00:41:19mènent à la profession
00:41:20les professions
00:41:21les formations de droit
00:41:22en général
00:41:23de droit immobilier
00:41:24sont très appréciées
00:41:25car une part importante
00:41:26du travail est juridique
00:41:27des écoles spécialisées
00:41:28comme l'ESPI
00:41:29école supérieure
00:41:30des professions immobilières
00:41:31ont développé
00:41:32des cursus
00:41:33adaptés à l'obtention
00:41:34de la carte professionnelle
00:41:35il existe également
00:41:36des licences professionnelles
00:41:38et des masters spécialisés
00:41:39en gestion immobilière
00:41:40globalement
00:41:41il faut combiner
00:41:42une culture juridique solide
00:41:44des compétences en gestion
00:41:46en comptabilité
00:41:47un minimum de connaissances
00:41:48en technique du bâtiment
00:41:49ainsi qu'une indispensable
00:41:51exigence dans les relations humaines
00:41:53un vrai programme
00:41:54oui un vrai programme
00:41:56vous avez bien raison
00:41:56alors justement
00:41:57Philippe
00:41:58au-delà du diplôme
00:41:59quelles qualités personnelles
00:42:00sont nécessaires
00:42:01pour réussir dans ce métier ?
00:42:02il me semble que la première
00:42:03qualité nécessaire
00:42:04c'est la rigueur
00:42:05ensuite
00:42:05il faut être organisé
00:42:07car on gère en parallèle
00:42:08des dizaines d'immeubles
00:42:09chacun avec des dossiers
00:42:11techniques
00:42:11financiers
00:42:12et juridiques
00:42:13qui leur sont propres
00:42:13enfin
00:42:14et c'est peut-être
00:42:14le plus important
00:42:15il faut un vrai sens
00:42:16du dialogue
00:42:17le gestionnaire
00:42:18est en permanence
00:42:19entre des parties
00:42:19aux intérêts différents
00:42:20voire antagonistes
00:42:22il doit savoir écouter
00:42:23convaincre
00:42:24et désamorcer les conflits
00:42:25alors justement
00:42:26vous venez parler
00:42:26d'un mot important
00:42:27celui de conflit
00:42:28le métier en comporte beaucoup
00:42:30les tensions
00:42:30sont souvent inhérentes
00:42:31à la vie en communauté
00:42:32litiges entre voisins
00:42:34désaccords sur les travaux
00:42:35à entreprendre
00:42:36le gestionnaire
00:42:36doit être capable
00:42:37de rester calme
00:42:38neutre et pédagogue
00:42:39c'est un métier
00:42:40où l'on ne peut pas
00:42:41plaire à tout le monde
00:42:42en permanence
00:42:43mais on doit
00:42:44toujours rester au service
00:42:45de l'intérêt collectif
00:42:46un gestionnaire
00:42:47gère des majorités
00:42:47ce qui signifie
00:42:48qu'il existe aussi
00:42:49des minorités
00:42:50qui ne sont pas
00:42:51toujours satisfaites
00:42:52des choix de la majorité
00:42:53dont le gestionnaire
00:42:54est souvent rendu responsable
00:42:56lorsqu'il applique
00:42:57les décisions
00:42:58prises par cette majorité
00:42:59et quels sont les principaux
00:43:00intérêts du métier
00:43:01de gestionnaire
00:43:02le principal
00:43:03c'est certainement
00:43:04la diversité
00:43:04des missions
00:43:05on ne s'ennuie jamais
00:43:06on passe d'une réunion
00:43:07technique avec un plombier
00:43:09le matin
00:43:09à une assemblée générale
00:43:10avec des avocats
00:43:11le soir
00:43:11il y a aussi une vraie
00:43:12satisfaction
00:43:13quand on réussit
00:43:14à mener un vrai projet
00:43:15collectif
00:43:16comme la rénovation
00:43:18énergétique
00:43:18d'un immeuble
00:43:19enfin c'est un métier
00:43:20qui offre
00:43:20une très bonne stabilité
00:43:22d'emploi
00:43:22il y aura toujours
00:43:23des immeubles à gérer
00:43:24donc des gestionnaires
00:43:25à recruter
00:43:25et pour être tout à fait honnête
00:43:27il y a des inconvénients
00:43:28probablement
00:43:29à mon avis
00:43:30le premier
00:43:30c'est la pression
00:43:31les copropriétaires
00:43:32sont exigeants
00:43:33les délais sont souvent courts
00:43:34et il faut savoir
00:43:35gérer le stress
00:43:36le deuxième
00:43:37c'est la charge de travail
00:43:38en période d'assemble générale
00:43:40on enchaîne les réunions
00:43:41régulièrement
00:43:42tard le soir
00:43:42et si un étudiant
00:43:44Philippe
00:43:44hésite à choisir cette voie
00:43:46que seriez-vous
00:43:47amené à lui dire
00:43:48pour le convaincre
00:43:49comme je l'ai dit à mon fils
00:43:50que c'est un métier concret
00:43:51où l'on voit directement
00:43:52le résultat de son action
00:43:54on contribue
00:43:55à améliorer le quotidien
00:43:56de ses clients
00:43:57à entretenir
00:43:58et à valoriser un patrimoine
00:43:59et il y a des perspectives
00:44:00de carrière intéressantes
00:44:02enfin c'est un métier humain
00:44:04au contact direct des gens
00:44:05ce qui le rend enrichissant
00:44:06et puis pour conclure
00:44:08je voudrais féliciter
00:44:09remercier
00:44:10et louer
00:44:11l'ensemble des gestes
00:44:13de copropriété français
00:44:14qui effectuent
00:44:15un travail remarquable
00:44:16tous les jours
00:44:17au service de leurs clients
00:44:18et qui sont bien souvent
00:44:19maltraités
00:44:20alors qu'ils ne le devraient pas
00:44:21le message est passé
00:44:23merci à vous Philippe Oislet
00:44:24on vous retrouve vendredi prochain
00:44:26à 18h50
00:44:27pour le 101ème numéro
00:44:28des incontournables
00:44:29de la copropriété
00:44:30et pour ce qui me concerne
00:44:31je vous donne rendez-vous
00:44:32dimanche matin
00:44:33dès 9h27
00:44:34sur Sud Radio
00:44:34dans la matinale week-end
00:44:36Sud Radio
00:44:37les incontournables
00:44:38de la copropriété
00:44:39Thomas Binet
00:44:41avec Loislet et Dégremont
00:44:43bien dans mon immeuble
00:44:45Sud Radio
00:44:46Parlons vrai
00:44:47Parlons vrai
00:44:48Sud Radio
00:44:48Parlons
00:44:49Les vrais voix Sud Radio
00:44:5118h-20h
00:44:52Cécile Dominibus
00:44:53Philippe David
00:44:54Et on vous souhaite la bienvenue
00:44:56et merci en tout cas
00:44:57de votre fidélité
00:44:58avec Virginie Calmels
00:45:00aujourd'hui
00:45:01un petit mot
00:45:02sur vous
00:45:03pardon Philippe
00:45:04j'arrive à vous
00:45:05mais sur Croissance Plus
00:45:06Virginie
00:45:08puisque vous êtes
00:45:08la nouvelle présidente
00:45:09avec Philippe Ilger
00:45:10qui est à côté de nous
00:45:11bien entendu
00:45:12mais Croissance Plus
00:45:13Croissance Plus
00:45:14c'est un réseau
00:45:15d'entrepreneurs
00:45:16donc c'est un réseau patronal
00:45:18mais qui n'a
00:45:19comme particularité
00:45:20que d'avoir
00:45:21que des vrais entrepreneurs
00:45:22donc voilà
00:45:23je suis moi-même entrepreneuse
00:45:24et qui est très attachée
00:45:26au partage de la valeur
00:45:27je dis ça
00:45:27parce qu'en fait
00:45:28Croissance Plus
00:45:28est née il y a 20 ans
00:45:29avec ce qui s'appelle
00:45:30les BSPCE
00:45:31bon c'est un peu technique
00:45:32mais comment on peut partager
00:45:34la valeur d'une entreprise
00:45:35avec les salariés
00:45:36comment on peut
00:45:37raisonner sur
00:45:39voilà
00:45:39la croissance de nos entreprises
00:45:41mais aussi
00:45:41un partage équitable
00:45:43avec les salariés
00:45:43participation
00:45:44oui c'est ça
00:45:45et d'autres outils
00:45:46de participation
00:45:47d'intéressement
00:45:48de BSPCE
00:45:49d'actions gratuites
00:45:50et autres
00:45:50viendraient de nous en parler
00:45:52un peu plus longuement
00:45:53dans les vrais voix de l'emploi
00:45:54ce sera intéressant
00:45:54tout de suite
00:45:55le coup de gueule
00:45:55de Philippe David
00:45:56les vrais voix sud radio
00:45:58le coup de gueule
00:46:00de Philippe David
00:46:01comme d'habitude
00:46:09je vais remettre
00:46:09le clocher
00:46:10au milieu du village
00:46:11un village
00:46:11qui se situe encore
00:46:12et toujours
00:46:12dans le 7ème arrondissement
00:46:14de Paris
00:46:14pourquoi le 7ème arrondissement
00:46:16parce que c'est là
00:46:17que se trouve
00:46:18le palais Bourbon
00:46:19et que si j'ai gratigné
00:46:20deux fois les députés
00:46:21cette semaine
00:46:22pour leur créativité
00:46:23en termes d'impôts et taxes
00:46:25il n'y a pas que sur les impôts
00:46:26et les taxes
00:46:27qu'on peut entendre
00:46:28des choses
00:46:28à mon avis délirantes
00:46:29on écoute ceci
00:46:30ceci n'est pas un consentement
00:46:33porter de jolis dessous
00:46:36ne rien porter du tout
00:46:38porter une alliance
00:46:39ce n'est pas consentir
00:46:41accepter un dîner
00:46:44accepter un verre
00:46:47accepter une promotion
00:46:48ce n'est pas consentir
00:46:50dormir
00:46:52ne pas bouger
00:46:54ne rien dire
00:46:55ce n'est pas consentir
00:46:58et même parfois
00:46:59dire oui
00:47:00ce n'est pas nécessairement
00:47:01consentir
00:47:02la voix que vous venez
00:47:03d'entendre
00:47:03est celle de Sarah Legrain
00:47:04députée LFI
00:47:05lors du débat
00:47:06sur le consentement
00:47:07elle s'exprimait d'ailleurs
00:47:08avec une culotte noire
00:47:09à la main
00:47:10alors que ce soit
00:47:11très clair
00:47:12des dessous sexy
00:47:12ou dormir avec quelqu'un
00:47:13ne vaut pas consentement
00:47:14nous sommes bien
00:47:15d'accord
00:47:16mais désolé
00:47:17oui veut dire oui
00:47:18sinon c'est la porte
00:47:20ouverte à tout
00:47:20sinon pour être que
00:47:22certains que le oui
00:47:23est un oui
00:47:23va-t-on éditer
00:47:24des dossiers
00:47:25serfa
00:47:25que les deux partenaires
00:47:26devront signer
00:47:27avant de faire l'amour
00:47:28comme il peut y avoir
00:47:29une relation de domination
00:47:31qui n'est pas toujours
00:47:32dans le sens homme-femme
00:47:32faut-il le rappeler
00:47:33un dossier serfa
00:47:35signé entre deux personnes
00:47:36fustelle adulte
00:47:37et consentante
00:47:38n'est probablement
00:47:39suffisant
00:47:40n'est probablement pas suffisant
00:47:41pour qu'un oui
00:47:42soit un oui
00:47:43faudra-t-il faire venir
00:47:44un psychologue
00:47:45pour valider le dossier serfa
00:47:46après qu'il ait ausculté
00:47:48les deux protagonistes
00:47:50et quitte à mettre du droit
00:47:51dans tout ça
00:47:51pourquoi ne pas faire valider
00:47:53le serfa
00:47:53après le psychologue
00:47:55par une personne assermentée
00:47:56officier de police judiciaire
00:47:58huissier de justice
00:47:59qui aura recueilli
00:48:00les consentements
00:48:01des deux personnes désireuses
00:48:02d'avoir un rapport intime
00:48:04après les avoir reçues séparément
00:48:05si on a mis un âge
00:48:07pour la majorité sexuelle
00:48:09âge dont on peut parler
00:48:11puisqu'il n'est que de 15 ans
00:48:12et un autre âge
00:48:13pour la majorité
00:48:1418 ans
00:48:14c'est parce que le législateur
00:48:16a pensé
00:48:16qu'à un âge X ou Y
00:48:18on est capable
00:48:19de discernement
00:48:20et de dire un oui
00:48:21ou un non
00:48:21sans avoir besoin
00:48:22de faire appel à autrui
00:48:23alors désolé
00:48:24mais oui
00:48:25veut dire oui
00:48:26car quand on est adulte
00:48:27on est responsable
00:48:28de ses actes
00:48:29et pas besoin
00:48:30de brandir une culotte
00:48:30qui n'apporte rien
00:48:31au débat
00:48:32c'est vrai
00:48:34allez-y Philippe
00:48:36allez-y Philippe
00:48:36c'est vrai que
00:48:37on pourrait
00:48:38si on avait du temps
00:48:39dans le cadre
00:48:40d'un débat philosophique
00:48:41on pourrait discuter
00:48:43parfois
00:48:44la portée
00:48:44de certains
00:48:45oui
00:48:45mais là
00:48:46je vous rejoins
00:48:48d'autant plus
00:48:49mon cher Philippe
00:48:50que moi
00:48:50je conserve
00:48:51que cette loi
00:48:52sur le consentement
00:48:53qui vient d'être votée
00:48:54je crois
00:48:55était parfaitement inutile
00:48:57dans la mesure
00:48:58où un grand président d'assises
00:49:00et objectivement
00:49:01il y en a parfois de bons
00:49:03doit naturellement
00:49:05lorsqu'un accusé
00:49:06prétend que la victime
00:49:08était consentante
00:49:09lui poser des questions
00:49:11pour savoir
00:49:12les signes
00:49:13à partir desquels
00:49:14il a considéré
00:49:15qu'elle l'était
00:49:16et donc
00:49:17ce consentement
00:49:20où il résultait
00:49:22de débats
00:49:23à la cour d'assises
00:49:24je ne suis pas
00:49:25persuadé
00:49:26que la loi
00:49:26était nécessaire
00:49:28avec LFI
00:49:29on n'est jamais déçu
00:49:30tout ce qui est excessif
00:49:31est insignifiant
00:49:32Aurélie Talleyrand
00:49:33là
00:49:34commencer à expliquer
00:49:35que le oui
00:49:36ne vaut pas
00:49:38consentement
00:49:39c'est quand même
00:49:40rajouter
00:49:41une volonté
00:49:43qui n'est pas
00:49:44niée d'ailleurs
00:49:45d'un certain nombre
00:49:46de femmes
00:49:46de considérer
00:49:47que l'homme
00:49:47est un prédateur
00:49:49quoi qu'il arrive
00:49:49c'est tout le sujet
00:49:52malheureusement
00:49:54bien sûr
00:49:54il y a des horreurs
00:49:56on en reparlera
00:49:57il y a malheureusement
00:49:58des viols atroces
00:49:58je me mets à la place
00:49:59des jeunes garçons
00:50:00qui aujourd'hui
00:50:01c'est difficile
00:50:02pour un garçon
00:50:03aujourd'hui
00:50:04d'aller vers une femme
00:50:05et de ne pas craindre
00:50:07justement
00:50:07ses problèmes
00:50:09de consentement
00:50:10mais c'est vrai
00:50:11que là
00:50:11c'est caricatural
00:50:12parce que si le oui
00:50:13ne veut plus dire oui
00:50:14alors qu'est-ce qu'il faut
00:50:15il faut faire un serfas
00:50:16sous la menace absolue
00:50:17avec un pistolet
00:50:18sur la tombe
00:50:18mais là ça s'appelle
00:50:19un viol
00:50:19évidemment
00:50:20mais là
00:50:21certains jeunes
00:50:22vous disent
00:50:23je filme
00:50:24c'est-à-dire
00:50:25je regarde la jeune fille
00:50:26je dis
00:50:27est-ce que tu veux bien
00:50:27et on filme
00:50:28mais c'est vrai
00:50:30c'est vrai
00:50:31une femme
00:50:31qui prévoyait
00:50:32la signature
00:50:34de contrat
00:50:34à tous les épisodes
00:50:36de la séduction
00:50:37non mais excusez-moi
00:50:37mais on va pas faire l'amour
00:50:42avec des contrats
00:50:43bon attends
00:50:43ça t'es ok
00:50:43alors on signe
00:50:44non mais faut arrêter
00:50:45en tout cas
00:50:45c'est les huissiers de justice
00:50:46qui applaudissent des deux mains
00:50:47eux ils sont très contents
00:50:48ça va leur amener du boulot
00:50:50ça c'est sûr
00:50:50merci beaucoup
00:50:51Philippe David
00:50:52même si effectivement
00:50:54le consentement
00:50:55est quand même
00:50:55très important
00:50:56dans une relation
00:50:57qu'elle soit
00:50:57homme-femme
00:50:58ou homme-homme
00:50:58ou femme-femme
00:50:59c'est exactement
00:51:00la même chose
00:51:01allez vous rester avec nous
00:51:02dans un instant
00:51:03la question du soir
00:51:04on va revenir sur
00:51:05Nicolas Sarkozy
00:51:05qui a été condamné
00:51:06donc vous le savez
00:51:07à 50 prisons
00:51:07pour association
00:51:08de malfaiteurs
00:51:09et aujourd'hui
00:51:11sa situation
00:51:13au sein de la prison
00:51:15crée quand même
00:51:16pas mal de problèmes
00:51:18on va en parler
00:51:18avec l'un de nos invités
00:51:20Philippe
00:51:21oui
00:51:21cette question
00:51:22l'incarcération
00:51:23de Nicolas Sarkozy
00:51:24perturbe-t-elle
00:51:24l'organisation
00:51:25de la prison
00:51:25de la santé
00:51:26vous dit tout
00:51:26à 74%
00:51:27vous voulez réagir
00:51:28le 0826 300 300
00:51:30et Yvan Gombert
00:51:32sera avec nous
00:51:32secrétaire national
00:51:33du syndicat FO
00:51:34des directeurs
00:51:34de services pénitentiaires
00:51:35on fait un petit point
00:51:36dans un instant
00:51:37à tout de suite
00:51:38Sud Radio
00:51:39Sud Radio
00:51:40Parlons Vrai
00:51:40Parlons Vrai
00:51:41Sud Radio
00:51:42Les Vraies Voix Sud Radio
00:51:4418h-20h
00:51:45Cécile Dominibus
00:51:46Philippe David
00:51:47Et autour de nous
00:51:49avec Philippe David
00:51:50nous avons
00:51:50Philippe Bilger
00:51:51bien entendu
00:51:52Virginie Calmel
00:51:53présidente fondatrice
00:51:54de Futura
00:51:55École supérieure
00:51:56des technologies
00:51:56demain
00:51:57et présidente
00:51:58de Croissance Plus
00:52:00et tout de suite
00:52:01la question du soir
00:52:02Bonsoir Paul Bismuth
00:52:04Je dois aux Français
00:52:06la vérité
00:52:07je n'ai jamais
00:52:08trahi leur confiance
00:52:09Bonjour Nicolas Sarkozy
00:52:11condamné
00:52:12à 3 ans
00:52:12de prison
00:52:13dont un enferme
00:52:14dans l'affaire
00:52:14dit des écoutes
00:52:15Il est donc juste
00:52:16et nécessaire
00:52:17que cet homme
00:52:18soit mis en prison
00:52:19Mais vous fumez monsieur
00:52:20L'ancien chef de l'Etat
00:52:21était reconnu coupable
00:52:22de corruption
00:52:22et trafic d'influence
00:52:23devant le tribunal
00:52:24correctionnel de Paris
00:52:25Quelle indignité
00:52:26L'ancien au magistrat
00:52:27Gilbert Azibert
00:52:28et l'avocat
00:52:28de Nicolas Sarkozy
00:52:29Thierry Herzog
00:52:30ont également
00:52:30écopé de la même peine
00:52:32Je comprends
00:52:33qu'il soit tous
00:52:33le boussolé
00:52:34Je vais t'en donner
00:52:34une adresse
00:52:35et puis une bonne
00:52:36qui a des enfèvres
00:52:37Allez en balle
00:52:38Sud Radio
00:52:39Les Vrais Voix
00:52:40Le débat est ouvert
00:52:42Et c'est un véritable défi
00:52:44pour l'administration
00:52:44pénistancière
00:52:45confronté à une question
00:52:47d'équilibre
00:52:47entre le protocole
00:52:48la sécurité
00:52:49et l'égalité de traitement
00:52:50depuis l'arrivée
00:52:50de Nicolas Sarkozy
00:52:51à la prison
00:52:52de la santé
00:52:53Philippe
00:52:54Oui on vous pose
00:52:55cette question
00:52:55L'incarcération
00:52:56de Nicolas Sarkozy
00:52:57perturbe-t-elle
00:52:58l'organisation
00:52:58de la prison
00:52:59de la santé
00:52:59vous dites où
00:52:59et à 74%
00:53:01vous voulez réagir
00:53:02le 0 826 300 300
00:53:04Donc un spécialiste
00:53:05est avec nous
00:53:05Yvan Gombert
00:53:06Bonsoir merci
00:53:07d'être en direct
00:53:09sur Sud Radio
00:53:09Vous êtes secrétaire
00:53:11nationale du syndicat
00:53:12FO des directeurs
00:53:13de services pénitentiaires
00:53:15Aujourd'hui
00:53:17la situation
00:53:18de Nicolas Sarkozy
00:53:19est bien forcément
00:53:19un petit peu unique
00:53:21Il a été donc
00:53:22difficile d'anticiper
00:53:23même si
00:53:24ils l'ont fait quand même
00:53:25Quelles sont
00:53:26Est-ce que les perturbations
00:53:28vont durer
00:53:29et comment vous vous organisez ?
00:53:32Alors vous savez
00:53:32le placement à l'isolement
00:53:34dans lequel est placé
00:53:35Nicolas Sarkozy
00:53:36il est prévu
00:53:37par les textes
00:53:38et en fait
00:53:38on maîtrise
00:53:39très largement
00:53:40cette procédure
00:53:41En plus
00:53:42on a une équipe
00:53:43dédiée
00:53:44avec des agents
00:53:45qui ont été formés
00:53:46pour la gestion
00:53:47du quartier
00:53:48d'isolement
00:53:48avec des profils
00:53:49physiques
00:53:51ou de comportements
00:53:52qui sont
00:53:53complètement adaptés
00:53:54On maîtrise
00:53:55à la fois
00:53:56l'organisation
00:53:57les pratiques professionnelles
00:53:59qu'il s'agisse
00:53:59d'une personnalité
00:54:00on va dire
00:54:01médiatique
00:54:02ou qu'il s'agit
00:54:02d'un profil
00:54:04très dangereux
00:54:05difficile à gérer
00:54:06en détention
00:54:06Là en l'occurrence
00:54:08on a une personnalité
00:54:09médiatique
00:54:10c'est pas forcément
00:54:12la personnalité
00:54:13la plus compliquée
00:54:14à gérer
00:54:14dans un quartier
00:54:15d'isolement
00:54:15habituellement
00:54:15donc l'organisation
00:54:17va se faire
00:54:18ça va se caler
00:54:19C'est l'environnement
00:54:22qui est agité
00:54:23Oui mais ça
00:54:25l'environnement
00:54:26il est agité
00:54:26pas forcément
00:54:28parce qu'il y a
00:54:29Nicolas Sarkozy
00:54:30il y a toujours
00:54:31toujours des incidents
00:54:34qui peuvent générer
00:54:35des perturbations
00:54:36de cette nature là
00:54:37c'est pas forcément
00:54:39quelque chose
00:54:39de très nouveau
00:54:40Philippe Bilger
00:54:41L'exécution provisoire
00:54:42contre laquelle
00:54:44je m'étais élevé
00:54:45avait fait
00:54:46oublier
00:54:47que le jugement
00:54:48de mon point de vue
00:54:49était remarquable
00:54:51J'ai beaucoup aimé
00:54:54la réaction
00:54:55des personnels pénitentiaires
00:54:58qui ont dit
00:54:58qu'ils pouvaient
00:54:59parfaitement
00:55:00faire le travail
00:55:01de surveillance
00:55:02et de sauvegarde
00:55:04de Nicolas Sarkozy
00:55:05et donc
00:55:06que les deux
00:55:07officiers de sécurité
00:55:08étaient inutiles
00:55:10Est-ce que
00:55:11vous pensez
00:55:12que
00:55:13Nicolas Sarkozy
00:55:15est dans une situation
00:55:17qui est
00:55:18plus périlleuse
00:55:19que celle
00:55:20de beaucoup d'autres
00:55:21dans ses quartiers
00:55:23d'isolement absolu ?
00:55:26Alors
00:55:26non
00:55:27il n'est pas
00:55:27dans une situation
00:55:28plus périlleuse
00:55:29par contre
00:55:29c'est un risque majeur
00:55:31pour l'administration pénitentiaire
00:55:32il faut absolument
00:55:33qu'il ne se passe rien
00:55:33pour lui
00:55:34donc il faut vraiment
00:55:35mettre les moyens
00:55:37au niveau maximum
00:55:38alors
00:55:39si on n'avait pas eu
00:55:40les officiers de police
00:55:42présents
00:55:42dans le quartier d'isolement
00:55:43on aurait été
00:55:45forcément obligé
00:55:46de mettre des agents
00:55:46supplémentaires
00:55:47en provenance de l'extérieur
00:55:48que ce soit des ERIS
00:55:49ou que ce soit
00:55:50des équipes locales
00:55:51de sécurité pénitentiaire
00:55:52ça veut dire dégrader
00:55:53aussi les ERIS
00:55:54par exemple
00:55:55parce que les ERIS
00:55:55on n'en a pas énormément
00:55:56donc
00:55:58de toute façon
00:56:00ça avait un impact
00:56:00sur notre fonctionnement
00:56:01extérieur
00:56:02Pour ceux qui ne connaissent pas
00:56:03c'est un service particulier
00:56:05les ERIS
00:56:06c'est important de le rappeler
00:56:07Oui les ERIS
00:56:09c'est l'équivalent
00:56:10c'est ce qu'on appelle
00:56:10le GIG non pénitentiaire
00:56:12c'est ça
00:56:12c'est des équipes d'intervention
00:56:14qui interviennent
00:56:16dans les établissements
00:56:17notamment
00:56:17quand il y a
00:56:18des émeutes
00:56:19ou des mouvements collectifs
00:56:20ou lorsqu'il y a
00:56:22une prise d'otages
00:56:23ou voilà
00:56:24Virginie Calmel
00:56:25Moi j'ai une question
00:56:26à vous poser
00:56:27c'est ce qui choque
00:56:28quand même profondément
00:56:29et je ne pense pas que moi
00:56:31mais tous les gens
00:56:31qui regardent
00:56:32les images
00:56:32qui circulent
00:56:34c'est les portables
00:56:35qui sont dans des cellules
00:56:38de détenus
00:56:39et qui du coup
00:56:40sont transmises
00:56:41à l'extérieur
00:56:42avec évidemment
00:56:44les sons
00:56:45et quelques images
00:56:46et surtout
00:56:47ça met le projecteur
00:56:49il me semble
00:56:50sur une anomalie
00:56:51puisqu'on se dit
00:56:52mais comment est-ce possible
00:56:54qu'il y ait finalement
00:56:55autant de portables
00:56:56dans l'univers carcéral
00:56:58et de ce point de vue-là
00:57:01Nicolas Sarkozy
00:57:02n'est pas traité
00:57:03comme les autres
00:57:04parce que
00:57:04comme j'ai lu
00:57:05avec beaucoup d'humour
00:57:06quelqu'un disait
00:57:07c'est peut-être
00:57:07le seul détenu
00:57:08qui lui n'a pas de portable
00:57:09oui mais il a un téléphone
00:57:12en cellule d'isolement
00:57:13mais effectivement
00:57:15sur les téléphones portables
00:57:16c'est une problématique
00:57:17un téléphone à fil
00:57:18c'est un filaire
00:57:19oui
00:57:19toutes les cellules
00:57:21sont occupées
00:57:22d'un téléphone filaire
00:57:24avec la possibilité
00:57:26de s'abonner
00:57:27et d'avoir un téléphone
00:57:28quasiment limité
00:57:30là en l'occurrence
00:57:32les détenus
00:57:32qui ont des téléphones portables
00:57:33c'est pour
00:57:34au contraire de ce qui a pu être dit
00:57:36quand on a installé
00:57:37ces téléphones fixes
00:57:37c'est évidemment pas pour appeler leur famille
00:57:39c'est pour continuer leur trafic
00:57:42ou pour aller sur internet
00:57:44voilà
00:57:46donc c'est pour ça
00:57:47qu'ils en ont encore aujourd'hui
00:57:48que ça leur coûte très cher
00:57:49de les faire rentrer en détention
00:57:50alors les moyens
00:57:52pour les faire rentrer
00:57:53sont innombrables
00:57:54je ne vais pas les lister
00:57:55mais
00:57:55évidemment il y a les parloirs
00:57:58qui peuvent être une cause
00:57:59mais il y a de nombreuses causes
00:58:01qui permettent
00:58:01l'introduction de téléphones portables
00:58:03en détention
00:58:04nous ce qu'on reproche
00:58:05à titre syndical
00:58:06c'est le manque de moyens
00:58:07que l'on nous donne
00:58:08pour lutter efficacement
00:58:10contre les téléphones portables
00:58:11je vous donne un exemple
00:58:12pour que vous compreniez
00:58:13quand on découvre
00:58:14un téléphone portable
00:58:15en détention
00:58:16pour le détenu
00:58:17c'est quasiment
00:58:18non impactant
00:58:20il va y avoir
00:58:20aucune conséquence
00:58:22sur sa détention
00:58:23puisque d'après
00:58:23du disciplinaire
00:58:24on ne peut faire
00:58:25quasiment rien
00:58:26auparavant
00:58:27on avait ce qu'on appelait
00:58:28les réductions
00:58:29enfin les crédits
00:58:30de réduction de peine
00:58:31qui permettent
00:58:31d'allonger
00:58:32les durées de peine
00:58:33des détenus
00:58:34lorsqu'on a trouvé
00:58:36des objets
00:58:36mais ça a été supprimé
00:58:37par l'avant-dernier
00:58:39garde des sceaux
00:58:39monsieur Dupond-Moriti
00:58:40donc on n'a plus
00:58:41de crédit
00:58:42de réduction de peine
00:58:43pour sanctionner
00:58:44ces détenus
00:58:44de ce comportement
00:58:46donc aujourd'hui
00:58:47en réalité
00:58:48c'est comme la consommation
00:58:49de stupes
00:58:49ou le travail de stupes
00:58:50en détention
00:58:51il n'y a pas grand chose
00:58:52Yvan Gombert
00:58:54il y a une grosse
00:58:56surpopulation carcérale
00:58:57est-ce que les gens
00:58:58qui ne sont pas dangereux
00:58:59pour la société
00:59:00comme Sarkozy
00:59:01ce ne serait pas mieux
00:59:01de les mettre
00:59:02sous bracelet électronique
00:59:03chez eux
00:59:03mais en supprimant
00:59:04les remises de peine
00:59:05parce que quand vous avez
00:59:06un casier vierge
00:59:07vous faites la moitié
00:59:08de votre peine
00:59:08ce ne serait pas mieux
00:59:09de les laisser chez eux
00:59:10avec un bracelet électronique
00:59:11mais sur toute la durée
00:59:12de la peine
00:59:13alors là
00:59:15pour le président
00:59:17il est prévenu
00:59:20en fait
00:59:20il n'est pas condamné
00:59:21on ne peut pas le mettre
00:59:23sous bracelet électronique
00:59:24classique
00:59:24par contre
00:59:24on peut le mettre
00:59:25sous
00:59:25alors c'est un terme technique
00:59:26mais sous Arce
00:59:27donc il aurait été
00:59:28éventuellement possible
00:59:29de le mettre
00:59:30en bracelet électronique
00:59:31mais sous un format
00:59:33un peu particulier
00:59:33oui
00:59:34je pense que
00:59:35sur des profils
00:59:36comme ça
00:59:36d'ailleurs c'est prévu
00:59:37enfin
00:59:39bracelet électronique
00:59:40justement
00:59:40notamment pour
00:59:41les condamnés
00:59:43non dangereux
00:59:44merci beaucoup
00:59:45en tout cas
00:59:46d'avoir accepté
00:59:46notre invitation
00:59:47Yvan Gombert
00:59:48secrétaire national
00:59:49du syndicat FO
00:59:50des directeurs
00:59:51de services
00:59:51pénitentiaires
00:59:52merci
00:59:53et tout de suite
00:59:53l'idée qui marche
00:59:54les vraies voix
00:59:55sud radio
00:59:56et c'est la bande
00:59:57la BD
00:59:59d'Astérix
01:00:00en Lusitanie
01:00:01qui vient de sortir
01:00:03Philippe
01:00:03avec Noël Esnaud
01:00:04qui est avec nous
01:00:05bonsoir
01:00:06vous êtes responsable
01:00:07de la librairie
01:00:08Bulles de Salon
01:00:09dans le 17ème
01:00:10arrondissement
01:00:11bonsoir Noël Esnaud
01:00:12bonsoir
01:00:13Astérix Obélix
01:00:15c'est peut-être
01:00:15le duo français
01:00:16le plus connu du monde
01:00:17après Cécile
01:00:19et Philippe David
01:00:21clairement
01:00:21même Napoléon
01:00:24et Joséphine
01:00:25étaient moins connus
01:00:25bien sûr
01:00:26est-ce que vous
01:00:27qui êtes libraire
01:00:28il y a une demande
01:00:29énorme
01:00:30d'un cas Astérix
01:00:30sort et c'est pas
01:00:31tous les jours
01:00:31qu'il en sort
01:00:32oui c'est toujours
01:00:34sans aucun doute
01:00:36une des plus grosses
01:00:37licences
01:00:37pour me dessiner
01:00:38de toutes générations
01:00:40confondues
01:00:40c'est toujours un événement
01:00:42quand il en sort un
01:00:43et d'ailleurs
01:00:43si je ne dis pas de bêtises
01:00:45je crois que sur celui-ci
01:00:46le tirage a encore été
01:00:47assez hallucinant
01:00:49ça veut dire qu'il y a
01:00:49déjà des précommandes
01:00:51oui
01:00:52il y a
01:00:53oui
01:00:53alors ça c'est sympathique
01:00:55puisque c'est un petit peu
01:00:56arrivé avec les nouvelles
01:00:57habitudes de consommation
01:00:58je sais que même
01:01:00sur les petites librairies
01:01:01comme la nôtre
01:01:02le fait de pouvoir mettre
01:01:02un flash code
01:01:03pour précommander
01:01:04pardon son Astérix
01:01:06et bien les gens
01:01:07jouent le jeu
01:01:07il y a un engouement
01:01:09pour être sûr
01:01:10le jour J
01:01:11d'être parmi les premiers
01:01:13à repartir avec son album
01:01:14est-ce que l'arrivée
01:01:15de Didier Conrad
01:01:17par exemple
01:01:18a changé quelque chose
01:01:19ou finalement
01:01:20c'est dans la continuité
01:01:21c'est dans la continuité
01:01:23je crois
01:01:24il y a une véritable
01:01:25fidélité
01:01:27amour
01:01:28pour la série
01:01:29et puis comme je dis
01:01:32il y a un côté
01:01:33intergénérationnel
01:01:34c'est vraiment
01:01:35un album familial
01:01:36qui est aussi bien là
01:01:39pour les petits derniers
01:01:40que pour les plus anciens
01:01:42et puis on n'est pas très loin
01:01:45de Noël
01:01:45donc on sait qu'elle va
01:01:46encore plus accentuer
01:01:48en tout cas on sait
01:01:48que ça fera plaisir
01:01:49Virginie Calmes
01:01:50qui ressemble à Falbala
01:01:52va vous poser une question
01:01:53non non non
01:01:54je le prends très très bien
01:01:56j'adore
01:01:57est-ce que vous êtes
01:01:58des fans d'Astérix
01:01:59tous les deux
01:02:00je ne suis pas infâme
01:02:03mais j'en ai lu
01:02:03et c'est une des rares
01:02:05bandes dessinées
01:02:05que j'aime bien
01:02:06c'est vrai
01:02:06vous en avez acheté
01:02:07à vos enfants ?
01:02:08c'est la quintessence
01:02:10de l'esprit français
01:02:11de résistance
01:02:12et de drôlerie
01:02:13mais est-ce que vous en avez
01:02:14acheté pour vos enfants ?
01:02:15est-ce que pour vous
01:02:18l'acheter
01:02:18c'est Automatics ?
01:02:20en tout cas moi
01:02:21ce qui me fait plaisir
01:02:22ce qui me fait plaisir
01:02:23c'est de voir que mes enfants
01:02:24alors qu'ils sont un peu plus âgés
01:02:26maintenant
01:02:2616 ans et 19 ans
01:02:27ont aimé Astérix aussi
01:02:28c'est-à-dire
01:02:29ce que vient d'être exposé
01:02:31ce côté transgénérationnel
01:02:32il est quand même
01:02:33assez fabuleux
01:02:34et c'est chouette
01:02:35dans un monde
01:02:36qui perd complètement ses repères
01:02:37de se dire
01:02:38qu'il y a encore
01:02:38des choses qui tiennent
01:02:39je ne sais pas
01:02:40si c'est encore
01:02:40le cas de Tintin
01:02:41mais Astérix
01:02:42ça résiste
01:02:43c'est une bonne question
01:02:45par rapport à Tintin
01:02:46alors si Tintin
01:02:48justement
01:02:48ça marche toujours très fort
01:02:50même auprès des
01:02:51nouvelles générations
01:02:52et
01:02:53il faudrait
01:02:54on pourrait en parler
01:02:55pendant des heures
01:02:56sur les raisons
01:02:57mais
01:02:57moi je sais
01:02:59que
01:02:59je suis content
01:03:00parce que ça montre
01:03:01qu'en fait
01:03:02même si on pourrait
01:03:03penser que
01:03:04les technologies
01:03:05dans Tintin
01:03:06il n'y a pas de téléphone
01:03:07portable
01:03:07il n'y a pas d'internet
01:03:08je n'ai pas le droit
01:03:10Tintin
01:03:12c'est le voyage
01:03:13il y a des érudits
01:03:14absolus
01:03:15dans le domaine
01:03:15de Tintin
01:03:16puis c'est un rythme
01:03:19Tintin
01:03:19moi je vais vous avouer
01:03:21mes parents m'ont fait aimer
01:03:23l'histoire
01:03:23notamment en lisant
01:03:24en premier
01:03:24le tour de Gaule
01:03:25d'Astérix
01:03:26où il y avait
01:03:26toutes les villes
01:03:27avec les noms latins
01:03:28Burdi, Galat,
01:03:29Tolosa
01:03:29etc
01:03:30Massilia
01:03:31Louc d'un homme
01:03:32Louc d'un homme
01:03:33absolument
01:03:33Borvaux
01:03:34c'était la grande boule
01:03:35est-ce que
01:03:36Astérix
01:03:38ce n'est pas
01:03:38un merveilleux vecteur
01:03:39pour faire connaître la France
01:03:40alors là la Lusitanie
01:03:41évidemment
01:03:42en fait
01:03:44c'est
01:03:45Astérix
01:03:45il y a
01:03:46plein d'aspects
01:03:47qui sont sympas
01:03:48en fait
01:03:49il y a surtout
01:03:49je pense
01:03:50un second degré
01:03:52une autodérision
01:03:53justement
01:03:53sur ce qu'est
01:03:54l'esprit français
01:03:54qui est toujours
01:03:56aussi charmeur
01:03:57puisque
01:03:58il y a
01:03:59en fait
01:04:00il y a une espèce
01:04:00de bienveillance
01:04:01à se moquer
01:04:03à caricaturer
01:04:04certains traits
01:04:04justement
01:04:05tour de Gaule
01:04:05c'est un bon exemple
01:04:06parce qu'on voit
01:04:06les différentes régions
01:04:08avec les hommages
01:04:09il y a l'hommage
01:04:11à Rénu
01:04:11il y a
01:04:13notamment
01:04:13quand ils y sont
01:04:14à Matial
01:04:14enfin
01:04:15c'est
01:04:15donc je pense
01:04:17que ça
01:04:17ça contribue
01:04:18grandement au succès
01:04:19à côté
01:04:20on
01:04:21on se prend pas trop
01:04:23au sérieux quoi
01:04:23et on a de l'autodérision
01:04:25et bien merci
01:04:26merci
01:04:26merci
01:04:27mi-fois
01:04:27Noël
01:04:28Esno
01:04:29en plus vous vous appelez Noël
01:04:30c'est quand même dingue
01:04:31responsable de la librairie
01:04:33Bulles de Salon
01:04:34dans le 17ème arrondissement
01:04:36et au 0826 300 300
01:04:39c'est Elodie qui est avec nous
01:04:40qui nous appelle
01:04:41de Mercus
01:04:42Gabaret
01:04:44non
01:04:44Garabé pardon
01:04:45bonjour Elodie
01:04:47bonsoir
01:04:48bonjour
01:04:49bonsoir à vous
01:04:50c'est en Ariège
01:04:51ma chère Elodie
01:04:52voilà
01:04:52très jolie
01:04:55en tout cas
01:04:55c'est une très jolie commune
01:04:57visiblement
01:04:57alors ma chère Elodie
01:04:59on finit la saison
01:05:00pas la saison
01:05:01mais en tout cas
01:05:01la semaine avec vous
01:05:02je sens que
01:05:04je sens que l'écurie
01:05:05n'est pas loin
01:05:06je vous le dis tout de suite
01:05:06la saison va être longue
01:05:07donc vous avez remporté
01:05:10ce premier lecteur
01:05:11de livres audio
01:05:12simple
01:05:13sans appli
01:05:13sans écran
01:05:14avec plus de 20 000
01:05:15livres disponibles dedans
01:05:17on est très heureux
01:05:18de vous l'offrir
01:05:19puisque
01:05:19forcément
01:05:20Noël bientôt
01:05:21vous faites quoi dans la vie
01:05:22Elodie
01:05:22oui
01:05:23je suis
01:05:24buraliste
01:05:26et libraire
01:05:27oh magnifique
01:05:28et justement
01:05:29je vends des accès
01:05:30c'est ça
01:05:32très bien
01:05:33en tout cas
01:05:34on vous félicite
01:05:35merci en tout cas
01:05:37de nous écouter
01:05:37vous nous écoutez souvent
01:05:38tous les jours
01:05:40tout le temps
01:05:40depuis très longtemps
01:05:41je vous adore tous
01:05:42merci à vous
01:05:43et surtout continuez
01:05:44comme vous êtes
01:05:45allez pour Elodie
01:05:46bravo
01:05:46merci beaucoup
01:05:50on vous embrasse
01:05:53on embrasse
01:05:53Philippe Bilger
01:05:54aussi
01:05:54on embrasse
01:05:55Virginie Calmel
01:05:56aussi
01:05:56on se retrouve lundi
01:05:57à partir de 18h
01:05:59en attendant
01:05:59notre Alex Priam
01:06:01est avec nous
01:06:01en direct
01:06:02bonsoir Alex
01:06:02bonsoir Alex
01:06:03bonsoir les vrais voix
01:06:05et ce soir
01:06:06bien entendu
01:06:06c'est un hommage
01:06:07collectif
01:06:09au rugby
01:06:10et à une grande famille
01:06:12une très grande famille
01:06:14qui a perdu
01:06:15un des leurs
01:06:16c'est la famille Rerro
01:06:18André Rerro
01:06:18est décédé
01:06:19et nous dédierons
01:06:20absolument
01:06:21toutes nos émissions
01:06:22du week-end
01:06:23à André Rerro
01:06:24et à la famille
01:06:25avec laquelle nous avons
01:06:26un lien absolument particulier
01:06:27vous le savez
01:06:27sur Sud Radio
01:06:29on en parla d'ailleurs
01:06:30dans un instant
01:06:30ce lien familial
01:06:32très fort
01:06:32dans la famille Rerro
01:06:33avec Philippe Spanguero
01:06:34avant évidemment
01:06:35et bien cette huitième
01:06:36journée de Pro D2
01:06:37vous vivrez jusqu'à 23h
01:06:39sur notre antenne
01:06:39et tout au long du week-end
01:06:41avec le top 14
01:06:42et nos consultants
01:06:42et nos invités
01:06:43merci beaucoup Alex
01:06:44on se retrouve dans un instant
01:06:46le temps de remercier Max
01:06:47de remercier
01:06:48Zach
01:06:49Justine
01:06:50bien entendu
01:06:51François Louis
01:06:52et Antoine
01:06:54et merci Philippe David
01:06:55merci Cécile de Manibus
01:06:56on vous souhaite un très très joli week-end
01:06:57faites attention à vous
01:06:58on se retrouve lundi à 18h
01:07:00salut
01:07:00Sud Radio
01:07:01Parlons Vrai
01:07:02Parlons Vrai
01:07:02Sud Radio
01:07:03Parlons Vrai
01:07:03Sud Radio
01:07:04Parlons Vrai
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