- il y a 2 jours
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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Bérengère Dubus, dirigeante de FI Courtage et secrétaire générale de l'UIC ; Samuel Botton, expert en communication chez STEP Conseil ; Jean Viard, sociologue spécialiste de l'économie.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-06##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:05Et on vous souhaite la bienvenue et un bon lundi.
00:00:08On espère que cette journée s'est bien passée.
00:00:11Elle a été un petit peu chamboulée, on le comprend.
00:00:13Avec Philippe David, comment ça va ?
00:00:14Ça va très bien, Cécile.
00:00:16On peut dire qu'on vit une espèce de vaudeville, de grand n'importe quoi.
00:00:19Mais au moins, on s'amuse.
00:00:21Non, on s'amuse.
00:00:23On ne s'ennuie pas, c'est ça que vous voulez dire.
00:00:25On ne s'ennuie pas, voilà.
00:00:25Parce qu'on s'amuse, c'est pas très drôle.
00:00:27Ce serait drôle si ce n'était tragique.
00:00:29Oui, absolument.
00:00:31Avec autour de cette table, Philippe Bilger, bien entendu.
00:00:33Bonsoir, mon cher Philippe.
00:00:33Bonsoir, ma chère Cécile.
00:00:35Pardon d'avoir créé quelques inquiétudes sur mon arrivée.
00:00:39Mais vous êtes là, vous êtes là, tout va bien.
00:00:41Beau et fringant, avec Bérangère Dubusque.
00:00:43Il est avec nous, dirigeante de FI Courtage et secrétaire générale de l'UIC.
00:00:49Bonsoir, Cécile.
00:00:50Bonsoir, Bérangère.
00:00:52Samuel Botton est avec nous, expert en communication chez Step Conseil.
00:00:55Bonsoir.
00:00:55Bonsoir, nous n'avons plus de gouvernement et pourtant, je ne le ressens absolument pas.
00:00:59Écoutez, pour l'instant, jusqu'ici, comme on dit, tout va bien.
00:01:03Allez, au sommaire de cette émission, après cette démission surprise de Sébastien Lecornu,
00:01:08le pouvoir vacille donc et les équilibres politiques sont tendus.
00:01:12Un mot revient pourtant avec insistance, Philippe.
00:01:14Oui, Cécile, cette question, la dissolution est-elle la dernière option pour Emmanuel Macron ?
00:01:20Vous dites oui à 70%.
00:01:22Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:01:26Mais moi, je le dis, une démission paraissant improbable.
00:01:29Est-ce que c'est vraiment la seule solution ?
00:01:31Puisque ça ne garantit pas une majorité.
00:01:33On l'a vu lors de la dernière dissolution.
00:01:35On attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:38Et donc, Sébastien Lecornu devrait quitter Matignon dans un pays d'âge politique assez éclaté et parasité.
00:01:44Selon lui, je le rappelle, des ambitions personnelles et des égaux ont un lien avec cette situation aujourd'hui.
00:01:51Et on vous pose cette question, chute du gouvernement, comme dit Lecornu, est-ce la faute des égaux et des esprits partisans ?
00:01:58Eh bien, vous dites non à 61%.
00:02:01Est-ce que pour vous tient la proximité de l'élection présidentielle ?
00:02:05Et les ambitions dont certains ne se cachent pas ont joué un rôle dans cette démission ?
00:02:08Ou dans ce gouvernement qui ne voulait plus l'être quelque part ?
00:02:11On peut le dire après certains tweets.
00:02:13On attend vos appels au 0826 300 300.
00:02:16Et tout de suite, on revient sur cette éventuellement dissolution.
00:02:21Et c'est le grand débat du jour.
00:02:22Le président de la République a nommé
00:02:24Monsieur Bruno Retailleau, ministre de l'État, ministre de l'Intérieur.
00:02:29Bonjour à toutes et à tous.
00:02:30Je suis heureux de m'adresser une nouvelle fois aux Françaises et aux Français
00:02:35Bruno Le Maire, ministre de l'État, ministre des armées, du gouvernement.
00:02:41Madame Catherine Vautrin, ministre du Travail.
00:02:44Être Premier ministre est une tâche difficile.
00:02:48Sans doute encore un peu plus difficile en ce moment.
00:02:51Mais on ne peut pas être Premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies.
00:02:54Madame Rachida Dati.
00:02:56Merci à toutes et à tous. Je vous remercie.
00:03:02Et ça vient de tomber à l'instant Emmanuel Macron
00:03:04qui demande à Sébastien Lecornu de mener d'ici mercredi soir d'ultimes négociations.
00:03:10Et ça vient de l'Élysée.
00:03:12Philippe Bilger.
00:03:13On ne comprend plus grand-chose.
00:03:15Oui mais en même temps, il est clair que, et pardon pour cette banalité,
00:03:23l'unique responsable de cette situation calamiteuse, c'est tout même le président de la République.
00:03:31Premier point.
00:03:32Deuxième point, c'est qu'il nous surprendra toujours.
00:03:35On pouvait penser que peut-être la dissolution serait la solution et que même, je n'y croyais pas du tout,
00:03:43il envisagerait sa propre responsabilité et une prise de conscience qu'il conduirait à purifier l'atmosphère démocratique.
00:03:52Pas du tout.
00:03:53Alors, il a trouvé quelque chose qui va confier à Sébastien Lecornu une tâche impossible pour mercredi.
00:04:02Non, je crois que ce président de la République pose réellement un vrai problème républicain.
00:04:09certes, il a de l'invention dans la tête, de l'intelligence par ailleurs,
00:04:14mais à force de vouloir échapper de manière désespérée à tout ce que la situation devrait lui imposer,
00:04:22on est en train, ma chère Cécile, je vous rejoins, de tomber sur la tête.
00:04:27Allez, je vais juste vous lire aussi le tweet de Bruno Lomère, si vous ne l'aviez pas vu.
00:04:33Il dit, ma décision de rejoindre le gouvernement a été prise uniquement par un esprit de mission,
00:04:37dans des circonstances géopolitiques graves pour servir la France et les Français.
00:04:41Je constate que ma décision provoque chez certains des réactions incompréhensibles, fausses et disproportionnées.
00:04:47Aucune situation individuelle ne doit bloquer le bon fonctionnement du pays et de nos institutions.
00:04:51Dans ces conditions, j'ai proposé, en fin de matinée au président de la République,
00:04:55de me retirer du gouvernement sans délai et de transférer mes responsabilités de ministre des armées au premier ministre.
00:05:02Voilà, mon engagement, mon service et tout ça.
00:05:04Donc, ce qui veut dire que, ça veut dire que Bacignan le reconnu redevient ministre des armées.
00:05:10Absolument, il était difficile à Bruno Lomère de dire qu'il venait parce que son copain l'avait appelé.
00:05:16Oui, c'est Beranger sur cette déclaration d'Emmanuel Macron.
00:05:22Question juste un peu piège sur Bruno Lomère qui a été décriée.
00:05:25Mais nous, notre métier des courtiers en crédit, on a été sauvés par Bruno Lomère.
00:05:28Quand on s'est battus face aux banques et que j'ai fait mon syndicat, il n'y a que Bercy qui nous a reçus.
00:05:32Il n'y a que Bercy qui nous a écoutés.
00:05:34Et sans Bruno Lomère, on aurait nos 34 000 entreprises fermées.
00:05:37Donc, c'est vrai que j'ai du mal à hurler avec les loups.
00:05:40J'ai plein de défauts, mais je suis loyale.
00:05:42Et je lui dois toujours tellement que je préfère ne pas me prononcer.
00:05:45Non, mais là, je voulais vous prononcer sur le fait qu'Emmanuel Macron donne encore trois jours à Le Cornu.
00:05:52Le Cornu n'est plus Premier ministre, donc il redevient ministre des armées.
00:05:55Il est démissionnaire pour le Premier ministre et démissionnaire.
00:05:57Il est missionnaire de l'armée et il lui confie quoi ?
00:05:59Ça n'a aucun sens.
00:06:00Mais en fait, il y a toujours la loi et l'esprit de la loi comme c'est Philippe.
00:06:03Emmanuel Macron ne respecte pas l'esprit de ce que doit être la politique.
00:06:06Ce qui est très drôle, même si c'était tragique, c'est Adrien Brachet, journaliste politique au point,
00:06:12qui tweetait hier soir une confidence d'un ancien ministre macroniste, sous couvert d'anonymat,
00:06:17et ça a été repris, et Adrien Brachet est un journaliste sérieux,
00:06:21c'est la German Wings, il s'enferme dans le cockpit et fonce dans la montagne avec tout le monde à bord.
00:06:26Et j'ai l'impression que là, le président de la République, quand on voit ce qu'il demande à Sébastien Le Cornu,
00:06:32qui n'est plus Premier ministre quand même depuis ce matin,
00:06:36et qui visiblement n'a plus envie dans ces conditions-là.
00:06:38On a l'impression de vivre une situation irréaliste.
00:06:42La France n'a plus de capitaine, la France n'a plus de commandant, la France n'est plus dirigée,
00:06:47on ne sait pas où on va.
00:06:48Il y a juste un terme qui retient toute mon attention dans la déclaration d'Emmanuel Macron.
00:06:53Vous avez des analyses, elles sont très bonnes, je n'ai rien à rajouter.
00:06:55Par contre, je m'interroge sur le sens du mot « ultime négociation ».
00:06:59Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que ça veut dire que si le Cornu n'y arrive pas,
00:07:03le président va prendre acte, et là, ça nous amène à un sujet un peu plus costaud,
00:07:07dissolution, démission, je ne sais pas.
00:07:09Mais la question, c'est « ultime négociation », c'est-à-dire qu'est-ce qu'il attend de ça ?
00:07:13Et surtout, j'ai l'impression qu'on parle comme si on était après les résultats de la dissolution.
00:07:17C'est-à-dire, tout ce boarding-là, il fallait le tenir il y a un an.
00:07:20C'est il y a un an qu'il fallait mettre en place des plateformes, qu'il fallait exhorter les partis,
00:07:24tous, à quelques exceptions près, deux en l'occurrence, à travailler ensemble.
00:07:28Tout ça, ça n'a pas été fait.
00:07:30Alors, vous avez parlé du sondage qui a été fait.
00:07:31Est-ce que c'est la faute aux égaux ?
00:07:33Évidemment, à 50%, c'est la faute aux égaux.
00:07:35Ça, c'est le deuxième débat, ça.
00:07:36C'est le deuxième débat, mais ça rejoint le premier.
00:07:37Et sur Emmanuel Macron, pour reprendre, il ne fait rien de plus que tous les autres présidents de la Ve République.
00:07:42Il fait en sorte que le costume soit sur mesure pour lui.
00:07:44Alors, ce n'est pas forcément ce à quoi on a été habitué, Philippe, mais il joue une partie qu'il peut jouer.
00:07:50Il ne la joue pas comme nous l'avons connue avec le général de Gaulle, avec Mitterrand, avec Chirac,
00:07:54mais il choisit de jouer selon ses codes et selon ce que la situation exige et qui est relativement inédite.
00:08:00Ça ne veut pas dire qu'il joue bien la partie, mais en attendant, c'est ce qu'il a choisi de faire.
00:08:03Et après, pour revenir justement sur la mission de Sébastien Lecornu,
00:08:06je ne sais même pas à qui il va pouvoir s'adresser en premier lieu, parce qu'il n'y a plus d'interlocuteurs.
00:08:11C'est-à-dire, LR est un champ de ruines, et j'étais même étonné que ça dure encore jusque-là.
00:08:15Le Parti Socialiste a son propre combat à mener, et je reviendrai plus tard.
00:08:18Et la France Insoumise est hors du champ républicain.
00:08:21Donc bon, il reste qui ?
00:08:22Samuel, j'ai une objection.
00:08:25Lorsque vous comparez la pratique d'Emmanuel Macron à celle de ses prédécesseurs,
00:08:31il me semble qu'il y a deux divergences fondamentales.
00:08:35Les précédents n'ont pas mis délibérément la France dans une impasse démocratique.
00:08:44Là, elle vient directement d'Emmanuel Macron.
00:08:47Et deuxième élément, lui, il refuse les moyens de dénouer la crise.
00:08:52Mais tout ça, Philippe, c'est le résultat de l'interprétation d'Emmanuel Macron.
00:08:55Ça ne veut pas dire que sur le fond, et sur la manière dont il joue avec les codes de la Constitution et de la Ve République,
00:09:01ça ne veut pas dire qu'il est hors zone.
00:09:03S'il joue ce jeu-là et qu'il peut le jouer, c'est que la Ve République le lui permet.
00:09:08Je ne dis pas que la partition est bonne, elle est mauvaise à mon sens.
00:09:11Mais il joue son jeu.
00:09:13Je crois qu'il est singulier.
00:09:14Qu'est-ce qu'Emmanuel Macron n'a pas compris, finalement, de redonner encore trois jours,
00:09:19alors que tout le monde, que ce soit de très large à droite qu'à très large à gauche,
00:09:24de dire qu'on ne veut pas, en fait ?
00:09:25Non, mais en fait, il y a la loi, l'effet de la loi.
00:09:27Ce que vous êtes en train de dire, c'est qu'il a le droit de le faire.
00:09:30Oui, constitutionnellement, il peut prendre à tal, alors éducation nationale,
00:09:34Premier ministre, panier runaché, en fait, il les fait tourner.
00:09:37C'est un truc de fou.
00:09:38On prend des gens que les Français ne veulent pas et on les fait tourner les uns les autres.
00:09:41Mais c'est le résultat d'une influence de majorité.
00:09:42Et le problème, c'est que de ne pas respecter...
00:09:44Petite info, Sébastien Lecornu vient d'accepter la proposition d'Emmanuel Macron.
00:09:49Et on reprend le même, on le re-recycle encore dans un nouveau poste.
00:09:52C'est ça.
00:09:53En fait, Cécile, il faut bien voir que, et ça, Samuel, sans doute sera-t-on d'accord,
00:10:00sur le fait que depuis le début, face aux crises, on a remarqué qu'il y a quelque chose
00:10:06qu'Emmanuel Macron détestait, c'est se faire imposer par une majorité, un consensus.
00:10:13Là, tout le monde, peu ou prou, disait, dissolution.
00:10:18On aurait dû être à peu près sûr qu'il allait sortir de son chapeau présidentiel autre chose.
00:10:24Moi, je me rappelle que quand François Fillon s'était maintenu,
00:10:28je crois que c'était Libé qui avait parlé du forcené de la Sarc.
00:10:31Là, je crois qu'on a un forcené à l'Élysée.
00:10:33Allez, on fait une petite pause.
00:10:34Il y aura peut-être encore des informations qui vont tomber.
00:10:36Ça ne va jamais.
00:10:37Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:10:39On vous attend, on sera ravi de débattre avec vous.
00:10:42A tout de suite, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:10:44Sud Radio.
00:10:45Parlons vrai.
00:10:45Parlons vrai.
00:10:46Sud Radio.
00:10:46Parlons vrai.
00:10:47Sud Radio.
00:10:48Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:10:54Et avec Philippe David, on s'est un peu plus fournis aujourd'hui
00:10:57puisqu'il y a tellement de choses à dire.
00:10:58Bérangère Dubut est avec nos dirigeantes de FI Courtage
00:11:00et secrétaire générale de l'UIC.
00:11:04Samuel Bauton, expert en communication chez Step Conseil
00:11:07et Philippe Bilger, bien entendu.
00:11:09Et vous au 0826 300 300.
00:11:11C'est step pariste.
00:11:12Ce n'est pas mal.
00:11:14Très bien.
00:11:14Ils ont dit, je ne parle pas anglais.
00:11:16Quel dommage.
00:11:17On a ouvert cette émission en disant...
00:11:18Je trouve ça mis too much.
00:11:20On a ouvert cette émission en disant...
00:11:21Oh non, le dernier livre de Philippe Bilger.
00:11:24Vous n'êtes pas de courtier en blague de Bérangère ?
00:11:26On peut y aller ou pas ?
00:11:27On peut y aller.
00:11:28Parce qu'on a peu de temps pour les auditeurs.
00:11:30Je disais, on a ouvert cette émission avec la démission de Sébastien Lecornu.
00:11:34Là, Emmanuel Macron vient de demander à Sébastien Lecornu
00:11:38de mener d'ici mercredi soir d'ultime négociation.
00:11:41Et l'ancien nouveau du moment, le Premier ministre,
00:11:46a dit, a répondu.
00:11:48Oui, allez, on va vous demander votre avis au 0826 300 300.
00:11:52Et c'est Lionel Degrasse qui est avec nous.
00:11:53Bonsoir Lionel.
00:11:55Oui, bonsoir.
00:11:55Bonsoir à toute l'équipe.
00:11:57Bienvenue sur Sud Radio.
00:11:58On vous écoute parce que dans le feuilleton,
00:12:01ça y est, vous en êtes où ?
00:12:02Alors écoutez, moi ce matin,
00:12:05quand j'étais sur la radio,
00:12:07faire deux courses,
00:12:08je remonte dans mon camion
00:12:09et j'entends que Lecornu démissionne.
00:12:11Sur le moment, honnêtement,
00:12:13vous avez un petit moment de flottement
00:12:15où vous vous dites, mais attendez,
00:12:16c'était pas ce matin qu'il devait rendre son...
00:12:19Oui, mais qu'est-ce qui s'est passé ?
00:12:22Qu'est-ce que j'ai raté en fait ?
00:12:23On n'a rien raté du tout.
00:12:25En fait, il nous a mis le maire.
00:12:26Donc effectivement, le maire,
00:12:27pendant 7 ans, il nous a éclaté l'économie.
00:12:29Et du coup, il s'est dit,
00:12:30si j'ai éclaté l'armée,
00:12:32donc c'est très bien qu'au final,
00:12:33il a refusé le poste,
00:12:34ça fait très plaisir.
00:12:35Il nous remet en fait des mecs
00:12:37qu'on n'a plus envie du tout,
00:12:39qu'on a foutu dehors,
00:12:40avec les autres gouvernants,
00:12:41donc on les a foutus dehors.
00:12:42Et il les remet.
00:12:43En fait, il les fait re-rentrer
00:12:44par une autre porte.
00:12:45Et tu te dis, mais en fait,
00:12:47il pense à quoi ?
00:12:48Alors c'est vrai qu'à la place
00:12:49de Lecornu, aujourd'hui,
00:12:50je me dis, putain,
00:12:51c'est quand même compliqué.
00:12:52Parce qu'on veut...
00:12:54Donc déjà, il a mis énormément de LR.
00:12:56Les LR, je rappelle quand même
00:12:57qu'ils ont pas fait beaucoup de pourcentages
00:12:58quand même aux élections.
00:13:00Techniquement, c'est que le peuple
00:13:00n'en avait pas envie.
00:13:01Pourquoi est-ce qu'ils arrivent au gouvernement ?
00:13:03Bon, on ne sait pas trop.
00:13:04Mais on se retrouve finalement
00:13:05avec des fous furieux d'un côté,
00:13:07la LFI,
00:13:08où on a tous les bouquins
00:13:09qui sortent en ce moment
00:13:10avec l'Ameute
00:13:11et tous les quantités.
00:13:12Où au final, les gens réalisent
00:13:14quand même que c'est des fous furieux.
00:13:15On a l'ERN,
00:13:16qui a un programme d'extrême droite,
00:13:20à vous écouter, il ne reste pas grand-chose.
00:13:22Oui.
00:13:23Oui, c'est un peu le problème.
00:13:24Voilà, c'est ça.
00:13:25On a la mère du 18e,
00:13:28qui ne comprend pas...
00:13:29Du 8e !
00:13:30Du 8e !
00:13:31Du 8e !
00:13:32Que les mille balles
00:13:33qu'elle claque-fringue tous les mois
00:13:35pour être bien sapées,
00:13:36elle ne comprend pas
00:13:37que ça fasse des vagues.
00:13:38Et en fait, tu te retrouves
00:13:39avec une clique politique complète,
00:13:40et je dis bien complète,
00:13:41où tu n'as que quelques exceptions
00:13:43aujourd'hui qui arrivent à transparaître.
00:13:45Genre Lissnard,
00:13:46qui fait le taf,
00:13:47et qui a un discours assez posé,
00:13:50mais ils sont en train
00:13:50de jeter l'opprobre
00:13:52sur toute la politique.
00:13:53Et vous savez,
00:13:54il y a des révolutions
00:13:54qui ont commencé comme ça.
00:13:55Absolument.
00:13:56Quand les gens en ont ras-le-bol,
00:13:57on va finir par faire tomber
00:13:59toutes les terres.
00:13:59Allez, restez avec nous, Lionel.
00:14:01Mais ce que dit Lionel...
00:14:03Mais moi, hier soir,
00:14:03quand j'ai appris le gouvernement,
00:14:04je vais vous dire,
00:14:05dans cette circonstance,
00:14:06je rentrais le week-end,
00:14:06je commisais,
00:14:07et ma femme me dit
00:14:08« Ah bah tiens,
00:14:08il y a le gouvernement qui tombe,
00:14:09elle me le lit ».
00:14:10Je dis « Non, ça c'est le gouvernement Bayrou ».
00:14:11Elle me dit « Non,
00:14:12c'est le gouvernement qui vient de tomber ».
00:14:14Elle me dit « Oui,
00:14:15regarde la date et l'heure,
00:14:16on était arrêtés en les bouchons ».
00:14:17J'ai dit « Mais ils se foutent du monde,
00:14:19il n'y a pas d'autre possibilité ».
00:14:21Qui a pu avoir cette idée ?
00:14:23C'est-à-dire,
00:14:24moins il y a de Macronisme dans le pays,
00:14:26plus il y a de gouvernement Macronisme.
00:14:28C'est ça.
00:14:29Il y a même un paradoxe.
00:14:30Allez,
00:14:31Paul de Damazan est avec nous,
00:14:32les amis.
00:14:330826 300 300.
00:14:35Paul,
00:14:35bienvenue sur ce de radio.
00:14:37Oui,
00:14:37bonsoir Cécile,
00:14:38bonsoir Philippe,
00:14:39bonsoir à tous.
00:14:39Bonsoir Paul.
00:14:40Bonsoir,
00:14:41de toute façon,
00:14:42comme je le dis,
00:14:42le principal problème,
00:14:44il est toujours à l'Elysée,
00:14:45donc il n'y a rien qui changera.
00:14:46Donc aujourd'hui,
00:14:47on a un président
00:14:48qui est dépassé par les événements,
00:14:49qui fait des caprices,
00:14:50c'est un ado immature et attardé.
00:14:52On voit l'état de l'agriculture,
00:14:54on voit l'état de l'industrie,
00:14:55on voit l'état de l'artisanat,
00:14:56l'état du commerce.
00:14:57Tout part en live.
00:14:59On a des prélèvements sociaux
00:15:01qui sont démesurés,
00:15:03des gens qui ne veulent pas travailler
00:15:04et on ne s'attache pas
00:15:05au principal problème.
00:15:08Donc la France,
00:15:08si ça continue comme ça,
00:15:09elle est foutue.
00:15:10Moi, je vois plein de gens
00:15:11qui se découragent,
00:15:12qui ne veulent plus s'installer
00:15:13dans l'agriculture,
00:15:14qui ne veulent plus être artisans,
00:15:15qui licencient les salariés
00:15:16pour rester artisans tout seuls.
00:15:18Et on a une classe politique
00:15:20qui est complètement déconnectée.
00:15:21Donc pour moi,
00:15:22Macron,
00:15:22il faut qu'il s'en aille.
00:15:23Il a le droit de rester deux ans,
00:15:24mais on a aussi le droit
00:15:25d'aller le chercher.
00:15:26Au bout d'un moment,
00:15:27c'est ce qui va se passer.
00:15:28Je pense que les gens
00:15:29en ont ras-le-bol.
00:15:30Bougez pas, Paul.
00:15:32Éric de Saint-Cérémie de Provence
00:15:34est avec nous.
00:15:34Bonsoir, Éric.
00:15:35Oui, bonsoir Cécile,
00:15:36bonsoir Philippe
00:15:37et bonsoir à toute l'équipe.
00:15:38Bonsoir.
00:15:39Oui, je vous suis donc en direct
00:15:41et je suis du même avis
00:15:42que le spectateur,
00:15:44pardon,
00:15:44le...
00:15:44Oh, l'éditeur, l'éditeur.
00:15:46Voilà, excusez-moi, oui.
00:15:48De Paul,
00:15:49on est hors-sol,
00:15:52ça devient du délire.
00:15:54On va arriver
00:15:55sur un troisième gouvernement,
00:15:56on laisse les mêmes personnes en place.
00:15:57Déjà, cette dissolution,
00:15:58politiquement,
00:15:59on demande comment
00:15:59on peut être aussi abruti
00:16:01pour dissoudre l'Assemblée
00:16:02en tenant compte
00:16:03des résultats européens.
00:16:04Il y avait deux ans à faire
00:16:05et la majorité
00:16:05qui faisait le taf ou pas,
00:16:07mais qui avait le mérite
00:16:08d'exister un petit peu
00:16:09en raclant socialistes,
00:16:11en raclant un peu.
00:16:12Et là, c'est ingérable.
00:16:14Il n'y a pas d'autre choix.
00:16:15Alors, dissoudre,
00:16:16il ne va rien changer
00:16:16parce qu'on va se retrouver
00:16:18avec un bloc de droite,
00:16:19un bloc dissentriste.
00:16:20Bon, la gauche doit faire du ménage,
00:16:22notamment le PS,
00:16:22auprès des LFI
00:16:23parce qu'ils ne sont plus crédibles non plus.
00:16:25Mais rien ne sortira
00:16:26d'une nouvelle dissolution.
00:16:28Il n'y a pas de front républicain.
00:16:30Juste une petite info
00:16:32qui vient d'encore tomber.
00:16:33Je vous avais déjà dit
00:16:34que vous auriez encore des surprises.
00:16:35Emmanuel Macron annonce
00:16:37qu'il prendra ses responsabilités
00:16:38si toutefois
00:16:39il rencontrait un échec
00:16:40avec la proposition
00:16:41qui a été faite
00:16:42à Sébastien Lecornu.
00:16:44Je vous réponds,
00:16:46mon cher Fahier.
00:16:47Et vous écoutez,
00:16:48M. Macron.
00:16:49Les équipes de Macron
00:16:50m'écoutent attentivement
00:16:50quand je passais sur Sud Radio
00:16:51parce qu'en général,
00:16:52mes éléments de langage
00:16:53sont toujours repris
00:16:5448 heures.
00:16:56Pour Lionel, Paul, Eric,
00:16:58on sent quand même
00:16:59que c'est un épuisement.
00:17:00C'est-à-dire que
00:17:00c'est compliqué.
00:17:03Vraiment, Berger.
00:17:04Si je peux intervenir
00:17:06pour finir,
00:17:07les gens sont quand même
00:17:08très difficiles à suivre
00:17:09en France
00:17:09dans le sens où
00:17:10moi, je suis agriculteur.
00:17:12Pour rebondir sur ce qu'a dit
00:17:13la personne en face,
00:17:14on a la loi Duplomb
00:17:14qui a sauté
00:17:15parce que, soi-disant,
00:17:16elle n'a pas été battue.
00:17:17Enfin bref,
00:17:17pour x raisons.
00:17:18On se retrouve
00:17:18avec 2 millions de signatures.
00:17:20On l'a fait passer
00:17:20au Conseil constitutionnel
00:17:21alors qu'elle était passée
00:17:22en commission paritaire
00:17:23et qui lui-même
00:17:23décide de l'annuler.
00:17:25Pourquoi pas ?
00:17:26On vient de voter
00:17:26le Mercosur.
00:17:27On va se retrouver
00:17:28avec des merdes
00:17:29qu'on ne produit pas en France,
00:17:30avec du maïs
00:17:31qu'on ne produit pas en France,
00:17:33avec des matières actives
00:17:34interdites chez nous
00:17:34depuis 20 ou 30 ans
00:17:36qui vont rentrer,
00:17:37qui vont se retrouver
00:17:37dans la plupart du temps
00:17:38dans des assiettes
00:17:39de cantines
00:17:40ou de collectivités.
00:17:42Pas une signature,
00:17:43personne ne bouge.
00:17:44Donc, pour arriver
00:17:45à suivre les Français,
00:17:46le coup du Mercosur,
00:17:47il n'est que politique.
00:17:47Pas du Mercosur, pardon,
00:17:48de la loi Duplomb.
00:17:49Il n'est que politique.
00:17:51Donc, c'est pour ça
00:17:52que suivre les Français,
00:17:53ça devient quand même compliqué.
00:17:55De Gaulle le disait
00:17:55avec la raison
00:17:57et la visitation qu'il avait.
00:17:58Donc, forcément,
00:17:58c'est quand même compliqué.
00:17:59Pour moi, je ne sais pas
00:18:01comment on va sortir.
00:18:01On va réagir,
00:18:02Éric Philippe-Igère.
00:18:04On sent que c'est...
00:18:06C'est-à-dire,
00:18:07le seul intérêt
00:18:09de cette situation dramatique,
00:18:11c'est que chacun
00:18:12peut se constituer
00:18:13comme une sorte
00:18:14de politologue,
00:18:15et moi le premier,
00:18:17et faire des hypothèses,
00:18:18proposer des solutions.
00:18:20Mais, pardon,
00:18:21on n'est sûr de rien.
00:18:23Parce qu'il y a tout de même
00:18:24une bonne nouvelle.
00:18:25Si j'ose dire,
00:18:26ma chère Cécile,
00:18:27vous allez être voué
00:18:29à nous annoncer
00:18:30à répétition,
00:18:32lorsque le président dit
00:18:33je vais prendre
00:18:34mes responsabilités
00:18:36à partir de mercredi,
00:18:38si Sébastien Lecornu
00:18:40échoue,
00:18:40on peut l'interpréter
00:18:42dans un sens
00:18:43qui est peut-être
00:18:44positif.
00:18:44Oui, mais peut-être
00:18:47positif.
00:18:47Je fais l'arroquat du diable.
00:18:49Si plus personne
00:18:50ne veut d'Emmanuel Macron,
00:18:51et si Macron dit
00:18:52que si dans trois jours
00:18:53il prendra ses responsabilités,
00:18:55il n'y a aucune raison,
00:18:57puisque tout le monde
00:18:57veut qu'il s'en aille,
00:18:59ils vont figer la situation.
00:19:02Moi, je ne crois pas
00:19:03que lorsqu'il parle
00:19:04des responsabilités,
00:19:05c'est son départ.
00:19:06Peut-être la dissolution.
00:19:08Il faut prendre la réalité
00:19:09de la situation
00:19:10d'Emmanuel Macron.
00:19:11C'est son deuxième mandat.
00:19:12Il ne pourra pas
00:19:13se représenter.
00:19:14Et j'imagine mal
00:19:16l'homme,
00:19:16au vu de tout ce
00:19:17qu'il nous a proposé
00:19:18politiquement
00:19:19et intellectuellement,
00:19:19entre guillemets,
00:19:21partir sur cette défaite
00:19:22et partir de cette manière.
00:19:24Ou partir,
00:19:24ou la dissolution.
00:19:25La dissolution,
00:19:26c'est encore autre chose.
00:19:27Mais aujourd'hui,
00:19:27au point où on en est,
00:19:28les seuls qui ont une chance
00:19:29de se retrouver
00:19:30avec un semblant de majorité,
00:19:32c'est le Rassemblement National.
00:19:33Et là, pour le coup,
00:19:34on revient à ce que voulait
00:19:35Emmanuel Macron
00:19:36lors de la première dissolution.
00:19:38placer le RN
00:19:39et les laisser se manger
00:19:39pendant deux ans.
00:19:40J'entendais les auditeurs
00:19:41qui étaient inquiets
00:19:42en disant
00:19:42mais qui en a politiquement ?
00:19:44Ils ont raison.
00:19:44Mais je voulais dire,
00:19:45il y a quand même des assoirs.
00:19:46On a David Lissnard,
00:19:47on a Estelle Youssoufa
00:19:48qui est la députée de Mayotte.
00:19:49Vous voyez,
00:19:49cette femme-là
00:19:50qui porte ses convictions.
00:19:51On a quand même
00:19:51des députés de talent
00:19:52dans les groupes liottes,
00:19:53les groupes utiles.
00:19:54Et moi, j'espère
00:19:55qu'une dissolution
00:19:56pourrait refaire prendre
00:19:57conscience aux Français
00:19:58que voter pour des gens
00:20:00qui ont du slogan
00:20:00et du prêt-à-penser,
00:20:01les députés LFI,
00:20:02que voter pour des produits
00:20:04préfabriqués,
00:20:04toute la clique,
00:20:05Attal et ses petits copains,
00:20:06ça ne fonctionne pas.
00:20:07Retrouver à des gens
00:20:08de terrain,
00:20:09des députés,
00:20:09des maires
00:20:10qui font de la politique,
00:20:11on a peut-être un espoir
00:20:12dans sa dissolution.
00:20:13C'est ce qu'était Sébastien Lecornu.
00:20:13On aurait trouvé
00:20:14au vieux monde
00:20:14par le vieux monde.
00:20:15Mais c'est pas le vieux monde,
00:20:16Lissnard.
00:20:16Mais c'est totalement
00:20:17le vieux monde, Lissnard.
00:20:18C'est la vieille politique politicienne,
00:20:20il n'y a rien de nouveau
00:20:20dans cette proposition.
00:20:21Arnaud,
00:20:21mettez-le au gouvernement,
00:20:23vous aurez le même tollé
00:20:24que ce que vous avez eu
00:20:25aujourd'hui.
00:20:25Lissnard est le premier
00:20:26qui a parlé de baisser
00:20:27les dépenses publiques,
00:20:28c'est le premier aujourd'hui
00:20:29qui explique
00:20:30qu'il n'y a plus d'aujourd'hui
00:20:30quand Emmanuel Macron
00:20:31doit démissionner.
00:20:32Ce qui fait Estelle Youssoufa
00:20:33ses propos qu'elle a
00:20:34à l'Assemblée Salle
00:20:34sur Mayotte
00:20:35en défense.
00:20:35Mais je pourrais enlever
00:20:35David Lissnard
00:20:36et mettre Jean-Luc Mélenchon
00:20:37dans votre phrase.
00:20:38Pardon ?
00:20:38Je pourrais enlever
00:20:39David Lissnard
00:20:40et mettre Jean-Luc Mélenchon
00:20:40de réduction des dépenses publiques.
00:20:43Vous m'avez dit
00:20:43quoi d'autre ?
00:20:44Lissnard, déjà,
00:20:45les preuves.
00:20:45Mairie de Cannes,
00:20:46Cannes qui était surendettée
00:20:47avant ses mandats,
00:20:48aujourd'hui,
00:20:49il y a des finances supercènes.
00:20:49Mais vous savez
00:20:50qu'on ne gère pas
00:20:50une municipalité
00:20:51comme on gère un pays.
00:20:52En tout cas,
00:20:52Mélenchon n'a jamais rien géré.
00:20:53Et puis surtout,
00:20:54une municipalité.
00:20:54On en est là.
00:20:55Non, mais Mélenchon,
00:20:55c'est autre chose.
00:20:56Mais dans la phrase
00:20:56que vous m'avez citée,
00:20:57oui, parce que
00:20:58vous pouvez interchanger
00:20:59les deux noms,
00:21:00c'est exactement la même chose.
00:21:01Vous m'avez répondu
00:21:02à l'ancien monde,
00:21:03mais ce n'est pas une question
00:21:04de communication.
00:21:04Moi, je parle de fait.
00:21:06Vous me parlez d'ancien monde,
00:21:07mais le monde n'a pas de sens.
00:21:08Ça n'a aucun sens.
00:21:09Ce que vous dites n'a pas de sens.
00:21:10C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:21:10Lissnard,
00:21:11c'est quasiment la même ligne
00:21:12que Rétaillot,
00:21:12que Wauquiez,
00:21:13que ce que vous voulez.
00:21:14C'est des gens
00:21:14qui ont été mis dehors
00:21:15et qui aujourd'hui,
00:21:16dans l'Assemblée,
00:21:17ne pèsent rien.
00:21:18Les gens qui suivent Lissnard,
00:21:20aujourd'hui,
00:21:20regardez qui ils sont,
00:21:21les entrepreneurs,
00:21:22ils sont 20 à tout casser.
00:21:23Parce que pour vous,
00:21:23ce qui est juste,
00:21:25c'est la majorité ou pas ?
00:21:27Non, ce qui est juste là,
00:21:28dans cette situation actuelle,
00:21:29c'est de permettre
00:21:30à tous les partis
00:21:31de bosser ensemble.
00:21:32Ce que vous faites attention,
00:21:33c'est qu'il va dire
00:21:33à fouet là.
00:21:34Allez, à fouet là.
00:21:35Allez, vous restez avec nous
00:21:36dans un instant.
00:21:37On va les détendre.
00:21:38On va faire une petite tisane
00:21:40ou un truc comme ça.
00:21:400826 300 300.
00:21:43On reviendra sur le tour de table
00:21:44de nos vrais voix.
00:21:46Philippe Bilger,
00:21:47on va parler politique.
00:21:48On m'a dit qu'il n'en avait pas.
00:21:49Mais si, il y en a.
00:21:51Philippe David a voulu me censurer.
00:21:53Samuel Gauton,
00:21:54on parle de quoi ?
00:21:54Du PS ?
00:21:55Du PS qui va devoir assassiner.
00:21:56Lucie Castette, le retour.
00:21:58Allez, Philippe David.
00:21:58Si j'étais président de la République,
00:22:00chantait Gérard Lenormand.
00:22:01Eh bien, on en parle
00:22:02dans un instant, tout de suite.
00:22:03Voilà.
00:22:04Sud Radio.
00:22:05Sud Radio.
00:22:06Parlons vrai.
00:22:06Parlons vrai.
00:22:07Sud Radio.
00:22:08Les vrais voix Sud Radio.
00:22:1018h20, Cécile Dominibus,
00:22:13Philippe David.
00:22:14Avec des débats très animés,
00:22:16aujourd'hui,
00:22:16avec une table bien fournie.
00:22:17Philippe David, bien entendu,
00:22:19qui est avec nous.
00:22:19Bérangère Dubu,
00:22:20Samuel Botton et Philippe Bilger.
00:22:23Tout de suite,
00:22:23le tour de table
00:22:24de nos vrais voix.
00:22:25Mais manez-vous le tronc,
00:22:26on va bientôt se mettre à table.
00:22:27Tout de suite, là.
00:22:28Ça a commencé ?
00:22:29Oui.
00:22:29L'émission a commencé ?
00:22:30C'est ce que je viens de dire.
00:22:31Excusez-moi,
00:22:32je ne savais pas
00:22:33que l'émission avait commencé.
00:22:34Ah, d'accord.
00:22:35Le tour de table.
00:22:36De l'actualité.
00:22:37Et on commence par
00:22:38une lueur d'espoir
00:22:39avec Philippe Bilger.
00:22:40Oui, alors,
00:22:41je ne cherche pas à tout prix
00:22:43à me distinguer,
00:22:44mais il y a une phrase
00:22:46d'un poète surréaliste
00:22:48que je cite trop souvent
00:22:50parce qu'elle me sert d'argument.
00:22:52Jacques Perret,
00:22:53qui s'est suicidé,
00:22:54qui était le modèle du feu follet,
00:22:56avait dit un jour,
00:22:57je me demande,
00:22:58pourquoi on attend
00:23:00d'être au fond du trou
00:23:01pour savoir
00:23:02comment on est arrivé au bord ?
00:23:04Et je crois que ça rejoint bien
00:23:06notre situation d'aujourd'hui.
00:23:08Je pense qu'on n'est pas encore,
00:23:11et je le dis sans ironie,
00:23:13j'aurais mauvaise grâce
00:23:15à en faire aujourd'hui,
00:23:16on n'est pas encore
00:23:17suffisamment au cœur du désastre.
00:23:20Et je crois qu'on peut encore
00:23:22accentuer la catastrophe
00:23:24et le président de la République
00:23:26fait ce qu'il faut pour ça.
00:23:28Lorsqu'on sera réellement
00:23:30au fond du trou,
00:23:32là, il me semble,
00:23:33et sans rire,
00:23:34qu'on ne pourra que remonter
00:23:35démocratiquement
00:23:37parce qu'il n'y aura
00:23:38plus de faux fuyants
00:23:39possibles et imaginables.
00:23:41Déjà, aujourd'hui,
00:23:43on peut dire,
00:23:44sans aucune astuce vaseuse,
00:23:46le président est nu.
00:23:48Je veux dire,
00:23:49il est dos au mur,
00:23:51il n'y a plus personne
00:23:52pour l'aider.
00:23:53Son soutien,
00:23:54le plus fidèle,
00:23:55Sébastien Lecornu,
00:23:57a démissionné,
00:23:58même si on lui redonne
00:24:00une courte mission.
00:24:01Donc, j'ai un petit espoir,
00:24:03la situation va se dégrader
00:24:05et forcément,
00:24:07eh bien,
00:24:07il faudra prendre
00:24:08les problèmes
00:24:09à bras-le-corps.
00:24:10Ou la France se meurt.
00:24:12J'ai une petite info
00:24:13pour vous qui vient de tomber.
00:24:14Le Rassemblement National
00:24:16annonce qu'il censurera
00:24:17a priori
00:24:17tout gouvernement.
00:24:19Voilà.
00:24:19Très bien.
00:24:20Voilà.
00:24:22Juste Bigère
00:24:23qui nous dit
00:24:24qu'il a une lueur d'espoir
00:24:25de la part d'un poète
00:24:26qui s'est suicidé
00:24:27et qui nous dit
00:24:27qu'on va continuer
00:24:28à creuser.
00:24:29Mais la phrase est très belle
00:24:30et elle est pleine d'espoir.
00:24:32Philippe, le jour où
00:24:32je ne suis pas très bien,
00:24:33je ne vous appelle pas.
00:24:35Mais vous non.
00:24:36Mais vous manquez,
00:24:37vous n'avez pas
00:24:37le sens poétique.
00:24:38Vous avez raison,
00:24:40mais vous l'avez achevé.
00:24:41Allez, Philippe Bilger.
00:24:42C'est vrai que la France
00:24:42ne se rendresse
00:24:43que quand elle touche le fond,
00:24:44on n'est peut-être pas
00:24:45tout à fait au fond.
00:24:46Philippe Delgé.
00:24:46Alors, Gérard Lenormand
00:24:47chantait
00:24:48« Si j'étais président de la République ».
00:24:50Vous vous rappelez,
00:24:50ça avait été un tube
00:24:51il y a une quarantaine d'années,
00:24:52même un peu plus.
00:24:53Alors moi,
00:24:53il y a des propos
00:24:59et moi, je pense que
00:25:00dans le cas d'Emmanuel Macron,
00:25:02le pays devrait passer
00:25:03avant l'égo.
00:25:04Alors, si j'étais Emmanuel Macron,
00:25:06je dirais aux Français
00:25:07« Voilà, j'ai échoué ».
00:25:08Mais une démission tout de suite,
00:25:10ça n'a pas de sens
00:25:10parce qu'il faudrait dire
00:25:11le président,
00:25:12le premier tour,
00:25:13entre 20 et 35 jours.
00:25:15Le temps de trouver
00:25:15les 500 parrainages,
00:25:16de faire les affiches,
00:25:18de faire un programme,
00:25:19il n'y aurait pas de campagne.
00:25:20Alors moi, je ferais une chose
00:25:21si j'étais à sa place.
00:25:22Je dirais « Écoutez,
00:25:23je démissionne, je ne sais pas,
00:25:25le 5 décembre
00:25:26pour élection début janvier.
00:25:28Là, vous avez
00:25:28trois mois pour trouver
00:25:29des candidats
00:25:30pour faire un programme.
00:25:31C'est mon échec
00:25:32et je l'assume.
00:25:33Même si je sais que là,
00:25:35parler d'Emmanuel Macron
00:25:36qui serait modeste
00:25:37et qui reconnaîtrait un échec,
00:25:39c'est peut-être
00:25:39un peu ambitieux de ma part.
00:25:40Mais vous avez raison,
00:25:42d'autant plus
00:25:42que votre proposition
00:25:43rejoint celle de,
00:25:45par exemple,
00:25:46Jean-François Copé
00:25:47ou d'autres à gauche
00:25:48qui prévoyaient
00:25:49une démission programmée
00:25:51d'Emmanuel Macron.
00:25:52Pas de le contraindre
00:25:53à partir de manière
00:25:54précipitée.
00:25:54Parce qu'il faudrait faire
00:25:55le premier tour
00:25:55en moins de 3 semaines.
00:25:573 à 5 semaines.
00:25:58À un moment,
00:25:58j'ai cru que vous alliez
00:25:59me parler d'un gouvernement
00:26:00d'affaires courantes.
00:26:02Non, pas du tout.
00:26:03Là, s'ils géraient
00:26:04les affaires courantes
00:26:05pendant les 3 mois à venir.
00:26:06Je voyais même ça
00:26:07pour les 2 ans.
00:26:08Parce qu'en fait,
00:26:08moi, je plaide
00:26:09pour cette solution.
00:26:093 mois, c'est jouable.
00:26:102 ans, c'est 3 mois.
00:26:11Petite info, ding, ding.
00:26:15Éric Ciotti s'aligne
00:26:16sur la proposition
00:26:17du Rassemblement National.
00:26:18Donc, il censurera aussi.
00:26:22Très bien.
00:26:22Petite...
00:26:23Madame Castel, peut-être.
00:26:26Pour vous, Bélangeur.
00:26:26Oui, alors moi, en fait,
00:26:27j'ai l'impression
00:26:28d'être dans une boucle
00:26:29spatio-temporelle,
00:26:30une faille.
00:26:31Est-ce que vous vous rappelez
00:26:32le jour de la marmotte,
00:26:33ce film avec Bill Murray,
00:26:34où on l'envoie dans un bled pourri
00:26:35couvrir la fête de la marmotte.
00:26:37Et tous les matins,
00:26:37son réveil sonne,
00:26:38et c'est le même jour.
00:26:39Il lui arrive les mêmes choses,
00:26:40et ça recommence.
00:26:41Mais en fait, moi,
00:26:42c'est ce que je vis depuis un an.
00:26:43Je me lève ce matin,
00:26:44hop, j'allume mon téléphone,
00:26:45je regarde Twitter,
00:26:46et on n'a plus de Premier ministre.
00:26:47Et en fait, ça recommence.
00:26:48Et donc, je regarde,
00:26:49et on a de nouveau Attal.
00:26:51Donc, une fois Premier ministre,
00:26:52une fois à l'éducation.
00:26:53Je me reprends Elisabeth Borne,
00:26:54une fois à l'éducation,
00:26:55une fois Premier ministre
00:26:56ou le contraire.
00:26:56Pannier, une hachée qui tourne.
00:26:58Aurore Berger qui revient
00:26:59toujours, toujours,
00:27:00comme dans mes cauchemars.
00:27:01J'en pleure.
00:27:01Je fais non.
00:27:02Pas Aurore Berger, s'il vous plaît.
00:27:03On va nous rappeler Marlène Schiappa
00:27:05et ça recommence.
00:27:06Et là, d'un coup,
00:27:07le pire, Lucie Castette.
00:27:08Et là, je regarde Twitter
00:27:09et elle est en top.
00:27:10Et je me dis,
00:27:11mais ça y est,
00:27:11jour de la marmotte.
00:27:12On remet Lucie.
00:27:14Lucie, quand même,
00:27:15ça fait un an qu'on a son drama
00:27:16et son épisode.
00:27:17Elle a failli être Premier ministre.
00:27:19Mais moi, j'ai envie de dire,
00:27:20c'est Lucie,
00:27:20j'ai failli être plein de trucs.
00:27:21J'ai failli être Miss Béziers.
00:27:22J'ai failli faire du sport,
00:27:23j'ai failli réussir plein de trucs,
00:27:24mais je ne l'aimais pas dans mon CV.
00:27:26Lucie Castette,
00:27:27qu'on nous représente
00:27:28et qui dit,
00:27:28je suis prête.
00:27:29Oui, tu es prête.
00:27:30Toi, je te rappelle quand même
00:27:31que ton dernier poste,
00:27:32c'était les achats
00:27:33et les finances
00:27:34de la ville de Paris.
00:27:35On a vu les finances
00:27:35de la ville de Paris.
00:27:36Alors, au niveau des achats,
00:27:38c'est la ville de Paris.
00:27:39Ils ne les font plus trop mal.
00:27:40Je crois qu'en période
00:27:41de rigueur,
00:27:42parce qu'il va falloir
00:27:43baisser la dépense,
00:27:45Lucie n'est pas la solution.
00:27:46Donc, tout recommence
00:27:47et je me dis,
00:27:47mais comment sortir ?
00:27:48Et j'ai la solution, Cécile.
00:27:50Le jour où Bill Murray
00:27:51est devenu gentil,
00:27:53la faille s'est arrêtée,
00:27:54il s'est réveillée
00:27:54le lendemain.
00:27:55Donc, je me dis,
00:27:56c'est ma faute.
00:27:56Je dis des gros mots
00:27:57à l'antenne,
00:27:57je me moque un peu.
00:27:58Donc, si les Français
00:27:59sont tous très, très, très gentils,
00:28:01peut-être qu'on va sortir
00:28:02de cette faille spatio-temporelle
00:28:03et qu'on va recommencer
00:28:04à avoir, un jour,
00:28:06un gouvernement sérieux.
00:28:07Mais c'est vrai que Lucie Castet,
00:28:09personne ne la connaissait
00:28:10en juillet de l'an passé.
00:28:12On nous l'a vendue
00:28:13comme première ministre,
00:28:14je ne sais pas,
00:28:14moi, le...
00:28:16Je ne sais pas.
00:28:18Et on nous la ressort
00:28:19dès qu'il n'y a plus
00:28:20de gouvernement.
00:28:20Et chaque fois que je suis prête ?
00:28:22Je ne sais pas, mais...
00:28:24Ils l'ont poussé aussi un peu.
00:28:25Il lui a remonté
00:28:26le bourreau chien aussi.
00:28:26Il faudrait peut-être
00:28:27qu'elle oublie
00:28:27qu'elle n'a aucune chance
00:28:28sur un malentendu,
00:28:29ça peut marcher.
00:28:30Mais là,
00:28:31qu'elle soit à nouveau
00:28:32en top 8,
00:28:33je me dis que ce pays
00:28:34est quand même extraordinaire.
00:28:35Le peu d'espoir que j'avais,
00:28:36vous l'avez fait partir,
00:28:37ma chère.
00:28:39Ça mêle ?
00:28:41Sur ça ou sur...
00:28:41Sur ça,
00:28:42non, mais sur...
00:28:42Ah, sur Lucie Castet.
00:28:43Moi, je vais vous dire
00:28:44que je vis dans une autre
00:28:45faille spatio-temporelle
00:28:46où pour moi,
00:28:46Lucie Castet n'existe pas.
00:28:48Donc, je suis curieux
00:28:48de voir ce qu'il a mené
00:28:50en top 8,
00:28:51mais ça m'étonne grandement
00:28:52parce que pour le coup,
00:28:52s'il y a un nom
00:28:53que je n'ai pas vu aujourd'hui
00:28:54et Dieu seul sait
00:28:55le temps que j'ai passé
00:28:55devant la télé
00:28:56sur les réseaux sociaux,
00:28:57c'est le sien.
00:28:57Et je vais même aller plus loin.
00:28:58Lucie Castet,
00:28:59ce n'est même plus un problème.
00:29:00La France Insoumise,
00:29:01le PS et les écologistes
00:29:02ont dit que c'était terminé
00:29:04et ils ne l'ont pas dit aujourd'hui.
00:29:05Ils l'ont dit il y a 6 mois.
00:29:06Donc, Lucie Castet,
00:29:07on la laisse là où elle est
00:29:08et on se concentre sur la suite
00:29:10et en l'occurrence,
00:29:11le prochain combat,
00:29:12du coup,
00:29:12je me fais ma propre intro.
00:29:13Allez-y.
00:29:13C'est le parti socialiste
00:29:15qui est à un tournant
00:29:16de son histoire récente.
00:29:17C'est le moment d'assassiner LFI.
00:29:19Alors, ça va se faire
00:29:20avec perte et fracas.
00:29:22Pour l'instant,
00:29:22on est aussi tenu
00:29:23aux conditions potentielles
00:29:24d'une dissolution
00:29:25mais si ça venait à arriver
00:29:26et je suis très content,
00:29:27Olivier Faure l'a dit,
00:29:28je n'irai pas discuter
00:29:29avec Mélenchon,
00:29:30c'est le moment
00:29:30de mettre un candidat socialiste
00:29:32face à un candidat LFI
00:29:33dans chaque circonscription
00:29:34et de ne rien lâcher.
00:29:35On a eu le Front Républicain
00:29:37qui a sauvé une partie
00:29:37de la classe politique
00:29:38aux dernières législatives.
00:29:40J'ai beaucoup de mal
00:29:41à me rendre compte
00:29:42que je vais dire ça
00:29:42mais aujourd'hui,
00:29:43le Front Républicain
00:29:44ne doit malheureusement
00:29:45plus exister.
00:29:46Ça n'a plus de sens.
00:29:47On a galvaudé le sens de ce mot
00:29:48et la signification
00:29:50que ça pouvait avoir
00:29:50dans les urnes
00:29:51et je pense qu'aujourd'hui,
00:29:52il faut laisser une législative
00:29:53se dérouler
00:29:54comme nous n'en avons jamais vécu.
00:29:56C'est laisser les candidats
00:29:57qui veulent se maintenir
00:29:58se maintenir jusqu'au bout.
00:29:59Et j'en reviens
00:30:00au Parti Socialiste.
00:30:01Si le Parti Socialiste
00:30:02a aujourd'hui
00:30:02un peu moins de 70 députés,
00:30:04il en aura peut-être moins
00:30:05après la dissolution.
00:30:06Par contre,
00:30:06je suis prêt à vous mettre
00:30:07une grosse pièce
00:30:08que la chute sera encore
00:30:09plus violente
00:30:10pour la France Insoumise.
00:30:11Et c'est là
00:30:11que les partis de gauche
00:30:13vont devoir tenir
00:30:13la dragéote
00:30:14à Jean-Luc Mélenchon.
00:30:15On a vu comment se passaient
00:30:16les discussions
00:30:17à la NUPES et au NFP.
00:30:19C'est toujours chaotique
00:30:19mais pour le coup,
00:30:21écologistes, socialistes
00:30:22et communistes
00:30:22ont une mission commune,
00:30:24c'est de laisser
00:30:24la France Insoumise
00:30:25en dehors
00:30:26de ce qui reste
00:30:27du semblant
00:30:28d'arc républicain.
00:30:29Moi, je crois que
00:30:30votre thèse
00:30:31ne marchera pas
00:30:31parce que les écologistes
00:30:33suivront LFI
00:30:33dont ils sont
00:30:34beaucoup plus proches
00:30:35que du PS.
00:30:36Ce n'est pas ce qu'a dit
00:30:37Marine Tondelier aujourd'hui.
00:30:38Elle a dit
00:30:39nous n'irons pas
00:30:39au rendez-vous de Mélenchon
00:30:40pour les mêmes raisons
00:30:41que le Parti Socialiste.
00:30:42Qui peut imaginer
00:30:43nous aller parler avec lui
00:30:44après tout ce qui a été dit ?
00:30:45Alors, c'est là où j'ai une différence.
00:30:46Après, la réalité de lundi
00:30:47n'est pas la même que le mardi.
00:30:49Surtout avec Europe Écologie et Vert.
00:30:50Et parfois,
00:30:52c'est pas la même
00:30:52les mouches ont tendance
00:30:54à sauter de vache en vache.
00:30:56C'est quand même...
00:30:58Excusez-moi,
00:31:01comment ça a été moins bien ?
00:31:03Ils ne voyaient que par eux
00:31:04il y a quelques semaines
00:31:05et aujourd'hui...
00:31:06Hier, Marine Tondelier
00:31:07a quand même dit
00:31:07que le nouveau Front Populaire
00:31:08pouvait se réactiver très vite.
00:31:10Elle était avec Raquel Garrido.
00:31:11Elle a dit
00:31:11qu'on peut le réactiver.
00:31:12Hier, Marine Tondelier
00:31:13et Raquel Garrido,
00:31:14hier, je regardais BFM,
00:31:15je crois,
00:31:16on dit le Front Populaire
00:31:17peut tout se refaire.
00:31:18Donc, on est...
00:31:19Ils sont réunis aujourd'hui.
00:31:20Mais une chose essentielle,
00:31:22moi, je crois que le PS
00:31:23perdrait beaucoup plus de plumes
00:31:25que LFI
00:31:26en cas de séparation des listes.
00:31:29Pourquoi ?
00:31:29Parce que LFI est très fort
00:31:31dans les banlieues
00:31:32avec une forte diversité ethnique.
00:31:35On va dire ça comme ça.
00:31:36Où il a vraiment fait
00:31:37tout ce qu'il fallait
00:31:38pour obtenir les voix.
00:31:39Alors que le PS,
00:31:40aujourd'hui,
00:31:41on l'a vu d'ailleurs
00:31:42à la dernière présidentielle
00:31:43où il a fait le score brillant
00:31:44d'1,75%,
00:31:46est atomisé de part...
00:31:47Une question de candidate.
00:31:48Oui.
00:31:49Pour moi,
00:31:50c'est beaucoup plus
00:31:50une question de candidate
00:31:51que d'idéologie.
00:31:52Je pense qu'on aurait mis
00:31:53Olivier Faure,
00:31:54il aurait peut-être fait 3
00:31:54à tout casser.
00:31:554-5, quoi.
00:31:56Oui, ce qui n'est déjà pas brillant.
00:31:57C'est remboursé.
00:31:58Moi, je pense que celui
00:32:00qui réussira le meilleur score,
00:32:03le parti CLFI à gauche,
00:32:05j'en suis quasi certain.
00:32:06Il manque juste une composante
00:32:07à votre raisonnement, Philippe.
00:32:08Laquelle ?
00:32:09C'est que sur la dernière
00:32:10et sur les dernières législatives
00:32:11qu'on a eues,
00:32:12le duel était évité
00:32:13entre les parties de gauche.
00:32:15Là, si on part
00:32:15dans la configuration
00:32:16que je vous donne,
00:32:17il y a de facto
00:32:18une dissolution des voix
00:32:19qui va s'opérer
00:32:20sur les parties de gauche.
00:32:22C'est-à-dire que LFI
00:32:22ne sera pas aussi haut.
00:32:24Le PS va d'engrainer des voix
00:32:26de ce côté-là.
00:32:27Ils seront là où ils seront
00:32:28sur les circos
00:32:29que vous avez évoqués,
00:32:30celles dans les banlieues.
00:32:31Après, si vous voulez
00:32:31qu'on aille sur la France profonde,
00:32:32je pense que le PS
00:32:33a beaucoup plus d'atouts à jouer
00:32:34que la France insoumise.
00:32:36Mais je pense que les deux
00:32:38se tirent une balle.
00:32:39Ce qui me rassure
00:32:40dans cette configuration,
00:32:41c'est que pour le coup,
00:32:42là, c'est le PS
00:32:42qui tient le flingue.
00:32:44Et je ne suis pas sûr
00:32:44que la France insoumise,
00:32:46au vu des considérations financières
00:32:47qui les attend,
00:32:48soient prêtes
00:32:49à aller jusque-là.
00:32:50C'est vrai que ça me rappelle.
00:32:51Pardon, le PS
00:32:52n'est pas un problème
00:32:53d'incarnation, en fait,
00:32:55aujourd'hui ?
00:32:55C'est délicat.
00:32:56Est-ce que ce n'est pas
00:32:56un peu flou ?
00:32:57Est-ce que, finalement,
00:32:58est-ce que Olivier Faure
00:32:59est aussi charismatique
00:33:00que Jean-Luc Mélenchon ?
00:33:01Non, il n'a aucun charisme.
00:33:02Et encore moins
00:33:03par rapport à Jean-Luc Mélenchon.
00:33:04Et on l'embrasse, bien sûr,
00:33:05avec ce qu'il vient de ce qu'on a dit.
00:33:07C'est un peu rude.
00:33:08Il y a le vrai
00:33:08liste de charisme
00:33:09qu'en bas des listes,
00:33:10cela dit.
00:33:10C'était vraiment
00:33:11le fond du Parti Socialiste.
00:33:13Face à LFI,
00:33:14François Hollande
00:33:14s'aurait trouvé.
00:33:16Moi, je crois beaucoup
00:33:17à cette intelligence
00:33:19de François Hollande
00:33:20qui est bon,
00:33:21sauf lorsqu'il est au pouvoir.
00:33:23Ah non, pas le jour
00:33:23de la marmotte
00:33:24où on retourne
00:33:25à la boucle de François Hollande.
00:33:26C'est peut-être
00:33:27la meilleure chose
00:33:28qui puisse nous arriver.
00:33:29Ici, on n'a jamais
00:33:30heureusement fait
00:33:31dans la dérision
00:33:32à l'égard de François Hollande.
00:33:34Ah bon ?
00:33:34Et vous pensez
00:33:35qu'il pourrait reprendre ?
00:33:37On peut tout dire de lui.
00:33:39J'ai le scénario,
00:33:39Cécile, je peux vous le donner.
00:33:40Il est un politique
00:33:41de corps de père.
00:33:43Allez, allez, scénario.
00:33:44François Hollande,
00:33:45il y a deux fois
00:33:46où les planètes
00:33:46se sont alignées pour lui.
00:33:47La première,
00:33:48c'est quand c'était
00:33:48Monsieur 3%
00:33:49et qu'il revenait
00:33:49dans les sondages
00:33:50à hauteur de Dominique Strauss-Kahn
00:33:51qui se fait arrêter
00:33:52le jour même
00:33:53et derrière
00:33:53il finit président.
00:33:55La deuxième fois
00:33:55où il a eu
00:33:56les planètes alignées
00:33:56et il fait une erreur
00:33:58de calcul,
00:33:58c'est quand il dit
00:33:59on va faire une primaire
00:34:00de gauche pour tout le monde.
00:34:02On verra ce qui se passe
00:34:03et moi, j'y retourne pas.
00:34:04Il attendait deux semaines
00:34:05avec ce qui est arrivé à Fillon.
00:34:06Je peux vous dire
00:34:07qu'un président
00:34:07comme François Hollande
00:34:08sans casserole
00:34:09comment dit-on
00:34:11judiciaire
00:34:11aux fesses,
00:34:12ça aurait pu faire quelque chose.
00:34:13Maintenant,
00:34:14je vais vous parler
00:34:15de la prochaine présidentielle
00:34:16de 2027.
00:34:17Aujourd'hui, pourquoi moi
00:34:18à titre très personnel
00:34:19il m'apparaît le mieux placé
00:34:20derrière il ne peut être
00:34:22candidat à rien.
00:34:23Il a un mandat à faire
00:34:24et terminé.
00:34:25Le discours,
00:34:25il est simple.
00:34:26J'ai l'expérience,
00:34:27je reviens,
00:34:28moi j'ai laissé
00:34:28des comptes en ordre,
00:34:30je prends le pays
00:34:30pendant cinq ans,
00:34:31je vous le laisse
00:34:32dans cinq ans
00:34:32le temps que vous vous organisiez.
00:34:33je remets les comptes à flot
00:34:35et après je m'en vais,
00:34:36vous n'entendez plus parler de moi.
00:34:37Il l'a déjà fait d'ailleurs.
00:34:38Il a laissé des comptes en ordre
00:34:39avec 5 à 10 déficits budgétaires,
00:34:41je ne dirais pas ça.
00:34:42Et qui a fait mieux ?
00:34:43Personne depuis 50 ans.
00:34:45Mais par contre,
00:34:46le bilan sur la sécurité
00:34:47et tout le reste
00:34:48de François Hollande
00:34:48est tellement désastreux.
00:34:50Ce n'est pas vrai.
00:34:50Ce n'est pas vrai,
00:34:51Philippe,
00:34:52je suis désolé.
00:34:52C'est ce qui lui a costé très cher.
00:34:54Les lois de Taubira
00:34:55étaient hyper laxistes.
00:34:56Ah non, mais Taubira
00:34:57c'est une catastrophe.
00:34:58Vous parlez de justice
00:34:59ou vous me parlez de sécurité ?
00:35:00De justice,
00:35:01de sécurité,
00:35:01de tout.
00:35:02Moi je ne parlerai que de la natalité.
00:35:04François Hollande
00:35:04est celui qui a supprimé
00:35:06la politique familiale,
00:35:08qui a supprimé
00:35:08l'université des allocations familiales.
00:35:10Le déclin des natalités en France
00:35:11dans les États-Unis supérieurs
00:35:12commence en 2012.
00:35:14Donc à partir de là,
00:35:15ce n'est pas vrai.
00:35:15L'université des allocations familiales
00:35:17en revanche pour le coup
00:35:17est défendu par la droite
00:35:18parce qu'on considère
00:35:20que la famille est une priorité
00:35:21et qu'elle n'a pas pour but
00:35:22de redistribuer la richesse.
00:35:23Je vous invite à vous replonger
00:35:25dans le discours de François Fillon
00:35:26en 2016-2017.
00:35:27C'est Hollande qui a fait ça
00:35:29en 2012.
00:35:30On voit le résultat de Hollande
00:35:31sur la famille,
00:35:31sur la natalité,
00:35:33sur les classes moyennes.
00:35:34Catastrophique.
00:35:35François Hollande, je pense,
00:35:36il est une des causes
00:35:37dont c'est lui qui a nommé
00:35:37Emmanuel Macron.
00:35:38Donc en fait, c'est la continuité.
00:35:39Vous savez que Cécile,
00:35:40je ne sais pas s'il a fait exprès,
00:35:41mais il m'a mis une tirade
00:35:42de western,
00:35:43notre ami Samuel.
00:35:45Vous savez,
00:35:45c'est quand il y en a un qui creuse,
00:35:46il dit dans la vie,
00:35:47il y a ceux qui tiennent le frein
00:35:48et ceux qui creusent.
00:35:49Aujourd'hui,
00:35:49c'est moi qui tiens le frein
00:35:50et toi que tu creuses.
00:35:52Allez, vous restez avec nous.
00:35:54Juste une petite information.
00:35:58Sébastien Lecornu
00:35:59a donc accepté
00:35:59de mener d'ultimes discussions,
00:36:01mais il ne veut plus
00:36:02être Premier ministre.
00:36:04Ah mais c'est bien,
00:36:05c'est chaque minute
00:36:05il se passe quelque chose.
00:36:06Une sorte de conciliateur,
00:36:07d'entremetteur.
00:36:08C'est ça.
00:36:09Alors, on ne sait plus
00:36:10s'il est finalement
00:36:12Premier ministre des missionnaires
00:36:14ou s'il est ministre
00:36:17des armées des missionnaires.
00:36:19Aujourd'hui,
00:36:19les médiateurs,
00:36:20je crois.
00:36:20Les médiateurs.
00:36:22Allez,
00:36:22on reviendra avec vous
00:36:24dans l'info en plus
00:36:25puisque la bourse de Paris
00:36:26a brutalement chuté
00:36:27de 2%
00:36:27depuis ce matin,
00:36:3010 heures.
00:36:31On en parle dans un instant,
00:36:31tout de suite.
00:36:33Sud Radio.
00:36:34Parlons vrai.
00:36:34Parlons vrai.
00:36:35Sud Radio.
00:36:35Parlons vrai.
00:36:36Sud Radio.
00:36:37Parlons vrai.
00:36:37Parlons vrai.
00:36:39Les vrais voix Sud Radio.
00:36:4118h-20h.
00:36:42Cécile Dominibus.
00:36:44Philippe David.
00:36:45Et autour de cette table
00:36:46bien fournie aujourd'hui,
00:36:48on se croirait le dimanche
00:36:49autour du poulet
00:36:50parce que ça râle.
00:36:52Ça n'arrête pas de dire
00:36:53oui, moi je...
00:36:54Parles de poulet frite
00:36:55à 7h moins 10,
00:36:57vous m'avez planté
00:36:58un coup de couteau
00:36:59dans le cœur.
00:36:59Là, ça m'a mis.
00:37:00J'ai senti le fumet
00:37:01de la pousse poulet gré.
00:37:02C'est une frite croustillante.
00:37:04C'est bien ça.
00:37:05Voilà, cuite deux fois.
00:37:06C'est bien.
00:37:07On aimerait ça.
00:37:08Philippe Bilger,
00:37:09bien entendu,
00:37:09est avec nous.
00:37:10Bérangère Dubus,
00:37:11Samuel Botton,
00:37:12aussi évo.
00:37:130826-300-300
00:37:15et tout de suite,
00:37:16c'est l'info en plus.
00:37:18Et donc, je le disais tout à l'heure,
00:37:22la Bourse de Paris
00:37:22a brutalement chuté.
00:37:23Près de 2%
00:37:24ce lundi vers 10h
00:37:26après l'annonce
00:37:26de la démission
00:37:27du Premier ministre
00:37:27Sébastien Lecornu.
00:37:28Une question pourtant,
00:37:30pourquoi ce sont
00:37:31les banques
00:37:32qui plongent le plus ?
00:37:33On va en parler
00:37:34avec Jean Viard
00:37:34qui est avec nous,
00:37:35sociologue spécialiste
00:37:36de l'économie.
00:37:37Jean Viard, bonjour.
00:37:39Bonjour.
00:37:39Merci d'avoir accepté
00:37:41notre invitation.
00:37:44Alors, on a bien compris
00:37:45que cette annonce
00:37:46déstabilisait forcément
00:37:48le marché,
00:37:49mais pourquoi, en fait ?
00:37:51Mais c'est un peu comme vous,
00:37:52si vous avez une maladie grave
00:37:54et que vous allez emprunter
00:37:54de l'argent à votre banque,
00:37:55vous n'allez pas lui dire.
00:37:56Sinon, il ne va pas vous en prêter
00:37:57parce qu'il ne sait pas
00:37:58si vous allez le rembourser.
00:38:00Donc, au fond,
00:38:00c'est un peu ça.
00:38:01C'est-à-dire qu'à un moment,
00:38:02il y a une perte de confiance
00:38:03parce qu'on a l'impression
00:38:04que ça part de n'importe quel côté
00:38:05et en même temps,
00:38:08les gens consomment
00:38:08de moins en moins.
00:38:09On a 6 000 milliards
00:38:10qui sont épargnés
00:38:11par les Français.
00:38:12Donc, ça fait des consommations
00:38:13qui n'ont pas lieu.
00:38:14Donc, de la TVA
00:38:14qui ne rentre pas.
00:38:16Donc, évidemment,
00:38:16des recettes pour l'État
00:38:17qui reculent.
00:38:18Donc, si vous voulez,
00:38:19au fond, l'État recule
00:38:20des deux côtés.
00:38:20D'un côté, l'instabilité
00:38:22qui fait que les prêteurs
00:38:23vont augmenter
00:38:24les intérêts
00:38:25qu'ils vont demander.
00:38:26Et puis, de l'autre côté,
00:38:27vous avez de la TVA
00:38:28qui diminue
00:38:28parce que les gens
00:38:29consomment moins.
00:38:30Et donc, des deux côtés,
00:38:31l'État est pris en ciseaux.
00:38:32Et donc, si vous voulez,
00:38:33c'est clair que la situation
00:38:35de ce travail-là
00:38:35est très négative.
00:38:37Alors, en même temps,
00:38:37bon, c'est toujours pareil.
00:38:38Ils vont attendre
00:38:39de voir ce qui va se passer.
00:38:40Mais comme on ne voit pas du tout
00:38:41personne ne voit
00:38:41ce qui va se passer, justement,
00:38:43on ne voit pas où on va.
00:38:44On est dans une zone de brouillard.
00:38:45Et dans une zone de brouillard,
00:38:46tout le monde a tendance
00:38:47à se calterer.
00:38:49Et si vous voulez,
00:38:49c'est très inquiétant
00:38:50parce qu'on cherche 44 milliards
00:38:51ou 35 milliards.
00:38:53Et on est en train
00:38:53d'en perdre beaucoup
00:38:55sur les marchés
00:38:57et par effectivement
00:38:58l'absence de rentrées de TVA.
00:38:59Surtout si on fait
00:39:00de nouvelles élections.
00:39:01Mais est-ce qu'il y a une crainte
00:39:03de la dégradation
00:39:03de la nôtre française,
00:39:04encore une fois ?
00:39:06Ben oui, bien sûr.
00:39:07On risque de passer de A à A.
00:39:09Et au fond,
00:39:09avec la question,
00:39:10si vous voulez qu'au fond,
00:39:12les marchés,
00:39:12ce qu'ils veulent,
00:39:12c'est de la stabilité.
00:39:14Mais nous aussi.
00:39:15Ce qui peut d'ailleurs...
00:39:16Ce qui est compliqué,
00:39:16c'est qu'on gouverne
00:39:17pour essayer d'empêcher
00:39:18le FN d'arriver au pouvoir.
00:39:20Mais c'est une façon négative
00:39:22d'agir dans le réel.
00:39:23Et donc, à un moment,
00:39:24les marchés vont dire
00:39:24attendez, nous,
00:39:25on préfère de la stabilité
00:39:26avec qui vous voulez,
00:39:27mais au moins des gens
00:39:28qui vont être capables
00:39:28d'avoir une majorité,
00:39:30ce qui peut amener
00:39:31à une dissolution.
00:39:32La bataille, au fond,
00:39:33derrière, elle est politique.
00:39:34Et la vérité,
00:39:35c'est que l'ensemble
00:39:36des partis,
00:39:36on va dire démocratiques,
00:39:37sont tous démocratiques.
00:39:38Mais je veux dire,
00:39:39ce qu'on appelle
00:39:39le bloc démocratique,
00:39:41c'est que la moitié
00:39:41des électeurs.
00:39:42Et donc, comme ces gens
00:39:43n'arrivent pas à comprendre
00:39:44que le monde a changé
00:39:45et que les affrontements
00:39:46ne sont plus centraux
00:39:47entre la gauche,
00:39:48la droite,
00:39:49le PS, etc.,
00:39:50mais ils sont entre
00:39:51un grand mouvement populiste
00:39:53local et planétaire
00:39:54et d'anciens partis
00:39:55démocratiques un peu usés.
00:39:57Il est clair que, du coup,
00:39:58il n'y a pas d'offres politiques
00:39:59et moins il y a d'offres politiques,
00:40:01plus les marchés ont peur.
00:40:03Ce que dit M. Viard,
00:40:04pardon, Philippe,
00:40:06Philippe,
00:40:06Jean Viard,
00:40:08est-ce que, pardon
00:40:09de dépasser un peu les banques,
00:40:11si j'ose dire,
00:40:12est-ce que vous n'avez pas
00:40:13l'impression que la situation
00:40:14politique d'aujourd'hui
00:40:16montre de la part du pays
00:40:19une volonté de se désennuyer
00:40:22d'une forme de démocratie classique ?
00:40:25Mais, de toute façon,
00:40:26la démocratie classique
00:40:27va changer
00:40:28parce qu'avec les réseaux numériques,
00:40:29avec Internet, etc.,
00:40:31et puis on est sortis des cadres.
00:40:33Vous voyez, moi,
00:40:34je dis toujours
00:40:3463% des bébés
00:40:36naissent en mariage,
00:40:37les jeunes votent
00:40:38à 10 ou 15%
00:40:39aux élections locales.
00:40:40Avant,
00:40:40on se sentait obligé
00:40:41de se marier pour un bébé,
00:40:43on se sentait obligé
00:40:44d'avoir un CDI,
00:40:45on se sentait obligé
00:40:46d'aller voter
00:40:46parce que ça se faisait.
00:40:48Bon, on est sortis de ça.
00:40:49C'est une société
00:40:50qui fonctionne à l'instinct,
00:40:51stimulée par les réseaux numériques.
00:40:53C'est très difficile,
00:40:54une démocratie.
00:40:54Moi, je ne sais pas
00:40:55si c'est possible
00:40:56une démocratie stimulée
00:40:57par les réseaux numériques,
00:40:58mais ce qui est clair,
00:40:59c'est qu'on dirait
00:40:59que les professionnels
00:41:00de la politique
00:41:01vivent dans le monde d'hier.
00:41:03Et je veux dire,
00:41:03ce n'est pas facile.
00:41:04Moi, je serais en place
00:41:05bien embêté.
00:41:06N'empêche qu'on n'a pas
00:41:07l'impression
00:41:08qu'ils se battent
00:41:09pour saisir cette réalité.
00:41:10Moi, j'ai été élu à Marseille
00:41:11à une époque
00:41:12où on gouvernait
00:41:13sur une alliance très large
00:41:14de la droite à la gauche
00:41:16à l'époque
00:41:16de Cazélie et de Gaudin.
00:41:18Si vous voulez...
00:41:19Je peux vous en parler
00:41:19de ça, Jean,
00:41:24et de la manière
00:41:25dont ça s'est fait.
00:41:26Je ne suis pas sûr
00:41:26que ce soit les heures
00:41:27les plus glorieuses de Marseille.
00:41:28Je pense notamment
00:41:29à la grande période
00:41:30de Jean-Noël Guérini.
00:41:32Je ne suis pas sûr
00:41:33que ce soit les bons exemples.
00:41:34Et permettez-moi
00:41:34de rebondir sur votre propos.
00:41:36Il y a deux, trois choses
00:41:36qui m'ont interpellé.
00:41:37La première,
00:41:38c'est quand vous dites
00:41:38que les Français
00:41:40ne comprennent pas
00:41:41ce qui se passe politiquement.
00:41:42Les Français,
00:41:42ils ont très bien compris.
00:41:43Ils ont délivré au moins
00:41:44un message à l'unition
00:41:46qui était très clair.
00:41:47Messieurs et mesdames
00:41:48les parlementaires,
00:41:49mettez-vous à bosser ensemble.
00:41:50C'est la seule chose
00:41:51qui n'a pas été faite.
00:41:52Et après,
00:41:53je vais juste rebondir
00:41:54sur un point.
00:41:54J'ai beaucoup aimé
00:41:55votre analyse sur
00:41:56comment est-ce qu'on évolue
00:41:57dans une démocratie numérique.
00:41:59Moi, je vous répondrai ceci.
00:42:00Nous sommes, nous Français,
00:42:01les derniers couillons de l'Europe.
00:42:03C'est-à-dire que ce qui est
00:42:03en train de nous arriver,
00:42:04les Italiens ont réussi
00:42:05à le surmonter.
00:42:06Les Allemands surmontent
00:42:07depuis des années.
00:42:08En Belgique,
00:42:09c'est monnaie courante.
00:42:10Et nous, par contre,
00:42:11on se retrouve dépassés
00:42:12parce qu'on a demandé
00:42:13à quatre parties
00:42:14de se mettre à bosser ensemble.
00:42:15Je suis...
00:42:16Allez-y, réponse
00:42:19et après, Bérangère.
00:42:21Non, mais je viens
00:42:21pour dire, si vous voulez,
00:42:22nous, on a pris une culture
00:42:23depuis 1958
00:42:24avec un pouvoir central fort.
00:42:26Et d'ailleurs, je rappelle
00:42:27que 1943,
00:42:28c'était plutôt
00:42:29pour bloquer
00:42:29sa propre majorité.
00:42:31Donc, on a eu
00:42:31cette habitude-là
00:42:32et on a une incapacité
00:42:34au compromis
00:42:34qui est extrêmement forte.
00:42:36Et c'est vrai
00:42:36que tout ne va pas aussi bien
00:42:37que vous le dites
00:42:38autour de nous
00:42:38parce qu'en Allemagne,
00:42:39en Italie,
00:42:40regardez l'Angleterre.
00:42:41Ils font déjà mieux que nous.
00:42:43Mais, effectivement,
00:42:44on a une incapacité
00:42:46et ces parties
00:42:46ne savent pas
00:42:47négocier des compromis.
00:42:49Honnêtement,
00:42:49aucun d'entre eux.
00:42:50Et on est là
00:42:51dans une difficulté
00:42:52absolument majeure.
00:42:53Vous savez,
00:42:53ça ressemble beaucoup
00:42:53à ce qui s'est passé
00:42:54en 58 ans
00:42:55dans la crise algérienne.
00:42:56Et du coup, effectivement,
00:42:57on est face
00:42:57à la crise de la dette
00:42:58et c'est une débandade stratégique
00:43:00parce qu'on ne sait pas
00:43:01travailler ensemble.
00:43:02Est-ce qu'on va savoir y arriver ?
00:43:03Je ne sais pas.
00:43:04Ce qui nous manque,
00:43:05c'est le retour de De Gaulle,
00:43:05mais c'est un peu difficile.
00:43:06Dernière question.
00:43:08Moi, je rebondirai rapidement
00:43:09sur l'économie.
00:43:10C'est mon domaine
00:43:10de compétence.
00:43:11Et ce que dit Janvière
00:43:12est tout à fait juste.
00:43:13À l'économie,
00:43:13il faut que vos éditeurs
00:43:14comprennent que sans
00:43:15toutes les dissolutions,
00:43:16ce qui se passe,
00:43:16aujourd'hui,
00:43:17leur crédit immobilier
00:43:18sur 25 ans
00:43:18devrait être à 2,80.
00:43:20Il était à 3,20
00:43:21il y a deux mois
00:43:21avant la baisse de la note.
00:43:22Aujourd'hui,
00:43:23on est à 3,40, 3,50.
00:43:24Je pense qu'on va être
00:43:24à 3,70 le mois prochain.
00:43:26C'est-à-dire que tous les mois,
00:43:27les Français le payent
00:43:28sur leur crédit immobilier,
00:43:29sur leur crédit auto.
00:43:30Donc, il y a des conséquences
00:43:31économiques
00:43:32d'approvissement
00:43:33de cette instabilité
00:43:34et les deux sont profondément liés.
00:43:36La pauvreté crée l'instabilité,
00:43:37l'instabilité et la pauvreté.
00:43:38Il est temps, je crois,
00:43:39de retrouver, effectivement,
00:43:41du bon sens.
00:43:41Janvière ?
00:43:43Je suis d'accord.
00:43:44Je veux dire,
00:43:45mais après,
00:43:45ce n'est pas seulement
00:43:45du bon sens,
00:43:46si vous voulez.
00:43:47C'est que c'est des cultures
00:43:48de droite et de gauche
00:43:49qui ont été construites
00:43:50pour s'affronter
00:43:51et qu'elles n'arrivent pas
00:43:52à en sortir.
00:43:53Et je veux dire,
00:43:54c'est clair.
00:43:55Et c'est pour ça que,
00:43:55sans doute,
00:43:56effectivement,
00:43:56s'il y avait des élections,
00:43:57le Rassemblement National
00:43:58ferait un raz-de-marée
00:43:59et donc, à un moment,
00:44:00c'est la question
00:44:01qui va se poser.
00:44:02Mais si vous voulez,
00:44:03ces gens ont montré
00:44:03depuis, en tout cas,
00:44:04un mois,
00:44:05plus encore que tout,
00:44:06leur incapacité totale
00:44:07à se mettre autour d'une table,
00:44:09à dire,
00:44:09toi, tu veux un peu de taxes
00:44:10du CMAN,
00:44:10on va négocier sur des retraites,
00:44:12moi, j'aimerais que
00:44:12sur l'immigration,
00:44:13on change de politique
00:44:14et on échange des objets
00:44:15en disant,
00:44:16bon, là, je suis prêt à reculer
00:44:17et toi, tu avances sur l'autre.
00:44:18Bon, on est incapables
00:44:19de le faire
00:44:19et ce qui se passe
00:44:20est très préoccupant
00:44:21parce que la France recule
00:44:23en termes économiques
00:44:24et culturels
00:44:24et notre image
00:44:25est catastrophique
00:44:26alors qu'il y a la guerre
00:44:27en Ukraine,
00:44:28alors qu'il y a des états
00:44:28d'enjeux absolument essentiels
00:44:30dans le réchauffement climatique.
00:44:31On est mal barrés.
00:44:32Nous sommes dogmatiques
00:44:33et pas pragmatiques.
00:44:34Merci beaucoup,
00:44:35Jean Viard,
00:44:36en tout cas,
00:44:36de cette analyse
00:44:37sociologue spécialiste
00:44:39de l'économie.
00:44:40Vous restez avec nous
00:44:41dans un instant.
00:44:42Le coup de gueule
00:44:42de Philippe David.
00:44:43En politique,
00:44:44j'ai l'impression
00:44:44que l'échec
00:44:45n'est absolument pas
00:44:46un handicap.
00:44:47C'est fabuleux,
00:44:48c'est le seul domaine.
00:44:49C'est vrai.
00:44:50Oui, c'est vrai,
00:44:50vous avez raison.
00:44:51Eh bien,
00:44:52vous râlerez quand même
00:44:53pour la peine.
00:44:53Allez, 0826 300 300,
00:44:55on est ensemble
00:44:56jusqu'à 20h.
00:44:56Vous intervenez
00:44:57quand vous voulez.
00:44:57A tout de suite.
00:44:59Sud Radio.
00:44:59Sud Radio.
00:45:00Parlons vrai.
00:45:01Parlons vrai.
00:45:01Sud Radio.
00:45:02Les Vraies Voix Sud Radio,
00:45:0418h-20h,
00:45:05Cécile Dominibus,
00:45:07Philippe David.
00:45:08Et avec Philippe David,
00:45:09on est ravis d'accueillir
00:45:10aujourd'hui Philippe Bilger,
00:45:11bien entendu,
00:45:11Bérangère Dubu
00:45:12qui est dirigeante
00:45:13de FI Courtage
00:45:14et secrétaire générale
00:45:15de l'UIC
00:45:16et Samuel Bauton,
00:45:18expert en communication
00:45:19chez Step Conseil.
00:45:20Et tout de suite,
00:45:21le coup de gueule
00:45:22de Philippe David.
00:45:23Les Vraies Voix Sud Radio.
00:45:26Comme d'habitude,
00:45:27je vais remettre
00:45:28le clocher au milieu
00:45:29du village,
00:45:29un village qui se situe
00:45:30dans le 7e arrondissement
00:45:32de Paris.
00:45:32Pourquoi le 7e arrondissement
00:45:33de Paris ?
00:45:34Parce que c'est la rue
00:45:36de Varennes
00:45:37que se trouve
00:45:37l'hôtel de Matignon
00:45:38qui abrite les services
00:45:39du chef de gouvernement
00:45:40depuis maintenant 90 ans.
00:45:43Et je dois dire
00:45:43que l'annonce
00:45:44du gouvernement républicain
00:45:45le plus éphémère
00:45:46de l'histoire
00:45:47de France hier soir
00:45:48ne m'a franchement
00:45:49pas surpris
00:45:50même si je pensais
00:45:51qu'il tiendrait
00:45:52jusqu'à mardi
00:45:52date prévue
00:45:53du discours
00:45:54de politique générale.
00:45:55Et je dois dire
00:45:56que parmi les noms
00:45:57qui faisaient partie
00:45:58de ce gouvernement
00:45:59aussi éphémère
00:46:00qu'une rose
00:46:00les roses n'ayant
00:46:01qu'un matin
00:46:02comme disait le poète
00:46:03François de Malherbe
00:46:04un m'a plus surpris
00:46:05autant qu'il a surpris
00:46:07les Français
00:46:07à en croire
00:46:08les réactions
00:46:09sur les réseaux sociaux
00:46:10Bruno Le Maire.
00:46:11Bruno Le Maire
00:46:12qui pour faire
00:46:13du Valérie Pécresse
00:46:14a cramé la caisse
00:46:15lors de ses 7,5
00:46:16passées à Bercy
00:46:17laissant
00:46:17pour faire du Bruno Le Maire
00:46:19une dette publique
00:46:20et des déficits
00:46:21dilatés comme jamais
00:46:22au point qu'on ne sait plus
00:46:24comment faire un budget.
00:46:25Mais comment pouvait-on
00:46:26envisager
00:46:27que cette nomination
00:46:28sans être certain
00:46:29de la bronca
00:46:30qui allait suivre ?
00:46:32Comment être aussi
00:46:33déconnecté
00:46:34des réalités
00:46:34des Français
00:46:35qui gèrent leur budget
00:46:36parfois à l'euro près
00:46:37en se serrant
00:46:38toujours plus la ceinture
00:46:39en redonnant
00:46:40un poste essentiel
00:46:41à une personne
00:46:42certes bardée de diplômes
00:46:43mais avec un bilan
00:46:44aussi calamiteux ?
00:46:46Est-ce que dans la politique
00:46:47l'échec est un atout
00:46:49alors que dans le privé
00:46:50il est synonyme
00:46:51de départ
00:46:51avec pertes et fracas ?
00:46:53Les dirigeants
00:46:53qui ont fait cette nomination
00:46:55vivent-ils
00:46:55dans le même pays
00:46:56que nous ?
00:46:57Non car ils se considèrent
00:46:58comme les élites
00:46:59alors que nous sommes
00:47:00la plèbe
00:47:00ou les couloirs effractaires
00:47:01comme vous voudrez.
00:47:03Bruno Le Maire
00:47:04avait d'ailleurs remporté
00:47:05le prix de l'humour politique
00:47:06en 2016
00:47:07avec cette phrase
00:47:08restée dans les mémoires
00:47:09« Mon intelligence est un obstacle »
00:47:12phrase qui nous a donné
00:47:13la certitude
00:47:13que Modeste
00:47:14n'est pas son second prénom.
00:47:16Enfin, pour terminer
00:47:17sur une note positive
00:47:18mieux vaut que le gouvernement
00:47:19ait disparu
00:47:19aussi vite qu'il ait apparu
00:47:21car avec Bruno Le Maire
00:47:22ministre des Armées
00:47:23il ne nous restait plus
00:47:25qu'à prier
00:47:26pour que dans six mois
00:47:27la principauté de Monaco
00:47:28ou la principauté d'Andorne
00:47:30ne nous déclare pas la guerre.
00:47:33Monsieur, il y a...
00:47:34Ça fait mal.
00:47:35En fait, Philippe
00:47:36le bilan est mauvais
00:47:38je vous rejoins.
00:47:39Non, le terme est faible
00:47:40désastreux.
00:47:41Non, mais il ne faut pas
00:47:42oublier non plus
00:47:43que Bruno Le Maire
00:47:45et ça a été vérifié
00:47:46à plusieurs reprises
00:47:48a prévenu
00:47:49le pouvoir
00:47:50macronien
00:47:51de ce qui se passait
00:47:53et ils n'ont pas manché.
00:47:55Avertissement
00:47:55plusieurs fois
00:47:57en disant
00:47:57la situation
00:47:58va au drame.
00:48:00Et deuxième élément
00:48:01est-ce que vous croyez
00:48:02que tout échec
00:48:03doit être sanctionné ?
00:48:05Il y a des échecs
00:48:06qui relèvent
00:48:08de l'espèce
00:48:09d'imprévisibilité
00:48:10de la politique
00:48:11et qui ne sont pas
00:48:13démonstratifs
00:48:14d'une carence
00:48:15ou d'une impuissance.
00:48:17Dans le privé
00:48:17tout échec est sanctionné.
00:48:18Ah oui.
00:48:19Oui, d'accord.
00:48:20On appelle ça
00:48:20des périodes d'essai
00:48:21mon cher Philippe
00:48:22et si vous ne répondez pas
00:48:23aux attentes
00:48:24on vous dégage
00:48:25sans ménagement.
00:48:25Pour revenir à ce que vous disiez
00:48:27sur Bruno Le Maire
00:48:27et je vais jouir
00:48:29de toute la liberté
00:48:29de parole possible
00:48:30sur ce sujet
00:48:31même si en 2020
00:48:32j'ai dû lui tordre le bras
00:48:33pour qu'il mette en place
00:48:34un fonds de soutien
00:48:34pour les professions événementielles
00:48:36pendant le Covid
00:48:37chose qu'il ne voulait pas faire
00:48:37au début
00:48:38mais il a fini par entendre raison
00:48:39le simple fait
00:48:40qu'il ait trouvé
00:48:41que c'était une bonne idée
00:48:42de revenir
00:48:42et que ça allait être acceptable
00:48:43pour la population
00:48:44ça me dépasse.
00:48:45Et on revient au point
00:48:46que vous évoquez
00:48:47de déconnexion totale
00:48:48des élites
00:48:49c'est-à-dire à quel moment
00:48:50on peut penser
00:48:51que quelqu'un qui a fait
00:48:527 ans à peu près
00:48:537 ans et demi
00:48:55en tant que ministre
00:48:57de l'économie
00:48:57à Bercy
00:48:58qui n'a pas forcément
00:48:59laissé un souvenir impérissable
00:49:00je vais juste rejoindre Philippe
00:49:02la seule circonstance
00:49:03atténuante
00:49:03qu'on peut lui trouver
00:49:04c'est le Covid
00:49:04et pareil pour Macron
00:49:06d'avoir ouvert les vannes
00:49:07et d'avoir fait
00:49:07ce qui à l'époque
00:49:08était nécessaire
00:49:10et d'avoir préservé
00:49:11l'économie
00:49:11et les entreprises
00:49:12mais en dehors de ça
00:49:13hormis des missions
00:49:15de VRP
00:49:15à l'international
00:49:16pour expliquer
00:49:16qu'il fallait venir
00:49:17investir en France
00:49:18quel est le vrai bilan
00:49:19de Bruno Le Maire
00:49:20d'un point de vue économique ?
00:49:21C'est le néant
00:49:22les livres
00:49:23mais même les livres
00:49:23ne se sont pas bien vendus
00:49:24mieux que ceux
00:49:25de Marlène Schiappa
00:49:26certes
00:49:27mais ils ne se sont pas
00:49:28du bien
00:49:29vous dites du mal
00:49:30de Marlène
00:49:30je l'adore
00:49:31dans de très bons cabinets
00:49:33que pour ne pas vous faire tacler
00:49:34il faut que vous soyez
00:49:35autour de la table
00:49:36tout ça pour dire
00:49:37le simple fait
00:49:38qu'il ait pensé
00:49:39que c'était plausible
00:49:40j'allais dire bonne idée
00:49:42mais vous avez raison
00:49:42plausible de revenir
00:49:44ça me dépasse
00:49:45et dans tout ça
00:49:45alors pour le coup
00:49:46s'il y en a un
00:49:46sur lequel j'ai vraiment
00:49:47pas envie de taper
00:49:48c'est le cornu
00:49:49je suis beaucoup plus dur
00:49:49avec Bayrou
00:49:50que ce que je peux l'être
00:49:51avec le cornu
00:49:52mais que lui-même
00:49:53se soit dit
00:49:53c'est une bonne idée
00:49:54ça me dépasse
00:49:55et alors par contre
00:49:56le pompon
00:49:57et messieurs
00:49:58je vous prends un témoin
00:49:59tous les deux
00:49:59pour moi il est pour Rotaillot
00:50:00qui vient se pointer la gueule
00:50:02enfariné en plateau
00:50:02pour nous dire
00:50:03non mais moi
00:50:03je n'étais pas au courant
00:50:04que Bruno Le Maire
00:50:04ça je n'arrive pas à y croire
00:50:05il y a un mois
00:50:06je vous l'ai dit
00:50:07je vous ai regardé
00:50:08dans les yeux
00:50:08je vous ai dit
00:50:09Rotaillot
00:50:09c'est un second
00:50:10voire même un troisième
00:50:11couteau du gouvernement
00:50:12à des prix pour un fois
00:50:14à ce moment-là
00:50:14mais cette situation
00:50:16me confirme
00:50:17que j'avais raison
00:50:17Bruno Rotaillot
00:50:18mais j'ai totalement raison
00:50:21Bruno Rotaillot
00:50:22c'est une half gouvernementale
00:50:24ça n'est pas parce que
00:50:26vous citez un propos
00:50:28ça m'est tenu à moi
00:50:29que le progrès
00:50:31aujourd'hui est valable
00:50:32mais ça reste en vie
00:50:33il est devenu
00:50:34le quatrième couteau
00:50:35Bérangère veut réagir
00:50:36non non
00:50:36on ne peut plus
00:50:37on ne peut plus
00:50:39on ne peut plus
00:50:40on ne peut plus
00:50:41la parole
00:50:41non non
00:50:42de toute façon
00:50:44Bérangère
00:50:45vous avez déjà
00:50:46défendu
00:50:48Bruno Le Maire
00:50:50vous n'allez pas recommencer
00:50:50finissez Philippe
00:50:52deux secondes
00:50:53je voulais dire
00:50:54que Bruno Le Maire
00:50:55pardon
00:50:56Bruno Rotaillot
00:50:58n'est pas à ce point
00:50:59stupide
00:51:01que d'accepter
00:51:02d'entrer au gouvernement
00:51:04et de devoir
00:51:05en partir tout de suite
00:51:06si on ne lui avait pas menti
00:51:08et c'est ce qu'avait fait
00:51:10Sébastien Le Corneau
00:51:10juste aujourd'hui
00:51:11c'était la Saint-Brunot
00:51:12voilà
00:51:12il y avait deux Bruno
00:51:13très importants aujourd'hui
00:51:15c'était vraiment sacré
00:51:16exactement
00:51:17allez vous restez avec nous
00:51:19dans un instant
00:51:20la question du soir
00:51:20c'est le gouvernement Le Corneau
00:51:22donc a duré à peine une nuit
00:51:23ce sont des querelles
00:51:26d'égo
00:51:26c'est ce qu'il a déclaré
00:51:28et oui Philippe
00:51:30on vous pose cette question
00:51:31chute du gouvernement
00:51:32est-ce la faute
00:51:33des égos
00:51:34et des appétits partisans
00:51:35comme le dit Sébastien Le Corneau
00:51:36vous dites non
00:51:37à 61%
00:51:38et la question se pose
00:51:40pour certains
00:51:40puisqu'on n'est quand même
00:51:41pas très loin
00:51:42de la prochaine présidentielle
00:51:43ça va même peut-être
00:51:44aller très vite mercredi
00:51:45on ne sait pas
00:51:46ça peut tomber maintenant
00:51:47allez à tout de suite
00:51:47et pour l'instant
00:51:59Bruno Retailleau
00:52:00arrive au siège
00:52:03des Républicains
00:52:04Philippe Bilger
00:52:05est avec nous
00:52:06Bérangère Dubu
00:52:08est avec nous
00:52:09avec aussi
00:52:10Samuel Bauton
00:52:11et Philippe David
00:52:12bien entendu
00:52:12et on va revenir
00:52:14sur ce qu'a dit
00:52:14hier
00:52:16l'ancien
00:52:17premier ministre
00:52:18premier ministre
00:52:19démissionnaire
00:52:20on ne sait plus
00:52:20on ne sait plus tout
00:52:21en tout cas
00:52:22Sébastien Le Cornu
00:52:23qui parlait
00:52:23des querelles d'égos
00:52:25et des calculs politiques
00:52:26Philippe
00:52:27oui on vous pose
00:52:27cette question
00:52:28chef d'une chute
00:52:29du gouvernement
00:52:29est-ce la faute
00:52:30des égos
00:52:31et des appétits partisans
00:52:32comme dit Sébastien Le Cornu
00:52:34et bien vous dites non
00:52:35à 61%
00:52:37est-ce que pour vous
00:52:37les ambitions
00:52:38n'ont pas joué
00:52:39sur ce qui s'est passé
00:52:40entre hier soir
00:52:41et ce matin
00:52:42est-ce que pour vous
00:52:43la présidentielle
00:52:44au suffrage universel
00:52:45c'est peut-être pas
00:52:46ce qui pose parfois
00:52:46problème dans le calendrier politique
00:52:48on attend vos avis
00:52:49au 0826 300 300
00:52:51tout de suite la question
00:52:52Sébastien Le Cornu
00:52:53a présenté sa démission
00:52:55c'est le rebondissement
00:52:56de cette matinée
00:52:57Emmanuel Macron a accepté
00:52:59le départ de son premier ministre
00:53:00le lendemain
00:53:01de l'annonce du gouvernement
00:53:03et sans doute
00:53:03le premier ministre éphémère
00:53:05n'avait-il pas de marge
00:53:06de manœuvre
00:53:07on n'est pas surpris
00:53:08que monsieur Le Cornu
00:53:09échoue
00:53:10on est un peu surpris
00:53:12par contre
00:53:12qu'il le fasse avant même
00:53:13son discours de politique générale
00:53:15vous attendez une dissolution
00:53:16prochaine
00:53:17en tout cas je l'espère
00:53:18est-ce que vous vous sentez
00:53:19responsable
00:53:20de la démission
00:53:21du gouvernement
00:53:22qui aura tenu
00:53:22seulement une douzaine d'heures
00:53:24écoutez pas du tout
00:53:25je vais vous expliquer
00:53:26comment les choses
00:53:26se sont passées
00:53:27hier
00:53:27j'ai été reçu
00:53:28pendant une heure et demie
00:53:30par le premier ministre
00:53:31jamais
00:53:31il ne m'a dit
00:53:32qu'il y aurait
00:53:33la nomination
00:53:34de Bruno Le Maire
00:53:35donc un problème
00:53:36de confiance
00:53:36quand on est dans une équipe
00:53:38on a besoin de confiance
00:53:39il faut toujours préférer
00:53:40son pays
00:53:41à son parti
00:53:42il faut savoir écouter
00:53:44ses militants
00:53:45mais toujours penser
00:53:46aux françaises
00:53:47et aux français
00:53:48merci à toutes et à tous
00:53:49je vous remercie
00:53:50les vrais voix
00:53:52sud radio
00:53:53et je vais reprendre
00:53:55cette phrase
00:53:55de Sébastien Le Cornu
00:53:57qui a dit ce matin
00:53:58sur le perron de Matignon
00:53:59il faut toujours préférer
00:54:00son pays
00:54:01à son parti
00:54:02et de dire aussi
00:54:04que ce sont
00:54:05les petits égaux
00:54:06des uns
00:54:07des autres
00:54:07qui ont fait
00:54:08que ça n'a pas fonctionné
00:54:09Philippe Bilger
00:54:09je suis très favorablement
00:54:11impressionné
00:54:12par la réaction majoritaire
00:54:14des auditeurs
00:54:16de Sud Radio
00:54:17parce que j'aurais pensé
00:54:18l'inverse
00:54:19et qu'il tomberait
00:54:20dans le panneau habituel
00:54:22de critiquer
00:54:23la classe politique
00:54:24par le moyen
00:54:25le plus vulgaire
00:54:26qui soit
00:54:27je suis heureux
00:54:28de constater
00:54:29qu'en réalité
00:54:30ils ne disent pas
00:54:31que les difficultés
00:54:32d'aujourd'hui
00:54:33sont liées
00:54:35à des querelles
00:54:36d'égo
00:54:36rappelez-vous
00:54:37ce que disait
00:54:38un grand écrivain
00:54:39Henri de Monterland
00:54:40il disait
00:54:41celui qui abaisse
00:54:42c'est qui les bat
00:54:43et en réalité
00:54:45en politique
00:54:46on a toujours tendance
00:54:47à user d'arguments
00:54:49vulgaires
00:54:50et étriqués
00:54:51pour expliquer
00:54:52des crises politiques
00:54:54on n'a pas besoin
00:54:55de faire appel
00:54:56aux égaux
00:54:56pour expliquer
00:54:57ce qui se passe
00:54:58aujourd'hui
00:54:59moi je crois
00:55:00que ce n'est pas
00:55:00un problème
00:55:01d'égo
00:55:02c'est un problème
00:55:02de méthode
00:55:03et c'est un problème
00:55:04de casting
00:55:04qui a causé
00:55:05ce qui s'est passé
00:55:06aujourd'hui
00:55:06il y a quelques minutes
00:55:07j'en ai mis une grosse couche
00:55:08sur Bruno Le Maire
00:55:09je ne vais pas en rajouter
00:55:10mais mettre trois semaines
00:55:13pour faire la copie
00:55:14conforme du gouvernement
00:55:15Bayrou
00:55:15mais désolé
00:55:16c'était se moquer du monde
00:55:18c'était se moquer du monde
00:55:19surtout après avoir
00:55:20promis la rupture
00:55:21quand on promet la rupture
00:55:23vous me passerez l'expression
00:55:24et on renverse la table
00:55:25et comme l'a dit
00:55:26Philippe Bilger
00:55:27qui pour une fois
00:55:28a été perspicace
00:55:29en début d'émission
00:55:30moins il y a de macronistes
00:55:32dans les urnes
00:55:33plus il y en a
00:55:34dans le gouvernement
00:55:35mais il fallait être
00:55:36totalement inconscient
00:55:37pour faire ce gouvernement
00:55:38la cause
00:55:39ce n'est pas la présidentielle
00:55:40ce n'est pas les égaux
00:55:41je suis d'accord
00:55:41avec les auditeurs
00:55:42de Sud Radio
00:55:42c'est parce que
00:55:43ça a été fait
00:55:44en dépit du bon sens
00:55:45ça a été tout
00:55:46et n'importe quoi
00:55:47sauf que le délai
00:55:48de Sébastien Lecornu
00:55:50n'a pas été pris
00:55:52pour composer
00:55:53le gouvernement
00:55:53mais pour trouver
00:55:54un accord
00:55:55sur les programmes
00:55:56mais peut-être
00:55:57que ces gens
00:55:59les hommes politiques
00:56:00ont réagi avec justement
00:56:01honneur et pas égaux
00:56:03en ayant honte
00:56:04de ce qu'on leur demandait
00:56:04de faire
00:56:05je me dis que peut-être
00:56:06que Lecornu a honte
00:56:07soudain
00:56:07de devoir remettre
00:56:08à des postes
00:56:09des gens dont les français
00:56:10ne veulent plus
00:56:11qui ont été désavoués
00:56:12de faire passer
00:56:13de poste en poste
00:56:14peut-être qu'il y a
00:56:15une prise de conscience
00:56:16et ce n'est pas de l'égo
00:56:17un espèce de sursaut d'honneur
00:56:19pour dire mon honneur
00:56:20ma ligne de conduite
00:56:21ne faut pas aujourd'hui
00:56:22un poste
00:56:22c'est pas sur ça
00:56:23qu'on rebondit
00:56:24c'est sur les négociations
00:56:25avec les différents partis
00:56:27et peut-être que Rétaillot
00:56:28s'est dit que son honneur
00:56:29vaut plus
00:56:29qu'un poste de premier ministre
00:56:31peut-être que dans ceux
00:56:32qui n'ont pas voulu y aller
00:56:33beaucoup
00:56:33on refusait des postes
00:56:34on a cité des noms
00:56:36peut-être qu'ils se sont dit
00:56:37que leur honneur
00:56:37et leur ligne de conduite
00:56:39ne valait pas
00:56:40un poste de ministre
00:56:41peut-être qu'il y a juste eu
00:56:42de manière générale
00:56:43une prise de conscience
00:56:44et c'est ce que j'espère
00:56:45pour être positive
00:56:46de se dire
00:56:47on ne peut plus cautionner
00:56:48un président
00:56:48qui est enfermé chez lui
00:56:50finalement c'est ça
00:56:50qui n'écoute pas les français
00:56:52où on change de gouvernement
00:56:54une instabilité
00:56:55et bien finalement
00:56:55on part
00:56:56Rétaillot part
00:56:57les LR ne veulent pas l'ailler
00:56:58et tous ceux qui ont refusé
00:56:59beaucoup de socialistes
00:56:59ont refusé aussi
00:57:00on n'y va plus
00:57:01peut-être que c'est juste
00:57:02un baroud d'honneur
00:57:03je crois
00:57:03pour dire non à Emmanuel Macron
00:57:04Je pense qu'il y a un peu de tout
00:57:06c'est-à-dire moi
00:57:07j'ai du mal à ne pas considérer
00:57:08la question des égaux
00:57:09sur cette problématique
00:57:10parce que ça fait un an
00:57:11qu'on vit au rythme
00:57:12des débats
00:57:13à l'Assemblée nationale
00:57:14du moins de ce qu'il en reste
00:57:15des tractations
00:57:16qui peut y avoir
00:57:17et Dieu seul sait
00:57:18s'il y en a eu
00:57:18sur les présidences de commission
00:57:19et les vice-présidences
00:57:20Mais je vous coupe
00:57:21Olivier Faure
00:57:21qui demande à être Premier ministre
00:57:23depuis des semaines
00:57:24et des semaines
00:57:24et des semaines
00:57:25il n'y a pas du tout d'égo pour vous ?
00:57:26C'est totalement de l'égo
00:57:27Ah oui ?
00:57:28Alors après
00:57:28je vais essayer de me faire
00:57:30C'est ce qu'on appelle
00:57:30le tout à l'égo
00:57:31Non mais je vais essayer
00:57:31de me faire un peu
00:57:32l'avocat du diable
00:57:33pour les uns pour les autres
00:57:33Déjà si on remet de l'ordre
00:57:35ce qui met le feu aux poudres
00:57:36par rapport à la situation
00:57:38de ce matin
00:57:39c'est la déclaration
00:57:40de Bruno Retailleau d'hier
00:57:41et là je lui aurais répondu
00:57:43indépendamment de Bruno Le Maire
00:57:44ça c'est encore autre chose
00:57:45mais un ministre
00:57:46ça démissionne
00:57:47ou ça ferme sa gueule
00:57:48Donc là il fallait démissionner
00:57:49et se taire
00:57:50Ça c'est le premier point
00:57:51Ah pardon
00:57:52Attendez
00:57:54ça dépend
00:57:54Vous en avez combien ?
00:57:55Le cinquième
00:57:56c'est le combien ?
00:57:57Il y a ce premier point
00:58:00sur Retailleau
00:58:01qui fait quand même
00:58:01sauter un peu
00:58:03l'équilibre très précaire
00:58:04qu'il y avait
00:58:04Donc à partir de là
00:58:06pour moi le corps nu
00:58:06il acte
00:58:07la seule décision
00:58:08qui peut acter
00:58:08c'est se dire
00:58:09je m'en vais
00:58:10Après sur la question des égos
00:58:11quand j'entends
00:58:12que plus ou moins
00:58:13tous les partis
00:58:14sont là
00:58:14à tenir le discours
00:58:15nous c'est le programme
00:58:16avec le programme
00:58:17on verra ce qu'on peut faire
00:58:18sur des discussions
00:58:19sur des négociations
00:58:20mais rappelez-moi
00:58:21les équilibres
00:58:22à l'Assemblée nationale
00:58:22et les équilibres politiques
00:58:24comment est-il possible
00:58:25que les républicains
00:58:27soient à ce point
00:58:28représentés dans un gouvernement
00:58:29avec 48 parlementaires
00:58:31qu'est-ce qu'on fait
00:58:31du Rassemblement national
00:58:32si vous voulez
00:58:33un gouvernement de cohésion
00:58:34à un moment
00:58:35il faut prendre en compte
00:58:36ce qui s'est passé
00:58:37dans cette Assemblée
00:58:38ça veut dire que
00:58:39il faut aussi mettre le RN
00:58:40devant le fait accompli
00:58:41vous faites partie
00:58:42de cette Assemblée
00:58:43il faut bosser
00:58:43et le troisième point
00:58:44et le troisième point
00:58:46je vous l'offre
00:58:47voilà
00:58:47merci
00:58:48oui mais
00:58:49votre argument
00:58:50mon cher Samuel
00:58:51sur les républicains
00:58:53ne me semble pas pertinent
00:58:55pourquoi
00:58:55ont-ils cette importance
00:58:57alors que
00:58:58quantitativement
00:58:59je vous rejoins
00:59:00ils ne sont pas impressionnants
00:59:02c'est parce qu'ils étaient
00:59:03les seuls
00:59:04par responsabilité
00:59:06à vouloir travailler
00:59:07avec les macronistes
00:59:08le parti socialiste
00:59:10a aussi envoyé
00:59:10ce signal
00:59:11oui mais
00:59:11vous n'avez jamais été attendu
00:59:13on a eu sur la dernière année
00:59:15un ministre
00:59:16socialiste
00:59:18autant que possible
00:59:18c'est Didier Migaud
00:59:19mais c'est pas suffisant
00:59:21il n'est pas resté longtemps
00:59:22en plus
00:59:22le programme était aberrant
00:59:24mais Philippe
00:59:24c'est d'accepter la réalité
00:59:26Lombard
00:59:26oui
00:59:27non
00:59:27Lombard
00:59:29vous ne pouvez pas me classer ça
00:59:30et Rêve Samen
00:59:30a compris
00:59:31très vite
00:59:32il ne voulait plus en mettre
00:59:33Rêve Samen
00:59:34oui
00:59:35il ne voulait plus en mettre
00:59:37mais je ne serais même pas
00:59:38vous voyez
00:59:39c'est quoi
00:59:39aménagement des territoires
00:59:40vous croisez
00:59:41décentralisation
00:59:42et aménagement des territoires
00:59:44bon voilà
00:59:44on en a eu deux
00:59:45la réalité c'est qu'il en aurait fallu
00:59:47beaucoup plus
00:59:47c'est-à-dire à un moment
00:59:48il fallait trouver un équilibre
00:59:49entre des ministres LR
00:59:50des ministres PS
00:59:51et des ministres ensemble
00:59:53c'est ce qui n'a pas été fait
00:59:54sans vous dire
00:59:55il faut mettre un PS
00:59:56ou un mec de gauche
00:59:56mais Samuel
00:59:57ils ont peut-être proposé
00:59:58il y a peut-être des refus
00:59:59aussi
01:00:00à quel niveau
01:00:01de poste de ministre
01:00:02sur cette dernière
01:00:03sur cette dernière séquence
01:00:05oui
01:00:06mais en même temps
01:00:06qui serait assez bête
01:00:08à part Bruno Le Maire
01:00:09pour devenir ministre
01:00:10d'un gouvernement
01:00:10qui était condamné
01:00:11à mourir mercredi
01:00:12non mais même
01:00:12les gouvernements précédents
01:00:13il n'y a pas eu
01:00:14sur les gouvernements précédents
01:00:15vous avez eu le gouvernement Bayrou
01:00:16je n'ai pas eu le sentiment
01:00:17que Bayrou ait ouvert
01:00:18plus que ça
01:00:19les portes à la gauche
01:00:19d'ailleurs
01:00:20les discussions qu'il a menées
01:00:21avec Ford, Hollande
01:00:22et Valot à l'époque
01:00:23sur justement
01:00:24les présidences de commissions
01:00:26et autres
01:00:26ce n'était pas des discussions
01:00:28ça a été très dur
01:00:30allez au bout de votre propos
01:00:32ça a été du coup
01:00:32vous et Lucie Castet
01:00:34je ne vous ai jamais caché
01:00:37que moi
01:00:37au sortir de la première dissolution
01:00:39je l'aurais appelé à Matignon
01:00:40pour qu'elle se fasse censurer
01:00:41deux semaines après
01:00:42ça nous aurait évité
01:00:43tout le blabla idéologique
01:00:44sur la question du NFP
01:00:46et sur la question
01:00:46de Lucie Castet
01:00:47mais moi je crois
01:00:48qu'il y a un point
01:00:48sur lequel le Cornu
01:00:49a dit une chose intéressante
01:00:50déjà
01:00:51les égaux
01:00:52et les appétits partisans
01:00:54il y a une réaction
01:00:55qui m'a amusé
01:00:56moi c'est celle
01:00:57de Pierre Jouvet
01:00:58qui est secrétaire général
01:00:59du PS quand même
01:01:00qui a dit
01:01:01je cite
01:01:01nous n'appelons
01:01:02ni à la dissolution
01:01:03ni au départ
01:01:04du chef de l'État
01:01:05nous appelons
01:01:06à des solutions
01:01:07et je me demande
01:01:08sur les arrières-pensées
01:01:09s'il y a des sondages
01:01:10qui tombent
01:01:11qui mettent
01:01:11Boris Vallaud
01:01:12perdant dans sa circonscription
01:01:14des Landes
01:01:14face au RN
01:01:15qui mettent Philippe Brun
01:01:16perdant dans sa circonscription
01:01:18de l'heure
01:01:18face au RN
01:01:19si les ténors du PS
01:01:20voyons
01:01:21qui risquent perdre
01:01:22leur mandat
01:01:24en cas de dissolution
01:01:25ne vont pas penser
01:01:26à la présidentielle
01:01:27mais surtout
01:01:27à ne pas avoir
01:01:28de législative
01:01:29moi c'est ce que ça m'a mis
01:01:30les sondages
01:01:30ils te mettent aussi
01:01:31Glucksmann
01:01:32à 2% du deuxième tour
01:01:33pour 2027
01:01:34oui c'est vrai
01:01:35donc pour le coup
01:01:36tu vois
01:01:36mais il y a une différence
01:01:37c'est que si tu dissous
01:01:38les élections ont lieu
01:01:39tout de suite
01:01:402027 c'est dans un an et demi
01:01:41ça change tout
01:01:42franchement
01:01:43vous avez des analyses
01:01:44si vous êtes petit
01:01:45c'est la poêle
01:01:48qui se fout du chaudron
01:01:49excusez-moi
01:01:50tout à l'heure
01:01:51vous avez osé dire
01:01:52que mon idée
01:01:53n'était pas pertinente
01:01:54regardez comme vous réduisez
01:01:56les socialistes
01:01:57à presque rien
01:01:58non mais c'est parce que
01:01:59je vous chambrais
01:02:00mon cher Philippe
01:02:01oui mais
01:02:01quand vous chambriez
01:02:02vous dites la vérité
01:02:03alors
01:02:04faisons une
01:02:05une synthèse
01:02:08non pas une synthèse
01:02:09une digression
01:02:09une projection
01:02:10voilà
01:02:10j'allais chercher
01:02:12les mots
01:02:12vous avez une nouvelle
01:02:13nous vous annonçons
01:02:14non mais pas du tout
01:02:14pour l'instant
01:02:15tout va bien
01:02:16qui alors Premier Ministre
01:02:18demain
01:02:18on mettrait qui
01:02:19un nom que j'ai déjà soufflé
01:02:20sur le plateau des vraies voix
01:02:21à ma reprise
01:02:22non
01:02:23Arnaud Montebourg
01:02:24Arnaud Montebourg aujourd'hui
01:02:26si tu veux mettre
01:02:28une personnalité de gauche
01:02:29qui suscite un minimum
01:02:30d'adhésion
01:02:31chez LR
01:02:32chez Ensemble
01:02:33et au PS
01:02:34c'est Arnaud Montebourg
01:02:36tous te diront
01:02:36le bilan qu'il a eu
01:02:38était plutôt pas mauvais
01:02:39il s'est retiré
01:02:39de la vie politique
01:02:40il n'a plus vraiment d'enjeux
01:02:42il sait ce que c'est
01:02:42l'entrepreneuriat aujourd'hui
01:02:44mais attention
01:02:44je te parle de ça
01:02:45dans une configuration
01:02:46d'affaires courantes
01:02:48et puis personne n'en veut
01:02:49moi je l'adore
01:02:50je l'adore
01:02:51mais Emmanuel Macron
01:02:53n'en voudrait jamais
01:02:54l'expérience
01:02:55Arnaud Montebourg
01:02:56il était apiculteur
01:02:57il a fait la promotion
01:02:57des marinières
01:02:58il a tenu sa boîte deux ans
01:02:59je crois qu'il n'y a pas
01:03:00d'homme prévidentiel
01:03:01puisqu'il y a tout
01:03:02le seul
01:03:02mais Lissnard n'a pas envie
01:03:05d'y aller non plus
01:03:06et je me dis que peut-être
01:03:07qu'il faut une dissolution
01:03:07en revanche pas une dissolution
01:03:09pour le coup d'égo
01:03:10qu'a fait Emmanuel Macron
01:03:11un dimanche soir vexé
01:03:12avec une campagne
01:03:13en 15 jours
01:03:14qui n'a pas permis
01:03:15de faire une vraie campagne
01:03:16là elle est nécessaire
01:03:17ou une vraie campagne
01:03:18moi je sais
01:03:19j'ai été candidate aux législatives
01:03:20où on n'a pas eu le temps
01:03:21et seuls les partis
01:03:22qui étaient organisés
01:03:23avaient été défendus
01:03:23bien sûr
01:03:246 et demi
01:03:246 et demi
01:03:26à faire mes affiches
01:03:27toutes seules
01:03:27mais j'ai été remboursée
01:03:29vous êtes fière
01:03:30d'avoir fait ma campagne
01:03:32de m'être présentée
01:03:33prise entre LFI et le RN
01:03:35j'ai fait mes petits 6 et demi
01:03:36pour avoir une troisième voix
01:03:37mais ce que je veux dire
01:03:38c'est qu'une campagne
01:03:38en 15 jours
01:03:39on n'a pas le temps d'apprendre
01:03:40on n'a pas le temps de s'organiser
01:03:41on n'a le temps de rien faire
01:03:41et c'est pour ça aussi
01:03:42que ces législatives
01:03:43elles ont été compliquées
01:03:44parce que seuls les partis
01:03:45qui étaient constitués
01:03:46en place avec des gens
01:03:47on peut y aller
01:03:48prévoyons des vraies élections
01:03:50avec des vrais débats
01:03:51il n'y a pas eu de débat
01:03:52à la dernière liste
01:03:52on n'avait pas le temps
01:03:53des débats
01:03:54des débats publics
01:03:55parlons à l'électeur
01:03:56de manière intelligente
01:03:57et peut-être que l'Assemblée
01:03:58ira mieux aussi
01:03:58alors il y a une chose
01:03:59je crois sur laquelle
01:04:00il ne faut surtout pas compter
01:04:01parce que ce n'est pas
01:04:02la culture politique française
01:04:03c'est le gouvernement
01:04:04d'Union Nationale
01:04:05vous savez comme font
01:04:06les Allemands
01:04:06les Ampel Koalition
01:04:07comme ça s'appelle
01:04:09les coalitions
01:04:10des Foutry Colombes
01:04:10Ampel Koalition
01:04:11il y a un rôle
01:04:12frau des mini-bouz
01:04:13entre mini-bouz
01:04:14enfin je l'ai prononcé
01:04:15à l'allemand
01:04:15excusez-moi
01:04:16avec les verts
01:04:18le orange les libéraux
01:04:19le rouge le SPD
01:04:20en France ça n'existera pas
01:04:22mais est-ce que vous avez conscience
01:04:23que c'est la seule finalité
01:04:24acceptable
01:04:24en l'état actuel des choses
01:04:26c'est-à-dire
01:04:27c'est le seul salut
01:04:28qu'on peut avoir
01:04:29donc soit ils se décident à bosser
01:04:31soit tous
01:04:32autant qu'on est autour de la table
01:04:33j'ai l'impression que tout le monde
01:04:34veut travailler
01:04:34mais personne ne veut travailler
01:04:35avec l'autre
01:04:35c'est la problématique française
01:04:37c'est la culture française
01:04:39la culture politique française
01:04:40est une culture de l'affrontement
01:04:42la culture politique allemande
01:04:43est une culture de coalition
01:04:45c'est toute la différence
01:04:46mais la culture politique française
01:04:48elle date de la révolution
01:04:49de 1789
01:04:50où c'était l'affrontement
01:04:52et alors là carrément
01:04:53sanglant à l'époque
01:04:53donc tant qu'on n'aura pas fait
01:04:55notre aggiornamento
01:04:56au niveau de la pensée politique
01:04:58on sera dans l'état où on est
01:04:59et bien voilà
01:05:00suite au prochain épisode
01:05:01si j'ai envie de dire ça comme ça
01:05:03merci beaucoup en tout cas
01:05:04Philippe Bilger
01:05:04c'est déjà fini
01:05:06c'est déjà fini
01:05:07j'ai en train de faire ma voix
01:05:08c'est terrible
01:05:09c'est l'émotion je pense
01:05:12merci beaucoup Samuel Beton
01:05:14merci beaucoup
01:05:15Bérangère Dubu
01:05:16merci beaucoup Philippe David
01:05:17vous restez avec moi
01:05:18Philippe dans un instant
01:05:19on va vous parler
01:05:20d'un sujet important
01:05:21puisque vous savez
01:05:22que c'est le mois
01:05:23en tout cas
01:05:24du cancer du sein
01:05:26octobre rose
01:05:27et on va vous parler
01:05:29bien entendu
01:05:30de prévention
01:05:31d'information
01:05:32de reconstruire
01:05:34des choses aussi positives
01:05:35parce que
01:05:36c'est important aussi
01:05:38de le dire
01:05:38merci beaucoup
01:05:39on fait une petite pause
01:05:40on revient dans un instant
01:05:41et on sera ensemble
01:05:42jusqu'à 20h
01:05:42Sud Radio
01:05:44Parlons Vrai
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01:05:46Parlons Vrai
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