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Les Vraies Voix avec Éric Revel, économiste et éditorialiste Sud Radio ; Pierre-Yves Martin, consultant ; Me Ludovic Sérée de Roch, avocat spécialiste en patrimoine et métaux précieux ; Jean-Baptiste Nouailhac, fondateur et directeur général d’Excellence Ruralités.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-06##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Doménibus, Philippe David.
00:00:06Bonsoir Philippe David.
00:00:08Bonsoir Cécile Doménibus, très heureux de votre retour.
00:00:10Oui, merci.
00:00:11Vous nous avez beaucoup manqué.
00:00:12Merci beaucoup, moi j'étais très heureuse sans vous, mais bon, puisqu'on m'oblige à revenir.
00:00:17Au bon accueil, bonsoir.
00:00:18Voilà.
00:00:20Mais non, mais non, on plaisante.
00:00:21En tout cas, merci d'être là aujourd'hui.
00:00:240826 300 300, c'est Aude qui est avec nous.
00:00:27Vous pouvez bien entendu, d'ores et déjà, appeler si vous voulez, bien entendu, j'allais dire combattre, mais pas du tout, mais échanger avec nos vraies voix du jour.
00:00:38Eric Revelle qui est avec nous, journalistes.
00:00:39Bonjour Cécile, bonsoir.
00:00:40Bonsoir et auteur de Cémozart qu'on assassine aux éditions Ellipse.
00:00:45Qui vient de sortir.
00:00:45Oui.
00:00:46Et ça parle de quoi ?
00:00:48Ça parle du bilan d'Emmanuel Macron.
00:00:50Cémozart, vous savez, le Mozart de la finance.
00:00:52Oui.
00:00:53L'idée c'était de décrier tous ces fiascos.
00:00:56Et mon éditeur à la fin m'a dit, non mais rendez le manuscrit.
00:00:59J'ai dit, m'attendez, il en a fait encore une.
00:01:00Il m'a dit, non, non, non, rendez le manuscrit.
00:01:02Donc c'était en temps réel que tu écrivais en fait.
00:01:04Quasiment.
00:01:04Toutes les têtes de chapitre sont des œuvres célèbres de Wolfgang Amadeus Mozart.
00:01:09Donc évidemment, Don Giovanni, le séducteur, la flûte enchantée ou le pipeau désenchanté,
00:01:13comme vous voulez.
00:01:14Mais c'est vrai.
00:01:14La clémence de Titus, l'opéra, etc.
00:01:18Le récouillème.
00:01:19Oui, bien sûr.
00:01:21Et Mozart qu'on assassine, c'est une formule aussi qui est passée dans le langage courant.
00:01:26Qui veut dire, Gilbert Sesbron, Antoine de Saint-Dégué Péry, que chez chaque enfant,
00:01:30il y a un petit Mozart qui sommeille.
00:01:31Mais que les obstacles de la vie, ou politiques, font que son potentiel n'est pas révélé.
00:01:35Et bah tiens, ça colle aussi au Mozart de la finance.
00:01:37Ah bah voilà.
00:01:38En tout cas, c'est à lire aux éditions Ellipse.
00:01:41Pierre-Yves Martin était avec nous, entrepreneurs et consultants.
00:01:43Bonsoir Pierre-Yves.
00:01:44Bonsoir.
00:01:45Pas de livre, pas de...
00:01:46Ah non, j'ai écrit un bouquin il y a 5 ans, c'est terminé maintenant.
00:01:49Et vous en avez vendu ?
00:01:50Pas énormément, non.
00:01:51C'est pour ça qu'il faut que j'aille travailler pour...
00:01:54C'est ça.
00:01:55Allez les amis, au sommaire de cette émission, on reviendra sur Yael Brun-Puivet
00:01:58qui a suscité la bronca des insoumis en jugeant inacceptable, je cite,
00:02:03que de jeunes enfants puissent porter des signes religieux ostensibles
00:02:07au cœur de la représentation nationale, c'est-à-dire à l'Assemblée nationale.
00:02:10Et on vous pose cette question, fillette, vous voyez, à l'Assemblée nationale,
00:02:13est-ce une atteinte à la laïcité ?
00:02:15Vous dites oui, à 94% on voulait réagir.
00:02:18Le 0826, 300, 300, et moi je le dis, il y a la règle et l'esprit.
00:02:21Désolé, mais quand on va dans un bâtiment de la République,
00:02:24on met une tenue la plus neutre possible.
00:02:26Mais quand on voit des gamines aussi petites, là c'est carrément de la provocation.
00:02:30Et puis sur l'île d'Oléron, un homme de 35 ans allait délibérément renverser 5 passants hier
00:02:36en criant à la Ouagbar, le parquet national antiterroriste a annoncé
00:02:40qu'il ne se saisirait pas de ce dossier.
00:02:42Et on vous pose cette question, attaque d'Oléron, est-ce pour vous du terrorisme islamiste ?
00:02:46Vous dites oui à 91%, vous voulez réagir le 0826, 300, 300.
00:02:51Alors d'après le ministre de l'Intérieur, il y a, je cite, des références religieuses claires et explicites,
00:02:55mais pas pour le PNAT, moi je le dis, c'est une attaque terroriste islamiste.
00:02:59On vous souhaite la bienvenue, et on revient tout de suite sur cette affaire de voile à l'Assemblée nationale.
00:03:06Moi ce que je demande à la présidente de l'Assemblée nationale, c'est notamment de clarifier le règlement intérieur,
00:03:11de faire en sorte qu'il n'y ait plus aucune provocation islamiste,
00:03:14plus aucune ambiguïté dans le respect de la laïcité au sein même de la maison du peuple français.
00:03:20Éric Revelle, vous entendez la voix de Julien Audoul, du Rassemblement national, qui s'exprimait.
00:03:30Oui, oui, écoutez, on parle tout de suite du sujet là.
00:03:33Ah oui ?
00:03:34Je veux dire, moi j'ai été extrêmement choqué.
00:03:38J'ai été extrêmement choqué.
00:03:40Alors, j'ai vu le petit communiqué, parce que ce sont les gens du Modem qui ont fait venir ces deux jeunes filles.
00:03:46Absolument, Marc Fénaud, ça vient de...
00:03:47Marc Fénaud, qui a fait un communiqué pour s'expliquer tout en ne s'expliquant pas, tout en reconnaissant, tout en ne reconnaissant pas.
00:03:52Il a fait du bairoïsme.
00:03:54Il a fait du bairoïsme, mais je vais vous dire, pourquoi je suis choqué ?
00:03:57Je suis choqué pour deux choses.
00:03:58Alors on peut m'expliquer ce qu'explique Marc Fénaud dans son petit communiqué,
00:04:01que c'est une façon de convertir, si j'ose dire, les gens qui pensent différemment,
00:04:08qui ont une culture différente, aux règles de la République.
00:04:10Mais pardon, Philippe, vous avez souligné le point crucial.
00:04:13C'est que ces petites fillettes doivent avoir 10-12 ans, peut-être même pas.
00:04:16Il y en a qui avaient 8 ans pour les plus petites, a priori.
00:04:18Donc ça veut dire qu'à 8 ans, en France, on voile les gamines.
00:04:22C'est ça que ça veut dire.
00:04:23Donc première provocation, celle-ci, vous avez raison de le souligner.
00:04:25Et puis deuxième, pardon, pardon, mais les mettre de manière ostensible dans le...
00:04:30Elles étaient en haut de l'hémicycle, dans les balcons, dans la tribune.
00:04:34C'est une deuxième provocation, évidemment.
00:04:36Évidemment que c'est une provocation.
00:04:38C'est un symbole politique fort.
00:04:40On n'aura jamais assez de pensée pour toutes ces femmes qui en Iran se battent
00:04:44pour ne pas qu'on leur impose le voile.
00:04:47Donc double provocation.
00:04:48Et je vais vous dire, Marc Fénaud, il a perdu l'occasion d'écrire, voire de se taire.
00:04:51Ça, on est bien d'accord.
00:04:52C'est pas nouveau.
00:04:53Moi, j'ai juste une question.
00:04:55C'est, ces jeunes filles, elles étaient voilées quand elles ont pénétré l'enceinte de l'Assemblée ?
00:05:01Alors ça, on ne sait pas, mais comme elles l'étaient à la tribune,
00:05:04on peut supposer qu'elles ne sont pas allées se changer dans une pièce ou dans les trois.
00:05:09Je suis complètement d'accord avec les propos et les points soulevés par Éric.
00:05:13Mais effectivement, je ne comprends pas.
00:05:15Parce que normalement, par exemple, à l'Assemblée, il faut porter une veste.
00:05:18Pour un homme, par exemple, il faut porter une veste.
00:05:20Je crois même une cravate.
00:05:21Alors non, maintenant, la cravate n'est plus obligatoire pour les députés et pour le public non plus.
00:05:25Il ne faut pas être couvert.
00:05:27Voilà.
00:05:27D'accord.
00:05:27C'est ce qui a marqué.
00:05:28En tout cas, le règlement de l'Assemblée...
00:05:29C'est très surprenant au niveau du contrôle et de la sécurité, en fait.
00:05:33Le règlement de l'Assemblée n'interdit pas donc les signes religieux, sauf si cela perturbe les débats.
00:05:38Et c'est en cela, j'imagine, qu'il y a le brune pivet à...
00:05:41C'est la brèche, oui, d'accord.
00:05:42Alors, la question, déjà, il faut quand même rappeler une chose, c'est que théoriquement, les filles ne sont voilées que dès lors qu'elles sont pubères.
00:05:50Alors, j'ai du mal à croire, malgré le fait que la puberté arrive de plus en plus tôt, que des gamines de 8 ans étaient pubères.
00:06:00Premier point.
00:06:01Donc, ça veut dire, et en plus, des gamines de 8-10 ans, qu'on ne me dise pas qu'elles demandent à avoir le voile pour être pudiques.
00:06:07Je pense qu'une gamine...
00:06:08Enfin, j'ai une fille qui maintenant est grande.
00:06:09À 8-10 ans, elle espérait se faire jolie, mignonne, pour aller jouer avec ses copines.
00:06:13D'accord ?
00:06:14Donc, la liberté de la femme de le mettre ou ne pas le mettre, là, ce ne sont pas des femmes, ce sont des filles, des petites filles.
00:06:20Parce qu'elles n'ont même pas 10 ans, elles sont à l'âge de l'école primaire, pardon.
00:06:25Mais la deuxième chose, comment est-ce qu'on peut accepter et défendre Mordicus en accusant Yael Brown-Pivet d'être dans la même ligne...
00:06:33En fait, je vais résumer ce que disent les tweets des députés insoumis, que Yael Brown-Pivet est sur la même ligne islamophobe que l'extrême droite, que maintenant il y a une entente.
00:06:43Mais, désolé, la laïcité, ce n'est pas fait pour les chiens.
00:06:46Alors, on me dira, ce n'est pas la laïcité.
00:06:47Oui, mais je le dis, je le répète, il y a l'esprit, il y a la règle.
00:06:50Quand on va dans un bâtiment de la République, on a la tenue la plus neutre possible.
00:06:54Mais surtout à l'Assemblée nationale, pardonnez-moi, c'est une provocation assumée.
00:06:57C'est une provocation assumée.
00:06:59Que Marc Fénaud arrête de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
00:07:02Mais Marc Fénaud fait du centrisme.
00:07:03Est-ce que ce n'est pas étonnant de la part de Marc Fénaud ?
00:07:08Ah non.
00:07:09En fait, si, c'est plutôt étonnant, parce que quand il était en charge de l'agriculture,
00:07:15il n'a pas démontré un leadership effréné, ni une capacité à réaliser des choses.
00:07:22Et c'est plutôt un homme de l'ombre, c'est plutôt le lieutenant de François Bayrou,
00:07:26qui soit effectivement à l'origine de cette opération.
00:07:30Ça me surprend aussi.
00:07:31Pour le connaître un petit peu, ça me surprend.
00:07:33Pour dire quoi et pour faire quoi, en fait ?
00:07:34Exactement.
00:07:35Ce qui est intéressant, c'est d'avoir le sujet, en tout cas.
00:07:38Et peut-être l'élément supplémentaire, c'est de rappeler combien notre société et notre République est fragile,
00:07:46et que sur ces petits épisodes, qui fondamentalement sont des faits mineurs,
00:07:54et qui réussissent à se démultiplier et à impacter de manière forte les fondamentaux de la République,
00:08:01de notre modèle de société.
00:08:02Et c'est ça qui est vachement dangereux et vachement inquiétant.
00:08:05Alors, deux choses.
00:08:05Pour Marc Fénaud, je pense qu'il ne s'attendait pas à ce que cela se passe,
00:08:09mais comme ça venait de chez lui,
00:08:11vous êtes d'accord que vraiment, c'est comme il faut communiquer,
00:08:15c'est vraiment comme on dit, j'agodille à ce qu'il y a.
00:08:18Je vais vous dire une chose quand même,
00:08:19pour que je vais donner amicalement un petit conseil à la présidente de l'Assemblée nationale,
00:08:23qui a trouvé cette situation inacceptable.
00:08:26Absolument, elle a raison.
00:08:26Bon, elle a raison.
00:08:27Il faut un rappel au règlement,
00:08:29et il faut, je vais aller jusque-là,
00:08:30puisque quand ce sont des députés et des filles qui dépassent les bornes,
00:08:33ils peuvent être privés d'une partie de leur rémunération,
00:08:36il faut que le bureau de l'Assemblée nationale se réunisse,
00:08:39et impose une sanction à Marc Fénaud,
00:08:42président du groupe Modem.
00:08:43Voilà.
00:08:43Il faut que ce soit clair.
00:08:44Si c'est inacceptable, il faut que la présidente de l'Assemblée nationale aille jusque-là.
00:08:48Allez, 0826 300 300,
00:08:50si vous avez envie de réagir, bien entendu, vous êtes les bienvenus jusqu'à 19h30.
00:08:54Et puis, je rappelle que demain matin, sur Sud Radio,
00:08:56Maxime Liedot reçoit Marion Maréchal, députée européenne
00:09:00et présidente d'Identité et Liberté,
00:09:02dont l'invité politique à 8h15,
00:09:04jusqu'à 8h30.
00:09:060826 300 300,
00:09:07on revient dans un instant.
00:09:09Bonjour, c'est Daniel.
00:09:10Les Vraies Voix Sud Radio,
00:09:1218h20,
00:09:13Cécile Dominibus,
00:09:14Philippe David.
00:09:16On vous souhaite la bienvenue,
00:09:17si vous venez de nous rejoindre,
00:09:18Les Vraies Voix jusqu'à 19h30,
00:09:19avec Philippe David,
00:09:20bien entendu,
00:09:21autour de sa table,
00:09:22Eric Revelle,
00:09:22journaliste et auteur de ce livre,
00:09:24C'est Mozart qu'on assassine aux éditions Ellipse,
00:09:28et puis Pierre-Yves Martin,
00:09:29entrepreneur et consultant,
00:09:30et un autre camarade,
00:09:32bien entendu,
00:09:33de Sud Radio,
00:09:33qu'on aime beaucoup,
00:09:34qui vient d'arriver,
00:09:35Péricault,
00:09:35les gars,
00:09:36ce qui est là,
00:09:36bonsoir Péricault.
00:09:36Demain,
00:09:38vous serez en direct
00:09:39du salon Made in France,
00:09:41Porte de Versailles,
00:09:42pour la France dans tous ses états,
00:09:44de 12h à 14h,
00:09:45avec un invité exceptionnel.
00:09:46Avec, entre autres,
00:09:48Arnaud Montebourg,
00:09:49ces artisans,
00:09:49ces femmes,
00:09:50ces hommes qui se battent,
00:09:51la libération de la France
00:09:53sera demain consacrée
00:09:54au salon du Made in France.
00:09:56Voilà,
00:09:56l'énergie,
00:09:57la République,
00:09:57la mémoire du général de Gaulle,
00:09:58la France qui gagne,
00:09:59la France qui se bat,
00:10:00la France qui réussit,
00:10:01et si la classe politique
00:10:02veut venir prendre
00:10:03une petite leçon d'économie
00:10:04et de courage,
00:10:05elle est là,
00:10:05bienvenue,
00:10:05on la se vraille,
00:10:06ils pourront même
00:10:07prendre la parole
00:10:07et les auditeurs
00:10:08nous appelaient au 0826 300 300,
00:10:11demain,
00:10:11tous au Made in France.
00:10:12On sera avec vous,
00:10:13Péricault,
00:10:13merci beaucoup
00:10:14d'avoir été avec nous.
00:10:15Allez,
00:10:150826 300 300,
00:10:18tout de suite,
00:10:18on revient sur Yael Brunpivet
00:10:19qui a suscité
00:10:20cette branquade
00:10:21des insoumis
00:10:21en jugeant inacceptable,
00:10:23je rappelle,
00:10:24que de jeunes enfants
00:10:25puissent porter
00:10:26des signes religieux
00:10:27ostensibles
00:10:27au cœur
00:10:28de la représentation nationale.
00:10:30Ça vous choque,
00:10:31Philippe David,
00:10:32bien entendu,
00:10:33mais aujourd'hui,
00:10:35la loi,
00:10:36enfin,
00:10:36elle est un peu trouble
00:10:37quand même.
00:10:38Ah ben,
00:10:38non mais,
00:10:39le règlement de l'Assemblée nationale,
00:10:40c'est clair,
00:10:41vous l'avez rappelé,
00:10:42c'est si...
00:10:42Le règlement,
00:10:42pardon,
00:10:42par la loi,
00:10:43vous avez raison.
00:10:44Pour être admis dans les tribunes,
00:10:45le public doit porter une tenue correcte.
00:10:46Bon, ça c'est le moins qu'on puisse dire,
00:10:48c'est normal,
00:10:48il se tient assis,
00:10:49c'est sûr que 6 semaines manifestées,
00:10:51ça pose problème,
00:10:52découvert,
00:10:53et en silence,
00:10:54il peut consulter
00:10:55les documents parlementaires
00:10:56et prendre des notes.
00:10:59La question qui se pose,
00:11:01si on dit découvert,
00:11:03un voile,
00:11:04c'est un couvre-chef
00:11:05par destination.
00:11:07Donc,
00:11:07ça veut dire
00:11:08que Yaël Braun-Pivet,
00:11:10Julien Audoul,
00:11:10ou ceux qui se sont émus
00:11:12ont eu raison
00:11:12de s'émouvoir.
00:11:14Mais,
00:11:14on nous dit
00:11:15qu'au Sénat,
00:11:16ce sont les signes religieux
00:11:17ostentatoires
00:11:18qui sont interdits
00:11:19dans les tribunes,
00:11:20mais pas à l'Assemblée nationale.
00:11:22Mais dès lors qu'on dit
00:11:23qu'on doit être découvert,
00:11:24on ne doit pas avoir de voile,
00:11:26pas avoir de turbansique,
00:11:28pas avoir de...
00:11:29pas avoir de voile
00:11:30de bonnes sœurs,
00:11:31on a une tenue
00:11:32la plus neutre possible.
00:11:34Parce que,
00:11:34rappelons-le,
00:11:35ça va faire 120 ans
00:11:36dans un peu plus d'un mois,
00:11:37les églises et l'État
00:11:38ont été séparés
00:11:39le 9 décembre 1905 en France.
00:11:41Mais certains,
00:11:42j'ai l'impression,
00:11:42ont vraiment très envie
00:11:43de revenir là-dessus.
00:11:45Pierre-Yves ?
00:11:46Je ne sais pas
00:11:47si certains ont très envie
00:11:48de revenir là-dessus,
00:11:49mais ce qui me semble,
00:11:50c'est que,
00:11:51déjà,
00:11:52le premier élément,
00:11:53c'est que les éléments
00:11:54d'autorisation
00:11:56et de réglementation
00:11:57soient différents
00:11:58entre le Sénat
00:11:59et l'Assemblée Nationale,
00:12:00je trouve ça très étonnant,
00:12:01très singulier.
00:12:02Ça s'appelle
00:12:02la séparation des pouvoirs.
00:12:05Non, non,
00:12:05parce que les législatives,
00:12:07Sénat et Assemblée,
00:12:08c'est la même chose.
00:12:08Oui, mais ils disent,
00:12:09chacun,
00:12:10c'était du mot,
00:12:11et chacun leur fut cette humilité.
00:12:12J'avais compris.
00:12:13Voilà,
00:12:14et on le rappelait tout à l'heure,
00:12:16en fait,
00:12:16c'est un non-événement,
00:12:18mais qui,
00:12:19comme Éric le rappelait,
00:12:21doit être
00:12:22sanctionné.
00:12:23il doit y avoir
00:12:25un message clair,
00:12:26parce que
00:12:27c'est le jeu
00:12:28des dominos.
00:12:29Il y a un domino
00:12:29qui tombe,
00:12:30il y en a un deuxième,
00:12:31troisième,
00:12:31quatrième,
00:12:32et au final,
00:12:33tous les fondamentaux
00:12:34se cassent la figure.
00:12:35Yann Brunpivet,
00:12:36tout le monde connaît
00:12:38la religion de Yann Brunpivet.
00:12:39Est-ce qu'on peut...
00:12:40Ah bon ?
00:12:41Laquelle ?
00:12:42Est-ce qu'on peut,
00:12:44aujourd'hui,
00:12:46se dire que
00:12:47c'est peut-être
00:12:48un engagement,
00:12:50son engagement personnel ?
00:12:51Non, je ne crois pas,
00:12:52je crois qu'elle est
00:12:52dans son rôle
00:12:53de présidente
00:12:53de l'Assemblée nationale.
00:12:55Un rôle qu'elle tient
00:12:56plutôt bien,
00:12:57d'ailleurs.
00:12:57Oui,
00:12:58Yann Brunpivet,
00:12:59même si elle a eu
00:13:00quelques ratés
00:13:02au démarrage
00:13:03de sa présidence
00:13:04à l'Assemblée nationale,
00:13:05je trouve qu'elle s'est
00:13:05assise confortablement
00:13:07dans ce fauteuil,
00:13:08et elle est dans son rôle,
00:13:09et je trouve que son terme
00:13:10est extrêmement bien choisi,
00:13:12c'est inacceptable,
00:13:13c'est inacceptable.
00:13:14Et d'une certaine façon,
00:13:15je veux dire,
00:13:16cette double provocation
00:13:17que je rappelais tout à l'heure,
00:13:18à la fois de faire porter
00:13:19un voile
00:13:21qui ne sont par définition
00:13:22pas demandeuses,
00:13:23j'imagine pas qu'avant...
00:13:24Et surtout,
00:13:24qui n'ont pas à le porter
00:13:25vu les prescriptions religieuses
00:13:27soient dites en passant.
00:13:29Cette provocation,
00:13:30elle ne peut pas passer,
00:13:31elle ne peut pas être passée
00:13:32sous silence.
00:13:33Enfin, pardon !
00:13:34Mais je crois
00:13:35qu'il y a deux choses.
00:13:36Surtout après la loi
00:13:38qui a été votée
00:13:38à l'Assemblée nationale
00:13:39sur le non-port du voile
00:13:41à l'école.
00:13:43Absolument.
00:13:44Et c'est une loi qui est ancienne,
00:13:45ça fait 21 ans,
00:13:45c'était en 2004.
00:13:47Mais moi, je crois que
00:13:47plus que la provocation,
00:13:49il y a une chose
00:13:49qu'il faut comprendre.
00:13:50C'est un test.
00:13:52Le premier test,
00:13:53c'est 1989,
00:13:54les élèves voilés
00:13:55à Creil.
00:13:57Avec l'erreur
00:13:58de Lionel Jospin.
00:13:59Le proviseur Chenière.
00:14:00Le but,
00:14:00c'était de voir
00:14:01qu'est-ce qu'on accepterait,
00:14:03qu'est-ce qu'on n'accepterait pas.
00:14:05Et notamment avec
00:14:06Lionel Jospin
00:14:07qui s'est comporté
00:14:09en ponce-pilate
00:14:10et Daniel Mitterrand
00:14:11qui avait osé dire,
00:14:13c'était la femme du président
00:14:14à l'époque,
00:14:15qui avait osé dire
00:14:15qu'on ne devait pas
00:14:16s'attarder
00:14:16pour une affaire de foulard,
00:14:17pour une affaire de fichu.
00:14:19Madame Mitterrand
00:14:20a piétiné
00:14:20la loi de 1905.
00:14:21À cette occasion,
00:14:23c'est dommage,
00:14:23personne ne lui a fait remarquer.
00:14:25Mais surtout,
00:14:26c'est un test
00:14:27pour voir
00:14:27qu'est-ce qu'on est capable
00:14:28d'accepter.
00:14:29Alors, on a essayé
00:14:29le voile à l'école
00:14:30en 1989.
00:14:31Il y a eu d'autres affaires.
00:14:32En 2004,
00:14:33on a fini par légiférer.
00:14:35Les burqas
00:14:35se sont multipliés
00:14:37dans les rues.
00:14:37Et j'en ai vu personnellement
00:14:39à Paris,
00:14:39à Marseille,
00:14:40etc.
00:14:40Qu'est-ce qu'on a fait
00:14:41en 2010 ?
00:14:42On a fait une loi
00:14:43pour interdire la burqa.
00:14:44Donc là,
00:14:45c'est un test.
00:14:45Je peux vous dire
00:14:46que si jamais
00:14:47on ne modifie pas
00:14:48le règlement
00:14:48de l'Assemblée nationale,
00:14:50je vous prends le pari
00:14:51que dans quelques temps
00:14:52des femmes
00:14:53viendront à l'Assemblée nationale
00:14:55voilées
00:14:55pour voir
00:14:56jusqu'où
00:14:57on est capable
00:14:58de supporter.
00:14:59Ça s'appelle
00:14:59l'entrisme islamiste.
00:15:00Il y a en ce moment
00:15:01une commission d'enquête
00:15:02parlementaire
00:15:03très intéressante
00:15:04sur le rôle
00:15:05des frères musulmans
00:15:06et leur infiltration
00:15:07en France.
00:15:08Qu'elle aille le plus loin
00:15:09possible dans les révélations
00:15:10et moi j'attends
00:15:11qu'elle ne reste pas...
00:15:11Elle est à huis clos.
00:15:13Elle est à huis clos.
00:15:13Ce qui est incroyable quand même.
00:15:14Ce qui est problématique...
00:15:15Ben oui, attendez.
00:15:16Ça veut dire que nous
00:15:17n'avons pas le droit
00:15:17d'entendre les arguments
00:15:19et les réponses
00:15:19de ceux qui sont
00:15:21sur le banc
00:15:21des auditionnés.
00:15:23Je suis entièrement
00:15:24d'accord avec vous
00:15:26Éric Revelle
00:15:27mais ça,
00:15:28ce n'est pas seulement
00:15:29une provocation.
00:15:30c'est un test.
00:15:31Que pouvons-nous accepter ?
00:15:32Est-ce qu'on va se défendre ou pas ?
00:15:34Vous me répondez
00:15:35par oui ou par non.
00:15:35Est-ce qu'une école juive
00:15:37avec des garçons,
00:15:38avec des kippas,
00:15:39est-ce que la France insoumise
00:15:41aurait accepté
00:15:41à l'Assemblée nationale ?
00:15:42C'est une question.
00:15:44Oui, non.
00:15:45Ben ils auraient réagi
00:15:46en dénonçant
00:15:47l'atteinte aux valeurs
00:15:48de la République.
00:15:49Évidemment, évidemment.
00:15:51Bon, tu veux dire,
00:15:53on est rentré
00:15:53dans une spirale
00:15:54absolument hallucinante.
00:15:55Infernal.
00:15:56Infernal.
00:15:57La cosmétorisation,
00:15:58la fracturation du pays,
00:15:59elle est,
00:15:59mais très inquiétante.
00:16:01On est bien d'accord.
00:16:02Allez, tout de suite,
00:16:02on n'y croit pas.
00:16:04Les vraies voix sud radio.
00:16:05Et un habitant
00:16:06découvre l'équivalent
00:16:07de 700 000 euros
00:16:08dans son jardin.
00:16:09C'est encore quelque chose.
00:16:11On aimerait un peu plus
00:16:11y croire que prévu,
00:16:13Cécile,
00:16:14mais effectivement,
00:16:15un habitant
00:16:15a donc retrouvé...
00:16:16Je suis en train,
00:16:17même moi,
00:16:18de chercher mon texte.
00:16:18Je l'ai bien sous les yeux.
00:16:20Deux lingots d'or
00:16:21pour 700 000 euros.
00:16:22En faisant une piscine
00:16:22dans son jardin,
00:16:23un habitant de Neville-sur-Saône
00:16:24est tombé
00:16:25sur un véritable trésor.
00:16:26En tout,
00:16:27c'est cinq lingots
00:16:28et des dizaines
00:16:29de pièces d'or,
00:16:30soit l'équivalent,
00:16:31tenez-vous bien,
00:16:31de 700 000 euros.
00:16:32C'est énorme.
00:16:33Ça paye la piscine.
00:16:34Ça paye la piscine
00:16:35et même plus.
00:16:35On peut même en conserver plusieurs.
00:16:37Bonne nouvelle,
00:16:37justement,
00:16:38pour le propriétaire.
00:16:39Le magot est bien à lui.
00:16:40L'or fondu
00:16:41il y a une quinzaine d'années
00:16:42dans une entreprise locale
00:16:43provient d'une source
00:16:44tout à fait légale.
00:16:45Donc pas de braquage,
00:16:46pas de cambriolage
00:16:47derrière cette belle histoire.
00:16:49Et c'est Maître Ludovic
00:16:50Serré de Roque
00:16:50qui est avec nous.
00:16:51Bonsoir Maître.
00:16:52Vous êtes spécialiste
00:16:54en patrimoine
00:16:55et métaux précieux.
00:16:56Quelle belle spécialité.
00:16:57Je rappelle quand même
00:16:58que l'or n'a jamais été aussi haut.
00:17:00Aussi,
00:17:01il faut le rappeler.
00:17:01Il faut le rappeler.
00:17:02L'or,
00:17:02c'est un vrai sujet.
00:17:03100 000 euros le kilo,
00:17:04je crois.
00:17:05Alors,
00:17:06justement,
00:17:06la question qu'on se pose,
00:17:09c'est dans quel cas
00:17:10ces pièces
00:17:10ou ces lingots
00:17:11ne sont pas justement
00:17:13destinées à être
00:17:14gardées.
00:17:16Le risque,
00:17:17effectivement,
00:17:18c'est que l'État revendique
00:17:19la propriété
00:17:20de ces biens.
00:17:21Alors,
00:17:22soit en faisant valoir
00:17:23que ce sont des trésors nationaux,
00:17:25ce qui n'est pas le cas
00:17:26en l'espèce,
00:17:27puisqu'on n'est pas sur
00:17:27des lingots d'antiquité
00:17:29ou de la Renaissance,
00:17:30si vous voulez,
00:17:31ni des biens culturels,
00:17:33c'est-à-dire
00:17:33qui bénéficieraient
00:17:34d'une protection
00:17:36au titre
00:17:38des biens patrimoniaux,
00:17:42si vous voulez.
00:17:43Donc là,
00:17:43visiblement,
00:17:44ce sont des biens
00:17:45ordinaires,
00:17:46c'est-à-dire
00:17:46des lingots
00:17:47monétaires,
00:17:49puisque visiblement,
00:17:50la gendarmerie
00:17:51a considéré
00:17:52qu'ils étaient
00:17:52d'origine légale,
00:17:53ça veut dire
00:17:54qu'elle a retrouvé
00:17:54les numéros
00:17:55du fondeur,
00:17:56etc.,
00:17:56elle a pu identifier
00:17:57la production
00:17:59et a priori,
00:18:00des pièces qu'il aurait
00:18:01trouvées
00:18:01seraient des monnaies,
00:18:02entre guillemets,
00:18:03même si elles sont
00:18:04en or courant,
00:18:05très certainement
00:18:06des Napoléons
00:18:07de la Troisième République.
00:18:11Donc,
00:18:11ces monnaies ont été
00:18:12frappées
00:18:13à des millions
00:18:14d'exemplaires,
00:18:14donc elles ne représentent
00:18:15pas pour l'État
00:18:16un intérêt particulier,
00:18:18c'est pour ça
00:18:19que la DRAC
00:18:19a considéré
00:18:21qu'il n'y avait
00:18:21pas besoin
00:18:22d'une protection.
00:18:23dans ce cadre-là,
00:18:24effectivement,
00:18:25l'État ne peut pas
00:18:26revendiquer
00:18:27au titre
00:18:28de biens culturels
00:18:29la propriété
00:18:30sur ces biens
00:18:31et dans la mesure
00:18:32où il s'agit
00:18:33également
00:18:34d'une découverte
00:18:35fortuite,
00:18:36c'est-à-dire
00:18:36qui ne résulte pas
00:18:38de fouilles archéologiques
00:18:40ou de détections
00:18:41aux métaux
00:18:42dans un but particulier,
00:18:43là,
00:18:44c'est vraiment fortuitement
00:18:45en creusant de sa piscine
00:18:46qu'il a trouvé
00:18:47ces biens,
00:18:48donc là,
00:18:50l'État non plus
00:18:52ne peut pas
00:18:53revendiquer
00:18:54sa propriété
00:18:55du sous-sol
00:18:56dont il pourrait
00:18:57avoir droit.
00:18:58Là,
00:18:58c'est vraiment
00:18:58une découverte
00:18:59par le propriétaire
00:19:01sur son terrain
00:19:02de manière fortuite,
00:19:04donc a priori,
00:19:05la propriété
00:19:06lui revient
00:19:06en totalité.
00:19:08Merci,
00:19:08en tout cas,
00:19:09avocat spécialiste
00:19:10en patrimoine
00:19:11et métaux préciaux.
00:19:12Merci,
00:19:12M. Ludovic Serré
00:19:14de Roque.
00:19:15Restez avec nous,
00:19:16on revient
00:19:16dans un instant
00:19:17avec le tour de table
00:19:20de l'actu
00:19:20de nos vrais voix,
00:19:21Philippe David.
00:19:22Amir est encore victime
00:19:24d'une demande de boycott.
00:19:25Avec Pierre-Yves Martin.
00:19:27La proposition
00:19:28de politique économique
00:19:30d'Edouard Philippe
00:19:30est-elle crédible ?
00:19:31Éric Revelle.
00:19:33La scandaleuse intervention
00:19:34de la CGT
00:19:35à Radio France
00:19:35qui veut museler
00:19:36deux journalistes,
00:19:38Nathan Devers
00:19:38et Paul Melun.
00:19:39On en parle dans un instant,
00:19:40soyez les bienvenus.
00:19:41Sud Radio.
00:19:42Sud Radio.
00:19:43Parlons vrai.
00:19:43Parlons vrai.
00:19:44Sud Radio.
00:19:45Parlons vrai.
00:19:46Les vrais voix Sud Radio.
00:19:4818h-20h.
00:19:49Cécile Dominibus.
00:19:50Philippe David.
00:19:52Et autour de cette table,
00:19:53bien sûr,
00:19:53autour de Philippe David,
00:19:54il y a Pierre-Yves Martin
00:19:55qui est avec nous.
00:19:56Comment ça va, Pierre-Yves ?
00:19:57Très, très bien.
00:19:58Bon, ben très bien.
00:19:58Quelle énergie,
00:19:59moi.
00:19:59Je compense avec la vôtre.
00:20:04Oui, je suis un peu lente.
00:20:05Restez vous-même, Cécile.
00:20:06C'est parfait.
00:20:07On vous aime avec cette voix-là aussi.
00:20:08Je vous assure.
00:20:09Sincèrement,
00:20:10je suis au taquet.
00:20:11Là, je ne peux pas faire mieux.
00:20:12Éric Revelle,
00:20:13journaliste et autoroute.
00:20:13Comment ça va, Cécile ?
00:20:15Comment ça va bien ?
00:20:17Je m'endors bien.
00:20:18C'est Mozart qu'on assassine
00:20:20aux éditions Ellipse.
00:20:21Ça fonctionne bien, ce livre ?
00:20:22Ça démarre bien ?
00:20:23Ah oui.
00:20:24Hier, on avait une séance de dédicace.
00:20:26J'ai dédicacé plus de 200 livres hier.
00:20:27Donc, c'est...
00:20:28Ah, c'est chouette.
00:20:29Ah, c'est chouette.
00:20:30C'est pas mal.
00:20:30On est très contents.
00:20:31On est très contents pour vous.
00:20:32Allez tout de suite,
00:20:33le tour d'habitat.
00:20:33Misez-le, Cécile.
00:20:34Oui, bien sûr.
00:20:35Je vous apporte un exemplaire
00:20:36parce que vous n'avez pas vu,
00:20:37vous étiez malade.
00:20:38Il faut que j'apprenne à lire déjà.
00:20:39Vous connaissez l'histoire
00:20:40de la femme qui va acheter
00:20:41un meuble chez Ikea ?
00:20:42Non, moi, je crois qu'il faut
00:20:42que vous arrêtiez
00:20:43d'essayer de dire des trucs.
00:20:44Ah bon ?
00:20:44C'est au fatigue déjà.
00:20:45Et pour les autres,
00:20:45vous ne vous rendez pas compte
00:20:46de ce que c'est.
00:20:46C'est tout à fait vrai.
00:20:47Je vous jure, c'est pas bien.
00:20:49Il ne faut plus
00:20:49que vous parliez avec des gens.
00:20:51Le tour de table.
00:20:52De l'actualité.
00:20:53Et on va démarrer par vous,
00:20:55Philippe David,
00:20:56La France Insoumise
00:20:56qui réclame la déprogrammation
00:20:58d'un concert d'Amir à Brest.
00:20:59Oui, alors Amir doit chanter ce soir.
00:21:02Un petit peu de musique,
00:21:03ça ne fait pas de mal,
00:21:04ça adoucit les mœurs.
00:21:04Alors Amir qui avait représenté
00:21:11avec cette chanson
00:21:12La France au concours
00:21:14en revision de la chanson,
00:21:15il s'était bien comporté d'ailleurs,
00:21:16on avait eu un assez bon score.
00:21:18Alors, il doit faire un concert à Brest
00:21:20et Cécile Baudouin,
00:21:21la candidate LFI
00:21:22à la mairie de Brest
00:21:23au printemps prochain,
00:21:25exige que d'urgence
00:21:26la déprogrammation de l'événement
00:21:28avec des phrases comme
00:21:29« Il a participé à la colonisation illégale
00:21:32en Palestine au sein
00:21:33de l'armée israélienne
00:21:34et s'en vendre tout le pas autant.
00:21:36Il a contribué financièrement
00:21:37et médiatiquement au soutien
00:21:38de la police des frontières israéliennes.
00:21:40Elle demande par la même occasion
00:21:42de procéder d'urgence
00:21:44à la déprogrammation du cancer.
00:21:46Alors déjà en juillet,
00:21:48le chanteur avait fait l'objet
00:21:49de nombreux appels au boycott,
00:21:50notamment un,
00:21:52il avait pour les francophonies de spa,
00:21:54ça c'est en Belgique,
00:21:55un spa, vous qui êtes coureuse automobile,
00:21:57vous connaissez le cercle
00:21:57de Spa-Francorchamps.
00:21:59Et finalement, il avait été maintenu
00:22:01des appels au boycott
00:22:02sur les réseaux sociaux.
00:22:03Alors moi, ce qui me gêne,
00:22:04on a le droit de ne pas aimer Amir,
00:22:05dans ces cas-là,
00:22:06on ne va pas l'écouter chanter,
00:22:08ce n'est pas le problème.
00:22:09Mais ce qui me gêne quand même beaucoup,
00:22:10c'est que les mêmes qui veulent
00:22:11qu'on déprogramme Amir
00:22:13parce qu'il a été chanté en Israël,
00:22:14ne disent rien
00:22:15quand Médine, par exemple,
00:22:17va aux universités
00:22:18des Tédévers
00:22:19ou qu'il chante
00:22:20« Dont laïque »
00:22:21qui est une chanson
00:22:22qui est vraiment
00:22:23un plaidoyer
00:22:25contre la laïcité,
00:22:26il n'y a pas d'autre mot.
00:22:27Et donc,
00:22:28j'en ai marre
00:22:29de ces appels au boycott
00:22:30d'Amir et d'autres artistes.
00:22:32Parce que, excusez-moi,
00:22:32mais Enrico Macias
00:22:33est victime aussi
00:22:34d'appels au boycott.
00:22:35Amir n'est pas le seul.
00:22:36Donc, j'en ai marre
00:22:37de ces appels au boycott
00:22:38de gens qui n'ont
00:22:39aucune leçon à donner
00:22:40sachant qu'ils reçoivent
00:22:42dans leurs réunions
00:22:43et meetings.
00:22:44Amir était sixième
00:22:46à l'Eurovision
00:22:47en 2016.
00:22:48En 2016.
00:22:49Pierre-Yves Martin.
00:22:51Peut-être qu'on pourrait
00:22:51ne pas prendre en compte
00:22:53cette information
00:22:53parce que peut-être
00:22:54on pourrait simplement se dire
00:22:55que cette candidate
00:22:56au municipal
00:22:57veut lancer sa campagne
00:22:59et quoi de mieux
00:23:00que de lancer sa campagne
00:23:01autour d'une tentative
00:23:03de buzz
00:23:03et rien de plus,
00:23:04rien de moins.
00:23:05Mais c'est vrai aussi
00:23:05que quel que soit son camp
00:23:07et quelle que soit
00:23:07sa position
00:23:08et sa sensibilité politique,
00:23:11on est dans un pays,
00:23:12dans un modèle de société
00:23:12où on ne peut plus
00:23:14rien dire
00:23:14sans que l'autre
00:23:15intervienne,
00:23:16vous interdise quelque chose,
00:23:18etc.
00:23:18Mais ça va plus loin,
00:23:19c'est une cible dans le dos.
00:23:21Vous avez tout à fait raison,
00:23:22monsieur le Premier ministre.
00:23:23Non, je dis ça
00:23:25parce que le début
00:23:26de votre argument
00:23:27est implacable.
00:23:28En fait,
00:23:28cette personne-là
00:23:29qui veut censurer,
00:23:30personne ne la connaît.
00:23:32Grâce à ce qu'elle
00:23:32balance de conneries,
00:23:35elle se fait un petit nom.
00:23:36Un petit nom,
00:23:36on va vite l'avoir oublié.
00:23:37Oui, oui, oui.
00:23:38Elle va sans doute
00:23:39pour lancer sa campagne.
00:23:40Mais vous vous rendez compte ?
00:23:41Vous vous rendez compte
00:23:42de l'ignominie
00:23:43des arguments
00:23:45et du cargorent électoral
00:23:46de ces gens ?
00:23:47C'est clair.
00:23:48Il a participé
00:23:49à la colonisation
00:23:50en Palestine.
00:23:51Hallucidant.
00:23:51Eric Revelle,
00:23:52puisque vous avez la parole,
00:23:53je reviens sur les journalistes
00:23:55de France Info.
00:23:56Ben oui,
00:23:56on connaît bien
00:23:57Nathan Devers
00:23:58et Paul Melun
00:24:00qui ont donc
00:24:03une émission
00:24:03sur France Info
00:24:04qui sont jugées...
00:24:06Important de dire
00:24:07qu'ils sont de gauche.
00:24:08Oui,
00:24:09voilà,
00:24:10et qui sont jugées
00:24:11par le grand syndicat
00:24:12d'expression libre,
00:24:15la CGT,
00:24:16comme étant trop déviants
00:24:17par rapport
00:24:18à la ligne éditoriale
00:24:18de France Info.
00:24:19au résultat des courses,
00:24:20ils en mettent
00:24:20une pression de folie,
00:24:22y compris à la direction,
00:24:23sans doute,
00:24:24pour qu'ils arrêtent
00:24:24leur émission.
00:24:25Et on apprend
00:24:26dans un papier
00:24:27que leur émission
00:24:29est même coupée.
00:24:30C'est-à-dire qu'on demande
00:24:31des coupes
00:24:31dans leur émission,
00:24:32vous voyez,
00:24:32avant de la diffuser.
00:24:34Donc,
00:24:34si vous voulez,
00:24:34là,
00:24:34on est engagé
00:24:35dans quelque chose
00:24:36de très puissant.
00:24:36C'est le ministère
00:24:37de l'Information.
00:24:38C'est même pire que ça.
00:24:39C'est la censure stalinienne.
00:24:43Ah oui.
00:24:43Mais ces gens
00:24:44qui nous rabattent
00:24:45les oreilles
00:24:46avec la liberté d'expression,
00:24:47etc.,
00:24:47se dévoilent.
00:24:48Et je vais vous dire,
00:24:49ils commettent
00:24:50une énorme erreur,
00:24:51au-delà du cas
00:24:52de Nathan Devers
00:24:52et de Paul Melun,
00:24:53et de la liberté d'expression,
00:24:55ils commettent
00:24:55une énorme erreur
00:24:56parce qu'ils donnent
00:24:56du carburant
00:24:57à ceux qui disent
00:24:58il y en a marre
00:24:59que tous les contribuables
00:25:00payent pour des chaînes
00:25:01qui sont éditorialement
00:25:03à sens unique.
00:25:04Eh bien,
00:25:04la CGT vient de le prouver
00:25:05parce qu'en censurant
00:25:06des gens qui ont
00:25:07un ton libre
00:25:07que moi,
00:25:08j'apprécie,
00:25:09alors on leur reproche
00:25:10de venir de CNews,
00:25:11bon.
00:25:11Eh bien,
00:25:12en fait,
00:25:12la CGT se dévoile
00:25:13un peu plus
00:25:14et pousse les gens
00:25:15qui veulent privatiser
00:25:16une partie du secteur
00:25:17public
00:25:18à le faire.
00:25:19Ils commettent
00:25:20une énorme erreur.
00:25:21Voilà.
00:25:21Je suis en colère.
00:25:22Mais je suis entièrement
00:25:23d'accord.
00:25:23En plus,
00:25:23on connaît bien
00:25:24Nathan Devers
00:25:26et Paul Melun.
00:25:28Je les connais
00:25:28personnellement très bien.
00:25:29Évidemment,
00:25:30tout mon soutien
00:25:32à eux,
00:25:32cela va de soi.
00:25:33Mais c'est vrai
00:25:34que le drame
00:25:35de l'audiovisuel public
00:25:36en France,
00:25:36c'est qu'il est hémiplégique
00:25:38au niveau politique
00:25:38en marchant qu'à gauche
00:25:39et que donc,
00:25:40il a été privatisé
00:25:41pour un camp politique.
00:25:43Finalement,
00:25:43ce n'était pas si mal
00:25:44que ça,
00:25:44l'ORTF.
00:25:45Oui.
00:25:46Voilà.
00:25:46Il y a une privatisation
00:25:47éditoriale.
00:25:48Il faut passer
00:25:49à une privatisation
00:25:50de l'entreprise.
00:25:51C'est ça.
00:25:51Pierre-Yves Martin ?
00:25:52Je crois que tout a été dit.
00:25:54Mais en fait,
00:25:54ce n'est pas vraiment
00:25:55surprenant,
00:25:57ces positions
00:25:58et ces communications.
00:26:01C'est drôle
00:26:02parce qu'il y a
00:26:02quelques années,
00:26:03quand on évoquait
00:26:04la dimension,
00:26:06la nécessité
00:26:06d'aller vers
00:26:07une orientation
00:26:07très libérale
00:26:08de privatisation
00:26:09de ces chaînes publiques,
00:26:12ça générait
00:26:13un peu
00:26:13de scandale.
00:26:15Et là,
00:26:15aujourd'hui,
00:26:15j'ai l'impression
00:26:16que dans l'opinion publique,
00:26:17l'idée commence
00:26:17à rentrer
00:26:19dans les mœurs,
00:26:20dans les convictions
00:26:22des uns et des autres.
00:26:23Effectivement,
00:26:24une chaîne d'information,
00:26:26une radio,
00:26:27n'a strictement
00:26:29rien à faire
00:26:30avec des orientations
00:26:31politiques
00:26:32d'un autre temps
00:26:33ou d'un autre monde.
00:26:35Puisque vous avez
00:26:35la parole,
00:26:36est-ce qu'on peut
00:26:37croire à la promesse
00:26:38d'un deal fiscal
00:26:40XXL
00:26:40avec ce que propose
00:26:41Edouard Philippe ?
00:26:42Oui,
00:26:42j'ai été très surpris
00:26:43aujourd'hui.
00:26:44Edouard Philippe
00:26:45a fait,
00:26:46je ne sais pas
00:26:46si c'est son coming out,
00:26:47mais son comeback
00:26:48en pica.
00:26:50C'est un peu exagéré.
00:26:51Dans un contexte,
00:26:53c'était pour voir
00:26:53si vous suiviez.
00:26:54Je vous dirai
00:26:56quand je serai endormi.
00:26:57Dans un contexte
00:26:59d'orientation
00:27:01et de débat budgétaire,
00:27:03Edouard Philippe
00:27:03a voulu revenir
00:27:04peut-être sur le devant
00:27:05de la scène
00:27:05malgré ses sondages.
00:27:09Et la question
00:27:09que je voulais partager
00:27:10avec vous,
00:27:10c'était effectivement,
00:27:11peut-on croire
00:27:11à cette promesse
00:27:13d'une nouvelle politique
00:27:15économique
00:27:16de prospérité ?
00:27:17Je ne sais pas
00:27:18si c'est le poids
00:27:19des mots
00:27:20ou le choc
00:27:20des formules,
00:27:21mais il y a quand même
00:27:22un sujet
00:27:23de formulation
00:27:24qui est extrêmement
00:27:25ambitieuse.
00:27:26Et dans un contexte
00:27:27où on a une situation
00:27:28budgétaire et financière
00:27:29de la France
00:27:30désastreuse
00:27:31avec un endettement
00:27:32extrêmement inquiétant,
00:27:34que la classe politique
00:27:35s'autorise encore
00:27:37à faire preuve
00:27:39de formulations
00:27:40excessives,
00:27:42tout ça pour
00:27:43finalement dire
00:27:43qu'il va y avoir
00:27:44des économies
00:27:45de l'ordre
00:27:45de 50 milliards par an
00:27:46alors qu'on sait très bien
00:27:48que le remède
00:27:49est beaucoup plus
00:27:50drastique
00:27:51je trouve ça inquiétant
00:27:52et je ne trouve pas ça
00:27:53mature.
00:27:54Je suis assez surpris,
00:27:55je ne veux pas faire de politique
00:27:56mais je suis assez surpris
00:27:57qu'un Édouard Philippe,
00:27:59je le pensais plus
00:28:00modéré
00:28:01dans sa formulation,
00:28:02plus posé.
00:28:03Et là,
00:28:03ça veut dire
00:28:04qu'il s'engage
00:28:05vers une démarche
00:28:06de lancement
00:28:08de campagne,
00:28:09d'existence médiatique
00:28:10et pour exister
00:28:11médiatiquement,
00:28:12il faut dire
00:28:13des choses
00:28:13extraordinaires,
00:28:15hors du réalisme.
00:28:16Et qu'en pense
00:28:16Éric Revelle,
00:28:17l'économiste ?
00:28:18Je vais vous dire
00:28:19moi je trouve
00:28:21qu'on est vraiment
00:28:22dans la veine
00:28:22jupéiste classique,
00:28:24ça peut penser
00:28:24à la France bienheureuse
00:28:25de Juppé,
00:28:27vous savez,
00:28:27il avait fait campagne
00:28:28la France heureuse,
00:28:30la France,
00:28:31c'était pire que ça.
00:28:31C'était le monde
00:28:33merveilleux
00:28:34des bisounours.
00:28:34Voilà,
00:28:35vous avez des chevaliers
00:28:37qui sont avec des lances
00:28:39et vous avez Alain Juppé
00:28:40qui met des marshmallows
00:28:41en face,
00:28:42pour amortir le choc.
00:28:43Ça me fait penser
00:28:44à ça,
00:28:44la formule d'Édouard Philippe
00:28:45sur la prospérité.
00:28:47Oui,
00:28:47il y a un côté
00:28:48troisième république,
00:28:49mais il y a un côté
00:28:49jupéiste.
00:28:51Mais surtout,
00:28:52moi je vais faire
00:28:53une analyse politique,
00:28:54évidemment qu'il essaie
00:28:55de se relancer.
00:28:56Il est sur un toboggan
00:28:57sondagier
00:28:58absolument hallucinant.
00:29:00Dans le dernier
00:29:00périphobe Sud Radio,
00:29:01les deux seuls
00:29:02qui sont en dynamique,
00:29:03c'est Bardella
00:29:04et Mélenchon.
00:29:05Donc il est en train
00:29:06de perdre
00:29:06tout ce qu'il avait
00:29:08accumulé,
00:29:09Édouard Philippe.
00:29:09Il est en train
00:29:09de se perdre
00:29:10dans les oubliettes.
00:29:12Donc il tente
00:29:12un coup politique.
00:29:13Il faut dire
00:29:13que sa sortie,
00:29:14qu'on aime ou pas
00:29:15Emmanuel Macron,
00:29:16et dans mon livre
00:29:17j'explique pourquoi
00:29:18il faut plutôt
00:29:19regarder son bilan
00:29:20catastrophique
00:29:21pour se faire une idée,
00:29:22mais il a eu tort
00:29:23Édouard Philippe
00:29:24de dire
00:29:25la dignité
00:29:26lui commanderait
00:29:27de partir
00:29:27de l'Elysée.
00:29:28Parce que c'est
00:29:29une périphrase
00:29:29qui veut dire
00:29:30s'il reste,
00:29:30il est indigne.
00:29:31Et ça,
00:29:31les Français,
00:29:32à mon sens,
00:29:32n'aiment pas
00:29:33la déloyauté.
00:29:35Mais en deux mots,
00:29:36pourquoi est-ce
00:29:37qu'il communique ?
00:29:37Parce qu'il est
00:29:38sur un toboggan
00:29:39terrible dans les sondages
00:29:40et qu'il est en train
00:29:41d'avoir la même
00:29:42descente que Fillon
00:29:43avant même
00:29:44l'affaire Pénélope.
00:29:45Lui, il n'y a pas d'affaire
00:29:45mais il est en train
00:29:46de s'efforrer.
00:29:46Enfin, Fillon
00:29:47à 200 000 voix près,
00:29:48au-delà des affaires,
00:29:49il était au second tour.
00:29:49Et je le disais
00:29:50que ça avait l'affaire
00:29:51pchit il y a déjà
00:29:52un ou deux ans.
00:29:53Eh bien, vous restez
00:29:54avec nous dans un instant.
00:29:55On reviendra sur
00:29:55la journée de lutte
00:29:57contre le harcèlement
00:29:58scolaire 0826 300 300.
00:30:01Si vous voulez participer
00:30:02à cette émission,
00:30:03on sera ravis
00:30:03de vous accueillir
00:30:04avec Aude
00:30:05qui est au standard.
00:30:06Sud Radio,
00:30:07c'est votre opinion
00:30:08qui compte.
00:30:09J'adore Sud Radio
00:30:10et alors des choses
00:30:12positives à prendre
00:30:13et des informations
00:30:15que l'on n'a pas ailleurs.
00:30:17Sud Radio,
00:30:18parlons.
00:30:19Les vrais voix Sud Radio,
00:30:2018h-20h,
00:30:21Cécile Dominibus,
00:30:23Philippe David.
00:30:24Il y a deux bonnes nouvelles
00:30:25dans cette émission.
00:30:26D'une part,
00:30:27il y a Pierre-Yves Martin,
00:30:29il y a Éric Revelle,
00:30:30Philippe David,
00:30:31mais il y a aussi pour vous
00:30:32la possibilité de gagner
00:30:33un très joli cadeau.
00:30:35Ça, c'est un projecteur
00:30:36Tiki Gno,
00:30:38qui est la boîte à histoire
00:30:39qui va vous faire
00:30:40en tout cas rêver
00:30:41puisque vous allez pouvoir
00:30:42regarder
00:30:43ou faire regarder
00:30:44à vos enfants
00:30:44entre 3 et 12 ans
00:30:45des films
00:30:47avec ce projecteur révolutionnaire
00:30:49qui est à la fois
00:30:49ergonomique,
00:30:50robuste,
00:30:51sécurité qui fonctionne
00:30:52comme un petit cinéma
00:30:53à la maison.
00:30:54Donc,
00:30:55vous voulez remporter
00:30:55ce très beau cadeau,
00:30:56on n'est pas très loin
00:30:57de Noël.
00:30:58Eh bien,
00:30:58vous prenez votre portable,
00:30:59vous écrivez Sud
00:31:00sur le message
00:31:01SUD
00:31:02et vous l'envoyez
00:31:03tout de suite
00:31:04au 7-20-18.
00:31:067-20-18
00:31:07et si vous gagnez,
00:31:08on vous envoie
00:31:09Philippe David
00:31:09pour le mettre en place.
00:31:11Magnifique.
00:31:11Philippe David.
00:31:12Ah bah oui.
00:31:13Je ne vais peut-être pas dire ça,
00:31:14on me dit que ça ne répond pas,
00:31:15ça n'appelle pas du coup.
00:31:17Ah oui ?
00:31:17Je retire Philippe David.
00:31:18Là, c'est fou,
00:31:20c'est un appel.
00:31:21On met Cécile de Minibus,
00:31:22le standard explose.
00:31:23Non.
00:31:25Allez,
00:31:26tout de suite,
00:31:27l'info en plus.
00:31:30Les vrais voix Sud Radio.
00:31:32Et c'est avec François-Louis Bourneau.
00:31:34Oui, Cécile,
00:31:35le 6 novembre,
00:31:36c'est la journée nationale
00:31:37de lutte
00:31:37contre le harcèlement scolaire.
00:31:39C'est une occasion
00:31:40pour revenir sur ce fléau
00:31:41qui a parfois
00:31:42des conséquences gravissimes.
00:31:44Jean-Baptiste Noëlac,
00:31:45fondateur et directeur général
00:31:46d'Excellence Ruralité,
00:31:47vous êtes avec nous ?
00:31:49Oui, bonsoir.
00:31:49Bonsoir.
00:31:50Alors,
00:31:51quelle est la réalité
00:31:51du harcèlement scolaire
00:31:53en France aujourd'hui ?
00:31:55Aujourd'hui,
00:31:56c'est un fléau
00:31:56qui malheureusement
00:31:57devient tout à fait endémique.
00:31:59Aujourd'hui,
00:31:59il y a 700 000 enfants
00:32:00chaque année
00:32:01qui partent la boule au ventre
00:32:02à l'école
00:32:03parce qu'ils ont peur
00:32:04de subir des moqueries répétées,
00:32:06des agressions physiques,
00:32:08verbales,
00:32:09et malheureusement,
00:32:11plus d'une vingtaine par an
00:32:12commettent l'illéreté parable
00:32:14suite à ce type d'agression.
00:32:17Moi, j'ai monté
00:32:18un établissement scolaire
00:32:19dans l'Aisne
00:32:20où je me suis installé
00:32:21en 2017
00:32:22et j'ai été vraiment frappé
00:32:25par l'ampleur
00:32:27de ce phénomène.
00:32:28Presque les trois quarts
00:32:29des enfants que j'ai reçus
00:32:30dans mon établissement
00:32:31à ce moment-là
00:32:32avaient subi ce type
00:32:33de violence
00:32:34dans l'école
00:32:34et j'ai été aussi frappé
00:32:36par la détresse des parents
00:32:37qui sont souvent
00:32:38impuissants
00:32:40face à ces problématiques-là,
00:32:41les plus modestes en premier
00:32:42parce qu'ils n'ont pas forcément
00:32:43la possibilité
00:32:44de sortir leurs enfants
00:32:45et les mettre
00:32:46dans un cadre privé
00:32:47dans lequel il y a aussi
00:32:48du harcèlement, bien sûr,
00:32:49mais peut-être
00:32:49dans le même temps.
00:32:51Et pour vous donner
00:32:52simplement une anecdote,
00:32:53en tout cas,
00:32:54quelque chose
00:32:55qui illustre ça,
00:32:56un jour,
00:32:56j'ai un papa d'élève
00:32:57qui est venu dans mon bureau
00:32:58qui m'a dit
00:32:58« Vous savez,
00:32:59moi j'ai été obligé un jour
00:33:00de sortir mon téléphone portable
00:33:01et de filmer mon fils
00:33:02en train de se faire tabasser
00:33:03dans la cour de l'école
00:33:05plutôt que d'aller le secourir
00:33:07parce que c'était le seul moyen
00:33:08qu'il se passe enfin quelque chose
00:33:10et qu'on prenne conscience
00:33:12au niveau de l'administration
00:33:13qu'il fallait faire quelque chose. »
00:33:14Est-ce qu'il y a toujours
00:33:15un silence de l'administration
00:33:16au nom du fameux pas de vague ?
00:33:19Non, je pense qu'il n'y a pas de silence.
00:33:21L'administration essaye de faire des choses.
00:33:23Malheureusement,
00:33:24on tente de faire de la sensibilisation
00:33:27ou de la prévention
00:33:28et je crois que ça n'est pas
00:33:30à la mesure des enjeux,
00:33:31si vous voulez.
00:33:32Il faut à un moment
00:33:32arrêter de se décharger
00:33:34sur les enfants
00:33:35de la solution
00:33:38de ce genre de problème.
00:33:39Ce n'est pas que par la sensibilisation
00:33:40qu'on va y arriver.
00:33:41Il faut aussi assumer un moment
00:33:43dans ce pays
00:33:43en tant qu'adulte
00:33:44de poser un cadre,
00:33:47éventuellement de s'organiser
00:33:48pour que des élèves violents
00:33:49ne soient pas au contact
00:33:50de leurs victimes,
00:33:51qu'ils puissent être accueillis
00:33:53dans d'autres structures
00:33:53parce qu'ils ne sont plus adaptés
00:33:55au cadre scolaire.
00:33:56Il faut qu'on se pose la question,
00:33:58nous c'est ce qu'on fait
00:33:58dans nos établissements,
00:33:59de l'uniforme scolaire
00:34:00parce que malgré tout,
00:34:01ça permet de réduire
00:34:04un certain nombre,
00:34:04en tout cas de résorber
00:34:05un certain nombre de raisons
00:34:06qui poussent à du harcèlement
00:34:08sur les vêtements.
00:34:09Et puis il faut penser
00:34:10peut-être différemment
00:34:11la mission de l'école,
00:34:13la taille de nos établissements,
00:34:14pour pouvoir mettre en place
00:34:15un véritable encadrement
00:34:17des jeunes.
00:34:20L'école, je crois,
00:34:20c'est d'abord un lieu
00:34:22où des adultes
00:34:22transmettent à des enfants.
00:34:24Et il y a trop de temps
00:34:26où en fait les enfants
00:34:26sont misés à eux-mêmes
00:34:27ou parce que l'établissement
00:34:29est trop grand
00:34:29et que vous avez 500 élèves,
00:34:31forcément un surveillant
00:34:32ne peut pas s'occuper
00:34:33d'avoir l'œil partout.
00:34:35Et donc il y a quelque chose
00:34:37à faire de notre côté
00:34:38en tant qu'adultes
00:34:38pour repenser
00:34:39et pas juste raisonner
00:34:40à périmètre constante.
00:34:41– Merci beaucoup
00:34:42Jean-Baptiste Noéac
00:34:43d'avoir accepté notre invitation.
00:34:44– Merci Jean-Baptiste.
00:34:45– Vous êtes fondateur
00:34:46et directeur général
00:34:47d'Excellence Ruralité.
00:34:48Merci beaucoup.
00:34:50Tout de suite,
00:34:50et si vous étiez ministre ?
00:34:52Les vraies voix su de radio
00:34:55si j'étais ministre.
00:34:56– Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:34:57Je suis ministre,
00:34:58je ne sais rien faire.
00:34:59– Et si vous étiez ministre
00:35:02de l'Intérieur ?
00:35:02Et c'est Daniel
00:35:03qui nous appelle d'Arzon
00:35:04dans le Morbihan.
00:35:05Bonsoir Daniel.
00:35:06– Bonsoir Daniel.
00:35:07– Bonsoir,
00:35:07bonsoir à tous.
00:35:09Enchanté d'être en direct
00:35:11sur Soudradio.
00:35:12Écoutez,
00:35:13oui,
00:35:13une question très intéressante
00:35:14si j'étais ministre de l'Intérieur.
00:35:16Je créerai de suite
00:35:17un programme national
00:35:19de prévention de la délinquance
00:35:21et de la récidive
00:35:22que je déclinerai
00:35:24dans toutes les communes de France
00:35:25et j'associerai de près
00:35:27le maire des communes
00:35:28parce qu'on voit bien
00:35:29qu'on parle beaucoup
00:35:30de prévention de la délinquance
00:35:32et puis de terrorisme.
00:35:34Mais ce qui m'étonne,
00:35:35c'est que dans le débat actuel,
00:35:36on parle de moins en moins
00:35:38de la prévention de la récidive
00:35:40qui est en fait clé
00:35:41comme prévention
00:35:42parce que les personnes
00:35:43qui sont incarcérées
00:35:44tôt ou tard,
00:35:45bien sûr,
00:35:45elles sont libérées,
00:35:47ce qui est important.
00:35:48Et qu'ensuite,
00:35:49il n'y a pas,
00:35:49si vous voulez,
00:35:50suffisamment de suivi,
00:35:51vous voyez,
00:35:51socio-éducatif,
00:35:53un accompagnement.
00:35:54Vous voyez,
00:35:54on voit les maires
00:35:55des communes
00:35:55souvent en détresse
00:35:56dire dans les médias
00:35:57« Ben voilà,
00:35:58soit je le connais,
00:35:59soit je ne connaissais pas
00:36:00cette personne
00:36:00ou soit elle était
00:36:02déflagée favorablement. »
00:36:04Et en même temps,
00:36:04je me dis « Mon Dieu,
00:36:05quelle détresse sociale
00:36:06de ne pas pouvoir
00:36:08finalement accompagner
00:36:10ces personnes
00:36:11et puis ne pas hésiter
00:36:13à faire des groupes
00:36:14de parole
00:36:15associer vraiment
00:36:16à la culture,
00:36:17le médical
00:36:18et puis l'associatif. »
00:36:20Alors,
00:36:20Madame la Ministre,
00:36:21bien entendu,
00:36:22Madame la Ministre,
00:36:22si vous permettez,
00:36:23je ne sais pas
00:36:24si vous voulez
00:36:24que je dise là,
00:36:25mais moi,
00:36:25je dis toujours
00:36:26le ministre,
00:36:27Éric Revelle.
00:36:28Voilà,
00:36:29très bien.
00:36:31La proposition
00:36:31de notre ministre du jour.
00:36:33Oui,
00:36:33on a hérité d'un ministre
00:36:35de l'Intérieur
00:36:35centriste,
00:36:36Madame la Ministre,
00:36:39vous avez sans doute
00:36:41raison,
00:36:41vous avez sans doute
00:36:43raison,
00:36:43c'est parce que
00:36:44je me plage peut-être
00:36:44un peu plus à droite
00:36:45sur l'échiquier politique,
00:36:46mais bon,
00:36:47alors certaines de vos
00:36:48mesures sont intéressantes,
00:36:49mais Madame la Ministre,
00:36:51moi qui suis maintenant
00:36:52à votre cabinet
00:36:53comme conseiller spécial
00:36:54dans l'ombre,
00:36:55est-ce que vous ne croyez
00:36:56pas quand même
00:36:56qu'il faudrait
00:36:57redonner un peu
00:36:59d'autorité aux parents,
00:37:00redonner d'autorité
00:37:01aux enseignants ?
00:37:03Voilà,
00:37:03on souffre de ça
00:37:04Madame la Ministre.
00:37:05Si vous voulez faire
00:37:05une longue carrière politique,
00:37:07voire même jusqu'à Matignon,
00:37:08on en cherche,
00:37:09n'hésitez pas,
00:37:10prenez position.
00:37:11Et il y a même
00:37:12l'Élysée à prendre
00:37:12dans quelques mois.
00:37:14On laisse parler le ministre.
00:37:15Mais je pense que
00:37:15vous m'avez mal écouté
00:37:17parce qu'en fait,
00:37:18tout ça est en fait
00:37:19une approche systémique,
00:37:20il faut associer les parents,
00:37:22j'ai parlé d'autorité
00:37:22tout à l'heure
00:37:23dans votre émission
00:37:23et j'adhère complètement,
00:37:25mais vous savez,
00:37:26la prévention
00:37:26et la répression
00:37:28sont souvent opposées
00:37:29alors qu'elles se nourrissent
00:37:30l'une de l'autre
00:37:31et que quand on travaille
00:37:32dans ce domaine
00:37:32comme ça a été mon cas,
00:37:34on se rend bien compte
00:37:34qu'il faut travailler
00:37:36sur ces deux volets.
00:37:37Alors il faut de l'autorité,
00:37:38ça c'est indispensable,
00:37:39mais il faut aussi
00:37:39des professionnels,
00:37:40si vous voulez,
00:37:41aguerris,
00:37:41qui puissent accompagner
00:37:42ces personnes,
00:37:43souvent c'est vrai,
00:37:44des jeunes majeurs,
00:37:45mais pas toujours,
00:37:46parce qu'on a à faire
00:37:46aussi une délinquance
00:37:47aussi de personnes plus âgées
00:37:49et c'est important
00:37:51quand même de,
00:37:52si vous voulez,
00:37:52de ne pas être trop
00:37:53centriste,
00:37:54non je ne m'y reconnais pas
00:37:55du tout,
00:37:56mais si vous voulez,
00:37:57c'est un sujet complexe
00:37:59où il faut de l'alliance.
00:38:00Absolument,
00:38:00et Madame le ministre,
00:38:01je vais devoir faire
00:38:02forcément de preuves
00:38:04d'autorité
00:38:05puisque le temps file.
00:38:06Merci en tout cas
00:38:08d'avoir accepté
00:38:09notre invitation.
00:38:10Merci beaucoup.
00:38:11Merci beaucoup.
00:38:13Pour un moment,
00:38:14voilà, merci beaucoup.
00:38:15En tout cas,
00:38:16vous restez avec nous
00:38:16dans un instant,
00:38:17le coup de gueule
00:38:17de Philippe David.
00:38:18Est-ce normal
00:38:19qu'un terroriste bénéficie
00:38:21d'une cellule 5 étoiles ?
00:38:22On en parle dans un instant,
00:38:24si vous voulez bien
00:38:24d'entendre commenter,
00:38:25il sera rediffusé
00:38:26en podcast.
00:38:28En attendant,
00:38:28et Thomas Binet,
00:38:30les incontournables
00:38:31de la gestion de patrimoine.
00:38:32Écoutez bien,
00:38:32on parle de votre argent.
00:38:34Alta Profi,
00:38:35assurance vie,
00:38:36retraite,
00:38:36immobilier,
00:38:37le meilleur de l'épargne
00:38:38en ligne depuis plus
00:38:40de 25 ans.
00:38:41Le Conseil en Plus
00:38:42présente
00:38:42Sud Radio,
00:38:45les incontournables
00:38:46de la gestion de patrimoine.
00:38:48Thomas Binet.
00:38:50Nous nous retrouvons
00:38:50comme tous les jeudis
00:38:51soir avec notre consultante
00:38:52Catherine Bodneau,
00:38:53directrice marketing,
00:38:55offre et communication
00:38:56chez Alta Profi
00:38:56pour parler
00:38:57gestion de patrimoine.
00:38:59Bonsoir Catherine.
00:38:59Bonsoir Thomas.
00:39:01Catherine,
00:39:01aujourd'hui on va parler
00:39:02d'un sujet
00:39:03qui nous concerne tous,
00:39:04la fiscalité
00:39:05de notre argent
00:39:06entre impôts,
00:39:07prélèvements sociaux
00:39:08et différentes règles
00:39:09selon où l'on place
00:39:10ces économies.
00:39:11Ce n'est pas toujours
00:39:12simple d'y voir clair.
00:39:13Alors,
00:39:13première question,
00:39:14simple,
00:39:15quand on dit
00:39:16l'argent est taxé,
00:39:17Catherine,
00:39:17ça veut dire quoi
00:39:17concrètement ?
00:39:19Si on schématise,
00:39:20on peut dire
00:39:21qu'on est taxé
00:39:21à trois moments.
00:39:23Quand on gagne
00:39:23de l'argent,
00:39:24on va parler
00:39:24de l'impôt sur le revenu,
00:39:26quand on fait fructifier
00:39:27l'argent et qu'on reçoit
00:39:28notamment des intérêts
00:39:29ou des dividendes
00:39:30et quand on transmet
00:39:31son argent
00:39:32par la donation,
00:39:33par la succession.
00:39:35Alors,
00:39:35on va se concentrer,
00:39:35je vous le propose
00:39:36sur l'épargne.
00:39:37Si je place de l'argent,
00:39:39comment est-ce que
00:39:39je suis imposé ?
00:39:41Alors,
00:39:42tout d'abord,
00:39:43vous n'êtes pas imposé
00:39:44sur l'argent que vous placez.
00:39:45D'accord.
00:39:45Vous êtes imposé
00:39:46sur les revenus
00:39:47que ces placements
00:39:48vont générer
00:39:49et uniquement
00:39:50quand vous allez percevoir
00:39:51ces revenus.
00:39:52Ensuite,
00:39:54la règle générale
00:39:54qui s'applique,
00:39:55c'est la flat tax
00:39:56ou prélèvement forfaitaire unique.
00:39:59Donc,
00:39:59c'est un impôt forfaitaire
00:40:00qui a été créé en 2018
00:40:01et il va s'appliquer
00:40:03à l'ensemble
00:40:03des revenus du capital,
00:40:05donc les intérêts,
00:40:05les dividendes
00:40:06ou les plus-values
00:40:07quand vous vendez,
00:40:07par exemple,
00:40:08des actions.
00:40:09Et donc,
00:40:10son taux est fixe.
00:40:11Il est de 30%
00:40:12à l'heure
00:40:14où on se parle
00:40:14automne 2025.
00:40:16Il n'a pas bougé,
00:40:17d'ailleurs,
00:40:17depuis sa création
00:40:18en 2018.
00:40:19Et donc,
00:40:20les 30%
00:40:20se décomposent
00:40:21en deux parties.
00:40:22d'une partie
00:40:23qui est de 12,8%
00:40:24qui correspond
00:40:25à l'impôt sur le revenu,
00:40:26même taux
00:40:27pour tout le monde
00:40:28et 17,2%
00:40:30de prélèvements sociaux.
00:40:31Donc,
00:40:31en gros,
00:40:32si vous touchez
00:40:32100 euros de dividendes,
00:40:34en fait,
00:40:35vous en garderez 70.
00:40:36Ça,
00:40:37c'est clair.
00:40:37Y a-t-il une alternative,
00:40:38Catherine,
00:40:39à cette flat tax
00:40:40pour les épargnants ?
00:40:41Tout à fait.
00:40:42En fait,
00:40:42chaque contribuable
00:40:43peut faire le choix
00:40:44de rester
00:40:45au barème progressif
00:40:46de l'impôt sur le revenu.
00:40:47Donc,
00:40:48cette option
00:40:48va être intéressante
00:40:49pour les personnes
00:40:50qui sont faiblement imposées
00:40:52au titre de l'impôt
00:40:53sur le revenu
00:40:53parce que si vous êtes
00:40:54dans la première tranche,
00:40:56vos revenus de placement
00:40:57peuvent être taxés
00:40:59à moins de 12,8%.
00:41:00En fait,
00:41:01il faut comparer
00:41:01par rapport au taux
00:41:02de 12,8%.
00:41:03Attention,
00:41:04c'est une option,
00:41:05une fois qu'elle est choisie,
00:41:06elle s'applique
00:41:06sur toute l'année
00:41:07à l'ensemble des revenus.
00:41:09Et de toute façon,
00:41:10dans tous les cas,
00:41:11les prélèvements sociaux
00:41:12de 17,2%
00:41:13resteront dus.
00:41:14Alors du coup,
00:41:15est-ce que tous les placements
00:41:16sont taxés de la même manière ?
00:41:17Non,
00:41:18il y a des régimes dérogatoires.
00:41:20On va parler d'abord
00:41:21des livrets réglementés
00:41:22comme le livret A
00:41:22qui sont totalement exonérés.
00:41:24Ensuite,
00:41:25vous avez l'assurance vie
00:41:25qui bénéficie
00:41:26d'une fiscalité allégée
00:41:28après 8 ans
00:41:29puisque vous allez bénéficier
00:41:30d'un abattement
00:41:31de 4 600 euros
00:41:32pour une personne seule
00:41:33ou 9 200 euros
00:41:35si vous êtes en couple
00:41:36sur les plus-values
00:41:37au moment où vous les retirez.
00:41:39Au-delà,
00:41:40c'est bien la flat tax
00:41:41qui va s'appliquer.
00:41:42Alors là,
00:41:42il y a encore une subtilité,
00:41:43c'est que si les versements
00:41:44ont été inférieurs
00:41:46à 150 000 euros,
00:41:47la flat tax sera légèrement réduite
00:41:49puisqu'on sera à 24,7%
00:41:51au lieu de 30%.
00:41:52Ensuite,
00:41:53on peut aussi citer le PVA,
00:41:55le plan épargne en actions.
00:41:56Les plus-values
00:41:57seront totalement exonérées
00:41:58après 5 ans
00:41:59et on peut aussi citer
00:42:00le plan épargne en retraite
00:42:01qui lui bénéficie
00:42:02d'une fiscalité différente
00:42:04puisque vous pouvez déduire
00:42:05les placements,
00:42:06les versements
00:42:06que vous faites
00:42:07de vos revenus.
00:42:09Ce qui veut dire
00:42:09qu'en fonction de son projet,
00:42:10il existerait
00:42:11une boîte à outils fiscale.
00:42:12Exactement.
00:42:14En fait,
00:42:14le système français
00:42:15est complexe
00:42:16mais il est aussi riche
00:42:17et donc il laisse
00:42:18des opportunités
00:42:19pour vraiment choisir
00:42:20la bonne enveloppe
00:42:21par rapport à son projet.
00:42:22Alors,
00:42:23un dernier mot
00:42:23pour nos auditeurs
00:42:24et nos auditrices.
00:42:25Que faut-il retenir
00:42:25pour simplifier tout ça ?
00:42:27Il y a trois points clés.
00:42:28D'abord,
00:42:29il faut savoir
00:42:29que tout argent
00:42:30qui produit un revenu
00:42:31est imposé
00:42:32sauf exception
00:42:33comme le livret A.
00:42:34Ensuite,
00:42:35la règle par défaut,
00:42:36c'est la flat tax
00:42:37à 30% aujourd'hui
00:42:38et il faut savoir
00:42:40qu'il existe des produits
00:42:41qui allègent
00:42:42la facture fiscale
00:42:43comme l'assurance vie,
00:42:44le PEA
00:42:44ou le plan épargne en retraite.
00:42:47Mais ce qu'il faut retenir
00:42:48surtout,
00:42:49c'est qu'il vaut mieux
00:42:50payer des impôts
00:42:51sur des revenus
00:42:52du capital
00:42:53plutôt que de laisser dormir
00:42:55les sommes
00:42:56dont on dispose
00:42:57sur un compte courant
00:42:58parce qu'avec l'inflation,
00:42:59on va perdre de l'argent.
00:43:01C'est très clair.
00:43:01Et si je vous résume bien Catherine,
00:43:02les revenus du capital
00:43:03sont taxés
00:43:04de différentes manières.
00:43:06Alors,
00:43:06il faut adapter
00:43:06le choix du produit
00:43:08sur lequel on place
00:43:08en fonction de ses objectifs
00:43:09et de ses projets.
00:43:10Exactement.
00:43:11Merci Catherine.
00:43:12On vous retrouve jeudi prochain
00:43:13pour un autre numéro
00:43:14d'Oser Investir
00:43:14les incontournables
00:43:15de la gestion de patrimoine
00:43:16et pour ce qui me concerne,
00:43:17je vous donne rendez-vous
00:43:18dimanche matin
00:43:18à 9h25
00:43:19dans la matinale week-end.
00:43:21Sud Radio,
00:43:22les incontournables
00:43:23de la gestion de patrimoine,
00:43:25Thomas Binet.
00:43:26Avec Alta Profit,
00:43:28Assurance Vie,
00:43:29Retraite,
00:43:29Immobilier,
00:43:30le meilleur de l'épargne en ligne
00:43:32depuis plus de 25 ans,
00:43:34le conseil en plus.
00:43:36Sud Radio,
00:43:37Sud Radio,
00:43:37Parlons Vrai,
00:43:38Parlons Vrai,
00:43:39Sud Radio,
00:43:39Parlons Vrai,
00:43:40Les Vraies Voix Sud Radio,
00:43:4218h-20h,
00:43:43Cécile Dominibus,
00:43:44Philippe David.
00:43:46Et autour de nous,
00:43:48Pierre-Yves Martin
00:43:48qui est avec nous,
00:43:49entrepreneurs et consultants,
00:43:50pourquoi vous ricaner ?
00:43:51Parce qu'il vaut mieux ricaner
00:43:52que de pleurer.
00:43:53Mais pourquoi ?
00:43:54Parce que c'est positif
00:43:55de ricaner,
00:43:56c'est agréable,
00:43:57c'est doux.
00:43:58Mais tout à coup,
00:43:58vous ricaner comme ça ?
00:43:59Bah ouais.
00:44:00D'accord.
00:44:00Mais oui !
00:44:02Moi j'ai peur.
00:44:03Qu'est-ce qui est arrivé
00:44:04à Éric Reveille ?
00:44:05Je vais même rire Maxime.
00:44:09Je ne vais pas croire
00:44:10que j'ai une nature comique
00:44:11quand même.
00:44:12Vous savez que c'est moi
00:44:12la seule personne normale
00:44:13dans le studio ?
00:44:14Oh non,
00:44:14alors si.
00:44:15C'est ça,
00:44:16vous avez une voix,
00:44:16c'est ce soir.
00:44:19Exceptionnellement ce soir.
00:44:20C'est dans les mains.
00:44:22S.E.S.
00:44:22Détresse Amitié,
00:44:23bonjour.
00:44:24Éric Reval,
00:44:25journaliste et auteur
00:44:26de ce livre,
00:44:26c'est Mozart qu'on assassine
00:44:28aux éditions Ellipse
00:44:29et tout de suite
00:44:30Philippe David.
00:44:31Les vraies voix
00:44:32Sud Radio,
00:44:32le coup de gueule
00:44:35de Philippe David.
00:44:37Comme d'habitude,
00:44:38je vais remettre
00:44:38le clocher au milieu
00:44:39du village,
00:44:40le village de Vendin-le-Vieille
00:44:41dans le Pas-de-Calais.
00:44:42Pourquoi Vendin-le-Vieille ?
00:44:43Parce que c'est là
00:44:44qu'est incarcéré
00:44:45Salah Abdeslam
00:44:46et que l'information
00:44:47qui est tombée ce matin
00:44:48doit particulièrement
00:44:49blesser les victimes
00:44:50survivantes
00:44:51et les familles
00:44:52des victimes
00:44:52des attentats
00:44:53du 13 novembre 2015
00:44:54que nous commémorerons
00:44:56dans pile une semaine.
00:44:57En effet,
00:44:58le terrorisme islamiste
00:44:59condamné à la perpétuité
00:45:00réelle
00:45:01pour sa participation,
00:45:02a été placé en garde à vue
00:45:04pour détention
00:45:05d'un objet illicite.
00:45:07Un objet illicite
00:45:08pas totalement anodin
00:45:09puisqu'il s'agit
00:45:10d'une clé USB.
00:45:11Jusque-là,
00:45:12vous dites,
00:45:12rien de grave,
00:45:13on ne peut rien faire
00:45:14d'une clé USB
00:45:14si on ne dispose pas
00:45:16d'un ordinateur
00:45:16et théoriquement,
00:45:18le détenu le plus surveillé
00:45:19de France
00:45:20ne devrait pas en disposer.
00:45:21Erreur
00:45:22puisque Salah Abdeslam
00:45:23dispose d'un ordinateur
00:45:24dans sa cellule,
00:45:25un ordinateur
00:45:26qu'il s'est acheté
00:45:27avec son propre argent
00:45:28et qui lui sert officiellement
00:45:29pour suivre des cours.
00:45:31Dieu merci,
00:45:31le laxisme n'est pas total
00:45:33puisque c'est en contrôlant
00:45:35son ordinateur
00:45:35qu'a été constaté
00:45:36l'utilisation
00:45:37d'une clé USB
00:45:38qui n'a pas été retrouvée.
00:45:40Une clé USB
00:45:41qui contiendrait,
00:45:42je cite,
00:45:43un certain nombre
00:45:44de documents
00:45:44de propagande
00:45:45de djihadistes,
00:45:46des textes
00:45:47mais aussi une vidéo
00:45:47du canal 19HH
00:45:49du propagandiste français
00:45:51du djihad
00:45:51Omar Omsen.
00:45:53On nous avait vanté
00:45:53l'établissement
00:45:54de Vendin-le-Vieil
00:45:55comme la panacée
00:45:56en termes de sécurité,
00:45:57cette prison étant transformée
00:45:59en super prison
00:46:00pour les détenus
00:46:01les plus dangereux,
00:46:02une prison depuis laquelle
00:46:03on ne pourrait plus
00:46:04gérer ses trafics
00:46:05et ses contrats,
00:46:06raison pour laquelle
00:46:06Mohamed Amra,
00:46:08dont l'évasion
00:46:08avait coûté la vie
00:46:09à deux gardiens de prison,
00:46:10donc il est aussi incarcéré.
00:46:12On savait déjà
00:46:13que Salah Abdeslam
00:46:13bénéficiait
00:46:14d'un banc de musculation
00:46:15dans sa cellule,
00:46:16qu'il avait pu se marier
00:46:17religieusement en 2019,
00:46:19mariage qui n'a aucune
00:46:20valeur légale
00:46:21car fait par téléphone
00:46:22derrière les barreaux
00:46:23avec une femme connue
00:46:24par les services
00:46:24de renseignement
00:46:25comme radicalisée,
00:46:27avec qui il peut avoir
00:46:28des rapports sexuels,
00:46:29on sait maintenant
00:46:29qu'il dispose
00:46:30d'un ordinateur
00:46:31pour faire on ne sait
00:46:32trop quoi.
00:46:33Sa femme est à son tour
00:46:34en garde à vue
00:46:35puisque des soupçons
00:46:36pèseraient sur elle
00:46:37et on attend
00:46:38avec impatience
00:46:39de savoir
00:46:39si c'est elle
00:46:40ou quelqu'un d'autre
00:46:41qui a introduit
00:46:41cette clé USB
00:46:42pour les conditions
00:46:44de détention drastiques
00:46:45et totalement sécurisées,
00:46:47on attendra encore longtemps
00:46:48je le crains.
00:46:50Inquiétant,
00:46:51est-ce que le garde des Sceaux
00:46:53a réagi
00:46:54à faire un communiqué,
00:46:55une explication ?
00:46:57Je n'ai pas vu
00:46:57peut-être pas pour l'instant,
00:46:59je n'ai pas vu a priori.
00:47:01D'autant plus
00:47:01que c'est lui
00:47:02qui avait
00:47:02vanté
00:47:03les qualités
00:47:05de cette prison,
00:47:08de cette
00:47:09Alcatraz
00:47:10à la française.
00:47:11Ce n'est pas franchement
00:47:12Alcatraz.
00:47:12Ce n'est pas franchement
00:47:13Alcatraz.
00:47:14C'est étonnant
00:47:15ce que vous dites,
00:47:16Philippe.
00:47:17C'est sourcé.
00:47:17Je ne remets pas du tout
00:47:19ça en cause.
00:47:20C'est qu'en fait,
00:47:20s'il est capable
00:47:21d'avoir une clé USB
00:47:22à un ordinateur,
00:47:23il doit être capable
00:47:23d'avoir le reste.
00:47:25Non, il doit être capable
00:47:25de continuer de trafiquer.
00:47:27Il sera décané.
00:47:27Il vous dit en même temps
00:47:28avec son...
00:47:29Dans la clé USB,
00:47:31il y avait un discours
00:47:32d'un propagandiste
00:47:34que du chien,
00:47:35notamment.
00:47:36Et la question connexe,
00:47:38c'est de savoir
00:47:39si depuis cet ordinateur,
00:47:41il peut utiliser
00:47:42une communication
00:47:43et c'est vachement inquiétant.
00:47:45S'il prend des cours
00:47:46à distance,
00:47:47théoriquement,
00:47:47ça fonctionne par Internet.
00:47:49Donc est-ce qu'on peut dériver ?
00:47:50Je pensais que c'est central.
00:47:52Toutes les ondes,
00:47:53tous les systèmes
00:47:54de Wi-Fi,
00:47:55Internet
00:47:55avaient été brouillés.
00:47:56Mon cher Pierre-Yves,
00:47:58juste que ce matin,
00:47:59je le croyais aussi.
00:48:00Mais a priori,
00:48:01il y a quand même
00:48:03quelques questions
00:48:04qui se posent.
00:48:05Parce que déjà,
00:48:05excusez-moi,
00:48:06vous allez voir le détenu
00:48:07qui est à mon avis
00:48:07le plus surveillé de France,
00:48:09avec peut-être un bras,
00:48:10la fouille,
00:48:11elle est au corps,
00:48:12elle est totale
00:48:12et on ne peut même pas
00:48:13rentrer le chat d'une aiguille.
00:48:16On fouille tout.
00:48:17Et manifestement,
00:48:18il a pu avoir une clé USB.
00:48:19Peut-être qu'il sort le week-end
00:48:20et qu'il rentre discrètement
00:48:21le dimanche soir.
00:48:22Non mais c'est hallucinant.
00:48:24Non mais c'est hallucinant.
00:48:25c'est à devenir fou.
00:48:27On est contents.
00:48:28On a râlé, ça y est ?
00:48:29Oui.
00:48:30On peut y aller ?
00:48:30Oui.
00:48:31Mais j'aurais envie
00:48:31d'encore plus.
00:48:33Mais on aime bien
00:48:33quand tu râles comme ça.
00:48:35Très bon coup de gueule.
00:48:36En tout cas,
00:48:36vous pouvez retrouver
00:48:36les coups de gueule
00:48:37de Philippe David
00:48:38qui fonctionnent très bien
00:48:39sur les réseaux sociaux.
00:48:40Bravo Philippe.
00:48:41Merci.
00:48:41Vous restez avec nous
00:48:42dans un instant-là.
00:48:43Vous m'inspirez.
00:48:44Je vous remercie,
00:48:45ça me fait plaisir.
00:48:46Surtout aujourd'hui.
00:48:46Vous parlez de terroristes.
00:48:48Je ne sais pas comment
00:48:50je dois le prendre.
00:48:52Vous aimez me voir râler ?
00:48:53Je râle pour vous faire plaisir.
00:48:55Non, ce n'est pas pour me faire plaisir.
00:48:56Ce n'est pas à vos convictions, Philippe.
00:48:57En plus.
00:48:58Voilà, c'est ça.
00:48:58Je ne fais jamais
00:48:59de coup de gueule
00:49:00avec lequel je ne serais pas d'accord.
00:49:01Absolument.
00:49:02Allez, la question du soir.
00:49:02Dans un instant,
00:49:03on va revenir sur cette attaque
00:49:04de l'héron.
00:49:05Est-ce pour vous
00:49:06du terrorisme islamiste ?
00:49:07Oui, on vous pose cette question.
00:49:09Eh bien, vous dites oui
00:49:10à 90 %,
00:49:11donc un score très largement
00:49:13en faveur de cette hypothèse.
00:49:15Et moi, je le dis,
00:49:15si pour le moment,
00:49:16le parquet national antiterroriste
00:49:18ne l'a pas retenu,
00:49:19il s'agit bien
00:49:19d'un attentat terroriste islamiste.
00:49:22Vous voulez réagir ?
00:49:22On attend vos appels
00:49:23au 0826 300 300.
00:49:25On est ensemble jusqu'à 19h30.
00:49:28Cette semaine,
00:49:29écoutez le Grand Matin Sud Radio
00:49:31et ayez un temps d'avance
00:49:32en gagnant votre station météo
00:49:34connectée SW404
00:49:36de Lacrosse Technologie,
00:49:38le leader français
00:49:39des données météo.
00:49:40Grâce à elle,
00:49:41soyez informés
00:49:42des prévisions météo,
00:49:43des indices UV
00:49:44et des probabilités de pluie
00:49:46de votre région
00:49:47sur 5 jours.
00:49:48Votre station météo connectée
00:49:50Lacrosse Technologie,
00:49:51vous la gagnez
00:49:52dans le Grand Matin Sud Radio
00:49:53de 7h à 10h.
00:49:55Au champ.
00:49:56Les Vraies Voix Sud Radio,
00:49:5718h-20h,
00:49:59Cécile Dominibus,
00:50:00Philippe David.
00:50:02Et vous les avez voulus,
00:50:03eh bien,
00:50:03vous les avez mis aujourd'hui,
00:50:05nos chers amis,
00:50:06Pierre-Yves Martin
00:50:07qui est avec nous.
00:50:07Ça va, Pierre-Yves ?
00:50:08Très bien,
00:50:09toujours très bien.
00:50:09Vous êtes content ?
00:50:10Je suis parfaitement content.
00:50:12Vous reviendrez ?
00:50:12J'ai juste une petite pointe
00:50:14de mélancolie
00:50:16parce que comme je sais
00:50:17que vous êtes fatigué aujourd'hui,
00:50:19ça me perturbe un peu.
00:50:21Oh, ils sont gentils.
00:50:22Il n'en pense pas un mot,
00:50:23mais il est là.
00:50:23Si, si, si,
00:50:24je le vois dans son regard.
00:50:26De gros menteur.
00:50:27Non, non, non,
00:50:28pas du tout.
00:50:28Moi, je lis dans les yeux.
00:50:29Les yeux sont le miroir de l'âme.
00:50:32Ça va, Philippe ?
00:50:33Vous voulez qu'on en parle
00:50:33ou ça va en ce moment ?
00:50:35Ça va.
00:50:35Oh, d'accord, ok.
00:50:37Éric Reval est avec nous.
00:50:38Oui, et notre Philippe David
00:50:39devient romantique.
00:50:40Ah oui, ça ne se voit pas comme ça.
00:50:44La réputation.
00:50:45Non, c'est les cheveux.
00:50:47Vous avez quand même
00:50:48une crête d'héroquois.
00:50:49Pour ceux qui ne vous connaissent pas,
00:50:50c'est quand même
00:50:51un peu agressif comme coiffure.
00:50:52J'ai l'impression
00:50:53de ressembler à un zadiste
00:50:54en écoutant Éric Reval.
00:50:55Non, un punk à chien.
00:50:57Non, il a une tête
00:50:57de télétubbies.
00:50:59C'est vrai, c'est vrai.
00:51:00Ce qu'on est au casque de radio.
00:51:01Ah oui.
00:51:02Mais oui.
00:51:02Superbe image.
00:51:03C'est la soupe aux choux, quoi.
00:51:06Ah, ça, c'est encore autre chose.
00:51:09Pardon, excusez-nous.
00:51:14Voilà, en tout cas,
00:51:15j'allais dire des choses sérieuses.
00:51:17Éric Reval, journaliste,
00:51:18enfin, de moins en moins
00:51:20en ce moment,
00:51:20et auteur de ce livre,
00:51:22c'est Mozart qu'on assassine
00:51:23aux éditions Ellipse.
00:51:25Ellipse, pardon.
00:51:26Allez, tout de suite.
00:51:27La question du soir.
00:51:29Je suis venu ici
00:51:30sur l'île d'Oléron.
00:51:32Suite aux faits dramatiques
00:51:35de ce matin,
00:51:35à partir de 8h40,
00:51:37un individu
00:51:38à bord de son véhicule
00:51:40a perpétré un périple
00:51:43au cours duquel
00:51:45il a volontairement,
00:51:47volontairement,
00:51:48j'insiste,
00:51:49percuté un certain nombre
00:51:50de personnes
00:51:51qui se trouvaient
00:51:52sur son chemin.
00:51:54C'était des personnes
00:51:55qui pouvaient être
00:51:55à vélo
00:51:56ou à pied.
00:51:58Nous avons deux personnes
00:51:59qui sont gravement blessées
00:52:01en urgence absolue.
00:52:03Trois personnes
00:52:03en urgence relative.
00:52:05Les vraies voix
00:52:06Sud Radio.
00:52:08Donc c'est cette information
00:52:10sur l'île d'Oléron
00:52:10où un homme de 35 ans
00:52:11a délibérément renversé,
00:52:13donc vous l'avez entendu,
00:52:13plusieurs passants,
00:52:14le parquet antiterroriste
00:52:18a décidé
00:52:18de ne pas se saisir
00:52:19de l'affaire
00:52:20Philippe David
00:52:21avec cette question du soir.
00:52:22Cette question du soir,
00:52:23est-ce que pour vous
00:52:24il s'agit d'une attaque
00:52:25terroriste,
00:52:26islamiste ?
00:52:27Eh bien vous dites oui
00:52:28désormais à 89%.
00:52:30Ça a un peu baissé,
00:52:31on était à 90%
00:52:32il y a quelques instants.
00:52:33Vous voulez réagir ?
00:52:34Le 0826 300 300.
00:52:36Éric Revelle,
00:52:37le ministre de l'Intérieur,
00:52:38Laurent Nunez,
00:52:39a annoncé qu'il y avait
00:52:40forcément un lien
00:52:41avec la religion.
00:52:42C'est étonnant.
00:52:43Il a parlé exactement
00:52:44de références religieuses
00:52:46claires et explicites.
00:52:47Voilà, c'est étonnant
00:52:48effectivement pour le parquet.
00:52:49Donc évidemment,
00:52:49j'allais être plus doucereux
00:52:52dans mon analyse,
00:52:53j'allais dire
00:52:53il n'y a pas de raison
00:52:54de ne pas faire confiance
00:52:55au procureur de la République
00:52:56qui explique que ce n'est pas
00:52:57un acte terroriste.
00:52:59Mais évidemment,
00:52:59les mots du nouveau
00:53:01ministre de l'Intérieur
00:53:02dont d'ailleurs
00:53:03la conduite du ministère
00:53:06de l'Intérieur
00:53:06change un peu
00:53:07avec celle de Bruno Retailleau,
00:53:09c'est le moins qu'on puisse dire,
00:53:10c'est presque la contraposée.
00:53:13Il a des déclarations
00:53:14Nunez,
00:53:15beaucoup plus bienveillantes,
00:53:17calmes, etc.
00:53:18S'il y a un lien
00:53:19avec la religion,
00:53:20je ne vois pas comment
00:53:21on ne peut pas qualifier
00:53:22cet acte de terroriste.
00:53:24Maintenant,
00:53:24je veux dire une chose
00:53:25puisque je connais bien
00:53:25cette région.
00:53:27L'île de Léron,
00:53:28j'avais une tente
00:53:28qui a longtemps habité
00:53:29à Saint-Pierre de Léron.
00:53:30Ce qui est inimaginable
00:53:31quand même,
00:53:32c'est ça qu'il faut dire.
00:53:33Ce qui est inimaginable,
00:53:34c'est deux choses.
00:53:35La première,
00:53:35c'est que sur l'île de Léron
00:53:36ou dans des quartiers
00:53:38ou dans des endroits
00:53:38très paisibles
00:53:39où il ne se passe
00:53:40jamais rien,
00:53:41je pense aussi
00:53:42à l'île de Ré.
00:53:42Vous imaginez
00:53:43si l'île de Ré avait...
00:53:44En fait,
00:53:45la violence endémique
00:53:47dans ce pays
00:53:48touche jusque-et y compris
00:53:49des endroits tranquilles,
00:53:51sereins,
00:53:52qui n'étaient jamais
00:53:54confrontés à cette violence
00:53:55que je qualifie de masse.
00:53:57Puis la deuxième chose,
00:53:57j'en ai marre
00:53:58qu'on m'explique
00:53:59que l'assaillant
00:54:02serait psychologiquement fragile.
00:54:06D'abord,
00:54:06parce que c'est un peu ça
00:54:08qu'on nous sert régulièrement,
00:54:08mais surtout parce que
00:54:12l'un n'exclut pas l'autre.
00:54:14L'un n'exclut pas l'autre.
00:54:15Je veux même jusqu'à dire
00:54:16que pour se livrer
00:54:17à des actes barbares
00:54:18comme ceux d'écraser des gens,
00:54:20il ne faut pas être bien
00:54:21dans sa tête.
00:54:22Donc on peut très bien
00:54:23avoir son discernement altéré
00:54:25et avoir une justification
00:54:27religieuse ou etc.
00:54:29Donc j'en ai marre
00:54:30de cette espèce de petit jeu
00:54:32qui consiste...
00:54:33Mais les Français
00:54:34sont en train de prendre conscience
00:54:35partout dans le pays
00:54:36ce qu'avait dit Gérald Darmanin.
00:54:38Il n'y a plus un endroit
00:54:39en France
00:54:40où on est en sécurité.
00:54:41C'est le ministre de l'Intérieur
00:54:42de l'époque
00:54:43qui avait dit ça.
00:54:45Eh bien,
00:54:45dans des endroits
00:54:46comme ceux-là,
00:54:47Charente-Maritime,
00:54:48que je connais bien,
00:54:49les gens prennent conscience
00:54:50que ça peut frapper
00:54:51n'importe où.
00:54:52C'est ça qui est l'horizon.
00:54:53C'est clair.
00:54:54Moi, je croyais
00:54:55qu'il y a une chose
00:54:55qui est quand même terrible
00:54:57et vous le dites
00:54:57très justement, Eric.
00:54:59Pour renverser des gens
00:55:00avec un camion
00:55:01ou une voiture,
00:55:01je pense que c'est
00:55:02un camion à Nice,
00:55:03pour égorger,
00:55:05décapiter un prêtre
00:55:06devant ses fidèles
00:55:07alors qu'il dit la messe
00:55:09comme le père Hamel
00:55:10à Saint-Étienne-du-Rouvray
00:55:11pour raffaler
00:55:12à la Kalachnikov
00:55:13des jeunes qui écoutent
00:55:14de la musique
00:55:14au Bataclan
00:55:15ou qui dînent
00:55:16ou qui boivent un coup
00:55:16aux terrasses des cafés.
00:55:18Évidemment,
00:55:19on peut trouver
00:55:20pour tous ces cas
00:55:21des discernements
00:55:23et des problèmes
00:55:24psychiatriques.
00:55:26Donc,
00:55:27je trouve que c'est
00:55:27quand même un peu
00:55:28fort de café
00:55:29à mon avis.
00:55:29Alors,
00:55:29il y a un autre sujet
00:55:30puisqu'il est décrit
00:55:31comme un polytoxicomane.
00:55:33Il était sous emprise
00:55:34de cannabis.
00:55:36On nous dit toujours
00:55:36régulièrement
00:55:37que ceux qui veulent
00:55:38légaliser le cannabis,
00:55:40il n'y a pas de problème
00:55:41avec le cannabis.
00:55:42On voit bien que là,
00:55:43encore une fois,
00:55:44c'est un souci aussi.
00:55:45C'est un autre sujet.
00:55:46Oui,
00:55:46c'est plutôt un souci
00:55:48et personne n'a dit
00:55:49que de consommer,
00:55:51d'être toxico,
00:55:53permettait
00:55:54de sécuriser
00:55:55une conduite parfaite.
00:55:57C'est bien sûr.
00:55:58Mais en fait,
00:56:00je suis un peu ennuyé
00:56:00parce que quand j'écoute
00:56:03les liens
00:56:03entre religion,
00:56:06actes terroristes,
00:56:09perceptions altérées,
00:56:12de toute façon,
00:56:13pour être proche
00:56:15de milieux terroristes,
00:56:17pour être dans une idéologie
00:56:19extrême,
00:56:20pour réaliser des actes
00:56:22de barbares,
00:56:24de violences inouïes,
00:56:25il faut être psychologiquement
00:56:27un petit peu décalé.
00:56:30Ou shooté.
00:56:31Ou fouté.
00:56:32Ou les deux.
00:56:32Oui, ou les deux.
00:56:33Là, il a dit
00:56:34lors de sa garde à vue
00:56:35qu'ils n'ont évoqué
00:56:36qu'aucune aide extérieure
00:56:38pour ce passage à l'acte,
00:56:39donc pas de dimension djihadiste.
00:56:41Mais bon,
00:56:42c'est pas parce que
00:56:43vous n'avez pas de lien
00:56:44avec le djihad
00:56:45ou en tout cas
00:56:46avec des terroristes
00:56:47que vous n'en êtes pas,
00:56:48Éric Revelle.
00:56:49Oui,
00:56:50alors peut-être que l'enquête
00:56:51va continuer à se développer.
00:56:52Je crois qu'il habitait
00:56:52dans un mobilhome,
00:56:54qu'ils ont récupéré
00:56:54des documents
00:56:55à l'intérieur de ce mobilhome
00:56:56qui sont en cours
00:56:57d'exploitation.
00:56:59Mais voilà,
00:57:00il crie à la Ackbar
00:57:01une fois qu'il a commis
00:57:02cet horrible forfait.
00:57:05Ce qui en fait
00:57:06effectivement pas fondamentalement
00:57:08un terroriste.
00:57:09Parce que vous ne savez pas
00:57:10que ça fait une question.
00:57:11Ça peut poser une question,
00:57:13mais ça ne démontre pas
00:57:15votre adhésion
00:57:17à une organisation terroriste.
00:57:19Ça peut être simplement
00:57:20une expression
00:57:21de débilité,
00:57:23d'altération.
00:57:25Je ne sais pas.
00:57:26Mais pour moi,
00:57:26le drame est le même
00:57:27en fait.
00:57:28Mais je pense que
00:57:29si le procureur
00:57:30ne qualifie pas
00:57:30d'acte terroriste,
00:57:32c'est qu'il doit y avoir
00:57:32une différenciation
00:57:33assez nette
00:57:34dans la procédure
00:57:35qui suit,
00:57:36dans les modalités
00:57:37d'enquête,
00:57:38et que c'est peut-être
00:57:38aussi un moyen
00:57:39de simplifier les...
00:57:40Je ne sais pas.
00:57:41Il y a une chose
00:57:42qui se pose,
00:57:44c'est que le PNAT,
00:57:45ça va plus vite
00:57:46pour dire
00:57:46par cas national
00:57:47antiterroriste...
00:57:48Vous l'avez quand même dit.
00:57:49Oui.
00:57:49C'est pour le décrypter.
00:57:51Le PNAT a dit
00:57:52qu'il suivait
00:57:53quand même
00:57:54la suite
00:57:54des enquêtes
00:57:55de près
00:57:55pour voir
00:57:56si jamais
00:57:57il ne s'auto-saisirait pas,
00:58:01parce que dans ces cas-là,
00:58:02pardon,
00:58:02il s'auto-saisit.
00:58:03Alors,
00:58:04vaste programme.
00:58:05Mais c'est vrai
00:58:05que le fait
00:58:06que le type
00:58:07dise
00:58:07à la Ouagbar,
00:58:08ça pose quand même question.
00:58:10Alors,
00:58:10il y en a qui disent
00:58:11que c'est peut-être
00:58:13une tentative
00:58:14de suicide.
00:58:14Alors,
00:58:15vous espérez
00:58:15que les policiers
00:58:16vont vous tomber dessus.
00:58:17Moi,
00:58:17je veux bien
00:58:18qu'il ait
00:58:18des problèmes
00:58:21psychiatriques,
00:58:22mais je trouve
00:58:23quand même
00:58:23que l'excuse psychiatrique
00:58:25est très,
00:58:26très utilisée.
00:58:26Une tentative
00:58:27de suicide
00:58:28en écrasant des gens ?
00:58:29Oui,
00:58:29et après,
00:58:30vous espérez
00:58:30que les flics
00:58:31vous descendent.
00:58:32Ça existe aussi.
00:58:32Oui,
00:58:33bon,
00:58:33écoutez...
00:58:33C'est une hypothèse
00:58:34qui a été...
00:58:35On peut lui donner
00:58:35des conseils.
00:58:36Il emmerdera moins
00:58:37les innocents
00:58:38et les honnêtes
00:58:38si il veut se suicider.
00:58:39On peut lui donner
00:58:40des conseils.
00:58:40C'est sûr,
00:58:41il se met en sa voiture
00:58:42et il met...
00:58:42Non,
00:58:43mais au jour d'aujourd'hui,
00:58:47c'est qu'on soit
00:58:48une fois de plus
00:58:49dans le déni de réalité
00:58:50de dire
00:58:52oui,
00:58:52mais bon,
00:58:53là,
00:58:53c'est pas politiquement correct
00:58:54donc il ne faut pas
00:58:55en parler.
00:58:55Juste,
00:58:55dans cet entre-deux,
00:58:57parce qu'on est
00:58:57dans un entre-deux.
00:58:58Dans cet entre-deux,
00:58:59en fait,
00:59:00vous donnez du carburant
00:59:01à ceux qui estiment
00:59:01qu'on leur cache la vérité.
00:59:03C'est ça.
00:59:03Mais c'est ça,
00:59:04mais c'est ça le problème.
00:59:05Je rebondis sur ce que vous dites,
00:59:06Eric Revelle,
00:59:07puisque l'individu
00:59:08a été interpellé
00:59:09ce matin à 9h30
00:59:10à Saint-Pierre-d'Oléron
00:59:11où il venait
00:59:12d'incendier son véhicule
00:59:13puisque vous dites
00:59:14qu'on lui donne du carburant
00:59:15dans lequel se trouvait
00:59:17une ou plusieurs bouteilles
00:59:18de gaz.
00:59:18Donc certains se disent
00:59:20est-ce qu'il vous laisse
00:59:21s'immoler par le feu ?
00:59:22Est-ce que,
00:59:22voilà,
00:59:22donc ça remet,
00:59:24voilà,
00:59:25on sent que la personne
00:59:26n'est pas très équilibrée.
00:59:28Enfin,
00:59:28en tout cas,
00:59:28on a vu
00:59:29le sol de nos campagnes
00:59:30qui est à l'abri
00:59:30de phénomènes de masse,
00:59:32de tueries,
00:59:33etc.
00:59:33Bon,
00:59:33c'est ça quand même
00:59:34dont on est en train
00:59:35de prendre conscience.
00:59:35Des gens poignardés
00:59:36dans un supermarché à Apte
00:59:38qui pensaient que Apte
00:59:39pourrait être un jour
00:59:40une cible de taxe du djihadiste.
00:59:42Saint-Etienne-du-Rouvray,
00:59:43je sais,
00:59:44c'est l'agglomération de Rouen,
00:59:45mais qui aurait pensé
00:59:46qu'un jour,
00:59:47un prêtre se ferait égorger
00:59:48devant ses villes
00:59:48de Saint-Etienne-du-Rouvray ?
00:59:49Il n'y a pas qu'à Paris,
00:59:50Lyon ou Marseille
00:59:51qu'on est en insécurité.
00:59:52C'est une certitude,
00:59:53malheureusement.
00:59:54Merci les amis.
00:59:55Allez tout de suite,
00:59:55Sud Radio fait sa transat.
00:59:57Sud Radio fait sa transat.
01:00:00Et François-Louis Bourneau
01:00:01continue à suivre
01:00:02nos deux skippers,
01:00:04pas speakers,
01:00:04mais skippers de rêve
01:00:05à perte de vue
01:00:06engagés sur la transat
01:00:08de Cap-et-Lor,
01:00:09dont Sud Radio est partenaire.
01:00:10Prenez un grand bol d'air frais.
01:00:12Fils, surtout Cécile
01:00:12qui est un peu malade.
01:00:13Il faut prendre
01:00:13un grand bol d'air frais.
01:00:15Et c'est déjà
01:00:15le dixième jour
01:00:16de la traversée
01:00:17où nos skippers,
01:00:18Joël Paris,
01:00:19qui est malvoyant
01:00:19et Goulvenne-Marie,
01:00:20réalisent cet exploit
01:00:21de relier le Havre
01:00:22à la Martinique
01:00:23en classe 40.
01:00:24Après plusieurs jours
01:00:25où les navigateurs
01:00:25étaient un peu confinés
01:00:26dans leur embarcation,
01:00:27face à pas mal de vent
01:00:28et même une belle dépression,
01:00:30le soleil illumine
01:00:31enfin ce duo redoutable.
01:00:33Après quelques réparations
01:00:34superficielles en mer
01:00:35sur la grande voile,
01:00:36le duo file
01:00:37avec une grande détermination.
01:00:39On écoute leur joie.
01:00:41On sort en train
01:00:41de la tannière,
01:00:42ça y est.
01:00:43On peut aller dehors.
01:00:44On sort de ce sens
01:00:45carré-mondé,
01:00:46même par plaisir.
01:00:48On peut aller
01:00:49du soleil.
01:00:50On voit ce biardin.
01:00:51On est actuellement
01:00:51à la hauteur
01:00:53du Portugal.
01:00:56On est plutôt
01:00:56à 400 km
01:00:57dans l'ouest.
01:00:59On avance plutôt bien.
01:01:00On est assez content
01:01:01de notre route.
01:01:02On a du vent.
01:01:03Voilà.
01:01:04On réalise quand même
01:01:05qu'on a un endroit
01:01:06assez magique.
01:01:07On est piquet-coupant
01:01:08où on laisse les plumes.
01:01:10Nous, on est resté
01:01:11en cours présent.
01:01:13C'est assez cool.
01:01:14C'est l'essentiel.
01:01:15On avance
01:01:16toujours en direction
01:01:17de la partie.
01:01:17Voilà.
01:01:18Allez, bise à tous.
01:01:19Voilà.
01:01:20Donc quand même
01:01:20des bonnes nouvelles
01:01:21et ce retour du beau temps
01:01:22qui leur fait très plaisir,
01:01:23je pense.
01:01:25Merci beaucoup.
01:01:25Merci François.
01:01:26François-Louis Bourneau,
01:01:28merci beaucoup.
01:01:28Merci.
01:01:29Eric Revelle,
01:01:30merci beaucoup.
01:01:31Merci à vous.
01:01:32Pierre-Yves Martin.
01:01:33Oui, Pierre-Yves Martin.
01:01:34Et puis, nous avions...
01:01:35Et merci Cécile
01:01:36de l'avoir tenu le coup.
01:01:37Merci, je vous remercie.
01:01:39Je suis déjà
01:01:40à moitié en pyjama.
01:01:43Et Dorian...
01:01:44C'est intéressant.
01:01:46J'ai pas dit en dessous,
01:01:47j'ai dit au pyjama.
01:01:48Ah, pardon.
01:01:49Canard ou un truc comme ça.
01:01:52Dorian qui nous appelle
01:01:53de Valence.
01:01:53Bonsoir Dorian.
01:01:54Bonsoir Dorian.
01:01:55Bonsoir Madame.
01:01:55Bonsoir Monsieur.
01:01:56J'aime bien que vous m'appeliez
01:01:58madame.
01:01:58Salut René.
01:02:01Dorian, comment ça va à Valence ?
01:02:03Très bien, impeccable.
01:02:04J'étais en train de vous écouter
01:02:06et puis je faisais deux,
01:02:07trois courses en même temps.
01:02:08C'est bien entendu,
01:02:09mon téléphone qui a sonné.
01:02:10Aïe, aïe, aïe, aïe,
01:02:12parce que vous avez envoyé
01:02:13un SMS, c'est bien.
01:02:14Oui, c'est ça.
01:02:15Et donc, mon cher Dorian,
01:02:16vous avez donc remporté
01:02:18ce projecteur Tikino
01:02:19qui est la boîte à histoire
01:02:21qui va vous donner la possibilité
01:02:23de voir de grandes choses
01:02:24spécialement conçues
01:02:24pour les 3 à 10 ans
01:02:26mais ça fonctionne aussi
01:02:27pour les adultes.
01:02:28Ce projecteur révolutionnaire
01:02:29est à la fois ergonomique,
01:02:31robuste, sécurisé
01:02:32qui fonctionne comme un petit cinéma
01:02:33à la maison
01:02:34et on est très heureux
01:02:36de vous l'ouvrir.
01:02:37On vous applaudit.
01:02:39Bravo.
01:02:40Ce sera pour mes enfants.
01:02:43Ah, ce sera pour vos enfants ?
01:02:44Vous avez combien d'enfants ?
01:02:45Vous avez combien d'enfants ?
01:02:46Ils ont quel âge ?
01:02:47Léo, 3 ans
01:02:48et Nina, 7 ans.
01:02:49Oh, parfait.
01:02:50Alors là, ils sont pile dans la cible.
01:02:52On est pile dans la cible.
01:02:52Parce que sinon,
01:02:53il y avait Philippe David
01:02:54deux ans d'âge mental
01:02:55mais c'était un peu trop jeune.
01:02:57Non ?
01:02:58C'est pas possible.
01:02:59Non, je trouve qu'à deux,
01:03:00vous exagérez.
01:03:01Je suis plutôt à 6 mois.
01:03:02Je suis encore au stade
01:03:03à la rue.
01:03:04À la rue.
01:03:06Vous ne pouvez pas le mettre
01:03:07comme l'un de jardin
01:03:08sur le gazon.
01:03:09Il est trop grand.
01:03:10Il est trop grand.
01:03:11Ne changez pas votre bonne humeur,
01:03:12en tout cas.
01:03:13Merci.
01:03:14Vous écoutez Sud Radio régulièrement ?
01:03:16Oui, en allant au boulot,
01:03:17en temps du travail,
01:03:18tous les jours.
01:03:19Vous faites quoi dans la vie, Dorian ?
01:03:21Je suis dans le commerce.
01:03:22Ah, très bien.
01:03:24Chez Chine ?
01:03:26Non, non, non.
01:03:27La polémique pour la polémique pour la polémique.
01:03:31Dorian, merci en tout cas.
01:03:33Merci de nous écouter.
01:03:34Merci de votre fidélité.
01:03:35Vous embrassez bien votre petite famille.
01:03:36Merci à vous.
01:03:37Et on est ravis de vous avoir offert ce cadeau.
01:03:40Vous restez avec nous.
01:03:40Dans un instant,
01:03:41on va vous parler d'une institution.
01:03:43Ah oui.
01:03:43Son président en est une aussi sur la place de la Concorde.
01:03:47C'est l'Automobile Club de France.
01:03:49Et puis on va revenir sur Stellantis et sur Poissy
01:03:52et qui arrêtent la production d'automobiles.
01:03:55Oui, une usine qui avait plus de 80 ans,
01:03:57qui a fabriqué.
01:03:58Moi, ça me touche.
01:03:58C'était ma première voiture.
01:04:00Ça ne rachénie pas une Talbot Horizon.
01:04:01Alors, c'est une marque qui a disparu.
01:04:02On s'en fout complètement.
01:04:05Allez, on est bien.
01:04:06C'est Daniel Herrero.
01:04:10Ce samedi, à 21h,
01:04:13les Springboks,
01:04:14auréolées du titre de champion du monde,
01:04:16seront dans notre prêt au Stade de France
01:04:19et les attendent des coques morts de faim.
01:04:21Avec François Triot,
01:04:23nous serons au bord du stade
01:04:24pour aimer nos bleus,
01:04:25pour vous compter la vie et l'âme de ce match.
01:04:28Samedi, à 21h,
01:04:29festin assuré sur Sud Radio.
01:04:31Évidemment.
01:04:34Tous derrière le 15 de France
01:04:35avec Sud Radio,
01:04:37la radio du Rhin.
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